La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 14/04/19
Je m’ennuie et je suis sur un site de rencontre pour passer le temps. Soudain je reçois un message qui attire mon attention. - Salut, tu veux t’amuser ? Curieux mais suspicieux je visite son profil. Des photos d’une domina superbe en petites tenues qui n’est visiblement pas là pour une relation sérieuse. Un peu excité je réponds dans le vague pour évaluer le sérieux. - Ca dépend de ce que tu appelle s’amuser ?... - Je suis une Trans seul dans ma chambre je m’ennuie et j’ai envie de sexe. - Tu veux te faire prendre ou … ? demandais-je - On fera ce que tu veux Waouh, c’est direct et ça m’excite. J’ai toujours fantasmé sur la bite mais j’ai de l’appréhension avec un homme. Une Trans c’est un de mes fantasmes ultimes. J’hésite un peu avant de répondre et je me lance finalement. - Je n’ai jamais eu l’occasion de rencontrer un Trans et… j’ai envie d’essayer de nouvelle chose... Sa réponse est on ne peut plus claire. - Haha je vois, on va bien s’amuser je pense... Voici l’adresse. Je me prépare rapidement et je pars tout excité. Et j’arrive à l'adresse indiquée. Je bande comme un dingue en cherchant son appartement . Je frappe à la porte et la…. Elle m’ouvre la porte en petite tenue, bas résille noir, corset noir et string noir. Elle me fait entrer. J’ai à peine le temps de dire quoique ce soit qu’elle commence à m’embrasser fougueusement en me caressant à travers mon pantalon. - Déshabille toi je veux voir ce qu’il y a la dessous. Son ton autoritaire contraste avec le léger sourire en coin. Je m’exécute sans dire un mot et me retrouve donc nu au milieu de cette chambre, ma bite dressé devant cette Trans. - Bien… Pas mal... Je pensais que ça serait petit mais non. Puis elle s’approche et commence à nouveau à m’embrasser. Elle me branle plutôt fort cette fois et me plaque contre le mur. Je commence à gémir un peu. Elle se colle à moi et je sens sa queue frotter contre ma cuisse. Je commence à la toucher fébrilement puis un peu plus énergiquement. A ce moment elle s’arrête et me regarde dans les yeux. - Met toi à genoux Voyant mon hésitation elle appuie sur mes épaules et me fait descendre, je ne réagis pas et me laisse faire. Je me retrouve alors dos au mur, face à ce string gonflé quand elle ajoute : - Maintenant fait ce pourquoi tu es là Je fais descendre son string est découvre une belle bite de très bonne taille. Avec hésitation je la saisie et commence à branler cette queue. Elle m’arrête. Je suis surpris puis elle me dit : - Non je ne crois pas que tu aies compris. Pourquoi est tu la ? - Pour avoir du sexe avec vous Elle me dit avec un ton beaucoup plus sévère. - Ce n’est pas ce que tu m’as dit. POURQUOI ES-TU-LA ?? - Pour… me faire baiser... pour être soumis… Je comprends que la deuxième phrase est de trop lorsque qu’elle affiche un large sourire sur son visage et répond d’un air moqueur : - Moi qui pensais avoir à faire a un petit curieux en fait c’est une petite salope qui est à mes pieds. Tu veux être soumis ? Alors tu vas commencer par t’occuper de ma queue ma salope. J’acquiesce d’un geste de la tête pour dire oui et en baissant les yeux en signe de soumission. J’ouvre la bouche et d’un geste du bassin elle pousse en avant me forçant à engloutir la queue qui se trouve devant ma bouche. Je suce et lèche, puis je la sens grossir, se durcir et là c’est l’extase. Ce membre dur et chaud dans ma bouche me donne envie de pomper de plus en plus vite. Je m’applique à sucer, à lécher et à branler cette bite sous les insultes de ma nouvelle maitresse qui fait ce qu’elle veut de moi. Les « grosse pute, t’aime ça sucer ma bite hein ? T’étais qu’une petite chienne en manque et maintenant tu vas plus t’en passer. » Me stimule et me font bander comme jamais. Je me lâche petit à petit, je pompe goulument cette queue et je me surprends à dire des choses comme « j’aime votre bite maitresse » ou encore « baiser moi la bouche je suis une pute ». Autant dire qu’elle ne se fait pas prier et qu'elle enfonce sa bite dans ma bouche, ma tête coincée entre le mur et la bite qui tape au fond de ma gorge à chaque fois. Apres avoir était accroupis pendant une dizaine de minutes elle m’ordonne de m’allonger sur le dos, jambe écartées. - Maintenant je vais m’amuser avec mon nouveau jouet me dit-elle. Elle me surprend alors quand elle commence à me sucer. Apres quelques secondes je suis complètement dur et je sens ses doigts à l’entrée de mon cul, elle ajoute alors : - Tu ne pensais quand même pas que je faisais ça juste par plaisir ? Et m’enfonce directement un doigt… puis deux… puis trois… Je n’en peux plus, je me fais doigter le cul et sucer en même temps. Je pousse des gémissements qui en disent long sur mon état et mes envies. Elle me bourre le cul avec ses doigts, je couine de plus en plus et mon cul est complétement ouvert quand elle s’arrête, s’approche de moi et me dit dans l’oreille : - Maintenant je vais te baiser. Je vais te défoncer comme une pute et tu sais pourquoi ? Parce que j’ai tout de suite su quand je t’ai vue que t’étais une vraie salope qui voulais se faire prendre par une queue. Alors maintenant mes toi à quatre pattes et supplies moi - S’il vous plait maitresse prenez moi le cul Je sens sa bite toucher ma rondelle, pousser un peu puis elle arrête et ajoute. - Tu ne croyais quand même pas que ça suffisait ? Je suis sûr qu’une traînée comme toi peux faire beaucoup mieux. - Pitié maitresse, enculez moi. Je suis une vraie petite pédale qui a envie de se faire défoncer par une grosse bite. Défoncez moi le cul je suis votre jouet. Je la sens alors pousser un grand coup en avant. Sa bite rentre complétement et m’arrache un petit cri de surprise et de douleur . Ca y est, je me fais enfin baiser. Elle commence son va et vient dans mon cul et je la remercie lorsqu’elle m’insulte de tous les noms. - Merci maitresse de me dépuceler le cul, baisez moi plus fort Sous mon excitation elle fait de qu’elle veut de moi. Elle me démonte le cul de plus en plus vite, de plus en plus profond. Elle s’amuse à me fesser. Je suis devenue ce à quoi j’aspirai depuis longtemps. Je suis devenu une petite pute, une suceuse de bite, une chienne… Elle change de position et me fait m’allonger sur le dos. - J’ai envie de voir ta gueule de chienne quand je te baise. Elle me démonte ainsi le cul pendant plusieurs minutes en me branlant. Elle s’amuse à me cracher de la salive au visage et me met des claques en m’insultant de catin, de pute, de chienne. Elle me défonce toujours à un rythme soutenu. Elle m’a mis le cul en l’air pour me baiser à nouveau pendant que je me branlais, la bite au-dessus de mon visage. J’ai joui dans ma bouche. Elle m' a dit maintenant avales salope.        
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Par : le 08/09/19
(Image du Net) Nous évoquons souvent nos histoires, nos passions, nos déchirements dans les affres des sens… Mais par-delà ces sens, il y a aussi l’à-côté, ce que nous sommes, quel que soit notre couleur, capables de faire. Et souvent, pour les "Guidants", nous évoquons peu cet à-côté…. Et je vous livre un de mes aspects…sur cet à cotés…qui je suis certains est loin d’être unique… Nous avions fait connaissance sur un site de rencontre spécialisé dans cette passion des sens, pour ne pas le nommer. Elle m’avait abordée, non pas pour répondre à mon annonce, mais plus dans le bût de mettre des réponses à ses maux de la vie de tous les jours, mais aussi de comprendre ce qu’au travers de mon « Château » était ma vision de ces affres, qu’elle avait connue d’une façon dans sa vie passée. Mariée depuis plusieurs années, elle se posait maintes questions sur ces maux, sur ces envies qui lui revenaient de ce passée de vie. Elle essayait de comprendre pourquoi, d’un mari, qu’elle me révéla violent, elle aspirait à autre chose…mais que de Violence cependant elle en appréciait certains aspects… Il était certain que de notre relation, nous ne pouvions présager de la suite…car de distances nous nous séparant, nous avions…et malgré sa ravissante personne, je n’en aspirai guère plus… Mais la vie ne peut être présagée…et de fils en aiguilles notre relation naquis et vit le jour par le hasard d’une rencontre des plus fortuite…mais le sujet n’est pas en cela…. Après un an de passions et de patiences, entre coupés de maux et de délicieux mots, j’avais réussi à lui faire comprendre la nécessité de se séparer de son mari… non pas pour que notre relation soit plus grande et unique…mais pour sa sécurité et celle de ses enfants Elle avait réussi à déménager sa petite famille, cependant elle ne resta pas loin de ce sombre personnage…. Mais j’étais rassuré d’une part par son chemin fait et que d’autres parts, elle avait emménagé juste à côté d’une amie commune… J’étais rassuré à ce pas et ceux qu’elle dessinait tant pour elle, divorce, etc., mais aussi que nous avions pris le partie que je me rapprocherai d’Elle dans les prochains temps…. Non pas pour vivre sous le même toit, mais non loin…. Ainsi, J’aspirai protéger davantage sa personne, le temps que tout soit finalisé pour Elle, et que son Mari ait pris le partie de cette nouvelle situation et pris d’autres vents… Et bien sûr, perdurer dans notre relation… Nous avions dessiné l’espoir de sa venue, durant le week-end précédent, le soir même pour que nous puissions profiter de ce 14 juillet sur Paris…. Ma journée devait être une succession de réunions, et m’offrait guère loisir de pouvoir suivre notre conversation, quant à sa venue et autres…. Nous avions l’habitude de parler d’échanger tout le temps, par tous les moyens que nous avions…un lien permanent que nous aimions entretenir, et qui comblait ce manque de présence physique entre chacune de nos rencontres…. Au départ de ma première réunion, le soleil brillait dans nos échanges…comme à chaque fois… Quand, au milieu de celle-ci… « Il est là,…il n’arrête pas de passer devant la maison…j’ai peur…que dois-je faire ? »….. Je pris congés rapidement de la réunion, pour l’appeler immédiatement…mais je ne pouvais guère m’absenter longtemps… Au téléphone, sa voix était tremblante et j’en fus encore plus blessé devant cette impuissance dont j’étais « victime »… Cependant, je fis en sorte de l’aider en lui conseillant de prendre le téléphone toujours avec elle et de mettre en « raccourci » le numéro de la Gendarmerie…ainsi que de celui de son amie, qui malheureusement n’était pas présente…. Je lui conseillai bien sûr de s’enfermer à double tour et de surveiller son approche… Je tentai de la rassurer avec le peu de moyens dont je disposais… Mais il n’en était pas à sa première intimidation, et déjà par le passé, il eut à faire à la Gendarmerie… après lui avoir volé son sac… et toutes ses affaires… Difficile de pouvoir, juste par l’argumentation, calmer, rassurer celle que l’on a, celle qui s’offre entièrement à Vous….Mais pas d’autres solutions dans l’instant… Cependant, elle me rassura après quelques minutes de discussions, en m’indiquant qu’elle suivrait mes consignes et que si d'aventure…elle me préviendrait Je dû me résigner à retourner en réunion, non sans avoir la tête à cet hypothétique malheur pouvant lui arriver… Pendant toute la matinée, je lui envoyais des sms, elle aussi pour nous tenir informé de l’évolution… La journée s’écoulât ainsi…entre sms, appels téléphonique…. Et l’angoisse certaine qu’un malheur peut, à chaque instant de la matinée, se produire… Je ne prenais pas la peine de regarder les horaires de trains, les connaissant déjà par cœur…et je réfléchissais, comment m’arranger pour m’éclipser de bonne heure pour prendre la route… Même s’il y avait 4 heures de route, même si, me trouver face à face avec son mari, bien mieux bâti que moi….et également l’inconfort de ma petite voiture…et même si je ne m'étais jamais rendu chez Elle....j’étais prêt à tout pour la protéger… En fin de matinée, elle me rassura, me prévenant qu’elle avait réussi, par téléphone, à calmer son Mari… Mais je lui évoquai le fait de ma probable venue…. Tout le reste de la journée fut ainsi…entre discussion et échanges de mots doux…sur cette probable venue, qu’elle n’aspirait pas…simplement pour éviter une quelconque confrontation… Il est certain, qu’en pareille situation…le cerveau bouillonne, les sens sont plus qu’en éveille…et le moindre vrombissement du téléphone en devient presque torture…. En fin de journée…il n’est plus question de ce 14 juillet ensemble…afin, une fois encore éviter le pire de son mari… J’en étais triste…mais comprenait son choix…. Résigné je me rentrai chez moi alors… Mais le doute persistait encore en moi de ce sombre individu et de ses actes… Je décidai, malgré son désir de me rendre chez elle, n’est-il que pour la savoir en sécurité… J’outre passais donc son choix… Pris mes affaires, et je pris ce chemin d’enfer…. À mi-chemin, je lui indiquai que je venais…Elle entra dans une rage…que je ne pouvais contenir en lui répondant tout en conduisant…. Je m’arrêtai plusieurs fois sur la route, essayant de la raisonner … Je pris aussi contact avec son amie, pour lui demander ce qu’il en retournait…mais elle n’était pas sur les lieux…. Ce qui me fit, que confirmer le besoin de « Savoir » par mes propres yeux que tout allait bien…. Il me restait encore une heure de route….et la nuit était déjà bien avancée Je l’appelai pour calmer sa « Rage » à nouveau…mais pas de réponse…. Je lui envoyai un dernier message « Je viens, Point…Tu es prête et tes affaires aussi, je t’emmène avec moi…Sinon j’aviserai »… Cette dernière heure me sembla interminable…entre les maux de la savoir potentiellement en danger, ceux également de me trouver devant ce dernier personnage… Une multitude de songes les uns plus rudes que l’autre…. Il me restait cependant un dernier point qui contribuait aussi à mes troubles… Je ne m’étais jamais rendu encore chez son nouveau « Chez Elle », certes je connaissais là où Elle demeurait précédemment, et avais sa nouvelle adresse…Mais j’étais dans l’inconnue de savoir si je trouvais… Elle venait d’emménager dans une résidence des plus récentes, et même les « Googles Map » et autres cartographies n’avaient su m’indiquer le chemin…. J’escomptai trouver une carte, un plan dans son village pour m’indiquer le bon chemin…Mais l’heure n’était pas encore à cela…. La route défilait, et j’arrivais enfin à la sortie d’autoroute… Je regardais mon téléphone…mais aucune réponse de sa part…. Je m’approchai de la ville, et mon premier trajet était de me rendre à son ancienne demeure pour constater ou non si la voiture de son homme était présente…. Passant devant la maison, j’y constatai la lumière encore allumée, une ombre de forte taille y était…me confirmant la présence de ce lugubre personnage…et qui fut rehaussée par la présence de la voiture de ce sieur…. J’étais rassuré déjà de le savoir ici et non près de mon Elle….Et j’étais rassuré aussi de ne voir sa voiture… (Il faut dire qu’elle avait le Don de se mettre dans des situations des plus ubuesques comme se rendre chez lui malgré ce qu’il lui faisait subir….) Je prenais alors la route vers l’endroit où elle demeurait….Il me restait plus qu’à trouver sa demeure… Mais ma peine ne fut guère récompensée…arrivant dans le village…je cherchai un plan… Mais pas de telle indication…. Vu l’heure tardive, hélas, personne ne se trouvait dans les rues… Je m’arrêtai alors une dernière fois, près de la Mairie, après avoir fait plusieurs fois le tour du village…. Regardant mon téléphone…sans aucune réponse…. Je pris le temps…de fumer une cigarette…contemplant avec une tristesse certaine ce beau ciel étoilé…Mais avec au moins le réconfort de savoir ce lugubre non chez Elle…. Je tentais un dernier appel…. Sans réponse… Je repris la route…simplement Et tout le long du trajet, je tentai de ne penser à rien… Mais les images de nos Passions revenaient sans cesse, accompagnées de ces questions que l’on se pose quand on se retrouve « Porte close »… 2h30 du matin, il me restait environs 150 klms…Mon téléphone sonne….un sms …C’était Elle…. Elle me demandait où j’étais…. Je pris la première aire d’autoroute… Me gara…. Et je l’appelai… Elle ne répondit pas de suite… Après plusieurs appels et SMS, Elle dérocha enfin… Elle m’expliqua qu’elle s’était endormie et n’avait pas entendu le téléphone…mais elle ajouta…qu’elle ne pensait pas que j’étais réellement venu… Mon sang bouillit instantanément… Je lui raccrochai au nez tout de Go… Une rage, un désappointement immense me submergèrent… Comment pouvait-elle penser pareille chose me concernant ? ? Comment pouvait-elle penser que je n’avais fait telle chose, alors que j’étais en train de faire tout pour me rapprocher (déménager) pour Elle ????? Comment, pourquoi…. Maintes questions qui fusent dans la tête…à une rapidité…. Le téléphone sonna à nouveau… C’était Elle qui rappelait J’ignorai son appel…. Elle rappela…plusieurs fois… Je fini par décrocher…. Elle s’excusa pendant une demi-heure…au téléphone…. Je lui proposai de faire demi-tour…malgré la fatigue…malgré les Maux…malgré…malgré…. Je me retournai donc, seul…chez moi… certes rassuré de la savoir sans Danger… Mais avec une amertume…certaine…et des dessins « gris » de notre devenir… A ses lumières vacillantes d'une si belle relation soufflée par la tourmente des incompréhensions .....
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Par : le 01/02/20
Quels yeux! Quel sourire flamboyant! J'ai toujours aimé comme tant d'autres, Iouri Gagarin, le héros! Des yeux de rebelle. Il ne voulu pas être charpentier comme son père mais viser le plus haut possible et donc aller vers les étoiles. Il voulait être gymnaste; il sera aviateur. Il impressionne par son talent et rencontre la belle Valentina, une infirmière. Il l'épouse et l'aime beaucoup. Gagarin rejoint le programme spatial. sa petite taille qui l'empechait d'être un gymnaste d'exception est un avantage cette fois. Le 12 avril 1961, il ne se rase pas...Cela porte malheur. Cela fait partie de son humour. Et il réussit l'exploit, il est le premier homme à aller dans l'espace! Titov le suivra peu après. C'est la gloire planétaire...l'alcool...les filles.Et iouri avec son beau sourire adore les jolies filles. Valentina est jalouse. Mais comment iouri pourrait il résister à la tentation? il se blesse même à la tête en voulant sauter d'un étage pour échapper à la furie de sa femme alors qu'il découchait. Pas facile d'être un héros, surtout avec toutes ces jolies femmes qui tournent autour de lui comme des abeilles à la recherche du divin nectar. Pas facile d'être un héros lorsque son propre pays lui interdit presque de "voler". Il lui reste, les excès de vitesse en voiture, l'alcool, et toujours les femmes. Et Valentina . Les agences spatiales ont constaté que les hommes ou les femmes mariées ou en couples étaient plus "fiables" pour des missions dans l'espace. Plus calmes, plus modérés que des personnes célibataires. Visiblement quelque chose n'allait pas entre Iouri et Valentina, sans quoi le beau héros n'aurait pas eu besoin de courir les jupons. C'est en cela que l'on voit la supériorité des relations bdsm. Si valentina s'était comportée en domina et pas en jalouse, elle aurait probablement gardé à ses pieds l'homme qu'elle aimait. Mais une femme jalouse aime t'elle vraiment? La jalousie est peut être la pire façon de vouloir garder une compagne ou un compagnon de vie. Le fouet me semble plus efficace. Rires.
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Par : le 06/03/20
"Vos ordres sont charmants ; votre façon de les donner est plus aimable encore ; vous feriez chérir le despotisme. Ce n'est pas la première fois, comme vous savez, que je regrette de ne plus être votre esclave; et tout monstre que vous dites que je suis, je ne me rappelle jamais sans plaisir le temps où vous m'honoriez de noms plus doux." Valmont à Madame de Merteuil. (Lettre IV) Les liaisons dangereuses. Choderlos de Laclos. Dans toute relation humaine, la séduction est une constante, mais c’est dans la relation amoureuse qu’elle se déploie avec le plus de ruse et d’ingéniosité. Il suffit de parcourir la littérature pour constater que le séducteur et la séductrice sont devenus des archétypes qui transcendent le temps et l’espace. Il est difficile de cerner la séduction, probablement parce qu’elle garde toujours une aura de mystère d’autant plus insondable qu’elle semble être une condition indispensable pour qu’elle se maintienne. Les écrivains, les poètes, de même que certains compositeurs d’opéra de toutes les époques ont largement traité de la séduction et ont cherché, chacun dans leur domaine, à l’illustrer par des personnages de fiction dans le but avéré ou inconscient de répondre aux nombreuses questions que chacun se pose à son propos; pourquoi femmes et hommes cherchent-ils à se séduire ? Y a-t-il un secret à la réussite d’une entreprise de séduction et des causes à son échec ? Quelles qualités requiert l’art de séduire ? Y a-t-il une différence entre séduction masculine et séduction féminine ? Les moyens qu’utilisent hommes et femmes pour séduire un partenaire convoité sont-ils les mêmes ? Sinon en quoi diffèrent-ils ? Autant de questions, dont les réponses sont dans l’observation des amants heureux ou des transis déçus, mais aussi dans les descriptions littéraires que les écrivains ont brossé des séducteurs et des séductrices; les personnages qu'ils ont créés permettent de dresser une galerie de portraits de tous les types de séducteurs et de séductrices possibles, de même que d’explorer en profondeur les motivations qui les animent. Les écrivains, tout au moins ceux dont le génie a traversé les siècles, sont de fins observateurs de l’âme humaine, et ils ont surtout le don inimitable de traduire, à travers les personnages sortis de leur imagination, ce qu'ils ont souvent vécu eux-mêmes ou observé autour d’eux avec une acuité d’artiste. La littérature apparaît donc comme une voie capable de percer les secrets et les artifices des séducteurs et des séductrices. la séduction opère de deux façons différentes, voire opposées; de façon active, quand une personne cherche à s’imposer à une autre par des moyens qui vont de la manipulation violente à la persuasion douce; de façon passive; La manière active est qualifiée de virile, la seconde de féminine. Séducteur d’un côté, séductrice de l’autre; on pourrait penser que les deux positions sont également représentées, mais, lorsqu’on cherche des exemples de séduction dans les œuvres littéraires, on trouve essentiellement des séducteurs masculins. Don Juan, Casanova, Valmont, Julien Sorel, viennent tout de suite à l’esprit, alors qu’il est plus difficile de dresser une liste comparable de séductrices ayant laissé des noms aussi connus; l'exception peut-être serait Carmen, mais Carmen n'est pas un prototype de séduction féminine; elle diffère des autres femmes en ce qu’elle entend mener sa vie amoureuse comme un homme; "Si tu ne m’aimes pas, je t’aime et si je t’aime, prends garde à toi", est une protestation virile, un hymne au libre choix amoureux, sinon sexuel. Dans la littérature, la femme est presque toujours décrite comme séduite et abandonnée; Ariane se lamentant à Naxos de l’infidélité de Thésée, Didon mourant sur son bûcher après le départ d’Enée, Médée tuant ses enfants parce que Jason l’a trahie; la femme séduite est aussi une femme à jamais fidèle; Pénélope résistant à la horde des prétendants, Lucrèce se suicidant pour rester fidèle à son mari. Ces légendes dessinent les contours de la séduction féminine; discrète, dissimulée, la femme n’avance que masquée; c'est elle qui maîtrise l’art du maquillage et de la magie; l’homme, ayant de la peine à comprendre son attirance pour la femme, préfère attribuer les tensions de son désir à la magie féminine plutôt qu’au mystère de sa sexualité. Rôle pour rôle, les écrivains ont été plus tentés par le rôle actif du séducteur que par le rôle passif de la séduite, même si, paradoxalement, c’est lui le plus important; quand on évoque la séduction masculine, on pense immédiatement à Don Juan. Un séducteur incorrigible est un Don Juan; la recherche inlassable de la relation amoureuse est qualifiée de "donjuanisme". Pour lui, les préliminaires sont réduits à de grossiers mensonges qui n’ont même pas l’apparence de la vraisemblance. Dans l’opéra de Mozart, il séduit Zerline, une jeune beauté paysanne, le jour de ses noces, en menaçant le futur mari et en lui promettant le mariage, il l’entraîne, chantant d’une voix envoûtante, à la limite de l’hypnose: "La cidarem la mano." Comme les héros de Sade, il s’inscrit dans une contestation de toutes les formes de règles sociales ou morales, dans l’inversion de toutes les valeurs, dans l’affirmation irréductible des droits de l’individu et la primauté absolue de son désir. Au bout de sa contestation, il voudra enfreindre la dernière des lois, celle de la mort; c’est elle qui l'emportera. Tout autre est la séduction de Casanova; Don Juan était un mythe littéraire, Casanova fut un personnage réel qui nous a laissé des mémoires d’un grand intérêt littéraire; il aime la vie, entend en jouir et prétend en faire jouir les femmes qu’il rencontre; il séduit des femmes réelles, ancrées dans leur siècle et leur culture, qui répondent avec leurs propres armes, acceptant ou refusant d’être séduites et sont des partenaires à part entière, non des victimes vaincues d’avance. Casanova se heurte à la réalité, à ses obstacles. Le but de sa séduction, c’est de contourner les obstacles ou de les utiliser comme tremplins pour accroître les mérites de ses victoires; il vit ses fantasmes mais les échecs ne l’abattent pas et il est de ses succès; Casanova ne sépare pas la séduction de l’amour; pour lui, l’amour est une fatalité, une maladie incurable mais sans elle, la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue. Lorsque Casanova entreprend de séduire une femme, il ne lui ment pas; il éprouve réellement ses sentiments, au moins au moment où il les exprime; il en est dupe et sa force est de les dire avec conviction et talent; Casanova est un excellent conteur; c’est son arme; ses interlocuteurs l’écoutent, ils sont séduits. Casanova est un orfèvre de la parole, les femmes tombent sous le charme, incapables de lui résister. Une société raffinée avait fait de la séduction amoureuse le centre des relations hommes-femmes; des poètes ont défini les règles de la conquête amoureuse en s’inspirant de l’amour courtois des troubadours; la femme y était un être parfait, éthéré, idéalisé, dont la beauté attestait les perfections morales; à peu près inaccessible, elle avait malgré tout des soupirants qui désiraient tenter l’aventure; ils devaient pour cela parcourir un chemin long et périlleux dont les étapes avaient été fixées sur une carte de géographie assez étrange: "la Carte du Tendre." La séduction amoureuse était inscrite en termes de géographie et, dans ce jeu de société, le séducteur devait pour accéder aux faveurs de la Dame, parcourir un itinéraire symbolique compliqué allant du village de "Tendre sur estime" à celui de "Tendre sur passion" en passant par la "Sincérité", et la "Générosité", évitant le "Lac d’indifférence" et de la "Mer de l’oubli". À chaque étape de cet itinéraire symbolique correspondait une récompense attribuée par la Dame: anneau, baiser, nudité; quant au don final, il était repoussé dans un lointain brumeux. Pour franchir ces étapes, l’apprenti-séducteur utilisait toutes les ressources de l’éloquence et de la préciosité: l’hyperbole amoureuse, les effets de paradoxe, les métaphores alambiquées, les antithèses hardies; préciosité et maniérisme dont Molière se moqua dans "Les précieuses ridicules." Choderlos de Laclos, officier versé dans la science des forteresses, imagina une stratégie de la séduction destinée à emporter la forteresse autre que militaire: celle des femmes vertueuses; Valmont écrit à la marquise de Merteuil: "Jusque-là, ma belle amie, vous me trouverez une pureté de méthode qui vous fera plaisir; et vous verrez que je ne me suis écarté en rien des vrais principes de cette guerre, que nous avons souvent remarqué être si semblable à l’autre." Le roman de Laclos s’inscrit dans la tradition de l’idéologie courtoise, mais pour la subvertir. Les temps ont changé. Le contrat n’est plus le même; ce n’est plus la dame à séduire qui fixe les règles, mais une dame d’un tout autre genre, une perverse libertine, la marquise de Merteuil; elle se sert de Valmont, son ancien amant, pour satisfaire ses tendances perverses; elle l’instrumentalise, et le duo élabore des stratégies destinées à faire tomber une citadelle métaphorique: la vertu de la présidente de Tourvel, femme admirable, fidèle, prude et dévote, au-dessus de tout soupçon. Qualité romanesque remarquable, chaque lettre nous renseigne sur celui qui raconte autant que sur ce qui est raconté. Selon le principe qui sera plus tard porté par Proust à son sommet, chaque personnage apparaît comme langage: précision, ironie de la Marquise de Merteuil; vivacité et clarté intellectuelle de Valmont, peu à peu dégradées par la passion, exaltation sentimentale niaise de Danceny; naïveté brouillonne et spontanée de Cécile. Lucidité amusée, sagesse bienveillante, politesse un peu désuète, chez Madame de Rosemonde; bien-pensance et modestie extrême chez la Présidente de Tourvel, puis émoi, égarement, jusqu’à sa fin tragique. Mais au delà, la véritable innovation littéraire de Laclos, consiste de faire de ces lettres, des forces agissantes; interceptions, copies, pressions, indiscrétions, restitutions, détournements, changements de destinataire: il n’est pratiquement pas un tournant de l’intrigue dont le jeu épistolaire ne soit l’agent. Les personnages ne cessent donc de se croiser, de se séduire, de se débattre, peu-à-peu pris au piège par l'auteur. Le flamboyant Vicomte de Valmont joue à séduire, sans aucune vergogne mais tout bascule lorsque les sentiments mêlés de larmes prennent le dessus; le libertin devient amoureux et se noie dans les méandres de l'amour, il chutera. La Marquise de Merteuil, femme raffinée à la beauté diabolique, complice de Valmont, perdra tout. Les jeunes gens, d'une naïveté confondante, pris aux pièges des maîtres du jeu, ne s'en remettront pas non plus. Les règles semblent simples dans ce jeu amoureux, deux cartes maîtresses: la vanité et le désir sexuel. Capitaine d'artillerie, Choderlos de Laclos révèle alors toute la froideur de la stratégie militaire, dans cette élégante comédie échiquéenne de l'égotisme et de la sensualité, où "conquérir" pour "prendre poste", nécessite toujours "attaques" , "manœuvres, "déclaration de guerre" pour "prendre poste", "jusqu'à la capitulation." Le duel par lettres échangées entre la Marquise de Merteuil et Valmont brille à chaque page. "J'ajoute que le moindre obstacle mis de votre part sera pris de la mienne pour une véritable déclaration de guerre : vous voyez que la réponse que je vous demande n'exige ni longues ni belles phrases. Deux mots suffisent." Réponse de la Marquise de Merteuil écrite au bas de la même lettre: "Hé bien ! La guerre" La polyphonie permet dans un premier temps à Laclos une démonstration de force, celle de la maîtrise de toutes les nuances les plus fines dans la psychologie et la caractérisation; c’est aussi une plongée dans les eaux troubles de la rhétorique libertine: le lecteur se voit confronté à une langue brillante mais manipulatrice, ciselée comme le diamant; la mécanique épistolaire étant consubstantielle au libertinage en tant que tel. Feindre, tromper, détourner les soupçons, flatter, toutes ces manœuvres de séduction sont des opérations de langage écrit; l’écriture est pour les libertins, une action, le verbe précédant la chair. Valmont entend faire plier celle qu’il veut séduire aux lois qu’il édicte; il annonce, sur un mode mineur, les dépravations paroxystiques des grands libertins du marquis de Sade. L'immersion dans le récit plonge le lecteur attentif, dans un système d’une telle ampleur qu’il en devient libertin lui-même: on jubile de toute cette intelligence déployée au service de l’immoralité. Mais le génie de Laclos est de, progressivement et insidieusement, gripper la machine: puisque le lecteur est devenu expert dans l’analyse des victimes, pourquoi ne pas faire le bourreau ? La relation entre Madame de Merteuil et Valmont, l’amour pris dans les rets de l’orgueil et de la réputation mènent la fin du roman vers des sommets; le brillant libertin agonise en amoureux inconsolable, la marquise perd son honneur et sa beauté. Conformant ainsi le roman, au romantisme du XIX éme siècle, qui n'hésita pourtant pas, à le condamner pour outrage aux bonnes mœurs, et qu'une bonne part du cinéma du siècle suivant, contrairement au théâtre, préféra le tirer vers le drame sentimental. Sensuel et brillant, le roman est à l’image des libertins. Il sait nous séduire par ses éclats pour nous éduquer à notre insu, et nous faire prendre le parti inverse de ceux qu’on avait idolâtrés, soudain bouleversés par une émotion authentique, sincère et sans calcul. Peut-on trouver meilleur moyen pour véhiculer une morale que l’excitant discours de l’immoralité ? Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/05/20
Je suis navrée pour les fautes commises non corrigées. Le violoncelle est si difficile comme instrument, il m'a complètement ensorcellée… J'ai trouvé cette photo sur ce site, j'avoue l'avoir piquée mais elle reste une des plus belles que j'ai pu voir. Le violoncelle étant mon instrument de musique favori.. J'ai été très inspirée aujourd'hui. ************************************************************************************************** Me voilà assiste sur mon canapé, j’écoute Nicola Porpula, Salve Regina in fa maggiore. Les musiques sacrées ont toujours eu cette grâce divine dont la voix des anges me transpercent. Je suis en train d’écrire comme la frénésie que ces notes me procurent un peu comme sur un clavier de piano. Je ne m’appartiens plus.. J’écris.. encore et encore. Il y a toujours eu ce compositeur qui pour moi a été touché par la grâce. Un prête un peu défroqué. Un homme capable de vous faire vibrer sur les quatre saisons tout au long de l’année. Vivaldi était un génie. La musique baroque a toujours fait partie de ma vie. Elle m’apaise tant. Voulez-vous me toucher un peu? je m'expose. Là, maintenant. J’en écoute, mon cœur s’envole, mon esprit s’égare, divague un peu comme une mélodie dont le flot traverse mon âme pour me cueillir à son passage. Elle peut me faire pleurer de beauté, de bonheur. J’en frisonne. La musique est comme un vêtement. La choisir en fonction de notre envie, de notre humeur. De la même manière que vous choisissez votre vêtement, le parfum, un éclairage.. tout a son importance. Le sens du détail. Certains n’y voient rien, dépourvue de toute intelligence émotionnelle, sans aucune saveur à vivre dans la simplicité. Parfois je les envies. Parfois, je me dis que mon hypersensibilité est ma bénédiction comme ma croix. Voir, ressentir ce que d’autres ne peuvent ressentir. Cette sensation pour les autres que je passe la barre haute. Il faut apprendre à jouer, à étudier, à comprendre, à vibrer et à respecter. La musique est un art impalpable capable de nous toucher et d’être partager dans tout le monde sans avoir à bouger ou à être dans un musée. Une seule musique et le lieu où vous êtes change. La vie c’est la manière dont on regarde les choses. Je me préparais pour le week end à ses côtés. La musique m’accompagnait. Je courais dans l’escalier de son immeuble. Mon cœur battait, j’étais essoufflée. Je voulais me jeter dans ses bras, me perdre, me retrouver. Quand il ouvrit la porte, j’entrais. Tout de suite, je tombais à ses pieds. Je lui avais demandé pour aujourd’hui s’il était possible d’être dans une ambiance baroque, j’en avais besoin. Il m’avait écouté. Philippe Jarousky.. mon chanteur favori. Un homme que j’ai eu la chance de rencontrer. Sa musique forcement me touche quand on se rend compte que l’artiste dégage tant de choses. Je l’avais rencontre à deux reprises. La première fois où je l’avais écouté. A baden Baden. Il a l’art de rendre la musique accessible, à même provoquer du rire sur scène. Oui la musique classique est aussi de la joie et du rire loin des carcans que certains se donnent. J’étais là à ses genoux. Je posais ma tête contre sa main. - C’est si bon de vous voir. Je n’en pouvais plus. - Il est bon de vous voir ma muse. - Puis-je aller me changer ? - Oui bien sur. J’avais décidé pour notre soirée de porter un sublime déshabillé de soie violette dont les manches longues arrivaient jusqu’à mes genoux. Il y avait de la dentelle noire. Il se fermait à la taille avec une ceinture intégrée. J’aimais le contact de la soie sur ma peau. Je sortais alors de la chambre. L’ambiance était feutrée. Le son du clavecin, du violoncelle donnait une ambiance impalpable, comme si nous étions transportés dans un autre temps. Je me plaçais alors à genoux sur mon cousin au centre de son salon. Je disposais mon déshabillé en corolle. Ma tête était baissée. Mes mais dans le dos. Je l’attendais. Je sentis alors le son de ses bas. Il était derrière moi, il effleura ma chevelure. Il tournait autour de moi. Il posa sa main sous mon menton et ma tête vers lui. On se regardait droit dans les yeux. Il descendait alors son autre mains sur mon sein droit. Il franchissait la douceur de la soie. Je vibrais. Quand il en prenait possession avec cette fermeté. Il m’embrassait en même temps, faisant ensuite de même avec le second. J’étais alors contre lui. Il travaillait mes seins à travers le tissus. Les malaxant, les sous pesant, tirant sur mes tétons avec ce que la soie lui permettait comme mouvement. Puis il rebaissa ma tête. Il partit se servir un verre et s’asseoir face à moi. Il m’observait. - Le violet est une couleur qui vous va à ravir. Vous êtes intemporelle. Vous me surprenez à chaque fois. - Levez vous et venez vers moi. Avec délicatesse je me levais pour aller à lui. J’étais debout face à lui. Il effleura alors mes jambes comme s’il touchait une toile dans la plus grande douceur voulant s’imprégner de mon essence. Il arriva jusqu’à la ceinture de mon déshabillé. Il me regardait dans les yeux tout en tirant dessus. Le nœud cédait. - Voilà qui est mieux… Mettez vos seins dehors. - Asseyez vous à mes pieds, je vous prie. - Tendez vos mains. Il prit une gorgée de son verre et le déposa dans mes mains. - Baissez votre tête et tenez mieux mon verre ! - Quand je vous vois ainsi, j’ai terriblement envie de vous punir. - Je.. - Ne dites rien je vous prie. Je ne vous pas vous entendre aujourd’hui. Vous allez subir, je vais vous donner, vous punir, vous prendre. Il se leva et défit mon déshabillé pour le faire tomber à mes fesses. Il parcourait ainsi ma cicatrice, elle faisait toute la longueur de mon dos. Il commença par me mordre dans le cou puis à m’embrasser avec passion tout en m’étranglant. Je gémissais. Il s’était levé. Je ne bougeais pas. Il me saisit les cheveux. Les peigna de ses mains. Il m’attacha alors les cheveux. Je sentais que notre séance, si je puis dire allait être différente. Quand je sentis alors le bout de la cravache sur mon dos, je sentis qu’il avait été sérieux. J’avais besoin que mes tensions soient apaisées. Il commença a cravacher mon dos. Les coups me faisaient du bien. La sensation n’était pas comme d’habitude. J’en avais envie. Ce besoin d’être punie comme il le disait. Il alternait douceur et fermeté. Je sentais les coups de cravache m’apportait cette douleur. Quand il stoppa, l’apaisement. - Vous voir ainsi tout à moi, à ma disposition. Vous aurez quelques marques. Celle de mon affection. Le bois du plancher craquait sur ses pas. Il était revenu avec un collier. - Il est tant ma chère, de vous sertir d’un collier. Votre cou est si délicat. J’aime votre port de tête. Vous serez sublime avec, quand je vous tiendrez à la laisse, vous faisant la plus belle des chiennes. Je me sentais si réservée quand il me complimentait ainsi. Une fois le collier mis en place, je le touchais. Il saisit alors les poignets. - A moi.. vous êtes à moi.. J’entendis alors le cliquetis du mousquetons de la laisse. Il alla s’asseoir et m’attira alors à lui. - Défaites moi je vous prie dit il en tenant la cravache. Doucement, j’enlevais ses chaussures, ses chaussettes., sa ceinture. Je déboutonnais son pantalon. Il m’aida à le glisser tout comme son caleçon. Il tenait fermement sa queue dans sa main. IL m’approcha alors en tirant sur la laisse à l’orée de son gland. Je le regardais avec dévotion. - Sortez votre langue. J’allais commencer à lécher. - Non.. je ne vous ai pas autoriser à lécher. Il tira alors sur la laisse et me maintenait la tête ainsi. Il mit alors ses deux mains sur ma tête et me pénétra sauvagement la bouche. - Hum.. ma petite chienne. Puis il me rejeta la tête au sol. Mes jambes étaient contre mes cuisses. Il posa alors son pied sur mon cou. - Qu’est ce que vous êtes ? - Je suis.. votre chienne.. Monsieur. - Oui, ma chienne. Il me fit alors marcher pour monter sur sa table. - Redressez vous. J’étais assise à genou face à lui. La chaine de ma laisse tomber entre mes seins. J’étais nue. Il me saisit alors par la bouche me forçant à ouvrir la bouche. IL y mis ses doigts. Il me scrutait l’intérieur de ma bouche. Il faisait des va et vient jusqu’au fond de ma gorge. Je le regardait avec des yeux soumis à ses envies. Dès que je l’ai regardé, il me gifla. Il recaressa ma joue.. je fermais les yeux. En les ouvrant et le regardant il me gifla une seconde fois. Je soupirais. Il me ressaisit par la gorge. - Tenez vous droite petite putain. - Donnez moi un chiffre entre 1 et 5. - 3, monsieur. Je souriais il me regarda à nouveau. Il me gifla sur la joue gauche. - 1. Commença t il à compter - 2 - 3. - Humm.. murmurai je. - Cela vous pose un problème. - Non.. Monsieur. - 4.. pour votre insolence. Avec sa main animale à me tenir le visage il me maintenait droite. Il s’approcha pour prendre possession de ma bouche. Je pinçais mes lèvres. Je le regardais droit dans les yeux comme une bonne petite chienne soumise attendant encore plus d’affection. Il saisit alors mes tétons . Il les pinça et les tourna. Je râlais de plaisir. Il tournait encore plus fort. Je baisais les yeux. - Regardez moi. Je soulevais ma poitrine encore plus fort tout en le regardant. Je supportais ses supplices pour mon éducation. Il les relacha puis recommenca. Tout en me regardant il gifla mon sein gauche.. Je prenais une respiration. Je haletai. Puis il gifla le sein droit. Il recommença. Je pinçais mes lèvres. Il y allais de plus en plus fort. - Taisez vous ! Puis il ressaisit mes tétons pour à nouveau les tourner. - Vous avez un problème dit il en tirant sur mes seins. - Non.. Monsieur murmurai je. Je le regardais apeurée mais demandeuse. - Qu’est ce que vous êtes ? - Je suis votre chienne Monsieur. - Mais encore ! - Je suis bonne à me faire fourrer la chatte, le cul et la bouche Monsieur. J’ai besoin d’être éduquée, dressée pour mon bien être. Je mérite tout ce que vous m’apportez. Il me gifla alors la joue et m’embrassa. Il saisit le gag ball. - Ouvrez votre bouche de putain. - Serrez. Une fois mis en place, Il se remit sur le canapé. il tira sur la laisse pour m’amener à lui. - Aimez vous la queue ? - Oui.. répondais je maladroitement, ma voix étouffée par le gag ball. - Ah oui vous aimez la queue. - Hum hum.. - Celle là ? me montra t il en tenant la sienne entre ses mains. - Hum hum - A quatre pattes ! - Donnez moi la cravache, dépêchez vous ! C’est là qu’il commença a me fesser les fesses. Il se leva et appuya sur ma tête. Je mettais mes avant bras contre la table. La cravache s’abattait encore et encore. Parfois il me caressait pour stopper le feu. Il tenait en même temps la laisse dans sa main. Il l’avait bien enroulé pour me faire comprendre combien il me tenait en laisse. Comment il était le Maître. IL passait la cravache entre mes fesses - Hum des fesses bien rouges ! - Avancez d’un pas - Allez.. Il tapotait alors sur ma petite chatte. Il posa alors devant moi un gode. - Maintenant vous allez sucer comme une bonne pute. Il appuya sur mon dos pour me faire comprendre que je devais bien l’avaler. - Je veux que vous le preniez bien profondément comme vous le faites avec ma queue. - Voilà C’est ça… Il tourna autours de moi et alla s’asseoir. - Regardez moi ! - Appliquez vous ! Il appuya sur ma tête pour me faire comprendre le rythme à avoir - Sucez !! - Voilà.. gardez là au fond de votre gorge de putain. - Humm.. vous bavez … Il releva ma tête et me regarda. Il me caressa la joue. Me gifla. Il tira sur ma queue de cheval et me remit en position. - Sucez ! Il me redressa nouveau en tirant par la queue de cheval et m’embrassa. - Déplacez le gode et mettez le dans votre chatte. Il se leva et me tenait bien fermement. - En haut. - En bas.. - En Haut - En bas Je suivais le rythme qui m’imposait. - Quelle bonne petite putain. Il se rassit en tenant la laisse et la cravache entre ses mains. Il me motivait en cravachant mes seins. - Voilà au fond maintenant. - Hummm… - Baisez vous.. allez.. baisez vous. - Oh… oh… - Baissez vous plus ! bien au fond !! Il me cravachait… - Cambrez vous. Il saisit ma gorge et me parlait. - Humm.. il est bon de vous voir ainsi empalez à vous baisez comme une chienne en chaleur. - Ohhhhhh… ohhhhhh…. Il me dévorait des yeux J’avais mes mains sur mes chevilles, je jouais avec le gode qui était dans ma chatte. Il veillait, m’éduquait. IL observait. Il me laissait alors ainsi en train de me baiser. - Je n’ai pas dit de vous arrêter ! - - Ohhhh… ohhh…. - Bonne chienne ! Il me gifla. - Vous faîtes trop de bruit. Il glissa alors sa queue dans ma bouche.. - Voilà qui est bien mieux. Il aimait posséder ma bouche. A nouveau avec frénésie il empoignait ma tête pour me prendre. Il glissait sa main sous ma gorge comme pour mieux m’utiliser. Quand il se retira, il me fit descendre de la table. Je marchais a ses cotés à quatre pattes. Il corrigeait ma démarche pour que je me cambre plus. Avec la cravache il me montra le cousin. - Ici. - Plus vite allez ! Je me retrouvais là à attendre ses ordres, haletante. Il s’agenouilla face à moi. Il prit ma tête entre ses mains et m’embrassa si tendrement. Il me fit comprendre de baisser ma tête puis il me fit comprendre que je devais me mettre sur le dos. - Relevez vos jambes je vous pris et écartez les biens. Il se mit au dessus de moi. Il saisit alors mes fesses et les releva. J’étais ainsi en chandelle. - Votre cul est une invitation au crime. Vous êtes une sublime chandelle qui apporte la chaleur à cette pièce. Il saisit alors une bougie. Doucement, il faisait couler la cire sur ma chatte mes fesses et mon auréole. Il le faisait en étant debout. Je ne ressentais alors que chaleur et plaisir. Tout était des plus supportable. Avec douceur avec la pulpe de ses doigts, il retirait la cire qui moulaient les lèvres de mon sexe. Il lécha ensuite ma chatte et commença à me doigter. Il allait profondément, à me rendre complètement folle.. -Ahhhhhhh… ahhhhh. Il y a allait frénétiquement, je n’arrivais à me contenir. Il m’achevait en aspirant mon clitoris. Puis il inséra un doigt dans mon cul et l’autre dans ma chatte. Un savant cocktail pour me faire défaillir. - Ohh.. Monsieur.. Encore .. Encore. - Vous aimez en avoir de partout petite catin. - Oui.. Monsieur j’aime quand vous me doigter de partout. - Je veux vous voir jouir, en mettre partout, douce fontaine à laquelle j’ai envie de m’abreuver. - Qu’est ce que vous mouillez. Regardez, j’en ai plein les doigts ! - Vous me rendez folle Monsieur. Vous me rendez si chienne. Il enfonça a nouveau ses doigts pour me faire couler fortement. Je sentis alors le liquide jaillir de ma chatte. - Humm.. voilà… - Tenez ! prenez bien ça…. Petite pute ! allez lâchez vous. Je jouissais au son de cette musique interne qui me faisait voyager dans les chemins pervers. J’entendis alors à nouveau les doux sons de la musique baroque quand il prit possession de mon cul sans aucun ménagement. Il était assis sur moi à me besogner comme la petite catin que j’étais. J’adorais cela. Me sentir prise de cette manière avec tant d’intensité. Mon loup était comme un fauve à lâcher les rennes, à conquérir mon cul. Il écarta alors mes fesses pour entrer tout doucement et ressortir. Je sentais la pression de ses mains sur mon fessiers. IL en profitait pour me claquer les fesses. Il m’enculait comme j’aimais. IL écartelait mon petit anus. Je le sentais serré, tenir sa queue comme pour le garder en moi. Ma jouissance m’avait rendue complètement docile et malléable à tout ce qu’il voulait. Il était le musicien j’étais sa partition. C’était lui qui me lisait, me jouait, me faisait jouer, me faisait chanter. Il jouit en me regardant sur mon anus. - Merci Monsieur de m’honorer autant. - Ne bougez pas, rester ainsi que je vous admire , vous ainsi si chiennement installée. Quand il revint, il me mit un bandeau sur les yeux. - Ecoutez juste la musique, laissez vous transporter me chuchota il . Il avait mis du Bach.. La Dolce Fiamma.. la douce Flamme.. tout un symbole. Je reconnais Philippe Jarrousky. Il savait comment non pas m’emmener au sommet mais vers ce paradis perdu qu’est le notre. Il s’était accroupi pour me murmurer cela au creux de l’oreille en tenant ma tête. Il avait son visage face au mien, tête à l’envers. Il déposa un baiser. Il fit glisser un bandeau en satin sur mes yeux pour m’ôter la vue. - Vous m’inspirez tant de choses m’avoua t il. - J’ai tellement envie de prendre soin de vous, comme ensuite vous faire subir les pires sévices. Votre regard, votre bouche.. vous tout simplement. Vous méritez tout cela. Avec soin, il fit la toilette de mon petit anus qu’il avait souillé. - Voilà ma petite chienne toute propre. Il mis mon déshabillé autours de ma taille afin qu’il tombe de manière négligé autours de moi. - Ma chienne dans la soie. - Ouvrez votre bouche. Il y glissa quelque chose de rond et métallique. Je reconnu ce que c’était. - Voilà, trempez le bien. Gardez le bien en bouche. Puis avec douceur, il me releva en le laissant dans ma bouche. - A genou… voilà… parfait. - De la tenue ! écartez moi vos cuisses. Je corrigeai naturellement ma posture. Je sentis alors qu’il passait des cordes au niveau de mes cuisses. - Relevez votre taille, sil vous plait. Je sentais alors son torse contre mon dos. J’aimais ce contact, cette chaleur. Je devinais durant quelques secondes qu'il me respirait. Il m’encordait alors les cuisses et les jambes ensemble . Sa passion artistique pour le Shibari lui donnait une vision esthétique à faire des tableaux. Ensuite il passait la corde au niveau de ma taille pour me faire comme une culotte en corde. Il serra bien. - Ecartez bien vos fesses pour me présenter votre anus. J’agrippais alors mes fesses et j’écartais au mieux mes fesses. Il prit alors le crochet anal et le mit à l’entrée de mon auréole. Naturelllement, je sentis que je devais alors m’empaler dessus. Je devinais qu’il le regardait disparaître dans mon anus. Il l’attacha alors à mon collier pour tendre la corde. - Votre anus est si délicat. On a envie qu’il reste si serré et j’ai tellement envie de le défoncer, de l’agrandir pour qu’il soit si béant. Ma douce chienne. Je souris en pinçant mes lèvres. J’aimais quand il pouvait faire preuve de douceur et à la fois être aussi cru. Je ne prenais pas cela pour de la vulgarité. Dans ces moments là, pas du tout. Il me respectait. Nous nous étions simplement trouvé. - Donnez moi votre main je vous prie. Il était face à moi. Il la saisit. Il l’encordait. Il avait saisi je devinais un petit escabeau. Il montait dessus et fixa alors ma main à un crochet fixé au plafond. Ma main était tendu au dessus de ma tête, attachée. Il saisit alors les cordes de ma taille. Ils fit partir les bout pour les attacher à ma main.. Je me demandais ce qu’il était en train de faire. Je ne faisais que ressentir. Ma poitrine se soulevait . Toujours aucun mot échangé. Soudain il me parcourait avec quelque chose de si doux dans le dos. J’en avais la cher de poule. Au bout de quelques minutes, cette douceur s’était transformée en quelque chose d’humide. IL dessinait alors sur ma peau au creux de mon dos juste au dessus de mes salières de vénus. Il m’était compliqué de deviner ce qu’il faisait, je me laissais complètement oublier, à vivre ce érotisme si intense. On ne se parlait pas on ressentait. La musique me transportait. La manière dont il m’encordait me berçait. Et là il me dessinait comme un compositeur écrit sa musique sur sa partition. Il m’abandonna ainsi. Je me sentais complètement à nue. Impuissante. Et pourtant je le sentais il était là. Soudain, il prit ma main libre. Il la tendait. Nos doigts s’entrecroisaient. Il était devant moi. Je sentais son souffle dans le creux de mon épaule. Il ôta alors mon bandeau. La pièce était éclairée uniquement à la bougie. Il prit alors sa télécommande de musique et choisi une musique. Je reconnais Brookyn Duo.. la musique de Nothing Else Matter. J’entendis alors les premières notes du son du piano.. des notes graves, simples. Il prit alors la badine dans sa main… Il jouait de mon corps sur les sons de la musique quand le violoncelle jouait.. Puis il mis alors la badine dans ma main. Il la plaça. - J’ai trouvé mon instrument de musique pour jouer ma partition. Je le regardais alors en pleurant. Comment pouvons nous appelez cela ? un état d’esprit fusionnel ? Il commença alors à me photographier Il me servit un verre. - Je veux t’immortaliser. Tu es juste si magnifique. Il reposa ensuite l’appareil à mes pieds pour se blottir contre moi puis posa alors sa tête sur mes jambes, enveloppé à moité dans mon déshabillé de soie. Abandonné.
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Par : le 21/06/20
Cette nuit-là, Sarah voulut l'observer dans son sommeil. Patricia reposait sur le ventre, les mains sous l'édredon, recroquevillée en position fœtale. Elle se leva, s'assit dans un fauteuil et se surprit même à retirer les draps jusqu'à ses chevilles pour mieux la contempler. Ses traits si parfaitement réguliers qu'on en venait à espérer le hiatus qui bouleverserait cette harmonie, glaçante à force d'équilibre. Ses cheveux courts qui annonçaient déjà tant de détermination dans le caractère et la ferme intention de ne pas s'encombrer de préoccupations superflues. Sa peau laiteuse que l'on eût crue encore en enfance si le travail du fard ne l'avait rendue diaphane. De sa tête, seul son regard se dérobait à l'exploration, et pour cause; mais les yeux fermés, tout en elle paraissait si limpide qu'on lui voyait l'âme. Y compris cette éternelle insatisfaction subtilement manifestée à la commissure des lèvres. Son corps ferme et gracieux, refusant de tricher malgré la finesse de ses hanches, ses seins superbes et ses paupières closes. Elle ne ruserait pas et demeurerait à jamais solidaire de tous ses âges, du moins c'est ce qu'elle prétendait, consciente qu'une telle attitude est plus aisée à soutenir avant quarante ans qu'après. Tout de même, depuis deux ans que Juliette avait pénétré par effraction dans sa vie, elle ne pouvait éviter de comparer les deux femmes en toutes choses, à commencer par la plus intime, et elle savait où se trouvait la grâce. L'une était la règle constatée parmi tant de compagnes: une âme active dans un corps inoccupé. L'autre était l'exception observée chez tant d'amies de cœur: l'ineffable trinité du corps, de l'âme et de l'esprit. L'une était en charge, elle gérait et assumait, avec elle ça fonctionnait, pour reprendre ses affreux mots. L'autre avait le don des larmes. Sarah aurait voulu découvrir Patricia comme si elle la regardait pour la première fois. La désirer avec le même élan. Mais, ainsi penchée vers elle, surgie de la pénombre, les coudes sur les genoux, elle semblait plutôt veiller une morte. Depuis une dizaine d'années qu'elle partageait la vie de Patricia, elle s'interrogeait pour la première fois sur ce qu'elle était vraiment, comme s'il s'agissait d'une étrangère rencontrée la veille dans un train de nuit. Elle savait des choses que nul ne savait mais ne voyait pas ce que tout le monde voyait. Elle croyait tout connaître d'elle, mais rien de plus. Jamais elle n'avait autant ressenti ce manque qu'en cet instant précis, à la faveur de cette relation si anodine aux yeux des autres mais capitale aux siens. Fallait-il qu'elle ait un désir charnel intact pour choir dans un tel gouffre existentiel au bord vertigineux du lit. Se sentait-elle un peu vulnérable depuis le choc subi lors de la première séance de soumission, la facilité avec laquelle elle s'était donnée. Mais non, ça ne pouvait pas être cela, pas uniquement. Pour la première fois en une dizaine d'années, elle remettait en question ce qu'elle savait de Patricia. Une phrase l'obsédait: "Êtes-vous vraiment sûre d'elle ?." La question avait été posée par le dermatologue qu'elle avait consulté un jour de démangeaison inexpliquée, au lendemain d'une étreinte fugace et violente dans la cage d'escalier de la Faculté avec une collègue de travail qui lui était apparue soudainement irrésistible: "Probablement une mycose superficielle, vous auriez dû prendre le temps de vous renseigner, mais êtes-vous vraiment sûre d'elle ?", lui avait répété le médecin en se penchant sur son cas avec la curiosité primesautière d'un mycologue en cueillette aux confins de la forêt de Fontainebleau. Mais de qui est-ton vraiment sûre quand on ne l'est même pas de soi ? Sarah ne l'était plus de sa propre compagne. Plus, elle la méditait, plus le bloc de mystère se durcissait. Indéchiffrable, celle qu'elle l'avait toujours crue si lisible. Le soupçon avait instillé le doute. Elle la regardait dormir tout en se demandant si elle dormait vraiment. Une énigme que cette belle gisant dans leur lit. Elle la regardait dormir et la jugeait. Rien ne semblait pouvoir troubler le sommeil de Patricia. Mais quelle Patricia observait-elle dans la pénombre de leur chambre: la compagne, l'amante, la soumise ? Elle les aimait toutes à travers celle qu'elle était devenue. Mais comment prétendre aimer quelqu'un à qui l'on ment sur l'essentiel ? S'installer dans cette contradiction, c'était déjà y répondre. Tant de choses avaient eu lieu et tant de paroles avaient été échangées, souvent si regrettables mais jamais regrettées. Elles avaient déjà éprouvé de la haine mais jamais encore de l'indifférence, qui est son stade ultime. L'oubli étant essentiel à la survie, elles étaient capables d'oublier. Chacun son rôle. Ça tenait presque à rien. C'est pourquoi nulle n'était prête à y renoncer si facilement. Sarah avait rencontré Juliette. Le contraire idéal de Patricia, son négatif dans la soumission et dans la vie. Patricia était brune, Juliette était blonde, le teint toujours hâlé, un corps superbe où tout était parfaitement en place dans les quantités recommandées par les magazines féminins et les proportions suggérées par les magazines masculins, le rire adorablement mutin, qui donnait le change avec brio mais qui semblait se moquer de tous les enjeux. Des signes d'une nature insoupçonnée, secrètement scellée par une complicité acquise par le fouet et en se chevauchant dans un lit. Après, quoi qu'il advienne, on ne se regarde plus de la même manière. On est conniventes pour toujours puisque, en toutes choses, et plus encore en amour, on oublie jamais les premières fois. Leur intimité avait façonné un monde de souvenirs communs. Les volets tirés, la chambre obscure, malgré des raies de clarté à travers les bois mal jointés, Juliette gémit plus d'une heure sous les caresses de Sarah, et enfin les seins dressés, les bras rejetés en arrière, serrant à pleine main les barreaux qui formaient la tête du lit baldaquin, elle commença à crier lorsque Sarah se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, les fines et souples petites lèvres. Sarah la sentait brûlante et raidie sous sa langue, la fit hurler sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détendit d'un seul coup, moite de plaisir, épuisée mais heureuse. Le lendemain, Sarah l'avait vue sourire, si curieusement qu'elle se demanda ce qu'elle avait imaginé sur l'instant. Juliette ne portait qu'un corset, la serrant à la taille, dont l'armature dessinait la poitrine, les seins largement offerts, ligotant durement le sexe par le cuir des lanières. Sarah tira ses bras, l'un après l'autre, pour les tendre davantage. Les chevilles et les poignets entravés par des bracelets, Juliette sentit bientôt ses jambes s'élonger. Puis Sarah lui caressa le visage. Aux premiers coups de cravache qui lui brûlèrent le haut des cuisses, elle gémit. Sarah passa de la droite à la gauche, s'arrêta puis continua. Juliette se débattit de tout son corps. Elle crut que le jonc la déchirerait. Elle ne voulut pas supplier, demander grâce. Mais bientôt, elle céda aux cris et aux larmes. Sarah ne s'arrêta qu'au quarantième coup. Juliette s'offrit sans réserve en ressentant sa première jouissance cérébrale de femme soumise à une femme qui l'obligeait à souffrir. Quelque chose d'indéfinissable sembla avoir pris le contrôle de son cerveau en commandant à son corps de jouir de cette souffrance fulgurante magnifiée par son obéissance servile. Ce fut une révélation prodigieuse pour elle que de parvenir à se libérer. Elle était si clair de joie, et de cheveux que sa peau hâlée ne semblait pas marquée. Elle remercia Sarah perdue dans sa double vie. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 01/07/20
Maître Trépuissant éprouve un grand plaisir à contrôler ainsi le plaisir de ses soumis-esclaves.Le sexe de Marc la soubrette entre et sort de l’anus de la jeune Bianca au rythme des claquements des doigts du dominant. Les deux autres femmes sentent quant à elle leurs anus et leurs vagins se resserrer à l’écoute de ce petit bruit qui résonne si bien dans le silence du salon. Elles ont été soumises à Maître Trépuissant toutes les deux, elles ont appris à contrôler leur plaisir afin de pouvoir par la suite maîtriser celui des soumis. Elles ont connu la frustration des interdictions de jouir qui sont imposées pour la satisfaction du Maître et comme le chien de Pavlov, elles ont acquis des réflexes conditionnés qui persistent alors qu’elles sont devenues toutes les deux des domina chevronnées. Mais dans ce pavillon de la banlieue de Versailles qu’elles connaissent si bien pour y avoir vécu de nombreuses séances de dressage, leurs corps réagissent parfois encore comme lors de leur état antérieur, en soumises malgré leur changement de statut . Maître Trépuissant qui connaît bien ses anciennes soumises sourit intérieurement de la force du conditionnement qu’il leur a imposé. Il voit à leurs expressions le plaisir diffus lié au petit son répétitif du claquement de doigts. Cela lui procure une satisfaction intense, un pur plaisir cérébral rare , une jouissance intellectuelle difficile à décrire tant l’intensité en ce moment parfait est importante. Il n’est pas jusqu’au p’tit soumis qui ne réagisse à ce rythme claqué doucement. Sa tête dodeline d’un coté à l’autre bien qu’elle soit maintenue contre le torse de la jeune Julie. C’est un pur moment , un exemple parfait d’entente entre les protagonistes de séances de jeu bdsm. La jeune Bianca jouit de plus en plus, et Marc derrière elle commence à sentir ses genoux le brûler. Son plaisir s’amoindrit. Maître Trépuissant perçoit le changement sur le visage de la soubrette et d’un doigt relevé lui indique qu’il peut jouir sur le dos de Bianca. Marc se retire de l’anus si bien servi et de son sexe tendu jaillit un long jet de sperme chaud qui inonde le dos de la petite esclave. Il s’empresse de tout lécher avant que sa semence ne coule à terre comme un certain nombre de coups de fouet sur ses fesses ont fini par lui apprendre à le faire avec une grande célérité. Le p’tit soumis de Maîtresse Julie est très surpris de cette capacité et s’interroge : « saurait-il lui aussi se contrôler aussi rapidement ? » en cet instant il en doute fort, il est persuadé qu’il n’y arrivera pas, tellement ses éjaculations le vident de ses forces et l’obligent à se reposer. Dame Méphista le regarde d’un air interrogateur, un sourcil fin relevé vers son front et un petit sourire asymétrique sur les lèvres. La jeune Bianca s’étire lentement comme elle sait en avoir le droit puis vient poser sa tête sur les chaussures de son maître avec un profond soupir de satisfaction. Elle est si heureuse de s’être ainsi offerte entièrement à cet homme si grand, si beau, si juste mais surtout si bon Maître. Avant de le rencontrer elle avait tenté la soumission auprès de deux autres dominants. L’un était assez âgé, et malgré de profonds et longs échanges sur un site spécialisé, puis des conversations téléphoniques répétées, elle avait été déçue de ce début d’apprentissage : il ne l’autorisait jamais à jouir, se satisfaisant lui de la grande frustration qu’elle laissait apparaître sur son visage rond. Il l’obligeait sans cesse à porter des tenues vraiment horribles, elle devait seule apprendre à se fister, il ne la complimentait ni ne l’encourageait jamais mais par contre s’adonnait à l’insulte, elle ne savait pas s’il était satisfait ou pas. Bien sûr la frustration fait partie du jeu, mais il doit exister un juste milieu, puis ce dominant âgé, malgré son expérience, ne lui apportait pas réellement satisfaction. Elle qui voulait connaître le plaisir sexuel de la jouissance n’y trouvait jamais son compte et ressortait désenchantée des rares séances accordées. Elle avait alors porté son dévolu sur un jeune Maître qui semblait toutefois expérimenté.La situation était très différente, malgré ses dires, il ne donnait que quelques fessées au début des rencontres, puis lui faisait l’amour un peu vivement, ce qui semble être appelé de l’amour vanille épicée. Encore une fois déçue,Bianca avait hésité à faire confiance une troisième fois. Ce n’est qu’après de longs échanges avec Méphista qui était encore soumise, qu’elle avait accepté de se joindre au couple. Son attente avait été enfin comblée et rapidement de soumise elle était devenue l’esclave du couple. Cette situation l’enchantait, elle continuait ses études d’infirmières au centre mutualiste de La Verrière , était logé chez le couple et n’avait que très peu de frais pour ses études. Elle avait ainsi économisé sur sa bourse d’étudiante pour s’acheter une petite voiture qui lui apportait un peu d’autonomie pour se rendre à l’école. Il lui était permis une fois par mois d’aller voir sa famille, mais celle-ci ne lui manquait guère. Elle se sentait bien plus en paix en présence de ses Maîtres. Sa situation d’esclave sexuelle lui apportait un vrai contentement, elle aimait les punitions, elle jouissait des humiliations, elle éprouvait une profonde satisfaction à être utilisée comme un jouet sexuel,réduite à ses orifices pour le plus grand plaisir de ses dominants. Elle avait découvert des capacités insoupçonnées jusque là. Elle lâchait facilement prise car sa confiance en eux était totale.Ils la laissaient s’entraîner et participer à toutes les courses de vélo qu’elle souhaitait. La soubrette Marc était attentif à ses besoins et à ses goûts, il lui préparait régulièrement des petits desserts sucrés et prenait soin d’équilibrer son alimentation. Par rapport à ses amies élèves infirmières elle s’estimait chanceuse . Elle se sentait sereine et épanouie dans son corps malgré son jeune âge. Maître Trépuissant retourne s’asseoir dans la Méridienne délaissée par son épouse. Celle-ci garde un air rêveur sur le visage, il connaît cette expression : Madame souhaite encore jouer avec le p’tit soumis de son amie Julie. D’un clignement des yeux il lui donne un accord tacite. Maîtresse Méphista pose sa tablette sur un guéridon au coin de la pièce et s’approche de Julie qui s’est relevée, son soumis à ses pieds. Elle l’enlace et lui murmure quelques mots à l’oreille. Julie se fend d’un magnifique sourire vers son ancien Maître et s’éloigne. Baptiste ressent un changement dans l’ambiance de la pièce, il tourne un regard inquiet vers les autres soumis mais ceux-ci restent impassibles. Marc a changé de position, il sert de repose-pied à Maître Trépuissant qui a déployé ses longues jambes. La petite jupe blanche de soubrette s’est relevée sur son dos afin que les chaussures du Maître ne soient pas en contact avec le dos humide de transpiration du soumis. Son derrière est bien relevé, son service trois-pièces pend librement entre ses jambes, son sexe ramolli est à peine visible derrière ses testicules plutôt grosse. Ses cuisses peu poilues sont tendues à la verticales et s’ajustent parfaitement à la hauteur du siège. Maître Trépuissant est très bien installé ! Il caresse doucement Bianca qu’il a fait allonger contre lui , la tête sur ses cuisses. Julie regarde son p’tit soumis d’un air dubitatif. Il a l’air perdu, toujours à même le sol les membres repliés, seul son derrière est redressé pour bien présenté son anus à la domina. Celle-ci s’est équipé d’un gode ceinture qu’elle a fixé à sa taille . Le diamètre en est modeste mais le sphincter de Baptiste n’a connu que des doigts de femmes plutôt fins. Il a été décidé d’y aller progressivement et de commencer par le petit gode. L’idée n’est pas de le faire fuir, mais plutôt de stimuler une réelle sodomie qui est le but final à atteindre. Méphista a attrapé un tube de gel lubrifiant sur la table et en a déposé une noisette près du petit orifice vierge. Baptiste frémit de crainte quand le froid du gel pénètre son anus. Méphista lui caresse la tête et lui parle gentiment « ne t’inquiète pas petit chien , je sais faire, je vais te préparer, tu n’auras pas mal. Enfin pas trop » murmure-t-elle dans un léger ricanement. Elle sait que les premières pénétrations sont souvent douloureuses. L’appréhension limite la dilatation de l’oeillet malgré le gel qui assouplit un peu.Alors Méphista prend son temps , elle caresse autour de l’orifice, donne un petite tape sur la fesse rebondie, et lui caresse aussi la tête pour le rassure.Elle introduit un index long et fin , le fait entrer et sortir , puis passe au majeur. Elle joint les deux doigts , et en ajoute un troisième puis tente le quatrième. Baptiste n’est pas prêt et tente d’échapper aux doigts inquisiteurs. Sa position ne le lui permet pas et un coup de ceinture claque près de lui. Il sursaute et se met à trembler. Julia se rapproche, prend le cou du jeune homme entre ses mains et positionne de nouveau sa tête contre son sein en souriant à sa complice.Le p’tit soumis rassuré se détend un peu et la domina recommence à masser son anus.Elle y introduit de nouveau ses doigts un à un et s’aperçoit que l’intervention de Julie a été bénéfique, l’anneau se dilate très bien. Elle s’agenouille alors derrière le soumis et commence à approcher le gode tout en continuant le massage. Baptiste se crispe un peu mais il a donné son accord à Julie. Il a dit qu’il accepterait une sodomie préparée bien qu’il ne l’ait jamais pratiquée.Mais il veut être un bon soumis pour sa Maîtresse versaillaise si élégante, si belle, si souriante si...si belle domina. Il ne veut pas lui faire honte devant ses amis. Même s’il ne connaît pas tous les tenants de l’histoire, il est conscient qu’il s’agit d’un test, non seulement pour lui mais aussi pour Julie. Il entent son coeur battre fort sous sa poitrine généreuse. Il ne veut pas la décevoir et tiendra ses engagements. Dame Méphista va le dépuceler avec son gode, malgré sa peur il ne fuira pas l’épreuve. A ce moment là il sent le plastique qui commence à forcer sa rondelle. La main douce de Julie caresse sa tignasse tendrement, il essaie de régler sa respiration sur la sienne, il se concentre sur leurs souffles mêlés pour ne pas sentir le viol de son intimité. Bien sûr il a donné son accord , bien sûr Dame Méphista le fait avec une délicatesse surprenante, n’empêche qu’il est en train de se faire défoncer le trou de balle par une nana ! Heureusement que personne de son entourage n’est au courant, lui qui plaît tant aux jeunes et jolies voisines de ses tantes de province qu’il visite régulièrement. Que dirait ces jeunes filles catholiques si sages si elles avaient vent de cette histoire ? La réputation de toute sa famille en pâtirait grandement c’est certain. Tout à ses réflexions, Baptiste commence à ne plus avoir mal d’être ainsi sodomisé par cette femme qu’il rencontre pour la première fois. Le contact doux de sa domina le rassure, il se sent bien, il est réduit à être un jouet dont usent et abusent ces femmes, mais il en est heureux. Il commence alors à se concentrer sur les sensations qui lui parviennent de son arrière train : curieux, cela ne fait pas si mal si on se détend. Il éprouve même du plaisir. Les mains un peu rugueuses de Méphista caresse doucement ses fesses, Julia continue à le bercer de sons rassurants, Baptiste se laisse aller. Et au moment où le gode le pénètre il en est à peine surpris, il trouve même agréable cette situation. Deux belles femmes sont aux petits soins pour lui et il en oublie l’humiliation légitime qu’il pourrait ressentir. Puis un claquement de doigts rythmé se fait de nouveau entendre et il sent le gode suivre le son, en avant et en arrière , doucement puis lorsque la vitesse accélère, le gode pénètre de plus en plus vite, de plus en plus loin. Et dans un éclat surprenant, un point particulièrement sensible se révèle au p’tit soumis tout surpris, tout surpris et tout heureux. Son sexe tente de s’étirer, son anus se dilate et un rayonnement diffus accompagne les mouvements. De curieuses sensations lui parcourent tout le corps et il ne peut retenir un petit cri de satisfaction. Celui-ci cesse rapidement quand Julie tire de toutes ses forces les cheveux si doucement caressés l’instant d’avant. Elle fait claquer l’élastique de la culotte rouge en dentelle qui a été juste écartée pour faciliter le passage du gode. Méphista continue et Baptiste se détend et se sent bien, son visage se lâche, et son sexe tente de se redresser malgré les entraves qu’a installées Marc la soubrette ou plutôt Marc le repose-pied tout à l’heure dans la cuisine. Maître Trépuissant commence à ressentir une certaine admiration pour ce jeune soumis mais il n’en laisse rien paraître. Il ne faudrait pas que le p’tit soumis se croit autre chose que ce qu’il est : un soumis, un chien, un jouet sexuel dont on use et abuse. Difficile pour le dominant de comprendre qu’un homme aime être ainsi avili par des femmes. Mais bon , chacun sa vie, chacun sa façon de vivre ses relations bdsm du moment que tout le monde y trouve satisfaction. Julie a l’air de l’apprécier, elle se montre tendre et cruelle avec lui. Dame Méphista a l’air de bien s’amuser aussi. Baptiste se sent bien , son sexe se gonfle, il n’aurait jamais supposé qu’il allait réellement aimer cela, même avec un gode aussi fin. Vivement la prochaine séance.
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Par : le 16/07/20
Jonas ne sait pas d'où il vient. Il est né dans la rue, près du port, là ou arrivent tous les migrants. Sa mère qui a accouché entre des piles de caisses est morte à sa naissance. A t-il été élevé par une louve comme Rémus et Romulus, il n'en sait fichtre rien. Orphelin de mère, le père n'a jamais existé. Un coup peut être dans un port en échange d'une pièce pour manger. C'est sans importance, il est et cela n' a pas de prix. Il a su survivre sur ce bout de quai, caché entre les caisses, les ballots et les bateaux en partance. A présent, c'est un beau jeune homme, séduisant. Il gagne sa vie comme docker. C'est très bien payé. Jonas est intelligent, il a su intégrer le syndicat qui contrôle ce port et monter les échelons. Pourtant il ignore qu'il a un don rarissime. Il sait lire les codes cachés. Il ne sait pas d'où lui vient cela, mais s'il écoute les infos où lit la presse, il est capable de décoder et de livrer des analyses fort justes. il s’aperçoit qu'il peut gagner beaucoup d'argent et commence à jouer sa paye sur le marché des actions. Une réussite fulgurante. La grande vie ? Non, il aime bien son petit logement entre les caisses et les ballots, là où il est né de mère et père inconnus. Il rencontre Janis, une orpheline comme lui et c'est le coup de foudre immédiat. Il ne peuvent plus se quitter et ont besoin de s'accoupler le plus souvent possible. Emboîtés, il se sentent bien. Ils font un. Jonas et Janis, les deux j, toujours ensembles, toujours follement amoureux. Jonas gagne encore plus et décide d'acheter un ranch pour vivre à la campagne et faire des gamins. Et là, coup du sort, ils sont stériles tous les deux. Le destin semble se moquer d'eux. Ils sont pourtant beaux, jeunes , riches et voilà, ils peuvent former un couple, mais pas une famille issue de leur sang. L' adoption...ce n'est pas les orphelins qui manquent, mais l’administration refuse car, orphelins eux même, ils n'ont pas de références. Et l'enquête montre vite leur hypersexualité. Janis a besoin d'être pénétrée par Jonas. C'est une addiction totale. Il font l'amour plus de dix fois par jour. Ils ont consulté un sexologue qui leur a recommandé de pratiquer le bdsm pour mieux canaliser cet élan vital. Janis a joué à la soumise, mais à part écarter un peu plus, cela n'a pas marché. être et jouer ce n'est pas du tout la même chose. Le sexologue a voulu vérifier. Un bon scénario bdsm, ne fait pas plus mouiller Janis ou bander Jonas. Il sont à des années lumières de cela. Le sexologue les a virés. -Tout va bien et donc je ne peux rien pour vous. Jonas a coincé Janis contre la barrière du ranch et il a pénétré sa femme, d'un coup. Elle est toujours humide et prête pour se faire démonter la chatte et jouir très fort. Mais qu"avec son homme. Et Jonas de même, qu'avec sa femme. Les autres n'existent pas quand ils font l'amour. et c'est très bien ainsi. La morale de cette histoire c'est qu'il ne faut pas tricher sur soi même et sa nature véritable, cela ne rend pas heureux et c'est aller vers des problèmes bien inutiles.
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Par : le 02/08/20
Sarah n'aurait pas poussé la cruauté mentale jusqu'à s'effacer définitivement de sa vie après y avoir tenu une telle place, sans un mot d'explication. Pas elle, pas avec Patricia. Quoique ... Plus rien n'était sûr. Il faut dire que le terrain était fertile. Le moindre indice favoriserait l'angoisse du revirement. Les symptômes s'associaient en elle avec un naturel de malfaiteur, d'autant qu'elle les accueillait bien volontiers. Au vrai, Patricia passait auprès de ses amis pour une anxieuse, une hypocondriaque des troubles de l'esprit. Elle médicalisait en permanence tout ce qui lui advenait d'inquiétant, quoiqu'elle consultât plus souvent les grands classiques littéraires que les dictionnaires spécialisés de la Faculté. Cette fois, elle se sentait l'âme cernée par une conjuration de névroses. Le colonel Chabert et le baron de Münchhausen y campaient joyeusement en attendant d'être rejoints par leurs nombreux amis. Non, un tel épilogue eût été indigne de leur histoire. Au chagrin se serait substitué l'écœurement, qu'aurait suivi une insondable déception. La fin d'une liaison n'est pas tenue d'être médiocre. Elle peut même ne jamais advenir. Longtemps après une passion, il est des amitiés amoureuses qui ne s'achèvent qu'avec la mort. Inconstante, elle était juste assez pour passer du registre de la séduction à celui de la frustation, de la tendresse à l'abandon, et retour, mais n'était-ce pas l'ordinaire des rapports amoureux ? Une première fois déjà par le passé, Sarah avait pris ses distances. Patricia n'avait pas pu déterminer réellement si plus labile qu'elle ne l'eût crue, elle s'était éprise d'une autre ou si, rattrapée par un remords mal enfoui, le mensonge lui était devenu aussi invivable qu'elle le prétendait, elle qui s'en était jusque-là apparemment si bien accomodée. Il n'est pas envisageable de vivre heureux dans le mensonge, à moins d'être deux en un, justement. L'une attachée, l'autre détachée. Elle s'était éloignée au point de ne plus l'appeler que sous sa pression insistante. Leurs rendez-vous étaient régulièrement repoussés sous les prétextes les plus divers, réceptions imposées par son travail, agenda surchargé à son cabinet, toute la litanie des mille et un devoirs et obligations qu'elle savait si bien maîtriser et qui soudain, bizarrement, l'accaparaient. Elle avait dû la harceler pour obtenir enfin une explication qui ne fût pas un faux-fuyant. Une lettre de deux pages égrenant des motifs qui se voulaient des raisons, aussitôt lues et aussitôt oubliées car elle avait mis les petits mots dans les grands, mais qui s'achevait par un "Je ne t'aime plus." Quelque temps après, elle était revenue vers elle. Sans plus d'explication. Or, ce qu'on ne dit pas devient un secret, un lieu où s'enracinent la honte et la peur. Mais elle avait vite compris que désormais, il y aurait toujours cette différence entre elles, que l'une avait fait du mal à l'autre. Un jour, dans un restaurant, quand cette douleur affleura à nouveau au détour d'une conversation, elle avait baissé la tête, lui avait pris et baisé la main à plusieurs reprises avec ferveur et, abdiquant toute fierté, renonçant à toute pudeur, avait imploré sa clémence. Ne l'aurait-elle pas retenue qu'elle se serait agenouillée entre les tables sous le regard effaré des clients. Elle pourrait pardonner mais jamais oublier. Les mots tracés sur le papier, plus encore que les paroles, restent gravés dans l'arrière-pays de la mémoire. Surtout des mots aussi puissants et rares. Certaines phrases, on aimerait les gifler. Elle se connaissait des adversaires et des ennemies, elle savait quelles inimitiés et quelles critiques, elle pouvait même compter sur la haine sourde et tenace de quelques irréductibles, mais nul n'avait encore jamais éprouvé l'impérieuse nécessité de lui dire qu'elle ne l'aimait plus. Et moins encore de lui écrire. Souvent les propos s'envolent, la lettre est olographe. Un sentiment passe pour être plus médité, quiite à paraître moins spontané, quand on l'a couché sur le papier. La lettre de Sarah avait tout du testament, vierge de toute rature, entièrement écrite à la main, datée et signée. Comme si la testatrice était parfaitement consciente de la forme sacramentelle de son texte. Cela ne se faisait pas. Il fallait que cette peine lui fût infligée par celle qui lui importait plus que tout. On ne dit pas ça, et on ne l'écrit pas davantage. On se tait ou on disparaît au bout du monde sans un mot. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction: une femme comme elle ne pouvait pas faire souffrir volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Sarah, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre eux. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Sarah était bien placé pour savoir que Patricia mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Patricia pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Sarah avait-elle échaffaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes et que chaque nuit devienne tempête. L'indifférence prépare admirablement à la passion; dans l'indifférence, rien ne compte; dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un vrai plaisir. Un lit où l'on s'engouffre, un rêve où l'on s'enfouit, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney ou ailleurs, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces finistères ou morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chien ou chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. La Baule-les-Pins ou Le Touquet. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines nécessaires pour accomplir l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point d'idéale perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Sarah en était là. Patricia aimait la la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Sarah les avaient meublées de couleurs exactes et de forme harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et étreintes joyeuses. Elle avait crée chez elle un micro-climat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Patricia la voyaient telle qu'elle était. Sarah la dominait mais en réalité, c'est Patricia qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Sarah et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou long et de l'attache de ses épaules, flexibilité qui fascinait Modigliani en peignant sa compagne, Jeanne Hébuterne. Patricia avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir, sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Sarah était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Sarah lui faisait découvrir ses objets rituels. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terrorriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Sarah agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Instinctivement, Patricia lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Sarah. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintees dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Sarah. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Sarah. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Patricia fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnait et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Sarah. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/08/20
Les mains de Juliette lui prodiguent des caresses d'une douceur infinie. Elle accueille d'abord passivement le baiser de son amie, avant de s'abandonner pour de bon et de lui rendre fougueusement la pareille. Juliette faufile une main entre les fesses de Charlotte, puis son index suit la fente de sa vulve. Profitant de la réceptivité de son amie, Juliette le pousse à l'intérieur, où elle découvre son sexe ouvert et humide. Ses cuisses sont moites et ses fesses, très chaudes. Le corps de son amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D’une brusque contraction, elle comprend que sa belle jouit. Les spasmes qui enferment ses doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle n’est plus que frissons. Elle vibre. Elle gémit. Elle râle. Elle crie. C’est beau, une femme s’abandonnant à l’orgasme. Après un instant de calme, ses convulsions reviennent avec plus de force. La respiration de Charlotte se bloque. L’air de ses poumons est expulsé dans un long cri de plaisir. Un silence s’est fait dans la pièce. Contraste saisissant avec les sons de nos ébats. Ce calme est reposant. On est bien, dans les bras l’une de l’autre. Le réverbère éclaire légèrement la chambre. Une pénombre agréable noie la pièce et je devine plus que je ne vois le visage de Charlotte. Et, bercées par les caresses douces et régulières, le sommeil a fini par nous saisir. Bientôt, je me réveille. J’ai soif. Je me décolle du corps de mon amante de la nuit en tentant de ne pas la réveiller. Je reste quelques instants appuyée contre le chambranle de la porte. Je regarde sa silhouette, seulement éclairée maintenant par le halo de la lune qui éclaire faiblement la chambre au travers des volets. Elle est belle. Plus grande que moi, plus musclée aussi. Ses courts cheveux bruns lui donne un air androgyne irrésitible; j’entends son souffle. Son corps bronzé s’étale lascivement sur le drap blanc. Je souris en m’écartant de la porte pour gagner la cuisine. Il fait assez clair dans la petite pièce pour que je puisse me servir d’eau sans allumer la lumière. Je n’ai pas envie que les néons brisent la quiétude de la nuit. J’ouvre deux placards avant de me saisir d'un verre. J’ouvre le robinet et me sers un grand verre. Je sursaute. Un corps chaud se colle au mien. Des bras se nouent sous ma poitrine. Ses lèvres se posent contre ma jugulaire. Je ne peux m’empêcher de frissonner. Sa bouche est si douce. Je pose le verre au fond de l’évier et m’appuie sur elle, en murmurant: - Je connais ton corps, mais je ne connais rien de toi. Je la sens rire gaiement alors qu’elle pose son front contre mon épaule et que ses mains descendent contre mon pubis. - Tu apprendras à me connaître. Je frémis sous ses doigts. Je ferme les yeux. Mes doigts, au dessus de ma tête, se perdent dans les cheveux bruns de mon amante. Les siens s’égarent dans ma fente encore moite et ouverte de nos plaisirs de la nuit. Humide, je le suis. Son souffle dans mon cou, ses mains sous mes seins, je frémis de ses caresses. Charlotte me retourne dans ses bras. Elle se colle contre moi. Son corps est chaud et doux. Je tends mes lèvres en fermant les yeux. Sa bouche se pose sur la mienne dans un baiser plein de tendresse. Elle pose ses lèvres à de multiples reprises juste au dessus de ma bouche et sourit de mon agacement quand je veux les capturer. Elle retire son visage quand je cherche à établir un contact. Un affectueux sourire se dessine sur sa figure. - Tu es toujours trop pressée. Mes mains jusqu’alors posées sagement sur ses fesses attrapent ses joues qui me fuient. Nos langues se nouent. Sans hâte, mais dans une fièvre conviction. Je pose mes bras sur ses épaules. L’attire encore plus contre moi. Ma langue se fait plus fougueuse. On s’écarte à regret mais à bout de souffle. - J’ai raison d’être pressée ! Tu n’aimes pas mes baisers ? Son rire mélodieux me répond. Je fixe ses yeux. Un nouvel éclat transparait dans son regard sombre. Elle frémit dans mes bras. J'y vois du désir, de l’excitation, de l’appétit. Je devine dans son regard une soif inépanchable de plaisir et de passion. Son bras me décolle de l’évier. Elle me soulève pour me poser sur la table de cuisine. J’écarte les cuisses. Elle s'insère entre elles. Le haut de ses jambes frotte contre mon sexe ouvert. Un doux baiser sur mes lèvres et bientôt elle s’agenouille. Sa bouche est à la hauteur de ma vulve. Je suis trempée. Je la regarde. Elle est belle, comme cela. Cette vision m’électrise. D’un souffle, elle me fait me cambrer. Sa langue sort lentement de sa bouche et commence à me lécher. Charlotte écarte mes nymphes de ses lèvres. Ses légers coups de langues remontent vers mon clitoris déjà tendu. Elle tourne autour, sans jamais le toucher. Redescend vers mon sexe moite qui implore une pénétration. Je sens les contractions désordonnées. Sa langue me pénètre. Elle fouille mon intimité docile. Elle lèche l’intérieur de mon vagin. Je rejette la tête en arrière. Un gémissement de plaisir passe mes lèvres ouvertes, elles aussi. Son organe lingual remonte vers mon clitoris. Il est dur et elle le lape, l'aspire, le pince et le mordille. D’un geste saccadé, je maintiens sa tête entre mes cuisses. Je gémis. Mon bas ventre s'enflamme. Je geins. Une longue plainte m’échappe. Le bonheur m’empêche de respirer. Je lance mon ventre contre sa bouche. Je me déchaîne. Deux doigts me pénètrent profondément. C’en est trop. Je pousse un dernier cri avant d’être prise de tremblements. Chavirée de secousses, je jouis. Elle se relève, alors que son index et son majeur continuent à me fouiller. Elle me soutient le dos en passant un bras derrière mes épaules. Ses doigts en moi ont trouvé mon point G. M'amollissant avant de partir dans de longs soubresauts, je m'abandonne en giclant dans un orgasme parcourant mon corps tendu. Quand je rouvre les yeux, je suis allongée dans le lit de ma fabuleuse amante. Ses yeux brillants dans la nuit me fixent. Je l’enjambe, mon corps encore lourd de l’abandon s’écrase contre le sien. Nos lèvres se joignent encore. Son ventre et ses abdominaux que j’avais deviné au premier regard. Ma bouche s’écarte, je m’en vais agacer le bas de sa côte droite. Mes mains lâchent ses adorables seins pour découvrir ses flancs. Ma bouche découvre pour la seconde fois de la nuit ce sexe épilé, ce clitoris érigé et le goût si particulier de cette cyprine. Je donne un bref coup de langue sur ce bouton tendu qui fait frémir mon amante et poursuit mon inlassable descente. Le vagin qui a avalé une partie de ma main tout à l’heure m’appelle de nouveau. Je le pénètre, de ma langue, de mes doigts, suivant la respiration de Charlotte. Elle gémit, se tend, vibre. Je quitte ce lieu humide pour continuer la voie des délicieuses découvertes, non sans laisser mon index au chaud. Je lèche avidement le périnée. Je touche enfin mon but: le petit orifice entre ses fesses musclées. Je la bascule sur le ventre en écartant son genou pour pouvoir lui dispenser ma caresse buccale. Je lèche consciencieusement, passe sur l’anus qui se détend peu à peu, tourne, contourne et retourne. Mon doigt pénètre toujours plus profondément son intimité. Mon plaisir me guide entre ses reins, dans la vallée chaude de ses fesses, à l'entrée de l'étroit pertuis; elle se cambre pour aller à la rencontre de mes doigts inquisiteurs. Je souris aux encouragements de ma belle et fais tournoyer ma langue sur les pourtours de son anus pénétré. Quand je la sens complètement détendue, un second doigt entre en elle. Elle se redresse et se cambre encore plus en émettant une longue plainte. À genoux devant moi, soumise et débauchée. Le spectacle est beau et jouissif. Elle s'offre à moi. Le corps de mon amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D'une brusque contraction, je comprends qu'elle jouit. Les spasmes qui enferment mes doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle crie. Elle n’est plus que frissons. Je continue mes mouvements de va-et-vient pour que perdure sa jouissance anale. Après tant de jouissances, nos esprits sont brumeux. Sa main douce contre mon flanc, mes lèvres contre les siennes. Des jolis moments tendres en attendant le sommeil, de nouveau. Réveillée, elle se lève, m’embrasse tendrement et m’entraine vers la salle de bain. Elle m’enlace en me faisant rentrer dans la douche. L’eau chaude coule sur nos corps amoureux. Rapidement, la buée envahit la petite pièce. La proximité que nous impose l’étroitesse de la douche est mise à profit. Mes mains redécouvrent ce corps magnifique. Sa bouche aspire mes seins tendus. Ses doigts agacent mon clitoris. De lents mouvements en douces caresses, je suis surprise par la jouissance qui me saisit. Je me retiens à elle, me sentant vacillante. Je dépose un baiser au creux de ses reins avant de me relever. D’une pression sur son épaule, Charlotte se retourne. Je prends du gel douche et poursuit amoureusement mon massage. L'intérieur de ses cuisses, ses fesses et le pourtour de son anus; je masse la zone sous les seins, si érogène. Je saisis sa poitrine, frictionne et agace les pointes. Elle gémit sous la caresse. Je souris. Je pose mes genoux contre la faïence du bac de douche. Je suis juste à la hauteur de son sexe qui semble toujours aussi demandeur. Mes mains jouent avec ses abdos et son pubis lisse. Je m’égare sur l’aine, j’embrasse le clitoris qui dépasse de ses lèvres. Elle s’appuie contre le mur. Ma langue écarte ses petites lèvres, guidée par les mouvements de bassin, j’amène mon amante à la jouissance. Je me relève pour l’embrasser tendrement. Une bien belle nuit, en somme. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/08/20
« Tu as 5 minutes pour être à poil devant ma porte sale pute. Garde juste tes bas. » Ces mots résonnaient dans ma tête. Sonner. Monter. Me déshabiller. Frapper. Attendre. Je suis nu, ou presque. Je ne porte que mes bas et ma cage. Je suis anéanti. Incapable d’une pensée rationnelle. N’importe qui peut monter l’escalier. Un voisin, une voisine. Maîtresse Caroline le sait. Que vais-je faire si quelqu’un arrive ? Nul part où me cacher. Me rhabiller ? Même pas la peine d’y songer. Je suis juste là, sur le palier de ma Maîtresse. Terrorisé, soumis humilié, au bord des larmes. En ces quelques minutes, le bilan se dresse. Ce que j’ai trouvé, ce que j’ai perdu ou vais perdre. Le plaisir, la concrétisation de mes fantasmes les plus inavouables, Ennia et l’amour, Maîtresse Caroline et le désir insondable qu’elle m’inspire. En face, mon couple qui n’en était plus un, ma dignité – mais ne pourrais-je pas la retrouver, ou plutôt en trouver une autre dans la servitude de Maîtresse ? Et au fond, ma dignité a t-elle encore une importance ? Pour qui ? – je suis brisé et soulagé. Je crois que je n’arriverai jamais à expliquer ce sentiment ambivalent. Plus je m’enfonce plus je renais. Plus je me perds, plus je me trouve. Moins j’existe, plus je vis. Des pas qui montent. Je frappe de nouveau. J’entends du bruit derrière la porte. Un froissement. Maîtresse Caroline m’observe. Elle doit lire ma détresse sur mon visage. Suffisamment pour éprouver quelque pitié. Les pas montent et montent encore. Un palier de différence. Maîtresse ouvre et m’assène une gifle magistrale qui m’achève. Je me tombe à ses pieds et j’explose en larmes. -Maîtresse…. pitié…. Caroline… je t’en supplie ! Mais la fureur ne peut être apaisée par les jérémiades de la lope, du soumis humilié que je suis en cet instant. Caroline claque la porte, et hurle en me cravachant : -SALE PUTE !!!! SALE SOUS MERDE !!! MAIS COMMENT TU OSES ???? TU CROIS QUE T’ES QUOI PAUVRE CHIENNE DE MERDE, HEIN ???? TU CROIS QUE T’ES QUOI ??? Les coups pleuvent, je suis recroquevillé au sol. Je me protège comme je peux et j’encaisse, en criant à chaque coup. D’abord frappant au hasard, sa cravache se fait plus précise, mon cul, mon dos, mes cuisses. Maîtresse Caroline tourne autour de moi sans cesser de m’insulter. Je hurle lorsque le cuir rencontre mes couilles. Chloé, qui assiste à la scène depuis le début, sans broncher, retient le bras de Caroline. -Dis, tu y vas un peu fort non ? -Cette salope, cette truie n’a que ce qu’elle mérite !!!! Jamais, JAMAIS une pute ne m’a humiliée comme ça… Monsieur veut jouer le petit prof ??? Hein sale merde ??? Mais putain.. tu vas morfler, fais moi confiance. Je vais te passer l’envie de me faire une remarque, devant toute la classe. Tiens, j’ai une idée, je vais tous les inviter pour une petite projection privée. Un petit film bien trash, avec une truie qui se fait enculer… tu crois que ça leur plaira ??? -Pitié Sublime Maîtresse Caroline, pitié, pas ça ! Je ne le ferai plus, je ferai tout ce que vous voulez Maîtresse, mais pas ça je vous en supplie ! Je me jette à ses pieds et je les baise, je les embrasse comme si ma vie en dépendait. Maîtresse Caroline peut tout. Je ne suis que son soumis, sa pute, sa chienne ou tout ce qu’elle voudra. Je n’ai d’autre option que de m’humilier, me rabaisser, aussi bas qu’elle le désirera. Aller loin, aussi loin qu’elle l’exigera. Obéir, subir, me taire, m’offrir, accepter, progresser, me donner. Voilà me seules perspectives. Aux pieds de Maîtresse Caroline, je rends mes armes, moi le soumis humilié. Je pleure en suppliant, mais Caroline n’en a cure. Sans l’intervention de Chloé, je crois qu’elle m’aurait fait très mal tant sa fureur est intense. -Sale pute, debout au milieu du salon, mains dans le dos, cuisses écartés…. TOUT DE SUITE !!! Je m’exécute, sans broncher. Je prends la pause ordonnée, et je suis rapidement rejoint par Maîtresse Caroline. Elle me passe une paire de menottes et immobilise mes bras dans mon dos. Puis elle pose deux bracelets sur mes chevilles et y fixe une barre d’écartement. -Maintenant, je vais pouvoir te corriger tranquillement ma sous-merde. Tu vas bien prendre sale pute…. Tiens Chloé, voici la clé de sa cage. Libère le et…. tu veux bien le faire bander s’il te plaît ? Remarque, cette salope est tellement en chaleur, à mon avis, tu ne vas pas avoir grand chose à faire…. Tiens, qu’est-ce que je te disais ?!!! Il bande déjà comme un âne… En effet, à peine Chloé m’a t-elle libéré que je me mets à bander. Très dur. Maîtresse Caroline s’approche et empoigne mes couilles. Elle les presse et m’arrache un cri…. -TA GUEULE LA TRUIE !!!! TES COUILLES SONT A MOI ET J’EN FAIS CE QUE JE VEUX. T’AS PIGE SALOPE ? -Oui Maîtresse, je suis à vous. -Maintenant en position, sur la table basse… et t’as intérêt à bien offrir ton cul !!! Je me mets à genoux comme un bon soumis humilié puis pose mon torse sur la table. Mes cuisses sont maintenues ouvertes par la barre et je me cambre du mieux que je peux. -Tiens Chloé, prends ça et chauffe lui le cul pendant que je vais chercher quelques jouets…. Maîtresse Chloé s’empare du martinet et m’assène quelques coups, plutôt légers. Caroline revient sur ses pas…et lui arrache des mains. -Mais vas-y, t’as oublié ce que cette sale pute nous a fait ??? Elle nous a viré du cours je te rappelle… Elle doit payer. Alors vas-y, fais la bien chauffer. Je veux entendre le claquement des lanières sur son cul de salope en chaleur… Vas-y, ne te retiens pas, elle adore ça j’en suis sûr. Chloé frappe avec plus d’ardeur, je tente de contenir mes gémissements, mais j’ai de plus en plus de mal. Elle y prend goût et frappe de plus en plus fort. Lorsque des lanières touchent mes couilles, je ne peux retenir un cri de douleur. Loin de calmer Chloé, ce cri la galvanise… et elle se prend au jeu de la Dominatrice. -Sale chienne… t’aime ça hein ???? Hmmm si tu savais comme ça me fait mouiller de te dresser, je coule comme une folle… tout à l’heure tu vas bien me nettoyer ma petite lope. Hein ma pute… Tiens, prends ça… Elle frappe encore et encore.. . je ne sens plus mon cul, je gémis sans discontinuer lorsque Maîtresse Caroline fait son retour dans le salon. -Hmmm tu l’as bien chauffer. Bravo… cette truie n’a que ce qu’elle mérite. On va encore bien jouer avec, et bien la punir pour lui passer l’envie de recommencer…. Tiens, la salope ne bande plus…. Les coups m’ont fait débandé. Maîtresse Caroline qui a enfilé des gants de cuir s’empare de ma queue et commence à me branler sans ménagement. -Allez ma pute, bande pour tes Maîtresses, c’est un ordre. Chloé, je crois qu’il a besoin d’être dopé. Et je ne connais rien de mieux pour les putes dans son genre que la mouille de sa Maîtresse. Je t’ai entendu dire que tu étais trempée, t’as pas envie de te faire nettoyer en profondeur ? -Hmmm si, avec plaisir. Allez sale chienne, tu vas bien enfoncer ta langue, et me nettoyer la chatte. Lèche moi bien la pute, lèche ta Maîtresse… Chloé se met à genoux sur la table et empoigne mes cheveux pour fourrer mon visage entre ses cuisses. Elle ruisselle littéralement, et trempe mon visage. Je lèche, fouille, aspire, bois sa mouille…. Maîtresse Caroline avait raison, le parfum et le goût de Chloé me font bander immédiatement. Maîtresse Caroline est passé derrière moi et entreprend de lier mes couilles et ma queue avec une fine cordelette. Très serrées. Je deviens dur, je crois que je n’ai jamais bandé à ce point. Elle en profite pour me branler sans aucun ménagement, pendant que de son autre main elle presse et tord mes couilles. Je gémis de douleur, gémissements étouffés entre les cuisses de Chloé qui s’approche rapidement de l’orgasme. -Sale pute, fais jouir ta Maîtresse, allez lèche là encore mieux que ça… T’es juste bonne à nous lécher, et à te faire baiser le cul sale truie. Je fais faire de toi un sac à foutre… tu vas avaler des kilomètres de queues bien dures et juteuses crois-moi. Je vais te droguer à la queue et au foutre. Je vais te faire baiser par des blacks pendant qu’on se branlera en regardant…. Hmmmm allez fais jouir mon amie Chloé !!! Chloé explose de plaisir en inondant mon visage. Je la bois et je me régale, malgré la douleur que Maîtresse Caroline m’inflige en jouant durement avec mes couilles gonflées à exploser. J’ai entendu tout ce qu’elle vient de me dire… mais dans un état second, concentré sur le plaisir de Chloé. Je sais qu’elle est capable de me faire subir tout cela. Je sais aussi qu’au fond de moi, dans les méandres les plus sombres de ma perversité, je le désire. Je veux être tout cela pour Maîtresse Caroline. Je veux être son soumis humilié. Et elle le sait.
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Par : le 23/08/20
J’ai cru un instant que notre malédiction sévissait à nouveau quand ta cheville a lâché en début de semaine. Par chance, à la énième entorse, tu t’en remets assez vite, en tout cas, suffisamment pour que nous puissions quand même profiter tous les deux de ces jours ensembles… Comme cela nous arrive quand nous avons un peu de temps devant nous, les « hostilités » commencent ce vendredi par un shooting photo. Et dire que tu n’aimais pas te faire photographier quand nous nous sommes rencontrés. La première fut épique … en milieu naturel, en plus ! Avec ce beau soleil sur fond de ciel bleu quasi pur, il eut été dommage de ne pas profiter du jardin pour mettre en avant ta dernière robe. Violette, lacée par un ruban sur la poitrine, vaporeuse à souhait, transparente juste ce qu’il faut pour suggérer sans tout dévoiler. Et pour rehausser le tout, tu optes même pour les plateformes noires, malgré ta cheville encore sensible. Pour le coup, aujourd’hui, c’est moi qui tourne autour de mon modèle obligé de rester immobile. L’appareil crépite jusqu’à partir en rafale à certains moments … Changement de tenue pour les escarpins suivants. Tu redescends avec une jupe longue et noire qui laisse apparaître au gré de tes pas la fameuse paire de Louboutin dont tu me parlais depuis des semaines. Elles sont discrètes mais il faut reconnaitre qu’elles sont jolies. Du coup, mon objectif se sent obligé de focaliser sur elles ;-) . Nous terminons avec une dernière tenue, toujours accordée avec ces talons noirs à semelle rouge, cette fois étendue sur le lit. Tu sembles préférer ce dernier cadre, des plus reposants et confortables. La séance se termine par l’idée que tu avais en tête depuis que tu as fait l’acquisition de talons quasi identiques à ceux que tu m’avais offert il y a quelques mois. Ainsi, mes bagages se sont vus lestés d’une boite à chaussures pour venir te rejoindre. Telles deux victimes de la mode, nous faisons toute une série de clichés avec nos talons respectifs, rouges pour les tiens, noirs pour les miens. Il était temps de faire une pause bien méritée avant de passer à la suite, une soirée placée sous le signe des essais. Ces derniers mois de confinement ont été propices à quelques achats de nouveaux jouets que tu voulais ardemment tester sans délai. Cela commence très classiquement par le collier à pointes que tu me tends. Une fois que je l’ai mis en place, tu me tends les bracelets que je boucle sur les chevilles et les poignets. Tu termines en me tendant le bâillon-pénis, qui fait son retour. Tu me fais bien rire en me faisant remarquer que j’ai mordu dedans la fois précédente : comment dire ? Pas vraiment le choix ? Alors seulement tu me fais mettre en place sur le lit, couché sur le dos, les jambes repliées au bord du matelas. J’ai l’impression que tu prends de plus en plus goût à cette disposition. Une fois n’est pas coutume, tu me laisses le bénéfice de la vue. Néanmoins, ainsi allongé, je ne peux guère voir que ton visage, sûrement pas tes mains, ce qu’elles attrapent et ce qu’elles font. Envie subite d’endosser le rôle de dentiste, tu t’amuses à me poser une question alors que je ne peux plus répondre de manière audible Tu extrais alors de ta valise à cordes deux cordelettes roses qui finissent par relier de près chevilles et poignets sans oublier quelques tours de cuisses. Pour être sûre de la solidité de tes liens, tu infliges quelques coups sur mon sexe avec ton mini paddle en cuir. Comme tu l’espérais, je me tortille immédiatement dès la première morsure. Visiblement tu es satisfaite de ton test : les contraintes ont résisté. Tu peux donc passer aux choses sérieuses. Il manquait tout de même une petite touche de nouveauté. Tu viens mettre en place ces nouvelles pinces faites d’une paire de fines baguettes métalliques dotées de petits anneaux permettant de moduler le mordant à ta guise. Inutile de les serrer beaucoup pour que leur effet se fasse sentir. Sur le moment, comme souvent avec les pinces, la douleur est « transperçante » avant que le corps, tout du moins les tétons s’habituent à cette présence. Les années passent mais je reste toujours aussi réactif aux morsures quelles que soit la nature des pinces. Ce nouveau modèle est presqu’aussi pinçant que les japonaises, sans même insister. C’est dire… Pour t’assurer de mon confort afin de profiter à fond de tes tourments du soir liés à tes essais, tu glisses un coussin sous ma tête avant de t’installer sur ton « trône » du jour, face à mon entrejambe, a priori juste à la bonne hauteur pour t’amuser et en profiter sans encombre, surtout que ton coffre aux trésors est juste à côté. Il suffit de piocher dedans en fonction de l’inspiration de l’instant. En entendant claquer les gants sur tes mains, je devine sans difficulté que tu te prépares à tester ta nouvelle sonde. J’ai beau ne plus être inquiet à ce sujet, je préfère ne pas essayer de regarder. Elle me semble bien bien longue par rapport à l’autre. J’ai la sensation que tu peines à faire pénétrer cette longue tige boursouflée toute en silicone. La suite va me prouver que mes sens m’ont largement égaré. Les seuls quelques centimètres que je pense être entrés font leur effet. J’ai rapidement le sentiment de ne plus rien contrôler. Par moments, je crois même que je suis en train de me vider. Mais a priori, il ne doit rien en être : tu ne fais pas le moindre commentaire sur le sujet. Quand tu déclenches les vibrations, mes couinements se poursuivent de plus belle, virant même aux gémissements … de plaisir ; le peu de maitrise que je pouvais encore penser avoir s’est évanoui. Impossible d’échapper à ce fin « serpent » vibrant qui s’est insinué en moi. En revanche, les différents modes de vibration ne changent pas réellement la sensation procurée. Ou alors je ne suis déjà plus en état de les distinguer ! Lorsque tu arrêtes cette divine torture, il me faut de longues minutes avant de revenir sur terre alors que je suis resté confortablement étendu sur le lit. Même la caresse raisonnable du petit martinet sur mon pénis et mes testicules ne suffit à pas me sortir de cette délicieuse torpeur. Toujours pourvue de tes gants, tu titilles mon pénis désormais calmé et apaisé : c’est a mi-chemin entre la griffure et le massage : pas désagréable du tout comme sensation. La présence des gants change totalement la sensation procurée : j’y goûte bien volontiers. Un bien agréable moment de simili-douceur. Après cet intermède tactile, tu passes à la suite. En sentant le contact du stylo sur mes cuisses, j’en conclus que tu as finis pas retrouver l’inspiration qui te fuyait il y a quelques jours encore pour écrire quelques mots à mon sujet … sur le-dit sujet ;-) Comme à chaque fois, il faudra que j’attende de voir les photos pour découvrir ce qui t’es passé par la tête. Toujours assez largement offert, il était trop tentant de ne pas abuser de la situation. Je devine le contact en cuir d’un petit paddle qui vient tourmenter mes couilles et mon pénis. Ma zone sensible par excellence. Impossible pour moi de retenir le moindre couinement et de ne pas me tortiller, du moins essayer. Les gants, une fois retirés, prolongent efficacement tes mains pour continuer dans le même esprit. Le tourment est simplement plus doux. D’ailleurs, je pense que je sursaute moins sous les impacts. C’est dire. En revanche, je redeviens extrêmement sensible lorsque tu dégaines la spatule en bois. Tout du moins c’est elle que je crois reconnaitre. De là, à prendre un pari …. C’est quand même terrible d’avoir les sens perturbés malgré le fait que tu m’aies laissé la vision libre … Toujours est-il que le plat rigide du bois sur mon intimité la plus chère est des plus « stimulant » ! Place au nouveau jouet suivant délicatement appelé « Anal Intruder » par son vendeur. On devine mieux sa forme lorsqu’on l’appelle cockring à double boules anales, tout en métal et pesant son poids selon tes dires ! Voici qui annonce une charmante parure pour ton soumis. Si l’anneau passe très bien autour du pénis, il en va bien différemment lorsque tu arrives à la base. Impossible de faire passer les testicules. Et mon excitation soudaine n’aide pas ! Qu’à cela ne tienne ! Tu ne vas pas te laisser arrêter par si peu. Quelques noix de lubrifiant sur la tige et tu poursuis la mise en place. J’ai l’impression que tu galères pour arriver à trouver le chemin. A croire que j’ai une anatomie hors normes. Après quelques efforts raisonnables, je sens se présenter la première boule qui semble pénétrer sans trop d’encombres, rapidement suivi de la seconde. Je sens que tu pousses sur l’ensemble pour t’assurer qu’il est bien en place. Je n’ai guère l’impression qu’il risque de s’échapper tout seul. Ainsi équipé, mon excitation est à son paroxysme. En plus, tu prends un malin plaisir à venir appuyer régulièrement sur cette pièce de métal qui m’envahit tout autant qu’elle me leste. Je n’ose imaginer l’effet que cela doit procurer une fois debout. Très, très efficace : l’adaptation n’a, semble-t-il, rien gâché ! Ainsi tendu, tes griffes sur ma tige sont des plus efficaces. Avant de l’enlever totalement, tu m’amuses un moment à faire coulisser la tige métallique et ses deux excroissances. Je reste aux anges ... C’est alors que tu me fais retirer le bâillon. Mais comble de sadisme, tu t’amuses immédiatement à me faire parler. Sauf que les premiers mots qui sortent sont tout bonnement inintelligibles. Cela déclenche un des fous rires dont tu as le secret, et, surtout, tu continues à m’interroger … Il reste tout de même le plus délicat à essayer. Je dois reconnaître que cela faisait longtemps que j’avais un œil sur cet engin diabolique qu’est le humbler. Et cela a fini par piquer ta curiosité aussi. Désormais, il faut passer à l’action. Plus facile à dire qu’à faire ! Mélange d’excitation et d’incompatibilité anatomique (encore une fois ! Décidément, je finis par croire que je suis totalement anormal !), il s’avère impossible de le mettre en place lorsque je suis à quatre pattes. Il en faut plus pour nous freiner. Je m’installe sur le dos, les cuisses les plus relevées possible. A quatre mains, cela devrait peut-être faciliter la mise en place. C’est un peu mieux mais encore pas le top. Mais tout de même suffisamment pour bien sentir la tension dès lors que je laisse redescendre très délicatement mes cuisses. A quatre pattes cela doit être terrible …. Restrictif à souhait. Il faut peut-être que nous trouvions un tuto ;-) Dimanche matin, nous remettons le couvert avec une deuxième séance photo. A défaut d’aller à l’église, tu as enfilé une vaporeuse petite robe noire toute en suggestion avec ses voiles, et surtout tes nouveaux escarpins noirs à semelle rouge. Le jardin représente une nouvelle fois un parfait écrin pour mon modèle et mon appareil photo à la limite de la surchauffe. Avec la climatisation, il fait meilleur dedans. D’ailleurs, la chambre se prête bien mieux à l’idée que je voulais développer : variations de menottes présentées avec les talons aiguilles. Je crois que nous avons fini par faire le tour de la question. Pour une raison que j’ignore, comme à peu près une fois par an, la séance dérape en délire peluche. L’ours en peluche est croqué à toutes les sauces … Nous essayons de finir plus sérieusement avec les plateformes rouges, mais pas question de se lever avec. Il est encore trop tôt pour celles-ci. La fin de la séance m’est consacrée : il fallait bien faire l’essayage des nouveaux boxers en vinyle. Comme cela tu m’auras vu dedans en direct. Une pause était plus que nécessaire avant la soirée. Il fallait bien se reposer un peu. Côté tenue, tu as prévu une légère variation. Le collier, incontournable, est le premier à prendre place, suivi de près par les bracelets de poignets. Enfin tu me tends la cagoule. Il devrait donc logiquement y avoir de longues lanières au programme. Une fois installé à genoux au milieu du lit, tu viens fixer mes poignets au niveau de l’anneau du collier. Nous avons la même idée au même instant : je t’entends dire que je ressemble à un chien ainsi présenté. Ni une ni deux, tu attrapes l’appareil pour immortaliser cette transformation d’un nounours en chien ! Je ne suis pas surpris que tu commences par essayer le dernier jouet à avoir rejoint ta panoplie. Déjà hier, alors que nous vérifions comment cela fonctionnait, tu étais impatiente de savoir l’effet que cela allait avoir ailleurs que sur ma cuisse. Dans la position que tu m’as fait prendre, tu as libre accès à ta cible favorite. Après avoir oint mon intimité du gel spécial électro, tu commences à promener ton stick électrique sur ma verge. Tout d’abord la sensation ressemble à une sorte de brûlure très localisée et très fugace. Elle est identique sur les testicules. Un peu plus tard, la sensation change totalement, peut-être as-tu changé les réglages. Cette fois, c’est totalement différent : l’électricité semble courir sous la peau quelques centimètres autour du stick. C’est un effet inattendu mais tout à fait plaisant, quoi que difficile à décrire précisément. Finalement, en s’y prenant correctement, cette nouvelle extension de ton kit d’électrostimulation pourrait trouver une bonne place dans ta panoplie. Après cette électrisante mise en bouche, je me roule en boule l’espace d’un instant. Il n’en faut pas plus pour dégainer tes griffes, enfin retrouvées avec une longueur conséquente. J’en suis toujours aussi friand, au point de ronronner dès lors que tu parcours mon échine, depuis les fesses jusqu’au cou, depuis les flans jusqu’au creux du dos, sans oublier le haut des bras. Je ne m’en lasserai jamais. A une phase de douceur succède une série de douleurs. Je pensais que tu voulais « traiter » ces vieilles ceintures avant de t’en servir. Finalement non ! C’est bien l’une d’entre elles que je sens claquer sur mon postérieur à plusieurs reprises. Visiblement, il va falloir s’y adapter : je crois deviner que tu as subi un dommage collatéral. Mes sens m’égarent encore une fois lorsque tu dégaines une baguette dont je n’ai pas souvenir d’y avoir déjà goutté. Trop flexible pour correspondre aux baguettes en bois que je connais. J’opte alors pour une cravache. Pourtant, jamais je ne ressens l’impact si spécifique de sa tête. Ce n’est qu’à la fin de la soirée, en jetant un œil sur le plancher que je comprends enfin ce qui était si mordant sur mes fesses : une simple tige de seringat (merci le jardin !). Moins lourd et plus fin mais au mordant certain. De quoi me revigorer, si c’était nécessaire et de continuer à faire monter la température. Mes capteurs sont toujours aussi déréglés quand je confonds le long strap clouté avec une des spatules en bois. Tu en uses longuement et j’imagine aisément que je dois commencer à virer au rouge et à chauffer l’atmosphère de la pièce. La situation est telle que j’en oublie même la petite cravache en forme de cœur qui l’a précédé. En guise d’apaisement, tout est relatif, tu laisses tes griffes acérées autour de mon sexe. Ma réaction est immédiate : je couine. J’hésite aussi entre « l’obligation » de garder la position et le réflexe de me tortiller pour tenter d’y échapper … en vain. De toute façon, ce serait mal te connaitre que de penser que cela t’arrêterait. Bien au contraire. Une courte fessée à mains nues marque ton retour dans mon dos. Cette fois, je n’ai pas de doute, c’est bien une cravache qui se promène entre mes cuisses, tantôt frôlant astucieusement mes couilles, tantôt claquant l’intérieur de mes jambes. On dirait que je résiste mieux à ce traitement que certains autres. Pourtant c’est toujours en zone hyper réactive ! Un flogger que je n’ai ni reconnu ni mémorisé prend le relais. Le lourd contact qui suit me rappelle immédiatement la « caresse » du martinet. Celui-ci procure un mélange très spécial de sensations, à la fois cet impact imposant et la fine et délicate morsure de chacune des lanières. J’aime beaucoup. Mais question morsure, rien ne vaut ce qui vient derrière. Tu dégaines un de tes fouets qui vient zébrer mon dos de belles marques rouges. Malgré les morsures provoquées, je dois reconnaitre que je ne regrette jamais ces moments-là. La cagoule avait donc bien son utilité : tu ne fais jamais rien au hasard. Pour conclure cette belle soirée, tu me refais pencher en avant, la tête plantée dans le couvre-lit et le postérieur bien tendu. Ainsi, tu peux allègrement y déposer de multiples gouttes de cire. J’aurais tendance à dire que tu cherches à en faire couler un peu partout sur cette zone des plus charnues. Tu finis même par empoigner mon sexe pour atteindre l’arrière de mes couilles avec ta cire chaude. Étonnamment, la sensation fugace de brûlure est moins importante à cet endroit précis que sur mes fesses. La cravache ne semblant pas être des plus efficaces pour assurer le « décirage », j’entends que tu quittes la pièce avant de revenir et de présenter sur mon corps une sorte de racloir qui fait sauter la plupart des gouttelettes solidifiées, en réalité la plus petite de tes spatules métalliques, pour une fois en mode délicatesse. Pour le coup, je dois reconnaitre que j’ai eu beaucoup moins de souci sous la douche pour finir le nettoyage. Presque épuisés, nous nous étendons côte à côte, moi libéré de mes contraintes et reprenant mes esprits, toi reprenant des forces. Néanmoins, tu me gratifies à nouveau de délicieuses et frissonnantes griffures qui me font ronronner de plus belle. Cela ressemble à un pêcher mignon. Lundi Pour conclure mon séjour à tes côtés, tu as imaginé une séance de shibari. Hier, tu m’as dessiné une esquisse de ce que tu avais en tête. Pourquoi ce thème des losanges ? Mystère ! Toujours est-il que c’est le motif central de ta réalisation du soir. Commençant par équiper mon buste avec une première série de losanges colorés et concentriques, tu poursuis sur mes membres, une fois étendu sur le lit. Bras et jambes doivent eux aussi former des losanges. De fait, la position devient petit à petit moins confortable. Pourtant il semblerait que la situation ne me laisse pas insensible. Difficile de le cacher… Le résultat est un mélange d’esthétique et de contrainte, car, malgré tout, les différentes cordes enserrent de près tout mon corps. Je n’ai pas vu le temps passer pourtant quand je me relève, libéré de tes cordes, je découvre que deux heures au moins se sont écoulées. Pas étonnant que tu sois épuisée …. Comment te remercier pour tout cela ?
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Par : le 31/08/20
Les jumeaux sont assis sur le bord de l'oued, il y en a un qui a un petit appareil photo et l'autre son cahier de croquis et un crayon. Il ne leur manque qu'une caméra ! Maintenant, il faut qu'on fasse participer les cocus. Ah, si, appelons un chat un chat, on vient de se faire tirer par deux mecs virils sous leurs yeux, ils sont cocus, désolée. On va les gâter, tant que c'est chaud, si vous voyez ce que je veux dire. Non vous ne voyez pas ? Je leur dis : — Tous les deux couchés sur le dos. Là, vous voyez ! On s'accroupit au-dessus de leurs visages et on les fait participer, plus exactement, ils sont chargés du nettoyage. J'entends Djibril dire quelque chose en berbère à son cousin. Je ne serais pas étonnée qu'il lui dise "Ces Occidentales, y a pas plus salope." J'espère que le jumeau photographe réussit à bien prendre la bulle de sperme et de sécrétions qui sort de la chatte de sa belle-mère pour aller dans la bouche de son père. On termine en s'asseyant carrément sur leurs visages. Je comprends que Djibril et son cousin soient un peu scandalisés, dans leur culture, les femmes ne trompent pas leurs maris sous leurs yeux. D'ailleurs, il nous dit : — On va vous montrer où est votre place, les filles. Venez vous mettre à genoux devant nous. Je laisse à Josiane le soin de lui dire d'aller se faire foutre... Ah non, elle ne dit rien. Au contraire, elle obéit... Alors, moi aussi. On est dans leur pays après tout et surtout, ils sont grands, costauds et décidés. Il nous dit : — A votre tour de nettoyer. Ouah ! Bonne réplique. Bon, d'accord, on va leur faire plaisir. Alors on se retrouve toutes les deux avec une belle bite dans la bouche. Du côté des jumeaux on entend les "clic clic", de l'appareil photo et les "kkrriich kkrriicch" du crayon sur le papier. Ce qui est curieux, c'est que je ne retrouve pas le goût de ma chatte sur les sexes que je suce. Oh ! C'est le cousin, ils se ressemblent tellement qu'on s'est trompées. Bah, une bite c'est un bite, sauf que celle-ci a le goût de la chatte de Josiane. On est presque synchrones elle et moi, notre tête va et vient sur les bites dressées. Les jumeaux viennent voir de tout près. Faut bien qu'ils s'instruisent. Djibril nous dit : — Croisez les mains sur les reins, les filles. Il ajoute pour les jumeaux : — Voilà comment il faut traiter vos femmes ! Têtes des maris, qui iraient bien se cacher dans un trou de souris, ce qui va être difficile pour Robert qui doit approcher des 100 kg. Ce que Djibril ne comprend pas c'est qu'il y a des hommes qui aiment les salopes qui les trompent et les traitent... comme on les traite. Il nous dit : — Arrêtez de sucer, c'étais juste pour vous montrer votre place. Si on a envie de vous baiser, on claquera des doigts ! Il y va faire fort quand même, mais ni Josiane, ni moi n'ouvrons la bouche pour protester. Pour les sucer, oui, pour les remettre à leurs places, on se dégonfle ! En montant le sentier, Josiane me dit : — Je peux prendre ta place à l'arrière ? J'ai trop envie de me faire baiser. Bien sûr, j'ai aussi envie, c'est normal, mais j'ai aussi envie de voir Josiane avec Djibril et puis, je veux rester amie avec Josiane, je m'amuse avec elle. Je lui dis : — D'accord... — Merci Samia, je te revaudrai ça. Elle m'embrasse sur la bouche. On monte dans la voiture. Le cousin conduit, Julien est assis à côté de lui. Je suis sur la banquette entourée des deux jumeaux et à l'arrière il y a Djibril, Josiane sur ses genoux et Robert à leurs pieds. On démarre... Josiane a mis un grand tee shirt au dessus de son maillot. Elle dit à Djibril : — J'ai oublié de mettre ma culotte de maillot, ça ne fait rien, Monsieur Djibril ? Aussitôt les têtes des jumeaux se tournent vers elle. Ils ont un grand sourire aux lèvres. Notre façon de vivre un peu... olé olé, leur fait un bien fou à ces petits. Jumeau 1 dit à Djibril : — Vous allez la baiser, M'sieur Djibril ? Il fait une moue un peu dégoûtée et répond : — On vient de les baiser dans la rivière... Vous aimeriez que je le fasse ? Jumeau 2, la bave aux lèvres : — Oh oui M'sieur, elle est en chaleur ! — Ça c'est vrai, elles sont toutes les deux en chaleur... Bon, ça vous ferait vraiment plaisir ? Jumeaux 1 et 2, presque en choeur : — Oh oui M'sieur. Les jumeaux et moi on se met carrément à genoux sur la banquette pour mieux voir. On est au spectacle. Djibril sait y faire, il dit à Josiane : — Et toi tu as envie de te faire baiser. — Oui. — Fais une phrase ! Putain, j'adore sa façon de faire. Je mouille déjà ! Josiane répond : — J'ai terriblement envie que vous me baisiez, Monsieur Djibril. Ça lui convient. Il commence par l'embrasser sur la bouche, mais bien avec les langues... qui se cherchent, se trouvent et mélangent leurs salives. Un beau baiser bien mouillé... Djibril dit à Robert qui est par terre devant eux : — Prépare ta femme pour moi, lèche-la. J'aime... faut que je fasse ça avec Julien. Robert rampe entre les jambes de sa femme et de son futur amant pour la préparer. A mon avis ce n'est pas nécessaire, vu le tempérament de Josiane... Ils recommencent à s'embrasser tandis que le mari s'active à l'étage en dessous. Djibril remonte son tee shirt et lui caresse les seins. Les jumeaux se sont rapprochés de moi et je sens une main sur ma cuisse, puis une autre de l'autre côté. Je ne dis rien...Aussitôt les mains se retrouvent sur mes fesses nues, car moi aussi, j'ai oublié de remettre ma culotte, comme quoi les grands esprits se rencontrent. Jumeau 1 me murmure à l'oreille : — Tu as le plus beau cul du monde. Je le sais, mais ça fait toujours plaisir... Je rigole ! Juneau 2 me dit : — On se sent bien avec toi. — Vous êtes gentils.... — On peut te caresser... steuplléééé... — Mais c'est ce que vous faites. Ne faites pas la moue ! Je vous signale qu'ils ont 18 ans et qu'ils sont beaucoup plus normaux qu'au début. Josiane et moi, on les guérit... Il se passe des choses devant et derrière moi. Derrière Djibril a sorti son sexe de son short et en prenant Josiane par les cuisses, comme on le fait pour faire pisser une petite fille, il l'assied sur sa bite. Elle aime, le dit, le crie. C'est une extravertie, elle décrit tout. A Djibril : — Oh, je la sens bien monsieur Djibril ! C'est bon... A son mari qui est à genoux le nez à 10 cm de sa chatte : — Regarde comment baise un vrai homme, ça me change de ta bite aussi molle que de la pâte à crêpe. C'est vrai que de la pâte à crêpe, c'est mou ! Vous voyez que ce n'est pas un hasard, si nos maris sont cocus ! Julien a la bite d'un enfant de 8 ans et Robert en a une extra molle ! On me dira pourquoi les avoir épousées dans ces conditions... Ben, la réponse est simple : le fric ! Et puis, leur tempérament soumis qui nous permet de nous envoyer en l'air avec qui on veut. J'imagine leur faire faire une bataille de zizis : une minuscule contre une molle ! Derrière moi les mains des deux garçons m'investissent de plus en plus, j'ai deux doigts dans la chatte et un doigt dans le cul. Jumeau 1 me dit : — Je peux embrasser ta chatte ? — Mais...oui ! Il se glisse derrière moi, je me cambre bien. Il a peut être une forme atténuée d'autisme, mais, pas pour trouver une chatte et y fourrer sa langue, il est champion. Il me lèche soigneusement depuis le clito jusqu'au coccyx tout en écartant mes fesses. Putain, il est trop bon ! Comment c'est possible ? Josiane m'a dit qu'ils étaient puceaux ! Des puceaux comme eux, j'achète. Il s'arrête ! Mais pourquoi ? Ah juste pour donner la place à son frère. Je sais, on pourrait croire que je suis un peu vicieuse, si, si... mais l'idée qu'ils vont mélanger leurs salives dans ma chatte, ça m'excite encore plus. De plus, j'ai sous les yeux Josiane qui est assise sur le sexe de Djibril tandis que le mari essaye de lécher le tout, malgré les cahots de la route. M'étonne pas que ça marche l'excursion à la cascade, si c'est tout le temps comme ça. Josiane me dit : — Ils lèchent bien, les jumeaux ? — Oh putain, oui ! Ce sont des "natural born lickers" (nés pour lécher). Elle rit en sautant sur le sexe de Djibril, qui s'énerve et lui donne une bonne claque sur les fesses en disant : — Vous la fermez les filles ! — Aaaaiiie ! Pardon, Monsieur Djibril Je ne sais pas si c'est la claque ou la bite en elle ou le tout, mais bientôt, elle nous annonce : — Aaaahhhh... oui... je jouiiissssss.... La voir jouir sous les yeux de son mari et d'un de ses beaux-fils (l'autre, je suis quasi assise sur son visage) ça m'achève et je crie : — Moi aauuussssssiiiiiiiiiii.... Ouch ! C'est bon, il faut dire que les stimulations viennent de partout. Les jumeaux changent encore vite de place, sans doute pour avoir chacun sa part de nettoyage du plan de travail, ma chatte et mon cul en l'occurrence. Après un moment, c'est sûrement propre. Je repousse un peu celui qui est en-dessous de moi, en disant : — C'était super les gars, vous pouvez arrêter. Jumeau 1 : — C'est le meilleur moment de notre vie Il est un peu exalté, non ? Jumeau 2 : — Pour moi aussi. Grands sourires. Le soir tombe... On s'assoupit un peu, les jumeaux sont collés à moi, c'est mignon. Au bout d'un moment, je dis à Djibril : — J'ai soif et puis faim et puis je dois faire pipi. Aussitôt Josiane s'écrie : — Moi, aussi. Les jumeaux : — Nous, aussi. — Les deux maris n'osent rien dire. Djibril soupire et répond : Il y a une pompe à essence qui vend des trucs à manger, on va s'arrêter. Tu vois où cousin ? — Oui, oui... Il ajoute : — Bon, les filles, c'est pas des Berbères, là. Il n'y a pas une très bonne entente entre les Arabes et nous. Donc, vous deux, pas de conneries, vous vous conduisez bien. Comme deux gamines Josiane et moi on répond presque ensemble : — Oui M'sieur Djibril J'ajoute : — Mais pipi c'est pressé je vous jure. Enorme soupir de Djibril qui ronchonne sur "les femmes qui sont des pisseuses." Les cousins s'arrête sur le bord de la route. Josiane et moi, on sort vite de voiture et vu tout ce qu'on a fait aujourd'hui, on estime ne pas devoir s'éloigner. Surtout qu'on n'a pas envie de pisser sur une vipère à corne. On tourne le dos aux Messieurs. Josiane retrousse son tee shirt et moi ma petite jupe. Ni l'une ni l'autre n'a de culotte. Djibril dit : — Deux salopes sans slip. C'est mignon... On n'a pas de papier et on n'ose pas demander aux maris de venir lécher, Djibril pourrait s'énerver. On se secoue un peu puis on remonte en voiture, la chatte humide. On repart et on s'arrête enfin devant une station d'essence qui fait magasin. Josiane nous dit : — Prenez tout ce que vous voulez c'est Robert qui invite. Robert, c'est qui ? Ah oui, son mari, je l'avais presque oublié. Il faut dire que Julien et lui, ils sont très discrets. On remercie Josiane et on achète des trucs à manger genre Bounty, Mars, Chips, cornes de gazelles (gâteau de miel au miel, comme vous savez). Djibril parle en arabe et le marchand sort d'un frigo 2 packs de bière et 2 bouteilles de vin Skoura. De retour à la voiture, on le boit à la bouteille, il est plutôt bon. Je me dis que je dois trouver un truc un peu excitant à faire avec lui. Le faire enculer ou sucer la bite d'un dromadaire. Après tout, c'est son voyage de noce, aussi... On mange, on boit, on a un petit coup de mou, même les jumeaux. On somnole tous, sauf le cousin, enfin j'espère. A suivre. Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins. Les tomes 1, 2, 3, 4 et 5 de "Mia sans dessous" sont ici : http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … … Mes livres non illustrés, ici : https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
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Par : le 09/09/20
Entre le second Empire et la troisième République, elles ont mérité le titre de "demi-mondaine", de "cocotte", ou d’"horizontale" en épinglant à leur corsage le coeur des hommes les plus influents de leur temps, princes, ducs ou présidents. Aujourd’hui, leurs héritières ont tout autant de piquant et d’aplomb. La Païva gravit chacune des marches du perron de l’Élysée en prenant son temps. En ce soir de printemps de l’année 1848, l’ancienne prostituée savoure sa revanche sur le destin. À son bras, son époux, le comte Guido Henckel von Donnersmarck, plus riche et mieux né que les trois précédents. Le couple est reçu pour un dîner officiel, par Adolphe Thiers, le premier président de la III ème République. Quelques années auparavant, la Païva avait été vertement renvoyée du palais des Tuileries par le chambellan du roi LouisPhilippe. La monarchie ne voulait pas d’une femme de mauvaise vie dans ses murs. Mais aujourd’hui, le Tout-Paris est témoin de sa réussite, et continue de la jalouser autant que de la haïr. Qu’importe. Comme des trottoirs de Notre-Dame-de-Lorette au somptueux hôtel particulier du 25, avenue des Champs-Élysées, l’ascension de cette célèbre courtisane du XIX ème siècle passe par quatre mariages et autant de prénoms sans oublier, ses amis proches, Franz Liszt, Richard Wagner, Théophile Gautier. Elle est née Esther Pauline Blanche Lachmann le 7 mai 1819 dans le ghetto de Moscou, au foyer de Martin, tisserand devenu revendeur de lainage et de vieux draps. La petite regarde avec envie les équipages des beautés moscovites, un désir irrépressible de richesse s’impatiente en elle. Une nuit glaciale de décembre, elle descend les Champs-Elysées, le ventre vide, en robe bien trop légère. Elle s’affale sur un banc, en face du Jardin d’Hiver, et pleure à chaudes larmes sur son sort. Elle ne sait pas encore qu’en moins d’un bail, un somptueux palais s’élèvera là, le sien. À dix-sept ans, elle épouse Antoine Villoing (1810-1849), un tailleur français émigré, pauvre et maladif, client de son père. Un fils, Antoine, naît de cette malheureuse "union" en 1837. Sans scrupule, la jeune Esther abandonne son foyer pour courir sa chance, d’homme en homme, en une haletante traversée du continent, en passant par Vienne et Constantinople. Arrivée à Paris, elle s’installe dans la prostitution à l’ombre de Notre-Dame de Lorette en se rebaptisant Thérèse. Elle n’a que sa jeune beauté, et entend l’exercer sur tous les hommes bien nés et surtout extrêmement fortunés. Dans la capitale française, elle fait ses classes en offrant ses charmes aux passants autour de l’église Notre-Dame-de Lorette. Rapidement, elle prend ses quartiers chez "La Farcy", maison de plaisir et de tolérance de la rue Joubert, où défilent "les grands hommes." Les rencontres se multiplient. Fonder une famille n’a jamais été son ambition. En 1840, elle séduit le riche pianiste Henri Hertz (1803-1888). Elle est au premier rang de tous ses concerts. Il la présente à ses amis de la bonne société, Frantz Liszt, Richard Wagner, Théophile Gautier ou le patron de presse Emile Girardin. Quoique déjà mariée "ailleurs", elle épouse Hertz et "lui donne" une fille, Henriette (1847-1859). Elle lui dévore sa fortune et il s’en va aux Etats-Unis pour une tournée de concerts. La famille du pianiste la déloge de leur appartement. Seule, sans appui, Blanche vend ses derniers bijoux avant de se faire expulser du domicile conjugal. Elle finit dans une chambre en sous-pente. Humiliée, Blanche décide de se refaire à Londres. Avant de traverser la Manche, elle demande à son fidèle ami, Théophile Gautier, un flacon de laudanum. "De quoi m’endormir pour toujours en cas d’échec." En dehors de son poison, elle emporte un trousseau, dernier cadeau de Camille, une modiste, qui croit en sa résurrection. Dans la capitale anglaise, Blanche loue une loge bien en vue au Théâtre Royal. Parée de ses plus beaux atours, elle espère attirer le regard des hommes. Riches. Rien ne se passe. Pas de mots doux, même pas un seul regard intéressé. Mais la chance tourne enfin. Elle rencontre lord Edouard Stanley qui fait sa fortune. À la fin de leur première nuit, Lord Derby lui laisse l’équivalent de 320 000 euros. Retournée à Paris, elle a une liaison avec le marquis de Liocourt puis avec le duc de Gramont, très proche du prince Napoléon, qui complète sa richesse. Elle repousse son premier mari, venu pour tenter de la reconquérir. Bientôt, il en meurt de désespoir, mais accepte de pourvoir à l’éducation de leur fils. Le 6 juin 1851, elle épouse Albio Francisco, marquis de Païva Aranjo, pour la belle sonorité de la particule. La marquise de Païva, quel magnifique octosyllabe remarque Théophile Gautier. Il lui offre aussi un hôtel particulier place St-Georges qu’elle occupe le temps de quatre saisons de félicité. Elle aura la couleur de l’or, des diamants et des saphirs. Alors, les invitations se succèdent, Blanche fait tourner les têtes et entasse pierres et billets dans ses bagages. Le lendemain de la nuit de noce, le nez dans sa tasse de porcelaine, elle lui dit: "Vous avez voulu coucher avec moi. Vous y êtes parvenu en m’épousant. Vous m’avez donné votre nom, et cette nuit j’ai rempli ma part du marché. Je voulais un nom et je l’ai. Mais vous, vous n’avez qu’une putain. Le mieux est que nous nous séparions. Je resterai une putain à Paris avec votre nom. Vous pouvez rentrer au Portugal." Le pauvre homme repart chez sa mère. Quelques années plus tard, il se tire une balle dans la tête et agonise douze heures durant avant de mourir. Le mari était replet et niais mais bien titré. "Tous mes désirs sont venus à mes pieds comme des chiens couchants." Au plus haut de son art et de sa gloire, la Païva voit poindre le sommet de sa carrière en la personne du comte Guido Henckel von Donnersmarck, issu d’une ancienne et influente famille prussienne. Elle a trente-six ans, et lui vingt-cinq. Non content d’être beau, il est le parti le plus riche d’Europe. Elle soudoie les domestiques pour organiser des rencontres soi-disant fortuites dans toute l’Europe. Le jeune comte, timide héritier de la fortune de son aîné, est fasciné par cette femme de tête et de corps. Il ne résiste pas à cette entreprise de séduction qui confine au grand art. Le 28 octobre 1871, Blanche l’épouse dans un temple luthérien. C’est la troisième fois qu’elle change de religion. La noce est fêtée dans le somptueux palais des Champs-Élysées, construit à la gloire de la prostituée la plus riche et la plus célèbre d’Europe. L’escalier de marbre veiné de jaune mène aux chambres et à la salle de bain. La richesse et le luxe s’étalent du sol au plafond. La Païva possède tout, la gloire, un titre et la richesse, et des montagnes de bijoux. Chez Frédéric Boucheron, le joaillier de la rue de Valois, la liste de ses acquisitions est vertigineuse: une collerette de diamants, deux saphirs, montés en boucle d’oreille, un brillant jaune. En 1857, le comte Henckel von Donnersmarck lui offre aussi le château de Pontchartrain, où elle séjourne en villégiature. De quoi rendre jalouses ses rivales. Et toutes la détestent, les horizontales comme les bien nées. Elle est maintenant invitée dans le monde, et même par le président de la République. Au bras de Guido qui a l’oreille de Bismarck son cousin, la Païva attise haine et jalousie. En cette immédiate après-guerre franco-prussienne, on jase. "N’a-t-elle pas couché avec tous les hommes influents? Quelles confidences ont été divulguées sur l’oreiller ? Elle espionne, c’est certain." Rien n’interdit de penser qu’elle a joué les intermédiaires. Mais peu de temps. À l’apogée de sa gloire, la Païva n’a plus de désir. L’envie s’est éteinte. Elle sombre dans l’ennui. L’ancienne courtisane n’a plus même le pouvoir d’ensorceler les hommes. Rien ne l’amuse en dehors de la contemplation de ses bijoux, la nuit tombée. Bientôt une faiblesse cardiaque rend ses déplacements difficiles. Et puis, ces rumeurs qui perdurent. Paris n’a décidément plus rien à lui offrir. Elle remarque un jeune politicien promis à un grand avenir, Jules Gambetta (1838-1882), le meneur de la Défense nationale en 1870 et entend le convaincre de traiter avec Bismarck. Hélas, l’ultime tentative échoue en avril 1878 et l’occasion ne se représente plus, celle qui avait gagné toutes les parties perd la dernière. Son mari négocie l’indemnité de guerre que la France doit payer, une somme exorbitante: cinq milliards de francs-or. À la mort de Gambetta, en 1882, le couple est prié de quitter Paris. Cristallisant les critiques, elle est obligée de s’exiler en Silésie dans le château de Neudeck de son mari. La Païva le sent bien, elle qui, d’un coup d’œil ou de rein renversait une situation ou un ministère n’a plus assez d'allant. Dorénavant, elle a juste de l’argent. Elle ne survivra pas longtemps à cet éloignement forcé, à cette déchéance sociale. Elle meurt le 21 janvier 1884 dans son château de Silésie, avant sa soixante-cinquième année, copie des Tuileries, que lui a offerte Guido. Le comte Henckel von Donnersmarck se remarie avec une jeune aristocrate russe, Katharina Slepzow. Mais le veuf éploré disparaît parfois, et s’enferme dans les appartements de sa première épouse. Il semble rongé par le manque. Profitant d’une de ses absences, sa seconde épouse, intriguée, décide de percer le secret, et pénètre dans ces chambres interdites. Elle ne se remettra jamais de ce qu’elle y découvre. Au milieu d’un salon, plongé dans un bassin d’alcool, Guido conserve le corps inerte de Blanche. Fascinante jusque dans la mort. Fabuleux destin de cette femme polyglotte, jouant du piano avec un certain talent pour ses hôtes, qui montait à cheval qu'elle lançait au galop, habillée en homme, dans les terres de ses propriétés allemandes, ou à Pontchartrain où elle donnait également des réceptions splendides les soirées d’été. Animée d’une volonté de fer, elle fit preuve d’une ténacité qui surprend, et force l’admiration. Bibliographie et références: - Marcel Boulenger, "La Païva" - Alfred Colling, "La Prodigieuse Histoire de la Bourse" - Paul Gordeaux, "La Païva" - Janine Alexandre-Debray, "La Païva" - Gabrielle Houbre, "Courtisanes sous surveillance" - Les Frères Goncourt, "Mémoires de la vie littéraire" - Joëlle Chevé, "Les grandes courtisanes" - Odile Nouvel-Kammerer, "L'Extraordinaire hôtel Païva" - Horace de Viel-Castel, "Mémoires sur le règne de Napoléon III" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/09/20
Étrange fortune que celle de Charlotte Corday. Si son nom évoque un épisode bien connu de la Révolution française, l'assassinat de Marat dans sa baignoire, le 13 juillet 1793, le mythe qui s'est aussitôt attaché à cette meurtrière de vingt-cinq ans a presque entièrement effacé la vérité historique. Tantôt haïe, tantôt idolâtrée, elle a été l'emblème d'intérêts souvent opposés, pour finalement devenir la caricature de la Contre-Révolution. La complexité du contexte historique, son attitude provocatrice lors de son jugement, à quoi il faut ajouter la rareté des sources les pièces du procès ont en effet fait d'elle une légende. Marie-Anne Charlotte de Corday est née le 27 juillet 1768, à Saint-Saturnin-des-Ligneries , près de Sées département de l'Orne, dans une famille qui tente de compenser sa perte de puissance économique en s'accrochant à son identité nobiliaire. La généalogie souligne l'enracinement normand, l'ancienneté et le prestige. L'héritage transmis par son père est cependant moins limpide. Valorisant son exploitation, il a publié des brochures révélant une culture étendue, influencée par les Lumières, et des désirs de réformes nourris par sa révolte face à l'injustice frappant les cadets de famille. Descendant d'une vieille famille noble de Normandie, sa vie est marquée par l'échec. Après avoir quitté l'armée pour se marier et s'établir dans une coquette ferme normande, il n'a jamais pu obtenir de sa belle-famille le versement de la confortable dot de sa femme. Toutes ses démarches juridiques restent vaines. Amer et désargenté, Jean-François de Corday d'Armont en est réduit à travailler sa terre lui-même, comme un paysan. Triste condition pour un aristocrate du XVIII ème siècle, même si beaucoup de nobles de province sont alors bien loin de mener la vie fastueuse des courtisans de Versailles. Ce qui ne l'empêche pas d'élever ses filles dans les valeurs traditionnelles de l'aristocratie, sens de l'honneur et conscience du statut social, et de leur imposer une éducation très classique. En 1782, elles deviennent pensionnaires à l'abbaye de la Trinité de Caen, où elles mènent la vie des bénédictines. Huit années durant, Charlotte Corday, jolie blonde aux yeux bleus, qui ne semble ni plus dévote ni plus turbulente qu'une autre, parfait sa culture. Elle lit de tout, des livres de piété, les classiques, Plutarque, Corneille, mais aussi l'abbé Raynal et John Milton, deux théoriciens du tyrannicide. Corneille a notamment ses faveurs. Il faut dire que, par son père, elle descend en droite ligne du dramaturge rouennais. Rien ne l'émeut tant que ces héros prêts à se sacrifier pour leurs idées. Des idées, Charlotte commence à en avoir, à l'approche se son vingtième anniversaire. Mélancoliques, ses lettres trahissent une forte inclination pour le pessimisme mortifère de la littérature "gothique". "Personne ne perdra en me perdant" , écrit-elle à son amie Armande le Loyer. Elle s'initie à la gestion des affaires économiques de l'abbaye. En effet, à partir de 1788 ou de 1789, elle devient la secrétaire de l'abbesse. En 1790, en raison de la loi sur les congrégations religieuses, les pensionnaires doivent quitter l'abbaye. Alors que son amie Alexandrine de Forbin émigre en Suisse, Charlotte Corday retrouve le domicile de son père, qui a participé aux événements de 1789. Il a notamment réclamé la suppression des privilèges et il est devenu maire du Mesnil-Imbert. En juin 1791, elle retourne à Caen, chez une parente, Mme Le Coutelier de Bretteville-Gouville. Elle est aristocrate, par sa naissance, son éducation, ses fréquentations, son attachement alors banal au roi, sa méfiance vis-à-vis des mouvements populaires. Dans une lettre à Armande le Loyer, datée du 10 mai 1792, elle en critique la versatilité en citant Voltaire: "Vous connaissez le peuple, on le change en un jour. Il prodigue aisément sa haine et son amour." Mais elle est aussi, comme son père, en rupture avec son milieu d'origine. La radicalisation de la Révolution la laisse hésitante. Ses amies ont fui à Paris ou à Rouen, ses frères se sont engagés dans l'armée des émigrés. Elle cultive des liens étroits avec son entourage qui a franchement basculé dans le camp de la Contre-Révolution, mais elle partage plutôt les idées des révolutionnaires modérés. Charlotte Corday a acquis une culture politique, garante d'une certaine indépendance d'esprit, lorsque surviennent les événements de juin 1793. La Révolution est alors en pleine crise. Depuis le mois de mars, la Vendée s'est soulevée contre la levée des soldats, alors que les armées étrangères se trouvent aux frontières. La crise économique fait flamber le prix du pain. Ce contexte dramatique entraîne le vote des premières mesures exceptionnelles destinées à lutter contre les "ennemis de la Révolution", création du Comité de salut public, du tribunal révolutionnaire, de comités de surveillance dans chaque ville. La révolte gronde partout. Le 2 juin, les Girondins, réputés modérés, sous la pression des sans-culottes, sont exclus de la Convention et décrétés en état d'arrestation. Quelques jours plus tard, certains d'entre eux trouvent refuge à Caen, à l'Hôtel de l'intendance, à proximité de la demeure de sa parente. Charlotte Corday suit leurs activités d'un œil intéressé. Elle entre en contact avec eux notamment avec le député des Bouches-du-Rhône, Charles Barbaroux, mais ne prend pas part à leurs réunions et garde une distance critique. Depuis Caen, les Girondins proscrits lancent des appels à l'insurrection. Au cours des mois de juin et juillet, une soixantaine de départements, des Bouches-du-Rhône au Calvados, en passant par la Gironde, se soulèvent contre la Convention où dominent les Montagnards, autour de Robespierre, Danton et Marat. Pour les modérés, qui lui attribuent la chute des Girondins, Marat, député montagnard de cinquante ans, apparaît comme l'incarnation monstrueuse de la violence révolutionnaire. Favorable à une radicalisation de la Révolution, il s'assure par son journal, "L'Ami du peuple" , une solide popularité parmi les sans-culottes. Rongé par la maladie, il ne va presque plus à la Convention, mais diffuse et amplifie dans son journal le sentiment d'un complot imminent, encourageant la suspicion et la dénonciation des mauvais citoyens. Il est vrai que le peuple adore ce tribun radical, dont la plume acérée et rageuse exprime les aspirations des sans-culottes parisiens, et les incite à la violence contre les ennemis de la Révolution. Le jeudi 11 juillet, vers midi, dans la chaleur qui écrase Paris, Marie-Louise Groslier, tenancière de l'Hôtel de la Providence, rue des Vieux-Augustins, voit entrer dans le vestibule une jeune femme d'environ vingt-cinq ans, plutôt grande, les cheveux et le teint clairs, disant s'appeler Mademoiselle de Corday d'Armont. Accompagnée d'un commissionnaire, elle arrive de la place des Victoires, où une voiture venant de Caen l'a déposée. Elle a atteint Paris après deux jours d'un voyage harassant. Le procès révélera qu'elle sort une première fois quelques instants plus tard pour rendre visite à Lauze de Perret, député girondin des Bouches-du-Rhône comme Barbaroux qui sera arrêté et guillotiné en octobre 1793. Ne l'ayant pas trouvé, elle retourne chez lui quatre heures plus tard. Perret viendra lui-même la voir plusieurs fois le lendemain. Que se disent-ils alors ? Charlotte Corday a été recommandée par Barbaroux, qui a profité de son voyage pour faire passer à Perret une lettre et un ouvrage sur la future Constitution. Mais le député doit également servir de sésame à Corday, venue intercéder auprès du ministre de l'Intérieur, Garat, en faveur d'Alexandrine de Forbin, ancienne pensionnaire de la Trinité, connue de Barbaroux, et qui réclame une pension. Le 12 juillet, n'ayant pas réussi à voir le ministre, Charlotte Corday envoie le garçon d'hôtel Pierre-François chercher de quoi écrire. C'est ce jour-là qu'elle rédige son pamphlet, Adresse aux Français, où elle justifie par avance son acte et rit quand il lui dit qu'à Paris, Jean-Paul Marat est considéré comme un bon citoyen. Le 13 juillet, à huit heures du matin, elle achète au Palais-Royal un couteau de table à gaine noire et le jugement rendu contre les notables orléanais considérés comme responsables d'un attentat manqué contre le député montagnard Léonard Bourdon, le 15 mars 1793, à Orléans. Vers onze heures, un fiacre la conduit faubourg Saint-Germain, rue des Cordeliers, près du Théâtre-Français l'actuel Odéon. La cuisinière Jeannette Maréchal se souviendra d'une jeune femme demandant à la portière l'adresse de Marat. Il n'est pas facile de rencontrer le journaliste. La concierge et la compagne de Marat, Simone Evrard, éconduisent la jeune femme, qui décide d'écrire à sa future victime une lettre prétendant avoir d'importantes révélations à faire au sujet des troubles fédéralistes intervenus dans le Calvados. Vers sept heures du soir, coiffée d'un chapeau, Charlotte Corday revient rue des Cordeliers. Devant un nouveau refus, elle insiste, s'emporte et finit par attirer l'attention de Marat, qui la fait entrer dans son étroit cabinet. La tête enveloppée d'un linge, il corrige dans une baignoire-sabot le prochain numéro de L'Ami du peuple. La pièce, chaude et humide, n'est éclairée que par une petite fenêtre. Simone Evrard laisse la porte entrouverte, puis, méfiante, perturbe le tête-à-tête en venant rechercher une assiette qui contient quelques restes de nourriture. Souffrant de migraines permanentes et d'un eczéma généralisé, il ne quitte plus son domicile de la rue des Cordeliers, où il passe ses journées dans une baignoire. À peine est-elle sortie qu'un cri sourd s'échappe de la pièce. La portière et le commissaire Laurent Bas, qui travaillaient dans la pièce attenante, se jettent sur la jeune femme, immobile devant le corps de Marat. Un couteau gît sur le sol. On crie dans la rue pour demander un chirurgien. Corday est aussitôt arrêtée, interrogée sur place puis conduite à la prison de l'Abbaye. Très vite, les rumeurs les plus diverses circulent sur l'identité de la meurtrière. Qu'est-ce qui a conduit Charlotte Corday à assassiner Marat ? La jeune femme n'a rien d'une écervelée agissant sous influence, comme on l'a souvent écrit. Mais, depuis plusieurs mois, sa curiosité politique s'accompagnait d'une volonté d'agir. Au printemps précédent, lorsqu'elle a fait viser son passeport pour retrouver sa famille à Argentan, elle l'a fait prolonger pour Paris. Soucieuse d'unité nationale et de paix, Charlotte Corday n'est pas la royaliste acharnée qu'on a dit. Elle a pris ses distances avec les contre-révolutionnaires qu'elle a été amenée à fréquenter. Son geste, en tout cas, n'a rien d'impulsif. L'entreprise a été minutieusement préparée. Charlotte Corday, qui avait un prétexte à sa visite à Paris, l'entretien avec le ministre, a brûlé avant son départ une partie de ses papiers, notamment ses correspondances avec les Girondins. Prévoyant un éventuel repli en Angleterre, elle a rassemblé une grosse somme d'argent et emporté avec elle son extrait de baptême. Durant son procès, qui nous est connu à travers la transcription officielle du tribunal criminel révolutionnaire, et donc sujet à caution, Corday déjoue les pièges de ses juges et séduit jusqu'aux partisans de Marat. Avec un véritable sens du spectacle, elle montre à Chauveau-Lagarde, son avocat désigné d'office, il défendit les Girondins et la reine, qu'elle n'est pas dupe du simulacre de justice vite expédié par le tribunal révolutionnaire. Elle accepte sa destinée. Elle affiche un calme insolent avant d'être guillotinée, quatre jours après son geste meurtrier, le 17 juillet 1793. Songeant à perpétuer son image dans la mémoire familiale, elle demande qu'on la fasse peindre afin que ses proches puissent conserver un souvenir d'elle. À peine accompli, le geste de Charlotte Corday est présenté par les Montagnards comme la preuve d'un grand complot contre-révolutionnaire. Récupérant l'image d'un Marat désormais inoffensif y compris pour eux, ils disqualifient définitivement leur rivaux girondins. Ils font accepter de nouvelles mesures exceptionnelles. En août, la révolte fédéraliste est matée dans le Calvados. Le 17 septembre, la loi sur les suspects est votée et à l'automne, les Girondins en fuite sont arrêtés et accusés d'avoir organisé l'attentat. Quant à Barbaroux, débusqué de sa cachette de Saint-Émilion après avoir tenté de se suicider, il est exécuté à Bordeaux en juin 1794, avec ses deux collègues girondins Pétion et Buzot. Il est alors présenté, à tort, comme l'inspirateur, et même comme l'amant de Charlotte Corday. Le meurtre de Marat fut enfin le prétexte de l'élimination des femmes trop bruyantes de la vie politique. Le 20 juillet, Olympe de Gouges, auteur d'une "Déclaration des droits de la femme", est arrêtée, avant d'être guillotinée. Le 30 octobre, les clubs féminins sont définitivement interdits. Les Montagnards ne peuvent empêcher cependant une légende de naître autour de la personnalité subversive de la meurtrière. Charlotte Corday devient un monstre hermaphrodite, une aristocrate méprisant le peuple, et une libertine fanatisée par des Lumières mal digérées. La charge politique cache un véritable malentendu culturel. Si la meurtrière est vue comme un monstre, c'est qu'elle a doublement transgressé la loi, par le meurtre d'une part, par un acte individuel d'autre part, à un moment de l'histoire où seule la violence collective est tolérée. Par un effet de contraste qui veut que seul Marat, martyr de la Révolution, soit visible, on tente d'effacer son image. Le tableau de David, "Marat assassiné", traduit cette volonté d'éviction. Commandé dès les lendemains du meurtre par la Convention, il est aussitôt peint, reproduit puis expédié en modèle réduit aux quatre coins de la République. Cette œuvre de propagande a fortement contribué à opacifier la mémoire de Charlotte Corday. Mais, dès la fin du XVIII ème siècle, les réseaux normands du souvenir se mettent en place et les érudits exhument les archives. L'avocat Louis Caille, un des acteurs du fédéralisme caennais de 1793, rassemble les premiers documents en vue d'écrire une biographie restée lettre morte. Il communique son travail au bibliothécaire de l'École centrale de l'Orne, Louis Dubois, considéré comme le premier véritable biographe de Charlotte Corday. La monarchie de Juillet renverse les icônes. Les Montagnards et Marat sont maintenant perçus comme des monstres sanguinaires. Charlotte Corday, réhabilitée, devient la figure de proue d'une révolution girondine, payant de sa tête le refus de la Terreur. Le peintre Henri Scheffer propose au Salon de 1830 une "Arrestation de Charlotte Corday." Lamartine, la qualifie d' "ange de l'assassinat", n'est pas le premier à la sacraliser, mais sa célèbre "Histoire des Girondins" la mentionne en bonne place. Louant la prédestination cornélienne, il fait de Charlotte Corday une véritable synthèse physique et morale des femmes françaises, brossant l'impossible portrait d'une héroïne des contraires. La célébrité de Corday, dès lors, ne se démentira plus. À la fin du XIX ème siècle, la figure de la meurtrière nourrit un autre débat, celui de la criminalité. Les médecins tentent de prouver que la violence est une tare héréditaire. Charlotte Corday devient alors un véritable cas d'école pour tout un courant de l'anthropologie criminelle européenne. L'histoire universitaire officielle de la III ème République voit en elle avant tout l'assassin d'un député montagnard. Corday est alors durablement précipitée dans les oubliettes de l'histoire républicaine. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle sera comparée par Drieu la Rochelle à Jeanne d'Arc chassant l'étranger Marat, auquel on attribue des origines allemandes. Cette connotation conservatrice ou réactionnaire a été relayée depuis par plusieurs romanciers. Aristocrate, elle fut rangée dans le camp d'une contre-révolution caricaturale. Assassin d'un député, elle fut exclue des honneurs de l'histoire nationale. Femme, elle fut aussitôt mise sous la tutelle des Girondins, dépassée par les réels enjeux politiques de 1793. Trois handicaps qui plaident plutôt aujourd'hui en faveur d'une relecture du destin de Charlotte Corday. Tout au long du trajet qui la menait à la guillotine, la jeune fille afficha un calme souverain. Jusqu'à la fin, elle se sera montrée digne des héros cornéliens de son adolescence. Bibliographie et références: - Jean-Denis Bredin, "On ne meurt qu'une fois, Charlotte Corday" - André Castelot, "Les Grandes Heures de la Révolution" - Martial Debriffe, "Charlotte Corday" - Marie-Paule Duhet, "Les Femmes et la Révolution" - Dominique Godineau, "Citoyennes tricoteuses" - France Huser, "Charlotte Corday ou L'ange de la colère" - Bernardine Melchior-Bonnet, "Charlotte Corday" - Michel Onfray, "La religion du poignard: éloge de Charlotte Corday" - Jean-René Suratteau, "Dictionnaire historique de la Révolution française" - Jean Tulard, "Histoire de la Révolution française" - Charles Vatel, "Charlotte de Corday et les Girondins" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/09/20
Préambule: Je soumets ce texte après l'approbation de Maîtresse Lady Gabrielle. Il s'agit d'une énumération d'idées destinées à agrémenter vos réflexions et intentions d'organiser un tel événement. J'ai vécu de similaires situations qui avaient été couronnées de succès mais aussi, une fois, un malheureux "bide". Par ce préambule je veux aussi éviter de me faire accuser d'une quelconque demande, juste contribuer à la réflexion. C'est pour cette raison que j'ai demandé à ma divine Maîtresse l'autorisation de publier ce dernier. Quelques idées relatives au dîner protocolaire Rencontrer des amis autour d’une bonne table. Voilà qui ressert les liens d’amitiés ou de confraternité entre dominants et dominantes. L’occasion de réaliser un repas protocolaire permet d’associer les soumis et soumises aux libations de leur propriétaires. On désigne donc ces repas sous le vocable « dîner protocolaire » en ce sens que pour bien marquer la différence entre un repas copain-copain, on délimite la zone de la domination avec celle de la soumission. On la délimite selon des règles, un protocole dans lequel chacun occupe son rôle, le tout étant sous-tendu par la pratique BDSM. J’ai parfois eu le sentiment que la compréhension « protocole » signifiait des règles strictes de présentation de table, de place des verres et des couteaux. C’est à mon sens aller un peu trop loin. Le protocole veut plutôt dire, je suis Maître ou Maîtresse et toi mon soumis, mon esclave tu vas me servir et servir les invités. Servir à manger et à boire bien sûr mais aussi servir de toutes les façons que ces derniers veulent. A l’expérience, ces rencontres demandent que tous participent de façon active et volontaire pour animer le repas. Cela demande donc, de la part de chacun des dispositions, une inclination naturelle à des pratiques sadiques, humiliantes et aussi d’être ouvert à des comportements désinhibés. Alors, d’abord choisissons les invités. Des personnes que l’on connaît et dont on sait leur niveau de domination. Des personnes qui ont aussi leur self contrôle. Nous connaissons les gens qui s’enivrent et qui font transforment la soirée en une salle de bistrot qui n’a plus rien à voir avec la pratique originelle. Des gens qui ne craignent pas de se dévêtir pour satisfaire une de leur envie préférée. Des invités qui, de bonne humeur, aiment discuter entre eux, pincer le téton d’une soumise, piquer avec la fourchette le sexe d’un soumis, fourrager avec ses doigts la bouche d’un garçon, faire exprès de laisser tomber sa serviette pour gifler le servant inattentif, goûter un vin mais recracher dans la bouche de celui qui a servi. Parmi toutes ces belles choses qui agrémentent un « dîner protocolaire citons : • Le cadre, un salle à manger assez large pour permettre le mouvement de tous les participants, un salle attenante pour la préparation des plats. • Un salon pour l’apéritif d’entrée et éventuellement le café de la fin. • Marquer le personnel de service « préparé » avec des pinces, des attaches, des marquages ou des décorations sur la peau. • La haie d’honneur, à l’entrée des invités, avec les soumis/soumises nus, menottés ou « bondagés » ou décorés avec des aiguilles sur les seins ou sur la peau, une bougie dans la bouche, la tête étant renversée ou dans les mains. • Utiliser un ou deux soumis utilisés comme porte-manteaux à l’arrivée. • Au cas où la maison le permet, disposer une cage pour y mettre des soumis en cage pendant la phase d’arrivée des invités. • Aligner les soumis et soumises regroupés, nus enchaînés ou entravés avec un bâillon dans la bouche. • Disposer des statues vivantes emballées complètement dans du cellophane avec la queue dégagée et debout pendant une partie du repas. • Pendant l’apéro faire manger les soumis dans des écuelles par terre avec de la nourriture qui tache (spaghettis bolognese par exemple). Les soumis se nettoient mutuellement à la langue. • Mettre sur pied un petit spectacle genre fléchettes, ou flagellation. (Dans le cas où cette pratique est faite en attendant l’arrivée de tous les invités, le ou la soumis est ensuite utilisé pendant le repas comme tableau vivant avec une ou deux bougies en plus. • Disposer des soumis sur le sol, procéder à un petit cérémonial d’entrée de la personne qui préside en la faisant marcher sur des soumis couchés par terre, elle-même tenue par les mains par des soumises. • Disposer pour le repas une ou deux soumis/ses nus posés sur la table et recouverts de choses à manger. Changer le décors en faisant une pause et en ordonnant à d’autres soumis de les « laver » en léchant le reste collé au corps. • Disposer des soumis comme meubles pendant l’apéro comme tabourets, tables, comme servir-boy, avec un plateau accroché autour du torse. • Utiliser des soumis comme porte panier à pain avec une corbeille attachés par des pinces aux seins. • Bander les yeux de soumis qui sont chargés d’apporter les plats mais avec un autre soumis utilisé pour guider le premier pour servir. • Selon les envies du moment glisser un soumis ou soumise sous la table pour effectuer les cunis/turluttes avec le jeu, entre les invités de deviner qui est en train de jouir. • Chaque dominant ou dominante nourrit les soumis, à genoux derrière les invités assis et les invités, en « crachant » par terre ou dans la bouche des soumis/ses la nourriture pré-mâchée. • Faire boire dans une écuelle remplie d’eau ou d’urine selon les envies et le moment. • Prévoir un petit spectacle homosexuel (des hommes aiment voir deux lesbiennes faire l’amour ou les femmes deux homosexuels) lors du café. • Au cas où des servants ont été particulièrement maladroits, petite séance de kick-boxing (ça change des coups de cravache quoique ça peut aussi se faire évidemment). • Imaginer un jeu (tirage au sort) pour permettre à la gagnante ou au gagnant de faire quelque chose avec un soumis ou une soumise. Par exemple trouver sur un soumis ou une soumise une combinaison de numéros ou un mot qui aura été marqué sur la peau dans un endroit un peu difficile (genre sous les seins tombants, à côté des lèvres du sexe, sous le scrotum, près de l’anus, que sais-je encore. Le but étant évidemment de favoriser le « toucher » des soumis/soumises par les invités. A l’expérience aussi, il est préférable que quelqu’un préside le repas et s’il y a assez de monde un Majordome qui commande les divers « tableaux » ou phases du repas selon un programme ou un « protocole » de choses qui se feront tout au long du repas: 1. l’entrée des invités, 2. arrivée de la présidente, 3. apéro, 4. repas des soumis, 5. exposition des statues, 6. prise place autour de la table, 7. repas, etc. 8. le "fumoir », les invités affalés dans leurs fauteuils ou divans et les soumis/ses faire des cuni ou des fellations. 9. animation genre flagellation, joutes entre deux sujets, service des cafés, etc. Comme cela se fait lors de belles rencontres, il est souvent préférable au tout début de l’invitation de citer le code de conduite pour l’occasion, des règles de ce qui est permis et ce qui est défendu et autorisé, régler le problème de la prise de photographies et de vidéos. Si c’est possible désigner un dom ou une domina qui agit comme « bourreau » (attacher, détacher, enfermer, allumer, fouetter, etc., etc.) En ce qui concerne le repas, la succession de petits plats permet de provoquer des situations multiples qui exposent les soumis et soumises. Un bon traiteur permettant de libérer les organisateurs du souci de réussir un plat. Bon appétit alors… Kaji, soumis de Lady Gabrielle. (slnr: 386-312-138) Photo tirée du film "Sleeping Beauty"
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Par : le 22/09/20
Condorcet rédige son célèbre "Tableau des progrès de l’esprit humain" alors même qu’il se sait menacé de la guillotine. Ombres et lumières de la Révolution française, portée par ce rêve de justice qu’ont inspiré nos philosophes, rêve d'un monde en marche et à portée de l’homme, dont les événements de 1789 ont d’abord paru l’accomplissement, et qui sombra dans la Terreur. Il n’est période plus propice à l’observation du concept de progrès que celle où l’idée fut aux prises avec la réalité, sur le point de devenir lois et conditions de vie. La Terreur ? un démenti, peut-être. Un démenti provisoire, laisse penser Victor Hugo au terme de son "Quatre-vingt-treize". Le concept perdure. On en voit aujourd’hui encore les effets. S’il faut entendre "progrès" comme la certitude d’un nouvel âge d’or, de bonheur et de liberté, l’époque actuelle semble avoir perdu ces illusions. Mais les idéaux des Lumières président toujours aux mouvements de nos sociétés et, que nous en ayons conscience ou non, informent notre pensée. La filiation est plus sensible encore en temps de crise comme celui que nous traversons. Or, l’Histoire n’a livré ses enseignements qu’après avoir épuisé les figures héroïques, lorsqu’elle s’intéresse à ses oubliés. Tel est le personnage d’Olympe de Gouges, témoin privilégié et actif de ces événements, qui s’affirme, deux siècles plus tard, en raison de convergences qui apparaissent avec l’époque contemporaine. Olympe de Gouges, ardente avocate du progrès social en est aussi l’exemple vivant, dans son évolution personnelle, dans ses combats, dans ses renoncements, jusque dans sa destinée. Le 3 novembre 1793, à l’âge de quarante-cinq ans, ayant refusé de faire contre sa conscience des aveux qui lui auraient peut-être sauvé la vie, elle monte sur l’échafaud, quelques jours seulement après Marie-Antoinette, première femme victime de ses opinions. Née en 1748, Marie Gouze grandit à Montauban, ville où elle épouse dix-sept ans plus tard Louis-Yves Aubry, "traiteur grossier et inculte" de trente ans son aîné. La vie du ménage ne fait cependant pas long feu. Aubry meurt un an plus tard, emporté par une crue du Tarn. Désormais veuve, Marie Gouze, encore très jeune au moment des faits, se met à avoir soif de liberté de publier. À cette époque, la loi interdisait aux femmes de publier des textes sans l’accord de leur époux. Il n’en faut alors pas plus à Marie Gouze pour la persuader de ne jamais se remarier. Mue par l’envie de mener une carrière littéraire, elle quitte finalement Montauban pour rejoindre sa soeur aînée à Paris. C’est en montant à la capitale qu’elle prend le nom sous lequel on la connaît le mieux, Olympe de Gouges. Entretenue par un fonctionnaire de la marine du nom de Jacques Biétrix de Rozières, elle se met à côtoyer les milieux bourgeois et plus particulièrement les salons fréquentés par les hommes de lettres. Ses diverses rencontres l’inspirent et la poussent à écrire toujours plus. Elle s’essaye alors aux pièces de théâtre, aux romans ainsi qu’aux écrits politiques. Avant-gardiste et féministe, ses fortes convictions et la liberté de ses engagements la conduiront à sa perte. Elle sera guillotinée le 3 novembre 1793. L’intérêt qu’Olympe de Gouges suscite au-delà de nos frontières nous rappelle la valeur de ce personnage. Son cas n’appartient donc plus seulement à la France, pas seulement aux femmes, n’appartient pas seulement à la Révolution. Il intéresse justement parce qu’elle s’est immergée totalement dans son époque, toutes les générations qui se posent la question de l’individu et celle de sa participation à l’Histoire. Son cas nous intéresse parce qu’il jette un jour différent sur une page essentielle de notre Histoire et qu’il permet de nous interroger sur nous-mêmes, aujourd’hui où nombre de ses propositions, réalisées ou non, occupent encore nos débats. L’œuvre qu’elle laisse à la postérité, abondante et variée, élaborée dans des années décisives, entre 1783 et 93, est riche d’informations sur ce mieux qui était rêvé, promis à tous, sur les moyens et les méthodes pour y parvenir. Elle offre l’avantage pour nous de présenter un point de vue tout à fait exceptionnel, celui d’une femme d’abord, une provinciale de la petite bourgeoisie, admise auprès des Grands à partir de son arrivée à Paris (1767) et qui a acquis dans ce parcours le regard perspicace et indépendant du "persan" en voyage. Née française, elle a fait son fruit de la pensée des Lumières, sans rien perdre de la vivacité de la languedocienne forte d’un esprit critique affirmé et d’une évidente énergie. Une voie, seule, s’ouvrait devant elle, où tous ses élans pouvaient s’exprimer et être partagés, la littérature. Libre à chacun de juger de son œuvre. Elle est inégale peut-être et parfois sent la précipitation. Elle se flatte d’ailleurs d’être rapide et avoue parfois avoir terminé l’écrit sur le comptoir de l’imprimeur. Bien qu’elle ait tout sacrifié à cette passion des lettres et de la parole jusqu’à sa fortune et sa sécurité, elle garde la tête froide: "Qu’on ne me prête pas le ridicule de croire que mes pièces sont des chefs d’œuvre", dit-elle dans Molière chez Ninon ou le siècle des grands hommes. Il faut dire que les dix années de sa carrière littéraire ne furent pas pour le XVIII ème siècle le temps des chefs d’œuvre, en raison même des troubles qui agitaient les consciences. Il y avait à ce moment d’autres urgences que la recherche de la perfection artistique. Ces circonstances en revanche étaient favorables, chez Olympe particulièrement, à l’invention d’idées nouvelles comme de formes artistiques, qui se sont révélées naturellement, sans être voulues. Mais pour elle, que le sens des mots engage, citoyenne avant la lettre, l’urgence est d’intervenir, de participer à la construction, car elle est dans la crainte de voir, au moment du déferlement de la Terreur, la démocratie naissante s’élaborer sans avoir déraciné tous les esclavages de l’Ancien Régime. C’est dans ce moment de crise auquel pour la première fois les femmes participaient qu’il est intéressant d’observer cette prise de parole féminine, qui s’est élevée à la grande surprise, c’est le moins qu’on puisse dire des philosophes, des politiques, des hommes en général et en particulier. Le volet de son œuvre le mieux connu aujourd’hui, c’est "La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne" en raison des publications qui ont été réalisées dans les années quatre-vingt et de l’utilisation qui en a été faite par le mouvement féministe. Il était question, dans ces années qui voyaient certaines avancées en matière de progrès social, de revenir sur la place des femmes dans la société et d’étendre effectivement leurs droits. Le texte d’Olympe devait soutenir puissamment les revendications de ces femmes, impatientes de voir, après l’adoption du droit de vote après-guerre, évoluer concrètement les mentalités et les lois. La pensée d’Olympe ne saurait cependant être réduite à ce mouvement. Fruits de son enfance occitane et de ses trois entorses aux bonnes mœurs de son temps. Dans son roman autobiographique "Mémoire de Mme de Valmont", on y apprend qu’elle vécut une enfance pauvre et sans instruction, avec l’occitan comme langue maternelle. D’après ses dires, elle serait née d’une union illégitime entre le marquis Jean-Jacques Lefranc de Pompignan, magistrat et écrivain, et une fille du peuple, Anne-Olympe Mouisset. Bien qu’il n’ait jamais reconnu sa paternité publiquement, Olympe idolâtrait ce père, en plus de prétendre avoir hérité de son talent d’écrivain. Très avant-gardiste sur son temps, on dira d’Olympe de Gouges qu’elle commit trois entorses aux bonnes mœurs et lois de son sexe. La première entorse fut son refus de se faire appeler la veuve Aubry. En effet, après la mort de son mari, Louis-Yves Aubry, alors qu’elle n’était âgée que de dix-huit ans et mère d’un garçon, Pierre Aubry, elle décida de se créer sa propre identité, prétextant que le nom Aubry lui évoquait de mauvais souvenirs. Marie Gouze veuve Aubry changea alors son nom pour Olympe de Gouges, reprenant une partie du prénom de sa mère. Sa deuxième entorse fut de refuser d’épouser le riche entrepreneur Jacques Biétix de Rosières alors que cette union lui aurait assuré la sécurité financière. Olympe ne croyant pas au mariage, qu’elle définit comme "le tombeau de la confiance et de l’amour", lui préférait "l’inclinaison naturelle", c’est-à-dire un contrat social entre un homme et une femme. Ces déclarations lui vaudront, chez les chroniqueurs de l’époque, une réputation de femme galante, connue à Paris pour les faveurs qu’elle rendait aux hommes. Finalement, sa troisième entorse fut son implication sociale et sa condamnation des injustices faites à tous les laissés-pour-compte de la société. Après la mort de son mari, elle décida de poursuivre une carrière littéraire qui l’amena à dénoncer l’esclavage des "Noirs" et à plaider en faveur des droits civils et politiques des femmes dans ses écrits. Elle s’exila alors à Paris avec son fils et Jacques Biétrix de Rozières, où elle apprit très vite ce qu’était l’exclusion sociale. Il faut dire qu’Olympe était avant tout considérée comme illettrée, occitane, indomptable et imprudente. Autodidacte, elle se mit à fréquenter les milieux politiques, ainsi que les "gens bien nés." Olympe fut l’auteur de nombreux romans et pièces de théâtre. Sa première pièce de théâtre à être acceptée et présentée fut l’"Esclavage des Nègres" qui ne sera joué qu’une seule fois. Par la suite, elle devint très engagée dans des combats politiques en faveur des "Noirs" et de l’égalité des sexes. D’ailleurs, elle est la seule femme à avoir été citée en 1808 dans la "Liste des hommes courageux qui ont plaidé ou agi pour l’abolition de la Traite des Noirs." Olympe de Gouges fut plus d’une fois injustement critiquée pour ses nombreux écrits contestataires de l’ordre établi. Cependant, avec sa force de caractère et ses convictions, elle devint à plusieurs reprises le porte-étendard dans la dénonciation du traitement injuste réservé aux femmes. En 1788, elle publie dans le "Journal Général de France" une brochure politique intitulée "La lettre au peuple ou projet d’une caisse patriotique." Dans cette lettre, elle proposait des idées socialistes avant-gardistes qui ne furent reprises que plusieurs années plus tard. On y retrouve la demande de création d’une assistance sociale, d’établissements d’accueil pour les aînés, de refuges pour les enfants d’ouvriers, d’ateliers publics pour les ouvriers sans travail et de tribunaux populaires. Son audace ne s’arrêta pas à cette lettre. En 1791, Olympe rédigea une "Déclaration des droits des femmes et de la citoyenne", copiée sur la "Déclaration des droits de l’homme et du citoyen". Cette déclaration dénonçait le fait que la Révolution n’incluait pas les femmes dans son projet de liberté et d’égalité et considérait que "l’ignorance, le mépris des droits de la femme sont les seules causes de malheurs publics et de la corruption des gouvernements." Elle adressa sa Déclaration à la "première des femmes", en l'occurence, la reine Marie-Antoinette. Jusqu'à la chute du Roi, Olympe de Gouges soutient l'idée d'une monarchie constitutionnelle pour la France, exprimant encore son point de vue au printemps 1792 dans un essai dédié à Louis XVI," L'Esprit français", où elle prône une révolution non-violente. Au premier jour de l'an I de la République (21 septembre 1792), elle rejoint le mouvement modéré des Girondins. Abhorant la peine de mort, elle propose son aide à Malesherbes pour assister le Roi dans son procès devant la Convention. Vivement opposée au régime de la Terreur, elle signe une affiche contre Robespierre et Marat qu'elle accuse d'être responsables des effusions de sang. Fidèle à ses principes humanistes, elle y déclare que "Le sang même des coupables, versé avec profusion et cruauté, souille éternellement les révolutions". Après la mise en accusation du parti girondin, elle adresse au président de la Convention une lettre où elle s'indigne de cette mesure attentatoire aux principes démocratiques. Elle continue de s'exprimer publiquement alors qu'elle fait l'objet de menaces et que la sanglante guillotine de la Terreur coupe les têtes à plein régime démontrant ainsi toute la force de son courage. Le 20 juillet 1793, alors qu'elle diffuse son pamphlet "Les Trois urnes", Olympe de Gouges est arrêtée et emprisonnée à l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Elle est accusée d'injures envers les représentants du peuple et de publication d'écrits contre-révolutionnaires. De sa cellule, elle parvient à faire afficher deux derniers libelles, "Une patriote persécutée" et "Olympe de Gouges au tribunal révolutionnaire", mais tous ses amis se cachent ou la renient. Sous la pression, son propre fils, Pierre Aubry de Gouges, la renie publiquement dans une "profession de foi civique". Le 2 novembre, elle comparaît devant le Tribunal révolutionnaire. Elle tente vainement d'expliquer que son combat humaniste s'inscrit au cœur même de la Révolution mais elle est condamnée à mort et guillotinée le lendemain matin. C'est la seconde femme guillotinée de l'histoire de France après Marie-Antoinette. Victime en son siècle de ses prises de position contre les dérives de la Révolution, puis victime encore pendant près de deux siècles d'intellectuels misogynes qui la peignirent comme illettrée et exaltée, Olympe de Gouges fait aujourd'hui l'objet d'une réhabilitation. Comme au début des années 1990, le nom d'Olympe de Gouges circule parmi les "panthéonisables." Néanmoins, après l'annonce du 21 février par le président de la République des quatre personnalités entrant au Panthéon en 2014, sa popularité fait toujours d'elle une candidate à une entrée dans un futur proche. Plus de deux siècles après sa mort, Olympe de Gouges continue d’inspirer les femmes et de leur donner du courage et de la détermination dans la lutte pour l’égalité femmes-hommes. Bibliographie et références: - Daniel Bensaïd, "Moi la Révolution" - Olivier Blanc, "Olympes de Gouges" - Olivier Blanc, "Olympe de Gouges, une femme de libertés" - Marie-Paule Duhet, "Les femmes et la Révolution" - Michel Faucheux, "Olympe de Gouges" - Joëlle Gardes, "Olympe de Gouges" - Caroline Grimm, "Moi, Olympe de Gouges" - Léopold Lacour, "Trois femmes de la Révolution" - Catherine Marand-Fouquet, "La Femme au temps de la Révolution" - Catherine Masson, "Olympe de Gouges, anti-esclavagiste et non-violente" - Michelle Perrot, "Des femmes rebelles,Olympe de Gouges, Flora Tristan, George Sand" - Jürgen Siess, "Un discours politique au féminin, le projet d’Olympe de Gouges" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 28/09/20
il est 9h00, ce matin là je me connecte comme chaque jour depuis une semaine sur ce site de tchatche avec mon pseudo « x » , je suis devenu accro à ces discussions mème si malgré quelques discussions qui tournent bien souvent autour du sexe , rien de concret .ce jour la je commence à discuter avec une femme dont je ne me souviens plus le pseudo. mais peu importe , le contact est établie et le feeling passait bien . Cela fait déjà 2 heures que nous discutons par intermittence entre son travail et moi douche etc. La discussion commence à devenir plus orienté sexe et deviens excitante : Moi : tu as déjà fait des rencontres ? V: non mais ça me tente Moi :que recherches tu ? V: une excitation nouvelle Moi acceptes tu que je te pose des questions plus indiscrète ? V:oui Moi: mes questions seront très indiscrète ! V: ça ne me gêne pas Nous démarrons une discussion dans laquelle j’apprend qu’elle n’est pas épanouie sexuellement , et que moi je suis à ce moment là triste dans ma vie sexuelle , quitté depuis quelques moi par une femme dont j’étais fou amoureux m’a fait énormément souffrir , et je souhaite désormais vivre ma vie comme je l’entend sexuellement . Nous commençons à être excité tous les 2 à discuter comme cela avec nos envies , nos préférences bref , je suis toujours en peignoir , il est presque midi et j’ai une forte érection , tout en discutant je commence à me masturber , et pris dans un jeu d’excitation , je lui demande dans quelle coin de la ville , elle travaille , coïncidence ou Hazard , elle bosse à mois de 2 kilomètres de ou j’habite . Moi:je te lance un défi , si tu viens me voir , je t’accueille nu en peignoir ce midi V: j’adore l’idée mais si je viens je pourrais toucher ta queue Moi : viens et tu le sauras Quelques minutes s’écoulent , je me dis qu’elle va se déconnecter et que c’était juste un délire virtuel , comme bien souvent sur ces sites ou des hommes se cachent sous des pseudos de femmes . V: j’arrive Moi :ok Entre excitation et méfiance je sais qu’il ne faut pas longtemps pour qu’elle arrive , je regarde à travers ma fenêtre si une voiture arrive , soudain effectivement une voiture tourne dans le parking de ma résidence .c’est elle Une jeune Femme cheveux court et avec des formes , de jolies seins qui sur le moment je ne remarque pas trop tant la situation est irréel et excitante . Elle frappe à ma porte , j’ouvre , on se met à rigoler de la situation et elle rentre Moi : tu as vu j’ai relevé le défi V:oui je vois et j’ai l’impression que tu es en forme !!! Moi : oui Nous bavardons de banalités , comme si chacun n’osait pas franchir le cap , V : tu sais j’ai peu de temps ce midi Je m’approche et je commence à l’embrasser et mes mains caresser sa poitrine à travers son chemisier , belle et généreuse poitrine , j’ouvre le chemisier pour mieux la caresser , mes mains passent sous le soutien gorge et je sens sous mes doigts ces tétons qui sont dures et sa poitrine bien ferme est un délice et réclament ma langue et ma bouche , chaque fois que je mordille ces tétons elle se cabre , elle gémit et la complicité que vous avions eu en discutant se vérifie en réel . Je suis excité , ma queue bien raide , j’ai qu’un souhait sentir ces mains sur ma queue et sa bouche ,mais je savais suite à notre dialogue qu’elle n’aimait pas faire de fellation , mais elle bascule la tête en arrière et me tient la tête pour que lèche bien ces seins V: oui vas y suce moi les tétons , j’adore Moi: hummm j’adore ça aussi coquine tu va être gâté Bien vite la température monte entre nous et je glisse ma main entre ces jambes , elle n’oppose aucune résistance , bien au contraire elle écarte ces cuisses , j’introduis un doigt dans sa ptite chatte et , elle mouille , ondule , Et gémit à chaque mouvement de mes doigts , plus je la caresse plus elle mouille , gémit , serre desserre les cuisses , son sexe est tout lisse , après quelques temps à la caresser , il faut se rendre à l’évidence que nous avions perdu trop de temps à discuter ensemble , et qu’il fallait qu’elle reparte travailler , mais à ma grande surprise , alors que je la raccompagne à ma porte elle ouvre mon peignoir V: hummm belle queue !!!et en grande forme Elle la prend dans ces mains et de manière frénétique et rapide elle me masturbe , je sent l’explosion au plus proche , je retire ces mains et je lui dit de manière taquine Moi : connecte toi à ton boulot et je te lancerais un défi si tu as envie ! V: ok dit elle en me caressant les couilles , m’embrasse et me dit avec un petit sourire V: j’ai adoré et tu est très doué avec tes doigts , j’imagine qu’avec ta langue ... Après un baiser rapide et discret , elle remonte dans sa voiture et repart . A peine la porte refermé , j’ai une envie folle de me faire jouir en me masturbant mais , j’ai une idée en tête et , pour me calmer , je referme mon peignoir et me dirige pour faire la vaisselle(lol) , mais l’excitation a du mal à redescendre jusqu’à me faire mal à la queue à être en erection depuis quelques heures . Après un repas rapidement avalé , je me reconnecte en espérant bien sûr revoir V connectée A mon grand plaisir elle est présente Moi : tu as aimé ? V: oh que oui mais suis grave excité et je me suis caressé dans les toilettes de mon travail Moi : ah oui coquine ,et moi mon réception ne retombe pas V: ah ok , tu sais je me suis dit je tu allais te masturber après mon départ mais je vois que tu résistes Moi : j’ai failli ... V : tu aurais dû et me raconter si je t’avais bien excité et si ta jouissance était belle Moi: oui l’idée est intéressante mais je te propose plutôt de venir le faire ? V: quand ? Moi : après ton taf , tu repasses , je laisse la porte ouverte , je serais allongé dans mon canapé nue , tu me masturbe à la vitesse que tu veux , tu me fais jouir et tu repars Qu’en penses tu? V :idée est excitante mais j’ai pas trop le temps et j’ai rien en retour ? Et voilà nous sommes reparties à discuter et nous exciter de plus belle pendant toute l’après midi , bientôt 16h V: je vais devoir partir Moi : tu passes ? V: je sais pas j’ai pas trop le temps Moi : je t’attends , c’est toi qui voit V: ok à tout à l’heure ou demain sur le site je file Je me déconnecte à mon tour , je suis excité mais je suis convaincu qu’elle ne passera pas mais malgré tout je regarde quand même à la fenêtre , je bande encore plus fort et derrière ma fenêtre je me caresse en espérant la voir arrivée . Le temps semble suspendu , et puis soudain sa voiture rentre dans la résidence . Je déverrouille ma porte , je m’allonge sur le canapé et je tiens mon sexe entre mes mains en érection Je l’entend arriver , elle ouvre la porte comme nous avions discuté V: hummm tu es prêt pour moi mon coquin , montre moi ta queue. , tu es excité à ce que je vois Moi: elle t’attend masturbe moi joue avec elle est à toi !! V: oui mais avant lèche moi fais moi voir ce que tu sais faire avec ta langue , fais moi jouir j’ai peu de temps Elle place son sexe sur ma bouche , ma langue n’attendais que ça , l’odeur de son sexe m’enivre ,ces petites lèvres gonflées pleins d’envie m’excite , elle s’allonge sur moi pour me masturber. Elle sert fort mon membre , chaque coup de langue que je lui fait , elle sert plus fort ma queue e me masturbe plus vite .elle mouille de plus belle , encore mieux et plus que le matin , je joue de ma langue , de mes doigts , j’introduis dans sa fente humide ,un puis deux puis trois doigts mes va et vient rapide l’excite de plus en plus ces gémissements sont continu , de nouveau je titille son clitoridien avec ma langue , elle gémit encore plus fort et son odeur , son goût m’excite de plus en plus , elle me l’avait confier dans nos dialogues qu’elle pouvait jouir très vite si l’excitation était haute, effectivement je l’entend gémir de plaisir rapidement et je la ressent au bord de la jouissance intense ce qui m’excite encore plus je multiplie mes coup de langue Mes doigts s’agitent en elle V:humm c’est bon je joui mon cochon , a toi vas y crache ta semence . dans une énergie débordante elle entreprend et imprime une masturbation rapide sur ma queue dure et dressé gorgé de sang , qui ne laisse pas le temps de me retenir , très vite un jet énorme jailli de ma queue et s’étale sur mon torse puis un deuxième , elle reprend de plus belle la masturbation et un dernier jet jailli , V: ah oui quelle jouissance effectivement , j’adore mon obsédé préféré. Nous restons quelques minutes à sourire et récupérer de cette intensité sexuel . Le calme revient doucement et après quelques banalités , elle doit vite partir Notre complicité coquine venait de débuter . Quelques jours passèrent sans aucun contact car j’avais repris le travail , un midi je trouve le temps de me connecter , je la voit , j’entame la discussion et comme si de rien n’était nous repartons à papoter , nous reparlons notre première rencontre sexe .c’etait la première pour chacun de nous . On établissait des règles de rencontre Chacun était libre , aucun compte à rendre On se racontait tout , nos envies , nos vidéos x qui nous excitait, nos caresses. Pas de rdv précis ça devait se faire selon les envies et excitation de chacun . Au fur à mesure de nos rdv je l’initiais a l’art de la fellation et plus nous avancions dans le temps plus elle prenait du plaisir et puis un jour , elle me dit : V: je vais venir à ma coupure de midi , je veux que tu sois debout dans le salon , je vais arriver me mettre à tes pieds et te sucer jusqu’à la jouissance mon pti cochon Moi :chiche Autant dire que dès midi je filais rapidement chez moi .qui était à 10min de mon travail de l’époque Déjà en voiture je bandais , j’étais excité , je me garais rapidement et montait me préparer ou du moins me mettre à poil J’étais tout juste déshabillé que j’entendis frapper à ma porte. C’était elle ou pas ? Par mesure de sécurité et pour éviter de recevoir un inconnue à poil , je regardais par l’œilleton. V: c’est moi Moi :entre c’est ouvert A peine la porte refermé je pensais qu’elle se jetterais comme prévu entre mes cuisses pour me prendre en bouche mais qu’elle ne fut pas ma surprise Elle ouvrit son manteau et je l’a découvre totalement nue , et elle me glisse à l’oreille V:mets toi entre mes jambes , lèche moi mon cochon Elle me pris la queue dans ces mains et nous sommes allez dans le salon Je la plaçais dos au mur et je me mis à genoux et je commençais mes caresses , ces mains impliquait de forte pression sur ma tête pour enfoncer ma langue encore plus dans son sexe , lèvres prête à m’accueillir bien humide , elle prenait du plaisir que j’entendais , et qui ne faisait que m’excité encore plus , et je mettais encore plus d’intensité dans mes caresses !!du bout de ma langue je titillais son clitoridien gonflé , je dégustais son nectar de plaisir Elle jouissait une première fois debout jambes écartées V: allonge toi sur le canapé je veux sentir ta queue dans ma bouche ! Elle se mit dans une énergie et intensité à me procurer une fellation de haute voltige ,bouche serré elle faisait des allé retour , elle léchait mon gland , caressait avec ces doigts mes couilles, depuis ces débuts a maintenant , tout avait changer , désormais elle prenait beaucoup de plaisir à sucer ma queue lécher mes couilles , je voulais a mon tour de nouveau la lécher , caresser les seins , Ils étaient très réceptifs à ma langue , je les mordillait mordillait , malaxait , suçait bref , un plaisir énorme m’enivrait Ne voulant pas avoir un plaisir égoïste , je lui demandais de se retourner. En 69 chacun de nous s’occupait de l’autre , je la léchait de nouveau , elle mouillait toujours autant , son goût était divin , son nectar m’excitait , Elle mettait beaucoup d’intensité et je dû me rendre à l’évidence que j’allais éjaculer d’ici peu Moi: je vais jouir retire ta bouche , je veux jouir sur tes seins V: non !! vas y mon cochon crache moi dessus , vas y jouis comme moi ton jus salop !!! Une éjaculation intense parti de mon sexe qui atteint son visages à bouche ces cheveux et une deuxième suivi sur ces seins , elle se caressa avec mon jus . Nous étions comme évanouie tellement l’intensité était grande . Après une petite douche rapide , elle repartie nue sous son manteau comme elle était arrivé . Notre histoire dura quelques années et s’arrêta d’un commun accord mais chaque rdv ensemble fut un plaisir partagé Bien plus tard , je repris contact avec elle par un réseau professionnel , mais ça , c’est une autre histoire . Lord Vian
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Par : le 05/10/20
Désolée pour les fautes éventuelles, je suis partie en vacances :). Chacun a sa vision de son univers sexuel. Jeune je me sentais perdue dans mes ressentis. Un homme un jour a mis des mots sur mes envies et mes désirs. IL me parlait de BDSM. Toutefois Je n'aime pas les cases, je suis libertaire. Pour moi, es sentiments sont vitaux. Photo personnelle. J'ai écrit sur différentes musiques, mais j'ai commencé avec Diana Panton, Fly me to the moon... pour vous mettre dans l'ambiance. *************************************************************************** Nous étions sur ce bateau qui nous conduisait au paradis. Le bleu est ma couleur favorite et ici le camaïeu en était sublime et transparent. J’étais b ercé. J’ai toujours aimé être sur un bateau. Ce sentiment d’être bercée. Au loin je devinais l’île où nous allions être durant une semaine. Un petit coin de paradis sur terre. Nous arrivions au ponton. La chose qui me saisit tout de suite à mon arrivée, c’est l’odeur de l’île. Je n’ai jamais senti à ce point un parfum naturel de fleurs. Une lumière, une atmosphère et l’odeur du bonheur. Je me sentais légère dans cette bulle. Il était là à mes cotés. Il aimait observer mon regard enfantin qui appréciait les choses simples, ce moment présent. J’étais si sensible à mon environnement. Nous nous dirigions vers la réception de l’hôtel. Il était parfaitement intégré dans la nature. C’était une première pour moi. Passer une semaine sur une île. Nous avions fait le choix de ce lieu car nous sommes passionnés tous les deux de plongées sous-marine. Simplicité, un minimum de confort et surtout pas de télévision ni de piscine. Juste la nature et la mer. Le club de plongée était superbe. A son entrée une immense volière avec deux perroquets. Je n’ai jamais aimé voir des animaux en cage mais ceux là semblait ne pas être malheureux. C’était notre premier voyage où nous partions si longtemps loin de tout. Je me sentais libre et protéger à ses côtés. Sa bienveillance m’avait appris à prendre confiance en moi. Il me savait exigeante sur mes attentes, mes envies. J’étais déterminée. Le plus compliquée est l’idéal qu’on se fabrique. Plus on avance en âge et plus il est complexe de rester totalement ouvert. Les sites et les applications de rencontres font que nous avons à notre disposition un vaste catalogue. On regarde, on coche des cases. C’est concurrentiel. Mais si on prenait juste le temps. Le temps d’apprendre à savoir si nos attentes coïncident, à respecter l’autre. Nos choix, notre manière d’être, notre égoïsme a toujours un impact sur l’autre. Lui avait su me donner cette confiance. J’étais devenue si craintive, presque inaccessible car je n’en pouvais plus de cet empressement, de cet emballement où plus personne de donne réellement de soi. J’avais besoin de sentir cette considération. J’étais à la fois forte et fragile. Forte car la vie nous oblige à ne dépendre de personne. Fragile car j’avais besoin de ces bras qui me disait. Je suis là, tu ne crains rien. La soumission m’apporte cela. Ce sentiment où je sais que je ne crains rien, où je peux enfin de détacher de ce qui me fait peur. C’est bien plus que des pratiques sexuelles. Celui ou celle qui pensent qu’il suffit juste d’être attachée ou d’obéir. C’est tellement bien plus profond. C’est avoir le choix de se remettre à une confiance ultime, animale, protectrice. C’est en moi, depuis ma plus tendre adolescence. Je n’ai jamais pu mettre de mots sur ce que je ressentais. Je pensai que tout était mal de mes ressentis. A l’époque, internet n’existait pas. Il aura fallu une rencontre pour que je puisse mettre des mots sur mes désirs. Jeune, spontanée et surtout amoureuse, j’ai appris beaucoup de cet homme. La rupture fût brutale et traite. Les sentiments sont une chose qu’ils ne faut pas piétiner. Lui s’en fichait. Avec le temps j’ai compris la différence dans les sentiments. Ce que je prenais pour de l’amour était en fait de l’addiction à lui. Il me rendait folle. J’ai compris plus tard que ce n’était pas de l’amour mais de l’appartenance. Le temps fît son œuvre. Je décidais de faire ce que l’on attendait de la jeune femme que j’étais. Ce poids sociétal où je devais trouver un petit ami, avoir une vie stable, de rêver à la vie à deux, au mariage, la maison et les enfants. Quelle prison ! Je veux dire par là que rien ne nous empêche tout cela si c’est notre envie, mais combien de personnes restent ensemble car cela est confortable. J’ai toujours voulu ma liberté d’être avec quelqu’un pour ce qu’il est et de pouvoir partir si nous n’allions plus dans la même direction. Ma vision du couple n’est pas celle de majorité mais j’ai besoin de ressentir que je suis unique à ses yeux. Je désire sa franchise sans concession. Mes choix, ses choix, nos choix. Avec le temps il m’avait apprivoisé. Certains hommes tentaient de s’intéresser à moi juste pour me posséder comme un trophée sans avoir aucune imagination, ni aucune créativité. J’avais besoin d’être surprise autant que j’aime surprendre mon partenaire. Mais la vie est aussi faite de routine, de besoin d’être seule. Et j’étais mure pour cela aujourd’hui. Le bonheur est le jardin que l’on doit entretenir. Et là, nous étions là à profiter de cette parenthèse enchantée. Nous avions un petit bungalow en bois qui donnait sur la place sublime de sable blanc. La végétation était si luxuriante, et toujours ce parfum. J’adorais humer les fleurs de tiare. A peine dans le bungalow, il m’enlaçait la taille en m’embrassant tendrement puis plus fortement. Parfois le loup prenait le dessus quand il m’empoignait par les cheveux pour me saisir ma gorge avec sa bouche, sa langue, ses dents. Je râlais de plaisir. Il aimait jouer de moi car il me laissait là avec ce désir naissant pour aller admirer la plage. - Viens me dit-il Il tendait la main vers moi pour que je la saisisse. Pas besoin de mot, nous nous comprenions. La nuit commençait à tomber. En sortant de la douche il m’observait. - Enlève ta serviette. IL était assis dans ce fauteuil en rotin. Les cheveux trempés, je le regardais droit dans les yeux. Je dénouais ma serviette. Il était en train de se caresser. -Mets toi sur le lit. J’obeissais. - Ecarte tes jambes et caresse toi. Je détestais me caresser devant un homme, et il le savait. Cela me renvoyait à ces histoires banales où les hommes qui avaient pris leur plaisir, pensait qu’une pénétration faisait jouir une femme. Ces hommes qui vous laissent là et qui vous disent… « Caresse toi ». C’était pour moi le pire. Je me suis souvent caressée, surtout après l’écriture de mes nouvelles où j’étais dans un tel état. Mais certaines femmes comprendront ce que je veux dire. Je mettais un point d’honneur à voir les aptitudes de l’homme avec qui je serai à prendre réellement le temps de connaître tout ce qui me rendrait folle, à savoir comment me donner du plaisir. Et cela va dans les deux sens. Tout en le regardant, j’ouvrais mes jambes. Ma chatte était complètement épilée. Je commençais à descendre mes doigts sur mon petit mont de Vénus. Ma main droite, toujours la main droite. Mon majeur commença d’abord à dessiner le contour de mes lèvres. Je commençais à mouiller. Son regard était pénétrant. J’imaginais que c’était ses doigts. Imprégnés de mouille, je remontais doucement sur mon clitoris. Il était petit et si sensible. Je faisais des petits cercles circulaires. Je tourbillonnais. - Pénètre toi avec tes doigts. Gourmande comme j’étais, je mis trois doigts dans ma chatte qui s’ouvraient naturellement au désir d’être comblée, remplie. Je faisais des va et vient. Cela ne me suffisait pas. J’en rajoutais un quatrième, sans sa permission. - Petite salope me dit-il. Je mouillais de plus en plus. Tout mes doigts rentraient comme dans du beurre. J’étais assez étroite. Il se leva d’un seul coup. Tout en me toisant du regard il mis ses doigts dans ma bouche. - Ta bouche est aussi faite pour être remplie. Je baissais les yeux. - Regarde moi et réponds. - Oui… Monsieur, ma bouche est faite aussi pour être remplie. - Descend mon short. Je descendais son short. Pas besoin de comprendre que son sexe était en érection. - Branle -moi, tu ne la mérites pas pour le moment. Je saisis son sexe dans ma main. J’avais tellement envie de le sentir dans ma bouche. J’aimais le lécher, le caresser, le servir, le voir prendre du plaisir. Il était debout sur le coté du lit. Pendant que je le caressais, il commença à s’intéresser à ma poitrine. Doucement il saisit mon sein gauche. Des caresses, douces puis plus insistantes, puis il le gifla. Il prit mon téton dans sa main. Je commençais à gémir. Il le pinça de plus en plus fort. - Il ne pointe pas beaucoup à mon goût. Il tira alors fortement vers l’avant pour le rendre droit, fier et parfaitement dressé. Cette douce douleur me rendait folle. Je le regardais dans les yeux. - Qui t’a dit d’arrêter ! J’avais toujours du mal à me concentrer quand il s’occupait de moi et qu’il me donnait l’ordre de m’occuper de lui. - Je vais t’éduquer à faire plusieurs choses à la fois, sois en certaine. Je rougissais. Je me demandais ce qu’il avait en tête. Sa perversité comme la mienne n’avait pas de limite. On pouvait tout se dire sans jugement. L’art d’une véritable relation. - Ouvre ta bouche et sors ta langue. - Voilà qui est mieux, petite chienne. Il repris son sexe en main. Il monta alors sur le lit. Face à moi, son sexe à ma hauteur, il passait son sexe sur ma langue. - Lèche ! juste lécher. Je me délectais de son gland. J’aimais le lécher, l’honorer. C’était si bon. Un pouvoir immense que ma langue a sur lui, au plutôt ma bouche. Il remonta alors mes cheveux par l’arrière de ma tête . Il s’engouffrait en moi. Il bloqua ainsi ma tête contre sa queue qu’il avait enfoncé profondément en moi. Je voulais déglutir, mais cela ne faisait que le prendre davantage dans ma gorge. C’est là qu’il mis sa main sur ma gorge comme pour m’accompagner à prendre plus, bien au fond. - Voilà, tout doux petite chienne. C’est bon de te voir t’étouffer avec ma queue. Puis il ressortit presque sauvagement. Je repris alors ma respiration. Il la replongea à nouveau, puis la ressortit. Il prenait ma bouche comme il aimait prendre ma chatte. Il tenait ma tête pour qu’elle ne bouge pas. Je sentais la dureté de son membre dans ma bouche. J’aimais quand il était doux et aussi quand il se transformait avec ce animalité qui me consumait. Je salivais tellement, je mouillais aussi tellement. Je bavais. Il se servait de sa queue pour ramasser la mouille sur mon visage et me caresser avec. Je voulais prendre sa queue avec mes mains. Il me saisit avec les poignets. Il les plaçait au dessus de ma tête. - Qui t’a permis? Suce. Quand il prenait mes poignets ainsi, je me livrais encore plus à lui, ses désirs, les miens. Sa fougue était sans limite. Aucun jugement. Il appuya sur ma tête pour me faire descendre. - Allonge toi. Il s’assit alors sur moi au niveau de la poitrine. Il m’embrassa sauvagement sur la bouche. Nos langues se mélangeaient d’une passion vorace. Puis il me claqua la joue droite sans que ce soit une gifle. Je me débattais légèrement. Il bloqua alors mes mains sous ses jambes. J’étais ainsi impuissante. Il pris alors sa main pour me tenir la bouche. Il serrait. - Tu vas me laver le sexe . - Ouvre ta bouche. Il recommençait alors à prendre l’assaut de ma bouche. Cette fois je me sentais réellement utilisée pour le satisfaire. J’aimais ce sentiment d’abandon. Il avait placé ses mains sur le mur. J’étais littéralement remplie par son membre. Quand il s’arrêtait il me regardait pour me faire comprendre que j’étais son esclave sexuel. Il aimait me mettre sa queue en bouche . A ne plus me faire bouger. Je sentais qu’il aimait cette façon dont je pouvais me débattre pour me défaire de cette étreinte étouffante. J’étais possédée. Naturellement j’ouvrais ma bouche, je sortais ma langue, comme pour le supplier d’avoir plus. Il s’assit alors sur ma bouche pour que je lui lèche ses couilles. Je les aspirais, les prenais en bouche. Il prenait en main sa queue pendant que je le léchais. Il ondulait son bassin pour que ma langue passe partout. Surtout sur cette partie lisse entre ses couilles et son anus. Cette partie su douce qui le rendait complètement fou. Je le sentais. Je savais qu’il se contenait pour ne pas me montrer l’effet que cela lui faisait. J’adorais justement le faire défaillir. C’était un jeu auquel nous aimions jouer. Il appuyait alors complètement son anus sur ma bouche. J’avais un goût certain pour la sodomie et j’aimais cette délicate attention alors pourquoi ne le ferai je pas à mon partenaire. Et j’avouais que j’adorais ça, car il aimait ça. Il aimait que ma petite langue aille partout. - Bonne petite bouche nettoyeuse. Il jouait encore et encore. Ma langue toujours dehors. Son bassin ondulait. JE me sentais chienne, salope mais au fond, j’assumais juste celle que je suis. J’ai toujours trouvé fou le fait qu’on traite une femme qui s’assume de salope, de chienne.. alors que pour un homme au fond on trouverait cela presque normal. Une fois qu’il estima que je l’avais bien nettoyé, il se leva. Face à moi au bout du lit, il me regardait. Mon visage était mouillé. - Allez lève toi, petite paresseuse. Son regard était presque tendre. J’étais si excitée. - Tu es en chaleur ! Tu vas te calmer. Il voulait me frustrer comme il savait si bien le faire. Il prit alors mes bras pour les maintenir dans mon dos. Il se mit ensuite derrière moi et me poussa contre le bureau de la chambre. Il posa alors mon vendre contre. - Ecarte ton cul. J’obtempérai. Je plaçais mes mains de part et d’autres pour exhiber alors mon petit anus. J’avais tellement envie de le sentir en moi. Qu’il me prenne là. Il mis sa main sur ma tête. Il s’approcha de moi pour me murmurer à l’oreille. - T’es une bonne petite chienne. Dis le ! - Je suis une bonne petite chienne. Il me fessa l’entrejambe. - Je suis une bonne petite chienne.. Monsieur. - Pardon.. je suis une bonne petite chienne, Monsieur dis-je dans un murmure presque honteux. Il lécha alors ma joue. - J’aime te déguster, te sentir, te ressentir. Il mis alors à hauteur de mon visage un plug - Regarde ce que j’ai pour ton petit cul. Je veux que tu sois moins étroite. Je veux pouvoir te prendre comme bon me semble sans aucun ménagement. I- Suce le comme si c’était mon sexe. Il s’amusait à le mettre dans ma bouche. Et à le ressortir. Il me redressa. - Pose le bien droit devant toi. Montre moi comment tu fais bien tes fellations. Il le tenait avec sa main. Il maintenant parfois ma tête pour que je le prenne bien comme il le faut dans ma bouche. Puis une fois qu’il estima que j’avais eu assez d’entrainement pour se voir, il le prit dans sa main. - Regarde toi dans le miroir. Je veux que tu vois ton visage quand tu vas prendre ton plug dans ton petit fion. Je m’observais. J’étais avec ce regard félin, joueur. Je le regardais. Lui se concentrait sur mon cul. J’avais mis mes deux mains sur le bureau. Il mit un doigt dans mon cul, comme pour prendre la température. Il humidifia à nouveau le plug en le passant sur mes lèvres et mon clitoris. Il plaça alors le bout à l’orée de mon antre. - Empale toi dessus, avale le avec ton cul. Doucement je sentais la largeur du plug me saisir. Il était assez gros. Je sentais mon auréole céder. J’allais à mon rythme. - Hum j’ai hâte de te baiser après la chatte sachant que ton cul est bourré par ce plug. Me dit il en me regardant dans le miroir. Je me redressais avec fierté. Je lui souriais, avec cette envie et cette défiance. - Habile toi maintenant ! Je revêtis alors une robe longue faite de plein de couleurs. Elle avait se décolleté. Je ne portais rien d’autre que cette robe. Lui portait ce short bleu marine avec son polo blanc. Il avait cette élégance naturelle sans jamais être classique. Nous nous promenions alors sur le chemin sablonneux de l’ile, pieds nus. Je sentais le plug dans mes fesses. Je me sentais excitée et honteuse de mouiller honteux. Je la sentais couler à travers mon entrejambe. Notre bungalow était légèrement éloigné du restaurant mais c’était plaisant. Aucune voiture. En marchant je m’amusais à le narguer. Vu qu’il me rendait folle, je me devais de lui rendre la pareille. Je m’amusais à relever ma robe pour qu’il admire mes fesses tout en marchant. Je voyais son sourire. Il était si bon de ne pas se prendre au sérieux. La nuit était tombée relativement tôt. Il avait réservé une attention délicate pour moi ce soir. Un repas les pieds dans l’eau. La lune était pleine, l’océan se parait du reflet scintillent qu’elle provoquait. C’était un spectacle magique. Le repas était à la bougie. Juste le bruit des vagues qui allaient et venaient. L’eau était chaude, c’était si agréable. Je vivais un rêve. Le repas était divin. Du poisson, quoi de plus frais. Un peu de vin. J’étais frustrée car je voulais lui faire la surprise d’apporter une bouteille de champagne ainsi que mes coupes . Malheureusement aux Maldives il était interdit d’importer de l’alcool. Une grande frustration. Nous aimions rendre chaque moment unique et magique. On se dévorait du regard, nous pouvions parler de tous les sujets et surtout de notre passion commune pour la plongée. Nous allions commencer dès le lendemain. Notre première plongée ensemble. Je trépignais d’impatience. Une fois le repas terminé, il demanda à ce qu’on qu’on nous dérange plus. La table était débarrassée. C’est à ce moment qu’il se leva. Son regard était brulant. Il me leva de ma chaise. Il m’enlaça fermement. - Te souviens tu que ce que je t’ai dit tout à l’heure ? - Humm.. oui… - Que t’ai-je dit ? - Que vous vouliez me prendre avec le plug dans mon cul.. Monsieur. Je souriais. - Relève ta robe sur ton cul. - Si tu voyais comme je te vois. La lune laisse deviner l’accès au fruit défendu que tu es. Une posture qui montre que tu es prête à être cueillie. Je n’en pouvais plus depuis tout à l’heure. Il me poussa alors le vendre contre la table. J’étais sur la pointe des pieds. Le sable était des plus agréables. Sentir l’eau aller et venir sur mes pieds était terriblement apaisant. Je sentais son sexe doucement s’introduire dans ma chatte. L’accès était plus difficile. Puis une fois installé dans ma chatte, il voulu rester profondément ancré. C’était si érotique. Puis il me retourna sur le dos. Cette position était tout aussi érotique. J’avais envie de crier mon plaisir, mais il me baîllonnait avec sa main. Chaque butée provoquait un cri qui partait dans le silence de sa main ferme. - Tu aimes ça hein ? le cul rempli, la chatte comblée. - Allez réponds ma belle. Je hochais la tête par l’affirmative. Il était frénétique. J’avais l’impression que la table allait partir dans le décor. C’est alors qu’il saisit poignets et s’en servit pour bien me prendre, me prendre intensément. Son membre était gonflé par son désir. - Tu es ma petite chienne. J’aimais quand il me disait cela. Je devinais son regard dans cette pénombre. Quand il relâchait la pression au niveau de mes poignets, il agrippait mes seins fermement pour ne pas qu’il bouge. Il aimait s’en occuper particulièrement. Juste avant que sa jouissance n’arrive il mettait sa main sur ma gorge pour m’étrangler légèrement. Je sentais ses coups se faire féroces. Ces coups de reins qui font que nous ne sommes plus qu’un. Je gémissais. Il me gifla de plus belle. Je mordais mes lèvres pour me taire. Il me baisait fortement autant qu’il me désirait et que je le désirais. Quand il se redressa au moment de jouir, je le regardais. On aurait dit un kouros. Vigoureux, conquérant. Nous ne disions plus aucun mot mais il n’y avait rien à dire. Nous étions juste bien. - Reste ainsi les jambes écartées. J’aime te voir souillée ainsi exposée à la lumière de cette lune. Il s’approchait son visage de mon sexe. Il regardait son sperme sortir de ma petite chatte. - Caresse toi. Je mis mes mains sur mon sexe, doucement sur mon clitoris. Je n’aimais pas le sperme. Il savait pourquoi, mais au fil du temps avec lui je me sentais de plus en plus confiante. Il ne me forçait jamais à faire quelque chose que je ne voulais pas. Il connaissait mes limites. Il saisit le plug et commença à jouer avec pendant que je me caressais. La chaleur du sperme se mélait à ma mouille. J’inondais. - Allez écartèle bien ta chatte avec tes doigts. Lui s’amusait à me pénétrer avec le plug. Ça me rendait folle d’excitation. - Humm, regarde comme ça rentre, comment ça sort… Bientôt tu resteras avec un petit trou bien ouvert. Regarde ça comme t’es ouverte. Il aimait observer mon petit trou s’agrandir, se refermer. Puis il remplaçait le plus par ses doigts. Maintenant, il me pénétrait avec. Il me fouillait pour m’élargir. Je mettais mes doigts dans ma chatte. Je sentais les siens qui étaient dans mon cul de petite chienne. C’était si intense. Quand je sortis mes doigts de mon con, je les mis sur mon clitoris qui était si gonflé, tout comme mes lèvres. C’est là qu’il profita pour entrer quatre doigts à l’exception de son pouce. IL tournait son main, encore et encore pour que mon cul accepte d’être à disposition autant que ma chatte. Je fermais les yeux, il me parlait comme je l’aimais. - Allez petite pute, regarde tu as quatre doigts dans ton petit cul. Dis moi que tu aimes ça. - Ohhh oui.. j’adore ça, murmurai je. - Tu es ma petite chienne, abandonne toi. Je veux que tu jouisses pendant que je te baise de mes doigts. Plus il me parlait plus j’étais folle. Je sentais les contractures se faire intense. Ses doigts qui me prenaient le cul était si intense. Il tenait ma gorge, continuait à me parler à l’oreille comme pour préserver notre jardin secret. Quand cette vague arriva je commençai à hurler. Il me bâillonnait fermement. - Allez jouis ma chérie, tu es si belle… Plusieurs vagues me submergeait. La plus forte a été celle où je sentis mes larmes perler de mes yeux. Il caressait alors mon visage. Il m’aidait à me relever. Il saisit ma main. Il se dirigea dans l’eau. Nous prenions ce bain de minuit. Nous étions seul, la mer nous berçait. Il me prit alors dans ses bras, l’eau me faisait légère comme une plume. Je me blottissais contre lui. Le temps s’arrêtait…
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Par : le 27/10/20
Marié 8ans, un divorce et une séparation difficile à traverser pour mieux renaître. Une forte passion qui s est étiolée au fur et à mesure des jours , semaines et années que nous avons traversé pour mener a bout un désir utopique d enfant. La renaissance a eu lieu il y a deux ans et les rencontres que je réalisais ne me suffisaient plus. Un surinvestissement au travail m à rappellé à l ordre après être passé 4 jours dans un service vasculaire cerebrale.. De la liberté de pensée et d action, sortir de l allienation et du modèle sociale.. de l expérimentation , tjrs plus d expérimentation pour ressentir .. se sentir vivre Quand on est un homme non revendiqué alpha, il est sans doute difficile de trouver une femme pour se prêter à des jeux et la découverte de nouveaux sens ... sans tomber dans le cliché de la rencontre et du "tirage de coup" qui depourvus de romance... au final ne m apportent rien sinon de la frustration emotionnelle. A 35-40ans beaucoup de femmes sont encore dans le cliché du prince charmant et de l âme soeur sinon à la recherche de confort et de stabilité. Je reste persuadé que l unicité est multiple au cours d une vie car elle est question de temporalite et d exploration. L'affinité ne se decrete pas c est aussi un sujet d aquetation à un instant donné... Engouffré dans le metro/boulot/apéro/dodo, les sites de rencontre se présentent comme d une solution et nous croire , nous frustrent, et nous poussent irrémédiablement dans "l' effet contraste". a la fois une Agora prometteuse ou toutes les populations se croisent et pour autant une prison ffrustrante ou les échanges artificiels permettent difficilement de s élever vers le désir et l intellect. C est début septembre 2020 que je reçois réponse à l' une des nombreuses bouteilles a la mer que j ai positionné depuis 2-3mois sur la toile, que je consulte tel un métronome... MA 20ans Son fantasme est d entrer dans un hôtel avec un simple numéro de chambre et de gouter a sa première expérience de soumission soft. Un message clair d accroche: " prennons date en septembre". Tres vite l échange bascule par un appel où nous succombons à nos voix. Je lui fais passer le test bdsm pour en savoir davantage sur sa sexualité et je découvre son fort attrait "rope Bunny" qui me permettra de vivre mon fantasme de rigger. Les emplettes seront rapidement faites avec de beaux lien en satin et une roulette de wartenberg pour compléter ma collection de jeux encore trop limitée Le rendez vous du 28/09 s avérera annulé. Garder la trajectoire, suivre le flow.. sans peur... c est finalement le lundi 12 octobre que la rencontre se déroulera. Les derniers messages de la semaine me permettront de lui redemander ses attentes et ses peurs.. et de vider un long message émotionnel sur la sincérité de ma démarche... avant la séance. Lundi 12, le congés est posé je suis dans le train de banlieue direction Gare du Nord puis tgv lille... J en suis à me demander où ma bêtise et mes enfantillages vont ils me mener? Je dois y rencontrer MA dans une chambre d hôtel de standing que j ai pris soin de reserver : soumise qui se prêtera entierement à mes jeux.. Un peu d aprehension, du traque, de l envie... Ne pas trop projetter ce que cela sera pour laisser la surprise et créativité s exprimer .. cependant le cadre est visualisé avec une palette d alternatives. Le temps de prendre un welsh et une blanche à la brasserie... 14h elle y est. Je la laisserai languir encore quelques minutes avant de la rejoindre.. la porte s ouvre je la découvre naturelle, belle, apretée, si fragile. Inutile de tenter de la mettre à l aise je me découvre également en train de trembler .. elle ne prête pas beaucoup d attention à la boîte de chocolat que je lui propose en cadeau son regard est déjà ailleurs.. elle est assisse sur le coin du lit... elle ne dit rien , ne souhaite ni eau ni café, elle souhaite que je commence. Je lui donne en main le fouet 15 lannieres afin qu' elle le sente et s en empreigne pendant que je fixe les 2 premiers rubans qui me permettront de la tenir allongée sur le lit, sur le dos, les bras ouverts à m acceuillir Les premiers coups de fouet sont doux et me permettent de sentir sa respiration.. peu à peu je la denude , je précise les impacts et l intensité tout en intercalant caresses et baissers sur sa peau encore si pure. basculée sur le ventre j en profite pour inverser les liens. Les coups reprennent peu a peu j aprivoisonne ces nouvelles émotions. La bande son devient si pure : mouvements dans l air et impacts. Les coups sont dosés, dirigés mais aléatoire je veux la suprendre, je contrôle ses émotions et son ressenti. Elle me dit que cela va.. je la sens partir dans ses propres émotions, elle semble bien et me le reconfirme... Je lui propose de ne plus lui poser la question et qu elle est libre à tout moment de dire stop qu elle accepte dans l instant. Les lanières sur les epaules et sur le flanc la font cambrer et m ecxitent.. je me repositionne sans jamais la laisser se frotter...je m assure que son bandeau sur les yeux ne la gène aucunement ... puis me lasse. Il est temps de changer. La roulette lui plaît également. Ce bruit de métal sorti d un sac à fermeture éclair l intrigue, je lui fais goûter les pointes en commençant par un doigt, puis le poignet et le bras.. elle s habitue sans s habituer, je cadrille son dos... Libere ses fesses de son collant ce qui m offre de nouveaux espaces d exploration à ratisser de clous. Corsage retirée ses seins se libèrent et sont bien plus important que ce que j ai pu connaître jusque là .. ils ne seront pas épargnés et de la roulette je repasse au fouet... Sa culotte est trempée je ne le vois pas encore mais je commence à le sentir et cette odeur m attire. Quelques fessées à main nue me permettront de m approprier cette zone et de confirmer mes sens. Ma langue s engoufrera pour aider à l exploration. Sa chatte est douce son clitoris en erection si bien proportionné. Je déguste le dessert qui m a manqué, juteux et frais à souhait.. un peu de lubrifiant et les doigts glissent entre et dans ses orifices... Elle est détendue et s offre pleinement. Cela devient trop simple je decrete une pose. J active la machine à café , elle se retrouve attachée , les yeux bandés, inherte sur le lit. Je l entends encore gémir mais là dans l instant je souhaite qu elle pense que je l'ignore.. que je l ai oublié. Je la redresse assise sur le lit et lui propose une boisson qu elle refuse , le café coule, elle semble dans un autre monde avec un sourire qui ne quitte pas son visage. Je m assois derrière elle avec mon café , près de sa nuque je profite de nouvelles perspectives. Ma main repart entre ses jambes , quelle sensation de douceur ! Il est temps de sortir de nouveaux jeux... Je prends le temps de les déballer , les renettoyer , de les lubrifier puis de les inserer .. suffise que je lui sussure quelques mots à son oreille, le plug progresse et s engouffre.. elle est conquise . Un nouveau coup de langue et son ami vibreur le rejoint à l autre orifice. Chaque mouvement de se dernier semble tellement être apprécié je la laisse exprimer son plaisir avant de lui demander de se taire.. elle semble accepter cette remontrance voir l avoir provoqué pour que le fouet revienne pour lui garder son calme et s acclimater aux vibrations. La voilà gémir sur le lit attachée, les yeux bandés avec mes jeux électriques s occuper d elle. Je les manipule avec rythme , entrecoupant de quelques frappes lorsque le plug souhaite s echaper. Cela doit faire une heure que la séance a débuté et que nous jouons ainsi. Je retire les appareils et comme pour laisser ses orifices se reposer je me décide à torturer ses seins don elle était si fier. Roulette , fouet, pinces , je dose en fonction de son ressenti et des signaux qu elle m envoie. J ai l impression d y aller trop fort alors souvent j entrecoupe de baisers comme pour me faire pardonner... ou pour me deculpabiliser à repartir de plus bel. Basculée à quatre pattes sur le lit je lui demande de se cambrer afin d exposer son fessier à la punition. Le fouet est amusant mais le claquement de ma main est tellement plus vivant et me permet de doser davantage. Ses fesses rougissent alors je passe mes doigts de temps à autres dans son entrejambe pour collecter cette mouille qu elle m'offre . Son anus est tellement beau, si bien dégagé et âpreté que je ne peux m empêcher de le lécher... J aimerai tant que mon sexe puisse s y engouffrer mais c est une limite qu elle m a fixé... Alors je la laisse subitement là, cambrée sur le lit.. le temps de sortir un préservatif lui basculer une main derrière son dos pour qu elle puisse saisir mon sexe et le sentir couvert de ce latex. J attache ses mains à nouveau avant de laisser mon sexe découvrir cette mouille et le laisser trouver son chemin dans son vagin qui n'attendait que cela. Je pénètre, repenetre et repenetre encore .. des séquences certaines fois rapides et d autres plus calmes au cours desquelles je peux varier les angles et orientations. Tout son intérieur doit être parcouru et vibre à chacun de mes mouvements... Lorsqu'elle se mets naturellement à mettre en mouvement son bassin c est une parfaite occasion de la rappeler à l ordre et que le fouet frappe ses épaules.. puis je me lasse et lui ordonne alors d être en mouvement et de me reposer... Elle s exécute telle une libération pour elle Aucun de nous deux ne jouira bien que les émotions aient dépassé les objectifs fixés. La rencontre s écourtera par un message de sa colocatrice se retrouvant bloquée et ne pouvant rentrer sans clés.. la descente est quelque peu brutale, elle se rehabille et nous nous faisons déjà nos adieux dans un aftercare improvisé... Etant promis de ne pas nous revoir , tel est le contrat de sa relation libertine. Je le retrouve seul dans cette chambre y a remballer mes jeux et remettre à un peu d ordre...Quelques discussions infructueuses avec l hôtelier puis la SNCF et me voilà déjà dans le train de retour toujours sous le spleen de ce moment unique que je viens de vivre... Nos échanges se clotureront par messages interposés durant les 24h qui suivront pour partager nos émotions et se remercier de cette parenthese de confiance que nous avons pu échanger. Une adéquation inattendue dans le parfait niveau emotionnel et de partage... la vie m offrira telle d'autres expériences de ce type (dans un cadre candauliste par exemple)?
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Par : le 27/12/20
Pourquoi et comment Cléo de Mérode incarna l’image de la beauté, et devint une icône pendant un demi siècle ? En cette première moitié du XX ème siècle, elle fut la femme la plus photographiée et disait-on la plus belle du monde. Ni cocotte ni courtisane, Cléo de Mérode se voulait différente, moderne, indépendante et artiste. Son art réside dans la manière dont elle maîtrise l’objectif du photographe, c’est elle qui façonne et créé sa propre image. Avec un génie de l’esthétique du moment et une longueur d’avance sur le siècle suivant, Cléo de Mérode amène à elle le monde de la haute couture et de la mode. Elle soignera jusqu'au bout avec passion la célébrité de sa photographie pour faire d’elle un mythe indémodable. À la Belle Époque, sous l’influence du symbolisme, hédonisme et spiritualité se côtoient. Littérature, spectacle vivant et arts figuratifs reprennent le thème romantique de la femme comme idole de beauté tantôt angélique, tantôt diabolique. Il confine alors à l’obsession, et les exemples de femmes fatales se multiplient. Un des personnages favoris est celui de Salomé, à qui Oscar Wilde consacre le drame éponyme illustré par Aubrey Beardsley. À cette image sulfureuse correspondent "les trois Grâces", les artistes et demi-mondaines Liane de Pougy, Émilienne d’Alençon et la belle Otero, tandis que l’idéal angélique est incarné par Cléo de Mérode, icône d’une beauté sans fard ni ombres, qu’elle entretient et défend à tout prix. Ne jamais dire de Cléo de Mérode (1875-1966) qu’elle fut une demi-mondaine. Lorsque Simone de Beauvoir la qualifie comme telle dans son célèbre manifeste "Le Deuxième Sexe", l’intéressée surgit de l’ombre pour dénoncer un propos diffamatoire. Traînée en justice, le juge reconnait l’erreur de De Beauvoir, la condamnant ainsi à lui reverser la somme d'un euro symbolique. Mais qui fut alors Cléo de Mérode ? Elle fit, très jeune, son entrée à l’opéra, devint professionnelle à onze ans. Elle attira l’œil des peintres, de Degas à Toulouse-Lautrec, avant de se produire dans les salons les plus mondains de la Belle Époque. Elle fut également celle qui fit tourner la tête des aristocrates les plus fortunés de l’époque, au temps où entretenir une dame comptait pour un signe extérieur de richesse. C’est que sa beauté détonnait des canons de la Belle Époque. Visage angélique, taille très fine, allure sculpturale iconique de vestale. Si iconique que les femmes de son temps voient en elle un idéal de beauté. C’est le vingt-sept septembre 1875 à Paris que voit le jour Cléopâtre-Diane de Mérode. Sa mère, Vincentia de Mérode, est issue de la branche autrichienne de la maison belge des Mérodes et doit quitter son pays lorsqu’elle tombe enceinte. Son père présumé, Carl Freiherr von Merode, ne l’a pas reconnue, provoquant le premier scandale de sa vie. Toutefois, en dépit de son statut de fille-mère, Vincentia parvient à s’intégrer à la bonne société parisienne. Cléopâtre-Diane, dès son plus jeune âge, réussit à charmer quiconque croise son chemin grâce à sa grande beauté. Sans autre famille, Cléo et sa mère deviennent tout l’une pour l’autre. Cléo vit une enfance de jeune noble paisible. Sa mère est une pianiste virtuose et c’est grâce à elle que la jeune fille découvre sa passion pour la musique, qui ne fait que grandir au cours de son extraordinaire et prodigieuse carrière. C’est cependant en tant que danseuse que l’enfant est présentée à sept ans par sa mère au régisseur de l’Opéra de Paris. Sur cent candidates, huit petites filles seulement sont admises dont Cléo qui va passer son enfance et son adolescence dans ce grand théâtre où son nom la distingue de la masse des petits rats et lui permet de danser dans les salons mondains. Pendant sa carrière à l’Opéra, elle se fait remarquer plutôt comme modèle des clichés de célèbres photographes réalisés en marge des représentations que comme interprète sur la scène. Ce sera d’ailleurs l’une des premières femmes dont l’image photographique fera le tour du monde. Ainsi, ses photos contribuent à accroître la célébrité de Cléo, son visage étant présent sur des milliers de cartes à jouer et postales. Après avoir dansé dans "Coppélia" ou encore "Sylvia", Cléo quitte définitivement l’Opéra en 1898. Elle dansera encore, notamment lors de l’exposition universelle de 1900 à Paris, ou aux Folies Bergères en 1901, avant de raccrocher ses ballerines en 1924. En 1895, sa statue de cire entre au musée Grévin. Elle est façonnée par le chef d'atelier du musée, le sculpteur Léopold Bernstamm. Élue "reine de beauté" sur photographie par les lecteurs de L'Illustration en 1896, elle devance cent-trente-et une autres célébrités, dont l’inégalable Sarah Bernhardt. Elle devient l'icône des symbolistes dès les années 1900, lorsqu’elle opte définitivement pour la coiffure à bandeaux. Cléo de Mérode paraît avoir acquis très tôt la conscience de l’importance de la photographie et de la nécessité de contrôler sa propre image. Elle est sans doute la danseuse fin-de-siècle la plus photographiée. La prolifération de ses images n’est pas proportionnée à son importance artistique. Gâtée dès son enfance par son exceptionnelle beauté et photographiée, encore petite fille, dans une attitude ambiguë à la Lewis Carroll, petite fille ingénue et innocemment libertine, Cléo de Mérode hésite entre la soumission aux règles du marché du spectacle et la défense de son statut professionnel. Elle tend à imposer peu à peu, une image de soi figée dans une attitude presque austère et limitée à son buste, le plus souvent à son visage. L’apparente souplesse des cheveux de Mérode contraste avec le chignon qui, inspiré probablement des ballerines romantiques, se termine par une pointe. Tout en s’offrant à la vue, cette chevelure-forteresse est froide et dissuade l’approche. La tête tout entière devient un masque et un "stéréotype du visage humain", comme le dit Barthes du visage de Greta Garbo. Si cette dernière "donnait à voir une sorte d’idée platonicienne de la créature", le masque de Mérode se présente comme un stéréotype de la vierge. Les photographies les plus célèbres de Cléo sont faites par Léopold Reutlinger. C’est un photographe extrêmement célèbre à l’époque. Il aura au cours de sa carrière des modèles célèbres tels que Mata-Hari, Colette, Anna Held, Liane de Pougy, La Belle Otero, ou Sarah Bernhardt. En costume exotique de danseuse cambodgienne, et préfigurant le style de Mata Hari, ses photos forgent sa légende et augmentent son pouvoir sur les hommes. Jean de Tina, Georges Rodenbach, ou encore Paul Klee sont autant de personnalités qui laissent des témoignages écrits sur le grand pouvoir de fascination qu’exerce Cléo sur la gent masculine. Cléo de Mérode incarne "l’idéal angélique", là où les "trois Grâces de la Belle Époque", Liane de Pougy, Émilienne d’Alençon et la Belle Otero représentent le côté féminin beaucoup plus sulfureux de son temps. En 1896, dans le but de se faire encore plus connaître, Cléo pose pour des artistes tels que Toulouse-Lautrec, Degas, Boldini et Alexandre Falguière. Ce dernier, un sculpteur, la représente à travers un nu en marbre blanc, grandeur nature. "La Danseuse" d’Alexandre Falguière, œuvre conservée à Paris au musée d'Orsay, fit à l'époque un scandale. Si le grain de la peau visible sur le plâtre prouve bien un moulage sur le vif, Cléo de Mérode s'est pourtant toujours défendue d'avoir posé nue. Elle accuse Falguière d’avoir fabriqué une œuvre à scandale en moulant le corps de la statue sur un autre modèle féminin, alors qu’elle n’aurait posé que pour la tête. C’est à cette période, en 1896, que Cléo de Mérode connaît son premier amour. Il s’appelle Charles de Po. Les jeunes gens sont si amoureux qu’ils se sont fiancés sans en parler à leurs parents. Cela n’empêche pas la jeune femme d’avoir pris conscience de ses charmes et du nombre de ses prétendants. De toute façon, Charles accomplit son service militaire lorsqu’a lieu la rencontre de Cléo de Mérode et du roi Léopold II. On joue ce soir-là à l’Opéra Garnier "Aïda", et Cléo figure dans le ballet. La danseuse se rend au foyer et aux salons de l’Opéra. Soudain, elle voit entrer un homme de haute taille, et d’allure fort distinguée, portant la barbe assez longue, qui s’appuie sur une canne. Elle reconnaît immédiatement l’illustre personnage, le roi des belges, Léopold II. La danseuse étoile s’attend à ce que la rencontre s’arrête là. Mais le lendemain matin, le roi, qui est descendu à l’Hôtel Bristol, se rend à pied rue des Capucines où Cléo habite avec sa mère. Il est parvenu à semer les policiers en civil chargés de sa sécurité. La belle est surprise de cette visite. Apparemment Léopold II désire seulement lui annoncer qu’il retournera officiellement à l’Opéra et qu’il souhaite que ce soit elle qui le reçoive au foyer de la Danse. C’est ainsi qu’un autre soir, Cléo de Mérode apparaissant sous les traits du jeune pâtre dans la "Maladetta", le roi se rend au foyer à l’entracte et s’attarde longtemps avec la danseuse. La nouvelle fait l’effet d’une bombe à Paris. La danseuse et reine de beauté aurait fait la conquête du roi des belges. L’aventure fait évidemment le tour de l’Europe et le bonheur des caricaturistes, des chansonniers et des revuistes. Sans doute Léopold II a-t-il eu, au fil des années, quelques liaisons plus ou moins discrètes, mais la presse populaire est ravie d’une liaison avec une danseuse. Un véritable scandale, et voilà que le souverain est baptisé "Cléopold". Une cible rêvée pour les journaux satiriques de l’époque. Pourtant, rien ne prouve que la liaison soit consommée, et l’histoire semble même être montée par Cléo de Mérode elle-même, qui y voit un moyen de publicité sensationnel. Quoi qu’il en soit, que cette histoire soit vraie ou non, il n’en demeure pas moins que le roi des belges a acquis, au tournant du siècle, une réputation internationale de galanterie. Et aucun livre, aucun journal bien informé n’ose non plus répertorier la liste des amants que connaît la noble Mérode avant sa liaison avec le roi des belges. Avant de regagner son pays, Léopold II se rend une ultime fois rue des Capucines et propose à la danseuse, dans un élan amoureux certainement, de la faire venir à Bruxelles où elle serait engagée à la "Monnaie." La jeune fille, très émue, fait comprendre au roi qu’étant fiancée, elle ne peut accepter son offre bien qu’elle en soit très flattée. Le roi se montre beau joueur, n’insiste pas, et lui répond qu’elle peut néanmoins le considérer désormais comme le meilleur et le plus dévoué de ses amis. C’est ainsi que, pendant de nombreuses années, le monarque et la danseuse entretiendront cette amitié ainsi qu’une correspondance très affectueuse, qu'elle relatera dans ses mémoires, "Le Ballet de ma vie." La presse à scandale s’en donne à cœur joie, publiant des caricatures et images satiriques moquant cette relation, et ternissant l’image virginale de Cléo. Celle-ci niera également fréquenter le roi des belges, ou qui que ce soit d’autre. Ancrée dans son personnage d’ingénue, elle refuse de parler de sa vie intime, bien qu’elle ait été fiancée, semble-t-il, au moins deux fois. Le déclin survient rapidement pour Cléo. Son visage est partout, lassant les masses. Elle décide de ne plus poser les cheveux dénoués, et cherche à recréer inlassablement les poses de sa jeunesse. Après 1914, sa beauté s’essoufflant, elle fait de moins en moins de photographies. Cela coïncide également avec la cessation d’activité de Léopold Reutlinger, qui doit faire face à la mort de son fils bien-aimé. Contrairement à la plupart des courtisanes de son époque, Cléo de Mérode n’a pas fini ses jours dans le besoin. Douée en affaires, elle avait su monnayer son image, se faisant payer pour apparaître sur des boîtes de chocolats ou des paquets de cigarettes. Après la guerre, en 1950, Cléo de Mérode gagna un procès contre Simone de Beauvoir qui fit l'erreur de l'assimiler à une "cocotte" dans "Le Deuxième Sexe", ignorant par ailleurs qu'elle était encore en vie. Finalement, le juge considéra que les propos de la philosophe étaient inconvenants, mais ne la condamna qu'à un franc symbolique d'amende, alors que Cléo de Mérode réclamait cinq millions. Simone de Beauvoir dut retirer cette mention de son livre, mais le magistrat considéra que l'ancienne danseuse aurait dû publiquement démentir cette rumeur. Cette réputation de demi-mondaine la poursuivra dans plusieurs livres, de même qu'en 2015 lors d'une exposition sur la prostitution de la Belle Époque au musée d'Orsay. Cléo de Mérode meurt le dix-sept octobre 1966, à l'âge de quatre-vingt-onze ans. Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise, où elle repose aux côtés de sa mère, Vincentia Marie de Merode. Une statue représentant Cléo de Mérode, dans sa beauté intemporelle, sculptée par le diplomate espagnol, Luis de Périnat, orne leur tombe. Bibliographie et références: - Christian Corvisier, "Cléo de Mérode et la photographie" - Yannick Ripa, "Femmes d'exception, les raisons de l'oubli" - Michael D. Garva, "Cléo de Mérode" - Jean-Jacques Lévèque,"Les années folles, le triomphe de l'art moderne" - Jean Chalon, "Cléo de Mérode, l'icône de la danse" - Jean Bothorel, "Cléo de Mérode, l'inoubliable" - Jacques Lebrun, "Cléo de Mérode, une femme d'exception" - Charles Marchand, "Cléo de Mérode, une icône entre Romantisme et Symbolisme" - Florence Montreynaud, "L'inoubliable Cléo de Mérode, la danseuse étoile" - Marcel Schneider, "Cléo de Mérode, l'éternité fragile" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/01/21
Les mois passent et le lien qui m'unit à Vous s'est avivé. Mes sens sont en éveil, jouissance des instants partagés. Positive de ce chemin à vos côtés avec Votre patience, Votre RESPECT en toute circonstance. Sensations sans cesse renouvelées. Votre protection, votre tendresse et fermeté. Notre relation faite de communication réciproque, de bonheur partagé. L'emprise qui est la Votre, signature de Vous. Me sentir posséder par Vous. Votre domination alliant douceur, fermeté et virilité. Quand votre main effleure mon dos, mes épaules, mon corps s'enflamme, vous attisez mes sens. Lorsque ma peau rougit et que se dessine vos marques. Les instants avec vous, sont source de gourmandise. Sans cesse votre voix me transporte, m'enivre. Depuis ce jour ou mon regard a croisé le Votre, je suis votre. Des émotions, des sensations, des ressentis, des instants rares et précieux où tout bascule quand la complicité s'instaure. Quand le plaisir nous envahit, quand la vague de jouissance irradie nos corps. Vous qui veillez sur moi, qui savez écouter, entendre ce qui n'est pas la même chose Vous à qui je me confie, Vous en qui j'ai placé ma confiance, elle n'a jamais démérité. Vous qui savez me devinez, Vous à qui je me suis 'livrée'. Une intuition, une sensation à Vous découvrir, à Vous entendre, à Vous écouter, puis la réalité. Le ressenti au plus profond de moi, ce que j'avais espéré, rêvé depuis des années, enfin est arrivé. Dans un mois, cela fera une année auprès de Vous. Des découvertes, des expériences, des avancées, des rendez-vous parfois décalés par les aléas de la vie. J'aime les 5 sens et certaines essences de parfum de peau, tout comme la Vôtre dont j'aime à exhaler. Ma pudeur, j'ai déposé à vos pieds ; mes peurs je vous ai expliqué, sans me brusquer, vous m'avez apprivoisé, vous m'avez respecté. Mes peurs et tabous ne sont plus par la confiance et le respect de Vous. Le dialogue est important de part et d'autre, savoir dire les mots, cela permet d'avancer de construire une relation, de resserrer les liens et permet de se connaitre. Mes appréhensions ne sont plus, j'ai confiance en Vous. Vous avez su me rassurer, me protéger. Le respect que Vous avez de Vous, de moi, de nous, de notre relation par la confiance partagée. Je suis tombée sous votre charme. A vos pieds, j'ai déposé mes armes. Il faut s'entendre, se convenir, se plaire n'est-ce pas ? Un dominateur ou Maitre choisit sa soumise et vice versa. A quoi bon dominer celle qui ne convient pas. Sans artifice, je suis devenue votre complice, votre soumise. Ma patience a été 'récompensé', les 'expériences' et déceptions du passé, ont porté leur fruit ; je n'ai plus été la même, moins candide, j'ai retenu la ou les leçons. Oubliés les couards, les virtuels, les manipulateurs, les prédateurs, ceux qui s'en connaitre la personne en réalité se permettent de juger, d'écrire, de menacer, derrière un écran c'est si facile ou par téléphone, j'ai connu cela et il y quelques années. J'avais replié mes ailes à un moment donné. Puis je les ai déployés avec Vous qui avez été clair sur votre situation, tout comme mon annonce le disait en parlant de moi. Mon caractère est entier, je ne juge et ne flatte, je taquine quelque fois, rien de plus. Nul n'est parfait. Chaque personne a droit au bonheur ici et ailleurs. A Vous je ne suis dévoilée, Vous savez tout de moi, je ne vous ai rien caché de mon vécu d'avant, de celle que je suis à présent. Du bonheur partagé quand on se retrouve, quand nos corps sont en accord avec nos envies et désirs. J'apprécie le fait que Vous ayez toujours le contrôle de Vous, jamais d'énervement, de chantage affectif comme il y a parfois, de reproche ou critique sans remise en question du Maitre qui vilipende sa soumise. La maitrise de soi est l'apanage d'un Maitre digne de ce nom, c'est ce que je pense et crois, je n'ai pas la science infuse, il va de soi que cela n'engage que moi. Mon Maitre, j'avais envie de vous dire que depuis notre première rencontre, je savoure chacun de nos rendez-vous. De cette complicité, j'ai trouvé mon équilibre. L’épanouissement et le plaisir partagé étant la priorité d'une relation suivie et d'une construction dans le respect mutuel. Le 24 02 2011
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Par : le 08/02/21
Ambiance musicale :Prisoner - Raphael Lake, Aaron Levy, Daniel Ryan Murphy. https://youtu.be/YPVAmDawNhE Une envie de prendre la route, d'aller au soleil... pride - Syntax.. mais bon... non.. c''est un jour de pluie alors j'écris... ***************************************************************************** J’ai envie de toi lui murmurai-je en caressant son entrejambe alors qu’il conduisait. - Regarde combien tu me rends dur ma belle. Il avait mis sa main sur la mienne pour me faire tenir sa queue à travers son jean. - Sors- la et branle- la. Je me sentais interdite. - Mais c’est dangereux! - Tais-toi ! Branle moi. Je sortis alors sa queue. Quel bonheur de sentir la chaleur de son sexe entre mes mains. Nous étions sur une petite route de campagne en mode petit road trip alsacien. - C’est ça… oui branle moi.. mieux que ça. Avec autorité, il me saisit par le cou pour me forcer à le sucer. - Garde la bien au chaud au fond de ta bouche… Il maintenait la pression, je ne pouvais bouger. Je commençais déjà à saliver. - Hum putain qu’est ce que tu es bandante comme ça. Il prit un chemin et se stoppa aux abords d’une forêt. La nuit commençait à tomber. Il avait laissé les phares allumés. Il était descendu de la voiture. Il ouvrit ma portière. Avec sauvagerie il m’en sorti. IL me prit par la gorge et mis sa main sur ma culotte tout en soulevant ma jupe. Avec sévérité, il me retourna et déchira mon collant. - T’es qu’une petite pute qui demande à se faire prendre, hein ? dit il en me souriant. Je me dandinais et en lui souriant. - Humm, oui j’ai trop envie de me faire prendre là et maintenant. Il tirait mes cheveux en arrière. Il mimait une pénétration. - Une bonne queue dans ta petite chatte.. hummm.. tu la veux.. - Oh oui Monsieur.. Tout en m’empoignant il me fit marcher devant la voiture à certaine distance de cette dernière. - Mets toi à quatre pattes tête au sol que je vois combien tu es une bonne chienne. Je m’éxecutai, mon excitation était si forte. Je ne tenais plus. Je le désirais si fort. Il fît quelques pas et s’assit sur l’avant de la voiture. - Humm regarde toi. Exposée ainsi, avec tes orifices qui ne demandent qu’à être comblés… -Caresse toi et mets toi des doigts dans ta petite chatte ma chérie. J’étais déjà toute trempée. Mes doigts étaient imprégnés par ma mouille. J’avais envie de sentir son sexe en moi. Il me frustrait. - C’est bon vient ici. Au pied. Je marchais sur la terre, à quatre pattes. Mes collants étaient ravagés, complètement filés. Il tenait dans sa main sa queue. - A genoux… Je le regardais droit dans les yeux. Il caressait mon visage avec queue. Puis avec brutalité il la fourra dans ma bouche. Il avait ses deux mains derrière ma tête. - Humm t’es si accueillante. Un vrai trou à pipe… Hummm putain qu’est ce que t’es une bonne suceuse.. ohhhhhhhhhhhhhh Il ne me laissait aucun répit. Je sentais la bave couler au sol. Il m’empoignait les cheveux pour me mettre à distance de sa queue. - Humm, avec cette langue déjà sortie et qui demande, quémande… hummm ma chienne.. ma chérie. Et il replongea sa queue. - TU me rends fou , tu le sais. Je n’ai jamais rencontré une salope comme toi. Tout en me tenant par le cou, il me leva et me mit sur le capot de la voiture. Il tenait alors mes jambes de part et d’autres bien écartées. - Caresse-toi. - Mets ma queue dans ta chatte.. Quelle libération quand je sentis sa queue en moi. - Ahhhhhhhhhhhhhhh, putain que c’est bon. Je t’en prie baise- moi.. fort. Cette passion que nous avions nous dévorait, comme ses coups de queue me ravageait. Quand il souleva mes fesses pour mieux me prendre je ne tenais plus. - Ohhhhhhhhhhh, ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhh. Nous nous regardions. Il me giflait, je lui souriais, il me giflait encore et encore, comme pour me punir de lui donner autant de désir. Il éjacula dans ma chatte. Il se retira. - Reste comme ça. Je vais te prendre en photo… Tu es tellement chienne comme ça. Les phares, l’atmosphère, et la photo à contre jour.. j’imaginais. Nous étions tous deux amateurs de photos, mais sans faire dans le vulgaire, toujours dans le suggestion. - Allez en voiture. Reste souillée. Nous avons un Rendez-vous. Nous allions chez Séléna . Maxime était en déplacement. Mon maitre aimait voir Séléna me dominer. Arrivée chez Séléna, cette dernière était vêtue tout en latex. Elle avait une silhouette superbe. Moi je culpabilisais de mon corps meurtri, mais quand je lâchais prise, j’oubliais ces choses sur lesquelles je n’avais aucune emprise. - Bonsoir ma petite chienne… - Bonsoir Séléna. Mon maitre se dirigea au salon. Séléna m’ordonna d’aller dans la cave. Elle me rejoignit quelques minutes plus tard. Elle me regarda droit dans les yeux. - Hum tu sens déjà le sexe dit -elle en tenant mes seins. - Humm.. Il m’a prise tout à l’heure. Je suis encore souillée. - Encore Souillée. Viens je vais te laver, je n’aime pas que ma chienne soit sale. - Enlève ton collant et ta culotte, enfin mets toi nue. Elle revint quelques minutes plus tard avec une bassine. Mon maitre la précédait. Il s’installa dans un fauteuil en velours violet. Un verre à la main comme à son habitude et un bon cigare. - Ecarte tes jambes. Avec douceur, elle commença à me nettoyer l’entrejambe. - Hum ma petite chatte si lisse… Elle commença à me lécher.. - Tu mouilles tant.. alors que je n’ai rien fait… - Voilà, maintenant, tu vas mettre tes mains dans le dos. Elle saisit les bracelets en cuir. Elle me les fixa fortement aux poignets et aux chevilles. Elle se mit face à moi. - Regarde ce que j’ai pour toi. Une cagoule en latex. Je ne veux voir que ton orifice de trou à bite ressortir dit elle en me giflant. - Baisse ta tête ! Elle la fixa puis, par-dessus y ajouter un collier qu’elle referma ferment. J’entendis alors un cadenas. - Prête ma chienne ? - Humm.. oui Madame. Je ne voyais plus rien. Elle me prit par le bras et me jeta sur le lit. Je sentis avec ma main un cousin au milieu du lit, recouvert par une sorte de draps vinyl. - Allonge toi sur le cousin, ventre contre le lit. Je sentis le froid du draps. Mon cul était bien relevé. - Maintenant je vais t’attacher dans cette position. - Tu sais pourquoi tu es là, petite chienne ? Je n’osais pas répondre. C’était un fantasme, mais je n’arrivais toujours pas à parler. L’écriture me permettait de tout dire, mais l’avouer à l’oral était pour moi une humiliation. Tout en me questionnant, elle attacha mes jambes pour qu'elles soient écartées et mes mains ensemble relevées à l'avant du lit. Avec une voix plus autoritaire, elle me demande à nouveau - J’attends une réponse, tu sais pourquoi t’es là ? Avec une voix faible, je lui dis. - Pour me faire prendre le cul.. Madame. - Pardon, me dit-elle ? je n’entends rien. - Pour que vous preniez mon cul, Madame. - Humm bien, de quelle façon ? - Avec votre main, Madame ? - Oui avec ma main… c’est la première fois ? Hésitante, je lui dis… - Oui, Madame… - Ca t’excite de savoir que je vais te prendre le cul avec mon poing ? Toujours hésitante et honteuse, - Oui… Madame…. - Plus fort ! - Oui, Madame… - C’est bien dit-elle, tu verras, cela va bien se passer. J’adore fister les petites chiennes et leur élargir leur petite rondelle. Elle se mit sur le lit. J’entendis alors le son de gant - Tu t’es fait sodomisée aujourd’hui ? - Non.. Madame.. - Ah déjà la chatte, la bouche.. ton Maitre m’a dit de m’occuper de ton fion aujourd’hui.. Elle commença à caresser mes fesses. - Humm ta chatte suinte déjà de mouille. C’est parce que ton Maitre t’a bien baisé tout à l’heure ? - Je… oui Madame. Je suis excitée. Elle inséra un premier doigt dans mon cul. - Ohhhhhhhhhhhh Elle fit plusieurs va et vient avec douceur. Puis je sentis le gel froid qu’elle fit couler sur mon cul. - Hum deux doigts.. - Ohhhh ohhhhhhh… Elle tournait doucement sa main, comme si elle voulait aller bien au fond. Je les sentais bien au fond. Elle continuait à caresser mes fesses. - Regarde trois doigts. Ton cul est bien serré. - Ohhhhhhhhhhhhhh, ohhhhhhhhh - Chut….. hum ton petit trou, regarde comme il s’ouvre. Elle faisait plusieurs va et vient, tout en continuant de tourner aussi sa main. Elle me baisait avec ses doigts, en insistant, en me prenant toujours plus profondément. - Voilà, calme toi, regarde comme tu t’ouvres. Elle passa une main sous mon ventre et me caressait le clitoris. Cela me rendait plus folle. Je sentis alors un quatrième doigts. - Tu vois ça rentre comme dans du beurre, quand on fait bien les choses. - Tout va bien ? - Ohhhhhhhhhhhhhhhhh… Oui… ohhhhhh.. oui Madame.. Elle continuait son immersion dans mon cul… - Voilà, détends bien, c’est bon des doigts dans le fion ma chienne… Elle me caressait. - Tu dégoulines de Mouille… Elle sortit ses doigts puis s’amusa avec ses deux mais. Deux doigts de chaque. - Je vais travailler ton fion. T’élargir un peu. Elle les faisaient rentrer et sortir une main après l’autre, parfois les deux ensemble. Je sentais mon cul s’ouvrir à son doigtage. Elle passa ensuite ses doigts sur ma chatte.. Elle y inséra à nouveau au fur et à mesure des doigts… - Regarde mon pouce… A l’orée de ton cul de salope… Mais comme il rentre. - Ohhhhhh.. ahhhhhhhhhhhhhhhhhh… aiiiiiiiiiiieee Elle força le passage doucement. Elle restait statique. - Calme toi, respire… Elle caressait le bas de mon dos. Elle déposa un baiser sur chacune de mes fesses. - Ohhh ma petite chienne.. voilà, mon poing dans ton cul. - Depuis le temps que je rêvais de te défoncer ton petit trou de chienne.. - Ohhhhhhhhhh, ohhhhhhhhhhhh gémissais-je. Je sentais mes entrailles se dilater. Elle commença doucement à aller au fond puis à ressortir… - Je vais te laisser te dandiner. Dilate toi… Je me dandinais doucement. Elle ne bougeait pas sa main. Elle me permettait de ne pas avoir mal. J’étais complètement excitée à la fois par une certaine douleur mais aussi une certaine excitation. Quand elle sentit que je me détendais, elle commença à me baiser le cul tout en tenant le dos de mon collier. - Oui, je sais c’est bon ma chienne… - Ohhhhhhh, ohhhhhhhhhhhhhhhhh Je sentais son poing allait et venir. Elle avait des petites mains. Mon maitre, lui, n’arrivait jamais à s’engouffrer intégralement dans mon fion. - Ohhhhhhh, ohhhh ouiiiiiiiiiii Quand elle ressortit son poing, elle écarta ma fesses.. - Voilà… bien ouverte… Comme ta chatte. On a l’embarra du choix maintenant. Elle me laissa ainsi attachée. Mon maitre ne disait aucun mot. Il aimer mater. Elle revint en se mettant entre mes jambes, puis commença à prendre de pleines mains mes fesses. - J’aime regarder tes orifices. Elle donna un gros coup de langue de ma chatte vers mon anus. - Hummm putain cette mouille,.. Elle me léchait de partout - Ohhhhhhhh, ohhhhhh… ouiiiiiiiii Je me déhanchais tellement c’était bon… - Tu aimes te faire lécher hein ? - Hummm.. oui…. Elle jouait de sa langue experte, sur mes petites lèvres, mon clitoris tout en me pénétrant de quelques doigts dans le cul. - Seulement ton fion ma chérie… Elle me détacha les poignets.. - Relève ta tête. - Regarde toi, juste un trou à bite… Ouvre ta bouche.. Elle y inséra un gode. - C’est ça suce. On connait tes talents de petite suceuse. Ton maitre m’a vanté tes exploits. Maxime aussi.. Elle avait mis sa main sous ma gorge et l’autre sur ma tête. - Applique toi ! Elle était directive, sévère. Je bavais litterralement. - Garde en bouche ! J’avais du mal à déglutir. La bave s’échappait de ma bouche quand elle ressortait. Elle tapota plusieurs fois ma joue pendant qu’elle me pénétrait. - C’est bon me dit-elle. Elle revint être mes jambes, se mit à califourchon sur moi. Elle écarta mes fesses et me sodomisa. Je sentais ses pieds s’agripper à mes jambes. Ses mains étaient sur les côtés - Ohhhhhhhhhh, ohhhhhhhhhh - Humm oui bien au fond de ton cul de pute.. Elle s’engouffra bien profondément.. encore et encore. - Oh oui c’est bon d’être défoncée ma chérie.. Elle me prenait en remontant son bassin vers moi. - Ohhhhhhhhh, ohhhhhhhhhhhhhhh… doucement… - Ta gueule Elle resta en moi et s’était couchée sur moi. - Comme ça, tout doucement. - Ohhhhhhhhh, ohhhhhhhhhh, ohhhhhhhhh - Bonne pute… - Ohhhhhhh ouiiiiii, ohhhhhhh ouiiii - Humm je vais te faire une belle éducation anale ma belle. Elle se redressa. J’entendis au loin Mon maitre et Séléna parler. - Tu as vu ses orifices ? - Hum voir son cul dilaté comme ça.. humm. J’ai adoré te voir la prendre.. Tu sais y faire. - J’aime éduquer les petites chiennes comme elle. Elle a ses petits airs de Sainte Nitouche, mais un poing dans le cul, la bouche remplit ou une petite langue qui la lèche, et tu obtiens tout. Je me sentais humiliée. Je sentis alors mon Maitre et Séléna me détacher les chevilles. - Retourne toi, m’ordonna Séléna. Mets ta tête dans l’autre sens. Je me retrouvais ainsi la tête dans le vide. - Sors ta petite langue. Sois à disposition. Selena posa sa chatte sur bouche. - Humm, ma petite lécheuse.. ohhhhhh.. c’est bien… Elle m’encourageait avec la cravache… sur mes seins, sur mon entrejambe. Cela me faisait sursauter. - Garde tes jambes écartées. Elle prenait du plaisir à me torturer.. à voir mes jambes se resserrer quand elle me cravachait le sexe - Ohhhhh ma chienne… tu fais ça tellement bien…. Elle se releva. - Reste à disposition, bouche ouverte et langue dehors petite pute. Sélena s’était assise sur mes hanches. Elle emprisonna mes bras avec ses cuisses. Elle triturait mes seins, pinçait mes tétons. Je sentis alors la queue de mon maitre caresser mes lèvres et parcourir mon visage Avec sauvagerie, il pénétra ma bouche avec trois doigts, tout en la fouillant bien profondement. Je sentais alors qu’il se branlait. - C’est bien ma chienne, c’est bien, je suis fière de toi. Il resta immobile les doigts bien au fond. En même temps Séléna serrait fortement mes seins pour les faire ressortir. - Hum ces tétons. - Ohhhhhhhhhh Murmurai-je étouffée... Il prit alors pleine possession de mes seins et engouffra sa queue dans ma bouche. - Allez suce. J’aime te prendre comme si c’était ta chatte.. Oh putain.. ouiiiiiiii, ouiiii - Ohhhhhhhhh, ohhh gémissais-je - Punaise mais comme vous la baisez bien votre chienne. Séléna était redescendu sur mon entrejambe. - Puis-je la prendre par la chatte ? je crois que je lui ai déjà bien cassé son cul ? - Faites Séléna… toute manière elle est bonne qu’à ça. Je sentis alors Séléna me prendre par la chatte avec son gode. Elle releva mes cuisses pour quelle soit contre elle. Ma teêe basculait dans le vide un peu plus à chaque fois que Séléna me culbutait.. - C’est ça continue de bien sucer. Il tenait mes seins, les giflait. Parfois Séléna prenait le relais. - Rahhhhhhhhh, ohhhhhhh ne t’arrête pas.. reste bien la gueule ouverte. J’en avais mal à la mâchoire. Il se retira de ma bouche et continua de se branler. Quant à Séléna, elle ne pouvait se passer de me lécher le clitoris tout en me doigtant la chatte et le cul. - Ahhhhhhh, Ahhhhhhh, soupirai-je… Mon Maitre tenait ma bouche, j’avais son gland au bord. J’avais peur, peur qu’il jouisse dans ma bouche. Séléna, elle, me rendait folle. Mon maitre s’avança alors sur moi et éjacula sur mes seins. - Rahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh Il resta un instant ainsi. Séléna, elle s’amusait du sperme de mon partenaire et me massa les seins avec. Elle reprit avec soin ce qu’elle avait commencé. Mon Maitre à genou à mes oreilles me dit. - Confesse toi. Raconte moi ? - Je…. - Je t’écoute ma chérie.. - Je te remercie, de m’avoir organ…..iser cela. Séléna me rendait folle. - As-tu aimé te faire prendre le cul, la chatte et être traitée comme une salope ? - Je… j’ai adoré me sentir à la merci de vous deux.. attachée et traitée en salope…. - Humm tu en es une sacrée ma chérie… Si tu voyais comment Séléna t’a fisté et pris le cul.. Ca m’a rendu fou. Je suis jaloux. - Ohhhhhhhhhhhhh, ohhhhhhh Séléna me doigtait fermement.. je ne tenais plus.. - Jouis ma chienne, allez jouis……. Je ne tenais presque plus. Les mots de mon Maitre à mon oreille, la langue de Séléna, ses doigts…. - Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh Elle se releva et m’agrippa le cou. Elle se coucha sur moi et m’embrassa. - Hummmmmmmm, maintenant à toi de me faire du bien… Mon maitre était parti se rasseoir.
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Par : le 08/02/21
Je quitte l’usine, Julien sur mes talons. Il est penaud, le pauvre. Le mouton frisé vient de m’expliquer à quel point il est nul, ce qui n’est pas vrai : il est champion pour lécher une chatte ou sucer une bite. L’idée que je sois directrice des relations avec les syndicats et lui garçon de courses, ça me plaît... Et lui aussi, quelque part, non ? Qui irait épouser une garce dans mon genre si ce n’est parce qu’il se sent vivre... sous ma botte. De plus, je l’ai désintoxiqué : plus de coke, ni d’antidépresseur. À la place, il peut lécher ma chatte pleine du sperme d’un autre. Je suis son sauveur, sa bénédiction ? D’accord ? Bon, alors, moi je vais monter dans la hiérarchie des cadres de l’usine et lui, il va descendre : logique... Moi, un jour PDG et lui... qu’est-ce qui est tout en bas de l’échelle sociale dans l’usine ??? Je sais : celui qui est chargé du nettoyage des toilettes. Julien, le fils du patron sera Monsieur Pipi ! Les ouvriers vont adorer l’idée et peut-être pisser à côté pour qu’il ait quelque chose à faire. Il n’a pas voulu faire d’études ? Parfait : aux chiottes, Julien... J’adore l’idée, je mouille alors que je n’ai même pas de culotte... On rentre chez nous et là il fait ce qu’il sait faire le mieux me lécher le cul... et la chatte. J’ai envie de parler de lui à mon beau père. Je lui téléphone et demande à lui parler. La secrétaire me dit : — C’est important, Madame de Préville ? — Oui, c’est au sujet des clients de demain — Un instant... Elle me le passe tout de suite. Il est sec : — Je suis très occupé, Samia. Qu’est-ce que tu veux ? Étant plus à l’aise avec lui au téléphone, je réponds, sûre de moi : — Deux choses, Monsieur mon beau-père. Pour sortir les clients, je veux prendre Julien comme chauffeur. — Tu ne sais plus conduire ? — Dites, vous m’avez piégée en m’envoyant chez cette brute de Max Desallié, vous pouvez bien accepter que je prenne Julien comme chauffeur. Énorme soupir agacé, puis il dit : — D’accord. L’autre chose, vite. — Est-ce que Lisa et moi, on a carte blanche en ce qui concerne le boulot de Julien ? — Oui. À demain Samia. Il raccroche. M’en fous, j’ai ce que je veux. L’après-midi, on va faire des courses. Je trouve une robe rouge sexy... et un peu classe. Ensuite, on va dans un magasin de vêtements pour le travail. Je dis à la vendeuse : — Mon mari a trouvé une place de chauffeur de maître. Elle se tourne vers Julien en disant : — Félicitations, Monsieur, ce sont des bonnes places... Il est tout gêné, Julien. De quoi ? De faire le chauffeur ? Attends, tu vas voir ce que la petite brebis obèse et moi on te prépare. C’est vrai quoi, je dois le mater, ce mari. La vendeuse va chercher un uniforme : costume noir, chemise blanche, cravate noire, casquette noire et gants blancs. Elle me demande : — Et vous entrez comme bonne chez les Maîtres de votre mari ? Ouch ! Je nous imagine, lui est moi, chauffeur et servante. Ça... m’émeut. Devant mon silence, elle me dit : — Ne m’en veuillez pas, Madame, mais les gens aiment bien avoir un couple à leur service. — Non, pas de problèmes... Vous avez vu juste, mais on reviendra plus tard pour mon uniforme. Marrant. *** Le lendemain matin, je reste chez moi, puisque le dingue du syndicat est en vadrouille... Il a quand même de bonnes idées : m’obliger à venir le voir sans culotte, comme une métaphore du patronat se soumettant, c’est culotté, non ? Enfin, culotté, c’est peut être pas tout à fait le mot qui convient. Et puis, ma chatte et moi, on se souvient rêveusement de la barre de son sexe dur contre mes fesses. Ou alors, il est impuissant et c’est un tube de Smarties king size qu’il s’était filé dans le pantalon. Un syndicaliste qu’on charrie sur sa virilité, ça doit être amusant à observer. Bon, c’est pas tout ça, en fin d’après-midi, j’ai les hommes d’affaires. Ce que je vais leur dire ? Euh... achetez nos tissus, ils sont frais, ils sont beaux. De toute façon, j’ai rendez-vous avec Suzy, la fille de la publicité, pour en parler. En fin de matinée, je prends un bain. Julien me lave, me sèche, me coiffe, me met du vernis sur les ongles des mains et des pieds... Mais il est incapable de me maquiller, ce nul. Je vais lui faire prendre des cours de maquillage. Ensuite, il m’habille : sous vêtements La Perla, robe rouge sexy/classe, escarpins noirs à talons moyens. Moi qui ai toujours porté des baskets, je ne suis pas à l’aise sur des talons hauts. Je me regarde dans un miroir... Que dire ? Que je suis belle et sexy et attirante et même plus : une vraie bombe sexuelle. Je me retourne et retrousse ma jupe pour regarder mes fesses à peine vêtues d’un minuscule slip : je m’excite moi-même ! Julien confirme ce que je pense : — Tu es la plus belle femme du monde, Samia. Vous vous rendez compte de la chance qu’il a de vivre avec moi ? Allez, je ne veux pas avoir l’air narcissique, il exagère un peu : je suis la plus belle femme du monde... après Marilyn et Ava ! Vous voyez à quel point je suis lucide. Je dis à Julien : — Je veux te voir en chauffeur ! Il enfile son uniforme. On peut dire ce qu’on veut de Julien, mais il n’est pas mal, dans le genre minet efféminé. Il a de l’allure dans cette tenue, avec des gants et une casquette. Je le fais s’incliner en enlevant sa casquette. Il fait ça bien, ce garçon a vraiment l’âme d’un domestique. J’ai du mal à comprendre pourquoi on doit voir les clients si tard. Peut-être pour leur faire visiter l’usine lorsqu’il n’y a plus d’ouvriers. Bizarre... J’appelle Suzy à 5 h et je me présente en disant : — Je vais venir pour que vous m’expliquiez ce qu’on doit leur montrer, Suzy. — Mais... euh... ce n’est pas nous qui faisons visiter l’usine. — Qu’est-ce qu’on doit faire alors ? — ... Euh... votre beau père ne vous a pas mise au courant ? — Non, il m’a dit de voir ça avec vous. — Écoutez, venez à 6 h, on aura le temps d’en parler... — Bon, à tout à l’heure. Qu’est-ce qu’il me fait encore comme coup fourré ! Au mieux, il y aura des escortes et on doit juste les accompagner. Étrange, quand même. Je vais à l’usine. Mon chauffeur – oui, j’ai un chauffeur – me conduit et m’attend dans la voiture... Je vais au département publicité. Dès que j’entre dans les bureaux, une jolie blonde vient vers moi en disant : — Bonjour Madame de Préville, je suis Suzy... Je l’embrasse avant de lui dire : — Appelle-moi Samia. On ne doit donc pas leur montrer l’usine ? — Non, nous, on mange avec eux et... — Oui ? — Votre beau père ne vous a parlé de rien ? — Non. Les gens de la publicité nous regardent et certains chuchotent. Je lui demande : — Il n’y a pas un endroit où on peut parler tranquillement ? — Si, venez... On descend à la cafeteria. Dans l’ascenseur, je lui dis : — Tu sais, on peut se tutoyer. — D’accord, je suis un peu ennuyée que ton beau-père ne t’ait rien expliqué. Mais nous, on est plutôt chargé de la partie "entertainement"... — Putain ! Il n’y aura pas d’escortes ? Elle pose sa main sur ma hanche en répondant : — Peut-être une, mais j’aimerais beaucoup que tu fasses équipe avec moi. Et tu verras, ce sont des hommes d’affaires... Dans le fond... pourquoi je prends ça aussi mal ? Parce que mon beau-père ne dit jamais la vérité. Sinon, coucher, ça ne me fait pas peur. Et puis Suzy est une jolie blonde fraîche... Elle m’embrasse sur le coin des lèvres en disant : — Tu verras, on va s’amuser, toutes les deux... — Bon. Mais dis-moi, pourquoi tu fais ça ? — Mon père a fait une... bêtise et Monsieur de Préville l’a aidé. Et puis, si les clients signent, on a une grosse prime. Ça me fait penser aux investisseurs de Djibril... D’un autre côté, ça se passe partout comme ça, on étourdit les clients avec du champagne, de la bouffe, un spectacle et des jolis culs... Après tout, on n’attire pas les mouches avec du vinaigre. Nous sommes le miel, chargé de convaincre les mouches. Oui, bon, ça devient un peu surréaliste ! Suzy me regarde en attendant ma réponse. Elle est simple : — D’accord, on fait équipe. Elle se serre contre moi en disant : — Tu es un amour. Et elle m’embrasse sur la bouche ! Comme on est arrivées au rez-de-chaussée et que les portes de l’ascenseur se sont ouvertes, les gens qui l’attendent nous regardent avec de grands yeux. On dirait que ces benêts n’ont jamais vu deux filles s’embrasser. On va à la cafeteria. Il n’y a pas grand-monde à cette heure-ci. On s’assied à une table. Vous connaissez l’expression « Faire contre mauvaise fortune bon cœur » ? Elle ne date pas d’aujourd’hui, c’est vrai. En clair, ça signifie que si vous vous faites enculer à sec, dites : "Génial, j’avais justement envie de me faire enculer à sec !" Je devais représenter la société et au lieu de ça, je les rencontre en tant qu’escorte... Mais il y a un autre proverbe qui ne date pas d’hier, non plus : « La vengeance est un plat qui se mange froid ». J’aurai certainement l’occasion de présenter la facture à mon beau père, un de ces jours... Je suis sortie de mes pensées par Suzy : — Si c’est vrai que ton beau père t’a "rin" dit, c’est pas bien. Ah ! Elle a une pointe d’accent ch’ti, c’est mignon... Je réponds : — Non, rien de rien, mais c’est son habitude. Il m’a envoyé chez Max Desallié sans me prévenir que j’aurais affaire à un dingue. Tu le connais ? — Oui, bien sûr, il fait la pluie et le beau temps dans l’usine.... Mais nous, on peut toujours compter sur lui, même les cadres. À condition de faire ce qu’il veut, bien sûr. — Dis, tu sais qui on doit rencontrer ce soir ? — Je crois que ce sont des Malais. Ton beau-père viendra avec nous, je crois. Il voudrait construire des usines en Malaisie, mais il a besoin d’associés malais, comme ça se passe en Chine. — J’ai un chauffeur. En fait, Julien. — Ton mari, Julien de Préville ? — Oui. — Chauffeur, ça lui va bien. Il pourra nous conduire au restaurant... À ce moment-là, mon beau père arrive dans la cafeteria, suivi de quatre hommes et une femme, sûrement pas des Ch’tis ou alors, très bronzés et avec les yeux bridés. Ils sont plutôt grands, bien habillés, Asiatiques sans aucun doute. Il commence par nous engueuler : — Vous deviez nous attendre dehors. Ouch ! Il sent l’alcool ! Ils ont tous l’air d’avoir méchamment picolé. Sans se démonter, Suzy lui répond : — Vous aviez dit 6 h dehors, Monsieur, il est 6 h moins 10. Il grommelle : — Oui, bon, on en reparlera. Voici nos invités et futurs associés, j’espère. Je compte sur vous les filles pour les satisfaire complètement. Je vous les décris : un homme grand et gros, d’une cinquantaine d’années. Ça doit être le plus important... Les trois autres sont plus minces, et également bien entamés. Ils sentent le whisky ou un autre truc qui pique la langue. La fille a l’air plus sobre, je pense qu’elle est Japonaise. Mon beau père leur dit en anglais : — Ce sont les plus belles filles actuellement sur le marché. Ça y est, on dirait qu’on est des pastèques ! Le gros réprime un petit rot répond : — Elles sont très bien. Nous, on a pris Keiko pour les urgences. Il veut sans doute dire : « pour les pipes express ». Il ajoute : — Je prends la petite brune... Il dit un truc dans une langue inconnue et ça fait rire tous les autres. Puis, il ajoute en anglais : — Messieurs, pour commencer, vous devrez vous contenter de la jolie petite blonde et de Keiko. Je vous repasserai la brune après l’avoir essayée. L’avantage, c’est que ça glissera mieux. Les hommes rigolent servilement tandis que Suzy et moi on se regarde, genre "quel porc !". A suivre. Un tout grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins. Tous nos livres sont ici : https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Par : le 16/02/21
Tout a commencé quand nos regards se sont croisés. Vous avez 'touché' mon âme, et mon corps a chaviré. Un ressenti au fur et à mesure et puis la réalité. C'est à ce moment précis que notre histoire est née. Notre complicité, notre relation grandit de jour en jour. J'aime être dominée par Vous encore et toujours. Avec Vous, je m'épanouis, c'est merveilleux. Quand je plonge mon regard dans vos yeux. Des sentiments partagés se sont créés. Il faut les conserver et ne jamais les briser. Chaque instant passé avec Vous me permet de m'envoler. Dans la confiance absolue de Vous en ce monde salé/sucré. La flamme de mes yeux s'est allumée. Le jour où l'on s'est rencontré. Aujourd'hui le destin nous appartient. A nous deux de savourer ce chemin. Ma soumission envers Vous est acquise Votre domination, respect m'ont conquise. Depuis une semaine, votre signature encrée orne ma peau. Bientôt deux mois que mon intimité percée en mes anneaux. Ma détermination à Vous obéir, Vous servir est constante. Me montrer digne de Vous en tous lieux et ou circonstance. Que Vos/mes paroles du début soient la sincérité en la continuité. Vous me dites que l'on s'est bien 'trouvé', j'avoue que c'est réalité. 20 mois que l'on s'est rencontré. Que nos sentiments sont partagés. A Vous je suis liée, liens visibles/invisibles intactes. Notre relation est saine et profonde en nos actes. J'aime avancer avec Vous avec délice et passion. Dans la gourmandise et la sérénité de l'abandon. A Vous je suis dévouée et cela me plait. Le 23 novembre 2011
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Par : le 14/03/21
Miroir de culture, de pratique et de rituel, célébré depuis la nuit des temps, le corps féminin est d’abord appréhendé dans sa dimension imaginaire, corps morcelé des fantasmes sexuels, cariatide mythique au stade de son écho dans la représentation artistique mais aussi soleil régénérateur, matrice de la maîtrise maternelle. Pas de société qui n’ait cherché d’une manière ou d’une autre à le coucher à part, dans une tentative vouée à l’échec, d’en faire un ensemble consistant et par là de lui assigner une place. Mais le corps n’est pas sans les mots et le langage n’est pas immatériel. L’objet cause du désir qui procède du corps est donc hors ce corps. À cet égard, le mythe d’Ève comme parcelle du corps de l’homme, "côte de l’homme", est un mythe qui appartient aux hommes. Ève, qui pour Adam est "chair de sa chair", en serait rendue de ce fait désirable, mais ce mythe masculin faisant de l’objet une partie du corps de l’homme, le rend objet sensible. Ignorance souveraine du fait que sur le corps, on se trompe souvent. Car c’est bien au titre d’objet non spéculaire, qu’un homme désire une femme, sans pouvoir comprendre l'inspiration. Ainsi une femme, plus détachée de la loi et de son corrélat la castration, court peu de risques. C’est pourquoi elle peut s’accommoder de son inappétence sexuelle, voire de la défaillance de son partenaire en trouvant à l’occasion d’autres partenaires, le secret étant souvent condition de sa jouissance. Cette condition du secret n’est-elle pas ce qui, pour une femme, agit dans tous les cas, lorsqu’un homme sait lui parler selon son fantasme fondamental, ignoré d’elle-même. C’est en osant son propre désir qu’elle peut tenter son partenaire. Pruderie, vraie ou fausse, et exhibition, sont là comme l’envers et l’endroit de cette fuite devant la mise en jeu de son objet et de son corps, de sa répugnance à incarner l’objet pour un autre. Hystérie d’angélisme, dérobade, amazone, quand ce n’est pas diable au corps, la féminité lui fait alors question. Vénus contre Mars, Ève contre Adam, Antiope contre Jupiter ou Europe contre Zeus, la femme sait la force du corps. Elle veut bien tenter un homme à condition qu’il sente que derrière le miracle chatoyant qu’elle est, il y a l’insaisissable chose en soi de son être. Son corps pourtant reste cisaillé par les mots dans lesquels est prise sa sexualité, mais qu’on ne vienne pas lui donner du sens commun pour la guérir ! A contrario, quand le corps d’une femme séduit un homme, cela ne la laisse jamais insensible. Peu importe qu’elle ne sache pas ce qui, en elle, éveille cet objet qu’un homme élit, qu’elle ait ou non du goût à cela, cet objet lui tient lieu d’être. Et à moins que, trop direct et sans paroles, ce désir ne l’angoisse, il enveloppe le plus souvent une femme en lui décernant un corps. Quand il y a corps à corps entre elles, c’est souvent dans la fascination ou la jalousie, l’attirance ou la rivalité, voire dans la jouissance perverse. Mais le corps des femmes n’est pas seulement désiré, il est aussi corps tabou. Quand c’est au lieu de l’autre qu’on se met à chercher le lieu de la jouissance, le corps des femmes peut en être l’équivalent et le recel. Il est alors perçu comme lieu d’un danger qu’il faut camoufler, renfermer. Car une femme peut aussi éprouver une jouissance autre que la jouissance phallique. De fait, son identification imaginaire virile n’en fait pas pour autant un homme et l’analyse la mène à glisser vers une femme. Mais dans sa rencontre avec un partenaire, elle peut éprouver un hors limites qui la mène à souffrir alors mille morts dans sa chair ou encore à la frigidité qui n’est plus seulement défense commandée symboliquement.   Unique et apatride quand il est exclu du désir mais multiple et citoyen dans l'ardeur, le corps féminin est caméléon. La femme est ainsi silence d’un vide entre réel et corps. C’est aussi bien cet effet d’étrangeté que manifestent grossesse et enfantement qui font question pour une femme qui ne se laisse pas pourtant d’en conter alors. Ainsi alourdissement et allègement relèvent de l’imaginaire du corps certes mais n’en sont pas moins réel. Pourquoi cette fascination de certaines femmes pour le corps des autres et cette focalisation particulière sur la question de la beauté ? Au-delà de la simple aliénation constitutive au double dans le miroir, on peut relever un rapport spécifique des femmes à la belle image du corps féminin. L’imaginaire pallie ici la carence du symbolique. C’est précisément parce qu’un universel identificatoire fait défaut que la solution trouvée par une femme à l’énigme du féminin passe communément par la fixation, l’accroche au corps d’une femme singulière ou de quelques autres. Quel est "ce truc" en plus qu’elle a et que je n’ai pas ? Dans un rêve, je me trouvais nue face à l’autre femme, également nue. Elle avait exactement le même corps que le mien, comme mon image dans le miroir, mais avec, en plus, un pénis en érection. D'un côté, je plaçais l'autre en place d’objet désirable, de l'autre, je l'avais érigée au rang de l'homme, puissante et porteuse de l'organe. Mon problème, c'était alors au fond de m'accepter comme objet du désir de l’homme maintenant ainsi le mystère d’une féminité inaccessible, inatteignable par l’homme paradoxalement. L’adolescente que je fus était requise, par une urgence de vie, de trouver alors une réponse à l’énigme de mon être sexué et mortel. La hâte imposée par des événements contingents, surgit dans mon corps où se joua la métamorphose de ma puberté, m'amenant ainsi à sortir vite de la relation aux premiers objets d’amour féminins. La relation à la morphologie se joue également dans l'imaginaire, lui offrant ainsi des dimensions mystiques. Le statut respectable de mon corps, je l'avais trouvé sur la voie de l’Idéal du moi fondé sur la fonction du père, comme point d’où je me voyais aimable, voire digne d’être aimée. Le regard de l’autre permet de se rassasier d’un corps irréel. D’autres revendiquent ce respect en se montrant provocatrices dans leurs corps, allant jusqu’à la provocation incommodante de leur look ou de leur langue, pour justement que l’on distingue en elles cet élément réel de nouveauté qui se joue dans leur corps et qu’elles n’arrivent pas à traduire en mots. Ce look en appelle ainsi au regard. Le regard comme objet perdu est, en principe, invisible. Ce qui suppose son extraction, une localisation de la jouissance, un retour de la pulsion dans le réel sur le mode d’un se faire voir. Comment parler du corps féminin au XXIème siècle sans tomber dans les stéréotypes ? Comment évoquer le caractère sexué du corps sans donner prise à celles et ceux qui voient dans toute référence à la différence des sexes un attachement à la nature et à l’anatomie ? Le discours sur le corps féminin est aisément suspecté aujourd’hui de servir la norme et de promouvoir une conception du rôle de la femme, dictée à la la fois par la civilisation et par l’anatomie. Les études de genre, autour de figures désormais célèbres comme Judith Butler, mais aussi Monique Wittig, participent de cette utopie qui consiste à tenter d’effacer la référence à la différence des sexes au sein du discours sur le corps, afin de défendre l’idée d’un rapport au corps, dégagé de toute norme de genre. Un corps qui pourrait enfin jouir de ce qu’il est, sans subir les impératifs de la société, sans être affecté par le discours de l’autre, sans avoir à se définir comme masculin ou féminin, tel est le corps dont rêvent ces féministes de la dernière vague. Un corps, rien qu’à soi, qui serait enfin dégagé de la soumission à la nature et aussi bien à la culture. Depuis la nuit des temps et hélas encore aujourd'hui, la femme a dû se battre pour acquérir des droits. Elle les a acquis grâce à des évolutions de la société et à des changements constitutionnels ou législatifs. Rarement l'excès porte ses fruits. Pourtant, malgré les charmes qu’il semble exercer sur certains, en particulier sur les politiques en France qui n’ont pas hésité ainsi à puiser dans les études de genre pour reformuler l’exigence républicaine d’égalité entre filles et garçons, ce discours n’est pas dénué de normativité. Tout en se présentant comme un discours qui ne veut plus voir le corps assujetti à aucune norme, ces études de genre engendrent une nouvelle norme visant à aborder les corps de façon anonyme, neutre et asexuée. L’anonymat, l’absence de marque de l’autre, la disparition de tout désir venant des parents, sont présentés comme la garantie d’un épanouissement de l’être à l’abri des contraintes de la société. On peut voir dans cette utopie promouvant un corps dégagé de la marque de la différence, un nouveau puritanisme, prônant une transparence totale dans le rapport du sujet à son corps. Il est certain que les études de genre de la fin du XXème siècle n’ont rien changé à l’affaire en se débarrassant du problème de la féminité. Parler du corps féminin, c’est donc déjà, de par l’expression même, s’inscrire en faux contre ce discours et essayer de montrer qu’on peut concevoir la féminisation d’un corps autrement qu’en termes de normalisation. Là où les études de genre rêvent d’un corps asexué, la psychanalyse montre les diverses conséquences psychiques contingentes de la différence des sexes sur les êtres. Malgré la dictature virtuelle à l'échelle planétaire de la pornographie, dévoyant l'esthétisme du corps en le vulgarisant à l'extrême, célébrant du même coup la disparition des mystères de l'existence sexuelle, celle-ci ne résout pas pour autant le rapport intime et opaque, parfois dérangeant et bouleversant, qu’un sujet entretient avec son corps sexué. Plutôt que de défaire le genre, la psychanalyse permet de s’interroger sur la façon dont le genre se fabrique, à l’écart des clichés et des stéréotypes. Comment un sujet féminin fait-il l’expérience de la marque du signifiant "femme" sur son corps ? Que signifie l’existence du corps au féminin ? Depuis l’Antiquité, le corps qui pose problème, c’est le corps des femmes. On ne sait comment en parler. Faut-il admettre une différence incommensurable entre le corps masculin et le corps féminin ou faire du corps féminin un corps masculin dont le développement serait moindre ou inversé ? Le modèle unisexe qui prévaut, de l’Antiquité jusqu’au XVIIème siècle, a fait du corps féminin la copie inachevée du corps masculin. La règle de la différence des sexes advenant avec les philosophes des Lumières, est corrélatif d’une reconnaissance de l’orgasme féminin. L'insondable mystère du corps des femmes réside dans cette aptitude à jouir indépendamment de la génération. La littérature a apporté sa pierre à l'édification du mythe du corps féminin, de la poésie de l'amour courtois aux romans érotiques. Le spectre est large, de la tendresse d'Héloïse pour Abélard au "Con d'Irène" d'Aragon. Le livre de Catherine Millet, "Une enfance de rêve", vient parachever un trajet d’écriture tout entier tourné vers l’exploration du corps et de ses mystères. C’est dans ce dernier récit qu’elle atteint un point réel quant à son histoire en rendant compte de cette emprise symbolique sur le corps. Dans ce récit, elle écrit un corps, le corps de la petite fille marqué par les paroles de la mère, sur un mode qui fait écho à la psychanalyse lacanienne. Peut-être en dit-elle bien davantage sur la sexualité féminine dans ce dernier récit, qui complète le précédent "Jour de souffrance", que dans le sulfureux premier récit, "La vie sexuelle de Catherine M. C’est de ce corps, sur lequel des lettres indéchiffrables sont venues s’inscrire en induisant un certain mode de jouir, que l’on parle en fin d’analyse. Une enfance de rêve s’apparente par cet abord de la sexualité naissante, à la façon dont l’analyse peut conduire un sujet féminin à relire sa trajectoire existentielle du point de vue du corps et de ses émois. Dans "La vie sexuelle de Catherine M.", l’auteur nous présente une première version de son rapport au corps. On pourrait dire de ce premier corps qu’il est un corps à l’aise avec le monde pornographique. C’est un corps qui n’a pas d’être et qui est pure expérience de jouissance. C’est le corps de la sexualité sans l’amour. Elle évoque ainsi que dans les soirées libertines où elle se rendait alors, elle se tenait à l’écart tant qu’elle était habillée. "Je ne me sentais à l’aise que lorsque j’avais quitté ma robe ou mon pantalon. Mon habit véritable, c’était ma véritable nudité, qui me protégeait." Dans son univers fantasmagorique mais bien ancré dans le réel, la chair est à la fois réceptive et réceptacle. Son corps est comme détaché d’elle et c’est lorsqu’il est nu qu’elle peut s’en servir à loisir. Mais ce premier corps désuni de l’âme n’est pas-tout du corps féminin de Catherine. Dans "Jour de souffrance", c’est un autre corps féminin qui entre en scène. Ce n’est plus le corps disjoint de l’être, mais le corps de l’amour habillé par le regard et les paroles de son partenaire. Ce corps-là est un corps sur lequel Catherine n’a aucune maîtrise. Ce n’est pas un étant à disposition. Elle ne l’a pas sous la main. Il lui échappe lorsque Jacques Henric s’en détourne. Avec ce récit, Catherine Millet témoigne du mystère que devient pour elle son propre corps dès lors qu’il est uni à son âme d’amoureuse. Elle qui croyait que sa vie sexuelle lui donnait un statut d’exception parmi toutes les femmes, car seule elle était capable de faire ce qu’aucune autre ne faisait, voilà qu’elle se découvre unie à un corps qui ne lui obéit plus. Un corps qui n’est plus tout à elle, un corps affecté par les paroles et le regard d’un homme. Ce corps lui revient alors comme celui qui recèle le secret de son être et qui pourtant lui est dérobé. Les femmes sont engagées dans la guerre au même titre que les hommes. Le mythe des amazones, sur le front de la guerre des sexes, a traversé l’histoire. Le nez de Cléopâtre ébranlant l’empire de Rome a inspiré des générations. Jeanne d’Arc, faiseuse de roi en armure et pucelle sacrificielle en robe de bure sur le bûcher, hante toujours les esprits nationalistes. Au même titre ne veut pas dire sur le même plan, ou à égalité, mais les femmes peuvent mettre leur corps dans la bataille, comme soldats, comme résistantes, terroristes au nom d’un idéal ou d’un signifiant-maître qui, prenant à l’occasion valeur de jouissance, mène tout droit au sacrifice, parfois même à la mort. Elle ne fait pas l'économie de son corps lorsqu'elle sait le combat juste et digne d'héroïsme et de renoncement. Seul un acte les concerne et les touche plus spécifiquement, c’est la violence sexuelle: viols, prostitution forcée, esclavage sexuel. Après la Seconde Guerre mondiale, la quatrième Convention de Genève de 1949 qui concerne les civils, protège, dans son article 27, les femmes contre toute atteinte à leur honneur et notamment contre le viol, la contrainte à la prostitution et tout attentat à leur pudeur. Mais il faudra attendre le conflit en ex-Yougoslavie, en 1992, pour que le Conseil de Sécurité des Nations Unies déclare que la détention et le viol massif, organisé et systématique, des femmes, constitue un crime international. Malgré toutes les lois établies pour sanctionner ce phénomène, ces crimes font florès aux quatre coins du globe et continuent d’être impunis. On parle aujourd’hui du viol comme "arme de guerre", utilisé à des fins militaires ou politiques: terroriser une population, briser les familles, bouleverser la composition ethnique de la génération suivante, transmettre des maladies, rendre les femmes stériles. Le corps des femmes devient le lieu de la guerre. Et la violence sexuelle ? Ne peut-on pas la classer sous l’ordre de l’instinct ? La guerre implique les corps. L’uniforme, côté imaginaire, ou l’idéal, côté symbolique, le magnifie, le célèbre, l’exalte. Mais aux portes du symbolique, aux limites du discours, un réel se produit et l’explose, le fragmente en pièces détachées, le réduit à sa livre de chair: chair à canon, chair à sexe. La souffrance se fait corps, le corps se fait souffrance parfois même au-delà des frontières de la violence et de la barbarie. Les femmes engagent aussi leur corps sous la bannière d’un signifiant-maître, mais elles voient le plus souvent leur corps devenir lieu d’un siège ou butin de guerre. Il est utilisé pour reconfigurer les lignées générationnelles, ou servir d’objet anonyme à une jouissance qui ne l’est pas moins. Des exemples contemporains. Des femmes parties s’engager comme combattantes auprès des djihadistes de Syrie se retrouvent affectées à leur satisfaction sexuelle, les jeunes filles enlevées par Boko Haram sont réduites à l’esclavage. Au contraire, la femme peut se faire virile de son plein gré. La différence des sexes ne passe plus par ce qui prévalait jusque-là. Ces femmes font tout ce qu’on attendrait d’un homme. Le corps n’est pas une évidence. Nous l'aimons car les affects, les passions, la jouissance, en particulier sexuelle, s’y logent, mais aussi parce que, image unifiée, il offre cette autre jouissance, celle du visuel, de la beauté. Notre époque se caractérise d’être prise dans la volonté de saisir le réel. La symbolique du corps s’amenuise au profit de la communication indispensable à des plaisirs utilitaires. Tout se passe comme si le langage ne parvenait plus à attraper le corps qu’a minima, car les mots manquent pour le dire, le décrire, le saisir, l’animer, le réduisant donc à l’événement, à la pulsion. Ce corps est traité, non comme cette consistance que l’on possède, mais comme l’objet que l’on voudrait rejoindre, pour paraître. Exit l’imaginaire du corps, nous sommes désormais sur la corde. Ressaisissons le corps comme grandeur à laquelle l’artiste donne forme dans l'art charnel, afin que l’on retrouve un regard, au-delà de la vision, pour voir, non pas un quelconque, mais quelqu’un. Bibliographie et références: - Roger Perron, "Fantasme du corps féminin" - Jacques Rivière, "La féminité en tant que mascarade" - Jacques Lacan, "Le séminaire", livre XVII de la psychanalyse" - Jacques-Alain Miller, "Le corpus féminin" - Jean-Claude Maleval, "Aimer la femme" - Jacques-Alain Miller, "L’inconscient et le corps parlant" - Sigmund Freud, "Théorie du désir" - Barbara Cassin, "Rhétorique de l'orgasme" - Maud Mannoni, "Connaître son corps" - Louis Guirous, "Le héros est une femme" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 28/03/21
Penser à Vous est pour moi source de joie Obéir à Vous est un véritable bonheur Unir nos corps et jouir est merveilleux Respect de Vous Mon Maître aimé Vous et vos attentions, moi et mon abandon Ouragan de désirs, mon corps ressent pour Vous Une belle rencontre et relation nous avons Suis irrésistiblement attirée vers Vous Mon cœur est pour Vous aimer au-delà de l'éternité Oublier mes peurs du début, Vous avez su m'apprivoiser Nourrissons-nous de ce lien qui nous fait vibrer A vos côtés, je me sens jolie, j'ai pu me dévoiler Me soumettre à Vous Mon Maître est ma vérité Osant braver certaines peurs, je me suis dépassée Un Maître Vous, le seul, l'unique de mes pensées Rare, précieux dans mon cœur vous êtes et resterez Le 09 12 2013
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Par : le 25/04/21
Texte humouristique de ma première séance en tant que soumis. Il y a quelques années, aprés avoir été DOM, j'ai voulu tester le rôle de soumis. Je n'avais jamais pratiqué. Le plus extrême que je connaissais était des petits plugs dans mon petit anus si mignon, LOL, ou quelques massages de la prostate prodigués avec douceur et élégance (on parle du doigt qui vient vous titiller la prostate, pas des doigts qui font des va et viens pour vous sodomiser). Bref, vas y frappe, moi, fouette moi, attache moi, fait brûler ma peau pour faire monter ma transe, voilà où était mon désir. Je voulais connaître la violence sur moi, et qu'on soccupe un peu de mon petit anus qui se sentait seul. Je n'avais jamais pratiqué le god ceinture, je savais que j'y viendrais, mais il fallait y aller progressivement. A l'époque je ne connaissais que le god ceinture classique, celui qui était fixe sur une ceinture en cuir, je ne connaissais pas le straponme, le god que ces dames s'enfonce dans le vagin et qui leur dessine une verge à l'extérieur. Inscrit sur un site de rencontre célébre du monde vanille, ADOPTUNETORDUE, je discutais avec quelques femmes, mais rien qui ne m'interpelait. Puis un jour, un profil sans photo m'ajoute à son panier. Ce qui m'interpelait c'était sa taille 1m85. Je ne mesure que 1m75, qu'es ce qu'une grande gigasse vient s'intéresser à moi. Certe ma photo était sympa, mais je ressemblais plus à un repris de justice qu'autre chose. Nous avons commencé à discuter et elle était trés rigolote, trés fun, mais je n'avais pas de visage pour l'identifier. Alors j'ai décidé de commencer à la taquiner sur le conté SM, on avait déjà parlé sex ensemble . Pour tester, je lui ai dit "moi , j'aimerai bien me faire fesser par une grande femme comme toi, ça doit être fun". La elle m'a répondu "je suis un homme quand je baise" . Et elle m'a expliqué qu'elle aimait fister, doigter les hommes, les sodomiser etc etc... WWAAAOOOUUWW !! je tenais peut être ma maîtresse. Du coup on a échangé nos envies. Pour moi c'était clair : fouet, paddle, fessée, massage de la prostate, plug , sextoy de petit calibre mais je n'ai pas parlé de god ceinture. Du coup, elle m'a envoyé par mail sa photo; Elle n'était pas trés nette, mais on voyait une trés grande blonde aux cheveux au carré, avec un corps trés bien dessiné, de belles hanches et une belle poitrine. Mais c'était assez flou, j'avais un doute, ça ressemblait à un fake. Du coup nous nous sommes donnés rendez vous dans le bar d'un trés grand hotel à bordeaux (du même nom). Le vendredi du rendez vous, j'étais arrivé à l'avance. A l'entrée de l'hôtel, des majordomes m'indiquent le bar. Là, on ne rentre pas comme cela, un autre majordome me réceptionne et me propose une table. Trés bien placé, j'étais en face de l'entrée un peu décalé, je voyais toute la salle. J'avais indiqué que j'attendais une dame et je donnais mon nom au cas où elle me demanderait. Je lui envoyai un sms pour lui dire que j'étais arrivé et où j'étais. 5mn plus tard, je vois une espèce de créature gigantesque arriver. Plus haute que tout le monde, on ne voyait qu'elle. Je me suis dit "NON, c'est pas elle, c'est pas Stéphanie, elle est immense, mais c'est une bombe". Je me suis dit, non, ce n'est pas elle, je n'en croyais pas mes yeux, je me disais que j'avais été berné, je m'emballais juste sur une bombe. Puis le majordome avança dans la salle, suivit de cette femme. Tout le monde la regardait, et moi je regardais les gens, homme comme femme la regarder avec de grands yeux, mais je ne la voyais plus elle. J'observais les spectateurs, mais je ne voyais pas le spectacle. D'un coup , devant moi une masse sombre, le majordome était devant moi avec cette créature à coté de lui. Là j'ai senti des dizaines de paires d'yeux me scanner de haut en bas. Je me suis levé pour accueillir Stéphanie, elle était effectivement trés grande 1m85, mais en plus sur de trés hauts talons, hallucinante ; Elle était trés jolie, une femme de 42 ans, la peau sans rides, de jolis yeux noisettes et une coupe au carré blonde. Elle portait une robe trés moulante à fleurs, qui s'arrétait mi cuisse. On ne voyait que ses jambes trés bien dessinées , longues, trés longues, et son décolleté !!! . là aussi je crois que j'ai dû faire rire du monde. Debout, j'avais le visage à peine au dessus de ses seins et ils étaient..OUF!!! MAGNIFIQUES. J'ai eu un instant de blocage sur sa poitrine, mais trés rapide. Je passe toute la discussion que nous avons eu, mais elle m'a avoué qu'elle avait fait exprés de s'habiller comme ça, avec cette robe et ses talons haut, ça l'exitait de me gêner devant tout le monde. Aprés quelques verres et quelques patisseries, on a décidé d'aller s'amuser chez elle. En arrivant dans son appartement, elle m'a proposé d'aller me doucher. J'avais pris une douche avant, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai accepté, surement pour me faire redescendre de mon nuage. Quand j'ai eu terminé, il n'y avait pas de serviettes, je l'ai appelé pour le lui dire. Elle a ouvert la porte, j'étais nu sous la douche italienne. Elle avait tout prévu, le coup de la douche s'était pour qu'elle ai le temps de se changer. Elle avait un bustier noir qui soutenait sa poitrine tout en offrant la pointe de ses seins à la dégustation. Un string avec porte jarettelle noir aussi et des talons... j'étais tout petit, nu comme un vers, et elle m'a séché comme un enfant, en me mettant des petites tapes sur les fesses, elle commençait déjà son rôle. Là, elle me dit d'attendre dans la salle de bain. Elle est revenue avec une paire de menottes et un collier avec chaînes... Je bandais déjà comme un jeune adolescent ... Une foi les mains attachées dans le dos et le collier mis, j'ai eu droit à une petite séance de fessées debout avec quelques tapes sur mon sex. La maîtresse corrigeait le vilain petit garçon pour son érection.. Trés fun ,trés rigolo, et trés excitant !. Elle me tira dans sa chambre. je la suivais bien docilement, j'admirais ses fesses, justes sublimes, j'étais en plein rêve. Elle m'enleva les menottes et me mis à 4 pattes sur son lit, les fesses face à elle. Là elle me mit une bonne fessée. Puis, elle attrapa une cravache, me sortit du lit. Je me tenais debout devant elle, et elle commença à me cravacher doucement sur tout le corps en prenant soin d'y aller doucement sur mon sex. Mon corps commençait à chauffer doucement sous les coups. Puis elle pris un paddle et commença plus intensément à me frapper les fesses, les cuisses, l'entre cuisse et le dos. J'adorais. Elle commença à me pincer les tétons, de plus en plus fort, et de temps en temps elle me prenait la verge à pleine main pour me masturber un peu. Son visage était souriant, joyeux, rien de pervers, j'allait m'abandonner à elle complêtement, elle me donnait confiance. Aprés plus de 45 mn à me martiriser le corps, alternant coups et carresses sur le gland, elle se mit à genoux pour me sucer. J'étais aux anges, sa bouche m'aspirait le gland avec force, elle avalait ma verge dans sa plus grande partie avec une gourmandise indescriptible. Puis elle me dit "à moi maintenant, lêche moi". Elle s'allongea sur le lit, me tenant par la laisse et écarta ses cuisses pour enlever son string. J'étais à 4 pattes devant ma reine, je voyais sa poitrine dépasser du bustier, les tétons dressés, et elle m'offrait sa chatte toute épilée. Je ne me fis pas prier, je plongeais ma langue au fond de son hymen, je la pénétrais de ma langue. Sa chatte coulait de cyprine, je me noyais dedans, savourant chacune des odeurs intimes me parfumait le visage, je buvais sa cyprine, elle m'hallletait de sa chatte, j'étais au paradis. elle me dit "mais tu lêche divinement bien , continu je veux jouir". Excité par ses mots, je redoublais de voracité buccale, je happais, je lappais sa chatte, buvant le trop plein de sucs intimes pour ne pas en perdre une goutte. Puis elle m'appuya fortement la tête entre ses cuisses, elle s'est mise à gémir et à jouir en m'étouffant entre ses cuisses. Aprés cela, elle se leva. Elle ouvrit un tiroir duquel elle sortie un straponme mauve. Je n'en n'avais jamais vu. Je ne savais pas ce que c'était, je croyais que c'était juste un god classique. Là, debout face à moi, j'étais assis au bord du lit, je la vit s'enfoncer une partie dans sa chatte. Je me disais "merde, j'ai pas été bon, elle est obligée de se finir au god sans moi"; Puis elle attrapa un truc fait de lanières épaisse en cuir, et là je la regardais mettre ça comme une sorte de harnais qui venait soutenir le straponme comme un god ceinture classique..; HORREUR !! C'était un god ceinture, et je ne m'y étais pas préparé. Je ne sais pas comment j'ai fait, mais d'un bond , je suis passé d'assis sur le bord du lit contre bloqué contre la tête du lit, les yeux écarquillés. Là elle me regarda avec une regard plein d'incompréhension. Je luis dit "mais ça c'était pas prévu". Elle éclata de rires, elle avait compris le quiproquo. On discuta 2 mn puis je lui ai dit ok, on essaye. La pauvre, elle a mis tout le lubrifiant qu'elle pouvait dans mon anus et sur son god. J'étais à 4 pattes, elle essayait de m'ouvrir l'anus avec ses doigts, mais il était étroit à cette époque. Au bout de 5 mn, elle essaya de me pénétrer; Malheureusement, quand on est pas prêt psychologiquement, Mr ANUS refusait qu'elle me pénétre. Je l'entendait se positionner dans tout les sens, je sentais le bout du god essayer de rentrer en moi, mais il ne du pas faire plus de 2 ou 3 centimêtres en moi, ça voulait pas. Je l'entendais souffler comme un mâle en rut qui essaye de sodomiser une femme qui se refuse. Au bout de 10 mn, elle décida d'arêter avec le god ceinture. Elle se l'enleva, et commença à me mettre un doigt, puis 2 et elle me sodomisa avec ses deux ou trois doigts . Frustré de n'avoir pas pu le faire avec le god, elle me violenta l'anus au point que j'ai eu le trou du cul en feu pendant 3 jours !! LOL!. Une fois calmée, rassasiée de mon anus, on s'est mis en 69; Elle me demanda de lui lêcher l'anus pendant qu'elle me suçait. J'étais allongé sur le dos, elle sur moi, et je voyais ses jolies fesses et son joli anus qui était loin d'être vierge. Trop concentré sur cette vision de rêve, sur ma langue qui s'enfouissait en elle, j'ai éjaculé dans sa bouche sans le sentir, sans aucun orgasme, une première pour moi : éjaculer sans rien sentir, sans orgasme. Nous nous sommes arrété là dessus. Nous avons pris une douche et bu une bouteille de champagne. Cette femme était ma première DOMINA. Nous sommes restés en contact, mais n'habitant pas la région, elle ne vient ici que pour raison professionnelle dans un appartement de fonction. Nos rencontres se font rares, mais depuis je lui ai généreusement ouvert mon derrière dont elle s'occupe de la plus belle des façons. Je n'ai jamais eu l'envie de me mettre en couple avec une femme qui pratiquait le SM, mais avec elle, vu qu'elle switche parfois, ce serait juste GENIAL !!. Mais le coup du god ceinture et ma réaction appeuré reste un joke entre nous. Et quand elle sent que je vais me faire avoir professionnellement ou sentimentalement elle me dit "attention à la tête de lit", sous entendu, "tu va te faire enculer" LOL! Texte humouristique de ma première séance en tant que soumis. Il y a quelques années, aprés avoir été DOM, j'ai voulu tester le rôle de soumis. Je n'avais jamais pratiqué. Le plus extrême que je connaissais était des petits plugs dans mon petit anus si mignon, LOL, ou quelques massages de la prostate prodigués avec douceur et élégance (on parle du doigt qui vient vous titiller la prostate, pas des doigts qui font des va et viens pour vous sodomiser). Bref, vas y frappe, moi, fouette moi, attache moi, fait brûler ma peau pour faire monter ma transe, voilà où était mon désir. Je voulais connaître la violence sur moi, et qu'on soccupe un peu de mon petit anus qui se sentait seul. Je n'avais jamais pratiqué le god ceinture, je savais que j'y viendrais, mais il fallait y aller progressivement. A l'époque je ne connaissais que le god ceinture classique, celui qui était fixe sur une ceinture en cuir, je ne connaissais pas le straponme, le god que ces dames s'enfonce dans le vagin et qui leur dessine une verge à l'extérieur. Inscrit sur un site de rencontre célébre du monde vanille, ADOPTUNETORDUE, je discutais avec quelques femmes, mais rien qui ne m'interpelait. Puis un jour, un profil sans photo m'ajoute à son panier. Ce qui m'interpelait c'était sa taille 1m85. Je ne mesure que 1m75, qu'es ce qu'une grande gigasse vient s'intéresser à moi. Certe ma photo était sympa, mais je ressemblais plus à un repris de justice qu'autre chose. Nous avons commencé à discuter et elle était trés rigolote, trés fun, mais je n'avais pas de visage pour l'identifier. Alors j'ai décidé de commencer à la taquiner sur le conté SM, on avait déjà parlé sex ensemble . Pour tester, je lui ai dit "moi , j'aimerai bien me faire fesser par une grande femme comme toi, ça doit être fun". La elle m'a répondu "je suis un homme quand je baise" . Et elle m'a expliqué qu'elle aimait fister, doigter les hommes, les sodomiser etc etc... WWAAAOOOUUWW !! je tenais peut être ma maîtresse. Du coup on a échangé nos envies. Pour moi c'était clair : fouet, paddle, fessée, massage de la prostate, plug , sextoy de petit calibre mais je n'ai pas parlé de god ceinture. Du coup, elle m'a envoyé par mail sa photo; Elle n'était pas trés nette, mais on voyait une trés grande blonde aux cheveux au carré, avec un corps trés bien dessiné, de belles hanches et une belle poitrine. Mais c'était assez flou, j'avais un doute, ça ressemblait à un fake. Du coup nous nous sommes donnés rendez vous dans le bar d'un trés grand hotel à bordeaux (du même nom). Le vendredi du rendez vous, j'étais arrivé à l'avance. A l'entrée de l'hôtel, des majordomes m'indiquent le bar. Là, on ne rentre pas comme cela, un autre majordome me réceptionne et me propose une table. Trés bien placé, j'étais en face de l'entrée un peu décalé, je voyais toute la salle. J'avais indiqué que j'attendais une dame et je donnais mon nom au cas où elle me demanderait. Je lui envoyai un sms pour lui dire que j'étais arrivé et où j'étais. 5mn plus tard, je vois une espèce de créature gigantesque arriver. Plus haute que tout le monde, on ne voyait qu'elle. Je me suis dit "NON, c'est pas elle, c'est pas Stéphanie, elle est immense, mais c'est une bombe". Je me suis dit, non, ce n'est pas elle, je n'en croyais pas mes yeux, je me disais que j'avais été berné, je m'emballais juste sur une bombe. Puis le majordome avança dans la salle, suivit de cette femme. Tout le monde la regardait, et moi je regardais les gens, homme comme femme la regarder avec de grands yeux, mais je ne la voyais plus elle. J'observais les spectateurs, mais je ne voyais pas le spectacle. D'un coup , devant moi une masse sombre, le majordome était devant moi avec cette créature à coté de lui. Là j'ai senti des dizaines de paires d'yeux me scanner de haut en bas. Je me suis levé pour accueillir Stéphanie, elle était effectivement trés grande 1m85, mais en plus sur de trés hauts talons, hallucinante ; Elle était trés jolie, une femme de 42 ans, la peau sans rides, de jolis yeux noisettes et une coupe au carré blonde. Elle portait une robe trés moulante à fleurs, qui s'arrétait mi cuisse. On ne voyait que ses jambes trés bien dessinées , longues, trés longues, et son décolleté !!! . là aussi je crois que j'ai dû faire rire du monde. Debout, j'avais le visage à peine au dessus de ses seins et ils étaient..OUF!!! MAGNIFIQUES. J'ai eu un instant de blocage sur sa poitrine, mais trés rapide. Je passe toute la discussion que nous avons eu, mais elle m'a avoué qu'elle avait fait exprés de s'habiller comme ça, avec cette robe et ses talons haut, ça l'exitait de me gêner devant tout le monde. Aprés quelques verres et quelques patisseries, on a décidé d'aller s'amuser chez elle. En arrivant dans son appartement, elle m'a proposé d'aller me doucher. J'avais pris une douche avant, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai accepté, surement pour me faire redescendre de mon nuage. Quand j'ai eu terminé, il n'y avait pas de serviettes, je l'ai appelé pour le lui dire. Elle a ouvert la porte, j'étais nu sous la douche italienne. Elle avait tout prévu, le coup de la douche s'était pour qu'elle ai le temps de se changer. Elle avait un bustier noir qui soutenait sa poitrine tout en offrant la pointe de ses seins à la dégustation. Un string avec porte jarettelle noir aussi et des talons... j'étais tout petit, nu comme un vers, et elle m'a séché comme un enfant, en me mettant des petites tapes sur les fesses, elle commençait déjà son rôle. Là, elle me dit d'attendre dans la salle de bain. Elle est revenue avec une paire de menottes et un collier avec chaînes... Je bandais déjà comme un jeune adolescent ... Une foi les mains attachées dans le dos et le collier mis, j'ai eu droit à une petite séance de fessées debout avec quelques tapes sur mon sex. La maîtresse corrigeait le vilain petit garçon pour son érection.. Trés fun ,trés rigolo, et trés excitant !. Elle me tira dans sa chambre. je la suivais bien docilement, j'admirais ses fesses, justes sublimes, j'étais en plein rêve. Elle m'enleva les menottes et me mis à 4 pattes sur son lit, les fesses face à elle. Là elle me mit une bonne fessée. Puis, elle attrapa une cravache, me sortit du lit. Je me tenais debout devant elle, et elle commença à me cravacher doucement sur tout le corps en prenant soin d'y aller doucement sur mon sex. Mon corps commençait à chauffer doucement sous les coups. Puis elle pris un paddle et commença plus intensément à me frapper les fesses, les cuisses, l'entre cuisse et le dos. J'adorais. Elle commença à me pincer les tétons, de plus en plus fort, et de temps en temps elle me prenait la verge à pleine main pour me masturber un peu. Son visage était souriant, joyeux, rien de pervers, j'allait m'abandonner à elle complêtement, elle me donnait confiance. Aprés plus de 45 mn à me martiriser le corps, alternant coups et carresses sur le gland, elle se mit à genoux pour me sucer. J'étais aux anges, sa bouche m'aspirait le gland avec force, elle avalait ma verge dans sa plus grande partie avec une gourmandise indescriptible. Puis elle me dit "à moi maintenant, lêche moi". Elle s'allongea sur le lit, me tenant par la laisse et écarta ses cuisses pour enlever son string. J'étais à 4 pattes devant ma reine, je voyais sa poitrine dépasser du bustier, les tétons dressés, et elle m'offrait sa chatte toute épilée. Je ne me fis pas prier, je plongeais ma langue au fond de son hymen, je la pénétrais de ma langue. Sa chatte coulait de cyprine, je me noyais dedans, savourant chacune des odeurs intimes me parfumait le visage, je buvais sa cyprine, elle m'hallletait de sa chatte, j'étais au paradis. elle me dit "mais tu lêche divinement bien , continu je veux jouir". Excité par ses mots, je redoublais de voracité buccale, je happais, je lappais sa chatte, buvant le trop plein de sucs intimes pour ne pas en perdre une goutte. Puis elle m'appuya fortement la tête entre ses cuisses, elle s'est mise à gémir et à jouir en m'étouffant entre ses cuisses. Aprés cela, elle se leva. Elle ouvrit un tiroir duquel elle sortie un straponme mauve. Je n'en n'avais jamais vu. Je ne savais pas ce que c'était, je croyais que c'était juste un god classique. Là, debout face à moi, j'étais assis au bord du lit, je la vit s'enfoncer une partie dans sa chatte. Je me disais "merde, j'ai pas été bon, elle est obligée de se finir au god sans moi"; Puis elle attrapa un truc fait de lanières épaisse en cuir, et là je la regardais mettre ça comme une sorte de harnais qui venait soutenir le straponme comme un god ceinture classique..; HORREUR !! C'était un god ceinture, et je ne m'y étais pas préparé. Je ne sais pas comment j'ai fait, mais d'un bond , je suis passé d'assis sur le bord du lit contre bloqué contre la tête du lit, les yeux écarquillés. Là elle me regarda avec une regard plein d'incompréhension. Je luis dit "mais ça c'était pas prévu". Elle éclata de rires, elle avait compris le quiproquo. On discuta 2 mn puis je lui ai dit ok, on essaye. La pauvre, elle a mis tout le lubrifiant qu'elle pouvait dans mon anus et sur son god. J'étais à 4 pattes, elle essayait de m'ouvrir l'anus avec ses doigts, mais il était étroit à cette époque. Au bout de 5 mn, elle essaya de me pénétrer; Malheureusement, quand on est pas prêt psychologiquement, Mr ANUS refusait qu'elle me pénétre. Je l'entendait se positionner dans tout les sens, je sentais le bout du god essayer de rentrer en moi, mais il ne du pas faire plus de 2 ou 3 centimêtres en moi, ça voulait pas. Je l'entendais souffler comme un mâle en rut qui essaye de sodomiser une femme qui se refuse. Au bout de 10 mn, elle décida d'arêter avec le god ceinture. Elle se l'enleva, et commença à me mettre un doigt, puis 2 et elle me sodomisa avec ses deux ou trois doigts . Frustré de n'avoir pas pu le faire avec le god, elle me violenta l'anus au point que j'ai eu le trou du cul en feu pendant 3 jours !! LOL!. Une fois calmée, rassasiée de mon anus, on s'est mis en 69; Elle me demanda de lui lêcher l'anus pendant qu'elle me suçait. J'étais allongé sur le dos, elle sur moi, et je voyais ses jolies fesses et son joli anus qui était loin d'être vierge. Trop concentré sur cette vision de rêve, sur ma langue qui s'enfouissait en elle, j'ai éjaculé dans sa bouche sans le sentir, sans aucun orgasme, une première pour moi : éjaculer sans rien sentir, sans orgasme. Nous nous sommes arrété là dessus. Nous avons pris une douche et bu une bouteille de champagne. Cette femme était ma première DOMINA. Nous sommes restés en contact, mais n'habitant pas la région, elle ne vient ici que pour raison professionnelle dans un appartement de fonction. Nos rencontres se font rares, mais depuis je lui ai généreusement ouvert mon derrière dont elle s'occupe de la plus belle des façons. Je n'ai jamais eu l'envie de me mettre en couple avec une femme qui pratiquait le SM, mais avec elle, vu qu'elle switche parfois, ce serait juste GENIAL !!. Mais le coup du god ceinture et ma réaction appeuré reste un joke entre nous. Et quand elle sent que je vais me faire avoir professionnellement ou sentimentalement elle me dit "attention à la tête de lit", sous entendu, "tu va te faire enculer" LOL! Voir aussi Bandes Dessinées BDSM
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Par : le 01/05/21
Nous ne conservons en mémoire que les prouesses marginales, les nuits d'excès, les scènes d'humiliations, les actes pervers et les situations paradoxales ou baroques. Aussi pour réveiller les souvenirs de notre mémoire érotique, il nous faut déambuler dans le grenier de notre cerveau pour y ouvrir de vieilles malles à la recherche de porte-jarretelles, de lettres coquines et délicieusement salées. Parfois nous retrouvons dans ce bric-à-brac des amours mortes une ceinture oubliée qui laissait sur la peau satinée d'une jeune fille des stries d'un rouge vif et provoquait chez elle une réaction vive où se mêlaient l'effroi, la pudeur offensée, la reconnaissance. Nous revoyons les menottes dont elle autre souhaitait qu'on lui attache ses gracieux poignets aux montants du lit. D'autres objets ou manigances du plaisir surnagent dans la mémoire, devenus tout aussi incongrus, obsolètes et poussiéreux que les anachroniques bicyclettes de l'arrière-grand-père. La ceinture est là, racornie, craquelée, mais que sont devenues la délicieuse croupe prête à recevoir son châtiment désiré, et la jeune femme aux airs de collégienne qui voulait être punie ? Elle est sans doute aujourd'hui, une mère de famille honnête, qui sait même, donne des leçons de catéchisme et qui se récrierait bien haut si on avait l'indélicatesse de lui rappeler ses anciens égarements et ses pâmoisons illicites. Chaque femme possède sa manière bien à elle de faire l'amour. Elle a son identité sexuelle, ses seins éprouvent des émotions particulières, son sexe est aussi singulier que son empreinte digitale. Au même titre que la teinte de ses cheveux, sa taille, la couleur de ses yeux. Le sexe de chacune a son rythme propre, sa palpitation, son émoi. Si on pose l'oreille sur sa vulve comme on procède aussi avec les grands coquillages pour écouter la mer, on entend une longue plainte distincte, un frisson venu des profondeurs de l'être qui sont la marque d'une personne unique. Cette identité sexuelle, doit-on la taire ou en révéler les expressions, les appétits, les fièvres ? Nul n'est besoin de la décrire. Dans la nuit noire, les yeux bandés, l'amante reconnaît le goût de sa bouche, de son sexe, avec leur rythme ardent ou paresseux, son haleine chaude, son parfum lourd ou opiacé, sa saveur acide ou âcre de tabac. Toute amoureuse possède sur se sujet un certain appétit. Mais il n'est pas certain qu'elle désire toujours être rassasiée. Au contraire, il peut lui être gré de ne rien imposer et de laisser libre cours à son imagination. Car c'est un paradoxe. Plus on décrit les gestes de l'amour, plus on les montre, plus la vision se brouille. En matière sexuelle, on ne voit bien que soi-même. Et la description sexuelle risque d'égarer la curiosité. C'est donc aux deux amantes de remplir avec leur imagination sentimentale ou érotique, les blancs, les points de suspension, les corsages dégrafés, les bas déchirés et les porte-jarretelles entrevus, que le désir leur offre afin qu'elles les agrémentent à leur guise. L'amour le plus beau, c'est celui qui nous donne un canevas pour reconstruire notre vie, nos rêves et nos fantasmes. Ce sexe crûment exposé, on l'emploie souvent comme cache-misère de l'indigence romanesque. Comme dans un rêve, on entendait le feulement de Charlotte monter peu à peu vers l'aigu et un parfum déjà familier s'exhala de sa chair sur laquelle les lèvres de Juliette étaient posées. La source qui filtrait de son ventre devenait fleuve au moment qui précède le plaisir et quand elle reprit la perle qui se cachait entre les nymphes roses qu'elle lui donnait. Elle se cambra alors de tous ses muscles. Sa main droite balaya inconsciemment la table de travail sur laquelle elle était allongée nue et plusieurs objets volèrent sur la moquette. Un instant, ses cuisses se resserrèrent autour de sa tête puis s'écartèrent dans un mouvement d'abandon très doux. Elle était délicieusement impudique, ainsi couchée devant Juliette, les seins dressés vers le plafond, les jambes ouvertes et repliées dans une position d'offrande totale qui lui livrait les moindres replis de son intimité la plus secrète. Quand elle commençait à trembler de tout son être, elle viola d'un doigt précis l'entrée de ses reins et l'orgasme s'abattit sur elle avec une violence inouïe. Pendant tout le temps que le feu coula dans ses veines, Juliette but les sucs délicieux que son plaisir libérait et quand la source en fut tarie, elle se releva lentement. Charlotte était inerte, les yeux clos, les bras en croix. Venant d'un autre monde, sa maîtresse entendit sa voix lui dire qu'elle était heureuse et qu'elle voulait que cela ne finisse jamais. Juliette s'agenouilla entre ses jambes et Charlotte voyait ses cheveux clairs onduler régulièrement au-dessus d'elle. Sa vulve était prisonnière du plus doux et du plus chaud des fourreaux qui lui prodiguait la plus divine des caresses. Un court instant, elle s'interrompit pour lui dire qu'elle n'aurait jamais cru que c'était aussi bon de se soumettre puis brusquement, adorablement savante, sa main vint se joindre à ses lèvres et à sa langue pour la combler. Mille flèches délicieuses s'enfoncèrent dans la chair de Charlotte . Elle sentit qu'elle allait exploser dans sa bouche. Elle voulut l'arrêter mais bientôt ses dents se resserrèrent sur la crête rosée. Un plaisir violent et doux s'abattit sur les deux amantes et le silence envahit la pièce. Le plafond était haut, les moulures riches, toutes dorées à la feuille. Juliette invita Charlotte à pénétrer dans la salle de bains où elle fit immédiatement couler l'eau dans une baignoire digne d'être présentée dans un musée, un bassin en marbre gris à veinures rouges, remontant à l'avant en volute, à la façon d'une barque. Un nuage de vapeur emplissait le monument. Elle se glissa dans l'eau, avant que la baignoire ne fut pleine. La chaleur est une étreinte délicieuse. Une impression d'aisance l'emplit. Voluptueuse, Charlotte s'abandonna à ce bien-être nouveau sans bouger. Le fond de la baignoire était modelé de façon à offrir un confort maximum, les bords comportaient des accoudoirs sculptés dans le marbre. Comment ne pas éprouver un plaisir sensuel ? L'eau montait sur ses flancs, recouvrait son ventre pour atteindre ses seins en une onde caressante. Juliette ferma les robinets, releva les manches de son tailleur et commença à lui masser les épaules avec vigueur, presque rudesse. Ses mains furent soudain moins douces sur son dos. Puis alors à nouveau, elle la massa avec force, bousculant son torse, ramollissant ses muscles. Ses doigts plongèrent jusqu'à la naissance de ses fesses, effleurant la pointe de ses seins. Charlotte ferma les yeux pour jouir du plaisir qui montait en elle. Animé par ces mains fines et caressantes qui jouaient à émouvoir sa sensibilité. Une émotion la parcourut. L'eau était tiède à présent. Juliette ouvrit le robinet d'eau chaude et posa ensuite sa main droite sur les doigts humides de Charlotte, l'obligeant à explorer les reliefs de son intimité en la poussant à des aventures plus audacieuses. Juliette perdit l'équilibre et bascula sur le bord de la baignoire. Son tailleur trempé devint une invitation à la découverte, et la soie blanche de son corsage fit un voile transparent révélant l'éclat de ses sous-vêtements. Elle dégrafa sa jupe et se débarrassa de son corsage. Dessous, elle portait un charmant caraco et une culotte de soie, un porte-jarretelle assorti soutenant des bas fins qui, mouillés, lui faisaient une peau légèrement hâlée. Ses petits seins en forme de poire pointaient sous le caraco en soie. Elle le retira délicatement exposant ses formes divines. Bientôt, les mains de Charlotte se posèrent langoureusement sur ses épaules et glissèrent aussitôt sous les bras pour rencontrer les courbes fermes de la poitrine. Son ventre palpita contre les fesses de son amante. Elle aimait cette sensation. Peu à peu, ses doigts fins s'écartèrent du buste pour couler jusqu'à la ceinture élastique de la culotte. La caresse se prolongea sous le tissu. Juliette pencha la tête en arrière et s'abandonna au plaisir simple qui l'envahit. Alors, rien n'exista plus pour elle que ce bien-être animé par le voyage de ces doigts dans le velours de sa féminité. L'attouchement fut audacieux. Combien de temps restèrent-elles ainsi, à se caresser et à frissonner, ne fut-ce pas un songe, l'ombre d'un fantasme ? Elles n'oseraient sans doute jamais l'évoquer. Mais brusquement, revenue à la réalité, Juliette se rhabilla et abandonna Charlotte sans même la regarder. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/05/21
Comme c'est étrange cette douleur infligée par les corps. Parce que des mains passent sur eux, parce que des visages s'en rapprochent, parce que des souffles se mêlent et qu'une commune sueur baigne ces plaisirs qu'il est convenu d'appeler physiques, une âme au loin, un cœur, une imagination souffrent d'incroyables tortures. Je reconstruisais Charlotte en moi, je la voyais dans des bras étrangers. Je me représentais des gestes, des abandons et j'avais mal. Des liens forts et subtils nous unissent tous au monde où nous cherchons notre bonheur et où nous trouvons que des larmes. Le bonheur est un baume, un miel. Il entre en nous, s'y roule insidieusement. L'odeur d'un parfum excite, une fragrance inédite, le corps devant elle se raidit. Revenons à l'amour, puisqu'il n'y a que cette passion éphémère qui donne seule à la vie un goût d'éternité. Souvent des images me reviennent. Chaudes, épicées, elles se superposent aux visages et aux corps. Les femmes que j'évoque m'apparaissent alors dans l'éclairage violent de leur autre vie, celle ardente du lit, de la volupté, des étreintes. Ces souvenirs familiers deviennent aussi étrangers que la mémoire d'anciens accès de folie. Pourtant un rien les ressuscite. Un mot, une anecdote, un parfum. Aussitôt s'éveille et s'anime le théâtre de la jouissance, de l'extase. Je me demande quel lien l'unit à l'amour ? Sommes-nous dans les cris que nous poussons ou que nous suscitons dans l'alcôve ? Quelle part de nous-mêmes participe à ces coups de reins, à la furie des corps embrassés à bouche-que-veux ? De ces feux éteints, que me reste-t-il ? Rien n'est volatile comme le souvenir de la volupté. Mais quelle denrée périssable que le plaisir. Le passé n'est pas le temps du désir. Celui-ci s'enflamme et s'enfuit ailleurs aussi vite qu'il était venu, comme une amante oublieuse et volage. Au présent, c'est le sexe qui nous tient, nous insuffle ses ardeurs; au passé, il faut faire un effort de mémoire pour rallumer nos anciennes fièvres. Car ce sont rarement les moments parfaits où tout concourait à l'harmonie de l'amour et des siens, les instants de la plénitude où la vie rendait justice. Ces heures-là, douces comme de paisibles siestes, basculent dans l'oubli comme tant de moments du bonheur passé. Nous ne conservons en souvenirs que les nuits d'excès et les scènes de perversité. La mauvaise humeur passa. Pas la blessure, qui demeura intacte. Cet échec ne fut pas inutile. Il me donna matière à réfléchir. Je ne cessais de penser à Charlotte, non plus dans l'espoir d'un retour d'affection. J'étais trop meurtrie pour remettre en route cette machine à souffrir, mais pour tenter d'élucider l'énigme de sa conduite. D'autant qu'elle ne fit rien pour se justifier. Je ne reçus pas de nouvelles d'elle, ni lettre ni message d'aucune sorte. Elle s'était évanouie dans le silence. Cela fut l'occasion d'un examen de conscience. Avais-je des torts envers elle ? J'avais beau me livrer à la plus sévère critique de mes faits et gestes depuis notre rencontre, je ne trouvais rien à me reprocher. Pourtant j'étais experte en autodénigrement; mais en la circonstance, quel que fût mon désir de me flageller et de me condamner, force était d'admettre que pour une fois, peut-être la seule dans une vie amoureuse déjà longue et parsemée de petites vilénies, mon comportement se signalait par son honnêteté. Mais un doute affreux me traversait. N'était-ce pas justement dans cette honnêteté un peu niaise que résidait mon erreur ? Pourquoi s'imaginer que les jeunes filles veulent être traitées comme des saintes ou des chaisières ? Peut-être ce respect n'était-il pas de mise avec elle ? Ne m'eût-elle pas mieux considérée si je l'avais bousculée au lieu d'accumuler ces stupides désuets préliminaires ? L'amoureuse et la tacticienne, qui dans le succès amoureux ne font qu'une, s'affrontaient dans l'échec. Elles se donnaient réciproquement tort. Seule Charlotte détenait la clé qui me manquait. Et encore, je n'en étais pas certaine. Savait-elle vraiment ce qui l'avait d'abord poussée à accepter cette invitation puis à s'y soustraire ? J'imaginais son débat intérieur. À quel instant précis avait-elle changé d'avis ? Quelle image s'était présentée à son esprit qui soudain avait déterminé sa funeste décision ? Pourquoi s'était-elle engagée aussi loin pour se rétracter aussi subitement ? Parfois, je l'imaginais, sa valise prête, ce fameux jour, soudain assaillie par le doute. Hésitante, songeant à ce séjour à Belle-Île-en-Mer, à la nuit passée à l'hôtel du Phare à Sauzon, au bonheur escompté, mais retenue par un scrupule, un scrupule qui s'alourdissait de seconde en seconde. Puis la résolution fulgurante qui la retenait de s'abandonner au plaisir. Et cet instant encore instable où la décision prise, elle balançait encore jusqu'à l'heure du départ qui l'avait enfermée dans ce choix. Le soir, avait-elle regretté sa défection, cette occasion manquée, cet amour tué dans ses prémices ? Ou bien était-elle allée danser pour se distraire ? Danser, fleureter, et finir la nuit avec une femme qu'elle ne connaissait pas, qu'elle n'aimait pas. Songeait-elle encore à moi ? Souffrait-elle comme moi de cette incertitude qui encore aujourd'hui m'habite ? Quel eût été l'avenir de cet amour consacré dans l'iode breton ? Eût-il duré ? M'aurait-elle infligé d'autres souffrances pires que celle-là ? Mille chemins étaient ouverts, tous aussi arides, mais que j'empruntais tour après tour. S'il est vrai que tout amour est plus imaginaire que réel, celui-ci se signalait par le contraste entre la minceur de ses épisodes concrets et l'abondance des songeries qu'il avaient suscitées en moi. Charnel, il devint instinctif mais intellectuel et purement mental. À la même époque, le hasard me mit entre les mains un livre de Meta Carpenter, qui fut le grand amour de Faulkner. Ce récit plein de pudeur, de crudité, de feu et de désespoir raviva ma blessure. Meta Carpenter travaillait comme assistante d'Howard Hawks à Hollywood lorsqu'elle vit débarquer Faulkner avec son visage d'oiseau de proie; à court d'argent, il venait se renflouer en proposant d'écrire des scénarii. Il venait du Sud, élégant comme un gandin, cérémonieux. Meta avait vingt-cinq ans. Originaire du Mississipi elle aussi, c'était une jolie blonde très à cheval sur les principes, qui vivait dans un foyer tenu par des religieuses. Tout de suite, l'écrivain l'invita à dîner. Elle refusa. Il battit en retraite d'une démarche titubante. Elle comprit qu'il était ivre. Faulkner revint très souvent. Chaque fois qu'il voyait Meta, il renouvelait sa proposition, chaque fois il essuyait un refus. Cela devint même un jeu entre eux qui dura plusieurs mois. Un jour, Meta accepta. À la suite de quelle alchimie mentale, de quel combat avec ses principes dont le principal était qu'une jeune fille ne sort pas avec un homme marié ? Elle-même l'ignorait. Elle céda à un mouvement irraisonné. À l'issue de ses rencontres, elle finit par accepter de l'accompagner à son hôtel. Là dans sa chambre, ils firent l'amour. Ainsi commença une longue liaison sensuelle, passionnée et douloureuse. Comprenant que Faulkner ne l'épouserait jamais, Meta se rapprocha d'un soupirant musicien, Rebner qui la demanda en mariage. Elle finit par accepter. L'écrivain tenta de la dissuader sans vouloir pour autant quitter sa femme. Il écrivit "Tandis que j'agonise" sous le coup du chagrin de la rupture. Mais au bout de deux ans, le mariage de Meta commença à chavirer. Elle ne pouvait oublier l'homme de lettres. Ils se revirent, vécurent ensemble à Hollywood, puis Meta revint avec Rebner qu'elle quitta à nouveau pour retrouver Faulkner. C'était à l'époque où il recevait le prix Nobel. Leur amour devenait une fatalité. En Californie, sur le tournage d'un film, un télégramme mit fin pour toujours à ses espoirs. Faulkner était mort. Cette pathétique histoire d'un amour en marge ne me consola pas. Bill et Meta, eux au moins, avaient vécu. Ils s'étaient aimés, s'étaient fait souffrir. Mais que subsisterait-il de cette passion pour Charlotte restée dans les limbes ? Un vague à l'âme dédié à ce qui aurait pu être, une buée amoureuse qui s'efface. Dans toutes les déceptions qu'apporte l'amour, il reste au moins, même après l'expérience la plus cruelle, le sentiment d'avoir vécu. Alors que cet amour sans consistance me laissa un sentiment plus violent que la frustration. J'étais furieuse. Au lieu de cette irritation due à une passion esquissée, j'eusse préféré lui devoir un lourd chagrin. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 01/06/21
J'ai rencontré cet homme sur internet. Il est parfait pour moi. Plus âgé, viril et il habite à une heure de route. Il va venir me chercher d'ici quelques minutes pour m'emmener chez lui. Je quitte discrètement la maison de mes parents. Il est 21h. En chemin vers le carrefour ou nous devons nous rejoindre je repense à ma première expérience un peu décevante avec Yvon (Une fellation en 69 devant un porno gay, c'était bien peu comparé à ce que je voulais connaitre). Cette fois si je me suis assuré que l'inconnu voulait m'initier à toute la gamme des plaisirs entre homme (du moins ce que je croyais en savoir à l'époque). Le bruit du moteur, la voiture ralentit. Une fenêtre s'ouvre :" -Raphael ? -Oui. - Monte". Je fais le tour de la voiture et monte à la place passager. Nous roulons silencieusement un temps. Sortons du petit bled de campagne. Quelques questions sortent de sa bouche, mais je suis timide et je répond par des phrases courtes. Nous passons le péage, roulons un peu sur l'autoroute déserte et hypnotique. Je sens une prise douce et ferme sur ma cuisse, immédiatement en moi quelque chose réagit, je deviens malléable et m'alanguis dans le fauteuil. Il me caresse la cuisse, je le laisse faire, j'aime ça. Au bout de quelques minutes sa main remonte le long de mon corps et viens se placer derrière ma nuque, puis il ramène ma tête vers le bas, en diagonale vers sa braguette. " Suce moi". Il déboutonne son pantalon et en sors son sexe que je commence à lécher malgré les entraves de ma ceinture de sécurité. Je fais du mieux que je peux avec ma pauvre expérience, sa main gauche sur le volant, je sens sa main droite caresser le bas de mon dos, puis s'insinuer dans mon jean. " - Déboutonne ton fute" Je m'exécute tout en gardant son sexe en bouche et ses doigts soulève mon caleçon et s'en vont caresser mes fesses. Je sens, je sais ce qu'il veut alors j'essaye de soulever le bas de mon dos malgré la position improbable. Il s'amuse avec l'entrée de ma chatte. Je me sens pour la première fois " à la merci" d'un homme. Sa main quitte parfois mon pantalon pour venir appuyer sur ma tête. Au début c'est un peu effrayant, puis à mesure qu'il force et me force, je fini par m'abandonner à son bon vouloir. Cela dure une vingtaine de minute jusqu'à la sortie de l'autoroute. Nous traversons la ville et stationnons dans le parking de son immeuble. Silence dans l'ascenseur. Nous franchissons la porte de l'appartement. Je suis stressé malgré ce trajet merveilleusement inhabituel. Il pose ses affaires et me propose un verre d'eau. Il boit, je bois. Il m'autorise à fumer une cigarette et va m'attendre dans la chambre. Lorsque je monte le rejoindre, tout est prêt. Gel, capotes posées sur le lit. Je vais avoir ce que je suis venu chercher mais est-ce que je le veux vraiment ? En même temps il y aune heure de route et je ne rentrerais pas de nuit à pieds, je ne peux pas contrarié ni frustré cet homme maintenant. Je m'approche, on s'embrasse, il m'enlace et me caresse les fesses. Je suis excité et je sens son doigt pénétrer lentement en moi. Il me déshabille et me met à quatre pattes sur le bord du lit. Ca y est, c'est le moment... Clic, splouit, re-clic, le gel est froid je frémis, le bruit de patogeoir est assez incongru mais je n'ai pas vraiment le temps d'y songer plus avant... Il m'encule. Tout mon corps veut bondir en avant et lorsque sa queue arrive au bout de son nouveau fourreau, je geins. Ses mains sur mes hanches me maintiennent en place et commencent les allés et venus dans mes tréfonds. Hum, hum, hum, hum... ( c'est douloureux, jamais je n'aurais cru). Il me baise, et comme il faut, enfin je crois car tout ceci est nouveau. Il me retourne et me place sur le dos, écarte mes jambes et me baise à nouveau. Au bout de quelques minutes, il arrête et m'invite à aller prendre une douche avec lui. C'est bon. Je souffle un peu avant qu'il ne me caresse le sexe et qu'il se mette à genoux pour me sucer. Ca me gène un peu, je n'ai pas l'habitude. Un homme viril peut-il sucer un autre homme ? Apparement oui. Une fois secs nous retournons au lit. Je suis épuisé, il se colle à moi et me prend dans ses bras. C'est étrange de s'endormir dans les bras d'un homme, mais je m'endors. Au milieu de la nuit je sens du mouvement dans mon dos. Je mal au popotin et je sans que le mâle en veut à mon popotin. Je fais semblait de dormir, mais il semblerait que le prince charmant veuille en découdre quand même. Je le sens qui se place au-dessus de moi. Il s'enfonce et je cri, je me réveille et déjà il me péte le cul. Il me baise jusqu'a la jouissance pendant que mes cris s'étouffent dans l'oreiller. Le reste de la nuit se passe dans le calme et le lendemain matin je remonte dans la voiture, sage, possédé, humilié et ayant reçu ce que je venait chercher. Son sperme dans le ventre il m'a ramené chez moi. "- A bientôt ?" "-Oui à bientôt".
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Par : le 05/10/21
Chapitre Premier Mon enfance Je suis né fils unique d'une mère vendeuse et d'un père arbitre. Mon père est décédé lorsque j'étais bébé. J'ai grandi seul. Je n'ai pas été à l'école maternelle mais je savais déjà lire à mon entrée en CP. Dès le premier jour des brutes m'ont pris pour cible. Coups, humiliations, brimades. Leur harcèlement est vite devenu quotidien. Ils m'ont par exemple interdit les toilettes. Du coup je me suis fait dessus en pleine classe. Je n'avais pas d'ami. Personne ne voulant être pris pour cible. Le personnel scolaire n'a rien fait, même alerté, trop soucieux de maintenir l'ordre apparent. Un élève en tape un autre, mais les deux doivent s'excuser. Ces violences "scolaires" ont duré des années... En parallèle je passais mon temps dans la nature, car j'avais la chance de vivre au bord d'une rivière, mais dans un logement en préfabriqué. Ma mère a adopté une minette qui s'est avérée être enceinte. Un jour, après une journée au parc j'ai assisté à la naissance des petits chatons. Blanco le petit blanc et tigré, Florette la tigrée, Pépette avec sa tâche orange sur le front, et Néné le petit dernier, typé main coon. Mais on ne pouvait pas tous les garder. Il a fallut faire un choix. J'ai gardé Néné. Je crois que sans lui, sans mes moments seuls dans la nature, je me serai tué. J'ai fuis l'école par tout les moyens. Éteindre le réveil de ma mère, feindre d'être malade, jeter mon cartable dans la rivière... À force d'absentéisme, j'ai eu droit aux éducateurs, aux psys, car bien sûr le problème venait de moi n'est-ce pas. Je ne parlais pas, je ne voulais pas en parler. À quoi bon. Chaque fois que j'avais parlé c'était pire, j'étais une balance. Le ce1, la visite au parc zoologique, être poussé sur les cages ou les enclos des animaux... Ah la classe de mer du ce2, les randonnées à vélo, l'animateur pédophile venant vérifier sous les douches qu'on se lavait bien, qui nous faisait nous décalotter devant lui tout en gardant une main dans sa poche... La violence sans échappatoire. Même la nuit dans le dortoir. J'ai craqué. De nouveau les psys. Tout les vendredi, un vsl m'emmenait au cmp du coin pour voir une psy... J'étais content car je quittait la classe plus tôt. Cm1. Les choses se passaient un peu mieux grâce au changement de cour, les brutes ayant redoublé (classe de rattrapage mais on s'en fout) . Classe de nature. Séjour en forêt de Tronçais. Les violences reprennent. Un autre animateur (pédophile lui aussi ?) s'amuse à nous surveiller sous les douches. Sinon comment saurait-il que je l'ai prise en maillot de bain ?! Cm2 collection des cartes dragon ball, j'arrive à me faire des amis par ce biais mais les brutes reviennent à la charge. Je tiens bon. Premier de la classe toute l'année avec une moyenne toujours au dessus de 9/10. 6eme. Les brutes se donnent-elles le mot ? Les violences et les brimades reprennent malgré le passage au collège. Ils me renversent des poubelles dessus et me disent que je pue. Je craque. Je refuse de retourner en classe. Le "cap ados" youpi, encore des éducateurs à la con. Un gamin est victime de violences, soyons durs avec lui, ça va l'aider. Je passe en 5eme malgré mon absentéisme en partie grâce à mes évaluations à l'entrée en 6eme qui faisaient partie des meilleurs du collège. Je change de collège. St Joseph. Un collège de culs bénis où certains profs ouvrent la classe par un "je vous salut Marie" collectif. On m'assaille de questions. Je viens d'où ? Je connais machin ou bidule ? Pourquoi j'ai changé de collège ? Les brutes se parlent c'est obligé. Je reste seul dans la cour. Il faut dire que je suis le chouchou de la prof de maths dure et sévère que tout le monde déteste, depuis que j'ai trouvé une solution alternative à un problème de maths que personne n'a trouvé. Je ne l'ai pas fait exprès, je n'ai juste pas vu la solution la plus simple. Brutalités, "jeux" du "tu sursautes je te frappe", jeu du foulard mais sans foulard, juste l'étranglement... Absentéisme encore. J'ai raté plus de la moitié de l'année. Mais j'ai le niveau pour passer en 4eme. Youpi. Meilleur classe. Je me fais quelques copains mais je n'arrive pas à leur parler de mes problèmes avec les brutes... Mais au moins, on partage le trajet du matin et du soir. C'est déjà ça. Un groupe se moque de moi en utilisant une fille, on me sert la main à coup de mollars... Absentéisme de nouveau. Cette fois, on m'envoie en HP. Je découvre la captivité. J'ai une chambre à moi, mais pas mes affaires ni mon chat. Je suis seul parmi des inconnus. Le premier repas du soir, on a glissé des aiguilles dans mon orange. Super. Le soir on me force à me coucher en pyjama, j'avais l'habitude de me coucher tout habillé... Le lendemain je découvre la routine des douches, du petit déjeuner, et des activités... Je reste seul autant que je peux. Je me réfugie dans des livres pour échapper aux activités de groupe. Seul point positif du séjour, ma première petite amie. "Mélissa" (faux prénom) Là bas pour une tentative de suicide après un viol... Elle aussi plutôt solitaire et plus intelligente que la moyenne. J'arrive à décrocher une permission de sortie, on peut donc aller se promener dans le parc et en ville... Et se tripoter quelque peu. Cela dure un temps. Mais elle quitte les lieux, moi pas. Fin de l'histoire. Merde. "Appartement thérapeutique" et classe de 3eme. Je ne peux toujours pas rentrer chez moi, même si j'ai quelques permissions... Je vais à "la villa" en dehors de l'hôpital et au collège du coin... Je ne connais personne. Je reste isolé. Je deviens victime de ceux avec qui j'essaie de me lier. Moqueries diverses. Je tiens bon. Mais je finis par craquer après un déjeuner à la cantine où l'on s'est moqué de moi tout en me piquant toute ma nourriture. Heureusement c'est le week-end. Je rentre. Le lundi matin, le vsl vient me chercher. Une fois à la villa où je dois récupérer quelques affaires laissées dans le cagibi arrière (les résidants n'ont pas les clés et il n'y a personne le lundi matin, on dépose nos affaires et récupère nos sacs de cours dans un cagibi.) je vais en cours normalement. On me claque volontairement une grosse porte à ressort en plein visage. Direction l'infirmerie. En fin de journée, j'apprends que je ne pourrai pas passer Noël chez moi. Je retournerai donc au pavillon de soin. Je trouve cela injuste. J'ai fait tout ce qu'on m'a demandé, j'ai encaissé, et là on m'annonce ça comme si c'était normal. J'ai l'impression d'avoir été roulé. Le week-end suivant, je refuse d'y retourner... Négociations, allers et retours... Je me retrouve au pavillon. Prisonnier. Sans droit de sortie. Je m'enfuis une première fois. On vient me chercher chez moi. Hôpital, sédatif. Je m'enfuis une seconde fois, toujours en passant par la fenêtre pour aller prendre le train sans ticket. On me rattrape une fois, une autre non. Une autre fois je décide de faire du stop et de partir plus tôt pour éviter d'être rattrapé. Je pète également le boitier du store en arrachant les câbles pour le garder ouvert. J'ai volé une poignée pour ouvrir la fenêtre dont les butées en plastique que j'avais fait sauter avaient été remplacées par des butées en métal. On m'a pris mes vêtements, mais j'en avais caché au cas où. Un t-shirt dans le traversin, un pantalon et des chaussures dans le radiateur, mon manteau derrière l'armoire... Ce sera la dernière fois. Plus question d'être prisonnier. Les psys sont super compétents quand-même... Un gamin victime de violences s'isole ? Menaces et contraintes le convaincront d'être plus sociable ! Cette fois on me fout la paix. Le juge décide d'une mesure en milieu ouvert. J'irai donc voir un éducateur de la pjj... Et un psy... Une fois par semaine jusqu'à mes 18ans. Vous ne m'en voudrez pas, j'ai pris quelques raccourcis et laissé de côté certains détails: les assistantes sociales, mon partage de chambre double avec un pote que je m'étais fait au pavillon, les "diagnostics" des psys, les tests de personnalité, le séjour en montagne, les penchants de "Mélissa", le fait d'avoir dit merde au directeur de l'école primaire le jour de l'inscription, les résidents de la villa, les médocs,...etc Mais vous avez les grandes lignes. Je fais encore des cauchemars de cette captivité... J'ai toujours encaissé la violence. Je ne l'ai jamais rendue. J'aurais pu. J'aurais dû. Mais je ne l'ai jamais fait. Je trouvais plus important de rester moi-même, quitte à encaisser. D'une certaine manière je n'ai pas varié d'un iota. Je continue à agir ainsi lorsque je me prends des tsunamis de merde dans les commentaires... Mais passons. Si je livre cela c'est juste dans l'espoir d'être mieux compris. Pour celles et ceux qui seraient tentés de mettre ma parole en doute, je possède une copie de mon dossier médical de l'époque et je n'hésiterai pas à en publier quelques pages si nécessaire pour vous remettre à votre place. Donc vos commentaires de merde vous pouvez vous les carrer bien profond jusqu'à ce qu'ils vous ressortent par la bouche. ___________________________________________________________________________________________________ Chapitre deux. "Mes blessures" Ce que j'ai vécu n'a pas été sans conséquences sur moi, ma vie, mon rapport aux autres. Que l'on appelle cela agoraphobie, phobie sociale, ou plus simplement peur des autres, peu importe, j'en souffrais. Je me suis socialisé seul, par les vide-greniers. Au début je n'étais même plus capable de demander un prix sans angoisse. Même dire bonjour me demandait un effort, un calcul. La solitude était devenu autant un refuge qu'une prison... D'ailleurs même aujourd'hui j'ai toujours du mal à me lier aux autres, à me laisser approcher. Parloire peut en témoigner, lui et linsoumise ayant fait un pas vers moi à un moment, j'ai, par réflexe, fait un pas en arrière... D'ailleurs linsoumise a été perspicace lorsqu'elle m'a demandé si le portrait que je faisais d'une soumise sur une publication n'était pas le mien... Il le fut. Les vide-greniers m'ont offert un cadre pour amorcer des conversations. Négocier m'a permis de m'affirmer, et chaque fois que je faisais bien les choses, j'obtenais une récompense pour ancrer ces efforts en moi en termes positifs de plaisir. Cela m'a permis d'avancer quelque peu dans ma vie. J'ai fait des stages, des formations, des petits boulots, de vendeur de jouets (histoire de me forcer aux contacts humains), à céramiste... Avant de trouver ma voie. Parallèlement j'ai troqué la pratique du jeet kun do du temps de "la villa" pour celle du qi-gong. Je n'ai jamais aimé la violence, mais les arts martiaux m'ont toujours plu. La maîtrise des gestes, des rythmes, des mouvements synchronisés, des réflexes, trouver la force dans la maîtrise de soi et de l'adversaire, garder ce contrôle en permanence... Longtemps j'ai aimé les femmes de loin, sans oser m'approcher d'elles, par peur du rejet, peur de devoir raconter mon histoire, confier mes failles, être incompris, être blessé de nouveau... J'ai connu quelques déboires sentimentaux, des râteaux, des trahisons, des mensonges, des incompréhensions, des espoirs déçus. J'ai perdu le peu d'amis que j'avais réussi à me faire, à cause d'une manipulatrice qui a cherché à m'isoler pour mieux se jouer de moi. J'ai vu clair dans son jeu mais pas eux... Un jour j'ai rencontré "Lucie" (encore un faux prénom). On s'est cogné la tête en ramassant le doudou d'un bébé qui était tombé d'une poussette... Une personne que j'ai perdu, trop vite et brutalement. Elle avait su m'apprivoiser, elle l'avait voulu, souhaité, avait lutté pour être avec moi, s'acharnant à être toujours présente et aux petits soins pour moi... Comme si elle avait lu en moi les souffrances de mon passé et essayait de les effacer... Mais la vie est une saloperie qui ne dure pas. C'était fini. Un putain d'accident et c'était fini. Plus de rire, plus de joie, plus de regard dans lequel me perdre, plus de souffle doux et chaud, plus de mains délicates s'agrippant à moi comme pour ne jamais me lâcher. Rien que l'absence. Et les tours que nous joue notre cerveau en pareil cas. On s'attend à la voir, à la trouver, on croit l'entendre, mais non. Elle n'est plus là. Nos automatismes nous crient qu'elle est là, qu'elle doit être là, mais elle n'y est plus. On le sait. Il ne reste qu'un parfum, le souvenir d'une caresse qui nous hante, la solitude et les larmes. Elle m'a sauvé. Lorsque peu de temps après, Néné, mon chat, est lui aussi décédé, à vingt et un ans, et dans mes bras, j'ai failli sombrer définitivement. Ce petit chou, qui avait perdu une patte suite à la consultation de vétérinaires incompétents ayant pris une tumeur pour un hématome avant de daigner l'opérer, plusieurs semaines plus tard... une convalescence difficile où j'ai vu l'état de sa patte se dégrader... Et ces connards qui me disaient de suivre le traitement jusqu'au bout... Comme si leur pommade allait ramener sa patte à la vie... Car je le sentais qu'elle était morte... Amputation à l'épaule. Il ne pouvait plus me grimper sur le dos comme avant mais il était toujours là, toujours égal à lui-même... Il est resté avec moi autant qu'il a pu. Je l'ai enterré moi-même, et je suis resté planté là comme un con. Ce n'était pas un chat, c'était mon ami, mon frère. "Lucie" m'a encore sauvé. C'est elle qui m'a offert le premier livre de Michel Onfray que j'ai lu. Le traité d'Athéologie. Sans ces lectures, je n'aurais jamais pu supporter leur disparition à tout les deux, je n'aurais pas pu mettre des mots sur mes souffrances, ni m'assumer complètement et me reconstruire... J'aurais voulu développé davantage certains points mais je n'en ai pas la force, alors vous me pardonnerez d'avoir quelque peu survolé. J'ai déjà assez versé de larmes en rédigeant ces deux premières parties, j'essaierais d'être plus joyeux pour la suite. _______________________________________________________________________________________________________ Chapitre trois. Ma reconstruction. Plusieurs ouvrages m'ont soutenus au fil du temps... Mais aucun ne m'a autant marqué et n'a constitué un tournant dans ma vie autant que le traité d'Athéologie de Michel Onfray. Ce livre ainsi que la contre-histoire de la philosophie du même auteur, m'ont permis de me reconstruire. Ce penseur m'a rendu à moi-même, à la vérité qui était la mienne lorsque j'étais enfant, en effaçant toutes les conneries auxquelles j'avais pu adhérer par désespoir. (ésotérisme, religion, spiritualismes divers) Il m'a remis les pieds sur terre, ramené à la raison et d'une certaine manière je lui dois d'être l'homme que je suis. Au sens où la force qui me permet de m'exprimer ainsi, je la lui dois. Il m'a appris à être un homme, à rester debout, fier, droit, fidèle à la raison, à la vérité, à la transparence, fort jusque dans la faiblesse, et conscient de l'être. Lorsque j'ai découvert sa pensée, j'ai d'abord rongé mon frein. Je voyais bien qu'il avait raison mais je ne comprenais pas vraiment pourquoi ni comment. Et ça m'agaçait qu'il n'explique pas tout, qu'il manque quelque chose et qu'il soit si bienveillant alors qu'il me donnait tort sur toute la ligne... Je n'avais pas encore compris que c'était nécessaire pour engendrer des disciples autonomes et laisser les gens libres de choisir la vérité par eux-mêmes, sans chercher à leur imposer. Bref, j'ai fait un choix. Et ce choix était une promesse. Celle qu'en le suivant, en mettant mes pas dans les siens, je finirai par comprendre. Il m'a fallu être patient, prendre le temps de bien faire la part des choses. J'ai répété sans comprendre, comme on répète un mouvement d'art martial, pour l'intégrer jusqu'à ce qu'il devienne un réflexe, et puis j'ai cherché à comprendre ce réflexe, à le décrire, et j'ai tout compris. C'était si simple. Ce fut comme une seconde enfance, j'ai redécouvert le monde, tout me semblant neuf et resplendissant. Plus un non-dit ne m'échappait, plus un silence, pas le moindre soupçon d'une bribe de sous-entendu... C'est comme si mon cerveau était devenu un feu d'artifice. Comme si il tournait enfin avec le bon logiciel. Je me suis affirmé. Et j'ai bientôt constaté à quel point j'avais évolué en me confrontant aux autres... Le temps des souffrances est revenu. Celui de l'incompréhension et du rejet aussi mais je m'en foutais. Je n'étais plus seul... Et j'appartenais désormais à une lignée philosophique, historiquement minoritaire mais plus nécessaire que jamais. Je savais qui j'étais, le pourquoi et le comment... Je pouvais enfin être heureux, épanoui, libéré d'un combat que je n'avais plus à mener seul... Ironie du sort, j'ai digéré notre mortalité pleine et entière avant que la mort ne frappe, mais cela n'enlève rien à la douleur. Cette nouvelle vitalité, cette vivacité mentale s'est étiolée. Je suis de nouveau resté seul avec moi-même. Jusqu'à ce que l'envie de revivre ce bonheur ne prenne le dessus sur la peine. J'ai décidé de me reprendre en main physiquement. Je me suis mis à la musculation, au régime, et j'ai perdu 45 kg dont 10 le premier mois où j'avais supprimé tout les sucres et produits transformés... J'étais mentalement et physiquement apte. J'ai donc commencé mes recherches... _____________________________________________________________________________________________________ Chapitre 4. Ma recherche. Si vous m'avez lu jusque ici, vous comprenez mieux à présent les raisons de ma recherche, mes besoins, mes lacunes et mes déceptions. L'inconditionnalité, l'asymétrie, la subordination, le contrôle, l'aspect formel de la relation, la distance dans l'intimité, tout cela relève pour moi du besoin de rendre la confiance inutile, de construire une sécurité affective sur des certitudes dépassant les affects. Car j'ai beau avoir bien évolué, il reste en moi une difficulté à me croire digne d'être aimé, en paradoxe avec une certaine idée de ma valeur personnelle, le tout sur fond de peur du rejet... Je cherche également la facilité, car j'ai connu assez de difficultés à mon goût. Certaines personnes trouveront peut-être que je n'ai pas l'étoffe d'un dominant, que je ne suis pas un "mâle alpha", pas assez "viril" ou je ne sais quoi, en fait je m'en fouts complètement. La force de caractère n'a pas besoin d'être ostentatoire pour exister, et encore moins de se plier à une reconnaissance extérieure. De fait, les relations vanilles ne peuvent pas m'apporter ce dont j'ai besoin. Le cadre, la certitude, le contrôle... Certains m'ont "invité" à la soumission. Chose impossible. Pas question pour moi de revivre les humiliations et douleurs de mon passé sous quelque forme que ce soit. J'en parle justement pour ne plus avoir à en parler... La domination est faite pour moi, dans sa forme la plus radicale. D'une certaine façon, je dois aux mauvais comportements que j'ai croisé d'en avoir pris pleinement conscience... C'est une esclave qu'il me faut. Une femme à l'appartenance INCONDITIONNELLE, à la soumission absolue, à la présence permanente, à la subordination sans faille, une relation asymétrique pleinement consentie et assumée. Une femme qui accepte de ne jamais me juger, de toujours être mienne, de toujours me servir, de toujours se plier à ma volonté... D'aucun(e)s pourraient croire que je recherche une vengeance, mais il n'en est rien. Je réponds simplement aux besoins qui sont les miens, la possession, le pouvoir, la mise à l'épreuve de cette possession et de ce pouvoir... Est-ce un simple fantasme ? Non. La seule chose qui fait de ma recherche un fantasme est de ne pas encore avoir trouvé celle qui en fera une réalité... Les sentiments sont pour beaucoup une idée que l'on se fait sur les choses. Aimer quelqu'un c'est parfois croire le connaître, le comprendre, l'apprécier... Mais il suffit de se tromper sur la personne pour que la relation ne soit que du vent. Ce n'est pas le cas d'une relation de servitude formelle, les choses sont claires, définies, les certitudes sont établies. Dans ce type de relation, il n'y a pas de place pour les affects sinon comme conséquence de la satisfaction que la relation nous apporte. Car cet engagement dépasse la variabilité d'une émotion. S'attacher à l'autre pour ce que cette personne nous apporte est sain. S'attacher à crédit et réclamer son dû présumé ensuite ne l'est pas. Si la relation que je cherche relève du fantasme, alors combien de relations, pourtant vécues, relèvent-elles de la fabulation partagée ?! Je souhaite une appartenance clairement définie, entière, absolue, idéalement définitive. Je ne m'attarde pas sur les notions de respect, de consentement et autres bases implicites, justement parce qu'elles sont implicitement contenues dans ma proposition. De même que le fait de contracter d'égal à égale. Quel besoin de constamment réinventer la roue ? Je cherche une volontaire pour m'appartenir, m'abdiquer toute liberté, toute volonté, tout amour-propre, toute souveraineté individuelle. Je ne force personne. Je cherche une femme qui veut cela, qui désire cette vie, cette sécurité de n'être plus qu'une chose entre mes mains, ce plaisir d'être asservie et sans liberté, sans responsabilité. Je cherche une femme qui prenne cette décision de s'offrir à moi, de m'appartenir, volontairement, de manière lucide, cérébrale et viscérale, pour satisfaire son propre besoin. En cela il ne s'agit pas d'une négociation, ni d'un jeu de séduction impliquant des masques et des simulacres, soit elle le veut, soit elle ne le veut pas. Cette approche formelle exclue les émotions versatiles, les revirements, l'instabilité. Elle suppose un choix entier et réfléchi, intellectuellement posé. Car c'est un choix sans condition, un choix entier. Il ne s'agit pas d'une soumission aveugle, de confiance, d'amour, d'emprise affective abolissant le discernement mais bien d'une décision pure et simple, prise en conscience. Car une fois cette décision prise, on ne revient pas en arrière. Il n'est pas question de se rendre compte que la personne est différente de ce que l'on croyait, que ses exigences différent d'un cahier des charges préétabli et d'en venir à un changement affectif qui annulerait tout sous prétexte que la personne serait une personne réelle, avec ses défauts, ses failles, ses lacunes et non le fantasme que l'on avait construit dessus. Le sérieux que cela implique dépasse le sérieux des sentiments amoureux. Ce n'est clairement pas fait pour des personnes émotionnellement immatures. On ne change pas d'avis, on ne se soumet pas selon son bon vouloir de l'instant, on décide d'être une esclave, on renonce donc à l'égalité, à la symétrie, à la réciprocité, à la liberté. On troque tout cela contre la certitude de sa condition, l'appartenance, la fin de toute responsabilité, l'épanouissement dans la servitude pleine et entière. Une esclave ne peut pas jouer, ne peut pas tricher, ne peut pas faire semblant. Elle peut aimer son maître mais ne peut pas se soumettre par amour car alors elle serait soumise à ses affectes et non à son maître. Une esclave s'offre en pleine et entière servitude à son maître. C'est lui qui est le centre de leur relation, sa satisfaction, sa volonté, ses caprices, ses affects à lui et à lui seul. L'esclave n'a pas l'arrogance de se prendre pour le centre de leur relation, elle n'a pas l'orgueil de réclamer quoi que ce soit en échange de sa servitude. Sa nature l'appelle. Elle la veut. Elle est reconnaissante envers son maître de lui offrir cette place à ses pieds qui satisfait à tout ses besoins. L'esclave n'est pas une enfant capricieuse. L'esclave ne veut pas être courtisée, elle veut être asservie... C'est après plusieurs mauvaises réactions irl, dont un incident roccambolesque impliquant une jeune femme trop curieuse, un coffre à jouets ouvert dans mon dos, un délire paranoïaque et des fonctionnaires au demeurant fort sympathiques, que j'ai entrepris mes recherches en ligne. Hors la plupart des femmes que j'ai croisé sur le net ne veulent pas se soumettre réellement et sans réserve. Elles veulent seulement jouer les soumises ou les esclaves, mais toujours garder le contrôle, conserver le pouvoir, et semblent ne rechercher qu'un dominant de façade, simple perroquet de leurs propres désirs. "Je veux ça, dis moi de vouloir ça." Il s'agit au mieux d'une théâtralité érotique, au pire d'une hypocrisie maladive. Car elles se placent au centre de la relation, comme du moindre échange, ne manifestant aucune humilité, aucune modestie, ni même une quelconque réciprocité... J'ai donc assez mal vécu ces années de recherches... Et ne parlons pas des commentaires moisis et autres procès d'intentions laissés sur mes différentes publications, qui n'ont pas manqué de me rappeler de mauvais souvenirs... Enfin bref. J'essaierai dans la prochaine et dernière partie de résumer mes griefs contre ces personnes de manière claire et mesurée, je pense l'avoir déjà fait, mais je conçois que mes propos aient pu être mal compris. _________________________________ Chapitre 5 Mes griefs. Commençons par définir ce qu'est une généralisation. Je propose ici une vue d'ensemble de mauvais comportements et l'analyse que j'en fais. Il s'agit d'une description ciblée de ces mauvais comportements. Il ne s'agit pas d'une description normative. Donc si tu ne te reconnais pas dans cette description, c'est qu'elle ne te concerne pas, que tu fais partie des exceptions. Je part du principe que tu es intelligente et que tu peux comprendre que je ne vais pas préciser à chaque fois qu'il s'agit de certaines femmes, donc pas de toutes, qu'il y a des exceptions etc... Je ne suis pas un politicien, on est pas au pays des bisounours, tu n'es pas une enfant, je n'ai pas de compte à te rendre donc je m'exprime librement. Ce que je reproche à la majorité des femmes que j'ai croisé en ligne, est finalement très simple. Au nom de ce qu'il existe des délinquants relationnels, elles le deviennent à leur tour. Au nom de l'existence de ces délinquants, elles piétinent toutes les valeurs qu'elles défendent ou utilisent pour se défendre. Le respect, l'égalité... Tout se retrouve inversé au nom d'une présomption de culpabilité des hommes, y compris l'asymétrie recherchée dans une relation D/s... Ces femmes agissent comme si elles avaient tout les droits et les hommes tout les devoirs, suivant une définition de la soumission à géométrie variable. Un coup les efforts reviennent à la personne soumise, un autre, ils reviennent à la personne dominante, selon ce qui avantage ou non ces femmes. Qu'elles soient vanilles, dominas ou "soumises"/"esclaves", elles agissent ainsi de la même façon. Les vanilles vont prétendre être dans une relation d'égaux, mais on sait que le plus souvent il n'en est rien. Le premier pas et les efforts de séduction revenant plutôt aux hommes... Les dominas veulent que les efforts reviennent aux soumis, là c'est cohérent. Les "soumises"/"esclaves" veulent que les efforts reviennent aux dominants, transformés en courtisans... Mais le pire c'est que l'on se retrouve très vite accusé de tout ce que nous serions en droit de leur reprocher. Une inversion accusatoire généralisée qui ressemble à une stratégie de victimisation préméditée, une manipulation destinée à resquiller sur l'égalité pour obtenir des privilèges et refuser d'échanger d'égale à égal, de désir à désir, de payer le prix des plaisirs de la soumission à un maître, la soumission effective. _Refus de l'égalité: face à la discussion, à la complexité, au vécu, à la morale (victimisation, présomption de culpabilité des hommes, procès d'intentions, présomption d'une supériorité morale des femmes, morale moralisatrice moralisée (incapacité éthique, refus de toute mise en perspective de la morale présumée morale), aux conditions réciproques (on a droit au minimum alors qu'elles les multiplient), à la cohérence, aux contradictions, aux sentiments (mélodrame permanent, scènes pour un rien, pour un mot, pour un silence, pour quelque chose que l'on a pas deviné. pathos. Sentimentalisme mièvre, niais, naïf, puéril et démesuré), aux mots (à leur surinterprétation), aux droits et devoirs (tout les efforts sont pour nous), à la responsabilité, à l'individualité, à l'altérité sexuée (moralisation de la masculinité, devoir de se plier aux fonctionnements "féminins"), à la sexualité, aux désirs (une femme peut déclarer ses désirs d'asservir un homme, un homme ne peut pas ouvertement désirer asservir une femme, pourtant là pour ça, sans se prendre des jugements moralisateurs, car son approche serait trop sexuelle.), à la critique (si on les critique on est un méchant, bouh pas bien ! On a pas le droit de les mettre en cause.), à l'éthique, à la réflexion, aux préjugés (elles ont le droit d'en avoir et l'on doit s'y plier, s'en défendre sans s'y opposer, montrer pattes blanches, mais pas l'inverse...), au respect (on doit tout accepter et la fermer alors qu'elles se permettent tout), à la domination, à la soumission, à l'insatisfaction (elles ne tolèrent aucune frustration émotionnelle, aucune vexation de leur égo, mais refusent qu'on ne tolèrent guère notre frustration sexuelle), à la rencontre, à la relation, à la rupture, au temps et moyens investis, à l'erreur, à la faute présumée, à la possibilité laissée de s'expliquer, à la perfection (comparé à un idéal ou aux autres, l'abondance de prétendants leur montant à la tête)... Nous serions tous atteint du même "mâle", le manque de sérieux... Mais pas elles, même si on constate l'inverse... Car si les hommes les quittent ce n'est évidemment pas leur faute... En gagner un par leur soumission pleine et entière ? Non, à leur yeux leur soumission est une récompense qui se gagne, se mérite et non possiblement le prix d'un homme... Si elles sont seules ce n'est pas leur faute non plus. Même lorsque des dizaines d'hommes ne demandent qu'à faire leur bonheur... Elles ne font pas les difficiles, ne sont pas "chiantes", incohérentes, indécises, tatillonnes, susceptibles, narcissiques, puériles... Non, sûrement pas. C'est la faute des hommes. Des méchants et vilains hommes aux vilains désirs, tous hargneux et frustrés par magie... Sauf que même si elles ont raison sur la frustration de certains hommes, et ses conséquences, cette frustration ne tombe pas du ciel. La responsabilité de ces femmes dans cette frustration est clairement en cause. Ce qui est pour le moins absurde si l'on considère qu'elles se frustrent souvent elles-mêmes au passage... Ce qui explique certains de leurs comportements. Paranoïa: Tout les hommes ont des désirs sexuels et sont donc des prédateurs en puissance... Mais pas question de les satisfaire pour autant, ah ben non, ça les calmerait et du coup elles n'auraient plus d'excuse pour être aussi coincées... Oh surprise, la résolution de ce qu'elles définissent comme un problème, la frustration des hommes et ses conséquences, se trouve entre leurs mains... ou cuisses. Sans leur peur du sexe, on serait tous et toutes plus épanoui(e)s. Les faits divers ? Sérieusement, imaginez un violeur, hypothétiquement embusqué ici, qui tomberait sur une femme volontaire pour lui obéir, totalement et radicalement, comment ferait-il pour la violer ?! Cette peur ne tient que sur la réserve portée sur la soumission. Tu ne refuses pas la soumission par peur de te faire violer, tu as peur de te faire violer parce que tu refuses la soumission pleine et entière. Bon nombre de ces femmes finissent elles-mêmes frustrées, avec toutes les conséquences psychologiques bien connues... Dépit, mépris, déni... D'où peut-être les idéologies sexistes se cachant derrière un féminisme d'apparat pour mieux criminaliser les hommes dans leur être et désirs... Et la réclamation d'un nouveau traitement différencié car sexiste. Les nouveaux privilèges allant aux femmes coincées n'ayant pas intégré la libération sexuelle sinon comme liberté amoureuse... Renoncement à une sexualité épanouie par dépit, mépris envers celles et ceux qui l'ont ou la veulent encore, déni de cette perspective libidinale via une "objectivation" idéologique salissant l'épanouissement sexuel et toute sexualité pleinement jubilatoire, toute satisfaction libidinale individuelle, déculpabilisée, sereine et heureuse... Incapacité à envisager la sexualité autrement que sous l'angle hypocrite de la romance vanille religieuse... Sont-elles donc amoureuses de leurs vibromasseurs ? Il faut le croire. Pourtant un homme ne mérite-t-il pas plus de partager leurs plaisirs qu'un morceau de plastique ? Mais ces femmes parient toujours sur le pire, comme si il était toujours certains... Je me focalise sur les femmes mais j'ai perçu les mêmes problèmes avec la sexualité chez des hommes au travers de leurs commentaires... _______________ Bref, je pense avoir suffisamment démontré mon sérieux. J'ai fais tout mon possible. J'ai défini ma recherche au travers de multiples publications, j'ai montré mon visage, j'ai publié mon numéro de téléphone, investit des milliers d'euros dans du matériel neuf pour des questions d'hygiène, j'ai raconté ma vie... Que puis-je faire de plus ? Que devrais-je faire de plus ? Mériter votre soumission ? Mériter de vous satisfaire ? Asymétrie ! Pourquoi penses-tu mériter ma domination sans avoir rien fait ? Pourquoi penses-tu mériter de me satisfaire ? Pourquoi penses-tu une relation sur le thème du mérite ? Pourquoi te prendre pour une récompense ? Tu viens chercher ta satisfaction, comme moi je viens chercher la mienne. Pourquoi devrais-je t'offrir autre chose que la tienne en échange de la mienne ? Pourquoi opposer une résistance à ta propre satisfaction ? Pourquoi ne pas gagner un homme, sa fidélité, son attachement, par ta soumission si c'est ce qu'il recherche, si c'est le prix de son cœur ? J'ai mis mon vécu de côté, mes mauvaises expériences de recherches, mes analyses, j'ai donné une véritable chance à chacune de mes interlocutrices, certaines sont devenues des amies avec qui je discute de temps à autre, parce qu'on ne voulait pas la même chose. Dans ces cas là c'est normal que ça ne fonctionne pas. Mais trop souvent l'hypocrisie triomphe, les mots perdent leur sens et l'on ne peut plus se fier à ce qui est exprimé. C'est là l'origine de ma colère, le temps que j'ai donné pour "construire la confiance" n'a jamais servi à construire quoi que ce soit. Il m'a été volé, je n'ai rien reçu en retour. Si je m'attarde sur le négatif, c'est dans un soucis de comprendre, d'expliquer, de digérer ces déceptions, mais également de produire un tri préalable en exprimant ce qui m'exaspère. Voilà, j'espère ne pas avoir été trop long. Je vous remercie de m'avoir lu jusqu'ici. Peut-être à bientôt sur une autre publication.
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Par : le 05/10/21
Vous voulez entrer dans l'ambiance de ma nouvelle. Voici sur quoi j'ai écris : Massive Attack - Butterfly caught. https://youtu.be/g45PgMJMqLY ********************************************************************** Deadalus - Signature - Chapitre 1 Je n’attendais qu’une chose. Mes vacances ! J’étais chargée émotionnellement. Un trop plein où je vis tout intensément. Le bonheur à 200%, la joie à 200%, le désir à 200%... mais la mélancolie, la tristesse de manière identique. Ce mode de vie où tout est sinusoïdale. Monsieur, lui savait me canaliser, il acceptait de me prendre comme j’étais. Il savait me rassurer, me booster, me recadrer, ce dont j’avais besoin. Cet alpha avait une telle exigence mais surtout avec lui-même. Aujourd’hui, je suis fatiguée. J’avais toujours cette peur incroyable de l’abandon. A toujours tester des limites pour voir si je comptais. Je pouvais lâcher prise en étant totalement moi. Cette connexion unique et magique. Il avait organisé mes vacances, tout en restant mystérieux. Je ne savais pas ce que nous allions faire. Je rentrais du travail. Je relevais mon courrier. Une lettre bien atypique. D’un papier noir légèrement satiné, si doux au toucher avec juste mon adresse et un logo D. . J’étais bien intriguée. Avec hâte, je rentrais dans ma maison pour m’empresser de l’ouvrir. Coupe-papier en main, je sortais le carton d’invitation que je devinais. Le papier également doux au toucher semblait bien précieux. Toujours ce Logo en en filigrane composé d’une forme de labyrinthe de couleur Or. Et le nom. Deadalus. Qu’étais-ce ? « Vous êtes conviée à venir vous perdre dans le labyrinthe des plaisirs ».. Samedi 02 Octobre à 17h. Des coordonnées GPS, un plan, et un numéro de téléphone à appeler en cas de besoin. Aucune autre explication. C’était bien étrange. J’étais curieuse, comme une enfant voulant découvrir son cadeau avant l’heure. Lui.. il ne me disait rien sur nos vacances. « Tu verras ». Malgré mon insistance, il arrivait à tout contrôler, maitre du jeu. Je regardais sur google, je ne trouvais rien sur ce lieu, sauf les informations mythologiques ou d’artistiques. Je ne pourrais le voir que demain, ce samedi 02 Octobre. Il était dans l’impossibilité de partir avec moi. J’avais réceptionné un colis directement au travail. Un sublime carton blanc satiné, avec un nœud, avait intrigué mes collègues de travail. Il savait que cela allait provoquer des bavardages. - Mais qu’est ce que c’est ? ouvre le… ne cessaient de me demander mes collègues voulant satisfaire leur vilaine curiosité, mais j’avais gardé les choses pour moi. L’heure de partir était arrivée, à peine dans la voiture, je prenais sur moi pour savourer le moment où j’ouvrirais ce colis si précieux. Doucement, je défis le nœud rouge, je descellais les points de colle pour découvrir une lettre.. Je me sentais gâtée. Une lettre. J’aimais cette manière d’antan à écrire encore des lettres. Ce temps qu’on s’accordait, à éviter cette routine, cette immédiateté des SMS ou autre échange whatsapp, qui enlevait souvent bien la saveur du désir. Là il ne faisait que le rendre exponentiel. Prenant la lettre dans mes mains je lisais : « Mademoiselle Lane » Il est temps pour vous de vous libérer de votre quotidien. Je vous emmène dans un lieu où vices et plaisirs seront là pour vous faire lâcher prise. Vous avez reçu le carton d’invitation de Deadalus. Vous allez suivre toutes les instructions suivantes : vous porterez uniquement ce qu’il y a dans ce carton. Vous n’aurez que comme seul choix un manteau long pour vous couvrir, rien d’autre. Vous vous parerez de magnifiques talons rouge vernis que j’affectionne. Rouge à lèvre rouge, cheveux attachés en queue de cheval haute. Vous serez sublime. Laissez vous surprendre. La sonnette marquera le début de votre abandon. Monsieur. Je sentis une vague de désir m’envahir à ce moment précis. Je n’osais imaginer ce qu’il avait prévu. Il avait une telle capacité à orchestrer des choses d’une main de maître. Jamais de faux pas. Il me protégeait, il veillait sur moi mais savait aussi me sortir de ma zone de confort pour m’assumer et nous faire plaisir à tous les deux. Dans le carton, un ensemble de lingerie fait de dentelle, de lacets, un harnais. Un sublime porte jarretelle avec des petites franges tombant sur mes fesses, une culotte fendue laissant un accès libre à ma chatte, à mon petit cul. Je savais ce qu’il allait m’attendre, mais pour une semaine, qu’allais-je être ? qu’avez-vous prévu de faire de moi ?. Vous vous demandez, moi aussi. Je ne pouvais rien contrôler. J’étais destabilisée. Je prie la direction de l’adresse, à 3h de route de chez moi. J’avais peur de me faire arrêter ou contrôler. Même si je portais ce manteau, je sentais les frissons me parcourir. Je sentais sa présence, son emprise. Je ne pensais qu’à lui, à ses mains sur moi, sa voix, son souffle dans mon cou. Ce besoin terrible de m’abandonner à lui. Je ne pouvais lutter. Pouvez-vous lutter à qui vous êtes ? Je me retrouvais dans une zone industrielle. Pour des raisons confidentielles, je ne peux indiquer aucune informations sur le lieu. Le lieu était quelque peu lugubre, il semblait presque abandonné. On devinait la période de faste de ce lieu passé. Un des bâtiments avait des carreaux cassés, le chemin de fer semblait passer ici Jadis. La pleine période industrielle. J’avais indiqué les coordonnées GPS. Un sentiment de peur, d’excitation. Et si je faisais une mauvaise rencontre ?. Mon cœur palpitait terriblement. Je respirais fortement. Je ne me sentais pas rassurée. Au loin je vis une maison faisant presque peur, cette sensation où vous allez vous faire dévorer si vous entrez dedans. Une porte noire, deux lampadaires. Etait- ce là ? Pas de voitures aux alentours. C’était bien étrange. Je décidais de me garer. Sortant d’un pas craintif, je m’avançais vers cette porte. C’est là que je vis une sonnette avec l’inscription : D. Je compris alors que j’étais au bon endroit. Ma main tremblante, je sonnais. J’entendis des mouvements métalliques. La porte s’ouvrait. La porte était si épaisse, je n’en revenais pas. On aurait dit une porte de coffre fort. Je vis une femme sublime ouvrir. Une grande femme élancée, fine, cheveux noirs habillée d’une robe fourreau noire stricte laissant apparaitre son soutien gorge. Elle avait une poitrine généreuse. Des yeux de biches.. Elle arborait un rouge à lèvre rouge. La nature l’avait bien gâtée. - Bienvenue à Deadalus. Vous devez être Mademoiselle Lane. - Je.. oui Je suis Mademoiselle Lane. - Parfait ! Vous allez me donner vos affaires, vos clés de voiture et téléphone. - Je… - Ce n’est pas une requête, mais un ordre. Sans broncher, je tentais mes affaires et mes clés de voiture. - Nous allons nous charger d’installer vos affaires dans votre chambre. Mickaël va enlever votre voiture et la mettre en sécurité. - D’accord. Je me sentais quelque peu déconcertée par ce lieu. L’entrée où une lumière rouge feutrait l'atmophère. Il y avait une sorte d’alcôve , sorte de préambule. La jeune femme se tourna et m’indiqua : - Veillez me suivre je vous prie. Elle avait une allure incroyable inspirant une forme de respect. Ses longues jambes, ses bas coutures et des talons vertigineux. Le lieu était éclairé par des torches laissant planés une forme de mystère. Je devinais des portes cachées, j’entendais des soupirs, des cris et parfois du calme. Au bout du couloirs, un ascenseur. Au mur des cages pour humain. Nous passions devant un homme emprisonné, nu et bâillonné. Plus loin, les jambes écartées d’une femme sortant du mur, chevilles attachées au mur, laissant à disposition sa chatte et son cul. L’inscription : « A disposition ». Je n’osais pas parler, intimidée. Nous descendions dans un sous-sol. Le silence planait. En sortant de l’ascenseur un dédale de tunnels, sombre, de canalisation. Je devinais différentes pièces en marchant. Une lumière vive cette fois-ci m’aveugler. - Entrez. Je m’avançais dans une pièce incroyable. Le sol était couvert d’une moquette rouge opéra. Un sublime bureau en bois de rose, un canapé chesterfield, une cheminée. Il y régnait une atmosphère incroyable. On entendit une musique où le son n’était ni trop fort, ni pas assez. Au mur différentes objets : martinets, gode, cagoule, cravache et des accessoires dont je ne connaissais pas l’utilité. Elle se dirigea derrière le bureau. - Mademoiselle Lane. Deadalus est un lieu confidentiel accessible uniquement à nos membres. Je vais vous faire signer un contrat avec une close où vous ne devrez jamais parler de ce lieu à qui que ce soit. Est-ce bien compris ? - Je… oui je comprends. Je suis juste encore surprise par ce lieu. - Je comprends me dit-elle froidement. - Nous prenons ici votre sécurité et la notre très au sérieux. Vous vous abandonnez à nous sous la bienveillance de votre propriétaire Monsieur. A ces mots là, je sentis le désir m’envahir. Qu’avait-il programmé? Quand le verrai-je ? - Merci de votre collaboration. Maintenant nous avons des instructions à votre sujet. Ôtez votre manteau je vous prie. - Quoi ? maintenant ? - vous devez comprendre que je me substitue à votre Maître, mes ordres émanent de lui. Vous ne devez parler que si je vous y autorise. Est-ce clair Mademoiselle Lane? Je hôchais la tête par l’affirmative, intimidée. Je laissais alors glisser mon manteau au sol me dévoilant à cette femme. Elle tourna autours de son bureau pour se mettre face à moi. - Tenez-vous droite ! Je me redressais. Je lui obéissais naturellement malgré moi. Elle inspirait tant cette autorité. Ses mains parcouraient mon visage, ses doigts me caressait. - Sublimes lèvres. Ce rouge donnent envie qu’on s’en occupe. Parfaite.. vous êtes. Elle tournaient autours de moi. - Je vous invite à bien redresser vos épaules pour mieux exhiber vos seins. D’une main ferme elle tira sur mes épaules . - Voilà qui est bien mieux Mademoiselle Lane! Tournoyant toujours autours de moi, elle plongeait son regard dans le mien. Elle défit mon soutien gorge, elle caressa mes seins puis mes tétons. Elle les saisit fermement, les pinça. - Hum parfaitement dressés. Puis elle les gifla alternant pincement et giflfes à me faire gémir. - Chut.... Baissez votre culotte et maintenait à hauteur de vos genoux. Je m'exécutais, laissant la culotte à hauteur de mes genoux. J'écartais mes jambes pour accéder à sa demande. Elle passa alors sa main sur mon pubis. - Hum Lisse, parfait. Voilà j’ai terminé l’inventaire. Je vais maintenant vous faire signer un second contrat. Restez ainsi petite chienne. Elle se posa dans le fauteuil du bureau et composa un numéro. - Oui elle est face à moi. Je vous confirme que votre chienne s’est présentée comme convenu. Elle a bien suivi vos instructions. Je lui ai ôté son soutien gorge et sa culotte. Son sexe est doux et lisse. Elle est juste face à moi la culotte baissée sur ces genoux. Voulez-vous une photo.? Pendant qu'elle parlait elle avait saisi son téléphone pour me prendre en photo. - Oui Monsieur, elle semble bien excitée. Je vais lui faire signer le contrat maintenant. Je n’entendais pas sa voix.. mais je devinais l’issue de cette conversation.. Elle me tendit un questionnaire à remplir. - Vous allez indiquer ce qui convient, ce qui ne convient pas. Vous trouverez les informations liées à l’inconfort, aux urgences. Sachez que quoi qu’ils arrivent nous disposons des ressources nécessaires à votre bien être. Médecin, Kiné, dentiste. Nous avons un vaste réseau pour que votre séjour parmi nous se passe au mieux. A partir du moment où vous signez, nous sommes en charge de vous pour une semaine. - D’accord.. Je commençais à lire le début du questionnaire. Il y avait différentes questions avec les mentions : déjà vécu, a aimé, pas aimé, souhaite vivre cela, l’intensité du choix de la douleurs.. cela allait de la pratique de la sodomie, au fist, au doigtage, à l’utilisation d’appareils godes, fouet, cravaches, en passant si je voulais avoir plusieurs partenaires ou non.. je n’en revenais pas. 10 pages à remplir. Une introspection où je me livrais totalement. Je ne pouvais qu’y répondre honnêtement. Je savais qu’il était ici, qu’il m’attendait. - Vous avez terminé ? - Presque oui. Je n’ai pas encore rempli le dernier item. - Ce n’est pas bien grave. Vous allez maintenant me lire à haute voix chaque chose écrite. Je vais vous enregistrer. Je salivais de peur. Elle me regardait. Je tenais mes feuilles devant moi à dire à une inconnue tout sur ma sexualité. Mais n’étais-je pas dans le bon lieu ? Deadalus.. le labyrinthe pour arriver à lâcher prise. J’avais toujours eu du mal à assumer de dire les choses, l’écrit était plus simple pour moi. Une grande réserve, honte à m’assumer. Mais là pas de jugement, je le sentais. Partie 1 : les accessoires : Il s’agissait de faire le point sur tout ce que j’aimais, ce qui m’effraient, ce que j’avais testé ou non … Elle me regardait me faisait répéter. Où j'aimais être cravachée par exemple, si j'aimais être plugée ou si j'aimais qu'on me pompe les tétons et pleins d'autres possiblités... Partie 2 : les sens. Je lui faisais part que j’étais très sensible aux sons, aux odeurs, à la voix. En même temps pour une hypersensible. J’adorais qu’on m’occulte la vue. Cela me permettait bizzaremment d’assumer qui j’étais. Je ne saurais l’expliquer. J'aimais qu'on me parle, j'avais besoin de cela. Partie 3 : la gestion de la douleur. Nous parlions de l’intensité. Jusqu’au je voulais aller. Monsieur savait que j’aimais la douleur mais pas à haute dose comme certain(e)s pouvaient aimer.. Tout était surtout cérébral, et cet état de transe où on lâcher prise nous fait accepter plus de choses qu’en temps normal. Partie 4 Les mises en situations. Je devais dévoiler ce qui m’excitait, mes désirs les plus sombres. Je lui faisais part aussi de ma peur de réaliser certains fantasmes de peur de ne pas les assumer. Que certains doivent rester à l’état de fantasme. Nous passions en revue, la pluralité, le fantasme de la petite écolière, le kidnapping, le viol simulé, l’exhibition, le partage, le gang-bang… et ce n’était que le début. Partie 5 Mes limites. Mon dos, mon opération me limitaient dans certains mouvements positions. Pas de sperme dans ma bouche. Pas de scatophilie, de sang, urophilie, zoophilie. Tout était clair. Son interrogatoire avait duré plus de 2 heures. Elles prenaient des notes, ne disaient rien. - Maintenant vous allez signer ce document. Si vous ne souhaitez pas le signer, nous arrêtons là et vous repartez chez vous. Je, soussignée, Mademoiselle Lane, offre ma soumission à Monsieur et accepte que Deadalus m’amène dans un labyrinthe de plaisirs. J’accepte d’être esclave, de subir les châtiments, punissions et jouissances. Durant 7 jours, je serai une esclave de Deadalus. J’avalais ma salive prenant le temps d’une seconde de réflexion. Mon excitation était au plus fort. Je signais. Elle prit alors le contrat dans ses mains et le plaça dans un porte document. - Allez cherchez le plateau qui se trouve sur la table là bas sans faire tomber votre culotte. Je m’avançais ainsi, frissonnante. Je prie dans mes mains la plateau en argent. - Revenez ici. Présentez moi ce plateau comme une bonne esclave sait le faire. Je baissais le regard me replaçant au milieu de la pièce face au bureau. Elle avait les fesses posées sur le bureau. - Redressez vos épaules. Soyez fière de qui vous êtes ! Faites que votre poitrine soit bien dressée ! Regardez devant vous ! Elle se leva vers moi. Je la regardais. - Regardez devant vous. Nous allons vous parer maintenant. Sur la plateau, des bracelets, un collier, un cadenas, une laisse, un bandeau. Un à un elle prit les bracelets en cuir pour les positionner autours de mes chevilles, de mes poignets. Elle prenait soin à prendre son temps, effleurer ma peau. Elle était dans mon dos. Je sentais son souffle au niveau de mon épaule droite. Elle prit en main mes deux seins puis s’aventura sur le plateau pour saisir le collier. Elle s’amusa à mettre le collier à hauteur de mes yeux, pour que je puisse lire une inscription. - Esclave LANE, propriété de Monsieur G. Mon cœur battait à la chamade. Je sentis sa rudesse quand elle entoura mon cou fermement. Elle saisit ensuite le cadenas. J’entendis la cliquetis. J’étais maintenant son esclave. Elle se plaça face à moi. - Parfaite. Elle plaça alors mon contrat signé sur le plateau. Elle me montra la clé du cadenas et la posa dans un écrin de velours sur mon plateau. Je suivais chacun de ses mouvements du regard. - Regardez devant vous ! Dois je vous reprendre avec fermeté ? - Je… non .. Madame. - Parfait. Elle saisit le bandeau en dentelle. Le plaçait sur mes yeux. Je pouvais légèrement entrevoir les formes, mais sans tout voir correctement. - Maintenant je vais m’assurer que vous êtes prête à la présentation. - Entre-ouvrez vos lèvres. Elle me remaquilla les lèvres. Me repoudra le visage et s’assura que j’étais présentable à Monsieur. Elle passa sa main au niveau de ma chatte. - Humm légèrement humide. Laisser tomber votre culotte. Je vais maintenant vous emmener. Je ferai le point à votre Maitre pour savoir ce qu’on va faire de vous. Si vous faites tomber votre plateau, vous serez punie. Elle accrocha la laisse au collier. J’avançais avec un pas peu certain lentement. - Allez pressez vous! J’entendis une porte s’ouvrir. Elle m’avança, je devinais uniquement quelques lumières rouge et dorée. Ma poitrine se soulevait d’appréhension et d’excitation mêlée. - Ne bougez plus ! Elle replaça ma queue de cheval dans le dos et s’éclipsait. Ma laisse pendante entre mes seins. Je n’osais pas bouger pour être curieuse. Je me laissais doucement aller à me faire surprendre. Il avait organisé cela pour moi. J’avais du mal à tenir la position sans bouger. Je sentais mon dos avoir quelques douleurs. Soudainement, je le sentis. Il avait passé pris ma queue de cheval pour la placer sur le côté. Je sentis alors son souffle pendant qu’il plaçait ses mains autours de mon bras. Il ne disait pas un seul mot. Doucement ses mains montaient vers ma nuque. Sa respiration me canalisait. Je devinais son envie de m’embrasser sans le faire. D’une main ferme il saisit ma queue de cheval tirant ma tête en arrière. Elle se posa contre son torse. Ce contact me rendit folle, sereine. Sentir sa chaleur, son contact était mon repère. - Que me présentez-vous sur ce plateau ? Sa voix était ferme, intransigeante. - Je vous présente, mon contrat Monsieur, ainsi que la clé de mon collier.. Monsieur. - Humm votre contrat ? dites moi en plus. - Je.. je vous offre ma soumission Monsieur. J’ai répondu au questionnaire. - Humm je vais me faire un plaisir de le lire pour voir ce que ma petite chienne a écrit. Il saisit alors la boite contenant la clé. Toujours en me tenant fermement par les cheveux, il passa sa main sur mon cou pour l’enlacer. - Prête à être mon esclave ? - Oui… Monsieur. Sans crier garde, il me donna un coup derrière les genoux pour me mettre à genoux, tout en m’aidant à ne pas me faire mal. - Voici la position que je préfère, vous, à mes pieds !. La plateau était tombé. Au bout de quelques secondes, il revint. Il saisit alors la laisse, la tenant courte. Je sentais qu’il me regardait. - Ouvrez votre bouche. Je sentis qu’il y plaça un bâton. Il me fit marcher ainsi à côté de lui. Je ne sais pas où nous allions. Mes mains sentirent comme une sorte de coussin. Il me positionna dessus. Il me força à me redresser par la laisse pour me rendre droite. - Ecartez vos cuisses et placer vos mains dessus, paume vers le haut. Je m’exécutais. - Voilà qui est parfait. Je sentis alors son corps derrière moi. Sa main plongeante au creux de ma poitrine, prenant possession de ce qui lui appartenait. Ses deux mains s’en occupait fermement. Il remontait ses mains à nouveau vers mon visage. Je cherchais son affection, je tendais mon visage dans sa main, comme une chatte recherchant ses câlins. Il repassa devant moi, je sentais alors sa jambe et son pied se positionner sur la chatte. Il tira ma tête vers lui pour plaquer mon visage sur son entrejambe. Je sentais son désir. - Ouvrez votre bouche. Il prit avec douceur le bâton. Il s’amusa à le passer sur mon ventre, remontant ainsi et relevant mes seins, puis les écrasant fermement. Un léger cri de douleur s’échappa, puis il remonta jusqu’à ma gorge. - Vous êtes à moi. Il saisit mon cou et me posa vers l’avant sans ménagement. Ma joue collée au sol. La laisse tomba au sol, il marcha dessus pour me faire rester ainsi. Son autre main m’encourageant avec ce bâton qui n’était rien d’autres qu’une cravache. - Bonne petite chienne. Montrez- moi comment une esclave exprime son affection ? Je savais ce qui m’attendait, ce qu’il voulait. Je résistais. - Vous ne savez pas ? dit il en tirant avec son pied sur la laisse me ramener devant son autre pied. La cravache parcourait mon dos terminant sa course sur ma joue, mes lèvres. Avec rébellion, je mordais le bout de la cravache. - Humm rebelle.. D’accord. Votre punition ne sera que plus rude et vous le savez. Mes fesses tendues, mon cul offert à ses caprices, il assena un coup de cravache sur mon fessier, puis un autre. Mes fesses se dandinaient pour tenter de se dérober. Rien n’y faisait il continuait. Je sentis la chaleur m’envahir. Il passait alors le manche de la cravache au niveau de mon inter fessier pour atteindre la chatte. Il donna un coup ni trop fort ni pas assez. - Le prochain sera rude pour vous. Je vous laisse le choix . Il se replaça à nouveau face à moi. Lâchant la laisse de son pied. Je me redressais naturellement pour commencer à embrasser ses chaussures. - Hummm… Je continuai à embrasser l’autre également. - Parfait. Maintenant, vous allez les cirer avec votre mouille. Redressez vous. J’obéissais. Il prit alors la laisse et l’enroula autours de sa main pour me tenir fermement. Je sentis sa chaussure se placer contre mon sexe par l’arrière. - Allez y frottez vous ! Je faisais des vas et vient avec mon sexe sur sa chaussure. Indéniablement je mouillais terriblement. Il changea ensuite de chaussure. - Bonne chienne ! dit-il en me caressant la tête. Il s’arrêta. - Suffit maintenant. Il me promena à nouveau en laisse. - Tendez vos mains. Il me guida jusqu'à ce que je sente un gode. . J'en sentis la fraicheur dans mes mains. - Maintenant vous allez vous entrainez à bien sucer. Allez prenez le en bouche et sucez comme si c'était moi. Il appuya sur ma tête pour que ma bouche s'empale dessus. Il me fit faire des mouvements de va et vient. - Voilà comme ça bonne petite chienne. Appliquez vous! Il me laissait ainsi à sucer ce gode. Je sentais qu'il m'observait. Au bout de quelques minutes il me dit - Je veux que vous vous empaliez correctement sur ce gode maintenant que vous l'avez bien réchauffer. Il m'aida à m'asseoir sur ce que je devinais être une chaise. - Introduisez le dans votre con je vous prie. Doucement je m’empalais dessus. - C’est bon n’est ce pas ? - Humm.. oui Monsieur… - Je m'en doutais. Je vais vous mettre un bâillon. Ouvrez votre bouche. Il me mit ce bâillon sans aucun ménagement. Il y avait un anneau, offrant ma gueule à ses doigts, sa queue. . Il me poussa contre le dos de la chaise sans ménagement. Il enchaina mon collier à la chaise. Il prit mes mains pour en faire de même et les tenir écarter en croix. Au bout de quelques minutes je sentis les vas et viens du gode me prendre. Il semblait avoir une télécommande pour s’amuser. La bave commençait à parler de ma bouche. Il me laissa ainsi dans l'inconnu ne sachant pas où j'allais. Je venais juste d’arriver..
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Par : le 28/10/21
C'était en 2012. j'ai rencontre un Maitre sur le net qui proposait de rencontrer sa copine soumise. je lui envoie un mail et sans hesitation il accepte ! RDV dans 15jours je lui envoie mon envie: rencontrer sa soumise, les yeux bandés alors qu'il est a qqes metres de nous. le RDV est fixé dans le parc de Vaugrenier, pres d'antibes un soir vers 19h30 le soir venu, je me gare au fond d'une allée et j'attend. qqes minutes plus tard, un gros 4x4 se gare derriere mois et en sort un homme. on se salue et rapidement me dit que sa soumise m'attend. je rentre dans son 4x4: sa soumise est assise les yx bandés et porte un long manteau. je lui demande d'ouvrir son manteau pour la voir :elle est nue sous le manteau. juste des bas et talons aiguilles. je lui caresse les seins, la chatte. elle ne se refuse pas et mordille ses lèvres. En accord avec son maitre, celui-ci lui a laisse une lettre. je lui enleve son bandeau mais elle n'a pas le droit de me regarder. elle lit la lettre: elle doit se donner a moi sans retenue, obeir a mes ordres. je lui remet son bandeau et comme convenu avec son maitre, je lui enfile sa laisse et je l'entraine dehors pour qu'il puisse prendre des photos. Il mitraille. je la balade dans le parc et ensuite l'appuie sur le capot du 4x4: je la fesse, lui caresse les fesses, la doigte et ensuite je la fouette. son maitre prend les photos puis apres qqes minutes, je la ramene a l'arriere de la voiture tjrs yx bandés (balade un peu perilleuse, ne pouvant pas voir et en talons). Je lui donne l'ordre d'enlever son manteau. elle se deshabille completement, et s'allonge. Je la regarde, tellement féminine , sexy ainsi. Je lui dis à quel point elle est belle. Elle sourit gênée. Je pose mes mains sur ses cuisses, ses bas, remonte sur son ventre et ses seins qui pointent fièrement. Sa peau est douce.  Elle sent bon... Doucement je reviens vers sa charte lisse, parfaite. Et je m'y introduis : un doigt, deux doigts, trois doigts.  je la doigte de plus en plus vite pour qu'elle prenne son plaisir: j'aime entendre les femmes gémir, se tortiller... Après qqes minutes ainsi, elle est entièrement trempée.  Sa ciprine coule entre ses jambes. Doucement je remonte ma main humide le long de son corps jusqu'à sa bouche. Et lui donne mes doigts humides à lécher. Elle les avale sans hésiter,  sans perdre un instant. Je la regarde sucer, lécher mes doigts... Je me penche vers elle et je gobe ses seins. Je lèche son corps, sa peau... puis je lui ordonne de se retourner, et je joue avec son plug: elle aime visiblement. qqes fessees lui coupent la respiration mais elle aime, moi aussi. Je lui retire tout doucement ce bijou de soumission et ses fesses sont libérées... Elle sursaute à l'extraction de celui-ci. Je lui écarte ses deux belles fesses et admire le spectacle. Puis je lui ordonne de remettre son plug. Je veux la voir s'introduire ce bijou devant moi. Je n'ai pas le droit de la pénétrer en accord avec son maître,  mais qu'elle le fasse pour moi n'est pas interdit ;-) Enfin je la remets devant moi. je deboutonne mon pantalon et lui ordonne de me sucer: elle obeit avec appetit. elle garde mon sexe en bouche, quelle douce langue ! Elle s'active entre profondeur et baiser de ses lèvres. Au bout de qqes minutes  je jouis mais pas dans sa bouche (volonté de son maitre). puis je lui ordonne de me sucer les couilles: elle a du mal a rester sur mes couilles car elle remonte pour prendre les dernieres gouttes de sperme. visiblement elle en raffole alors que je ne lui ai pas demande !! puis je la redresse et continue de la caresser. enfin son maitre vient frapper a la porte du 4x4 pour finir la seance. Je sors et discute avec lui: un homme charmant. puis je remonte dans ma voiture et pars. elle ne m'aura pas vu une seule fois: j'adore savoir qu'elle se demandera toujours qui a pu profiter d'elle et quel homme elle a sucé. Une superbe seance avec une femme a la peau douce, une bouche humide et accueillante et un maitre fort sympathique. J'apprendrai plus tard de sa part qu'elle fut surexcitée ensuite...
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Par : le 19/11/21
Gamine déjà, je préférais les garçons aux filles. Ado, j'ai compris que les mecs permettaient d'autres "jeux" que ceux que je pratiquais jusqu'alors avec eux. Les filles, les femmes n'ont jamais été ma tasse de thé. Et mes quelques incursions sur les rivages saphiques m'en ont définitivement convaincue. Longtemps, je considérais mes amants comme de "simples" objets sexuels, qui pensaient me dominer alors que leur seule fonction était de me donner du plaisir, dans le cadre et selon les modalités que je leur imposais. Et puis, j'ai rencontré mon Maître. Et s'il ne me déplait pas, pour ce qui me concerne et dans nos relations intimes, de me voir comme un "objet sexuel" à sa disposition, il n'est pas question pour moi de l' "objectifier", puisque je ne le considèrerai jamais comme je considérais les autres. Parce qu'il n'est pas, à mes yeux, un "moyen" mais bien une fin. Que si j'ai besoin de me savoir l'objet de son désir, de son plaisir, de me sentir et d'être possédée par lui, je n'ambitionne pas de "le posséder" lui. Puisqu'il est mon "Maître" et que mon plaisir dépend du sien. Faisant de lui non plus l'objet, mais le sujet de mon désir. _______________ J'aime son corps, l'odeur, le goût de sa peau. son torse en V, ses tétons plantés dans une pâle aréole, ses poils sombres sous les aisselles, ses muscles fins et puissants. le noir de sa toison pubienne largement fournie. . J'aime sa queue, à la fois symbole, justification et instrument du pouvoir que je lui ai conféré sur moi. J'aime la contempler, la vénérer, raide, tendue, dressée et le faire bander. Et la manière arrogante dont se manifeste son désir de Mâle. J'aime aussi tout ce qui en sort, qu'elle qu'en soit la consistance ou le goût. Ce sentiment de plénitude qui m'emplit quand je le fais jouir, lorsque je recueille ce je ressens comme l'essence de lui. Et aussi l'excitation que lui procure le fait que je m'astreins à boire aussi cette liqueur dorée qui provient de la même source. Cet autre liquide, qui n'est qu'un sous-produit, un déchet dont son corps de débarrasse mais que j'aime tout en en détestant le goût, parce qu'il vient aussi de lui. _______________ Mais si j'aime son corps, son sexe, je ne l'aime pas comme un "objet", un "instrument" mais pour l'usage qu'il en fait, la manière dont il se sert de mon corps, de ma bouche, de mes reins, de ma chatte. Alors, non, Maxime, tu ne seras jamais pour moi un "objet" de désir. Mais bien le sujet de mon désir. Puisque c'est toi qui le rend possible. Cela dit, me savoir, moi, "l'objet" du tien ne me gêne en rien. Au contraire :smile:
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Par : le 04/12/21
Suite de l'article suivant : De pervers narcissique à soumis IV Ma reine au plus profond de moi Plusieurs jours après avoir joué avec mon anus ma reine me donna sa carte d'identité. Tu dois récupérer un colis après le travail me dit-elle sans rentrer dans les détails. Elle a pour habitude étant tous les deux au travail en journée de faire livrer ses colis en points relais donc rien d'inhabituel. Une fois ma journée de travail terminé je m'exécute récupère le colis et rentre immédiatement retrouver ma reine. Une fois rentrée, ma reine était plongée sur son ordinateur pour répondre à ses mails, je dépose le colis à l'entrée me rend à ses pieds pour les embrasser tendrement tout en attendant qu'elle m'autorise de disposer à mes tâches domestiques. Quelques minutes plus tard en se redressant sur la chaine elle me demande de lui apporter le colis et de préparer le diner du soir. je m'attelle à la tâche, pendant ce temps ma reine déballa le colis et m'ordonna de venir. Je vis un énorme gode, une vingtaine de centimètres et d'une largeur incroyable mes yeux sont immédiatement remontés vers le visage tout sourire de ma reine. -Il était temps d'inverser les rôles dit-elle Je reste sans voix, il était accompagné d'un harnais qui avait l'air extrêmement solide. Ma reine me tenda cette réplique d'un sex que je n'avais vu que dans des films porno, il était lourd, pas très élastique mais maniable à souhait. Ma reine n'avait qu'une idée en tête le tester, après le diner elle alla s'installer dans le lit il ne fallut que 5 minutes pour l'entendre m'appeler. Je rentre dans la pièce en me faisant tout petit tout était prêt le harnais était solidement attaché à sa taille, le gode pointait comme un sex en erection prêt à transpercer mes orifices. Elle me fit monter sur le lit, allongé sur le ventre, elle s'allonger sur moi et je sentis la lourdeur de son sex posé sur mon derrière. Elle me demanda si j'allais être sage, je ne veux pas avoir à t'attacher et te punir me dit-elle. Je n'avais qu'une seule solution dire oui ma reine remonter mes fesses et lui offrir ma virginité anale. Une fois mon anus enduit de gel je l'ai senti s'enfoncer légèrement tentant de casser ma virginité . J'avais à présent une forte douleur de pincement, par reflexe ma main a bloqué son bassin pour qu'elle ne s'enfonce pas un millimètre de plus. Elle m'attrapa par les cheveux immédiatement pour m'ordonner de laisser mes deux mains dans le dos, elle reprena son mouvement de bassin ses deux mains bloquant mes bras dans le bas de mon dos. J'étais totalement à sa merci, je me faisais baiser de plus en plus fort on entendait ses cuisses claquer contre mes fesses cela a duré une bonne quinzaine de minutes avant que ma reine ne s'effondre sur mon dos. Elle releva légèrement son bassin pour m'embrasser le cou me mordre l'oreille je l'ai senti terriblement excitée, elle s'amusait à me pénétrer totalement d'un coup sec de façon cruelle parfois même restant totalement au plus profond de moi pour remuer de gauche à droite et de bas en haut pour me montrer que les rôles étaient désormais changé. Une fois retiré mon érection était si puissante qu'elle m'en faisait mal, il était hors de question pour ma reine de me voir me vider ce soir. Une fois le harnais retiré je pris place entre ses cuisses laissant apparaitre son sex trempé et bouillant. L'excitation me fit plonger ma bouche sur son sex pour me délecter immédiatement de ma reine, ma seule obsession l'entendre jouir je plongeais ma langue, je l'embrassais, sa main sur ma nuque me maintenait si fort et si fermement que je me sentais emprisonné entre ses cuisses. Après plusieurs orgames ma reine était s'est totalement relâchée je sentais ses caresses sur le haut de ma tête, elle se redressa et me fit comprendre de prendre cette habitude de me donner corps et âme. V Recadrage strict et humiliant En dehors de notre intimité ma reine est discrète sur nos rapports de soumis à maitresse. Que ça soit entre amis en famille en public il lui arrive de me recadrer discrètement, avec une remarque un regard, je comprends assez vite que je dois me remettre à ma place. Un soir d'anniversaire d'un ami en commun, je fis l'erreur de lui répondre sèchement à une remarque désobligeante à mon encontre. Son regard changea immédiatement et tout le long de la soirée, je sentis la correction arriver de loin. En rantrant tout était calme, il était tard nous nous sommes mis au lit et endormi immédiatement mais je savais qu'elle n'allait pas en rester là, elle aime me faire réfléchir à mes erreurs me faire maronner et préparer sa punition sur la durée. Au petit matin comme tous les dimanches je prépare le petit déjeuner pour servire ma reine au lit, mais aujourd'hui elle préféra se mettre à table. Les deux plateaux étaient servis, au moment de nous mettre à table elle me fit un geste de l'index me demandant de venir à elle puis saisi mes poignets et m'attache les mains dans le dos la seule consigne était de me mettre à quatre pattes de ne pas bouger et de me taire. Elle prit son petit déjeuner tout en mignorant, de longues minutes s'écoulent puis elle se leva sans rien dire pour revenir 30 secondes plus tard je ne comprenais pas tout se passa dans mon dos. J'entendis ma reine se saisir de mon assiette et y mettre son contenu en petits morceaux dans un récipient métallique. Elle se leva et saisit mon oreille et me releva fermement, je me retrouve à genoux droit devant elle j'aperçois de suite la badine dans l'autre main tenue fermement. Droit dans les yeux elle m'annonça ma punition qui durera jusqu'au dimanche suivant : -puisque tu m'as parlé comme à un chien, je vais te considérer comme tel. -Retournes-toi et rampe. Je sens la badine s'écraser contre mes fesses à chaque pas, je ne savais pas ou aller la douleur était puissante. Cette ronde était menée au rythme de ses talons qui claquaient sur le carrelage et au son que faisait la badine avant la rencontre avec mes fesses. Il ne me faut pas longtemps pour tomber de coté et supplier ma reine de stopper cette douleur brûlante. La punition n'était pas terminée elle m'ordonna de me redresser et placer mes mains derrière la tête, il était temps pour elle de s'occuper de mes cuisses de mon dos la douleur était à la hauteur de sa colère. Après un énième coup je vis la badine tomber au sol, nul besoin de dire que je devais m'en emparer pour la ranger à sa place comme un bon soumis. Je n'ai que quelques secondes pour ranger cet instrument de torture et reprendre mes esprits, je rentre dans la salle à manger à quatre pattes les yeux baissés pour y retrouver ma divine reine. À peine entré dans la pièce j'entendis "au pied" d'un ton sec, je m'exécute lèche le bout de sa chaussure et la remercie de la correction reçut quelques minutes auparavant. Elle déposa devant moi une gamelle, les restes de son petit déjeuner, je reste bloqué quelques secondes devant ce geste humiliant mais je m'exécute. Je penche ma tête pour prendre ma première bouchée, elle m'annonça comme à son habitude les tâches du jour, je relève la tête la gamelle est vide. Fais le beau dit-elle avec un petit sourire, assis debout va chercher, elle joua avec moi de longues minutes puis me laissa reprendre ma journée de domestique. Après le diner mangé dans les mêmes conditions que le petit déjeuner et le déjeuner, ma reine m'emmena dans le couloir de notre entrée elle m'attacha au radiateur et s'en alla chercher une couverture et un oreiller. Elle installa ma place pour les nuits de la semaine à venir. Avant de repartir à ses occupations elle ria en me disant de bien monter la garde et d'aboyer en cas de danger. Ce fut la première longue journée d'une semaine d'humiliation que j'avais bien cherchée. Merci ma reine.
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Par : le 25/04/22
Elle me connaît bien… Samedi soir, il est exactement Minuit, après avoir roulé une cinquantaine de km je me retrouve devant sa porte, je prends sa clé, je l’insère dans la fente, en un clic me voilà à l intérieur. Le couloir est sombre, j’attends un petit instant que mes yeux s’habituent à ses ténèbres. Puis sur ma droite, j aperçois une faible lueur dansante et chaleureuse provenant du salon. Immobile, une douce musique s’invite à mes oreilles ,je reconnais le duo « sull aria » ,les noces de Figaro de Mozart… Elle me connaît bien. Dans cette obscur clarté , je pose délicatement ma mallette sur le tabouret en bois près de la porte d’entrée et je me dirige lentement vers cette lumière qui m’appelle. Le grincement du parquet rythme les pas de mes bruits silencieux. Pendant ma progression , un doux parfum de vanille sucrée mélangé au bois de Santal Indien parvient à mon nez et commence à envelopper tout mon être …Elle me connaît bien. Me voilà devant cette intrigante pièce, des bougies blanches parfumées sont réparties un peu partout sur le sol près des murs blancs. Je vois au milieu de cet espace mon beau Fauteuil en velours vert, sur sa droite, un guéridon circulaire en bois vernie à quatre pieds . Sur celui-ci, est disposés une bouteille de vin blanc sucré entamée , un verre à pied rempli au trois/quart, une boîte à cigarette ouverte contenant 5 cigarettes noires et longues ,un briquet doré en forme de Dragon, un cendrier rond en céramique vert à la bordure dorée. Et appuyée sur le bord, se trouve ma belle cravache noire …Elle me connaît bien. Puis sur la gauche du Fauteuil, je la vois Elle, Mon objet le plus précieux qui fait de moi ce que je suis. Agenouillée sur le tapis gris à poil long,le buste droit, la tête baissée, les mains posées au dessus de ses genoux écartés , laissant entrevoir le haut de ses lèvres roses et sa mince toison brune…elle m’attend…Elle me connaît bien. Quelle belle image: ses belles fesses rebondies sont assises sur l’ arrière des talons de ses escarpins noirs, les pointes perpendiculaire au sol. Ses bas noir remontent jusqu’à ses fines cuisses tenues par un porte-jarretelle à dentelle noire. Un corset noir argenté lui ceinture finement la taille afin d’exposer à mon regard ses magnifiques seins nus. Son cou délicat est orné par un large collier en cuir noir accroché à une chaîne à petits maillons serrés. Le bout de la chaîne est enroulée sur le bord du Fauteuil…Elle me connaît bien. J’avance doucement ,les ombres des bougies m’accompagnent dans cette rencontre. Je pose ma main gauche sur sa douce chevelure blonde et la caresse trois fois,j’entends son petit gémissement, alors brusquement j’empoigne ses cheveux et tire sa tête vers l’ arrière , de ma main droite je lui serre le haut du cou.Son regard « bleu »  s’accroche au mien « noir » et me laisse la pénétrer par cette porte azurée ,puis je jette ma bouche contre la sienne, mes lèvres humides écrasent ses lèvres maquillées de rouge la forçant à l’ouvrir , ma puissante langue s’engouffre et envahit furieusement ce bel orifice, je ne la laisse pas respirer. Coincée dans mon étau,entre ma main derrière sa tête, l’autre qui serre le haut de son cou et ma bouche dans la sienne , elle me subit, docilement sans bouger car elle sait qu’elle ne doit pas bouger. Elle est à moi, elle m’appartient, elle est ma propriété… Elle me connaît bien…
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Par : le 03/09/22
Peu après 50 ans, j'ai voulu explorer tout ce que le sexe peut apporter de plaisir et de belles rencontres. Je m'étais fait mienne la devise : "Je regrette mes péchés, mais bien plus encore, ceux que j'eusse aimé connaître". Secrètement, malgré ma vie d'homme marié "confort et bien-être", j'ai toujours été fasciné par le BDSM. Un brin masochiste mais également admiratif des femmes qui se donnent corps et âme, j'ai voulu vivre, et faire vivre à des complices de confiance, les plaisirs de la soumission et de la domination. J'ai d'abord eu des échanges avec une étudiante. Le jour où je l'ai eu au téléphone ce n'étaient qu'insultes. "C'est pour entendre ta voix de pourriture que j'ai accepté ton appel, connard ...". J'ai oublié les noms d'oiseaux et autres infamies. J'aime les personnes respectueuses. Pour moi le BDSM est une forme accomplie de relation entre des personnes de confiance. J'ai fini par rencontrer Maîtresse X. La nature de nos échanges augurait du grand moment et de la belle rencontre que j'allais faire. Le décor. Le donjon de Maîtresse X est une pièce secrète de sa maison aménagée par elle et son compagnon. Lorsque j'y suis entré je m'y suis tout de suite senti bien. La lumière des bougies y apportait une douce chaleur, il était aménagé avec goût. La voix suave d'une chanteuse de Jazz plongeait le lieu dans une ambiance envoûtante. Convivial avec quelques sucreries en évidence sur une table basse, il était sans équivoque sur sa destination à la vue des installations qui m'y attendaient. Acte 1 - la surprise Maîtresse X m'a demandé de me mettre entièrement nu et de rester sagement debout devant elle. Elle a alors pris une longue corde noire avec laquelle elle a fait plusieurs fois le tour de mon torse. Elle s'est appliquée en veillant à ce que les symétries soient parfaites. La corde exerçait sur moi une pression adaptée à ce que ma peau et mes muscles pouvaient supporter. Ce n'était pas une vulgaire corde de chanvre, Maîtresse X est comme ces peintres ou ces artisans utilisant des pinceaux et des outils de grandes qualités pour façonner leurs œuvres. Elle s'est ensuite saisie d'une corde rouge qu'elle a tendue et nouée avec précision tissant sa toile autours de moi. Ses effleurements, claquement, caresses, pincements étaient autant de sources de plaisir. Rapidement j'étais prisonnier, à sa merci et le plaisir que j'avais d'être livré à elle, d'être son jouet, se voyait à mon sexe qui se tendait et laissait échapper quelques gouttes de son jus. A l'aide de tiges de bambou et d'élastiques, elle a pincé mes tétons et mon sexe à plusieurs endroits.. Tout en titillant mes parties intimes, en caressant ma peau et en testant ma résistance à la douleur, elle prenait le temps d'admirer son œuvre et d'ajuster les cordes. Ma peau frissonnait à chacun de ses contacts. Puis elle m'a demandé si elle pouvait prendre quelques clichés. Lors d'une rencontre suivante, elle m'a avoué avoir été félicitée pour son travail. Maîtresse X est une artiste qui a le goût des choses bien faites. Elle m'a habillé d'une tenue éphémère comme ces enfants qui s'amusent à habiller et à déshabiller leur poupée. Lorsqu'elle a défait les liens je me suis senti nu et avec ce drôle de sentiment d'abandon. Ma première expérience de bondage a été délicieuse.
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Par : le 19/09/22
Cet après-midi, on déménage ! On n’a pas besoin d'un camion de déménagent étant donné qu’on n’a que quelques valises, c’est tout. On file à Malibu... J’imagine les interviews : — Vous habitez où, Mademoiselle Ashley ? — Une maison sur la plage de Malibu ! Pas mal, pour une petite cul terreuse de Notasulga. On arrive devant la maison. Summer sonne et la grille s’ouvre aussitôt. Madame Stone nous attend entre deux rangées de servantes. Je les compte, il y en a 8 : 4 Blanches, 2 Noires, 2 Hispaniques. Elles sont en uniforme : robe noire avec des bords blancs autour du cou et des manches, petit tablier blanc et coiffure "au bol". C’est-à-dire rasée à partir du milieu des oreilles, pour former une belle touffe sur le haut de la tête. Ah oui, elles ont toutes des chaussures noires et plates et elles fixent toutes le bout de ces chaussures. Madame Stone vient à notre rencontre en disant : — Bienvenue Mesdemoiselles. Je réponds – ben oui, c’est moi l’invitée : — Bonjour Madame Stone. On entre dans la maison et, sur notre passage, les servantes font une profonde révérence. C’est amusant... Madame Stone leur dit : — Rhume et Moucheron, allez chercher les bagages. Les deux filles n’y vont pas, elles y courent. Moucheron est une Blanche mince avec un joli cul. Rhume est une jolie Black. On va à l’étage et je dis à Summer : — On prend la grande chambre avec la terrasse. Elle me répond : — "Je" prends la grande chambre et je vais choisir la tienne. C’est tout Summer, ça, mais devant Madame Stone et les servantes, ça ne me plaît pas des masses. Madame Stone me regarde avec un petit sourire. Il n’y a plus de doute, c’est Summer qui porte la culotte ! Elle me dit : — Il y a une petite chambre à côté de celle des servantes, vous y serez bien. Summer me dit : — Pleure pas, tu pourras venir dans ma chambre... Elle ajoute : — Si tu es sage. Madame Stone me montre l’autre chambre, beaucoup plus petite. Elle me dit : — Vous ne serez pas mal ici, Mademoiselle Ashley, si vous n’êtes pas sage. — Mademoiselle Summer aime... plaisanter. — Je connais Mademoiselle Summer. Il n’y a pas de problème pour moi. Oui, bon... après tout, Madame Stone est mon employée et les esclaves sont... des esclaves. Et, moi, je suis la maîtresse de maison. Ce ne serait pas  Summer, plutôt  ? Ça, c’est cette petite saleté de voix intérieure qui me le dit... En théorie, Summer est aussi mon employée. Je déballe mes affaires dans la petite chambre en râlant, puis je descends et je vais dans le living-room. J’entends des rires provenant de la cuisine. Je vais voir. Summer est assise avec Madame Stone et elles boivent une bière. Elles ont vite fait copines, ces deux-là ! Les deux servantes qui sont là font une révérence quand j’arrive, mais Madame Stone ne se lève pas pour moi. Elles parlent, sans faire attention à moi. Je vais sur la terrasse regarder la plage et la mer... Des esclaves s’activent dans la maison, j’en appelle une. Elle vient devant moi en faisant une révérence. Je lui dis : — Apporte-moi un verre de vin blanc. — Oui Maîtresse. Elle revient très vite avec un plateau et dépose sur la table une bouteille de cabernet et un verre qu’elle remplit. Je bois... C’est bon... Je m’apprête à dire à la servante de me resservir... mais un regard a suffi, elle me ressert. Je m’apprête à boire, quand Summer arrive avec Madame Stone. Elle me prend le verre des mains et elle jette le vin dans un buisson en disant : — C’est pas le moment de picoler, on s’en va. Ah non, là, elle exagère ! Je la regarde, on est les yeux dans les yeux et je suis bien décidée à... baisser les yeux. Elle me dit : — Toi, tu vas arrêter ces mômeries. Ou tu m’obéis sans discuter et sans faire la tête ou je me tire. Décide et dis-le ! — Je... je t’obéis. — Plus de caprices ? — Non... Summer. Elle s’adresse à Madame Stone : — On ne mange pas ici ce soir, Rachel. — D’accord, bonne soirée. — À toi aussi. On va manger à Venice... Tex n’est pas là, malheureusement. Je bois un peu et j’ai enfin une crise de lucidité : si je veux garder Summer, faut que j’accepte ses manières. Je gagne de l’argent, je suis célèbre. Et, en plus, j’ai Summer. On rentre tard et elle me laisse dormir dans "sa" chambre... *** Le lendemain matin, je me réveille seule dans le lit. Summer doit faire son jogging du matin. Je m’apprête à m’habiller et puis je change d’avis. Il fait déjà très chaud, je suis chez moi et il n’y a que des esclaves et une employée, Madame Stone. Je sors nue de la chambre et je vais dans la cuisine. Madame Stone n'est pas encore là. Les servantes qui étaient assises se lèvent vite. Elles ont l'air terrorisées, les sottes. J'en choisis une et je lui dis : — Toi, c'est quoi ton nom ? — Je m’appelle Rhume et je suis à votre service Maîtresse. Rhume, c’est marrant ! Je lui dis : — Viens avec moi. — Oui Maîtresse. On va dans la salle de bain. Je m’assieds sur les w.c. et je fais ce qu’on fait le matin. Enfin, moi, c’est le matin. C’est excitant de faire une chose aussi intime devant quelqu’un. Quand j’ai fini, j’hésite puis, je me retourne, pose les mains sur la planche des w.c. et je lui dis : — Lèche-moi. — Oui Maîtresse. Elle se met à genoux, derrière moi et bientôt la petite langue de Rhume me lèche soigneusement. J’adore ! Au bout d’un moment, je lui dis : — C’est bon, arrête. Je me redresse et je me retourne, tandis qu’elle reste à genoux, pratiquement le nez dans ma chatte. Je lui dis : — Ça n’a pas l’air de te plaire de faire ça. Je devrais peut-être en parler à Madame Stone... Là, elle panique ! Elle joint les mains en disant : — J’ai adoré, Maîtresse, je vous jure. Aucune fierté, ces esclaves ! Quelques coups de fouet n’ont jamais fait de mal à personne !  Je vais sur la terrasse, Rhume sur mes talons. Je lui dis : — Va dire à Madame Stone que je voudrais la voir — Oui, Maîtresse. Je m’installe en dessous de la toile. Quel plaisir d’être nue... Deux servantes arrivent très vite. Après une profonde révérence, elles se mettent "aux ordres", des deux côtés de mon fauteuil. Madame Stone arrive aussi, sans se presser ! Elle me dit : — Bonjour Mademoiselle Ashley, que voulez-vous pour déjeuner ? — Bonjour Madame Stone. Disons... un peu de tout avec du café noir. — Très bien... Je regarde mes messages sur ma tablette, rien d’intéressant. Par contre, sur le site de Sandra Mae, il y a plusieurs photos de moi quand je saute à l’élastique. Putain, je suis belle et je n’ai presque pas l’air d’avoir la trouille. Les photos sont de Sandra Mae et Johnny... Des servantes arrivent et installent autour de moi des œufs au bacon, des viennoiseries, de la confiture, des crêpes... Je n’ai pas peur de salir mes vêtements, alors je mange salement. Je renverse de la confiture sur un nichon. Je dis à une servante : — Lèche. — Oui Maîtresse. Cool... non ? Quand j’ai fini, les servantes débarrassent. Madame Stone arrive et me dit : — Tous les matins, je fouette la servante qui a le plus démérité la veille. Je fais ça à 9 h, mais Mademoiselle Summer m’a demandé d’attendre que vous soyez levée... Pour une fois, une attention de Summer. Madame Stone poursuit : — Elle vous en parlera. Aujourd’hui, on va le faire maintenant, mais pas les jours suivants. Il faudra vous lever plus tôt si vous voulez y assister. Eh ! Elle me fait un reproche, là ? Je vais la remettre à sa place vite fait... ou plus tard, c’est mieux. Madame Stone sort un sifflet et siffle trois fois. Aussitôt, toutes les servantes accourent. Elles se mettent sur deux rangées de quatre, face à face. Madame Stone me dit : — Je donne des mauvais points aux filles, celle qui en a le plus est fouettée. Elle prend un petit carnet et lit : — Poussière 2, Banane 4, Sueur 5, Crevette 6, Rate 3, Rhume 4, Cafard 2 et enfin Moucheron 10. Bravo Moucheron, tu as fait fort. Tu sais ce qui va t’arriver ? Moucheron gémit : — Je vais être fouettée, Madame. — Eh oui ! Je vais encore devoir m’occuper de tes grosses fesses, comme si je n’avais que ça à faire... Et là Madame Stone change de ton et sa voix claque quand elle dit : — En position !! Moucheron est une jolie Hispanique... Elle se met à 4 pattes entre les rangées de servantes, puis pose son front sur ses mains posées sur le sol. Madame Stone se met derrière elle et avec des gestes délicats, elle remonte la jupe de l’uniforme jusqu’aux reins et baisse la culotte blanche jusqu’à la pliure des genoux. La position fait ressortir son derrière rebondi. Elle prend le fouet des esclaves qui comporte 3 lanières plates et le promène sur le derrière de Moucheron qui frémit. Ensuite, elle fait siffler le fouet dans les airs. À chaque fois, Moucheron fait un petit bond. Enfin, elle frappe la cible et Moucheron crie : — Aïe ! Un, merci Madame. Madame Stone la frappe à nouveau. — Aïe ! Deux, merci Madame. — Ces deux-là, c’est pourquoi ? — Pour être paresseuse, Madame. Le fouet siffle. — Aïe ! Trois, merci Madame. — Aïe ! Quatre, merci Madame. — Ces deux-là, pourquoi ? Rhume gémis : — Pour avoir été insolente, Madame.   À suivre. Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin. Nos 7 livres illustrés sont ici :  https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search Pour vous abonner gratuitement à ce blog, cliquez sur les trois petites lignes parallèles qui se trouvent en haut et à gauche de la page d'accueil.
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Par : le 30/09/22
Madame Stone se tourne vers moi. J'ai un petit mouvement de recul. Elle me dit : — Vous voyez, pour que la punition soit efficace, il ne faut pas se dépêcher. La douleur met un moment à se répandre et puis il y a l'appréhension des coups à venir... Elle en parle avec gourmandise. Pas de doutes, elle adore faire ça. — On continue, Moucheron ? — Ouiii, Madame. Moucheron est toujours les fesses en l'air, tremblante et gémissante. Le fouet claque deux fois de plus sur ses fesses déjà bien rouges. Là, elle reconnaît qu'elle est une voleuse, ce qui est sûrement faux. Deux coups de plus et ses fesses s'ornent de nouvelles bandes du plus joli effet. Moucheron dit qu'elle mérite ces deux coups parce qu'elle suçait la bite de son frère et de son père. Oh ! Ça plaît à Madame Stone, ça. Elle lui dit : — Tu aimais faire ça ? — Oui Madame, j'aimais les sucer et leur lécher le cul... — Bon, la punition est terminée... À condition que tu me remercies comme il faut. Moucheron se jette aux pieds de Madame Sone et couvre ses chevilles de baisers en la remerciant de l'avoir fouettée. Aucune fierté, ces esclaves. Madame Stone dit : — Remettez-vous toutes au travail, sauf Banane. Tu viens avec moi. — Oui Madame J'ai l'impression que Banane va se retrouver entre les cuisses de Madame Stone dans peu de temps. Je lui dis : — Je voudrais garder Moucheron, le temps de faire un selfie. Elle fait un geste, genre "rien à foutre". Elle est vraiment désinvolte avec moi. Je réglerai ça plus tard. Moucheron vient se mettre à côté de moi, elle a peur. Je lui dis : — Montre tes fesses, je vais faire un selfie. Je m'assieds et je mets mon visage à côté de ses fesses toutes rouges. Je fais quelques photos, pour le site de Sandra Mae. Je mets la main sur ses fesses, elles sont brûlantes, c'est mignon. Je lui demande : — Quelle est la fille qui lèche le mieux ? — Je crois que c'est Poussière, Maîtresse. Oui, je pense à Madame Stone qui s'envoie en l'air sous la langue de Banane et pourquoi pas moi ? Je lui dis : — Va la chercher. — Oui Maîtresse. Poussière arrive bientôt. C'est une jolie Hispanique. Je lui dis : — Suis-moi. — Oui, Maîtresse. On va sur la terrasse. Toujours nue, je m'assieds dans un des fauteuils et pose un pied sur le bord de la table. Je lui dis : — Déshabille-toi ! Quand elle est nue, je lui montre ma chatte du doigt. Poussière se met aussitôt à genoux entre mes jambes et elle couvre ma chatte de baisers... Je crie : — Une fille, sur la terrasse. Une fille arrive aussitôt, je ne me souviens pas de son nom. Je lui dis : — Café. — Oui Maîtresse... Oooh ! J'ai l'impression que la langue de la fille me caresse le nombril... de l'intérieur, tellement elle va loin. C'est cool, la vie ici. Même pour les esclaves ! Prenez Poussière : elle a le grand honneur de me lécher la chatte. Des millions de spectateurs de Cléopâtre rêvent d'être à sa place. Bon, il y a Madame Stone et le fouet, mais ils sont spécialement étudiés pour ne pas blesser. Je crois que les esclaves font beaucoup de cinéma... Poussière se démène et je m'apprête à larguer les amarres et à voguer vers une mer de félicité, quand Summer arrive essoufflée et en sueur. Elle me dit : — Viens avec moi. — Mais... — Je dois répéter ? Je repousse Poussière, je me lève et je suis Summer. On va dans "sa chambre". Là, elle enlève son short en jean en disant : — Ce truc est trop étroit ou alors j'ai grossi. L'entrejambe n'a pas arrêté de me masturber pendant que je courais. Elle se couche sur le lit, les jambes écartées, sa chatte humide bâille un peu parmi les poils noirs. Pas besoin d'un dessin je me transforme en Poussière et je lèche sa chatte aux senteurs marines puissantes après le jogging et avant la douche. J'ai l'habitude et j'aime bien, même si aujourd'hui, c'est fort... Je la lèche, suce ses grandes lèvres, enfonce ma langue dans son vagin et son anus. Elle me donne une claque sur la tête en disant : — Pas de fantaisies, clito ! Je le suce doucement tout en le léchant et quelques minutes plus tard, elle serre ma tête entre ses cuisses et jouit... Quand elle les desserre, je dois avoir les oreilles toutes rouges. Elle me dit : — Tu ne vas pas passer ton temps à te faire lécher par toute les esclaves, tu as des scénarios à lire. Demain, jogging à 8 h. C'est un comble, je dois la lécher et elle, elle m'empêche de jouir. Elle doit voir que je râle, ce qu'elle ne supporte pas. Et, évidemment, c'est là une nouvelle occasion de me montrer quelle est ma place. Elle me prend par la nuque, on est à nouveau les yeux dans les yeux, je les baisse, tandis qu'elle me dit : — D'ailleurs, je veux que tu me demandes la permission pour jouir... Et puis, va te laver le visage, tu sens la chatte pire qu'un congrès de gouines ! Je vous rappelle qu'elle est armée et qu'avec elle, je ne crains rien.... cela vaut bien quelques humiliations. Ce qu'elle veut, c'est me contrôler. Elle est payée par Sam pour s'occuper de moi et elle fait bien son job, voire trop bien. D'un autre côté, je suis contente qu'elle me demande de la lécher, plutôt que la première esclave venue... *** Je deviens célèbre. Je suis interviewée par différentes chaînes de télé et j'ai de plus en plus de fans. Summer me fait lire, enfin parcourir, un scénario par jour... Je dois dire que ma vie ici me plaît. Tous les jours, j'assiste à la punition de la servante qui a démérité, puis je me fais lécher par une des huit filles... Pas celle qui vient d'être fouettée : je n'ai pas envie qu'une fille en larme et avec le nez qui coule le fourre dans ma chatte. L'après-midi, je fais des courses avec Summer, on va à la plage et on rejoint souvent nos amis à Venice. Les gens me reconnaissent et font des selfies... Cependant, Monsieur Sam s'impatiente. Il nous a convoqués dans son bureau, la semaine prochaine. *** Ce midi, Summer a un message et elle me dit : — Ce soir tu es invitée à une soirée à l'hôtel du "Slave Paradise." — On va à quelle heure ? — Je ne suis pas invitée... — Alors, j'y vais pas. Soupir exaspéré de Summer qui me dit : — Monsieur Sam insiste. Il y aura des gens importants qui veulent te rencontrer. Je ne réponds pas... elle ajoute : — Je te conduis jusqu'à l'hôtel... et je viens te rechercher. Je soupire et réponds : — Bon, d'accord. L'après-midi, on m'apporte la robe que je dois mettre. C'est une robe blanche tellement transparente qu'on pourrait lire ce qui est écrit sur l'étiquette de ma culotte... si j'en avais une. Vers 20 h, on est dans le parking du Slave Paradise. On embrasse les gardes qu'on connaît. En chemin vers l'hôtel qui est au bord de la mer, je me colle à Summer. J'ai pas envie d'aller seule. L'hôtel est très éclairé. Il y a des servantes en uniforme un peu partout. Venant d'un salon, on entend de la musique, des rires... Je dis à nouveau : — J'y vais pas sans toi. Elle ne râle pas, mais elle s'éloigne et téléphone. Je suis assise dans un canapé, les bras croisés en mode "J'irai pas". C'est vrai quoi, je suis une vedette et j'ai besoin de ma garde du corps... Je lui dis : — Ils vont t'inviter et... Et là, un homme entre dans la pièce. Il est... quelconque... Il s'approche de moi, je me lève et il prend mes mains dans les siennes en disant : — Ravi de vous rencontrer, Mademoiselle Stirland. Il me baise la main. Alors ça, c'est la première fois, pas qu'on me baise, mais qu'on me baise la main. Je réponds : — Je suis ravie aussi... mais... Je le connais ! Je lui dis  : — Vous êtes... euh... un sosie ? Il rit et répond : — Non, non, je suis le vrai. — Désolée, Monsieur le Président, je m'attendais si peu.... — J'ai vu votre film et je vous ai trouvée sublime... J'ai eu envie de vous rencontrer pour vous baiser... la main. — La main et le reste, si vous le désirez, Monsieur le Président. Il rit. Vous vous rendez compte : je fais rire le Président des États-Unis, l'homme le plus puissant du monde... après le Président Chinois, bien sûr. Il s'éloigne un peu de moi pour me regarder et dit : — Tu es ravissante. Tourne... Je prends des poses de pin up de dos et de face. Il ajoute : — Tu es d'accord pour m'accompagner à cette soirée. ? — Je vous suivrais jusqu'au bout de monde Monsieur le Président. Il rit à nouveau. Je lui dis : — C'est que je ne suis pas très habituée aux mondanités. Je suis née à la campagne... — Je sais, tu es née et tu as vécu à Notasulga, tu es très intéressée par les esclaves, tu as envie de devenir une star ou alors d'épouser un homme riche et de vivre dans une grande maison coloniale avec beaucoup d'esclaves... Ah oui, et tu as la trouille dès que tu es loin de Summer... Je le regarde, bouche bée et les yeux ronds. Summer me dirait : ferme la bouche, Ashley. Il est devin ou alors la CIA surveille mes moindres faits et gestes. Il me dit : — Viens... Il me prend par le bras, une servante nous ouvre la porte et je fais mon entrée dans une robe transparente qui doit venir d'un sex-shop, mais je suis au bras du Président des États-Unis. Quand j'entre dans la pièce, tout le monde nous regarde. C'est intimidant sauf si on est au bras du Président. À moins que... je me tourne vers lui en disant tout bas : — C'est sûr que vous... êtes bien le Président ? — Mais, oui, Ashley. Tu veux voir le drapeau américain qui est tatoué sur mes fesses ? Il rit... moi aussi. On est amis ! Dans la pièce, la première chose que je vois, ce sont quatre derrières de filles. Elles sont attachées sur une structure composée de deux barres asymétriques. Une haute sur laquelle elles sont appuyées et une très près du sol pour attacher leurs poignets. Elles sont bâillonnées au moyen d'une balle dans la bouche, un accessoire pour le bondage. Les filles sont nues et elles ne ressemblent pas à des esclaves, car elles sont bien coiffées et maquillées. Je fais un gros effort pour détacher mes yeux de ce spectacle. Je regarde les gens, Monsieur Sam vient à ma rencontre en disant : — Bienvenue Ashley. Notre Président avait très envie de te rencontrer. Je l'embrase et réponds : — Oui... euh... moi aussi... N'importe quoi, Ashley ! Mais, bon, je n'ai pas l'habitude des mondanités. Madame Wolf est là avec sa bête copine, Sara, je crois. À suivre. Un grand merci à Bruce Morgan pour les super dessins. Les tomes 1 à 5 de "Mia sans dessous" sont ici : https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search   Mes livres non illustrés, ici : https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 …
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Par : le 21/10/22
J’avais contacté la dominatrice sur un ‘3615 Domi’ ou quelque chose comme ça. Elle était de Thionville. Nous nous étions donné rdv sur un parking près d’un Macdo à la sortie de l’A31. C’est elle-même qui m’avait précisé le numéro de la sortie à prendre, par téléphone, aucune chance de se tromper. Elle l’avait fait d’une voix directive sans doute car je me souviens d’elle comme de quelqu'un de très sec dans sa façon de me parler. Mais c’était une femme avec de la classe, très bien vêtue et jolie, une vraie blonde, de taille moyenne, plutôt fluette. Je me souviens de ses jambes fines et sensuellement gainées de bas noir. Je suis monté dans sa voiture et nous avons discuté. Cette première rencontre a été uniquement destinée aux présentations. Elle m’a proposé l’uro pour notre prochaine et vraie rencontre mais aussi le scato. J’ai rechigné en lui disant que cela me révulsait, mais pas l’urine que j’ai appris à aimer et même à déguster depuis. Mais à l’époque c’était un fantasme non encore réalisé. Je n’avais jamais pratiqué l’uro. Elle m’avait dit que pour le scato il suffisait d’y penser. Ah bon. J’étais dubitatif. Vingt ans après je pense qu’elle a raison. Il suffit d’y penser, puis de pratiquer. Il faut y aller progressivement je pense. Pour le moment je ne pense pas au scato, mais il ne faut pas que j’oublie d’y penser. La deuxième et ultime rencontre a eu lieu. Je l’ai vu qui attendait dans sa voiture, sur le parking. Elle me fit un appel de phare pour me signaler de la suivre jusque chez elle. C’est un petit lotissement bourgeois, hyper tranquille. La dame travaille au Luxembourg, elle possède un commerce de vêtements de marques. Elle et son mari semblent aisés. Lui-même est le soumis de madame. C’est lui qui fait les tâches ménagères m’a-t-elle dit. Notre séance s’est passée au sous-sol, en dessous d’un rez-de-chaussée surélevé. Aucunes fenêtres pour trahir mes exploits ni pour me permettre de fuir au cas où. Je n’ai pas fui et cette soirée fut la plus jouissive de ma vie. Je n’ai jamais connu un tel orgasme comme cette première fois. Après lui avoir longuement massé les pieds, après qu’elle m’eut adroitement mais de manière perverse humilié, elle m’a conduit au bout d’une laisse dans une autre pièce et m’a ordonné de m’allonger sur le dos. Mes mains ont été immobilisées par des chaines munies de légers cadenas. Elles étaient d’ailleurs assez mal fixées à mes poignets. Ma tête était encastrée dans une boite trouée par le dessus. Mon visage dépassait du trou circulaire. Madame, qui était nue en dessous de la ceinture, s’est assise sur cette boite comme sur une chaise trouée. En s’asseyant sur mon visage j’ai sorti par un réflexe instantané ma langue, ce qui provoqua une volée de coup de cravache sur mon corps et mes jambes. J’étais souvent en apnée pendant cette dure épreuve de face-sitting et cela devait l’amuser, l’exciter même. Je sentais si profondément son odeur de femelle que cela ne me dérangeait pas de ne plus respirer. Je baignais dans son odeur. Son odeur était mon oxygène. Il faut bien mourir un jour. Y a t’il plus belle manière de mourir ? Madame était donc assise sur mon visage tout en sirotant le Champagne que je lui avais apporté. Après longtemps, c’est-à-dire une bonne heure, le temps de vider toute seule sa bouteille, elle se leva brutalement et me dit que j’allais boire du Champagne à température ambiante, par comparaison je suppose, au Champagne frais qu’elle venait de boire. Passé dans ce jolie corps le voilà réchauffé ce Champagne et transformé en bonne urine chaude. Elle m’ordonna d’un ton sévère et menaçant d’ouvrir grande la bouche et de ne laisser rien couler sur le sol, sinon je devrais tout nettoyer. J’étais à partir de ce moment-là, sublime moment de réalité qui ressemble au rêve le plus érotique, dans un état d’excitation jamais ressenti. Elle m’ordonnait de fermer les yeux pendant l’opération, ce que je ne fis pas totalement. Je gardais les yeux mis ouvert pour attendre et voir sortir le divin nectar, ce nectar rêvé et fantasmé des centaines de fois peut-être et maintenant à quelques secondes de le recevoir. Mais Dieu que ces secondes sont belles, que ces secondes sont éternelles ! Et cette incertitude, coulera t’elle ou ne coulera t’elle pas la source chaude ? elle coulera c’est sûr, mais quand ? A quelle seconde ? Elle est toute proche, seconde magique qui en appelle d’autres, cette attente se termine et jaillit la source. Quand cela commença à couler, je sentis un chaud liquide clair comme de l’eau un peu amer et salé dans ma bouche puis couler au fond de ma gorge. Je bu ma première gorgée d’urine de femme, une urine de belle femme. Je sentais bien que cette urine avait un gout d’alcool. Il devait bien persister quelque pourcentage d’alcool dans cette urine. Je vais me saouler. La seconde coulée fut une giclée longue et abondante. Je bu tout comme me l’avait ordonné Maîtresse. Mais je bu avec délectation. Malheureusement je réussi à me libérer une main qui me servit à me toucher car je n’en pouvais plus. J’ai littéralement explosé et la jouissance a envahi toute ma tête telle un feu d’artifice cérébral indescriptible. C’est sans doute ça l’extase. Je l’ai connu c’est sûr. Ayant joui je n’étais plus apte à apprécier d’avantage. Je fus libéré. Je m’en suis retourné dans ma voiture, le cœur léger pour l’éternité. La Maîtresse m’a recontacté par téléphone quelques jours plus tard. Je m’en souviens comme-ci c’était hier car l’occasion que j’ai eu ne s’est pas représentée. Elle m’a proposé de venir chez elle, elle organisait une soirée avec d’autres gens bien sûr, des copines à elles avec leur soumis. Elle avait bien deviné que j’étais fait pour ça. Je dis ça maintenant, mais à l’époque j’étais bien trop peureux et n’avais pas bien compris ce qui pouvait me rendre heureux. Je n’étais pas dans mon assiette ce jour-là, j’avais trop fumé de cannabis sans doute, j’avais l’esprit embué. J’ai décliné l’invitation. Tu as tords de ne pas venir, il y a aussi des récompenses me dit t’elle. Je n’ai donc jamais su de quoi elle voulait parler. Un merveilleux souvenir en tout cas que cette soirée où je bu ma première urine de femme.
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Par : le 23/12/22
Le BDSM virtuel (à distance) est une forme de relation qui est en pleine expansion d’abord car la domination virtuelle offre aux couples la possibilité d'explorer et de vivre l'intense dynamique du pouvoir sans avoir à se trouver dans le même espace physique, mais aussi parce que pour différentes raisons personnelles, certaines personnes préfèrent commencer à explorer la domination/soumission sans entrer dans une relation réelle. Grâce aux progrès de la technologie, les relations BDSM peuvent se developper et prospérer de n'importe quel endroit disposant d'une connexion Internet (ou 4G). Le BDSM virtuel et à distance permet un plus grand niveau, ou à tout le moins une autre forme, de communication entre les partenaires, ce qui peut aider à établir la confiance et à renforcer leur lien. Les conversations via des plateformes de messagerie, des e-mails, des sms ou des courriers postaux permettent aux partenaires de discuter de leurs goûts, de leurs aversions et de leurs limites de manière sûre et non conflictuelle. Il y a un côté « confessionnal » dans la virtualité de ce type de relation. En outre, des photos, des vidéos et d'autres éléments visuels tels que des œuvres d'art peuvent être partagés entre les partenaires dans le cadre de leurs activités BDSM à distance. Pour ceux qui sont déjà en couple vanille, ou qui ont un cadre familial ou professionnel compliquant la réalisation de leurs fantasmes, le BDSM virtuel offre un moyen sûr d'explorer leurs fantasmes sans jugement ni crainte des réactions des membres de la famille par exemple. Il écarte également tout risque associé à la rencontre d'inconnus pour des activités sadomasochistes réelles puisque toute la communication se fait virtuellement. Un partenaire soumis peut se sentir plus à l'aise de se dévoiler en ligne que de se montrer physiquement pour des interactions en face à face ; de même, un partenaire dominant peut apprécier d'avoir le contrôle total de la scène sans avoir à s'inquiéter des dangers potentiels liés au contact physique Dans l'ensemble, les relations BDSM virtuelles/à distance ouvrent de nouvelles possibilités que les relations physiques conventionnelles ne peuvent tout simplement pas offrir. Qu'il s'agisse d'établir progressivement une relation de confiance par une communication honnête ou d'explorer différents types de jeu sans compromettre sa sécurité, la domination/soumission en mode virtuel offre une opportunité unique dont les deux parties peuvent profiter en toute sécurité dans le confort de leur propre environnement personnel, sans chambouler leur vie, à ce stade. La soumission virtuelle, comment ça marche À distance, les moyens de soumettre une personne peuvent résider dans l'écriture de descriptions d'actions qu'elle a faites ou d'expériences qu'elle a vécues, l'envoi de photographies ou de vidéos d'elle en train d'accomplir certains actes, la fourniture d'un accès ou d'un contrôle de biens ou de données lui appartenant, et le partage de fantasmes et de désirs. Par exemple, une façon pour un soumis de se soumettre à distance est d'écrire ses expériences dans un journal. En faisant cela, le soumis peut décrire le déroulé de sa journée et ce qui l'a fait se sentir particulièrement vulnérable et exposé, surtout s’il devait appliquer des directives BDSM intimées par la personne dominante. Les instructions du dominant peuvent par exemple inclure le port de certains vêtements lorsque la personne soumise est en public, l'expression de sa gratitude pour les faveurs qu'il lui a accordées, la participation à des tâches qui le mettent mal à l'aise mais qui repoussent aussi ses limites et l'aident à grandir tant en tant que soumise ou soumis, que plus généralement à titre individuel. En outre, la soumission à distance peut impliquer des activités plus interactives telles que le jeu BDSM par tchat vidéo/webcam. Cela peut aller des commandes verbales à la stimulation physique effectuée à distance avec des objets tels que des vibromasseurs connectés. Le ou la soumise peut également donner à son dominant l'accès aux applications de son téléphone afin de suivre sa localisation et son activité à tout moment. Cela permet une communication et un retour d'information constants entre les deux partenaires, même lorsqu'ils ne sont pas physiquement ensemble (pour les couples vivant aussi une partie de leur relation IRL). Le résultat de la soumission à distance peut être transmis à la personne dominante sous diverses formes, notamment des messages texte, des pièces jointes photo/vidéo envoyées par e-mail ou application de messagerie, des enregistrements audio envoyés par courrier ou des services de stockage en ligne tels que Dropbox ou Google Drive. Alternativement, si les deux partenaires sont situés assez près l'un de l'autre géographiquement parlant, le résultat peut être transmis en personne, en fonction du type de soumission et de l'effort qu'elle exige des deux parties concernées   Quelle que soit la forme utilisée pour transmettre le résultat de la soumission à la personne dominante, elle doit toujours inclure une sorte de preuve attestant que ce qui a été fait a bien été réalisé - qu'il s'agisse simplement d’un récit écrit relatant une expérience ou de preuves physiques réelles telles que des photographies ou des enregistrements envoyés par voie électronique ou par courrier postal. Cela contribuera à assurer la confiance entre les deux partenaires, de sorte que les sessions futures pourront être appréciées sans qu'il y ait le moindre doute sur le fait que l'une ou l'autre partie a manqué à ses devoirs.   7 exemples d’exercices de domination/soumission à distance 1. La personne dominante peut ordonner à la personne soumise de porter une tenue spécifique, par exemple des talons hauts, des bas et une jupe courte, qu'elle devra prendre en photo et lui envoyer comme preuve 2. La personne dominante peut ordonner à la personne soumise de passer un certain temps à faire une activité qui plaît à la maîtresse ou maître, par exemple lire un livre érotique ou regarder un film pornographique. Il pourrait ensuite leur demander d'écrire un bref résumé comme preuve d'achèvement 3. La personne dominante peut ordonner à la personne soumise de se donner du plaisir en solo mais en utilisant des formes de pratique que la personne dominate aime en BDSM comme par exemple la fessée, le bondage ou le edging, avec des photos envoyées comme preuve qu'il l'a fait 4. La personne dominante peut demander à la personne soumise d'effectuer certaines tâches autour de la maison ou en public, comme le nettoyage de la maison ou le jardinage en lingerie et culotte, et envoyer des photos comme preuve qu'elle l'a fait 5. La personne dominante peut donner l'ordre à la personne soumise d'écrire ses désirs et fantasmes les plus profonds et de les lui envoyer comme preuve de soumission ; cela leur permettra d'explorer ensemble de nouvelles idées plus intimement 6. Le dominant peut demander que le soumis lui envoie des mises à jour régulières de ses activités au cours de chaque journée ; cela peut inclure des photos ou des journaux qui documentent ce qu'ils ont fait au cours de leur vie quotidienne, leur permettant à tous deux de se connecter davantage à distance malgré la distance physique entre eux 7. La personne dominante pourrait demander des vidéos où la personne soumise lit à haute voix des livres autour de la thématique BDSM, et/ou lui demander d’exprimer la façon dont ces sujets les font se sentir et expliquant comment ils se rapportent à leur relation ; ce serait la preuve pour les deux parties que la communication est libre, intime, cohérente et en confiance, même lorsque le contact physique n'est pas possible entre eux en raison des restrictions liées à la distance.        
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Par : le 08/01/23
Première journée de l’année, journée consacrée aux vœux. Tradition oblige. Pour 2023, tu as choisi l’option « graphique ». C’est donc une longue phase de dessins qui m’attend. Comme à chaque fois, il m’est difficile d’en deviner le tracé ; ma seule certitude concerne la finalité. Pour les détails, il faudra que j’attende de voir les photos J’ai l’impression que toute ma fesse gauche semble être couverte à l’issue de la réalisation de ton oeuvre.   Pour l’immortaliser, il y a mieux que rester simplement debout au milieu de la pièce. Tu me demandes donc de m’installer à genoux sur le lit paré du drap en vinyle violet, les fesses bien tendues, le dos aussi cambré que possible et la tête posée. Je sens ensuite la présence de mininours qui vient s’installer sur moi tout comme le contact un tantinet moins doux du cuir d’une cravache au centre de ma fesse gauche. Etrange que la cravache se fasse aussi « douce » ! Pas sûr que cela se reproduise de sitôt. Il y a fort à parier que la prochaine rencontre sera plus claquante. Te voilà prête pour créer ta carte de vœux vivante. En t’entendant farfouiller sur l’étagère située sur ma droite, j’ignore ce que tu essaies de récupérer, surtout qu’il me semblait n’y avoir rien de détournable dans ce coin, ni rien de stocké qui serve à nos jeux. Néanmoins, je comprends vite de quoi il s’agissait en ressentant une vive griffure sur la fesse droite, sûrement une de tes griffes métalliques. C’est tout à fait supportable, simplement surprenant sur les premiers millimètres ! Là encore, il ne me reste qu’à attendre de pouvoir visualiser les clichés pour réaliser ce que tu as exactement fait sur ton nounours sans défense.   Il est alors temps de passer aux choses sérieuses après les « obligations ». Cela commence par un contact assez lourd et massif, impactant à souhait, que je ne reconnais pas immédiatement. Néanmoins, en sentant peu après l’agréable contact d’un bloc de poils, j’en déduis que tu viens de dégainer un détournement, assez rare dans tes mains d’ailleurs, que celui de cette brosse de bain. Vraiment étonnant comment elle transmet une énergie non négligeable à chaque contact, souvent sur mes fesses d’ailleurs, voir sur mon thorax. A vrai dire, je ne sais plus trop. La suite m’a un peu chamboulé les neurones … En revanche, sa face « agréable » semble se spécialiser sur la zone de mes tétons. En fait, c’est un prolongement idéal de ta main pour alterner le sucré et le salé, le chaud et le froid …. Tu abandonnes la salle de bains pour la cuisine puisque c’est désormais la spatule en bois qui a rejoint ta main, toujours aussi mordante mais ce n’est pas une surprise, sauf que tu découvres une nouvelle façon amusante pour la manipuler, apparemment qui te ravit.   Peu après, j’ai l’impression qu’une lanière vient me cingler, principalement le haut de mon dos. Pourtant, à mesure que les impacts se succèdent, je finis par douter que ce puisse être un fouet. A bien y réfléchir et en me concentrant sur les sensations du contact et du son, cela devient évident que tu viens de te saisir de ta petite langue de dragon, à la  tonalité pourtant si caractéristique, tout comme sa morsure d’ailleurs. En revanche, ton silence me laisse penser que je ne dois pas être en mode « marques » aujourd’hui. Pourtant il en est apparu quelques-unes …   Je bénéficie d’un petit moment de pause le temps que tu attrapes la suite. Depuis notre dernière rencontre, les petites pinces temporairement perdues ont refait surface. Impossible de ne pas les étrenner (en plus c’est la période ….). Néanmoins, pour cette première utilisation, tu restes raisonnable : seulement trois sur les couilles. Petites mais mordantes, me semble-t-il un peu plus que leurs remplaçantes d’ailleurs. Tu les laisses en place le temps qu’elles fassent leur effet, les titillant tout de même du bout des griffes (les vraies cette fois), puis que la sensation de morsure s’évanouisse, avant de les retirer une à une en prenant ton temps, histoire que je profite bien du deuxième effet kiss cool à chaque retrait. Comme souvent, tu sais manier l’apaisement. Pour faire oublier le passage des pinces, tu privilégies souvent le contact de la paume de tes mains. C’est donc sans surprise que je ressens une agréable sensation de douce chaleur lorsque tu prends dans ta main mes couilles. Effet apaisant immédiat. Sauf que surprise !! Encore une première me semble-t-il, à moins que je ne commence à perdre la mémoire. Aie, aie, aie ! Toujours est-il que ta poigne se fait soudain plus pressante sur tout mon « paquet » et tu le tires allègrement vers l’arrière. Vu que l’élasticité est limitée et que je ne peux pas reculer sous la contrainte, cette tentative d’arrachage finit par se faire sensible.  Quelle furie a bien pu s’insinuer en toi ce soir ? Une soirée en ta compagnie serait une soirée incomplète si tu n’usais pas de tes griffes. Comme assez régulièrement, elles galopent un peu partout, bien évidemment sur le dos, et les fesses, parties les plus exposées étant donné ma position du moment, mais elles se glissent et s’insinuent aussi entre le drap et ma poitrine en direction de mes tétons qui ne peuvent rester insensibles à de telles visites, puis plus bas vers ton pêché mignon. Ce que je n’aurais pas soupçonné, c’est l’intensité et la durée de la suite et fin de la soirée. La « salade de doigts » que tu me concoctes régulièrement dégénère petit à petit en une véritable folie furieuse. Tu ne cesses de littéralement harceler mon sexe, tantôt par le biais de pichenettes, ou de coups de griffes, voir de chatouilles. Comme je reste toujours aussi sensible à ce genre de stimulations, mes réactions ne peuvent être qu’éruptives. Quand bien même je suis sensé « encaisser » silencieusement et religieusement, c’est plutôt gigotements, petits cris, voir fous rires que tu partages rapidement sauf que, sur toi, cela a un effet démultiplicateur : tu me harcèles encore plus. J’ai l’impression que cela ne vas pas s’arrêter et que je vais finir par perdre mon souffle. Plusieurs fois, j’essaie de reprendre ma position de départ, ou bien la position agenouillée que tu me demandes d’adopter quelques temps plus tard. Tu vas même jusqu’à te coucher juste devant moi pour être au plus près de ta cible, une situation bien peu académique, un poil hors normes. Là où tu me sèches à deux reprises (enfin je crois), c’est suite à deux séries de tapes à main nue sur mes couilles. La douleur générée « neutralise » le nounouurs pendant quelques minutes. D’ailleurs ca m’interpelle sur ces scènes de « ballbusting » où des dominas tapent à qui mieux mieux à coup de pieds sur la même zone. Soit j’ai un défaut de fabrication, soit je suis plus sensible que la moyenne. Enfin tu sembles avoir besoin de repos, à moins que tu n’aies trop ri. J’en profite pour reprendre mon souffle, tranquillement affalé à tes côtés. Erreur ! Tu n’étais pas calmée. Les harcèlements reprennent, à tel point que j’ai plusieurs fois l’impression que je vais finir par tomber du lit à force d’assauts … A deux reprises au moins tu viens mordre l’intérieur de ma cuisse droite. Mais respectueuse de notre accord, tu n’emportes aucun morceau. Summum de ton délire, tu reviens quelques minutes plus tard à l’assaut en venant carrément me mordre les couilles. Mais ce n’est pas toi, on m’a remplacé ma Maitresse à mon insu. Finalement, ton délire prend fin tandis que je reprends mes esprits toujours affalé, et même collé sur le vinyle. Si la première journée doit être représentative de toute l’année, ça promet …   En cette deuxième soirée de l’année, tu te consacres à une activité de cordes. Couleur de « saison », tu optes pour les rouges. Patiemment, tu pares mon torse d’un large quadrillage, bien centré, bien régulier et équilibré. Une fois n’est pas coutume, tu me demandes d’enfiler un boxer, évidemment celui qui s’accorde le mieux avec la teinte du jour. Ceci fait, tu me fais mettre la cagoule en cuir. A partir de là, je deviens définitivement ton mannequin. Par les ouvertures au niveau des yeux, je comprends que tu viens de m’affubler d’un bonnet de lutin. En revanche, j’ignore quelle est cette veste que tu m’enfiles avant de terminer ton « tableau » en me faisant une sorte de queue à base de cordelettes. Ca y est, tu m’expliques : tu voulais ton propre homme de Noël. Voilà qui est fait. Il est temps d’immortaliser sous tous les angles cette parure d’un soir. Mais l’esprit de Noël peut virer lentement vers la contrainte. Mes bras se retrouvent petit à petit bloqués dans le dos grâce à divers liens répartis entre le creux des coudes et les poignets. Tu te fais même un petit plaisir en poursuivant jusqu’à bloquer pouces et index par paires. Difficile d’avoir la moindre mobilité des bras désormais. Tu profites de ma quasi immobilité pour compléter ton premier jeu de cordes avec une nouvelle série de liens qui viennent parfaire ma tenue et bloquer mes cuisses. Un peu plus et je serais prêt à être embarqué comme colis par le traineau du père Noël ;-)
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Par : le 01/04/23
Elle élève la voix et dit : — Meadow ! Une gamine bondit presque. Elle a des cheveux blond roux et un physique, disons, campagnard, des taches de rousseur, un nez un peu large et un espace entre les incisives supérieures. Elle n'a pas un bel uniforme comme les autres servantes mais une robe tablier pas très propre. Madame Stone me désigne du doigt en disant : — Cette fille va te remplacer et tu devras lui expliquer le travail. Tu lui donneras le vêtement que tu as sur le dos et tu pourras mettre un uniforme. Si tu la dresses bien, tu seras une servante. Grand sourire de la fille ! Oui, à l'idée d'être une servante... — Tu pourras la punir comme on a fait avec toi : des claques et le strap sur les fesses, autant que tu veux... sans la blesser. Si elle n'accepte pas sa punition, tu viens me trouver et elle aura le double. Maintenant, c'est ton esclave, tu comprends ? — Oui Madame. — Va chercher un uniforme et donne lui le tien Ah, avant ça... Lizza ! Aussitôt, une jolie rousse qui était occupée à nettoyer de l'argenterie se lève et vient lui faire une révérence. Madame Stone lui demande : — Tu étais une star des réseaux sociaux ? — Oui Madame. — Tu sais te servir d'une caméra ? — Oui Madame. — Tu vas la filmer chaque fois qu'elle fera un travail différent. Tu filmes ce qui est intéressant. Il faut que Meadow la punisse de façon variée, comme on a fait avec elle au début. Grand sourire de cette garce de paysanne de Meadow. Madame Stone poursuit : — Mettez-vous d'accord et si le film est bon, Meadow deviendra une servante et toi, Lizza, première fille. Prends cette caméra et allez-y... Les filles font une révérence et Meadow me prend par le bras. On va dans une petite pièce qui doit servir de vestiaire. Lizza commence à filmer tandis que Meadow enlève sa robe tablier. Elle me la tend en disant : — Mets ça Je la prends, mais elle me donne une gifle en disant : — Là, tu dis merci en faisant une révérence. Je le fais en disant : — Merci Mademoiselle. Elle a de la force, cette garce, elle a dû travailler dans les champs depuis ses 6 ans. Je frotte ma joue qui doit être bien rouge. La robe tablier qu'elle me donne se boutonne devant. Sur le dos, il est écrit « NETTOYAGE » en lettre rouge. Elle pue la transpiration. On finit toujours par payer... Enfin, pas tout le monde, mais moi, oui. Je me suis amusée à punir des esclaves, le Seigneur me le fait payer... cher. Peut-on imaginer plus grande dégringolade sociale que passer de Première Dame des États-Unis à esclave de Meadow ? Meadow enfile l'uniforme noir des servantes avec le tablier blanc. Lizza lui dit : — On commence par quoi ? Qu'est-ce qui est le pire ? — Les toilettes du personnel. — OK. Je les suis dans mon uniforme puant... On va dans un petit local et Meadow me donne une raclette, une brosse dure, un seau, une serpillière, du liquide de nettoyage et de l'eau de javel. Pas de gants en caoutchouc, bien sûr : une esclave doit nettoyer les chiottes à mains nues. Quand j'ai tout le matériel dans les mains, Lizza me filme tandis que je suis péniblement Meadow... On doit s'approcher des toilettes du personnel parce que ça commence à puer. Lizza lui dit : — Ça fait au moins une semaine que tu ne les as pas nettoyées. — Madame Stone m'a dit... — Parle pas devant la fille, Meadow. — Oui, pardon. Avant de commencer ma punition – non, mon chemin de croix – je suis bien consciente que tout ça n'arrive pas par hasard. Le fait qu'on a dit à Meadow de laisser les toilettes dans cet état renforce l'idée que mon acheteur savait très bien qu'il allait faire mon acquisition, même avant la fuite de mon couard de mari. Je suppose que tous ici, ils savent très bien qui je suis. Le film en est la preuve, je suis certaine qu'on ne filme pas les autres filles lors de leurs débuts. J'espère juste qu'après m'avoir bien punie et humiliée, ils me feront rencontrer des gens qui ont envie de s'envoyer la femme de l'ex-Président des États-Unis. Je vais serrer les dents, en attendant Summer. Les toilettes sont comme prévu : dégueulasses. Il y a deux urinoirs et deux w.c. Meadow me dit : — Remplis ton seau, mets du liquide de nettoyage, ensuite récure le sol avec la brosse. Quand c'est fait, je mets à genoux dans la vieille pisse et je récure le sol. Lizza me filme pendant un moment. Quand elle s'arrête, les filles discutent des autres servantes et de moi. Elle parle de ce qu'elles vont me faire... comme si je n'étais pas là. Hélas, je suis là et je frotte le sol dégoûtant. Puis je rince bien à l'eau et, avec la raclette, je fais tout partir vers une petite grille dans le sol. Lizza dit : — Vérifie si c'est propre, Meadow, je filme. Les mains derrière le dos, Meadow inspecte. Oh ! qu'elle se sent importante tout à coup, la sale petite péquenaude ! Du bout du pied, elle montre une trace sur le sol, en disant : — Et ça, cochonne ? Lèche. Je vais lécher entre ses pieds, mais je n'ai qu'un goût de produit de nettoyage dans la bouche. Ensuite, toujours du bout du pied, elle me fait lécher ici ou là, au gré de sa fantaisie.... Au pied d'un urinoir, il y a une saloperie de croûte qui n'est pas partie. Là, elle prend son pied en me faisant lécher et même gratter avec les dents une croûte qui a un horrible goût de pisse.  Lizza me demande : — Tu veux te rincer la bouche ? — Oui Mademoiselle... — Il y a de l'eau dans la cuvette des w.c., vas-y. Un jour, je paierai un tueur pour leur coller une balle dans les genoux. En attendant, elle rigole de me voir laper l'eau dans la cuvette des w.c. Lizza arrête de filmer et je continue mon nettoyage d'autant plus soigneusement que je sais que je devrai lécher ce qui est encore sale. Une heure plus tard, je suis rouge et en nage. Je n'ai jamais aussi bien nettoyé. Les deux filles n'ont pas arrêté de parler et de rire... Maintenant, Lizza reprend la caméra, tandis que Meadow me dit : — Inspection de ton travail, souillon !! Elle repère une ignoble virgule brune sur un mur et je dois la lécher : quelle horreur, je vais tomber malade !! Ensuite elle m'engueule, mais bien : — Tu appelles ça nettoyer ? — Mais... euh... — Tu es sale naturellement ou tu fais ça pour te foutre de nous ? On t'a dit que ces chiottes devaient être impeccables et ce n'est pas le cas. Tu vas être punie. Mets-toi à quatre pattes. Elle prend une bande de cuir assez rigide, longue de 50 cm, puis elle relève l'uniforme sale que je porte et, quand mes fesses sont nues, elle dit : — Tu vas avoir dix coups de strap. Écarte un peu les jambes. Ensuite, tu comptes et tu remercies. Compris ? — Ouiii. J’entends le bruit caractéristique de la bande de cuir qui fend l’air "Ffwwwiiiiii" et : — Aaaïïïeee ! Un, mer... merci. Une bande de feu me traverse les fesses d’une hanche à l’autre. elle dit : — Celui-là ne comptait pas, c’était pour m’exercer. Ensuite elle se met à taper très rapidement, depuis le haut des cuisses jusqu’au haut des fesses. Ffwwwiiiiii ! — Aïïïeee ! Un, merci. Ffwwwiiiiii ! — Ouch ! Deux, merci. Ffwwwiiiiii ! — Aïïïeeeeeee ! Trois, merci. Ffwwwiiiiii ! — Aïïïeee ! Quatre, merciii... Ffwwwiiiiii ! — Aïïïeeeiiii ! Cinq, merci. Ffwwwiiiiii ! — Aïïïïïïïïïeee ! Six, merci. Ffwwwiiiiii ! — Ouch ! Sept, merci.... Elle s’arrête, puis se tourne vers Lizza pour lui expliquer pourquoi : — J’attends un peu pour qu’elle sente encore mieux les derniers coups. Maintenant, ce n’est plus une bande de feu, c’est mon derrière tout entier qui est un brasier. Je pleure en gémissant, tandis que mes fesses continuent à se contracter et à se relâcher spasmodiquement. Elle me demande : — Dorénavant, tu m’obéiras ? — OUI ! Oui, Mademoiselle... — Je te crois. Hélas pour toi, c’est trop amusant de voir ton gros derrière rougir. Attention !  Fffwwwiiiiii... Je crie... Je compte encore trois fois avant qu’elle ne s’arrête. Qui peut se réjouir autant de faire souffrir une esclave ? Une voix me dit « toi ». Mais c’était avant et je ne savais pas que ça faisait si mal ! Si, je le jure... enfin pas "si" mal. *** Je passe une semaine avec ces deux tortionnaires. Elles me font travailler et me filment depuis 7 h du matin jusqu'à 10 h du soir. Elles filment tout, surtout les punitions : les gifles, le fouet sur les fesses, les cuisses, les mollets. Il y a pire : les coups de baguette sur les mains et les doigts. Je ne comprends pas comment je tiens le coup. Enfin si, je n'ai pas le choix. Après 7 jours de cet enfer, exactement au matin du 8e jour, Madame Stone me regarde et claque les doigts, je suppose que c'est pour que je la suive. On prend l'ascenseur de service jusqu'au dernier étage. Madame Stone toque à une porte et une servante vient ouvrir. Elle fait une révérence et dit : — Je vous prie de me suivre, Madame. On va dans une grande pièce et là, je vois... le diable et des démons ! C'est-à-dire les Crasston, les rois du boudin, Madame Wolf et sa nièce Sarah. C'étaient les alliés de mon mari, les sales traîtres, je souhaite que... Rien, j'attends Summer, c'est tout. Madame Cochon me dit : — Quelle bonne surprise : la petite Ashley. Tu fais toujours la tête ? — Non, Madame. — Tu me trouves sympathique, maintenant ? — Oui, Madame. Elle rit puis elle me dit : — Je vais peut-être te prendre à mon service, tu aimerais devenir une de mes servantes ? — Oh oui, Madame ! Je suis comme Meadow : je veux être une servante.  À suivre. Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins.   Nos 7 livres illustrés sont ici :  https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search  
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Par : le 06/04/23
Pendant que je suspendais les manteaux sur des cintres, les invités de mon Maître prenaient place dans le salon. La femme s'assit dans un fauteuil, mon Maître dans l'autre et les deux hommes dans le canapé de l'autre côté d la table de salon. La jeune fille elle s'assit par terre, à côté de la cinquantenaire. Je remarquais alors qu'elle portait un large collier d'acier muni q'un gros anneaux et que ses poignets en portaient d'identiques. très jolie, elle avait les cheveux presque raz. Quand sur ordre de sa Maîtresse elle se déshabilla, on découvrit un corps très mince, des seins menus dont les tétons étaient percés de beaux bijoux bien travaillés. Son corps juvénile portait de nombreuses traces, certaines à peine rosées, d'autres bien plus marquées, violacées, qui expliquaient les larges cernes de ses yeux. Cambrée pour s'offrir aux regards, elle rayonnait. Son pubis parfaitement lisse était tatoué d'un complexe entrelassement d'initiales KR signifiant qu'elle était la propriété de la femme. Mon Maître claqua des doigts et d'un index tournoyant me fit comprendre que je devais servir. j'effectuais le service en me positionnant à droite de la personne que je servais. Leurs mains me palpaient, me griffaient ou m'éffleuraient. La Dominatrice elle me prit un téton entre ses doigts et me le tordit jusqu'à ce que je gémisse de douleur et que les larmes me remplissent les yeux. Maitre m'avait bien recommandé de ne jamais parler ou emettre un cir. Les coupes remplies, je vint prendre ma place aux pieds de mon Maître. Leur attention se concentrait sur la jeune fille exposée. Sa Maitresse se faisait un plaisir de raconter leur rencontre, comment d'une simple relation homosexuelle c'était devenue une relation ou la Dominatrice prit peu à peu le contrôle totalde son amante jusqu'à en faire une véritable esclave sexuelle. Que ce soit pour son plaisir mais également le plaisir d'autres personnes, hommes ou femmes selon son humeur. La jeune fille prenait les poses que sa Maitresse lui ordonnait. Elle exhibait chatte ou cul, s'écartant à deux mains, ouvrant une bouche capable d'accueillir des membres de taille très respectable tout comme son cul qui visiblement servait souvent. Prendre des positions dignes d'une pute semblait lui plaire vu la mouille qui coulait de sa vulve. l'un des hommes, Didier, était déjà bien excité et mon Maitre donnant son accord, me donna sa queue à sucer. Je m'appliquais comme Maître l'aimait. Malgré la taille, je l'avalais entièrement . j'avais quelques hauts le coeur quand elle passait la luette mais j'arrivais maintenant à parfaitement me retenir. L'homme poussait des soupirs de satisfaction et m'appuyait sur la tête, me la bloquant quand il voulait que mes lèvres soient collées à son pubis. Je ne voyais pas ce qu'il se passait derrière moi mais les commentaires m'indiquaient que la Soumise était explorée dans tous ses trous, poussant de petits gémissements de plaisir. Le spectacle devait être excitant car Didier éjacula rapidement tout au fond de ma gorge. J'avalais la totalité avec gourmandise puis je nettoyais sa queue très doucement. Maitre m'ordonna de me coucher sur le dos, la tête sous le ventre de la jeune fille. En me retournant pour me positionner, je vis que celle ci, à genoux avait les mains dans le dos et qu'elle sucait mon Maître. Sa Maitresse elle, avait la main enfoncée dans son anus la faisant gicler copieusement à chaque fois que la main s'enfoncait profondément. Je m'allongais sur le sol complètement trempé de cyprine. les orgasmes de la Soumise s'enchainaient. Rapidement j'eu le visage et le torse trempé, ça giclait sans interruption, même quand la main de la Dominatrice fut remplacée par une bite conséquente de l'autre homme et la pilonnait de toute ses forces. Maître savait s'entourer uniquement de Mâles ayant de grosses queues. Affalée dans le fauteuil, la brune fit venir son esclave entre ses cuisses. Celle ci fut immédiatement en place et se mit à déguster puis dévorer la vulve de sa Maitresse qui me demanda de nettoyer sa soumise de tout le sperme et la mouille qui coulait de son ventre et de ses fesses. J'aspirais le foutre de son anus boursouflé et béant y enfoncait la langue aussi loin que possible, elle était délicieuse, jusqu'o ce que la femme assouvie ne l'attache par le collier à l'un des radiateurs, me laissant seul faire le service.....
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Par : le 23/04/23
Il lui semblait qu'un peu de dignité lui était enfin rendue. Les consolations qui lui vinrent ainsi de souvenirs, parfois fort beaux et paradoxalement cuisants, sont tout à fait incroyables. Après de longs, longs mois, l'oubli qu'elle avait espéré et craint s'étendait sur elle. Il est difficile de décider où commencent les histoires et aussi où elles se terminent. Leur point de départ est toujours un peu arbitraire. Leur fin, même quand elle est brutale, traîne inlassablement dans les franges des souvenirs, dans les amertumes de l'oubli qui veut se faire et ne veut pas se faire. C'était comme un brouillard opaque qui se perçait brusquement. Elle était heureuse et malheureuse. Certaines nuits étaient encore un peu dures et elle s'éveillait brusquement en nage et elle pensait que sa sa bêtise et sa folie avaient été assez punies. Alors qu'il y avait au-dessus d'elle une grande glace, recouvrant totalement le plafond, que n'interrompait aucun luminaire, la jeune femme se voyait ouverte, chaque fois que son regard rencontrait le large miroir. Comme dans un rêve, on entendait le feulement de Charlotte monter peu à peu vers l'aigu et un parfum déjà familier s'exhala de sa chair sur laquelle les lèvres de Juliette étaient posées. La source qui filtrait de son ventre devenait fleuve au moment qui précède le plaisir et quand elle reprit la perle qui se cachait entre les nymphes roses qu'elle lui donnait. Elle se cambra de tous ses muscles. Sa main droite balaya inconsciemment la table de travail sur laquelle elle était allongée nue et plusieurs objets volèrent sur la moquette. Un instant, ses cuisses se resserrèrent autour de sa tête puis s'écartèrent de nouveau dans un mouvement d'abandon très doux. Elle était délicieusement impudique, ainsi couchée devant Juliette, les seins dressés vers le plafond, les jambes ouvertes et repliées dans une position d'offrande totale qui lui livrait les moindres replis de son intimité la plus secrète. Quand elle commençait à trembler de tout son être, elle viola d'un doigt précis l'entrée de ses reins et l'orgasme s'abattit sur elle avec une violence inouïe.   Le monde de l'amour heureux est à la fois orienté et absurde: orienté, parce qu'il est tout plein d'un seul être; absurde, parce que cette présence envahissante n'est pour nous qu'une absence et qu'elle semble être là que pour nous faire subir un vide. Elle était sortie du monde de l'indifférence pour entrer dans un monde où la passion l'avait contrainte par la force à donner un sens aux choses. Elle continuait à croire  que n'importe quoi arrivait n'importe quand à n'importe qui. De temps en temps, elle parvenait à imaginer sans trop de déchirementd la vie de Juliette avec une autre. Elle trouvait des consolations dans son éventuel bonheur. Mais quand elle se disait qu'elle ne serait même pas heureuse, alors le désespoir reparaissait plus cruel et elle se reprenait à penser qu'elle n'était faite que pour elle. Plutôt alors mille fois voir Juliette morte que de la voir attachée à une autre ! Et non seulement parce que l'image de ces bras, de ces sueurs mêlées, de son corps étendu auprès d'un corps que l'anonymat ne protégeait pas de sa haine impuissante, était intolérable au-delà de ce que les mots sont capables d'exprimer, mais aussi parce que tant qu'il restait une chance, une seule, pour que Juliette lui revînt, cette chance était la pire douleur. La souffrance pure, la souffrance simple, la souffrance deuil n'était rien au regard de cette souffrance-sursis, aiguisée par les attentes et les résurrections. Pendant tout le temps que le feu coula dans ses veines, Juliette but le suc délicieux que son plaisir libérait et quand la source en fut tarie, elle se releva lentement. Charlotte était inerte, les yeux clos, les bras en croix. Tout ne lui serait pas infligé à la fois. Elle aurait plus tard la permission de se débattre, de crier et de pleurer. Venant d'un autre monde, sa maîtresse entendit sa voix lui dire qu'elle était heureuse et qu'elle voulait que cela ne finisse jamais. Elle s'agenouilla entre ses jambes et Juliette voyait ses cheveux clairs onduler régulièrement au-dessous d'elle. Sa vulve était prisonnière du plus doux et du plus chaud des fourreaux qui lui prodiguait la plus divine des caresses. Un court instant, elle s'interrompit pour lui dire qu'elle n'aurait jamais cru que c'était aussi bon de se soumettre puis brusquement, adorablement savante, sa main vint se joindre à ses lèvres et à sa langue pour la combler. Mille flèches délicieuses s'enfoncèrent dans la chair de Juliette. Elle sentit qu'elle allait exploser dans sa bouche. Elle voulut l'arrêter mais bientôt ses dents se resserrèrent sur la crête rosée. Un plaisir violent et doux s'abattit sur les deux amantes et le silence envahit la pièce. Le plafond était haut, les moulures riches, toutes dorées à la feuille. Juliette invita Charlotte à pénétrer dans la salle de bains où elle fit immédiatement couler l'eau dans une baignoire digne d'être présentée dans un musée, un bassin en marbre gris à veinures rouges, remontant à l'avant en volute, à la façon d'une barque. Un nuage de vapeur emplissait le monument. Elle se glissa dans l'eau, avant même que la baignoire ne fut pleine. La chaleur est une étreinte délicieuse.   Il y a une logique propre aux amours heureuses qui donne aux mots une signification nouvelle. Lorsque la coquetterie du bourreau vient jouer en outre sur les doubles sens et raffine ainsi sur la cruauté naturelle des attitudes et des expressions, on imagine les ravages que font alors les malentendus. Le bourreau est toujours innocent. Il n'avait que de l'amitié, il n'avait rien remarqué: à la rigueur, si on le pousse à bout, il se déclarera inconscient. Et s'il y a un coup de feu final, ou un corps qui s'écrase, ou un somnifère à triple ou décuple dose, il balbutiera, avec une horreur qui aura quelque peine à remplacer la satisfaction, qu'il était fou et qu'il ne savait pas. Une impression d'aisance l'emplit. Voluptueuse, Charlotte s'abandonna à ce bien-être nouveau sans bouger. Le fond de la baignoire était modelé de façon à offrir un confort maximum, les bords comportaient des accoudoirs sculptés dans le marbre. Comment ne pas éprouver un plaisir sensuel ? L'eau montait sur ses flancs, recouvrait son ventre pour atteindre ses seins en une onde caressante. Juliette ferma les robinets, releva les manches de son tailleur, commença à lui masser les épaules avec vigueur, presque rudesse. Ses mains furent soudain moins douces sur son dos. Puis à nouveau, elle la massa avec force, bousculant son torse, ramollissant ses muscles. Ses doigts plongèrent jusqu'à la naissance de ses fesses, effleurant la pointe de ses seins. Charlotte ferma les yeux pour jouir du plaisir qui montait en elle. Animé par ces mains caressantes qui jouaient à émouvoir sa sensibilité. Une émotion la parcourut. L'eau était alors tiède à présent. Juliette ouvrit le robinet d'eau chaude et posa ensuite sa main droite sur les doigts humides de Charlotte, l'obligeant à explorer les reliefs de son intimité en la poussant à des aventures plus audacieuses. Ses phalanges pénétrèrent son ventre. Les lèvres entre les jambes de Charlotte, qui la brûlaient, lui étaient interdites, car elle les savait ouverte à qui voudrait. Juliette perdit l'équilibre et bascula sur le bord de la baignoire. Son tailleur trempé devint une invitation à la découverte, et la soie blanche de son corsage fit un voile transparent révélant l'éclat de ses sous-vêtements. Elle dégrafa sa jupe et se débarrassa de son corsage. Dessous, elle portait un charmant caraco et une culotte de soie, un porte-jarretelle assorti soutenant des bas fins qui, mouillés, lui faisaient une peau légèrement hâlée. Ses petits seins en forme de poire pointaient sous le caraco en soie. Elle le retira délicatement exposant ses formes divines.   Ses yeux brillaient dans la pénombre humide, et ses cheveux roux, à peine bouclés, lui donnaient un air de grand seigneur exilé, de libertin courageux. La jeune femme effleura de ses lèvres la dure pointe des seins, de sa main le creux du ventre. Juliette fut prompte à se rendre mais ce n'était pas à elle. Il était indifférent à Juliette que Charlotte admirât son visage lissé et rajeuni, sa belle bouche haletante, indifférent qu'elle l'entendît gémir, quand elle saisit entre ses dents et ses lèvres la crête de chair cachée de son ventre. Simplement Juliette la prit par les cheveux pour l'appuyer plus fort contre elle, et ne la laissa aller que pour lui dire de recommencer. Bientôt, les mains de Charlotte se posèrent langoureusement sur ses épaules et glissèrent aussitôt sous les bras pour rencontrer les courbes fermes de de la poitrine. Son ventre palpita contre les fesses de son amante. Elle aimait cette sensation. Peu à peu, ses doigts fins s'écartèrent du buste pour couler jusqu'à la ceinture élastique de la culotte. La caresse se prolongea sous le tissu. Juliette pencha la tête en arrière et s'abandonna au plaisir simple qui l'envahit. Alors, rien n'exista plus pour elle que ce bien-être animé par le voyage rituel de ces doigts dans le velours de sa féminité. L'attouchement fut audacieux. Combien de temps restèrent-elles ainsi, à se caresser et à frissonner, ne fut-ce pas un songe, l'ombre d'un fantasme ? Elles n'oseraient sans doute jamais l'évoquer. Mais Juliette se rhabilla et abandonna Charlotte sans même la regarder.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/05/23
Je ne savais pas encore ce jour-là que j'allais l'aimer. Roméo, dans la tragédie de Shakespeare, est très amoureux de Rosaline lorsqu'il rencontre Juliette. Ce sont souvent des cœurs déjà occupés d'un autre être que l'amour frappe le plus fort. Les ciels du Berry servaient de paysage à une campagne sauvage. Le relief des nuages dessinait des vallées bleues et les soirs d'été teintaient l'horizon de toutes les couleurs qui manquaient à la plaine couverte de chaumes gris, brûlés par le soleil. Elles descendirent le long du lac. Quelques fiancés se promenaient sur le sentier qui le longeait. Elles les croisaient et s'embrassaient quand elles étaient seules. Une fine brume froide et blanche les enveloppait. Partout, le calme et l'absence, un paysage lunaire, une vie désertique, des branches mortes, des lumières glacées dans la nuit qui commençait à venir. Juliette tournait son visage vers le sien. D'elle, elle voulait savoir quelque chose et n'apprenait rien. Charlotte demeurait silencieuse. Quelle peur des êtres ou quel ennui l'enfermait à l'intérieur de cette armure. Qu'avait-elle fait ? Elle serra les lèvres, demeura une seconde immobile. Elle ne voyait rien, mais elle souriait. Quand elle avait le courage, ou plutôt le cœur, d'accepter cette insensibilité, elle lui parlait tendrement, comme on parle à un fantôme. Elle avait toujours envie de lui demander: "Pourquoi acceptes-tu de souffrir ? Pourquoi aimes-tu être fouettée ?" Elle disait seulement: "Cela n'a pas d'importance, je t'aime." Charlotte avouait son amour dans la soumission et la douleur. Juliette la croyait. La brume l'aidait alors à supporter cette idée. Dans la brume, parfois tout parait étonnament vrai. Il y avait des reflets brouillés sur le lac. Le plus frappant était l'air de bonheur qui illuminait leur visage. Elles regardaient tout autour d'elles, très loin et intensément, comme si elles eussent douté d'être bien rentrées dans leur terroir. Il n'y avait plus de trace en elles des tumultes que produisent les désirs inassouvis ou les ambitions perdues.   De toutes les choses au monde qui sont admirables et belles, ces premières rencontres sont les plus belles. L'instant où s'établissent entre deux corps et deux âmes, par des signaux dérisoires de détresse et d'espoir, le langage, le regard, un sourire, les liens fragiles et précieux qui deviendront si solides, éveille toujours toute la douleur, toute l'admiration du monde. On sentait que la plénitude de leurs vie, y compris la chute qu'elles avaient subie, libérait l'instant présent de toute inquiétude et de toute frustration. Les yeux extasiés de Charlotte, sa voix douce, chavirée, son air de marcher sur les nuages, en apesanteur, son succès, tout montrait la vérité. Comme les traces nettes que laissait le fouet sur son corps de bronze. Elle n'avait pas le droit de se plaindre, elle avait parfois l'autorisation de jouir. Sur un lit blanc, elle avait rencontré sa maîtresse. Juliette avait pris ce visage entre les mains, elle l'avait regardé de toutes ses forces. Elle s'était allongée sur elle. Quel plaisir nouveau ce fut quand Charlotte la remercia de l'avoir fouettée. Sa bouche refermée sur son sexe, les pointes de ses seins constamment froissées, les cuisses écartelées sur le chemin de son ventre, labouré à plaisir quand à sa fantaisie, Juliette imitait l'homme, ceinte d'un olisbos, chaque jour, de plus en plus épais, la déchirait. Le spectacle constant de son corps toujours offert, mais aussi la conscience de son propre corps. Charlotte en était éclairée comme par le dedans, et l'on contemplait en sa démarche le calme, et sur son visage l'impalpable sourire intérieur que l'on devine dans les yeux des soumises. Tu as commencé à te taire. Tu as voulu m'aimer. Sans doute la vie n'est-elle pas faite pour les adolescentes. Elles lui demandent la lune, elle ne peut offrir que la juste densité de la terre. La vie, elle la supporte. Les outrages et les châtiments corporels, aussi. Elle les aime tant, que parfois, elle ne se reconnaît plus, elle s'invente pour se rendre semblable à l'autre, mais l'illusion est brève. Charlotte rêvait. Des êtres juvéniles étaient partis et c'étaient des adolescentes qui revenaient. Quelque chose d'apaisé, de doux, d'accompli émanait d'elles. Pendant ces trois semaines, elles purent prendre conscience de cette transformation. Mais lorsque elle s'apercevra que sa vie rêvée est en rupture de réalité, pour la plupart des dons qu'elle réclame d'elle, elle sombrera dans la mélancolie. Il n'est ni plaisant de changer de peau, d'autant moins que la mue des femmes s'accomplit à contresens, du papillon à la chenille, et que la perspective de perdre ses ailes et d'apprendre à ramper sous le fouet n'est pas exaltante. Alors on refuse, on se cogne contre les barreaux de sa cellule.   Le spectacle de ces solitudes se rompant tout à coup, se ruant dans l'espor, dans le bonheur fou, et souvent dans le malheur, semble plus beau que tout. Tu te heurtes depuis trop longtemps aux contours aigus de la réalité, il fallait qu'enfin, tu te résignes car rien n'est plus triste que le regard d'une recluse. Ah, comment l'aurait-elle oublié ? Elle était la main qui lui bandait les yeux, le cuir qui lui tannait la peau, la chaîne au-dessus de son lit, et parfois des inconnues qui lui mordaient les seins, et toutes les voix qui lui donnaient des ordres étaient sa voix. Se lassa t-elle ? Non, à force d'être offensée, elle aurait dû s'accoutumer aux outrages, à force d'être caressée, aux caresses, sinon au martinet à force d'être flagellée. En même temps, il y avait en elle la passion pour Juliette, sa sauvage origine, la force et la gravité qu'elle mettait. Une ignoble satiété de la douleur et de la volupté dût la rejeter peu à peu dans un monde irréel. Mais au contraire, le harnais qui la tenait droite, les liens qui la gardaient soumise, le bijou anal qu'elle portait, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose, comme le spectacle fréquent des très jeunes femmes livrées comme elle. S'y ajoutaient bien d'autres griefs liés à ses souvenirs d'enfance. Avec le temps, elle avait fini par la comprendre et lui pardonner. Elle avait été roulée par un destin terrible, comme un nageur dans une vague, et elle avait fait de son mieux pour ne pas couler, accomplir ce à quoi sa nature l'avait préparée, en épargnant ainsi ses proches. Je t'approuve d'avoir voulu rester de l'autre côté de cette muraille mais c'était une mauvaise idée de tenter de m'entraîner avec toi. cela s'appelle de la désobéissance. La soumission heureuse est une invention d'intellectuels. Aucune soumise adolescente n'a exprimé autre chose que l'incertitude, la difficulté d'être, le trouble et le désespoir et c'est seulement à partir d'un certain niveau d'abnégation, qu'elles se font les poétesses du fouet, comme du charme du blé en herbe. La même réflexion vaut pour les amours passées. C'est vrai qu'elle était si belle et sans doute bouleversante avec son corps inachevé et la simplicité peureuse qui donne tant de velouté aux âmes à fleur de peau des adolescentes. C'est vrai que le premier soupir arraché l'une à l'autre est inoubliable. Tu l'as oubliée. Le lac, au loin, était comme un bouclier d'argent sur lequel le soleil couchant plaquait le dessin des nuages et d'aveuglantes flaques de lumières.   Les maximes sur l'amour semblent souvent si justes et si profondes: tout est possible, tout est vrai dès que l'on parle de ces bouleversements qui illuminent les cœurs. Elle comprenait mieux qu'en en un tel endroit la joie la plus éclatante pouvait succéder à la mortelle nostalgie que provoquait la tempête. Derrière ses faiblesses perçait un respect un peu naïf et au-delà, une sensibilité extrême qu'elle cherchait à faire partager, sans avoir les moyens pour y parvenir. Alors, tu veux ça, tu veux vraiment ce que je t'ai promis ? Ton visage se retourne vers mon sourire. Te taire, tu dois te taire. Nous en avons convenu ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas crier quand je te fouetterai jusqu'au sang. C'est la règle du jeu. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible du jeu. Tes longs cils recourbés de siamoise, la fente de tes pupilles. Tes yeux rieurs. Juliette sait ce qu'elle veut. La fouetter, oui mais plus pour son plaisir. Elle va y prendre goût. Comme la semence des hommes. Elle s'en délecte maintenant. Déjà par dessus la nuque glisse le harnais en cuir. Ton corps supplie. Toujours de dos, nue à mes genoux. Bientôt, mes doigts simultanément, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de ton sexe. Les épaules de papillon, tes omoplates, ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Mon souffle effleurant le profil de tes seins érigés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de tout arrêter, cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par le cou. Je te renverse sur le grand lit. Je te mords. Tu te rebelles. Tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de plaisirs. Tout était évident. Tu es allongée. Au-dessus de toi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrejambe à peine ouvert. Ton désir est envahissant. Tu écoutes les lèvres de ton sexe. Tu cèdes enfin, je ranime les flammes. Tes mains renversées, abandonnées, la paume en l'air, haletante de bonheur. Elle se rappelait que, dans le long calvaire que fut sa vie, elle n'avait jamais exprimé ni plaintes, ni désespoir. Au plus noir des jours, elle cueillait des fleurs pour en faire un bouquet et elle respirait son parfum, les yeux fermés. Il n'y avait plus ni cabales à affronter, ni critiques à redouter. L'écho de ce bonheur passé se répandait bientôt en elle. Le feu envahit tes reins. Tu es foudroyée. Tu me fuses au visage les vagues de ton plaisir. L'orgasme est à nouveau proche d'enfler ton ventre. Il te pénètre. Mes doigts profondément en toi pour t'avoir encore de plus près, pour te fouiller encore plus loin, pour t'empêcher de te dérober à l'extase qui nous unit. Nos cris meurent en un baiser sauvage et cannibale, brutal comme la secousse qui nous bascule. Un baiser fou qui exacerba chaque gouttelette de jouissance. Bienheureuse soirée pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sans le fouet. Le temps cessa d'être immobile. Juliette lui défit les bracelets et le collier qui la tenaient captive. La nuit tomba sur elles. Charlotte craignit de subir une nouvelle colère. Mais Juliette se détourna, reprit sa marche, les yeux fixés loin devant elle.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/05/23
Article d'origine : https://intime-photographie.fr/incontournable/comment-debuter-une-relation-bdsm Comment débuter une relation BDSM ? Vous vous sentez attiré par le BDSM, mais vous ne savez pas comment débuter une relation BDSM ? Cette page est faite pour vous ! Après avoir répondu à de nombreux lecteurs, je vais mettre ici quelques-unes des questions les plus posées et y apporter mes réponses. Si vous avez d’autres questions  venez sur le forum ou contactez-moi via ce formulaire. Je ferai souvent référence à notre jeu pour soumise, pas forcément parce que je pense que c’est la meilleure solution mais parce que les conseils que je donne je les ai intégré à notre jeu. Comment dresser une soumise ! Cette page évolue au fur et à mesure des questions. Elle peut s’appliquer quel que soit le sexe de la personne dominante et de la personne soumise. Afin d’éviter les lourdeurs dans le texte, je ne mettrai pas systématiquement toutes les versions de “le” ; “la” “soumis” dominatrice etc. Attention Les conseils prodigués ici ont pour but d’amener deux personnes consentantes à avoir une relation BDSM (ou Maître(sse) / esclave ou Dominant(e) / soumise) pour le plus grand plaisir des deux. Si votre question est “comment faire pour que ma femme soit mon esclave” mais sans s’occuper d’elle ni s’intéresser à ce qui lui plaît, vous pouvez d’ors et déjà fermer cette page. Ça doit rester ludique et amusant pour vous deux. Bon, oui, il y aura des moments un peu difficile, ça peut chauffer durement une fessée… De quoi parle-t-on exactement ? BDSM sont les initiales de Bondage et Discipline, Domination et Soumission, Sadisme et Masochisme. Il s’agit d’un ensemble de pratiques sexuelles faisant intervenir le bondage, les punitions, le sadisme et le masochisme, ou encore la domination et la soumission. C’est un jeu sexuel où chacun décide de prendre une position définie. Il y a plusieurs types de relations BDSM, en fait il y en a autant que de couples (ou de groupes…). C’est a vous de créer ce qui vous ressemble, ne vous intéressez pas à “ce qui se fait” ou “ce qui doit être fait”. On peut être masochiste ou pas, sadique ou pas, aimer l’humiliation ou pas, être libertin ou exclusif… Tout est possible. Vous pouvez tout de même jeter un œil à une référence “les 9 niveaux de soumissions dans le cadre BDSM” Comment trouver une soumise / Comment trouver un soumis ? Dans la vie de tout les jours ! Et oui, parfois on trouve juste un(e) partenaire et on se dirige lentement vers une relation dominant(e) / soumis(e). Les forums et sites dédiés au BDSM. Attention si vous allez sur des forums, ne postez PAS de petite annonce, en plus d’être parfaitement inutile c’est souvent mal pris. Ces lieux sont des communautés, vous ne pouvez pas demander quelque chose d’aussi intime à un groupe 15 minutes après vous y être inscrit. Je suis sur quelques forums / sites : Sur notre forum BDSM, ici www.bdsm.fr https://fetlife.com/ Les munchs Il s’agit de rencontres réelles de gens intéressés par le BDSM. Lors de ces réunions on discute, parfois on boit et on mange. Généralement, ces échanges se font dans des lieux tout public : il faut être habillé normalement, pas de relation sexuelle, bref comme on fait dans un bar. C’est plus rassurant pour tous, d’ailleurs ! Rien n’empêche après, si des affinités se créent, d’aller finir la soirée ailleurs. Comment trouver une Maîtresse ? Comment trouver un Maître ? (Ou un(e) dominant(e). Voir réponse ci-dessus ! J’ai trouvé un soumis / une soumise / un dominant / une dominante sur internet, et ça a l’air d’être une perle rare. Attention. C’est peut être tout à faire vrai, et la personne est peut être totalement honnête. Ou pas. Il y a beaucoup de ce qu’on appelle des “fantasmeurs”, ce sont des gens qui vont se projeter, pour un temps dans un jeu de rôle qui les excite. Cela agit pour eux comme un jeu de rôle (RolePlay BDSM). De votre côté, vous vous investissez beaucoup : soit à créer des scénarios, des ordres, établir et entretenir un lien. Soit en étant obéissant, en montrant votre dévotion. Dans les deux cas en vous rendant disponible. Sauf que, d’une part, du jour au lendemain l’autre personne peut tout plaquet. D’autre part, êtes vous certain que la personne à qui vous écrivez est celle qu’elle prétend être ? J’ai déjà un(e) partenaire, comment lui faire savoir mes penchants ? Et oui, c’est compliqué ! Peur d’être honteux, rejeté, moqué… Surtout si on est jeune et qu’on craint que ça ne se répande dans le cercle d’amis ou de connaissances. Si vous êtes dans ce dernier cas, faites très attention, car le harcèlement peut prendre des proportions énormes en un rien de temps. En cas de catastrophe ne restez pas seul(e), parlez avec un(e) ami(e) sûr(e), ou parlez en sur un forum ou ici, je ferme la parenthèse. Si vous êtes un peu anxieux(se), pour en parler à votre partenaire optez pour une solution qui ne laisse pas de trace : l’oral, des exemples sur votre téléphone ou ordinateur, mais rien d’écrits que vous envoyez. Ensuite, vous pouvez opter pour plusieurs choses :  Un SMS, si comme moi vous avez du mal à parler directement, “tu connais le BDSM ? Je découvre quelques photos que j’aime bien” et ajoutez en une ou deux pour amorcer la discussion. C’est un peu bateau mais ça peut se mêler dans la vie de tout les jours. Une lettre manuscrite ou écrite à l’ordinateur et imprimée ou envoyée par courriel. Il faut se poser et l’écrire, la relire, peut être attendre un peu… Et envoyer ! Ça permet de bien choisir ses mots et son moment. Lui parler, lui expliquer, pendant un repas, un RDV ou un apéro. Mais qu’est ce que je lui dit ? Ce que vous ressentez, pour elle / lui, ce que vous aimeriez lui faire, ou qu’elle vous fasse. Ce que vous aimeriez en plus, ce que vous avez déjà fait et que vous avez apprécié. Vous pouvez ajouter des photos et / ou vidéos, ou des liens vers des photos et vidéos qui vous plaisent. Essayez de savoir un peu ce que vous voulez avant d’aborder le sujet avec l’autre. Est-ce que la personne va refuser ou accepter ? Ça je ne peux pas le savoir. Mais honnêtement, aucune des personnes avec qui j’ai parlé est revenu me dire “bon, elle n’a pas voulu”. Et si mon (ma) conjoint(e) décide de me quitter ? Concrètement, si vous ne pouvez pas parler de sujets comme celui-ci à votre partenaire… Avez vous vraiment un partenaire ? Autant ne pas perdre de temps, si vous vous rendez compte que ça vous est “vital” et que c’est hors de question avec votre conjoint(e), l’un, l’autre, ou les deux risquez d’être malheureux et de vous abîmer. Elle semble partante pour essayer et elle voudrait en savoir plus, que faire ? Discuter, encore. Échanger vos préférences. Pourquoi ne pas lui indiquer ce site ? La personne pourra lire des questions réponses, et poser toutes celles qu’elle veut ! Je pourrais également transmettre les questions à ma soumise qui répondra directement. Mon conjoint semblait partant, mais tarde à prendre des initiatives pour me soumettre. Déjà un homme très excité (ça marche aussi pour les femmes…) aura probablement beaucoup plus tendance à se lâcher et à aller vers ce que vous souhaitez. Vous pouvez essayez de créer un scénario, même des grandes lignes, et  lui présenter afin de le réaliser. Sinon essayez de savoir ce dont vous avez envie, puis pendant une partie de jambe en l’air bien chaude, lui dire de vous fesser, de vous baiser bien fort à 4 pattes. Vous pouvez essayer de bien l’exciter : en le suçant à genoux, en écartant votre cul, votre chatte pour le mettre dans l’ambiance. Attention, si le but est d’avoir un(e) partenaire soumise, le vous déconseille de bien l’exciter pour ensuite le / la soumettre par surprise : c’est de l’abus. Comment savoir ce qu’on aime, il y a une liste ? Hé bien… Oui, j’ai une page dédiée à cette liste : Liste de préférence sexuelle (Checklist BDSM, questionnaire bdsm) je vous conseille de la remplir chacun de votre côté et de mettre en commun ensuite. Il faut clairement poser vos limites, l’un comme l’autre. Allez, on se lance ! Faut-il du matériel en particulier ? Absolument aucun. Ça viendra avec le temps ! Pour démarrer, vous avez déjà vos mains pour fesser, pourquoi pas une spatule de cuisine. A-t-on besoin de quelque chose pour se mettre à genoux ? Au gré des envies, des cadeaux, des promos, vous ferez votre stock d’accessoires et de tenues. Le but est de prendre du plaisir à deux : votre corps suffit. Je manque d’idée… Qu’est-ce que je peux faire ? C’est précisément pour cette question que je partage notre jeu : allez voir sa page ou celle de la version vanille. Il y a au total plus de 200 idées pour soumettre sa femme, ou pour se soumettre. Une version pour homme soumis devrait arriver. Mademoiselle (ou Madame, ou autre) accepte d’être ma soumise une soirée, qu’est ce que je fais ? C’est toujours compliqué de répondre à ce type de question, car elle dépend vraiment de vous, du couple que vous formez et de vos préférences. Parmi les idées que je propose, c’est à vous de créer votre projet. En revanche je vous conseille de créer un SafeWord (mot de sécurité, mot de secours, vous ci-dessous). Respectez ses limites et son consentement. Comment débuter une séance ? Il y a mille manières ! Mais si on est ensemble, je conseil de la mettre à genoux, de lui mettre un collier (voir plus bas), ou autre signe distinctif et de lui demander “qu’est ce que tu es ?”, elle répond alors “Je suis ta chienne” ou quelque chose comme ça. Plusieurs propositions sont intégrées dans les règles de notre jeu. Qu’est-ce que le SafeWord ? Il s’agit d’un ou plusieurs mot, qui, lorsqu’ils sont prononcés, font baisser l’intensité du jeu, ou arrête tout. Soit le temps de reprendre ses esprits et de ce mettre d’accord, soit complètement jusqu’à un prochain jeu. Dans notre contrat nous en avons plusieurs : « Orange » on calme un peu. « Rouge » on arrête tout et on discute. « Câlin », tu te mets contre moi et je te câline, tu me redis quand tu te sens prête à continuer. Lorsque le safeword est prononcé faites ce qui est prévu : calmez-vous ou arrêtez-vous immédiatement. Vraiment, sinon vous torpillez la confiance de votre partenaire -et à juste titre- vous ne la méritez pas. Pour les premiers jeux, évitez les baillons pour que votre partenaire puisse s’exprimer librement. Faut-il créer un scénario complet ? Vous pouvez, mais je vous conseille de faire quelque chose de vague : quelques idées notées, quelques pratiques, un déroulement schématique. Sachez inviter l’inattendu ! Sur le moment vous aurez probablement d’autres envies, d’autres idées. Vous pouvez également créer un scénario très précis et essayer de le respecter à la lettre, c’est autre chose et ça peut rassurer de savoir à l’avance ce qui est prévu. Quelque chose ne se passe pas comme prévu, je fais quoi ? Il faut savoir s’adapter : il y aura des bonnes et des mauvaises surprises. Ne vous vexez pas et avancez. Vous trouverez d’ailleurs des exemples de mes “échecs” sur ce blog, nous sommes humains et je tiens à montrer que nous ne sommes pas différents, quel que soit le côté du fouet où on est. Elle refuse un truc, je la punis ? C’est très excitant, on est bien lancé… Mais elle n’agit pas comme prévu. Clairement, surtout au début, je vous déconseille de la punir si ça ne va pas comme vous voulez, ça braquerait encore plus. Vous êtes dans la vraie vie : prenez soin l’un de l’autre. Attention à l’effet que ça peut avoir sur elle, restez bien à l’écoute. S’il s’agit d’un jeu entre vous, qu’elle vous teste, vous pouvez insistez en restant dans le cadre définit au départ. Si vous avez essayé de faire quelque chose alors qu’elle vous avait dit que c’était en dehors de ces limites, vous êtes fautif, présentez vos excuses et rassurez votre partenaire. Si vous avez juste proposé pour voir si elle pouvait aller plus loin, revenez en arrière. Mais, ma compagne n’est pas forcément prête en même temps que moi. Je suis personnellement parti du principe que le dominant serait toujours plus ou moins prêt et que c’est à la personne soumise de définir lorsqu’elle est prête. C’est pour ça que dans notre jeu, la soumise ou l’apprentie pioche deux actions par mois et les réalise quand elle veut dans le mois. Ça permet qu’elle se sente bien, prête, et qu’elle ait pu faire tout ce qui lui semble nécessaire pour le bon déroulement de l’action et du jeu. Cette article peut également aider : Je suis soumise mais je n’ai pas envie, que faire ? Est-il possible de lui imposer un moment où elle est soumise ? C’est à vous de voir. Surtout, ne vous précipitez pas. Dans une situation comme la notre, à mon avis il peut être nécessaire à un dominant de choisir un moment ou Mlle ou Mme DOIT être soumise quoi qu’elle en pense -à partir du moment où elle a accepté cette possibilité-. Dans le cadre de notre jeu, ma soumise l’est : pendant ses actions, pendant 96h à la suite une fois par an (la date est choisie ensemble), 3 fois 24h répartie dans l’année quand je veux. Je lui envoie ou lui dis simplement quelque chose du type “à partir de maintenant et pour 24h tu es ma soumise”, elle signe son contrat et débute sa période de soumission. Lorsque l’ordre est donné par SMS le contrat est signé plus tard. Un contrat est-il obligatoire ? Absolument pas. Alors pourquoi on en fait un ? Déjà, pour entrer dans le rôle, ça a un côté solennel, comme le collier. Ensuite, parce que ça peut permettre de mettre noir sur blanc les limites, les obligations, les rôles de chacun. Dans le BDSM, tout est souvent du spectacle ! Si vous en faites un, ne signez pas ce avec quoi vous ne seriez pas d’accord. Nous proposons un grand nombre de contrats BDSM ici. Comment être guidé ? Il y a plusieurs solutions, les forums, les réseaux sociaux, vous connaissez tout ça. Il y a aussi le mentorat BDSM : il s’agit de choisir un mentor, un compagnon de route a qui poser nos questions, construire avec lui le cheminement. Les personnes dominantes et les personnes soumises peuvent demander ceci, et à mon sens même si le mentor est souvent un dominant pour un autre dominant : il n’y a pas de règle. J’ai moi même conseillé plusieurs soumises, qui se posaient des questions sur le chemin que prenait leur relation. Vous pouvez me contacter via le formulaire, via instagram,  Le collier est-il obligatoire ? Ma femme refuse de porter un collier. Absolument pas. Si elle refuse, elle refuse, point. Elle trouve peut être cela trop dégradant. La situation changera sûrement si elle comprend, ou plutôt lorsque vous lui aurez montré que devenir “une chienne” ne ternit pas son image à vos yeux, mais au contraire vous rend fier. Pourquoi ne pas lui proposer de porter un joli ruban au départ ? Ou un petit bracelet, ou une petite chaîne de cou, sans connotation autre que pour vous. Ça peut être l’occasion d’un petit cadeau ! Par ailleurs certains dominants estiment que le collier doit se mériter et s’obtenir après un certain temps. Est-ce qu’on peut inverser les rôles ? Absolument ! Dans le milieu ça s’appelle “switcher”, on appelle “switch” ceux qui inversent régulièrement. Je trouve que c’est très positif : ça permet à celui / celle qui prend le rôle de dominant de se rendre compte de la responsabilité, de savoir à quoi il faut penser, de préparer des choses, de prendre soin de l’autre. Pour celui / celle qui devient soumise, ça permet de savoir la difficulté d’obéir en tout, voir de souffrir pour son / sa dominant(e). Je souhaite faire du Shibari / bondage, ligoter mon / ma partenaire ? Tant mieux ! Renseignez vous bien sur les consignes de sécurité avant de vous lancer. Vous trouverez quelques tutoriels de bondage simple ici: https://*** Lien en cours de validation (=attente du lien retour sur le site mentionné) ***/tag/tutoriel Mon / Ma conjoint(e) veux me soumettre, est ce qu’il m’aime ? Je ne connais pas votre couple, je ne peux pas être catégorique. Pour savoir s’il / elle vous aime : il faut lui demander. En revanche, est-ce qu’on peut être fou amoureux de quelqu’un et vouloir la soumettre ? Oui, c’est mon cas. Est-ce pour me punir, j’ai fais quelque chose de mal ? Non. Si d’ailleurs vous devez prendre une punition violente parce que vous “avez raté quelque chose” dans la vie de tous les jours, vous êtes probablement victime de violence domestique, pas acteur d’une relation équilibrée avec un jeu dominant / soumise. Dans le cadre BDSM, les erreurs sont bien souvent un prétexte pour jouer. On trouve d’ailleurs souvent des soumis(e)s qui disent “fauter” exprès pour que leur dominant(e) sen occupe. Mon mari veut me faire porter un collier en public, je ne veux pas ou Mon mari veut me prêter à d’autres hommes, je ne veux pas. D’une manière générale : mon (ma) conjoint(e) veut m’imposer quelque chose que je ne veux pas. Hé bien, ne le faites pas ! Si vous pensez qu’il / elle risque de vous quitter : avez vous envie de rester avec quelqu’un qui vous dit “soit tu fais ça soit je te quitte ?” ça finirai comment ? Après, oui, ça peut demander quelques efforts. Ne faites pas ce qui n’est pas tolérable pour vous, mais si un petit effort fait de gros effets ? J’essayerai bien, mais j’ai vu des photos de choses terrifiantes. Voir réponse ci-dessus : ne faites que ce que vous voulez. Savez vous ce que veut votre conjoint(e) ? Je n’y arriverai jamais ! Les soumis(es) sur internet font des choses extraordinaires, je vais forcément être une déception. Ayez confiance en vous ! Parlez avec votre partenaire, énoncez-lui vos craintes, vos limites, vos efforts. À chaque progrès il / elle sera comblé(e), promis. De nouveau, ne faites que ce que vous voulez, et que ce que vous pouvez assumer. Savez vous ce que veut votre conjoint(e) ? Il n’a peut être pas prévu de vous percer les seins à l’agrafeuse, il veut peut être juste vous contempler à genoux avec un beau collier. Mais si je me mets à ses genoux, si je me soumets… Il ne va plus me voir que comme une chienne ?! Si c’est quelqu’un de bien dans une relation équilibrée, non. Si ce n’est pas quelqu’un de bien : il vous voit déjà comme un trou. Personnellement, plus ma soumise accepte volontairement d’être soumise, humiliée, baisée… Plus elle est grande et merveilleuse à mes yeux. Il / elle veut me rabaisser en dehors des séances de BDSM Alors ce n’est pas un jeu, vous êtes juste victime de violence domestique, pas acteur d’une relation équilibrée avec un jeu dominant / soumise. Dans le cadre BDSM sain, les erreurs sont bien souvent un prétexte pour jouer. Personnellement, je pense que plus la soumise est forte dans tous les aspects de sa vie, plus sa soumission volontaire et joyeuse à de la valeur. Le rôle du (de la) dominant(e) est de soutenir son (sa) conjointe dans la vie de tous les jours, de le (la) rendre fort(e) et autonome. Voir cet article : BDSM sain ou violences. Que faire pour ne pas avoir de marque ? (Pour les enfants, le sport, l’été…) Privilégier les techniques qui ne laissent pas de marque : pincement de tétons et de lèvres, jeux d’humiliation, doigts dans la gorge, dilatation, déni d’orgasme… Plus les objets sont larges, moins ils marquent facilement : le paddle, la main sont donc à privilégier. Bien entendu, ne pas utiliser d’objet qui laissent des marques ou les utiliser doucement. Avec l’habitude, la peau durcit et on marque moins. Nous, nous pratiquons peu la douleur la peau est donc sensible en permanence.   Article d'origine : https://intime-photographie.fr/incontournable/comment-debuter-une-relation-bdsm
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Par : le 10/05/23
Sa nouvelle amante était belle, élégante, plus docile qu'elle ne l'avait jamais espéré. Elle l'avait acquise avec quelque chose qui n'était pas de l'argent, c'est Charlotte qui s'était humiliée pour la conquérir. Il convenait qu'elle demeurât précieuse, étrangère à moitié, sinon, elle ferait un marché de dupe. La jeune femme eut un sourire éblouissant quand elle se saisit d'un coffret de velours noir qu'elle déposa sur l'accoudoir du fauteuil. Elle fit jouer le fermoir en or et souleva lentement le couvercle avec une satisfaction non feinte. Dans cette pièce luxueuse où régnait un silence ouaté, flottait un parfum musqué hors du temps. Juliette sembla se réjouir en pénétrant dans la salle. La porte refermée qui donnait sur le corridor, débouchait sur une antichambre, déserte et éclairée par une seule fenêtre. Sur la même paroi ouvrait de la chambre, une autre porte, sur la salle de bain. Les traits très particuliers à la pièce d'eau étaient un large fauteuil de massage, accolé au mur du fond, et le fait que le plafond et les parois étaient entièrement revêtues de glace. Le plancher était noblement recouvert de bois, au motif blanchi de point de Hongrie. Elle était vaste et comprenait outre une douche, une baignoire et deux vasques en marbre blanc, une coiffeuse, ce qui n’empêchait pas deux femmes de disposer de ces commodités sans se gêner. Juliette se déshabilla et invita Charlotte à faire de même. À la réserve du collier et des bracelets de cuir, que l'eau avait durcis quand elle s'était baignée, et qui la serraient davantage, la jeune soumise était presque nue. Juliette, avant de l'imiter lui caressa la pointe de ses seins. En se dénudant lentement, Charlotte, qui restait debout au milieu de la pièce, interdite, se fit alors la réflexion qu’elle n’avait jamais vue Juliette nue. Sans ses talons hauts, elle paraissait toujours aussi grande. Sa poitrine parfaite faisait oublier sa sihouette un peu androgyne, accentuée par sa coupe de cheveux à la garçonne. Sa peau parsemée de taches de rousseur accentuait le hâle de son corps élancé. Elle avait les cuisses et des fesses musclées, les reins cambrés et le pubis imberbe, intégralement rasé, aussi lisse qu'à sa naissance. Juliette prit un flacon d’huile qui reposait dans un des lavabos rempli d’eau chaude et versa un peu de liquide au creux de sa main.   Quelques secondes, la jeune femme resta tremblante et la peur n'était pas pour elle une lâcheté, elle était la reconnaissance de la délectation de la vie. Que tout fût destiné à la faire jouir, elle le savait, d'une science fondamentale qui illuminait son âme. L’huile coulait par petites touches le long de la colonne vertébrale de sa soumise. Les deux mains se posèrent sur les épaules et commencèrent à masser. Charlotte ferma les yeux, ce n’était pas la première fois qu’elle se faisait masser par une femme, mais elle devinait qu’à partir de maintenant, à un moment ou à un autre, la séance allait basculer pour son plus grand plaisir. Elle s'abandonna sensuellement à cette idée. "- Assieds-toi, je vais te masser". Charlotte s'installa dans le fauteuil, la tête calée dans l’appuie-tête et attendit. Elle amena pudiquement ses mains sur son sexe glabre et déjà moite. Qu'attendait au juste sa Maîtresse d'elle ? Après avoir fixé ses chevilles aux repose-jambes par des cordelettes, Juliette lui passa la mains entre les cuisses. Charlotte la regarda amoureusement un temps qui lui parut interminable, et brusquement glacée se souvint qu'il était interdit de regarder sa Maîtresse au dessus des hanches. Elle ferma les yeux, mais trop tard et l'entendit rire. Juliette abandonna bientôt les cuisses et descendit jusqu’aux reins en massant également les flancs puis abaissa encore et posa ses mains sur les deux globes charnus mais fermes. Malgré elle, Juliette résistait pour ne pas brûler les étapes. Elle voulait que ce massage soit lent et progressif pour que sa partenaire ait le temps de s’abandonner complètement à ses doigts à la fois doux et audacieux. Elle s’aventura dans le sillon des reins de Charlotte en passant son pouce à l'entrée de son anus. Tout ne lui serait pas infligé à la fois, son cœur battait très fort. Elle frissonna retrouvant ainsi les quelques sensations ressenties le jour de leur première rencontre. Le cœur qui bat un peu plus vite, les fourmillements dans le triangle du ventre, le délicieux frisson parcourant l’épine dorsale, et surtout l'humectation de son sexe. Juliette massait les fesses de Charlotte avec application, faisait glisser ses doigts sur les lèvres intimes, la fouillait, revenait, et s'emparait à la fois, de plus en plus profondément, de son ventre et de ses reins qui s'ouvraient davantage, lui arrachant un gémissement qu'elle ne pouvait retenir.   La jeune femme entra dans le jeu avec servilité. Un sourire complaisant apparut sur ses lèvres. Elle suivait avec difficulté des sensations si nombreuses. Quand elle s'arrêta, elle se saisit d'une petite seringue à bout arrondi remplie d'huile. Juliette présenta le bout du tube à l’évasure de l'anneau de chair de ses reins et appuya, plusieurs fois, chaque fois davantage, s'assurant de son intrusion. La seringue pénétra de trois ou quatre centimètres. Charlotte, hébétée, écarquilla les yeux, mais céda. Juliette vida la moitié du contenu de la canule dans l'anus de sa soumise qui lui offrait sa croupe en se cambrant, accentuant la courbe de ses reins. "- Ça va t’aider, et dis-moi si je te fais mal. Elle fit un geste de la main en guise d’approbation. Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple, et elle savait que Charlotte, pas encore tout à fait détendue, luttait inconsciemment contre cette intromission inattendue. Mais docilement, la soumise obéit sans résister. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée. Elle n'était pas farouche. Bien au contraire, elle paraissait très lascive, sans doute le prix à payer pour satisfaire tous les désirs de Juliette. Dès lors, Charlotte abritait profondément, au centre de ses reins, un clystère fin à l'imitation d'un sexe dressé. Elle commença à avoir le souffle saccadé et sourd, la bouche sèche et semi-ouverte, dans un état second où l’appréhension des gestes de Juliette conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnante, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Charlotte se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvements du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. Juliette le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Charlotte s'accouda et la chercha du regard. Elle était dos à elle, face à sa table. Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux, Juliette devina qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois mais de toutes leurs forces, son corps et ses reins l'imploraient. Juliette fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les seins.   On en veut beaucoup plus volontiers aux faibles qui vous abandonnent qu'à un adversaire puissant, en qui l'on reconnaît un égal. Elle avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus. La chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. Juliette admirait Charlotte qui acceptait sa sujétion, en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et en passa un à sa main droite, puis ses doigts furent remplacés par un large olisbos en verre transparent avec une nervure qui s’enroulait autour. Elle enfonça l’olisbos dans l'anneau de chair puis arrêta la progression de la tige pour l'envahir de nouveau. Charlotte se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours la vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Qu'il était doux pour elle de s'abandonner. Dans la pièce, le rythme sembla alors s'accélérer. À sa grande surprise, ce n'était pas une sensation désagréable. Juliette avait à sa disposition un assortiment d'olisbos, dont les tiges allaient des plus minces aux plus épaisses. Elle décida que la grosseur du phallus de verre suffisait, au risque contraire de relâcher immodérément l'anneau. Elle pouvait maintenant retirer totalement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. Charlotte avait l’anus bien dilaté. Juliette écarta ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait la forme d’un cercle souple. Le godemichet était entièrement entré, ne laissant que le rebord évasé, pour éviter que même au fond de ses entrailles, il ne se rehausse pas à l'intérieur du corps. Il reflétait la lumière dorée du plafonnier dévoilant la nudité des jeunes femmes. Avec douceur et détermination, Juliette continua sa progression. Le corps de Charlotte réclamait toujours davantage. Le devinant, Juliette ôta l'olisbos de son fourreau charnel, pour le remplacer doucement par ses doigts gantés. Deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux se dilatèrent, le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction jusqu'au fin poignet de Juliette. Alors Charlotte se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant. La décharge fut intense, l'orgasme violent. Charlotte mis ses bras autour du cou de Juliette, la serrant fermement et elle hurla, sa jouissance fut si intense que son cœur sembla exploser, le ventre ruisselant. Elle crut un instant que de la cyprine coulait le long de ses cuisses. Juliette ôta soudain son poignet. Sa Maîtresse la délia de ses liens, Charlotte s'affaissa dans le fauteuil.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/05/23
Il fait froid et j'ai peur. Soudain, j'entends des sirènes de police ! Je m'accroupis, sans bouger. C'est foutu ! Ils vont me rattraper et me faire payer ma fugue et... Je sens une présence. Summer est arrivée sans que je l'entende et elle me dit à l'oreille : — Je vais te prendre par la main et on court. OK ? — Ouiii... On se lève en même temps et on détale... Les sirènes beuglent toujours et en plus, il y a des lumières clignotantes. On arrive sur un quai. Un homme debout sur une échelle m'aide à descendre dans un bateau, Summer me suit et l’embarcation démarre. Je me colle à Summer. Ce bateau file à une vitesse folle ! Je suis avec Summer et on s'enfuit ou je délire ? Je suis peut-être blessée par les balles des flics et je délire. Je prends une giclée d'eau de mer dans la figure, je suis bien réveillée. Difficile de parler, il y a le bruit du moteur et du vent. J'ai lu un article sur les "speed boats" des passeurs de drogues. Ils ont des moteurs de centaines de chevaux pour échapper aux garde-côtes. On est sûrement dans un de ces bateaux. Il fait froid et je suis mouillée... On navigue à toute allure pendant un bon quart d'heure. Le jour se lève et je distingue une plage au loin. Arrivé à une cinquantaine de mètres de la plage, le bateau stoppe et Summer me dit : — On saute ! — Mais... Elle me prend par la main, on monte sur le bord et on saute. Je suis un moment tétanisée par l'eau froide et puis Summer me crie : — Nage ! Heureusement qu'elle m'a appris ! Elle nage à côté de moi... si les requins ne me bouffent pas, c'est l'hypothermie qui aura ma peau ! Non, j'ai bientôt pied. Summer me tire sur la plage. Il n'y a personne à cette heure-là, à part un homme qui vient à notre rencontre. Summer et lui s'embrassent et se parlent en espagnol. Elle ouvre le sac qu'il lui donne. Elle me tend des vêtements, en disant : — Tu enlèves tes vêtements mouillés et tu mets ceux-là. T’as 5 minutes ! Je me dépêche d'obéir. Je mets un jean un tee-shirt, une veste et des baskets. Summer est habillée de la même façon, sauf que je la vois glisser un revolver dans le jean à hauteur de ses reins. Je fais tout ça mécaniquement, il y a trop de choses qui sont arrivées trop vite... C'est un peu comme si j'étais spectatrice de ce qui m'arrive. Elle embrasse l'homme en disant : — Merci Diego, on se voit bientôt. — Que Dieu vous garde. Oh oui ! Ça, c'est une bonne idée !! On quitte la plage et on va sur la route du bord de mer. Je commence à lui dire : — Je savais que tu... Elle me coupe : — Plus tard. Pour le moment, on doit faire de l'autostop jusqu'à la station. Je ne pose pas de questions. Avec Summer, ça vaut mieux. Eh ! Je suis libre... Enfin, j'ai une maîtresse, mais je l'ai choisie. Justement, elle me dit : — Ouvre ta veste pour montrer tes nichons. Je les exhibe, bien mis en valeur par le mince tee-shirt. Il n'y a pas beaucoup de voitures, mais la première s'arrête. Summer explique au chauffeur : — On doit aller à la première station d'essence sur la route de Mexicali. — Désolé les filles, je ne vais pas par là. — Et si elle te fait une pipe ? Tout ça en espagnol, bien sûr. Je ne parle pas aussi bien que Summer mais je comprends que je devrai faire : une pipe a un vieux Mexicain. Je sais, quand on a sucé la bite d'un tout vieux minou, on ne fait pas les difficiles. Le mec répond : — Une pipe et voir ses seins. Summer tend la main, il la serre, elle vient de me vendre. Enfin, de me louer. Mais comme elle m'a sauvé la vie, elle a tous les droits. De Tijuana plage, on se dirige vers Tijuana ville, puis on arrive au début de la route de Mexicali. L'homme s'arrête sur le parking d'une station d'essence. Summer lui dit : — T'as un quart d'heure, ça va ? — Oui Madame. Puis à moi : — Fais ça bien, il faut laisser un bon souvenir. — Oui Summer. Pourquoi laisser un bon souvenir ? Peut-être... pour qu'il ne nous dénonce pas, s'il voit ma photo à la télé ? Bon, je relève mon tee-shirt et aussitôt, le vieux bonhomme se transforme en bébé assoiffé qui me tète vigoureusement. Est-ce la fatigue, le stress, la joie d'être là, mais ça m'excite. Quand il m'a bien... tétée, il recule son siège et sort son sexe de son pantalon. Prendre le sexe d'un inconnu dans la bouche, c'est souvent une mauvaise surprise. D'accord, le gars ne s'attendait pas à se faire sucer à 7 h du matin... Après un début pénible, je le suce tout en comptant et recomptant ses couilles : ça reste deux mais ça l'excite. Il ne faut pas dix minutes avant que l'homme ne jouisse dans ma bouche. Comme je ne veux pas faire de taches de plus sur son pantalon, j'avale tout. Quand je relève la tête, je vois Summer qui a assisté à la fin de la fellation. L'homme lui dit : — C'est une championne du monde, ta copine. — Merci... Dites, une chose nous ferait plaisir : vous ne nous avez pas vues. — J'ai dû m'arrêter pour prendre de l'essence, je n'ai vu personne. — Merci. Au revoir, Monsieur. — Au revoir les filles et merci petite, ta bouche est un cadeau de Dieu. Ouch ! Je n'aime pas beaucoup qu'on mette Dieu dans une situation aussi scabreuse. On va dans le magasin de la station. Ce n'est pas les USA, ici, il n'y a pas grand-chose. Summer achète des pâtisseries, deux Cocas et on va s'installer à une petite table. Je mange goulûment parce que j'ai faim et puis parce que je préfère avoir un goût de sucre dans la bouche qu'un goût de... bite ! Comme je ne dis rien, ce qui est inhabituel, Summer me demande : — Tu voulais rester au festival ? — Non, mais je ne réalise pas encore bien... C'était très dur, ce festival et ce Valdès... — Tu as été fouettée ? Tu as des marques ? Je ne réponds pas. Voilà pourquoi je ne veux pas discuter avec elle ! Elle ajoute : — Si tu préfères, je te donne tes papiers et tu vis ta vie. — NON ! Non, juste le temps de... bien réaliser. — Donc tu restes avec moi et tu m'obéis ? — Oui... — Mieux que ça. — Oui, je veux rester avec toi et j'obéirai comme toujours. Ça, c'est fait ! Summer regarde l'heure et dit : — Ils doivent être là, viens. On va vers un coin du parking... Il y a vieux camion. À l'arrière, il est écrit : "Transport de bétail" et en dessous, on a écrit grossièrement à la peinture noire "et d'esclaves." Summer fait un signe aux deux hommes qui sont dans le camion. Ils nous rejoignent et elle me dit à l'oreille : — Fais comme moi et tais-toi. Elle se déshabille, moi aussi. Quand on est nues, les deux hommes nous mettent des colliers d'esclave autour du cou. Summer me dit tout bas mais en articulant bien : — Ce - sont - des - faux. Ils nous font monter dans le camion à l'aide de grandes claques sur les fesses. Normal pour aider des esclaves. À l'intérieur, l'odeur est forte. Des esclaves sont attachées par des menottes à deux barres qui se font face, à 30 cm du toit du camion. Elles ont donc les bras à moitié fléchis. D'un côté, il y a cinq filles et de l'autre, trois. Les hommes nous attachent à cette barre. Dernière claque sur les fesses et ils s'en vont. Le camion démarre et on perd l'équilibre, toutes pressées les unes contre les autres. Je remarque que plusieurs filles ont été fouettées. Il faut que je réfléchisse vraiment très fort, cette fois-ci. Pourquoi voyager en tant qu'esclaves au milieu des esclaves ??? Summer me glisse à l'oreille : — Rien de mieux pour passer inaperçues. Summer lit en moi comme dans un livre ouvert. À chaque cahot, on est secouées et quand le camion freine ou accélère, on se retrouve à nouveau les unes contre les autres. Ça sent le fauve dans le camion ! Summer me laisse me coller à elle... On ne voit rien, évidemment... À un moment, on entend des bruits de circulation. On passe peut-être par Mexicali. On roule pendant des heures... On finit toutes par pisser debout. J'ai mal aux poignets, j'ai faim, j'ai soif. Des heures après notre départ, le camion s'arrête. Les hommes ouvrent les portes arrières et nous enlèvent les menottes. On descend de cette saleté de camion. Oh ! On est au bord de la mer et même d'une plage. C'est le début de l'après-midi. Il y a des gens sur la plage, des familles, des gens qui nagent... Au loin, on aperçoit une petite ville qui s'étire le long de la côte. Le chauffeur nous dit : — Voici ce que vous allez faire, écoutez bien : 1 - Vous allez remplir ces seaux d'eau de mer. 2 - Avec des brosses et cette poudre, vous nettoierez soigneusement le camion. Celle qui ne le fait pas à fond sera fouettée et croyez-moi, je sais repérer les paresseuses. 3 - Quand le camion est impeccable, vous prenez toutes un morceau de savon, du shampoing et vous allez vous laver dans la mer. Celle qui ne sentira pas la rose sera fouettée et j'ai le nez fin. 6 - Toutes celles qui ont bien nettoyé et qui seront propres recevront à manger. Exécution ! On se précipite sur les seaux et on va les remplir d'eau de mer. Les gens qui sont sur la plage viennent regarder le spectacle et faire des photos. Une grosse femme dit : — C'est indécent, ces filles nues. Un homme lui répond : — Ce sont des esclaves. Tu ne vas pas mettre un caleçon à ton chien. Ça fait rire les gens, pas nous, les esclaves. Quand on a rapporté assez de  seaux d'eau, c'est Summer qui nous dit ce qu'il faut faire : — D'abord on va nettoyer les parois et le dessus, ensuite les barres. Quand c'est fait, on nettoie le plancher. Toutes, on y va au fond. On a faim et pas envie d'être fouettées. Les hommes ont pris des fouets et chaque fois qu'ils les font claquer derrière nous, on pousse un petit cri. Ça amuse les spectateurs. En 20 minutes, le camion est comme neuf. Enfin, c'est toujours un vieux camion... En tout cas, il ne pue plus. Le chauffeur crie : — À vous maintenant. On court dans la mer... Oh, ça fait du bien... On s'éclabousse un peu, puis on se savonne et on se lave les cheveux. Le savon ne mousse pas bien dans l'eau de mer mais on est bientôt propres. Un des hommes siffle et on accourt, ruisselantes. Les spectateurs mitraillent. Je suppose que ça n'a plus d'importance si je suis sur les photos. Les hommes ont déballé le repas : des galettes de maïs, des fruits, du fromage en portions et le mieux : des barres chocolatées. Tout est en vrac sur un bout de drap. C'est de nouveau Summer qui joue le rôle de "première fille", la chef des esclaves. Elle dit : — Personne n'y touche, on partage. Elle fait des tas qu'on vient prendre. On mange toutes goulûment. Les hommes apportent des bouteilles d'eau. J'aurais préféré de la bière... Quand on a mangé et bu, on regarde les hommes, en se demandant ce qui va se passer. Le chauffeur nous montre une barque de pêche qui arrive en disant : — Montez dans ce bateau. Quel voyage depuis Vegas ! Il y a trois pécheurs à bord de la barque. Ils nous aident à monter, en nous pelotant. Le bateau part et on se rapproche de l'île qu'on voyait du bord. Il y a une très grande propriété entourée de murs. Ce qui surprend, c'est qu'autour de cette propriété, ce n'est pas le désert ou quelques maigres plantes, mais au contraire une végétation tropicale. Le bateau se range le long d'un ponton de bois. On descend toutes à terre. Un garde arrive à notre rencontre et nous dit : — Sur une rangée, face à moi. Quand c'est fait, il regarde sur une tablette et il nous désigne, Summer et moi, en disant : — Vous deux, suivez le sentier et attendez devant le portail. Ouf ! La comédie des esclaves va se terminer... Enfin, j'espère. Dès qu'on est devant le haut portail, il s'ouvre et une esclave nue se plie en deux en disant : — Bienvenue Mademoiselle Summer. Je dois enlever vos colliers. Alors ça, on ne demande pas mieux. Quand c'est fait, elle nous dit : — Veuillez me suivre, je vous prie. A suivre. Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin. Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer. https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search    
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Par : le 18/06/23
La respiration d'une femme. Ses bras, ses jambes étendues, ses mains dénouées. Et l'ombre qui l'entoure, les projets calmés dans sa tête, tout cela appartenait à la jeune soumise. Elle trouvait que c'était un peu trop en une seule fois. La courte nuit d'été s'éclaircit lentement, et vers cinq heures du matin, le jour noyait les dernières étoiles. Charlotte qui dormait fut tirée du sommeil par la main de Juliette entre ses cuisses. Mais Juliette voulait seulement la réveiller, pour que Charlotte la caressât. Ses yeux brillaient dans la pénombre. Charlotte effleura de ses lèvres la dure pointe des seins, de sa main le creux du ventre, Juliette fut prompte à se rendre, mais ce n'était pas à Charlotte. Le plaisir sur lequel elle ouvrait grand les yeux face au jour était un plaisir impersonnel et anonyme, dont Charlotte n'était que l'instrument. Il était indifférent à Juliette que Charlotte admirât son visage bruni et rajeuni, sa bouche haletante, indifférent que Charlotte l'entendît gémir quand elle saisit entre ses dents et ses lèvres la crête de chair cachée dans le sillon de son ventre. Simplement, elle prit Charlotte par les cheveux pour l'appuyer plus fort contre elle, et ne la laissa aller que pour lui dire: "Recommence". Juliette avait pareillement aimé Charlotte. Elle lui avait enlevé ses fers. Charlotte osa adresser un regard complice et elles se comprirent. Juliette la poussa vers la table en bois occupant un des coins de la chambre et la força à se pencher dessus. Elle retroussa la nuisette de Charlotte, caressa du bout des doigts la culotte de dentelle noire de sa soumise. C'était de la soie. Sur l'ordre de l'homme d'affaires, la jeune esclave avait confisqué tous ses anciens dessous, les jugeant indignes d'elle. Juliette traita Charlotte de petite pute. Elle donna quelques claques sur la culotte avant de la descendre sur les genoux de Charlotte. "- Si tu as le cul qui te démange, tu vas sentir comment je vais te guérir !" Elle frappa à plusieurs reprises. Charlotte se trémoussait en geignant, mais elle avait goûté à la fessée avec un homme dont la main était bien plus dure que celle de sa Maîtresse. Celle-ci, réalisant qu'elle ne causait pas grand dommage, se saisit d'un martinet, qui était rangé dans le tiroir de la table de nuit, et travailla les épaules, le dos et les fesses de Charlotte en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières de cuir avec des coups cruels et violents. Plus Juliette frappait fort et plus Charlotte s'offrait. La douleur devenait intolérable, elle se rendait spectatrice de cette douleur. Elle souffrait, mais dominait cette souffrance.   L'amour, c'était une autre histoire. Elle se drapa dans une sensualité abandonnée. "- Si vous voulez, dit-elle brusquement en rompant le silence, je vous aimerai toute ma vie". Juliette lui ordonna de se rapprocher. Elle lui dit qu'elle était musclée et que c'était bien. Ensuite, elle la prit par les cheveux pour lui maintenir le visage droit. Elle la tenait par les épaules. Ses mains descendaient le long de son corps, en lui faisant un peu mal. La jeune fille était un objet parmi les objets. Juliette pouvait agir comme on agit avec une chose, en la changeant de place, en ne lui parlant jamais, en la cassant, si elle de désirait. Le plaisir qui naissait insidieusement en elle, la dépassait, la stigmatisait en la glorifiant. Juliette ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à la révolte de Charlotte, et savait bien que son merci était dérisoire. Il y avait cependant une raison qu'elle lui expliqua. Elle tenait à faire éprouver à toute fille qui entrait dans sa maison, qui se soumettait à elle, que sa condition de femme ne serait pas déconsidérée, du seul fait qu'elle n'aurait de contact qu'avec d'autres femmes, sauf à être offerte à des hommes. Et que pour cette raison, elle exigerait à l'avenir qu'elle soit constamment nue, de nuit comme de jour. La façon dont elle avait été fouettée, comme la posture où elle serait désormais entravée n'avaient pas d'autre but. Charlotte avait ressenti une jouissance cérébrale de femme soumise à une femme qui l'obligeait à souffrir. Quelque chose d'indéfinissable semblait avoir pris le contrôle de son cerveau et commandait à son corps de cette souffrance fulgurante magnifiée par son obéissance servile. Ce fut alors une révélation pour elle. Après lui avoir fait demi-tour, elle s'agenouilla aux pieds de sa soumise: "- Si tu te voyais, sale chienne!" Une vraie fontaine ! J'ai connu plus d'une fille chaude, mais j'ai l'impression que tu les surpasses toutes !" Sa nuisette était à terre, Charlotte n'apercevait pas le visage de Juliette, mais elle sentit sa langue quand elle lui lécha les lèvres de son sexe. Elle se cambra, écartant les jambes autant que le lui permettait la culotte qui la bloquait aux genoux. En lesbienne raffinée, Juliette prenait son temps. D'abord elle lécha d'une extrémité à l'autre les bords de la vulve, avant de descendre plus bas entre les cuisses puis de remonter enfin dans la fente béante. Charlotte ne put retenir un long gémissement. En un éclair, elle se demanda s'il y avait quelqu'un dans la chambre voisine. Si c'était le cas, il ne pouvait les voir. La lourde porte en bois à double serrure en fer entre les deux pièces était close. Cependant, on pouvait l'entendre crier. Elle oublia vite ce détail. La langue de Juliette faisait des ravages dans son sexe, elle allait et venait à une cadence diabolique. Le résultat ne tarda pas. Charlotte jouit de nouveau, sans se soucier si le voisinage pouvait être alerté par ses cris. Juliette se délecta du spectacle offert par sa soumise. Après lui avoir demandé de la remercier, elle dit seulement: "C'est curieux, j'ai trouvé que ton sexe avait moins de goût aujourd'hui." Charlotte alors feignant une déception évidente eut un sourire contraint. Charlotte leva la tête. Juliette ne l'eût pas regardée, comme elle faisait toujours. Elle n'eût pas autrement bougé. Mais cette fois, il était clair que Juliette voulait rencontrer le regard de Charlotte. Ces yeux noirs brillants et durs fixés sur les siens, dont on ne savait s'ils étaient ou non indifférents, dans un visage fermé. "-Maintenant, je vais te faire couler un bain", annonça-t-elle en ouvrant la porte de la salle de bain contiguë à la chambre. Elle enfila une courte blouse de coton blanche qui dévoilait ses longues jambes bronzées. Charlotte se déshabilla. La première fois que la jeune esclave l'avait aidée à se laver, elle avait ressentie de la gêne, mais peu à peu, elle s'y habituait. Ce soir-là, comme les autres fois précédentes, Juliette évita, en lui faisant sa toilette, de donner un tour érotique à ses attouchements. Cependant, après avoir séché sa soumise, elle invita celle-ci à prendre place sur la table de massage toute neuve installée dans un coin de la pièce. Charlotte se trouva alors à plat ventre, la croupe offerte, attendant que l'on daigne la pénétrer. Sa Maîtresse appuya d'une main sa taille contre la table pour qu'elle ne pût glisser, l'entrouvant de l'autre.    Elle demeurait dans un plaisir qui lui faisait sentir chaque centimètre de son corps. Étendue, les jambes et les bras écartés pour tenir plus de place et mieux s'offrir à ce trouble, elle ne voyait plus les fantômes qui l'entouraient. Elle retombait dans dans la vie réelle. L'homme d'affaires, précisa-t-elle, veut que ce dîner soit une fête. Alors, il faut soigner de près ta préparation. Suivant les indications de la jeune esclave, Charlotte s'allongea à plat ventre sur la table rembourrée. Le menton calé sur ses mains croisées, elle épia, vaguement inquiète celle qu'elle n'arrivait pas encore à considérer comme une servante en dépit des exhortations de l'intéressée et des encouragements de Juliette. Mais tous ces préparatifs ne lui disaient rien de bon, mais la jeune esclave se contenta de sortir de l'armoire à toilette un grand flacon rempli d'un liquide doré. La jeune fille expliqua que c'était de l'huile d'amande douce macérée avec des herbes. "- Après avoir été massée avec cette huile, vous vous sentirez très belle. Il n'y a rien de plus relaxant." Charlotte ne demandait qu'à la croire. Pourtant elle gardait encore une certaine méfiance vis à vis de l'homme d'affaires et de sa complice. Elle eut un frisson quand la jeune fille lui versa une bonne dose d'huile au creux des reins. C'était doux et cela sentait bon. Dans un premier temps, l'esclave qui s'était déshabillée lui étala le liquide odorant de la nuque aux talons, et sur les cuisses. Charlotte était allongée sur la table où brillaient, noires et blanches, comme des flaques d'eau dans la nuit, toutes les images de Juliette. Avant, elle s'attouchait la nuit quand elle était seule. Elle se souvint des questions de sa Maîtresse. Si elle avait des amies dont elle se laissât caresser ou qu'elle caressât. Puis l'esclave entreprit le massage proprement dit, commençant par les épaules. Charlotte se laissait aller. C'était effectivement très relaxant. La jeune esclave lui pinçait la peau et les muscles sans violence, mais avec fermeté. C'était strictement fonctionnel. Mais bientôt, une douce chaleur envahit son corps, surtout son ventre. Une pensée, alors, la traversa sous forme de question. Si les doigts de la jeune fille ne cherchaient pas à l'exciter, qu'en était-il de l'huile de massage ? Les herbes qui avaient macéré dedans ne possédaient-ils pas des effets aphrodisiaques ? Ce soupçon se précisa quand elle sentit les lèvres de son sexe se séparer. Le trouble qu'elle ressentait n'était pas très fort, mais il persistait. Elle remua nerveusement sur la table. Les pointes de ses seins devenues dures, frottaient sur le rembourrage, entretenant son émoi et la laissant frustrée. L'idée que tout cela était fait exprès pour la maintenir alors excitée sans qu'elle puisse se soulager s'imposait à son esprit. Charlotte réprima l'envie de se masturber en se massant le ventre contre la table. Elle obéissait aux ordres de Juliette comme à des ordres en tant que tels, et lui était reconnaissante qu'elle les lui donnât. Qu'on la tutoyât ou lui dît vous, elle ne l'appelait jamais que Maîtresse, comme une servante. Impassible, la jeune esclave poursuivait son travail sans paraître remarquer les réactions de Charlotte. Elle avait atteint ses fesses. Elle les massa longuement et très langoureusement. Quand ses doigts s'attardèrent sur le pourtour de l'anus, Charlotte se cabra. "- Pas là! - Il faut détendre ça comme le reste." La jeune fille ajouta que l'orifice avait besoin d'être élargi pour rendre ce passage plus commode si on décidait un jour de la prostituer. Charlotte serrait volontairement les fesses. Cependant, bon gré mal gré, sous les doigts habiles, elle se relâcha. L'esclave en profita pour lui masser de nouveau les bords de l'anus. Ce fut un soulagement pour Charlotte quand elle descendit enfin sur les cuisses. Son émoi était tel que le moindre attouchement sur une zone sensible l'excitait, la rendait malade de frustration. La trêve fut de courte durée. Car l'esclave, non sans plaisir, avait reçu des instructions strictes. Elle était trop étroite, il fallait l'élargir. Il lui faudrait s'habituer à porter au creux de ses reins, un olisbos à l'imitation d'un sexe dressé, attaché à une ceinture de cuir autour de ses hanches fixée par trois chaînettes de façon que le mouvement de ses muscles ne pût jamais le rejeter et Charlotte sentirait ce plaisir diffus à chaque instant de la journée jusqu'au fond de ses entrailles.    Autrefois, des idées simples l'auraient aidée à se défendre. Son amante avait tout remplacé. Elle tenait lieu d'ordre et de religion. L'eau blanche des jours ordinaires la recouvrait peu à peu et elle fut perdue jusqu'au soir où sa Maîtresse revint dans sa vie. C'était une femme de génie et une personne très séduisante. Elle avait des yeux auxquels on obéit toujours  et elle parle du haut d'une montagne inconnue et elle a beaucoup de bonté mais c'est aussi un monstre. Tout saccager lui était naturel. Quand on est forte, on n'aime pas les gens, on les domine. La jeune soumise n'existait plus du tout. Elle s'était volée d'elle-même. La jeune esclave lui dit seulement qu'il ne fallait pas qu'elle se crût libre désormais. Charlotte l'écoutait sans dire un mot, songeant qu'elle était heureuse que Juliette voulût se prouver, peu importe comment, qu'elle lui appartenait, qu'il n'était pas sans naïveté, de réaliser que cette appartenance était au-delà de toute épreuve. Ainsi écartelée, et chaque jour davantage, on veillerait à ce que l'olisbos, qui s'élargissait à la base, pour qu'on fût certain qu'il ne remonterait pas à l'intérieur du corps, ce qui aurait risqué de laisser se resserrer l'anneau de chair qu'il devait forcer et distendre, soit toujours plus épais. La jeune esclave versa de l'huile dans le rectum de Charlotte, qui bien malgré elle, lui présentait sa croupe en se cambrant, accentuant la courbe de ses reins. Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que Charlotte n’était pas encore tout à fait détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion humiliante. De son côté, Charlotte avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche, elle était dans cet état second où l’appréhension des gestes de l'esclave conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnante, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus. La chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. Disposant également des seins et du sexe de Charlotte, la jeune esclave ne se priva pas de les exploiter. Après lui avoir pétri la poitrine, elle descendit vers le bas-ventre. L'essentiel n'était pas de jouir mais de mobiliser son énergie vitale. Pour y parvenir, la meilleure façon était de la retenir afin de la concentrer avant de la libérer. Quand enfin, la jeune fille la fit descendre de la table de massage, Charlotte tenait à peine sur ses jambes. Passive, elle se laissa habiller et coiffer. Elle portait une robe noire très échancrée au milieu du dos libérant outrageusement les reins. La jeune esclave prit alors le soin de la lubrifier encore une fois généreusement à l'aide du gel, et la pénétra profondément de ses doigts effilés, afin de rendre sa voie étroite aussi aisée que l'autre pour le seul plaisir de Juliette.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.        
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Par : le 15/07/23
Agée de 30 ans, Léa est une lesbienne dans l’âme. Elle compte Julie comme amie intime de longue date, une jeune hétéro adepte de jeux de bondage. Si elles se font des confidences sur leurs plaisirs respectifs, elles n’ont jamais fait quoi que ce soit entre elles. Ce ne sont pourtant pas les occasions qui ont manqués puisqu’il leur arrive de dormir ensemble lorsqu’elles partent en vacances entre femmes pour de longues randonnées en montagne. Tu as vu la publicité pour le gîte fétichiste en Espagne ? Cela à l’air sympa, qu’en penses-tu ? Demande Julie à sa copine. Oui, mais cela me semble loin et il doit y faire horriblement chaud ! Lui répond Léa. Avec la nouvelle ligne de TVG espagnole, ce n’est qu’à quatre heures de train ! En plus, ce n’est pas au sud de l’Espagne et hors périodes estivales, cela doit être sympa. Lui rétorque Julie avant de continuer de lui vanter ce gîte. Et si tu me disais ce que tu as derrière la tête ? Finit par lui dire Léa. Ben, heu, comment dire ? Allez, je me lance. Tu sais que j’adore le bondage et que je fais parfois du selfbondage. Ce site se propose d’accueillir des célibataires et de les sécuriser dans leurs selfbondages en intérieur et en extérieur. Même si cela me semble sérieux, j’ai un peu peur d’y aller toute seule. Cela te dirait que l’on y aille toutes les deux ? En plus, il y a plein de randonnées à faire autour du gîte. Lui explique Julie. Pourquoi pas, cela serait sympa ! Lui répond Léa en surfant sur le site ***LIEN PROMOTIONNEL EN ATTENTE DE VALIDATION PAR L'ADMIN = lien vers bdsm.fr demandé : Lire https://www.bdsm.fr/regles-promo *** en plus, cela me plairait bien de te voir ramper nue dans le parc en plein soleil. Je n’en doute pas, espèce de perverse. Il leur reste de la place fin septembre, si tu veux, je m’occupe des réservations, tu me rembourseras après ! Propose Julie. Je regarde mon planning, fin septembre cela doit être possible, en plus, il fera moins chaud ! ..................... Trois mois plus tard, les filles arrivent à la gare de Saragosse avec leurs bagages. Elles récupèrent la voiture louée à la gare au tiers du prix de la France puis prennent la route pour se rendre au gîte. A leur arrivée, si l’accueil chaleureux leur est agréable, c’est la visite des lieux fétichistes qui met le feu aux poudres de leur libido respective. Léa flashe sur la chambre Love et Julie sur le donjon puis le matériel mis à leur disposition. La piscine couverte mais s’ouvrant sur le côté, leur fait également de l’oeil, si bien qu’après une douche, elles ne tardent pas à aller se prélasser nues dans une eau à 28 degrés. Le gîte étant également naturiste, elles ne se gênent pas pour parfaire un peu leur bronzage. La faim se fait sentir, elles n’ont pas à attendre puisque Julie avait commandé les repas à 9,50€ livrés dans le réfrigérateur du gîte. Ce repas inclut en principe une entrée et un plat mais un plateau de fruits du verger leur a été offert avec deux roses, autant dire que les filles apprécient. Pendant que Léa étudie le classeur réservé aux touristes vanilles, Julie s’excite toute seule en lisant « le classeur des vraies bonnes mauvaises idées » réservé aux coquins. Elle ne peut s’empêcher de commenter ce qu’elle y découvre, ce qui finit par donner des envies à son amie. Tu comptes uniquement lire ou t’amuser un peu au donjon ? Parce que là, on dirait juste une fille qui fantasme..... ! Lui demande Léa en se moquant d’elle. Oh, ça va, laisse-moi le temps de me mettre dans l’ambiance ! Et puis, je n’ai pas eu le temps de préparer un ice-timer ou de demander une serrure de selfbondage. Si tu veux, je t’accompagne, comme ça on découvre ensemble et je peux même t’aider à t’attacher ! Lui propose Léa. Julie réfute un peu pour la forme avant d’accepter. Elles se rendent donc au donjon où, uniquement vêtue de son bas de maillot de bain, Julie teste les entraves du lit de la chambre Love. Léa participe activement en l’aidant à faire les réglages en lui demandant si cela ne serait pas mieux avec quelques sextoys ou un vibro bien placé. Devant les yeux brillants de son amie, Léa va chercher un magic wand massager puis un gode qu’elle désinfecte avant de revenir s’occuper de son amie. Julie refuse que Léa lui mette le gode dans la chatte, elle est trop gênée. Son amie lui libère donc un de ses poignets avec regret pour la laisser faire et se le mettre sans aucune difficulté. Et bien, on voit que les lieux t’excitent grave ma belle ! Se moque Léa en rattachant le poignet de Julie se retrouvant attachée bras et jambes en croix. Non sans une certaine excitation, Léa lui place le magic wand massager dans le bas du maillot pile poil au bon endroit, le savoir faire d’une femme se fait donc sentir. Julie ronronne quasiment dès cet instant en fermant les yeux de plaisir. Putain tu m’excites toi, je vais te laisser seule pour ne pas te croquer, je viens te libérer dans combien de temps ? Lui demande Léa. Oh une petite demi-heure, cela devrait être bien pour ce soir ! Lui répond Julie. Attends, je vais compléter un peu, il te manque des choses ! Sans demander l’avis de son amie, Léa lui rajoute des pinces à sein, lui impose un bâillon puis lui pose un bandeau sur les yeux. Pour Julie, c’est une première que d’être prisonnière du plaisir et d’être entravée par quelqu’un. Elle tire sur les entraves par principe et pour en tester la solidité, bien qu’elle n’ait aucune envie de s’échapper ! Léa s’installe sur la confortable chaise de Maîtresse pour s’accorder elle aussi un moment de plaisir. La musique « humaine » en fond est pour elle un puissant vecteur d’excitation. Quelques instant plus tard, la vision de son amie se débattant dans les jouissances à répétition la fait jouir à son tour. N’y tenant plus, elle monte sur le lit de la chambre love pour venir caresser et griffer la poitrine offerte à ses monstrueuses envies. Même si Julie est en plein délire, elle a bien conscience que les doigts taquins sont ceux de son amie mais le plaisir est si fort dans les entraves, qu’elle ne réfute pas, ni ne cherche à les fuir. Le concerto des gémissements ne tarde pas à se muer en un concert de rock métal ! C’est à ce moment là que Léa lui retire les pinces à sein, elle sait par expérience que c’est le meilleur moment pour que la douleur soit agréable. Comment résister à deux beaux tétons féminins pointant fièrement sur une belle poitrine quand on est lesbienne ? Léa résiste à son envie de lui sauter dessus et se contente de goûter les deux belles fraises épanouies. Cette dégustation se déroule encore une fois sans réfutations Julie semble même dire « encore » dans ses gémissements. Après de multiples jouissance, Julie demande grâce, elle n’en peut plus. C’est là que Léa commence réellement à s’amuser en lui disant qu’une soumise fait ce que sa Maîtresse désire et qu’elle ne s’arrêtera que quand l’envie lui viendra. En guise de pause, elle lui dévore à présent les tétons en s’acharnant sur le clitoris de son amie avec le magic wand massager. Son jeu de Maîtresse n’ira pas beaucoup plus loin, Léa avait décidé qu’une jouissance supplémentaire serait bien. Exténuée, la pauvre Julie ressemble à présent à un légume lorsque son amie la libère. Lorsque Léa la prend dans ses bras pour l’aider à revenir sur terre, Léa l’enlace et la serre fort contre elle en murmurant des « merci ». Quelques instants plus tard, la piscine leur fait de l’oeil lorsqu’elles quittent le donjon. Elles y piquent une tête pour se remettre de leurs émotions. LE LENDEMAIN Le tourisme classique et une randonnée sont au programme. Elles s’étonnent de la courtoisie espagnole lorsqu’elles croisent des anciens de la région comme ce vieux paysan comme sorti de nulle part avec une bêche à la main. Il leur a demandé si elles étaient perdues et voulaient de l’aide. Ce n’est qu’avec le traducteur du téléphone qu’elles ont pu discuter avec lui. Et là, le gag, c’est que le papy a sorti son mobile pour faire google map et leur faire voir leur chemin ! Après la douche salutaire prise immédiatement arrivée au gîte, les filles se rendent à la piscine pour prendre un bain. Julie est surprise de voir que le pilori a été sorti. Tiens, ils ont sorti le pilori ! Oui, c’est moi qui l’ai demandé à Marc ! Lui répond Léa. Il faut bien que tu profites des installations non ? A la sortie du bain, pris intégralement nue, nous dirons que chacune trouve sa place, Julie entravée dans le pilori et Léa sur un transat pour parfaire son bronzage. Pour s’amuser un peu avec son amie, lorsque Léa va chercher de, quoi se désaltérer, elle prend son temps en la laissant mariner seule entravée nue au pilori. A son retour une négociation voit le jour, lorsque Julie demande à être délivrée. Tu me donnes quoi en échange de ta libération ? Demande Léa. Je te masse le dos et les jambes, la randonnée était difficile, je pense que cela te fera du bien ! Propose Julie. D’accord mais avant je te masse les fesses au martinet, tu as été vilaine ! Lui répond Léa en se rendant au donjon prendre le nécessaire. A son retour, elle n’a pas que le martinet dans les mains, mais également des pinces à sein avec des clochettes. Malgré les réfutations de Julie, ayant très peur que Marc ou sa compagne viennent prendre un bain et les voient, les pinces trouvent leur place sur les tétons un peu étirés pour la circonstance. Léa claque ensuite les fesses de son amie gesticulant par réflexe sous les lanières. J’aime beaucoup le bruit de ces clochettes, cela donne envie de taper plus fort ! La fessée au martinet dure un peu, et pour cause, Léa a constaté que le sexe de son amie s’humidifie grandement pendant qu’elle la martyrise. Je découvre que tu es maso, tu m’avais cachée ça, salope ! Ce n’est pas vrai ! Tu exagères ! Ah bon ! Lui répond Léa en caressant le sexe trempé de son amie avant de lui faire voir ses doigts couverts de mouille. Et ça, c’est quoi ? De la transpiration salope ? Lèche-les, cela t’apprendra à me mentir ! Se sentant comme obligée, Julie s’exécute et se laisse même fouiller la bouche par les doigts parfumés de ses effluves. Être entravée et un peu malmenée l’excite vraiment comme le constate Léa en retournant voir le fessier légèrement rougi. Mais tu coules, toi tu as tout d’une soumise, je crois que je vais devenir ta Maîtresse et t’apprendre à ne plus mentir ou me cacher des choses ! Ponctue Léa en claquant à la main et de bon coeur, les fesses de son amie. De plus en plus excitée elle aussi, son sexe s’est grandement humidifié. Elle se caresse la moune avant d’aller lui faire déguster ses doigts. Perdue dans son monde de soumise, Julie ne se rend pas compte du subterfuge jusqu’au moment où Léa lui demande si elle a bon goût ! Salope !!!!! On ne parle pas comme ça à sa Maîtresse, tu seras punie pour ça, d’ailleurs, je vais demander à Marc de me donner des conseils ! Oh non, pas ça, j’ai trop honte ! Ok, alors en plus du massage, tu me boufferas les seins pendant que je me branle parce qu’il n’y a que toi qui a du plaisir depuis qu’on est arrivées ! Non.... Je vais donc expliquer tout cela à Marc et lui demander de te punir, je suis sûre que tu apprécieras son expertise en la matière ! Bon d’accord, mais juste une fois ! Lui répond Julie. ................... Lors du repas, cette fois offert et pris dans la salle de restauration du gîte avec les propriétaires, les filles apprécient l’ambiance ultra décontractée, si bien, que les confidences commencent à se faire. Elles constatent qu’en ces lieux, on peut parler de tout, de tourisme, de jardinage, de produits bios et surtout « de cul » sans être jugé. A priori, qu’elles soient entre femmes et ce qu’elles peuvent faire entre elles, ils s’en moquent éperdument. Lors de la conversation, la venue des célibataires au gîte est abordée. Ayant trop envie de savoir ce qu’ils font Julie pose des questions. Les réponses sont simples, ils fonctionnent sur le principe du selfbondage et de la self servitude en bénéficiant de conseils et d’assistance en cas de besoin. C’est là que Marc aborde le principe de l’espace game pouvant être adapté aux fétichismes de chacun. Léa saute sur l’occasion pour lui demander d’en préparer un pour « sa soumise ». Julie plonge aussitôt son nez dans son assiette, que son amie ait dévoilé ses fantasmes la gêne horriblement. Pas de problème, dites-moi ce dont vous avez besoin, je vous le prépare, je vous explique si besoin puis vous laisserai jouer tranquilles entre vous ! Répond Marc comme si elle lui avait demandé un café ! Ma soumise est timide mais très cochonne, avez-vous des idées ? Oui, ce n’est pas les idées tordues qui lui manque ! Intervient son épouse amusée. L’espace game peut être en chienne, pour cela il faut lui attacher les pattes pliées et lui mettre un plug queue de chienne avant de l’envoyer chercher les clés. Cela peut être intégralement nue avec des fers aux pieds et des menottes puis ce que vous déciderez de lui ajouter. Dans ce cas, l’espace game se fera également dans le verger. Cela peut être en couche si ce fétichisme compte des vôtres ou vêtue si elle a très envie de faire pipi. Dites-moi ce qui vous fait vibrer, je vous trouverai des idées ! J’aime beaucoup l’idée de la chienne, vous pourrez m’aider car je n’ai jamais fait de bondage ? Demande Léa avant d’aller lui chuchoter quelque chose à l’oreille. Avec plaisir, quand voulez-vous que je vous prépare ça ? Demande Marc Pour demain soir si cela ne vous dérange pas ! .............. Arrivées dans leur gîte, Julie est un peu furieuse que son amie ait dévoilé des choses sur leur intimité. Mais ma belle, si on est ici c’est pour s’amuser, ou alors il fallait choisir Disney ! Franchement, avec tout ce qu’ils voient et font, ils n’en ont rien à faire de nos jeux. Et puis il serait temps que tu grandisses un peu et que tu t’assumes, tu aurais bien plus de plaisir si tu ne jouais pas la coincée ! Lui répond son amie un peu en colère. D’ailleurs, tu me dois un massage que tu vas me faire de suite dans la chambre Love. Allez, on bouge ! Un peu perturbée, Julie suit donc son amie qui prend une serviette de bain et de l’huile de massage. Elles traversent le donjon où Léa prend une paire de menottes au passage. Après s’être couchée intégralement nue, elle lui tend le flacon d’huile de massage en lui ordonnant de s’appliquer si elle ne veut pas recevoir une vraie fessée ! C’est donc un peu contrariée qu’elle masse son amie tout en se demandant à quoi vont servir les menottes. Bien, j’ai envie de me faire plaisir, attrape-moi le magic wand massager et grignote doucement mes tétons pendant que je me branle, j’adore ça ! Ordonne Léa. Julie est assez perturbée lorsqu’elle prend un des tétons de son amie entre ses lèvres. Bon gré mal gré, elle essaye de lui donner du plaisir. Le bon dieu t’a donné des mains, ce n’est pas que pour travailler ou pour faire joli, caresse-moi en même temps ! Fais des efforts pour donner du plaisir à ta Maîtresse. Petit à petit, Julie prend elle aussi du plaisir à en donner. Tout en titillant un téton, elle fait courir ses doigts sur la poitrine de son amie commençant à gémir. Contribuer dans cet acte en principe intime, lui donne l’impression d’être voyeuse et l’excite un peu. Allez, prend le magic et occupe-toi de ma chatte, elle ne te griffera pas ! Julie s’exécute et finalement ne trouve pas cela déplaisant de s’occuper de son amie. Elle s'engaillardit même un peu en osant insinuer ses doigts dans le temple de l’amour. Quelques instant plus tard, ressentir les premières contractions la surprend agréablement, tout comme le bouquet final quand les cuisses de Léa emprisonnent sa main. Lèche-moi la chatte, j’ai encore envie ! Ordonne Léa. Non, désolée, je ne fais pas ça ! Répond aussitôt Julie. Refuser de donner du plaisir à sa Maîtresse, cela mérite une fessée parce que là, tu fais la gamine ! Donne-moi tes poignets ! Julie n’ose pas refuser, Léa ne lui laissant pas réellement le choix, elle se laisse menotter mains devant. Basculée prestement sur ses jambes et déculottée, la vilaine ne tarde pas à goûter à la fessée se disant « punitive ». Se sentir entravée et ainsi obligée de subir sa « punition » l’excite car les claques sont très modérées et un peu comme des caresses piquantes. Ces sensations forts agréables la pousse même à tendre un peu les fesses pour aller à la rencontre de la main. Après le prélude il y a parfois un postlude qui est, son contraire dans le domaine de la composition musicale. La puissance de la fessée monte donc d’un ton, les claques sont de plus en plus appuyées et deviennent bruyantes. Le fessier de Julie s’embrase rapidement, elle aimerait modérer un peu son amie, se protéger mais les menottes l’en empêchent, mais en même temps, l’aident à entrer dans la bulle de l’abandon. Lorsque Léa s’arrête de la fesser, son épiderme semble recouvert de fourmis décidées à la grignoter. Il n’y a pas que cette partie de son anatomie qui la démange, entre ses cuisses, l’humidité est généreuse. Mais ce n’est pas une punition ça pour toi, tu mouilles espèce de maso ! Déclare soudain Léa lorsqu’elle s’en rend compte. On va changer de registre, couche-toi sur le lit et retire ta culotte, j’ai une surprise pour toi ! Pendant que son amie s’exécute, Léa passe derrière le coin bar pour aller chercher une couche. En la voyant, Julie réfute, l’ABDL ce n’est pas du tout son trip, la couche lui rappelle celles de sa pauvre mère. Sa Maîtresse lui explique que ce ne sera qu’une précaution pour la suite et qu’elle n’est pas obligée de l’utiliser. Sans lui laisser le choix, elle l’oblige à soulever ses fesses rouges pour glisser la protection sous ses reins avant de terminer de la langer. Prise par l’oreille comme une gamine effrontée, Julie est guidée aux pieds du lit où Léa ouvre la porte de la cage. Allez, tu rentres dans la cage et tu ne mouftes pas ou tu te reprends une deuxième fessée mais avec un de leurs instruments, cela doit faire vraiment mal ! Julie abdique mais fait voir que les menottes sont toujours à ses poignets. Une fois retirées, elle entre donc dans la cage située sous le lit. Si elle est réellement perturbée par tout ce qu’il lui arrive, l’expérience de la cage ne la laisse pas de marbre. Après avoir verrouillée la porte, Léa va éteindre la lumière pour venir se coucher dans le lit, juste au dessus de son amie. Entre la randonnée, la piscine et les jouissances, la Maîtresse d’opportunité, et appréciant de l’être, ne tarde pas à s’endormir contrairement à Julie. Elle revit mentalement les évènements de la journée, son expérience au pilori, sa fessée puis les câlins qu’elle a du faire à son amie. Ce n’est pas l’envie qui lui manque de se caresser mais elle n’ose pas et se limite à « explorer » secrètement l’intérieur de la couche. Elle constate que c’est toujours bien humide et se pose des questions sur toutes ses envies, ses fantasmes. Si sa nuit est un peu perturbée par l’étroitesse du lit cage, elle est également peuplée de rêves très érotiques. Elle s’imagine même entravée sous la chaise percé et obligée de lécher son amie, c’est dire si tout cela la perturbe puisqu’elle est hétéro. Ce n’est que lorsque le soleil se lève, qu’elle est rattrapée par les choses naturelles de la vie : l’envie de faire pipi ! Absolument pas décidée à se faire dessus, même avec une couche, elle se retient. Se retenir ne l’aide pas à retrouver le sommeil et rend le temps fort long. Au environs de huit heures, elle est au bord de l’implosion et appelle Léa pour qu’elle lui ouvre la porte de la cage. Elle sait que la réveiller n’est pas une bonne idée, mais c’est plus fort qu’elle, la couche ce n’est vraiment pas son truc. Effectivement, ayant un réveil difficile Léa est furieuse. Elle commence par l’envoyer paître et devant l’insistance de son amie, décide qu’une réelle punition s’impose. Elle lui donne les menottes à travers les barreaux de la cage et lui demande de se les mettre pour aller faire pisser « la chienne soumise ». Convaincue d’être libérée de la protection, Julie abdique, ce n’est pas de pisser devant son amie qui la traumatisera. C’est une fois sortie de la cage en la remerciant, qu’elle est guidée vers la sortie. Un arrêt brutal la surprend au moment où elles passe sous le treuil. Léa lui remonte les poignets et bloque la chaîne des menottes dans le crochet. Malgré ses bruyantes réfutations, c’est en voyant ses poignets monter vers le plafond que le piège lui saute aux yeux. Debout et quasiment sur la pointe des pieds, elle n’a aucune chance de s’échapper. Léa lui enfile une culotte et bloque le magic wand entre la couche et la dite culotte servant de maintien sextoy. Après l’avoir mis en route, Léa la laisse accrochée ainsi au donjon pour aller se faire un café sans tenir compte des cris de la révoltée. Désespérée, Julie comprend rapidement qu’elle ne pourra pas se retenir. Entre l’envie devenue ultra pressante et les vibrations sur son bas ventre juste au dessus de sa vessie, il est impossible de résister. Un moment plus tard, c’est en criant de désespoir qu’elle finit par abdiquer et à se lâcher un peu pour libérer, partiellement, la pression devenant douloureuse. Si cet acte ne lui a pas plus du tout, par contre, se retrouver menottée debout toute seule dans le donjon avec un magic wand presque en bonne place ne lui déplait pas. Bien au contraire, elle essaye même de le faire glisser et descendre un peu avec une de ses cuisses. Dans sa tête, elle devient la victime d’un beau sadique bien membré ayant prévu de la mâter avant de la sauter. Elle l’imagine derrière elle en train de jouer avec ses seins puis ses tétons qu’il martyrise un peu. Les yeux fermés et en plein dans ses fantasmes puis les agréables sensations du magic wand sur la couche, elle ne voit pas son amie Léa entrer dans le donjon. Ce n’est que lorsqu’une bouche se colle contre la sienne et qu’en même temps le magic est appuyé sur le devant de sa couche, qu’elle se rend compte qu’elle n’est plus seule. La langue de son amie fouille sa bouche avec une certaine virilité pendant que ses mains s’attaquent à ses tétons sans défense. En pleine perdition dans les sensations diaboliques et perdue dans ses émotions, Julie ne fuit pas le baiser sauvage imposé. Au contraire, devenant fusionnel, elle y trouve presque une sorte « d’échappatoire » à sa pudeur. A la fois désiré et redoutée, l’explosion fatale pour sa pudeur lamine toute forme de résistance psychologique. Dans sa jouissance paroxystique, Julie hurle à plein poumons, pendant ses contractions et sa jouissance, elle finit de vider sa vessie dans la couche sans rien ne pouvoir contrôler. A bout de souffle, elle pend quasiment dans les menottes lorsque Léa fait descendre le treuil. Libéré du crochet, elle se couche en chien de fusil à même le sol pour se remettre de ses émotions et de cette jouissance d’une puissance jamais éprouvée jusqu’à présent. Léa s’est aussi assise par terre, elle a pris la tête de Julie pour la poser sur sa cuisse en guise d’oreiller. C’est avec une extrême douceur qu’elle la caresse comme si c’était un bébé qu’il faut consoler. Tu veux ma mort ! Indique Julie à son amie au bout d’un moment. Non, je veux que tu vives tes passions, tes fantasmes et, à priori, vu ce que je viens de voir, tu ne devrais pas t’en plaindre. Mais tu sais, cela ne me déplait pas du tout de m’occuper de toi comme ça. Je prends réellement du plaisir à t’en donner même si mon truc à moi, c’est plus doux et plus sensuel. .......... Les tourterelles en vacances partent à l’assaut des montagnes locales dans le parc naturel Moncayo. Il s’agit d’une chaîne de montagnes de 15 km de long et d'environ 7 km de large qui donne son nom à la comarque Tarazona y el Moncayo. Lors de la balade, Léa propose à Julie de devenir sa Maîtresse pour lui permettre de vivre réellement ses fantasmes. Elle lui précise que si c’est par amitié, l’idée ne lui déplait pas même si elle manque cruellement d’expérience et de savoir faire. Après une petite discussion Julie accepte, sous la condition qu’elle ne soit pas trop dure avec elle. A leur retour au gîte, après une douche salutaire, elles prennent un bain dans la piscine. A la suite de quoi, Julie part à la recherche de Marc pour savoir comment se déroule l’espace game. Je vous ai préparé un des classiques dans le verger mais vous ne m’avez pas précisé si vous voulez jouer Pets-play dans le parc ou un jeu plus grand. A la limite, vous pouvez faire les deux, ce soir le Pets-play et demain celui qui se fait dans le verger, les indices sont dans des boites en plastique lestées, ils ne s’envoleront pas. Je vais suivre vos idées mais il faudrait m’aider, je débute en BDSM ! Lui répond Léa. Pas de souci, je vais vous chercher le nécessaire pendant que vous emmenez votre amie, de préférence nue, sur la terrasse ! Lorsqu’elle va chercher Julie et lui ordonne de se dévêtir pour l’espace game, celle-ci réfute et souhaite conserver au minimum son bas de maillot. Pendant ce temps, Marc a préparé des cordes, une paire de menotte, une chaînette et un cadenas pour lui faire un collier. Sur la table, un plug queue de chienne fait aussitôt rougir le futur « caniche » ravi d’avoir gardé son bas de maillot. Mettez-vous à quatre pattes, je vais faire voir à votre amie comment réaliser ce bondage finalement assez simple ! Demande Marc au « modèle » dont la gorge vient de se serrer. Le bondage est finalement assez simple et rapide. Marc fait plier une des jambes de Julie qu’il enroule de corde en version shibari en expliquant à Léa comment faire la même chose avec l’autre jambe. Sans leur demander leur avis, il fait un collier à Julie avec la chaînette qu’il ferme avec un cadenas. A la suite de quoi, il ferme une des menottes sur son poignet, fait passer l’autre dans le collier avent de la fermer sur le poignet encore libre. Dans le carton qui est sur la table, il y a des boites en plastique, ce sont les indices qu’il faudrait aller cacher dans le parc. Mais pour cela, il faudrait occulter sa vue sinon elle n’aura qu’à vous regarder les placer. Si vous le souhaitez, je vais les cacher pour vous pendant que vous l’aveuglez avec une serviette de bain par exemple. Dans le carton vous trouverez une laisse et un petit martinet en cas de besoin puis un bâillon os, à vous de décider ce que vous utiliserez. Pour le plug queue de chienne, je vous laisse vous en occuper, je suppose que vous savez où il va ! Indique Marc en partant avec les indices. Immédiatement aveuglée par une serviette de bain, la respiration de Julie s’est emballée. Elle transpire même un peu, non pas de la chaleur mais parce qu’elle est émue, gênée, excitée, perturbée par sa Maîtresse transformant son bas de maillot en string. Léa mouille généreusement l’anus de son amie puis le petit plug qu’elle entreprend de lui introduire malgré ses réfutations. Le premier indice se situe aux pieds de la petite statue. Leur indique Marc à son retour. Si vous désirez déplacer un transat et le mettre dans le parc pendant qu’elle cherche n’hésitez pas ! Ajoute Marc à l’attention de Léa. Je vais vous laisser tranquille, amusez-vous, vous êtes là pour ça ! Pendant ces indications, Julie était ravie d’être aveuglée, c’était un peu comme si la serviette diminuait un peu sa honte. Le tissu retiré, c’est avec une grande claque sur ses fesses que le top départ lui est donné. La chienne humaine prend rapidement conscience que le jeu risque de durer car se déplacer sur les genoux et les coudes n’est pas aussi facile qu’on ne l’imagine. La seule chose qui l’amuse pour l’instant, c’est qu’à chaque mouvement la queue du plug caresse ses cuisses. Il n’y a pas qu’elle qui trouve cela amusant, Léa apprécie énormément les effets de son petit cul s’agitant ainsi. Elle se saisit du martinet pour aller motiver sa « chienne » en lui disant qu’elle est vraiment très belle comme ça avant d’ajouter : « je vais chercher mon portable et faire quelques photos ». Que Julie réfute n’y change rien, elle est abandonnée seule entravée en chienne dans le parc. Les caresses du vent l’accompagnent dans cette expérience troublante, être entravée quasiment nue, seule avec un plug queue de chienne commencent réellement à la troubler. Devenue une Maîtresse perverse par opportunité, c’est après avoir pris quelques photos que Léa va retrouver sa soumise en prenant avec elle la laisse et le martinet. En la voyant arriver, Julie comprend immédiatement qu’elle va devenir le jouet de sa Maîtresse, et elle ne se trompe pas. Entre femmes, quand on s’amuse ainsi, la perversité prend tout son sens. Une fois la laisse posée, Léa s’amuse à faire « marcher » son amie, à la faire asseoir, à faire la belle sans se priver de la motiver avec le martinet. Mais tu es en chaleur ! Déclare Léa en voyant que le maillot est mouillé à l’entrejambe ! Il faudrait que je trouve un beau mâle pour te faire couvrir ! Salope ! Un coup de martinet très appuyé s’abat aussitôt sur ses fesses ! Une chienne ça ne parle pas et en plus, une soumise n’insulte pas sa Maîtresse, ton dressage laisse à désirer ! Embrasse mes pieds et vite pour te faire pardonner ou je récupère les clés et te laisse comme ça pour la nuit ! Ordonne Léa. Julie abdique aussitôt sous la menace. Elle fait donc de petits bisous bruyants sur les pieds de sa Maîtresse avant que la laisse l’oblige à faire la belle. Par surprise Léa plaque le visage de la chienne au creux de ses cuisses en mourrant d’envie de se faire brouter le minou. Fais aussi des bisous là, allez chienne ! Lui ordonne Léa en claquant les fesses de son amie avec le martinet. Tenue fermement par les cheveux avec son visage plaqué contre le sexe de sa Maîtresse, Julie ne tente pas de fuir, les entraves libérant des carcans de ses interdits, elle lèche de bon coeur. Léa sent bien que sa chienne apprécie d’avoir la tête logée entre ses cuisses, cela lui fait prendre conscience que par le BDSM, son amie pourrait au moins devenir bi à défaut d’être lesbienne. Gardant cette idée en mémoire, elle libère sa « chienne » en lui disant « cherche, aller cherche ». Tout aussi perturbée, Julie prend à présent son rôle très à coeur. C’est avec quelques douleurs aux coudes et aux genoux qu’un moment plus tard, elle rapporte les clés des menottes avec ses dents. C’est trop bien ce jeu, j’ai bien aimé. La prochaine fois, je te ferai boire en gamelle et t’attacherai peut-être à la niche, cela serait amusant de t’y laisser un moment ! Ponctue Léa en serrant son amie dans ses bras après l’avoir libérée. Après avoir dîner en tête à tête, elles surfent sur leur téléphone avant de décider de se coucher. Oh, j’ai une idée, je vais t’attacher pour la nuit ! Déclare soudain Léa. Elle sort du gîte pour aller récupérer les cordes, la chaîne, le cadenas et les menottes puis le martinet. Dix minutes plus tard, après avoir eu le droit d’aller faire pipi, Julie se retrouve entravée nue jambes écartées sur le lit du haut. Ses poignets menottés sont fixés à la tête du lit avec la chaînette. Voir les tétons de son amie pointer fièrement donne des ailes à la lesbienne en manque de câlins. Après avoir éteint la lumière, elle rejoint la « captive » pour d’énormes câlins de plus en plus fusionnels. Caressée, embrassée, fouillée par des doigts experts, Julie est au bord de l’implosion, Lorsque Léa entreprend de brouter le chaton sans défense, elle est obligée de refreiner ses ardeurs, sa « victime » est sur le point d’exploser. Après un énorme baiser, Léa lui murmure que si elle ne lui bouffe pas la chatte, c’est la sienne qui sera fouettée au martinet. Lorsqu’elle enjambe la tête de son amie, Léa s’étonne de n’avoir aucune réfutation. Avec douceur, elle frotte son sexe sur le nez de son amie tout en caressant sa poitrine, en titillant ses tétons et n’a aucune réaction négative. Elle prend donc le martinet qu’elle fait tomber doucement sur le sexe de Julie avant de faire glisser lentement les lanières sur les lèvres trempées. Léa comprend que son amie est prête à sauter le pas. Elle recommence le petit jeu avec le martinet et s’assoie doucement sur son visage rencontrant aussitôt une langue peu expérimentée mais très motivée. Le facesitting ne tarde pas à évoluer en 69, Julie n’a plus besoin d’être menacée pour donner du plaisir avec sa langue, ni pour en prendre avec celle de l’experte lutinant sa perle clitoridienne. Ces échanges « linguistiques » portent leurs fruits plusieurs fois dans un concert mélodieux de gémissements de plaisir. Enfin rassasiée, la lesbienne devenue dominatrice ne libère pas sa soumise, non pas pour lui faire des misères mais pour se lover contre elle et la câliner. Les bisous sont forts tendres avant que le sommeil les rattrape dans ce grand lit king size. Libérée au milieu de la nuit pour un besoin naturel, Julie revient aussitôt se lover contre son amie, contre sa Maîtresse. Ce besoin de contact est soudainement plus fort qu’elle, par peur de la réveiller et de se faire gronder, elle n’ose pas lui faire des câlins. ............. Le lendemain, en revenant de visiter la gigantesque et sublime (abbaye appelée le Monastère de pierres]( https://***LIEN PROMOTIONNEL EN ATTENTE DE VALIDATION PAR L'ADMIN = lien vers bdsm.fr demandé : Lire https://www.bdsm.fr/regles-promo ***/fr/sex-toys/739-baillon-os.html?search_query=baillon+os&results=39), Léa demande à Julie d’où lui viens cette passion pour le bondage, les contraintes, la soumission. En fait, lorsque je suis attachée je ne me libère que mieux. Grâce aux entraves, je suis moins pudique et surtout moins timide. En fait, le gros paradoxe c’est que je me sens sécurisée, ce n’est pas ma faute, je suis obligée. Je sais que c’est complètement fou et illogique. En plus, mes jouissances sont dix fois plus fortes. Et toi, cela te plait de me dominer ? Initialement ce n’est pas ma tasse de thé. Je suis beaucoup plus portée sur la sensualité, les câlins mais j’avoue que je me découvre. Ce n’est pas déplaisant du tout. Ce qui m’amuse particulièrement avec toi c’est de t’obliger à te faire plaisir, à sauter des pas, à faire des choses que tu t’interdisais. Et puis avec une soumise aussi belle que toi, cela n’est pas déplaisant du tout, si tu vois ce que je veux dire. Lui répond Léa. Cela me gêne que tu m’appelles soumise, cela n’est pas du tout ma nature de me laisser marcher sur les pieds ! Là encore tu confonds tout. Tu peux être dominante dans la vie et aimer lâcher prise et donnant le contrôle à quelqu’un sous la couette. En amour tout comme pour le sexe, les interdits sont castrateurs de plaisir. De toute façon, nous sommes toutes des soumises ! Tu es soumise parfois ? Demande Julie. Non, quoi que me laisser attacher et dévorer à coups de langues par trois ou quatre filles ne me déplairait pas. Je disais que nous sommes toutes soumises à une autorité. Le pire est que l’on n’a pas le choix. Par exemple, quand un flic t’arrête pour contrôler tes papiers, tu obtempères, quand tu fais le chèque pour tes impôts, tu n’as pas le choix, tout comme quand ton chef de service te donne un ordre. La différence est que en amour, c’est toi qui décide de t’offrir, d’offrir le contrôle de ton corps. Arrivées au gîte, les filles prennent une douche et vont prendre un bain à la piscine. Léa s’allonge sur le matelas pneumatique avant d’ordonner à Julie de venir faire des bisous à son chaton. Julie refuse par peur d’être vue par Marc jusqu’au moment où Léa lui rappelle qu’un espace game l’attend, et cela en précisant qu’il pourrait se corser si elle ne s’exécute pas immédiatement. Ultra gênée, Julie s’exécute mais sans grande conviction, son regard étant en permanence tourné vers la porte de la piscine. Ne t’habille pas, va chercher les menottes, tu les mets puis tu les accroches au crochet du treuil de façon à être sur la pointe des pieds ! Lui ordonne Léa lorsqu’elle sortent de la piscine. Léa souhaite pousser un peu son amie dans la soumission. Après avoir fait monter un peu le crochet du treuil, pour être sûre que sa soumise ne s’enfuit pas, elle va demander à Marc de venir la conseiller. Réellement généreux dans l’âme et pas que pas intérêt, il se rend donc au donjon et découvre Julie nue en mauvaise posture. Étant débutante en BDSM, j’avoue ne pas savoir comment lui organiser l’espace game. Pouvez-vous m’aider ? Bien sûr, que désirez-vous comme jeu ? Quelque chose de très gênant pour une nana pudique et trop coincée ? En entendant ça, Julie a des envies de meurtre, en plus d’être exposée nue, son amie cherche à l’humilier. Oh il faut donc jouer sur le plaisir sexuel en même temps que le bondage. Vous pouvez par exemple combler ses orifices, bloquer ensuite le magic wand sur son sexe, ajouter des pinces à sein à grelot avant de l’envoyer chercher les clés ! Lui répond Marc comme si on lui avait demandé la recette de la sauce de ses aubergines grillées. Génial, mais je ne sais pas comment attacher le magic ni même comment faire tenir le plug et le gode, pouvez-vous m’aider au moins pour ça ? Pas de problème je vous laisse « combler » votre soumise pendant que je vais chercher ce qu’il vous faut ! Furieuse et morte de honte, Julie tente d’échapper à l’emprise de son amie. En vain, cette dernière ne lâche pas prise et s’acharne pour placer le gode et le plug entre les cuisses s’agitant. A son retour, Marc réalise un string de chaîne en faisant plusieurs passage entre les cuisses de Julie. Cette dernière est blême de honte, le sadique de la maison qu’elle trouvait sympa est soudainement détesté. Il ne loupe rien de son intimité comblée, au contraire, au passage des chaînes, il appuie même sur les sextoys pour bien les bloquer. A la suite de quoi, il propose à Léa de placer elle même les pinces à sein. Pendant ce temps, accroupi derrière les fesses comblées, et donc avec une vue imprenable, il lui pose des fers de bagnard. Vous pouvez descendre le treuil et passer les menottes derrière dans le string de chaîne, ainsi, elle ne pourra pas retirer ses pinces à sein. Consciencieux dans ses actes, Marc réalise un second string mais cette fois avec une corde de shibari. Ce string spécial ressemble à un petit harnais avec en son centre, le magic wand bloqué dans le triangle devenant comme celui des Bermudes pour la pauvre Julie. Je vais vous aider à la sortir, car avec les fers de bagnard aux chevilles, elle risque de tomber et se blesser. Vous pourriez peut-être lui poser le bâillon ouvert, sera nous fera un peu de silence car votre soumise râle beaucoup ! Propose Marc très provocateur. Attrapée à bras le corps, Julie se retrouve rapidement dehors près de la piscine. Marc lui indique où se trouve le premier indice avant de leur souhaiter « bon jeu » puis de quitter les lieux. Bâillonnée, la pauvre Julie sait qu’elle n’a pas d’autres choix que de partir ainsi « équipée » et pire que nue à la recherche des indices qui la conduiront aux clés. Si ce jeu l’amusait au départ, elle le trouve soudainement moins amusant. Léa ayant démarré le magic wand, entre les grelots de ces pinces à sein et le bruit du sextoy vibrant, il lui est impossible d’être discrète. C’est avec la rage au ventre qu’elle entreprend le parcours tant bien que mal. Obligée de se baisser au premier indice facile à trouver dans sa boite en plastique, Julie constate comme elle s’y attendait que le prochain se situe dans le verger. Sauf que pour s’y rendre, elle est obligée de passer le long du potager qui est complètement à découvert. Un quart d’heure plus tard, Julie découvre la petite statue aux pieds d’un plaqueminier. Encore une fois obligée de se baisser, sans le vouloir elle replace au bon endroit de son anatomie le magic wand qui avait bougé pendant ses déplacements difficiles. Enfin à l’abri des regards dans le verger, être ainsi entravée, caressée par le vent venant de se lever et avec le magic en bonne place, Julie commence à savourer les plaisirs de ce jeu. Au lieu de partir de suite jusqu’au fond du verger chercher les clés, elle s’accorde un moment de plaisir par peur de déplacer le vibro. Jouir ainsi, comblée, entravée, nue en pleine nature va être divin. Avec prudence, Julie va s’appuyer contre l’arbre pour ne pas tomber quand elle va exploser dans cette jouissance s’annonçant torride. Si de nature elle est discrète dans ses jouissances, entre la puissance de l’orgasme qui la terrasse et le bâillon bouche ouverte, elle en arrive à faire peur aux oiseaux venus assister au spectacle. Sa jouissance dure un peu, le magic ne lui accordant aucune pause. Si elle ne s’était pas appuyée contre l’arbre, elle se serait sûrement écroulée dans l’herbe. Si en d’autre temps, Julie apprécie ce sextoys, le fait de ne pas pouvoir l’arrêter un moment le rend soudainement moins agréable. Elle reprend donc le parcours en bavant sur sa poitrine, la jouissance paroxystique lui a donné si chaud qu’il lui est difficile de déglutir correctement. Léa l’attend à l’arrivée. Assise sur la chaise située sous la cabane naturelle, elle joue avec la ficelle reliant les clés ensemble. Elle en profite pour faire quelques photos au grand dam de son amie un peu honteuse. Regarde ce que Marc m’a prêtée ? Indique Léa en faisant voir une corde. Il m’a dit que je pouvais l’accrocher à l’arbre et te laisser mariner un peu avant le repas. oonnn en eu us ! Supplie Julie. Comprenant que son amie voulait dire « non, j’en peux plus » dans sa grande gentillesse, Léa lui retire les fers de bagnard puis le magic avant de lui passer la corde autour du cou comme pour ramener une esclave. Arrivées à la terrasse couverte située avant la piscine et le donjon, Léa lui donne à boire, essuie son visage trempé de transpiration et exige un bisou. Pendant ce bisou, Léa trouve que son amie mérite de prendre un bain. Sans lui retirer les menottes et les chaînes, elle la conduit à la piscine avant de la pousser sous la douche solaire. Puis, elle la fait dans l’eau. Aussitôt rejointe dans cette piscine où l’on a pied, c’est la fête à la grenouille, caresses, bisous et câlins sont au rendez-vous. Libérée des menottes un peu plus tard, Julie peut enfin prendre son amie dans ses bras pour une étreinte très câline. L’étreinte est associée de quelques mots « d’amour » du type salope, t’es malade, t’es folle » et d’un « je t’aime ». ................ Lors du repas du soir, offert par Julie, Léa demande à Marc si il pourrait lui donner un cours de bondage et quelques idées à faire lorsque son amie sera attachée. Julie sent aussitôt ses joues s’empourprer. Même si elle sait à présent qu’il ne la touchera pas et ne la jugera pas, se faire attacher quasiment nue ou peut-être pire par lui, la gêne énormément. Étant en pleine forme, il leur propose de le faire juste après le dîner. Si bien qu’une heure plus tard, il les rejoint au donjon. Toujours aussi zen, Marc apprend à Léa à faire un harnais. Pendant son cours, il lui donne des idées perverses du type, « cela peut être pratique pour bloquer des choses dans les orifices, entraver rapidement les poignets par surprise, l’envoyer faire des courses avec le harnais sous ses vêtements, ou se servir du harnais pour rebondir et faire autre chose ». Je peux aussi vous faire voir comment faire un Hogtied ! Volontiers ! Répond Léa très motivée. Comme c’est beaucoup plus contraignant, Julie pourrait s’allonger sur le lit de la chambre Love, ce sera plus confortable pour elle ! La proposition est actée. Le modèle peu rassurée s’allonge donc sur le ventre. Marc la fait descendre un peu sur le lit afin de proposer plus tard, une idée de jeu à Léa. En un rien de temps, les bras de Julie sont entravés dans son dos, puis reliés aux pieds de cette dernière dont les jambes sont également attachées et repliées. Vous pouvez également le compléter avec le cochet anal de bondage et une petite corde à fixer, soit à un bâillon, soit dans sa queue de cheval. Cela rajoute une touche de BDSM et impose au modèle de garder la tête haute. Et si j’osais, je vous dirai bien quelque chose de plus..... Osez chez Marc, oser, ma soumise fait semblant de ne pas apprécier vos idées, après elle coule comme une fontaine ! Répond Léa curieuse. Si vous y mettez le cochet de bondage dans les fesses, je vous fais voir pour les noeuds et vous donnerai l’astuce ! La pauvre Julie ! Ses joues s’empourprent alors qu’elle détourne le regard, essayant de préserver sa timidité face à l’idée que l’on insère quelque chose dans ses fesses devant quelqu’un ! Sa jolie petite culotte est donc transformée en string, ses petites fesses écartées pour l’insertion du crochet anal de bondage. Pendant que Marc y fixe la corde, malgré la gêne, elle est particulièrement troublée en sentant son anus profondément pénétré surtout lorsqu’il attache ensuite la corde à sa queue de cheval en relevant sa tête. Voilà qui est fait, il ne vous reste plus qu’à la laisser mariner ou vous amuser avec elle par exemple, en vous allongeant jambes écartées sous son visage pour une dégustation de minette ou dans l’autre sens si vous aimer que l’on lèche votre petite rose. Et puis, si elle ne s’applique pas et ne vous donne pas pleinement satisfaction, demain je vous prête la machine à fessée ! En entendant ça, la pauvre Julie se décompose. Il sait donc qu’elles câlinent ensemble. Après leur avoir souhaité une bonne soirée, Marc se retire afin de les laisser s’amuser en toute intimité. J’adore ce mec, il est aussi pervers que respectueux, qu’en penses-tu ? Demande Léa. J’en pense que j’ai horriblement honte ! Pourquoi, il fait tout pour nous mettre à l’aise et que l’on s’amuse. Et encore, à mon avis, là il doit faire dans le soft.... Bien, passons aux choses sérieuses, j’ai envie d’une minette pour commencer et puis, après on verra..... Ni une ni deux, Léa se dévêtit, ajuste les lumières et démarre la musique avant de se coucher sur le lit en offrant son chaton à la dégustation. Tu as intérêt à t’appliquer, regarde j’ai aussi pris la cravache et le magic, au cas où... En plongeant le nez entre les cuisses fusées de son amie, Julie constate qu’à chaque mouvement de tête qu’elle fait, elle masturbe son anus légèrement en tirant sur la corde. Ses petits mouvements cumulés au bondage qu’elle adore, la belle petite soumise gravit peu à peu les échelons de l’excitation. Pour le jeu, Léa donne de temps en temps quelques petits coups de cravache, rien de bien méchant mais simplement pour pousser son amie dans ses retranchements. Soudain, l’idée proposée par Marc de se faire « bouffer le fion » lui vient à l’esprit. Tu ne t’appliques pas, je vais être obligée de prendre le magic si je veux jouir. Puisque tu es mauvaise avec mon clito, peut-être seras-tu meilleure avec mon petit, comment a t’il dit déjà ? Ah oui, ma petite rose ! Julie est un peu en perdition quand son amie se tourne et descend un peu sur le lit en écartant les fesses. Si elle n’avait pas été sous bondage, elle ne serait pas parvenue à lécher « un trou du cul ». Petit à petit, sa langue ne lui rapportant rien de particulier hormis une autre forme de contact charnel, cet acte ne lui déplait pas tant que ça. Si bien qu’elle met du coeur à l’ouvrage et va même jusqu’à se servir de sa langue comme un petit sexe. De l’autre côté de l’anatomie de son amie, le magic ronronne contre le clitoris. Sous ces si agréables sensations le cratère étoilé semble se mettre à « convulser », exposant ainsi que sa propriétaire apprécie. Après plusieurs orgasmes, Léa coupe le magic pour s’accorder une pause syndicale pendant que dans la hiérarchie, sa subalterne continue d’oeuvrer. Le patron serait furieux si il apprenait que Léa s’est endormie ainsi jusqu’au moment où, elle est réveillée par une morsure. Aie ! T’es folle ou quoi ? Ben quoi, tu dormais en me délaissant complètement comme si j’étais un simple sextoy ! Tu m’as fait réellement mal et puis il y a façon et façon de réveiller les gens. La tienne va te coûter cher demain ! Répond Léa sur le ton de la colère. Libérée des cordes, Julie n’est pas invitée à se coucher avec son amie mais mise au coin du gîte mains sur la tête comme une gamine punie. La pauvre Julie ne sait plus où elle en est. Particulièrement triste d’avoir fait mal à Léa, elle se morfond en se demandant également si elle l’a déçue. Les yeux pleins de larmes, elle finit par se retourner (sans permission) pour demander pardon. Tu ne vas pas me faire une dépression parce que tu t’es faites engueuler ! Mais oui tu es pardonnée mais demain, tu ne couperas pas à la machine à fessée. Allez, viens te coucher contre moi mais sèche tes larmes de crocodile ! Cette réponse éveille en elle des sentiments qu’elle ne peut ni ignorer ni comprendre pleinement. Dans un sens elle est rassurée, dans l’autre elle a peur de la fessée, tout en se sentant coupable mais heureuse de savoir que son amie devenue sa Maîtresse la punirait et donc, qu’elle l’aime encore. A L’ATTENTION DES LECTEURS Quand l’amitié devient Amour, le risque de voir exploser la relation amie et sexfriend est grande. Ah cela se rajoute que si à cet amour s’ajoute le BDSM, l’affect de la personne soumise est si décuplé qu’une rupture ou un simple écueil peut être vécu comme un traumatisme. Il est donc sage de le savoir afin d’être prudent dans ce type de relation parfois si belle, si magique. DERNIER JOUR DE VACANCES Le lendemain, il est décidé de se rendre à Saragosse pour faire du tourisme et du shopping. Avant de partir, les filles ont demandé à Marc si elles pourraient utiliser le service « Eco tourisme » proposé par le gîte. Ce service gratuit permet aux touristes de faire des achats sans trop se soucier de la place dans leurs valises. Il leur permet également de faire de sérieuses économies puisque beaucoup de produits sont nettement moins chers en Espagne. http://***LIEN PROMOTIONNEL EN ATTENTE DE VALIDATION PAR L'ADMIN = lien vers bdsm.fr demandé : Lire https://www.bdsm.fr/regles-promo ***/eco.html A leur retour, Marc leur donne un assez gros carton afin qu’elles puissent y ranger tous leurs achats. A la suite de quoi il le pèse puis les installe devant un ordinateur pour qu’elles puissent réaliser leur expédition puis payer les frais de port. Le colis avec toutes les folies réalisées dans les magasins ne sera expédié que le lundi après leur départ. Est-ce que vous pouvez nous prêter la machine à fessée, ma soumise a osé hier soir mordre mes parties charnues. Cela mérite donc une punition mais comme je ne me sens pas capable de la lui donner, la machine à fessée pourrait le faire à ma place ! Demande Léa La pauvre Julie pique un far de honte, sa gorge se serre aussitôt car elle se doute que Léa demandera de lui faire une démonstration qui aura lieu où ? Sur ses pauvres fesses évidemment ! Elle ne se trompe pas puisque Marc répond qu’il prête volontiers sa machine à fessée, mais qu’il y a une petite formation préalable afin d’éviter de casser les accessoires ou pire de faire tomber sa machine. Ils se rendent donc au donjon où il installe la machine en la fixant sur la chaise d’inquisition, une sorte de chaise haute pour adulte avec des possibilités autres que de nourrir un bébé ! Il précise à ce moment là qu’il est parfois intéressant d’y faire asseoir la personne punie juste après la fessée. Il suffit d’y déposer une sorte de paillasson plastifié avec de nombreux picots. La personne entravée dessus apprécie moins cette chaise que d’être au coin comme une gamine. Autant dire que Julie s’imagine bel et bien installée nue avec les fesses rouges sur cette maudite chaise. Après avoir installé le banc à fessée contre la fameuse chaise, Marc propose à Léa d’installer la fautive et surtout de bien serrer les entraves. En effet, si par réflexe elle mettait ses mains sur ses fesses au mauvais moment, elle aurait extrêmement mal aux doigts. Léa n’hésite pas un instant à relever la jupe et déculotter son amie pendant que Marc lui explique comment fonctionne la machine. Vous pouvez régler ici la puissance de un à dix, et sur la télécommande la durée de la fessée, le mode aléatoire ou programmé ! Explique Marc. Puissance maximum, cette vilaine mérite une bonne fessée ! Je vous le déconseille pour plusieurs raisons. La première est que puissance maximum avec une canne, ce sera extrêmement douloureux. La deuxième est qu’il est bien de « chauffer » un peu les fesses en démarrant progressivement, un peu pour faire chauffer un moteur avant de lui demander pleine puissance. Cela permet de jouer plus longtemps et surtout, d’inscrire dans le délicat fessier une punition qui se prolonge dans le temps. En clair, demain elle trouvera tous les sièges inconfortables et se rappellera de sa punition. Démarrez doucement, vous pourrez toujours augmenter la puissance. Je vous laisse entre vous gérer la suite, punition ou plaisir ou les deux ! Leur indique Marc avec un grand sourire juste avant de les laisser tranquilles. Si Léa était bien décidée à aller au bout de sa promesse, l’idée de faire réellement mal à son amie la perturbe En effet sa tirade précédente indiquant « puissance maximum » était juste pour s’amuser à faire peur à sa soumise. Elle démarre donc la machine à fessée avec prudence en mode « puissance 2 » et règle la durée sur trois minutes. Si son intention n’était pas de réellement punir par la douleur, elle constate rapidement que puissance deux, la fessée ressemble plus à des caresses qu’une punition. Julie semble même très apprécier, le comble de la déception pour une Maîtresse. Ça c’était pour t’échauffer les fesses, nous allons donc passer à la puissance supérieure ! Indique Léa en passant à « la puissance 4 » et en réglant la durée sur cinq minutes avant d’aller s’installer sur le fauteuil de Maîtresse. Son but est de savourer les expressions du visage de cette amie et soumise que secrètement elle commence à aimer d’Amour. Lorsqu’elle lance la machine, Léa peut constater que Julie se pince les lèvres de douleur, en réalité ce n’est que de surprise. Pendant que les minutes de fessée mécanique s’égrainent, elle s’étonne de voir le visage de Julie s’épanouir comme si elle prenait du plaisir. En effet, elle entrouvre régulièrement les lèvres, affiche même le visage d’une fille « satisfaite ». Pour Julie, c’est une réelle découverte. Si être attachée et « contrainte » compte de ses principaux fantasmes, elle découvre lors de cette deuxième série, le plaisir que procurer la fessée. La deuxième série de fessée terminée, Léa se lève pour aller voir l’état des fesses de son amie. Les stries rouges qu’elle découvre lui pince le coeur. Ça va tu as compris que tu ne dois pas mordre ta Maîtresse ? Demande Léa pour jouer son rôle. Non Maîtresse, je n’ai pas compris et il est fort probable que je recommence de vous mordre ! Répond Julie. « ??????? » (Résumé des premières pensées de Léa) En effet, elle ne comprend pas qu’après avoir eu mal et les fesses marquées son amie en redemande en la provocant de la sorte. Pour en avoir le coeur net, elle laisse glisser ses doigts sur les fesses chaudes et striée en générant des frisons et un gémissement de satisfaction. Bien décidée à pousser ses investigations, le meilleur (doigt communément appelé le majeur) glisse dans la vallée pour aller mesurer l’hydrométrie du temple des plaisirs féminins. Elle s’étonne et s’émeut de découvrir un véritable « marécage ». Mais tu es maso des fesses toi ! Oui Maîtresse, ai-je droit à une autre série un peu plus forte ? En guise de réponse, Léa passe la machine à « la puissance 5 » et en réglant la durée sur cinq minutes avant d’aller chercher une chaise et le magic wand. Elle lance la machine qui, régulièrement fait son office en claquant les fesses avec la régularité d’un métronome. En évitant les coups de canne, Léa allume le gros vibro qu’elle pose sur le clitoris de son amie. Moins d’une minute plus tard, Julie se met à chanter puis crier son plaisir sans aucune pudeur. Léa s’étonne même de l’intensité de cette mélodie. Noyée dans le plaisir des contraintes, ses fantasmes, la douleur devenant plaisir grâce aux endomorphines et ses jouissances à répétition, Julie en arrive à espérer que cela ne s’arrête jamais. Par contre, en voyant le fessier se marquer sérieusement, Léa se demande si elle doit poursuivre ou pas. Lorsque la machine s’arrête, elle la débranche aussitôt, estimant devant l’état des fesses que cela suffirait. C’est lorsqu’elle la délivre des entraves que Julie craque et se met à pleurer. Ultra perturbée, Léa l’aide à se relever pour la guider vers le lit de la chambre Love pour un gros câlin consolateur. Désolée ma puce, je ne comptais pas aller si loin ! Lui murmure Léa entre deux bisous doux et sages. Ne soit pas désolée, je pleure de bonheur, de trop de sensations ! Répond Julie en plongeant son visage dans la poitrine de son amie comme si ses seins devenaient un refuge. Un gros quart d’heure plus tard, enfin remise de ses émotions, Julie demande dans quel état sont ses fesses. Elles virent au bleu à certains endroits ma puce. Je m’en moque, c’était vraiment trop bon ! Je peux en acheter une ? Demande Julie. Si tu veux, ce sont tes finances mais à condition que je sois ton « garde folle » car tu risques de finir par te blesser. Maintenant c’est ton tour ! Déclare Julie spontanément. Jamais, il est hors de question que je prenne une fessée ! Mais non, ce n’est pas de ça que je parle, j’ai envie de te faire l’amour, de te rendre heureuse. Laisse-toi faire, tu ne le regretteras pas ! Léa se laisse donc entraver nue bras et jambes en croix sur le lit de la chambre Love. Le but de Julie étant de la rendre « chèvre » de plaisir, elle s’investit totalement dans cette mission impérieuse en semblant se fondre harmonieusement dans des étreintes passionnées. Pas un pore de la peau de sa Maîtresse n’est épargnée par les lèvres avides et la langue goulue de l’amoureuse. Ses doigts, ses ongles et les sextoys font aussi cause commune dans cette « monstrueuse vengeance » visant à combler de bonheur celle qui lui a appris qu’entre femmes, le plaisir pouvait être divin. Nos amoureuses sont quasiment à l’état de légume sur pattes lorsqu’elles se rendent au gîte pour se coucher. Elles sont si épuisées que l’idée d’une douche ne les a même pas effleurées. Toutes deux, elles quitte le lendemain le gîte fétichistes avec le coeur gros tant ces vacances ont été merveilleuses. EPILOGUE Depuis ces vacances au gîte fétichistes, elles ne sont plus quittées et se sont décidées à emménager ensemble. Léa n’est toujours pas une vraie Maîtresse, elle ne pratique la domination et le bondage que par jeu et surtout par amour. Julie s’est mise aux plaisirs saphiques, elle n’a plus envie de quoi que ce soit avec la gente masculine, avec Léa elle a trouvé le bonheur et son épanouissement personnel. FIN TSM Note de l’auteur • Si Marc existe réellement • Si le gîte fétichistes existe réellement • Si il est possible de vivre ce type d’aventure au gîte fétichistes • Cette histoire est totalement fictive. Son but est de vous donner un exemple de ce qu’il est possible de vivre au gîte fétichistes. Visiter le SITE du gîte fétichistes en cliquant ICI Visiter le gîte fétichistes en vidéo sur Youtube
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Par : le 17/07/23
En plus de ne pas être propres, ses pieds sont vraiment moites. On ne met pas des baskets quand il y a plus de 30°... Je masse comme Lucinda me l'a appris, en passant soigneusement mes pouces le long de la plante de ses pieds. Les filles discutent entre elles. Après une dizaine de minutes, Dolorès me dit : — Passe ta langue entre ses orteils. Je dois me baisser, et je passe ma langue. Le goût est un peu salé. La fille me dit : — Suce-les. C'est presque comme si je faisais une fellation à des petites bites... qui ne sentent pas bon. Quand la blonde en a assez, elle me repousse du pied. Après elle, j'enlève les baskets des deux filles brunes. J'ai mal aux genoux, aux reins et mes mains vont puer jusqu'à la fin des temps. Je termine par Dolorès qui a des bottes courtes, un peu abîmées. Là, je suis surprise de l'odeur de ses pieds qui se mélange à celle du cuir, c'est beaucoup moins déplaisant. Au bout d'un moment, elle crie : — Zizi, aux pieds ! Une esclave arrive aussitôt et dit : — Oui Maîtresse. — Va dire à Luis de venir — Oui Maîtresse. Je connais Luis, c'est un des gardes. Il arrive bientôt et demande : — Vous avez besoin de moi, Mademoiselle Dolorès ? — Je veux que tu baises cette chienne pendant qu'elle me suce les orteils et que tu la fasses jouir. Dans tes rêves, garce ! La semelle sur ma chatte c'était vraiment fort, mais maintenant, j'ai joui. Si tu crois que je vais prendre mon pied en léchant les tiens, tu....  Luis s'est mis à genoux derrière moi et, en me tenant fermement par les hanches, il frotte ma fente avec son gland mouillé. Il s'enfonce en moi et me baise lentement. Le traître me caresse le clito en même temps. Je suce le pouce du pied droit de Dolorès tandis que cette bite va et vient de plus en plus vite en moi... Impossible de résister... tout en suçant l'orteil de Dolorès, je jouis en gémissant. Une de filles dit : — Elle jouit, la chienne. Dolorès fait un geste à Juan, qui se retire de moi et s'en va, puis elle me dit : — Qu'est-ce qu'on dit : — Merci Maîtresse. — Pour ? — M'avoir permis de masser vos pieds et ceux de vos invitées. — Tu as joui deux fois, qu'est-ce que tu es ? — Une esclave et une chienne en chaleur, Maîtresse. — C'est bien... dégage. Je me relève. Du sperme coule le long de ma jambe. Je ramasse mon uniforme, ma culotte blanche et je m'en vais. Difficile d'humilier davantage quelqu'un... Mais, j'm'en fous de tout ça, dans 2 ou 3 jours, je ne serai plus ici. En fait, je ne m'en fous pas... je suis morte de honte. Je vais sur la plage me rincer les mains et le visage à l'eau de mer. C’est la fin de l'après-midi. Je me balade un peu, puis je vais à la cuisine, en faisant un grand détour pour éviter Dolorès et ces sorcières d'amies. Après le repas, je discute un peu avec Lucinda et les gardes. Elle boit de la tequila et elle est de bonne humeur, ce soir... Elle parle même d'une soirée qui aura lieu demain. Je lui demande : — J'y serai, Madame ? — Ah oui et même en Cléopâtre. — Et Summer, Madame ? Je vois qu'elle hésite à répondre... Je me mets à genoux à côté d'elle et je joins les mains comme si je priais en disant : — S'il vous plaît... Elle aime me voir comme ça, elle me caresse la joue et répond : — Dans trois jours, tu pars avec elle. Mademoiselle aura une autre servante. Trois jours, ça veut dire trois fois dormir et je pars !! *** Le lendemain, commence le même cérémonial dans la chambre de Dolorès et de son père. Quand je suis à genoux penchée sur ses pieds, elle dit à son père : — Quand on la voit tellement soumise, tellement humble, difficile d'imaginer qu'elle a été la Première Dame des États-Unis. Puis, en remuant ses orteils qui sont sous mes lèvres, elle ajoute : — Difficile d'imaginer, hein, petite ? Je réponds à son gros orteil : — Oui Maîtresse. M'en fous de son gros orteil et d'elle, plus que deux fois dormir et je serai loin d'ici, avec Summer. Quand le cérémonial du lever et de la salle de bains sont terminés, je sers le petit déjeuner, puis le repas de midi. C'est l'après-midi que les choses bougent. D'abord, deux esclaves me lavent soigneusement. Ensuite, je vais sur la terrasse où une esthéticienne m'épile quand c'est possible et me rase quand les poils sont trop courts. Quand elle a fini, je suis aussi douce et polie qu'une agate polie des chevilles aux aisselles... Je parle de la pierre, pas d'une fille qui s'appelle Agathe et qui serait bien élevée. Je pense ce genre de bêtises, ça va mieux (plus que deux fois...) Sous les regards des invités, une femme vient me coiffer à la mode égyptienne, en se basant sur des modèles qu'elle a sur sa tablette. Ensuite, on me maquille le visage et le bout des seins... Elle me met quelques gouttes de parfum de lotus bleu, j'imagine, sur mes aisselles et mon pubis complètement lisses. Enfin, deux esclaves viennent m'habiller avec une robe compliquée qui laisse voir les seins, les fesses et même mon sexe. J'entends des commentaires flatteurs des spectateurs, le drone ronronne au-dessus de moi. Dolorès vient voir le résultat. Elle a l'air satisfaite et me dit : — Tu vas accueillir les invités... ensuite, on te dira. — Oui Maîtresse. Quoi de plus vraisemblable : la reine d'Égypte accueille ses invités comme une simple servante !! Je dois me mettre face à l'entrée entre deux rangées d'esclaves nues maquillée à l'égyptienne. Ça me fait un peu mal aux seins de le dire, mais le tout doit avoir pas mal d'allure. Les invités sont des hommes plutôt âgés accompagnés de jolies femmes. Je dois m'incliner et dire : — Bonsoir, soyez les bienvenus. Ils ne répondent pas mais plusieurs me caressent les seins, les fesses ou le pubis. Une des femmes me demande : — C'est toi l'ex Première Dame ? — Oui Madame. — Et maintenant, tu n'es plus qu'une esclave. — Oui Madame. C'est pas vrai mais si ça lui fait plaisir... Les invités sont souvent accompagnés de gardes du corps. Bientôt, il y a une petite armée privée autour de la maison. Un garde vérifie les invitations. Un peu parano, le señor de la Cruz. Bientôt, plus personne n'arrive. Une esclave vient me dire : — Suivez-moi... Pas très stylée, l'esclave. Il faut dire qu'on ne sait plus très bien qui je suis, ici. Moi, je ne sais qu'une chose : plus que deux fois dormir. La fille me conduit dans les sous-sols jusqu'à une salle de cinéma. Oh ! J'ignorais qu'il y avait ça, ici. Les invités sont assis dans de confortables fauteuils rouges, face à un grand écran. L'esclave me dit : — Vous devez vous asseoir devant, à côté de Mademoiselle Dolorès. Je fais ce qu'elle dit et dès que je suis assise, la salle est plongée dans le noir. Je pense qu'on va regarder mon film "Cléopâtre"... Non, le film s'appelle simplement "Ashley" et les premières images sont des photos de moi, gamine, et des photos d'école... C'est dingue, ça : ils ont été dans mon village chercher ces photos. Je ne vais pas déjà pleurer, mais ça m'émeut de me voir à cette époque. Les scènes suivantes, c'est moi au "House of Pussies." Je danse sur une table... Quand on voit la Première du film au Grauman's Chinese Theater, je n'ai plus les larmes aux yeux, mais je pleure vraiment, sans même avoir de kleenex. Je revois tout ce qui s'est passé depuis ma rencontre avec Monsieur Sam jusqu'à mon arrestation et ma vie chez les Crassway. J'ai écrit tout ce qui s'est passé... sauf une scène. Je ne l'ai pas fait parce que c'est vraiment gênant. J'imagine mon lecteur imaginaire trépigner d'impatience et couinant : "C'est quoi, c'est quoi ?" Bon, d'accord ! C'est à Alcatraz. Joe, un des gardes, m'appelle : — Eh, Cléopâtre, viens ici ! Je me dépêche d'aller près de lui. Qu'est-ce qu'il me veut ? D'autres gardes s'approchent en rigolant. Oh ! Que j'aime pas ça. Il me dit : — Tu as le choix : te faire fouetter ou te faire baiser. — Me faire baiser, chef. — D'accord. Il siffle et un garde arrive avec un grand chien. Okay, j'ai compris. Franchement, je préfère me faire baiser par un chien que par ces salauds de gardes. L’animal vient me sentir. Il est beau, je pense que c'est une variété de chien de traîneau. Joe me dit : — Déshabille-toi et mets-toi à quatre pattes pour faire connaissance avec ton amoureux. — Oui, chef. Quand je suis à quatre pattes, le chien vient me lécher la bouche.  Un autre garde dit : — Rends-lui son baiser. J'ouvre la bouche et je tire la langue, ça plaît au chien. Il me lèche un peu la bouche, puis il fait le tour pour flairer mon arrière-train. Les gardes font des photos, tandis que le chien commence à me lécher. Un des gardes me dit : — Tu vas poser ton front sur le sol. Je mets vite mes mains l'une sur l'autre, et mon font dessus. Le garde pose son sur ma tête pour me maintenir sur le sol. Pourquoi il fait ça ? Ils savent bien que je n'oserais pas bouger. Le chien vient me renifler, je crois que je lui plais ! Les poils du chien me chatouillent les fesses, tandis qu'il enserre ma taille de ses grosses pattes. Le bout de son sexe tâtonne un peu avant de trouver ce qu'il cherche : l'entrée de mon vagin. Ses pattes me serrent plus fort et son sexe me pénètre ! Ouch ! Ce sexe est aussi gros que celui d'un homme très bien membré. Le garde me dit : — Tu la sens bien sa bite, petite chienne ! Il appuie sur le côté de ma tête avec son pied. Je réponds d'une voix hachée, car le chien me baise vigoureusement : — Ah ouiiii chef, je la sens bien. — Ne jouis pas trop vite, profites-en pour une fois qu'on te baise. C'est vrai ! Les gardes se font sucer mais me baisent rarement. Et là... ce sexe qui va et vient à toute vitesse, ça me rend folle. Je sais que je vais jouir et je sais que c'est ce qu'ils veulent. Il ajoute :: — Manifeste ton plaisir, petite chienne. Aussitôt, je me laisse aller et crie : — Ooohhh ouiiiii... c'est booon aaahhhh... je vais jouir.... Ce n'est pas du cinéma : je jouis.... comme une chienne en chaleur qui se fait monter, mais moi, j'en ai honte. Surtout que c'est la deuxième fois : d'abord une godasse ensuite un clebs ! Bravo Ashley, la classe. Oui, mais j'en peux rien. Le chien continue à me baiser à toute allure. Son maître annonce : — Maintenant, vous allez voir une merveille de la nature. Je ne sais pas ce qu'il fait, mais soudain, quelque chose de très gros envahit mon vagin. Je crie de douleur, cette fois-ci... À moitié dans les vapes, je me dis ça doit être ce qu'on appelle le nœud, une très grosse protubérance à la base du sexe, que le mâle enfonce dans la vulve de la femelle pour être sûr que son sperme pénètre partout. Le maître dit : — Et voilà, ils sont collés ! Pour que le chien puisse ressortir, il faut attendre ou leur balancer un seau d'eau froide. Rires des spectateurs, car les touristes sont venus voir le spectacle. Le chien bascule sur le côté et je le suis en criant, puisqu'on ne forme plus qu'un ! On est dans la position dites de la cuillère, je crois... Quelqu'un écarte bien une de mes jambes pour que tout le monde puisse voir le sexe du chien profondément enfoncé en moi. Un des gardes me dit : — Te tracasse pas, petite chienne, on te donnera à manger et à boire... et dans 24 h, vous pourrez vous séparer. Ça, c'est pas vrai, c'est impossible ! On reste là, le chien encore haletant au début, puis plus calme. Deux fois, il essaye de s'extraire de moi, mais je crie tellement qu'il arrête. Enfin, après 20 minutes environ, une dernière tentative lui permet de s'extraire de moi ! Je crie à nouveau et vois ma chatte béante d'où s'écoule le sperme du chien. Les spectateurs poussent des cris et applaudissent. Ils font aussi des photos. Je pleurniche : — Elle ne sera plus jamais comme avant. Un garde me donne un petit coup de pied dans les fesses en disant : — Et les femmes qui accouchent, alors, stupide esclave ? Allez, rhabille-toi et retourne à tes corvées ! Par la suite, ils m'ont plusieurs fois obligée à me laisse monter par le chien. J'écris ça en me souvenant de ce qui s'est passé, parce que je ne l'ai pas regardé sur grand écran. Le film s'achève quand je passe la frontière du Mexique. À suivre.   Un grand merci à Bruce Morgan pour les super dessins. À suivre.   Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.   Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer. https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search      
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Par : le 19/10/23
Elle était assez intelligente pour savoir qu'on ne s'improvise pas femme politique. Il faut apprendre. Elle se contenta alors à plaire au roi vieillissant. "Vous connaissez Madame du Barry. Elle n'a nulle haine, elle connait votre esprit et ne vous veut point de mal. Le déchaînement contre elle est atroce et à tort. On serait à ses pieds si. Et, laissant en suspens sa phrase, Louis XV ajoute à Choiseul: "Ainsi va le monde. Elle est très jolie, elle me plaît, cela doit suffire". Jeanne Bécu, restée dans la postérité sous le nom de comtesse du Barry, fut la dernière maîtresse officielle du roi Louis XV. Elle s'est gardé de le conseiller dans les affaires publiques mais lui a rendu la joie de vivre et l'a aidé à prendre confiance en lui-même. Mais la Cour ne lui en sera aucunement gré et elle n'arrivera jamais à se défaire de ses origines populaires et de son passé de courtisane. Jeanne Bécu, dite "de Cantigny", mais aussi Mademoiselle de Vaubernier", était issue par sa mère d'une famille de haute domesticité attachée à la cour de Lorraine à Lunéville. Une de ses grands-mères, Anne-Jeanne Husson, avait elle-même vécu à Versailles où, avec son mari Fabien Bécu, dit de Cantigny, ancien maître rôtisseur, elle fut au service de la "belle Ludres", une des maîtresses de Louis XIV. Dans l'histoire de France, peu de femmes ont connu une ascension aussi spectaculaire. Ayant pour seuls torts son origine et sa réussite, elle a été méprisée et traînée dans la boue par ses adversaires à Versailles, alors même que tout était en elle que bienveillance à l'égard des autres. Jeanne le doit autant à son caractère qu'à son extraordinaire beauté. Elle sera victime des affres de la Terreur sous la Révolution, et conduite à l'échafaud comme symbole de la monarchie par le peuple dont elle était pourtant issue. L’histoire aurait gardé de sa fin le souvenir de déchirantes supplications qui sont loin d’être avérées lorsque la comtesse Jeanne du Barry gravit les marches de la guillotine. Un fait est réel cependant, attendant son jugement à la Conciergerie, Jeanne laissa passer une possibilité d’évasion qui s’offrait à elle au profit d'Adélaïde de Mortemart, aristocrate recherchée. Madame de Mortemart put ainsi quitter sa cachette et gagner l’Angleterre. Jeanne du Barry, petite modiste devenue "La du Barry", favorite royale, fut guillotinée le 8 décembre 1793 par le bourreau Charles Henri Sanson, un de ses anciens amis du temps des galanteries de la rue du Bac. "Il est un sujet que Jeanne aborde rarement avec le roi: la non-consommation du mariage du dauphin. Le fait ne trouble pas outre-mesure le monarque".   Exit l'égérie bafouée et vilipendée, place à l'amoureuse. "Mon petit-fils n'est pas fort caressant, a-t-il écrit à l'infant de Parme, mais il aime bien la chasse. Jeanne en revanche juge cette situation si anormale que, lorsque le duc de Saint-Mégrin la prie d'intercéder auprès de Louis XV pour qu'il admette le dauphin aux soupers intimes, elle accepte volontiers". Appelée à Paris auprès de familles de la haute aristocratie, Anne Bécu, la mère de la future favorite, entra vers 1742 au service de Claude-Roch Billard du Monceau, receveur des finances de Lorraine, lequel pourrait avoir été le père de Jeanne, mais refusa formellement d'endosser cette paternité. Lors de son mariage avec le comte Guillaume du Barry, Jeanne dut justifier de ses origines paternelles, aussi fut-il suggéré de la déclarer fille d'un certain "sieur de Vaubernier" où chacun voulut reconnaître Jean-Jacques-Casimir Gomard, "de Vaubernier", dit aussi "frère Ange", moine du couvent de Picpus à Paris, qui fut en effet témoin au mariage. La jeune Jeanne Bécu bénéficia d'une éducation soignée chez les dames de Saint-Aure, dans le couvent de la rue Neuve-Sainte Geneviève, à partir de 1753, grâce à Billard du Monceau ou à son beau-père Nicolas Ranson de Montrabé, receveur des gabelles, que sa mère épousa en 1749. Elle sortit de ce couvent vers 1758 pour entrer au service d'une famille de Lagarde issue de la Ferme générale. Elle acquit la distinction de manière qu'on lui connaissait. "Ainsi pourra-t-elle étudier en toute quiétude ce grand garçon malingre, guère séduisant malgré ses yeux bleus pleins de douceur et assurément mal dans sa peau". Le roi ayant accédé à sa demande, Louis-Auguste est désormais convié aux petits voyages à Saint-Hubert. Contrairement à la version donnée par Mercy-Argenteau à l'impératrice, il n'y renonce pas dès qu'il apprend de la bouche de ses tantes, à qui il va, lui aussi, rendre visite, le passé de la favorite. Sans doute par crainte de leur déplaire et de provoquer alors un conflit avec son épouse. À dix-sept ans, elle devint vendeuse dans une luxueuse boutique de mode située rue Saint-Honoré à Paris, les traits galants, appartenant à un notable parisien, Jean-Baptiste Buffault, échevin, qui a laissé son nom à une rue de Paris. Ce personnage dont un des fils fut plus tard co-fondateur et régent de la Banque de France, fut aussi administrateur de l'Opéra puis devint plus tard l'homme d'affaires et le confident de la comtesse du Barry. La beauté de la jeune fille la fit remarquer et elle fut reçue dans divers salons dont certainement le "bureau d'esprit", fort connu, de Mme Buffault, née Barbe Peeters, où, probablement, Jean Baptiste du Barry l'aperçut. Jean-Baptiste Dubarry, dit Le Roué, gentilhomme toulousain, connu dans les milieux de la galanterie parisienne, la remarqua alors qu'elle n'avait que dix-neuf ans. Il en fit sa maîtresse et, pendant un temps, elle fit les honneurs de l'hôtel du Barry à Paris où, selon Fabre de l'Aude, venaient beaucoup de personnages remarquables, appartenant au monde de la littérature et des arts. C'est le début de l'ascension de Jeanne.   Elle avait acquis la conviction qu'il fallait qu'elle se rende nécessaire au roi de France. "Il vient pour la première fois à Saint-Hubert le neuf mai 1770 et y reste souper. Il y retourne trois fois en juin et deux fois en juillet. Puis deux fois en mai, six fois en juin et quatre fois en juillet 1771. En 1772, ses venues à Saint-Hubert prennent une cadence accélérée. Huit fois en mai, sept fois en juin. Il y reviendra encore en mai Or, il y a beau temps qu'il est fixé sur la vie de Jeanne avant qu'elle ne devienne la favorite de son grand-père". Du Barry était en effet un amateur de musique et surtout de peinture, doublé d'un mécène, c'est à son contact que Jeanne, dite Mlle de Vaubernier dans le monde, se forma à la culture des beaux-arts. Lors d'un dîner, Jean-Baptiste du Barry aurait fait l'éloge de la jeune femme au maréchal de Richelieu qui imagina de la présenter à Louis XV. La rencontre se fit par l'intermédiaire de Lebel, premier valet de chambre du roi. Cette opération n'était pas indifférente à Richelieu qui voulait contrer le projet que préparait le clan du premier ministre. En effet, élevé au ministère par la grâce de la défunte marquise de Pompadour, le duc de Choiseul caressait l'espoir de placer auprès du roi sa sœur, la duchesse de Grammont, ou toute autre femme à leur dévotion. La déconvenue et le ressentiment des Choiseul à l'égard de Mme du Barry, qui leur fit perdre une part d'influence auprès du roi, fut immense. Car en peu de temps, Louis XV s'était épris de Jeanne qui avait à ses yeux un charme infini et certains talents qui lui donnaient une nouvelle jeunesse. Son amour pour le roi était d'une profonde sincérité. On peut donc penser que ces repas de chasse, dans une ambiance dénuée d'un strict protocole, constituent alors pour le jeune homme intelligent mais complexé qu'est le futur Louis XVI des moments de détente physique et morale. Ému par la beauté mais aussi la bonté de Jeanne, il prend plaisir à la voir rire, à l'entendre discuter. Dans son orbe il se heureux. Il oublie "l'Autrichienne" comme sa tante Adélaïde surnomme Marie-Antoinette". L'année 1768 avait clos pour le roi une décennie parsemée de deuils. Louis XV, ayant en effet souffert dans les années précédentes de la mort de ses proches. Sa fille la duchesse de Parme, morte en 1759, son petit-fils aîné, le duc de Bourgogne, mort à dix ans en 1761, sa petite-fille l'archiduchesse Isabelle, élevée à Versailles, morte en couches en 1763, sa favorite en titre, la marquise de Pompadour, morte en 1764, son gendre Philippe Ier de Parme et son fils et héritier le dauphin Louis-Ferdinand, morts en 1765, sa belle-fille Marie-Josèphe de Saxe, morte en 1767, laissant cinq enfants ayant entre treize et trois ans. Le dauphin, futur Louis XVI avait alors treize ans, ce qui suffisait pour monter sur le trône sans régence mais était tout de même bien jeune, ce qui devait alors causer beaucoup de souci au roi et sa femme la reine Marie Lesczynska décédée elle-même en 1768.   Elle s'efforce d'adopter en tout et pour tout le point de vue du roi. Il lui arrivera de se tromper, bien sûr, dans ses amitiés comme dans ses haines. Mais jamais elle ne s'asservira à un clan comme à un autre. "Un homme de mes amis fut chargé, malgré lui, de dire au duc de Choiseul que Mme du Barry désirait vivre en bonne intelligence avec lui et que, s'il voulait se rapprocher d'elle, elle ferait la moitié du chemin". Ce furent les paroles de la favorite. Le négociateur représenta que les maitresses chassaient les ministres et que les ministres ne chassaient pas les maitresses. L'orgueil et l'humeur du duc furent inflexibles. Aussi l'hostilité permanente de Choiseul commence-t-elle à l'agacer. Lors d'un séjour à Compiègne, elle l'a prié par lettre d'intervenir en faveur de l'un de ses protégés. Il n'a pas daigné répondre. Et lorsque à l'instigation du Roué, le duc de Lauzun, neveu de Choiseul, a tenté d'aplanir l'atmosphère entre elle et son oncle, ce dernier l'a reçu "avec la fierté d'un ministre persécuté des femmes et qui croit n'avoir rien à redouter. Malgré l'exemple donné par Mme de Pompadour, Jeanne n'aspire pas à jouer un rôle politique. Ce qu'elle souhaite: demeurer auprès d'un monarque qui tient à elle et pour lequel elle s'est prise d'affection, être entretenue et vivre en bonne harmonie avec ceux qui l'entourent". Le roi, toujours très beau mais vieillissant, alors âgé de cinquante-huit ans, désira faire de cette jeune femme de vingt-cinq ans sa nouvelle favorite officielle, ce qui ne pouvait être sans une présentation officielle à la cour par une personne y ayant ses entrées et sans qu'elle fût mariée. L'inconvénient était que le chevalier Jean-Baptiste du Barry était déjà marié, aussi tourna-t-on la difficulté en mariant Jeanne au frère aîné de Jean-Baptiste, le comte Guillaume du Barry, qu'elle épousa en effet le 1er septembre 1768. Quant à la marraine, on dégota la comtesse de Béarn, un très grand nom mais très vieille et surtout très endettée, qui accepta la "besogne", contre paiement de ses dettes, au grand dam des bien-pensants. Jeanne pouvait désormais être officiellement présentée à la cour, ce qui fut fait en avril 1769. Pour Louis XV, le pari était gagné, sa favorite était enfin intégrée à la cour. "Dans l'après-dîner du deux mai, Louis XV et sa maitresse se rendent à Bellevue afin d'admirer, de la terrasse du château, le feu d'artifices que la ville de Paris offre aux nouveaux époux et qui va être tiré sur la place Louis XV, future place de la Concorde, alors en travaux entre les bâtiments à colonnade construits par Ange-Jacques Gabriel". Cependant, le clan Choiseul n'avait pas désarmé et c'est à une de ses créatures, Pidansat de Mairobert qui fut le rédacteur des "Mémoires secrets après la mort de Bachaumont" que l'on doit les premières attaques, souvent triviales, dont Mme du Barry fut l'objet pendant sa vie entière. Il diffusa ou suscita des chansons grivoises et même des libelles pornographiques. Par la force des choses, Madame du Barry se retrouva soutenue par le parti dévot, par le fait même qu'il était hostile à Choiseul qui, pour avoir conclu le mariage du nouveau Dauphin Louis-Auguste et de l'archiduchesse Marie-Antoinette d'Autriche, semblait encore pour très longtemps intouchable. Prévenue contre Madame du Barry dès son arrivée en France, la dauphine, jeune et entière, lui voua d'emblée un mépris profond en ne lui parlant pas, ce qui était grave quand on vivait à la cour, moins parce qu'elle était favorite royale que parce qu'elle était non agréée par le parti Lorrain de la cour. En effet, Marie-Antoinette était de la Maison de Lorraine. En 1771, à la suite d'humiliations répétées contre Mme du Barry, au théâtre de Fontainebleau, Louis XV décida le renvoi de Choiseul et des siens, et le fit remplacer par le duc d'Aiguillon, ce qui accrut la rancœur de Marie-Antoinette à son égard. S'ajoutait à cela une querelle de préséance, car Marie-Antoinette prétendait être la première dame du royaume, et ne céderait en aucun cas sa place à une ancienne prostituée, fut-elle favorite.   Elle avait compris que l'amitié pouvait créer des liens aussi forts, et plus sûrs, parce que non soumis aux turbulences de la passion. "Jeanne est trop fine pour n'avoir pas réalisé qu'en faisant nommer le duc d'Aiguillon à un poste clé, elle renforçait l'équipe Maupeou-Terray qui lui est toute acquise, donnant ainsi naissance à un triumvirat éminemment influent et consolidant le triomphe du parti dévot". En revanche, cette nomination a été mal ressentie par Marie-Antoinette qui voit en d'Aiguillon l'ennemi juré de Choiseul et l'homme lige de Mme du Barry. Aussi, dès l'intronisation du nouveau secrétaire d'Etat, la dauphine a-t-elle fait preuve envers lui d'une grande froideur tandis qu'elle redoublait de morgue avec la favorite. Informée par Mercy du comportement de sa fille, Marie-Thérèse s'inquiète et le charge de veiller à ce que la dauphine "traite bien, sans affectation, les personnes du parti dominant, comme des gens que le Roi veut distinguer et dont elle doit ignorer tout ce qu'il y a de méprisable dans le caractère et la conduite". Mais c'est dans le domaine des arts que Madame du Barry a particulièrement brillé et mérite qu'on lui rende hommage, comme cela a été fait à l'occasion d'une exposition organisée à Marly en 1992. Elle a véritablement joué le rôle de mécène, contribuant à développer et faire connaître l'artisanat d'art français. Elle inspira les plus grands artistes dont le sculpteur Boizot, directeur de la manufacture de Sèvres, et elle contribua à l'essor du néo-classicisme en révélant Ledoux qui bâtit son pavillon de musique de Louveciennes, ou en passant des commandes importantes aux peintres Vien, Drouais, Greuze ou Fragonard, aux sculpteurs Lecomte, Pajou ou Allegrain, d'autres encore. D'un goût très sûr, comme en témoignent ses collections décrites par Charles Vatel, Mme du Barry a d'une certaine manière inventé le style Louis XVI. "Madame du Barry fut une courtisane, amie des lettres, des artistes, et qui passa sur terre en répandant libéralement autour d'elle or et consolations." "Après quoi, dans ce style qui lui est propre, elle écrit à Marie-Antoinette: "Je dois vous avertir qu'on n'était pas content comme vous avez reçu ce nouveau ministre, et généralement que vous marquez à tout ce parti trop d'éloignement. Il vous suffit que c'est le Roi qui distingue une telle ou un tel, que vous lui devez des égards, point des bassesses. La réprimande maternelle fait alors de l'effet. Lors du séjour fastueux de la Cour à Compiègne, Marie-Antoinette parla à la favorite, et cela de bonne grâce, sans affectation et sans qu'il y eût trop ou trop peu". À la mort de Louis XV, le dix mai 1774, son petit-fils et successeur, probablement inspiré par Marie-Antoinette, fit délivrer toute affaire cessante une lettre de cachet contre Madame du Barry. C'est ainsi que Lamartine relate les faits. " Jeune encore à la mort de Louis XV, Madame du Barry avait été enfermée, quelques mois, dans un couvent par la décence: caractère du règne nouveau. Affranchie bientôt de cette clôture, elle avait vécu, dans une splendide retraite auprès de Paris, au pavillon de Louveciennes, au bord des forêts de Saint-Germain.   Pourquoi exclure tout sentiment sincère ? Elle donna au roi maints témoignages d'un amour vrai, il ne s'y trompait pas, et de le rendre heureux. Le duc de La Vrillière, ministre de l'Intérieur, la fit conduire de nuit au couvent du Pont-aux-Dames à Meaux. Puis il fit saisir ses papiers qui arrivèrent en partie entre les mains du clan Choiseul. Certains furent utilisés pour publier une correspondance apocryphe, mêlant le vrai et le faux, et qui parut quelques années plus tard. Ainsi naquit la légende selon laquelle Madame du Barry serait sortie du bordel de Madame Gourdan, une légende que la favorite, grande dame, eut la sagesse d'ignorer mais qui, malheureusement, a été reprise et amplifiée par erreur ou par calcul. La comtesse du Barry put retourner chez elle à Louveciennes en octobre 1776". À quelque temps de là, lors d'une chasse au daim que la dauphine suit toujours en calèche, elle fait dire à la duchesse d'Aiguillon, l'épouse du nouveau secrétaire d'Etat, de l'y accompagner, "ce qui fit très bon effet auprès du ministre", assure Mercy à l'impératrice. Seulement, sous l'influence de Mesdames chez qui, par désœuvrement, elle continue de se rendre fréquemment, Marie-Antoinette reprend alors vite ses airs de hauteur envers Jeanne". Victime d'un vol de bijoux, Madame du Barry avait dû se rendre à Londres pour authentifier ceux de ses joyaux qui y avaient été retrouvés et qui étaient entre les mains du fameux espion Nathaniel Parker-Forth qui les conserva jusqu'à leur vente, à son profit, chez Christie, quelques années après l'exécution de la comtesse. Après la mort de Louis XVI, à la veille de la déclaration de guerre avec la Grande-Bretagne, Mme du Barry revint de Londres en France pour éviter l'apposition des scellés sur sa propriété. Elle fut dénoncée par un nommé Greive identifié plus tard comme étant un agent d'influence anglais en France. Cet individu, acharné à sa perte, semble avoir convoité ses papiers, notamment sa correspondance avec Brissac, qui donnait de précieuses indications sur les efforts des royalistes de l'intérieur pour tenter de sauver feu le roi Louis XVI. "Pour l'autre portrait, dont il ne subsiste que la gravure de Jacques Firmin Beauvarlet, elle a posé en tenue de chasse: jaquette de coupe masculine en soie grise, gilet de même ton laissant entrevoir le chemisier blanc à bord de dentelle. Tous deux ont fidèlement reproduit les quatre grains de beauté dont s'orne le visage de la favorite. L'un au-dessous de l'oeil gauche, l'autre au-dessus du sourcil droit, un troisième près de la narine droite, un quatrième sous la lèvre inférieure. Elle confiera plus tard que ces "mouches" naturelles étaient jugées par son royal amant, Louis XV comme un de ses plus grands charmes, qu'il les couvrait sans cesse de baisers. C'est moins ce qui restait de fortune à Madame du Barry que son ancienne condition de maîtresse royale qui en firent une cible parfaite pour les révolutionnaires. Malgré les nombreux témoignages des habitants de Marly et de Louveciennes en sa faveur, elle devint vite suspecte dès le vote de la loi de ce nom, le sept septembre 1793, fut déclarée ennemie de la Révolution et, après un long procès prédéterminé, elle fut condamnée à être guillotinée. L'exécution eut lieu le huit décembre 1793 après des retards pour enregistrer des révélations que Madame du Barry prétendait faire, au sujet de ses bijoux, pour obtenir sa grâce. Le courage qu'elle avait montré au moment de son procès l'abandonna sur la charrette. La peintre Élisabeth Vigée-Lebrun rapporte. "Elle est la seule femme, parmi tant de femmes que ces jours affreux ont vues périr, qui ne put avec fermeté soutenir l'aspect de l'échafaud. Elle cria, elle implora sa grâce de la foule atroce qui l'environnait, cette foule s'émut au point que le bourreau se hâta de terminer le supplice." Ses derniers mots au bourreau, sans doute apocryphes, furent: "De grâce, monsieur le bourreau, encore un petit moment." Attitude moins digne que celle de Marie- Antoinette, mais pas moins humaine. Si Jeanne du Barry s'est ainsi accrochée à la vie, c'est parce qu'elle a espéré jusqu'au dernier instant, un sursaut du destin, comme elle en avait tant connu au cours de sa vie.   Bibliographie et références:   - Michel Antoine, "Le règne de Louis XV" - Édouard de Barthélémy, "Jeanne du Barry" - Danielle Gallet, "Madame du Barry ou le plaisir au féminin" - Mathieu-François de Mairobert, "Lettres originales de la comtesse Du Barry" - Barthélemy-François-Joseph Moufle d'Angerville, "Vie privée de Louis XV" - Alexandre Dumas, "La Femme au collier de velours" - Charles Vatel, "Histoire de madame du Barry" - Jacques Levron, "Madame du Barry ou la fin d'une courtisane" - René de La Croix de Castries, "Madame du Barry" - André Castelot, "Madame du Barry" - Jacques de Saint Victor, "Madame du Barry, un nom de scandale" - Jeanine Huas, "Madame du Barry" - Cécile Berly, "Les femmes de Louis XV" - Christiane Gil, "La comtesse du Barry, favorite de Louis XV" - Pierre Verlet, "Le château de Louveciennes"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/10/23
"Ignorant quand l'aube viendra, j'ouvre toutes les portes. L'espoir est une étrange chose dans notre âme, hante des chansons sans paroles, et ne s'arrête jamais. Pourquoi je vous aime, monsieur ? Parce que. Le vent ne demande jamais à l'herbe de répondre pourquoi, lorsqu'il passe, elle ne peut rester en place. L'éclair n'a jamais demandé à l'œil pourquoi, il se fermait quand il survenait. Car l'éclair sait que l'œil ne peut parler. Et qu'il y a des raisons qui ne sont pas contenues dans la parole, préférées par les gens plus délicats. Le soleil levant, monsieur s’impose à moi. Parce qu’Il est le soleil levant et que je le vois. Voilà pourquoi, monsieur, je vous aime."   ("Why do I love you-1862")       "L'espoir est une étrange chose à plume qui se pense dans notre âme, hante des chansons sans paroles, et ne s'arrête jamais." "Que vers un cœur brisé, nul autre ne se dirige, sans le très haut privilège, d'avoir lui-même aussi souffert." Ces strophes semblent être extraites du Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry tant leur poésie est belle et intemporelle. Même univers magique où tout, plantes, animaux possède une âme. Tout est amical, y compris les éclairs. Apparaît le sens du symbolique, la manière la plus simple de s'exprimer. Par son génie unificateur et totalisant, le symbole frappe naturellement les esprits. Les frères Wright étaient alors trop jeunes. Ainsi la poétesse américaine n'a pas connu leurs exploits. Mais elle partage avec le père de la rose et du renard, la même critique adressée au rationnel et au monde adulte. Personne n'écoute le savant turc qui a découvert l'astéroïde du petit prince car il était habillé en persan. Même réprobation des apparences pour la poète. Dès l'adolescence, elle fait preuve d'un esprit alerte et spirituel, d'un style pittoresque et mordant qui jongle volontiers avec les mots et expérimente avec le langage. Lorsqu'elle est triste, la beauté d'un coucher de soleil suffit à la consoler. L'esthétique toujours au-dessus de la morale, car celui qui n'est pas sensible n'est pas sage.   "Le rivage est plus sûr, mais j’aime me battre avec les flots." "Pour être hanté, nul besoin de chambre, nul besoin de maison, le cerveau regorge de corridors plus tortueux les uns que les autres. Le rivage est plus sûr, mais j’aime me battre avec les flots". Lovée dans son silence et sa vie médiocre, elle fascine car elle s’inscrit à jamais dans le creux du monde, et c’est cela qui nous bouleverse. Considérée aujourd’hui comme l’un des plus grands poètes américains, Emily Dickinson (1830-1886) n’eut pas droit à la reconnaissance littéraire de son vivant. Presque absente de la scène littéraire, elle fut également peu présente dans le théâtre de sa vie. Il a fallu attendre 1955 et la grande édition de ses poèmes pour découvrir enfin son œuvre dans un texte sûr. Elle n'avait publié de son vivant que cinq poèmes qui passèrent inaperçus. Quatre ans après sa disparition, des amis et des parents rassemblèrent quelques centaines d'autres poèmes dont la transcription était loin d'être exacte. L'édition de Thomas H. Johnson permet aujourd'hui de mesurer la stature de celle qu'on s'accorde à classer parmi les plus grands auteurs américains du XIXème siècle. Son œuvre est inégale, difficile, intensément personnelle, mais aussi parcourue d'éclairs de beauté. Sans rien devoir de reconnaissable à aucun maître, elle se situe entre la tradition romantique américaine et la tradition calviniste de la Nouvelle-Angleterre. Fille d’Edward Dickinson, avocat et sénateur, et d’Emily Norcross de Monson, Emily Elizabeth Dickinson nait le dix décembre 1830 à Amherst, ville aux confins des États du Massachusetts et du Connecticut. Paysage pittoresque.   "Sometimes with the Heart, seldom with the soul." "Pour faire une prairie il faut un trèfle et une seule abeille, Un seul trèfle, et une abeille, Et la rêverie. La rêverie seule fera l'affaire, Si on manque d'abeilles. Ce monde n'est pas conclusion car un ordre existe au-delà, invisible". La ville est assise sur une pente au-dessus de la vallée du fleuve Connecticut. Des collines l'entourent de tous côtés. Les hivers sont froids et enneigés alors que les étés sont très chauds. Son champ d’expérience fut limité, puisqu’elle ne s’éloigna d’Amherst que pour passer une année au collège de Mount Holyoke à South Hadley ou lors de rares séjours, à Washington ou à Boston. Il semble donc qu’elle n’ait guère quitté le cercle de cette petite communauté puritaine de Nouvelle-Angleterre, ni franchi le seuil de la maison familiale où elle disait tant se plaire, entre son père juriste et homme politique, admiré et craint, et sa mère plus effacée, entre sa sœur Lavinia, qui ne partit jamais non plus et son frère Austin, installé dans la vaste maison voisine avec sa femme Susan, amie de cœur de la poétesse. Le choix d’un certain retrait du monde livre un signe essentiel, la mise à distance, l’ironie. Mais, à certains égards, ce retrait fut peut-être moins absolu qu’il n’y paraît. Tout en se dérobant au monde et au mariage, elle adressa des lettres passionnées à de nombreux correspondants masculins. Secrète et expansive, grave et moqueuse, discrètemais audacieusement libre, sa personnalité est aussi complexe que l’espace réel de son expérience fut restreint. "Ignorant quand l'aube viendra, j'ouvre toutes les portes." "Pour voyager loin, il n'y a pas de meilleur navire qu'un livre. Ce que je peux faire, je le ferai, parmi toutes les fleurs". La hardiesse de sa pensée et de son écriture inquiétait les éditeurs qui voulaient lui faire remanier ses poèmes, ce qu’elle refusa toujours. Seule Hélène Hunt, poète et romancière, reconnut son génie et l’encouragea. En dehors d’elle, les poèmes d’Emily ne furent lus que par le cercle de famille, élargi à quelques amis, à qui elle les offrait, en guise de fleurs ou de bouquets disait-elle. Sa poésie reflète le tumulte de sa vie intérieure, sentimentale et mystique, parsemée d’amours impossibles, une amitié amoureuse avec une camarade de classe qui deviendra sa belle sœur, puis avec deux hommes mariés, dont le dernier était pasteur, constellée d’invocations et de pieds de nez à Dieu. Le style très novateur d’Emilie Dickinson a déconcerté et choqué ses contemporains. L’extrême densité de ses poèmes exprime une émotion intense. Passion et spontanéité donnent une écriture concise, elliptique, "explosive et spasmodique", comme elle la décrira elle-même. Par la poésie, elle se fait homme, femme, animal, objet. Tous les moyens lui sont bons pour questionner la vie et donc la mort, cherchant à connaître le monde, elle-même, Dieu, prêtant à l’écriture des pouvoirs quasi-magiques pour l’aider dans cette quête. "Le rivage est plus sûr, mais j’aime me battre avec les flots", écrit elle à l'âge de quinze ans. Tout laisse penser qu’Emily est une petite fille sage aimant la musique et le piano.   "We never know we go, when we are going, we jest and shut the door". "Et chante la mélodie sans les paroles, et ne s'arrête-jamais. C'est dans la tempête que son chant est le plus suave." En 1830, lorsque naît Emily Dickinson, l'atmosphère morale et religieuse est celle de la Nouvelle-Angleterre. Puritains, calvinistes, les bourgeois et les paysans vont à l'office le dimanche matin et l'après-midi, font leur lecture quotidienne de la Bible, ne jouant jamais aux cartes, achetant peu de romans, s'invitant peu à des thés ou à des soirées. Pas d'autres fêtes que la distribution des prix du collège au mois d'août et la foire du bétail en octobre. Il y a un collège universitaire à Amherst. Il a été fondé, en 1821, afin de donner une éducation pieuse à de jeunes gens défavorisés, de former despasteurs et des missionnaires, de défendre l'orthodoxie contre les hérésies intellectuelles répandues par Harvard. L'église est congrégationaliste. On y chante les vieux hymnes faits de quatrains aux vers octosyllabes et aux rimes croisées. La seule concession aux goûts séculiers des paroissiens, c'est une chorale, une dizaine de chanteurs aidés d'un violon, d'un violoncelle, d'une flûte, plus tard d'un petit orgue. Les fêtes chrétiennes sont célébrées en toute sévérité. Amherst ignore les arbres de Noël, les gâteaux de Pâques. Ce n'est qu'en 1864 qu'une église catholique peut s'y établir.   "Fate following behind us bolts it, and we accost no more." "Et bien mauvais serait l'orage, qui pourrait intimider le petit oiseau, je l'ai entendu dans les contrées les plus glaciales". Le père d'Emily fit ses études à l'université de Yale, à l'école de droit de Northampton. Il s'installa comme avoué et avocat dans sa ville natale en 1826. Homme actif, considéré, d'habitudes régulières, il allait chaque matin et chaque après-midi à son bureau, portant un chapeau de feutre gris, un col haut, une cravate noire, une chaîne de montre en or sur son gilet, une canne à pomme d'or. Il était mince, silencieux et hospitalier. Il avait, dit Emily dans une de ses lettres "la démarche majestueuse de Cromwell." Il fut membre de la législature, du Sénat de Massachusetts, du Congrès, administrateur de l'Academy d'Amherst, et trésorier du collège. Cultivé, mais autoritaire, il avait une riche bibliothèque de livres de droit et d'histoire. Il surveillait les lectures de ses enfants, les engageant à ne pas se déparer l'esprit par des romans. Le dimanche, il allait aux offices, accompagné de sa femme qui lui tenait le bras, suivi de ses trois enfants. Sa mère, Emily Norcross, était une épouse docile mais froide et distante. Emily se plaignit un jour de n'avoir jamais eu de "mère, de femme vers qui l'on court lorsqu'on a un ennui". Il semble bien que Mrs. Dickinson, pas plus que son mari, ne se douta jamais des dons poétiques de sa fille aînée. Un an après la mort de son mari, en juin 1875, Mrs. Dickinson eut une attaque et demeura paralysée jusqu'à sa mort, le quatorze novembre 1882. Elle ne pouvait plus lever la tête pour boire, elle ne se souvenait même plus d'avoir perdu son mari. Ce fut Emily qui la soigna, tandis que sa sœur Lavinia assurait la conduite du foyer. Lourde tâche, car même les familles les plus aisées n'avaient alors ni eau chaude ni salle de bains. Les diverses tâches ménagères représentaient une charge énorme pour les femmes à cette époque précédant juste la guerre de Sécession.   "Ce que je peux faire, je le ferai, même si c'est aussi petit qu'une jonquille". "Et sur les mers les plus insolites, pourtant jamais même dans la pire extrémité, Il ne m'a demandé la moindre miette".Le frère aîné d'Emily, William Austin Dickinson était moins ambitieux, moins entreprenant. Il avait plus d'esprit, était plus enclin à la bonne humeur et au bavardage. Il fit ses études au collège d'Amherst, puis à l'école de droit de Harvard. Il devint l'associé et le successeur de son père comme administrateur et économe du collège. En 1856, il épousa Susan Huntington Gilbert, ancienne compagne d'Emily au collège d'Amherst, jeune femme brillante et coquette, spirituelle, mondaine, aimant les réceptions, les visites, la société. Ils habitaient une maison toute proche de celle des parents Dickinson. Les relations entre Emily et sa belle-sœur furent tantôt amicales, tantôt tendues, tantôt simplement cordiales. Elles s'envoyaient des billets et des fleurs. Emily disait que Sue lui avait appris autant de choses que Shakespeare. Sa jeune sœur, Lavinia dite Vinnie, fut sa meilleure amie et confidente. Lavinia était plus jolie, le visage moins naïf et moins austère. Nous avons peu de détails sur l'enfance d'Emily. D'après ses poèmes, c'était une fillette très sensible à la nature et aux saisons, de santé délicate. Elle aimait les papillons, les oiseaux. Elle adorait faire des promenades en famille dans les prés et dans les bois.   "Si le courage te fait défaut, va au-delà de ton courage." "Je me cache alors dans ma fleur, pour, me fanant dans ton urne, t'inspirer à ton insu un sentiment de quasi solitude". Emily suit l’école primaire dans un bâtiment de deux étages sur Pleasant Street. Son éducation est "ambitieusement classique pour une enfant de l’époque victorienne." Son père tient à ce que ses enfants soient bien éduqués et suit leurs progrès même lorsqu'il est au loin pour son travail. L'année scolaire était partagée en quatre trimestres, septembre, janvier, mars, juin, avec une quinzaine de jours de vacance entre chaque trimestre. Emily y étudia l'anglais, le latin, le français, l'allemand, l'histoire, la botanique, la géologie et la philosophie. Chez elle, elle apprenait le chant et le piano avec une de ses tantes. Elle dut plusieurs fois, notamment durant l'automne et l'hiver de 1845 et de 1846, interrompre ses études à cause de rhumes persistants et de crises de toux. Durant ces vacances forcées, elle apprit à coudre, à cultiver le jardin, et à cuire le pain. En 1846, elle fut pensionnaire au séminaire supérieur de Mount Holyoke à South Hadley. De l'hiver 1848 au début de 1850, Edward Dickinson employa dans ses bureaux un secrétaire nommé Benjamin Franklin Newton, né en 1821, étudiant en droit, jeune homme atteint de tuberculose pulmonaire, très cultivé, pieux et épris d'idées socialistes.   "Les étoiles que tu rencontres sont comme toi, car ce sont les étoiles qui signalent la vie humaine." "Si le courage te fait défaut, va au-delà de ton courage. Pour être hanté, nul besoin de chambre, nul besoin de maison". Une grande sympathie s'établit bientôt entre le secrétaire et les deux sœurs Dickinson, spécialement Emily. II leur prêtait des livres, les poèmes de Ralph Waldo Emerson. Il les éclairait sur le mouvement littéraire et philosophique, leur parlait de la nature, de Dieu et de spiritualité. Emily lui lisait ses poèmes. Il les aimait, lui disant, qu'un jour elle serait honorée commeune grande poétesse. Elle l'appelait son précepteur, son répétiteur, son frère aîné. À quel point leur amitié fut-elle proche de l'amour ? Une légende veut qu'il passait à Emily des livres en les cachant dans un arbre près de la porte. Une autre légende qu'ils eurent des rendez-vous dans le jardin et qu'un soir Edward Dickinson surprit sa fille et son secrétaire entendre conversation au clair de lune. Il mit opposition à tout projet de mariage. Sur quoi B.F. Newton retourna à Worcester, alla travailler chez un autre avoué. Un an après, le quatre juin 1851, de plus en plus malade, il épousa miss Sarah Warner Rugg qui avait douze ans de plus que lui. Il s'installa à son compte, fut nommé procureur. Sa maladie s'aggravant, il mit ordre à ses affaires et mourut le vingt-quatre mars 1853. Il semble qu'Emily et Newton continuèrent de correspondre. Elle apprit sa mort sans doute par une notice publiée dans le journal Springfield Republican, le vingt-six mars 1853. La nature et la profondeur du sentiment d'Emily pour B.Newton apparaissent dans une lettre qui ne fut publiée qu'en 1933.   "Only love can would, only love assist the would". "Je me dis la terre est brève, l’angoisse absolue, nombreux les meurtris, et puis après ? Je me dis, on pourrait mourir". Si l'on peut affirmer que B. F. Newton fut pour Emily un précepteur intellectuel et métaphysique, on ne peut affirmer qu'elle le considéra jamais comme un mari possible. Il y a des poèmes où elle dit que nous n'apprécions un trésor qu'après l'avoir vu glisser entre nos doigts, qu'il existe un livre donné par un ami qu'elle ne peut lire sans interrompre sa lecture de larmes. Et les lettres qu'elle écrit à son frère, en 1853, sont teintées de mélancolie. En 1852, Edward Dickinson est élu membre du Congrès. Emily et Lavinia se rendent en 1855 à Washington pour y voir leur père. À son retour, Emily effectue un séjour de deux semaines chez l’une de ses amies à Philadelphie. C’est durant ce séjour qu’elle fait la connaissance du Révérend Charles Wadsworth, pasteur presbytérien, pour qui elle conçoit une grande et irréalisable passion. Austin se marie en 1856 avec Susan Gilbert, la meilleure amie de sa sœur Emily. Sue restera toute sa vie la confidente privilégiée d’Emily, en particulier pour la création poétique. Mais Emily éprouve de l’agacement à l’égard du conformisme puritain de son amie. Elle commence en 1858 à à rassembler en fascicules les poèmes qu’elle écrit depuis une dizaine d’années. En 1860,Charles Wadsworth fait une courte visite à Amherst. Mais, dès l’année suivante, il accepte l’invitation qui lui est faite des’installer en Californie. Son départ provoque chez Emily une grave crise affective. C’est à cette époque que prend dans son œuvre toute sa dimension le thème de l’éloignement des amants et de leurs retrouvailles sous l’habit blanc des "Élus au Jour de la Résurrection". Afin d’incarner ce symbole, Emily prend l’habitude de ne se vêtir que de blanc. Hormis deux cures à Boston pour soigner ses yeux, en 1864 et ensuite en 1865, elle entre dans une vie de réclusion presque absolue.   "Nature is a haunted house, but art, a house that tries to be haunted". "La meilleure vitalité ne peut surpasser la pourriture, mais je me dis qu’au ciel, d’une façon, Il y aura bien compensation". Emily a écrit en 1862 au critique Thomas Wentworth Higginson pour lui demander un avis sur ses poèmes. Les réserves de Higginson la déterminent à n’en publier aucun. Higginson se rend à Amherst en 1870 puis en 1873. les années 1874 et 1875 marquent pour Emily le commencement d’une longue série de maladies et de deuils. Le seize juin 1874, c’est la mort soudaine de son père à Washington. L’année suivante, sa mère est frappée de paralysie. Le troisième enfant d’Austin et Sue, Gilbert Dickinson, meurt du typhus. Les habitants de la ville commencent à la trouver étrange, la considérant alors comme la curiosité du pays. Emily Dickinson devient la légendaire nonne d'Amherst, la vieille fille excentrique toujours habillée de blanc, celle qu'on ne voit plus en ville, qui ne se montre plus aux visiteurs, qui ne sort plus qu'au jour tombant pour aller soigner ses fleurs dans le jardin. Cette réputation débute en 1862, après le départ du pasteur Wadsworth pour la Californie. Jusqu'alors elle avait témoigné un grand goût pour la solitude, mais elle ne vivait pas encore dans la réclusion.   "J'essayais d'imaginer solitude pire, qu'aucune jamais vue, une expiation polaire, un obscur augure". "On apprend l’eau par la soif, la terre par les mers qu’on passe, l’exaltation par l’angoisse, l'amour par une image gardée". Durant sept ans, de 1875 à 1882, elle doit s'occuper de sa mère paralysée. Ensuite elle ne veut plus voir personne. On ne peut que supposer qu'elle préférait s'abandonner à ses regrets d'amour déçu, à ses rêves de poèmes qu'elle accumulait dans une malle en bois de camphrier. Emily Dickinson incarne une forme d’absolu, l’absence au monde. C’est à la feuille de papier qu’elle confie son âme, ses enchantements et ses colères, ses visions, ses interrogations, ses certitudes. Nul ou presque n’en saura rien. Soixante-dix ans s’écouleront avant que paraisse une édition complète de ses mille sept cent soixante-quinze poèmes, fondateurs avec ceux de Whitman de la poésie américaine. Presque un siècle avant la première biographie fiable, celle d’une jeune fille de la bourgeoisie d’Amherst, Massachusetts, qui un jour se retira dans sa maison, puis dans sa chambre, et n’en sortit plus jusqu’à sa mort. Les rares privilégiés avec qui elle voulait converser la trouvaient bavarde, fatigante, souvent incompréhensible. "À certains moments, dit le professeur John Burgess qui fut de ces rares privilégiés, elle semblait très inspirée et exprimait plus de vérité dans une phrase de dix mots que le plus savant professeur dans un cours d'une heure." À l’automne 1884, elle écrit que "les décès ont été trop importants pour moi, et avant que moncœur ait pu se remettre de l’un, un autre survenait." "De Moi-même, me bannir, si j’en avais l’art. Imprenable ma forteresse,de tout cœur." Alors que les morts se succèdent, que les fantômes la hantent, Emily Dickinson voit son monde s’effondrer.   "À jamais est fait d'un myriade de maintenant." "Les êtres d’épreuve, sont ceux que signale le blanc, les robes étoilées, parmi les vainqueurs, marquent un moindre rang". Sa dernière lettre, adressée à ses cousines Norcross, est du quinze mai 1886. Elle se compose de deux mots empruntés, à ce qu'il semble, au titre d'un livre qu'elle venait de lire: "Called back", on me rappelle. Emily s'endormit aussitôt après et mourut le soir même à l'âge de cinquante-cinq ans. "Quand ce sera mon tour de recevoir une couronne mortuaire, je veux un bouton d’or." Emily Dickinson est enterrée dans un cercueil blanc, avec un un bouquet de violettes et des orchidées. Ce qu'Emily Dickinson suggère avant tout dans sa poésie en tant que marginale qui résista aux règles et imposées, c’est que la folie n’est pas là où on l’attend, et que c’est d’un conformisme aveugle que naît l’aliénation véritable. En un retournement ironique qui rappelle l’inversion des valeurs dont Érasme joua dans son "Éloge de la folie", le sens commun, "much sense"qui prévaut dans la communauté est pure folie. Véritable déclaration d’hérésie au cours de laquelle Dickinson se débaptise pour se rebaptiser elle-même, ses tonalités incantatoires et conjuratrices rappellent presque l’invocation de Lady Macbeth.   "Que ma première certitude soit de toi, à la chaude clarté du matin, et ma première crainte, que l'inconnu dans la nuit t'engloutisse". "Mais ceux qui vainquirent le plus souvent, ne portent rien de plus commun que la neige blanche, nul autre ornement". Avec ses accents de rituel, son appel à des forces supérieures, la présence d’un corbeau qui croasse et la perspective d’être reine, si la visée n’était, là encore, de se libérer des carcans de la tradition plutôt que de s’enchaîner à eux, par une une superstition maléfique. On prend la mesure, de la relation ambivalente et complexe que la poétesse entretenait avec les valeurs et les croyances dont elle avait hérité. La pratique poétique lui offrait la plus grande marge de liberté et de recréation possible. Le mouvement de résurgence accompagnant la conversion poétique d'Emily Dickinson impliquait le redressement et le redéploiement de son être, et sa seconde naissance, librement déclenchée dans le monde lyrique, devait lui permettre, de se réconcilier avec elle-même, de retrouver sa conscience, ainsi que sa valeur littéraire. La poésie revêtait une fonction maïeutique, en délestant son génie de connaissances de croyances reçues, elle le révélait en toute plénitude et en vérité profonde, comme Socrate, l’ensorceleur et magicien. "Mes bouquets sont pour des yeux captifs et attendant depuis longtemps. Les doigts refusent de cueillir, patientent jusqu’au Paradis. " C'est bien cette suite poétique qui témoigne le mieux de la vie secrète d'Emily Dickinson, qui fut une constante méditation sur les paradoxes du visible et de l'invisible, de la parole et du silence. Poèmes-paysages, scènes bibliques, élégies, sonnets ou apostrophes, c'est de manière discontinue mais selon un système d'échos qu'elle écrivit ses poèmes. La discontinuité même est d'ailleurs la figure qui donne paradoxalement à l'œuvre son unité profonde, pour âme en incandescence dans un monde étranger.   Bibliographie et références:   - Claire Malroux, "Quatrains et autres poèmes" - Helen McNeil, "Emily Dickinson" - Harold Bloom, "Emily Dickinson life" - Thomas W. Ford, "Emily Dickinson poesy" - Richard B. Sewall, "The white poet" - Cynthia Griffin Wolff, "Emily Dickinson, the great poet" - Toru Takemitsu, " "Emily Dickinson poesy" - Christian Bobin, "La Dame blanche" - Terence Davies, "A Quiet Passion" - Madeleine Olnek, "Wild nights with Emily" - Frédéric Pajak, "Emily Dickinson" - John Evangelist Walsh, "The white poet" - Terence Davies, "A Quiet Passion- film 2016"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 25/10/23
"Se trouver dans un trou, au fond d'un trou, dans une solitude quasi totale et découvrir que seule l'écriture vous sauvera. Écrire, c'est aussi aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit". Marguerite Duras (1914 -1996) a fasciné autant qu’elle a irrité. Auteur d’une œuvre abondante qui s’exprima dans le roman, le théâtre, le cinéma, elle marqua de son empreinte la littérature mondiale du XXème siècle. De" Moderato cantabile" à "L’Amant", en passant par "Détruire dit-elle" ou "India Song", voire ses articles dans la presse, elle reste un écrivain profondément engagé dans son temps. De l'enfance rebelle en Indochine à l’isolement des dernières années dans sa maison de Neauphle-le-Château, elle est un auteur incontournable par la diversité et la modernité de son œuvre, qui renouvelle le genre romanesque et bouscule les conventions quelles que soient les critiques qui aient pu être adressées à ses œuvres. Marguerite Duras, de son vrai nom Marguerite Donnadieu, est née le quatre avril 1914 à Gia Dinh, une ville de la banlieue Nord de Saïgon. À l'âge de cinq ans la jeune Marguerite vit toujours à Saïgon lorsque son père Émile meurt, en France. Deux ans plus tard, en 1923, sa mère s'installe avec ses trois enfants à Vinh Long, une ville située dans le delta du Mékong. Elle passera toute son enfance au Viêt-Nam. En 1932, alors qu'elle vient d'obtenir son baccalauréat, elle quitte Saïgon et vient s'installer en France pour poursuivre ses études. Elle obtient en 1963 une licence en droit. Cette même année, elle rencontre Robert Antelme qu'elle épousera en 1939. De cette union naîtra en 1942 un premier enfant malheureusement mort-né. Cette période troublée dans la vie de Marguerite Donnadieu sera marquée également par la rencontre de son futur second mari, Dionys Mascolo.   "En mourant je ne le rejoins pas, je cesse de l'attendre. Je n'ai jamais écrit, croyant le faire, je n'ai jamais aimé, croyant aimer, je n'ai jamais rien fait que d'attendre devant la porte fermée. C'est drôle le bonheur, ça vient d'un seul coup, comme la colère". En 1943, Marguerite et Robert Antelme déménagent, ils s'installent au cinq rue St Benoît, à Paris, dans le quartier de Saint Germain des Près. Robert Antelme et Dionys Mascolo se lient d'une profonde amitié et avec Marguerite entrent dans la résistance. En parallèle, Marguerite Donnadieu publie un premier ouvrage sous le pseudonyme de Marguerite Duras, "Les Impudents." L'année suivante, elle publie son deuxième ouvrage, "La vie tranquille. 1944 est l'année qui marque l'arrestation de son mari Robert, déporté à Dachau. Marguerite s'inscrit alors au PCF, la Parti Communiste Français. À la libération, Robert Antelme est libéré dans un état critique, il rejoint son épouse dans son domicile parisien. En 1947, Marguerite Duras divorce et se remarie alors avec Dionys Mascolo dont elle aura un enfant prénommé Jean. En 1950, Marguerite Duras quitte le PCF, elle publie "Un Barrage contre le Pacifique", une œuvre majeure commencée trois ans plus tôt, puis en 1952 "Le Marin de Gibraltar," et en 1955 "Le Square." En 1957, elle rencontre Gérard Jarlot, avec qui elle va collaborer pour de nombreuses adaptations théâtrales ou cinématographiques. En parallèle sa vie personnelle est bousculée par deux événements majeurs. Elle se sépare de son second mari et hélas sa mère décède.   "L'alcool a été fait pour supporter le vide de l'univers, le balancement des planètes, leur rotation imperturbable dans l'espace, leur silencieuse indifférence à l'endroit de votre douleur. L'alcool ne console en rien, il ne ne meuble pas les espaces psychologiques de l'individu, il ne remplace pas le manque de Dieu. Il ne console pas l'homme". Poursuivant son œuvre littéraire, Marguerite Duras publie en 1958 "Moderato Cantabile", alors que les salles de cinéma mettent pour la première fois à l'affiche une adaptation de son livre, "Un barrage contre le Pacifique", de René Clément. Ses droits d'auteurs commencent à lui apporter une certaine aisance, ce qui lui permet d'aménager dans une maison résidentielle à Neauphle-le-Château. Lancée dans le cinéma, elle signe les dialogues d'"Hiroshima mon amour", d'Alain Resnais. La multiplication de ses activités fait reconnaître Marguerite Duras au niveau national. De 1960 à 1967, elle est membre du jury Médicis. Politiquement marquée à gauche malgré l'abandon de sa carte de membre du PCF, elle milite activement contre la guerre d'Algérie, dont la signature du "Manifeste des 121", "Déclaration sur le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie", une pétition sur le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie, est le fait le plus marquant. En 1963, elle commence l'écriture du "Vice-Consul", puis en 1964 elle publie "Le Ravissement de Lol V. Stein", un nouveau roman, et l'année suivante sa première œuvre théâtrale, "Théâtre." Active dans les évènements de mai 1968, elle poursuit toutefois la diversification de ses activités théâtrales, créant la pièce "L'Amante anglaise", mise en scène par Claude Régy.     "Un livre n’est jamais traduit, il est emporté dans une autre langue. Il reste toujours quelque chose en soi, en vous, que la société n'a pas atteint, d'inviolable, d'impénétrable et de décisif. C'est pas seulement l'écriture, l'écrit, c'est les cris des bêtes la nuit, ceux de tous, ceux de vous et de moi, ceux des chiens. C'est la vulgarité massive, désespérante de la société". En 1969, elle passe à la réalisation cinématographique avec "Détruire, dit-elle". Puis en 1972, sa maison sert de décor à "Nathalie Granger", son nouveau film, puis elle écrit tour à tour "India Song" et "La Femme du Gange", qu'elle tourne au cinéma. Comme dans son travail pour le théâtre, elle réalise des œuvres expérimentales. Par le décalage entre l'image et le texte écrit, elle veut montrer que le cinéma n’est pas forcément narratif. "La Femme du Gange" est composé de plans fixes, "Son nom de Venise dans Calcutta désert" est filmé dans les ruines désertes du palais Rothschild en reprenant la bande son d'"India Song", "Les Mains négatives", où elle lit son texte sur des vues de Paris désert la nuit. La limite extrême est atteinte dans "L'Homme atlantique", avec sa voix sur une image complètement noire durant trente minutes sur quarante. Marguerite Duras vit alors seule dans sa maison de Neauphle-le-Château. En 1973, "India Song" est transformé en pièce de théâtre et parallèlement en film. En 1977, c'est "Le Camion" qui sort au cinéma, un film marqué par son apparition entant qu'actrice. Cette période prolifique pour elle se poursuit avec la réalisation en 1979 de quatre courts-métrages: "Les Mains négatives", "Césarée", "Aurélia Steiner-Melbourne" et "Aurélia Steiner-Vancouver." Depuis 1975, elle renoue avec l’alcool. En 1980, elle est transportée à l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye et reste hospitalisée pendant cinq semaines.   "Elle dit aussi que s'il n'y avait ni la mer ni l'amour personne n'écrirait des livres. On dit que le plein été s'annonce, c'est possible. Je ne sais pas. Que les roses sont là, dans le fond du parc. Que parfois elles ne sont vues par personne durant le temps de leur vie et qu'elles se tiennent ainsi dans leurs parfums, écartelées pendant quelques jours et puis qu'elles s'effondrent. Jamais vues par cette femme qui oublie. Jamais vues par moi, elles meurent". En 1981, elle se rend au Canada pour une série de conférences de presse à Montréal et filme "L’Homme atlantique" en prenant son compagnon comme acteur. Parce que sa main tremble, Yann écrit sous sa dictée "La Maladie de la mort."Elle accepte de faire une cure de désintoxication à l’hôpital américain de Neuilly en octobre 1982. L'année suivante, elle dirige Bulle Ogier et Madeleine Renaud dans la pièce de théâtre, "Savannah Bay", qu'elle a écrite pour cette dernière. En 1984, "L’Amant" est publié et obtient le prix Goncourt. C'est un succès mondial. Il fait d'elle l'une des écrivaines vivantes les plus lues. En 1985, elle soulève l’hostilité et déclenche la polémique en prenant position dans une affaire judiciaire qui passionne l'opinion publique, l’affaire Grégory Villemin. En effet, dans une tribune publiée par le quotidien "Libération" du dix-sept juillet, elle se montre convaincue que la mère, la "sublime, forcément sublime Christine V.", est coupable du meurtre de son enfant, trouvé noyé dans la Vologne en octobre 1984. De nouveau prisonnière de l’alcool, elle tente en 1987 de donner une explication à son alcoolisme dans son livre très autobiographique "La Vie matérielle."   "Je crois que l'amour va toujours de pair avec l'amour, on ne peut pas aimer tout seul de son côté, je n'y crois pas à ça, je ne crois pas aux amours désespérées qu'on vit solitairement". En 1985, elle met en scène "La Musica deuxième" au théâtre Renaud-Barrault, puis elle publie "Yann Andréa Steiner." "L'Amant" devient un projet de film du producteur Claude Berri. À la demande de ce dernier, elle s'attelle à l'écriture du scénario, bientôt interrompu par une nouvelle hospitalisation, le dix-sept octobre 1988. Souffrant de crises d'emphysème, elle subit une trachéotomie et est plongée dans un coma artificiel dont elle ne sortira que cinq mois plus tard. Marguerite Duras sort de l'hôpital en automne 1989 et reprend le projet, après une rencontre avec le cinéaste. La collaboration tourne court et le film se fait sans elle. Se sentant dépossédée de son histoire, elle s'empresse de la réécrire, "L'Amant de la Chine du Nord" est publié en 1991, juste avant la sortie du film. Duras a désormais des difficultés physiques pour écrire. En 1995, paraît l'ultime opus "C'est tout", un ensemble de propos recueillis par Yann Andréa, le jeune homme, bisexuel et de trente-huit ans son cadet qui est à la fois son compagnon et son secrétaire particulier. Le dimanche trois mars 1996,à huit heures, Marguerite Duras meurt au troisième étage du cinq rue Saint-Benoît. Elle allait avoir quatre-vingt-deux ans. Les obsèques ont lieu le sept mars, en l’église Saint-Germain-des-Prés. Elle est enterrée au cimetière du Montparnasse. Sur sa tombe, son nom de plume et ses initiales, M D. Lorsqu'il meurt en 2014, Yann Andréa est enterré à ses côtés.    "Écrire, c'est tenter de savoir ce qu'on écrirait si on écrivait, on le sait qu'après, avant, c'est la question la plus dangereuse que l'on puisse se poser. Mais c'est la plus courante aussi. L'écrit ça arrive comme le vent, c'est nu, c'est de l'encre, c'est l'écrit et ça passe comme rien d'autre ne passe dans la vie, rien de plus, sauf elle, la vie". Marguerite Duras s’est montrée beaucoup plus prolixe lorsqu’il s’agissait d’évoquer sa création cinématographique que lorsqu’il lui fallait aborder le théâtre ou la création romanesque. Pudeur ? Peut-être, à partir du moment où elle a rencontré un certain succès, dans la mesure où ce dernier, disait-elle, la gênait. Volonté de ne pas théoriser ? Sûrement. Marguerite Duras n’a cessé de se tenir éloignée des critiques et des questions susceptibles de la conduire sur la voie d’une théorisation de sa production. Cerner le rapport à la langue de Marguerite Duras, c’est d’abord comprendre comment fonctionne son rapport au lexique et comment ce dernier s’articule, dans le processus créatif, aux exigences de la grammaire en général et de la syntaxe en particulier. Alors que précédemment la grammaire n’était qu’implicitement désignée, elle est ici au cœur du propos. L’oxymore "écriture du non-écrit", tout à la fois provocateur, tourné vers l’effacement et irréalisable, permet d’affiner ce que Marguerite Duras entendait en effet par "écriture." Celle-ci est indissolublement liée à la norme grammaire.   "Ça rend sauvage l'écriture. On rejoint une sauvagerie d'avant la vie. Et on la reconnaît toujours, c'est celle des forêts, celle ancienne comme le temps. Celle de la peur de tout, distincte et inséparable de la vie même. On est acharné. On ne peut pas écrire sans la force du corps. Il faut être plus fort que soi pour aborder l'écriture, il faut être plus fort que ce qu'on écrit". Sa conquête d’une écriture nouvelle, d’une écriture hors norme, est abordée également d’un point de vue plus stylistique.L’"écriture brève" est déjà une caractérisation de l’écriture. Il faut nous interroger sur ce que signifie précisément cette expression, écriture de textes courts, de phrases brèves. S’agit-il d’une expression qui recouvre différentes réalisations scripturales ? De fait, dans la mesure où Marguerite Duras rêve d’éliminer toute syntaxe, l’écriture brève peut renvoyer à la phrase brève qui permet de limiter, voire de supprimer les subordonnants et les coordonnants. Par la juxtaposition qui devient prégnante, elle offre également la possibilité d’éviter les liens transphrastiques. En ce sens, "Moderato cantabile", paru en 1958, peut être considéré comme le parangon de l’écriture brève chez Duras, tant du point de vue de la phrase que de celui de la facture du roman. Marguerite Duras n’en finit pas de caractériser son écriture pour dire au plus juste et au plus profond ce qu’elle représente pour elle, et c’est dans ces espaces définitoires que se fixe son rapport à la langue.    Bibliographie et références:   - Laure Adler, "Marguerite Duras" - Denise Bourdet, "Marguerite Duras" - Romane Fostier, "Marguerite Duras" - Marie-Christine Jeanniot, "Marguerite Duras à vingt ans" - Frédérique Lebelley, "Duras ou le poids d'une plume" - Jean Vallier, "C’était Marguerite Duras" - Alain Vircondelet, "Sur les pas de Marguerite Duras" - Aliette Armel, "Marguerite Duras et l'autobiographique" - Danielle Bajomée, "Duras ou la douleur" - Madeleine Borgomano, "Marguerite Duras" - Dominique Noguez, "Duras, toujours" - Maïté Snauwaert, "Duras et le cinéma"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 25/10/23
L’encre violette ou La Partie de Poker   par orldiabolo   Cela faisait des heures qu'on jouait, elle et moi, mais depuis un moment elle perdait régulièrement... Les autres joueurs ne faisaient plus que de la figuration dans la fumée des cigarettes. Toute les quinze secondes elle passait nerveusement une main en peigne dans sa volumineuse crinière. Mauvais signe. Elle me devait déjà plusieurs mois d'un salaire que je savais modeste, et cela ne pouvait pas durer. Elle était de plus en plus nerveuse. Mais la nervosité lui allait bien, et la rendait pathétique comme une bête aux abois. Ses yeux couleur de saphir étaient agrandis par l’imminence de l'estocade... « J'ai une proposition à vous faire, dit-elle. Jouons tout sur ce coup. Si je gagne, ma dette est éteinte. Si je perds... Eh bien, si je perds je vous appartiendrai pour le week-end... Vous êtes tous témoins, dit-elle à la cantonade, il faut que j'arrête de me faire tondre ! Si elle avait pu prévoir, elle n'aurait pas employé ce mot là... Mais elle pensait s'acquitter à bon compte, d'autant qu'il me semblait que je ne lui étais pas indifférent. Ainsi elle ne perdrait dans aucun cas de figure... J’acceptai néanmoins sa proposition, m’offrant même le luxe de souligner à quel point cette offre était généreuse. Cinq minutes plus tard j'abattais une couleur qui anéantissait ses derniers espoirs. Elle n’avait pas l’air effondrée. Des gloussements entendus parcouraient l’assistance. Tout le monde ici se connaissait plus ou moins, et avait assisté au petit jeu. Elle m'accompagna gentiment à ma villa, et dès la porte franchie, se jeta à mon cou avec un air mutin en disant: "Je crois que c'est une dette que je vais payer avec plaisir". Aussi la baisais-je pratiquement debout contre le meuble de l'entrée, me faufilant entre sa robe et son collant à peine baissé. Un moment plus tard un verre à la main, elle me demanda de lui appeler un taxi, promettant de me téléphoner dans la semaine. « Aurais-je mal compris, m'étonnai-je? Le week-end commence à peine...et vous voulez déjà me quitter? - Je suis crevée! Franchement, cette journée m’a épuisée. Soyez chic, je vous promets de vous appeler très vite, conclut-elle en me faisant claquer un bisou sur la joue. - Fatiguée? J’avoue que je vois mal dans ce que nous venons de vivre le moindre motif d’épuisement...car pour tout vous avouer, j'ai trouvé votre prestation d'une grande tristesse : vous baisez comme une collégienne, sans goût ni imagination. Vous avez le con mou, et vous vous en servez mal. Une vraie planche. Folle de rage, elle saisit son sac et se dirigea vers la porte d'entrée en lançant: "Et bien si çà ne plaît pas à Môssieur, j'me tire". J'avais bien fait de fermer la porte à clé pendant qu'elle se toilettait : je la sentais mauvaise joueuse dans tous les sens du terme. Elle s'escrimait en vain sur la clenche. - Oh non! vous ne vous tirerez pas, douce amie, répliquais-je. Dans notre monde on paye ses dettes cash, et la vôtre ne s'éteindra que lundi matin. D'ici-là vous allez vivre des moments exaltants, et surtout formateurs, ce qui ne sera d'ailleurs pas un luxe. Pour vous faire pardonner votre mouvement d'humeur, vous allez ôter vos vêtements...à commencer par cet infâme collant vulgaire. La nudité vous ira mieux. - Le strip-tease n'est pas compris dans le deal !, grinça-t-elle d'un ton chipoteur, aggravé par ce goût du franglais qu'affectionnent les gens qui n'ont jamais franchi la Manche. Mais sur mon insistance elle finit par se calmer et s'exécuta, m'offrant au bout d'un temps le spectacle d'une superbe femelle, de cette rare espèce plus à l'aise nue qu'habillée.   Satisfaite de son corps, elle me regardait d'un air un peu supérieur, la poitrine dressée mais une main sur le sexe. - Vous voyez, vous êtes mieux comme çà, lui dis-je, et d'ailleurs vous le sentez vous-même. C'est heureux car vous resterez ainsi un bon moment continuai-je en jetant ses affaires dans la cheminée, où l'horrible collant se racrapota comme un insecte. - Salaud!, lança-t-elle, en me transperçant du regard. - Encore un mauvais point rétorquais-je. Je n'aime pas les vilains mots, sauf, peut-être, quand ils sont bien placés. Approchez donc, je vais vous montrer. Nous allâmes vers le bureau, où trônait mon encrier. J'aime l'encre violette de notre enfance, de plus en plus difficile à trouver au demeurant. D'une feuille de papier roulée je me fis un pinceau, avec lequel  j'écrivis en grosses lettres le mot "salope". Sur sa poitrine. Elle rechigna bien un peu pour le "S", mais après cela alla tout seul. Je pris un peu de recul. - Remarquez, dis-je, comme cela tient à peu de choses. Il y a trois minutes vous me toisiez avec votre air de frimeuse, et maintenant vous avez l'air d'un quartier de bœuf estampillé par les services vétérinaires... Troublant, non? Et encore... les quartiers en question ne présentent pas cette pilosité de guenon qui massacre votre entrejambe, et que vos deux mains ne suffisent pas à cacher. Allez, ôtez vos mains de là, qu'on voie la forêt vierge. Mazette, quelle touffe... un vrai plumeau! écartez un peu les jambes...Bien, penchez-vous en avant...   Je passai derrière elle. - Aïe!, d'ici c'est pire encore. On dirait une balayeuse municipale... - Ça suffit !, arrêtez de m'insulter, cria-t-elle en se redressant. - Tout doux, allons. Je disais cela pour votre bien. Et aussi pour le mien, car j'ai l'intention de vous baiser encore. Mais pas à travers ce pelage, que vous allez m'enlever sur le champ, lui dis-je en lui tendant les longs ciseaux du bureau. - Hors de question, ce n'est pas dans le contrat. - Vous m'appartenez, souvenez-vous, et j'ai horreur de l’astrakan  Préférez-vous que j'arrache ce tas de crins poil par poil ? C'est un bien petit sacrifice que je vous suggère, et dont vous me remercierez ensuite. Un peu ronchonnante, elle s'assit sur le coin du bureau, et s'attaqua lentement à sa toison, à petits coups de ciseaux, penchant la tête vers son ouvrage, et découvrant ainsi -penaude- l'encre sur sa poitrine. En quelques minutes son pubis fut presque présentable, rafraîchi comme une barbe de huit jours. Elle laissa tomber les ciseaux sur le bureau, et cracha: - J'espère que vous êtes content ? Il y a un mieux pour la motte, mais je vous conseille d'écarter les jambes pour rafraîchir vos grandes lèvres : on dirait un paillasson... Elle poussa un grand soupir avant de céder et de reprendre sa tâche. Quelques instants plus tard, le gros de sa fourrure formait un petit tas au bord du bureau, et elle m'interpella: -Alors, ça vous fait une belle jambe"? -Mais oui. Voilà une salope plus nette ! On sait où on va, maintenant, lui dis-je d'un ton réjoui. Restez assise, et écartez bien les genoux, que je voie mon cadeau : belle vulve de nullipare, ma foi. Et bien déployée. Presque tout est en vitrine, prêt à servir. Elle trépignait littéralement, ce qui me donna une idée. Je braquai le faisceau d'un petit spot à halogène sur son entrejambe et suggérai : -Maintenant que vous avez posé les ciseaux, écartez-donc vos grandes lèvres des deux mains qu'on voie vos trésors... Elle manifesta un refus total à cette demande, mortifiée à l'idée d'exposer elle-même son intimité, mais je lui fis comprendre que cet examen faisait incontestablement partie de sa créance. Alors, très lentement, elle entrouvrit la corolle de son sexe. -Mieux que ça!, la stimulais-je. Bien, les petites lèvres maintenant... Le premier pas franchi, elle obéissait plus docilement. -Mais c'est très mignon tout çà ! Retroussez-moi donc ce capuchon, là, plus haut, que ce gracieux clitoris prenne un peu l'air, allez-allez, sans discuter... Mais il est ravissant ! Je repris mon pinceau improvisé, et lui peignis un petit "putain" au-dessus du mont de Vénus, puis, prenant un peu de recul pour un bref examen d'ensemble, je repris : - Vous êtes beaucoup mieux comme cela, si-si, vraiment ; je pense que j'arriverai à vous rebaiser... Il n'y a plus que votre rouge à lèvres, un peu criard à mon goût. Je n'ai pas envie de m'en mettre partout. Prenez ce mouchoir et frottez fort. - Vous êtes vraiment ignoble, cracha-t-elle en se frottant les lèvres. J'aurais mieux fait de m'endetter pour dix ans que de me faire sauter par un mufle... - Vous parlez trop. Je sais un moyen de vous clore le bec. Et ces belles lèvres serviront enfin à quelque chose: il y a un moment que je me demande si vous êtes plus habile avec la bouche qu'avec le con, lui dis-je en enfonçant un centimètre d’index entre ses lèvres. Je l’entraînai devant un grand fauteuil où je m'assis après l'avoir agenouillée devant moi. Elle me regardait stupéfaite. - Allez-y, vous avez carte blanche, lui dis-je, en lui désignant mon pénis. Elle eut un sursaut de recul. - Ah non, pas ça, vous n'y pensez-pas! Ce truc de pute m'a toujours dégoûtée au plus haut point, et je n'ai pas l'intention de commencer aujourd'hui... - C'est curieux, car pute vous êtes bel et bien... Ne m'avez-vous pas librement proposé d'échanger votre corps contre l'argent que vous me devez? Allons, il y a un début à tout, et je ne vous demande pas grand-chose...Réveillez seulement mes ardeurs avec cette belle bouche de suceuse. Ce sera l'affaire de quelques instants...Et ne vous inquiétez pas: si je sens une dent, la cravache vous préviendra... Elle finit par prendre ma verge dans son poing, et l'agiter mécaniquement devant sa bouche entrouverte, les yeux ailleurs. J’optais pour la patience. Ma badine caressait son corps, s'insinuant de-ci de-là, balayant sa motte en faisant crisser les poils courts. Pressée d'en finir, elle accéléra le rythme de sa main, ses lèvres se contentant d'une présence symbolique à un centimètre de mon gland. Je décidai de me fâcher. - Vous appelez çà une pipe, tonnais-je! Mais c'est une lamentable branlette d'écolière... - Je ne peux pas, c'est plus fort que moi, je ne peux pas ! Bien que fort agacé, je lui fis une suggestion : -Mais si vous pouvez, il suffit d'un peu de bonne volonté. Regardez : au lieu de rester une main pendante tandis que l'autre me secoue, posez-la donc sur votre chatte... Alors?...Cette petite moquette ne vous picote-t-elle pas plus agréablement le creux de la main, que la vilaine touffe de tout à l'heure ? Caressez-vous, ma grande, ne vous gênez pas pour moi, je ne suis pas un égoïste. Allez-y : entrez le médius si ça peut vous inspirer, mais n'oubliez pas ma queue pour autant : allez mon petit, sucez correctement"... Elle reprit son mouvement de va-et-vient avec la main droite, les lèvres arrondies cette fois posées sur mon gland, qui rencontrait quand même la barrière de ses dents serrées. C'en était trop! D'un coup je l'allongeai en travers de mes jambes, immobilisais ses bras derrière son dos, et abattis rapidement la badine une demi-douzaine de fois sur ses fesses, pendant qu'elle glapissait. Je la laissai tomber par terre, toute pleurnichante. - Décidément vous n'êtes pas douée... Mais cela s'arrangera. Et vous avez tout intérêt à ce que cela s'arrange, parce que si j'informe nos amis que vous ne payez pas vos dettes, il vous arrivera des choses bien plus désagréables. Elle frissonna, se remémorant sans doute l'histoire de ce joueur malchanceux mystérieusement "attendri" à la batte de base-ball, et qui passerait plusieurs semaines dans le plâtre. - C'est d'accord, dit-elle dans un souffle, les yeux baissés. Elle reprit mon sexe dans sa main, en approchant sa bouche. - Attendez, lui dis-je, ce serait trop facile. Je veux entendre clairement vos bonnes dispositions, afin qu'il n'y ait plus d'ambiguïté. Elle resta à genoux, tête baissée, de longues secondes. Je ne voyais plus que la masse de ses cheveux. Puis j'entendis le faible son de sa voix... - O.K.....je suis à vous...j'accepte... - Soyez claire. Elle réfléchit. - Je suis prête... Le mot n'arrivait pas à franchir ses lèvres. Je la pressais. -Oui, prête à quoi? Je suis prête à...vous sucer... Enfin ! et sans chipotage ? - Oui, comme vous le voudrez...et...je m'efforcerai...de vous satisfaire". - À la bonne heure: tout est donc clair entre nous! Alors, pour vous faciliter la tâche, et vous éviter d'abuser de vos mains, je vais vous attacher les coudes derrière le dos. Je vous promets que vous apprendrez mieux. D'une corde de coton je cravatai derrière son dos ses bras sous les biceps, et les rapprochai vers l'arrière. Pour que la corde ne glisse pas, j'en nouai l'extrémité à son épaisse chevelure, après l'avoir rassemblée en fagot sur le sommet du crâne, ce qui lui maintenait la tête droite. Et je m'assis sur le bord du bureau, mon sexe devant son nez. - Vous voilà prête pour la leçon. Alors reprenons, et souvenez-vous : attention les quenottes! Elle arrondit la bouche laborieusement, prenant garde de recouvrir ses incisives avec les lèvres, et attaqua son ouvrage en m'engainant timidement. Pour amorcer la pompe, je vous suggère de commencer par le taille-crayon, une figure facile. Faites tourner votre langue autour de mon gland...comme çà, oui, mais sans jamais perdre le contact...Dans un sens, d'abord...Bien. Puis dans l'autre maintenant... Pas mal. Accélérez à présent...Encore...encore... Attention le contact ! Pas si facile, n'est-ce pas, le tourniquet ? Ne vous en faites pas, cela viendra avec la pratique: les plus habiles de vos collègues font plus d'un tour à la seconde ! - Dites-donc, explosa-t-elle, vous ne croyez tout de même pas... Mais j'endiguai net ses protestations d'un petit coup de badine sur l'épaule. - Leçon n° 1 : ne jamais vous arrêter avant que je ne vous le dise. Et surtout, pensez toujours à ce que vous faites. C'est vrai, vous manquez de concentration. Votre regard parcourt la pièce comme si vous faisiez l'inventaire... Tenez, je veux bien vous aider encore : je vais vous bander les yeux, vous serez plus à ce que vous faites. Avec son carré Hermès, je lui fis un bandeau, et repris : - Voilà. Vous pourrez ainsi mieux analyser vos sensations buccales. Mouillez-vous bien les lèvres. Ouvrez la bouche... Tirez la langue... Restez comme çà. La prenant par l’oreille, je la guidai jusqu'à ce que mon gland se pose sur la muqueuse rose. - Reprenez depuis le départ : le derviche tourneur n'a plus de secret pour vous maintenant, alors sprintez un peu. Je la laissai s'entraîner un long moment : c'était une pouliche qu'il fallait l'encourager de la voix pour qu'elle donne son maximum. -Bien, après ce petit solo de fifre, passons maintenant au mouvement de base : la pompe. Pas de besoin de vous faire un dessin ? , alors en piste, et sans dégainer... Elle commença autour de mon gland un petit va-et-vient hésitant. Elle n'avait pas menti : c'était une première... Bien sûr, sans les mains c'était plus difficile, mais le coup de langue n'était pas mauvais, et elle prit un rythme convenable. - Eh bien nous-y voilà! Je me doutais bien que vous pouviez faire mieux qu'une petite secouette...Vous faut-il toujours des coups sur les fesses pour que le talent vous vienne ? Il faudra que je m'en souvienne. Continuez comme çà, mais embouchez-moi plus profondément... Elle progressa jusqu'à mi-verge, et s'en tint là un bon moment. -Allez, repris-je, enfournez plus à fond, vous êtes loin du compte! Mais elle ne semblait pas décidée à faire plus. -Vous voyez, si vous baissez un peu la tête en gardant le cou droit, vous pourrez m'engouffrer jusqu'à la garde, dis-je en saisissant comme une poignée la touffe de cheveux que j'avais nouée sur le sommet de son crâne. Au bout d'une dizaine de tractions progressives -qui par le jeu de son lien lui faisait écarter les mains au maximum- elle se mit à émettre des sons bizarres, sans doute de protestation. -Ne parlez-pas la bouche pleine et pensez plutôt à ce que vous faites, sinon vous ne vous améliorerez jamais ! Puis, prenant sa tête à deux mains, je parvins à sentir en bout de course le massage de mon gland entre ses amygdales. -Lààà...enfin...je commence à vous sentir ! C'est si difficile ? Allez, ma grande, continuez toute seule maintenant, dis-je en lâchant sa crinière. C'était plus fort qu'elle, elle raccourcit sa course...D'un coup de badine sur la tête, je lui rappellai ses devoirs: - Le nez dans mes poils à chaque mouvement, bon sang! Elle se reprit, mais je fus encore long à peaufiner sa technique: - Arrondissez-bien la bouche. La langue plus ferme, je vous prie. Oui, c'est mieux comme çà. C'est un peu sec, mouillez-bien vos lèvres...Très souple à l'aller, mais ferme au retour, que je me sente bien aspiré, oui, comme çà...c'est bien mieux! Elle commençait à transpirer un peu, aussi décidai-je de varier un peu ses plaisirs. J'ôtai son bandeau. -Je vous propose un petit intermède, lui dis-je en m'arrachant d'elle, pendant lequel vous vous occuperez un peu de mes couilles. Elle me regarda d'un air stupéfait, et avala plusieurs fois sa salive avant de comprendre. Puis elle se mit à lécher en tâtonnant un peu, soulevant par moment ma verge avec son nez.. -C'est cela, lapez, lapez bien, comme une gentille petite chienne. Mais tout doux. Descendez, maintenant. Encore. Encore...jusque dans la raie. Allez, sortez-moi cette langue mieux que çà, et que je la sente farfouiller et frétiller partout. Passée trop rapidement de la révolte à la docilité, elle n'obtempérait à mes injonctions qu'avec un temps de retard, que le bout de ma badine s'efforçait d'écourter. Elle fouillait maintenant très habilement du nez et de la langue entre mes jambes , avec des petits bruits de chiot dans sa pâtée. -Puisque vous avez la forme, titillez-moi donc le trou du cul avec cette petite langue ferme et pointue, dis-je en basculant allongé sur le bureau, les jambes repliées. J'avais prévu son hésitation, mais j'avais repris la badine...Aussi elle s'exécuta, d'abord mollement, puis à merveille à mesure que la stimulais de la voix. -Enfoncez-vous...mieux que çà...à fond...encore...Forcez encore... bien. Maintenant gigotez la langue...en tournant...c'est cela, mais sans vous presser. Ce fut un moment savoureux. - Bon, assez gambadé, repris-je la sentant s'assécher. Réenfournez ma verge, et pompez fort. Comme tout-à-l’heure, et bien en rythme. C'est ça. Pas si vite, ce n'est pas un cent mètres... nous avons tout le temps. D'ailleurs je me sens d'humeur plutôt marathonienne, ajoutai-je en prenant un Code Général des Impôts que je parcourus longuement. On découvre là-dedans bien des économies, mais il faut être à ce qu'on fait, et accomplir de nombreux aller-retour pour en tirer toute la moëlle. Exactement comme la pauvrette qui s'agitait entre mes jambes, et levait vers moi depuis un moment un regard implorant. Je lui demandai : - Vous avez un problème ?, je vous sens moins gaillarde. A peine vingt minutes que vous tétez. D'une chiquenaude sur la tête, je lui signifiai un répit, dont elle profita immédiatement. - J'ai une crampe dans la mâchoire, j'ai mal...par pitié finissez-en, dit-elle en reprenant un peu de souffle. - C'est ce que craignais... Manque d'entraînement. Cela se produit souvent au début. Relevez-vous. Faites quelques mouvements de mandibule dans tous les sens. Voilà. Cela va déjà mieux, non? Savez-vous que quand vous êtes à genoux, je ne vois pratiquement plus mes inscriptions? Avec la corde je la tirai vers le bureau et lui écrivit sur le front. - Vous voulez voir ? Je la plaçai devant le miroir de la cheminée afin qu'elle puisse se voir, nue, les deux mains écartées par son lien - et déchiffrer sur son front en grosses lettres carrées -inversées dans la glace- le mot "SUCEUSE". Avec ses trois inscriptions, les cheveux noués en l'air comme un palmier et sa chatte mitée, elle avait moins fière allure, et il me semblait que ses yeux s'embuaient tandis je lui attachais les pieds, très écartés, à ceux du bureau. - C'est votre faute; si vous n'aviez pas interrompu sciemment une fellation qui s'annonçait acceptable, vous n'en seriez pas là à pleurnicher pendant que je débande, dis-je d'un ton de reproche. C'est votre motte qui vous navre? Vous avez raison. Ces derniers poils font désordre. Je n'ai pas de rasoir, mais nous allons nous débrouiller...A la flamme, comme dans la marine, dis-je en allumant une chandelle. - Vous êtes fou ? sursauta-t-elle. - Pas du tout, vous allez voir. Comme les poulettes chez le volailler. Ne bougez pas du tout, ou je risque de vous brûler. Elle ne se le fit pas dire deux fois, et resta comme une statue tout le temps que je passai et repassai rapidement la bougie sous ses grandes lèvres, peaufinant la raie des fesses et la motte bombée. Cela grésilla un peu, sentit beaucoup, mais pas une plainte ne s'échappa. - Vous voyez, lui dis-je passant largement la main sur son entrejambe, c'est lisse comme un oeuf. Je pris la serviette qui trempait à moitié dans le seau à champagne et lui fit la toilette des zones charbonneuses, contact glacé qui lui arracha son seul cri. Puis je repris place au bord du bureau, après avoir délié ses pieds, et jeté un coussin devant les miens. La badine à la main. - Je pense que vos muscles masticateurs sont bien reposés après cet intermède...Alors assez de temps perdu, dis-je en martelant mes mots. Reprenez la position et pompez-moi à fond, comme si vous vouliez me soulever par la queue, en pensant bien à ce que vous faites et sans vous interrompre, comme une bonne petite salope de putain suceuse me l'a demandé. Je veux sentir le cuir du bureau me rentrer dans le trou du cul! Suis-je clair ? Elle s'agenouilla sagement, puis leva vers moi un regard implorant. - Pardonnez-moi, mais j'ai très soif, dit-elle. - C'est bien normal après un tel effort. Hélas, nous n'avons que du champagne, et cela vous refroidirait la bouche. Mais si vous terminez bien votre ouvrage, vous aurez droit à ma liqueur personnelle, que vous avalerez jusqu'à la dernière goutte. Au travail. - Juste une faveur, s'il vous plaît, reprit-elle suppliante. Libérez juste mes cheveux: chaque mouvement de la tête me fait horriblement mal, et cela m'empêche de me concentrer. - S'il n'y a que çà pour vous rendre efficace, c'est bien facile, dis-je en prenant les ciseaux et passant derrière elle. Je coupai le faisceau de sa tignasse juste sous l'anneau de corde. Il tomba à terre assez de cheveux pour faire trois perruques, et ne restait plus sur le sommet du crâne qu'une brosse de l'épaisseur d'un doigt, à travers laquelle je lui voyais la peau sur dix centimètres de diamètre. Autour, cela partait en toit de chaume jusqu'aux oreilles...Elle mit quelques secondes à réaliser et commença à m'insulter, mais un coup de badine sur les seins la coupa net. - Ah silence, la pute ! J'ai fait ce que vous m'avez demandé, mais je vois que j'ai encore été trop bon. Alors je sais comment activer la manœuvre. Je pris dans le tiroir trois petites pinces à mors crocodile dont je testai l'élasticité en les faisant claquer sous son nez, avant d'en refermer les mors sur chacun de ses tétons. Son visage se contracta, mais elle tint bon pour ne pas crier. - Vous avez de la chance que la dernière soit détendue, lui dis-je, car elle est pour votre charmant clitoris... - Non pas çà, cria-t-elle épouvantée, mais -les coudes liés- elle ne put rien lorsqu' écartant le haut de ses grandes lèvres je lui plaçai la troisième pince à la racine du bouton, tandis que son visage se contractait dans une grimace. - Cela fait mal, je sais, repris-je contrit, mais si je ne vous motive pas un peu on y sera encore demain matin. Alors c'est simple: dès que vous m'aurez pompé correctement, j'enlève les pinces, d'accord ? - Oui, je suis prête, souffla-t-elle matée, en se remettant péniblement à genoux face à moi. Elle m'emboucha comme une affamée, et dès cet instant elle fut parfaite. Active, concentrée, les yeux mi-clos, la pression buccale agréablement modulée, le rythme impeccable. Pendant de très longues minutes, on n'entendit plus que le crépitement du feu de bois, et le régulier clapotis de ses lèvres. - C'est mieux, ma salope, l'encourageai-je en caressant sa petite tonsure, beaucoup mieux...que de chemin parcouru en moins de deux heures! Sans plaisanter, vous pourrez bientôt passer professionnelle. Vous voyez: on croit qu'on n'y arrivera jamais, alors qu'il suffit d'un bon professeur et d'un peu de bonne volonté... Je mis quand même longtemps à identifier ce qui inhibait encore mon plaisir depuis la demi-heure que -matée et transpirante- elle me pompait impeccablement. Puis cela me sauta aux yeux. - Un dernier problème, lui dis-je. A chaque mouvement de tête, vos grands cheveux me titillent le ventre et l'intérieur des cuisses, et c'est fort désagréable, mais ne vous interrompez surtout pas, je vais arranger çà tout seul, lui dis-je en allongeant le bras vers les ciseaux. Sous l'inscription violette de son front, les grands yeux assortis me jetèrent un regard terrifié. Ce n'est pas si difficile de couper des cheveux sur une tête qui bouge, si le balancement est régulier ; et cette fille était devenue un vrai pendule. A chaque mouvement de la tête, elle introduisait elle-même une touffe entre les mors des ciseaux, et je n'avais plus qu'à les refermer. Les petites houppes tombaient sur ses épaules et sur ses seins. Dix minutes plus tard, il ne persistait plus de sa crinière que les zigzags d'une brosse inégale en avant, dessus, et sur les côtés. Seule intacte demeurait la masse postérieure, à la Tarass Boulba. Domptée, elle continuait à pomper stoïquement, mais elle ferma les yeux pendant toute l'opération. Dès lors tout alla vite, et l'empoignant par les oreilles, j'explosai longuement au fond de sa gorge... Elle m'avala jusqu'à la dernière goutte. - Bien, lui dis-je au bout d'un temps, ce n'était pas trop mal. Mais que de temps perdu pour une petite pipe de rien du tout ! Enfin, il faut voir d'où on partait... Bon prince, je décrochai les trois pinces, ravivant la douleur endormie. Elle récupérait doucement, le souffle un peu court, allongée sur la moquette, se massant le bout des seins et l'entrejambe. Puis elle se traîna vers la bouteille de champagne dont elle éclusa un bon tiers pratiquement d'une seule traite. Se regardant dans le miroir, elle découvrit avec consternation son nouvel aspect, passant plusieurs fois la main sur sa tête. - Quel massacre, s'exclama-t-elle. Vous êtes content ? Vous allez me prêter un jean et un tee-shirt, et surtout un chapeau, que je rentre chez moi sans provoquer d’attroupement! - Rentrer chez vous ? Mais nous sommes à peine dimanche ! Souvenez-vous : "Je serai à vous pour le week-end". C'étaient bien vos termes, non ? La fête commence tout juste, et vous voulez déjà me quitter ?, lui dis-je en l'asseyant dans le fauteuil. - Que voulez-vous de plus, espèce de salaud ?, vous m'avez baisée, humiliée, à moitié tondue, je vous ai sucé, ça ne vous suffit pas ?... -A-moi si -pour le moment-, mais à vous, je ne pense pas. Vous avez encore des choses à apprendre, et pas seulement le poker, hélas. Je passai derrière le fauteuil et commençai à tresser la longue coulée postérieure de ses cheveux. -Apprendre à baiser correctement, par exemple, lui susurrai-je à l'oreille. Elle cria "Salaud, salaud" et se leva en rage pour me gifler, mais je tenais la tresse fermement enroulée autour de mon avant-bras. -Allons, tout doux, la calmai-je, c'est vrai je suis un peu sévère, mais je me faisais une telle joie de passer ces quelques heures avec vous que la déception me rend injuste... D'ailleurs voyez: ma nature reprend ses droits devant votre légitime et stimulante colère, dis-je en montrant un début d'érection. Je la fis s'allonger sur le dos, devant le feu, sur une peau de zèbre dont la crinière lui picota un peu les fesses, et tentai une intromission d'un grand classicisme, avec des paroles d'encouragement. - Je suis sûr que je vous ai mal jugée, et que vous pouvez faire mieux que cette rapide étreinte derrière la porte. Mais elle s'était fait un oreiller de ses mains, regardait le plafond avec ennui, et opposait à mon mouvement la contraction de ces muscles que les anatomistes appellent "custodes virginitatis"... Devant mon étonnement irrité, elle dit avec un petit air pincé : - Désolée. Comme vous voyez je ne suis pas en forme. Et je trouve que ça suffit comme ça ! La moutarde me montait un peu au nez. Aussi lui passai-je prestement des menottes que je dissimulais dans la bouche du zèbre. Puis je les ramenai derrière sa nuque, et nouai la natte autour de la chaînette. Ainsi entravée, ses deux coudes pointaient vers l'avant, et soulignaient la courbe impeccable de ses seins. - Etre novice, c'est bien pardonnable, lui dis-je. Mais refuser d'apprendre...c'est un pêché supérieur ! Mais ne vous inquiétez pas, dans quelques minutes vous serez étonnée d'être aussi... "réceptive" ! L'ayant entraînée dans la salle de chirurgie, je l'allongeai sur la table d'opération, et lui attachai les pieds dans les étriers de gynécologie avec des lanières de velcro. Puis je fixai les deux potences à l'écartement maximum, exposant totalement sa belle chatte et son joli trou du cul imberbes. - Vous êtes douée pour le grand écart, lui dis-je en passant la main à l'intérieur des cuisses. Et quelle superbe vulve... Mal utilisée, mais superbe! Je me penchai pour effleurer son bouton d'un petit coup de langue qui la fit sursauter, d'autant que l'épisode de la pince l'avait rendu fort sensible. - Un tel vestibule laisse augurer un intérieur moelleux, dis-je en élevant la table hydraulique jusqu'à ce que la pointe de mon érection se trouve à bonne hauteur. J'entrepris de la pénétrer, mais ne provoquai qu'une douleur partagée. - Eh bien cela commence mal, ma pauvre, vous êtes sèche comme une centenaire... A votre âge ! Je tentai d'introduire l'index, avec difficulté, et en lui arrachant une plainte. - Arrêtez, vous me faites mal, espèce de brute, vous voyez bien que je ne suis pas en état. - Écoutez ma petite, vous êtes venue là pour ça, et de votre plein gré…, alors faites un effort que diable, concentrez-vous donc, on dirait du papier de verre! - Vous voudriez que je mouille pour un salaud comme vous ?, ben merde alors, plutôt crever !, glapit-elle en s'asseyant du seul effet de ses abdominaux, ce qui -dans sa position- était un bel exploit. - Çà, c'est votre problème... Je ne sais pas, moi, pensez à Harrison Ford ou… à Patrick Bruel, dis-je en lui replaquant le dos sur la table. Une bande Velpeau passée devant son cou, et nouée sous la table, entrava ses efforts de redressement. - Merde, merde, merde, détachez-moi tout de suite. Devant tant de vulgaire mauvaise volonté, je pris un gros tube de vaseline. Je l'avais à moitié dévissé quand une autre idée me vint. Je reposai le tube, et revint à la tête de la table d'opération, bravant son regard haineux. Il me fallut lui pincer le nez quelques secondes pour la forcer à ouvrir le bec, et placer un ouvre-bouche à cliquets que j'ouvris modérément. Assez toutefois pour qu'elle ne puisse plus produire que des sons inarticulés de débile. - Voilà qui m'évitera vos trivialités, pendant que je tenterai charitablement de vous mettre en condition, dis-je en enfilant un gant de crin, sans que son angle de vue lui permît de voir mes préparatifs. - Je vous promets qu'après cela, vous serez plus en forme, ajoutai-je. Elle resta pétrifiée trois secondes lorsque je lui plaquai le gant râpeux sur la motte. Puis -comme j'attaquais des va-et-vient jusqu'à la raie de ses fesses- elle se mit à tressauter dans ses entraves comme une épileptique, en gargouillant des choses inintelligibles, et très aiguës. Mais je lui fourbissais l'entrejambe avec la constance d'un bon ouvrier. Pas très longtemps, mais bien. Puis, abandonnant mon astiquage, je fixai avec deux sparadraps en croix le gant de crin sur sa vulve, et l'arrosai généreusement d'un délicieux alcool de poire, avant d'aller m'en servir un verre au salon. Liqueur de paysan d'une telle qualité qu'on en oubliait ses 65°... Quand je revins au bout d'un quart d'heure, elle se tordait dans tous les sens, battant des fesses sur la table comme un espadon sur le pont d'un navire, avec des grognements disharmonieux. Presque désarticulée, elle s'étranglait à moitié, mais sans parvenir à se soustraire à la brûlure. Sa belle musculature -soulignée par une transpiration fine- saillait sous ses contorsions, et l'encre violette de son pubis, en partie dissoute par l'alcool et mêlée de sueur, faisait une rigole jusqu'à son nombril. -Voulez-vous que j'éteigne l'incendie ? demandai-je en lui libérant la bouche, prêt à une avalanche d'insulte. Mais elle inspira largement quelques goulées d'air et souffla, le regard implorant : -Oui, par pitié, vite, vite, vite... J'ôtai le gant de son entrejambe, qui semblait avoir pris un fameux coup de soleil, mais cela ne l'apaisa pas complètement : elle se tortillait toujours avec des mouvements de reptation du plus bel effet. - Cela ne va pas mieux? demandai-je en soufflant sur la zone enflammée. Je peux faire quelque chose de plus? - Posez votre main...caressez-moi, je vous en prie, vite. Je posai deux doigts sur son mont de Vénus que je balayai distraitement. - Plus bas, plus bas, implora-t-elle. - Plus bas? Je ne sais si j'ose, mentis-je. - Plus bas, par pitié. Je me mis à la caresser de tout mon art, et lécher le reste d'alcool, et insistant autour du bouton avec douceur, ce qui sembla l'apaiser. Elle reprit néanmoins: - Votre doigt aussi, s'il vous plaît, votre doigt... - Vraiment? Elle ne s'étranglait maintenant que pour mieux tendre son pubis vers ma main.. - Entrez votre doigt, je vous en prie, maintenant... Je fis ce qu'elle demandait, avec beaucoup plus de facilité que tout à l'heure. Miracle : en quelques instants, je ressortis inondé. - Eh bien ma salope, pour quelqu’un qui ne voulait rien savoir il y a moins d'une demi-heure, voilà que vous mouillez comme une fontaine ! C'est incroyable, il faut que je vérifie, dis-je en réintroduisant deux doigts en canon de fusil, préalablement trempés -mais hors de sa vue- dans la williamine... - Ma parole, repris-je, il va falloir vous mettre une couche-culotte, sinon vous allez laisser des traces comme un escargot... Vous voilà mieux lubrifiée qu'une formule 1, dis-je en retirant index et médius luisants, on peut dire que j'ai la main heureuse ! - Je ne sais pas, balbutia-t-elle, je ne comprends pas...mais...cette sensation de soulagement...après cette brûlure atroce. Je ne voulais pas, mais c'est plus fort que moi... Elle s'interrompit net : l'alcool commençait son effet en profondeur. - Aïe! maintenant que vous avez retiré votre main je sens que cela recommence...ooh...par pitié, remettez votre doigt, tout de suite...ou plutôt baisez moi, oui allez-y, allez-y, je vous en supplie, vite... Elle battait des fesses au bord de la table comme un catcheur vaincu qui implore la fin du combat. - Vous êtes bien gentille, rétorquai-je, mais c'est un peu tard maintenant...je n'ai pas envie de me brûler dans votre réchaud ! - Salaud, salaud, souffla-t-elle dans un sanglot, je ferai tout ce que vous voudrez mais ne me laissez pas comme çaaaa...Pénétrez-moi, viiite... - D'accord. Mais je ne peux vous satisfaire que dans cet endroit encore préservé, que vous exposez toutefois de manière si suggestive, dis-je en lui déposant une noisette de vaseline sur la rondelle, avant de pointer face à la cible. Elle ne comprit que lorsqu'elle sentit mon gland s'appuyer, et poussa un glapissement. - Non pas çà, pas là, jamais, personne...cria-t-elle en contractant son sphincter dans un spasme invincible, tandis que j'augmentais ma pression. - C'est toujours la même chose avec vous...Vous commencez par dire non, puis vous implorez les plaisirs que vous refusiez quelques minutes plus tôt... C'est lassant ! Heureusement je commence à vous connaître, ainsi que les arguments qui vous rappellent vos engagements. Et comme vos récriminations commencent à m'insupporter, je crois que je vais vous replacer l'ouvre-bouche. Ce que je fis, le bloquant cette fois en ouverture maximum. Puis, prenant une cravache au large bout de cuir plat, je lui en portai quelques coups sur la face interne des cuisses, puis sur sa motte rebondie. A chaque bruit sec répondait du fond de sa gorge un étrange petit cri. Espaçant mes coups en descendant vers les zones les plus sensibles, je repris : -Dès que vous souhaiterez sincèrement que je vous sodomise, faites-moi signe en soulevant votre bassin de la table : je comprendrai." Il ne fallut pas bien longtemps. Au troisième coup sur les nymphes, je cru voir ses fesses se soulever de quelques centimètres. Une tape les rabattit sur la table. Elle émit un cri différent, vite suivi d'un soulèvement plus net. J'avais compris ; mais il fallait qu'elle comprenne également. Après l'avoir replaquée sèchement d'une nouvelle tape, je pris délicatement le capuchon de son clitoris entre deux doigts, et tirai doucement vers le haut comme pour la soulever, en disant : - Ce n'est pas très clair... Alors, bandant tous les muscles de la colonne vertébrale, ne prenant plus appui que par les talons dans les étriers et le sommet du crâne, elle souleva majestueusement le bassin vers le plafond -le corps cintré comme une arche de pont. Elle s'aidait un peu des coudes, les mains toujours menottées derrière la nuque. S'immobilisant dans cette inconfortable hyperextension, elle gargouilla quelque chose comme : -"en...hu...hé...oi..." Sa bouche bloquée en ouverture la rendait peu compréhensible. Je la laissai ainsi un peu ainsi, tournant autour de la table pour jouir de ce spectacle peu commun. Enfin, ponctuant chacune de mes phrases d'une tape sèche sur ses aréoles: - Dois-je comprendre que vous êtes mieux disposée ? -"Hhui......Hen...hu...hé...hoi... - Vous êtes sûre que vous ne changerez pas d'avis au dernier moment ? -"Hhhon...Hen...hu...hé...hoiiii.. - Sûre-sûre ? - "Huiiiii... Elle semblait à point. Sur mon ordre elle abandonna son inconfortable posture, et reposa les fesses sur le bord de la table. Je replaçai mon gland sur son ultime virginité, et -l’encourageant d’un "détendez-vous bien, ça ira tout seul"- m’intromis sans difficulté de quelques centimètres : juste le gland. Au gargouillement qui s'échappa de sa bouche, je sentais qu'elle venait à nouveau de vivre -péniblement- une première expérience... - C'est autre chose, n'est-ce pas ? Que dites-vous de cette sensation nouvelle ? Bien sûr elle ne pouvait pas répondre, mais au raccourcissement soudain de sa respiration, je compris que cela lui faisait de l’effet. -Et encore...il ne s’agit que de peu de choses, comme la première mouillette d’un œuf à la coque... Mais je vous sens impatiente de connaître la suite, repris-je en crochant une main derrière chacune de ses cuisses. Et d'une seule poussée, je pénétrai vigoureusement jusqu'à la garde... Ce fut comme une crise d’épilepsie: sans ses entraves, elle aurait traversé la pièce ! Son sphincter tétanisé semblait animé d’une vie propre, et je compris la sensation que pouvait donner le rodéo au Far-West... Cela dura quelques secondes, puis -comme je ne bougeais plus- elle s’immobilisa rapidement. -Alors, jeune pouliche, que pense-t-on de ce premier coup de piston ? J’espère que c’est à votre goût, parce qu’il va y en avoir beaucoup d’autres ! Je n'attendais personne ce week-end-là, et en la circonstance, le coup de sonnette me contraria beaucoup. Grâce à l'écran de télésurveillance, je pouvais heureusement sélectionner les importuns. La découverte de la bonne bouille de John sur me fit plaisir. Je lui ouvris le portail à distance. Fils de ministre africain, aussi bel athlète que bon chirurgien, ce joyeux compère était depuis près d'un an mon assistant, et déjà un ami très cher. - Entre donc, lui dis-je comme je le voyais hésiter tout en sueur sur le pas de la porte, je vais te présenter une amie. Vêtu d'un survêtement des "Harlem Globe-trotters", il introduisit dans la pièce ses deux mètres de pur muscle. - J'ai poussé un peu loin mon jogging ce matin, commença-t-il, alors je me suis retrouvé devant chez toi. Je n'ai jamais autant transpiré de ma vie, et je me disais qu'une petite pause... Il s'interrompit en découvrant le spectacle insolite de ma compagne, mais j'arrêtai son mouvement de recul.. -N'aie pas peur, le rassurai-je, Mademoiselle est une amie de passage. Viens voir comme elle est ravissante ! Interloqué mais curieux, John s'approcha de la fille qui -derrière un canapé- essayait de se soustraire aux regards du nouvel arrivant. Je la tirai par l'oreille devant John en la priant de le saluer, tandis que celui-ci la détaillait de haut en bas avec stupéfaction. Plus que nue -avec sa motte encore rubescente- dressant inévitablement sa superbe poitrine en tortillant les mains derrière la tête à cause des menottes, recouverte d'inscriptions étranges, et plus bizarrement coiffée que la reine des punks, elle laissa échapper un plaintif "bonjour John" en regardant le plancher. - Bonjour Anne-Séverine, répondit John. Là il m'en bouchait un coin l'Africain : ils se connaissaient donc ! -Tu te souviens, reprit-il devant mon étonnement, je t'avais parlé d'une fille superbe qui m'avait aguiché plusieurs jours avant de me renvoyer sèchement dans mon coin devant toute la salle de garde...C'est elle. Celle qui a horreur des "macaques ambitieux", celle qui n'aime pas "l'odeur des nègres..." Elle cria presque : -Je regrette John, sincèrement je regrette. Je n'en pensais pas un mot, je ne voulais pas, mais ce sont les autres qui... Je l'interrompis. - Allons, allons, ce n'est pas grave, un simple malentendu...que cette rencontre heureuse va permette de dissiper... John, ne reste pas là, va donc prendre une douche. Il s'éloigna. J'en profitai pour faire à Anne-Séverine un peu de morale, et quelques suggestions. Très oppositionnelle au début, mes arguments finirent par la convaincre, mais elle ne m'en cracha pas moins un "vous me le paierez" furibard juste avant que John ne revienne dans la pièce, drapé dans un de mes peignoirs de bain. -Alors comment trouves-tu ton ex-conquête ?" -Belle... très belle, dit-il d'un air un peu gêné. On pourrait peut-être lui ôter les menottes ?, continua-t-il comme pour rompre un silence, qui se prolongea un peu trop à mon goût. Sur mon regard insistant, ce fut la fille qui répondit. - C'est très aimable, John, mais je préfère rester entravée, comme je l'ai demandé à notre hôte. Mais vous n'avez pas tout à fait répondu à sa question...Me trouvez-vous toujours à votre goût ? - Absolument. Aussi belle que mon souvenir. Évidemment, cette étrange coiffure change de la crinière de jadis. - Je ne sais pas ce qui m'a pris...j'ai voulu me faire toute seule une coupe à la mode, reprit-elle d'une voix de petite fille prise en faute, et voilà le résultat ! Je resterai affreuse des semaines avant de pouvoir égaliser tout ça... In petto, j'admirais la comédienne. - Mais non, reprit John, un peu décoincé, ce n'est pas affreux. Savez-vous que dans mon village -en Afrique- les jeunes filles en âge de se marier se rasent la tête, et tout le corps, et font en dansant l’offrande de leur toison à celui qu'elles choisissent ? - Quelle horreur !, s'exclama-t-elle. Je la fusillai du regard, tandis que John restait pensif, l'esprit dans des souvenirs lointains. - Moi je trouve ça très beau, et très sensuel, reprit-il, mais je comprends que vous ne compreniez pas. Un autre silence s'installa, pendant lequel Anne-Séverine s'efforçait d'éviter mon regard, mais elle savait que je lisais ses pensées, et que sa tâche était tracée. Au bout d'un moment elle reprit enfin. - Mais si John, je comprends. Très bien. Et suis heureuse de savoir maintenant comment vous plaire. Je souhaite vous faire ce même don en signe de réconciliation. John ne semblait pas comprendre. - Vous voulez dire... -Oui, reprit-elle d'une voix presqu'inaudible. Me couper les cheveux pour vous plaire. Sincèrement, cela me ferait plaisir. John était troublé, mais je ne lui laissai pas le temps de réfléchir. - Excellente idée, dis-je en libérant la natte de la chaînette des menottes, et aussi élégante que romantique. Montrez à notre ami que les filles de Passy peuvent faire aussi bien que les Bamilékés. Je l'amenai devant le miroir, les mains toujours menottées par devant, et lui tendis les ciseaux. John ne disait rien. Après un temps, comme les plongeurs avant de se jeter à l'eau, Anne-Séverine attaqua sa natte à la racine, tentant de mieux se voir dans la glace en tordant la tête dans tous les sens. Bien qu'un peu gênée par les bracelets, elle trancha sa tresse. Puis, un peu à tâtons, elle coupa grossièrement de ci de là, trichant un peu avec les gros ciseaux, et créant en quelques minutes un chaume aux zébrures inégales. Puis elle posa l'outil sur la cheminée, comme soulagée. -Vous voilà bien changée... Alors, est-ce ainsi qu'elles sont dans ton pays ?, repris-je à l'adresse de John. Celui-ci hésitait un peu. -Pas tout à fait. En fait les jeunes filles de là-bas ont le crâne parfaitement lisse... Anne-Séverine écarquilla les yeux sous ses épais sourcils, mais resta coite. - C'est bien ce que je pensais dis-je en m'éloignant vers la salle de bains . J'en ramenai un petit rasoir de sûreté et une bombe de mousse à raser que je posai à côté des ciseaux. -Voilà qui vous permettra de parfaire votre ouvrage, chère amie. - Êtes-vous bien sûre de pas le regretter ?, s'inquiéta John. - Certaine, souffla Anne-Séverine, fataliste. Elle secoua le flacon avec un cliquetis de chaîne, et se couvrit une pleine main de mousse. Puis elle s’en massa la tête et prit le rasoir. Ce fut assez long car elle le maniait gauchement, mais nous avions tout notre temps pour la regarder sillonner son crâne avec l'outil, qui laissait derrière lui -dans un crissement- des chemins de peau nue. Je dû quand même l'aider pour la finition, puis passai la serviette humide sur les restes spumeux. Elle était lisse comme un galet. - Et comme çà ? demandai-je à John, qui me semblait présenter une légère érection sous le peignoir. Il contempla cette tête irréelle un moment, puis dit : - C'est tout à fait cela. Encore que... Il réfléchissait avec l'air agacé des gens qui ont un mot sur le bout de la langue. -Je ne sais plus, il me semble qu'il manque quelque chose, mais quoi ?... Il tournait autour d'elle comme un sculpteur avant la dernière touche. -Les sourcils, peut-être ? hasardai-je. Le visage de John s'éclaira. - Mais oui, bien sûr, les sourcils, s'exclama-t-il avec excitation, comment cela a-t-il pu m'échapper... Il prit le rasoir, et en deux mouvements, débarrassa Anne-Séverine de son ultime pilosité. Cette dernière touche la transforma plus que je ne l'avais imaginé. - À la bonne heure ma petite Anne-Séverine, enchainai-je après avoir ôté ses menottes, mais ne vous asseyez-pas. N'aviez-vous pas parlé d'une offrande ?... Elle comprit, et tendit la natte qu'elle avait ramassée: - Je suis heureuse d'être belle pour vous, John. Elle avait l'air plus serein, comme une naufragée qui aperçoit la côte après des jours de mer.. Mais l'Africain restait les bras le long du corps, peu empressé de saisir son cadeau. J'eus une intuition. - Et la danse ? Tu as bien dis qu’elles dansaient pour leur élu, John ? - Oui elles dansent, dit-il les yeux au ciel. Longuement. D'abord sur une lente mélopée envoûtante, puis de plus en plus vite et fougueusement. Anne-Séverine semblait plus inquiète. En effet, je lui avais fermement enjoint d'obtenir le pardon de John, d'obtempérer à tous ses désirs, et surtout, de les précéder. Elle ne semblait pas au bout de ses peines. - S'agit-il de ces tambours de brousse dont tu m'as rapporté un enregistrement cet hiver ?, dis-je en fouillant dans le compartiment à cassettes du meuble de hi-fi. - Oui, c'est bien ça, répondit John. - Je ne connais pas grand-chose aux danses africaines, hasarda Anne-Séverine sur la défensive. - Pas de fausse modestie, rétorquai-je, ce n'est pas plus sorcier que ces macarenas endiablées, avec lesquelles je vous ai vu éclipser les plus belles filles de chez Castel ! Ah, la voici cette fameuse cassette... Pendant près d'une heure, nous eûmes droit à une représentation auprès de laquelle le Crazy Horse Saloon aurait fait figure de salle paroissiale. Au début la mise en scène fut un peu laborieuse. Mais entre les suggestions naïves de John et mes menaces silencieuses, la marge de manœuvre d'Anne-Séverine était mince, et le spectacle prit forme. Libérée de ses menottes, elle tangua d'abord lentement, pendant que je me renseignais -champagne à la main- sur les usages subtropicaux. Nous pûmes ainsi, avec l'encre violette, maquiller notre artiste selon la coutume: d'élégantes zébrures sur tout le corps, un masque de loup, et une particulière mise en valeur des zones sexuelles. Les souvenirs de John se précisaient. A l'aide d'un pinceau, j’appliquai sur le sommet du crâne fraîchement tondu une couche de colle qui finissait en pointe entre les sourcils, et sacrifiai un oreiller pour y faire adhérer un plumetis d'oie d'une blancheur immaculée -symbole de pureté sous toutes les latitudes. Puis je passai le pinceau à John pour le pubis. Il pria Anne-Séverine -qu'il savait bonne gymnaste- de faire l'arbre droit, puis d’écarter les jambes au maximum, afin d’exposer commodément ses trésors. A large coups de pinceau, il encolla le triangle lisse, pour y plaquer une poignée de duvet qui lui fit comme un string écumeux surmontant sa vulve nue. Anne-Séverine pu se relever ; elle ne se ressemblait plus du tout. Elle était devenue une mutante irréelle, à qui nous demandâmes de danser. Pendant qu'elle accélérait ses trémoussements pour suivre le rythme des tambours, John se souvint de curieux bijoux mammaires tribaux -fixés aux tétins-, que j'imitai sommairement grâce à deux des sinistres pinces, alourdies de glands de tapisserie. Après avoir allumés des havanes, nous priâmes Anne-Séverine -les mamelles ainsi lestées- de passer devant nous en sautillant, mais toujours en rythme, pour faire tournoyer les glands dans tous les sens. C'était assez douloureux, mais le sentiment d'humiliation effaçait un peu la souffrance, et au bout de plusieurs passages, le balancement de sa superbe poitrine fut parfaitement au point. Partie d'une sorte de jerk banal, notre danseuse -pénétrée par le martèlement des tambours- réinventait irrésistiblement les postures obscènes des bacchanales exotiques. Le tempo devenait infernal, mais son corps de gymnaste, incroyablement ferme -et maintenant inondé de sueur- restait admirable. Je dû toutefois rappeler à Anne-Séverine l'importance des mouvements du bassin, qu'elle avait tendance à négliger. Pour l'y aider, je lui fis une ceinture avec la corde de coton, y nouai sous le nombril le petit bout de la tresse, et lestai l'autre avec les menottes. Ainsi le métal froid et la touffe de cheveux venaient-il scander en cliquetant sur sa vulve glabre, le rythme de ses hanches. La cassette prit fin sur un tonnerre de roulements tétanisant, qui laissa Anne-Séverine pantelante, allongée sur la moquette, et totalement vidée. Nous applaudîmes courtoisement cette belle prestation pendant qu'elle reprenait lentement son souffle à terre. Puis John se leva devant elle, immense dans son peignoir blanc, et Anne-Séverine sut que le moment était arrivé. Elle commença à se relever, mais l'Africain ayant posé doucement la main sur son épaule, elle resta à genoux pour le rituel. Elle décrocha la natte de sa ceinture improvisée et l'éleva devant John des deux bras tendus au-dessus de sa tête duveteuse, les yeux vers le sol, et dit : - John, je vous supplie de me pardonner ma conduite, et de recevoir l'offrande ma chevelure. Prenez aussi mon corps -si vous le voulez encore- pour vous prouver la sincérité de mon repentir. La bosse qui déformait le peignoir de John répondait à sa place, mais il dit gentiment : - J'accepte de grand cœur, mais seulement si ce plaisir est partagé. Et justement notre hôte, qui pressentait votre offre, m'a délicatement fait comprendre votre préférence marquée pour la fellation, comme le rappelle avec franchise l'inscription sur votre front. Ne lui en veuillez d'avoir trahi ce petit secret, puisqu'il me donne l'occasion de vous satisfaire. J'espère que vous ne serez pas déçue, continua-t-il faussement modeste en faisant tomber son peignoir. Anne-Séverine ne put réprimer une exclamation en découvrant au-dessus de son nez une verge monumentale, et elle resta frappée de stupeur, la bouche grande ouverte.   John prit cela pour une invite et, empaumant la nuque rase pour l'attirer vers son ventre, pénétra -un peu en force- dans le fourreau offert, qu'il commença à pistonner. Je ne savais pas qu'une bouche pouvait s'ouvrir à ce point ! Anne-Séverine était méconnaissable. Pas seulement à cause du maquillage qui coulait sous les larmes. Le menton au sternum, elle cherchait son air par le nez avec une sorte de ronflement disgracieux. Par bonheur elle n'était pas enrhumée : l'asphyxie eût été immédiate… Ses mains en trompette ne faisaient pas le tour de l'énorme pénis, auprès duquel ses poignets ne semblaient pas plus gros de ceux d'une poupée, et mes bijoux improvisés -toujours fixés au bout des seins- balayaient les cuisses du géant noir. Étonnant contraste que les saccades du crâne laiteux d'Anne-Séverine où voletaient les plumes blanches, devant l'ébène luisant de la peau de John ! Au bout d'un long moment, il se pencha et lui dit gentiment à l'oreille : - Vous avez des dents magnifiques, belle amie, mais pour l'heure j'aimerais mieux qu’elle se fasse oublier. Elle obtempéra, en battant des cils vers lui pour se faire excuser, et John put amplifier le mouvement du globe chauve calé dans sa main de basketteur. Longuement excité par la danse, il ne tint pas longtemps, mais quand il accéléra pour le galop final, je cru que la tête d'Anne-Séverine allait s'ouvrir comme une pastèque... Sentant les prémices du feu d'artifice, John se retira une fraction de secondes avant d'exploser dans un cri sous le nez d'Anne-Séverine, qu'il aspergea de longues giclées successives sur la poitrine et le visage, faisant voler quelques plumes.                                                                      …OOOOOOOOO…              
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Par : le 02/11/23
"Je n'appartiens tout simplement pas à ce monde. J'habite la Lune avec frénésie. Je n'ai pas peur de mourir, j'ai peur de cette terre étrangère, agressive. Je n'arrive pas à penser aux choses concrètes, elles ne m'intéressent pas. Je ne sais pas parler comme tout le monde. Mes mots sont bizarres et viennent de loin, d'un endroit où personne ne se rencontre. Que ferais-je une fois plongée dans mes mondes fantastiques et incapable de remonter à la surface ? Parce que c'est bien ce qui risque de m'arriver. Je partirai et ne saurai pas revenir. Je ne saurai d'ailleurs pas qu'il existe un "savoir revenir". Et je n'en aurai peut-être tout simplement pas envie". Alejandra Pizarnik (1936-1972), peu connue et célébrée en France, est presque l’objet d’un culte dans sa patrie, l’Argentine, mais aussi dans le monde hispanophone. Sa noirceur, ses invocations amères, son suicide, auraient pu en faire un poète maudit. Il n’en fut rien, tant elle fut éditée et reconnue de son vivant. Mais la barrière, faite des tessons de la mort, édifiée dans son œuvre, effraie et tient en respect sans doute. Un voile noir couvre ses mots, elle glace et elle bouleverse tout à la fois. "Ne pas oublier de se suicider. Ou trouver au moins une manière de se défaire du je, une manière de ne pas souffrir. De ne pas sentir. De ne pas se sentir surtout". Lorsque Alejandra Pizarnik pousse la porte du cabinet du psychanalyste León Ostrov, à Buenos Aires, elle a dix-huit ans: "Quand je l'ai vue, j'ai d'abord eu l'impression d'être devant une adolescente mi angélique, mi farfelue. J'ai été frappé par ses grands yeux, transparents et terrorisés, et par sa voix, grave et lente, dans laquelle tremblaient toutes les peurs". Fille d'émigrés juifs russo-polonais dont une partie de la famille restée en Europe a été décimée, Alejandra restera environ quatre années en cure auprès d'Ostrov, "sauveur tout-puissant", "papa mystérieux, cruel et adorable", qui suscite un profond transfert. "Je meurs d'amour pour lui. Je perçois son visage et tout son être fond, flotte, s'en va". Elle lui dédie son deuxième recueil de poèmes,"La Dernière Innocence". L'analyste apprécie cette jeune femme, lectrice compulsive, qui a fait le don absolu de sa personne à la poésie. Il tente de juguler son désir de mort, de résister aux coups de "vent féroce" auquel elle finira par céder, en 1972, à l'âge de trente-quatre ans. "Je ne suis pas sûr de l'avoir toujours psychanalysée, je sais qu'elle m'a toujours poétisé". À Paris, la jeune poétesse mange de la vache enragée, avec un salaire de rédactrice à la revue conservatrice "Cuadernos del Congreso por la Libertad de la Cultura". Elle se fiche de l'argent qu'elle dépense à peine touché. "J'habite la Lune avec frénésie". Elle passe d'une chambre de bonne immonde place Clichy à un beau studio avenue de l'Opéra, de Saint-Germain-des-Prés à la résidence universitaire d'Antony. Alejandra a beaucoup de mal à résister aux fréquents "moments paradisiaques obtenus par l'alcool et certains cachets qui la rendaient heureuse".    "Ivre du silence des jardins abandonnés, ma mémoire s'ouvre et se ferme comme une porte au vent. De l'autre côté de la nuit l'attend son nom, son subreptice désir de vivre, de l'autre côté de la nuit". Elle tremble d'amour, fantasme, aime des hommes, des femmes. Rencontre Simone de Beauvoir, "une profonde expérience de la peur", ou Marguerite Duras, "intéressante et sympathique". Publie à la NRF ou aux Nouvelles Littéraires de Maurice Nadeau, est traduite en allemand ou en arabe, surveille la parution de son Journal en Amérique latine. Entre désespoir et excitation, elle lutte contre la peur par la poésie: "Je me sais poète, et que j'écrirai de véritables poèmes importants, irremplaçables, je me prépare, je me dirige, je me consume et je me détruis. C'est mon but". Alejandra Pizarnik se suicide, le vingt-cinq septembre 1972 à Buenos Aires laissant ces quelques vers: "Je ne veux aller, rien de moins, qu'au fond des choses". La manière sera le suicide, mais jusqu’au bout elle sentira, elle ressentira son "je" écartelé, qui la happe vers le vide. Elle luttera pour circonscrire "l’épave en elle". Elle aura appelé à jamais, parlé avec terreur et innocence pour pouvoir nommer alors ce qui n’existe pas. Elle aura su parler comme la nuit, comme elle calcinée d’absolu. Elle était un poète mystique sans dieu. "J’écris contre la peur. Contre le vent avec des griffes qui se loge dans ma respiration". Cette"tristesse fermée" dont parle Yourcenar s’est ouverte à nous par les traductions de Silvia Baron, Supervielle et Claude Coufon. Elle est communicable, si proche de nous. Un météore est passé laissant une trace simple et aveuglante derrière lui. Alejandra Pizarnik écrivait face à la nuit, face aux murs, qui se sont alors brisés pour n’être que trace de son passage, de la poussière de ses mots. Hantée par les fissures, les lézardes des choses, elle portait en elle celles enfouies dans ses os de sa vie, de son angoisse existentielle. Toutes les chambres abandonnées de son enfance mais remplies des paroles qui brûlent encore, de ses amours obscures et brèves, de ses amitiés fortes, dernière rambarde contre la mort, et toujours la main des jours qui lui serrait la gorge. Cette fascination absolue du vide, du rien, du chaos, elle ne pourra que la déployer dans sa grande solitude et sa peur de mourir, sa peur de vivre. Mais rien n’arrêtera le vide rongeant l’être. Elle était bue par son absence. "Nous vivons ici-bas une main serrée sur la gorge.Que rien ne soit possible était chose connue de ceux qui inventaient des pluies et tissaient des mots avec la torture de l’absence. C’est pourquoi, toutes les nuits, il y avait dans leurs prières un son de mains éprises du brouillard".    "Quelque chose pleure dans l'air, les sons dessinent l'aube. Demain je m'habillerai de cendres à l'aube me remplirai la bouche de fleurs". Elle rêvait, de l’immensité des rêves, de la disparition à venir, des nuits fortes des crues du chagrin, des inondations de l’horreur. Le vent passe en elle, trouée par ses terreurs, couchée en chien de fusil sur sa vie, et sa solitude avait des ailes. Lumineuse, transparente, Alejandra Pizarnik, fille des miroirs et du vent amer, pouvait être solaire même au cœur de ses chutes. Dans son palais de mots, dans son palais de glace, la lumière inonde et fascine. "Le souffle de la lumière dans mes os lorsque j’écris le mot terre. Parole, ou présence, suivie par des animaux parfumés, triste comme soi-même, belle comme le suicide. Et qui me survole comme une dynastie de soleils". Alejandra Pizarnik irradie par la densité de ses mots, par leur brièveté en résonance avec la brièveté de sa vie. Elle aura fait de son existence "cette cérémonie trop pure" qui nous hante encore: "Écrire, c’est donner un sens à la souffrance. J’ai tellement souffert qu’on m’a déjà chassée de l’autre monde. Écrire, c’est vouloir donner un sens à notre souffrance". Être poète sans pouvoir toutefois habiter pleinement le langage, tel est le paradoxe auquel nous confronte l’œuvre d’Alejandra Pizarnik. Contrairement à certains autres écrivains, le choix de la poésie qui pour elle s’apparentait plutôt à une sorte de fatalité ne lui aura pas permis de se doter alors de l’assise symbolique qu’elle recherchait à travers l’écriture. Ainsi qu’elle le décrit dans son journal, Alejandra Pizarnik souffrait depuis l’enfance d’aphasie et de bégaiements. Petite, elle complétait alors les phrases qu’elle n’arrivait pas à achever par une langue inventée. Depuis toujours il lui semble qu’elle ne peut penser avec des phrases. Les mots bourdonnent en elle mais ne s’enchaînent pas. Ils forment des sortes de substances ou de monades isolées comme des bouts de réel désenclavés de la chaîne signifiante. Parfois il lui est impossible de terminer ce qu’elle est en train de dire. Elle craint de voir surgir des râles à la place des mots en réponse à de simples questions. Le langage lui semble impuissant à l’exprimer ou à l’ancrer dans une réalité qu’elle ne vit que sur le mode du faux-semblant et de la déréliction. "Les mots sont des choses et les choses sont des mots. Comme je n’ai pas les choses, comme je ne peux jamais leur donner de réalité, je les nomme et je crois en leur nom, le nom devient réel et la chose nommée s’évapore, c’est le fantôme du nom. À présent, je sais pourquoi je rêve d’écrire des poèmes-objets. C’est ma soif de réalité, mon rêve de matérialisme à l’intérieur du rêve". Elle choisit alors la poésie comme moyen de thérapie.   "Dans la simple mémoire d'un mur, j'apprendrai alors à dormir dans la respiration d'un animal qui rêve. Écrire c'est chercher dans le tumulte des corps brûlés l'os du bras qui correspondrait à l'os de la jambe. Misérable mixture. Moi, je restaure". Malgré la reconnaissance littéraire dont elle bénéficia de son vivant, puisqu’elle obtint divers prix et bourses d’études, Alejandra Pizarnik ne put jamais se satisfaire de ce destin poétique. Prisonnière de cet essaim de mots tourbillonnants et autonomes, elle aspirait sans cesse à écrire de la prose. La fiction fut son impossible eldorado: "Je veux écrire des contes, je veux écrire des romans, je veux écrire en prose. Mais je ne peux pas raconter, je ne peux pas détailler, je n’ai jamais rien vu, je n’ai jamais vu personne. La poésie me disperse, elle me dégage de moi-même et du monde. À présent, j’aimerais écrire des romans dans le style le plus réaliste et le plus traditionnel qui soit. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression qu’un roman comme ça est un véritable acte de création. Car la poésie, ce n’est pas moi qui l’écris". Il lui semble qu’en produisant ainsi de l’imaginaire, elle pourrait guérir de cet étrange trouble qui la paralyse. Ce qu’elle nomme ses poèmes-objets constitue pour elle une sorte de magma indifférencié sans unité ni référent où elle a le sentiment de se dissoudre et se disperser: "Mon manque de rythme lorsque j’écris. Phrases désarticulées. Impossibilité à former des phrases, à conserver la structure grammaticale traditionnelle. D’abord il manque le sujet. Ensuite, il me manque le verbe. Reste un prédicat mutilé, des haillons d’attributs que je ne sais pas à qui offrir. C’est dû à l’absence de signification de ma structure interne ". C’est pourquoi l’écriture poétique n’est pas pour elle libératrice. Elle ne parvient pas à faire consister l’imaginaire et à faire lien. Bien loin de tamiser le réel, elle ne cesse de le dénuder. Le vers en "chosifiant" le mot la livre au pur effroi du hors-sens dans une sorte de solipsisme permanent. Car la poésie, en mettant l’accent sur le mot dans sa matérialité sonore, "vaporise" en quelque sorte le "sens" et le dissout. C’est pourquoi le phrasé poétique s’apparente pour elle à un squelette désarticulé à l’image de ce corps qu’elle ne parvient pas à habiter. Il lui est par exemple impossible de se représenter l’unité que constitue sa colonne vertébrale. De la même façon, son œil droit lui paraît sans cesse démentir la vision que son œil gauche lui propose. L’imaginaire et le réel restent donc déconnectés sans parvenir à s’arrimer à une signification. En l’absence de nouage, il ne reste qu’un bloc de signifiants solidifiés qu’elle ne parvient pas à instrumentaliser. Ses multiples essais de psychanalyse personnelle furent pour elle un échec. Peut-être peut-on avancer l’hypothèse que le travail du signifiant propre à l’analyse est venu redoubler ce sentiment de dispersion qu’elle expérimentait alors déjà à travers sa poésie.   "Je comprends déjà la vérité. Elle éclate dans tous mes désirs et dans mes détresses, mes déceptions, mes déséquilibres, mes délires". Il lui semble alors que toute croyance lui est définitivement ôtée et qu’elle ne peut plus trouver aucun point d’appui, pas même à travers cet embryon de pensée "magique" qui a pu la soutenir un temps: "La psychanalyse m’a rendue rationnelle et méfiante vis-à-vis de choses qui devraient me sembler naturelles, comme les miracles, les significations magiques, etc. Toutes les portes sont fermées. Ce désir de croire dans le monde extérieur me rend folle, bien plus que mon éloignement quasi absolu. À présent, je n’arrive plus à trouver refuge dans l’imagination. Je ne trouve plus refuge dans rien". La langue mystérieuse et étrangère de l’enfance qui lui permettait de mettre à distance ce trop-plein de réel ne reviendra plus. Elle reste donc prisonnière d’une structure langagière dénuée de toute métaphore et en quelque sorte "dégrafée" puisque rien ne vient faire point de capiton pas même l’étayage d’une quelconque signification même irrationnelle. Alejandra Pizarnik qui avait conscience qu’elle "mourrait de poésie", mit donc fin à ses jours ainsi qu’elle l’avait annoncé en laissant derrière elle ces quelques lignes: "Créature en prière, en rage contre la brume, écrit au crépuscule, contre l’opacité, je ne veux plus aller nulle part, qu’au tréfonds, oh vie, oh langage, oh Isidore". "Nous vivons ici-bas une main serrée sur la gorge. Que rien ne soit possible était chose connue de ceux qui inventaient des pluies et tissaient des mots avec la torture de l’absence. C’est pourquoi il y avait dans leurs prières un son de mains éprises du brouillard". Alejandra Pizarnik est née près de Buenos Aires le vingt-neuf avril 1936, à Avellaneda, dans une famille d’immigrants juifs de Galicie, émigrée en 1934. Chez elle on parle surtout le yiddish, car ses parents auront bien du mal à apprendre l’espagnol. Son nom était Flora Alejandra Pozkarnik, simplifié par les fonctionnaires en Alejandra Pizarnik. Elle fait ses études après avoir essayé bien des voies: faculté de Philosophie et de Lettres, faculté de journalisme et atelier de peinture. Mais elle ne peut et ne veut "qu’écrire ses rêves". Elle le réalise dès dix-neuf ans, âge auquel elle publie son premier recueil. Reconnue, admirée elle mène une vie littéraire et sociale importante, se liant avec des poètes et surtout avec sa grande amie, cette sœur tant recherchée, Olga Orozco, également poétesse, influencée par Arthur Rimbaud.   "Si tu oses surprendre la vérité de ce vieux mur et ses lézardes, déchirures, formant des visages, des sphinx, des mains, des clepsydres, sûrement une présence arrivera pour ta soif, probablement partira, cette absence qui te boit". Entre 1960 et 1964, elle vit à Paris où elle est pigiste pour un journal espagnol et écrit dans plusieurs journaux et revues. Elle étudie la littérature française à la Sorbonne. Elle se lie d’amitié avec André Pieyre de Mandiargues, Octavio Paz, Julio Cortazar, Yves Bonnefoy, Henri Michaux. Elle traduit aussi des poètes comme Artaud, Michaux, Aimé Césaire, Yves Bonnefoy. Elle est partie prenante de la vie littéraire parisienne. Pourtant en 1964, elle rentre à Buenos Aires, alors qu’elle était venue "pour s’en sortir". Sa vie, à part quelques voyages, se déroule alors au cœur de sa chère ville Buenos Aires, dans sa minuscule chambre où était épinglée cette phrase d’Artaud: " Il fallait d’abord avoir envie de vivre". Sa chambre ascétique comprenait un petit tableau noir, lieu d’alchimie de ses mots, polis et repolis pendant ses nuits de veille. Elle continue à publier et reçoit de nombreux prix. Mais cela ne saurait combler l’immense vide existentiel en elle: "Ma vie manque, je manque à ma vie". (Journal). "Notre besoin de tendresse est une longue caravane". (Journal). Et son besoin d’amour est sans fin, orgiaque parfois, bisexuel parfois, mais pour elle la chair est infiniment triste: "Faire l’amour pour être, quelques heures durant, le centre de la nuit" (Journal). Hantée par le travail et par sa mère haïe et adorée, elle dérive encore plus profond dans ses abîmes. La découverte de sa judaïté est tardive, mais elle ne se sent juive que parce que Kafka et Freud sont juifs, pas par culture ni religion. Elle se dira juive mais pas argentine, mais si elle se croit juive errante, elle est profondément ancrée en terre argentine. "J’écoute le bruit de l’eau qui tombe dans mon sommeil. Les mots tombent comme l’eau moi je tombe. Je dessine dans mes yeux la forme de mes yeux, je nage dans mes eaux, je me dis mes silences. Toute la nuit j’attends que mon langage parvienne à me configurer. Et je pense au vent qui vient à moi, qui demeure en moi. Toute la nuit, j’ai marché sous la pluie inconnue. On m’a donné un lourd silence plein de visions. Et je cours comme l’unique oiseau dans le vent".   "Dehors, du soleil. Ce n'est qu'un soleil mais les hommes le regardent et ensuite ils chantent. Je ne sais rien du soleil. Je sais la mélodie de l'ange et le sermon brûlant du dernier vent". Après des tentatives de suicide en 1970 et 1971, elle passe ses cinq derniers mois dans un asile psychiatrique. La phase de désintoxication lui est très douloureuse, elle, imbibée de drogues, de cigarettes et d’alcool. Rentrée alors chez elle, rue Montevideo, pour le week-end, elle avale, intentionnellement ou pas, une dose massive de psychotropes, le seconal, et elle meurt le vingt-cinq septembre 1972 à l’âge de trente-six ans. Son flirt continu avec le suicide se concrétisait enfin dans un grand baiser final et définitif. Elle, "la petite oubliée" a voulu vivre un bref instant de sa vie les yeux grand ouverts, se méfiant de l’ombre de son ombre, du silence qui la désertifiait, de la solitude qui l’étranglait. Mais elle a chanté "d’étoile en étoile, de l’ombre à l’ombre", aimant le vent, sa mémoire en feu. Elle était "une errance nue". "J’ai fait le saut sur moi à l’aube. J’ai laissé mon corps avec la lumière et j’ai chanté la tristesse de ce qui est né". "La certitude pour toujours d’être de trop à l’endroit où les autres respirent. De moi je dois dire que je suis impatiente qu’on me donne un dénouement moins tragique que le silence. Joie féroce quand je rencontre une image qui m’évoque. À partir de ma respiration désolante je dis qu’il y ait du langage là où il doit avoir du silence. Quelqu’un ne s’énonce pas. Quelqu’un ne peut pas s’assister. Et toi tu n’as pas voulu me reconnaître quand je t’ai dit ce qu’il y avait en moi qui était toi. La terreur est revenue: n’avoir parlé de rien avec personne. Le jour doré n’est pas pour moi. Pénombre du corps fasciné par son désir de mourir. Si tu m’aimes je le saurai même si je ne vis pas. Et je me dis: vends ta lumière étrange, ton enclos invraisemblable. Un feu dans le pays non vu. Images de candeur proche. Vends ta lumière, l’héroïsme de tes jours futurs. La lumière est un excédentde trop de choses beaucoup trop lointaines. Ne plus désirer vivre sans savoir ce qui vit à ma place, ni écrire, puisque pour me blesser, la vie prend alors des formes si étranges". Alejandra Pizarnik aura imploré l’écriture.   "Je sais crier jusqu'à l'aube quand la mort se pose nue sur mon ombre. Je pleure sous mon nom. J'agite des mouchoirs dans la nuit et des bateaux assoiffés de réalité dansent avec moi". Elle aura sacrifié tous ses jours et ses semaines dans les cérémonies du poème. Elle écrivait sur son tableau noir ses tentatives de poèmes, les refondant, les ramenant à l’essentiel du sens et de la sensation. Comme un travail de sculpteur elle extrayait le cœur même de l’essentiel, comme un bloc compact violent et étincelant recherchant le poème ultime. Mais le poème ultime est révélation du vide. "Le poème que je ne dis pas, que je ne mérite pas. Peur d’être deux, sur le chemin du miroir: quelqu’un qui dort en moi, me mange et me boit". ("L’arbre de Diane") Elle cherchait elle aussi l’or du temps, le poids du silence, le miroir de l’au-delà des choses. Avec ses mots coupants, suspendus, distants, elle a voulu mourir de la mort. "Tu es amoureuse de la mort" lui disait d’ailleurs un de ses amis. Et pourtant elle aura cette phrase magique: "Si j’ai peur de la mort, c’est à cause de sa couleur" (Journal). Et ses mots "comme pierres précieuses" brillent dans la nuit, suspendus, prêts à se briser, aux portes du dicible, aux portes du silence. En lisant Alejandra Pizarnik, on peut voir la buée de sa transparence triste. Ce ne sont pas des chants désolés qui sont tracés, mais une lucidité translucide des régions cachées, souvent interdites qui sont derrière tous les poèmes. Il monte de ses écrits une grande innocence. Elle voulait "une poésie qui dise l’indicible, un silence, une page blanche". Et c’est bien une blancheur, parfois blafarde qui monte comme buée de ses poèmes. Elle ne nous console pas, elle nous hante. Sa production est limitée, elle n’aura publié que sept recueils, ses récits humoristiques ne trouvant pas preneur. Mais dans son œuvre elle a quand même réussi à dire "la parole introuvable", luttant corps à corps avec les mots, les cernant, les brisant pour leur faire rendre gorge, leur faire avouer leur secret ultime, finissant par les entraîner avec elle au fond de sa solitude totale. Solitude faite de peurs, de fumée et de miroirs, de conscience du vide, et surtout de silence et de soif. Elle a su "connaître le nom de ce qui n’existe pas". Elle l’aura fait avec les pauvres mots de ce monde, elle qui était dans l’entre-monde. Ses poèmes comme "des os qui brillent dans la nuit", défient l’avenir dont elle avait tant peur. Somnambule de son propre être, elle errait au travers du miroir sans tain des jours et des nuits. Elle vient vers nous, celle qui dépassant la vision des gouttières du monde disait "la rébellion est de regarder une rose". Elle se voyait comme une fleur qui s’ouvre. Sa peur de la folie l’amène à l’autodestruction, déclinant pour elle cette phrase de Thomas: "Je veux déchirer ma chair". La poésie, une entreprise de conjuration d’elle-même.    Bibliographie et références:   - Jacques Ancet, "Alejandra Pizarnik" - Clément Bondu, "Alejandra Pizarnik" - Claude Couffon, "Alejandra Pizarnik" - Étienne Dobenesque, "Alejandra Pizarnik" - Mikaël Gómez Guthart, "Alejandra Pizarnik" - Thierry Gandillot, "Aux vents féroces de la poésie" - Anne Picard, "Alejandra Pizarnik" - Véronique Elfakir, "Alejandra Pizarnik" - Florian Rodari, "Alejandra Pizarnik" - Gil Pressnitzer, "Alejandra Pizarnik" - Fernand Verhesen, "Alejandra Pizarnik" - Octavio Paz, "Alejandra Pizarnik" - Silvia Baron Supervielle, "Alejandra Pizarnik"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/11/23
"Pourquoi les choses, un instant avant d'arriver, paraissent-elles déjà être arrivées ? C'est une question de simultanéité du temps. Et voilà que je te pose des questions et elles seront plusieurs. Parce que je suis une question. Mais heureusement, notre entendement se fait au travers des mots perdus et des mots sans signification. S'il n'en était pas ainsi, pauvre serait notre compréhension mutuelle. Mes mots déséquilibrés sont le luxe de mon silence. J’écris par pirouettes acrobatiques et aériennes, j’écris à cause de mon profond vouloir parler. Quoique écrire ne me donne que la grande mesure du silence". "Écrire est un acte compulsif", expliquait Clarice Lispector (1920-1977) lorsqu'on lui demandait de parler de son œuvre. Et elle ajoutait: "L'acte créateur est une douleur. Il faut un courage fou, effarant. Et l'acte créateur est dangereux. Vous pouvez être amené là d'où il n'est pas certain que vous puissiez revenir". "De Près du cœur sauvage" à "L'Heure de l'étoile", en passant par "La Passion selon G.H", l'œuvre de Clarice Lispector est d'abord faite d'égarement et de rupture par rapport aux images convenues du moi et du corps, comme aux frontières qui séparent habituellement vie et littérature. Elle rompt enfin avec une certaine image de la littérature brésilienne qu'elle a contribué à changer en profondeur. Au Brésil, Clarice Lispector exerce une fascination qui va grandissant depuis sa mort en 1977. Benjamin Moser, son biographe américain, souligne "la relation entre littérature et sorcellerie" comme un pan important de la mythologie qui s’est développée autourde sa figure, surtout depuis l’avènement d’Internet. En Europe et aux États-Unis, son œuvre reste relativement secrète. En France, où elle est largement traduite aux Éditions des femmes, on la compare à Virginia Woolf et à Joyce pour le monologue intérieur, à Katherine Mansfield, pour la vision féminine. Son univers échappe à ces parallèles. Il émane de ses livres une étrangeté singulière, très forte dans son roman le plus connu, "La Passion selon G.H", une syntaxe biaisée, un malaise diffus sous l’apparente normalité de la vie d’épouses et de mères, issues comme elle de la bourgeoisie de Rio. Son œuvre singulière est ancrée dans la société brésilienne, irriguée par la tradition juive, dans un alliage singulier. Clarice Lispector est née le dix décembre 1920 à Tchéchelnik, un shtetl d’Ukraine, alors que ses parents allaient émigrer,dans ce temps de famines, de violences et de pogroms. Elle avait deux mois à son arrivée au Brésil. La famille s’est d’abord installée au Nordeste. Sa mère est morte quand elle avait neuf ans. Le père a emmené ses filles à Rio. En dépit de son extrême pauvreté, il voulait leur donner des armes pour réussir. Clarice n’avait pas vingt ans à sa mort, a fait des études de droit. Extrêmement belle et élégante, elle représentait le glamour, le charme, la sophistication et la culture. Journaliste, spécialisée dans la mode, elle a publié ses premières nouvelles, puis elle a épousé un diplomate dont elle a eu deux fils, et qu’elle a suivi en Europe et aux États-Unis, avant de divorcer et de revenir finalement au Brésil en 1959.   "J'entre lentement dans mon offrande à moi-même, splendeur déchirée par le chant ultime qui semble être le premier. J'entre lentement dans l'écriture ainsi que je suis déjà entrée dans la peinture. C'est un monde enchevêtré de lianes, syllabes, chèvrefeuilles, couleurs et mots, seuil d'entrée d'ancestrale caverne, utérus du monde, d'où je vais naître". Dans les vies rangées de ses personnages s’ouvre très souvent une faille, imperceptible, innommable, par laquelle s’infiltrent le désordre, l’horreur, un bouleversement durable. Parce qu’elle s’est trompée d’heure en convoquant son chauffeur, une femme se trouve confrontée à la réalité de la rue, et sa rencontre avec un mendiant manque de faire basculer tout l’édifice de sa vie. Vous vous remettrez au bal, la rassure le chauffeur qui la ramène chez elle. Pour une autre, c’est le spectacle d’un aveugle à l’arrêt de bus qui instille en elle le doute et qui l’oblige à considérer tous les objets familiers comme des ennemis potentiels. Ces figures suivent l’évolution de l’auteure elle-même. Ce sont d’abord de jeunes femmes aux prises avec le sentiment amoureux, les rapports de force entre hommes et femmes dans une société fortement patriarcale, des velléités d’indépendance. Si les féministes célèbrent Clarice Lispector, ses textes n’ont rien de militant ni de démonstratif. Ils opèrent par glissements, petits effondrements qui finissent par miner l’édifice social et familial. Une jeune femme reconduit sa mère à la gare après un séjour chez elle et à la maison, son mari jouit de son samedi et l’enfant attend qu’elle l’emmène en promenade: il ne s’est rien passé, mais on se demande si mère et fils reviendront jamais. Une très vieille femme, dont les descendants réunis fêtent l’anniversaire, observe sans tendresse ces gens issus d’elle et qui font taire leurs dissensions pour quelques heures. Si ces "liens de famille", titre d’un recueil, occupent une bonne place, les élans du corps sont aussi très présents, surtout ceux, inadmissibles, incongrus, qui persistent en dépit de l’âge, du rang social, des conventions. Les animaux aussi jouent un rôle important,"encore très proches de Dieu, un matériau qui ne s’est pas lui-même inventé, encore chaud de sa propre naissance, qui vit aussitôt pleinement et qui vit chaque minute d’un seul coup, jamais petit à petit, sans jamais s’économiser".   "Il avait à présent tous les sens dont dispose un rat, plus un avec lequel il constatait ce qui lui arrivait: la pensée. C'était la façon la moins dénaturée de s'en servir. Pour le moment, l'homme en fuite restait assis sur la pierre parce que, s'il avait voulu, il aurait pu ne pas s'asseoir sur cette pierre". La publication de "Près du cœur sauvage", le titre est emprunté à une citation du "Portrait de l'artiste en jeune homme" de James Joyce, marque une véritable césure dans la littérature brésilienne, essentiellement dominée jusqu'alors par une veine sociale et néo-naturaliste. Ce livre inaugure en effet une lignée introspective, autoréflexive et attentive à l'écriture plus qu'au thème, aux variations intimistes plus qu'à la narration,dans "une relation perturbée, perturbante, perturbatrice au réel". "Le Lustre" (1946), "La Ville assiégée" (1949), inscrivent cependant l'œuvre de Clarice Lispector entre enracinement ou nostalgie rurale et affrontement avec la ville et la modernité. Ses nouvelles ("Liens de famille, 1960; "Corps séparés", 1964; "Où étais-tu pendant la nuit", 1974) se situent dans la lignée du "flux de conscience", avec les modèles que sont Virginia Woolf et Katherine Mansfield: émotion, sensibilité, ouverture au mystère indéchiffrable, à l'interrogation sans réponse, attentive à détecter les ondes secrètes du moi dans les interstices du silence, creusant jusqu'"au niveau microscopique où la causalité est minuscule et minutieuse". "Le Bâtisseur de ruines" (1961) reprend ces thèmes récurrents: la faute, le mal, l'innocence, la culpabilité. Quant à "La Passion selon G. H" (1964), il s'agit sans doute de l'un des romans les plus déconcertants de l'écrivain. On y assiste à la découverte d'une blatte dans la chambre de sa domestique et à son incorporation par la narratrice. Certains y ont vu une réécriture de Kafka, d'autres y ont perçu l'expérience existentielle de la nausée, voire une signification mystique. L'œuvre de Lispector va évoluer désormais vers des textes courts et fragmentaires, proches des chroniques qu'elle donne dans les journaux ("La Découverte du monde"). "Agua viva" (1973) veut "capter l'instant qui passe". "L'Heure de l'étoile" (1977) évoque la vie d'une jeune nordestine immigrée à Rio. Le personnage du Nordestin, comme celui du provincial reprend le thème de l'incommunicabilité et de l'altérité. Quant à la rencontre avec les animaux, elle renvoie à la quête d'identité, à la perplexité d'être, au vide et à la solitude. La relation n'existe ici qu'entre empathie et effroi, entre identification et différence irréductible. Ces animaux si présents dans cette œuvre de Clarice Lispector, disent à la fois l'enracinement rural et l'étrangeté radicale. Ils participent d'une vie antérieure à nous qui "vient alors de l'infini et va vers l'infini". Dès lors, la communication passe totalement par le sensible, et non plus par le langage.   "Dégonflé, avec ses lunettes, tout ce qu'il croyait prêt à être dit s'évaporait, à présent qu'il voulait le formuler. Ce qui avait empli ses journées de réalité se réduisait à rien devant l'ultimatum du dire, l'homme dans le noir est un créateur". Au fil de la lecture, l’expérience se modifie, le tempo évolue, le format aussi. Le lieu intime des premiers textes de Clarice Lispector, leur intériorité saturée, instable, omniprésente, font comme une pellicule ou une surface entre les êtres qu’on ne cesse de questionner dans sa porosité sans qu’elle exclue pour autant la façon dont ces mêmes êtres sont étanches l’un à l’autre, la façon dont ils ne coïncident pas tout à fait, ou de manière trop fugitive pour pouvoir s’accompagner durablement, la façon dont leurs manières de pensées ne se recouvrent jamais totalement, la façon dont ils demeurent un mystère entier, une énigme infinie, une sorcellerie l’un pour l’autre, se connaissant de ne pas se connaître. On peut être seule à deux ou accompagnée et solitaire tout ensemble, amoureuse d’un amour qui n’en est pas un et qu’on peine à reconnaître comme tel, ou encore on peut désaimer ce qui est le propre de l’amour, aimer totalement l’homme étranger, ses bottes et son chapeau, comme un tout non détachable. Certaines nouvelles se reprennent même l’une l’autre, celle d’après relisant celle d’avant avec humour et mettant alors l’écrivaine, ses personnages et ses fragments, dans la tête d’une jeune femme lectrice de l’œuvre déjà écrite et qui saisit la vieille femme montée dans son wagon à la lumière du portrait écrit par Clarice Lispector d’une autre vieille femme. Ainsi,dans "Le départ du train", Angela Pralini cite la dernière phrase de "À la recherche d’une dignité", cette nouvelle qui raconte une journée particulière de Mme Jorge B. Xavier, soixante-dix ans, perdue dans le stade de Macaranã et péniblement rentrée chez elle, "peut-être fatiguée d’être un être humain". La "vitalité désespérée" de ces femmes est poignante, puissante, d’autant plus qu’elle s’astreint à dire la pulsion de vie dans les corps les plus fourbus qui soient, les plus ridés, les plus esseulés et marqués par les années, rompant le silence de la sensualité, l’émotivité du corps envieilli, cherchant les métaphores et les images organiques pour les dire. Elle saisit quelquechose qui était plus tranquille chez les grands-mères de Doris Lessing, assume le paroxysme et la dignité jamais regardée dans ces états d’âme et autres émotivités souvent maintenues taboues. On se tiendrait plus proche d’Alice Munro et de son art de la dérive, sa façon de ne pas fixer les protagonistes ni les longueurs de récit, et pourtant Clarice Lispector déploie une singularité totale et une acuité sans précédent dans ses écrits et ce travail sur les protagonistes inquiets. Sont guettés ainsi tout ensemble: fléchissement, déploiement, états oscillatoires, intranquillité constitutive, sujet qui ne semble pas tenu et tient de cette même nature instable et exploratoire, forte émotivité, processus d’emprise et de remise de soi à l’autre, achoppements, conscience aigüe de ce qui va suivre.   "La vie oblique ? Je sais bien qu'il y a un désaccord léger entre les choses, elles se choquent presque, il y a un désaccord entre les êtres qui se perdent les uns les autres entre des mots qui ne disent presque plus rien. Mais nous nous entendons presque dans ce léger désaccord, dans ce presque qui est la seule forme de supporter la vie en plein, car une rencontre brusque face à face avec elle nous effraierait, affolerait ces délicats fils de toile d'araignée. Nous sommes de travers pour ne pas compromettre ce que nous pressentons d'infini autre dans cette vie dont je te parle". La brutalité singulière de certains récits brefs et incisifs, comme d’un canevas qui met à nu, à cru, les émotions, les pensées, les cruautés, saisit. L’épaisseur d’une feuille de cigarette peut séparer l’expérience de la violence et celle de la douceur: la rue, le train, la famille, la société amènent leur lot de détresse et creusent de cicatrices invisibles les psychés des personnages. Ainsi dans "Préciosité", où les seize ans sont l’âge du premier viol de rue. Dans "Un parler enfantin" ("A língua do P"), où "la langue de P", sorte de javanais parlé par deux hommes dans un train et langue de l’enfance qu’on tord et détourne pour un projet détestable, vient alerter Maria Aparecida, vierge, alias Cidinha, d’un destin implacable, dont elle parvient à s’extirper, mais dont elle connaîtra l’implacabilité, car elle en aura eu l’intuition, l’expérience, la connaissance. "Brasilia" est également une crue de lumière et d’abstraction qui pleut sur la protagoniste où l’on reconnaît l’écrivaine. "Sur ma vie propre, je n’accepte de dire rien de plus que je suis mère de deux fils. Je ne suis pas importante, je suis une personne commune qui veut un peu d’anonymat. Je déteste accorder des entrevues". Le récit se fait variation de définitions sur la ville, tout à la fois artificielle, cinglante, fulgurante, sublime. Elle met le travail de l’écriture au cœur de l’expérience architecturale et de l’éblouissement éprouvé. Brasilia ? ". Ce n’est qu’une question de lumière trop blanche. J’ai les yeux sensibles. Je suis envahie par la blanche clarté et tant de terre rouge". D’autres textes sont comme des fils effilochés à la lisière d’un vieux tissu, on comprend le désordre, on perd le dessin, le dessein. Et c’est ainsi que s’opère le heurt du sujet lyrique, suspendu par quelque chose qui est de l’ordre d’un "comprendre de ne pas comprendre", ou de ne pas comprendre tout à fait là où cette incertitude devient la seule forme possible, précise, pour décrire la surface de situations qui n’ont pas de fond. Façon de sorcellerie, de relation magique à l’opacité, à la confusion, aux lignes sinueuses de la vie de l’esprit et de l’expérience sensible, qui nous ballottent dans des formes de mystères, qu’on défigurerait par une composition ou une linéarité plaquée pour les évoquer, guettant ce mot, ce chemin de vie à prendre et encore en latence.   "Il avançait simplement. Sa tête vide ne lui était plus d'aucun secours. Dans sa marche, il paraissait être guidé uniquement par le fait qu'il était entre terre et ciel. Et ce qui le soutenait c'était l'impersonnalité extraordinaire qu'il avait atteinte, comme un rat dont l'être même est ce qu'il a hérité d'autres rats. Cette impersonnalité, l'homme la maintint en se refrénant légèrement, il savait peut-être que, s'il redevenait lui-même, il tomberait à la renverse". Au rebours de Carver, où l’effondrement des piliers de la vie permet d’exhausser quelque teneur de vérité, mais aussi de Fitzgerald où fêlures et vengeances retournent le récit, loin encore des portraits féminins extrêmes passés sur le scalpel de Patricia Highsmith, les motifs chez Clarice Lispector ne viennent pas consolider des savoirs ou des apprentissages qui seraient acquis une fois pour toutes, ni des instants décisifs où l’on sauve sa vie et sa vertu, mais plutôt des zones de possibles où tout est conservé, y compris, l’obstacle une fois franchi, l’épisode, l’expérience. Ainsi de ce voyage en train dans "Un parler enfantin", où une jeune fille se sauve du viol à venir en outrant sa conduite, jouant la prostituée qu’elle n’est pas plutôt que la vierge qu’elle est, pour tuer dans l’œuf, dans les deux hommes face à elle, le désir de viol qu’ils traduisent dans cette langue à peine étrangère. Par la farce, sur le fil dramatique du danger où elle joue sa vie, elle renverse consciemment le jeu de pouvoir, retourne la machination et semble se déshonorer elle-même plutôt qu’être déshonorée par l’autre, dominateur. Elle échappe, car les deux hommes, qui auront tôt fait de changer de wagon en se désintéressant de la folle, en trouveront uneautre à sacrifier. On retrouve l'élément autobiographique du traumatisme du viol de la propre mère de l'auteure. La naissance de Clarice Lispector, en Ukraine en 1929, serait liée à une superstition selon laquelle la syphilis contractée par sa mère, à la suite d’un viol au cours d’un pogrom, pourrait être guérie par une grossesse. Clarice était la troisième fille du couple, qui a émigré lorsqu’elle avait deux mois. Comme son grand-père, son père a fait un mariage arrangé avec une femme dont les parents étaient susceptibles de financer ses études. Ce sont les bijoux de la mère de Clarice qui ont servi pour l’émigration. Le père n’a cependant jamais pu poursuivre ses études en raison de sa judéité. Clarice avait deux ans lorsque après un long périple, ils sont venus s’installer au Brésil.   "Je ne comprends pas ce que j’ai vu. Et je ne sais pas même si j’ai vu, puisque mes yeux ont fini par ne plus se distinguer de la chose vue. Ce n’est que par un inattendu tremblement de lignes, par une anomalie dans la continuité ininterrompue de ma civilisation, que j’ai fait l’expérience de la mort vivifiante". Sa mère n’a pourtant pas été guérie,ce qui fera dire à Clarice: "Je ne me pardonne pas, j’aurais voulu tout simplement naître et guérir ma mère". La vie de la famille, à Recife, n’a pas été rose. Le père, marchand ambulant, gagnait difficilement sa vie, la mère, paralysée, alternait les séjours à la maison et à l’hospice, où elle est morte lorsque Clarice avait dix ans. Sa sœur aînée note que la tristesse avait alors marqué cette petite fille qui essayait jusque-là, par des saynètes qu’elle jouait devant sa mère, de la faire sourire. Elle situe sa décision de devenir écrivain à l’âge de treize ans, qui fait suite à une enfance au cours de laquelle elle écrivait déjà des histoires de guérison miraculeuse pour sa mère. "Près du cœur sauvage", c’est l’aventure de Joana, petite fille puis jeune femme indépendante, fille d’une mère morte très tôt et d’un père affectueux mais pas très présent. Au père qui demande, alors qu’elle est enfant, à propos d’une poésie qu’elle vient de lui dire, comment on fait une poésie si belle, l’héroïne de "Près du cœur sauvage" répond: "Ce n’est pas difficile, il suffit d’aller disant". Entre elle et les objets, "il y avait quelque chose qu’elle ne parvenait pas à attraper. Elle ne trouvait que sa propre main, rosée et désappointée". Elle poursuit: "Oui, je sais, l’air, l’air ! Mais cela n’expliquait pas. C’était l’un de ses secrets. Jamais elle ne se permettrait de raconter, même à papa, qu’elle n’arrivait pas à prendre la chose. Tout ce qui valait le plus exactement, elle ne pouvait le raconter".  Petite fille qui se pose des questions qu’elle ne parvient pas à adresser, comme celle-ci: "Jamais est homme ou femme ? pourquoi jamais ? n’est-il ni fils ni fille ? Il y avait beaucoup de choses totalement impossibles. On pouvait rester des après-midi entiers à rêver".   "La mort raffinée qui m’a fait palper le tissu interdit de la vie. Il est interdit de dire le nom de la vie. Et je l’ai presque dit. À peine si j’ai pu me dépêtrer de son tissu, ce qui serait la destruction en moi de mon époque. Dommage qu'on ne puisse pas donner ce qu'on ressent, parce que j'aimerais vous donner ce que je ressens comme une fleur". "Près ducœur sauvage" traite aussi de l’incompréhension du mari, Otavio, quant à l’indépendance de sa jeune femme Joana,et de l’échec de leur relation. Que ce texte soit fortement imprégné de la vie et des attentes de Clarice Lispector est confirmé par une lettre de son mari après leur séparation. Dans cette lettre, il lui demande alors pardon pour son incompréhension. "Ce nom ne serait pas un mot clair, mais un mot inconnu, un dont à nouveau il nous faudrait dire. C’est un symbole. Quand bien même ce serait cette fois-ci le dernier symbole, le plus proche du nom réel, et non le symbole du symbole du symbole comme sont les autres mots". Elle poursuit ainsi: "Je suis parfois dans un état de grâce tellement suave que je ne veux pas le briser pour l’exprimer et je ne pourrais pas. Cet état de grâce n’est rien d’autre qu’une joie que je ne dois à personne, pas même à moi, une chose qui arrive comme si on m’avait montré l’autre face des choses. Si je pouvais voir plus longtemps cette face et si je pouvais la décrire, tu verrais quel est le nom de la bête sauvage que tu as oublié dans ton rêve". Elle en parle de nouveau, vingt-deux ans plus tard, dans une chronique du "Jornal do Brasil", datée du six avril 1968. Ce n’est pas dans un roman et elle y emploie aussi le "je". "Qui a déjà connu l’état de grâce reconnaîtra ce que je vais dire. L’état de grâce dont je parle n’est à aucun usage. C’est comme s’il venait seulement pour qu’on existe réellement. Dans cet état, outre le bonheur tranquille qui rayonne de personnes et de choses, il y a une lucidité que je trouve légère seulement parce que dans la grâce tout est tellement, tellement léger. C’est une lucidité de qui ne devine plus. Sans effort, il sait. Rien de plus, il sait. Ne me demandez pas quoi car je ne peux que répondre de la même façon enfantine. Sans effort on sait. Et il y aune béatitude physique qui ne se compare à rien. Le corps se transforme en un don. Et on sent que c’est un don parce qu’on expérimente, d’une source directe, l’offrande indéniable d’exister enfin totalement matériellement".   "Entre deux grains de sables si contigus soient-ils il existe un intervalle, il existe un sentir qui est entre-sentir, dans les interstices de la matière primordiale se trouve la ligne de mystère et de feu qui est la respiration du monde, et la respiration continue du monde est ce que nous entendons et appelons silence". "Agua viva", bien sûr, c’est "Eau vive". Il faudrait des heures pour restituer la richesse de ce texte qui constitue, entre autres, une recherche de ce qu’elle nomme "l’instant-déjà". "J’essaie de capter la quatrième dimension de l’instant-déjà, qui, d’être si fugitif n’est plus, car maintenant est devenu un nouvel instant-déjà qui à son tour n’est plus, je veux m’emparer du est de la chose"."À écrire je m’occupe de l’impossible. De l’énigme de la nature. Et du Dieu. Qui ne sait pas ce qu’est Dieu, jamais ne pourra le savoir. Dieu, c’est dans le passé qu’on l’a su. C’est quelque chose qu’on sait déjà". La récurrence du récit de ces événements dans son œuvre me semble indiquer l’importance que l’état de grâce revêt pour elle, d’autant qu’il se renouvelle. Cette question est reprise dans un moment très fort vers la fin du texte. Il faut savoir que ce livre est fragmenté par des intervalles dans lesquels Clarice Lispector insère des éléments la concernant,elle, en train d’écrire, ou d’arrêter son travail pour faire autre chose: boire un verre d’eau, indiquer l’heure et le jourqu’il est. C’est une félicité suprême. "L’état de grâce n’est utilisé à rien. C’est comme s’il venait seulement pourqu’on sût que réellement on existe et que le monde existe. Et il y a une béatitude physique qui ne se compare à rien. Le corps se transforme en un don". Elle dit n’avoir jamais connu l’état de grâce des saints et ne pas l’imaginer, et considère que ce "n’est que la grâce d’une personne commune qui la rend subitement réelle".Toute l'œuvre de l'écrivain oscille entre expérience de la solitude et la nostalgie de la communion. Elle meurt d’un cancer, à l'âge de cinquante-six ans, le neuf décembre 1977. Elle repose au cimetière juif de Caju à Rio de Janeiro.   Bibliographie et références:   - Lucas Iberico Lozada, "Clarice Lispector" - Michel Bousseyroux, "Clarice Lispector" - Brigitte Legars, "L'autoportrait de Clarice Lispector" - Matthieu Garrigou-Lagrange, "Clarice Lispector" - Hubert Juin, "L'œuvre déroutante de Clarice Lispector" - Hélène Combis, "Clarice Lispector" - Gregory Rabassa, "Clarice Lispector" - Julie Salamon, "C. Lispector, the brazilian James Joyce" - Benjamin Moser, "Complete stories by Clarice Lispector" - Yudith Rosenbaum, "Uma leitura de Clarice Lispector" - Paul Weismann, "Le monde magique de Clarice Lispector"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/11/23
J'avais été invité à une soirée officielle et, après le repas, la boisson aidant, la conversation a glissé sur certaines pratiques sexuelles bizarres. J'avais signalé cette curieuse coutume qu'ont certaines femmes de se serrer excessivement la taille pour aguicher les hommes, mais aussi pour se procurer des sensations inédites. Comme la réunion était fort guindée, chacun et chacune a pris des mines effarouchées pour parler de ces déviances inavouables mais en partant, un couple qui m'avait paru fort libre m'a demandé si cela m'intéresserait d'en savoir plus. A quel propos ?, ai-je demandé. Le masochisme féminin m'a répondu l'homme, tandis que sa compagne, silencieuse, prenait un air soumis. J'ai un bel exemple à te montrer, quand tu le voudras. Curieux et un peu excité, je leur donnai rendez-vous dès le lendemain soir, dans mon appartement de célibataire. Quand on a sonné à la porte, ils étaient là tous les deux. Lui, très chaleureux, elle, un sourire un peu crispé sur les lèvres et bizarrement habillée d'une cape enveloppante. J'ai vite compris pourquoi en la débarrassant : elle avait les mains et les bras durement ligotés en arrière, ce qui faisait ressortir une poitrine qui ne m'avait pas paru aussi opulente lors de la soirée précédente. Surpris, je la détaillai d'un peu plus près et notai que sa blouse laissait deviner des tétons fortement dardés et, sous son torse, une taille mince soulignée par une large ceinture. Sonia a voulu se faire belle en ton honneur, me dit Karl, après s'être présenté. Viens ici, lui dit-il et montre lui comme tu as aimé être parée pour cette rencontre amicale. Sonia s'avança avec une certaine difficulté tout en essayant de garder son sourire. Karl s'approcha et lui enleva sa ceinture puis, comme on montre fièrement un objet précieux, il lui ouvrit brusquement sa blouse et me dit : regarde, voilà le plaisir et la douleur de Sofia !   Je n'avais jamais vu ça…   Sa taille, qui m'avait déjà paru mince sous sa ceinture, était en réalité durement entravée par un haut corselet de cuir qui prenait appui sur ses hanches et montait jusqu'aux premières côtes. Il était serré à la limite du possible par trois fortes sangles disposées à l'arrière, hors de sa portée, et dont le bout était en outre solidement cadenassé. Le corset a été fait sur mesure, me dit Karl et Sonia le porte jour et nuit depuis un mois. Bientôt, elle pourra encore perdre un centimètre ou deux, mais je dois garder les clés des cadenas sur moi, car elle tente parfois d'échapper à la torture.   Et pour terminer, regarde ce qu'elle porte plus bas. Soulevant sa jupe, il me montra deux godemichés, chacun inséré dans son logement naturel selon sa grosseur et solidement maintenus par une lanière fixée au corset. Ils sont radiocommandés me dit-il et je peux les activer quand je le souhaite ou quand elle me le demande gentiment. Et pour me convaincre, il se mit à pianoter sur son iphone, déclenchant des râles et des soubresauts frénétiques chez Sonia.   Celle-ci ne pouvait plus se tenir debout et demanda enfin grâce. Magnanimes, nous la lui accordâmes en la libérant des décharges électriques. Je ne tiens pas à perdre mon joyau, me dit Karl, en embrassant une Sonia chancelante, mais souriante au milieu de larmes de douleur et de plaisir.
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Par : le 02/12/23
Récit de notre deuxième séance.   « Celle-ci était prévue depuis quelques semaines, nous avions un créneau. Manque de chance, Misslily tombe malade la veille. Elle dors toute la journée. Le soir elle va un peu mieux, et je ne suis pas non plus au summum de ma forme, on se dis qu’on verra demain dans quel état nous serons.   Au petit matin, Lily me dit me dis qu’elle n’est pas à 100 % mais qu’elle a très envie de moi… Je ne suis pas au top, mais je ne peux la décevoir… Moi son Maître, je ne peu me dérober sous prétexte que je n’ai pas assez dormis ou un peu mal au crâne.   Bref, j’ai une tonne de choses à faire le matin, pas le temps de penser à notre séance de cet après midi. Je rentre à la maison, il est 14H, Lily à commencé à se préparer…   Elle me demande ce qu’elle doit porter, je lui dit de ne porter que son plug anal qu’elle vient d’acheter. Ce n’est pas assez pour elle, elle à besoin d’enfiler une tenue pour se mettre dans l’ambiance, je lui dis qu’elle peut donc mettre son harnais à chaînes récemment acheté et lui demande aussi de mettre ses talons aiguilles.   Passage à la salle de bain pendant que Madame finit de se préparer. Je sors de la salle d'eau, madame est toute harnachée, lui manque que son plug en verre que je m’empresse de lui insérer.   Je tourne autour d’elle, je l’admire, elle est toujours aussi belle vêtue de cuir, de verre et d’acier.   Mes mains frôlent son corps, quelques bisous dans le cou, des coups de langues sur ses tétons, derrière ses fesses, je descend le long de ses jambes… Je la sens très réceptive.   Je continue avec la roulette à pics, sur ses seins, je descends jusque sur sa petite chatte, elle frétille. Au tour de son dos maintenant, ses fesses, ses cuisses… Je passe derrière ses genoux, elle se tord, ne tiens plus debout, j’ai touché un point sensible, quel plaisir de la voir ainsi.   Je décide de lui retirer son plug, il est temps de donner un peu de couleur à ces fesses bien pâles.   Je me saisi du martinet en guise de pinceau et commence à la badigeonner de rouge…   Ce n’est pas aussi instantané qu’un coup de pinceau trempé dans de la peinture, la couleur met plus de temps à être visible, il faut aussi plus de coups, pour le plus grand plaisir de Lily, elle ne dit mot, quelques petits cris tout au plus.   Je me rend compte que je prend aussi du plaisir à me prendre pour un peintre, je bande comme un fou, l’excitation monte en moi, je lâche le martinet, me jette sur elle, j’empoigne ses gros seins, la saisi par le cou, ma queue viens se glisser toute seule dans ses petites fesses, et je commence ainsi à la prendre par le cul comme un fou, pas très longtemps, mais intensément.   Une fois ma pulsion redescendue, je lui pose des « pinces tétons » à succion et j’enveloppe son buste de scotch vinyl noir en laissant ses seins accessibles.   Je recommence à jouer avec la roulette, madame se tortille. Je joue avec les « pinces tétons », elles se détachent, je me jette alors avec ma bouche sur ses tétons gorgés de sang, ultra sensibles, un délice et je sais madame ravie. Ma bouche descend sur sa petite chatte que je mange avec plaisir.   Il est temps de changer de pièce, je demande à Lily d’aller s’allonger sur le lit, sur le dos.   J’arrive avec le scotch, j’attache ses mains à ses chevilles. Elle est ainsi mienne, sans aucune défense, entièrement offerte, ouverte à son Maître.   Je lui bouffe la chatte comme un dingue. Formulation un peu vulgaire, je vous l’accorde, mais je ne vois d’autre façon de vous décrire cette bestialité qui s’est installée entre nous.   Je lui pose des pinces sur les tétons ainsi que sur son clitoris, reliées par une chaîne.   Je lui pose le vibro sur sa petite chatte et je commence à l’enculer, comme un sauvage, elle ne peu plus se débattre.   Je lui saisi le visage et je lui ordonne, avec le regard qui va avec, de ne plus faire aucun bruit, aucun son ne doit sortir de sa bouche, et dans le même temps je lui pilonne le cul comme jamais.   Sensation exquise de lui dire ça tout en la regardant droit dans les yeux… Et elle tiens le regard la garce.   De looongues minutes s’écoulent, je joue avec la chaîne reliant les 3 pinces, je les arrache, je me retire de son cul et commence à jouer de la cravache.   Les impacts se font plus intenses que la première séance, Lily peu encaisser encore plus, nous en avons discuté.   Le cuir frappe ses cuisses, ses seins, sa chatte, je vois ma Lily se débattre, essayer tout du moins… Mouhaha, quel pied.   Lily me signale que la position commence à l’inconforter, elle me demande de la retourner, ce que je fait, comme une crêpe.   Elle se retrouve face contre le matelas, cul en l’air.   Je lui prend sa petite chatte, en levrette, mais au bout de quelques minutes, je ne peut m’empêcher de retourner dans son cul, attiré comme un aimant à un bloc de fer.   Je la sodomise vigoureusement, son vibro sur sa petite chatte, quelques minutes s’écoulent, elle ne peu pas se retenir, Lily jouit intensément. C’est beau. Ses spasmes et ses gémissements, me procurent un plaisir si intense et inattendue que la chaleur monte en moi, je me retire et c’est une explosion de sperme sur son cul encore ouvert… dégoulinant sur sa chatte… »       Le bilan de cette deuxième séance est encore très positif. Je ne sais pas si je le traduis justement dans mes écris, mais j’ai tenu compte des remarques de Lily lors de notre première rencontre, elle à été ravie de cette séance.   Je me rend compte qu’être Dom n’est pas de tout repos. Pour avoir légitimité à être exigeant avec sa soumise il faut tout d’abord être exigeant avec soi-même. Le Dom est le phare dans la nuit de sa soumise, il doit montrer l’exemple, enfin c’est ainsi que je vois les choses.   Peu de photos on été prises, j’en suis le premier déçu, mais gérer la séance et la prise de vues, n’est pas chose aisé, surtout quand on débute dans les deux domaines.   Je n’ai pas été aussi strict que j’aurais du l’être, elle avait ordre de porter ses talons aiguilles et devait me ramener sa liste d’obligations à faire avant chaque séances, écrites à la main, elle na rien fait de cela. J’ai remarqué qu’elle ne portait pas ses talons pendant la séance, mais dans le feu de l’action j’ai estimé que ce n’était pas grave. Pour les obligations manuscrites, je ne m’en suis rendu compte que deux jours plus tard ! (fatigue et autres obligations)   C’est en ça aussi que le rôle de Dom est énergivore, mais Lily aurait du respecter les consignes sans que je n’ai à le lui rappeler, donc après discussion elle sera punie pour ces deux manquements.   Je réfléchi encore pour les punitions… Vos suggestions sont les bienvenues.     Maître J.  
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Par : le 28/12/23
Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis. Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture ___________________________________________________________ Fin 2016 Ce chapitre bonus est là pour vous dévoiler un événement important qui s‘est déroulé au nouvel an 2016/2017 alors que je commençais à enchainer les plans culs dans la ville où je faisais mes études. Cet élément n’ayant pas sa place dans le récit relatant ma première année de coups d’un soir, j'ai fait le choix de vous raconter l’évolution de cette relation année après année dans des chapitres annexes. Je vous dévoile donc dans ce chapitre des informations complémentaires sur cette époque. Cela faisait deux mois que j’avais débuté les plans culs lorsque les vacances de fin d’année arrivèrent et que je rentra chez ma mère pour les fêtes. Je passais Noel comme chaque année en famille où nous avions l’habitude d’aller chez mon grand-père pour y retrouver mes tantes et leurs enfants. Pour ce qui est du nouvel an, j’avais également l’habitude de toujours le passer avec ma bande de potes du collège et j'avais hâte de les revoir. Je profite de ces vacances pour me ressourcer étant loin de mes proches dans cette nouvelle école, je ne rentre jamais chez moi le week-end. Ma mère me félicite pour mon début d’année et semble soulagée de me voir enfin épanouie, on passe de bons moments mère/fille et le reste du temps je le passe avec Clara (ma meilleure-amie) et une autre copine à faire du shopping ou seule a jouer aux jeux-vidéos et regarder des séries que j’ai en retard. Les jours passent et mon envie de sexe commence a se faire ressentir, je me masturbe de plus en plus et regrette de ne pas avoir pris un ou deux sex-toys avec moi …   Je me frotte contre mon oreiller le matin au réveil ou me caresse le clitoris en repensant à mes plans de ces dernières semaines. Je regarde des scènes hards de gang-bang sur mon téléphone en me doigtant et me stimulant plus fort avant de dormir. Quand je reste seule à la maison en journée ça dérape souvent sur une session sites de culs où je calme mes ardeurs … Je prends conscience que je me suis habituée à me faire sauter par un inconnu toutes les semaines et que cela me manque ! J’ai besoin de ma dose, de découvrir une nouvelle bite, de me faire baiser ... Je m’interdis d’avoir ce type de rencontres dans ma ville, je préfère faire la salope loin de chez moi et m’impose de me retenir la douzaine de jours que je passe chez ma mère. Je ne raconte même pas mes aventures à Clara qui avant savait tout de ma vie sexuelle et mes frasques donc ce n’est pas pour faire n’importe quoi parce-que je commence à avoir le feu au cul ! Aucune rencontre pendant les vacances, je me l'étais imposé, je tiendrais ! De toute façon, j’ai quelqu’un en tête ... Je sais sur quelle bite je vais m’empaler pour assouvir mes besoins. Mon meilleur ami, Kévin. Je ne l'ai pas revu depuis qu’il m’a baisée quelques jours avant mon départ pour la rentrée. On s’est échangés plusieurs messages ces dernières semaines où il s’inquiétait beaucoup pour moi vis-à-vis de mes blessures de l’année dernière et je l’ai énormément rassuré sans jamais lui parler de mes plans-culs ! Il ne se doute pas un instant de tout ce que j’ai pu faire ces derniers temps ni de ce que je prévois de faire avec lui durant ces vacances …   Je lui ai envoyé un message pour lui souhaiter un joyeux noël, il m’a retourné la politesse et j'ai alors proposé de se voir (sans manifester aucune arrière-pensée bien que j’en avais) mais il m’a répondu ne pas être disponible avant le soir du nouvel-an … Je patienta donc jusqu’au réveillon que nous fêtions chez les parents de Gabriel (un copain de la bande) où toute la bande du collège et leurs mecs/nanas (pour ceux en couple) se retrouvaient pour une soirée arrosée dans une maison rien que pour nous. Vers 17 heures, j’écris à Kévin en lui demandant s’il pouvait passer me chercher pour m’emmener chez Gab (ayant envie de le voir en tête a tête pour éventuellement faire un bail avant la soirée). Il me répondit qu’il était chez Laura (sa copine depuis 5 ans) et qu’ils pouvaient passer me prendre vers 19h45 pour aller à la soirée, j’accepta frustrée qu’elle l’accapare déjà … Je suis clairement une garce d’avoir autant manquer de respect à Laura, la pauvre bichette était déjà cocue a deux reprises à cause de nos conneries. Il l’avait trompée deux ans après le début de leur relation quand je l’avais branlé et l’avait laissé me bouffer les seins alors que j’étais moi aussi en couple avec Thomas puis une seconde fois quand j’avais égoïstement insistée pour qu’il me fasse l’amour quatre mois auparavant … Laura était une copine, elle trainait dans nôtre bande de potes depuis 5 ans et même si elle était avant tout la « meuf de » Kévin, ça restait une fille sympa avec qui je délirais beaucoup et que j’appréciais pourtant je n’arrivais plus à me freiner pour elle depuis qu’on avait déconnés. Je me disais que le mal était fait … Je m’habille donc en bombe ce soir-là, bien décidée a rendre fou son mec et en profiter une nouvelle fois ... Je porte un soutif et un string motif léopard, une robe noire et moulante avec un bon décolleté qui est assez courte puisqu'elle m'arrive juste au-dessus des genoux. De beaux talons aiguilles avec sandales a lanières noires, du vernis rouge tout frais d’il y’a une heure et j’emprunte le fer a friser de ma mère pour me boucler les cheveux bref j’envoie du lourd et m’assure qu’il ne puisse pas me résister mais fais attention a un détail, ne pas mettre de rouge a lèvres, pour pas qu’on se fasse cramer …   Laura sonne à la porte, je prends mes affaires et va a sa rencontre, elle me reluque de la tête au pied et me dit que je suis trop belle, je lui retourne le compliment. Je monte à l’arrière de la voiture de Kévin qui nous attends garé devant chez moi, on se salue et se fait la bise, il s’amuse de me voir avec des bouclettes et démarre le véhicule. Je suis frustrée qu’il n’est pas eu un mot pour ma tenue ou me dise que je suis jolie, il semble mal à l’aise en présence de Laura et je ne retrouve pas mon meilleur pote comme je le connais, cela me tends et me mets mal à l'aise également. Nous arrivons chez Gabriel, nous saluons tout le monde et plusieurs personnes me complimente sur ma tenue et ma coiffure, cela me fait plaisir mais renforce ma frustration de ne pas avoir eu une réaction similaire de la part de celui pour qui j'ai fait tout ça. Kévin ne m’approche pas vraiment durant la première heure et cela commence à m’agacer, j’hésite entre aller crever l’abcès au plus vite ou lui faire la gueule toute la soirée s’il continue et ne plus le calculer … J'évite l'alcool depuis mes soucis de l'année dernière mais cette fois-ci je craque et décide de déroger a la règle pour le nouvel an même si dans le fond c'est sûrement pour ne pas affronter les pensées qui m'assaillent vis a vis de mon meilleur-ami, je me doute que cela le forcera a s'en inquiéter et venir me parler. Je trinque avec mes amis en leur expliquant faire une exception pour cette soirée a part et m'engage a ne pas reboire de l'année suivante, Kévin ne dira rien ... Plus tard dans la soirée, je surprends une conversation entre Laura et la copine d’un pote a nous où elle se confie en disant qu’en ce moment ça ne va pas fort avec Kévin et qu’ils ont faillis faire un break le mois-dernier … Il ne m’en a jamais parlé par messages quand nous prenions des nouvelles l'un de l'autre et instantanément je m’inquiète en me demandant si j’en suis responsable … J’attrape Clara dans une chambre pour lui demander si elle est au courant de quelque-chose de son côté et elle m’assure que je lui apprends, qu’il n’en a jamais parlé avec elle non plus.  La soirée se passe et j’enchaine les verres, je vois Kévin partir chercher des bouteilles avec Gab dans le garage et décide d’aller lui parler ! « Tu vas faire la gueule encore longtemps ? - Je ne fais pas la gueule, pourquoi tu dis-ça ? - Je ne sais pas, tu m’ignores depuis le début et a chaque fois que je m’approche, tu t’en vas alors qu'en général tu passes la plupart de ton temps avec moi donc je ne comprends pas cette distance ! - Je vais vous laisser, dit Gab en rigolant, prenant les bouteilles et quittant le garage ... - Pourquoi je te ferais la gueule ? Y’a rien t’inquiète, je n’ai pas dû faire attention. - Ouais c'est ça et pourquoi tu ne m’as pas parlé de vos soucis avec Laura ? - Comment tu sais-ça ? - Je l’ai entendue en parler tout a l’heure dans la cuisine. - Y’a pas grand-chose à en dire puis c’est normal des hauts et des bas dans un couple quand ça fait aussi longtemps, je n’avais pas envie de parler de mes problèmes qui d’ailleurs se tassent … - Je n’aime pas ça, depuis quand notre amitié s’est délabrée comme ça pour que tu ne me confies plus tes problèmes … - Elle ne s’est pas délabrée, juste t’es peut-être plus la mieux placée pour qu’on parle de Laura, tu ne crois pas ? » Un silence s’installe, je suis choquée par ce qu’il vient de dire et a la fois je le comprends. Cela me vexe et me déçoit sur le plan amical mais c’est logique du point de vue « amants » … Cela fait mal a entendre mais je reconnais qu'il n'a pas tord. « Je ne pensais pas que ce qu’on avait fait changerait des choses entre nous … - Cela n’a rien changé c'est juste que si j’ai des soucis avec ma meuf, j'ai moins envie d’en parler avec ma pote que j’ai sautée dans son dos. - Tu as peut-être raison mais maintenant qu’on en parle, tu t’en veux du coup ? - De ? - Bah tu sais, ce qu’on a fait ... - Non ! Enfin vis-à-vis d’elle, SI !  Disons que je porte une culpabilité mais c’est moi qui avais commencé la première-fois et j’avais toujours voulu le faire avec toi donc je ne regrette rien même si ça devait niquer mon couple, fallait que je le fasse … - Je vois mais si c’était à refaire ? - Je le referais et toi ? - Pareil et pour rien te cacher, j’avais envie de le refaire … Je voulais que tu passes y’a des jours, cette aprèm ou qu’on se capte avant que je reparte mais je voulais qu’on le refasse … - Ouais, je … m’en doutais ... - Comment-ça ? - C’est pour ça que j’étais « fuyant », « pas dispo » ces derniers jours bref que tu me trouvais distant tout a l’heure ... Je sais que si tu t’approchais trop, j’allais avoir envie de remettre le couvert ! Je compte plus le nombre de fois où je me suis branlé en repensant a ton corps depuis qu’on l’a fait … Tu sais que j'ai toujours été très sensible à tes charmes ... - On a vraiment une relation a part toi et moi, j'arrive plus a mettre un mot dessus et je m'en fiche mais il faut pas que ça te fasse du mal ! - En fait, je ne voulais pas refaire ça à Laura, mettre mon couple en danger… Je l’aime mais le sexe est devenu plus ennuyeux avec elle, c’est plat, routinier et je crois que j’en ai fait le tour, je me demande si je ne rate pas une partie de ma jeunesse et elle-aussi donc ça me terrifie ... - C’est délicat de te répondre mais je ne pensais pas que ça polluerait ton histoire comme ça qu’on couche ensemble … - Pour être franc, j’ai préféré coucher avec toi qu’avec elle, je trouve ton corps plus bandant que le sien, j’ai plusieurs fois pensé a toi pendant que je le faisais avec elle et j’ai envie de toi encore et encore depuis qu’on a franchi le cap ! - Arrête, tu m’excites trop quand tu me dis des trucs comme ça ! - Viens-là ! » Il s’approche d’un coup et m’embrasse, nos langues se mêlent, un tsunami déferle dans ma culotte comme si je contenais mon excitation depuis des heures et pouvait enfin la laisser m’envahir, il agrippe mon cul et me relâche soudain pour plonger ses yeux dans les miens. Je brise vite l’instant avant qu’il ne se ravise en lui disant « je veux que tu me baises ! » « Pas ici, pas ce soir, trop risqué ! - On va trouver un moment, des jours que j’y pense et que je veux ta queue ! - On peut se faire gauler par nos potes, par Clara ou pire Laura qui ferait un scandale et ça tournerait au drame ... Pleurs, baston entre vous la connaissant, bref on niquerait la soirée de tout le monde … - Le risque m’excite encore plus, je veux être vilaine ce soir, des jours que j’attends de te voir ... » Je me mords les lèvres en lui faisant des yeux de biche tout en posant la paume de ma main sur son entrejambe. « Ecoute, je vais y réfléchir et on se voit demain ou après-demain si on est encore chauds mais clairement faut se tenir chez Gab, y’a trop à perdre ... » Je prends sa main et la glisse sous ma robe, il sourit et frotte ma chatte avec son majeur à travers mon string « Arrête-toi, t’es bourrée ou quoi ? dit-il en rigolant - Rentre-un doigt ! » Il s’exécute et insère le bout de son index dans ma chatte humide après avoir écartée mon string avec son majeur. « T’es trempée, me dit-il - Tu vas me regarder toute la soirée et à chaque fois que tu poseras les yeux sur moi, je veux que tu penses a cette chatte trempée qui n'attends que toi ! Tu pourras la prendre quand tu veux et où tu veux, trouve une pièce, un timing, une excuse et isolons-nous autant de fois qu’on le pourra pour être de vilains cachotiers » Il sourit toujours et commence à me doigter faisant aller et venir son index en moi « Ah ouais ? Je ne te savais pas si coquine ! - Oh arrête, t’en sais tellement ! En tout cas ce n’est pas que ton doigt que je veux ! - Tu sais bien que je ne peux pas te résister … » Il rigole une dernière fois, retire son doigt et quitte la pièce sans se retourner. Je repositionne mon string correctement et retourne dans la maison a mon tour. Des gens me parlent sur le trajet mais je n’ai qu’une envie, poser de nouveau mes yeux sur lui pour voir s’il va pécher ou non ! J’écourte la conversation et pars à sa recherche. Je me prends une bouffée de chaleur en arrivant dans le salon, la salope en moi est en train de bouillonner, c’était trop intense pour que j’en reste-là ! Je le retrouve dehors avec Laura dans ses bras, il l’enlace par derrière alors qu'elle discute avec Clara et son mec. Mon regard capte celui de Kévin qui n’est plus fuyant mais assez lubrique, un brin provocateur comme s’il guettait ma réaction. Une pointe de jalousie se fait sentir mais son regard me prouve qu’il n’est plus dans l’état d’esprit du début de soirée, je m’isole alors pour prendre un verre seule et rassembler mes pensées. Un pote vient me parler mais je n’y prête pas vraiment attention, je suis en train de réfléchir à cette pointe de jalousie ... Laura est sa meuf et je n’ai pas de soucis avec ça, je comprends alors que je suis plus piquée dans ma fierté de femme qu’il aille se blottir contre elle l’air de rien alors qu’il avait son doigt en moi il y’a deux minutes ! Je prends cette action comme une manière de me "décourager" de sa part, de m’envoyer une image forte pour me dire « regarde, c’est elle ma copine et tu fais de la merde » et ainsi me culpabiliser.  Cependant vu son attitude en quittant le garage et son regard quand il l'enlaçait, n’était-ce pas plutôt une façon de me "challenger" pour voir si j’en avais vraiment "rien à foutre" et comptait courir après sa queue quoi qu’il en soit ? J’avais trop envie de sexe, de le refaire avec lui et de continuer a entretenir ce lien unique que l’on tissait. C’est mon meilleur pote, mon frère, il sait presque tout sur moi et on partage tout même nos corps et nos envies. Il est la seule personne dans ma vie actuelle à connaitre les deux facettes de moi ... J’ai envie de lui en montrer plus sur ma seconde nature et surtout de découvrir la sienne que j’avais plusieurs fois entrevue et que je semble avoir réveillée ce soir … J'avais envie de sexe avant la soirée et ce n'est pas maintenant que je venais de me faire brièvement doigter que ça allait s'apaiser ... S'il voulait jouer a qui est le plus faible, on va jouer !   Je me remets dans la soirée et profite un peu des festivités avec tout le monde, Kévin et moi échangeons comme a notre habitude devant les autres mais je cogite de plus en plus a des façons de m’isoler avec lui. J’ai une sorte de radar qui sait précisément où il se trouve dans la maison même si je ne le regarde pas, surveillant la moindre occasion de " le coincer" tout en réfléchissant a des manières de le chauffer sans que les autres ne nous voient/comprennent ! Ma première action aura été de lui toucher la queue a travers son pantalon en le croisant dans un couloir alors qu’il suivait Laura et un pote ! Il s’était retourné pour me jeter un regard qui en disait long alors que je continuais ma route et lui, la sienne ... Ma seconde provocation fut un geste de la main façon félin « grrrrr » quand il me regarda ce qui le fit rire (je le fis discrètement mais tout de même devant tout le monde, sachant que personne ne comprendrait si on me voyait, se disant au pire qu’on délire). C’est lui qui opéra ensuite une manœuvre risquée en me touchant le cul pendant que nous parlions avec des potes dont Laura … Nous étions tous les deux dans la cuisine à se préparer un verre et eux étaient dans le salon. La cuisine des parents de Gab comportait un bar ouvert sur le salon donc nous ne voyions que le haut du corps de nos interlocuteurs et eux de même. Je discutais avec Laura et deux potes quand il posa sa main droite sur ma fesse droite, je fût très surprise qu’il initie un geste comme celui-ci en présence de nos potes et plus particulièrement sa copine … Sa main resta posée sur ma fesse au départ puis il commença a la remuer de haut en bas alors qu’il prit la parole. Il était en train de discuter avec eux et moi d’écouter tout en préparant mon verre, personne ne se doutait de rien et cela aurait dû m’exciter mais j’étais trop paniquée, je ne quittais plus Laura des yeux. Sa main palpait ma fesse a travers ma robe, il agrippait parfois pleinement ma fesse, je m’extirpa dès que mon verre était prêt pour rejoindre nos amis dans le salon et ainsi continuer la conversation face a lui. J’étais mal à l’aise, il me fit rougir et me donna un coup de chaud ... Minuit pile arriva quelques minutes plus tard, on se souhaita tous « bonne année » avec des accolades, je regarda Laura et Kévin se rouler une pelle et s’enlacer, on ne fit rien de spécial quand vient nôtre tour étant en présence de tout le monde. Dans les minutes qui suivirent, plusieurs d’entre-nous sortirent dans le jardin pour prendre ou passer des appels afin de souhaiter la bonne année a des amis. Certains restèrent a discuter en terrasse et d’autres se promenaient dans le jardin pendant leurs conversations téléphoniques, je raccrocha d’un coup de fil avec Ines ma coloc et vit que Kévin était au téléphone a côté de moi et que nous étions seuls dans le noir au fond du jardin. Il n’y avait plus que deux personnes dans le jardin et elles étaient proches de la terrasse, je m’approche donc de Kévin qui était au téléphone avec un pote et commence a lui déboutonner son pantalon, il jette instantanément un regard vers la terrasse ! Ma main froide extirpe sa queue chaleureuse hors de son caleçon et commence a le branler, il tourne autant que possible le dos a la terrasse et pose sa main sur mon épaule alors que je lui fait face, il se laisse faire tout en cherchant a écourter son appel. « Je dois te laisser, bonne année mon pote, on se voit à la rentrée » dit-il en raccrochant alors qu’il a ses yeux dans les miens et que mon poignet frappe en rythme contre ses couilles. Depuis quand ce mec m'excite-t-il autant ? « Bordel t’avais la main froide, me dit-il directement - J’avais justement envie de me réchauffer les doigts, répondais-je - T’es folle, on pourrait se faire voir … - Ah ouais ? Et quand tu me touchais le cul dans la cuisine aussi ... T’as vu, ça surprend ! - Non, ils ne pouvaient rien voir ! - T’as osé me tripoter le cul alors que tu parlais avec ta meuf ! - C’était excitant … - Salaud, tu me baises quand ? demandais-je tout en lui faisant une léchette dans son cou - Laura commence à être bourrée, fais-la bien picoler qu’on la couche et quand ils seront tous ivres, on devrait se trouver un moment ... - Ok, je vais la faire boire » Je lâche sa bite sans prévenir et retourne dans la maison sans me retourner, le laissant la queue a l’air au fond du jardin (petite vengeance pour le garage).   J’entreprends alors nôtre plan machiavélique et demande à Laura de trinquer avec moi, dans l’heure qui suit c’est trois verres que je fais boire à la miss alors que je me sers dorénavant des cocktails sans alcool. Je vois Kévin l’inciter à boire un verre avec lui a un moment alors qu’elle commence à être K.O, il est dorénavant plus que motivé ! Tout le monde commence à être déchirés, on approche de 3 heures du matin et certains comatent dorénavant sur le canapé alors que d’autres dansent, que quelques mecs continuent de boire a table et que les fumeurs passent maintenant la plupart de leur temps en terrasse, le groupe est dispersé et certains vomitos sont déjà au lit dans les chambres a l'étage. Laura est inerte dans les bras de Kévin, il la laisse un moment pour aller pisser et la couche sur le canapé puis part aux toilettes. Je le suis sans qu’il me remarque et l’attends devant la porte, je l’entends pisser malgré la musique et patiente une minute devant la porte lorsqu’il l’ouvre enfin pour sortir. Je m’engouffre à l’intérieur en le poussant, ferme la porte a clé et commence à l’embrasser. « Je viens de pisser, tu ne vas quand même pas me sucer maintenant ? - Non, c’est toi qui vas me bouffer la chatte, je tiens plus et je ne quitterais pas ces chiottes sans que tu me fasses jouir ! » Je soulève ma robe, retire mon string que j’accroche a la poignée de la porte et tends mon pubis en avant, il se mets a genoux sans un mot et commence à m’embrasser les lèvres puis il aspire mon clito et bientôt entre sa langue dans ma chatte qui dégouline de plaisir sur sa bouche. Je me retiens autant que possible de gémir mais quelques sons s'échappent alors qu’il dévore mon entre-jambe, heureusement la musique et les murs étouffent tout ce qui peut sortir de ces toilettes. Je mets mon pied droit sur la cuvette des WC, je m’appuie le dos contre le mur alors que mon talon glisse sur la cuvette, cette position est la plus obscène que j’ai jamais prise pour me faire bouffer la chatte, ça m’excite trop. J’agrippe mon meilleur pote par les cheveux, j’écoute la musique et nos potes qui chantent, je suis une trainée, sa petite-amie est dans le salon, je suis en robe avec mon string léopard sur la poignée de porte et le visage de mon meilleur ami entre les cuisses … Il glisse un doigt en moi et me masturbe pendant que sa langue frotte dans tous les sens mon clito, je me redresse alors et empoigne ses cheveux a deux mains pour écraser son visage contre ma chatte, je pousse un cri que j’étouffe instantanément de la main droite relâchant les cheveux de celui qui n’arrête aucunement de me lécher alors que je jouis comme la trainée que je suis ! Mes jambes sont en cotons, je m’appuie au mur alors que je recule pour libérer Kévin, il est décoiffé et son menton recouvert de cyprine/salive. Il s’essuie le menton du poignet et se relève, on rigole en se prenant dans les bras puis je rebaisse ma robe, remets mon string et nous constatons que mon talon aiguille a rayé le dos de la lunette des WC ... On la remet en position debout pour que personne ne le voit et on se promet de garder ça secret, le pauvre Gab comme ses parents n’en connaitront jamais la cause ni les responsables ... Nous quittons les toilettes. Il se recoiffe de la main devant un miroir et nous regagnons le salon, je titube un peu dans le couloir lors de mes premiers pas puis je m’installe dans un des canapés pour me remettre de cette péripétie, le meilleur cunni de ma vie ... Kévin rejoint Laura dans le canapé à coté du mien, elle est couchée exactement comme il l'a laissée, il la redresse et elle le prend dans ses bras, elle se met alors à l’embrasser et je regarde la scène avec une certaine appréhension proche de la panique ... "Est-ce qu’elle va sentir qu’il pue la chatte ou qu’il a un certain gout ? " Mon cœur fait un bond et leur baiser me coupe la respiration, j’attends de voir plus qu’inquiète de ce qui va suivre … Laura retire enfin sa bouche de celle de Kévin et couche son front sur son épaule, elle le chevauche et semble s’endormir sur lui. Il me regarde par-dessus son épaule alors que je lui fais de grands yeux, il sourit et lui touche les fesses alors qu’elle est sur lui. Je viens de jouir et pourtant me voici de nouveau très excitée, elle vient d’embrasser la bouche sur laquelle j’ai dégoulinée ... Les lèvres de son mec étaient sur mon clitoris et la pointe de sa langue a l’intérieur de mon vagin il y’a quelques instants et elle vient indirectement de goûter à ma cyprine ... Pour avoir embrassée maintes fois mes partenaires après qu’ils m’aient bouffés la chatte, je sais qu’il y’a un goût, Laura est sûrement trop bourrée pour se rendre compte que son mec venait de bouffer une chatte mais c’est quelque-chose qui se sent à un intervalle aussi court après l’acte … Je regarde Kévin qui a les mains sur le fessier de la pauvre Laura qui ne se doute pas un instant de ce qu’il vient de faire avec moi, il me regarde d’un œil lubrique et je me rends compte que ce mec cache bien son jeu, qu’il est un pervers qui a su me cacher sa vraie nature toutes ces années … Il soulève alors Laura et l’emmène à l’étage pour la coucher, elle est complètement torchée et a besoin de prendre appui sur lui pour monter l'escalier. Les deux/trois potes qui étaient dans la maison sortent tous dans le jardin en m'invitant a les suivre, je décline en disant attendre Kévin et vouloir rester au chaud. Il redescend seul l’escalier et vient s’asseoir à côté de moi qui l’attendais, on se dit qu’on est « enfin seuls » et je me sens soudainement intimidée par la situation. Je suis comme une proie qui s'amusait a se jouer de son prédateur, lui filant entre les pattes au dernier moment mais cette fois, je sais qu'il va me chasser sérieusement et que plus rien ni personne ne pourra m'aider a lui échapper ... J'ai lancé cette partie de chasse et réveillé son instinct primaire pourtant bien que je souhaitais être prise dans ses filets c'est au moment où je le suis que je réalise que je ne connais rien de cette partie sombre de mon meilleur-ami, qui est ce male que rien ne semble pouvoir arrêter dorénavant ? Je me sens comme un bout de viande qu'il voulait dévorer, plus rien d'autre ne semble compter pour lui que d'user de la femelle que je suis et une curieuse sensation de malaise s'entremêle a un profond désir d'être sa chose. Clara rentre alors dans le salon, elle revient de la terrasse, je ne l'ai pas vu depuis un moment et elle semble ivre comme rarement, "vous êtes-là !" s'écrie-t-elle alors qu'elle retire son manteau et cours vers nous pour nous sauter dessus et s'avachir sur ses deux potes. Elle est bourrée, nous dit qu'elle nous aime et nous fait des câlins, Kévin redevient le gars que je connais et nous discutons un long moment avec notre meilleure pote saoule. Elle se demande a un moment où est Laura, il lui explique l'avoir couchée car elle était trop bourrée et elle le taquine en lui disant de ne pas trop profiter d'elle cette nuit si elle est ivre. Il lui rétorque que son mec ne devrait rien lui faire aussi vu qu'elle est pompette et elle s'esclaffe de rire en disant qu'elle espère bien qu'il va pas raisonner ainsi, on lui fait remarquer que c'est contradictoire avec ce qu'elle disait pour Kévin puis elle rigola toute seule avant de retourner dehors chercher son mec. «  J'en connais une qui va se faire limer comme il faut ... - Pfffff, t'es con, elle est bien bourrée en tout cas ! - Si tu veux filer en douce, c'est quand elle ira se coucher, c'est la dernière ici qui fera a peu près attention à ce qu'on fait ... - T'as peut-être pas tort, je commence à me dire que c'est risqué voir très probable que quelqu'un nous crame. - Tu te dégonfles ? - Euh ... Non, juste je commence a être fatiguée et je vois plus trop où on pourrait se mettre ... - Dans ma voiture ou on marche un peu et on fait ça dehors dans un coin discret ! - Ah ouais ? Je vois que t'as réfléchi  - Je suis chaud bouillant ! - Intéressant, dis-moi tout, comment on fait ? - Ils sont tous torchés, même moi je le suis pas mal d'ailleurs, la plupart sont couchés et ceux qui restent sont dans un tel état qu’ils ne feront pas gaffe d'où on est et qui est encore debout ! Une fois Clara au lit, on file par la porte d'entrée et on se fait du bien un peu plus loin ? - Plus loin dans le sens petit-coin discret ? La voiture est plus une option ? - Bah disons qu'on est a l'étroit dans une bagnole et je suis pas libre de mes mouvements, on va crever de chaud et on peut se faire griller par un con qui irait fumer devant, c'est toi qui disais vouloir être vilaine ce soir et que ça t'excitais le risque d'être surprise ! - On va se les cailler dehors mais tu marques un point, ça rendra cette soirée encore plus inoubliable. - On s'éclipse dès que Clara monte se coucher, faut juste que je trouve une capote avant, je crois que Gab en a dans sa chambre et il est dehors pour l'instant donc je vais aller voir ! - Pourquoi faire ? On en a pas mis la dernière fois et rien a changé ! - T'as pas couché avec des mecs ? - Juste un et on a mis une capote donc y'a qu'avec toi que j'en mets pas car tu couches qu'avec ta meuf depuis des années ! - Sérieux, on refait sans ? - C'est bien meilleur ! - Ouais, c'est clair ...» Si vous avez lu le chapitre précédent, vous savez que je me tapais un mec par semaine a cette période et que je commençais a augmenter la cadence donc j'ai menti en lui disant que j'avais couché qu'avec un garçon néanmoins JAMAIS je n'ai couché avec un seul coup d'un soir sans préservatif. Kévin sait que je prends la pilule et que je ne jouerais ni avec sa sécurité, ni la mienne. Lorsque nous avions couchés ensemble il y'a quatre mois j'avais fait un dépistage suite au regrettable accident qui m'avait servit de déclic et il savait que j’étais clean, que j'obligeais toujours le port du préservatif a mes partenaires hors petit-ami et qu'il était l'exception. Clara et son mec partirent se coucher aux alentours de 4 heures du matin, un pote a nous se la joua pot de colle et je m'impatientais commençant a fatiguée. Ma chatte humide réclamait la queue de Kévin et je ne pouvais plus m'empêcher de penser a Clara qui devait être en train de se faire fourrer délicieusement par son mec sous la couette dans l'intimité d'une chambre rien qu'à eux ! De longues minutes plus tard, on réussit à s'en débarrasser et nous filèrent instantanément par la porte d'entrée en veillant a embarquer les clés pour ne pas nous faire enfermer dehors, on courrait dans la rue trop excités d'avoir enfin réussit a prendre la fuite sans témoins. Il m'attira au fond d'une impasse au croisement du quartier de chez Gab et m'embrassa fougueusement contre la clôture d'une maison. « Je commençais a me dire qu'on y arriverait jamais ! - Quel enfer, j'ai jamais autant attendu pour du sexe ! » Je m'empresse de déboutonner son pantalon et sortir sa queue, elle se fait engloutir par ma bouche immédiatement et je commence a la travailler avec appétit. Il se laisse aller et passe une main dans mes cheveux alors qu'il regarde l'heure sur son portable et que personne n'arrive. La rue est plongée dans l'obscurité, elle est calme, aucune des maisons aux alentours semblent encore éveillés, les fêtards sont absents ou endormis par ici mais je n'y prête pas vraiment attention trop heureuse d'être a quelques rues de chez Gab et nos potes ... J'en ai plus rien a faire si des inconnus nous voient ... On les connaient pas donc on s'enfuira et puis c'est tout ! Kévin me montre qu'il est bientôt 5 heures du matin en plaisantant que nôtre pote bavard aura bien retardée notre évasion, je le suce alors plus fort pour qu'il oublie son portable et de surveiller les alentours, crétin concentre-toi sur nous, on est enfin seuls ! Il agrippe mes cheveux et commence a me baiser la bouche, pas un mot n'a été prononcé mais il semble avoir ressenti et compris le message. Je pince ses couilles du bout des doigts pour lui éviter qu'elle ne frappe mon menton alors qu'il s'en donne a cœur joie avec ma gueule. J'écarte mon string sous ma robe et commence a me frotter le clito tout en lui tenant toujours les couilles de l'autre main et le laissant me défoncer la gorge, je constate que je suis trempée ... Mon meilleur ami est en train de me baiser la bouche en pleine rue à 5 heures du matin à quelques mètres d'où sont tous nos potes pendant que sa meuf dort ... Je me masturbe comme une trainée accroupie alors qu'il insère sans ménagement son sexe dans ma bouche et me réduit a un sex-toy buccal, je ne respire plus et mes jambes flanchent lorsque je me retire tombant sur les fesses. Je reprends mes esprits en regardant la queue de Kévin pleine de salive a peine éclairée par un lampadaire au bout du croisement, il allume le flash de son téléphone et m'aide a me relever, il relève alors totalement ma robe au-dessus de mon nombril, baisse mon string en me plaquant contre la clôture a mon tour sauf que c'est mon visage et mes mains qui sont faces au grillage. Je passe mes doigts entre les mailles rigides de la clôture que j'agrippe alors qu'il me pénètre et entame ses coups de butoirs a l'intérieur de mon antre. J'exprime mon plaisir sans trop de retenue étant en confiance dans cette impasse, je l'ai tellement attendue sa bite, qu'elle en est divine ! Ma chatte l'absorbe pleinement et semble ne plus vouloir la laisser ressortir, je contracte mes muscles pelviens souhaitant resserrer les parois de ma chatte sur sa queue afin de la lui compresser autant que possible pour mieux le sentir, il se régale et me baise comme un lièvre en s'acharnant contre mon petit cul bien tendu ! J'ai le front dans le grillage, mon dos et mes jambes font un angle droit, je cambre et lève mon postérieur qui subit des assauts vifs et puissants, mon string pends entre mes cuisses m'empêchant de trop écartées les jambes me forçant a rester bien étroite, je beugle comme une pute avec un client trop violent ! On devait nous entendre a deux rues d'ici, je pense que nos potes auraient presque pu nous entendre du jardin ... Kévin cracha de longs jets chauds tout au fond de moi avant de se retirer, je resta quelques secondes cramponnée au grillage avant de me redresser et sentir son foutre dégouliner en moi, je me vida sur le trottoir alors qu'il me regardait et cela m'excitait autant que ça me dérangeait, on en avait fait du chemin dans notre amitié ... Je remis mon string, rebaissa ma robe et il me demanda de faire un détour avant de rentrer, je pris la main qu'il me tendait et le suivit. On discuta sur le chemin, il passa un bras par-dessus mon épaule et je me fit la réflexion que je tenais beaucoup a lui. Nous finîmes par arriver dans une sorte de petit parc ou plutôt une énorme parcelle de pelouse entre deux quartiers, rien que de l'herbe avec un sentir de sable/terre devant et rien autour. Il m'expliqua qu'il passait souvent ici en vélo au collège quand ils allaient chez Gab et que ce serait un coin parfait pour le refaire. « Premièrement je suis plus en état, tu m'as démolie la chatte et puis on est parti depuis un moment, faut rentrer maintenant ! - Tu crois vraiment que tu vas t'en tirer sans que je goûte à tes seins ? - Fallait-y penser avant de me plaquer contre une clôture ! - Allez, c’est toi qui m’a dit que je pourrais avoir cette chatte où et quand je le voulais ce soir, autant de fois que je le souhaitais … - T’en rates pas une, c’est quelque-chose … - Je t'ai baisée comme une salope en pleine rue, maintenant laisse-moi te faire l'amour comme une princesse ! - Qu’est-ce que … - Je vais être doux avec ta petite chatte ce coup-ci, en douceur, comme la dernière-fois ...» Ses paroles s'accompagnent d'une main entre mes cuisses qui frottent mon clitoris à travers mon string qui en voit de toutes les couleurs. Ses mots me renvoient a notre première-fois si fusionnelle, il m’embrasse et arrive a ses fins, je m’incline. Il m'allonge dans l'herbe avec lui, elle est humide à cause du froid de la nuit, c'est désagréable mais ses baisers et ses caresses ne le sont pas. Il baisse les bretelles de ma robe et extirpe ma poitrine hors de mon soutif sans me le retirer, il tète mes seins avec douceur. Il insère par la suite un doigt dans ma chatte visqueuse qui contient encore un peu de son foutre, "arrête c'est dégueu" lui dis-je ... Il retire son doigt en faisant une remarque obscène sur son éjaculation en moi puis déboutonne a nouveau son pantalon pour frotter sa queue contre ma chatte. Il manie son sexe en érection contre mes lèvres le remuant pendant que son gland est écrasé sur mon clito, il attise mon désir et se joue de ma chatte en la faisant réclamer un second round, je mouille et n’attends plus qu’une chose, qu’il entre en moi ... C’est alors qu’il se couche sur moi et me pénètre petit a petit, je serre mes bras autour de lui et émets un soupir de douleur, il me dit que ça va aller alors qu'il va et vient délicatement en moi. Il est doux, il n'a pas menti et me prends avec calme décomposant ses mouvements lentement, je sens sa queue gonflée de désir qui me ramone ... " C'est trop bon, elle est si chaude et visqueuse, j'aime trop ! - Elle est surtout sale et usée ... - J'ai toujours aimé baigner dans mon foutre, remettre ma bite dans une chatte que j'ai remplie ... - Ah ouais ? Bah contente d'apprendre que Laura se fait fourrer à ras bord ... - Hahaha plus depuis longtemps, c'était a nos débuts qu'elle me laissait le refaire plusieurs fois ! - Décidemment, je suis un exutoire pour toi. - T'es la meilleure, ma meilleure amie, mon fantasme et ce soir tu es mon sac a foutre ! Il m'embrasse a pleine bouche en prononçant ses mots et me roule une pelle profonde et ferme alors qu'il accélère la cadence et que ma chatte fatiguée ressuscite, cela ne me fait plus mal mais du bien, il me fait de nouveau gémir comme une salope ... Il relâche ma bouche et me dévore dorénavant le cou, je le laisse me baiser a sa convenance, je suis excitée par la situation sortant encore une fois de mon corps pour voir la scène dans son ensemble ... "Tu peux y-aller plus fort maintenant si tu veux, vide-toi les couilles encore une fois dans ta salope de pote ! - Putain, t'es trop la chienne dont je rêve !" Il s'étale de tout son poids sur moi et me pénètre alors en profondeur, il passe un bras derrière ma nuque pour surélever ma tête et avoir plus d'amplitude dans ses coups de queues. Je lève alors mes jambes et les referme sur lui pour le garder bien contre moi. Il est encore doux la plupart du temps, sa queue frappe parfois fort et profondément, souvent elle glisse lentement en moi et parfois elle se déchaine avec de vifs allers-retours. On s'embrasse tour a tour dans le cou, on se susurre des mots doux ou obscènes, l'instant est aussi beau que pervers, j'ai du mal a réaliser que c'est mon meilleur-ami avec qui je vis de tels instants. Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés là a jouir dans le creux de l'oreille de l'un et l'autre. Je ne sais pas combien de coups de bites j'ai pris couchée dans l'herbe humide d'un premier janvier. Je ne sais pas a quels animaux en rut nous devions ressembler si vous étiez passés sur ce sentier et aviez surpris deux jeunes en plein acte. Je sais juste la pute que j'étais de jouir d'une telle situation, d'aimer me faire culbutée dehors contre le sol, de faire l'amour habillée en ayant encore ma robe et mes sous-vêtements. Qu'est-ce que c'était bon d'être une salope, de sentir son sperme dégouliner hors de ma chatte alors qu'il me baisait, de me faire souiller ainsi par l'homme d'une autre, ma jouissance n'était pas que charnelle ... Il avait commencé a me baiser, nous étions dans le noir le plus total mais lorsqu'il s'affala sur moi pour reprendre son souffle après avoir éjaculé, le jour commençait à se lever. On se redresse, je replace mon soutif et remets les bretelles de ma robe, son sperme coule déjà dans mon string.  Il range sa queue dans son pantalon, frappe mes fesses et mon dos de la main pour me retirer de l'herbe que j'ai partout et là c'est le drame ... Ma robe noire est foutue, elle est tachée par l'herbe contre laquelle j'ai frottée encore et encore lors de ses multiples va et viens ... Je n'ai qu'une seule tenue et je sais qu'au réveil tout le monde va se demander pourquoi je suis dans cet état ... Je lui demande l'heure qu'il est sur le chemin de la maison de Gab, il me dit qu'il est 6H20. Je décide d'appeler ma mère pour lui demander de venir me chercher, je sais qu'elle se lève habituellement vers 8/9h donc qu’elle ne m’en voudra pas trop ...  Heureusement ma mère décroche et me dit qu'elle arrive, j'ai prétexté ne pas réussir à dormir et vouloir mon lit. On se dit aurevoir devant la porte de chez Gab, il m'embrasse une dernière-fois et on décide de devenir des sex-friends, on se promets de le refaire aux prochaines vacances scolaires quand je reviendrais dans le coin. Il entre a l'intérieur discrètement, me rapporte mon sac et j'attends seule devant la maison que ma mère arrive (on habite pas loin). J'ai réussi a ne pas me montrer de dos pour que ma mère ne voit pas l'état de ma robe, je fonce a la douche pour me nettoyer et découvre que mon string léopard a été mis a rude épreuve, je vous passe les détails mais il était vraiment souillé ... Je fonce au lit et m'endors aux alentours de 7 heures et demi du matin.  A mon réveil vers 16 heures, j'ai de multiples messages de Clara, Gab etc ... qui me demandent pourquoi je n'ai pas dormi sur place. J'explique que je ne me sentais pas bien et que je préférais décuver chez moi donc ma mère est passée me prendre. Je resta au lit quelques minutes à me demander si tout était réellement arrivée, c'est quoi cette nuit de fou ? Je toucha ma chatte et constata qu'elle était bien K.O mais c'est en tombant de nouveau sur ma robe tachée d'herbe et mon string léopard recouvert de taches blanchâtres que je pris la mesure de la salope que j'avais été hier soir ... On s'échangea quelques messages avec Kévin pour savoir si tout allait bien, il m'expliqua n'avoir croisé personne sur la route de la chambre et avoir pioncer jusqu'a 11 heures avec Laura. On se chauffa pas mal sur notre prochaine baise et ni lui, ni moi ne regrettèrent cette nuit qui marquait le début d'une relation à part, une relation qui marquerait la fin de son couple et un tremplin pour nos deux sexualités. Je commença l'année 2017 dans le péché et comme vous le savez avec le chapitre précédent, ce n'était que le début de mes aventures ... 
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Par : le 15/01/24
Une nuit d'été, la lueur argentée de la pleine lune éclaire mon chemin à travers les bois. Les feuilles bruissent doucement sous mes pieds, tandis que le parfum enivrant des fleurs sauvages flotte dans l'air. Une brise légère caresse ma peau, éveillant mes sens et suscitant une curiosité insatiable. Soudain, surgissant de l'ombre, deux silhouettes se détachent. Leurs yeux brûlent d'un feu ardent, capturant mon attention et éveillant des émotions que je n'aurais jamais imaginé ressentir. Un frisson parcourt mon échine alors qu'ils s'approchent, leurs pas silencieux résonnant dans la nuit. Sans un mot, je me laisse guider par leurs désirs, abandonnant toute résistance. L'homme mystérieux, empreint de confiance et d'assurance, ouvre son pantalon lentement, révélant son membre en érection qui me fait frissonner d'anticipation. Son regard brûlant me défie, m'invitant à succomber à la tentation de l'interdit . je prends son sexe dans ma bouche, l'engloutissant avec une voracité délicieusement interdite. Je le sens pulser contre ma langue, chaque mouvement créant une onde de plaisir intense qui nous envahit tous les deux. Les gémissements de mon partenaire résonnent dans l'air, m'encourageant à continuer à explorer chaque centimètre de sa virilité avec ma bouche avide. J'entends sa respiration s'accélérer, ses mains se perdre dans mes cheveux, me guidant dans un rythme sensuel et passionné. Je me délecte du goût de sa passion, m'abandonnant complètement à cette expérience charnelle. Pendant ce temps, l'autre homme attiré par ma vulnérabilité, glisse lentement sa main le long de ma jambe, déboutonnant délicatement mon pantalon. Le tissu tombe au sol, révélant mon intimité à ses yeux avides. Un frisson parcourt mon corps lorsque ses doigts effleurent ma peau sensible, créant une décharge électrique qui s'intensifie à chaque caresse. Il se positionne entre mes jambes, je devine son regard brûlant de désir fixé sur moi. Un mélange d'excitation et d'appréhension s'empare de moi alors qu'il s'introduit doucement en moi, m'envahissant avec une lenteur calculée. Les sensations sont à la fois intenses et délicieusement interdites, chaque mouvement de va-et-vient faisant monter en moi une vague de plaisir inégalée. Ses  mains griffant mon dos, cherchant à se rapprocher davantage de cet état d'extase. Les sensations se mêlent, entre douleur et plaisir, dans une danse sensuelle qui nous emporte tous les trois. Nous nous abandonnons à nos désirs les plus profonds, nos corps se mouvant en harmonie, cherchant l'orgasme tant attendu. Me pénétrant avec une force inouïe. Chaque mouvement de va-et-vient est une fusion de douleur et de plaisir, une danse sensuelle et perverse qui nous consume tous les deux. Je sens mon corps s'ouvrir et s'abandonner à lui, mes gémissements se mêlant à ses soupirs de satisfaction. La passion nous emporte dans une spirale de désir, nos corps se mouvant en parfaite synchronie, cherchant l'extase ultime. La tension sexuelle est à son comble, chaque pulsation nous rapprochant de l'orgasme tant attendu. chaque va-et-vient est un échange de sensations qui me consume et m'envoûte. Je me perds dans cette fusion des corps, le plaisir se mêlant à l'obscurité qui nous entoure. Les gémissements s'échappent difficilement de mes lèvres le sexe du premier homme dans ma bouche alors que je me laisse emporter par cette expérience sensorielle. Les frontières entre la douleur et le plaisir se brouillent, et je me retrouve à la merci de ces hommes qui ont éveillé en moi une passion dévorante. Les ténèbres semblent s'entrelacer avec nos mouvements, amplifiant les sensations qui se propagent dans tout mon être. Je me laisse emporter par cette vague de plaisir, oubliant tout ce qui m'entoure.  Nous nous abandonnons à cette danse charnelle, nous perdant dans un océan de sensations enivrantes. Les limites s'estompent alors que nous nous abandonnons à nos instincts les plus primaires. L'intensité monte crescendo, faisant monter la passion à son paroxysme. Les mouvements deviennent plus rapides, plus frénétiques. Je sens le plaisir monter en moi, une explosion imminente qui me submerge et me fait crier de plaisir. L'orgasme nous saisit tous les trois, le premier atteint le point de non-retour. se libèrant dans ma bouche, avec un soupir de satisfaction et une vague d'extase qui le submergent. Alors que le liquide du second individu se déverse en moi, je sens chaque goutte remplir mon être, intensifiant les sensations de plaisir et de désir. Je ressent une nouvelle sensation, une découverte agréable qui me surprend. se déversant en moi , inondant mon intimité d'une sensation inconnue jusqu'alors. Je peux sentir chaque goutte glisser, provoquant des frissons de plaisir et une vague de sensations enivrantes. Cette sensation nouvelle et agréable me transporte vers des horizons inexplorés, me faisant perdre tout contrôle et m'abandonner a mon tour au tourbillon d'extase encore plus intense. . L'acte accompli, nous nous séparons lentement, chacun retournant à sa propre réalité. Mais cette soiurée au cmlair de lune restera à jamais gravée dans nos cœurs, une preuve de l'amour et du désir qui peut naître même dans les endroits les plus sombres. je réalise que cette rencontre était bien plus qu'une simple exploration des plaisirs charnels. Elle a été une révélation sur moi-même, une plongée dans les profondeurs de mes désirs les plus enfouis. J'ai découvert que l'obscurité, loin d'être un ennemi, peut être un allié puissant pour éveiller nos sens et libérer nos inhibitions. Je quitte ce sanctuaire secret avec une nouvelle perspective sur la vie et sur moi-même. Les souvenirs de cette soiree interdite continueront de hanter mes pensées, me rappelant les possibilités infinies de l'exploration sensuelle et la beauté troublante de l'obscurité. Bien plus qu'une simple aventure érotique, c'était un voyage de découverte, une exploration des désirs les plus profonds. À travers cette expérience, j'ai appris à embrasser mes passions et à me laisser guider par mes instincts les plus primaires. Cette instant  restera à jamais gravée dans ma mémoire, comme un rappel de la puissance de l'obscurité et de la révélation qu'elle peut apporter. Je suis prêt(e) à poursuivre mon voyage, à explorer de nouveaux horizons et à embrasser les plaisirs qui se présentent à moi, en quête d'une passion qui transcende les limites. Que ce soit dans l'obscurité de la nuit ou dans la lumière éclatante du jour, je sais que je suis capable d'explorer les profondeurs de mes émotions.c'est dans ces moments de vulnérabilité partagée que nous découvrons qui nous sommes réellement.
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Par : le 21/01/24
“Faut-il peindre ce qu'il y a sur un visage ? Ce qu'il y a dans un visage ? Ou ce qui se cache derrière un visage ? Pour apprendre quelque chose aux gens, il faut mélanger ce qu'ils connaissent avec ce qu'ils ignorent. Toutes les images que nous avons de la nature, c'est aux peintres que nous les devons. C'est par eux que nous les percevons. Rien que cela devrait les rendre suspects". Touche-à-tout, tour à tour peintre maudit, artiste mondain, sculpteur, graveur, céramiste, Pablo Picasso (1881-1973) se plongea dans l’art dès ses quatorze ans lorsqu’il entra à l’École des beaux-arts à Barcelone. Il s’installera en France à vingt-trois ans où il fréquentera des artistes dont Georges Braque avec qui il définit de nouvelles conventions picturales qui les menèrent au cubisme. Pablo Picasso a, grâce à son grand talent, son goût du risque et à sa capacité à se remettre en cause, contribué à toutes les inventions esthétiques de son siècle contribuant également à l’essor du surréalisme. Il a produit près de cinquante-mille œuvres, pour la plupart des tableaux, mais aussi des sculptures, des céramiques, des dessins, des tapisseries, ainsi que des estampes. Parmi les plus célèbres figurent le proto-cubiste "Les Demoiselles d'Avignon" (1907) et "Guernica" (1937), une représentation dramatique du bombardement de Guernica pendant la guerre civile espagnole. Considéré comme radical dans son travail, Picasso continue de recueillir le respect pour sa maîtrise technique, sa créativité visionnaire et sa profonde empathie. Ensemble, ces qualités ont distingué l’espagnol "inquiétant" aux yeux "sombres" en tant qu’artiste révolutionnaire. Pendant ses quatre-vingt ans de ses quatre-vingt-onze ans, Picasso s’est consacré à une production artistique qu’il croyait superstitieusement le maintenir en vie, contribuant de manière significative, et parallèle à tout le développement de l’art moderne au XXème siècle. Picasso reste célèbre pour se réinventer sans cesse, passant d’un style à l’autre si radicalement différent que l’œuvre de sa vie semble être le produit de cinq ou six grands artistes plutôt que d’un seul. De son penchant pour la diversité des styles, il a insisté sur le fait que son travail varié n’était pas révélateur de changements radicaux au long de sa carrière, mais plutôt de son dévouement à évaluer objectivement pour chaque pièce la forme et la technique les mieux adaptées pour obtenir l’effet souhaité. "Chaque fois que je voulais dire quelque chose, je le disais comme je pensais que je devais le faire ", expliquait-il. "Des thèmes différents exigent inévitablement des méthodes d’expression différentes. Cela n’implique ni évolution ni progrès. Il s’agit de suivre l’idée que l’on veut exprimer et la manière dont on veut l’exprimer. Je mets dans ma peinture tout ce que j'aime".    “Certains peintres transforment le soleil en un point jaune, d’autres transforment un point jaune en soleil. C’est dangereux le succès. On commence à se copier soi-même et se copier soi-même est plus dangereux que de copier les autres, c’est stérile". L’expatrié espagnol Pablo Picasso, l’un des artistes les plus grands et les plus influents du XXème siècle, ainsi co-créateur du cubisme est né le vingt-cinq octobre 1881 à Malaga, en Espagne. Sa mère, fille de vignerons, était Maria Picasso y Lopez. Son père, Don José Ruiz Blasco, était peintre et professeur d’art. Enfant sérieux et très vite fatigué du monde, le jeune Picasso possédait des yeux noirs perçants qui semblaient marquer son destin vers la grandeur. "Quand j’étais enfant, ma mère m’a dit: si tu deviens soldat, tu seras général. Si tu deviens moine, tu deviendras pape. Au lieu de tout cela, je suis devenu artiste peintre et j’ai fini comme Picasso". Élève relativement très peu motivé et dissipé, Picasso fait preuve d’un talent prodigieux pour le dessin dès son plus jeune âge. Selon la légende, ses premiers mots furent "piz,piz", tentative enfantine de dire "lápiz", mot espagnol pour crayon. Son père a commencé à lui apprendre à dessiner et à peindre quand il était enfant, et à l’âge de treize ans, son niveau de compétence avait dépassé celui de son père. Bientôt, Picasso abandonna tout appétit pour ses devoirs, choisissant de passer les jours d’école à gribouiller dans son cahier à la place. “Pour avoir été un mauvais élève, j’ai été banni dans la calabasse, cellule nue avec des murs blanchis à la chaux et un banc sur lequel m’asseoir. J’ai aimé cet endroit, parce que j’ai emporté un carnet de croquis et que j’y ai dessiné sans cesse. J’aurais pu y rester pour toujours, dessiner sans m’arrêter." En 1895, à l’âge de quatorze ans, sa famille s’installe à Barcelone, où il s’inscrit aussitôt à la prestigieuse École des beaux-arts de la ville. Bien que l’école n’accepte généralement que des étudiants plus âgés, le résultat de l’examen d’entrée de Picasso est si bon qu’on lui accorde une exception et il est admis. Cependant, Picasso s’irrite vite des règles et des formalités strictes de l’École, et commence à sécher les cours pour pouvoir parcourir les rues de Barcelone en esquissant toutes les scènes de la ville qu’il observait.    “La jeunesse est la période où l’on se déguise, où l’on cache sa personnalité. C’est la période de mensonges sincères. Rien ne peut être fait sans la solitude. En peinture on peut tout essayer. On a le droit. Mais à condition de ne jamais recommencer. L’art lave notre âme de la poussière du quotidien". Picasso, encouragé par son père qui lui accorde toute confiance, peint ses tout premiers tableaux à l'âge de huit ans, son préféré étant "Le Petit Picador jaune" (1889), sa toute première peinture à l'huile, dont il refusera toujours de se séparer. En 1897, âgé de seize ans, il s’installe à Madrid pour s'inscrire à l’Académie Royale de San Fernando. Mais, il est de nouveau déçu par l’accent singulier que l'école accorde aux sujets et aux techniques qu'il estime désuètes. Pour preuve, il écrit à un ami: "Ils n’arrêtent pas de parler des mêmes vieux trucs, Velázquez pour la peinture, Michel-Ange pour la sculpture." Une fois de plus, Picasso déserte les cours pour arpenter la ville et peindre ce qu’il remarque: des gitans, des mendiants et des prostituées. En 1899, il s’installe enfin à Barcelone et rencontre une foule d’artistes et d’intellectuels qui fréquentent un café appelé "El Quatre Gats", "les quatre chats". Inspiré par les anarchistes et les radicaux qu’il y rencontre, Picasso rompt alors définitivement avec les méthodes académiques et entame ce qui allait devenir un long processus d’expérimentation et d’innovation pour sa vie artistique. En juin 1898, il retourne à Barcelone, puis part pour Horta de Sant Joan, le village de son ami Pallarès, situé près de la ville de Gandesa où il partage la vie des paysans. Plus tard, il dira: "Tout ce que je sais, je l'ai appris dans le village de Pallarès". En avril 1899, il est de nouveau de retour à Barcelone, où il s'installe rue des Escudillers. Il rencontre Miquel Utrillo, se lie d'amitié avec le poète Jaime Sabartés, Carlos Casagemas, le peintre Opisso, le sculpteur aragonais Pablo Gargallo et Julio Gonzalez. Une exposition de ses peintures se tient dans le cabaret "El Quatre Gats" en février 1900.   "La peinture n’est pas faite pour décorer les appartements. C’est un instrument de guerre offensive contre l’ennemi. Il faudrait pouvoir montrer les tableaux qui sont sous le tableau. Quand je travaille, ça me repose. Ne rien faire ou recevoir des visites me fatigue". Il est alors fortement influencé par le modernisme catalan à cette époque. Sa toile, "Les Derniers Moments", représente l'Espagne à l'Exposition universelle de 1900 à Paris. Il part, avec Casagemas dont il est proche, pour la capitale française où il s'installe dans l'atelier du peintre catalan Isidre Nonell à Montmartre. Picasso s'imprègne de l'atmosphère du Moulin de la Galette et rencontre le marchand Pedro Mañach, ainsi que Berthe Weill qui lui achète trois scènes de tauromachie, les premières toiles qu'il vend à Paris. Réalisant des œuvres de commande, il vend aussi quelques pastels à des amateurs. Il rentre à Barcelone le vingt décembre, avec Casagemas que le peintre emmène avec lui jusqu'à Malaga pour le sortir de sa mélancolie. À la mi-janvier 1901, Picasso part pour Madrid. Le dix-sept février, Casagemas, après avoir tenté de tuer son amante Germaine, qui était une danseuse volage du Moulin rouge, se suicide à Paris. Picasso, bouleversé par la mort de son ami, peindra un tableau clé, "La Mort de Casagemas", dont il dira qu'il a conditionné grandement son passage à la période bleue, empreinte de douleur, de tristesse et faisant référence aux grands maîtres espagnols. En avril 1901, il retourne à Barcelone puis, en mai, il repart à Paris et s'installe boulevard de Clichy, chez Pedro Mañach qui le loge pendant quelques mois dans son appartement personnel et lui offre un salaire. Il livre alors quelques dessins à des périodiques humoristiques parisiens qu'il signe sous le nom sibyllin de "Ruiz27". Le Bateau-Lavoir semble avoir été construit de bric et de broc avec cette succession d’étages qui s’élèvent entre deux rues et une distribution irrationnelle de logements et de couloirs. C’est qu’il n’a été divisé en une trentaine d’ateliers que dans un deuxième temps. Le nom sous lequel cet immeuble est entré dans l’histoire ne lui viendra qu’un peu plus tard.    “Pour apprendre quelque chose aux gens, il faut mélanger ce qu'ils connaissent avec ce qu'ils ignorent. C’est l’âge qui nous a forcé à arrêter, mais il reste l’envie de fumer. C’est la même chose que pour faire l’amour. On ne le fait plus mais on en a encore envie". Lorsque Picasso s’y installe, il est connu comme "la maison du trappeur". Le confort et l’hygiène dans ce quartier populaire n’étant pas une priorité, un seul cabinet d’aisances et un seul robinet sont partagés par les locataires, pour la plupart des artistes fauchés, qui ne paient qu’un loyer modeste. Un marchand de légumes, de moules, un homme-sandwich et un ténor italien y ont aussi leurs pénates. Pablo Picasso, en avril 1904, arrive à Paris accompagné de Sebastià Junyer Vidal et du chien Gat, que lui a donné Miquel Utrillo. Ses œuvres qui ont pour lui de l’importance l’ont suivi, les autres, qu’il considère comme des travaux de jeunesse, sont restées à Barcelone. Junyer Vidal, qui paie le loyer de l’atelier situé à l’étage supérieur du Bateau-Lavoir, du côté de la rue Émile-Goudeau, et dont le mobilier est réduit au minimum, profite de l’unique lit. Picasso, lui, se contente d’un tapis. Pablo Picasso, en octobre 1906, a vingt-cinq ans. Il n’est donc encore qu’un jeune peintre et rarement un peintre, âgé seulement d’un quart de siècle, s’est imposé dans la peinture avec une telle maîtrise, une telle originalité. Il a désormais, il le sait, la main d’un maître au service d’un regard des plus personnels et hors des voies traditionnelles de la peinture. Cela, c’est déjà la maturité d’un artiste qui s’avance avec, certes, de l’ambition, mais sans l’insolence des jeunes turcs qui, ne respectant pas leurs ancêtres, veulent comme le soutenaient les ultraïstes espagnols "couper le cordon ombilical". Il a l’œil sur ses prédécesseurs, les classiques autant que les initiateurs d’une modernité dont personne ne peut encore savoir ce qu’elle sera, surtout pas lui. Il est loin de se prendre pour un prophète, et de prôner quelque révolution que ce soit. Il ne se soucie pas d’être le Moïse de la peinture du XXème siècle, contrairement à Cézanne, qui déclarait être en quête d’une terre promise, et qui mourut en ce même mois d’octobre 1906 sans avoir trouvé où s’enraciner, en chemin jusqu’à sa dernière œuvre et encore alors dans l’inachèvement, plus taraudé de questions que fier de certitudes. Il ne veut rendre de compte qu’à lui-même. Parce qu’il ne peint que pour lui-même. Parce que sa vie est là, non ailleurs. Parce qu’il ne peut s’accomplir que là. Pas plus qu’il n’a choisi, un jour, de s’engager en peinture, il n’a de plan de carrière. À chaque tableau, il remet en jeu son acquis.    "Qui voit la figure humaine correctement: le photographe, le miroir ou le peintre ? La peinture, ce n'est pas copier la nature mais c'est apprendre à travailler comme elle". Au Salon d’automne de 1912, le cubisme fait scandale. Paris s’émeut de voir déferler les vandales, ces émules de Braque et de Picasso qui se haussent du col dans un monument national, le Grand Palais. On en débat même à la chambre des députés où les partisans de la liberté d’expression et de la création s’opposent aux défenseurs d’une tradition qu’ils aimeraient voir bouger le moins possible. À cette époque, les impressionnistes étaient des fumistes qui peignaient mal. Les cubistes, eux, sont des malfaiteurs, pour la plupart étrangers, qui agressent la nation. Le scandale n’intéresse pas Picasso, qui se tient à l’écart des Salons. Il n’attaque personne, ne défend personne, ne s’avance pas en héraut du cubisme, regarde de haut ses suiveurs, les Gleizes, Metzinger, Delaunay, qui tirent les marrons du feu, maigres châtaignes dans des braises hésitantes. Et tant pis si l’ami Apollinaire fait preuve d’un fâcheux aveuglement à l’égard de ces cubistes mineurs. Tant pis aussi si Leo Stein le lâche au profit de Matisse. Heureusement, Gertrude lui reste fidèle. En ces temps de polémique dérisoire et alors que monte la tension plus grave qui prélude à la guerre, Picasso préfère quitter Paris et retourner à Céret. En emmenant, bien sûr, Éva, auprès de laquelle il connaît une satisfaisante paix amoureuse, qui le change des foucades de Fernande. Le printemps s’éveille sur la montagne. Manolo et Burty Haviland sont toujours aussi chaleureux, détendus, heureux d’avoir jeté là leur ancre. Pablo s’installe à un étage d’une grande bâtisse, la maison Delcros, où il a déjà séjourné en 1911. Il y fait venir Max Jacob qui, alors continuellement fauché, n’hésite pas à profiter de l’hospitalité de son ami.    "Je mets dans mes tableaux tout ce que j'aime. Tant pis pour les choses, elles n'ont qu'à s'arranger entre elles. Il faut bien que la nature existe, pour pouvoir la violer". Le huit janvier 1927, une jolie jeune fille sort des Galeries Lafayette. À moins que ce ne soit du métro qu’elle a pris pour se rendre au grand magasin. Elle est seule, ou accompagnée de sa sœur. Elle n’a que dix-sept ans, mais paraît sortie depuis longtemps de l’adolescence. Sa beauté va alors entrer dans l’histoire de l’art. Pablo Picasso, au même moment, passe boulevard Haussmann. L’homme est séduit, le peintre est ébloui. Marie-Thérèse Walter a raconté elle-même cette histoire, quarante ans plus tard, dans un entretien accordé à un journaliste de Life, une autre fois à Pierre Cabanne. Picasso l’aurait abordée, la prenant par le bras, se présentant, lui faisant part de son intention de faire d’elle un portrait et proclamant qu’ils réaliseraient de "grandes choses ensemble". Une version plus romanesque a été donnée de cette histoire par la sœur de l’intéressée, qui a confié ses souvenirs à un enquêteur diligent. Les deux jeunes filles, emplettes faites, se seraient dirigées vers la gare Saint-Lazare, où Marie-Thérèse devait prendre le train pour regagner le domicile familial à Maisons-Alfort, alors que son aînée, déjà indépendante, résidait à Paris. Le peintre les aurait suivies, les observant à travers un trou fait dans son journal, puis aurait abordé Marie-Thérèse, une fois celle-ci seule. Il lui aurait alors dit que, chaque jour, il l’attendrait ici même, dans la gare, à dix-huit heures. Un peu plus tard, elle serait revenue, avec sa sœur mise dans la confidence, tout simplement pour voir si l’homme avait tenu son engagement. Les critiques d’art et les historiens divisent généralement la carrière d’adulte de Pablo Picasso en périodes distinctes. La première a duré de 1901 à 1904 et s’appelle sa "période bleue", d’après la couleur qui a dominé presque tous ses tableaux au cours de ces années. La "période rose" est celle du Bateau-Lavoir, ensuite arrive la période "cubiste", entremêlée d'influences africaines, notamment congolaises. Ce cycle est marqué au début par les deux figures du côté droit des "Demoiselles d'Avignon" qui ont été en partie inspirées par les masques africains que Picasso possédait. C'est le début de son engagement auprès du mouvement surréaliste.    "Pourquoi je suis communiste ? C’est bien simple. Je possède un milliard et je veux le garder. La beauté des femmes n'est faite que pour être sublimée par le viol du pinceau. La couleur rouge est aussi celle du sang". À partir de 1927, il s’engage dans un nouveau mouvement philosophique et culturel, le surréalisme, dont la manifestation artistique est le produit de son propre cubisme. La peinture surréaliste la plus connue de Picasso, considérée comme l’une des plus grandes peintures de tous les temps, fut achevée en 1937, pendant la guerre civile espagnole: “Guernica”. Après que les bombardiers allemands soutenant les forces nationalistes de Francisco Franco eurent mené une attaque aérienne dévastatrice contre la ville basque de Guernica le vingt-six avril 1937, Picasso, indigné par les bombardements et l’inhumanité de la guerre, peint cette œuvre. En noir, blanc et gris, le tableau est un témoignage surréaliste des horreurs de la guerre, avec un minotaure et plusieurs figures humaines dans divers états d’angoisse et de terreur. "Guernica" reste l’une des peintures anti-guerre les plus puissantes de l’histoire. Contrairement à l’éblouissante complexité du cubisme synthétique, les tableaux ultérieurs de Picasso présentent une imagerie enfantine et une technique brute. Abordant la validité artistique de ces œuvres plus tardives, Picasso a fait alors remarquer un jour à propos du passage d’un groupe d’écoliers dans sa vieillesse: "Quand j’étais aussi jeune que ces enfants, je savais dessiner comme Raphaël, mais il m’a fallu une vie pour apprendre à dessiner comme eux". "Si le tableau de ­Picasso présente quelque défaut, c’est d’être trop vrai, terriblement vrai, atrocement vrai", déclara Max Aub, qui fut le commanditaire du tableau pour le compte du gouvernement républicain espagnol. Aujourd'hui, il est conservé au Musée national Reina Sofia de Madrid.    "J'ai mis toute ma vie à savoir dessiner comme un enfant. Les ordinateurs sont inutiles. Ils ne savent que donner des réponses. Donnez-moi un musée et je le remplirai". Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Picasso est devenu plus ouvertement politique, rejoignant le Parti communiste. Il a reçu à deux reprises le Prix international Lénine pour la paix, d’abord en 1950, puis à nouveau en 1961. À ce moment de sa vie, il était une célébrité internationale, l’artiste vivant le plus célèbre du monde. Bien que les paparazzi aient fait la chronique de chacun de ses mouvements, peu d’entre eux ont prêté attention à son art à cette époque. Picasso a continué à créer de l’art et à maintenir un programme ambitieux dans ses dernières années, croyant superstitieusement que le travail le maintiendrait en vie. Un an avant sa mort, il a créé à l’aide d’un crayon et d’un crayon l’incarnation de son œuvre ultérieure, "Self Portrait Facing Death". Le sujet autobiographique, dessiné avec une technique brute, apparaît comme quelque chose entre un humain et un singe, avec un visage vert, des cheveux roses. Pourtant, l’expression dans ses yeux, capturant toute une vie de sagesse, de peur et d’incertitude, est l’œuvre indubitable d’un maître à la hauteur de ses pouvoirs. Le sept octobre 1944, s'ouvre alors le Salon d'Automne et la rétrospective Picasso. "Le Charnier" est peint en mai 1945, d'après le souvenir de la découverte en décembre 1944, du corps supplicié de son ami, le jeune poète surréaliste Robert Rius. Picasso part avec Dora Maar pour le cap d'Antibes, en juillet, et, le 26 novembre, Françoise revient vivre chez Picasso. Elle partage sa vie et l'inspire. Elle lui donnera deux enfants, Claude et Paloma. Ils s'installent à Vallauris où il commence une activité de céramiste. En 1953, Françoise Gilot et Picasso se séparent. Coureur de jupons depuis toujours, Picasso a eu d’innombrables relations avec des amies, des maîtresses, des muses et des prostituées, ne se mariant que deux fois. Il a épousé une ballerine nommée Olga Khokhlova en 1918, et ils sont restés ensemble pendant neuf ans, se séparant en 1927. Ils avaient un fils ensemble, Paulo. En 1961, à l’âge de soixante-dix-neuf ans, il épouse sa deuxième femme, Jacqueline Roque. Elle se suicide en 1986. Entre deux mariages, en 1935, Picasso rencontre Dora Maar, une collègue artiste, sur le tournage du film "Le Crime de Monsieur Lange" de Renoir (sorti en 1936). Il a eu quatre enfants: Paulo, Maya, Claude et Paloma.   "Le goût est l’ennemi de la créativité. De nos jours, l'on ne va plus à l'asile, on fonde le cubisme. J’essaie toujours de faire ce que je ne sais pas faire, c’est ainsi que j’espère apprendre à le faire". En février 1949, "La Colombe" est choisie par Aragon pour l'affiche du Congrès de la Paix qui ouvre à Paris, le vingt avril. Le dix-neuf avril 1949 naît Paloma. Le six août 1950, Laurent Casanova inaugure "L'Homme au mouton" à Vallauris. Picasso exécute "La Chèvre", "La Femme à la poussette", "La Petite Fille sautant à la corde". Le quinze janvier 1951, il peint "Massacre en Corée". En 1952, il dessine "La Guerre et La Paix" pour la décoration de la chapelle de Vallauris, qui deviendra le musée Picasso. En juin, Picasso achète le château de Vauvenargues, dans lequel il emménage l'année suivante, déclarant à Daniel-Henry Kahnweiler, son ami marchand d'art, étonné: "J’ai acheté la Sainte-Victoire de Cézanne. Laquelle ? La vraie, l'unique". L'inauguration de la rétrospective au Grand Palais et au Petit Palais se déroule le dix-neuf novembre 1966. En janvier 1970, le musée Picasso de Barcelone reçoit la donation des œuvres conservées par sa famille. Une exposition se déroule au Palais des Papes d'Avignon de mai à octobre. Picasso meurt le huit avril 1973 d'une embolie pulmonaire. Il est enterré deux jours plus tard dans le parc du château de Vauvenargues dans les Bouches-du-Rhône, selon la décision de sa femme Jacqueline et de son fils Paulo, après que la mairie de Mougins ait refusé l'inhumation sur sa commune, voyant en lui un "communiste milliardaire". L'enterrement a lieu dans une ambiance familiale délétère, Marie-Thérèse Walter, sa fille Maya ou Paloma, ainsi que son fils Claude se voyant interdire l'accès au château. Selon le vœu de Picasso, la sculpture monumentale en bronze "La Femme au vase" est scellée sur sa tombe, dans le parc du château. Jacqueline Roque sera elle-même enterrée à ses côtés en 1986. Il est souvent dit de Picasso qu’il était un "homme à femmes" misogyne. Dans ses mémoires, "Grand-père", Marina Picasso, sa petite-fille, décrit ainsi son traitement des femmes: "Il les soumettait à sa sexualité animale, les apprivoisait, les ensorcelait, les ingérait et les détruisait sur ses toiles. Après avoir passé de nombreuses nuits à extraire leur essence, une fois qu’elles étaient asséchées, il les délaissait". "L'amour est une ortie qu'il faut moissonner chaque instant si l'on veut faire la sieste étendu à son ombre. Au fond il n’y a que l’amour. Quel qu’il soit". Les femmes qu'il fréquentait étaient ses muses.    "Tout acte de création est d’abord un acte de destruction. L’art est un mensonge qui permet de dévoiler la vérité. Nos morts continuent de vieillir avec nous". Picasso aimait la vie et la dévorait avec ses mains et ses outils, pinceaux, burin, terre, plâtre, marbre, bronze, comme si c’étaient ses mâchoires. Il n’avait qu’une idée: avancer. Avancer pour se libérer, avancer pour libérer les gens, avancer pour libérer l’art de la soumission, de la médiocrité, de la routine. Avancer au-dessus des obstacles contre tout et, quelquefois, contre tous. Parce que si, pour Gabriel Celaya, poète espagnol contemporain de Picasso et compagnon de route communiste, "la poésie est une arme chargée de futur", pour Picasso c’est l’art qui est une arme chargée de futur. Iconoclaste, insolent, engagé, Picasso est un artiste universel réunissant en lui-même les caractéristiques profondes de la Méditerranée: le feu dans les convictions. La rage pour faire évoluer l'esprit comme son univers à lui. Jeu des extrêmes où se réunissent toutes les contradictions des hommes et des femmes libres, ou non. La lutte ancestrale entre l’homme et la bête, sa passion pour la corrida et le "Minotaure". Les passions, publiques et privées, sans mesure et exprimées dans la provocation et en même temps les relations glaciales avec certains de ses proches. Sang et feu, une Espagne toujours rêvée et revisitée à partir d’un exil impossible à surmonter à cause d’un régime instauré dans le sang et le feu. Pendant la guerre, il a tenu bon, en peignant. Il a traversé le temps de l’occupation sans rien changer à ses habitudes, recevant même des allemands dans son atelier quand il ne pouvait faire autrement, tout en confortant ses amitiés avec certains qui s’impliquaient dans la Résistance. Il n’a pas abandonné la peinture pour la clandestinité, mais il ne s’est aucunement compromis et, dans Paris libéré, il apparaît comme le triomphe de l’art moderne sur la barbarie. Il est fêté, couronné d’une gloire qu’il n’a pas recherchée, visité comme un monument historique. Ernest Hemingway, écrivain-soldat, sort du Ritz où il a ses quartiers pour venir le saluer et, ne le trouvant pas, lui laisse en cadeau une caisse de grenades. Le photographe Robert Capa, rescapé du débarquement, le photographie et bien d’autres G.I.s tentent leur chance auprès de Sabartès pour l’approcher. Des amis sortent de l’ombre dans laquelle ils s’étaient cachés, auréolés du prestige d’un autre courage, tel Paul Éluard, plus fraternel encore et avec une seule idée en tête: entraîner Picasso au Parti communiste, où lui-même a rejoint Louis Aragon. D’autres aimeraient au contraire qu’un peu d’ombre leur permette de faire oublier qu’ils n’ont pas été exemplaires. Des jeunes filles viennent à lui, qui ne demandent qu’à se laisser séduire. Une grande part de mythe fige finalement les choses et cache l’essentiel: une œuvre foisonnante, riche, insaisissable, à savourer toujours dans le présent, à l’instar de son processus créatif inscrit dans l’immédiateté du réel que Picasso désire dévorer à pleines dents: "Je n’en peux plus de ce miracle" disait-il "qui est de ne rien savoir dans ce monde que d’aimer les choses et les manger vivantes. Au fond, je suis un poète qui a mal tourné".    Bibliographie et références:   - Anne Baldassari , "Picasso surréaliste" - Brassaï, "Conversations avec Picasso" - Pierre Cabanne, "Le siècle de Picasso" - Sophie Chauveau, "Picasso, le minotaure" - Jean Clair, "Picasso, sous le soleil de Mithra" - Pierre Descargues, "Pablo Picasso" - Philippe Dagen, "Picasso, ou le génie brutal" - Pierre Daix, "La vie de peintre de Pablo Picasso" - Dominique Dupuis-Labbé, "Picasso érotique" - Françoise Gilot, "Vivre avec Picasso" - William Rubin, "Picasso et Braque" - Olivier Widmaeir, "Picasso portrait intime"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 11/02/24
"Quand j’exécute mes dessins "Variations", le chemin que fait mon crayon sur la feuille de papier a, en partie, quelque chose d’analogue au geste de l’homme qui cherchait, à tâtons, son chemin dans l’obscurité. Je veux dire que ma route n’a rien de prévu: je suis conduit, je ne conduis pas". Henri Matisse (1869-1954) est l’un des rares artistes qui figurent en bonne place dans les livres d’histoire de l’art, mais qui se soustrait, avec une élégance tranquille, à toutes les tentatives de classification. Dès le début du XXème siècle, il commence à affirmer un style aussi personnel que reconnaissable, et jusqu’à sa mort il côtoie, sans jamais se laisser imposer les préoccupations du moment, les courants, les écoles et les idéologies dogmatiques qui ont accompagné la création artistique depuis la fin du XIXème siècle. Alors que les uns s’affirment avec la violence de l’expression, d’autres avec la violence du discours, d’autres par celle de la provocation, il peint on peut presque dire dans son coin, alors qu’il est déjà connu et célébré. Dès sa jeunesse, Henri Matisse fait preuve d'audace et de persévérance. Né au Cateau-Cambrésis dans le Nord en décembre 1869, destiné à devenir clerc de notaire, c'est au cours d'une longue convalescence qu'il commence à peindre et qu'il découvre sa passion: "Pour moi, c'était le paradis trouvé dans lequel j'étais libre, seul, tranquille, confiant tandis que j'étais toujours un peu anxieux, ennuyé et inquiet dans les différentes choses qu'on me faisait faire". Malgré l'objection de son père, il part à Paris pour s'inscrire à l'Académie Julian et dans l'espoir d'intégrer l'école des beaux-arts. Son échec au concours d'entrée ne le fera pas renoncer et l'incitera à trouver d'autres chemins de traverse, vers sa destinée, celle d'être alors l'un des artistes les plus importants du XXème siècle. Admis officieusement dans l'atelier de Gustave Moreau, il s'inscrit également aux cours du soir des Arts Déco où il fréquente Albert Marquet avec lequel il capturera les scènes urbaines de la capitale, les fiacres et les passants. Le dessin lui a permis d'expérimenter et de s'émanciper de ses pairs, à l'image de ce que Matisse seratoute sa vie durant, un homme pugnace et optimiste, faisant fi des échecs et des aléas. Ses débuts témoignent d'une capacité iconoclaste à casser les codes d'une formation somme toutes assez traditionnelle, ce que Gustave Moreau décèlera en lui affirmant: "Vous allez simplifier la peinture". Sa quête de simplification, tant esthétique que philosophique, est avant tout une recherche d'universalisme auquel il accèdera à la fin de sa vie avec la Chapelle de Vence: "Cette chapelle est pour moi l'aboutissement de toute une vie de travail pour lequel j'ai été choisi par le destin sur la fin de ma route, que je continue selon mes recherches, la chapelle me donnant l'occasion de toutes les fixer en les réunissant".   "L’exactitude n’est pas la vérité. Un centimètre carré de bleu n'est pas aussi bleu qu'un mètre carré du même bleu". En 1898, deux voyages seront fondamentaux pour la suite de son cheminement artistique: Londres où il se délecte des œuvres de William Turner puis Toulouse et la Corse où il découvre la lumière du Sud. Après un bref retour dans le Nord, c'est au début du siècle suivant que son art va connaître un véritable tournant. Sa pratique de l'aquarelle sur le motif et sa rencontre avec Paul Signac en 1904 lui permettront de s'affranchir de l'usage traditionnel de la couleur pour aboutir à l'invention du Fauvisme lors de l'été 1905 passé à Collioure avec André Derain. En 1906, il achète son premier masque africain et fait découvrir cet art à Picasso. La même année, il se rend en Algérie où l'expérience du désert le bouleverse et lui donne "une envie de peindre à tout déchirer". Ainsi, tout à la fois porté par ses inventions colorées et ses récentes inspirations, il s'engage dans une intense période créatrice avec la commande des deux panneaux décoratifs pour le collectionneur russe Chtchoukine, "La Danse et La Musique" en 1910. La magistrale série des intérieurs symphoniques, notamment "L'Intérieur aux aubergines" de 1911, sera l'apogée de cette décennie aucours de laquelle il découvrira également l'art musulman et l'Espagne. Prompt à poursuivre son ouverture au monde, les séjours au Maroc en 1912 et 1913 parachèvent son irrésistible attrait pour l'Orient. Au fur et à mesure de ses voyages, Matisse se constitue une collection d'objets, meubles et tissus qu'il intégrera dans ses œuvres: "L'objet est un acteur: un bon acteur peut jouer dans dix pièces différentes, un objet peut jouer dans dix tableaux différents, un rôle différent". Ce métissage des sources, enrichi au fil des voyages, nourrit sa réflexion plastique et l'iconographie de ses œuvres. Abordant les notions de décoratif, Matisse s'éloigne de toute exactitude, qui n'est pas la vérité assène-t-il, et cherche la synthèse de la forme au plus juste de son émotion. En 1916, Matisse réalise deux œuvres majeures de très grandes dimensions: "Les Marocains" et "Femmes à la Rivière" et passera alors les dures années de guerre entre Issy-Les-Moulineaux et Paris. Les résultats de ses recherches lui donnent le vertige et le poussent à se rendre à Nice fin octobre 1917 pour s'y installer définitivement au début des années 1920. En quittant l'atelier d'Issy-les-Moulineaux, il s'invente à Nice un univers dédié à ce qui deviendra son obsession pendant une dizaine d'années: les "Odalisques" où les modèles se prêtent au jeu de l'accessoirisation. De sa région natale, Matisse se souvient des tissus flamboyants pour créer des intérieurs avec une abondance de matières et de motifs. Grisé par les variations infinies de son sujet, il va accumuler alors les scènes d'intérieur, peignant, sculptant des jeunes femmes nues ou qu'il habille de vêtements rapportés du Maroc. En mars 1920, il réalise pour Diaghilev les décors et les costumes du ballet "Le Chant du rossignol", première expérience décorative hors de la surface plane du tableau. Sa carrière est alors lancée, il est enfin reconnu.    "Cependant, je crois qu’on peut juger de la vitalité et de la puissance d’un artiste, lorsque impressionné directement par le spectacle de la nature, il est capable d’organiser ses sensations et même de revenir à plusieurs fois et à des jours différents dans un même état d’esprit, de les continuer. Un tel pouvoir implique un homme assez maître de lui pour s’imposer cette discipline". À la fin des années 1920, toujours plus exigeant envers lui-même et désirant une nouvelle fois se renouveler, il part alors pour Tahiti en 1930, à la découverte d'un autre espace et d'une autre lumière. Dans un premier temps, ce n'est pas la destination en elle-même qui le bouleverse mais la traversée de l'Atlantique en bateau du Havre à New York puis celle des États-Unis en voiture et en train, d'Est en Ouest, pour rejoindre San Francisco et y embarquer vers Tahiti. Ce périple métamorphose radicalement sa perception de l'espace, lui fait prendre conscience d'une autre échelle, de la possibilité d'une autre vision. "Immense, si j'avais vingt ans, c'est ici que je viendrais travailler". La ville de New York le fascine totalement, comme une confirmation de ses nouvelles recherches linéaires entreprises peu avant son départ. "Si je n'avais pas l'habitude de suivre mes décisions jusqu'au bout, je n'irais pas plus loin que New York, tellement je trouve qu'ici c'est un nouveau monde. C'est grand et majestueux comme la mer, et en plus on sent l'effort humain". Arrivé à l’âge de prendre conseil auprès de sa propre jeunesse, ainsi qu’il le confiera à André Masson, Matisse radicalise son fauvisme décoratif. Celui-ci, tel qu’il le pense et le met en œuvre depuis 1905, vise non point à sortir de la peinture mais à la faire sortir d’elle-même afin qu’elle excède le monde clos du tableau et qu’elle s’ouvre sur le dehors de l’expérience commune. Ce projet gardait toutefois quelque chose d’abstrait et d’inaccompli faute de rompre avec le cadre du tableau de chevalet. C’est ce pas qu’il franchit avec "La Danse" pour la fondation Barnes à Merion (Pennsylvanie). Dans le vaste local à un étage qui lui servait d’atelier et où il achevait sa composition, Matisse exposa à Dorothy Dudley, venue l’interviewer en prévision d’un article au titre percutant: "Le Peintre dans un monde mécanique", comment le problème s’était posé à lui. En suivant sa transcription: un "mur à décorer tel qu’il se dresse, trois portes fenêtres de six mètres de haut, à travers lesquelles, on ne voit que la pelouse, rien que du vert et peut-être des fleurs et des buissons. On ne voit pas le ciel. Au-dessus de ces portes fenêtres, trois espaces enforme d’ogives montant jusqu’au plafond, en sorte que la peinture sera influencée par la triple ombre des voûtes".   "Souvenez-vous qu’une ligne ne peut pas exister seule. Elle amène toujours une compagne. L’espace a l’étendue de mon imagination". D’une manière générale, la sobriété des formes, courbes pour les figures, rectilignes pour les bandes, de même que le petit nombre des couleurs toutes appliquées en grands aplats, sont en consonance avec les lignes architecturales et les plans des murs. Les combinaisons chromatiques des bandes et leurs obliques s’accordent avec le jeu des danseuses. Les parties à la fois roses et bleues, aux pentes plus dynamiques, correspondent aux trois couples engagés dans un corps à corps, tandis que les deux bandes noires, dans lesquelles retombent les pendentifs, rétrécissent quelque peu vers le bas. Elles sont donc plus statiques et correspondent aux deux nymphes assises au sol. Le rythme interne au triple panneau n’a rien d’autonome, car les bandes colorées sont doublement articulables avec le rythme des danseuses et avec celui des portes fenêtres, des deux entreportes et des pendentifs des voûtes. Le bleu, le noir et le rose, pas plus que le gris des corps, ne tiennent leur pouvoir expressif d’une transposition d’unpaysage ou d’un spectacle de danse, ils le tiennent de la lumière, qui allait poser à Matisse un redoutable problème. Le bleu et le rose, de valeur moyenne, contrastent, d’une part, avec la forte lumière des portes fenêtres et, de l’autre,avec le noir. Ce double contraste chromatique compense par son intensité la prégnance figurative inhérente à des silhouettes humaines et la couleur grise, "entre le noir et le blanc, comme les murs de la salle". La "maison" dont il s’agit, "bloc de sensations" non-subjectif, existant en soi et excédant tout vécu, s’entend tout d’abord de "l’armature" picturale dont se soutient une composition. Dans le contexte de "La Danse" de Matisse, on se doit de lui donner une portée proprement architecturale. "Ce qui définit la maison, ce sont les pans, c’est-à-dire les morceaux de plans diversement orientés qui donnent à la chair son armature. La maison même est la jonction finie des plans colorés". L’aplat gris des danseuses leur ôte leur corporéité organique pour les associer ainsi aux plans colorés des bandes murales dont "la puissante vie non organique" conjugue ainsi la tension et le tranchant de leurs surfaces à la souple arabesque qui enchaîne les corps tout en courbes. La sensation ne doit pas s’entendre comme un vécu ou une impression purement subjective car elle "est directement en prise sur une puissance vitale qui déborde tous les domaines et les traverse. Cette puissance, c’est le rythme, plus profond que la vision, que l’audition. Et ce rythme parcourt un tableau comme il parcourt une musique, sur laquelle la danse peut alors se produire en harmonie.   "Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir. Il est vrai que le soir est magnifique. Avant le coucher flamboyant du soleil, le ciel est blond comme du miel. Puis il blêmît avec une douceur infinie". "La Danse" fait prendre conscience à Matisse de la nécessité d’un dépassement plus radical de l’organicité: "Dans la peinture architecturale, qui est le cas de Merion, l’élément humain me paraît devoir être tempéré, sinon exclu". Car "cette peinture associe à la sévérité d’un volume de pierre. De plus, l’esprit du spectateur ne peut être arrêté par ce caractère humain avec lequel il s’identifierait et qui le séparerait en l’immobilisant de la grande association harmonieuse, vivante et mouvementée de l’architecture et de la peinture". Matisse reproche précisément à Raphaël et à Michel-Ange d’avoir, dans leurs compositions murales,"alourdi leurs murs par l’expression de cet humain, qui nous sépare constamment de l’ensemble". Par ce glissement, le langage de Matisse passe significativement de la question de l’humanité des figures à celle du spectateur. La mise à l’écart, non de l’homme, mais de la forme organique de l’humanité est la condition d’une "hétérogenèse" à la fois de la figure-signe dans le tableau et du spectateur du tableau. La peinture murale ne se détourne de l’individualité subjective que pour constituer un autre sujet accordé à un ordre ou à un rythme supra-individuel mettant en jeu le milieu où cette peinture s’établit. Le peintre épingle sur le mur des surfaces de papier peintes en aplats de gouache aux couleurs choisies dans une gamme réduite, puis découpées en fonction du dessin qu’il y trace. Déchargée de tout jeu de main, la couleur sera uniformément passée au rouleau par un peintre en bâtiment. Cette méthode mécanique sera ensuite relayée par le dispositif machinique hautement complexe, à l’image d’une combinatoire ou d’un jeu de construction plutôt que d’une palette, imaginé par Matisse pendant ces trois ans où il va déplacer constamment onze aplats de couleurs un peu "comme on déplace les jetons pendant une partie dans le jeu de dames", jusqu’à trouver un "arrangement" très satisfaisant, pour le metteur en scène qu’il est devenu. Tel Michel-Ange et la chapelle Sixtine.    "Vous voulez faire de la peinture ? Avant tout il vous faut vous couper la langue, parce que votre décision vous enlève le droit de vous exprimer autrement qu'avec vos pinceaux". C’était "un étrange spectacle", selon le témoignage d’une visiteuse admise dans le garage-atelier: "Un mur tout entier était occupé par la maquette en grandeur réelle, alors très ingénieusement composée de bouts de papiers colorés. Ces derniers étaient épinglés au mur et pouvaient être ainsi déplacés comme les pièces d’un puzzle gigantesque. Des piles de papiers colorés étaient posées par terre. Matisse, armé d’un fusain fixé à l’extrémité d’un long bâton, allait et venait sans cesse devant la maquette pour tracer alors les contours qu’il voulait modifier, une jeune femme s’approchait, grimpait sur une échelle et retouchait les papiers colorés. L’inorganicité libérée de la gravitation permet au corps de ne faire plus qu’un avec la surface d’une manière qui extrait radicalement cette peinture murale de tout rapport avec le tableau. En s’affranchissant de la référence à l’espace du spectateur, la nouvelle peinture murale se libère et libère le spectateur de la relation de vis-à-vis. Il n’y a aucun sens à demander sous quel angle de vue "La Danse" est créée. Si Matisse n’invente pas la composition-signe-décorative, parce qu’elle est, dans une certaine mesure, familière aux arts traditionnels, le fait est qu’elle ne fonctionne plus en référence à une transcendance divine ou/et humaine qu’il s’agit d’honorer. En son mode architectural, elle fonctionne dans une pure et totale immanence au mur de ce qu’on nommera un habitat. L'art pictural devient une philosophie. En 1924, Matisse se consacre à la sculpture et réalise "Grand nu assis", qui est exemplaire de son style, à la fois en arabesques et en angles. Il pratique la sculpture depuis qu'il a été l'élève d'Antoine Bourdelle, dont Matisse conserve le goût pour les grandes stylisations, comme on peut le voir ainsi dans la grande série des "Nu de dos", séries de plâtres monumentaux qu'il réalise entre 1909 et 1930. En 1939, Matisse se sépare de sa femme. Après un court voyage en Espagne, il revient à Nice où il peint "La Blouse roumaine". En 1940, il rencontre P. Bonnard au Cannet. Le marchand Paul Rosenberg renouvelle son contrat avec Matisse. Le peintre part le retrouver à Floirac, avec Lydia Délectorskaya,qui était son assistante et modèle depuis 1935. En 1941, atteint d'un cancer du côlon, il est hospitalisé à la clinique du Parc de Lyon. Ses médecins lui donnent six mois à vivre. Il retourne à Nice où cette fois il s'installe à l'hôtel Regina à Nice, alité. Il conserve de son opération le port d'un corset de fer, qui empêche la station debout plus d'une heure.    "Tout est neuf, tout est frais comme si le monde venait de naître. Une fleur, une feuille, un caillou, tout brille, tout chatoie, tout est lustré, verni, vous ne pouvez vous imaginer comme c’est beau ! Je me dis quelquefois que nous profanons la vie. À force de voir les choses, nous ne les regardons plus". Il dessine alors au crayon et au fusain, les dessins sont exposés chez Louis Carré en novembre. S'il ne peut plus voyager, il utilise alors les étoffes ramenées de ses voyages pour habiller ses modèles originaires du monde entier. Son infirmière, Monique Bourgeois, accepte d'être son modèle. Il commence à utiliser la technique des gouaches découpées et commence la série "Jazz". Il s'installe à Vence et renoue une amitié épistolaire assidue avec le dessinateur et écrivain André Rouveyre, connu à l'atelier de Gustave Moreau. En 1942, Aragon fait de Matisse le symbole artistique "d'une manifestation de résistance à l'envahisseur barbare", celui de la vraie France contre l'Allemagne nazie dans l'Art français. En avril 1944, sa femme et sa fille sont arrêtées par la Gestapo, pour faits de Résistance. Amélie Matisse est condamnée à six mois de prison. Elle sera libérée en septembre 1944, tandis que Marguerite Matisse, la fille du peintre, est torturée et défigurée. Marguerite est prise en charge par la Croix-Rouge, qui la cache au sein de la famille Bruno à Giromagny près de Belfort. Elle est libérée en octobre 1944. Matisse la revoit en janvier et février 1945. Sous le coup d'une émotion intense, Henri Matisse dessine de nombreux portraits de sa fille, dont le dernier de la série montre alors un visage enfin apaisé. Jean Matisse, son fils, sculpteur, appartient lui à un réseau de résistance actif. Alité, handicapé, mais vivant, Matisse ne peut plus peindre ou pratiquer des techniques qui demandent des diluants. Il invente alors la technique des papiers découpés, qu'il peut, dans son lit, couper avec des ciseaux, papiers que ses assistants placent et collent aux endroits souhaités par l'artiste. Il commence à travailler, à partir de 1949, au décor de la chapelle du Rosaire de Vence, à la demande de son infirmière-assistante. L'artiste Jean Vincent de Crozals lui sert de modèle pour ses dessins du Christ. À quatre-vingt-un ans, Henri Matisse représente la France à la vingt-cinquième Biennale de Venise. Installé dans une chambre-atelier à l'hôtel Regina de Nice, il réalise sa dernière œuvre, "La Tristesse du roi", une gouache découpée aujourd'hui au musée d'Art moderne du Centre Pompidou. En 1952 a lieu l'inauguration du musée Matisse du Cateau-Cambrésis, sa ville natale. Henri Matisse meurt le trois novembre 1954 à Nice, après avoir dessiné la veille une dernière fois le portrait de Lydia Délectorskaya, que Matisse disait connaître par cœur, il conclut d'un:"Ça ira !", expression valant comme ses dernières paroles. Matisse est enterré dans cette ville, au cimetière de Cimiez. Jusqu'à sa mort, il fit preuve d'audace et d'exigence, autant de qualités qui l'amenèrent à toujours penser en homme de son temps, ouvert au monde et tourné vers le futur. "J’espère qu’aussi vieux que nous vivrons, nous mourrons jeunes".     Bibliographie et références:   - Louis-Charles Breunig, "Chroniques d’art, H. Matisse" - Guillaume Apollinaire, "Henri Matisse" - Louis Aragon, "Mon ami Henri Matisse" - Éric de Buretel de Chassey, "Henri Matisse" - Gaston Diehl, "Henri Matisse" - Jacqueline Duhême, "Petite main chez Henri Matisse" - Raymond Escholier, "Henri Matisse" - Françoise Gilot, "Matisse et Picasso" - Jean Guichard-Meili, "Matisse" - Karin Müller, "Métamorphoses de Matisse" - Marcelin Pleynet, "Henri Matisse" - Cécile Debray, "Matisse"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Tout ce qui proviens de mon maître est incroyable, même ça pisse. En tant que soumis il m’est obligé de servir de VC pour monsieur.   L’uronalgie est une de mes pratiques que j’aime le plus, se sentir souillé, et salis, et surtout se sentir utile, grâce à moi monsieur a été soulager et il n’y a rien de plus important.   Me demander de lécher les toilettes public, boire de la pisse d’inconnus, la mienne ou celle de mon maître permet de me rappeler qui je suis, une simple chienne sans dignité. J’apprécie énormément les ordres comme : remplis un verre de pisse et bois le en entier, pisse toi dessus, pisse sur le sol et lèche ou encore boire essentiellement la pisse de monsieur dans une gamelle de chien.   Mais ce que j’apprécie le plus c’est lorsque l’on m’y oblige en me mettant un entonnoir dans l’anus ou dans la bouche et sentir la pisse rentrer.    confession: j'ai connue l'art de l'uronalgie sur ce site même grâce à un ancien maître à moi. La première fois qu'il m'a demandé ça j'étais surpris.. je ne savais pas à quoi m'attendre et le goût et l'odeur ne me plaisait pas. lorsque ce même maître est venue à ma rencontre et qu'il m'a fait avaler sa pisse de force j'ai compris que je n'étais qu'un chiotte, la sensation d'excitation était inexplicable... je savais enfin où était ma place. Sans même qu'il est besoin de me forcer à le faire j'étais déjà en train de lécher le sol afin d'avaler les dernières gouttes. depuis cette pratique est régulière, on me demande souvent de boire ma pisse, lécher les toilettes etc..  l'uro a une place très importante dans ma vision des choses, monsieur n'a pas besoin d'aller au toilettes tant que je suis là 🐶  
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Par : le 02/03/24
Dans deux jours, ma Douce Soumise débutera une période de frustration de 15 jours, pendant laquelle elle sera privée de toute jouissance. Avant d'expliquer l'importance cruciale de cette étape, laissez-moi évoquer les raisons qui me poussent à lui imposer cette forme de chasteté. Tout juste âgée de 41 ans, ma Douce Soumise est en proie au doute. Depuis qu'elle a commencé à explorer sa soumission à l'âge de 40 ans, elle ne se sent plus désirable et se considère comme "périmée". Mon objectif a toujours été de la guider en douceur dans l'exploration de ses fantasmes, de la pousser à repousser ses limites et de l'aider à devenir la soumise qu'elle aspire à être. Jusqu'à présent, nous avons déjà franchi certaines de ces limites bien au-delà de ce que nous avions imaginé. Il y a moins d'un an, ma Douce Soumise pratiquait très rarement la sodomie ; aujourd'hui, elle est capable d'endurer un fist anal et d'y prendre plaisir. Elle n'avait également jamais avalé de sperme de sa vie, et maintenant, elle le réclame et ouvre grand la bouche pour recevoir mon nectar. Sans parler de l'uro, qu'elle ne connaissait même pas auparavant. En résumé, en l'espace de 8 mois, j'ai réussi à transformer ma femme "vanille" en une véritable soumise épanouie, obéissante et prête à se soumettre totalement à mes désirs. Un matin, dès son réveil, je lui ai demandé de s'inscrire sur Tinder et de créer un profil. Calmement, je lui ai annoncé que pour les 15 prochains jours, je souhaitais qu'elle rencontre un homme tous les deux jours. Parmi ces hommes, il devait y en avoir un dont elle n'aimait pas du tout le physique, ainsi qu'un homme de plus de 65 ans. Elle devait également coucher avec deux hommes lors d'une même journée. Ses consignes étaient claires : se rendre dans leur hôtel et les baiser comme une vraie pute, sans compromis. Pas de préliminaires, pas de rendez-vous avant ou après, juste du sexe brut. Dans la chambre d'hôtel, elle devait laisser son téléphone allumé pour que je puisse écouter. Après ces 15 jours de rencontres coquines, elle devrait subir 15 jours de frustration, plus deux jours supplémentaires pour chaque homme qu'elle n'aurait pas couché. Cette demande l'a choquée. Ma Douce Soumise n'imaginait pas que je serais capable de lui demander une telle chose. Au début, elle a protesté, affirmant qu'il lui était impossible de coucher avec d'autres hommes puisque nous étions mariés, et que cela n'était pas envisageable. Il faut dire que ma Douce Soumise est jalouse, tandis que moi, je ne le suis pas du tout. Pour moi, il y a une différence entre faire l'amour et simplement baiser. De plus, depuis toujours, l'un de ses fantasmes était de se faire prendre par un inconnu dans une chambre d'hôtel. J'étais en train de lui offrir son fantasme sur un plateau d'argent. Elle a fini par accepter, et son défi a commencé le jour même. En quelques heures, elle avait son premier rendez-vous avec un Canadien de 33 ans. Il faut dire que pour une femme, c'est extrêmement facile de rencontrer des hommes juste pour coucher. Elle s'est préparée à ce rendez-vous, s'est maquillée, coiffée, et a enfilé sa belle robe noire moulante. Elle était nerveuse ; en 14 ans de mariage, ma Douce Soumise n'avait jamais posé les mains sur un autre homme que moi. Je l'ai encouragée, ai trouvé les mots pour qu'elle ait le courage de franchir la porte. Je l'ai déposée à la réception de l'hôtel, puis je l'ai appelée pour pouvoir écouter tout ce qui se passait. C'était parti. Je l'ai entendue frapper à la porte, un hello nerveux. Ça y est, elle était dans la chambre d'hôtel, avec ce Canadien de 33 ans, musclé et vraiment bien foutu. Il faut dire que là où nous vivons, les touristes sont vraiment canons et musclés, pour la plupart ils viennent pour s’entraîner au Muay Thai de manière professionnelle. Je les ai entendus discuter un moment, lui prenant une bière, et  après quelques minutes, les voix ont été remplacées par des bruits de bouche. Ils s'embrassaient, j'étais terriblement excité, excité de voir ma Soumise rester dans cette chambre, excité de savoir qu'elle réalisait un fantasme tout en dépassant ses limites grâce à moi. Les respirations ont augmenté en intensité et déjà j'entendais les premiers gémissements de ma Douce Soumise. J'arrivais à deviner ce qu'il lui faisait juste par les bruits. Il est en train de la doigter, je reconnais le bruit très distinct de ma Soumise quand elle mouille et qu'elle est excitée. Ça y est, il la pénètre, ses gémissements ne trompent pas, elle prend son pied. Malheureusement pour elle, le jeune homme a succombé trop rapidement à son charme. Il part prendre sa douche, je reçois un message. "Maître, c'était trop rapide, puis-je rester un peu pour un deuxième round ?" Ma Douce Soumise avait succombé au charme de l'adultère consentant. Je lui accorde et le deuxième round fut bien plus intense... Pendant ces 15 jours, ma Douce Soumise n'a pas failli une seule fois. Parmi les hommes qu'elle a baisés, il y en avait quatre qui avaient du mal à la satisfaire : un Maître dominant expérimenté, dont je vous raconterai la soirée dans un autre récit, un homme de 64 ans, et un homme expert en libertinage qui a décidé de m'appeler en visio pour que je les regarde baiser. Ces 15 jours ont été vraiment très intenses. Ma Douce Soumise a vraiment repoussé ses limites. De plus, chaque fois qu'elle revenait d'un rendez-vous, je la baisais sans qu'elle ait le droit de se laver. Elle est passée par tout un tas d'émotions. Elle s'est sentie pute, désirable, sale, excitée, fatiguée, enjouée. Toutes ces émotions décuplées à 100% par l'adrénaline. Sa soumission n'a jamais été aussi parfaite. Je suis tellement fier de ma Douce Soumise...
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Par : le 12/03/24
"La discrétion est la première des vertus. On lui doit bien des instants de bonheur. Il y a un moment dans les batailles, où, dans une lutte égale, les deux parties sentent l'inertie de leurs moyens et l'inutilité de leurs efforts, où l'épuisement des forces, et le sentiment de la conservation, inspirent aux combattants un même penchant vers la retraite. Ce moment de relâchement, saisi par l'homme supérieur qui sait profiter de cette disposition morale pour employer les moyens qu'ila su réserver, détermine toujours la victoire en sa faveur." "Un je-ne-sais-quoi-de-malicieux", c'est en ces mots qu'une de ses admiratrices décrivait le baron Dominique-Vivant Denon (1747-1825), séducteur sans beauté, collectionneur sans scrupules et touche-à-tout sans limites. Celui que ses contemporains qualifiaient d'"un des phénomènes les plus vivants de notre époque" est surtout resté dans les mémoires comme "l'œil de Napoléon". C'est en effet grâce à lui que le Louvre s'enrichit, pour quelques années, des plus belles œuvres d'art de l'Europe, le temps d'acquérir une légitimité et une ambition qui depuis n'ont pas faibli. Dominique-Vivant Denon sera aussi appelé Vivant-Denon ou baron Denon, d'après le titre à lui conféré par Napoléon. Séducteur, auteur d'un roman libertin à succès, "Point de lendemain", il collectionne les conquêtes féminines. Grand voyageur, il effectue des missions en Italie, en Russie et en Suisse où il rencontre Voltaire avant de parcourir l'Europe à la suite des troupes napoléoniennes. Ses très bonnes relations avec Joséphine de Beauharnais, épouse du général Bonaparte, lui valent d'être nommé par ce dernier à la tête de l'équipe scientifique destinée à l'accompagner en Égypte. Doyen à cinquante-et-un ans des savants de l'expédition d'Égypte, il ne s'en montre pas moins infatigable. Dessinateur et graveur talentueux, il publie en 1802 le recueil de son travail, soit pas moins de trois cents dessins et croquis, sous l'intitulé: " Voyage en basse et Haute-Égypte". Il vaut à son auteur d'être nommé directeur général du Musée central des Arts, futur musée Napoléon puis musée royal, aujourd'hui musée du Louvre. Dans cette fonction, le baron Denon amasse les œuvres d'art pour nourrir ce qu'il veut être "le plus beau musée de l'univers", et il y parvient.    "Il en est des baisers comme des confidences: ils s'attirent, ils s'accélèrent, ils s'échauffent les uns les autres. En effet le premier ne fut pas plutôt donné qu'un second le suivit. Voilà ainsi les lèvres des femmes". Libertin, auteur d'un conte licencieux "Point de lendemain" qui inspira Louis Malle dans "Les Amants", il nait à Givry en Saône-et-Loire, près de Chalon-sur-Saône le quatre janvier 1747 et il meurt à Paris le vingt-sept avril 1825. Il a traversé tous les régimes, Louis XV, Louis XVI, la Révolution, la Terreur, le Directoire, l'Empire et la Restauration au cours d'une vie bien remplie de soixante-dix-huit ans. Une existence tantôt calme, tantôt frénétique, méditative, ou bien à cheval, au milieu des canons. Il aura fréquenté Frédéric de Prusse, Pie VII, Robespierre, Napoléon, Joséphine, Diderot, Voltaire et Stendhal. À la chute de l'Empire, ayant remis à Louis XVIII sa démission de toutes les charges officielles qu'il occupait, Denon n'en continue pas moins de se consacrer aux arts, à sa collection. Il entreprend d'écrire son "Histoire de l'art" et y passe les dernières dix années de sa vie à préparer les planches de cet ouvrage. Ni historien ni archéologue, ni théoricien ni savant, Denon n'en fut pas moins estimé par les personnalités les plus éminentes de son temps. La richesse de son parcours, la diversité de ses expériences avaient fait de lui un personnage recherché et c'est certainement dans la conversation, art dans lequel, selon ses contemporains, il excellait, que l'on pouvait goûter le mieux la qualité de son esprit. Homme du XVIIIème siècle par son approche de l'art en "connaisseur", Denon fut aussi un pionnier par l'originalité de ses goûts et le désir qu'il avait de les faire partager. Sa vie est très bien résumée par lui-même: "Je n'ai rien étudié, parce que cela m'eût ennuyé. Mais j'ai beaucoup observé, parce que cela m'amusait. Ce qui fait que ma vie a été remplie et que j'ai beaucoup joui". Outre le droit qu’il étudia parce que ses parents le destinaient à la magistrature, il travailla le dessin et la gravure et trouva le temps d’écrire une comédie en trois actes et en prose, "Julie et le Bon Père" (1769), œuvre médiocre qui ne fut jamais jouée et à laquelle se borna sa carrière d’auteur dramatique. Il fréquente la Faculté de droit de Paris, tout en s'initiant, auprès de Noël Hallé, au dessin et à la gravure. Dans l'atelier il rencontre les frères de Saint-Aubin, Augustin et Gabriel. En 1768, Augustin fait son portrait. Dominique Vivant renonce à la magistrature et se tourne définitivement vers les arts, en particulier le dessin, pour lequel il a des dispositions. C'est le début d'une longue et brillante carrière "artistique".     "L'amour veut des gages multipliés: il croit n'avoir rien obtenu tant qu'il lui reste à obtenir. L'homme est un tissu de romans, voilà le secret de ma vie". Romanesque, son entrée foudroyante et énigmatique, à vingt-deux ans, à la cour de Louis XV, en intimité avec le roi. On ne sait comment il s’introduisit à la Cour, mais en 1769, il fut chargé de la conservation des pierres collectionnées par la marquise de Pompadour, puis devint gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, ce qui l’amena à connaître Versailles dont il prit le bon ton. On ignore de même la route qui lui ouvrit la carrière diplomatique. Sa première mission le mena en 1772, à Saint-Pétersbourg, où il passa deux années. La seconde le conduisit à Stockholm où, pendant quatre mois, il fut le secrétaire de l’ambassadeur Vergennes, lequel restera son protecteur quand il deviendra ministre des Affaires étrangères. Une troisième mission, en Suisse, le fit passer par Ferney où il fut reçu par Voltaire, dessina son portrait qu’il grava et mérita son amitié. En 1777, il publia un conte galant bien dans le goût du temps, "Point de lendemain", œuvrette charmante, souvent rééditée, cependant que sa carrière se poursuivait à Naples où il avait été nommé, en 1776, attaché d’ambassade. Promu chargé d’affaires en 1782, il resta dans ce royaume jusqu’en 1785, tout en effectuant des voyages en Italie méridionale, à Rome, en Sicile et à Malte. Il observait les œuvres d’art, apprenait à bien les connaître, pratiquait le dessin, la gravure, s’y perfectionnant. Sa carrière diplomatique ayant pris fin à la demande de la reine des Deux-Siciles, il revint à Versailles en août 1785. Sa pension de diplomate s’ajoutant à la fortune héritée de son père, assurait son indépendance et lui permit de se consacrer entièrement aux beaux-arts. Il est élu en 1787, membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture comme "artiste de divers talents" après la présentation de la gravure: "Adoration des bergers" d'après Luca Giordano. Il revient à Paris en 1793, en pleine Terreur, pour éviter la confiscation de ses biens. Il doit sa radiation de la liste des émigrés à l'intervention de son ami le peintre Jacques-Louis David. Pour lui complaire, il grave le Serment du Jeu de paume, pièce de dimensions exceptionnelles. II fait encore, à l'eau-forte et au lavis, un remarquable portrait de Bertrand Barère à la tribune, d'après un dessin de Jean-Baptiste Isabey. David lui confie la gravure de ses costumes républicains, ce qui lui donne l'occasion de s'attirer la sympathie de Robespierre.     "J'étais ingénu, je la regrettai, j'avais vingt ans, elle me pardonna et comme j'avais vingt ans, que j'étais ingénu, toujours trompé, mais plus quitté, je me croyais l'amant le mieux aimé, partant le plus heureux des hommes". Roman fabuleux et bizarre impunité qui le suit partout durant la terreur. Il subsistait grâce à son burin et devint graveur national. Le neuf thermidor changea tout cela et le rendit à la vie mondaine. Il semble avoir connu le général Bonaparte par l’intermédiaire de son épouse dont il fréquentait le salon. De toute façon, ayant été agréé, il s’embarque à Toulon en 1798 pour participer à l’expédition d’Egypte. Il devient alors membre de l’Institut fondé au Caire, dessine beaucoup de ruines, et accompagne Desaix en Haute-Egypte, jusqu’aux cataractes du Nil. Sa santé de fer, sa bonne humeur légendaire et son courage impressionnent si favorablement le général Bonaparte que Denon sera alors un des rares membres de l’expédition qu’il ramènera en France en 1799. Denon est bientôt membre de l'Institut d'Égypte. Il publie deux articles dans "La Décade égyptienne, journal de l'Institut et participe dans des commissions chargés de décrire les monuments égyptiens. Il est de retour en France en 1799, en même temps que Bonaparte. Sa contribution la plus importante aux travaux de la "commission des sciences et des arts" est certainement le récit de ses déplacement en Égypte: "Voyage dans la Haute et Basse Égypte, publié en 1802 et qui a connu quarante rééditions au cours du XXème siècle. Sur le plan scientifique, cet ouvrage ne peut pas être comparé avec la monumentale "Description de l'Égypte", produit par la totalité des savants de la Commission des sciences et des arts. Cependant, sa publication en 1802, les gravures, et leurs commentaires abondants, le "Voyage dans la Haute et Basse Égypte" joua un rôle majeur dans le développement de l'égyptomanie auprès du grand public et stimula certainement ensuite les premières tentatives de déchiffrement des hiéroglyphes.    "L’emplacement qu’occupent les pyramides de Sakkara, a environ deux lieues et demie de largeur, de l’est à l’ouest, sur sept de longueur, du nord au sud. On y trouve beaucoup de fragments de vases de purification en granit, en albâtre et en porphire, matières précieuses dont le goût s’était introduit au tems où existait Memphis". Un formidable personnage de roman, écrivant lui-même son roman, à la plume ou au burin. Il pourrait s'intituler "Histoired'un Faune", puisque "le Faune" était le surnom que lui avaient donné les femmes de sa jeunesse. Un faune qui finirait couvert de gloire, de titres et d'honneurs. Le coup d’État du dix-huit brumaire portant Bonaparte au pouvoir bénéficie à Denon. Le dix-neuf novembre 1802, le premier Consul le nomme directeur général du muséum central des arts, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre, ainsi qu'administrateur des arts. Sont alors placés sous son autorité le musée des Monuments français, le musée spécial de l'École française de Versailles, les Galeries des palais du gouvernement, la Monnaie des médailles, les ateliers de la chalcographie, de gravures sur pierres fines et demosaïque, la manufacture de Sèvres, la manufacture de Beauvais et la manufacture des Gobelins. Pragmatique, Denon sait profiter des circonstances. Il prend part à toutes les grandes entreprises de Napoléon, et il l'accompagne dans ses grandes campagnes. C'est lui qui est l'initiateur de l'enrichissement du Louvre avec des dépouilles des musées des pays conquis. Lui qui avait signé en 1796 la pétition pour appuyer les thèses de Quatremère de Quincy contre le déplacement des œuvres d'art saisies à Rome, fait, sept ans plus tard, un discours flamboyant devant ses confrères de l'Institut pour saluer l'arrivée des antiques en provenance d'Italie. Vivant Denon fait une quête quasi obsessionnelle d'augmenter les collections, en repoussant les limites chronologiques et géographiques du musée. C'est aussi dans l'intention de faire du Louvre un véritable "outil" novateur au service de l'histoire de l'art, un instrument pédagogique pour tous les publics.    "J'allai ensuite visiter les ruines de Pompéia, les plus intéressantes qui existent dans l'univers. Pour remplir la tâche que je m'étais imposée, de faire dessiner et de dessiner moi-même tout ce qui avait été découvert, il fallait le faire à la dérobée, car je n'avais pu en obtenir la permission" .Vivant, que la Grande Armée appellera bientôt "l'huissier-priseur de l'Europe", va faire manœuvrer, pour une guerre qu'il est seul à mener sur un plan secret, des milliers de soldats. Elle sera un bataillon de conquête chargé de rapporter des trophées. Chateaubriand a eu ce raccourci de génie: "Bonaparte a dérangé jusqu'à l'avenir". En l'espace d'une dizaine d'années, Denon organise le plus grand rassemblement d'œuvres d'art qui ait jamais existé. Objets, tableaux, sculptures, dessins, antiques, ainsi que livres et manuscrits sont prélevés dans les collections princières des territoires conquis par Napoléon, afin de créer "le plus beau musée de l'univers". Au travers des manufactures placées sous son autorité et par le biais des commandes qu'il passe aux peintres, sculpteurs et graveurs, Denon suit et oriente la création artistique, en la soumettant pour une bonne part à la propagande impériale. Dans ce contexte, il est étonnant que le directeur des Arts ne se soit pas davantage engagé dans les débats esthétiques de son temps. Il n'intervient officiellement qu'une seule fois, à propos de la statue du Premier Consul commandée à Chaudet pour le Corps législatif. Elle fournit à Denon le prétexte à un vibrant plaidoyer en faveur du nu à l'antique dans la sculpture. Mais Denon, avant tout, est et restera jusqu’à la fin de l’Empire, le conseiller très écouté de Napoléon et l’exécuteur de ses idées, car l’Empereur en a beaucoup, souvent excellentes, parfois moins bonnes. Le cinq août 1812, Denon est récompensé par le titre de baron. C'est enfin la gloire.    "Sire, mon âge avancé, ma santé dérangée me commandent le repos immédiat. J'ose donc le demander à votre Majesté."La chute de l’Empire et la Première Restauration n’affectent pas la situation du Directeur du Musée, redevenu celui du Louvre. Il n’en sera pas de même après les Cent-Jours, car les coalisés, vainqueurs à Waterloo, exigeront la restitution des œuvres d’art conquises par la France: négociations que Denon mènera à bonne fin et qui seront les dernières de sa carrière. En octobre 1815, il adressera au roi Louis XVIII une démission devenue inéluctable. Denon n'en continue pas moins de se consacrer aux arts, à sa collection. Il entreprend d'écrire son "histoire de l'art" et y passe les dernières dix années de sa vie à préparer les planches de cet ouvrage. Les dernières années de sa vie s’écouleront paisiblement dans l’aisance matérielle, parmi ses collections d’œuvres d’art, de sculptures et de tableaux, véritable musée privé d’une très grande richesse. Il assiste aux séances de l’Institut, se montre assidu aux expositions et jouit de nombreuses amitiés. Dominique Vivant Denon meurt le vingt-sept avril 1825, à l'âge de soixante-dix-huit ans au huit quai Voltaire à Paris et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise, dans la dixième division. Le peintre Antoine-Jean Gros et le géographe Edme François Jomard prononcent son éloge funèbre. En avril 1826 sa collection est vendue aux enchères. Son ampleur peut être évaluée en consultant la catalogue, qui comporte deux-cent-vingt-cinq pages. C’était un petit homme très laid, avecun menton en galoche et le front dégarni, débordant de vitalité, pétillant d’esprit. Son immense culture, le charme de sa conversation et ses manières affables, faisaient de lui un convive recherché et l’ornement des salons. Napoléon, qui avait découvert en Egypte son courage physique, ainsi que sa puissance de travail, se reposait sur son jugement artistique. Le Denon sut aussi se faire aimer des artistes de son temps qu’il aida de maintes façons, tout en se montrant exigeant surla qualité de leurs travaux. "La discrétion est ma vertu favorite, on lui doit bien des instants de bonheur." (Vivant Denon)    Bibliographie et références:   - Bernard Bailly, "Dominique Vivant Denon" - Catherine Bonfils, "Dominique Vivant Denon" - André Chastel, "L'art français, le temps de l'éloquence" - Marie-Anne Dupuy-Vachey, "Les itinéraires de Vivant Denon" - Albert de la Fizelière, "Œuvre originale de Vivant Denon" - Claude Lougnot, "Vivant Denon, un roman" - Jean Marchioni, "Vivant-Denon ou l'âme du Louvre" - Judith Nowinski, "Baron Dominique Vivant Denon" - Vicomte Révérend, "Armorial du Premier Empire" - Ulric Richard-Desaix, "Molière du cabinet de Vivant Denon" - Philippe Sollers, "Le Cavalier du Louvre"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir. 
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Par : le 10/04/24
"Tout instant de la durée est une création nouvelle. Ce que nous fûmes hier, ou ce que nous sommes aujourd'hui,nous ne le serons plus demain. Elle t'aura dit de venir. La nuit du rendez vous, vas-y, tu es venu et la porte reste close. Prends sur toi. Pas de paroles enjôleuses, pas de vacarme à la porte. Épargne à tes côtes la dureté du seuil. Le lendemain, il fera jour. Que tes paroles soient vierges de rancœurs, et ton visage lisse de tout signe de chagrin. Son dédain passera vite, en te voyant si détendu encore un service que tu devras à notre art. La chance est puissante. Laisse toujours ta ligne dans l’eau et tu attraperas un poisson quand tu attendras le moins". Chaque quinze février dans la Rome antique se jouait un rite sibyllin et envoûtant dont les origines demeurent assez mystérieuses. Les Lupercales semblent trouver leur justification dans plusieurs mythes, provenir de plusieurs instigateurs, invoquer plusieurs divinités et procurer plusieurs vertus. Voyage dans une festivité aussi nébuleuse que capiteuse, où purification et fécondation s’embrassent sous des odeurs de boucs et des hurlements de loups. Faunus, ou Lupercus, petit-fils de Saturne, est le dieu des bergers et des troupeaux. Il leur assure la fertilité et les défend contre les loups, et parfois, la nuit, dans les bosquets sacrés, brise le silence par des oracles tapageurs. Au nombre de douze, les Luperques, prêtres de cette divinité favorable, sont désignés parmi les anciennes familles patriciennes de Rome des Quinctiliani et des Fabiani, auxquelles s’ajoute la famille des Julii, à partir de Jules César. À l’aube du quinze février, deux d’entre eux sont nommés par le grand prêtre officiant pour assister au sacrifice de deux boucs et d’un chien sur l’autel de la grotte du Lupercal. Les deux jeunes hommes vêtus d’un simple pagne en peau de bouc sont marqués au front par le sang de l’holocauste, après quoi ils doivent rire aux éclats. Le couteau ensanglanté, trempé dans du lait, découpe en lanières le cuir des bêtes immolées. Les Luperques, totalement nus, éclusent du vin dans une course frénétique et euphorique autour du mont Palatin et dans la cité pour purifier la ville de leurs courroies bénies. Les femmes postées sur l’enceinte d’Urbs (ville) offrent volontiers leurs corps nu à la flagellation sacrée des lanières, pour la bonne cause. "Elles sont persuadées que c'est un moyen sûr pour les femmes grosses d'accoucher heureusement et, pour celles qui sont stériles, d'avoir des enfants", selon Plutarque, "Vies parallèles des hommes illustres"(cent ans après J.C.).    "La beauté est un bien fragile: tout ce qui s'ajoute aux années la diminue. Elle se flétrit par sa durée même. Ni les violettes, ni les lys à la corolle ouverte ne sont toujours en fleurs, et, la rose tombée, l'épine se dresse seule. Toi aussi, bel adolescent, tu connaîtras bientôt les cheveux blancs. Tu connaîtras bientôt les rides, qui sillonnent alors le corps. Forme-toi maintenant l'esprit, bien durable, qui sera l'appui de ta beauté: seul il subsiste jusqu'au bûcher funèbre". Le soir, avant qu’un grand banquet ne vienne clore la fête, chaque jeune fille glisse dans une jarre un parchemin marqué de son nom, et chaque jeune homme tire au sort celle qui l’accompagnera pour le dîner. De cette loterie amoureuse placée sous les auspices de Junon, protectrice des femmes, du mariage et de la fécondité, bon nombre de couples vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. À l’évidence, le sacrifice dans la grotte symbolise la mort, l’éclat de rire des jeunes hommes annonce le retour du souffle vital, annonciateur de la renaissance de la nature, le bouc illustre l’allégorie de la fertilité. Mais le chien ? "Immolé comme une victime propre à purifier" ou "l’ennemi naturel des loups" ? Plutarque lui aussi s’interroge. Ovide également. Si les Romains ont opposé l’exigence de vérité propre aux historiens aux fables mensongères des poètes, ils n’en avaient pas moins conscience que poésie et histoire étaient intimement liées. C’est en vers que Naevius et Ennius ont écrit l’histoire de Rome, et c’est en vers toujours, à une époque où l’historiographie était pourtant reconnue comme un genre littéraire à part entière, que Virgile et Properce ont évoqué les origines de la Ville ou qu’Horace a chanté Auguste. Étrange coutume qui en trois mouvements mêle rite initiatique, sauvagerie et superstition, avec une date et un lieu chargés de sens. L’année romaine commençait en mars avec la première lune du Printemps. Févier, mois funeste, pluvieux et froid, jours néfastes selon Plutarque, est introduit par Numa Pompilius dans le calendrier romain et veut dire "purification", comme nous l’explique Ovide. "Februa, chez nos pères, signifiait alors cérémonie expiatoire. Enfin tout ce qui est expiation pour la conscience de l'homme était désigné sous ce nom chez nos ancêtres à la longue barbe. Ce mois s'appelle donc Februarius, parce que le Luperque asperge alors tous les lieux d'eau lustrale, avec des lanières de cuir, et en chasse ainsi toute souillure, ou bien parce qu'on apaise alors les mânes des morts, et que la vie recommence plus pure, une fois les jours passés des cérémonies funèbres", "Les Fastes" (dix après J.C.).    "J'ai voulu supporter cette perte. J'ai voulu, je l'avoue, vaincre ma douleur. L'amour a triomphé. Je vous en conjure par ces lieux pleins d'effroi, par ce chaos immense, par le vaste silence de ces régions de la nuit, rendez-moi mon Eurydice. L'amour est une sorte de guerre. Tout peut se corrompre quand les âmes sont enclines au mal". Ce temps précédant les calendes de mars multiplie en effet les rites purificateurs: les Fébruales début février célèbrent alors la mémoire des morts, les Lupercales prolongent la purification personnelle et citoyenne, chaque maison fait l’objet d’un grand ménage de printemps pour saluer et accueillir le renouveau de la nature. Le point d’ancrage de cette cérémonie annuelle est ainsi la grotte du Lupercal, au pied du mont Palatin, où la fameuse louve a allaité Romulus et Rémus. Les jumeaux fondateurs de Rome, abandonnés nourrissons dans le Tibre, ont en effet échoué sous un figuier sauvage, également appelé Caprificus, le figuier du bouc, à cet endroit précis. Romulus aurait donc crée les Lupercales pour rendre hommage à la louve nourricière qui l’a sauvé avec son frère d’une mort certaine. La course des Luperques dénudés pourrait trouver ses origines dans un épisode que Plutarque nous rapporte datant d’avant la fondation de Rome, où les jumeaux, ayant perdu alors quelques troupeaux, prièrent Faunus puis coururent nus rassembler le bétail sans être indisposés par la chaleur. Quant à la flagellation fécondatrice, elle remonte sans doute à l’enlèvement des Sabines qui n’ont pas assuré la prolificité nécessaire à la fondation d’une ville, et quelle ville.Romulus aurait dit: "Que m'a donc servi l'enlèvement des Sabines ? Sommes-nous plus puissants ? La guerre. Voilà tout ce que nous avons gagné avec ces violences. Pour avoir à ce prix des épouses stériles, mieux eût valu s'en passer", écrit Ovide . Selon le poète, une voix se serait élevée dans le bois sacré en réponse à l’injonction du fondateur de Rome (Faunus ?). "Mères du Latium, qu'un bouc velu vous pénètre". Un devin fit une interprétation plus douce de l’ordre divin et l’on comprend mieux pourquoi les romaines se prêtaient de si bonne grâce au jeu de la fustigation. C’est aussi sur le mont Palatin que le roi Evandre, exilé d’Arcadie a fondé son royaume quelques siècles avant la fondation de Rome, qu’il avait nommé Pallantium en souvenir de sa ville natale. Qui de Romulus ou d’Evandre, dont Virgile disait "rex Evandrus Romanae conditor arci", le roi Évandre fondateur de la forteresse romaine, est-il le vrai fondateur de Rome ? selon "L’Énéide" (trente. J.C.). Les Lupercales sont-elles alors nées à l’initiative de Romulus ou d’Evandre ? Honorent-elles alors Faunus ou Pan ? En 494, le pape Gélase interdit définitivement le rite païen et immoral des Lupercales, et pour la faire oublier instaure la fête de la Saint Valentin de Terni, martyr du IIIème siècle, célébré le quatorze février, veille des Lupercales. La cérémonie antique tombe dans l’oubli, tandis que les jeunes gens, sous le regard bienveillant de Saint Valentin, tombent alors amoureux.    "S’il est glorieux de faire des conquêtes, il ne l’est pas moins de les garder. L’un est souvent l’ouvrage du hasard, l’autre est un effet de l’art. J’entreprends de chanter les métamorphoses qui ont revêtu les corps de formes nouvelles. Dieux, qui les avez transformés, favorisez mon dessein et conduisez mes chants d’âge en âge, depuis l’origine du monde jusqu’à nos jours". Afin d’illustrer la fragilité de la frontière entre histoire et poésie, nous nous intéresserons ici à l’exemple d’Ovide. Le poète latin, dans les "Fastes", a adopté la figure d’un historien des religions, s’inspirant de la méthode et de l’écriture propres à l’historiographie. Il a voulu expliquer l’origine de la fête et de ses rituels, ainsi qu’il l’a explicitement affirmé pour introduire le passage consacré aux Lupercales. C’est avec le regard d’un antiquaire qu’Ovide a abordé le passé. Il n’a pas adopté l’ordre chronologique caractéristique de l’écriture historique et il a, en apparence du moins, préféré suivre un ordre thématique, la nudité des Luperques d’abord, l’origine des noms lupercus et lupercal ensuite et la signification du rite de la flagellation enfin. Les recherches du poète ne se sont pas limitées au domaine linguistique, et les modernes s’accordent généralement à reconnaître la fiabilité des détails religieux des "Fastes". Certes, Ovide est moins complet sur la cérémonie des Lupercales que Plutarque, ce dernier a en outre mentionné l’immolation du chien, le détail des bandelettes trempées dans du lait et le rôle joué par les deux jeunes garçons. Le témoignage des "Fastes" n’en reste pas moins exact et précis. Le poète en effet a relevé la présence du "flamen dialis", fait deux fois allusion au rire rituel qui accompagnait le sacrifice et nommé les deux groupes de Luperques, les "Fabii" et les "Quintilii". En choisissant pour thème principal sur les Lupercales l’origine de la course des "luperci nudi", course qu’il a associée aux notions de transgression et de licence, il s’est en outre attaché à rendre compte de la spécificité de cette fête, décrite de manière similaire par Cicéron, Tite-Live,Virgile ou encore Properce. Bien qu’Ovide n’ait pas cité ses sources et se soit placé sous la seule autorité des Muses, son témoignage ne doit donc pas, nous semble-t-il, être considéré comme fantaisiste, parce que poétique. si la tradition est presque unanime à assigner la création de la cérémonie à Évandre, elle l’associait également à la légende de Romulus et de Rémus qui, avec les bergers du Palatin, auraient célébré dans leur jeunesse la fête de Pan-Faunus, dieu du monde sauvage. Ovide, dans sa dernière étiologie, a décrit les Lupercales comme une cérémonie destinée à assurer la fécondité des femmes. Alors que les Sabines de Romulus étaient atteintes par une épidémie de stérilité, un oracle de Iuno Lucina aurait indiqué qu’elle cesserait si on frappait les femmes avec des peaux de bouc. Telle aurait été l’origine du rite de la flagellation, repris plus tard par les historiens modernes.    "Avant la création de la mer, de la terre et du ciel, voûte de l’univers, la nature entière ne présentait qu’un aspect uniforme. On a donné le nom de chaos à cette masse informe et grossière, bloc inerte et sans vie, assemblage confus d’éléments discordants et mal unis entre eux. Le soleil ne prêtait point encore sa lumière au monde". Le témoignage des "Fastes" marque un tournant dans la tradition, tournant qui reflète le changement de sens des Lupercales sous le Principat. Pour faire oublier peut-être le souvenir de la célébration de l’année quarante-quatre av. J.-C. où César s’était vu offrir la couronne royale par Antoine, Auguste a alors transformé la signification de la cérémonie au moment où il l’a restaurée. Il en a moralisé le déroulement, en interdisant la course aux jeunes gens imberbes, et il l’a inscrite dans le cadre de sa politique nataliste. La "februatio" archaïque est devenue une fête destinée à assurer la fertilité. Les Luperques abattaient les caprins amenés devant le Lupercal. Au sujet de leur sexe les auteurs semblent diverger. Certains parlent des boucs, Plutarque mentionne des chèvres, mais Ovide parle tantôt des chèvres, tantôt des boucs. Le couteau ensanglanté était l’arme avec laquelle on venait d’abattre les caprins. En conséquence, le sang sur le couteau, et donc aussi celui sur le front des jeunes, en provenait. Si les deux jeunes étaient déjà passés dans le monde sauvage, il fallait encore que les autres Luperques en fissent autant. Ici intervenait le rite du travestissement. Les Luperques écorchaient des caprins et découpaient leur peau pour s’en faire des pagnes et des lanières, au moment de la course, ils étaient alors ceints de pagne. Après le travestissement, on procédait, vers midi, à achever le sacrifice lupercal. On procédait à l’"immolatio", la consécration de la victime à la divinité, en versant du vin sur son front et en promenant le couteau sacrificiel sur son dos. Les entrailles étaient apportées aux sacrifiants qui, après les avoir découpés en morceaux, les jetaient dans le feu de l’autel. Ils procédaient alors à la "profanatio" des chairs de la victime en y imposant la main, ce qui les faisait sortir de la propriété de la divinité et permettait alors leur consommation lors du banquet sacrificiel. Même si elles ne s’adressaient pas à la même divinité et avaient des modalités culturelles en partie différentes, les diverses cérémonies avaient une origine et une transformation historique similaires. De probables rites d’initiation de jeunes hommes à l’époque protohistorique, elles étaient devenues des cultes de purification fondés sur l’utilisation de toutes les forces du monde sauvage par l’entremise de la consommation des entrailles.   "Un dieu, si ce n’est la bienfaisante Nature elle-même, mit fin à cette lutte, en séparant la terre du ciel, l’eau de la terre, et l’air le plus pur de l’air le plus grossier. Quand il eut débrouillé ce chaos, et séparé alors les éléments enmarquant à chacun d’eux la place qu’il devait occuper, il établit entre les lois d’une immuable harmonie". Chaque groupe avait une fonction rituelle précise, les "Fabiani" faisant entrer en ville les forces sauvages, les "Quintiliani" veillant à ce que ces dernières n’y restassent pas à demeure. Après la manducation des entrailles et juste avant la course devait vraisemblablement avoir lieu le sacrifice du chien. Tandis que la course figurait l’irruption totale du monde sauvage à Rome, le chien était justement un excellent représentant de cette vie ordonnée et civilisée que les coureurs abolissaient. Une fois que le banquet sacrificiel bien arrosé était terminé, et qu’ils s’étaient séparés en leurs deux confréries traditionnelles, les Luperques commençaient dans la gaieté générale leur course, pendant laquelle ils fouettaient avec leur lanière caprine tous ceux qui se trouvaient alors sur leur chemin. La fustigation ne concernait pas que les femmes désirant devenir mères, mais toute la communauté romaine: hommes et toutes les femmes, y compris celles qui étaient déjà enceintes. En clair, les Luperques frappaient tous les Romains qui se tenaient sur leur parcours, ce qui donne raison aux anciens qui prenaient les Lupercales pour une purification du populus. Les Luperques coureurs étaient alors vus à Rome comme des "ludii", des histrions, ce qui veut dire qu’ils assuraient une performance, une mise en scène rituelle, dont le sens peut être compris grâce à leur statut et à leur accoutrement. En effet, alors que par leur passage rituel au monde sauvage les Luperques rejoignaient le domaine de Faunus, par leur habit en peaux de bête identique à celui de Faunus-Lupercus, ils faisaient bien plus, ils imitaient le dieu des Lupercales. Cela veut dire qu’à l’instar du flamen Dialis par rapport à Jupiter, les Luperques devenaient alors l’incarnation du sacré faunesque et fonctionnaient comme des "prêtres-statue", des signes vivants du patron divin, qui, par leur présence, figuraient, à la manière d’un double, la présence de Faunus. Les Luperques coureurs se présentaient, et donc se comportaient, comme des "Fauni". La fête en elle-même comportait toujours ainsi trois temps forts: les sacrifices, la course des luperques et un grand banquet. L'ordre ne changeait jamais.    "L'intervention des dieux, c'est à dire le destin, semble parfois injuste et cruelle. Tout, dans la nature, est sacré et l'on peut être sacrilège sans le vouloir, être puni sans l'avoir mérité. Sur la terre, jusque là commune à tous aussi bien que l'air ou la lumière du soleil, l’arpenteur défiant traça de longs sillons pour limiter les champs. L'homme ne se contenta plus de demander à la terre féconde les moissons et les aliments qu'elle lui devait, mais il pénétra jusque dans ses entrailles". "On célébrait la fête des Lupercales, qui, selon plusieurs écrivains, fut anciennement une fête de bergers, et a beaucoup de rapport avec la fête des Lyciens en Arcadie. Ce jour-là, beaucoup de jeunes gens des premières maisons de Rome, et même des magistrats, courent nus par la ville, armés de bandes de cuir qui ont tout leur poil, et dont ils frappent, en s'amusant, toutes les personnes qu'ils rencontrent. De nombreuses femmes, même les plus distinguées par leur naissance, vont au-devant d'eux, et tendent la main à leurs coups, comme les enfants dans les écoles. Elles sont persuadées que c'est un moyen sûr pour les femmes grosses d'accoucher heureusement et, pour celles qui sont stériles, d'avoir des enfants." (Plutarque, "Vie De César", LXI.). Avant le banquet qui se tenait pour clore les festivités, on organisait alors une sorte de loterie amoureuse, placée sous les auspices de Junon. Les jeunes filles inscrivaient leur nom sur une tablette qu'elles déposaient dans une jarre, et chaque jeune garçon tirait au sort le nom de celle qui l'accompagnerait tout au long du repas. Ainsi, la dimension érotique de la fête des Lupercales est réellement flagrante. Outre les luperques entièrement nus, les femmes mariées elles-mêmes se dénudaient partiellement pour être flagellées. L'empereur Auguste y mit cependant fin. Il exclut du collège des officiants les jeunes hommes imberbes, considérés comme trop séduisants et, pour que la cérémonie devienne un peu plus décente, il fit garder aux luperques les pagnes en peau de bouc. Au cours du IIème siècle après J.C. enfin, les femmes romaines d'un certain rang, restaient habillées, et tendaient simplement leurs mains aux fouets. Dans les premières années du christianisme, l'empereur romain Claude II prit également des mesures. Il interdit formellement le mariage aux militaires, tentés alors de demeurer dans leur foyer, afin de les forcer à combattre. Un prêtre se révolta contre cette mesure. Il célébrait ainsi des mariages chrétiens en secret. Nommé Valentin de Terni, il fut arrêté et emprisonné, décapité à la veille des Lupercales de deux-cent-soixante-dix.    "À cet âge les femmes sont plus savantes en l'amoureux travail , qui possèdent l'expérience qui seule fait les artistes. Par des soins elles compensent les outrages du temps, elles se prêteront pour l'amour à mille attitudes. Chez elle le plaisir nait sans provocation artificielle. Pour qu'il soit vraiment agréable, il faut que la femme et l'homme y prennent part également. Je hais la femme qui se livre parce qu'elle doit se livrer, qui n'éprouvant rien, songe à son tricotage". Les Lupercales étaient si populaires qu'elles survécurent à l'implantation et au développement du christianisme, bien que les dignitaires chrétiens n'appréciaient guère ces démonstrations publiques érotiques, ces flagellations obscènes et ces sacrifices païens. Ceux-ci eurent beau être interdits en l'an trois-cent-quarante-et-un, rien n'y fit. On célébra toujours les lupercales, plusieurs Papes échouèrent dans leurs tentatives, à les faire disparaître. Mais, avec le temps, les Lupercales évoluèrent défavorablement et, en lieu et place des nobles luperques nus, c'était désormais la canaille, qui en profitait pour semer le désordre dans les rues. Ce fut finalement le Pape Gélase, quarante-neuvième pape de l'Église catholique (494 - 496) qui décida de les abolir définitivement. Toutefois, la fête fut célébrée à Constantinople jusqu'au Xème siècle. Certains auteurs affirment que Gélase remplaça les lupercales par la "fête de la purification dela bienheureuse vierge Marie", fixée au quinze Février. D'autres prétendent qu'il y aurait substitué la célébration du martyr de Saint Valentin. "Quant au chien qu’on sacrifie, si cette fête est réellement un jour d’expiation, il est immolé sans doute comme une victime propre à purifier. Les grecs eux-mêmes se servent de ces animaux pour de semblables sacrifices. Si au contraire c’est un sacrifice de reconnaissance envers la louve qui nourrit et sauva Romulus, ce n’est pas sans raison qu’on immole un chien, l’ennemi naturel des loups. Peut-être aussi veut-on le punir de ce qu’il trouble les luperques dans leurs courses." (Plutarque, "Vie De Romulus", XXVII.). Si les lupercales étaient un des temps forts des célébrations religieuses dans la Rome antique, elles sont aussi restées dans les mémoires suite à un évènement politique, survenu en quarante-cinq avant J.C. Le quinze février, Antoine qui participait aux Lupercales en profita pour tendre à Jules César une couronne de lauriers, l'invitant ainsi à accepter le titre de roi. Les huées de la foule forcèrent César à repousser la dite couronne à deux reprises, le peuple romain, décidément, ne voulait pas d'un nouveau roi.    Bibliographie et sources:   - Georges Dumézil, "Les Lupercales anciennes à Rome" - Jean-Yves Duval, "Les Lupercales, rites et symboles" - John Scheid, "Les Lupercales, fêtes érotiques" - Ovide, "Fastes I, II, III, IV, V et VI" - Plutarque, "Erotikos, dialogue sur l'amour" - Plutarque, "Vies des hommes illustres" - Agnes Freda Isabel Kirsopp, "Les fêtes païennes à Rome" - Karlis Konrads Vé, "Les rites des Lupercales" - Daniel Babut, "Plutarque et l'érotisme" - Jacques Boulogne, "Plutarque dans le miroir d'Épicure" - Robert Flacelière, "Sagesse de Plutarque" - Jean Leclant, "Dictionnaire de l'Antiquité" - Paul-Marie Veyne, "Les Lupercales" - Ellen Marie Wiseman, "Les Lupercales"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/04/24
"La peur de ne pas plaire, de ne pas correspondre aux attentes, la soumission aux jugements extérieurs, la certitude de ne jamais être assez bien pour mériter l’amour et l’attention des autres traduisent et amplifient tout à la fois une insécurité psychique et une autodévalorisation qui étendent leurs effets à tous les domaines de la vie des femmes". Miroir de culture, de pratique et de rituel, célébré depuis la nuit des temps, le corps féminin est d’abord appréhendé dans sa dimension imaginaire, corps morcelé des fantasmes sexuels, cariatide mythique au stade de son écho dans la représentation artistique mais aussi soleil régénérateur, matrice de la maîtrise maternelle. Pas de société qui n’ait cherché d’une manière ou d’une autre à le coucher à part, dans une tentative vouée à l’échec, d’en faire un ensemble consistant et par là de lui assigner une place. Mais le corps n’est pas sans les mots et le langage n’est pas immatériel. L’objet cause du désir qui procède du corps est donc hors ce corps. À cet égard, le mythe d’Ève comme parcelle du corps de l’homme, "côte de l’homme", est un mythe qui appartient aux hommes. Ève, qui pour Adam est "chair de sa chair", en serait rendue de ce fait désirable, mais ce mythe masculin faisant de l’objet une partie du corps de l’homme, le rend objet sensible. Ignorance souveraine du fait que sur le corps, on se trompe souvent. Car c’est bien au titre d’objet non spéculaire, qu’un homme désire une femme, sans pouvoir comprendre l'inspiration. Ainsi une femme, plus détachée de la loi et de son corrélat la castration, court peu de risques. C’est pourquoi elle peut s’accommoder de son inappétence sexuelle, voire de la défaillance de son partenaire en trouvant à l’occasion d’autres partenaires, le secret étant souvent condition de sa jouissance. Cette condition du secret n’est-elle pas ce qui, pour une femme, agit dans tous les cas, lorsqu’un homme sait lui parler selon son fantasme fondamental, ignoré d’elle-même. C’est en osant son propre désir qu’elle peut tenter son partenaire. Pruderie, vraie ou fausse, et exhibition, sont là comme l’envers et l’endroit de cette fuite devant la mise en jeu de son objet et de son corps, de sa répugnance à incarner l’objet pour un autre. Hystérie, dérobade, amazone, quand ce n’est pas diable au corps, la féminité lui fait alors question.    "Elles les amènent à tout accepter de leur entourage, à faire passer leur propre bien-être, leurs intérêts, leur ressenti, après ceux des autres". Vénus contre Mars, Ève contre Adam, Antiope contre Jupiter ou Europe contre Zeus, la femme sait la force du corps. Elle veut bien tenter un homme à condition qu’il sente que derrière le miracle chatoyant qu’elle est, il y a l’insaisissable chose en soi de son être. Son corps pourtant reste cisaillé par les mots dans lesquels est prise sa sexualité, mais qu’on ne vienne pas lui donner du sens commun pour la guérir ! A contrario, quand le corps d’une femme séduit un homme, cela ne la laisse jamais insensible. Peu importe qu’elle ne sache pas ce qui, en elle, éveille cet objet qu’un homme élit, qu’elle ait ou non du goût à cela, cet objet lui tient lieu d’être. Et à moins que, trop direct et sans paroles, ce désir ne l’angoisse, il enveloppe le plus souvent une femme en lui décernant un corps. Quand il y a corps à corps entre elles, c’est souvent dans la fascination ou la jalousie, l’attirance ou la rivalité, voire dans la jouissance perverse. Mais le corps des femmes n’est pas seulement désiré, il est aussi corps tabou. Quand c’est au lieu de l’autre qu’on se met à chercher le lieu de la jouissance, le corps des femmes peut en être l’équivalent et le recel. Il est alors perçu comme lieu d’un danger qu’il faut camoufler, renfermer. Car une femme peut aussi éprouver une jouissance autre que la jouissance phallique. De fait, son identification imaginaire virile n’en fait pas pour autant un homme et l’analyse la mène à glisser vers une femme. Mais dans sa rencontre avec un partenaire, elle peut éprouver un hors limites qui la mène à souffrir alors mille morts dans sa chair ou encore à la frigidité qui n’est plus seulement défense commandée symboliquement.     "Ainsi, la question du corps pourrait bien constituer un levier essentiel, la clé d’une avancée des droits des femmes sur tous les autres plans, de la lutte contre les violences conjugales à celle contre les inégalités au travail en passant par la défense des droits reproductifs". Unique et apatride quand il est exclu du désir mais multiple et citoyen dans l'ardeur, le corps féminin est caméléon. La femme est ainsi silence d’un vide entre réel et corps. C’est aussi bien cet effet d’étrangeté que manifestent grossesse et enfantement qui font question pour une femme qui ne se laisse pas pourtant d’en conter alors. Ainsi alourdissement et allègement relèvent de l’imaginaire du corps certes mais n’en sont pas moins réel. Pourquoi cette fascination de certaines femmes pour le corps des autres et cette focalisation particulière sur la question de la beauté ? Au-delà de la simple aliénation constitutive au double dans le miroir, on peut relever un rapport spécifique des femmes à la belle image du corps féminin. L’imaginaire pallie ici la carence du symbolique. C’est précisément parce qu’un universel identificatoire fait défaut que la solution trouvée par une femme à l’énigme du féminin passe communément par la fixation, l’accroche au corps d’une femme singulière ou de quelques autres. Quel est "ce truc" en plus qu’elle a et que je n’ai pas ? Dans un rêve, je me trouvais nue face à l’autre femme, également nue. Elle avait exactement le même corps que le mien, comme mon image dans le miroir, mais avec, en plus, un pénis en érection. D'un côté, je plaçais l'autre en place d’objet désirable, de l'autre, je l'avais érigée au rang de l'homme, puissante et porteuse de l'organe. Mon problème, c'était alors au fond de m'accepter comme objet du désir de l’homme maintenant ainsi le mystère d’une féminité inaccessible, inatteignable par l’homme paradoxalement. L’adolescente que je fus était requise, par une urgence de vie, de trouver alors une réponse à l’énigme de mon être sexué et mortel. La hâte imposée par des événements contingents, surgit dans mon corps où se joua la métamorphose de ma puberté, m'amenant ainsi à sortir vite de la relation aux premiers objets d’amour féminins.    "Rappelons d’abord que les jupes, talons hauts, collants fragiles, bijoux encombrants, lingerie fine, sacs à main et autres accessoires censés être consubstantiels à la féminité ne vont pas de soi". La relation à la morphologie se joue également dans l'imaginaire, lui offrant ainsi des dimensions mystiques. Le statut respectable de mon corps, je l'avais trouvé sur la voie de l’Idéal du moi fondé sur la fonction du père, comme point d’où je me voyais aimable, voire digne d’être aimée. Le regard de l’autre permet de se rassasier d’un corps irréel. D’autres revendiquent ce respect en se montrant provocatrices dans leurs corps, allant jusqu’à la provocation incommodante de leur look ou de leur langue, pour justement que l’on distingue en elles cet élément réel de nouveauté qui se joue dans leur corps et qu’elles n’arrivent pas à traduire en mots. Ce look en appelle ainsi au regard. Le regard comme objet perdu est, en principe, invisible. Ce qui suppose son extraction, une localisation de la jouissance, un retour de la pulsion dans le réel sur le mode d’un se faire voir. Comment parler du corps féminin au XXIème siècle sans tomber dans les stéréotypes ? Comment évoquer le caractère sexué du corps sans donner prise à celles et ceux qui voient dans toute référence à la différence des sexes un attachement à la nature et à l’anatomie ? Le discours sur le corps féminin est aisément suspecté aujourd’hui de servir la norme et de promouvoir une conception du rôle de la femme, dictée à la fois par la civilisation et par l’anatomie. Les études de genre, autour de figures désormais célèbres comme Judith Butler, mais aussi Monique Wittig, participent de cette utopie qui consiste à tenter d’effacer la référence à la différence des sexes au sein du discours sur le corps, afin de défendre l’idée d’un rapport au corps, dégagé de toute norme de genre. Un corps qui pourrait enfin jouir de ce qu’il est, sans subir les impératifs de la société, sans être affecté par le discours de l’autre, sans avoir à se définir comme masculin ou féminin, tel est le corps dont rêvent ces féministes de la dernière vague. Un corps, rien qu’à soi, qui serait enfin dégagé de la soumission à la nature et aussi bien à la culture.    "Certaines peuvent préférer une tenue plus pratique, qui leur permette de courir, de travailler en étant libres de leurs mouvements, de bricoler. Elles peuvent aussi avoir envie d’établir leurs relations avec les hommes sur une base qui marque moins la différence des sexes". Depuis la nuit des temps et hélas encore aujourd'hui, la femme a dû se battre pour acquérir des droits. Elle les a acquis grâce à des évolutions de la société et à des changements constitutionnels ou législatifs. Rarement l'excès porte ses fruits. Pourtant, malgré les charmes qu’il semble exercer sur certains, en particulier sur les politiques en France qui n’ont pas hésité ainsi à puiser dans les études de genre pour reformuler l’exigence républicaine d’égalité entre filles et garçons, ce discours n’est pas dénué de normativité. Tout en se présentant comme un discours qui ne veut plus voir le corps assujetti à aucune norme, ces études de genre engendrent une nouvelle norme visant à aborder les corps de façon anonyme, neutre et asexuée. L’anonymat, l’absence de marque de l’autre, la disparition de tout désir venant des parents, sont présentés comme la garantie d’un épanouissement de l’être à l’abri des contraintes de la société. On peut voir dans cette utopie promouvant un corps dégagé de la marque de la différence, un nouveau puritanisme, prônant une transparence totale dans le rapport du sujet à son corps. Il est certain que les études de genre de la fin du XXème siècle n’ont rien changé à l’affaire en se débarrassant du problème de la féminité. Parler du corps féminin, c’est donc déjà, de par l’expression même, s’inscrire en faux contre ce discours et essayer de montrer qu’on peut concevoir la féminisation d’un corps autrement qu’en termes de normalisation. Là où les études de genre rêvent d’un corps asexué, la psychanalyse montre les diverses conséquences psychiques contingentes de la différence des sexes sur les êtres.    "C’est à chacune d’arbitrer l’importance qu’elle veut accorder respectivement à son confort, à sa capacité d’agir, et à la recherche ou la séduction de sa tenue". Malgré la dictature virtuelle à l'échelle planétaire de la pornographie, dévoyant l'esthétisme du corps en le vulgarisant à l'extrême, célébrant du même coup la disparition des mystères de l'existence sexuelle, celle-ci ne résout pas pour autant le rapport intime et opaque, parfois dérangeant et bouleversant, qu’un sujet entretient avec son corps sexué. Plutôt que de défaire le genre, la psychanalyse permet de s’interroger sur la façon dont le genre se fabrique, à l’écart des clichés et des stéréotypes. Comment un sujet féminin fait-il l’expérience de la marque du signifiant "femme" sur son corps ? Que signifie l’existence du corps au féminin ? Depuis l’Antiquité, le corps qui pose problème, c’est le corps des femmes. On ne sait comment en parler. Faut-il admettre une différence incommensurable entre le corps masculin et le corps féminin ou faire du corps féminin un corps masculin dont le développement serait moindre ou inversé ? Le modèle unisexe qui prévaut, de l’Antiquité jusqu’au XVIIème siècle, a fait du corps féminin la copie inachevée du corps masculin. La règle de la différence des sexes advenant avec les philosophes des Lumières, est corrélatif d’une reconnaissance de l’orgasme féminin. L'insondable mystère du corps des femmes réside dans cette aptitude à jouir indépendamment de la génération.    "Le choix de ne pas trop s’exposer, de ne pas porter de vêtements trop moulants, ne relève pas forcément d’une dangereuse déviance ou d’un blocage qu’il s’agirait de pulvériser toutes affaires cessantes: il peut aussi traduire un réflexe légitime d’autoprotection, de quant-à-soi". La littérature a apporté sa pierre à l'édification du mythe du corps féminin, de la poésie de l'amour courtois aux romans érotiques. Le spectre est large, de la tendresse d'Héloïse pour Abélard au "Con d'Irène" d'Aragon. Le livre de Catherine Millet, "Une enfance de rêve", vient parachever un trajet d’écriture tout entier tourné vers l’exploration du corps et de ses mystères. C’est dans ce dernier récit qu’elle atteint un point réel quant à son histoire en rendant compte de cette emprise symbolique sur le corps. Dans ce récit, elle écrit un corps, le corps de la petite fille marqué par les paroles de la mère, sur un mode qui fait écho à la psychanalyse lacanienne. Peut-être en dit-elle bien davantage sur la sexualité féminine dans ce dernier récit, qui complète le précédent "Jour de souffrance", que dans le sulfureux premier récit, "La vie sexuelle de Catherine M". C’est de ce corps, sur lequel des lettres indéchiffrables sont venues s’inscrire en induisant un certain mode de jouir, que l’on parle en fin d’analyse. Une enfance de rêve s’apparente par cet abord de la sexualité naissante, à la façon dont l’analyse peut conduire un sujet féminin à relire sa trajectoire existentielle du point de vue du corps et de ses émois. Dans "La vie sexuelle de Catherine M.", l’auteur nous présente une première version de son rapport au corps. On pourrait dire de ce premier corps qu’il est un corps à l’aise avec le monde pornographique. C’est un corps qui n’a pas d’être et qui est pure expérience de jouissance. C’est le corps de la sexualité sans l’amour. Elle évoque ainsi que dans les soirées libertines où elle se rendait alors, elle se tenait à l’écart tant qu’elle était habillée. "Je ne me sentais à l’aise que lorsque j’avais quitté ma robe ou mon pantalon. Mon habit véritable, c’était ma véritable nudité, qui me protégeait."    "On peut mettre du temps à apprivoiser la féminité. On peut aussi ne jamais y venir, et ne pas s’en porter plus mal. Voilà le début de la tyrannie de la beauté". Dans son univers fantasmagorique mais bien ancré dans le réel, la chair est à la fois réceptive et réceptacle. Son corps est comme détaché d’elle et c’est lorsqu’il est nu qu’elle peut s’en servir à loisir. Mais ce premier corps désuni de l’âme n’est pas-tout du corps féminin de Catherine. Dans "Jour de souffrance", c’est un autre corps féminin qui entre en scène. Ce n’est plus le corps disjoint de l’être, mais le corps de l’amour habillé par le regard et les paroles de son partenaire. Ce corps-là est un corps sur lequel Catherine n’a aucune maîtrise. Ce n’est pas un étant à disposition. Elle ne l’a pas sous la main. Il lui échappe lorsque Jacques Henric s’en détourne. Avec ce récit, Catherine Millet témoigne du mystère que devient pour elle son propre corps dès lors qu’il est uni à son âme d’amoureuse. Elle qui croyait que sa vie sexuelle lui donnait un statut d’exception parmi toutes les femmes, car seule elle était capable de faire ce qu’aucune autre ne faisait, voilà qu’elle se découvre unie à un corps qui ne lui obéit plus. Un corps qui n’est plus tout à elle, un corps affecté par les paroles et le regard d’un homme. Ce corps lui revient alors comme celui qui recèle le secret de son être et qui pourtant lui est dérobé. Les femmes sont engagées dans la guerre au même titre que les hommes. Le mythe des amazones, sur le front de la guerre des sexes, a traversé l’histoire. Le nez de Cléopâtre ébranlant l’empire de Rome a inspiré des générations. Jeanne d’Arc, faiseuse de roi en armure et pucelle sacrificielle en robe de bure sur le bûcher, hante toujours les esprits nationalistes. Au même titre ne veut pas dire sur le même plan, ou à égalité, mais les femmes peuvent mettre leur corps dans la bataille, comme soldats, comme résistantes, terroristes au nom d’un idéal ou d’un signifiant-maître qui, prenant à l’occasion valeur de jouissance, mène tout droit au sacrifice, parfois même à la mort.    "Les magazines travaillent avec constance à modeler les comportements féminins sur les desiderata supposés de la gent masculine, à travers d’innombrables articles sur ce que les hommes pensent, aiment, détestent, sur ce qui les rend fous, sur ce qui les dégoûte irrémédiablement". Elle ne fait pas l'économie de son corps lorsqu'elle sait le combat juste et digne d'héroïsme et de renoncement. Seul un acte les concerne et les touche plus spécifiquement, c’est la violence sexuelle: viols, prostitution forcée, esclavage sexuel. Après la Seconde Guerre mondiale, la quatrième Convention de Genève de 1949 qui concerne les civils, protège, dans son article 27, les femmes contre toute atteinte à leur honneur et notamment contre le viol, la contrainte à la prostitution et tout attentat à leur pudeur. Mais il faudra attendre le conflit en ex-Yougoslavie, en 1992, pour que le Conseil de Sécurité des Nations Unies déclare que la détention et le viol massif, organisé et systématique, des femmes, constitue un crime international. Malgré toutes les lois établies pour sanctionner ce phénomène, ces crimes font florès aux quatre coins du globe et continuent d’être impunis. On parle aujourd’hui du viol comme "arme de guerre", utilisé à des fins militaires ou politiques: terroriser une population, briser les familles, bouleverser la composition ethnique de la génération suivante, transmettre des maladies, rendre les femmes stériles. Le corps des femmes devient le lieu de la guerre. Et la violence sexuelle ? Ne peut-on pas la classer sous l’ordre de l’instinct ? La guerre implique les corps. L’uniforme, côté imaginaire, ou l’idéal, côté symbolique, le magnifie, le célèbre, l’exalte. Mais aux portes du symbolique, aux limites du discours, un réel se produit et l’explose, le fragmente en pièces détachées, le réduit à sa livre de chair: chair à canon, chair à sexe.    "Naomi Wolf n’a sans doute pas tort de voir dans l’inhibition d’un nombre croissant de jeunes femmes envers la nourriture l’une des causes du déclin du féminisme: comment apprendre à se connaître, comparer ses expériences, et pas seulement ses mensurations". La souffrance se fait corps, le corps se fait souffrance parfois même au-delà des frontières de la violence et de la barbarie. Les femmes engagent aussi leur corps sous la bannière d’un signifiant-maître, mais elles voient le plus souvent leur corps devenir lieu d’un siège ou butin de guerre. Il est utilisé pour reconfigurer les lignées générationnelles, ou servir d’objet anonyme à une jouissance qui ne l’est pas moins. Des exemples contemporains. Des femmes parties s’engager comme combattantes auprès des djihadistes de Syrie se retrouvent affectées à leur satisfaction sexuelle, les jeunes filles enlevées par Boko Haram sont réduites à l’esclavage. Au contraire, la femme peut se faire virile de son plein gré. La différence des sexes ne passe plus par ce qui prévalait jusque-là. Ces femmes font tout ce qu’on attendrait d’un homme. Le corps n’est pas une évidence. Nous l'aimons car les affects, les passions, la jouissance, en particulier sexuelle, s’y logent, mais aussi parce que, image unifiée, il offre cette autre jouissance, celle du visuel, de la beauté. Notre époque se caractérise d’être prise dans la volonté de saisir le réel. La symbolique du corps s’amenuise au profit de la communication indispensable à des plaisirs utilitaires. Tout se passe comme si le langage ne parvenait plus à attraper le corps qu’a minima, car les mots manquent pour le dire, le décrire, le saisir, l’animer, le réduisant donc à l’événement, à la pulsion. Ce corps est traité, non comme cette consistance que l’on possède, mais comme l’objet que l’on voudrait rejoindre, pour paraître. Exit l’imaginaire du corps, nous sommes désormais sur la corde. Ressaisissons le corps comme grandeur à laquelle l’artiste donne forme dans l'art charnel, afin que l’on retrouve un regard, au-delà de la vision, pour voir enfin quelqu’un.    Bibliographie et références:   - Roger Perron, "Fantasme du corps féminin" - Jacques Rivière, "La féminité en tant que mascarade" - Jacques Lacan, "Le séminaire", livre XVII de la psychanalyse" - Jacques-Alain Miller, "Le corpus féminin" - Jean-Claude Maleval, "Aimer la femme" - Jacques-Alain Miller, "L’inconscient et le corps parlant" - Sigmund Freud, "Théorie du désir" - Barbara Cassin, "Rhétorique de l'orgasme" - Mona Chollet, "Beauté fatale" - Maud Mannoni, "Connaître son corps" - Louis Guirous, "Le héros est une femme" - Naomi Wolf, "Quand la beauté fait mal"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/04/24
"Si je pensais à vous, je pensais seulement à quelque chose qui durait, qui pouvait durer. Je ne savais rien de Circé et de sa puissance, je n’avais pas même entendu le nom de Calypso, ni de Nausicaa." En accueillant la jeune poète sur son divan, Freud, alors âgé de soixante-dix-sept ans, a conscience de prendre une patiente à plus d'un égard hors norme. Icône de l'Imagisme, ce mouvement poétique figuré par Ezra Pound dont elle fut l'amante, H.D. a tôt emprunté les chemins du ménage à trois et d'une bisexualité insouciante, en voyageant avec Frances Josepha Gregg, ancienne étudiante de Pound avec laquelle elle vécut une idylle, et le mari de celle-ci. Mariée à Richard Aldington en 1913 mais séparée deux ans plus tard, elle rencontre en 1918 Annie Winifred Ellerman, dite Bryher, destinée à devenir la compagne de sa vie. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir une fille avec Cecil Gray, un ami d'Aldington qui reconnaîtra l'enfant, prénommée Perdita. Bryher, de son côté, demande en 1921 la main de Robert McAlmon, ex-amant de H.D. Ce mariage de convenance sera remplacé par un autre en 1927. Bryher épouse Kenneth Macpherson, avec lequel H.D. a une liaison et dont elle attend un enfant, qu'elle décide de ne pas garder. La même année, Bryher et Macpherson acceptent d'adopter Perdita Aldington.Vous êtes perdu ? C'est normal. Familles recomposées, homoparentalité, H.D., dont la beauté solaire et fragile émeut manifestement les deux sexes, n'est pas seulement une pionnière dans sa pleine liberté à vivre toutes les variables des équations affectives. Avec son cycle de romans intitulé "Madrigal", l'écrivaine, contemporaine de Virginia Woolf et de Gertrude Stein, a ouvert un chapitre essentiel de l'histoire de l'autobiographie féministe, dont témoigne notamment le "Don". Hilda Doolittle naît à Bethlehem, en Pennsylvanie aux États-Unis, le 10 septembre1886. Son père était astronome. Il dirigeait l'observatoire Sayre et enseignait les mathématiques à l'Université privée de Lehigh. Sa mère, musicienne, bien que très chaleureuse, lui donna une éducation stricte, inspirée de la tradition morave, forme de protestantisme. Elle tient de son père son héritage intellectuel et de sa mère sa vocation artistique et mystique. La jeune fille entre au Bryn Mawr College en 1904 et se lie d'amitié avec Marianne Moore et deux étudiants de l'université de Pennsylvanie, Ezra Pound à qui elle est fiancée un bref temps et William Carlos Williams. Elle doit quitter le collège en 1906 pour raisons de santé. Cinq ans plus tard, elle voyage en Europe pour passer des vacances, mais décide de s'installer définitivement sur le vieux continent, séjournant en Angleterre et en Suisse. Elle publie ses premiers poèmes dans la revue "Pound Poetry", sous les initiales H.D., nom de plume qu'elle gardera, avec un style propre à elle, dans lequel, au-delà du dessin, la voix de son moi lyrique joua un rôle central.    "Pénélope était un lointain rêve de foyer, et d’autres et la querelle dans les tentes n’était qu’une affaire locale, loin au-dessous des tourelles et des remparts et de la Muraille." Elle traversa une période très difficile après la rupture de fiançailles douloureuse avec le poète Ezra Pound mais accepta la demande en mariage de l'écrivain britannique Richard Aldington. Cette relation échoua également et la laissa dans un état d’épuisement complet, dont elle sortit aidée par sa liaison avec D. H. Lawrence et surtout par la relation suivante, celle avec Bryher, la poétesse historique Winifred Ellerman. Celle-ci fut une bienfaitrice fortunée du mouvement psychanalytique et restera jusqu’après la seconde guerre mondiale son amante et au-delà son amie de toute la vie. Bryher reçut son nom d’artiste par H. D., qui l’encouragea expressément à écrire et l’aida alors probablement à sortir d’une crise suicidaire. Avec son amante puis Kenneth Macpherson devenu le mari de celle-ci, H. D. a aussi collaboré au développement du cinéma moderne, comme en témoigne l’œuvre "Borderline" (1930). Déjà avant son analyse avec Freud, H. D. se fit connaître par des anthologies poétiques, qui reçurent des critiques très positives, et par des traductions d’Euripide. Freud lut une grande partie de ses œuvres. Une des particularités de l’art poétique de Hilda Doolittle est l’utilisation du palimpseste, écrivant plusieurs fois par-dessus un texte déjà existant, se référant à un immense savoir sur les mythologies de cultures les plus diverses. Une autre particularité stylistique de H. D. se trouve dans l’utilisation de tournures hiéroglyphiques, ressemblant à un rébus et par là se rapprochant de la "Traumdeutung" (interprétation des rêves) de Freud. D’une certaine façon, on pourrait dire que Hilda Doolittle a cherché à travers sa poésie à atteindre l’inconscient par l’écriture pour se protéger de la réalité. "Chacun de nous comme toi est mort une fois, chacun de nous a traversé un vieux chemin en bois et trouvé les feuilles d’hiver si dorées dans le feu du soleil que même les fleurs vives des bois étaient sombres".    "J’ai fini par aimer Achille, à Leuké, mais je l’ai laissé retourner, à la mer, à sa mère, Thétis. Il a donc été absorbé, regagné par son propre élément ?". Chacun des termes lyriques de la prose narrative décrit ainsi par un jeu de miroirs illimité son monde intérieur reposant sur le plaisir saphique. "Tribute to Freud", publié en 1956, est l’histoire de la cure chez Freud. Le livre se présente en deux parties: "Écriture sur le mur", écrit onze ans après l’analyse, et "Advent", qui a été écrit, contre l’avis de Freud, sur le vif, en 1933, tel un journal intime. Le cours de l’analyse se lit comme le commencement d'une nouvelle ouverture vers l’écriture, laquelle l’avait pendant un certain temps protégée de la psychose. S’y mêlent musique, théâtre et danse par l’entremise du chant, de la poésie et de l’art dramatique tels que les pratiquaient les grecs dans l’antiquité. En 1927 meurt la mère de la poétesse. Peu de temps avant le début de son travail analytique avec Freud, elle entreprend un nouveau voyage pour Hellas, la Grèce de tous les mythes grecs, pays où elle avait déclenché, en 1920, une crise psychotique avec des symptômes hallucinatoires. Hellas renvoie au prénom de sa mère, Helen. Une des grandes œuvres poétiques ultérieures s’appellera "Helen in Egypt." L’année 1919 est terrible pour elle, son frère est tué en France, son père meurt, son mariage échoue et elle donne naissance à un enfant que son père ne reconnaîtra pas. Le père est mort en 1919 du choc de la mort de son fils, le frère préféré de Hilda,en 1918 en France. En 1919 est née Perdida, l’unique fille d'Hilda, dont le père était le peintre Cecil Gray. Aldington s’était éloigné d’elle pendant son service militaire et s’était trouvé une maîtresse. Pendant la grossesse, ayant contracté la grippe espagnole, elle fit deux pneumonies. Sa vie ainsi que celle de l’enfant à naître furent menacées. "Lavage de rivière froide dans une terre glaciaire, eau ionienne, froid, sable strié de neige, dérive de fleurs rares, clair, avec une coquille délicate comme une feuille enfermant feuille de lys, texture camélia, plus froid qu'une rose. Pensées intimes, tendre la main pour partager le trésor de mon esprit, mains intimes, tout le ravissement pur que je prendrais mouler un clair et statue glaciale."   "Je ne sais pas, Odysseus, votre nom n’est pas familier. Je n’y avais pas pensé, ne l’avais pas prononcé depuis dix ans, cela fait plus de dix ans et à l’époque, vous ne faisiez qu’aller et venir comme eux tous au Palais, cela fait plus, plus de dix ans." Peu de temps après, sa fille unique sera adoptée par son amante qui demeurera son amie tout au long de sa vie, dans les bons et les mauvais moments. Comment Freud a-t-il orienté la cure de son analysante ? Il n'est pas anodin d'observer que nombre d'écrivains redoutent d'entreprendre une analyse, de peur de dilapider leur singularité dans une exploration jugée trop risquée ou de devoir se soumettre à une injonction normative. H.D., dont le mode de vie n'attire aucune remarque d'ordre moral de la part de Freud, choisit, elle, de s'y mesurer. Par défi, par nécessité, par curiosité pour la grande aventure intellectuelle que la psychanalyse représente alors. C’est à ce point que le travail analytique avec Freud a commencé. À ce moment, Doolittle a compris ce symptôme comme borne de chemin, lui offrant l’orientation et la direction. C’était son "symptôme signifiant." Elle l’a compris avant tout comme poème illustré sur lequel pourra se fonder toute son œuvre à venir. La direction de la cure par Freud a permis que se constitue au moins un soupçon d’un vide, sans lequel Doolittle n’aurait certainement plus pu revenir à l’écriture, mais aurait terminé dans une folie religieuse. Ce danger pourtant l’aura accompagnée toute sa vie. Freud aura réussi à travers la cure à contrer le danger qu’elle soit submergée par une marée d’images spirituelles-spiritistes, s’enracinant dans le discours tout en exaltation religieuse de sa mère. La cure de la poétesse lui a permis de se réapproprier son écriture et de continuer à la développer. Le point d’aboutissement de cette voie fut "Helen in Egypt", décrivant l’art poétique dorique de Stésichore par-dessus l’épopée homérique de l’Iliade. En déplaçant Helen dans un entre-les-cultures, ici la Grèce, mais aussi dans un entre-les-interprétations, entre Stésichore et Homère, elle se transforme en lieu de la poésie.   "Pourquoi êtes-vous venu troubler mon déclin ? Je suis vieille. La rose la plus rouge s’épanouit et c’est ridicule, en ce moment, en ce lieu. La rose la plus rouge s'épanouit gâtant notre fruit d’été." En 1918, la rencontre avec Annie Winifred Ellerman est décisive pour la fragile et solaire poète. Cette année sera celle de la parution du recueil de poésie, "Hymen" qui se donne d’abord à lire comme un hymne à Hyménée, qui personnifiait le chant nuptial et présidait les festivités lors des mariages. Par l’entremise des nymphes du cortège d’hyménée errant dans le vestibule d’un lieu de culte indéfini, peut-être le temple d’Olympie ou un palais antique tenant lieu de sanctuaire, elle invoque Héra, déesse de la fécondité. Il s’agit moins pour elle de déterminer par le biais d’une description réaliste un cadre référentiel univoque que de construire un monde mythique. Par l’entremise de toute une série de glissements métaphoriques, le texte nous conduit dans la crypte où se déroulaient les rites initiatiques des religions à mystères, et à la thiase de Sappho dans l’île de Lesbos. L’image du Havre luxuriant ("closed garden") renvoie au topos aphrodisiaque par excellence. Elle rappelle la manière dont Sappho décrit sa sphère pastorale, lieu clos où elle côtoie ses compagnes et où elle invite sa protectrice Aphrodite à la rejoindre. De 1927 à 1931, en plus de se lancer dans le théâtre, HD écrivit pour la revue de cinéma d'avant-garde "Close Up", fondée par Macpherson et elle-même, Bryher finançant le projet. Elle fait une première analyse avec Mary Chadwick en 1931. L'insuccès de cette analyse l'incite à se faire traiter par Hanns Sachs, à Berlin, qui l'introduisit auprès de Freud, à Vienne, où elle séjourne en 1933. Freud avait lu des livres de H.D., notamment "Palimpseste", avant leur première rencontre le premier mars 1933. Elle publie les mémoires de cette analyse qui dure trois mois, jusqu'en juin 1933, dans "Writing on the Wall", le journal de son analyse, réédité sous le titre "Tribute to Freud", rare témoignage de l'atmosphère chaleureuse que Freud pouvait instaurer avec des patients.   "Hymen, ô roi de l'hymen, qu'est-ce que c'est amer ? Quel arbre, déchirant mon cœur ? Quelle cicatrice, quelle lumière, quel feu brûlant mes yeux et mes yeux de flamme ? Sans nom, ô nom prononcé, roi, seigneur, dis un hymen irréprochable." Elle se réfugia en Angleterre durant les dures années de guerre en compagnie de son amante qui se démenait pour aider les réfugiés, victimes de l'Allemagne nazie du Troisième Reich. Ayant pris cause pour eux, elle rompit alors tout lien avec Ezra Pound qui était profasciste et antisémite. Elle publia en 1936 "The Hedgehog", livre pour enfants et l'année suivante, une traduction d' "Ion" d'Euripide. Elle divorça finalement d'Aldington en 1938, l'année où elle reçut le prix Levinson de poésie pour l'ensemble de son œuvre. Viendront ensuite, "Les murs ne tombent pas" en 1944, "Hommage aux anges" en 1945 et "Floraison du bâton" en 1946. Elle entreprit une psychothérapie avec Walter Schmideberg, époux de Melitta Schmideberg et gendre de Melanie Klein. De plus en plus attirée par les sciences occultes, H.D se mit à écrire des recueils de poésie mystique à la frontière de l'occultisme. Elle se tient entre les signifiants opposés masculin et féminin, amour et haine, guerre et paix, vie et mort, beauté et laideur, indicateurs binaires des chemins,"on the ways", par-delà lesquels elle pointe le lieu de l’écriture même, qui se soustrait au sens, mais où, comme dans le "Wunderblock", se font les inscriptions. Le retrait de la poétesse vers les sources de l’écriture est une traversée du fossé qui sépare la lecture de l’écriture, la fiction de la réalité, le sommeil du réveil. H.D a été qualifiée de romancière lesbienne. En réalité, elle était bisexuelle, bien que se moquant des conventions. "Vous aviez deux choses à cacher, d'une part que vous étiez une fille, d'autre part que vous étiez un garçon." Cette formule, Freud lui adressa, lors de la première séance en 1933. H.D, échauffée à l'idée d'incarner le phénomène presque disparu de la parfaite bisexuelle et de contribuer ainsi à l'histoire de la psychanalyse lui répondit simplement: "Bon, alors, c'est terriblement excitant."   "Laisse aimer demain celui qui n'a jamais aimé. Qui jamais n'a aimé. Ce qui veut dire tout le monde, ou presque. L'amour n'existait pas, sauf l'amour du devoir, et l'amour du sacrifice. Aime demain puisqu'on ne le peut aujourd' hui. Encore et encore, les longues vagues rampent et suivent le sable avec de la mousse. La nuit s'assombrit et la mer prend ce ton désespéré de noir que les femmes mettent quand tout leur amour est fini." En 1956 et en 1960, avançant dans l'âge, la femme de lettres américaine décida de se rapprocher de sa fille en lui rendant visite par deux fois aux États-Unis. Perdita mariée, avait quatre enfants. Ce fut pour H.D un grand bonheur, certainement le plus intense et surtout le dernier. En quête de repos, elle rejoint son amante, Bryher, Annie Winifred Ellerman, en Suisse. En 1960, c'est enfin la consécration littéraire. Elle remporte le premier prix de poésie de l'American Academy of Arts and Letters. Séjournant à la villa Kenwin, située sur la commune vaudoise de La Tour-de-Peilz, où elle subit une nouvelle dépression nerveuse, son psychanalyste, Erich Heydt, l'encourage à écrire "End of Torment", sur sa relation avec Ezra Pound. Entre 1952 et 1954, elle compose le recueil "Helen in Egypt", une déconstruction féministe de la poésie épique, réponse aux "Cantos" d'Ezra Pound. Une fracture de la hanche la laisse handicapée. Atteinte d'un accident vasculaire cérébral, elle décède le vingt-sept septembre 1961. Suivant ses dernières volontés, ses cendres sont rapatriées au caveau familial de Bethlehem. Quand de la redécouverte d’un écrivain s’exhale une sensibilité d’écriture à ce point constitutive d’un rapport au monde, et pour peu que cet aspect ait été simplement recouvert par d’autres influences, on peut alors parler de révélation. C’est à une expérience de cet ordre que doit se préparer tout lecteur de Hilda Doolittle, femme d'une mystérieuse et grande beauté, tourmentée par une bisexualité trépidante qui signait ses écrits H.D., pour qui l’instant d’extase était aussi le moment de la souffrance la plus grande.    Bibliographie et références:   - Béatrice Didier, "Hilda Doolittle, dite H.D" - Antoinette Fouque, "Dictionnaire des créatrices" - Élisabeth Roudinesco, "Écrire d’amour" - Lisa Appignanesi, "Hilda Doolittle" - Alain de Mijolla, "Hilda Doolittle-Aldington" - Jacques Lacan, "Le séminaire, Livre III" - Serge Benstock, "Femmes de la rive gauche" - Geneviève Morel, "Ambiguïtés sexuelles" - Jacques Derrida, "La dissémination" - Marie-Christine Lemardeley, "La poésie chez H.D"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/04/24
Dong Li-Blackwell, appelée plus simplement Dong Li, est une artiste prolifique résidant à Brighton, au Royaume-Uni. Née en 1984 à Daqing, en Chine, Dong s’est forgé rapidement une petite réputation dans le monde artistique, se spécialisant principalement dans les aquarelles et explorant souvent le thème du nu féminin, dans des postures ne craignant parfois pas l’indécence et s’aventurant pour certaines œuvres dans la représentation de postures bondage/shibari. Dong Li-Blackwell utilise principalement l'aquarelle, technique qui se prête merveilleusement bien à la représentation du corps humain, en particulier le nu féminin. L'aquarelle, qui permet en effet de  capturer à la fois la transparence et l'intensité des couleurs, est utilée par Dong  Li pour jouer avec la lumière et l'ombre, soulignant la délicatesse et la vulnérabilité des formes. L'eau, élément central de cette technique, facilite une fusion des couleurs qui peut évoquer la fluidité et la douceur de la peau quand les postures sont pourtant bien cru.  Le choix du nu féminin et du shibari dans certaines de ses œuvres est une exploration de la forme et de la posture, mais on peut aussi y voir une manière de questionner les thèmes de la liberté, de la contrainte. Dong joue avec les conventions et les limites, tant dans ses sujets que dans sa technique. Bien d’autres artistes avant elle ont exploré le nu féminin par le biais de l'aquarelle, citons Egon Schiele, réputé pour ses représentations crues mais sensibles du corps humain, œuvres où la vulnérabilité et l'intensité se rencontrent. De même, Gustav Klimt a utilisé des techniques mixtes qui incluaient souvent l'aquarelle pour ajouter une dimension de douceur et de sensualité à ses célèbres compositions dorées. Au fil des années, Dong Li-Blackwell a participé à de nombreuses expositions qui ont été autant de preuve de connaissance pour son travail exceptionnel. Parmi ses réalisations notables, on note les honneurs que lui ont fait la Winsor & Newton Royal Watercolour Society à la Bankside Gallery de Londres en 2012, ainsi que plusieurs distinctions à la Northeast Normal University en Chine. Sa capacité à capturer l'intensité des corps a également été reconnue par Saatchi Art en 2013, où elle a été élue « Artiste à suivre ». L'œuvre de Dong Li-Blackwell, avec sa maîtrise de l'aquarelle et son exploration audacieuse du nu féminin et du shibari, invite à une réflexion sur la nature de l'art comme expression de la condition humaine. Ses tableaux, tout en subtilité et en intensité, captivent et provoquent. D’autres œuvres sont à découvrir sur son site internet : http://www.dongli.co.uk/ et sur les principaux réseaux sociaux.  
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Par : le 23/04/24
"La jalousie est une passion furieuse qui ne laisse ni repos ni tranquillité à ceux qui en sont possédés, et qui est la source du malheur d'au moins deux personnes. C'est le poison de l'amour, elle rend injuste, vindicatif et cruel. Trop excessive, la jalousie est bien souvent la première cause d'une séparation." Madeleine de Puisieux. "Les conseils à une amie" (1751)   "Comme jaloux je souffre quatre fois: parce que je suis jaloux, parce que je me reproche de l'être, parce que je crains que ma jalousie ne blesse l'autre, parce que je me laisse assujettir à une banalité: je souffre d'être exclu, d'être agressif, d'être fou et d'être commun." La jalousie passionne, dérange, obscurcit. L'enchantement de l’autre est insoutenable, lorsqu'on croit ne pas posséder ce que l’autre détient ou lorsqu'on ne peut pas se l'approprier. En somme, le jaloux refuse impulsivement de croire qu’il est, comme l’autre, car il n'a pas ce qui est réputé faire exister cet autre et, dans la projection, il l’accuse de le lui avoir dérobé. La vengeance et la colère surgissent alors pour détruire ce qui échappe. Ainsi, cette "jalouse rage" de Phèdre, manifeste la relation possessive au sujet, la dépendance envers cet autre dont il ne peut se passer. "Si je ne suis pas tout pour l’autre ou s’il n’est pas tout pour moi, alors il n’est rien ou je ne suis rien", tel est le discours forcené du jaloux. Se frayant un chemin entre colère et mensonge, l’affect de la jalousie fonctionne sur le registre de l’avidité orale. Le jaloux envie ce qui fait vivre l’autre et il s’en sent exclu, rejeté parce qu’il croit qu’il n’a pas ce que l’autre a. Sur le mode binaire du toi ou moi, sans partage, il se nourrit du fantasme que le partenaire est livré à la jouissance dévoratrice d’un autre, que ce soit réel ou pas. Depuis bien longtemps, Freud a repéré la dimension projective de cet acte consistant à imaginer chez l’autre la tentation qui est en soi, par exemple, de l’infidélité. Alors que l’amour est en position tierce, la jalousie pose toujours l’autre comme un rival dans une relation duelle d’exclusive alternative. La jalousie prétend être un amour à deux, un amour qui ne se fait pas connaître. Sans partage, sur le mode binaire du toi ou moi, à l’inverse de l’amour, plus la jalousie est forte moins elle se montre. Elle couve dès lors sous les charbons ardents d’une colère rentrée ou se retourne dans la formation réactionnelle d’un dévouement qui donne le change: "J’embrasse mon rival, mais c’est pour l’étouffer" avoue Néron au sujet de son frère Britannicus. Ce pourrait être l’adage de tout jaloux, comme cette analyse que nous propose encore Racine par la bouche d’Ériphile dans Iphigénie: "Je n’accepte la main qu’elle m’a présentée que pour m’armer contre elle, et sans me découvrir traverser son bonheur que je ne puis souffrir."Jeanne la folle, nous dit la légende ne supportait pas les infidélités de son mari. Sa mort brutale n'y changea rien. Le cortège funèbre qui accompagnait les restes de Philippe le Beau de Burgos à Grenade voyageait de nuit. Pendant la journée, le cercueil était exposé dans les églises, la reine refusait aux femmes d'y entrer et interdisait qu'on fasse étape dans les couvents féminins. Un soir, s'étant rendue dans une abbaye de femmes, elle fit immédiatement sortir le cortège et l'obligea à faire halte au milieu de la campagne dans la froide nuit de Castille. De plus, Jeanne faisait ouvrir de temps en temps le cercueil afin de vérifier que le cadavre n'avait pas été enlevé et que Philippe était bien seul. Cette jalousie pathologique va entraîner sa réclusion à Tordesillas sous bonne garde, avec interdiction formelle de recevoir des visites. Il est heureusement des destins moins funestes. Comment l'apparition d'un sentiment de jalousie peut avoir un effet mutatif qui modifie le comportement humain ? Cet affect passionnel renvoie à la définition qu'en donne Platon: "Est jaloux, celui que l'amitié n'amène pas de son plein gré à partager tel ou tel avantage." Pour sa part, Socrate, dans une argumentation étonnamment complexe, se trouve être à la fois une douleur, due au chagrin éprouvé devant le bien qui échoit à autrui, mais aussi un plaisir. "La jalousie est un plaisir qui intéresse l'âme seule, mais un plaisir étrangement mêlé de peine, comme le sont d'ailleurs, la colère, la crainte, le regret, l'affliction, et le désir.    "La découverte d’une liaison est douloureuse. Pour qui veut vider une relation de sa substance et la détruire au plus profond, l’infidélité est une solution imparable. Elle incarne la trahison sous toutes ses formes: la duperie, l’abandon, le rejet, l’humiliation, autant de choses contre lesquelles l’amour promettait de nous protéger." Depuis la nuit des temps, la psyché de la jalousie emprunte un large champ tant en Littérature qu'en psychanalyse. Dès lors, on comprend mieux pourquoi Freud a situé la jalousie comme motif central de la vie psychique. On remarque que dans cette fresque d’origine, la mère n’est pas là. On voit seulement se débattre des hommes et des femmes comme dans la vie normale exogame. La mère n’a qu’un second rôle, celui d’une protectrice contre l’inceste paternel, contre le loup des cauchemars du premier jour. Un enfant bien protégé par sa mère devient le prototype du Héros, un rédempteur du parricide, un Messie. "Au héros revient la fonction du préféré de la mère qui l’avait protégé de la jalousie paternelle", écrit Freud. À quoi peut nous servir ce point de vue panoramique de la divine jalousie du père primitif ? C’est qu’il devient alors plus clair qu’une bisexualité structurale s’immisce dans les lois du genre et du choix d’objet sexuel. Et que nul ne naît homme ou femme, sinon à rejeter sa féminisation première par un Urvater. De sorte que l’imbroglio de la jalousie, indépêtrable dans son vécu massif ordinaire, trouve un fil conducteur. La jalousie d’un homme pour une femme, ou le contraire, ou les deux en même temps est mise en tension par les quatre figures appariées de leur bisexualité, avec lesquelles il serait possible de s’arranger, si leurs jeux n’étaient manigancés par un mort qui ne l’est jamais pour de vrai. Un revenant qui chute peut-être à l’heure du cri orgastique, mais que la jalousie se hâte de faire renaître. Car loin d’être l’affect d’un coup subi passivement, la jalousie est un vecteur, un éclaireur qui sait longtemps faire cavalier seul, avant de trouver les raisons de sa passion. Le jaloux l’est bien avant d’entrouver le prétexte. Il pressentait depuis longtemps l’imminence de ce malheur, ou même, à force de chercher à le prévenir, il le provoque. C’est le résultat brut de la complexité, ressentie comme un tout opaque, rayonnant en de multiples directions dans une sorte de corps à corps avec un autre dédoublé, entre attrait et ressentiment, dans l’aimantation de détails sur lesquels il faut investiguer, de preuves anticipées dont il faut découvrir ce qu’elles cachent, poussant à enquêter, chaque nouveau cheveu accroissant l’emprise de la persécution, l’obsession d’une jouissance qui opère par-derrière, sur laquelle on ne saurait se retourner sans qu’elle soit toujours dans le dos de celui qui la provoque en la traquant, de celui qui participe à ce dont il est victime, pris d’une folie du doute sur l’existence même de la tromperie et la rupture d’une promesse de fidélité. Mais nous le savons tous, pour avoir un jour senti cette excitation angoissée plomber sa vie. Mais c’est bien tout autre chose que de voir son frère profiter du sein maternel.    "La jalousie ne permet jamais de voir les choses telles qu'elles sont. Les jaloux voient le réel à travers un miroir déformant qui grossit les détails insignifiants, transforme les nains en géants et les soupçons en vérité." Cervantès résume parfaitement le sujet de notre propos. En 1922, Freud écrivit une sorte de minitraité de la jalousie: "Quelques mécanismes névrotiques dans la jalousie, la paranoïa et l’homosexualité." On y admire la simplicité de la méthode, partant d’abord de la régularité des faits pour en tirer les inférences. Le texte répartit la jalousie en trois niveaux: la jalousie "normale", la "projective" et la "délirante." C’est une généalogie diachronique, dont chaque phase approfondit la compréhension du précédent, la jalousie "normale" étant presque incompréhensible, sauf si on la confond avec l’envie. En réalité, on n’y comprend pas grand-chose, mais l’épinglage de cette "normalité" a un effet soulageant pour le lecteur, celui de faire sortir la jalousie de la pathologie. Il n’est pas malade et peut donc se laisser aller à sa passion.La structure ne s’éclaire vraiment qu’avec la jalousie délirante. Pour la mécanique, on s’y retrouve bien mieux avec la "jalousie projective", qu’on pourrait lire ainsi dans tous les cas de figure. Prêter au partenaire des libertés que l’on aimerait prendre soi-même. C’est court, lumineux mais finalement trompeur car on ne voit pas quel est le gain psychique de cette projection, qui la rend excitante au point de provoquer les situations adéquates à son aiguillon. Cette projection de son propre désir réprimé, ressemblant à une mise en scène de vaudeville, devient brusquement un mystère, celui du lien de l’amour et de la mort, expression romantique bien faite pour masquer les conséquences sacrificielles de l’interdit de l’inceste. Car l’excitation de la scène jalouse, érotiquement résolutive, anticipe d’abord la perte, sinon le deuil de la personne aimée, d’un amour annulé à l’avance par l’imagination de sa tromperie. En quelque sorte, la foi en l’amour tuée au profit d’un désir cru. Du même coup, cela peut d’ailleurs être aussi le vœu d’assassiner et par contrecoup un deuil mélancolique anticipé de soi-même aimant. S’il y a une jouissance de la jalousie, dénotée par l’excitation sexuelle qui l’accompagne, alors le jaloux va traquer les situations où elle explose. Il peut dès lors les rechercher délibérément en abandonnant le terrain au rival qu’il a lui-même présenté. Mais plus ordinairement en recherchant des preuves, le cheveu, le parfum, le sms ambigu. Et ce mouvement accompagne en même temps la douleur anticipée de la perte. On voit la nature de l’épine supplémentaire. C’est la culpabilité, la faute que s’attribue le jaloux d’avoir cherché ce qui le fait souffrir. Désormais, la culpabilité du dernier s’alimente de la jouissance du premier.    "L'infidélité a beaucoup à nous apprendre sur le couple, ce que nous en attendons, ce que nous croyons vouloir et ce à quoi nous pensons avoir droit. Elle met à nu notre perception personnelle et culturelle de l'amour, du désir sexuel et de l'engagement." L’objet de la passion, c’est le passionné. "La jalousie est bien souvent le triste partage de ceux qui n'ont rien dont on puisse être jaloux. Incapable de tout mérite, l'envie ne peut le souffrir dans les autres et aussi aveugle qu'injuste dans ses jugements, plutôt que de le reconnaître et de lui attribuer ses heureux succès, elle en donnera tout l'honneur aux causes les plus pitoyables et les plus ridicules." Cette maxime de Jean Baptiste Blanchard illustre la froide mécanique du sentiment de jalousie. La jalousie s’opacifie à la mesure de ses contradictions. Freud écrit à propos de la "jalousie projective" qu’elle est "souvent normalement renforcée", mais d’où lui vient ce renfort ? Le jaloux ne peut prendre en compte deux affects contradictoires, comme par exemple la souffrance d’être trompé "comme homme" et la jouissance de se faire copuler "comme femme." Et puisqu’il souffre, c’est la personne qui le trompe qui jouit. Il projette ainsi sur l’autre la moitié contradictoire de son sentiment, imaginant jusqu’à l’obsession sa jouissance avec le rival. La jalousie deviendrait pathologique, selon Freud, quand elle serait orientée par une homosexualité latente. Si tel était le cas, cela ferait beaucoup d’homosexuels latents habitant la planète. Et ce serait surtout oublier que l’homosexualité se définit par un choix d’objet sexuel. Lorsque ce n’est pas le cas, il s’agit non d’homosexualité, mais de la bisexualité qui anime le sujet divisé. Cette question bisexuelle est l’enjeu du tourment amoureux que l’appariement met en scène sans le résoudre, non sans que le rival ne l’aide à s’affirmer. Si une femme était un homme, elle n’arrêterait pas un instant d’aligner les conquêtes, exploit qu’elle prête facilement à son amant. Une femme craint avec constance que son amant ne la trompe comme elle le ferait si elle était un homme. Mais divisée qu’elle est par sa bisexualité, c’est le cas justement. Plutôt qu’homosexuelle, cette jalousie est très féminine, et reconnaissons-le, elle manque beaucoup moins que l’amour.   "Il y a deux sortes de jalousies. L'une est délicate, on ne l'a que parce qu'on ne s'estime pas assez soi-même. L'autre est grossière, et on ne l'a que parce qu'on n'estime pas assez l'objet qu'on aime. Cette jalousie est une injure, et l'autre une preuve d'attachement." Admettons qu'avec Jean-Jacques Rousseau, dans "Les pensées d'un esprit droit", le sujet semble limpide. L’hétérosexualité "normale" met en scène une répétition du désir du père, dont l’objet est la "Femme", mot aussi tabou que le nom de Dieu lui-même. La femme est l’objet du désir du père, à ce titre totalement scindée de la figure maternelle, et éternellement prostituée à ce désir, source d’une jalousie sans fond. Le jaloux aime une telle femme toujours au bord de cette prostitution sacrée. Cette femme onirique "normale" qui aiguillonne le désir est une"prostituée" du père, ce en quoi elle échappe à toute norme. En ce sens, les hommes s’attachent moins à des femmes qui sont sur le point de les tromper qu’à celles qui sont toujours quelque peu ailleurs, dans un débat indéfini avec l’Urvater, qu’ils se font un plaisir de trancher à leur profit. On est bien loin de la déesse Invidia du sein de saint Augustin. Cette érotique de la jalousie, orientée par l’orgasme, devrait concerner surtout les hommes. Pourtant, les femmes semblent beaucoup plus jalouses, d’autant que même si l’on ne possède pas de statistiques, il existe une propension plus grande des hommes à l’infidélité. On est donc devant une nouvelle contradiction, car si la jalousie "adulte" est orientée par l’orgasme féminin, les hommes devraient être plus jaloux. Tant s’en faut, pourtant. Car si cette érotique procède du départage du masculin et du féminin, celles qui se font désirer grâce à leur féminité voient leur jalousie se renforcer. Quand elle est permanente et excessive, la jalousie amoureuse prend la forme d’une paranoïa. Elle est vécue sur le mode possessif, voire exclusif. Le jaloux déteste voir ou imaginer son partenaire passer du temps avec d'autres personnes, non seulement parce qu’il est privé de sa présence, mais aussi parce qu'il s'estime le seul bénéficiaire légitime de son amour. Il se sent libéré de cette jalousie uniquement lorsqu’il est avec son partenaire, ce qui à teme compromet la liberté du partenaire, chez qui peut naître avec le temps un sentiment de frustration. Ce sentiment d'exclusivité peut pousser à la haine, ce qui peut l’entraîner à écarter, voire dans un cas extrême à tuer de façon passionnelle, l’être aimé.    "Un amour blessé s'ajoute à ceux qui l'ont précédé, et c'est ainsi que, par un effet ricochet, une brèche ouverte dans le présent peut faire résonner toutes celles du passé." Le combat entre rivaux devient si passionnant qu’il finit par faire oublier la femme et le souverain sujet qu’elle recèle. La mère, le père, la femme, le mari, l’amant, le frère, sont pris pour idole et enfermés comme trésor de la cassette d’Harpagon. Cette surestimation de l’objet caractérise la passion. L’autre mis en place d’auteur unique de la vie et du bonheur du sujet a seul l’initiative de la séparation et de l’union comme s’il n’y pouvait rien lui-même. Quand le désir de l'Autre se confond avec le désir de posséder l’autre, ce dernier ne représente plus ce qui lui échappe, ce qu’il donne sans le savoir, parce qu’il est réduit à une sorte de double fantasmé, théâtralisé et idolâtré. Par ce mécanisme de surinvestissement, l’unique objet d’amour et de ressentiment vient en place de signifiant de la mère originelle, première figure de l’Autre. Parce que le refoulement originaire par son opération de perte de l’objet unique et totalitaire fonde le narcissisme et l’autonomisation de l’espace psychique du sujet, son absence dans la jalousie pathologique tourne de plus en plus à la folie paranoïaque et au déchaînement d’une pulsion de mort non liée à la pulsion de vie. "Ah, je l’ai trop aimé pour ne le point haïr." Cet aveu d’Hermione d’une pertinence limpide montre bien cette bascule du toutou rien de la violence passionnelle qui n’est pas l’apanage des couples hétérosexuels, loin s’en faut. Des vétilles légères comme l’air semblent au jaloux des confirmations solides autant que les preuves de l’Écriture Sainte. Le don échappe à celui qui donne car, au fond, nul ne sait ce qu’il donne ni vraiment ce qu’il reçoit. Ce qui fait vivre l’autre, ce qui le met en joie, il ne peut que le partager, et non le posséder, dans la rencontre avec cet autre, et que dans la mesure où ça échappe et à l’un et à l’autre. Traverser la jalousie pour consentir à l’amour tel est le chemin que les poètes nous invitent à accomplir. Pour Calderon de la Barca "La jalousie, même de l’air que l’on respire, est mortelle."    Bibliographie et références:   - Alain Robbe-Grillet, "La jalousie" - Frédéric Monneyron, "L'écriture de la jalousie" - Daniel Lagache, "La jalousie amoureuse" - Jean-Pierre Dupuy, "La jalousie, une géométrie du désir" - Jacques Lacan, "Éthique et désir" - Nicolas Evzonas, "La jalousie pousse-au-crime" - Gaëtan Gatian de Clérambault, "Les délires passionnels" - Sigmund Freud, "Approche clinique de l'analyse" - Henri Laborit, " La vie antérieure" - Jean-Émile Charon, "La jalousie et l'amour" - Violaine Deral-Stephant, "Sentiments amoureux" - Philippe Sollers, "La mécanique des sentiments"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/08/13
En ce jeudi automnal, il pleuvait légèrement, quelques gouttelettes qui rappelait que l'été n'était plus qu'un souvenir. Il faisait frais également, pas suffisamment pour sortir de lourds manteaux, mais suffisamment pour inciter à se mettre plus qu'une chemisette sur le dos. Et donc en ce jeudi après-midi, Maître Margraf s'en allait fournir ses bons offices. On l'appelait "Maître", car il était avocat auprès du barreau de la ville de S. Il avait tout du bon citoyen bien établi, c'est à dire un métier respectable, un appartement spacieux et confortable dans un quartier tranquille, ainsi que des amis de marque avec lesquels il se plaisait à partager des activités de bons goûts. Il était plutôt bel homme, ses cheveux blonds cendrés étaient coiffés de telle sorte qu'apparaisse une raie sur le côté gauche. Ses yeux noisettes contrastaient avec une la pâleur de sa peau. Sa mâchoire carrée apportait la touche de virilité qui s'imposait à son visage impeccablement lisse. De plus, il se rendait de temps à autre à la salle de sport afin de parfaire sa plastique. Mais sans en abuser, il estimait que l'équilibre était un des piliers d'une vie réussie. Maître Margraf se rendait à l'hôtel de police sur la demande d'un officier de police judiciaire. En effet lors d'une interpellation, l'un des droits du mis en cause était de pouvoir consulter un avocat, soit de son choix, soit désigné. Il ne se souvenait plus pourquoi il avait accepté de figurer dans la liste des avocats joignables, après tout ses revenus lui permettait de s'épargner ce genre de mission. Peut-être cela lui fournissait un prétexte pour se forcer à sortir en milieu de journée, ou alors espérait-il croiser des gens intéressants à l'occasion d'un déplacement. Le bâtiment n'avait pas quinze ans d'existence, mais quelques traces orangeâtres au niveau des zones de contact entre différents matériaux tels que le béton et les parties métalliques laissaient deviner un souci constant de mégoter sur la qualité et une attention suivie sur les économies de bout de chandelle. Les préposées à l'accueil le reconnurent, et l'une d'entre elles l'accompagna dans la salle réservée aux entrevues entre gardés-à-vue et avocats. L'accès à cette salle se faisait par une porte située à l'opposé de l'entrée principale du grand bâtiment. Il fallait ensuite descendre au sous-sol où était parqués les gens interpelés, puis passer par un double-sas ouvert à distance par un fonctionnaire qui vérifiait les entrées au moyen d'une caméra. Alors que Maître Margraf et la jeune contractuelle entraient dans le premier sas, une odeur nauséabonde commençait à agresser les narines des deux visiteurs. Un pot-pourri d'odeurs de chaussettes, de sueur et d'urine flottait effectivement dans cet endroit; la raison était l'inexistence de douche pour les "pensionnaires" ainsi que la mise à disposition unique d'un seul sanitaire mal conçu. D'autres problèmes existaient, mais il ne serait pas séant d'en donner une description. Heureusement la salle où se rendait Maître Margraf était accessible à la droite du premier sas, et juste en face se trouvait une salle de visio-conférence. La salle était petite, pas plus de dix mètres carrés. Elle était insonorisée et mal éclairée par l'unique ampoule. Les murs étaient grisâtres et le seul élément de fantaisie était un petit bouton qui actionnait une sonnette afin d'avertir les fonctionnaires des geôles quand un entretien était fini ou quand il y avait un problème. Il s'installa donc, posa son porte-documents, et attendit quelques minutes qu'on lui amène son client. L'entretien fût bref, il s'agissait d'un voleur à la tire déjà connu des services de police locaux. Le contraste était saisissant, l'un vêtu d'un survêtement jaune tâché, et l'autre portant un costume noir qui le mettait en valeur ainsi qu'une chemise de couleur Bourgogne. L'entretien fini, il actionna la sonnette et attendit l'officier chargé de son dossier afin de dire si oui ou non, il avait des remarques à formuler, et également pour savoir s'il était possible de procéder à l'audition du mis-en-cause sur le champ. L'officier en question fût prévenue de la fin de l'entretien et descendit dans la salle ou l'avocat attendait. Elle était plus petite que le Maître, et sans être adipeuse elle avait quelques petites rondeurs qui lui donnait un air mignon. Sa tresse châtain claire accompagnait une tête faite d'un visage au teint pâle que certains décriraient comme étant un océan de douceur dans lequel on se noierait volontiers. Elle était plutôt agréable à vivre et compétente dans les tâches qu'elle accomplissait, et on ne lui connaissait pas d'activité particulière. Bien que franche du collier avec les quelques personnes qui avaient son amitié, elle était quelque peu timide. Maître Margraf demanda d'une voix claire quand est-ce qu'ils pourraient partir en audition: "Il serait de bon ton que nous procédions à l'audition de ce jeune homme". Alice, c'est ainsi qu'elle se prénommait, appréciait les visites du Maître, il avait ce charme de l'Homme moderne avec un grand "H", viril et raffiné à la fois, avec cette aisance à s'adresser à ses interlocuteurs, et à diriger. Il lui plaisait c'était certain. Possédée par son charme, Alice rougit un peu, et perdant un peu de son assurance elle baissa un court moment les yeux et lui répondit ainsi: "Je... je suis désolée Maître..., mais j'ai besoin de temps pour collecter certaines informations". Maître Margraf, devinant le trouble d'Alice, se mit dans l'idée de voir à quel point il pouvait étendre son autorité sur elle. Le Maître se leva donc, dominant d'une tête Alice et pris un air courroucé. Sa voix se fit impérieuse et son regard sévère: "Je ne puis tolérer un tel manque de rigueur... Ce manquement sera signalé à votre hiérarchie ainsi qu'aux autorités judiciaires compétentes qui accordent les fonctions judiciaires dont vous usez. Ils n'ont pas besoin d'incompétents de votre espèce. Si vous êtes incapables de faire les choses les plus élémentaires, laissez la place à d'autres!" Alice, baissa la tête et croisa les mains. Elle bafouilla: "Mais... vous n'avez pas à, à... je suis fonctionnaire de..., vous ne...". Elle peinait à trouver ses mots. A ces mots le Maître tapa du poing sur la table et augmenta d'un ton le volume sonore de sa voix, c'est à dire assez pour prendre un ton un peu plus agressif, mais pas trop pour qu'on le n'entende pas. "Vous savez pertinemment que dans ce pays vos dires ne valent rien face à un avocat bien placé! Je sais en outre que cela arrive fréquemment, donnez-moi satisfaction ou je me verrai dans l'obligation de sévir!". En effet la pauvre Alice avait quelques soucis à gérer ses dossiers, cela était connu, mais on ne pouvait décemment lui reprocher ses carences. Le manque de temps et de moyens, ainsi que les lourdeurs administratives faisaient que l'on mettait deux à quatre fois plus de temps pour gérer les affaires. Ces remarques lui avaient déjà été adressées, mais sur le ton de la blague, car tout le monde était concerné à vrai dire. Mais Aline avait tendance à prendre certaines remarques un peu trop à coeur. De plus, elle savait qu'on ne pouvait jouir que de peu de considération face au Maître. Maître Margraf, satisfait de son effet, poursuivit. "Je crois que je vais devoir saisir vos supérieurs, mais comme semblez être une gentille fille, je puis régler cela d'une manière privée... Cependant vous devez me jurer de faire exactement ce que je dis!" Alice laissa couler quelques larmes, et répondit en ces termes, d'une voix étouffée par l'émotion: "S'il vous plait... épargnez-moi.. j'ai.. j'ai investi tellement de temps pour en arriver là! Pi..pitié Maître..." Le Maître reprit en reprenant un ton plus posé, et en affichant un petit sourire. "Bien, vous allez donc posez vos mains sur la table et baisser votre pantalon." Alice laissa couler d'autres larmes et fit mine de parler. Le Maître l'interrompit aussitôt: "Je ne veux pas vous baiser petite idiote, je vais vous punir? Vous allez faire ce que je vous ordonne, et à la prochaine tentative d'interruption, j'irai faire sauter votre carrière? Est-ce clair dans votre petite tête?" Aline répondit d'une voix résignée: "Oui..." "Oui, oui qui?" questionna sèchement le Maître, accompagnant la question d'une petite claque sur la joue trempée par les larmes. "Oui, Maître! Par...pardonnez-moi, Maître!" répondit Alice. La pauvrette était toute chamboulée par son état de soumission, offerte au désirs sadiques de Maître Margraf. Mais celui-ci était un homme raffiné, il savait jusqu'où aller et ne pas transformer ses jeux pervers en simple déchaînement de violence bête et méchant. Le Maître était un artiste pour cela, une sorte de vampire aristocratique qui vous subjuguait et vous hypnotisait avant de vous sucer le sang, et ce, de votre plein gré. Le Maître sorti de son porte-document une règle en plastique et commença à donner des coups sur la croupe d'Alice d'un geste assuré. Elle gémit, et commença à éprouver en son for intérieur une autre honte que celle qui la voyait cul nu, à subir les outrages du Maître. Chaque coup porté se concluait par un bruit de claquement sourd qui s'accompagnement d'un raidissement d'Alice. Au bout d'une vingtaine de coup, les fesses d'Alice, présentait de longue marques claires. Une honte mêlée au plaisir masochiste d'être humiliée et rudoyée ainsi, d'être soumise et d'appartenir à quelqu'un. Elle découvrait ce plaisir honteux comme un prêtre dévôt s'abandonnant à la masturbation. La conséquence fût que son sexe larmoyait de cyprine, ce qui n'échappa pas au Maître. Le Maître empoigna fermement la base de la tresse d'Alice, approcha son visage et lui susura :"je constate que cela vous plait. Vous êtes une petite traînée qui s'ignore, je vais faire de vous une vraie salope qui s'assumera en tant que tel. Dites-le!" Alice, complètement chamboulée, laissa maladroitement ses émotions parler, ses larmes étaient devenues des larmes de honte et des larmes de plaisir. D'une voix enrouée elle admit les faits: "Je...suis..." hésita-t-elle. "Dites-le! Ayant le cran de l'admettre petite garce!" grogna le maître. "...Je..suis...une...une...salope!" admit enfin Alice, qui ferma les yeux, vaincue et humide. N'en pouvant plus, elle se laissa doucement tomber à genoux, la tête baissée et les yeux fermées. Le Maître s'écarta d'elle, alors qu'elle se laissait glisser vers le sol. Il approcha son visage sévère et lui d'un ton neutre: "je vais vous laisser un choix, et je vous le proposerai une seule et unique fois. Devenez ma soumise, et vos chaînes seront votre lien vers la libération de votre être intime. Refusez, et vous resterez dans vos petites certitudes ineptes et vos frustrations quotidiennes." Le Maître s'écarta alors de celle qui avait à choisir entre une soumission libératrice ou un retour à la liberté bien-pensante et en désaccord avec son moi profond, et déposa une carte de visite en carton avec son numéro de téléphone. Ses derniers mots furent les suivants: "relevez-vous, et rhabillez-vous, nous n'avons pas besoin de montrer votre être véritable dans ce lieu crasseux. Vous serez MA soumise, et pas celle des autres, j'espère que c'est clair. Vous avez jusqu'à ce soir, vingt-et-une heures pour vous décider." Alice obéit, elle se rhabilla maladroitement et sêcha son visage encore rougit par l'intensité des émotions et les attouchements. On vint donc leur ouvrir et le Maître s'en alla sans se retourner vers Alice, en direction du sas et des escaliers. Alice passa le sas juste après lui, mais resta dans les escaliers pour prendre un répis. Un choix s'imposait à elle. La vérité ou le mensonge? L'expression sincère des tréfonds de son âme ou un mensonge couplé à de l'hypocrisie?
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Par : le 29/08/13
Après de longs moments passés a échanger sur le net arrive enfin LE moment de se rencontrer ! Conformément aux directives on ne peut plus détaillées que je vous ai envoyé , vous êtes là garée a environ 50 mètres de ma voiture ou dans cet endroit inconnu de vous, vous allez enfin pouvoir exprimer ce dont vous m avez tant parlé, votre désir d être à la merci totale du dominant que je suis. Situé près d un parcours sportif, il y a déjà, bien qu il soit tôt plusieurs voitures stationnées ici et là. Il pleut, non d une pluie drue, plutôt fine mais continue, la température avoisine les 15* guère plus. D un appel de phare vous me signaler votre arrivée, je réponds par un, puis trois rapides ce qui signifie le début de cette aventure. Vous savez maintenant ce que vous avez à faire, je vous ai tout écrit et bien détaillé chaque phase de ce que j attendais de vous. Bien qu éloigné et sans pouvoir vraiment distinguer clairement vos gestes, je vous sais accomplissant vos devoirs sachant très bien la difficulté que je vous ai imposé , je savoure déjà votre début de soumission. Il vous a fallu bien 10 bonnes minutes afin d être prête et qu enfin une fois la portière ouverte vous m apparaissiez..... Vous êtes là, toute nue, tout d abord immobile, puis faisant doucement un tour sur vous-même afin que je puisse me faire une idée de votre physique qui je l avoue ne me laisse pas indifférent. Après avoir fermé votre voiture, vous avancez lentement ainsi sur environ 30 mètres, puis vous vous arrêtez de nouveau , vous savez que je veux vous découvrir petit à petit, aucune précipitation de prévue même si le temps pluvieux lui ne l était pas. De nouveau vous faites un tour sur vous-même encore plus doucement que tout à l heure.... Je vois l eau de pluie ruisseler sur votre corps, vous ne grelotter même pas, sans doute est-ce l excitation de cette situation qui vous maintient en température? D un appel de phare je vous indique de passer à l étape suivante . D un hochement de tête vous me signifiez votre accord , puis vous vous baissez afin de vous mettre à quatre pattes, le postérieur bien relevé et de venir jusqu à ma voiture tout en décomposant bien chaque lents mouvements que je vous ai imposé. Une fois arrivé à hauteur de ma portière, vous vous immobilisez, votre postérieur bien offert à ma vue, vous le relevez un peu plus vous cambrant davantage. De voir l eau dégouliner jusque dans votre intimité m émeut . Je baisse ma vitre ce qui signifie de vous relever, obéissante vous le faite, et tout en ayant les yeux baissés vers le sol vous vous tenez là, face a moi. .......................
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Par : le 08/09/13
Au départ une simple conversation, qui de fil en aiguille au fur et a mesure du récit-témoignage de votre vie se révèle être intéressante, surprenante ! Je vous lis patiemment ne vous interrompant que pour vous signifier mon interêt ou mon opinion concernant certains sujets me risquant même parfois à plaisanter lorsque le sujet devenait grave comme pour en atténuer ses effets. Votre vie, peu ordinaire au demeurant évoque en moi certains souvenirs que je préfère garder pour moi seul. Vous la racontez avec beaucoup de brio, mots simples presque dénués d émotion comme pour masquer les souffrances que vous avez enduré, vous êtes maitre-sse de votre plume, cela se ressent. Votre parcours parsemé de tant d embûches ne vous a nullement freiné dans la voie que vous avez, au détours d une rencontre, finie par trouver. Je ressent votre détermination quand a vivre pleinement votre nouvelle vie dans laquelle, enfin vous vous épanouissez. Votre voie trouvée, elle semble dessinée à votre mesure, maintenant plus aucun doute ne viendra troubler la quiétude de votre choix. Vous me dites avec trouver l amour celui avec un grand A , vous êtes si sure de vous qu il ressort de vos écrits et une sereinité certaine. Je prends beaucoup de plaisir à vous lire et à échanger avec vous. Les heures défilent sans même sans rendre compte. A la fin de votre récit vous voulez savoir également le mien mais avec une pointe d humour je botte en touche vous disant que plus tard je vous en ferai part. Et puis je ne puis vous dire qu étant votre ainé j en ai forcément, vu mon vécu, beaucoup plus a raconter que vous ce qui nous prendrait au moins toute la nuit. Je ne me souviens plus si je vous ai remercié de vous étre ouverte et ainsi livrée à moi, mais juste après la fin de votre histoire, ne voulant surtout pas que la conversation s arrête là je vous ai formuler une requête, celle de mettre la cam , juste un court instant, histoire de mettre un vidage sur l interlocutrice généreuse que vous aviez été , ce qui vous a semble t-il surprise et de fait vous avez bien essayer d esquiver ma demande par un je suis dans mon lit et j ai les cheveux tout ébouriffés ...... Humm réponse typiquement féminine qui me fît sourire et a laquelle je répondit par , si cela vous dérange tant vous n avez qu à mettre un chapeau ou une casquette et je crois que voyant que je ne lacherai pas le morceau aussi facilement vous avez fini par acceder à ma requête me demandant juste un peu de temps pour vous arranger. J en profitais pour une petite pause clope bienvenue. Une fois revenu et après vous l avoir annoncé vous avez lancé la cam Et là, vous m êtes apparue..... De suite j ai remarqué que vous ne correspondiez pas à l image que je m étais fait de vous et je vous en fait part , jolie petite brune, vous ne faisiez pas du tout votre àge mais bien 10-15 ans de moins, ça je ne vous l ai pas dit, joli visage presque angélique, presque d adolescente mais beaucoup d plomb et surtout très sure de vos convictions, prêtes à épiloguer en douceur sans jamais vous dévier de vos certitudes. Physiquement et je m en suis fait la refflexion vous faisiez " gamine" dans le bon sens du terme mais vraiment femme lorsque vous preniez la parole et défendiez avec verve vos différents points de vue. Vous sachant prise et même éprise la conversation ne tenait plus lieu d être aussi rigide et elle devenait de fait plus légère et le tutoiement s installa tout naturellement. Du coup je me suis trouvé charmé autant par votre visage d ange que par votre personnalité si attachante. Vous étiez allongée sur votre lit face à moi, vêtue d un simple tee-shirt couleur orangée qui ne couvrait que le haut de votre corps, ce qui au gré de vos mouvements me laissait tout à loisir de découvrir le reste de votre anatomie si plaisante à regarder. A un moment vous vous êtes même levée me laissant de fait admirer votre plastique si avantageuse. Humm....jolies petites fesses qui auraient bien méritées quelques petits sévices bien appuyés que de vous même finissez par m avouer n avoir plus reçu depuis plus de 6 mois ( quel gachis !!) et que le manque se faisait bien présent. Intérieurement je souriais , de charmé je passais a excité mais, vous sachant si éprise, si amoureuse et surtout trop loin en distance de moi je n essayais même pas d aller plus loin, non pas par manque d envie.... Elle se faisait déjà bien présente... Dans la conversation vous m avez dit faire peur aux hommes, le répétant même plusieurs fous comme pour me tester, ce à quoi, avec un grand sourire et droit dans les yeux je vous ai répondu ... pas à tous, pas à tous , deux fois pour bien vous signifier que je ne faisait pas partie de ceux là. Et comme si vous lisiez dans mes pensées, de suite vous m avez dit qu il était inutile que je nourisse quelconques illusions à votre égard et que j arrivais trop tard.... ou trop tôt joli sourire à l appui. Sourire franc, sincère, craquant ! Le court instant cam demandé s était transformé gentiment, au gré de nos discussion et petits délires en un long moment bien agréable.... 1:35 que nous étions là à discuter, il était bien tard ou très tôt, c est selon et la fatigue commençait à vous submerger , vous m en fîtes part, votre tête déjà couchée sur l oreiller tandis que vos paupières trop lourdes se refermaient sur vos yeux. Après une dernière petite boutade nous nous sommes souhaiter une bonne nuit. Merci beaucoup Petite Brune pour ce petit moment de plaisir en votre compagnie Charmé de vous je resterai......
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Par : le 08/10/13
Ce récit était dans les forums. J'aime faire rédiger un compte rendu aux soumises, toutes ne le font pas, j'ai tenu des blogs avec certaines. Voici le CR d'une toute nouvelle soumise que j'ai rencontré une fois auparavant lors notre première rencontre réelle. Je le reproduit tel quel avec ces hésitations rédactionnelles. ---------------------------------------------- J'avais été séduite lors de notre premier rendez-vous par ta force tranquille et ta sensualité. J'ai été infiniment surprise par l’électricité qui parcourait mon corps dès que tu posais ta main sur ma nuque. Je vous retrouvais donc avec plaisir pleine de ces images. Reprenant nos échanges d'hier soir, je me sentais à l'aise excepté lorsque mes pensées se dirigeaient vers ce fameux donjon. Repère de brigands pour moi. Je vous ai suivi comme promis dans ce logis de rêve et de torture, la boule au ventre. Nous sommes entrés dans le donjon et tu as fermé la porte. Je me suis dit que personne d'autre ne viendrait. J'étais très crispée, tu t'es approché doucement et c'était très rassurant. Tes bras autour de moi, tes baisers généreux et ton toucher d'une infinie douceur m'ont fait venir vers toi, libérer ems tensions et j'étais en attente de TOI. Je devenais une femelle docile à l'écoute de tes regards, tes gestes, tes mots susurrés à l'oreille. Tu m'as exposée cul nu à ton regard, j'étais honteuse de cette position. Tes doigts faisaient connaissance avec ma chatte et j'étais si partagée entre l'idée que je te connaissais à peine et l'envie de tes doigts allant plus profond en moi. La fessée est arrivée, j'oscillais entre l'état de petite fille punie et la femme en manque de punition. Tu 'es penché sur moi de nombreuses fois et j'ai pensé à une sorte de ballet, un corps à corps particulier. Tu m'as posé des «chevillères», moment inoubliable. J'ai toujours révé d'être attachée au fond de moi mais ne l'ai jamais accepté. Ta douceur à m'attacher m'a émue à tel point que les larmes sont venues. Attachée, jambes écartées.... quelle impudeur! Je devais me libérer l'esprit pour ne pas juger la situation. J'avais les joues brulantes du plaisir de la fessée et du corps à corps intemporel. Nouvelle surprise, j'ai mouillé des sextoys que ta main animait dans mon intérieur de tes mains et ta bouche. En découvrant combien le plaisir pouvait être plus infini que ce que j'ai connu jusqu'à présent. Ta bouche m'a aspiré, la langue m'a titillé le sexe, ma joie inconnue mais si puissante. Je me suis offerte à toi comme jamais te laissant prendre mon corps et mon esprit, j'en suis encore bouleversée... Tu es un magicien. Je me suis mise à tes pieds spontanément reconnaissante de ce plaisir, ce lâcher prise que tu as obtenu de moi. Je n'ai jamais connu de moment aussi intense dans ma vie de femme. Je t'en remercie ici de nouveau. Être femelle obéissante et si agréable. Merci d'être TOI. --------------------------------------------------- Comme il manquait la fin à mon goût, elle sera punie pour cela (sans doute un bondage) et a du écrire la suite. --------------------------------------------------- Je me suis mise a tes pieds en reconnaissance du pouvoir que tu a eu sur moi , de mes craintes que tu as su vaincre , mon laisser aller sous le martinet , ton regard qui me fascinait et me vidait de moi même . Tu m as amené sur le canape ou j essayais de remettre de l ordre a mes pensées et ma main a eu le désir de toucher ta réalité , la texture de ta peau douce . Tu t es dénudé . Tu étais si beau . Grand et fort comme j aime . J ai caresse ton corps offert et il semble que tu aies pu de détendre un peu j'en ai été heureuse . Il nous a fallu sortir de ce donjon ou ma vie de femelle a basculé . Dehors c était l'irréalité , la fadeur , le monde si conventionnel mais tu étais encore auprès de moi . Je n avais pas envie de quitter cette emprise que tu avais sur moi et comme si toi aussi tu n en avais pas envie tu m as proposé d aller au restaurant . Rester encore un moment avec toi m'a permise de revenir petit a petit a la réalité . Tu as été un poison qui est entrer doucement dans mes veines , m'a possédée et est parti en douceur de mon corps et mon âme . Voilà la fin du récit . J espère que tu trouveras celui ci a ton goût . Comme tu peux le voir cela a été un grand moment pour moi -----------------------------------------------
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Par : le 18/10/13
Misouh ayant quelques difficultés à publier son récit concernant notre soirée de samedi au Donjon Nomade, je le publie en son nom...... <<j'ai été tenté,un peu envoûte a l’aéroport,notre rencontre est de suite chaleureuse... vous dégagez,une aura paisible je suis soumis a votre gentillesse,votre sourire... la prise en main fait son petit bonhomme de chemin j'irai ou vous voulez comme cela...... jamais un tel sentiment m'habite... je découvre Maîtresse Estelle,Muse,son Maître.... un agréable moment de rire,de cocasseries.. un grand moment intime Lady L m'offre une surprise, un joli string,qui depuis le matin, habille l'intimité de Lady L,,,,,, des parfums suaves caresses mon nez,,, le plaisir de la récompense !!! nous arrivons au Donjon, je suis dans un rêve.......une réalité qui m’envoûte!!!!!! Lady L retrouve ses amies, et moi je vais prendre mal devant ma chambre d’hôtel, il fait froid,humide,et tristesse m'agresse..... je pose mes affaires personnelles... et me demande ce que je fais là..... un instant,les clefs de voiture en main,je me lève pour rentrer a Toulouse j'ai envie de pleurer,ces quelques minutes passées là, on détruit ces moments de bonheur avec Lady L, sur le pas de porte,le sourire de Lady L apparaît, tout ses efforts pour rien,c'est stupide..... je me retourne,m'assois sur le lit, un brin de toilette d'usage pour la soirée!!! je texto te a Lady L... manière de sentir sa poigne sur moi, je revis,impossible de m'assoupir pour un peu de repos donc,j'enfile mes dessous dessus,et repart vers ma muse, sous sa coupe rien ne peux m'arriver..... soumis et heureux,je suis Lady L est magnifique dans sa tenue de Domina, Quelle Beauté,je suis complètement subjugué.. je n’existe plus,juste un petit soumis a ses pieds le bonheur est revenu dans ma tête... comment ai je pu douter un moment.... ensuite,Lady L saura jouer de moi,avec ses accessoires..... mes rondeurs lui sont encore redevable de plaisir, mon corps a tremblé ,s'est laissé emporter dans cette tornade ces ongles qui s'affairait a vouloir punir mes tétons, alors que nos regards ce croisaient,dans un feu d'artifice, vous avez pris possession de moi,Lady L il n'y avait plus que nous deux,VOUS et moi, dans un moment de bonheur,de douleur de plaisir....... MERCI ,Lady L,pour cela.... pour ses attentions ,même dans ma tenue, Vous avez été une Grande Lady L >>
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Par : le 19/06/14
Il est des moments dans la vie qui vous permettent de faire de belles rencontres… Parfois même de très belles et surtout sans s’en rendre compte. Un dicton dit que c’est dans les moments de difficultés que se révèlent les vrais amis… Néanmoins, il est possible qu’il arrive d’en trouver de nouveaux dans ces mêmes instants… Qui eux ne jugent, ni votre passé… ni votre présent. Il y a des personnes qui ont cette profonde gentillesse … Tels des anges voulant donner toutes leurs de tendresses. Tu en fais parti … Tu es entrée dans ma vie ! Tu as sue m’écouter et me comprendre… Sans même me connaitre, m’as donné ton amitié, sans jamais rien attendre ! Des échanges sans complexes et sans méfiance… Te parlant de mes peurs, mes craintes et mes souffrances. Tu m’as écouté, rassuré et cajolé… Sans même m’avoir une seule fois rencontré. Apres tant de messages partagés… Vient enfin le moment de se rendre à la réalité. Pour moi, se fis comme une évidence … Te voyant telle une amie d’enfance. Ce jour la nos destins se sont liés… Et de ces instants s’est créée une belle histoire d’amitié. Des heures de partages et de discutions… Sans aucun tabou, ni aucune appréhension. Toutes deux sans complexe, nous nous sommes livrées… Sur nos vie, nos douleurs et notre passé. Une soirée complète à se redécouvrir… Nul besoin de se cacher ou même de mentir. Se mettant à nue sans se poser de questions… Sachant qu’aucun jugement n’existe dans cette relation. Cette soirée restera à jamais gravée dans mes pensées… Car grâce à elle, un énorme lien entre nous s’est confirmé. Aujourd’hui, tu résides à jamais dans mon cœur… Et en toi, j’ai pue trouver l’aura d’une grande sœur. J ai cette envie de te savoir heureuse et épanouie… Ce dont je ne doute pas quand je vois l’homme qui partage ta vie. Tu es une femme extra ordinaire… Et d’être ton amie, j’en suis énormément fière. A très vite pour de nouvelles aventures… C est pour nos maîtres que cela va être dur ! Car deux chipies qui ce sont retrouvée… Du fil à retordre cela leurs promet. A toi ma belle Hestia !!!
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Par : le 22/07/14
Nous avions parlé de cela déjà, et souvent, lors de nos rencontres, le sujet revenait sur la table.... Mais, je ne suis pas de ceux qui réalisent les envies dès qu'elles sont évoquées... mais dans cette mesure qui est mienne, j'en appréhende tous les contours et surtout et avant tout la personne en elle-même.... Elle m'avait évoqué ce goût particulier, qui depuis son enfance la fascinait... Il est vrai de qui n'a jamais trouvé amusant de jouer de cette cire, d'une bougie allumée, tombante encore chaude sur la peau.... attendre délicatement que celle-ci devienne solide et craqueler cette dernière en pliant doucement le doigt.... Elle en aimait différents aspects.... celui, premier, de cette petite douleur à la rencontre de la chaleur... mais pas si douleur que cela.... un « mal qui fait du bien » comme elle me disait... Et celui, encore, lorsque de la solidité ce corps liquide, il se fait, soit à mesure du temps soit, plus prestement en soufflant dessus.... sentant ainsi sa peau devenir prisonnière, en quelque sorte... Et enfin, en craquelant cette carapace éphémère, à la fois empoisonnante, solide... mais si fragile, et si lisse.... sans laisser de traces si ce n'est ces sensations disparaissant.... Elle avait mis les « grandes manœuvres » pour m'accaparer trois jours durant, pas loin de chez Elle.... Elle connaissait ce goût que j'aie des lieux particuliers, riches d'histoires et de décalés...ou tous est fait pour s'évader du temps et se retrouver hors du temps.... Couper ainsi notre routine de vie des plus mornes... pour en évacuer tous les incommodants et oublier ce métro/boulot/dodo que nous connaissons tous.... pour savourer d'avantages ses retrouvailles.... et Nous en offrir toutes les Saveurs des Sens.... Nos retrouvailles eurent lieu en un petit château de ses trouvailles.... passant sur les instants de comment elle me le fit découvrir et quelques savoureux moments qui furent avant-coureurs du sujet.... Nous étions dans notre « Chambre » à laquelle elle avait ajouté sa petite touche personnelle.... Nous étions au deuxième jour de ses trois que nous nous offrions...... Assis en ce fauteuil de Louis XV remontant bien haut dans le dos et d'une assise bien large qu'ornait deux grands accoudoirs, j'humais un Vin pour accompagner notre apéritif, avant de nous rendre dans la salle à manger ou un met une nouvelle fois raffinée nous attendait auprès de ce feu de cheminé.... Elle me faisait face, vêtue d'un ensemble bien Sombre, une robe longue, un boléro recouvrant ses épaules.... Elle souriait par avance de la suite des évènements... Elle avait pour habitude de vouloir ce « combat » où, de Femme de Force, je la faisais plié... d'un regard, d'un geste ou plus encore... Mais où elle aspirait que de « dessus » elle l'en perde la nature pour que j'en prenne la Force et la position qu'elle escomptait de moi... De joutes verbales en gestes, elle cherchait continuellement cet état ou en enfin elle lâchait prise, ou de Femme elle devenait mienne, mon Elle.... à mes pieds...et qu'elle ne fut plus cette femme... mais simplement mon Elle...s'abandonnant à mes tourments... Elle alla chercher un Loup dans ses bagages, qui avait cette particularité d'être en forme de serre-tête et d'un petit mécanisme permettant de lever et baisser ce masque à la convenance... Elle s'avança devant moi... Ce loup levé... posant ses mains chaudes et délicates sur mes genoux... me laissant entrevoir cette vallée délicieuse que son décolleté m'y autorisait... Son sourire se fut plus présent... Elle commença à s'agenouiller entre mes jambes qu'elle écarta avec douceur pour se frayer un passage... Je ne bougeais pas, répondant simplement d'un sourire et continuant, par intermittence de savourer mon verre... Mon regard se faisait plus perçant sur le sien, devinant ses intentions en pareille situation... Elle se cala entre mes jambes reposant sa tête sur une de mes jambes... Levant doucement alors le regard vers le mien, Elle me dit alors : « Faites, Monsieur Seigneur et Maître, faites de ce Loup j'en devienne Votre Elle... » Je sourirai avec passion de ses mots résonnants... Si simple, mais si fort de son envie d'Etre... Je me décalais du dossier de ce fauteuil pour me rapprocher d'avantages en laissant mon verre sur l'un des accoudoirs, mes mains vinrent caresser délicatement son visage... L'une d'Elle, baissa doucement ce Loup sur son regard... Je me souviens, en l'instant précis de la fin de course du Loup, de son regard si pétillant, éclatant, si désireux et si tendre....L'envie de plus me fut présente, mais... je voulais attendre encore... pour savourer toute l'émotion de ce regard si chargé de Désirs de sa part... Je lui déposai un doux baiser, effleurant juste ses lèvres... Marquant un sourire prononcé de satisfaction en reprenant mon assise confortable sur ce dossier... je repris mon verre... Attendant qu'Elle agisse.... de son envie... que je devinais... Elle ajusta sa position pour me faire bien face... A genoux devant moi, elle reprit l'apposition de ses mains sur mes genoux... Son regard se fit plus « entreprenant » dans son envie... Et à mesure que ses mains avançaient doucement vers sa convoitise que je devinais sans peine... mon sourire se fit plus malin... Imperturbable, Elle avançait doucement vers ses dessins... Je la laissai venir... sirotant toujours mon Vin... tout aussi imperturbable et la fixant du regard... Je sentis ses mains venir se poser sur cette boucle... Elle eut un moment d'étonnement... car je ne bougeai toujours pas contrairement à mon habitude en pareille situation... Elle sourit entreprenant alors de défaire cette attache... Quand alors je me redressai doucement... posant d'une part mon verre sur la petite table présente à côté de moi... et d'autre part, posant une main ferme sur ses deux mains agissantes... « Tststs...Ma Chère Elle....Là n'est pas mon Dessin...Il m'en est d'autres à Vous offrir »... En disant ses mots, de mon autre main libre à présent, je saisis son cou... serrant légèrement les doigts et la bloquant totalement... De l'autre main, j'en saisis ses poignets... l'emprisonnant le temps d'un instant, la privant de ses mouvements certains... Je me redressai, la repoussant tout autant et la redressant de sa position... Son regard changea alors... d'assuré, il devient suspicieux, étonnant... avec ce petit mouvement de tête que l'on a bien souvent dans l'étonnement de la situation et où l'on sent que l'on perd doucement, mais surement le contrôle de la situation Je souris... à cela... Elle voulut se dégager... pour reprendre une part de contrôle... Mes mais se furent plus serrant tant en ses poignets qu'en son cou... Je luis souris à nouveau... d'un sourire plus marqué... de ceux que l'on a tout simplement quand on devient assuré de la situation.... Je fis un pas de côtés... sans la lâcher... Elle voulut ouvrir la bouche... pour dire des mots... Mon regard se fit inquisiteur et de ma main serrant son cou, un doigt rapidement se dégagea pour se positionner sur sa Bouche... l'intimant de ne rien dire... J'attendi quelques secondes qu'elle prenne nature de cette nouvelle situation. Bien qu'elle ne savait pas où je voulais aller... avec Elle... Elle voulut par plusieurs fois se défaire de cette emprise... mais je tenais bon et ferme... Tout en lui souriant... d'un air de grande satisfaction personnel... Je sentis ses muscles se relâcher. Je relâchai légèrement mon étreinte... Mais Elle tenta alors de cette relâche de se défaire... De mon Emprise... Mais je fus plus brusque dans mes gestes, plus ferme encore qu'avant... dans l'étreinte de ses membres... Je lui relevais également la tête, de par ma main serrant son cou ...l'obligeant presque à être sur la pointe des pieds... Elle resta un peu pétrifiée de par la brusquerie du geste et de l'inconfort de sa position... Son regard se fit plus dans la crainte... Je relâchai alors un peu mon étreinte... pour que son regard devienne plus doux... Elle recommença cependant à vouloir à nouveau s'évader... et par plusieurs fois je fis les mêmes gestes...mais avec une intensité graduellement plus forte... Elle se laissa enfin aller à ma gouvernance....Baissant la tête, se relâchant et attendant la suite des évènements.... Je souris à son premier abandon....sachant qu'il n'était qu'un Pas...et qu'il me fallait toujours veiller à ses « rebellions ».... Je déposai, cependant, un doux baiser à la commissure de ses lèvres, pour la félicité de ce Pas... Nos regards tendres alors, s'échangeraient... J'abandonnai mon emprise à son cou, mais me gardai bien fermement ses poignets emprisonnés... Je guidai ses mains vers le dossier de ce fauteuil, pour qu'elles y prennent demeure... Ses doigts se refermèrent sur le haut du Dossier Elle pensait rester ainsi... simplement, dans cette position d'attente...mais je lui fis comprendre que je désirais bien une autre position... Je me mis derrière Elle, apposant mes mains sur ses chevilles...et entreprenant un long chemin remontant vers ses hanches en prenant en chemin cette étoffe qui recouvrait le bas de sa personne... Quand cette étoffe fut à ses hanches : « Mettez-vous à genoux sur ce fauteuil ».... Elle fit sans se faire prier...Posant délicatement ses genoux sur l'assise du fauteuil et gardant ses mains bien solidement ancrées sur le dossier. Elle courba l'échine pour trouver son équilibre...me laissant pleine vue sur ses Lunes aux formes délicieusement arrondies. Je posai une main assurée sur le haut de ses astres fort appétissant.... Un frisson, que je pus aisément voir, la parcourra brièvement recouvrant sa peau de ces petites protubérances que provoque le choc du Chaud et froid.... Ce « Chaud et Froid »... plaisir futile parfois, plaisir intense bien des fois... Glace, Feu, Fondre, chaleur, liquide, solide...bien des mots me vinrent en tête... et je souriais simplement.... Et là.... Germaient en mon Esprit diverses images de tourments plus plaisants les uns que les autres... Me faisant marquer un temps d'arrêt dans mes Actes.... Il faut dire que je ne savais pas encore ce que j'allais faire...et que je suis plus dans le réactif des actes que le préparatif, si ce n'est dans les grandes lignes... Elle m'en tira lorsque je vis sa tête commencer à se tourner.... Ma main libre vient se poser à sa nuque rapidement, sans serrer, juste posée... Elle réagissait comme une chatte recevant la caresse, la tête se courbant, se tournant avec délicatesse...les épaules se balançant...les hanches se déplaçant.... Un délicieux spectacle de la Femme devenant ce petit animal docile....Adorable et n'aspirant que de caresses et de tendresses..... Brusquement, je saisi sa chevelure, arrêtant nette ce doux manège....Bloquant sa tête dans son mouvement de tendresse... Ma main de ses hanches descendit lentement, ne touchant que la chair des jambes....pour se faufiler dans son entre-jambes serré que l'horizontalité de cette main vint perturber l'harmonie.... « Ecartez ! » Un simple mot, que le geste assurait...ni avec force, ni avec violence...mais juste le ton sec...pour qu'Elle fasse... Elle écarta les jambes pour qu'elles rencontrent chacune l'accoudoir avec ce petit mouvement de rein montant et descendant....Subtil moment encore anodin... mais si évocateur parfois... Ma main quitta les cheveux, descendit prendre place aux creux de ses reins... je m'écartais de sa personne.... Je pouvais voir cette Précieuse « Fleur au bouton d'Or », convoitise de biens des hommes... et des femmes aussi... dont le gonflement c'était fait certain, couvrant d'un Rouge plus fort que d'accoutumé....qu'une légère Rosée des Sens venait rehausser.... J'aime à voir ces premières palabres de cette Fleur, sans la touché, juste à mirer et la voir seule se transformer par les simples faits de l'imagination de mon Elle quand les images la parcouraient....quand les Sens s'éveillent en elle... « Chaud-Froid »... « Froid-Chaud »...ces mots me revenaient... Mon regard quittant un instant ce beau spectacle...se posa sur la petite table.... « Chaud-Froid »... « Froid-Chaud ».... Mon verre y était posé, non encore fini....Juste à côté d'une bougie d'un diamètre presque aussi gros que le verre.... « Chaud-Froid »... « Froid-Chaud » « Froid-Chaud » ... « Chaud-Froid » « Eau »... « Feu » « Feu ».... « Eau » De nouveaux mots....de nouvelles images arrivaient.... « Eau » ... « Feu ».... « Liquide »... « Solide » « Vin »... « Flamme ».... « Liquide »... « Solide » « Vin »..... « Bougies » Le sourire m'était des plus grands....Mon choix de la suite avait fait son chemin De cette main libre, mon geste fut pris d'hésitation....le temps d'un instant... Le « froid » d'abord ou le « Chaud ».... ?
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Par : le 25/07/14
Chez l'homme, le sens de l'odorat est 1000 fois plus sensible que celui du goût. Avant de devenir "civilisé" voire moderne, l'homme était un mammifère à l'odorat développé qui lui permettait de sentir et reconnaître un animal de loin, ou de détecter le désir chez un partenaire éventuel, fonctionnant de la même manière que la plupart des animaux. Nietzsche, l’un des rares philosophes ayant valorisé l’odorat, prétendait se servir de son "flair" pour sonder les âmes et les cœurs et proclamait : "Tout mon génie est dans mes narines." D'après lui, l’odorat joue un rôle capital dans les relations sociales. Les phéromones On connaît l'importance des phéromones qui envoient des signaux de "disponibilité sexuelle" en deça de notre perception consciente, mais qui passent pourtant par l'odorat. Frédéric Kijé, prof de philosophie nous explique : "Les phéromones sont des substances chimiques spécifiques de chaque sexe. Elles sont émises par les aisselles, les tétons, le cuir chevelu, les organes génitaux. On les perçoit à environ un mètre de distance, grâce à un organe qui se trouve dans le nez, et elles jouent un rôle important dans l’attirance sexuelle. C’est peut-être pourquoi les boîtes de nuit où ça remue et transpire abondamment sont propices aux coups de foudre. Le professeur Kirk-Smith, de l'Université de Birmingham, a mis en évidence le rôle des phéromones à partir d’une expérience assez probante : Dans une salle d’attente, il a imprégné une chaise d’androsténol, une phéromone masculine. Puis il a fait entrer successivement 840 femmes et leur a demandé de s’asseoir là où elles voulaient. 810 se sont assises sur la chaise imprégnée d’odeur masculine ou sur les deux chaises latérales ! Dans les mêmes conditions, il a fait entrer 540 hommes : tous ont évité la chaise imprégnée de l’odeur d’un autre homme et les deux chaises latérales. Un documentaire sur Arte, "Les mécanismes du coup de foudre" avait mis en exergue l'importance de l'olfactif dans la rencontre amoureuse. je le recommande à ceux qui ne l'auraient pas vu, s'ils le trouvent. Il existe même aujourd'hui des parfums contenant des phéromones pour séduire efficacement. Voici un exemple que j'avais trouvé sur le net : "SeXeS® est un parfum qui contient un mélange de phéromones humaines très concentrées, conçus pour renforcer l’attirance des femmes vers les personnes qui le portent. Où l'attirance des hommes dans la version pour femmes. SeXeS® est un parfum contenant un mélange très concentré des 3 principales phéromones humaines ; l'androstenone, l'androstenol et l'androsterone, intégrés par les plus grands laboratoires mondiaux dans une base d’essences naturelles, d’eau et d’alcool. L'odeur du sexe Pour certains c'est gênant, et même rédhibitoire, pour d'autres c'est indispensable à leur libido, et ils apprécient une odeur musquée comme un œnologue un bon vin. Bref l'odeur dégagée par la sueur mais surtout par celle de l'entrejambe du partenaire laisse rarement indifférent. C'est un mélange de sueur, de résidus de fluides, autant dus à l'excitation qu'aux actes d'évacuation, et justement des phéromones. Certains en sont si friands qu'ils demandent à leurs partenaires de ne pas se laver quelques temps avant de faire l'amour (c'était le cas, bien connu, d'Henri IV). Mais ces cas sont de plus en plus rares, vu l'évolution de l'hygiène depuis quelques siècles et particulièrement depuis quelques décennies, où la surenchère de la propreté obsessionnelle est devenu pour certains quasiment un problème psychologique allant jusqu'au TOC. L'humain moderne, occidental en particulier, ne survivrait pas dans la puanteur ambiante des villes du moyen-âge ! Bref, il existe des gens aujourd'hui qui ne pourront pas faire l'amour si leur partenaire n'est pas d'une propreté irréprochable : on ne doit rien sentir (sinon les cosmétiques, savons, parfums, déodorants, etc), et pas un poil ne doit dépasser. Cette tendance progressive serait-elle une des raisons pour lesquelles l'homme moderne a perdu ses sens olfactifs animaux ? Mais dans les jeux de l'amour, lorsque les corps s'assemblent, que les fluides lubrifiants sont émis, leur mélange produit immanquablement une forte odeur (la fameuse "odeur de stupre"), persistante et plus accentuée que les deux odeurs respectives isolées avant leur mélange. N'est-ce pas la magie de la création qui est déjà en œuvre, prémisses de la conception elle-même, à l'image du fameux lotus qui pousse dans le vaseux marécage ? Un court-métrage amusant : http://www.youtube.com/watch?v=x804nD7rWiM Pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais : l'homme trouve que sa partenaire pue méchamment de l'entrejambe et ne sait pas comment le lui annoncer. La chute (spoiler) : lorsqu'à la fin il trouve le courage de l'annoncer, elle lui dit - juste avant - qu'elle trouve que son sperme a un tel goût de vinaigre qu'elle ne peut plus continuer leur relation. Un fait divers : divorce pour "odeur nauséabonde" : http://www.20minutes.fr/article/180441/Insolite-Une-femme-obtient-le-divorce-pour-odeur-nauseabonde.php
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Par : le 13/04/15
Mon téléphone sonne. C’est un message de maitre A qui m’annonce que lui et sa soumise sont à la gare. Je m’habille pour aller les chercher. Il vient me la confier quelques jours, quinze pour être exacte, quinze jours ou elle sera ma pute, mon esclave, ma soumise, ma chose selon le bon vouloir de son maitre. Alors que j’arrive à la gare, je les voie tous les deux m’attendre. Lui, grand, classique, m’accueille avec un sourire, elle… Hé bien elle est habillée comme je le souhaite, talon haut, bas noir, et un long imper qui cache sa nudité. Je sais que dessous elle n’as seulement qu’un porte- jarretelle et rien d’autre. Je le sais car, selon mes conseils, son maitre le lui a ordonné. Maquillé outrageusement, telle la pute qu’elle est, elle me sourit à son tour. Je les fais monter, lui a l’avant, car c’est la place des personnes. Elle a l’arrière car je ne peux malheureusement pas la mettre à sa vrai place, dans mon coffre, devant tout ce monde et de plus elle ne m’appartient pas, elle reste la propriété de maitre A. nous arrivons enfin chez moi, je les fais pénétrer maitre et soumise, dans mon salon. je Prend leur manteau et propose a maitre A de s’assoir afin que nous ne perdions pas de temps. Il sort alors de son sac le contrat que nous avons rédigé ensemble. Sa soumise nous le lis, habillé seulement de son porte jarretelle, offert à nos regard. Une fois finie nous signons tous ce contrat de prêt et sur de dernière recommandation de son maitre elle m’appartient pour quinze jours! Enfin! Elle va ramasser! Je le raccompagne à la gare, mais cette fois il monte à l’arrière de ma voiture, et elle a l’avant. Il ne comprend pas trop pourquoi mais il s’exécute, a peine démarré, j’ordonne à ma nouvelle pute de me sucer pendant que je conduis, laissant ainsi le plaisir a maitre A de contempler sa chienne en pleine action. Elle est là, en train de me sucer, et lui qui la mate, elle le sais alors elle s’applique de son mieux, met de l’ardeur a la tache comme un dernier cadeau envers son maitre afin qu’il soir fier d’elle. Nous arrivons à la gare et je lui ordonne d’arrêter. Nous déposons maitre A à la gare et repartons. Sur le chemin du retour je l’oblige à me sucer encore, et lui met quelques gifles pour mon plaisir.je jouis dans sa bouche, elle avale tout goulûment manquant de s’étouffer, bavant et laissant s’échapper du sperme aux commissures de ses lèvres. hum que j'adore ce bruit. je lui ordonne de ne pas l'essuyer. nous continuons ainsi jusqu’à chez moi, a chaque fois qu'une voiture s’arrête a coté de nous au feu, je sens qu'elle s'agite. je sais ce qu'elle pense et cela me fait sourire, j'en joue avec elle... elle s’imagine que tous savent ce qu'elle vient de faire, qu'elle salope elle est et que tous voient les traces sur ses lèvres. bien sur il n'en n'est rien mais je sais que cela l'excite. a peine arriver chez moi, je me pose sur mon fauteuil de maitre et lui ordonne de se présenter devant moi. Elle arrive debout, je lui ordonne de se mettre à genou et lui passe son collier de chienne. Je lui explique les règles de la maison. Puis lui fait faire le tour du propriétaire en la tirant par une laisse. La cuisine, pendant que je lui explique ou son placer les choses, je lui mets ma bite dans sa bouche de force, et lorsque nous attaquons les placards du haut pour quelle voient mieux, je la relève, la retourne et l’encule à sec. Elle crie. J’aime ça. Tous ses trous m’appartiennent selon notre contrat, ou, quand, et comment je le veut. Je lui mets ma main autour de la bouche, la déformant de force et lui dit à l’oreille doucement, qu’elle ferait mieux de fermer ca gueule et qu’elle a plutôt intérêt à faire bien attention à ce que je lui dis car à la moindre erreur de sa part elle sera sévèrement punis. Elle secoue la tête et me répond «oui maitre». C’est bien. Nous passons au couloir, je lui explique que lorsque je rentre elle doit m’attendre à l’entrer et me présenter son corps afin que je l’inspecte, à chaque fois. Je la retourne donc la plaque contre le mur et inspecte son corps comme si je venais d’arriver, en caresse chaque partie, introduit mon doigt dans chaque orifice et lui fait sentir ou lécher. Elle se doit d’être propre. Nous travaillerons son accueil plus tard. On continue avec les toilettes, je lui explique les normes d’hygiène, ici elle n’est rien, elle doit laisser la porte ouverte pour que je la voie peu importe quand, de plus je lui explique que je peux lui mettre ma bite ou je veux pendant qu’elle fait ses besoins, et pour lui montrer je la pose sur les toilettes et l’oblige à me sucer. Bien, je me retire quand elle semble prendre son pied, afin de la frustrer un maximum. Nous continuons, la salle de bain, ici elle me lavera quand je le lui ordonnerais et je la laverais (à l’eau froide comme recommander par son maitre) moi-même, elle n’as pas le droit de se laver seule. Pendant que je lui explique cela, je la mets face au miroir de la salle de bain et la pénètre violement, lorsque je rentre ma queue je sens ses jambe dégoulinante d’envie, cela ne me donne que plus d’ardeur! Après quelques crie de sa part, nous passons au placard, je lui dis que c’est ici qu’elle sera enfermer lorsque je recevrai des gens qu’elle ne devra pas rencontrer, lorsqu'elle fera du mauvais travail ou tout simplement quand j’en aurais envie. C’est un grand placard, sombre, glauque, que j’ai aménagé pour y faire subir mes chiennes. Je la mets dans une position inconfortable et l’oblige a me sucer pendant que je lui montre les différentes attaches dans le placard qui me permet d’attacher ma soumise pour la punir. Une fois mon sexe et mes couilles bien nettoyer par ma nouvelle petite chienne, nous passons a la chambre, a peine entrer , je la prend par les cheveux et la jette sur le lit, l’écrase de tout mon poids et lui susurre a l’oreille les règles à suivre dans la chambre, elle ne bouge plus , respire fortement tellement elle est excité,ce que je vérifie en mettant mes doigts dans son intimité. L’intérieur de ses cuisses sont recouverte de sa mouille intime et le flot ne fait que continuer. Bien! Cela lui plait. Je lui tire les cheveux pour qu’elle relève la tête, et lui explique ou se trouve son panier, dans un coin de la pièce, c’est là où elle dormira pendant ses quinze jours, pendant qu’elle regarde je saisie mon sexe et la pénètre violemment, elle crie, puis je lui écrase la tête dans les coussins et lui dit de gueuler autant qu’elle veut parce que je vais y allez violemment. Je la pénètre fortement au rythme de mes envies, elle crie, gémis, et au moment où je sens qu’elle part qu’elle va jouir, je me retire. Non, ce n’est pas pour maintenant la jouissance, ça c’était les présentations… maintenant que le tours du propriétaire est fait et que les règles sont dites, il est temps d’aller à la cave… à suivre...
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Par : le 17/05/15
Il est à son travail depuis ce matin, quand elle se lève. Il ne devrait plus tarder, ayant pris son après-midi. Tout en se réveillant, elle se dirige vers la cuisine. Elle s'arrête. Par terre, un papier, écrit, l'attend.... Ce n'est pas ainsi qu'elle avait prévu sa journée... Enfin sur la piste cyclable, Il envoie à toute allure son vélo sans risque de faire une mauvaise rencontre avec une voiture. Il y a toujours les autres cyclistes ou des lapins qui peuvent traverser, mais Il peut rouler à sa guise. Dans une heure, Il saura …. Dans l'appartement, le cœur battant par son cyclisme de retour de bureau, Il écoute. Pas un bruit … Aurait-elle...? Peut-être … Cette fois, c'est l'excitation qui Lui fait battre le cœur … Aurait-elle…..? Peut-être … Après avoir jeté un œil dans tout l'appartement, Il la trouve, couchée sur le lit. L'éclat de sa peau est resplendissant sous ce soleil d'été qui passe par la fenêtre. Elle est chaude.... la caresse de Sa main la fait tressaillir, mais seul le tintement de ses menottes perce ce silence si étrange, paradoxal.... Sa main remonte vers son cou, entravé par son collier et la lanière en cuir du bâillon qu'Il lui avait ordonné de mettre pour L'attendre. Il termine sa caresse sur sa tête, serrée par un bandeau au doux tissus. Fixant la laisse à son collier, Il la fait descendre du lit et mettre à genoux sur un coussin au sol. Puis, Il s'assied face à elle. «N'es-tu pas fière de M'appartenir? « Un signe de le tête Lui répond. «Alors, redresse-toi» fait-Il en faisant remonter ses seins avec Sa cravache. «Je te félicite, tu as respecté mes consignes.» dit-Il en contemplant sa soumise. «J'espère que tu as passé un bon moment à te préparer, m'attendre ainsi....» Elle fait à nouveau signe de tête, tout en bombant d'avantage sa poitrine, exigé par une claque de la cravache. «J'ai prévu une surprise pour ce soir, récompense de ta journée. Mais pour le moment, je vais te donner celle de m'avoir fait cette agréable surprise.» A ces mots, Il s'approche de la bouche de sa soumise, membre tendu. C'était une première. La première fois qu'elle L'attendait ainsi et qu'Il assouvissant ce fantasme. Il n'attendait pas mieux que sa soumise s'offre à Lui, en se faisant désirer. Sans attendre, elle prit sa queue juste après avoir perdu son bâillon. «Doucement... déguste». Il la regarde faire, faire des va-et-vient, doucement.... «L'attente n'a pas été trop longue?… Pas trop vite, j'ai dit.... Ne sois pas pressée, tu vas avoir toute l'après-midi...» Il prend sa tête entre ses mains pour la forcer à ralentir. Elle en voulait plus, le jeu de la frustration bat son plein. «Suffit!»Il se retire, la bâillonne et empoigne la laisse. Se dirigeant vers le salon, Il la fait asseoir sur le divan et lui met ses talons. «Ma soumise va me servir, et mangera aussi à Mes côtés.» Sur ces mots, Il l'abandonne pour la cuisine. Il aime cuisiner; le temps passe. Aveuglée par le bandeau, seul le tintement de casseroles lui dit que son Maître ne sera pas la tout de suite... Peut-être prend-Il tout son temps … Les menottes sont défaites et le bandeau retiré. «Tout est dans la cuisine. Sois fière de me servir, et Je serai peut-être plus rapide pour la suite».Acquiesçant de la tête, elle ne manque pas le petit sourire qu'Il a au coin de la bouche. Tout était prêt dans la cuisine; son Maître avait disposé tout le menu dans les assiettes, il ne restait plus qu'à servir. Elle dépose l'assiette devant son Homme, qui lui indique aussitôt de s'asseoir à côte de Lui. «Pas toujours facile, la patience, n'est-ce-pas? Non, Maître, vous avez pris votre temps en plus. Je ne t'ai pas réveillé ce matin, et tu savais à quelle heure j'allais arriver. Je ne parlais pas de ce moment, Maître Ha? A vous attendre sur le divan, c'était très long... Il n'a pas à m'attendre, tu t'offres à Moi. Cette après-midi, je fais ce que je veux de toi et la seule chose que j'attends de toi, c'est que tu me sois constamment offerte – et disponible, évidemment. Je le suis, Maître Je sais, ma Fierté, je sais. Et c'est bien pour cela que j'avais décidé de consacrer cette journée exclusivement à nous 2. A présent, mange et maintiens le bon niveau de Service». A ces mots, elle s'exécute et ne tarde pas à rapporter la suite du repas. Ils ne parlent presque pas, mais des regards sont échangés, Il la caresse à différents endroits du corps, du bout des seins jusqu'à son sexe, bien humide. Elle lui dépose un baiser dans son cou, Il frissonne. Brutalement, Il la saisit par la nuque, colle sa bouche à la sienne et la remplit de sa langue. Emporté par la fougue, se lève, la plaque contre le mur, soulève sa jambe tandis que l'autre main fouille son intimité. «Tu sais ce que ça peut te coûter cela? Oui, Maître Tu serais trop contente que je continue cette punition ... Oui, Maître! Ce n'est pas le dessert Je suis votre dessert C'est trop simple» La relâchant, Il lui remet les menottes et la fait rasseoir. «Je veux un dessert à point, tu comprends ce que Je veux dire?» C'est sur ce clin d’œil qu'Il revient avec 2 religieuses au chocolat, son dessert favori. Elle l'apprécie de la Main de son Maître, qui prend plaisir à lui offrir ces choux fourrés. Quand elle eut fini, Il lui remet le bandeau sur les yeux et la prend par son collier. Il l'installe sur la table basse, à genoux, face au divan. Prenant son temps, Il menotte ses mains dans son dos et l'embrasse, avant de la bâillonner avec une boule. «Tiens-toi droite et fière», dit-il en entamant son dessert, assis face à elle. «Je t'aime, ma soumise». <Fin de la première partie>
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Par : le 27/06/15
oute ressemblance avec des personnages ou des situations réelles est purement fortuite … quoique … rire Sa tête penchée, je m’approchais de son oreille, mes lèvres presque collées à elle. Susurrant, je lui demandais ce qu’elle était venu chercher ici, avec moi, dans cette chambre. « Je veux que vous me guidiez, me conduisiez, m’éduquiez ». Ces mots me bouleversaient, m’excitaient, en même temps qu’ils faisaient peser sur moi la responsabilité de la prendre en charge, de l’emmener vers des territoires inconnus. Mais à ses côtés je me sentais, désormais, l’âme d’un conquérant-défricheur, mes peurs récurrentes de décevoir la gente féminine s’estompait tout d’un coup, ma réserve s’était dissipée et tout m’apparaissait maintenant limpide : je serais le guide, celui qui déciderait, qui imposerait, qui s’imposerait. Ma main tomba sur son épaule, glissa sur son bras et frôla ses doigts. Sa main saisit la mienne et la serra doucement puis plus fermement. Au travers de ce geste je sentais, à la fois, la confiance qu’elle me témoignait et une supplique que je la conduise, que je la protège comme lorsqu’un enfant vous prend la main avant de traverser la route. Je frôlais au travers des vêtements ses reins, ses fesses, la sentant frémir sous mes doigts. En la prenant par les épaules je la dirigeais face au lit. La fermeture éclair glissa et sa jupe tomba sans qu’elle fasse le moindre geste. Appuyant sur son dos, elle se courba, jambes tendues, jusqu’à toucher le bord du lit. Une tape à l’intérieur de ses cuisses et elles écarta ses jambes. J’étais fasciné par ce cul à ma portée que je caressais au travers de sa culotte qu’il me prit l’envie de tirer vers le haut. Elle ne faisait plus qu’un fil en s’insinuant dans le sillon de ses fesses. Je la débarrassais de ce dernier rempart et sans ménagement, je la poussais sur le lit où, aveugle, elle s’affala sans pouvoir se retenir. Assis sur le bord du lit, je la saisis par la taille et la coucha en travers de mes jambes, remontais son pull assez haut, découvrant son postérieur maintenant à portée de mains. « Tu sais combien je déteste que l’on ne respecte pas mes consignes, et ton retard ne peut qu’appeler de ma part, la plus grande sévérité ». Sa réponse « Oui Maitre, je mérite ce que vous me ferez » ne m’étonna pas et me parut s’inscrire complètement dans la relation qui naissait. Le terme qu’elle employa pour me nommer, bien que me paraissant pour l’instant un peu usurpé, me remplit d’aise. Mon pouce glissa doucement sur le bas de sa colonne vertébrale. Ses jambes s’écartant légèrement, il s’insinua sans mal dans la raie jusqu’à atteindre son petit trou. Il resta à cet endroit un moment, appuyant doucement, mais avec insistance sur cette entrée que je sentais contractée puis lentement se relâcher. Ma main finit par abandonner ce lieu, caressa les globes puis s’abattit sur son joli séant qui tressaillit sous la violence du coup. Je la sentais, maintenant, sursauter à chacune de mes frappes. Parfois, je la laissais se crisper avant de recevoir le coup, mais suspendait mon geste jusqu’à la sentir se détendre et frappait, malicieusement à ce moment-là, encore plus fort. J’avais alors l’impression de maitriser encore mieux son tourment. J’entendais sa respiration s’accélérer, ses souffles devenir plus sonores, au fur et à mesure que son fessier changeait de couleur. Alors que je la sentais maintenant trembler entre les coups j’interrompais son châtiment, et frôlait longuement son postérieur surchauffé. Cette caresse parut l’apaiser et je sentais sur moi son corps se détendre, ses fesses se relâcher, ses jambes s’écarter, d’abord légèrement puis de plus en plus et il est clair qu’elle le faisait maintenant intentionnellement, comme une proposition pour des caresses plus … directes. Surement, pensait-elle m’amadouer en se laissant aller ainsi mais je n’allais aucunement me laisser dicter ma conduite par son petit manège. Je la posais sur le lit et lui ordonna de se mettre à genoux, dos droit, les mains posés sur les genoux, paumes tournées vers le haut. « Rappelle-toi bien de cette position. Tu vas maintenant compter, à haute voix, jusqu’à 500 et tu pourras alors enlever ton bandeau ». Je me délectais de la voir dans cette posture, respectueuse de mes directives, offerte à mes caprices et … le cul à l’air mais ayant conservé son pull. J’attendis qu’elle ait atteint les 300 avant de, subrepticement, quitter la chambre.
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Par : le 23/09/15
Le chat ou la souris... Qu il est plaisant , agréable et plus encore lorsque passés les premiers échanges sympas lorsque l on commence doucement mais surement à non pas tester l' autre non, plutôt essayer de voir ses intentions réelles. Mais et ce pour toutes personne ayant un soupçon d intelligence et de savoir vivre , il faut savoir en dire un peu , très peu souvent sans toutefois ne trop en dire.. Paradoxe que celui du tout début de la découverte mutuelle lorsque déjà un intérêt certain pour l autre commence à naitre en nous ... Surtout ne pas trop en dire , il est vraiment trop plaisant de faire durer le mystère le plus longtemps possible. Souvent se sera donc à coup de petites blagues pas toutes si innocentes qu elles pourraient paraître au premier abord et ou de métaphores souvent bien travaillées , voir dans certains cas pris de court plus ou moins hasardeuses. Il s agit avant tout non pas d attirer l attention , cette étape est déjà passée mais de la garder . Perso je déteste par dessous tout les personnes pour qui en savoir plus de l autre se résume à un presque interrogatoire dans lequel il ne manque plus que la lampe braquée en plein visage et dans pareil cas poliment mais surement je vais soit esquiver soit le dire directement et ou arrêter une conversation qui n a pour moi aucun charme. Mais le principal reste et doit rester ce petit ton leger teinté de beaucoup d humour qui fait que cette conversation peut durer des heures sans aucune autre fatigue que celle de nos doigts tapant sur le clavier ... pour ma part vu que je n écris qu avec un doigt je sais m économiser ...sourire , et cela doit se faire le plus naturellement possible . Quoi de plus pitoyable qu une personne voulant absolument paraître drôle ... Il existe bien une alchimie qui réunit ne serait-ce qu au travers des mots deux personnes prenant plaisir à échanger ... Parfois je me suis même demandé si il n y avait pas là une forme de télépathie tant l intuition mutuelle quand à nos possibles réponses semblaient de fait si évidentes mais j aurai bien aimé ... vais travailler dessus car si cela pouvait induire certaines réponses favorables .... sourire . Arrive enfin le moment ou , bien que l on pourrait passer la nuit à continuer d échanger ainsi , il faut bien malgré nous aller se coucher car nous avons aussi en dehors certaines obligations que durant quelques heures , sans nous en rendre compte nous avons oublié mais aussi parfois les yeux qui papillonnent déjà. Cela va du simple bonne nuit à très douce nuit et à demain ? ou du même style . Le pont d interrogation n est pas tombé là par hasard ... il marque déjà un certain doute et ou manque futur que l on aimerait bien voir se dissiper de suite avec une réponse favorable. Généralement arrivé à ce stade là , je ne connais personne qui par envie de jouer se permettrait encore de laisser planer un quelconque doute .... Beaucoup trop risqué. Le lendemain matin il est de bon ton d envoyer un petit message court mais sympa pour demander le sempiternel " bien dormi " accompagné d une petite phrase souhaitant une bonne journée qui peut être accompagnée d un petit smiley sympa. Ensuite dans la journée et si nos obligations nous le permettent et surtout vu le manque qui s installe déjà au fil des heures qui passent on s envoie tout d abord des petites piques sympa puis mais de manière plus espacée on en revient doucement " aux choses un peu plus sérieuses " ben oui s agit pas de s éparpiller ainsi trop longtemps , de fait les femmes sont très fortes pour nous ramener à la réalité et nous faire quitter notre petit monde fait de douces voir coquines rêveries. De coquin tout homme qui se respecte l est quelque peu , après c est comme dans l alcool à des degrés différents. Perso bien qu ayant bu toute la gourde de cette potion oh combien magique quand j étais petit je sais aussi ne pas le montrer ou alors par petites touches légères que je dissémine ici et là apportant au gré de cette si charmante conversation une petite touche croustillante à souhait mais toujours sans ne rien laisser vraiment paraitre. Il s agit bien ce jour d en dire un peu plus mais toujours sans trop en dire ... plutôt laisser vaguer l imagination le plus longtemps possible. Bien sur afin de garder l intérêt de l autre personne bien éveillé il faut aussi savoir lâcher du lest car à trop vouloir rester mystérieux au final cela devient suspicieux. C est dommage car souvent peu de personnes ne savent vraiment apprécier à sa juste valeur une telle conversation qui durant laquelle et au travers des mots s installe une réelle complicité non feinte qui perdurera et ce peu importe si la vie nous réunit ... ou pas. Une fois la complicité présente quel plaisir de discuter ainsi tout en se dévoilant chaque jour un peu plus ... créant de fait un manque de plus en plus présent. Parfois... hélàs un petit grain de sable vient enrayer cette belle conversation pourtant si bien huilée non pas sur la conversation en elle même mais sur les aspirations mutuelles alors que bien qu éloignés nous sommes déjà si proches. Il suffit souvent d un rien pour se rendre compte au final qu ensemble nous ne pourrons l être bien que l envie soit on ne peut plus présente. Heureusement ce n est pas toujours le cas , il faut aussi savoir déjà faire quelques petites concessions et abstraction de certaines choses et ou paramètres au final pas si importants qu on se ne l était imposé. Car le bien être que l on ressent au contact certes encore virtuel de cette personne nous pousse et ce sans regrets aucun à vouloir franchir la dernière étape... La rencontre réelle
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Par : le 06/10/15
Lundi matin , 6h30, je suis réveillée par les rayons du soleil. Au loin , les Monts de Gardolie. Seul mon réveil me rappel à l'ordre. Je l’éteins frénétiquement me levant d'un pas décidé à moitié dévêtue. Mon chat s'étire, petite rouquine trouvé au bord de la routine du nom de bibi. Je descend les escaliers menant a la salle à manger, passant par le salon pour mettre de la musique comme chaque matin. J'allume l'ordinateur me donnant une matinée de travail pour pouvoir ensuite avec délice me prélasser au soleil. Petit déjeuner pris, j'enfile rapidement une veste et je me dirige vers le fond du jardin suivie de bibi où j'ai établie le pré où mes chèvres vivent tranquillement. Bibiche, lolita et espérance sont devant la porte en attente de leur petite friandise matinale, quelques feuilles d'arbres. Je suis accueillie avec amour et empressement se bousculant presque pour tout avoir. Je m'assied au milieu d'elle, me suffisant de peu. Il fait encore froid et même si j'en ressent les frissons, je ne peux me lasser de ces senteurs matinales, de la beauté que la nature offre à mes yeux. Je rêvasse encore quelques temps me disant qu'il me manquerais presque un bon thé à cet instant mais la réalité me rattrape vite. Mes biquettes se mettent à fuir comme ci quelque chose les avaient surprises me donnant un léger sursaut. Effectivement une silhouette est apparu proche de la cabane où je stock le bois. Je me lève, attrape une branche et me met à crier en direction de la silhouette que je suis armée et que je n'ai pas peur. Ce qui n'est pas forcement le cas. Un des désavantage de vivre aussi éloigné, c'est que les visites se font rares et que l'on peux se laisse vite emporter par nos peurs, craintes de voir un danger arriver. Pas de réponse.... Je me retrouve dans une position indélicate avec ma branche d'arbre qui ne ferait pas peur à un agneau. Je décide de prendre mon courage à deux mains et je m'approche doucement. La silhouette est bien réelle, un homme qui est plantée là, immobile, il me regarde sans un mot, assez froid, sans un sourire. Il fini par lâcher: -- je suis la personne qui à racheter la maison à côté de la votre. Est ce vous qui avez les clefs ? Après quelques instants hésitants où je me sent idiote, je fini par répondre -- Oui, pardon pour cet accueil des plus étranges, Je vais vous les chercher. Enchantée de vous connaître. -- Si vous pouviez presser le pas, je n'ai pas que cela à faire. Cette réponse me scotcha.. Je fis comme si je n'avais rien entendu, passant devant lui. -- Attendez là, Svp ! Je revins avec les clefs, lui les tendis, en lui souhaitant une bonne journée. Je n’eus même pas de réponse ni un merci. Il tourna les talons et parti aussi furtivement qu'il était venu me laissant perplexe sur les relations à venir. C'est à ce moment que je me rendis compte après coup que j'étais vêtu le plus simplement possible et que cela pouvais peut être l'avoir mis mal à l'aise. Au diable, je suis chez moi et je repris mes activités en riant. Après avoir donné quelques graines aux poules , ramassé les œufs, je me mis au boulot.... Il est 13h, je fini tout juste.... Je part prendre ma douche. Je monte au premier étage, ma salle de bain se situe tout au bout. Pour y accéder on passe par une grande chambre qui était à l'origine, ma chambre d'enfant. Maintenant, elle me sert de stockage, d'atelier. La salle de bain est après, mal située mais je n'ai pas eu le choix. Assez grande et confortable elle donne sur deux côté de la maison, le château d'eau d'un côté et de l'autre vue sur la maison de mon voisin. Une grosse cylindrée est garée devant, un camion de déménagement juste derrière. Des hommes sont aux travail et déménage du camion a chez lui. Je regarde quelques instants ce remue ménage en me disant finalement que j'habite à côté d'une personne qui aime comme moi la solitude expliquant ainsi son comportement. Une bonne douche, un léger en-cas et je passais ensuite ma journée à me prélasser au soleil en écoutant de la musique avec le chat et mes biquettes au loin.
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Par : le 09/10/15
Qu’est-ce que la magie ? La magie est un art. Elle produit des effets merveilleux, inaccessibles au commun des mortels. La magie fait appel à des forces occultes, surnaturelles. La magie baigne l’espace en des circonstances exceptionnelles. (Clovis Trouille - le magicien) ... Il y a quelques mois, le temps ouvrit une séquence où la magie s’invita. Un coin du jardin d’Eden fut arraché au Paradis. Imaginez un écrin de verdure en plein Paris, protégé de toute vue impie, au cœur de vieilles pierres, dominé par une végétation touffue, éclairé d’un rayon descendant du ciel. Au cœur de cet espace féerique, assis sur un petit banc de bois, un ange. Ou plutôt une ange. Car cet ange a un sexe et il est ô combien féminin. Et l’ange attend. Elle attend son persécuteur, son démon à qui elle sera livrée. Et le démon arrive, mi-homme mi-loup. Homme à l’extérieur, loup à l’intérieur. L’homme est subjugué. Le loup est affamé. L’homme retient le loup. Il retient le temps. Son cœur s’emplit de joie, son cœur s’emplit de cette vision idyllique. Il est immobile, il contemple l’ange. Et le loup fait avancer l’homme, pas à pas, dans une démarche à la fois souple et difficile, car l’homme sait ce que le loup veut faire. Et l’homme et le loup, en même temps, prennent l’ange dans leurs bras. Que dire du baiser qui s’en suivit ? Que l’homme y apporta toute son émotion, toute sa joie, toute sa fougue, toute sa tendresse. Et que le loup en profita pour s’emparer avidement du corps offert, dénuda la poitrine et le dos, et planta ses griffes dans la chair tendre pour l'entamer cruellement et faire gémir l’ange qui reconnaissant vraiment son acolyte, le nomma par ces mots haletants qu’elle lui souffla à l’oreille "...tu es un démon...". (souvenir de rencontre)
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Par : le 13/10/15
L'appréhension qui monte à mesure que je me rends au point de rencontre... Que vais je faire? Mon sac rempli de divers accessoires. .. lingerie, bas, plug... et gode ceinture. .. Je me gare, j 'attends.. il n'est pas encore là, un texto pour le prévenir. .. réponse dans "4min..." il arrive, stationne à côté de ma voiture, on se salue. .. je prends mon sac. .. et le suis... On se faufile entre 2 maisons, devant les herbes hautes, les ronces....on avance... l'usine abandonné un peu plus loin...il vérifie que nous sommes seul, je le suis, nous rentrons et montons les escaliers de béton, tout est gris, poussièreux, rouillé. .. tagué, 1, 2 et 3 étages... un coin un peu abrité derrière une vieille cuve... Je me change, bas opaque, talon, veste...et j ajoute mon serre taille. .. le soleil est là, mais il fait à peine 10°C. Les premières photos, je m adosse à un poteau, la veste entrouverte laissant entrevoir mes seins... puis de dos les mains relevées découvrant mes fesses. ...quelques clichés sans la veste... on monte un étage, les poses se suivent... jambes écartées, mains appuyées sur une machine. . Puis une jambe relevé, mon sexe offert... je sens les courants d'air... Que suis je en train de faire? On change de tenue, une combinaison en dentelle, ouverte à l'entrejambe... une autre... collier et lingerie métallique, bas résille il prend ma main me guide pour que je ne tombe pas, sa main est chaude et réconfortante ... on poursuis sans la lingerie. .. version soumise ... discrètement je mets mon rosebud... il le remarque et prend des photos. ... on change d'endroit. .. je retire le collier. .. et prend le gode ceinture. ... mon sexe entre mes mains. ..quelques clichés. ..il s'approche, s' agenouille et lèche mon sexe, un mouvement de recul, il s' éloigne ...je ris sans trop comprendre ce qui vient de se passer... un peu mal à l'aise. ..d'autres clichés... il retente de venir lécher mon gode, je m'éloigne, il me demande si je m'en suis déjà servi... je ne réponds pas, et change de tenue. .. du blanc, plus doux...plus léger. . J'ai froid...une pose pour se réchauffer un peu. .. un pull... quelques clichés avec mon plug rose... je léche le bout. ... puis la séance se termine. .. je me rhabille, remballe mes affaires, on discute. ..on rejoins nos voitures avant de se quitter. ...
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Par : le 03/02/16
1/ Pourquoi accepter de m'y remettre? -Pour les beaux yeux d'Eowyn -Parce que la premiére fois où j'ai participé, j'ai trouvé ça ludique, mais au delà, j'ai aussi beaucoup appris sur moi. Ce jeu m'a tendu un miroir et m'a fait réfléchir à ce que je suis, à mes faiblesses, à mes rapports avec les autres. J'ai vu que si je jacasse beaucoup, je suis parfois incapable d'aborder certains sujets, meme avec des proches. Que j'ai bonne mine à taquiner Dieu sur son lacher-prise, je me blinde de partout! 2/ Je n'ai aucuns piercing ni tatoos. Les piercings ne m'attirent pas, sauf peut etre les anneaux intimes, façon O Les tatoos: J'adorerais, mais je n'ai jamais réussi à m'arreter sur un motif, un endroit. 3/ Les dragons me fascinent: indestructibles, redoutables, terrifiants, indomptables. A l'inverse, j'abbhore les ptits poneys pastels gnangnan, les contes de fées et les disneys. 4/ Je n'ai jamais eu peur des Doms sado. N'étant que légérement maso, je ne risque rien d'eux. 5/ Je glisse doucement vers la Domination, où je trouve de la sérénité. Peut etre avec le temps deviendrai-je une Domina trés convenable! 6/ Je suis une solitaire, qui a besoin de moments de solitude, qui peut passer des journées seule sans souci. Empathique, mais guére sociable, sauvage, farouche, pour qui toute nouvelle rencontre est une joie, mais aussi un saut dans le vide. 7/ Dans le miroir que m'a tendu le premier quebecquois, quelque part, j'y ai vu Galadriel. Ce qui m'a beaucoup troublée, puisque je n'avais jamais accroché avec elle, meme si je la trouve émouvante, dans sa bienveillance, dans ce pouvoir que je devine en elle, équivalent à celui de Gandalf. Douce, sage et terrible Galadriel... Sans doute deviens- je enfin une grande fille et finirai-s je par accepter de prendre de l'age. (beurk beurk! Je ne veux pas vieillir, moi!). Je veux rester une grande ado fofolle, rieuse, qui retrouve son adolescence apres avoir étouffé trop longtemps 8/ Je roule en R5 (si si, ca existe encore!:D 9/ J'ai découvert le net et les PC trés tard, en 2007. J'ai tout appris sur le tas, et ça a été pour moi une formidable ouverture sur le monde! 10 / J'ai longtemps fréquenté des forums sous un autre pseudo, puis découvert les réseaux sociaux, puis une amie soumise m'a prise par la main et m'a fait découvrir ce site 11/ Je déteste mon prénom. On a pas idée aussi de mettre un prénom qui veut dire haricot à la mode! Divorcée, je l'ai raccourci, tchac tchac! Là c'est mieux! :D 12/ J'aime la vie, passionnément. Je déteste qu'au fil des années le temps passe plus vite, les journées passent plus vite. 13/ Je n'arrive à dormir que sur le ventre, et sans oreiller. 14/ Je dors comme un loir, parfois beaucoup. Souffrir d'insomnie à une époque m'a été extrémement pénible. 15/ J'ai découvert le naturisme il y a quelques années et j'aime bien. La nudité, la mienne, celle des autres, ne m'a jamais géné. Je n'ai pas un corps de réve, je suis ronde, je m'en fous, je suis bien dedans! 16/ J'ai découvert péle-méle libertinage et saphisme, parce que l'homme que j'aimais m'a offert une femme pour mes 40ans. 17/ J'ai longtemps été attirée, émue par des corps de femmes, sans jamais rien oser. 18/ Meme en été je ne bronze pas vraiment, c'est un truc qui m'énerve! 19/ Je suis entrée dans la vie active trés tard, vers 40ans. Je ne suis pas d'accord quand on dit que la vie de femme, mére au foyer c'est cool. J'ai plutôt trouvé que c'était un enterrement de premiére classe! 20/ Je suis quelqu'un de fataliste: ce qui doit etre sera! 21/ Je déteste les films d'horreur, je trouve ca vraiment terrifiant! Les films policiers m'emmerdent. J'adore les films qui vous font réver, sourire. 22/ J'aime l'histoire, les vieilles pierres, les arbres. On dit que j'ai la main verte 23/ J'aime bien les cactus, les cactées et mon living est plein d'aloes, tant pis pour le feng shui! 24/ Je deteste les gens toxiques ou négatifs. 25/ Je bois trop de thé et de café, mais je ne fume pas, je n'ai jamais fumé 26/ Je suis une procrastineuse convaincue! Je remets à demain, et encore, et encore... 27/ Je crois sincérement que vouloir c'est pouvoir, dans une certaine mesure. Utopique? Peut etre! Et pourquoi pas! 28/ Je suis myope comme trois taupes. 29/ J'aime les forets. Bazin les appellait "l'église verte". Bernard Clavel avait baptisé les grands épicéas du haut-doubs "les colonnes du ciel", et Tolkien les Ents. J'aime les arbres, ils sont là avant nous, ils seront là apres nous, et à l'inverse du minéral, ils sont vivants. 30/ Voilà, ce petit portrait de moi arrive à son terme, je suis heureuse d'avoir réussi, à l'inverse du premier, à livrer plus de moi. Merci à ceux qui me liront, je vous embrasse. Add-non: ca a été un choix de ne pas risquer de piéger ceux qui liront, j'aime aller à contre courant. Rebeeeeeeellleeeeeeeee!!!!
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Par : le 15/03/16
_ Thutale : Complice de longue date, partenaire, cher amant, Vous qui m'avez vue peu à mon avantage, bien Moins assurée que derrière mon écran. Je viens Vous implorer face à l'assemblée. Ci-devant, Homme sans pitié, j'avoue tous mes méfaits Et ose rendre compte des méthodes par lesquelles Vous fîtes avec aisance repentir la donzelle Parfois d'un seul mot, d'un regard, sans fessée. Vous m'avez, plus souvent qu'à mon tour, faite agenouillée devant tous au grand jour, dans le coin d'une chambre ou encore à vos pieds d'où je dus sucer votre membre dressé. Destrier, obligée à vivre à quatre pattes Avec autour du cou un beau nœud de cravate : Vous osâtes chevaucher ma croupe incandescente Votre vit dur planté en cul comme une hampe. Vous avez attaché votre esclave indocile A des crochets, toute droite, bras levés, et les cils Baissés. Des larmes plein les joues. Sachant sévir : Pour chaque rébellion vous me fîtes gémir. A présent que vient l'heure de régler nos comptes Si je ne puis jurer de mon obéissance Accordez cependant que j'implore clémence : Un doux frisson de peur me parcourt - j'en ai honte. _ L'homme ombrageux : Point de merci, il est trop tard ! _ Thutale : ................................................... Ah donc, monsieur, C'est sans espoir ? Je dois m'attendre à la fessée ? _ L'homme ombrageux : Pour avoir, jeune femme, voulu me freiner Vous serez en sus flagellée. Baissez vos yeux Impudents sur mes pieds. Je veux à ce visage voir un air repentant. Et cessez de parler. Quand vous serez pluguée, rosebudée, harnachée, Au travail à la longe : oh vous serez bien sage. Court vêtue, ma soubrette, vous me servirez. Je vous doterai vite des us dont vous manquez Encor. Bien indécente, humiliée à mes pieds, Je vous apprendrai à réclamer le fouet. Vous allez m'obéir, femelle par trop fière, Bien gentiment. A mon rythme et à ma manière. _ Thutale : (à part soi) Ouh le mytho... (tout haut) Y parviendrez-vous ? je l'ignore. Mais avant ... permettez que je fantasme encore ! Je viendrai à vous nue, le corps cerclé de chaîne Cliquetante. J'aurai la peau d'une blancheur Eclatante, l'âme ravie, le feu à l'aine : Charmante. Vous me voudrez pour amante sur l'heure Je vous adjurerai de ne point me faire mal De laisser là vos mœurs barbares. Sans botter Mes fesses tendres. "Aussi vrai que je suis mâle !" Tombant agenouillé, vous poursuivrez : "Beauté, Beauté des cieux qui virent notre rencontre ! Belle enfant, mais je ne puis y songer sans honte Mes mains tremblant vers vous ne veulent que bercer Ma langue laper, mon membre vous ravir, et... oui... des paroles douces couleront de mes lèvres. Je tresserai pour vous des couronnes de fleurs, Vous donnerai le bain, vous masserai des heures Et vous ferai connaître les plus brûlantes fièvres." _ L'homme ombrageux : C'est cela. Courez vite que je ne vous attrape Chaton, et vous troussant ne vous mette une tape. Vous chanterez sous peu une toute autre musique Attendez que je vous sodomise petite... _ Thutale : Oh, je sais fort bien ce que vous m'allez dire : Que "Rien ne pourra atténuer blablabla" Mais puisque mon destin est scellé par vos ires Que pourraient y changer deux vers de plus, ou trois ? _ L'homme ombrageux : Votre intérêt vous le mesurerez tantôt : Trop tard. Poursuivez ces persiflages farauds... Bientôt vous vous tordrez de désir devant moi. Nous le savons tous deux : vous vous tordez déjà.
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Par : le 01/04/16
Voici le temps venu, Des rendez-vous Du soir venu, En ce lieu Si peu convenu. Où l'on toise Les nouveaux venus ; On y pavoise En premiers venus ; On y croise Des cons venus, Qui rencontrent Mille déconvenues. Pour mots choisis Bien malvenus, Qui soulèvent Les sous-entendus ; Nous désespèrent Bien entendu ! Vite un cautère Sur ces coeurs fendus Car la frontière Est bien ténue. Entre une parole Non tenue, Et une promesse Bien advenue. M.Doe, Ce dernier venu, En ce lieu, Si peu convenu, Espère, ému, Y dénicher Son ingénue. Que dis-je, Sa dévote élue !
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Par : le 26/10/16
C’est une magnifique journée d’automne, je décide de partir en forêt, seule, histoire de me vider la tête. Je prend mon cabriolet, et admire le champ ouvert au dessus de ma tête, les arbres colorés de mille feux, comparable à un coucher de soleil. Je respire. Je laisse la route m’emporter jusqu’à ce que je trouve un lieu qui me plaise, et je me souviens de ma conversation de cette homme qui me courtise, et qui m'avait parlé d'un lieu ce matin non loin de col du Donon. Et me voila parti, chaussures de randonnées, un T shirt assez moulant et un pantalon adapté à la situation. Je m’empare de mon sac à dos, et c’est parti. Je suis le chemin de randonnée indiqué, je devrais traverser des tourbières. J’adore. J’aime les paysages avec l’eau. Je ne croise personne, quel pied ! Il fait si bon. Cela fait presque 2h15 que je marche et j’espère que le chemin se termine bientôt car il était indiqué 2h30 pour faire cette balade. Le temps passe, et cela fait 3h que je marche, je commence à m’inquiéter, aurai je rater un panneau ? Et je constate à mon grand dam que la batterie de mon téléphone est HS. Mais quelle nouille, combien de fois, je me suis dit.. il faut que je la change ! Cela m’apprendra. Je commence à m’inquiéter. Je me stoppe dans une petite clairière et j’entend le craquement de branchages. Mon cœur s’accèlère. Je reprend la route, et toujours ce bruit, je me sens comme observer. Et je commence à courir et d’un seul coup je me retrouve prisonnière dans un filet qui s’est rabbatu sur moi. Je crie, je crie. La nuit commence à tomber, j’ai froid. Plus aucun son sort de ma gorge. J’essaie de sortir de là mais impossible. Je m’endors fatiguée dans cette position inconfortable. C’est alors que je tombe brutalement au sol, et cela me réveille brutalement, complètement désorientée. - Ah la princesse aux bois dormant est réveillée, me dit cet homme Je le remercie de m’avoir libérée. Je suis complètement gelée, courbaturée par l’inconfort de ma position durant la nuit, sans parler du fait que je suis affamée !. Cet homme me regarde bizzarement il me sourit, n’appelle personne… je lui demande comment retrouver mon chemin.. IL m’indique la route à prendre mais sans que je puisse faire quoi que ce soit, il me prend par-dessus son épaule comme un vulgaire paquet. Je lui donne des coups de poings dans le dos, mais il est si fort, et je n’ai plus de force. - ca ne sert à rien de crier ma belle, personne ne peut entendre. Quand on se prend pour le chaperon rouge, on risque de croiser le grand méchant loup. Il me dépose sans ménagement et me cache le visage. Il m’attache les mains, me met un collier et me tient par la laisse. J’avance sans savoir où aller. Je tire sur ce lien, mais je sais qu’il est trop fort pour moi. Je sens le loquet d’une porte s’ouvrir. Il me demande d’avancer mes poignets, il me les libère. - Ne bouge pas ma jolie, me dit il. Et là j’entends le bruit de chaines.. mais que fait il ! j’hallucine, il est en train de m’enchainer. La porte se referme. J’ote cette cagoule de mon visage. La pièce est éclairée à la bougie, Un lit, des couvertures, une armoire, une douche… La première chose que fait est de me soulager sur les toilettes. Au travers cette porte, il y a un trou , j’essaie de voir à travers, mais l’ouverture se fait par l’extérieur. De là, mon ravisseur me parle et ouvre ce loquet. - Tu vois, tu es bien traitée. Tu auras tout ce que dont tu as besoin. J’aime les femmes élégantes, belles, intelligentes et à mes pieds. Si tu écoutes tout ce que je te demande, ta vie n’en sera que plus agréable, sinon tu me verras dans l’obligation de sévir. As-tu bien compris ? - Je dis oui. - déjà tu vas me changer de tenue, tu trouveras dans cette armoire tout ce qu’il te faut pour te faire belle pour moi. D’ailleurs ce soir, tu dineras avec moi. Fais toi belle et ne me décoit pas. J’en suis déconcertée avec ses manières alors qu’il a été si bourru avant. J’ouvre l’armoire et y découvre des tenues si féminines que je n’en crois pas mes yeux. Je me dis que c’est une hallucination… De même sur la coiffeuse, des produits de maquillage de rouge à lèvres. Je doute que je sois la première femme à être ici. Il m’est très difficile de m’habiller avec ce collier autours dont la chaine est attachée au mur. Il ouvre ma porte en grand et j’y découvre un homme élégant se dirigeant vers moi. A l’opposé de l’homme qui m’a amenée ici, et pourtant c’est bien le même homme. Il s’approche vers moi, fais le tour de moi et me félicite de mon choix et de ma présentation. Il détache de mon collier cette chaine et m’invite à passer devant lui. Nous empruntons un tunnel dont le sol est pavé. Les murs sont humides. Quel lieu étrange. Je découvre cette grande salle tout en pierre et complètement aménagé, Fauteuils, un magnifique lit, puis plus au loin j’y aperçois une grande croix, et des fouets, et autres choses accrochées contre la parois. Je me retourne et décide de courir, mais je me heurte à sa stature. Il me prend dans ses bras et m’etreint. - Tout doux, je ne te ferais aucun mal sans ton consentement. Me dit il au creux de l’oreille. Il lève mon menton avec ses doigts et me caresse la joue. Il m’invite à aller m’asseoir, en toute civilité sur cette magnifique chaise tout en velours rouge, et me sert un vin rouge, un bordeau, un château Le Puy. - A notre rencontre et aux plaisirs qui en viendront. Nous buvons, et dégustons les belles agapes. Il me regardent avec une telle insistence qu’il me trouble. Tu m’appelleras Monsieur. Tu seras Sabrina pour le moment. Eh oui, je me suis permis de fouiller tes affaires.. Je fronce les sourcils pour commencer à parler : Il me dit.. non.. ce n’est pas le moment pour une complainte, profitons de ce moment. La soirée est tellement agréable que j’en oublis presque ce qui m’arrive et où je suis. Il me reconduit à ma chambre, m’enchaine à nouveau et repars. Je découvre que sur mon lit « Un contrat ». je me demande ce que c’est que cela. Mais qu’est ce que cela fait sur mon lit. Je commence à lire... Exécution des ordres. Je me demande à quoi rime ces questions avec le choix : Refuse de le faire, jamais essayé, déjà fait et une échelle d’intérêt entre 1 et 5 * Suivre et respecter les ordres ? * S’agenouiller devant son maitre ? * Être mise au coin ? * Être mise en cage, * Être mise en cellule * Être mise dans le coffre d’une voiture * Être mise nue devant un public * Le contrôle de la respiration …. Ces questions me font sourire.. car s’il croit que je suis ce genre de femme ! N’empêche elle traverse mon esprit. La seconde page me fait grossir les yeux : Pratique Sexuelle * Boules de geisha * Glace sur le clitoris, * Glace dans le vagin ou l’anus * Donner un cunnilungus * Recevoir un cunnilungus * Dilatation vaginale, * Dilatation anale * Porter un plug anal, * Porter un didlo télécommandé par Monsieur * Etre exhibée à un public en étant prise par Monsieur * Se faire prendre à la chaine * Double pénétration * Gang Bang * Bisexualité Mon esprit se trouve davantage… Vêtements et accessoires * Porter les vêtements choisis par Monsieur * Porter un bâillon en tissu * Porter un bâillon mord de cheval * Porter un bâillon en ruban adhésif * Bandeau sur les yeux * Porter une ceinture de chasteté, * Porter un collier en privé * Porter un corset * Bondage plusieurs heures * Shibari * Être enchainée * Être ficelée * Être entravées * Etre suspendue debout. * Être surspendue à l’horizontal * Harnais * Immobilisation * Momification * Menottes et fer * Dormir attachée * Cire en général * Cire sur les seins * Cire sur le sexe * Cire sur les fesses * Lavement pour nettoyer * Lavement pour rétention d’eau vaginal * Lavement pour rétention d’eau anal * Pinces aux seins * Pinces au sexee * Attachée sur une croix * Pince à linge…. Ce questionnaire me laisse complètement abasourdie. Je devine ce qu’il attend de moi mais souhaite m’en rendre complice. Je dois reconnaître que je suis passée pour tous mes états et que cet homme me fait de l’effet. Certains mots de la liste me font apparaître des images obsènes dans le tête alors que je suis captive. Je jette de colère tout ça sur le sol. Et me réfugie sur le lit. Le lendemain matin, il m’apporte un petit déjeuner avec tout ce que j’aime.. Mais quel homme attentionné et à mes soins. Je me laisse avoir par ce comportement car i ll ne m’a fait aucun mal. Il me demande de ramasser ce que j’ai jeté par terre, et que ce n’est pas le comportement d’une femme civilisée. Il dispose le petit déjeuner à distance où je ne peux l’atteindre avec mes mains. Il m’ordonne de me mettre à genou. Allez.. à genou me dit il d’une voix douce.. où alors je deviendrais plus méchant. Je m’execute. Il me demande de formuler des excuses immédiatement. - Je suis désolée de mon comportement et d’avoir jeté ce contrat par terre. - non.. mieux que ça… soit plus sincère et n’oublie pas de finir ta phrase par Monsieur. - Je suis sincèrement désolée d’avoir jeter ce contrat par terre, tout ceci est nouveau pour moi,Monsieur. - Bien, j’accepte ton ignorance mais pas ton comportement. Tu seras priver de déjeuner. Le temps passe, j’ai faim. La porte s’ouvre à nouveau. Allez, à genoux ! tu dois m’accueillir à chaque fois ainsi. Je m’execute. - Que tu apprends vite ma belle. Tu vois ce n’est pas compliqué. Tu baisseras toujours le regard en ma présence. Il me détache et me conduit à nouveau dans cette pièce. Il m’attache à cette croix. Sa voix est si rassurante et pourtant il m’attache. Je me sens paradoxalement en sécurité. Sais tu ce qui arrive aux vilaines filles qui ne sont pas obéissantes ? - Je commence à répondre et je lui dis que je ne suis pas une vilaine fille. Et là il découpe avec un ciseau le t shirt que j’avais décidé de porter pour la nuit. Il découpe aussi mon soutien gorge. Je me sens honteuse ainsi. Il admire mes seins. Il les prend dans sa main et les cajolent avec une telle tendresse. Que tu as de beaux seins, je vais en prendre le plus grand soin, je te le promet. Il les prend en bouche, les mordille, les lèches, les pétris. -Alors ma belle, n’aimes tu pas cela ? me retorque t il Il ne peut que constater que mes tétons pointent, signe de mon excitation et de ce moment érotique que je suis en train de vivre, le plus érotique de ma vie. Il me laisse ainsi les seins à l’air. Je m’habitue à sa présence, et je sens qu’il ne va rien faire contre mon gré. Il me dit que ce soir, je dois avoir répondu à son questionnaire. Il me renferme à nouveau. Je n’arrive plus à savoir si nous sommes le matin, l’après midi ou le soir. Je n’ai toujours pas vu la lumière. Il me dit, tu as deux choix ma belle : * Accepter ce contrat et le remplir * Ou je te laisse repartir et nous ne nous reverrons jamais. Je suis si intriguée, aucun homme ne m’a jamais fait cet effet… son regard se plonge dans le main.. et j’ai décidé de baisser les armes… Oui Monsieur, je souhaite remplir ce contrat et le signer.
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Par : le 16/01/17
La lecture est à la fois source d’inspiration et de méditation. Elle réserve aussi d’autres plaisirs. Je recherchais à Sarrebruck, la grande ville la plus proche de l’endroit où je vivais et travaillais, des ouvrages traitant de la Domination Féminine, ou de Suprématie Féminine, convaincu que nos voisins d’outre-rhin possédaient sur le sujet une littérature plus abondante et surtout plus riche. Je faisais le tour des librairies dans cette quête C’est ainsi que j’entrai dans cette libraire modeste située près du pont de la Sarre au centre de la ville. Deux femmes tenaient la librairie, et me mis en recherche. J’étais accroupi à farfouiller les rayons, quand j’eus la sensation d’une présence à coté de moi. « Puis je vous aider ? ». Je relevai les yeux confus. Une femme se tenait devant moi, souriant. J’étais presque à genoux, elle était debout. Elle avait la grâce des femmes germaniques telles qu’ont les représente ou les caricature : blonde, grande, les yeux bleus, les hanches un peu lourdes. J’étais bien trop intimidé pour lui expliquer ce que je recherchais véritablement, aussi répondis je que je ne recherchais rien de spécial. Elle sourit et rejoignit la caisse. Je décidai d’acheter néanmoins quelques livres, juste pour le plaisir de repasser près d’elle. Quand je réglai mes achats, elle me remit un petit billet, que je lus aussitôt. Elle y avait écrit : « j’aimerais bien prendre un café avec toi ». Ma réponse fut immédiate : « maintenant ? ». Elle me répondit qu’elle devait se faire remplacer à la caisse et que je repasse la chercher trente minutes après. Ce que je fis, grillant nerveusement plusieurs cigarettes en attendant. Nous nous rendîmes dans la « vieille ville », à proximité du théâtre, qui est entouré d’un large parc. J’étais terriblement intimidé mais me sentais capable néanmoins de toutes les audaces. Je ne me souviens plus très bien des termes précis de notre conversation. Nos regards étaient plongés l’un dans l’autre. La proximité de son corps , son odeur, sa chaleur me bouleversaient. Je lui dis que je me verrais volontiers lui masser respectueusement les pieds, ou être allongé devant son lit comme un ours qu’elle aurait capturé et domestiqué et sur lequel elle s’essuierait les pieds chaque fois qu’elle le voudrait. Elle a eu un léger sourire, puis m’a demandé sur un ton de reproche si c’’était uniquement du sexe que je recherchais avec elle. Je lui ai répondu du tac au tac que bien sûr que non, que je pouvais tout aussi bien faire pour elle la cuisine, la vaisselle et le ménage, sortir les poubelles, et même manger dans une gamelle, mais que je n’étais vraiment pas doué pour le repassage. Elle a rit. D’un air un peu grave elle m’a dit qu’elle ne connaissait pas du tout ce dont je lui parlais mais que cela semblait fort intéressant. Je citais alors cette phrase que je connaissais depuis peu, expliquant qu’il serait resté bien peu de temps aux romains pour conquérir le monde, s’ils avaient tous du d’abord apprendre le latin. Le temps de trouver une traduction, Michaela me prenait dans ses bras et m’embrassait avec une délicieuse « autorité ». Elle me dit simplement : « on va chez moi ! ». Elle m’amena directement dans la chambre de son appartement et s’assit sur le bord du lit. Je m’agenouillai devant elle , lui défit ses souliers et posai ses pieds sur mes cuisses. Elle les rapprocha l’un de l’autre de manière à sentir ma verge tendue sous la plante de ses pieds… Elle me regardait fixement guettant mes réactions. Je me suis déshabillé devant elle et me suis remis à genoux devant elle, venant lui embrasser et lécher les pieds. Puis je lui montrai comment en balançant la jambe elle pouvait venir frapper mon sexe et mes testicules… Elle rougit, recommençant plusieurs fois le geste. Puis elle s’est déshabillée, avant de se rassoir sur le bord du lit, maintenant ses cuisses entrouvertes devant moi. Ma tête est venue s’enfuir entre ses cuisses, et ma bouche s’est approchée de son sexe. Elle exhalait une odeur puissante qui m’enivrait. Ma langue est venue la lécher, elle a posé son pied sur ma verge tendue et s’est mise à l’écraser, la faisant rouler sous la plante. J’ai ressenti comme une brûlure, non à cause de son pied, mais du frottement sur le tapis… Ses cuisses se sont resserrées autour de ma tête, presque douloureusement. Sa jouissance fut aussi ma délivrance…. Je l’ai prise dans mes bras et j’ai commencé à la caresser, ma bouche s’est collée dans son cou puis s’est mise à descendre dans son dos. Ma langue a glissé entre ses fesses et s’est mise à nouveau à la lécher avec délectation. Elle m’a retourné s’est empalée sur mon sexe et m’a chevauché avec une vigoureuse intensité. Je me mordais les lèvres pour ne pas jouir. J’étais pris entre ses cuisses puissantes, la vue de ses seins ballotés par ses mouvements de reins m’éblouissait. Quand elle a joui je me suis glissé entre ses cuisses pour la lécher. Elle s’est placée à quatre pattes sur le lit en position de levrette et m’a demandé de la prendre. Sa croupe était ronde et excitante. Je la saisis aux hanches et voulut la pris avec fougue. Hélas au bout de quelques saccades, je ne pouvais plus me retenir, mon excitation était à son comble …. Un orgasme violent m’a traversé le corps. Michaela en parut quelque peu déçue… Je me suis allongé près d’elle dans le sens opposé et j’ai embrassé ses pieds. Son orteil s’est posé contre mes lèvres, et je me suis mis à le sucer docilement. J’ai cru qu’elle voulait enfiler son pied entier dans ma bouche. Elle paraissait beaucoup moins intimidée tout à coup. Elle prit mon sexe dans sa main et s’est mise à me masturber énergiquement. Chacun des mouvements de son poignet était comme un coup de poing dans mes testicules. S’en rendait elle compte ? Il me semblait que cela décuplait mon envie de lui sucer les orteils avec d’autant plus d’application… Si bien que j’éjaculais ainsi , le sexe broyé dans sa main, son orteil enfoncé dans ma bouche…. Nous avons pris un thé. Elle l’a préparé en me disant que la fois prochaine c’est moi qui le ferait. Elle m’a dit que je n’étais pas très fort avec ma queue, mais qu’avec la bouche c’était déjà mieux. La seconde fois que nous sommes vus, elle avait acheté une paire d’escarpins à talons hauts de couleur rose « fluo »….Ils étaient bien en évidence sur le paillasson devant la porte d’entrée de son appartement. Elle m’a demandé si j’aimais …. Je lui répondis que tout dépendait ce qu’elle comptait en faire. Elle m’a rétorqué que je n’allais pas tarder à le savoir. Nous sommes entrés dans l’appartement, elle s’est assise cette fois dans la pièce commune qui faisait office de salon. Sa voix était plus assurée quand elle me demanda d’aller chercher les chaussures sur le palier. J’eus une moue avant de m’exécuter. Elle me rappela à l’ordre : « non pas comme ça ! A quatre pattes, comme un chien ! ». Voilà bien une chose à laquelle je ne m’attendais pas. Faire le chien n’avait vraiment rien d’érotique. Mais constatant qu’elle faisait somme toute un effort, et qu’il n’était pas pour moi question de la décourager, je m’exécutai …inquiet cependant de me retrouver à quatre pattes sur le paillasson avec les souliers roses fluo dans la bouche, nez à nez si l’on peut dire avec un éventuel visiteur. Je rapportai donc les souliers aux pieds de ma Maîtresse…. Je dus la déchausser, la rechausser …. Autant de fois qu’elle l’exigea, déposant de furtifs baisers sur ses pieds, espérant qu’elle allait mettre fin à cette comédie, et débuter les « choses sérieuses »…. Je ne fus pas déçu. Elle avait du mettre les quelques jours écoulés depuis notre rencontre pour se documenter. Ses claques sur mes fesses ne furent pas feintes, et les chaussures roses furent bientôt baptisées avec du sang de ma verge dont le gland s’était mis à saigner tandis qu’elle l’écrasait en me faisant lécher ses fesses…. Je dus me masturber à genoux tandis qu’elle me fustigeait le derrière…. Et c’est moi qui préparai le thé cette fois là et bien des suivantes. Notre liaison dura cinq ans. Je la rejoignais dès que le pouvais, j’étais déjà père de famille. Les points d’orgue furent pour moi les quelques fois où nous sortions ensemble avec une ou deux de ses amies. Nous allions dans les bars de la ville, et nous rentrions chez elle. Je ne savais pas trop comment me comporter. Je me souviens de la première fois où je me retrouvai dans la cuisine au beau milieu de ces trois femmes. Il n’y avait que trois chaises. Michaela me demanda d’aller chercher le tabouret de la salle de bain. Je m’exécutai et vint m’assoir près d’elle. Elle me demanda de servir les bières, ce que je fis. Puis je repris ma place auprès d’elle. L’une des filles dit en riant que j’étais obéissant. Elles éclatèrent de rire. Je rougis en baissant les yeux. Comme pour lui donner raison, Michaela me demanda de leur préparer une collation. Je dus aller me déshabiller dans la chambre et enfiler le tablier de cuisine qu’elle m’avait ordonné de prendre dans un des placards. Je revins seulement vêtu du tablier. Les filles pouffaient de rire. Je ne comprenais pas tous leurs commentaires mais je me sentais à la fois humilié, furieux et excité. Comme je plaçais les assiettes sur la table, Michaela me dit que pour ce qui me concernait, je mangerais dans la casserole à ses pieds. Les filles faisaient des plaisanteries sur les hommes …. Michaela me fit signe que je devais lui masser les pieds….ce que je fis tandis qu’elle bavardait, fumait et buvait avec ses copines. L’une des filles dénoua l’un de ses souliers (des baskets blanches) et demanda si elle aussi pouvait être massée. Michaela me donna l’ordre d’aller remplir une cuvette, et de laver les pieds de toute la joyeuse assemblée…. Je dus faire la vaisselle : Michaela pris une cuillère en bois et m’en cingla les fesses plusieurs fois, avant de tendre la cuillère à la suivante. Elle expliqua que j’étais plus attentif et plus serviable ainsi. Les deux femmes ne se firent pas prier, et recommencèrent plusieurs fois. Puis elles m’abandonnèrent à la cuisine, à mes occupations ménagères et s’installèrent au salon pour discuter. Je dus leur servi à nouveau des bières, Michaela me fit mettre à genoux et me gifla , parce que je n’avais pas pris de plateau. Les autres femmes paraissaient un peu gênées sur le moment , ne disant mot sur le coup…. J’étais assez furieux mais formulai des excuses à Michaela… Pourtant l’une deux encouragée par les circonstances, exigea également des excuses et me gifla à son tour. Je restai interdit mais Michaela me demanda de m’excuser encore et de lécher les chaussures de son amie, sans toutefois toucher les pieds. Je dus recommencer le service, c'est-à-dire aller chercher le plateau à genoux, reprendre les bières, les emporter à genoux à la cuisine et revenir, servir et m’excuser encore. Les deux amies rentrèrent chez elles, je crois qu’elles étaient un peu saoules. Michaela m’attacha et me fouetta durement, à coups de ceinturon. Ma verge ne fut pas épargnée, Michaela avait pris la boucle métallique du ceinturon pour me frapper la verge qui resta entre le bleu et le noir pendant une bonne dizaine de jours. Je crois qu’elle connut l’orgasme le plus violent de notre histoire dans ma bouche cette nuit là… Elle me sodomisa avec un doigt l’enfonçant sans aucun ménagement. J’avais une sainte horreur de ça, mais la curieusement j’avais envie qu’elle me viole….Elle aurait pu me découper en pièces…. Elle m’entraina jusqu’à la salle de bain dans laquelle je dus prendre place et urina sur moi, toute la bière qu’elle avait ingurgité. Je dus ouvrir la bouche, mais je n’aurais jamais pu tout avaler. Du reste elle ne semblait guère s’en soucier, même si elle lançait des « avale ! avale ! avale ! « Cela me fit bander malgré les coups que j’avais reçus. Elle me prit ainsi sur le tapis de la salle de bain. Ce fut le coït le plus douloureux que j’ai vécu. J’étais allongé sur le dos, le sexe tendu, couvert de bleus qui n’avaient pas encore pris leur teinte violacée. Elle avait garrotté ma verge prétextant qu’ainsi je ne risquerais pas de ‘spritzen », puis elle l’avait enfourchée et la chevauchait comme une furie. Nous avons fait l’amour quatre ou cinq fois cette nuit là….au petit matin j’étais encore en train de la lécher..les mâchoires complètement tétanisées…. Notre relation dura cinq ans environ…. Elle prit fin pour deux raisons. J’ai changé de travail et de région. J’étais père de famille et déjà bien engagé par ailleurs. Michaela me l’a assez reproché et aurait manifestement voulu que nous vivions ensemble. Nous ne nous sommes jamais revus…la petite librairie n’existe plus…. Son nom, Michaela Hilppert ne figure plus au 22 Pfadfinderstrasse à Saarbrücken.
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Par : le 18/04/17
Je t'attends, à genoux. J'ai preparé le salon, suivant tes instructions... une ambiance, des jouets allignés... Je ferme les yeux, un peu d'appréhension... je laisse mes ongles glisser sur mes cuisses, une main s'attarde sur mon sexe... je me concentre sur mon plaisir, cherche à me détendre... j'aime ces caresses humides, chaudes... je m'aventure en moi, mes cuisses s'ouvrent... Ta main se pose sur mon épaule, et je me fige... je ne t'ai pas entendu arrivé... ai je mal fait de me caresser? "Continue" Je reprends un peu mal adroitement mes gestes... je sens le cuir autour de mon cou... mon collier... tes mains me caressent, s'emparrent de mes seins, ils ont pris de l'ampleur et tu t'amuses avec mes tétons... c'est sensible, j'aimerais me rebeller... mais.. . Je te laisse faire, je gémis par moment... je tente de me concentrer sur mes doigts, mon sexe... tes doigts s'ajoutent aux miens, m'ouvre un peu plus... me guide un peu, vers un orgasme..  mon corps contre ton torse mon sein emprisonné dans ta main... je cède, ruisselle... Tu m'invites à m'appuyer sur la table, te présenter mes fesses blanches... les caresses doucement avant de me faire sentir le martinet.... alternant le dos, mes cuisses, mon cul... je gémis, s'avoure cet instant... Tu me demandes si ca va... je te réponds, encore. Tu poursuis, ta main claque sur mes fesses, qui se réchauffent un peu plus... je me laisse aller... tes doigts me pénètrent, je gémis... je sens ton sexe forcer mon cul...peu à peu je t'accueille... je viens à ta rencontre... tes mains sur mes hanches m'impose ton rythme, provoque mes râles. Le plaisir nous envahit, tu y cèdes, te répends en moi... T'absente un instant, je reprends mon souffle doucement... Tu reviens glisser tes doigts en moi.... il ne faut pas longtemps pour que je coule, encore et encore... Tu finis par me laisser révenir doucement à moi... avant de retirer mon collier, avec un baiser...
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Par : le 16/05/17
Filo’mène Je suis double. Il y a celle qui prépare à manger, étend les lessives, répond aux demandes de ses enfants et il y a celle qui écrit, qui t’écrit à toi, toi le premier qui m’ait laissé entrevoir une réunion possible entre les deux, ou plutôt la reconnaissance de l’une par l’autre, ou plutôt que l’une prenne enfin la place qui lui revient. Existe-t-il un équilibre ? Je faisais la cuisine et j’écrivais dans ma tête. Je me suis vue faite de mots ciselant les légumes. J’ai vu par la fenêtre s’estomper mon jardin et avec lui tous les besoins matériels de l’autre, et le désir d’être ici au cœur du vide et du silence a tout balayé. J’ai compris que j’allais devoir compartimenter, opérer un savant dosage pour ne pas me perdre avant de me trouver. Le manque de sommeil commence à se faire sentir, je dois baisser sous le feu, laisser mijoter pour libérer les sucs tout en douceur. La cuisine est un art subtil auquel je n’entends d’ordinairement rien. Il va falloir que j’apprenne. Je vise le cordon bleu azur symbole de liberté comme tu l’es pour moi mon fil’amant du firmament. N’as-tu point honte, œuvre du Diable, de dévoyer, que dis-je dévoyer, de pervertir une honnête mère de famille. Est-ce ainsi que tu remercies ton Créateur et tes géniteurs de t’avoir fait si beau, si parfaitement sculpté et si formidablement doté ! Erotique animal, fauve lubrique, indomptable séducteur ; à la vue de ta bandaison en pâmoison je tombe au fond d’un gouffre obscur de luxures impures. Es-tu bien réel phénomène Filo’mène ? Je t’ai relu, je t’ai écouté. J’aime ta dédicace, la partition de tes mots, ton aisance, ta dextérité, ton jeu m’étonne et me ravit. Tu es un vrai musicien. Mais tellement plus… Je réfléchis et je vois un enfant qui donne, qui donne tout sans compter comme seuls savent le faire les enfants, un enfant qui depuis longtemps à cesser d’attendre quelque chose en retour, d’attendre mais pas d’espérer, qui donne tout sans rien cacher les mains et l’âme ouverte, offerte sans calcul à tous ceux qu’il rencontre. Je réfléchis et je te vois nu, entièrement nu, totalement nu qui marche sur ta route, rien n’est à toi et tout est tien, ton espoir en bandoulière tu marches, en quête. Tu donnes, est-ce bien toi qui me parlais de générosité ? Tu donnes et cette tristesse  dans ton regard que j’aime tant, elle sourit ! Prince errant, attentif aux autres, tu as partagé ton royaume sans rien garder pour toi. Respect . Moi qui n’ai jamais rien donné vraiment, qui ai si peu partagé, tu es mon exact opposé, un espace ouvert aux quatre vents pour un espace replié sur lui-même comme un mouchoir rangé au fond d’une lourde armoire. Ton errance espérance est-elle en passe de s’achever, toi qui es encore prêt à te donner pour recevoir ? Je vois un homme au mitan de sa vie qui veut refaire un nid, le dernier ou le tout premier je ne sais, en tout cas il espère qu’il sera le bon, celui du repos, de la maturité, et que se donner n’est pas se perdre. Je n’en sais rien, moi qui rêve d’espace et de liberté sans en connaître ni vouloir en payer le prix, moi qui me perds en ne donnant pas justement, moi qui tiens enfermées mes richesses comme si elles étaient trop belles pour les autres et par peur qu’on me dise qu’elles ne valent rien . Vais-je quitter le nid que j’ai construit et bâti au prix du silence et du vide ? Un bien joli nid pourtant ! Je n’en sais rien mais je crois qu’après tout ce que tu as parcouru tu n’as plus le droit de t’oublier, garde toi bien une part de ton royaume, ne serait-il que de vent, car c’est toi qui en est le Prince ! Jouisseur tu es, jouisseur tu resteras. Cette partie de toi m’interroge. Ô musicien des corps, tu vises l’excellence, tu connais sur le bout des doigts toutes tes gammes, toujours à la recherche de partitions nouvelles, tu perfectionnes ton art à chaque nouvelle expérience, tu enrichis ton répertoire, gourmand, gourmet, goulu, insatiable. Tu te délectes à l’avance du morceau que tu vas jouer, les sens à l’affût, tu rêves d’explorer de nouveaux espaces de jouissance, plus sombres, plus secrets, à la limite de la dissonance, de l’audible qui sait ? Tout art a ses limites sans cesse repoussées, l’artiste par nature insatisfait. Ô musicien des corps, défie-toi de la technicité, écoute la musique que tu crées, prends soin de l’instrument sans qui elle ne serait, et surtout n’oublie pas de toujours mettre l’émotion à ta clé. Lorsque je t’ai parlé de ta générosité, tu m’as dit « J'aime donner avec mon corps, avec mes yeux, avec mon cœur et mes chants » Adolescente je donnais mon corps, par chance il était beau, je croyais n’avoir rien d’autre à offrir, à montrer, à partager que ce corps que tu nommes parfait. « Aimez-le par pitié et par lui aimez-moi ! ». On le prit sans amour et quand l’amour venait c’est moi qui m’éloignais, je donnais pour qu’on m’aime, je donnais pour m’aimer, je donnais sans aimer, je donnais sans m’aimer. J’appris à me défier de lui, de cet instrument qui sonnait faux, de son jeu qui me trompait moi-même, de ses cordes muettes ne sachant pas vibrer. Vingt ans, vingt ans avant que grâce à toi je ne lui redonne la parole, le laisse s’exprimer, l’entende et l’aime comme faisant partie de moi. Pas un jour sans qu’il ne murmure ton nom à mon oreille, reconnaissant. Qui sait de quoi il est capable à présent… sous les doigts d’un guitariste inspiré. Qui sait ! ( Il va sans dire que j’ai écouté ton Hot chorus) Mais… Je n’en peux plus de t’effacer, d’effacer tes traces, comme une ménagère maniaque. À quoi bon , tu es indélébile et plus je frotte plus tu réapparais et plus j’attends ta réapparition mettant entre les deux ma vie entre parenthèses. Je voudrais tant ne plus avoir à frotter en cachette et laisser ma maison s’emplir de tes traces du sol au plafond. Je te bise lascive, te grise et te dégrise entre mes mots lacés, déguisée en marquise j’esquisse un pas de deux , je glisse entre tes cuisses exquises ce billet doux. A.
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Par : le 27/06/17
Feeling Respect Attirance Nous Confiance Osmose Instants Sincérité Quand deux personnes se rencontrent et que leurs regards se croisent.... Quand certaines attirances sont des évidences et que le feeling est là, en face à face. Quand le respect, la confiance, la sincérité est présente, le bonheur est à portée de soi. J'ai été heureuse de Vous appartenir, d'être Votre soumise. Votre respect, Votre regard posé sur moi m'a permis d'aller loin, de me dépasser, de grandir, de m'épanouir. Mon caractère entier ne vous a pas déplu, tout comme le fait que je sois taquine. Aie la badine. En ce qui Vous concerne, j'ai pu vous dire, vous préférez la sincérité aux non-dits qui ne nous leurrons pas se découvrent tôt ou tard. Les mots, ils sont toujours trop forts ou pas assez et pourtant, il faut bien les utiliser. Ils sont aussi doux qu'ils peuvent être acides et pourtant parfois se sont eux qui décident. Mais, ne laissons pas les mots nous diriger trop rapidement, se serait réagir avec trop d'empressement. Pour ces moments intenses que nous avons passé et ceux rares qui nous ont permis de nous retrouver depuis la fin de relation. Je n'ai pas de mots. Ils ne seraient pas assez ou trop. Il est des mots Que j'ai enseveli au fond de moi Il est des mots si difficiles A prononcer Qu'un jour, je suis arrivée à les exprimer. Lorsque la confiance est présente. Que la personne est sincère. Alors je vous ai dis tout bas. Ces mots gardés pour moi. Que les autres n'entendent pas. Je vous a... Tout a commencé quand nos regards se sont croisés. Vous avez 'touché' mon âme, et mon corps a chaviré. Un ressenti au fur et à mesure et puis la réalité. C'est à ce moment précis que notre histoire est née. Notre complicité, notre relation grandit de jour en jour. J'aime être dominée par Vous encore et toujours. Avec Vous, je m'épanouis, c'est merveilleux. Quand je plonge mon regard dans vos yeux. Des sentiments partagés se sont créés. Il faut les conserver et ne jamais les briser. Chaque instant passé avec Vous me permet de m'envoler. Dans la confiance absolue de Vous, en ce monde salé/sucré. La flamme de mes yeux s'est allumée. Le jour où l'on s'est rencontré. Aujourd'hui, le destin nous appartient. A nous deux de savourer ce chemin. Ma soumission envers Vous est acquise Votre domination, respect m'ont conquise. Ma détermination à Vous obéir, Vous servir est constante. Me montrer digne de Vous en tous lieux et ou circonstances. Que Vos/mes paroles du début soient la sincérité en la continuité. Vous me dites que l'on s'est bien 'trouvé', j'avoue que c'est réalité. Il y a 7 ans et 3 mois que nous avons fait connaissance. Pensez à Vous, est pour moi, source de joie Obéir à Vous est un véritable bonheur Unir nos corps et jouir est merveilleux Respect de Vous Mon Maître aimé Vous et vos attentions, moi et mon abandon Ouragan de désirs, mon corps ressent pour Vous Une belle rencontre et corrélation nous avons Suis irrésistiblement attirée vers Vous Mon coeur est pour Vous aimer au-delà de l'éternité Oublier mes peurs du début, Vous avez su m'apprivoiser Nourrissons nous de ce lien qui nous fait vibrer A vos cotés, je me sens jolie, j'ai pu me dévoiler Me soumettre à Vous, Mon Maître est ma vérité Osant braver certaines peurs, je me suis dépassée Un Maître, Vous, le seul, l'unique de mes pensées Rare, précieux dans mon coeur vous êtes et resterez Cet homme est à jamais dans l'écrin de mon coeur Son respect m'a touché comme Personne avant Lui. Un homme marié, comme je suis ; nous avons été sincère sur nos vies de famille. Jamais, il n'a été question entre nous de divorce pour être ensemble. La vie a fait, qu'à l'heure de votre retraite (il y a trois ans passé), notre histoire a pris fin. J'en connaissais l'issue un an et demi avant la date inéluctable. En acceptant d'être votre soumise, aucune promesse n'avait été faite. Simplement être sincère, respectueuse de vos consignes et vie de famille. Depuis vous, j'ai eu un second Maître dont vous avez partagé une rencontre pour le passage de témoin. La relation a peu duré, cet homme libre avait en fait toujours dans son coeur son ex soumise. En trois ans, quatre rencontres j'ai faites, c'est peu... Aucun feeling avec ces Personnes en réel. Aucun ne m'attire, ne me plaît ; pareil de l'autre coté, je pourrais écrire. Celui qui me plaisait a préféré une autre, il a dû prendre une décision et faire un choix qu'il a regretté par la suite, c'est la vie. Malgré le manque de Vous/odeur de peau, l'absence, le silence quelque fois, je préfère être seule que mal accompagnée. Puis, les rares fois ou nous avons pu nous revoir, c'est comme si nous nous étions quittés la veille. L'émotion est toujours présente. Kocham cie Le 25 juin 2017 Cet article regroupe certains paragraphes que j'ai écrit lors de notre relation Maître/soumise.
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Par : le 25/07/18
Tu es des petites tiges métalliques, Reliés gracieusement par des points, Donnant une forme magnifique, Composé de deux pour former qu’un. Discrète, tu sais rappeler ta présence, Élégante, tu embellis l’une de mes vulgarités, Tolérante, tu acceptes les complaisances, Éducative, tu sais où tu veux m’emmener. Discrète et tolérante, Notre rencontre est fusionnelle, Parfois, nous somme en désaccord, Notre réconciliation en est de plus belle, Car nous formons qu’un seul corps. Élégante, Tu ornes pour Son désir et mon plaisir, Une partie intime, comme un bijoux, Tu sculptes l’anatomie avec coquetterie, Sigle d’engagement à Votre joug. Éducative, Tu me prives de certaines sensation, Tu m’en combles de bien des possibilités, Cette découverte m’a été une révélation, Tu m’as envoûté et sublimé de ta beauté. Nous scellons notre lien par une tierce partie, Trop souvent à notre guise, nous nous unison, Nous rêvons de nous abandonner à Elle, Connaître d'autres plaisirs au rythme de ses envies, Elle qui saura nous guider dans notre soumission, Nous offrir à qui acceptera notre dévotion éternelle.
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Par : le 29/12/19
*Pour les besoins du récit j'ai retranscrit les dialogues de tête. Cette histoire s'est passé à une époque ou j'étais encore socialisé comme garçon. Pour mon propre confort, je continuerais quand même à me genrer au féminin dans ce texte et puis de toute façon la personne dont je parle ne m'a jamais genré au masculin. C'est de coutume dans le milieu homosexuel surtout avec des personnes comme moi car déja à l'époque je faisais partie des "tapettes féminines" pour reprendre les termes qu'on utilisais.* Il y a déjà quelques temps j'ai eu un maître. C'étais quelque mois après que j'ai commencé le BDSM. La découverte de ce milieu était une grande surprise pour moi et j'avais déjà été pas mal bouleversée par tout ce que je vivais. Je pensais vraiment être passé par le plus hard, et s'il est vrai que pour une débutante, on a pas été spécialement tendre avec moi, avec ce maître j'ai appris. J'ai appris à encaisser comme jamais, j'ai appris ce que ça fait quand les endorphines te font complètement péter un câble ou que t'a envie de pleurer tellement t'es à bout. On a beaucoup discuté comme rarement avant une rencontre et puis un jour il m'a dit : "Tu viens chez moi le vendredi soir tu repars le dimanche soir et entre temps je fais ce que je veux de toi. Si t'arrive à tenir le choc ça peut valoir le coup d'aller plus loin sinon inutile de se fatiguer." Je lui ai dit que j'avais besoin de réfléchir et la ça a filé du tac au tac. - S'il y a vraiment une chose dont j'ai horreur c'est perdre mon temps. Donc pour moi ça tient en une phrase : soit tu as envie soit non ? - J'ai envie. - C'est mieux. Alors soi la vendredi. Pas de tenue de rechange, pas de sous vêtement, pas d'affaire, rien. Emmène juste un jouet avec toi, celui qui te fait envie. Peut être que si tu es sage on s'en servira - Entendu - Entendu qui ? - Entendu maitre. - Ecoute t'es mignonne mais évite moi ces sobriquets ridicule. Appelle moi juste par mon nom, je n'ai pas besoin de titre pour m'imposer à qui que ce soit. - Entendu samuel. Je suis désolée, je ne voulais pas... - Oui tu es désolée et tu n'imagine pas à quel point. Un échange bref, concis, brutal, à l'image de notre relation future. Par la suite j'ai passé une semaine assez pénible. J'étais extrêmement nerveuse et perturbée. Je comptais les jours, les heures, les minutes... Puis vendredi est arrivé, j'avais mon safe call en cas de besoin, ma copine gardait les enfants,j'étais prête. L'endroit était assez reculé en pleine cambrousse, partout des champs, des arbres, des vignes, des champs.... Je marche sur le gravier qui mène à l'entrée, sur le seuil la porte est ouverte. Je sonne : aucune réponse. Je ressone : toujours rien. Je finis par pousser la porte. La porte grince, j'entend des pas. Le mec apparaît. C'est une montagne, il pourrait manger mon visage avec sa main. Il me parle d'une voix très douce, ce qui me surprend beaucoup : - J'ai fait du thé, tu aime bien non ? - Ouais carrément j'aime... - Non,non, pas comme ça. Tu parle en hochant la tête, je ne t'ai pas autorisé à parler. Tu commence mal toi... Il sourit. C'est un sourire carnassier du genre : toi je vais te manger. Je hoche la tête. - Alors dans ce cas suis moi. On traverse un long couloir au sol carrelé. Je mate un peu le mobilier, tout y est assez vieillot. C'est une ancienne maison aux poutres apparentes, une vieille maison qui grince et gémit, qui murmure et frissonne. On monte à l'étage, la cuisine est grande, y'a comme une odeur forte qui plane dans l'air mais j'arrive pas vraiment à en saisir l'origine. Il me fait m’asseoir à une table. Il y a une théière et deux tasses. Il me parle de plein de choses, de la pluie et du beau temps, de travail, de relation de couple, de bouffe... Je répond en hochant la tête. Est-ce que je suis avec une fille ? Oui. J'aime les fleurs ? Oui. J'aime le piment. Oui beaucoup. J'ai couché avec combien de garçon ? Je fais un signe des mains : beaucoup trop. Pourquoi je fais pas de bdsm avec ma copine ? Air désespéré : pas son truc. Est-ce que j'ai peur de lui ? Je tremble. Est-ce que j'ai peur de lui ? Mes tremblements s’accélèrent. Est-ce que j'ai peur de lui ? Je hoche la tête fébrile. Y'a a un long silence.Je ne sais pas combien de temps il se passe. 10 minutes ? 20 minutes ? 1 heure ? Il finit par rompre le silence : - Tu ne te sert pas du thé ? Je commence à prendre la théière encore bouillante mais il m'arrête. - Non pas comme ça. Je fais signe de ne pas comprendre. - Tu vas la verser sur toi. Je lui fais les yeux rond. Il me regarde, sa main droite mimant l'exaspération. - Tu va le faire maintenant. Genre tout de suite. La y'a cette peur qui te chatouille le bas ventre. La peur des rentrées scolaires, des premier baiser et des premières disputes. La peur de la première fois ou on m'a dit pendant le sexe "tu vas faire tout ce que je te dis ou je vais te faire très mal". La peur des théières. Je commence à la renverser sur ma tête et c'est juste horrible. Ça brûle, ça brûle vraiment. Je vais pas y arriver. Il insiste. Alors ma main malgré moi se remet en action et encore un déluge de feu qui s'abat pour moi. Non c'est pas possible. Je vais pas tenir le choc, je vais pas y arriver. Je sens déjà les brûlure sur ma nuque, mes tétons me crame et même mon entrejambe. Oh fuck ça crame, ça m'a brulé ce truc. Je sens son regard sur moi et dés que je le fixe je n'arrive pas à me détacher de ses yeux. Comme les yeux d'un animal captivé par les phares d'une voiture. Il prend la théiére. La voiture fonce vers lui pourtant l'animal reste immobile, il ne peut pas détacher son regard. Et finit de la renverser sur moi. Je tombe de ma chaise et m'écroule au sol. Je hurle. La douleur s'infiltre partout, mes vêtements, ma chair, mes pensées... Je ne pense plus qu'à ça. La douleur, la douleur qui va finir par se calmer, il le faut sinon je vais pas tenir. J'entends sa voix : - Alors je croyais que tu aimais avoir mal ? Tu va pas déjà me lâcher ? Tu as conscience qu'on ne fait que commencer ? Vraiment si la tu commence déjà à chouiner on va pas s'entendre... Il se saisit de mon visage. Je pleure, j'hoquete, je crie. - Maintenant calme toi. Je fais non de la tête comme si ce qu'il me demandait était impossible. - J'ai dit : calme toi Je respire profondément même si ça fait mal. Mon corps m'élance mais je fais ce qu'il me dit. Je le regarde dans les yeux. Je me calme. - Bien maintenant tu peux parler ? Qu'à tu à me dire ? Encore une fois je prend une profonde inspiration. Je continue à pleurer, à hoqueter. Je murmure. - J'aime bien ce que vous me faites samuel. - Comment ? Je ne t'entend pas, parle plus fort. Je me concentre. Il a été précautionneux. Je n'ai déjà plus déjà si mal que ça, c'étais surtout sur le coup. - J'aime bien ce que vous me faite samuel. J'aimerais que vous le fassiez encore. Il sourit. - Je vois... C'est marrant, c'étais justement l'idée que j'avais en tête. Maintenant allonge toi sur le sol et dort. Je m’exécute et m'endort dans les minutes qui suivent. Même si j'allais apprendre très rapidement que mon sommeil ne m'appartenait déjà plus...
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Par : le 19/01/20
La première fois que j’ai vue l’encodeur c’était une rencontre de forum ,  Il a donné sa corde à une soumise , je la regardais respirer cette corde en coco , elle se l’appropriait, je crois que c’est la première fois que je voyais une soumise qui respirait les cordes , ils s’accordaient si bien tous les deux .. c’était une joie de voir l’encordeur tourner autour d’elle de poser ces cordes sur elle .. Il y a eu d’autre rencontre ou l’envie des cordes montaient  en moi , je le regardait faire , le plaisir qu’il avait , ses yeux parfois était sadique , malin , son regard qui suivait ces cordes ou ça partenaire du moment .. Je l’ai vu aussi encordée un soumis pour la première fois j’ai pousser le soumis dans ses cordes , il en garde un bon souvenir, s’il me lit il se reconnaîtra ..  Évidemment il fallait que je fasse le premier pas , lui demander .. Et à se moment la plus rien n’existe, plus de Domina ou de Dom , le statut n’est pas de mise , je lui demande son sourire en dit long  pas de chatouille , sourire complice ..  Les cordes rouge glissent sur moi , passe d’un coter de mon corps m’entourent , on dirait que la poutre ou L’encordeur a glissé les cordes m’appelle , mon corps ce soulève , ma tête est en bas , il me balance doucement , moment d’envol ..  retour allongé sur le sol .. je sens le poids des cordes qu’il pose partout sur mon corps et remonte sur mon visage , d’autres que moi on senti les cordes d’autre que moi on voyager dans ces cordes ..  Merci pour ce voyage au pays des cordes Jacques encordeur aux yeux malins .. L.H Encordeur : Jaques Photograpphe : HVK Super modèle très sage : moi
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Par : le 01/02/20
Sacher Masoch est loin d’être l’initiateur de la théorie dont il s’est fait le défenseur, à laquelle il a donné son nom et qui proclame que rien n’est si enviable que d’être frappé par l’être aimé: cette théorie de la jouissance dans la douleur, par la flagellation ou l'algolagnie, comme l’appellent les Allemands, a de tout temps existé, de tout temps elle a eu des adeptes et des défenseurs. Parfois la douleur infligée ou subie et purement morale, c’est l’abnégation de soi-même envers l’être aimé; mais le plus souvent cette abnégation va jusqu’à solliciter l’infliction de souffrances physiques pouvant aller jusqu’à la mort. Cette forme d’érotisme n’est pas purement passive, elle et aussi active, car celui qui inflige la souffrance prétend souvent éprouver autant de jouissance que celui qui la subit. L’histoire ancienne et les mythologies abondent en exemples semblables: Bacchus et les Ménades, Hercule et Omphale, Circé et les compagnons d’Ulysse, Attis et Cybèle, les sacrifices à Moloch et à Baal, Thomyris la reine des Massagètes, Sémiramis fouettant les princes captifs devenus ses amants, Samson et Dalila, Salomon lui-même et ses nombreuses femmes, qui en étaient réduites à le piquer pour exciter sa virilité; Phéroras, le frère d’Hérode, se faisait attacher et frapper par ses esclaves femelles, si nous en croyons Josèphe. À Rome, les fêtes des Lupercales, semblables aux Bacchanales et aux infâmes Saturnales, étaient l’occasion d’orgies épouvantables: les prêtres, brandissant leurs fouets, hurlant et criant de joie, parcouraient les rues de la ville; les femmes se précipitaient hors des maisons à leur rencontre, présentant leurs épaules et leur gorge et les invitant par leurs cris à les frapper. Par la pratique de ces superstitions, les femmes croyaient augmenter leur fécondité et être ainsi plus agréables à leurs maris; elles étaient tellement pénétrées de cette croyance que l’usage de ces flagellations solennelles persista pendant tout l’empire romain et même jusque sous les papes. Le christianisme, lui aussi, pour établir son influence, dut avoir recours à l’antique usage du fouet, non plus pour éveiller des désirs érotiques, mais au contraire pour maintenir l’homme dans la voie du devoir. Les cloîtres et les prisons employèrent le fouet, pour mater les novices se révoltant contre les règles de leur ordre, ou terrifier les malfaiteurs s’insurgeant contre la société. Chacun a entendu parler de la reine Margot, qui, après s’être divertie la nuit avec de jeunes galants, les faisait torturer et précipiter en Seine du haut de la tour de Nesles. Brantôme, Boccace, Pogge, l’Arétin, Restif de la Bretonne, citent fréquemment des cas de flagellation. Quant au trop fameux marquis de Sade, son nom est, chez nous, le synonyme même de ce genre d’érotisme. La belle princesse Lubomirski faisait mettre à mort ses amants, après leur avoir fait subir les plus cruels tourments, lorsque ces malheureux, accablés de jouissances, ne pouvaient plus répondre à ses séductions de sirène. À Paris, on a de tout temps pratiqué le "jeu de l’esclave." Beaucoup de gens de la société s’y adonnaient. Ce jeu consistait à se faire fouetter tout nu par une dégraffée, et il arrivait fréquemment que le naïf patient se donne inconsciemment en spectacle à la galerie. On pourrait à l’infini citer des exemples semblables de pré-masochisme, et bien que dans la Vénus à la fourrure, Léopold de Sacher Masoch ait, en quelque sorte, tracé une partie de son autobiographie, les personnages de Séverine et de Wanda ont eu, de tout temps, de nombreux précurseurs. Désormais, la flagellation n'a plus l'air qu'elle avait alors. La pratique flagellatoire, diversifiée dans ses gestes, les désirs et les symboles qui s'attachent aujourd'hui à elle, ne suffit plus à définir une modalité particulière du jouir. Elle ne cesse pas de rejouer ce moment, lointain à présent qui l'a vue naître comme sexualité spécifique; produit des jeux amoureux organisant les formes du plaisir. Elle est devenue une jouissance autonome qui se joue des jouissances instituées. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/02/20
L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être atteinte, et qu'il lui semblait sacrilège que son amante fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas, et se vit perdue. Car elle gémit quand les lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la corolle intérieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage; elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent; elle sentit durcir et se dresser le membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu la quitta d'un brusque arrachement et lui aussi cria. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra. Elle était prise. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler; c'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée; elle s'approcha d'elle, la coucha sur un lit, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra violemment dans sa bouche. Charlotte ne sentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne, son corps partait à la dérive. Elle s'endormit dans la chambre tapissée de toile de Jouy. Hommage à Charlotte. Poète, essayiste et romancier, André Pieyre de Mandiargues entreprit dès 1934 l’écriture de ses premiers textes poétiques qui ne furent publiés en recueil qu’en 1961 sous le titre "L’Âge de craie". Né à Paris le 14 Mars 1909 et mort le 13 Décembre 1991; après la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle il publia son premier livre, dans les années sordides (1943), il se lia avec André Breton et fréquenta les surréalistes, mais son imaginaire, empreint d’onirisme et d’érotisme, son écriture, à la fois précieuse et singulière, échappèrent néanmoins à leur influence. Également proche du milieu de la NRF de Jean Paulhan et Marcel Arland, André Pieyre de Mandiargues entretint des correspondances très suivies avec nombre d’écrivains. Dans ses nouvelles ou romans parmi lesquels "Soleil des loups" (1951), "La Motocyclette" (1963) ou "La Marge" (1967, prix Goncourt), l’auteur déploie un univers insolite, envahi de fantasmes où se mêlent des obsessions liées au désir et à la mort. Il écrivit également quelques pièces de théâtre, mais surtout de nombreuses études sur des peintres, Léonor Fini, De Pisis ou Chirico dont la plupart, à travers des essais sur la littérature ou d’autres "choses vues", rassemblées dans trois oeuvres, les "Belvédère" (1958, 1962, 1971). Grand amateur d'érotisme, il a préfacé la plupart des œuvres de Pierre Louÿs et possédait une impressionnante collection d'objets, jouets et photographies pornographiques anciens. L'une de ses nouvelles fut également adaptée comme "sketch" avec Fabrice Luchini, dans le film érotique "Contes immoraux" de Walerian Borowczyk en 1974. Les deux seuls romans d’André Pieyre de Mandiargues, "La Motocyclette"? et "La Marge" traduisent une expérience fantasmatique du corps singulière. Les héros des deux romans partent: leur voyage a un but érotique mais au cours d’une fantastique ambulation, ils trouvent la mort. Les personnages principaux, respectivement, Rébecca Nul et Sigismond Pons se rencontrent tous deux alités, lors d’une sieste ou à l’aube, dans un état de conscience transitoire, une situation de veille et de rêve indistincts. Ils sont enfermés dans la solitude de leur corps et, dès l’abord, celui-ci paraît un monde. L’espace crée l’illusion référentielle (de nombreux détails décrivent, dénotent le réel voyage de l’auteur à la frontière espagnole ou à Lauterbourg) et les thématiques de l’adultère et du voyage caractéristiques des deux romans laissent présager péripéties et rebondissements hautement romanesques. Pourtant, dans les chambres d’hôtels, dans le labyrinthe citadin barcelonais, sur les autoroutes alsaciennes, les personnages font des pauses, sortes d’arrangements avec le temps romanesque, et posent tels des gisants. Et si Mandiargues présente le temps comme l’élément définitoire essentiel de ses romans, c’est que le rendre imaginaire et sans orientation précise est fondamental à la structure spatio-temporelle onirique qui fonde l’originalité de son écriture romanesque. Pour construire un temps imaginaire, le poète détruit le temps de la division et de la succession, un paradoxe pour un roman, qui plus est un roman qui décrit un voyage érotique au profit d’un espace de la fréquence, de la superposition, de l’accumulation d’images identiques. Le temps imaginaire n’admet pas d’être marqué, il tourne en rond, se répète, se superpose; finalement il est annihilé et le temps de la décharge, de l’orgasme n’arrive jamais ou ne compte pas, et se conte peu. Cette expérience fantasmatique de la spirale, d’une constante identification des choses du monde extérieur et du corps propre, sous-tend de nouvelles perceptions, une hyperesthésie dans un rapport d’infusion et d’effusion, d’aspiration et d’expiration. La femme est feuille quand elle entend son bruissement, fleur quand elle sent son parfum. Cette tentative de donner corps au symbole dans les romans n’est pas éloignée d’un imaginaire et d’un érotisme féminins faits de rêves excessifs de diffusion et de morcellements. Le roman est une étoffe tissée par l’auteur pour protéger, renforcer un corps aux frontières incertaines, aux surfaces éclatées. Grâce au pouvoir de la métaphore et au rythme romanesque, l’angoisse de la mort marquée dans les textes par la crainte que l’animé ne devienne inanimé est dépassée. Surréaliste des marges, André Pieyre de Mandiargues laisse une œuvre dont on a exploré jusqu’ici essentiellement l’aspect fantastique, le caractère théâtral ou encore l’écriture visuelle et picturale.Il fut également un grand voyageur. L'Italie conserve un rôle fondamental dans la constitution de son œuvre et de ses traits les plus marquants. C’est incontestablement dans les relations avec les arts visuels italiens que l’œuvre et l’écriture mandiarguiennes puisent leurs racines les plus profondes. Sans cesser sa quête du fantastique, Mandiargues suit quelques pistes essentielles depuis la Renaissance jusqu’aux artistes les plus contemporains. Les récits mandiarguiens, composés comme des tableaux, organisés chromatiquement de manière très consciente, dominés par le rêve et l’érotisme, recréent activement le musée italien de l’auteur, et dans le même temps désignent les modèles et les mécanismes de cette recréation, suivant en cela l’une des grandes caractéristiques du maniérisme. L’art baroque est une autre des fortes suggestions de l’art italien au cœur de l’œuvre. Privilégiant un baroque tardif, excentré, luxuriant, comme celui des Pouilles ou de Venise, Mandiargues en retient surtout la beauté convulsive chère aux surréalistes, la métamorphose, ou le spasme en action et pourtant figé dans la statue. Les intenses relations nouées avec des artistes contemporains viennent confirmer les pistes suivies depuis le passé dans l’art italien: avec Léonor Fini, qui a été un autre de ses guides majeurs, Mandiargues a longuement partagé des goûts et des pratiques esthétiques. L’érotisme paraît le moteur de l’écriture de Pieyre de Mandiargues, comme le sens de la fin: une pulsion/expulsion rassemblant des surfaces ouvertes et éclatées. Il rédigea une très élogieuse préface du roman "Emmanuelle". La divagation pour sa mémoire n’est-elle pas, par excellence, un sujet de roman ? Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.        
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Par : le 21/02/20
" Il est très doux de scandaliser: il existe là un petit triomphe pour l'orgueil qui n'est nullement à dédaigner; car tout est bon quand il est excessif." La Philosophie dans le boudoir (1795) Apollinaire le considérait comme "l’esprit le plus libre qui ait encore existé" ; Bataille voyait en lui "un homme en un mot monstrueux", qu'une passion de liberté impossible possédait. Deux siècles après sa mort, le marquis de Sade continue d’exercer une véritable fascination, une attirance mêlée d’effroi. Longtemps censuré puis au XX ème siècle réhabilité, il est aujourd’hui considéré comme un écrivain essentiel de notre histoire littéraire. Sade est sans nul doute un auteur reconnu, mais il n’en reste pas moins méconnu. De fait, subsiste aujourd’hui une vision par trop simpliste et tronquée du libertinage, du sadisme et de la portée philosophique de son œuvre. En dehors de sa réputation sulfureuse, que sait-on du Marquis de Sade ? Qu'il est né à Paris, le 2 Juin 1740, en l'hôtel de Condé, dans une vieille famille aristocratique de souche provençale, de grande noblesse. Qu'il fut écrivain, philosophe, et homme politique, longtemps voué à l'anathème, en raison de la part accordée dans ses écrits, à l'érotisme, associé à des actes de violence et de cruauté, qu'il passa pour cela, près d'une trentaine d'années en prison avant de s'éteindre le 2 Décembre 1814, dans l'asile d'aliénés de Charenton. Errance d'un homme à la recherche de sa vérité, accusé d’avoir exploré les voies obscènes de la souffrance et banni d'une société dont il refusait les lois. Tragédie immémoriale de la quête des origines qui noue le savoir au fouet de la souffrance pour filer le destin malheureux du génie créateur. Saisi par la mélancolie quelques années avant sa mort, le marquis de Sade rédigea ses dernières volontés: "La fosse une fois recouverte, il sera semé dessus des glands, afin que par la suite le terrain de ladite fosse se trouvant regarni, et le taillis se retrouvant fourré comme il l’était auparavant, les traces de ma tombe disparaissent de dessus la surface de la terre, comme je me flatte que ma mémoire s’effacera de l’esprit des hommes." Son ultime résolution ne sera pas respectée. Ni par ses exécuteurs testamentaires, ni par la postérité. La pulsion de vie l’emportera sur la pulsion de mort. Formidable énergie d’Eros contre le désir mortifère de n’être plus rien, qui fait du marquis un auteur toujours vivant et contesté au-delà de sa mort et de son siècle. Donatien de Sade vécut une enfance atypique. Ses parents, Jean-Baptiste et Marie-Eléonore, étaient des familiers des Condé, vivant dans leur hôtel situé à l’époque à la place actuelle du théâtre de l’Odéon. Son père, amant d’une princesse de Condé, avait épousé la fille de sa dame d’honneur. Il était libertin, avait des maîtresses, était bisexuel et cherchait des des aventures homosexuelles au jardin des Tuileries. La mère se replia bientôt dans un couvent, aigrie et acariâtre. Mais le petit garçon semblait agité, il se disputa rapidement avec Louis-Joseph de Condé, de quelques années son aîné. Quand il eut quatre ans, on l’expédia auprès de son oncle, au château de Saumane, près de Fontaine-de-Vaucluse. Cet oncle, abbé, érudit, poète, en correspondance avec madame du Châtelet, libertin, plutôt jovial, vivait avec deux maîtresses, la mère et la fille. On imagine une ambiance à la fois débonnaire et libérée, et des soirées érotiques. Néanmoins, l'enfant se fit là quelques amis, sa cousine Pauline de Villeneuve et Gaspard Gaufridy, le fils d’un notaire, auxquels il demeura fidèle toute sa vie. Il aima Saumane, le château, le village, la lumière, les paysages. De retour à Paris, il fut un élève appliqué du collège Louis-le-Grand, et c’est là qu'il subit, de la part des maîtres jésuites, agressions et provocations de nature sexuelle. Âgé de quatorze ans, et doté d'un titre de noblesse, il entra à l'école préparatoire de cavalerie, en vue d’intégrer le prestigieux régiment des "chevau-légers de la garde." Il participa courageusement à la guerre de sept ans, avec le grade de capitaine, tout en commençant à fréquenter à Paris des femmes légères et des actrices. En vue d'un mariage flatteur, en réalité pour effacer de lourdes dettes, sa famille le força à épouser en 1763, une demoiselle de petite noblesse, mais dont la famille avait de puissantes relations à la cour de Louis XV. Elle s'appelait , Renée Pélagie de Montreuil. Son père était Président de la Cour des Aides. Marié, le jeune marquis continua néanmoins, à s'adonner aux plaisirs du libertinage. Louis XV pardonnait la débauche mais non pas les atteintes à la religion. Surveillé dès 1764 pour sa présence régulière dans les maisons de débauche, le marquis accumule dettes, délits, outrages aux bonnes mœurs, faux repentirs et promesses sans lendemain. L’inspecteur Marais prévient dans une note écrite du 16 octobre 1767: "On ne tardera pas à entendre parler encore des horreurs du comte de Sade." Son goût pour la transgression et ses dérèglements répétés lui gagneront la réputation définitive d’un libertin érotomane à qui ses écarts et ses ouvrages vaudront un long emprisonnement, vingt-huit ans au total et deux condamnations à mort. À Arcueil en 1768, il approche une veuve de trente six ans réduite à la mendicité, lui promet un emploi de gouvernante, la séquestre, la menace et la fouette jusqu’au sang, obtient l’orgasme par le seul fait des coups redoublés puis la confesse. Il sera emprisonné sept mois. À Marseille en 1772, le scénario se déroule en cinq actes d’une même journée. Chacun comporte trois personnages: une prostituée, le marquis, qui se fait appeler Lafleur et son valet Latour nommé pour la circonstance Monsieur le Marquis. Une prostituée est chargée de regarder une séquence sur les cinq et la dernière séquence voit le valet congédié. Les actes se répètent. Le marquis fouette, se fait fouetter et compte méticuleusement les coups reçus. Il sodomise une prostituée, en viole une autre, masturbe son valet, se fait sodomiser par lui, en proposant des dragées de cantharide à trois filles. Les prostituées présentent des signes d’intoxication et portent plainte. Le marquis de Sade, en fuite avec la sœur de son épouse, qui promet de lui appartenir à tout jamais, est condamné à la peine de mort pour empoisonnement et sodomie. Finalement, incarcéré en 1772, il s’évade en 1773. En 1775, toujours recherché, il revient en Provence au château de La Coste dont il est le seigneur. En présence de sa femme, il recrute six adolescents, dont un jeune secrétaire et des adolescentes d’une quinzaine d’années, à qui se rajoute un personnel jeune et disposé à satisfaire les caprices sexuels du maître. Ceux-ci sont interrompus par une plainte des parents pour enlèvement de mineurs à leur insu et par séduction. Les jeunes filles portent la trace des coups de verges reçues et des incisions pratiquées sur leurs bras et leur corps. Le secrétaire est infecté par la vérole. Nouvelle fuite en Italie pour tenter d'échapper à la saisie de corps et nouveau retour au château de La Coste. Le marquis qui n’a pas encore trente sept ans vit avec l’été 1776 ses derniers moments de liberté avant longtemps. L’épilogue de la première partie de sa vie est connu. Fuyard, il quitte le château de La Coste et choisit contre toute raison de se réfugier à Paris. Prémonition probablement dictée par une forte culpabilité inconsciente car il y apprend, trois semaines après son arrivée, la mort de sa mère et se fait arrêter le 13 février 1777 pour être incarcéré au donjon de Vincennes. La disparition de sa mère et la rigueur de l’enfermement contribuèrent sans aucun doute à la naissance de l’écrivain. Après "L’inconstant", une petite comédie rédigée en 1781, l’œuvre s’annonce par la déclaration d’un athéisme militant reproduisant les arguments du matérialisme en vogue au XVIII ème siècle. L’auteur encore débutant produit un travail intense. Il débute la rédaction des " Cent vingt journées de Sodome", dont il recopie le manuscrit en 1785 à La Bastille, met en chantier "Aline et Valcour" en 1786 et l’achève en 1788 de même qu’"Eugénie de Franval". " Les Infortunes de la vertu" sont rédigées en seize jours de l’année 1787. Il ne sera rendu à la liberté que le 2 avril 1790 avec l’abolition des lettres de cachet. Mais, après la disparition de l’ancien régime, sa lutte pour la déchristianisation est cataloguée de séditieuse par Robespierre et au terme d’une incarcération de quelques mois entre 1793 et 1794, Fouquier-Tinville le condamne à mort pour intelligences et correspondances avec les ennemis de la République. Il en réchappe avec la chute de Robespierre mais les publications de "Justine ou Les Malheurs de la vertu" en 1791, de "La Philosophie dans le boudoir" en 1795, de "La Nouvelle Justine" ou "Les Malheurs de la vertu" suivie de L’Histoire de Juliette seront interdites. En 1801, Sade est de nouveau enfermé à la prison de Sainte-Pélagie puis transféré à Bicêtre, la "Bastille de la canaille." Il en sort en 1803 pour rejoindre l’asile de Charenton. Le manuscrit des "Journées de Florbelle ou la Nature dévoilée", rédigé en 1804 fait l’objet d’une saisie par la police en 1807. Le marquis est une fois de plus surveillé, fouillé, privé de son écritoire et de ses plumes. Le préfet Dubois note: "Cet homme est dans un état perpétuel de démence libertine." Lors de cette dernière détention, le marquis de Sade, toujours présent à l’appel des idées nouvelles, signale une fois encore sa perspicacité avec le "théâtre aux aliénés". Sa vocation pour l’art théâtral et son ambition d’y réussir remontent au début de son mariage en 1763. Il écrit déjà des pièces, les monte, les joue et les fait jouer par ses amis au château de La Coste où il a édifié une scène. L’œuvre théâtrale travaillée sans relâche atteint son apogée avec la période révolutionnaire en même temps qu’elle devient un moyen de subsistance pour le marquis ruiné. Sa rencontre avec Monsieur de Coulmier s’avèra décisive. Le directeur de l’asile de Charenton, convaincu des vertus thérapeutiques offertes par la scène, fit construire un amphithéâtre avec des gradins réservés aux malades. Les pièces furent montées et jouées par des aliénés en même temps que des comédiens professionnels, ou par Sade lui même. La réputation fâcheuse de son écriture de combat, cherchant à soumettre l’adversaire, à démontrer l’inutilité de Dieu, l’aberration de la morale et de la loi, ne se démentira pas. La pensée profonde de l’écrivain, singulière, ramifiée dans un système inachevé et peu cohérent, restera détournée par des interprétations, qui en dénaturent le contenu en s’attachant à tel point particulier pris pour l’ensemble. Le nom de Sade entre dans le language commun avec le néologisme "sadisme" ne résumant ni l'écrivain, ni son œuvre. Le vocable apparaît dès 1834 dans le Dictionnaire universel de Boiste comme une "aberration épouvantable de la débauche: système monstrueux et antisocial qui révolte la nature." La confusion entre la vie de Sade et de son œuvre alimentera le malentendu à travers le temps. En 1957 encore, Jean-Jacques Pauvert, éditeur, sera condamné à la destruction des ouvrages saisis. Le statut scientifique du concept émerge quant à lui à la fin du XIX ème siècle avec Krafft-Ebing, qui érige le sadisme et son antonyme le masochisme en symptômes combinés d’une perversion sexuelle dont la satisfaction est obtenue par la douleur et l’humiliation infligées à autrui ou reçues par lui. Mais, la science ne resta pas propriétaire du phénomène.Le poète Apollinaire, partisan d’une analyse psychologique plus objective de l'écrivain et prophète d'un XX ème siècle dominé par le savoir, le courage et l’indomptable liberté du marquis de Sade, entraîna les surréalistes à sa suite. Breton, Desnos et Eluard cherchèrent à réhabiliter l’œuvre et l’acteur de la révolution française pour en faire un enjeu esthétique, politique et social. Ils insistèrent sur la place du marquis dans la découverte d’une psychologie, faisant de la sexualité un fondement de la vie sensible et intellectuelle. De "Sade est un sadique", on est passé à "Sade est un sadique parmi d’autres" et enfin à "l’œuvre de Sade met en scène certaines expériences sadiques"; à partir de là, le domaine littéraire a pris le relais du domaine médical. On a pu redonner à Sade sa singularité en mettant en avant la complexité de son entreprise, la richesse de son œuvre, et son irréductibilité justement à toute catégorie générique comme le sadisme. Ce n’est qu’une fois le sadisme est devenu véritablement un nom commun, une fois que Sade en fut véritablement "libéré", que l’on a pu alors aborder l’œuvre de Sade pour elle-même. C’est donc sous le mode du refus, de l’exclusion qu’il est entré, presque de force, dans nos mémoires: estimant l’homme dangereux, on l’a enfermé de son vivant; ne l’estimant toujours pas inoffensif une fois mort, on a interdit et censuré ses écrits, favorisant leur diffusion sous le mode de la glorification souterraine. Sade, figure de l'excès est devenu le modèle littéraire de tous ceux qui cherchaient à exalter une création novatrice dont l'œuvre ne saurait être réduite au sadisme. Si la présence du marquis de Sade au sein des lettres françaises n'est plus contestée, assurément, son œuvre demeure une énigme, irrévérente mais novatrice, offrant à la lecture, le champ infini des expériences possibles. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/04/20
"Viens ici ! viens à nous ! Ulysse tant vanté ! L’honneur de l’Achaïe !... Arrête ton navire; viens écouter nos voix ! Jamais un vaisseau noir n’a doublé notre cap sans ouïr les doux airs qui sortent de nos lèvres; puis on s’en va content et plus riche en savoir, car nous savons les maux, tous les maux que les dieux, dans les champs de Troade, ont infligé aux gens et d’Argos et de Troie, et nous savons aussi tout ce que voit passer la terre nourricière." L’Odyssée d’Homère chant XII Les Sirènes hantent les contes, légendes, récits oraux, écrits et audiovisuels du monde entier. Depuis l’Antiquité, où elles apparaissent pour la première fois grâce à Homère, mais peut-être même depuis bien avant, elles ne cessent de nous poursuivre dans toutes les eaux qu’elles habitent ou survolent.Toujours elles sont présentes, périodiquement elles ressurgissent. Elles n’ont cessé de muter, de se mouvoir d’un récit à un autre, d’un pays à l’autre, sous la plume de nombreux auteurs et par la voix de nombreux conteurs. Elles ont changé de forme, de nombre, de nom, d’intentions et d’interprétation; du chant mortel au pouvoir de séduction d'enchanteresses. Ce qui rend la Sirène si variable et si multiple, ce sont les yeux à travers lesquels elle est vue, les pensées par lesquelles elle est imaginée, extrapolée, réinventée. C’est pourquoi on ne trouve pas une seule origine à la naissance des Sirènes mais plusieurs racines, diverses suppositions. La Sirène est un être mythique qui peuple paradoxalement notre monde et ce, depuis l’antiquité. On la retrouve partout, en musique chez Wagner en 1876, dans "l’Anneau de Nibelungen", en peinture dans les œuvres de Rubens, Gustave Moreau, Paul Delvaux, et Edvard Munch, en poésie chez Pétrarque et Bembo, au théâtre dans le "Songe d’une nuit d’été" de Shakespeare, dans le roman avec "La petite Sirène" d’Andersen, dans le cinéma, depuis "Miranda" d'Annakin en passant par "Splash", jusqu’à "La petite Sirène" de Walt Disney, sans oublier les travaux scientifiques, la presse ou la publicité. Elle est pour les uns une métaphore extrêmement négative: il s’agit alors d’une femme adulte perverse et tentatrice, dangereusement mortelle pour les hommes. Pour d’autres, il s’agit au contraire d’une innocente jeune fille, vertueuse, fragile, et surtout amoureuse. C’est là le paradoxe d’une figure mythique, abondamment représentée et en même temps dénaturée. Dès lors, la figure de la Sirène apparaît comme une figure ambivalente, voire kaléidoscopique. Face à ces contradictions, le discours peut laisser place au silence, comme témoignage de l'incapacité à saisir ce mythe multiforme. La Sirène, selon la version la plus diffusée de la légende, est un être fantastique, avec le buste d'une très jolie jeune femme, et la queue d'un poisson; telle est la créature décrite dans les légendes marines, dans la grande majorité des contes et aussi dans certains témoignages de découvertes ou captures de Sirènes. La version de la "femme-poisson", d'origine nordique, est la plus diffusée, mais il y a aussi une version d'origine grecque; par ailleurs chez les peuples de la Mésopotamie existaient déjà des descriptions d'êtres avec ces caractéristiques. La différence principale de la version grecque réside dans le fait d'évoquer des créatures moitié femme et moitié oiseau, parfois simplement des femmes. Le point commun à toutes les légendes est que la Sirène est décrite comme un être qui vit dans la mer, soit dans l'eau, (version nordique) , soit sur des écueils ou îlots (version grecque). La Sirène, dans la plupart des récits est un être maléfique qui attire les marins et cause leur ruine; grâce à son aspect de femme très belle ou à son chant irrésistible, elle est capable de séduire les marins. Aussi le destin des marins varie selon les histoires légendaires; dans l'optimiste hypothèse, les victimes vivent chez les Sirènes (en revanche ils demeurent éloignés du monde et de leurs familles). Dans la destinée la plus néfaste, les Sirènes dévorent les marins; parfois, la Sirène et l'homme deviennent amoureux, mais ne pouvant partager indéfiniment le même univers, ils sont condamnés tous les deux, pour toujours à l'infélicité. Dans la mythologie de certains peuples antiques, Sumériens et Babyloniens, on isole des êtres qui ressemblent beaucoup aux Sirènes, soit nordiques (femme-poisson) soit grecques (femme-oiseau); d'habitude il s'agit de dieux ou de semi-dieux, ou d'êtres possédant un pouvoir magique; les dieux étaient souvent représentés en animal; on trouve des représentations de dieux avec tête ou autres parties d'animal (comme certains dieux Egyptiens), de dieux qui peuvent changer leur forme humaine en forme animale, enfin des dieux qui ont toujours la forme d'un animal. Citons dans ce dernier cas, pour exemple le dieu Babylonien de la mer, qui a l'aspect d'un triton. C’est dans l’Odyssée d’Homère, au chant XII pour être plus précis, qu’apparaît pour la première fois de l’histoire littéraire la mention des Sirènes. L’Odyssée est en effet la plus ancienne source littéraire qui mentionne les Sirènes. C’est à partir de l’Odyssée que va se développer la figure de la Sirène et que cette figure va prendre une telle ampleur et qu’elle va s’élever au rang de mythe. Selon la mythologie, elles étaient filles du fleuve Achéloos et de la Muse Calliope, la Muse du Chant, mais surtout des divinités redoutables qui ressemblaient à de grands oiseaux à têtes de femmes. On raconte, pour expliquer ces formes étranges, qu'Aphrodite leur mit des pattes et des plumes d'oiseaux tout en conservant leur visage de jeunes filles parce qu'elles avaient refusé de donner leur virginité. Cette forme composite existait déjà en Egypte où l'âme était symbolisée par un oiseau à tête et à pied humains. Les Germains avaient aussi leurs Sirènes engendrées par le malfaisant, les "Nixinnes", qui enjôlaient les hommes pour les attirer dans les flots afin de satisfaire l'appétit de leur père. Au nombre de plusieurs, selon les auteurs, elles vivaient sur une ou plusieurs îles vertes, situées à l'ouest de la Sicile: Anthemusa et les îles des Sirènes, près du cap Péloros, aujourd'hui Faros; tandis que les latins les situaient à Capri, elles se montraient particulièrement redoutables, par temps calme, à l'heure de la sieste. Musiciennes dotées d'un talent exceptionnel, elles séduisaient les navigateurs qui, attirés irrésistiblement par l'accent magique de leurs voix, de leurs lyres et de leurs flûtes, perdaient le sens de l'orientation et venaient se fracasser sur les récifs où ils étaient dévorés par ces fourbes enchanteresses. On leur attribue des noms divers: Aglaopé (celle au beau visage); Aglaophonos (celle qui a une belle voix); Leucosia (la blanche); Ligéia (celle qui a un cri perçant); Molpé (la musicienne); Parthénopé (celle qui a un visage de jeune fille); Peisinoé (celle qui persuade); Raidné (l'amie du progrès); Télès (la parfaite); Thelxépéia ( l'enchanteresse); Thelxiopé (celle qui ensorcelle). Mais l'oracle avait prédit qu'elles disparaîtraient si un seul navigateur résistait à leur envoûtement. Un jour, les Argonautes, en quête de la Toison d'Or, passèrent près de leur île. Les chants mélodieux des Sirènes les auraient ensorcelés ainsi que leurs belles promesses, car elles leur proposaient le don de voyance entre autre plaisir. Odysseus, averti par la magicienne Circé du danger mortel qui le guettait ainsi que son équipage, ordonna à ses marins de se boucher les oreilles avec de la cire, de l'attacher solidement au mât de son navire et de ne le détacher à aucun prix, même s'il les menaçait de mort. Orphée le musicien, qui se trouvait à bord, se mit à jouer de la lyre et à chanter. Le pouvoir extraordinaire de sa voix ne put être égalé ou surpassé par le chant des Sirènes et, selon la prédiction, ces dernières perdirent tout pouvoir sur les hommes; vexée, l'une d'elles, Parthénopé, se jeta à l'eau; les vagues emportèrent son corps sur la côte. Plus tard, on éleva un monument en son honneur à l'endroit où fut érigée la ville de Naples. Le mythe des Sirènes est quasi indestructible. L'iconographie antique les représente comme des femmes à queue de poisson tenant des instruments de musique ou des oiseaux à visage et seins de femme. Sur les monuments funéraires, elles figuraient des anges de la mort chantant au son de la lyre tout en ayant des intentions érotiques à l'égard du héros décédé. De nombreux auteurs anciens les ont citées: Aristote, Pline, Ovide; les bestiaires médiévaux les décrivent comme des "femmes depuis la tête jusqu'aux cuisses", poissons " de la tête jusqu'en bas avec des ailes et des griffes." Elles ont laissé à la postérité leur image gravée dans la pierre des stèles, des tombeaux, ou des églises romanes. En Inde, nommées les Apsaras, elles n’étaient pas maléfiques comme leurs cousines grecques. Jolies et musiciennes douées, elles pouvaient prédire l’avenir et prenaient plaisir à attirer les hommes, leur apportant bonheur et félicité. Quand on évoque la version nordique de la légende, on utilise à la place du mot Sirène d'origine grecque, l'expression "mermaid" (mot anglais pour "sirène"); "mermaid" est un terme en ancien anglais composé par "mer" (ou "meer") et "maid" (jeune femme). Mermaid signifie donc "femme de la mer". Andersen dans son conte utilise le terme "havfrue" (le titre danois est "Den Lille havfrue"), synonyme de mermaid ("hav" signifie mer et "frue" femme). La mermaid est une créature moitié femme et moitié poisson. Elle est représentée avec un buste de femme et une queue de poisson, parfois à deux queues qui se substituent aux jambes. Comme dans la version grecque, il s'agit d'une créature capable de séduire les marins, mais sans volonté belliqueuse. Les marins vivent alors en leur compagnie des jours heureux. Elles revivent dans le folklore nordique et breton, dans le language courant qui les évoque constamment: les expressions "finir en queue de poisson" ou "écouter le chant des Sirènes", c'est à dire suivre des conseils attrayants mais dangereux. Les femmes séduisantes qui savent jouer de leurs charmes sont des Sirènes. Beaucoup de marins et navigateurs prétendirent avoir aperçu des Sirènes. Certaines de ces histoires sont liées aux phoques en Europe du Nord, d’autres aux dauphins dans les mers du Sud. Ainsi, Christophe Colomb qui prétendait ne pas y croire, dit en avoir vu trois au large de la Guinée. Henry Hudson, le navigateur anglais raconta également que l’un de ses marins en avait vu une et plongea même dans la mer pour l’observer. On en mentionne entre autre en Russie, en Thaïlande, en Ecosse, à Tahiti, au Chili. La liste des témoignages de l'existence des Sirènes est très longue; on parle de personnes qui en auraient vu, voire même qui en auraient capturé. En 2006 il y eut la découverte du corps d'une Sirène au Venezuela: il s'agissait en réalité d'un faux, réalisé par un artiste, Juan Cabana. Le dugong et le lamantin (mammifères) sont des animaux marins qui ressemblent aux phoques, et qui souvent ont été l'origine de "rencontres" avec des Sirènes: ces animaux ont une forme qui rappelle celle de la Sirène; en outre les femelles ont des mamelles sur la poitrine et nourrissent les petits en les saisissant par les pattes. La sirénomélie (syndrome de la sirène) est une maladie fœtale rare (1/100 000), à origine inconnue, qui se traduit par un développement anormal des membres inférieurs, qui sont partiellement ou complètement joints. Sur le plan symbolique, les Sirènes, filles de l'Eau (abysses de l'inconscient) ou de l'air (le rêve) personnifiaient autrefois les séductions et les dangers de la navigation. De nos jours, on les considère comme le symbole de la fascination mortelle du désir, de l'attrait exercé par la femme fatale, la séductrice perfide et cruelle qui apporte la mort physique ou spirituelle, reprenant ainsi l'image de la courtisane ou femme de mauvaise vie, inventée sur la triple volupté des sens, la musique, le vin et l'amour, qui sont les attraits les plus puissants pour attacher les hommes sensuels; on a tiré l'étymologie de Sirène du mot grec "seira" signifiant la chaîne, rappelant ainsi l'impossibilité d'échapper à leurs attraits. Leur souvenir hante l'inconscient de l'homme qui, jusqu'à la fin des temps, gardera la nostalgie de la femme fatale, "l'anima négative." Elles symbolisent également l'illusion, car en dépit de la volupté émanant de leurs formes sensuelles, de la douceur de leur chant, ces nymphomanes qui poursuivaient sans répit les hommes qui pour leur malheur passaient à leur portée, sont des figures paradoxales en raison de leur corps anormal, par conséquent incapables de satisfaire le désir et la passion. Si on considère la mer comme l'inconscient et ses profondeurs, et la navigation comme le voyage qu'est la vie humaine, les Sirènes sont l'image des tentations issues des forces inconscientes, rencontrées sur la route de l'évolution individuelle. Mais en dehors de ces considérations, ne peut-on également voir en elles l'image de la femme captivante par son mystère, capable de charmer et d'enchanter l'homme dont elle sait faire vibrer la corde sensible ? Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/04/20
Le sadomasochisme est une relation particulière dans laquelle deux partenaires s’engagent dans une relation dominant/dominé, de façon adulte et consentante et qui n'engendre aucun préjudice physique ou moral pour les pratiquants ou le public. C'est un choix individuel et libre. L'activité existe uniquement par celui qui le conçoit et par celle qui va le faire vivre, ou inversement. Aucune loi ne la régit, à part des règles de sécurité. Il y a autant de BDSM différents que d'individus qui le pratiquent. L'important est de se connaître afin de vivre au mieux ses fantasmes. Aucune pratique n'implique obligatoirement le passage à l'acte sexuel. Toutefois, il est fréquent de la voir interprétée par les participants comme un prélude érotique. Les pratiques BDSM ont un poids psychologique essentiel, voire fondamental. C'est le cas dans celles qui ont une forte dimension de soumission ou de domination liée à un statut ou une situation. Les partenaires pratiquent ces jeux afin d'obtenir, par l'exacerbation de leurs sens et de leurs fantasmes, un désir sexuel plus intense. La douleur psychologique, humiliation ou physique peut devenir souffrance. Mais la douleur devient plaisir lorsque la charge d'endorphine couvre le choc de la douleur. Ceux qui le découvrent seront toujours en quête, car dans ce cas, le désir est accru. Il ne faut pas confondre BDSM avec sadomasochisme, la dimension de douleur est nettement moins présente dans le BDSM qui se centre principalement sur l'aspect domination et la dimension psychologique. Pour certains adeptes, le plaisir sexuel se double d’une décharge d’endorphine, et la douleur plonge l’individu dans un état d’euphorie très intense. Depuis l’origine de l’homme, douleurs et plaisirs ont entretenu des rapports extrêmement ambigus. La douleur et le plaisir sont les deux faces opposées d’un même corps , tel Janus le dieu romain aux deux visages, complémentaires et sans doute indissociables des comportements humains. De nombreuses règles peuvent régir les comportements, les autorisations et interdictions des deux personnes, sous la la forme d'un contrat généralement écrit. Un journal peut aussi être tenu à jour quotidiennement. Ces engagements font partie de ce qui peut structurer une relation BDSM sans incorporer encore une fois, nécessairement des actes sexuels. Le plus célèbre des contrats est sans nul doute celui qui lie Sacher-Masoch à Mme Dunajew: ainsi Séverin s’engage-t-il, sur sa parole d’honneur, à être l’esclave de Mme Wanda Dunajew aux conditions qu’elle demande et à se soumettre sans résistance à tout ce qu’elle lui imposera. Les pratiquants BDSM affectionnent ce type de contrat qui stipule des règles précises à respecter, énonce les statuts des uns et des autres. À titre d’exemple, dans le roman "La Vénus à la fourrure": "L’esclave, anciennement libre de sa propre personne, accepte et établit qu’il veut et a l’intention de se livrer complètement entre les mains de son Maître. Le Maître accepte et établit qu’Il veut et a l’intention de prendre possession de l’esclave. Par signature de ce contrat d’esclavage, il est convenu que l’esclave donne tous les droits sur sa propre personne, et que le Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété." Dans ce contexte, l’individu devient soumis, non pas parce que cet état est inscrit dans sa nature, mais parce qu’il le désire. En outre, il le devient, non pas parce qu’il n’a pas de biens propres, de nom ou de corps: il le devient justement parce qu'il a un corps et que ce corps lui appartient. Le dominant prend possession de lui et il devient sa propriété. Dès lors, le rôle de la soumise ou du soumis est défini. En ce sens, les pratiques BDSM sont transgressives car elles remettent en cause la notion juridique de personne en tant que fait fondamental du droit, c’est-à-dire qu’elles remettent en cause la liberté de jouir de sa propre personne. Cependant, c’est oublier que nous sommes dans le cadre d’un jeu de rôle et plus exactement, dans une modalisation. C’est-à-dire que la relation BDSM prend pour modèle la soumission mais lui accorde un sens tout à fait différent. Ainsi, si le contrat stipule que la Maîtresse ou le Maître prend entièrement possession de la soumise comme propriété, il précise également que, si elle sent qu’un ordre ou une punition va nettement au-delà de ses limites, elle peut faire usage d’un mot de passe convenu avec le Maître pour stopper immédiatement une action ou une punition. De même, la soumise ou le soumis peut user d’un mot de veto convenu avec son Maître pour refuser un ordre qui mettrait en péril sa vie professionnelle ou son intégrité physique. Lors d'une séance, c'est le fameux safeword qui, utilisé par la personne qui se soumet, indique au partenaire qu'il doit immédiatement et sans discussion interrompre l'action en cours, et la délivrer de toutes contraintes éventuelles aussi rapidement et prudemment que possible. La négociation des fantasmes permet donc toujours de fixer des limites, des frontières à ne pas dépasser. On ne le répétera jamais assez aux novices en soumission, le safeword est toujours à considérer comme appelant une réaction de la plus haute urgence, quelle que soit la situation, et aussi anodine puisse-t-elle paraître aux yeux de celui qui contrôle les événements. Le contrat BDSM a pour fonction de préciser que l’on ne se situe surtout pas dans une véritable relation de sadomasochisme au sens classique du terme. Dans l’univers BDSM, le contrat de soumission n’est qu’un simulacre dans le sens où masochisme et sadisme ne s’y rencontrent jamais à l’ état pur. Des individus acceptent néanmoins, pour un temps donné, d’endosser le rôle du sadique ou celui du masochiste. Le véritable sadisme n’est-il pas d'infliger une douleur non souhaitée, non espérée, non désirée ? Le véritable sadisme n’est-il pas dans l’authenticité de la souffrance ? C’est la raison pour laquelle le véritable sadisme ne fait pas en principe partie de l’univers SM. Le BDSM n’est jamais négateur de l’autre. Ni le désir ni le plaisir de l’autre ne sont ignorés. Il s’agit bien plus de trouver un consensus, de délimiter un territoire où chacun des protagonistes trouvera plaisir et satisfaction. Dès lors, de quelle manière le dominant prend-il véritablement possession du dominé ? Le contrat BDSM, formel ou tacite, est nécessaire pour amorcer la relation; il crée une rupture avec le quotidien et instaure un espace de jeu. Celui-ci n’est pas fixe mais au contraire peut varier dans le temps et dans l'espace. Il peut s’agir d’un donjon, d’un lieu privé, voire d’un lieu public. Toutefois, au-delà des décors et des situations, l’espace du jeu se focalise avant tout sur le corps de la personne dominée. Le corps devient le lieu même de l’action puisque le dominant l’utilise tel un objet et exerce une action sur lui. La Maîtresse ou le Maître accepte la responsabilité du corps et de l’esprit de la personne dominée et, tout en ne mettant pas en danger la vie de la soumise, ou du soumis, édicte des règles de comportement, comme par exemple, d'exiger d'elle ou de lui, de vivre en permanence avec des signes de soumission, ou de se faire tatouer, de percer ou de se faire percer le corps. En d’autres termes, prendre possession de la soumise ou du soumis, c’est prendre possession de ses territoires, et surtout de ses territoires les plus intimes: le corps et l’esprit. Dès lors, l’espace du jeu se décline n’importe où, n’importe quand. Même si les décors ont une importance, parce qu’ils véhiculent une certaine atmosphère, le jeu peut se dérouler dans n’importe quel lieu public, à l’insu des autres. La domination consiste alors à choisir pour l’autre, à décider de ses attitudes ou de son comportement. Le jeu sadomasochiste est également signifié dans le langage lorsque les individus conviennent d’un certain nombre de rites d’usage. Le consentement, la négociation des désirs qui précède tout contrat, mais aussi souvent l’échange des rôles entre partenaires, indiquent combien le caractère dramatique du contrat n’est qu’illusoire. En quelque sorte, la soumise ou le soumis conserve toujours la maîtrise de son corps, puisque à tout moment il peut arrêter le jeu, et nous sommes ici bien plus dans un jeu de rôle ou de masque, que dans le tragique d’une relation humaine. Les pratiques BDSM n’ont donc en principe, aucun caractère violent, tout au plus s’agit-il d’une violence canalisée, voire symbolique et toujours encadrée. Elles ne font que mettre en scène une relation de pouvoir qui ne peut être, par définition, une relation de soumission, encore moins d'esclavage. En outre, dans les relations BDSM, le pouvoir est mobile et instable. En d’autres termes, la relation de pouvoir ne peut exister que dans la mesure où les sujets sont libres. Dès lors, il importe de déterminer jusqu’à quel point les individus, dans ce contexte, sont libres et consentants et jusqu’à quel point il s’agit de relations de pouvoir jouées et non pas d’une manifestation masquée de domination masculine ou d’une intériorisation des normes caractérisant le féminin et le masculin, qui emprisonnent l’individu dans un rapport de domination sans issue. Les jeux de rôle BDSM nous interpellent, trop souvent, à plus d’un titre, par leur caractère stéréotypé. Les histoires que se racontent et que jouent les pratiquants empruntent, en effet, aux rôles traditionnels, notamment féminins et masculins, et à la représentation classique, des rôles de sexe mais en les exacerbant et en les caricaturant. Voilà pourquoi seule l'imagination de la Maîtresse ou du Maître, sans cesse renouvelée, peut assurer la pérénnité et l'épanouissement d'une relation SM. La comparaison des romans d’"Histoire d’O" de Pauline Réage et de "La Vénus à la fourrure" de Sacher-Masoch est à ce titre tout à fait significative. Dans le premier, bien que O soit une femme autonome et active, sa soumission paraît naturelle et se passe de justification. La manière dont elle vit et dont elle ressent sa soumission est exprimée, mais jamais son désir de l’être. La soumission est ici féminine. Dans "La Vénus à la fourrure", la soumission est masculine et n’a aucun caractère naturel. À l’inverse d’O, Séverin est celui qui construit sa soumission, choisit celle qui le dominera et à qui il impose un contrat qui stipule sa servitude. Ici, le soumis est celui qui dicte les règles. Si nous nous en tenons à la représentation des catégories de sexe, il est possible d’observer une reconduction de la domination masculine. Il y a une affirmation de la domination lorsqu’un homme domine et une affirmation de la soumission lorsqu’une femme se fait dominer. Il y a très souvent une illusion de la domination lorsqu’une femme domine. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’il y ait une perpétuation de la domination masculine. Les relations BDSM ont ceci de paradoxal qu’elles sont l’endroit où cette domination peut être reconduite tout comme elle peut s’évanouir. Par ailleurs, il existe de véritables et authentiques cas de relation de domination féminine sur des hommes soumis. Alors que le rôle féminin et masculin ne cessent de se redéfinir l’un par rapport à l’autre, il semble que les relations sadomasochistes ne fassent que théâtraliser des rôles traditionnels figés, en les appliquant ou en les inversant. Cependant, bien que les rôles soient prédéfinis et stéréotypés, il est toujours possible de les réinventer, de composer, de créer son masque et renouer avec les jeux de l’enfance. L’individu se projette et trouve des réponses aux questions qu’il se pose inconsciemment. Il choisit d’être homme ou femme, sadique ou masochiste, dominant ou soumis. Il s’identifie et expérimente. Il peut laisser libre cours à son imagination puisqu’il est entendu qu’il s’agit d’un jeu et que les limites de chacun seront bien heureusement respectées. Il n’importe pas de chercher une explication de type pathologique à un désir de soumission ou de domination mais d’être sous le charme d’un érotisme qui peut faire exploser les rôles habituels. Toutefois, la difficulté de l’analyse des relations BDSM réside dans le fait que la relation sadomasochiste ne saurait se réduire à un jeu sexuel basé sur un contrat qui énonce les rôles et les statuts de chacun. Les individus établissent un lien avec l’autre, lien qui implique une relation humaine, source d’émotions et d’affects. Avant d’être une relation BDSM, il s’agit d’une relation entre deux individus. Lorsque l’on connaît le mode de fonctionnement de ce type (consentement mutuel, négociation des désirs, contrat), la relation BDSM laisse d’abord apparaître la complicité, la réciprocité, la connaissance de soi et de l’autre. Et, en effet, beaucoup de pratiquants évoquent un épanouissement possible dans cet univers qu’ils ne trouvent pas ailleurs, basé sur une connivence mutuelle. C'est toute la richesse du lien de domination ou de soumission. Mais parce que les pratiques BDSM sont aussi des pratiques sociales, on y trouve les mêmes travers que ceux observés dans la société, et la même hétérogénéité. Certains individus ne cherchent qu’à satisfaire leur désir sans tenir compte des désirs de l’autre. Il en va ainsi des pseudo Maîtres dominateurs qui trop souvent contactent des soumises pour assouvir un classique désir sexuel tarifié, comme des soumis qui consultent des dominatrices professionnelles pour vivre leur fantasme. Le corps de l’autre n’est alors utilisé que comme objet et ne nécessite aucune relation authentique de complicité. Comme les pratiques BDSM sont aujourd’hui plus visibles et pénètrent dans l’univers du sexe en général, certains prétendent vouloir engager ce genre de relations alors qu’ils cherchent tout à fait autre chose. Le jeu sensualiste et érotique devient alors pornographique. Les relations BDSM sont hétérogènes et ne diffèrent en rien de n’importe quel autre type de relation. On y trouve, comme partout ailleurs, des mécanismes de domination et d’appropriation de l’autre. Cependant, elles sont aussi l’endroit où un véritable échange peut s’observer. Ainsi, elles ne constituent pas plus que d’autres une entorse au respect des personnes. Comme toute relation, elles peuvent reconduire des rapports de force ou bien participer à la construction des identités. Les pratiques BDSM ne remettent donc pas en cause les principes fondamentaux du droit. Il n’y a pas un individu qui s’approprie le corps ou l’esprit d’un autre. Deux partenaires, dont l’identité est en perpétuelle construction, s’investissent dans un univers où les règles sont fixées, non seulement par le contrat, mais aussi, plus profondément, par le jeu social lui-même. C’est pourquoi ces pratiques, qui ne sont transgressives qu’en apparence, se donnent pour principe de fonctionnement, le respect mutuel et la négociation. Loin d’être sauvages, elles sont bien au contraire socialisantes. C’est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires ont la possibilité, dans une relation SM saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs inconscients informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables. Bonne lecture à toutes et à tous. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/05/20
’ai écrit ce texte sur Portishead – Over. Je suis naturellement désolée pour les fautes qui doivent se faire présente au fil de mon excitation quand j’écris. Je ne me relis pas, je suis désolée, je suis en salle d’attente. *************************************************************************************************** - Deshabille toi. Son regard était sévère mais ses gestes m’indiquaient aussi que j’étais entre de bonnes mains. Je portais ce collier qu’il avait gravé et que je chérissais. J’étais nue. Nous étions dans un club en Allemagne où des pièces dédiées à des fantasmes permettaient les extravagances pervers d’être réalisées. Je ne savais pas ce qui m’attendais. Son imagination était débordante. Il pouvait être sensuelle, doux puis parfois bien plus intransigeant. J’aimais cette alternance dans notre vision de cet univers qui nous est si cher. Savoir se mettre à nue, oser tout dire, tout ce que nous avons dans la tête. AU fond n’est ce pas ce qui fait qu’une relation fonctionne ? La sincérité et la franchise sont les maîtres mot. Naturellement, il s’était imposé à moi. Je sentais cette maîtrise, cette bienveillance et son infini respect pour le don que je lui faisais. Ma soumission. IL y avait cette femme forte, têtue et très fière. Elle avait un coté fleur bleue et romantique. Celle qui aime être rassurée, cajolée, désirée et aimée. De l’autre, il y avait cette femme plus sombre qui depuis son adolescence ressentait au fond de ces entrailles ce besoin d’abandon. Très jeune, j’ai du affronté, comme tout le monde, des moments compliquées. C’est ce qui nous construit. J’ai rapidement su que je ne pouvais compter que sur moi-même. M’abandonner à un homme, complètement à nue et à ses pieds, c’est l’ultime quête. La forteresse que j’ai construite est forte. J’attendais qu’il vienne simplement y pénétrer en étant lui, en me respectant sans à avoir à utiliser mes armes pour me protéger. Parfois j’allais vers les mauvaises personnes, parfois je voulais sincèrement accordée ma confiance. Mais les actes parlent toujours plus que les mots. Combien d’hommes (comme de femmes aussi) mentent et se mentent à eux même. La franchise c’est laisser l’autre libre de ses choix. Malheureusement, le besoin de posséder l’autre au détriment de ses sentiments est malheureusement légion. Ne parlons pas de ces fantasmeurs pendant qu’une femme soumise c’est un peu celle qui accepte tout avec n’importe qui. Ca me fait sourire. Messieurs, être dominant c’est un état d’esprit, c’est en vous. Alors à ceux qui s’improvise dominant en se disant qu’une soumise va tout accepter juste comme ça par improvisation me fait simplement.. rire. Manquant le plus souvent de charisme, d’imagination. Mais je l’ai rencontré.. enfin. Le temps a été un tel luxe qui m’a apporté mon Saint Graal. IL était à mon service et moi au sien. L’un sans l’autre ne peut exister. Ce soir, il m’impressionnait encore une fois par cette aura qu’il dégageait . Celui qui me traitait comme sa princesse et sa chienne. Être chienne c’est pour moi révéler ce coté animal loin des codification sociétale, c’est pousser ses retranchements et s’assumer pleinement. Quoi de plus merveilleux que d’avoir ce guide qui m’épaule, me cajole, me corrige, me caresse et me rassure. Un lien si fort. Il me tenait par ma laisse. Fièrement dressée sur mes talons. - Viens me dit-il. Nous dehambulions dans ce couloir pour arriver à cette porte. - A genou, ma belle. Il toqua. La porte s’ouvrit. Un homme habillé en blouse et avec un masque ouvra. - Bonsoir Docteur. Je vous amène en consultation ma petite chienne. Je souhaite faire une vérification complète de son état. - Comment s’appelle votre chienne ? - Lane. - Des antécédents ? - Oui des problèmes de dos. IL faut donc être prudent. - D’accord, donnez la moi, je vais la mettre en cage en attendant. - Voilà je vous la confie. - Merci, je vous appelle quand la consultation commence. L’homme me caressa les cheveux. - Voilà tout doux ma belle. Nous allons te mettre en cage pour éviter que tu ailles fouiner partout. Il ouvrir la porte d’une cage. - Allez rentre.. n’ai pas peur.. Il m’avait retiré la laisse qu’il posa au dessus de la cage. Je passais mon premier bras, puis le second. Ma tête pénétrait dans cette cage. Je mettais alors ma main sur celle-ci comme pour chercher quelque chose qui allait me rassurer. Il était sorti de la pièce et avait tout refermé, me laissant ainsi dans le noir. Je perdais la notion du temps La lumière s’alluma. J’étais un peu aveuglée. Je prenais mon regard de petite chienne apeurée. Je vis les ombres s’approcher de moi. Je reconnu distinctement mon Maître puis l’autre homme, que j’appellerai Le Docteur. Le docteur ouvrit la cage. IL tenait dans sa main la laisse. Je ne voulais pas sortir, peur de savoir ce qui allait se passer. - Allez sors, viens dit il. - Allez sors Lane.. dit Monsieur. Je sortais alors ma gueule dehors. IL m’attacha à la laisse. - Venez me suivre Monsieur, allons examiner cette petite chienne. Je marchais à quatre patte, le docteur marchait relativement vite. La laisse était bien tendue. Mon Maitre me donna un coup de pied aux fesses. - Arrête de trainer la patte. J’adorais me fondre dans mon personnage de petite chienne. Je commençais à lâcher prise, excitée par l’inconnu, par ce moment présent. Le docteur tapota sur la table qui se présentait devant moi. - Allez grimpe.. viens. - Avec mon attitude de chienne racée je montais alors sur la table. - Voila la laisse, tenez la bien fermement que je l’examine. Nous allons déjà voir l’état générale du corps et vérifier que ses mamelles sont biens. Mon maitre enroula la laisse autours de sa main. Il maintenait cette tension pour que je sois bien présentable, dressée. Je sentais la main de ce docteur se poser sur le bas de mon dos en appuyant légèrement dessus afin que je me cambre. - Bon inspectons ces mamelles. Il commençait par palper mon sein droit et gauche, imitant les gestes techniques. - Petits mais bien en forme. Je vais procéder à la palpation afin de m’assurer que nous n’avons pas de tumeurs. Il compressait mes seins, les malaxait. - Hum parfait, rien à dire. Je vais maintenant m’assurer que ses mamelles sont disponibles à la suscion en cas d’une éventuelle utilisation à venir. Il plaça alors des titres tétons de manière mécanique. Des gestes bien précis, sans aucun état d’âme. - Voilà parfait. J’émettais un son d’inconfort. Le docteur me caressait à nouveau la tête, mon maitre me tenait encore plus fermement. - Calme toi, me douce chienne. Laisse toi osculter. Sa voix douce et chaude me rassurait. Le fait qu’il soit là me rassurer. Je vis alors le docteur s’approcher avec un écarteur buccal. Je rechignais ne voulant me laisser faire. Monsieur me prit alors par la gueule pour me maintenir la tête. Le docteur plaça alors l’appareil dans ma bouche. Je ne bougeais pas. Doucement il ecarta, puis écarta encore pour ouvrir bien grand ma bouche. Ma mâchoire me faisait mal. Je n’aimais pas cela mais d’être ainsi exposée me rendait malgré moi folle. Devant moi le docteur mis des gants qu’il fit claquer devant moi. IL prit une lampe et regarda l’intérieur de ma bouche. Il jouait son rôle à la perfection. Il introduisa son doigt dans ma gueule puis regarda ma gorge. - Hum parfait tout ça. Un bon degré d’ouverture, pas de problème à signaler. - Hum j’en suis ravie docteur répondit Monsieur. - Oh vous avez une bien belle race de chienne. Elle semble plein de tempérament mais elle est un bon modèle pour l’accouplement. Enfin de ce que je peux voir. - Oui, j’avoue. Elle a de très bonne pré-dispositions. - Bon maintenant, allons vérifier que tout est bon au niveau de ses orifices génitaux. Pouvez vous lui tenir la tête contre la plaque s’il vous plait. En général elles n’apprécient pas. Mon maitre appuya sur mon cou pour que je colle mon visage contre la place. IL tenait fermement mon cou avec sa main pour m’immobiliser mais aussi ma laisse. La chaleur de ses mains contre cette table d’examen était d’un doux réconfort. - Je vais procéder à un lavement anal Cela lui fera le plus grand bien. Parfois les propriétaires oublie d’en pratiquer. Cela évite de mauvaises surprises dit il en riant. Il avait saisit une sorte de sonde qui était rattaché à une poche sur une tige métallique. - Tenez bien votre chienne. JE vais maintenant lui insérer cette sonde dans son anus. IL écartait bien mes fesses de manière médical puis y introduisa la sonde. - Voilà. IL s’arrangeait ensuite pour que le produit pénétre bien. Cette sensation était bizzare. Dans ma tête, je me disais mais comment il va faire après pour retirer tout cela. J’allais me sentir complètement humiliée. J’avais du mal au bout d’un moment de ressentir mon cul aussi rempli. - Parfait. Monsieur pouvez-vous me tendre la bassine. - Volontiers. Tenez. - Maintenant tu vas pisser par le cul petite chienne. Soulage toi. Rejette bien tout. - Vous pouvez la redresser pour l’accompagner à cet exercice. Le docteur tenait la bassine attendant que je libère le liquide. Mon maitre me faisait tenir a quatre pattes. - Allez pisse me dit il au creux de l’oreille. Soulage toi. Soudain, je sentis le liquide sortir par mon anus. J’entendais le son du jet atterrir dans la bassine. - Allez encore.. voilà.. continue dit le docteur. Il saisit alors une serviette et me sécha les fesses. - Voila, notre premier phase d’examen est maintenant terminé. Pour la seconde phase, je vais appeler mon assistante. Elle a l’art et la manière de faire les examens plus profond que moi. IL avait rabaissé la table pour me faire descendre. On me dirigea alors vers un fauteuil de gynécoloque. Mon maitre m’avait redressé afin que je puisse y prendre place. - Placez ses pattes de part et d’autres. Nous allons l’immobiliser pour la suite. Je me retrouvais ainsi attachée les jambes écartées. On m’avait également sanglées les bras afin que je ne puisse plus bouger. Le docteur m’avait parfaitement positionnée les fesses bien au bord. Vulve exposée pour l’étude comme mon petit anus. - Nous allons la museler, vous comprenez. - Oui parfaitement, allez y. - Pouvez vous aller vous asseoir Monsieur et laisser mon assistante faire. Je vis alors l’assistante entrer. Vetue tout en blanc, elle portait également un masque. Je ne voyais que son regard bleu. Elle avait quelques rondeurs. Elle me faisait à toutes ces infirmières qui ont ce coté rude. - Helena, pouvez vous faire les examens profonds. - Oui bien sur Docteur. Mon maitre était assis sur le coté à quelques metres. Je le regardais. IL me regardait. J’imaginais son excitation à me voir ainsi attachée pour subir cette examination. Elle me mit un baton dans la bouche rattacher par des fers au bout et le serra. Elle fit rouler un tabouret. Saisis des gants. - Bon examinons cette chatte. Elle mis un doigt. - Aucune sensibilité ni douleur. Bonne réaction au stimuli Docteur. Je vais maintenant m’assurer que tout va bien. - Speculum. - Voilà ma chère. Avec un savoir faire, elle plaça le speculum dans ma chatte. Puis comme une orfèvre, elle le faisait s’ouvrir. Ce n’était pas agréable. - Lane, calme toi, dit mon maitre au loin. Je la vis avec une lampe regarder l’intérieur de ma vulve. - Vulve en parfait état. Rien à signaler. Toujours bonne pour utilisation. - Voulez vous voir Monsieur ? Je le vis sourire. - Oui avec plaisir. - Regardez tout est parfait. Il s’était abaisée pour me regarder bien en profondeur. J’étais complètement excitée. - Bonne réaction au stimuli. La chienne mouille correctement. Elle retira le speculum. Elle humidifia correctement mon sexe en utilisant ma mouille. C’est là que je la vis se saisir d’un appareil à ventouse qu’elle colla sur mon clitoris et ma chatte. Elle commença a presser la pompe. Je sentais mes lèvres, comme pour mes tétons grossir, être aspirer. - Voila. Parfait. Les lèvres sont parfaitement collé. J’étais ainsi avec les seins aspirés et la chatte également. C’était une sensation qui me rendait folle. Celle où mon maitre me laissait à des mains expertes. J’étais qu’il me regarde, qu’il m’exhibe ainsi. Je me sentais complètement défaillir. C’était si bon. Le docteur s’avança vers moi et me retira alors les tire-tétons puis me pris par les tétons et les tira bien fermement. - Ces tétons sont maintenant bien sensibles à la stimulation. Voilà .. C’est parfait. L’assistante commença doucement à appuyer sur la pompe pour libérer ma chatte de cette pression divine, pour me libérer. Je sentais les lèvres énormes gonflées aussi par le désir. C’était divin. Elle me caressait avec un savoir faire le clitoris et les lèvres. C’était si bon de se faire caresser ainsi. Elle commença alors à y fourrer ses doigts. - Tout doux petite chienne, nous allons bien te stimuler pour ta saillie. Je mordais alors dans mon baillon. Je regardais mon maitre. Il s’était levée. - Puis-je vous regarder comment vous la stimuler ? - Oui, bien sur Monsieur. - J’introduis en premier lieu un ou plusieurs doigts. Cela dépend de la chienne. Ensuite, je tourne doucement ma main. Nos examens précédent favorise la dilatation. Je ralais, les yeux complètement apeurés. Je sentais sa main en effet voulant me pénétrer. Elle plaça sa main sur mon ventre puis descendit pour me caresser le clitoris. - Calme toi.. calme toi.. Mon maitre s’était approchée de moi. Il me parlait à l’oreille. - Tu es une bonne petite chienne. Tu es des plus excitantes ainsi. J’aime savoir qu’on va bien te dilater. Je sais que tu adores ça. Je fermais les yeux comme si j’avais cette honte de l’avouer mais il le savait, il me connaissait. Il me caressait pendant qu’elle me fistait la chatte. - Voilà j’y suis. Encore un petit effort. Voilà… va y ma belle. Dilate toi.. - Cher Monsieur elle se dilate parfaitement. ON pourrait presque encore en ajouter ? - Ah oui dit il ? - Oui, elle a de bonnes dispositions même si elle est un peu étroite. - Alors faites, poursuivez l’exercice. Elle retira son poing. Je la vis joindre ses mains et intoduits 8 doigs dans ma chatte.Puis doucement elle est ecarta. - La chatte de votre chienne est à présent bien béante. Le docteur était là, il regarda. - Allez y, lechez pour la soulager. Je vous y autorise. - Oh merci Monsieur, répondit elle au docteur. C’est là qu’elle commença un cunnilingus si intense tout en me doigtant. - Hum, elle est si dégoullinante cette chienne. Elle m’aspira de partout. Mon maitre était à coté de moi. - C’est bon hein ? - Je fermais les yeux en guiche de réponse.. - Je t’autorise à jouir si jamais cela venait. Je commençais à trembler submerger par tous ces stimulis. Le docteur regardait aussi. Elle commença aussi en même temps à me doigter le cul et l’honora aussi en le lécher. C’était si bon. J’en m’enivrais de cette situation. Il était bon de ne pouvoir rien controlé. Soudain la oix du docteur m’arracha à ma torpeur. - Vas y tu peux aussi la baiser par la chatte si tu le désires. - Oh merci Maitre, lui dit elle. Elle s’empara du gode ceinture et me pénétra la chatte. Elle me baisait comme un homme. Mon Maitre n’en ratait pas une miette. Il adora me voir prise par d’autres. - Voilà. Elle est maintenant prête pour la saillie comme vous l’avez demandé Monsieur. C’est là qu’il s’adressa à nouveau à moi. - Je ne vais pas bouger, je vais te regarder te faire prendre par la chatte et le cul. Il va y en avoir un certain nombre d’hommes mais aussi des femmes. Cette idée m’effrayait, m’excitait, je ne savais pas quoi dire. Une fois de plus il y mettait la juste dose en restant à mes cotés. A ne pas sentir honteuse de prendre ce plaisir sans lui. - Nous allons bander les yeux de la chienne. Cela va la stimuler . ON m’ota la vue. Il était toujours là. Je sentais sa présence et leurs présences. A regarder. Je sentis alors un sexe s’introduire en moi par la chatte. Il y allait avec une certaine douceur, tout en me caressant les seins. Rapidement, je sentis qu’il avait éjaculer. Puis un second.. cette fois, Il commença par m’introduire des doigts dans ma chatte tout en y tenant ensuite sa queue. C’était une sensation étrange. - Par le cul, entendis-je. Baisez la par le cul dit mon maitre. Je sentis alors une queue rentrée par mon anus, avec une douceur.. tout en me caressant le clitoris. Je compris alors que c’était une femme. Puis d’un sec elle commença un long va et vient. - Tiens prends ça dans ton cul, sale chienne entendis-je. Elle me tenait par les jambes comme un homme ferait pour me baiser. Puis avec ses mains elle claqua mes seins, puis s’en empara les serrant fermement pour me donner un coup bien profond et y rester. Je serrais les dents. J’étais dans un état à ne plus vouloir compter, juste à être utilisée. Ma chatte ne cessait de couler de mouille. Puis je sentis une langue me lécher tout en jouant de doigts dans mon cul.. - Hum quelle bonne mouille dit elle.. Je sentis en même temps des doigts me tirer les tétons mais pas ceux de mon Maitre. IL m’avait offerte à me repousser complètement. Je sentais chaque coups de queue, de langues, dans ma chatte, dans mon cul.. je ne m’appartenais plus. J’étais alors épuisée. C’est là qu’il retira le baillon. Il m’embrasse avec une infinie tendresse. Je sentais les lèvres de ma chatte complètement irritée. ON me désangla. Je retrouvais alors une forme de liberté. IL m’avait prise dans ses bras. Je m’y réfugié comme pour y retrouver une chaleur réconfortante. La chienne avait laissé place à la princesse. - As-tu aimé ? Dans un murmure, j’osai à peine affirmer que j’avais totalement adoré. J'entendis alors le docteur dire. Voilà mes préconisations post saillie : du repos en cage.
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Par : le 07/05/20
Dans la mythologie grecque, Pénélope, chez Homère ?????????? / Pênelopeia, chez les auteurs postérieurs ???????? / Pênelópê), fille d'Icarios, est l'épouse fidèle d'Ulysse dont elle eut un fils, Télémaque, exemple le plus cité de la fidélité conjugale et de la vertu. On raconte qu'à sa naissance, on l'avait appelée Arnacia, qu'elle fut jetée à la mer sur l'ordre de son père et sauvée par une bande de canards qui la nourrirent et la ramenèrent sur le rivage. On la rebaptisa alors Pénélope, signifiant canard. Dans sa jeunesse, à cause de sa grande beauté, elle fut demandée par plusieurs princes grecs. Son père, pour éviter les querelles qui auraient pu éclater entre les prétendants, les obligea à en disputer la possession dans des jeux qu'il fit célébrer. Ulysse sortit vainqueur, Pénélope lui fut accordée. Pendant les vingt années d'absence d'Ulysse, durant et après la guerre de Troie, Pénélope lui garda une fidélité à l'épreuve de toutes les sollicitations. Sa beauté et le trône d'Ulysse attirèrent à Ithaque cent huit prétendants. Elle sut toujours éluder leur poursuite et les déconcerter par de nouvelles ruses. La première fut de s'attacher à faire sur le métier un grand voile, en déclarant aux prétendants qu'elle ne pouvait contracter un nouveau mariage avant d'avoir achevé cette tapisserie destinée à envelopper le corps de son beau-père Laërte, quand il viendrait à mourir. Ainsi, pendant trois ans, elle allégua cet ingénieux prétexte, sans que sa tapisserie s'achevât jamais ; car elle défaisait la nuit ce qu'elle avait fait le jour; de là est venue l'expression "la toile de Pénélope", désignant un ouvrage auquel on travaille sans cesse et que l'on ne termine jamais. Ulysse et Pénélope ont pu bâtir leur palais, l’habiter et s’y aimer. Ils ont eu un fils, Télémaque. Mais Télémaque n’a que quelques mois quand Ulysse part pour Troie et ving ans lorsqu’il revient. Quel peut être le sens du départ d’Ulysse ? Peut-être signifie-t-il la fin de la lune de miel et du rêve de fusion, ce rêve de retour au paradis perdu ? le voyage d’Ulysse serait comme un voyage intérieur initiatique qui, par la séparation d’avec sa terre et sa famille, mène à la différenciation. Les nombreuses épreuves qu’il traverse le mettent à nu, seul, face à lui-même. Elles le confrontent aussi à ses propres conflits et démons intérieurs qu’il devra affronter les uns après les autres afin de pouvoir ensuite découvrir et s’approprier ses émotions, ses désirs, son identité et faire le choix de ses appartenances. Ainsi s’agirait-il de faire le deuil de la première maison maternelle et familiale, assumer sa perte pour pouvoir l’intérioriser, et alors seulement, pouvoir s’habiter soi-même. À ce moment-là, le souvenir et la reconnaissance de soi et de l’autre deviennent possibles, le désir peut exister, et habiter ensemble devient possible. Alors seulement, Ulysse peut répondre à Calypso qui voudrait le garder encore auprès d’elle et s’inquiète de savoir Pénélope plus belle qu’elle: "Mais non, je sais qu’auprès de toi Pénélope serait sans grandeur ni beauté, tu ne connaîtras ni l’âge ni la mort, elle n’est qu’une mortelle, et pourtant le seul vœu que chaque jour je fais est de rentrer là-bas et de voir en mon logis la journée du retour" (Homère). Alors, Ulysse, acceptant sa condition d’homme mortel et seul, peut rentrer et retrouver sa femme. Pénélope elle aussi, à sa manière, en repoussant les prétendants et en élevant son fils entourée de ses servantes, fait son propre voyage intérieur: elle pleure l’objet de son amour parti, perdu peut-être, mais aussi elle le conserve en elle. Elle refuse les prétendants, mais s’en protège mal, puisqu’ils envahissent le palais, dévorent les réserves, boivent le vin d’Ulysse. Elle élève Télémaque, mais sans le père entre eux, Télémaque est faible: il se range tout un temps aux côtés des prétendants. Cependant, Pénélope ne doute pas d’elle, ni de son amour, ni de son désir; c’est le retour d’Ulysse. Il a débarqué à Ithaque et, déguisé en vieux mendiant, il s’est présenté au vieux berger et à Télémaque. Il a été reconnu par eux et par son chien et la servante qui lui lavait les pieds. Aidé de son fils, il a tué tous les prétendants. Il lui reste à être reconnu de Pénélope. Il l’attend dans la salle du palais. La vieille nourrice prévient Pénélope: "De l’étage, à ces mots, la reine descendit. Quel trouble dans son cœur ! Elle se demandait si, de loin, elle allait interroger l’époux ou s’approcher de lui et, lui prenant la tête et les mains, les baiser. Elle entra, elle avait franchi le seuil de pierre: dans la lueur du feu, contre l’autre muraille, juste en face d’Ulysse, elle vint prendre un siège; assis, les yeux baissés, sous la haute colonne, il attendait le mot que sa vaillante épouse, en le voyant, dirait; mais elle se taisait, de surprise accablée. Elle resta à le considérer, et ses yeux tour à tour reconnaissaient les traits d’Ulysse en ce visage, ou ne pouvaient plus voir que ces mauvais haillons." (Homère) Pénélope doute. Elle ne veut pas de n’importe qui, elle veut Ulysse et aucun des signes qui l’ont fait reconnaître par les autres ne lui suffisent. D’autres hommes pourraient présenter les mêmes signes et la tromper: bander l’arc, avoir la même cicatrice au genou. Pénélope veut l’Ulysse qu’elle aimait, il y a vingt ans, celui qui est parti, son mari avec qui elle pourra combler le trou de ces vingt années d’absence. Alors Ulysse sourit. Il pense que son apparence de vieux mendiant la trouble et que la présence de Télémaque et des autres la retient. Il confie à son fils une mission hors du palais et demande qu’on lui prépare un bain. Athéna répand sur Ulysse la beauté et la grâce, et c’est pareil à un dieu qu’il reprend sa place, face à Pénélope qui se tient toujours là, immobile. Ulysse laisse alors exploser sa colère: "Malheureuse ! Jamais, en une faible femme, les dieux, les habitants des manoirs de l’Olympe, n’ont mis un cœur plus sec. S’éloigner de l’époux, quand, après vingt années de longs maux et d’épreuves, il revient au pays. C’est bien. Nourrice, à toi de me dresser un lit; j’irai dormir tout seul, car en place de cœur, elle n’a que du fer." (Homère) "Ulysse, à ces mots, pris d’un plus vif besoin de sangloter, pleurait. Il tenait dans ses bras la femme de son cœur, sa fidèle compagne. Elle est douce, la terre, aux vœux des naufragés. L’aurore aux doigts de rose les eût trouvés pleurants, sans l’idée qu’Athéna, la déesse aux yeux pers, eut d’allonger la nuit qui recouvrait le monde." (Homère) Le tronc d’olivier, fondement du lit construit par Ulysse pour Pénélope et lui représente le fondement de leur couple, tant dans sa réalité que dans sa dimension mythique. Il est leur secret et leur mythe, miroir du lien qui les unit et les fait couple. Ce mythe fondateur confirme leur identité et leur légitimité. Et dans le présent de cette nuit où ils se retrouvent, ils se rejoignent à travers le souvenir du passé qui permet le retour aux racines et le souvenir du futur qui permet le passage vers l’avenir. Il aura fallu qu’Ulysse quitte sa maison, son couple, sa famille, se retrouve seul, simple mortel dans les épreuves pour qu’enfin il puisse se trouver, s’unifier et revenir et gagner sa place à Ithaque. Face à Pénélope, Ulysse se conduit en époux et doit lui rappeler leur mythe commun pour qu’ils puissent à nouveau partager leur vie. Vis-à-vis de Télémaque, il agit en père; il le reconnaît comme son fils et lui confie certaines missions qui lui permettront de devenir un homme. Pénélope et Antigone, deux faces indissociables du féminin. À partir du poème d'Homère (850 av. J. C. ), et de la tragédie de Sophocle (entre 496 et 494-406 av. J. C. ), ces deux figures mythiques et exemplaires rencontrent la psychanalyse. L'histoire dénoue les incompréhensions et les impasses, à la fois originelles et actuelles de notre temps: de la dissociation entre notre pensée et action, entre le pouvoir et la responsabilité, de la rencontre problématique de l'homme et de la femme à cause du non rapport sexuel. Pénélope par sa ruse interroge la texture féminine de l'attente, et par son tissage, la forme féminine de la parole. Trame et drame de sa vie, la seule certitude de la femme, est que son attente peut être sans objet. À ce point d'assurance se fixe le refus. C'est un choix qui implique la mort. Fantasme d'un tissage infini, tissage sans chiffrage, la femme sait moins d'un temps chronologique que d'un temps logique. Antigone fascine les hommes et parle aux femmes. Sa fascination tient à son acte et à la limite où elle se campe, entre la vie et la mort. Antigone, la femme l'éprouve, comme elle éprouve les lois non écrites. Elle se révolte lorsque les lois humaines dérivent au nom du souverain confondu avec le désir criminel. S'il n'y a pas de signifiant universel pour L? femme, Antigone se présente comme signifiant du pur désir, qui est un désir de mort. Antigone et Pénélope affirment une vérité individuelle contre le pouvoir humain où l'oubli semble constitutif du politique. Ayant en commun, l'excès, la solitude, elles sont garantes d'une mémoire infaillible. En littérature, Le roman de l'écrivain irlandais, James Joyce "Ulysse", paru en 1922, renvoie au couple mythologique de Pénélope et d'Ulysse. Dans son ouvrage, "Naissance de l'Odyssée", édité en 1930, Jean Giono imagine le retour d'un Ulysse peu glorieux. Le personnage de Pénélope donna aussi lieu à des réécritures d'inspiration féministe. Bibliographie et références: - Callimaque, "Hymnes" - Déméter, "Les Hymnes homériques" - Hérodote, "Enquête" - Homère, "Odyssée" - Hygin, "Fables" - Homère, "L’Iliade" - Pausanias, "Périégèse" - Pausanias, "Description de la Grèce" - Hérodote, "Enquête" - Chantraine, "Dictionnaire étymologique de la langue grecque" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/05/20
Il n'y a qu'une heure qu'elles sont couchées, chacune dans une chambre, quand Charlotte perçoit du mouvement dans le couloir, puis dans sa chambre. Le clair de lune jette son halo fantomatique dans la pièce. Bien qu'elle tourne le dos à la porte, Charlotte aperçoit dans la glace Juliette qui s'avance vers son lit. Elle est nue, ses seins fermes et hauts placés ainsi que ses jambes galbées et bronzées lui confèrent une silhouette indéniablement désirable. Elle soulève le drap et se glisse dessous. Une légère brise tiède agite le rideau à la fenêtre. Juliette se blottit dans le dos de son amie, telle une amante. Charlotte peut sentir ses cuisses brûlantes et ses mamelons durs contre sa peau. - Tu voulais enfin que je te l'avoue ? J'ai très envie de te faire l'amour. Charlotte se retourne brusquement, Elle porte juste un tanga en soie noir. - Juliette ! - Quoi ? Ne me dis pas que tu ne t'en doutais pas, quand même ! Charlotte s'allonge dans le lit en ramenant le drap sur sa poitrine. - Je croyais que c'était un jeu, Juliette. - Eh, bien non, je n'ai jamais été aussi sérieuse de ma vie. Charlotte examine Juliette pour s'assurer qu'elle est sincère. - Je ne suis pas lesbienne, affirme-t-elle au bout d'un moment. - Comment tu le sais ? - J'ai un amant. - Et alors ? Tu as déjà essayé ? s'amuse Juliette. - Tu sais bien que non. - Alors, laisse-moi faire .. Après, tu prendras ta décision. Les mains de Juliette lui prodiguent des caresses d'une douceur infinie. Elle accueille d'abord passivement le baiser de son amie, avant de s'abandonner pour de bon et de lui rendre fougueusement la pareille. Juliette faufile une main entre les fesses de Charlotte, puis son index suit la fente de sa vulve. Profitant de la réceptivité de son amie, Juliette le pousse à l'intérieur, où elle découvre son sexe ouvert et humide. Ses cuisses sont moites et ses fesses, très chaudes. Le corps de son amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D’une brusque contraction, elle comprend que sa belle jouit. Les spasmes qui enferment ses doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle n’est plus que frissons. Elle vibre. Elle gémit. Elle râle. Elle crie. C’est beau, une femme s’abandonnant à l’orgasme. Après un instant de calme, ses convulsions reviennent avec plus de force. La respiration de Charlotte se bloque. L’air de ses poumons est expulsé dans un long cri de plaisir. Un silence s’est fait dans la pièce. Contraste saisissant avec les sons de nos ébats. Ce calme est reposant. On est bien, dans les bras l’une de l’autre. Le réverbère éclaire légèrement la chambre. Une pénombre agréable noie la pièce et je devine plus que je ne vois le visage de Charlotte. Et, bercées par les caresses douces et régulières, le sommeil a fini par nous saisir. Bientôt, je me réveille. J’ai soif. Je me décolle du corps de mon amante de la nuit en tentant de ne pas la réveiller. Je reste quelques instants appuyée contre le chambranle de la porte. Je regarde sa silhouette, seulement éclairée maintenant par le halo de la lune qui éclaire faiblement la chambre au travers des volets. Elle est belle. Plus grande que moi, plus musclée aussi. Ses courts cheveux bruns lui donne un air androgyne irrésitible; j’entends son souffle. Son corps bronzé s’étale lascivement sur le drap blanc. Je souris en m’écartant de la porte pour gagner la cuisine. Il fait assez clair dans la petite pièce pour que je puisse me servir d’eau sans allumer la lumière. Je n’ai pas envie que les néons brisent la quiétude de la nuit. J’ouvre deux placards avant de me saisir d'un verre. J’ouvre le robinet et me sers un grand verre. Je sursaute. Un corps chaud se colle au mien. Des bras se nouent sous ma poitrine. Ses lèvres se posent contre ma jugulaire. Je ne peux m’empêcher de frissonner. Sa bouche est si douce. Je pose le verre au fond de l’évier et m’appuie sur elle, en murmurant: - Je connais ton corps, mais je ne connais rien de toi. Je la sens rire gaiement alors qu’elle pose son front contre mon épaule et que ses mains descendent contre mon pubis. - Tu apprendras à me connaître. Je frémis sous ses doigts. Je ferme les yeux. Mes doigts, au dessus de ma tête, se perdent dans les cheveux bruns de mon amante. Les siens s’égarent dans ma fente encore moite et ouverte de nos plaisirs de la nuit. Humide, je le suis. Son souffle dans mon cou, ses mains sous mes seins, je frémis de ses caresses. Charlotte me retourne dans ses bras. Elle se colle contre moi. Son corps est chaud et doux. Je tends mes lèvres en fermant les yeux. Sa bouche se pose sur la mienne dans un baiser plein de tendresse. Elle pose ses lèvres à de multiples reprises juste au dessus de ma bouche et sourit de mon agacement quand je veux les capturer. Elle retire son visage quand je cherche à établir un contact. Un affectueux sourire se dessine sur sa figure. - Tu es toujours trop pressée. Mes mains jusqu’alors posées sagement sur ses fesses attrapent ses joues qui me fuient. Nos langues se nouent. Sans hâte, mais dans une fièvre conviction. Je pose mes bras sur ses épaules. L’attire encore plus contre moi. Ma langue se fait plus fougueuse. On s’écarte à regret mais à bout de souffle. - J’ai raison d’être pressée ! Tu n’aimes pas mes baisers ? Son rire mélodieux me répond. Je fixe ses yeux. Un nouvel éclat transparait dans son regard sombre. Elle frémit dans mes bras. J'y vois du désir, de l’excitation, de l’appétit. Je devine dans son regard une soif inépanchable de plaisir et de passion. Son bras me décolle de l’évier. Elle me soulève pour me poser sur la table de cuisine. J’écarte les cuisses. Elle s'insère entre elles. Le haut de ses jambes frotte contre mon sexe ouvert. Un doux baiser sur mes lèvres et bientôt elle s’agenouille. Sa bouche est à la hauteur de ma vulve. Je suis trempée. Je la regarde. Elle est belle, comme cela. Cette vision m’électrise. D’un souffle, elle me fait me cambrer. Sa langue sort lentement de sa bouche et commence à me lécher. Charlotte écarte mes nymphes de ses lèvres. Ses légers coups de langues remontent vers mon clitoris déjà tendu. Elle tourne autour, sans jamais le toucher. Redescend vers mon sexe moite qui implore une pénétration. Je sens les contractions désordonnées. Sa langue me pénètre. Elle fouille mon intimité docile. Elle lèche l’intérieur de mon vagin. Je rejette la tête en arrière. Un gémissement de plaisir passe mes lèvres ouvertes, elles aussi. Son organe lingual remonte vers mon clitoris. Il est dur et elle le lape, l'aspire, le pince et le mordille. D’un geste saccadé, je maintiens sa tête entre mes cuisses. Je gémis. Mon bas ventre s'enflamme. Je geins. Une longue plainte m’échappe. Le bonheur m’empêche de respirer. Je lance mon ventre contre sa bouche. Je me déchaîne. Deux doigts me pénètrent profondément. C’en est trop. Je pousse un dernier cri avant d’être prise de tremblements. Chavirée de secousses, je jouis. Elle se relève, alors que son index et son majeur continuent à me fouiller. Elle me soutient le dos en passant un bras derrière mes épaules. Ses doigts en moi ont trouvé mon point G. M'amollissant avant de partir dans de longs soubresauts, je m'abandonne en giclant dans un orgasme parcourant mon corps tendu. Quand je rouvre les yeux, je suis allongée dans le lit de ma fabuleuse amante. Ses yeux brillants dans la nuit me fixent. Je l’enjambe, mon corps encore lourd de l’abandon s’écrase contre le sien. Nos lèvres se joignent encore. Son ventre et ses abdominaux que j’avais deviné au premier regard. Ma bouche s’écarte, je m’en vais agacer le bas de sa côte droite. Mes mains lâchent ses adorables seins pour découvrir ses flancs. Ma bouche découvre pour la seconde fois de la nuit ce sexe épilé, ce clitoris érigé et le goût si particulier de cette cyprine. Je donne un bref coup de langue sur ce bouton tendu qui fait frémir mon amante et poursuit mon inlassable descente. Le vagin qui a avalé une partie de ma main tout à l’heure m’appelle de nouveau. Je le pénètre, de ma langue, de mes doigts, suivant la respiration de Charlotte. Elle gémit, se tend, vibre. Je quitte ce lieu humide pour continuer la voie des délicieuses découvertes, non sans laisser mon index au chaud. Je lèche avidement le périnée. Je touche enfin mon but: le petit orifice entre ses fesses musclées. Je la bascule sur le ventre en écartant son genou pour pouvoir lui dispenser ma caresse buccale. Je lèche consciencieusement, passe sur l’anus qui se détend peu à peu, tourne, contourne et retourne. Mon doigt pénètre toujours plus profondément son intimité. Mon plaisir me guide entre ses reins, dans la vallée chaude de ses fesses, à l'entrée de l'étroit pertuis; elle se cambre pour aller à la rencontre de mes doigts inquisiteurs. Je souris aux encouragements de ma belle et fais tournoyer ma langue sur les pourtours de son anus pénétré. Quand je la sens complètement détendue, un second doigt entre en elle. Elle se redresse et se cambre encore plus en émettant une longue plainte. À genoux devant moi, soumise et débauchée. Le spectacle est beau et jouissif. Elle s'offre à moi. Le corps de mon amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D'une brusque contraction, je comprends qu'elle jouit. Les spasmes qui enferment mes doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle crie. Elle n’est plus que frissons. Je continue mes mouvements de va-et-vient pour que perdure sa jouissance anale. Après tant de jouissances, nos esprits sont brumeux. Sa main douce contre mon flanc, mes lèvres contre les siennes. Des jolis moments tendres en attendant le sommeil, de nouveau. Réveillée, elle se lève, m’embrasse tendrement et m’entraine vers la salle de bain. Elle m’enlace en me faisant rentrer dans la douche. L’eau chaude coule sur nos corps amoureux. Rapidement, la buée envahit la petite pièce. La proximité que nous impose l’étroitesse de la douche est mise à profit. Mes mains redécouvrent ce corps magnifique. Sa bouche aspire mes seins tendus. Ses doigts agacent mon clitoris. De lents mouvements en douces caresses, je suis surprise par la jouissance qui me saisit. Je me retiens à elle, me sentant vacillante. Je dépose un baiser au creux de ses reins avant de me relever. D’une pression sur son épaule, Charlotte se retourne. Je prends du gel douche et poursuit amoureusement mon massage. L'intérieur de ses cuisses, ses fesses et le pourtour de son anus; je masse la zone sous les seins, si érogène. Je saisis sa poitrine, frictionne et agace les pointes. Elle gémit sous la caresse. Je souris. Je pose mes genoux contre la faïence du bac de douche. Je suis juste à la hauteur de son sexe qui semble toujours aussi demandeur. Mes mains jouent avec ses abdos et son pubis lisse. Je m’égare sur l’aine, j’embrasse le clitoris qui dépasse de ses lèvres. Elle s’appuie contre le mur. Ma langue écarte ses petites lèvres, guidée par les mouvements de bassin, j’amène mon amante à la jouissance. Je me relève pour l’embrasser tendrement. Une bien belle nuit, en somme. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 27/05/20
Magiciennes ou mantes religieuses, les cinquantes filles de Danaos, roi d'Argos, les Danaïdes, en grec ancien ????????, parvinrent, grâce à leur beauté resplendissante, à charmer leurs cousins dans le but de les tuer. Après s'être querellé avec son frère Egyptos et avoir fui l'Egypte, Danaos feignit de se reconcilier avec lui et organisa une rencontre entre ses filles et ses cinquante neveux. Ces derniers, envoûtés par la séduction qui émanait des jeunes filles, les épousèrent. Mais leur nuit de noces fut fatale aux maris que, sur l'ordre de leur père, les belles Danaïdes poignardèrent en plein cœur. Ce destin sanglant fut épargné à Lyncée, époux d'Hypermnestre, qui parvient à la ville de Lyncée. Quant aux meutrières, elles furent purifièes par Hermès et Athéna dans les eaux du lac de Lerne, puis se remarièrent à des Pélasges, donnant naissance à la race des Danéens. La légende ajoute que plus tard, Lyncée tua le père-tyran Danaos, régna à sa place puis extermina toutes les criminelles Danaïdes qui furent expédiées au Tartare et condamnées à remplir éternellement un tonneau sans fond. On dit qu'elles étaient les ancètres prêtresses de l'eau à Lerne et que trois d'entre elles appelées "Telchines" (magiciennes) donnèrent leur nom aux trois principales villes de l'île de Rhodes. Au temps de la guerre de Troie, toutes les populations grecques portaient le nom générique de Danéens, descendant de Danaos. Le supplice des Danaïdes, qu'on retrouve dans la mythologie aryenne, symbolise un travail à la fois pénible et inutile, la prodigalité menant à la pauvreté, bref, l'insatisfaction perpétuelle. Il a inspiré une très ancienne épopée, Danïs, sur laquelle se sont basés les poètes postérieurs: Archiloque, Eschyle. En 1784, un opéra en cinq actes de Salieri obtint un très grand succès. Peintre et sculpteurs ont représenté ces magiciennes; leur statue ornait le temple d'Apollon Palatin; on doit à Hector Leroux et Tnony Robert-Fleury, peintres de la Renaissance, les "Danaïdes aux enfers". Le mythe s’appuie sur la légende d’Io, dont une autre tragédie d’Eschyle, le Prométhée enchaîné, nous rappelle les tribulations. On se souvient que la jeune Io, transformée en vache, parcourt l’Europe et l’Asie poursuivie par la jalousie d’Héra, et par le taon que la déesse a lancé à sa suite. Au terme d’une douloureuse équipée, elle parvient finalement en Égypte où la main de Zeus l’atteint, apaise ses souffrances et la féconde. De cette divine caresse, notre tremblante génisse va concevoir Épaphos. Apollodore fait de celui-ci le père de Libyè qui concevra à son tour Bélos, futur père de jumeaux: Danaos et Egyptos. Danaos va régner sur la Libye et son frère, Egyptos, gouvernera l’Égypte. Mais Danaos a cinquante filles, les Danaïdes, que convoitent les cinquante fils d’Egyptos, les Égyptiades. Ces derniers demandent leurs cousines en mariage, mais elles refusent cette union et s’enfuient d’Égypte avec Danaos, poursuivis par l’essaim des prétendants. Les fuyards finissent par débarquer sur la terre natale de leur aïeule Io, à Argos. C’est ici que la légende finit et que la tragédie commence. C’est sur les rives argiennes, qu’Eschyle campe la voie des Danaïdes, fraîchement débarquées du vaisseau à bord duquel elles avaient trouvé refuge et cherchant asile et réconfort auprès des citoyens d’Argos. Dans le deuxième récit de la trilogie, Les Égyptiens, Danaos, selon la légende rapportée par Apollodore, il est entre-temps devenu roi d’Argos a fait la paix avec les Égyptiades et leur a accordé la main de ses filles. Mais cette réconciliation n’est qu’apparente et il ordonne à celles-ci d’égorger leurs époux au cours de leur nuit de noces. Dans Les Danaïdes enfin, qui concluait la trilogie, Hypermnestre, l’aînée des filles, la seule qui ait désobéi à la sanglante injonction paternelle et épargné Lyncée son mari, se justifie de son acte avec à ses côtés, pour la défendre, Aphrodite, qui pour ce faire invoque une loi supérieure au respect dû aux ordres d’un père, celle de l’Amour. À quoi le refus obstiné des Danaïdes de l’hymen avec leurs cousins tient-il ? Pourquoi le souverain et les citoyens d’Argos se rangent-t-ils aussi aisément aux arguments des Danaïdes ? De toutes les interprétations possibles de leurs refus, la question du conflit politique supposé entre Danaos et ses neveux est de toute évidence, la moins plausible. La seule et unique raison est le refus catégorique du mariage. À ce titre, le lien de parenté existant entre Danaïdes et Égyptiades n’est pas tant un obstacle qu’il ne constitue une circonstance aggravante. C’est cette violence, d’autant moins tolérable qu’elle vient d’un parent. Les Danaïdes, comme les Amazones sont des farouches ennemies des nœuds de l’hyménée. Après leur mort, les Danaïdes arrivèrent aux Enfers, où elle furent jugées et précipitées dans le Tartare, ce lieu terrible où les plus grands criminels expient leurs fautes en subissant des tortures physiques et psychologiques. Le supplice imposé aux Danaïdes fut le suivant: elle furent condamnées à remplir éternellement des jarres percées. Ce mythe des Danaïdes a donné naissance à l’expression "le tonneau des Danaïdes" qui désigne une tâche absurde, sans fin et impossible à mener à son terme. La danseuse Isadora Duncan s'inspira du mythe dans une de ses chorégraphies. Apollinaire dans dans son recueil de poèmes "Alcools", fait référence aux Danaïdes. Suivant le mythe rapporté par Apollodore, les Danaïdes étant purifiées de leur crime devaient être exemptes désormais de toute punition; mais la mythologie les représente comme condamnées dans les enfers à remplir éternellement un tonneau sans fond. On leur rendait des honneurs divins à Argos, on on leur avait consacré quatre puits, dont elles avaient pourvu cette ville. Suivant Hérodote, elles avaient transporté les mystères de Déméter Thesmophore d'Égypte dans le Péloponnèse, où elles les avaient enseignés aux femmes. Elles portaient aussi le nom de Bélides, de leur grand-père Bélos. Les anciens les appelaient également proverbialement, "filles de Danaüs". Bibliographie et références: - Apollodore, "Bibliothèque" - Apollodore, "Épitome" - Eschyle, "L'Orestie" - Eschyle, "Les Suppliantes" - Euripide, "Danaïdes" - Hésiode, "Théogonie" - Nonnos de Panopolis, "Dionysiaques" - Ovide, "Héroïdes" - Pausanias, "Description de la Grèce" - Pindare, "Odes" - Stésichore,"Odes" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 31/05/20
Ma vie de soumise Chapitre 8 : Dimanche 3 Dimanche après-midi. J’arrive devant chez monsieur Pierre. Il vient m’ouvrir. Il est très élégant, cheveux blancs, yeux bleus : - Je suis Pierre, Enchanté. - Enchantée, monsieur. Je n’ai pas le temps de refermer ma bouche, il m’enlace, ses lèvres rejoignent les miennes, sa langue force l’entrée de ma bouche. Nous échangeons un long baiser. Je suis surprise, mon Maître ne m’a jamais embrassée. Pierre me prend par la main et m’entraîne vers la salle à manger. Un homme se lève. Pierre me dit : - Je te présente Jacques. - Enchantée, monsieur. Jacques est plus petit sur Pierre, il est légèrement bedonnant, les cheveux grisonnants. Il s’approche de moi, il m’enlace et ses lèvres rejoignent les miennes. Nos langues se rencontrent. Décidément, c’est un accueil curieux mais agréable. La table est encore occupée par des bouteilles et différentes pâtisseries. Pierre s’adresse à moi : - Tu vois, on en était au dessert. On va le partager avec toi. Les hommes vont s’asseoir. Pierre m’attire sur ses genoux. - Que veux-tu, ma beauté ? Je choisis un chou à la crème. Pierre le prend en main et le présente devant la bouche. - Garde tes mains dans le dos. J’avance la bouche et commence à lécher la crème. J’en ai plein les lèvres que Pierre vient lécher. Puis je continue à manger mon chou et à chaque bouchée, Pierre vient lécher ce que je n’ai pas avalé. Il s’adresse à moi : - Jacques n’en a pas profité. Nous allons continuer notre dessert. Déshabille-toi et enlève ton collier de chienne. Pendant que je me déshabille les deux hommes dégagent un coin de table qu’il revêt d’une nappe en papier. Pierre me fait allonger, sur le dos, sur cette nappe improvisée. - Écarte bien tes cuisses ! Ils répandent de la crème sur ma figure, mes seins, mon ventre, mon sexe. Et ils commencent à me lécher, Jacques s’occupe de mon visage et de mes seins, Pierre de mon ventre et de mon sexe. J’ai de drôles de sensations. Ces messieurs me dégustent. Je sens leurs langues surtout celle de Pierre à l’entrée de mon vagin. J’ai un orgasme. Ils continuent de me lécher. Quand mon corps est débarrassé de ces friandises, Pierre s’adresse à moi : - Tu vas aller prendre une douche. Ensuite, tu débarrasseras la table. Enfin, tu viendras nous rejoindre dans le salon. - Bien, monsieur. Je vais donc me doucher. Ensuite, je retourne vers la table pour la débarrasser, mettre la vaisselle dans le lave-vaisselle et rejoins ces messieurs au salon. Ils sont assis face à face, absorbés par une partie d’échecs. Pierre me demande : - Chérie, tu connais les échecs ? - Non, monsieur. - Viens t’asseoir sur mes genoux. Je vais m’asseoir sur les genoux de Pierre, il me tend ses lèvres, j’ouvre la bouche pour accueillir sa langue et je passe mes bras autour de son cou. Je sens un frémissement de son sexe à travers son pantalon. Pierre décolle sa bouche de la mienne pour jouer un coup sur la table d’échecs et, aussitôt, reprend ma bouche. Notre baiser est donc interminable. Puis, Jacques annonce : - Échec et mat. Pierre s’adresse à moi : - Va rejoindre Jacques, il t’a gagnée. Je vais m’asseoir sur les genoux de Jacques. Nos bouches s’ouvrent et s’unissent. Je l’enlace. Les deux hommes ont des goûts similaires, ils savent tous les deux si bien embrasser. Pierre se met debout et vient me prendre par la main. Il m’emmène devant un lit : - Couches-toi, ma beauté. Les deux hommes se déshabillent. Je les regarde. Belle prestance de Pierre. Jacques a un petit bidon mais reste séduisant. Tous deux ont un sexe attirant. Je vais me régaler. Ils me rejoignent dans le lit. Je suis couchée sur le dos. Jacques me chevauche au niveau du cou. Il me présente sa queue que je commence à téter. Quant à Pierre, sa verge a pris possession de mon vagin. Ma bouche et mon sexe sont remplis. Je fais une gorge profonde à Jacques. J’ai une vue sur sa bedaine. Pierre est très actif. Puis ils changent de position. Jacques m’attire sur lui et sa queue pénètre mon vagin. Je devine Pierre derrière moi. Son sexe frôle la raie de mes fesses puis sa verge pénètre mon anus. Je suis prise en sandwich par les deux hommes. Je n’avais jamais été doublement pénétrée, c’est une nouvelle sensation très agréable. Jacques a sa bouche collée à la mienne et Pierre m’embrasse dans le cou. J’ai un orgasme. Je suis aux anges, je voudrais que cet instant dure une éternité. Les deux hommes jouissent en moi. Ils se couchent sur le dos. Avec ma langue je vais nettoyer le sexe de Pierre puis celui de Jacques. Les deux hommes récupèrent. Je suis entre les deux et chacun a une main dans la mienne. Nous savourons ce moment de bonheur partagé. Pierre se lève, il prend dans le placard un bâillon et un bandeau qu’il me met. - Lève-toi ! Pierre me prend la main et me guide. - Reste là et attends ! Un moment se passe dans le calme. Puis Pierre m’ordonne de lever les bras. Soudain, je reçois un coup sur les fesses puis presque simultanément un coup sur les seins. Et les coups commencent à pleuvoir, je sens les morsures sur mon corps. Pierre s’adresse à moi : - Baisse tes bras. Vas-tu partager notre dîner ? Réponds en hochant la tête. Je hoche la tête en signe d’assentiment. L’un des deux hommes m’attrape par les cheveux et m’entraîne. J’entends une porte s’ouvrir. - Mets-toi à quatre pattes et avance. Puis j’entends une porte se fermer. Je dois être dans un placard. Je parviens à m’asseoir. Je reste ainsi pendant un temps qui me paraît interminable. J’entends la porte s’ouvrir. Pierre me dit de sortir. Il m’enlève le bâillon, le bandeau et les menottes. Il me dit : - Tu te mets à quatre pattes. Tu ne te relèveras qu’avec ma permission. Tu es notre chienne. - Oui, monsieur. - Tais-toi, une chienne ne parle pas. Il me remet mon collier et m’introduit un plug anal prolongé d’une queue d’animal. Il me conduit dans la salle à manger. - Nous allons prendre l’apéritif. Tu te placeras à nos pieds que tu lècheras. Les deux hommes vont s’asseoir à la table. Je vais jusqu’aux pieds de Pierre que je me mets à lécher en n’oubliant pas de passer la langue entre les orteils. Puis je fais la même chose aux pieds de Jacques. Ils se penchent quelquefois pour me caresser la tête. Je lèche alors leurs mains. Je me comporte comme la chienne que je suis. Ils se lèvent tous deux. Pierre pose une écuelle remplie d’eau sur le sol. Jacques pose à terre une assiette remplie de nourriture pour chien. Pierre me déclare : - Interdiction d’utiliser tes mains. Je lape l’eau et attrape un morceau de nourriture. Ce n’est pas facile. J’essaie de m’appliquer. Quand mon repas est terminé je retourne au pieds de mes maîtres. Pierre m’appelle : - Viens. J’approche à quatre pattes. Il me tend un carré de chocolat que j’attrape avec les dents. Puis je lèche la main de Pierre. Les hommes finissent leur repas. Je suis toujours aux pieds de l’un ou de l’autre. Pierre s’adresse à moi : - Va dans la salle de bain. Essuie-toi la bouche, enlève ta queue et ton collier. Tu redeviens notre femme. Et rejoins-nous dans la chambre. Quand je les rejoins, les deux hommes sont couchés sur le dos. - Viens nous sucer. Je m’allonge entre les deux hommes. Je commence par téter le gland de Pierre puis de Jacques. Puis j’entame une gorge profonde en alternance sur les deux hommes. Je me délecte de leurs sexes qui grossissent dans ma bouche. Puis Jacques change de position. Il se place derrière moi et sa verge pénètre mon cul. Belle sensation d’avoir la bouche et le cul occupés. J’ai un orgasme. Les deux papys jouissant à leur tour. Jacques se recouche sur le dos. Ma langue part à la recherche de sa verge pour la nettoyer. Pierre me dit alors que je peux partir. Je leur dis au revoir, je remets mon collier, reprend ma laisse, je me rhabille m’en vais. J’ai passé une excellente journée avec les deux papys. J’ai connu la double pénétration. J’attends avec impatience samedi prochain. Quelle surprise mon Maître m’aura-t-il préparée ?
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Par : le 05/06/20
Chapitre 11 : Samedi 5 Samedi après-midi. J’arrive chez mon Maître. Je vais baiser les paumes de ses mains. Il s’adresse à moi : -    Aujourd’hui, on part en voiture. On ira dans un café. Tu dragueras un homme et tu l’emmèneras chez un de mes amis où tu feras l’amour avec lui. Il y a des caméras dans ce local et vous serez filmés. -    Oui, Maître, je peux vous poser une question ? -    Je t’écoute. -    Je devrai le faire payer ? Ce sera pour le faire chanter ? -    Pas du tout, tu es ma soumise, tu ne te prostitues pas, je veux simplement pouvoir te visionner en train de faire l’amour. Tu feras tout ce que vous avez envie de faire. Tu dois oublier que tu es filmée. Mon Maître m’ordonne d’enlever mon collier. -    Quand nous serons dans le bar, nous serons mari et femme. Exceptionnellement, tu me tutoieras. -    Je n’oserai pas, Maître. -    Tu le feras, c’est un ordre ! -    Bien, Maître. Nous partons donc tous les deux. Nous allons reconnaître le local de l’ami de mon Maître. Ce local comporte un canapé suivi par des caméras. Puis nous allons dans un bar. Mon Maître m’a confié les clés de ce local. Mon Maître me fait asseoir sur une banquette face à la salle. Il se place sur un côté de la table. -    Prend bien soin d’écarter les jambes. -    Oui, Maître. -    Quoi ? -    Oui, mon chéri. Nous commandons nos boissons. Mon Maître et moi entamons une discussion fictive. Un homme situé presqu’en face de moi me fixe et me sourit. Mon Maître s’en est aperçu. Il me chuchote : -    Réponds à son sourire et écarte les cuisses ! L’homme me fait un clin d’œil. Mon Maître me chuchote : -    Réponds mais il doit croire que je ne m’en aperçois pas. Le regard de l’homme se fait plus insistant. Mon Maître me dit : -    Maintenant, tu viens m’embrasser, tu t’en vas et tu fais signe à cet homme de te suivre. Je me lève et m’adresse à haute voix à mon Maître : -    Chéri, je te laisse. À tout-à-l ’heure. J’embrasse mon Maître sur la bouche, je sors du bar en faisant signe à l’homme d’en faire autant. L’homme me rejoint sur le trottoir. -    Bonjour, je suis Laurent. -    Bonjour, je suis Florence. Laurent est un bel homme, brun, les yeux marrons. Je le prends par la main : Je l’emmène au local. Arrivés, je vais m’asseoir sur le canapé. Laurent s’assoit à côté de moi m’attire et m’embrasse. J’aime le goût de sa bouche. Nos langues font connaissance. Nous nous levons, puis il commence de me déshabiller, le teeshirt d’abord, il n’est pas surpris, il avait vu que je n’avais pas de soutien-gorge, puis ma jupe, il est étonné de me voir sans sous-vêtement. Il me caresse les seins puis se penche pour les sucer. Je lui enlève sa veste puis sa chemise. Son torse est poilu. Je lui caresse la poitrine. Je lui enlève son pantalon puis son slip. Il enlève ses chaussures et ses chaussettes. Nous sommes enlacés. Je descends ma bouche sur sa poitrine, j’atteins son nombril. Je me mets à genoux et lui caresse les couilles. Ma bouche atteint son sexe que je commence à lécher. Sa queue prend une belle dimension, je prends en bouche ce sucre d’orge et commence des va-et-vient. Son sexe remplit bien ma bouche, je me délecte. Mais Laurent ne veut pas en rester là, il m’agrippe par les hanches, me renverse sur le canapé, m’écarte les cuisses et sa langue atteint mon clitoris. J’ai déjà beaucoup mouillé, il doit se régaler. Laurent est vraiment un as en cunnilingus. Il me fait jouir. Puis il se redresse, nos bouches se joignent et son sexe pénètre mon vagin. Que c’est bon ! Sa queue va et vient en moi, je suis comblée. Il est insatiable. J’ai l’impression que son sexe me transperce. Il me caresse les seins, je lui caresse le dos. Nous ne faisons qu’un. J’ai un nouvel orgasme. Puis mon amant se vide en moi. Quand il se relève ma bouche attrape son sexe encore vigoureux pour venir cueillir les dernières gouttes de sa semence. Il s’assoit sur le canapé, me fait venir à califourchon sur ses genoux. Je sens le sperme dégoulinant de mon sexe sur ses cuisses. Nos bouches sont unies, nos langues s’emmêlent. Apparemment mon amant récupère très vite, je sens son sexe sur mon ventre. Je me lève, du sperme coule sur ses cuisses que je me mets à lécher. Son sperme est parfumé. Je n’en laisse pas une goutte. Ma main se dirige vers son sexe et je commence à le branler puis, n’y tenant plus, j’ouvre la bouche et engloutit son sexe. Je suis gourmande, j’aime avoir son sexe en bouche. Puis j’arrête ma pipe m’appuis sur le canapé en tournant le dos à mon amant. Je suis penchée, l’invitation est très claire. Je lui laisse le choix de la porte d’entrée. Laurent se place derrière moi, son gland semble hésiter, haut ou bas. Enfin, il se décide pour le haut. Je sens un sexe pénétrer mon cul. Mon amant entre précautionneusement puis plus hardiment. Je suis remplie. Laurent caresse mes seins puis vient caresser mon bas-ventre. Je suis ravie. Mon amant me procure un orgasme. Il finit par s’épancher à moi. Je me retourne et ma langue vient nettoyer son sexe. Nous nous asseyons sur le canapé, fatigués et repus. Laurent me demande si on pourrait se revoir. J’hésite, ne sachant pas ce que voudra mon Maître. Je lui dis que ce sera difficile avec mon mari. Nous nous rhabillons. Il me griffonne son numéro de téléphone, nous échangeons un dernier baiser. Je rejoins mon Maître qui est resté à la même place dans le bar. Il me tend mon collier que je remets. -    Tout s’est bien passé ? -    Oui, Maître, je vous remercie. -    Tu t’es bien envoyée en l’air ? -    Oui. Le monsieur a demandé à me revoir. Je tends à mon Maître le papier où Laurent a écrit son numéro de téléphone. -    On verra. On retourne au local. Je veux voir tout de suite la vidéo. Nous sortons du bar et rejoignons le local. Mon Maître se déshabille et m’ordonne d’en faire autant. Il prend la télécommande en main. -    Pendant le visionnage tu me suceras. Pas de préliminaire. Tout de suite gorge profonde. -    Bien Maitre. Mon Maître s’assoit sur le canapé, je m’agenouille devant lui. La vidéo a débuté. Je prends le sexe de mon Maître en bouche directement en en absorbant le plus possible. Son sexe ne ressemble pas à celui de Laurent, il n’a pas le même goût non plus. Mon Maître s’adresse à moi : -    Ne bouge plus. Contente-toi de garder mon sexe dans ta bouche. Je suis dans l’incapacité de répondre. J’arrête tout mouvement. Le sexe de mon Maître rapetisse et grandit successivement dans ma bouche, certainement à la vue de ma scène d’amour avec Laurent. Je reste patiente en gardant ce sexe dans la bouche. Le temps me paraît arrêté. J’entends mon Maître poser la télécommande. Son bassin commence alors à osciller, son sexe grandit et il jouit dans ma bouche. Nous nous rhabillons et rejoignons la voiture et regagnons le domicile de mon Maître. Je dois me déshabiller/ -    Je suis content de toi, tu es une bonne baiseuse. -    Merci, Maître. -    Je garde cette vidéo, je la montrerai à des amis. Ils auront peut-être envie de te rencontrer. -    Comme vous voudrez, Maître. -    Va chercher la cravache ! J’ai droit à mes vingt-cinq coups que je compte et je n’oublie pas de remercier. -    Maintenant, tu dégages. À demain. Je vais baiser les paumes des mains de mon Maître, je me rhabille et m’en vais. Je suis satisfaite de ma journée. J’ai eu beaucoup de plaisir avec Laurent, j’ai donné satisfaction à mon Maître qui me fera peut-être faire connaissance avec d’autres partenaires. Vivement demain !
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Par : le 08/06/20
Un air doux remplit sa chambre. Elle est le lieu de toutes les libertés, de toutes les expressions. Spacieuse, blanche, pour seuls meubles, en bois naturel, une commode ronde et une simple coiffeuse avec deux miroirs. Un grand lit au centre, encadré de voiles blancs qui accompagnent le moindre vent, deux grands fauteuils blancs au cadre en bois. La nuit est magnifique. Elle est au même diapason de son attente. Il n'y a qu'une heure qu'elles sont couchées, chacune dans une chambre, quand Charlotte perçoit du mouvement dans le couloir, puis dans sa chambre. Le clair de lune jette son halo fantomatique dans la pièce. Bien qu'elle tourne le dos à la porte, Charlotte aperçoit dans la glace Juliette qui s'avance vers son lit. Elle est nue, ses seins fermes et hauts placés ainsi que ses jambes galbées et bronzées lui confèrent une silhouette indéniablement désirable. Elle soulève le drap et se glisse dessous. Une légère brise tiède agite le rideau à la fenêtre. Juliette se blottit dans le dos de son amie, telle une amante. Charlotte peut sentir ses cuisses brûlantes et ses mamelons durs contre sa peau. Le désir comme tous les sens s'éveillent. - Tu voulais enfin que je te l'avoue ? J'ai très envie de te faire l'amour. Charlotte se retourne brusquement, Elle porte juste un tanga en soie noir. - Juliette ! - Quoi ? Ne me dis pas que tu ne t'en doutais pas, quand même ! Charlotte s'allonge dans le lit en ramenant le drap sur sa poitrine. - Je croyais que c'était un jeu, Juliette. - Eh, bien non, je n'ai jamais été aussi sérieuse de ma vie. Charlotte examine Juliette pour s'assurer qu'elle est sincère. - Je ne suis pas lesbienne, affirme-t-elle au bout d'un moment. - Comment tu le sais ? - J'ai un amant. - Et alors ? Tu as déjà essayé ? s'amuse Juliette. - Tu sais bien que non. - Alors, laisse-moi faire .. Après, tu prendras ta décision. Les mains de Juliette lui prodiguent des caresses d'une douceur infinie. Elle accueille d'abord passivement le baiser de son amie, avant de s'abandonner pour de bon et de lui rendre fougueusement la pareille. Juliette faufile une main entre les fesses de Charlotte, puis son index suit la fente de sa vulve. Profitant de la réceptivité de son amie, Juliette le pousse à l'intérieur, où elle découvre son sexe ouvert et humide. Ses cuisses sont moites et ses fesses, très chaudes. Le corps de son amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D’une brusque contraction, elle comprend que sa belle jouit. Les spasmes qui enferment ses doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle n’est plus que frissons. Elle vibre. Elle gémit. Elle râle. Elle crie. C’est beau, une femme s’abandonnant à l’orgasme. Après un instant de calme, ses convulsions reviennent avec plus de force. La respiration de Charlotte se bloque. L’air de ses poumons est expulsé dans un long cri de plaisir. Un silence s’est fait dans la pièce. Contraste saisissant avec les sons de nos ébats. Ce calme est reposant. On est bien, dans les bras l’une de l’autre. Le réverbère éclaire légèrement la chambre. Une pénombre agréable noie la pièce et je devine plus que je ne vois le visage de Charlotte. Et, bercées par les caresses douces et régulières, le sommeil a fini par nous saisir. Bientôt, je me réveille. J’ai soif. Je me décolle du corps de mon amante de la nuit en tentant de ne pas la réveiller. Je reste quelques instants appuyée contre le chambranle de la porte. Je regarde sa silhouette, seulement éclairée maintenant par le halo de la lune qui éclaire faiblement la chambre au travers des volets. Elle est belle. Plus grande que moi, plus musclée aussi. Ses courts cheveux bruns lui donne un air androgyne irrésistible; j’entends son souffle. Son corps bronzé s’étale lascivement sur le drap blanc. Je souris en m’écartant de la porte pour gagner la cuisine. Il fait assez clair dans la petite pièce pour que je puisse me servir d’eau sans allumer la lumière. Je n’ai pas envie que les néons brisent la quiétude de la nuit. J’ouvre deux placards avant de me saisir d'un verre. J’ouvre le robinet et me sers un grand verre. Je sursaute. Un corps chaud se colle au mien. Des bras se nouent sous ma poitrine. Ses lèvres se posent contre ma jugulaire. Je ne peux m’empêcher de frissonner. Sa bouche est si douce. Je pose le verre au fond de l’évier et m’appuie sur elle, en murmurant: - Je connais ton corps, mais je ne connais rien de toi. Je la sens rire gaiement alors qu’elle pose son front contre mon épaule et que ses mains descendent contre mon pubis. - Tu apprendras à me connaître. Je frémis sous ses doigts. Je ferme les yeux. Mes doigts, au dessus de ma tête, se perdent dans les cheveux bruns de mon amante. Les siens s’égarent dans ma fente encore moite et ouverte de nos plaisirs de la nuit. Humide, je le suis. Son souffle dans mon cou, ses mains sous mes seins, je frémis de ses caresses. Charlotte me retourne dans ses bras. Elle se colle contre moi. Son corps est chaud et doux. Je tends mes lèvres en fermant les yeux. Sa bouche se pose sur la mienne dans un baiser plein de tendresse. Elle pose ses lèvres à de multiples reprises juste au dessus de ma bouche et sourit de mon agacement quand je veux les capturer. Elle retire son visage quand je cherche à établir un contact. Un affectueux sourire se dessine sur sa figure. - Tu es toujours trop pressée. Mes mains jusqu’alors posées sagement sur ses fesses attrapent ses joues qui me fuient. Nos langues se nouent. Sans hâte, mais dans une fièvre conviction. Je pose mes bras sur ses épaules. L’attire encore plus contre moi. Ma langue se fait plus fougueuse. On s’écarte à regret mais à bout de souffle. - J’ai raison d’être pressée ! Tu n’aimes pas mes baisers ? Son rire mélodieux me répond. Je fixe ses yeux. Un nouvel éclat transparait dans son regard sombre. Elle frémit dans mes bras. J'y vois du désir, de l’excitation, de l’appétit. Je devine dans son regard une soif inétanchable de plaisir et de passion. Son bras me décolle de l’évier. Elle me soulève pour me poser sur la table de cuisine. J’écarte les cuisses. Elle s'insère entre elles. Le haut de ses jambes frotte contre mon sexe ouvert. Un doux baiser sur mes lèvres et bientôt elle s’agenouille. Sa bouche est à la hauteur de ma vulve. Je suis trempée. Je la regarde. Elle est belle, comme cela. Cette vision m’électrise. D’un souffle, elle me fait me cambrer. Sa langue sort lentement de sa bouche et commence à me lécher. Charlotte écarte mes nymphes de ses lèvres. Ses légers coups de langues remontent vers mon clitoris déjà tendu. Elle tourne autour, sans jamais le toucher. Redescend vers mon sexe moite qui implore une pénétration. Je sens les contractions désordonnées. Sa langue me pénètre. Elle fouille mon intimité docile. Elle lèche l’intérieur de mon vagin. Je rejette la tête en arrière. Un gémissement de plaisir passe mes lèvres ouvertes, elles aussi. Son organe lingual remonte vers mon clitoris. Il est dur et elle le lape, l'aspire, le pince et le mordille. D’un geste saccadé, je maintiens sa tête entre mes cuisses. Je gémis. Mon bas ventre s'enflamme. Je geins. Une longue plainte m’échappe. Le bonheur m’empêche de respirer. Je lance mon ventre contre sa bouche. Je me déchaîne. Deux doigts me pénètrent profondément. C’en est trop. Je pousse un dernier cri avant d’être prise de tremblements. Chavirée de secousses, je jouis. Elle se relève, alors que son index et son majeur continuent à me fouiller. Elle me soutient le dos en passant un bras derrière mes épaules. Ses doigts en moi ont trouvé mon point G. M'amollissant avant de partir dans de longs soubresauts, je m'abandonne en giclant dans un orgasme parcourant mon corps tendu. Quand je rouvre les yeux, je suis allongée dans le lit de ma fabuleuse amante. Ses yeux brillants dans la nuit me fixent. Je l’enjambe, mon corps encore lourd de l’abandon s’écrase contre le sien. Nos lèvres se joignent encore. Son ventre et ses abdominaux que j’avais deviné au premier regard. Ma bouche s’écarte, je m’en vais agacer le bas de sa côte droite. Mes mains lâchent ses adorables seins pour découvrir ses flancs. Ma bouche découvre pour la seconde fois de la nuit ce sexe épilé, ce clitoris érigé et le goût si particulier de cette cyprine. Je donne un bref coup de langue sur ce bouton tendu qui fait frémir mon amante et poursuit mon inlassable descente. Le vagin qui a avalé une partie de ma main tout à l’heure m’appelle de nouveau. Je le pénètre, de ma langue, de mes doigts, suivant la respiration de Charlotte. Elle gémit, se tend, vibre. Je quitte ce lieu humide pour continuer la voie des délicieuses découvertes, non sans laisser mon index au chaud. Je lèche avidement le périnée. Je touche enfin mon but: le petit orifice entre ses fesses musclées. Je la bascule sur le ventre en écartant son genou pour pouvoir lui dispenser ma caresse buccale. Je lèche consciencieusement, passe sur l’anus qui se détend peu à peu, tourne, contourne et retourne. Mon doigt pénètre toujours plus profondément son intimité. Mon plaisir me guide entre ses reins, dans la vallée chaude de ses fesses, à l'entrée de l'étroit pertuis; elle se cambre pour aller à la rencontre de mes doigts inquisiteurs. Je souris aux encouragements de ma belle et fais tournoyer ma langue sur les pourtours de son anus pénétré. Quand je la sens complètement détendue, un second doigt entre en elle. Elle se redresse et se cambre encore plus en émettant une longue plainte. À genoux devant moi, soumise et débauchée. Le spectacle est beau et jouissif. Elle s'offre à moi. Le corps de mon amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D'une brusque contraction, je comprends qu'elle jouit. Les spasmes qui enferment mes doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle crie. Elle n’est plus que frissons. Je continue mes mouvements de va-et-vient pour que perdure sa jouissance anale. Après tant de jouissances, nos esprits sont brumeux. Sa main douce contre mon flanc, mes lèvres contre les siennes. Des jolis moments tendres en attendant le sommeil, de nouveau. Réveillée, elle se lève, m’embrasse tendrement et m’entraine vers la salle de bain. Elle m’enlace en me faisant rentrer dans la douche. L’eau chaude coule sur nos corps amoureux. Rapidement, la buée envahit la petite pièce. La proximité que nous impose l’étroitesse de la douche est mise à profit. Mes mains redécouvrent ce corps magnifique. Sa bouche aspire mes seins tendus. Ses doigts agacent mon clitoris. De lents mouvements en douces caresses, je suis surprise par la jouissance qui me saisit. Je me retiens à elle, me sentant vacillante. Je dépose un baiser au creux de ses reins avant de me relever. D’une pression sur son épaule, Charlotte se retourne. Je prends du gel douche et poursuit amoureusement mon massage. L'intérieur de ses cuisses, ses fesses et le pourtour de son anus; je masse la zone sous les seins, si érogène. Je saisis sa poitrine, frictionne et agace les pointes. Elle gémit sous la caresse. Je souris. Je pose mes genoux contre la faïence du bac de douche. Je suis juste à la hauteur de son sexe qui semble toujours aussi demandeur. Mes mains jouent avec ses abdos et son pubis lisse. Je m’égare sur l’aine, j’embrasse le clitoris qui dépasse de ses lèvres. Elle s’appuie contre le mur. Ma langue écarte ses petites lèvres, guidée par les mouvements de bassin, j’amène mon amante à la jouissance. Elle roulèrent sans un mot sur le sol carrelé de la salle de bain. Leur envie réciproque de se posséder les transforma en lutteuses. Elles s'encastrèrent l'une contre l'autre en s'embrassant et en se griffant, seins contre seins, ventre contre ventre, en un combat furieux. - Raconte-moi ce que tu ressens quand ton amant commence à nouer des cordes autour de toi demanda Juliette. Quelle sensation cela procure de se retrouver nue et vulnérable ? - J'ai peur. Et en même temps, je suis impatiente. - Il te caresse en t'attachant ? - Non, il est comme absent. - Il t'a déjà fouettée ? - Non, jamais. - Et tu le regrettes ? - Peut-être, oui. Charlotte fut surprise de sa propre réponse, comme si ce n'était pas elle qui avait répondu mais une autre. Sans attendre, Juliette dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une épaisse corde de chanvre qu'elle attacha à un anneau au plafond, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le sifflement des lanières en cuir d'un martinet. - Qu'est-ce que tu fais ? - Je répare un oubli, répondit Juliette. - Tu veux que je te bâillonne ? Charlotte secoua la tête. Non, elle ne voulait pas être bâillonnée. Elle voulait sentir la douleur lui monter jusqu'à la gorge pour y exploser. Cela devait faire partie du rituel. Il fallait que quelque chose sorte d'elle. Elle osa un regard par dessus son épaule. Indifférente, bien campée sur ses jambes fuselées, ses seins dressés tressautant au rythme de ses larges mouvements. Juliette éprouvait la souplesse du ceinturon en en fouettant l'air. Ainsi nue et armée, elle ressemblait à une déesse antique. Charlotte ferma les yeux. Elle désirait être fouettée et Juliette seule pouvait lui faire subir cette épreuve. Ce serait non seulement s'offrir en captive à l'amour, mais mieux encore, se donner en esclave, à une autre femme de surcroît. Accepter ses coups, encaisser à travers elle, la fureur de toutes les femmes. Juliette la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Trente, quarante, cinquante coups Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle avait exposé son dos à un âtre crépitant. Le supplice était le prix à payer pour que son amante continuât à l'aimer, elle souhaitait seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi et attendait muette. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. Juliette cessa aussitôt de la frapper et tomba à genoux devant elle. Posant avec une infinie délicatesse les doigts sur ses reins meurtris, elle attira jusqu'à sa bouche la peau empourprée des cuisses et du ventre qu'elle couvrit de baisers. Elle aspira entre ses lèvres, les lèvres de son sexe, les lécha avec douceur. Charlotte s'abandonna. Charlotte avait accepté secrètement non sans abnégation de se soumettre définitivement à Juliette. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/06/20
Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction: une femme comme elle ne pouvait pas la faire souffrir volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre eux. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placé pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échaffaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes et que chaque nuit devienne tempête. L'indifférence prépare admirablement à la passion; dans l'indifférence, rien ne compte; dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre, un rêve où l'on s'enfouit, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et étreintes joyeuses. Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Juliette. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/07/20
Je me glissai le plus discrètement possible sous la couette, en scrutant le visage de Xavier, bien résolue à ne pas le réveiller. Il ne bougeait pas. J'éteignis la lampe de chevet, me retournant sur le flanc. Il ne bougeait toujours pas. Mais juste au moment où mon esprit commençait à s'apaiser, où mes membres se détendaient entre les draps frais, je sentis ses jambes se coller aux miennes. Son corps bien vivant. Xavier m'enlaça et écrasa son pelvis contre mes reins. Je demeurai sans réagir, en priant pour qu'il se rendorme, en me détestant de le souhaiter. Mais hélas, il se rapprocha et m'embrassa dans le cou. Je fus parcourue d'un frisson, que Xavier interpréta comme un signe de plaisir. Il effleura ma peau hérissée par la chair de poule, ce qu'il prit pour un symptôme prometteur et une invitation. Au tout début de notre relation, je pensais qu'il était l'homme qui embrassait le mieux de la terre. Je me souvenais encore de notre premier baiser, un instant de pure transcendance. Au terme d'une soirée agréable passée au restaurant et après un dernier verre dans un bar de nuit, il m'avait attirée contre lui pour le plus incroyablement doux baiser que je n'avais jamais reçu, une caresse subtile des lèvres et de la langue, avec une juste combinaison de passion et de sensualité. De toute évidence, Xavier avait eu tout le loisir de peaufiner sa technique, puisqu'il était un des hommes les plus connus et les plus sollicités que j'avais jamais rencontrés. Pourtant, depuis quelques mois, j'avais l'impression d'embrasser un inconnu, et cela n'avait rien d'un fantasme excitant. Cette bouche que je trouvais autrefois douce et sensuelle me semblait de plus en plus froide, humide et d'un contact déplaisant. C'est avec trop de voracité que sa langue cherchait la mienne désormais, que ses lèvres étaient engourdies ou trop charnues. Chaque caresse me faisait l'effet d'un viol. Autrefois, pourtant, le sexe avec lui avait été fantastique. Quand Xavier était moins disponible, plus assidu aux jeux de la séduction, moins collant, moins impatient de se caser avec une fille plus sérieuse que toutes celles, frivoles et inconstantes, qu'il avait fréquentées entre vingt et trente ans. Une époque qui semblait se perdre dans la nuit des temps. L'offensive me prit au dépourvu. Soudain, avant que j'ai pu comprendre ce qui se passait, il avait baissé mon shorty jusqu'aux genoux et s'était collé contre moi. Je voyais ses bras puissamment musclés saillir sous son menton et les appuyer sur ma gorge. Je lui demandé avec véhémence de desserrer son étreinte, par chance l'obscurité m'empêchait de voir son visage. Je finis par m'endormir peu avant six heures. Mais ce n'est que plusieurs heures plus tard, en pleine réunion, tandis que la fatigue m'embrumait l'esprit et rendait mon élocution laborieuse, que je me souvins de ma dernière pensée avant que le sommeil ne me happe. Je repensais à cette soirée au cours de laquelle mes amies s'étaient mises au défi de réformer leur vie. Florence allait élargir son champ d'expériences en collectionnant les aventures. Anne était résolue à s'essayer aux joies de la monogamie. Dix jours avaient passé, et je n'avais toujours pas trouvé comment m'associer à ce projet. Jusqu'à cet instant. Ne serait-ce pas opportun d'annoncer que j'allais mettre un terme à cette relation sentimentale insatisfaisante. Même si j'étais terrifiée à l'idée de me retrouver seule. Je m'efforçai de penser à autre chose, à mon prochain voyage. J'assistai à un cocktail pour un prix littéraire organisé par une prestigieuse maison d'édition parisienne. Si mes collègues ne se décidaient pas à remballer leur insupportable verbiage dans les dix minutes, je serai en retard pour un dîner. J'allais discrètement m'éclipser quand le visage radieux de Claire apparut. Elle était réellement lumineuse ce soir dans sa robe noire courte et moulante, glamour et sexy, avec une pointe d'élégance empruntée à Jackie Kennedy, un collier de perles ras du cou. Sa présence qui ne passait pas inaperçue dans l'assemblée me sauvait d'un ennui profond. - Bonjour, Claire, tu vas bien ? Tu es vraiment lumineuse. Il faudra que tu me donnes ton truc. Elle me regarda avec un regard encore tout chaviré de sa rencontre avec lui, mais cela je ne le savais pas. - J'ai une recette incroyable, que nous nous passons d'amies en amies, je t'en parlerai quand tu voudras. Notre conversation dériva sur notre domaine d'activité et la soirée fut un moment très agréable. Trois jours plus tard, au cours d'une réunion plus qu'ennuyeuse, le visage de Claire réapparut dans mes pensées vagabondes. Avec le recul, elle m'apparut encore plus resplendissante que jamais. Dès qu'un moment libre se présenta, je décidai de l'appeler. Après le bonjour rituel, j'osai aborder le sujet directement, mourant d'envie de connaître son truc. - Écoute, mon secret, c'est un homme, mais pas n'importe quel homme. Je ne le connais pas, il vient chez moi une fois par semaine. Je l'attends, les yeux bandés. Il a les clés et dès qu'il arrive, il mène le jeu. Il m'a fait découvrir un plaisir incroyable, basé uniquement sur le sexe. Il n'y a pas d'amour, pas de partage. Il ne parle pas. Ses mains, son corps, son pénis: il met tout en œuvre pour que je jouisse. Un homme que pour l'orgasme. - Tu te laisses baiser par un homme que tu ne connais même pas, mais tu es complètement folle. - Au début, j'étais comme toi. Plutôt prudente et méfiante. Mais l'idée a fait son chemin. Un jour, j'ai franchi le pas. J'ai donné mes clés. Le jour X est arrivé. J'éprouvais de l'appréhension. Je ne te parlerai pas de la suite, mais tout ce que je peux te dire, c'est qu'aujourd'hui, je ne peux plus m'en passer. Si tu veux profiter de ses visites, c'est très simple, tu m'envoies un trousseau de clés avec une étiquette où tu précises ton adresse, ton téléphone, et quel jour de la semaine tu veux baiser avec lui. Je reposai le combiné, troublée. Ouvrir ses cuisses, se laisser pénétrer par le sexe d'un homme que je verrai jamais: incroyable; moi si classique, si traditionnelle, j'ai un amant certes créatif mais dont je connais toutes les fantaisies. Baiser avec lui est un havre de bien-être, de complicité. Nos sexes se connaissent et se reconnaissent. Un passage aux toilettes me fit découvrir l'effet de cette conversation. Un jus clair, tiède s'écoulait de ma vulve, déjà en éveil à l'idée d'une telle rencontre. Je ne pus m'empêcher de me caresser pour apaiser d'un plaisir au singulier son attente. Me faire pénétrer par un homme que je ne connaîtrai jamais; le désir était né. Dès le soir, dans les bras de mon amant, je lui ai demandé de me bander les yeux; j'ai pensé à lui, lui que j'attends déjà. Tout mon corps, mon esprit se sont centrés sur son sexe, un membre superbe, tendu, turgescent, allant et venant. Le plaisir a envahi tout mon être. J'ai hurlé comme sous ses coups, j'ai joui avec une telle intensité jusqu'alors jamais ressentie. Le lendemain, l'envie était toujours là, pensée permanente trottant dans mon esprit. Toute la journée, j'ai essayé en vain de chasser ses fantasmes. Mais tous mes sens s'opposaient vivement. L'idée semée au cours de la soirée avait grandi et se défendait vigoureusement. Trois, quatre jours passèrent ainsi. Je restai dans une dualité qui ne m'apportait aucun répit. Un désir de plus en plus fort s'imposait au fil des jours, qui profitait à mon fiancé tout surpris de retrouver une dynamique dans notre couple. Xavier me demanda alors une explication, je lui répondis que je venais de remporter un très important contrat face à une agence concurrente. En réalité, je ne me sentais pas bien; j'avais rompu l'équilibre que j'avais si soigneusement réussi à construire. Le sixième jour, n'y tenant plus, je courus faire un double de mon trousseau de clé. Je mis le trousseau dans une enveloppe et l'envoyai à Juliette. Un frisson incroyable me parcourut quand je la glissai dans la fente de la boîte aux lettres, un avant-goût du plaisir animal qui prit place désormais dans ma vie. Je décidai le jour même de ne plus porter de sous-vêtements sous mes robes, délaissant ma lingerie La Perla. Ce soir-là, je fis l'amour avec un lâcher-prise qui laissa mon partenaire de jeu épuisé mais émerveillé. J'avais consenti à accepter l'un de ses plus grands fantasmes, un triolisme érotique avec une très jeune fille désirable et infatigable. Le premier jeudi arriva. Il fut au-delà de mes attentes; un moment rare. Depuis, ma vie a changé de couleurs: hier dans les couleurs pastel, aujourd'hui, jaune, rouge, verte: elle brille aux éclats comme un arc en ciel après la pluie. Je l'attends. Dès que je suis rentrée du bureau, j'ai pris une douche pour me détendre et chasser toute pensée professionnelle. Je me suis massée afin d'assouplir mon corps, le rendre plus animal, plus félin. Je l'ai parfumé délicatement, nappant mon intimité d'un voile odorant. Depuis que je le connais, j'ai rasé le duvet de mon pubis pour qu'il soit encore plus doux. Je suis là allongée sur le lit, mes sens en alerte. Le plaisir est là qui tient en éveil mon bas-ventre; les pointes de mes seins dardent dans l'attente de ses morsures. Mes yeux masqués ne voient plus le soleil ambiant. Soudain, j'entends la clé dans la serrure, qui la pénètre aussi efficacement que son sexe pénètre le mien. Il se déshabille sur le chemin qui mène à ma chambre, lançant ses chaussures sur son passage. Le frottement de sa chemise et de son jean sur sa peau est la plus douce musique, prélude à notre étreinte. Pour le reste, je suis incapable de savoir s'il porte un slip ou non. Il ne vient jamais directement dans le lit. Je sens son regard qui, centimètre après centimètre, prend possession de mon corps. Il ne me touche pas et pourtant déjà celui-ci se rend sous le coup de l'émotion. Qu'attend-il pour me prendre, je suis en manque de lui depuis une semaine. Il reste là à brûler ma peau. Je reste là à attendre, le sexe moite et impatient. Il se lève, rejoint le lit d'un pas tranquille et monte avec la souplesse d'un félin. Je ne peux toujours pas le toucher, car c'est lui qui mène le jeu. Il commence par mordiller les pointes de mes seins, en suçant les larges aréoles brunes, puis d'un coup me retourne exposant mes fesses à la lumière. Il attrape mes mains, et avec des menottes, me les attache dans le dos. Sa langue reprend sa douce promenade, découvre mollets, cuisses. Son trajet décrit des courbes ne pouvant me laisser prévoir aucune logique. Sa langue se glisse entre mes fesses, vient forcer mon intimité, ôtant lentement avec une délicatesse infinie le bijou anal qui lui interdisait l'accès à ma voie la plus étroite. Je dilate et je cambre pour mieux l'accompagner. Il la déflore avec un doigt, l'éveille d'un va-et-vient progressif, un deuxième, bientôt un troisième viennent rejoindre le premier. Je commence à partir, mes mains emprisonnées ne peuvent partir à sa découverte et me saisir de son sexe entre mes doigts. Il ose me prendre comme peu d'hommes ont osé. Il ne tient pas compte de mes cris, de mes suppliques: il fouille, prend, envahit, me fait mal, me libère pour mieux me reprendre. Quand il me sent au bord de l'extase, il me retourne. Sa langue reprend mon sexe, le suce avec avidité. Je hurle, j'aime sa douceur, sa force, sa violence, la chaleur de sa langue tonique. Je m'ouvre, impudique pour que ma chatte béante capte chacun de ses coups de langue, pour qu'il me pénètre au plus profond. J'ose lâcher tout l'animal qui est en moi, être pute, offerte, libre dans mon plaisir. À aucun moment, je ne me sens menacée ni jugée, je suis libre au pays d'Éros; une liberté qui me rend aussi dépendante de lui que d'une drogue. Je suis accro de sa peau, de sa bouche, de ses mains, de sa queue qui me délivre d'une attente d'être. Je le supplie de me pénétrer. Enfin, il répond à mon impatience et entreprend la découverte de mon sexe avec ses doigts. Quel plaisir de m'ouvrir, coulant sous le désir de ses caresses sur mon clitoris, mes petites et grandes lèvres. Mon corps se déchaîne; mes reins se cambrent pour mieux me livrer. Je brûle. Je perds toute pudeur. Mon vagin, mon anus, ma bouche, mes plis, ma chair veulent être pénétrés. Je le supplie. Esclave, je lâche prise. Son gland rosé, gonflé caresse le sillon de mes fesses. Il entre, je m'offre, je me laisse envahir, je suis pleine, je le guide, je rythme ses va-et-vient. Je suis lui, il est moi. J'aime d'être enfournée de sa queue si dure, campée, enfilée. Son plaisir est rapide, mais il se retient. Quand je le sens prêt, je l'appelle par mes parois et ma voix. Il crie, longtemps, au même rythme qu'il se vide en moi. Je happe ses jets, les suce, les conserve. Il s'effondre sur moi. Je suis dans l'entre-deux, espace intemporel, le voyage s'achève et la vie reprend. La trêve est terminée. Il me retire mes menottes. Il s'écarte de moi. Puis laisse ma peau abandonnée de son contact. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/07/20
L'effluve de son parfum l'excite, une odeur inédite, certainement inabordable; le corps devant lui se raidit. Combien de fois, Xavier, la pointe de mes seins s'était-elle dressée à l'approche de tes mains ? Combien de fois au petit matin ? À la sortie de la douche ? Le bus arrive, la belle monte et s'assied juste derrière le chauffeur. Le siège de derrière est occupé. Pascal s'installe sur la banquette opposée. Il observe le profil racé, les traits de la jeune femme sont crispés, le froncement du sourcil trahit l'inquiètude et il s'en réjouit. Il la dévisage longuement, admire le galbe de ses seins semblable aux contours d'un joli pamplemousse et rêve de se désaltérer au fruit défendu. La jeune femme lui paraît de plus en plus nerveuse. Ils descendent à la même station devant le musée des automates. Elle prend un ticket et dépasse le portillon. Pascal est frustré, il ne peut payer l'entrée. Tant pis, il attendra dehors, il fait beau et il doit se calmer mais elle se retourne. Je posais le livre sur la couverture. La ligne du 43, c'est celle que nous empruntions le dimanche pour aller promener le chien. Même le chien, tu l'avais oublié. "- Vous ne me suivez plus ! Vous n'aimez pas les automates, peut-être ?" Quelle prétention dans la voix. Pascal va la faire plier cette pimpêche, elle ne perd rien pour attendre. Il la suivra jusqu'au moment propice où il pourra se l'approprier, même si cela doit lui prendre des jours et des nuits. Il achète un ticket pour le musée. Pascal a soudain peur. Jamais il n'a connu ce sentiment. Il suit la croupe légère qui s'enfonce dans la salle des automates. L'obscurité est quasi complète, seuls des spots blafards éclairent les drôles de pantins qui répètent dans un mouvement saccadé des gestes identiques. Une voix suave conte l'histoire des curieux personnages. Le jeune homme n'a jamais vu un tel spectacle et s'approche du cordon qui barre l'accès aux créatures magiques. La fraîcheur de la pièce contraste avec la chaleur du dehors. La jeune femme vient se coller à lui, ses cheveux effleurent la joue rasée. Elle le prend par la main. Une main chaude et douce, rassurante. " - Venez plutôt par là, c'est mon préféré!." Pascal ne s'intéresse plus au jouet de fer mais à cette main qui pour la première fois s'est tendue à lui. Ils sont seuls dans la pièce. La main le guide habilement d'un personnage à l'autre, les doigts graciles pressent les siens. Elle les arrête devant un duo. Il regarde. Une petite tête de fer avance et recule la bouche ouverte sur un pénis rouillé, la nuque du propriétaire balance de droite à gauche dans un imperceptible grincement. L'image de ton pénis rouillé, Xavier ... Quel délice ! Je reprenais hâtivement ma lecture. "- Il manque d'huile, vous ne trouvez pas ?" Mais elle le provoque ! Le jeune homme sent monter en lui une sève brûlante, son gland le tiraille, sa violence originelle le tenaille, il ne peut plus se retenir et tant pis s'il fait mal à cette main tendue. Il se dégage et soulève la jupe. Il s'attend à un cri. La jeune femme ne dit rien, elle accélère seulement soudain le rythme de sa respiration. Pascal ne comprend rien. Il s'en moque. Pressé par son désir, il fourre sa main sous le tissu et plonge ses doigts à l'intérieur du sexe humide de sa proie. Nul besoin de dégraffer son jean, une main habile vient à sa rencontre qui se faufile et aggripe sa verge. Elle le masturbe frénétiquement. La jeune femme se plie en deux, enfonce le gland gonflé au fond de sa gorge et mime avec application la scène des deux pantins. La béance boulimique l'avale littéralement, tentant d'atteindre la luette. Prêt à décharger, possédé par l'étrange créature, il la relève. Ses bras costauds soulèvent ses cuisses légères, seule la pointe des pieds résiste à cette élévation. Il l'empale sur son jonc tendu. Malgré les ongles qui éclatent la peau, la jeune femme se laisse glisser avec volupté sur cette gaillarde virile. Le rythme fort de leur respiration s'accorde, laissant à la traîne le grincement de l'automate. L'instant d'après, l'extase les submerge, vertigineuse et folle. Jamais personne ne s'est offert à lui avec tant de générosité. La jeune femme desserre l'étreinte, elle agite le pied gauche, son bénard en soie bordé de dentelle coulisse le long de sa cheville. Dans un geste rapide, sa main froisse l'étoffe soyeuse et la fourre dans son sac à main. La déculottée trémousse son arrière-train, rajuste la jupe et quitte les lieux, assouvie d'un plaisir charnel. Le jeune homme la regarde s'éloigner, déjà elle ne le connaît plus. Pourtant, elle se retourne, pédante: - Il vous reste beaucoup de choses à apprendre. Et toi, Xavier, que te restait-il à apprendre ? Tu croyais tout savoir en matière d'amour. J'aurais tant aimé, à cet instant de la lecture, que tu sois près de moi. J'aurais pu alors t'embarquer pour de nouveaux voyages. Pourquoi m'as-tu quittée, espèce de salaud. Je soupirais et je reprenais, j'étais là pour te haïr, pas pour te regretter. Quel beau roman. Pascal n'a plus qu'une obsession, retrouver cette offrande, ce don divin balancé de la voûte céleste. Lui qui n'est pas croyant se surprend même à prier, à supplier, mais le ciel n'est jamais clément à son égard. Les jours, les mois défilent. Le miracle ne daigne pas s'opérer. Chaque jour, le jeune homme emprunte le même chemin, celui qui l'a mené à ce sexe offert. Fébrile, il l'attend. Errant dans les bouches de métro, les gares, les cafés, tous ces lieux où se croisent les âmes non aimées, il cherche les jambes de gazelle qui lui ont échappé. Un après-midi d'hiver, alors que les flocons de neige mêlés au vent du Nord flagellent les visages, Il remarque deux chevilles montées sur des talons aiguilles qui abandonnent les marches du 43. Le bus et le blizzard l'empêchent de distinguer la silhouette. Emmitouflée dans un long manteau de fourrure, la créature est là en personne. Elle lui passe devant sans un regard et d'un pas lourd et rosse enfonce son talon pointu dans l'extrémité du godillot. La douleur aiguë qui le transperce, soudain se transforme en une érection subite. - Encore vous ! Siuvez-moi ! Le ton péremptoire ne supporte aucune discussion. Rien n'a changé dans la salle obscure, si ce n'est la chaleur, contraste des saisons. Tant d'attente ! Pascal brûle d'impatience. Il peut encore et il pourrait des milliards de fois s'il le fallait. Un regard rapide atteste de leur heureuse solitude. Le jeune homme se jette sur la fourrure, il va lui montrer ce que c'est que de faire trop patienter un tronc assoiffé. Saisissant la chevelure, il fait plier le genou gracile et guide la tête vers son sexe. Il veut l'humilier. Brusquement, un mouvement de recul et les perles de porcelaine incisent cruellement son derme. - Pas tout de suite, suivez-moi d'abord. Pascal, blessé, obéit. Les talons pressés dépassent le couple d'automates où l'huile fait toujours défaut, mais n'y prêtent aucune attention. - Fermez les yeux ! Le jeune homme se laisse conduire par cette main qui, une fois encore, se tend à lui. - Ouvrez maintenant. Là, regardez. N'est-ce pas extraordinaire ce travail de précision ? Pascal découvre deux automates. L'un tient un manche à balai qu'il introduit chirurgicalement dans le trou du derrière de l'autre figurine. Face à ce mécanisme parfait, l'homme sent poindre les foudres du désir, résiste tant qu'il peut à la lave incandescente. La belle se met à quatre pattes sur le sol glacial, relève la pelisse. Le balancement de sa croupe se met à l'unisson de celui de la pantomime. La chute des reins de fer aspire le bois rugueux. La bande sonore, très généreuse en détails impudiques, crache de façon nasillarde, l'histoire de Sodome et Gomorrhe. Le jeune homme n'en a cure. Seuls les mots suggèrent à son membre contrarié, nourri d'une sève prospère, le chemin à suivre pour atteindre la voie promise. À genoux derrière elle, il presse son pouce tout contre l'ovale brûlant, la fente muqueuse. Le nid douillet gazouillant semble suinter de tous ses becs. Et d'un geste puriste, la jeune femme désigne le bout de bois. Pinocchio ravale son désir et se met à fouiller partout en quête d'un balai. Essouflé, le dard raide, il revient du pont d'Arcole, victorieux. À la pointe de son bras jubile l'objet du caprice. L'aide de camp Muiron dormira ce soir sur ses deux oreilles. Enfin, le jeune homme va pouvoir se mettre à l'attaque, la tenir au bout de cette étrange queue. S'enfoncer loin dans le noir, l'entendre le supplier de ne pas s'arrêter. Mais lui, Pascal, n'est pas un automate que l'on remonte à l'aide d'une clef. Fait de chair et de sang, comme les grognards de l'Empereur, ses sens aiguisés, le cerveau vomira tous ses fantasmes, peut-être même juqu'à la dernière charge. Ce sera son Austerlitz à lui. Le jeune homme prend son élan, ferme les yeux et plante sa baïonnette. Le manche à balai lui revient en pleine figure, lui arrachant la moitié du menton. Le bois a cogné le carrelage et a ripé. Hurlant de douleur, il se penche, une main appuyée sur sa mâchoire endolorie, l'autre prête à saisr son arme. La belle a disparue. Stupéfait, notre hussard bleu tourne en tout sens, agité comme un pantin désarticulé. Plus de pelisse, plus de petit cul offert, plus rien. Seule une voix impertinente: - Décidemment, Pascal, vous n'êtes pas un artiste, jamais vous ne comprendrez le mécanisme automatique. À cet instant précis du récit, je jubilais. Je te voyais toi, Xavier, et je répétais à voix haute, la phrase machiavélique qui te réduisait en cendres. J'étais si contente de te voir humilié de la sorte que je n'ai rien entendu. Soudain, le livre m'échappa des mains, un corps lourd s'était abattu sur moi, entraînant dans sa chute la lampe de chevet. Mon cœur s'arrêta net de battre dans le noir. Je laissai des mains inconnues cambrioler mon corps paralysé de terreur, voguant sur mes seins, mes reins, à l'intérieur de mes cuisses, comme une carte du Tendre. Les méandres de mes courbes, ces doigts agiles les connaissaient par cœur. C'est alors que je te reconnus. Moi qui désirais tant te détester, je ne pus résister au supplice de tes caresses. Innondée de plaisirs, je m'offris à toi, assoiffée, je t'avais dans la peau, et bien sûr, tu le savais. Tu étais un artiste, à l'encre de ma rage. Je te remercie d'exister. Hommage à Roger Nimier. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/07/20
Deux mecs pour ma lopette... Je veux que ma chienne accepte ! Ma lope se doute BIEN de mes intentions mais elle ne sait pas vraiment ce que j'attends d'elle ! Je veux qu'elle comprenne bien qu'à l'avenir je ne vais plus me contenter juste d'une seule bite mais qu'elle doit devenir une véritable petite salope! Elle devra sucer et honorer tous les mâles qui ont envie d'elle. - Chérie je veux que tu cherches deux mecs sur internet pour ce soir! - Comment ça deux mecs Maîtresse? - Tu as très bien compris DEUX ! Deux mecs pour ma lopette. Ma chienne à trouvé deux mecs assez facilement! Elle s'est préparée pour les recevoir. Après une brève présentation et quelques explications sur ce que j'attends d'eux, les deux mâles se déshabillent et vont s'installer sur le divan. - Voila ma chienne va les sucer ils attendent que ça! Deux mecs ? - OhhhMaîtresse ! - Discute pas tu es ma pute et fais ce que je demande un point c'est tout! Ellecommence à les sucer et les branler sans rien dire. Elle adore les bites et ça se voit. - Tu aimes ça hein grosse salope? - Oh oui Maîtresse j'adore. - Je te rassure tu es à ta place et tu es une bonne petite pute qui offre sa bouche gratuitement. Oh tu as une belle salope qui suce à merveille on voit qu'elle aime la bite! Deux mecs pour ma lopette, ça fait trois ans que je la conditionne pour qu'elle devienne une bonne chienne! -Tu peux être fière de ton travail j'ai rarement rencontré une telle salope! - Allez grosse pute suce nous bien... - Elle suce à merveille effectivement et vous allez pouvoir la baiser comme vous voulez! - Super on va bien profiter alors! Je donne un peu d'aide à ma lope et j'en profite pour sucer moi aussi ces deux mâles. Je suis la Maîtresse et je ne vais pas me priver et profiter moi aussi. - Tu vois lopette Maîtresse à tout à y gagner avec toi... tu es une fiotte qui me permet de sucer et de me faire baiser comme je veux sans que tu ne puisse plus rien dire! - Oui Maîtresse! - Tais toi et suce moi cette queue! - Maîtresse aussi en a une très bonne et je vais bien la sucer devant toi ! Je profite moi aussi des deux bites offertes même si c'est ma lope que j'ai envie de voir bien utilisée. - Allez les mecs enculez-moi cette salope elle a besoin d'être abusée pour comprendre ce à quoi elle sert! Q - Mmmm cette chienne se dilate bien on va pouvoir y aller comme dans du beurre! - Couche toi sur le divan salope on va t'enculer! - Oui allez-y profitez bien de ma lopette elle est la pour servir de vides couilles et s'offrir totalement! - On va bien en profiter tu peux nous croire... on va lui apprendre ce que c'est que de n'être plus qu'une bonne salope à bites bien soumise ! Je suis ravie car ma chienne va se sentir vraiment humiliée ! - Allez vas y encule la bien elle adore ça ma lopette! - Ah ouais une dans le cul et une dans la bouche tu as transformé ton mec en véritable chienne je te félicite ! - Ah ça fait assez longtemps que je la conditionne pour ça! Deux mecs pour ma lopette suce et se fait prendre sans aucune retenue sa bouche gobe cette belle grosse bite et sa chatte anale est travaillée en même temps. Je remarque que ma petite lopette commence à aimer se sentir ainsi utilisée et je suis assez fière de voir que mon conditionnement porte ces fruits. -Tu aimes te faire baiser ainsi ma chérie on dirait? - Oh oui Maîtresse j'aime ça me sentir bien offerte! Elle commence à crier tellement elle se fait prendre dans le cul mais j'ai pas l'intention de la laisser la moindre possibilité de se soustraire à ces mecs. - Allez on va l'installer sur le chevalet les gars et vous allez continuer à lui dilater les trous! - Quelle chienne regarde ça mes doigts massent son intimité et elle s'ouvre bien! -Oui et ma lope bande plus elle se sent femelle ! -Ah ben ouais tu l'as bien conditionné, une vraie lope! - Merci les gars - Vas y ma chienne suce moi bien... lubrifie ce préservatif pour que je t'encule encore une fois j'ai envie de gicler dans ton cul! c'est bon d'avoir a sa disposition une lopette de ton genre! Je sens qu'elle va se souvenir longtemps de cette soirée et j'espère qu'elle sera fière! La soirée se termine et les mecs sont partis. - Alors ma lopette comment tu te sens? -Honteuse Maîtresse. - Mais tu dois être fière tu as fait du bien à deux mecs et ils ont été ravi ! - Je sais pas trop Maîtresse! - Moi je sais et je décide, tu seras ma lope? - Votre lope Maîtresse. - Bravo tu as compris et être fière ! -Oui Maîtresse
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Par : le 25/07/20
La mer n'avait pas changé. Sa rumeur et son odeur étaient les mêmes, les vagues allaient et venaient comme celles de jadis. Vingt ans plus tôt, Sarah avait contemplé l'océan depuis cette même plage en songeant à la vie qu'elle avait devant elle, et à présent. Elle sentait le sable râpeux sous ses pieds et la brise iodée emmêler ses cheveux. Elle inspira profondément et ferma les yeux. Le noir derrière ses paupières l'aidait mieux que celui de la nuit à se perdre dans le passé pour éviter de penser à l'avenir. En ces derniers jours du mois de mai, le fonds de l'air était encore frais, et son chemisier et sa jupe de coton ne lui tenaient pas très chaud. Elle croisa les bras sur sa poitrine pour se réchauffer, en pensant, cependant, que ses frissons étaient une réaction appropriée aux souvenirs de cet été désormais si lointain qui revenaient en trombe. Les souvenirs qu'elle avait de lui, jeune écrivain d'une force et d'une précocité monstrueuses. Vingt ans durant, elle avait essayé de l'effacer de sa mémoire, pour se retrouver, de retour sur la plage de Donnant, tout aussi incapable de l'oublier qu'elle l'avait toujours été. Elle leva le visage, et la brise repoussa ses cheveux en arrière. Elle ouvrit la bouche pour l'avaler et s'en régaler. L'odeur iodée emplit ses narines et enveloppa sa langue, saisissant son esprit comme s'il s'agissait d'une friandise. Elle était stupide et trop âgée pour croire aux contes de fée. Et les voyages dans le temps n'existaient pas, il n'y avait aucun moyen de retourner en arrière, aucun moyen, même de rester simplement au même endroit. Son seul choix, le seul choix que quiconque avait, c'était d'aller de l'avant. Cette pensée en tête, elle avança. Un pas, puis un autre. Ses pieds s'enfoncèrent dans le sable et elle se tourna pour regarder la terrasse de sa maison et la bougie solitaire qui y luisait. Un coup de vent agita la flamme et la fit vaciller, et Sarah s'attendait à ce que cette frêle lumière s'éteigne, mais celle-ci résista vaillamment derrière sa cloche de verre. La maison se trouvait pratiquement isolée à l'époque, se rappela-t-elle, tandis qu'à présent, il fallait supporter la joie bruyante des enfants et celle des surfeurs en herbe osant affronter les rouleaux de Donnant. Elle avait découvert à son arrivée la villa tapageuse de trois étages construite juste derrière la maison centenaire, aussi nouvelle pour elle que les dunes tachetées d'algues, inexistantes vingt ans plus tôt. Cependant, au mois de mai, les vacanciers n'avaient pas encore pris leurs quartiers d'été, et, à l'exception d'un bungalow au loin dont elle voyait les fenêtres éclairées, les autres habitations acadiennes semblaient vides. Elle fit encore un pas. La mer était trop froide pour nager, sans compter que le reflux risquait d'être puissant. Pourtant, poussée par les souvenirs et le désir, elle ne résista pas à son envie d'avancer vers les flots. L'océan lui avait toujours donné une conscience aiguë de son corps et de ses cycles. Les marées soumises à la force d'attraction de la lune, lui avaient toujours paru un phénomène très féminin. Elle n'avait jamais été une grande nageuse, mais lorsqu'elle se trouvait au bord de la mer, Sarah se sentait plus vivante et plus sensuelle. Elle avait connu les eaux chaudes des Bahamas et les vagues froides de la côte bretonne, la douce houle du golfe du Morbihan, mais aucun de ces lieux ne l'avaient autant ensorcelée que ce bout de terre et les eaux qui le baignaient. Belle île en mer était unique dans la cartographie de sa mémoire. Et vingt-ans après, le charme était plus fort que jamais. Elle sentit sous ses pieds le sable compact et humide que la dernière vague venait de lécher. L'écume blanchissait ici et là le rivage, mais l'eau ne touchait pas encore sa peau. Elle avança avec précaution en tâtonnant avec ses orteils pour ne pas trébucher sur un rocher ou se couper avec un coquillage. Un pas de plus, et elle sentit le sable plus mouillé, doux et fuyant. Elle rouvrit la bouche pour aspirer les gouttelettes invisibles que l'air charriait, et les savoura comme elle l'avait fait avec la brise. Avant qu'elle ait fait un autre pas, une nouvelle vague échoua sur ses chevilles et la tiédeur enveloppa ses mollets en éclaboussant ses jambes nues. Sarah s'accroupit lentement et les flots embrassèrent son corps tel un millier de baisers, l'écume trempant son short. Elle frissonna de plaisir, et se laissa aller en arrière pour que l'eau couvre son visage de sa volupté iodée. Elle contint sa respiration jusqu'à ce que la vague se retire. Elle ouvrit les bras, mais l'océan ne se laissait pas étreindre, et elle referma les paupières, ses yeux la brûlaient à cause du sel de la mer et du soleil. Ils avaient fait l'amour sur cette plage, leurs cris couverts par la clameur de l'océan. Il l'avait caressée et embrassée jusqu'à la faire trembler. Elle avait guidé son sexe en elle, croyant lier leurs corps pour toujours. Elle s'était fourvoyée. Peu importait qu'ils aient vécu un été de passion, leur histoire n'avait pas tenu. Le plaisir était éphémère, elle le savait, et tout avait une fin. Elle commença par se caresser. Le sable érafla sa peau lorsqu'elle pressa ses seins. Sarah écarta ses cuisses pour que la mer lèche son sexe et elle souleva ses hanches, nostalgiques du poids qui répondait à son mouvement, autrefois. Les eaux se retirèrent, laissant son corps exposé à l'air froid de la nuit. D'autres vagues bercèrent son corps. Cela faisait très longtemps qu'elle ne s'était pas donné du plaisir, si longtemps que ses mains semblaient appartenir à une autre femme. Il n'avait pas été son premier amant, ni le premier homme à la conduire à l'orgasme. Il n'avait même pas été son premier amour. Mais il avait été le seul à la renverser rien qu'avec un sourire, et le seul à la faire douter d'elle-même. Son immense talent littéraire et sa grande modestie. Pour lui, la vie était un roman. C'était un personnage de roman. C'était avec lui qu'elle avait plongé au plus profond de la passion, pourtant elle ne s'y était pas noyée. Pourquoi cet amour d'une saison continuait-il à l'habiter ? Ce n'avait été qu'un chapitre dans le livre de sa vie, à peine quelques pages. Elle avait passé plus d'années sans lui qu'avec lui, beaucoup plus. Mais rien de cela ne comptait. Lorsqu'elle se caressait, c'était à son sourire qu'elle pensait, à sa voix murmurant son prénom, à ses doigts enlacés aux siens. La main qui saisit sa cheville était aussi tiède que l'eau, et le temps d'une seconde, elle pensa qu'il s'agissait d'une algue. Le poids d'un corps, un poids solide, la recouvrit. Elle ouvrit la bouche et ses lèvres rencontrèrent un vrai baiser. Elle aurait dû crier et se défendre de cet inconnu qui arrivait de nulle part, sur la plage de Donnant dans le noir. Mais ses mains ne lui étaient pas inconnues. Ce n'était qu'un fantasme, une simple chimère, mais peu lui importait. Elle s'ouvrit à lui comme elle s'était ouverte à la mer. Demain, lorsque le soleil se lèverait sur sa peau écorchée et rougie par le sable, elle aurait le temps de se traiter de folle, mais, cette nuit, l'appel du désir était trop fort pour s'y soustraire, son corps la poussait à céder. Elle sentit ses mains puissantes s'enfoncer dans ses cheveux, il l'attira contre lui pour s'emparer de sa bouche. Sous elles, elles pouvait sentir le relief de ses vertèbres. Les vagues allaient et venaient, mais la marée baissait et les flots ne les couvraient plus. La mer le lui avait ramené, et elle accepta ce don sans se poser de questions. Tout ce qui venait de se passer lui sembla irréel à la lumière du jour, et tant mieux. Alors elle se relèverait pour quitter la plage de Donnant et regagner son lit. Mais ce moment qui n'avait pas existé, lui sembla aussi réel que le ciel et le sable, elle ne voulut plus penser à rien d'autre de peur que tout disparaisse à jamais. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/08/20
Patricia déverouilla avec peine les cadenas qui la retenaient encore prisonnière des chaînes, dénoua rageusement le bâillon et se coucha en chien de fusil, la tête enfouie sous les draps. Elle tremblait toujours, mais de froid cette fois. Tous ses muscles, raidis par la tension des menottes métalliques, lui faisaient mal. Elle aurait voulu remuer, se lever, s'habiller. Tout effort lui semblait insurmontable. Malgré elle, des ondes de plaisir la parcouraient encore, comme un orage qui ne s'éloigne que peu à peu, abandonnant ça et là d'ultimes grondements. Libérée de ses chaînes, elle se sentait plus impuissante que lorsqu'elles l'entravaient. Les larmes lui montèrent aux yeux comme un torrent. Elle se mit à pleurer fénétiquement, sans bruit mais les épaules secouées de spasmes, et cela dura assez longtemps. Elle dut dormir un peu. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la chambre était total. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Sarah. Patricia secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Patricia avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait et ne la lâchait plus. Sarah voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en donnant vie à ses fantasmes. Elle mime la résistance mais c'est pour mieux en profiter. N'a-t-elle pas elle-même avoué qu'elle affectionnait particulièrement les fantasmes de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la chambre. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvit. Patricia distingua dans l'embrasure une silhouette. La lumière l'aveugla. C'était Sarah mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la considérait d'un œil narquois. Elle se coucha en travers du lit, les mains derrière la nuque. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Patricia la vit poser les mains bien tendues de part et d'autre de sa vulve avec une douceur inattendue. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Leur contact, même s'il demeurait ferme, n'avait plus du tout la violence d'auparavant. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre une orange, avec soin, en faisant attention à ne pas en perdre le nectar. Patricia ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire et pour qu'elle lui fiche la paix. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de spectatrice, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Patricia, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où l'inconnue mordilla son clitoris, Patricia se convulsa longuement dans ses chaînes et tremblait encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, bien sûr elle avait eu honte. Elle m'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Patricia, en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. Accueillie dans la pénombre fraîche du salon par une jeune fille nue, complice des jeux. En fond sonore, les " Trois Gymnopédies" de Satie. Doucement le piano pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de hongrie, elle se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, sa robe glissa sur le sol doucement pour écouter le clapotis du sexe entre ses doigts. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Tout d'un coup, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Mes yeux se retournent vers ton sourire. Le silence, nous l'avions décidé ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Patricia ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais en cuir; son corps supplie; toujours nue, de dos sur mes genoux; bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue; les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts; ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets; mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de tout arrêter, cette envie de suspendre les gestes; je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore; tu te débats, tu me supplies. Patricia n'a pas de honte à exposer son corps asséché de solitude; tout est évident. Tu es allongée, au-dessus de toi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de volupté ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incomparable bonheur charnel. Nos cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de ta sensualité fouaillée. Tu es ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Nous basculons, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui nous emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, désespérée, retrouvant la joie de vivre, honteuse et fière, tu t'abandonnes alors aux bras qui te meutrissaient hier. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Patricia ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sans être battue. Elle semblait appartenir à un autre monde. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur frénésie était un peu glacée. Se laisser toucher, se laisser fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Patricia fut éblouissante de félicité. Tel l'envol gracieux d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, elle s'abandonna sans pâlir, corps et âme, à la bouleversante incantation sacrée du rite célébré du plaisir des chairs. Elle entendrait, encore une fois bientôt Sarah, étendue à coté d'elle, respirer dans la nuit. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/08/20
Béatrice disparut de ma vie. Ne recevant aucune réponse aux lettres que je lui adressais, je cessai de lui écrire. Elle ne ne demeurait pas moins présente. Je m'éveillais le matin avec un sentiment d'abandon. Je ne pouvais concevoir qu'un amour aussi intense ait pu achopper sur ce qui m'apparaissait plus comme une indélicatesse que comme une trahison. Je croyais naïvement qu'elle reviendrait. Je demeurai trois mois ainsi dans l'incertitude. Je sursautais en entendant la sonnerie du téléphone, j'attendais le courrier avec angoisse. J'imaginais son existence à Rome. Je vivais comme un automate. J'accomplissais le rituel de la vie quotidienne, je voyais des amis, je faisais l'amour, mais ces gestes restaient extérieurs à moi-même. Mécaniquement, je ne m'y impliquais pas. Une maladie intérieure me minait. Personne autour de moi ne se doutait du drame que je vivais. À qui aurais-je pu en faire la confidence ? Personne ne connaissait l'existence de Béatrice. Il ne me resterait aucune trace de cet amour. Cette idée m'effrayait parfois. Qu'un être ait pu remplir à ce point ma vie et s'effacer sans laisser aucun signe. La première fois que je la rencontrai au vernissage d'une exposition Giacometti au Musée Rodin, je fis tout pour attirer son attention. Sarah ne m'adressa pas un regard. Son intérêt la portait là, où précisément, je n'étais pas. Est-ce cette froideur qui m'intrigua ? Quand je lui adressai la parole, elle ne m'écouta qu'autant que la politesse l'exigeait. Elle arborait l'air résigné que les victimes de la mondanité réservent aux fâcheux, aux raseurs. Elle était aussi insensible à l'enthousiasme que je lui manifestais que peut l'être une statue en marbre du sculpteur. Quand je lui demandai son numéro de téléphone, elle me toisa avec une expression offensée. Eût-elle exprimé un peu plus d'urbanité qu'elle aurait moins piqué ma curiosité. La froideur de cette inconnue m'aguichait. Une indifférence courtoisie m'eût découragée avec plus d'efficacité. Qu'avais-je fait pour la mériter ? Je n'eus pas le loisir de lui en demander l'explication car elle disparut en me tournant le dos. Le lendemain, je lui fis porter un bouquet de tulipes à son hôtel, accompagné d'une carte amicale. je ne reçus aucune réponse. Je n'en fus pas étonnée. Espérant la rencontrer, j'allai me poster à la porte du Bristol, son hôtel. Je l'attendis sur le trottoir de la rue du Faubourg-Saint-Honoré. Enfin, je la vis apparaître. Dans les reflets de la porte à tambour, elle me parut plus grande, plus élancée, plus altière que jamais. Un soleil printanier éclairait mon espoir. Plutôt réservée, je n'avais pas pour habitude d'accoster une inconnue. Mais sa beauté exacerbait mon attirance saphique, fut-elle sans fière assurance. Elle sembla hésiter sur sa direction. Cette incertitude l'humanisa à mes yeux. Sans hésiter, je m'approchai d'elle. Quand elle m'aperçut, elle eut un soudain mouvement de recul. Je lus dans son regard noir cette lueur de blâme que l'on réserve aux extravagances d'une folle. - Encore vous, soupira-t-elle. Notre conversation fut aussi cordiale qu'un échange de coups de pistolet, le matin, à l'aube, entre deux duellistes. Malgré mon sourire avenant, et ma fausse innocence, la partie semblait perdue. - Pourquoi ne me laissez-vous pas le temps de m'expliquer ? N'aimez-vous pas les tulipes ? - Je n'ai aucune envie d'entendre vos explications. - Pourquoi ne pas accepter le dialogue amical ? Avez-vous peur de votre propre faiblesse ? Je vis passer une flamme assassine dans ses yeux. Je l'avais piquée au vif. Une femme ne pouvait-elle pas offrir à l'une de ses congénères un bouquet de fleurs ? - Vous n'êtes pas de nature à m'en inspirer. - Pourquoi cette brutalité ? Pourquoi toujours imaginer le pire ? Que faites-vous de l'amitié ? - Me croyez-vous à ce point naïve ? Avec vous, je sais très bien à quel type de femme j'ai affaire. - C'est mal me connaître et me faire un procès d'intention. Je ne suis pas une amazone. - Prenez-le comme vous voudrez. Mais laissez-moi, vous perdez votre temps, je suis pressée. - Puis-je vous déposer quelque part ? - Non, c'est inutile, je reste dans ce quartier. - Avez-vous l'intention de déjeuner ? - Oui, mais pas avec vous. - Je vous propose un pacte amical. Nous déjeunons ensemble et je vous promets de ne plus tenter de vous revoir. Parole de femme, honneur de femme. Elle me regarda d'un air dubitatif. Balle au centre. - Puis-je accorder le moindre crédit à quelqu'un qui se comporte comme vous ? - Je vous répète, je vous donne ma parole d'honneur. Je la sentis vaciller. La situation semblait tourner à mon avantage. La victoire semblait proche. - Votre parole d'honneur, répéta-t-elle en haussant les épaules, je ne me fais aucune illusion sur vous. Mais je suis lasse de votre insistance et de votre folie. Je vous accorde vingt minutes. Un restaurant nous tendait les bras à l'angle de la rue du Cirque. Je l'y conduisis. Pendant le déjeuner, elle resta fidèle à elle-même: sur la défensive, hautaine, éludant toute question personnelle, et ne m'offrant que l'armure d'une personnalité bouclée dans les conventions et le dédain. La glace contre le feu. Pourtant quelque effort qu'elle fît pour être désagréable, elle ne parvenait pas à me déplaire. Je sentais en elle, derrière la Ligne Maginot qu'elle m'opposait, un tumulte de contradictions qui n'était pas sans charme. Au moins, elle ne ressemblait à personne. En vérité, il faut bien reconnaître que moi aussi. Le café bu, elle se leva et, sans se départir de son air farouche, elle prit congé. - Maintenant que j'ai eu la faiblesse d'accepter votre déjeuner, j'espère que vous allez tenir votre promesse. Merci pour les tulipes. Adieu. Elle disparut laissant derrière elle un sillage glacé comme un blizzard. Je tins parole. Pendant dix jours. Puis je l'appelai dans sa propriété non loin de Bordeaux. - Et votre promesse, s'exclama-t-elle. En plus, vous êtes parjure. Le ton de sa voix n'exprimait qu'un courroux de facade purement formel. Ce qui était un progrès. Et puis n'avais-je pas évité le pire, elle n'avait pas raccroché. - J'ai promis de ne plus vous voir, pas de ne pas vous téléphoner. - Vous êtes bien française, dit-elle en ciselant ce qualificatif pour marquer un insondable mépris. Maintenant que l'habitude de ses amabilités était prise, je prenais un certain plaisir à la voir décocher ses flèches. - Quand venez-vous à Paris ? - Que vous importe puisque vous m'avez juré de ne pas chercher à me revoir. - Je sais par l'une de mes amies, que vous serez après-demain à un dîner chez les Moras. - Vous ne me donnez pas envie de m'y rendre. Quand elle raccrocha, je conservai un instant le combiné muet à la main. Pourquoi insister ? Oui, pourquoi ? Par jeu ? Il y a des rencontres qui, comme celle-ci, ne commencent pas précisément par de forts encouragements. Si elle avait ressenti un coup de foudre pour moi, elle le dissimulait bien. Peut-être n'aimait-elle pas partager son lit avec une femme ? Tout simplement. Mais alors, pourquoi ne pas me l'avouer ? Il y a des vérités qui ne méritent aucune contestation. Mais alors, pourquoi n'avoir en tête que cet horrible mot de réciprocité La réciprocité en amour est un calcul bourgeois. Pas d'investissement du capital sans un rendement substantiel. Cette femme, sans doute mariée, avait beau me rabrouer, elle me plaisait. Hétérosexuelle convertie, bisexuelle non pratiquante. Elle m'attirait pour une raison que je ne cherchais pas à m'expliquer. Mais après-tout exige-t-on de Dieu qu'il vous donne des preuves de réciprocité. Et puis parfois, en amour, on a l'impression sans savoir pourquoi, qu'en dépit des obstacles, le destin a déjà gravé notre avenir. Et cette histoire aussi était probablement déjà écrite dans un mystérieux livre qu'hélas je n'avais pas lu. Comme se serait simple de pouvoir consulter le livre des destinées avant d'offrir un bouquet de tulipes à une femme. On éviterait tant d'impairs, de temps perdu, de malentendus, mais on passerait aussi à côté de la vie et de ses surprises. Elle vint à Paris. Je me trouvai au même dîner qu'elle. Elle m'accueillit avec son habituelle mansuétude. Après le dîner, elle tenta de s'éclipser mais je la rejoignis dans l'escalier, en abandonnant mon amie Charlotte. L'immeuble donnait sur le jardin du Luxembourg. Il y avait dans l'air je ne sais quel parfum de printemps. Nous fîmes quelques pas en silence. Un silence doux et reposant comme une paix. Elle avait une voiture anglaise, comme elle. Elle était née à Londres mais elle vivait à Bordeaux. Je lui demandai de me raccompagner. Elle accepta en poussant un soupir. Elle gara sa voiture en bas de chez moi. Elle semblait avoir épuisé ses ressources d'agressivité. Je tentai alors de l'embrasser en posant une main audacieuse sur sa cuisse nue. Elle ne me repoussa pas. Au contraire, elle répondit à mon désir avec tant de fougue que j'en fus presque déconcertée. Une grande bataille est celle que l'on remporte avec une résistance farouche. Dès lors, elle bascula, comme une statue bascule de son socle. Nous nous retrouvâmes chez moi. Et ce fut comme si, de toutes ses forces, elle tenait à démentir l'indifférence qu'elle m'avait manifestée. Nous nous aimâmes dans une douce ambiance de paix conclue, sur un lit d'armes abandonnées et de sensualité débridée. Déshabillée de son agressivité et de sa pudeur, elle demeurait menaçante comme une tempête apaisée. Ses refus donnaient un prix mystérieux à son abandon. Je l'admirais comme une belle énigme. Avais-je véritablement une femme devant moi qui avait cédé à une pulsion saphique ou l'incarnation d'un phénomène météorologique. Son corps magnifique était celui d'une femme aimante, mais les ressorts de son âme paraissaient aussi inaccessibles que les déchaînements imprévisibles d'une tornade. Loin de me sentir maîtresse de la situation, il me semblait que je n'avais été que l'exécutante d'un jeu qui me dépassait. Sarah entra ainsi dans ma vie au même moment où Béatrice en sortit. Une nouvelle vie, un nouvel amour. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 02/09/20
Suite à cette séance je dormis aux pieds du lit de mes Déesses. Le réveil était programmé sur 6h. Après avoir préparé leur petit-déjeuner, je dus les réveiller chacune à leur tour en leur prodiguant un long cunnilingus. Maîtresse Christelle, prétextant que le matin était la meilleure heure pour faire du sport, entreprit de me chauffer au martinet. Elle s’amusa à me rougir le cul pendant que je léchais Maîtresse Chloé. Puis je dus également la faire jouir avec ma langue. Je ne portais toujours pas ma cage de chasteté, selon le désir de Maîtresse Chloé. Ainsi, je bandais dur, comme toujours à la vue du corps de mes sublimes Déesses et surtout de leur miel qui agissait sur moi comme le plus puissant des aphrodisiaques. La veille, je n’avais pas joui. 6 jours déjà, sans jouissance. Mes Maîtresses n’avaient aucune idée de la douleur que l’abstinence, doublée d’une excitation quasi permanente, pouvait engendrer. Je ressentais une douleur sourde, permanente, lancinante, qui vous prend tout le bas du ventre. Rien, sans doute, comparé à la douleur d’un accouchement. Je me souviens avoir lu un article sur la douleur des contractions. Une douleur qu’aucun homme ne connaîtra jamais, et que sans doute peu seraient à même de supporter. Aussi ce que je ressentais n’était rien, même si cela occupait pour l’heure tout mon esprit. Je fis jouir mes Maîtresses plusieurs fois, uniquement avec ma langue. Pendant que Maîtresse Christelle occupait la salle de bains, Maîtresse Caroline me fit m’agenouiller aux pieds du lit, face à elle. Cuisses ouvertes, mains dans le dos, regard baissé… position de présentation que j’adoptais depuis un certain temps mécaniquement, sans même y réfléchir. Maîtresse Caroline aimait à dire qu’elle m’éduquait comme un chien, qu’elle programmait mon cerveau d’esclave. Elle avait raison. Peu à peu j’avais acquis certains réflexes. Une routine finalement reposante. Nul besoin de réfléchir, juste obéir. Et c’est de cette routine, justement, dont Maîtresse Chloé voulait me parler…. -Petite chienne, il est temps de casser un peu nos habitudes. Cette fois tu vas servir en dehors de cet appartement. On va t’exposer !!! Tu vas voir, tu n’es pas au bout de tes surprises crois moi…. Allez, après moi tu passeras à la douche. Je t’ai préparé tes dessous. Tu vas avoir l’air d’une bonne salope, une bonne pute en chaleur. Par dessus, costard, comme d’habitude. N’oublies pas que tu as cours tout à l’heure. Maîtresse Chloé avait prononcé ces derniers mots sur un ton très ironique et je redoutais le pire. Jamais encore mes Maîtresses ne m’avaient exposé en dehors de l’appartement. Sauf une fois, dans ce garage au sous-sol froid, lorsque Maîtresse Caroline m’avait fait venir chercher à la gare par une de ses amies dominatrices. Ce fut la seule fois. Depuis, je servais toujours sur le terrain douillet et protecteur de son appartement, son univers qui était maintenant le mien. Etre exposé en dehors de ce cocon m’effrayait énormément. J’avais peur même si je faisais confiance à mes Maîtresses. 10h50, l’heure de gagner l’école. Sous mon costume noir, une tenue de pute, Maîtresse Chloé avait bien choisi : bas noirs à couture, corset porte jarretelles en latex, de couleur rose, plug… et dans un petit sac, une cagoule aveuglante également en latex, de même couleur ainsi que deux longs gants. Elle avait rajouté un gode-ceinture, de très bonne taille, ainsi que du lubrifiant, un collier de cuir lui aussi rose, une chaîne et deux cadenas. Mon esprit tournait à pleine régime. Pourquoi devais-je emmener tout cela à l’école ? Où allait-elle m’emmener après mes 2 heures de cours ? J’avais pour consigne, à 13h, de rester dans ma salle après le départ de mes élèves. J’appréhendais la suite. Maîtresse Chloé me rejoignit à 13h05, accompagnée par Christelle, dans sa tenue de secrétaire stricte, tailleur gris, chemisier blanc. C’était un uniforme qui lui allait merveilleusement bien et qui me faisait bander à chaque fois que je la croisais. -Ma salope, cet après-midi tu vas servir… Tu vas être réellement un esclave de plaisir. Tu vas prendre ton sac, avec tes jouets et me suivre. J’obéis, m’attendant à sortir de l’école pour me rendre dans un autre lieu. Mais Maîtresse Chloé se dirigea vers les toilettes des femmes. Elle m’y fit entrer discrètement, un sourire amusé sur son visage face à mon incompréhension totale. -Ma salope, entre là-dedans : me dit-elle, en me désignant les toilettes pour handicapés. -Déshabille toi, dépêche ! -Mais Maîtresse….! Une gifle me fit taire immédiatement. -Ta gueule, tu obéis, c’est tout. Je ne t’ai pas autorisé à parler que je sache ! Je m’exécutai rapidement. Maîtresse Chloé fit disparaître mon costume dans son sac puis elle m’enfila la cagoule, posa le collier sur mon cou et y fixa la chaîne, cadenassée à la fois à l’anneau de mon collier et à la tuyauterie des toilettes. -Voilà, tu ne vas pas te sauver comme ça… A genoux, regarde moi ! A partir de maintenant, et jusqu’à ce que l’on vienne te chercher, tu es à la disposition de quiconque pénètre dans ces toilettes. Tu obéis, sers, exécutes ! Tu lèches, suces, nettoies et surtout tu te tais ! Avec Christelle, nous avons prévenu un certain nombre de filles qu’un esclave sexuel serait à leur disposition, aujourd’hui. Tu n’imagines pas le nombre que cette nouvelle a excité ! Tu ne vas pas t’ennuyer à attendre la cliente je crois. Rassures toi ma petite salope qui bande déjà, Christelle a réussi à se procurer une clé. Tes utilisatrices n’auront qu’à se la passer entre-elles, ainsi pas de risque que tu sois découvert par hasard. Nous ne voulons pas de scandale, et nous tenons à ce que notre petite chienne personnelle reste à son poste de professeur…. Allez, je te laisse… Et attention, tu as intérêt à les satisfaire… Et qui sait, va savoir, tu auras peut-être d’autres surprises…. je sais que ces toilettes sont réservées aux femmes, mais… Je restai sans voix. Ainsi, elles me mettaient à la disposition des élèves, comme une salope qu’on emmène sur un chantier, pour qu’elle vide tous les ouvriers. Avant de sortir, Maîtresse Chloé avait disposé le gode-ceinture et le lubrifiant bien en évidence sur le lavabo. Et elle avait scotché une pancarte au dessus des toilettes : Pute à votre service. Abusez-en ! Elle me quitta, refermant à clé la porte derrière elle. Mon calvaire n’allait pas tarder à commencer. Je perdis rapidement la notion du temps. Ma première « cliente » arriva seulement quelques minutes après le départ de Maîtresse Chloé. Impossible de deviner qui était entré dans ces toilettes. Impossible de reconnaître sa voix. La cagoule déformait les sons et me privait de ma vue. -Wouahouh….. putain mais c’est dingue ! Elle avait murmuré et semblait ne pas croire ce qu’elle voyait. Elle s’approcha de moi, toujours à genoux, dans ma posture de présentation, cuisses ouvertes, mains derrière le dos, queue bien bandée. Maîtresse Chloé m’avait posé un cockring très serré, pour que je sois apte à bien satisfaire une cliente, selon ses propres mots, si l’une d’entre-elles avait envie d’une queue. Ou simplement de me travailler un peu. Toujours en murmurant, ma visiteuse m’ordonna de me relever. Ensuite, elle tourna autour de moi, laissant ses mains parcourir mon corps. Elle n’en revenait pas. -Et si je t’ordonne quelque chose, tu le fais ? Tu le fais vraiment ? -Oui Mademoiselle ! -Voyons voir…. dos contre le mur, branle-toi, très lentement ! Je m’exécutai pendant que je l’entendait se déshabiller. Je savais que je n’avais pas le droit de jouir, sauf ordre express d’une cliente. Elle se rapprocha lentement et, toujours en murmurant, m’ordonna de me mettre à genoux. -Lèche moi, fais moi jouir avec ta langue ! Elle m’offrit mon premier orgasme de cette journée de travail à la chaîne. Les sexes juteux s’enchaînèrent durant deux heures. Peu de ces jeunes femmes osaient ordonner autre chose que de les faire jouir avec ma langue. L’une m’avait même sucé, mais sans me permettre d’atteindre la jouissance. Ma queue me faisait terriblement souffrir. En effet, elle était gonflée à bloc, ultra sensible. Une autre s’était enhardie à me donner une fessée, et à jouer avec le plug qui remplissait mon cul. Aucune n’avait encore utilisé le gode-ceinture. J’étais surtout une langue obéissante, et mon visage avec ma cagoule de latex rose, était maculé de mouille. Dans l’ensemble elles avaient été plus surprises que vraiment perverses, mais je savais que cela ne durerait pas. A 15h, la sonnerie de fin de cours retentit. 15 minutes de pause. J’entends des voix, plusieurs, qui résonnent dans l’espace toilette réservé aux Dames. J’entends la serrure jouer, et plusieurs personnes entrer. Rires, commentaires, surprise… -On peut vraiment lui faire ce que l’on veut ? Lui donner des ordres ? -Essaye, tu verras… -Tiens, regarde, il y a une cravache, J’ai toujours eu envie de tester sur mon ex…. il l’aurait bien mérité. Soph, tiens-le par la queue, qu’il ne puisse pas bouger. Debout, mains dans le dos, enchaîné par le cou à la tuyauterie, aveuglé, je ne vois pas comment je pourrais fuir. On me retourne contre le mur, cul offert. Une main saisie la base de ma queue, et me maintient fermement. -Chuttt… ne bouge pas petite chienne… Ma copine va donner sa première fessée, et à la cravache en plus… j’espère que tu vas aimer! Avec une main inexpérimentée, il n’y a que deux possibilités : soit elle hésite et caresse, soit elle ne maîtrise pas sa force et fait mal, très mal. Cette Sophie, que je ne pensais pas avoir comme élève, appartenait à la deuxième catégorie. Grisée par la situation et par la présence de ses amies qui l’encourageaient, elle m’asséna une dizaines de coups, rapides, secs, forts. Je ruai et tentai de maîtriser mes cris de douleurs, avec plus ou moins de succès. -Ta gueule… tu veux qu’on se fasse choper ou quoi ? Vas-y, encore quelque uns, pour qu’il apprenne à la fermer. Et puis moi j’aime bien les marques que ça laisse… ça m’excite. Tu vas bientôt goûter ma chatte, esclave, je coule comme une fontaine ! Je n’avais pas reconnu la voix de celle qui me tenait maintenant par les couilles. Mais visiblement, elle avait un peu d’expérience en matière de domination, ou alors elle était faite pour cela. -A moi maintenant… il y a un truc que j’ai envie de faire depuis que j’ai vu son petit cul. Je meurs d’envie de le baiser. De l’enculer bien à fond. Céline, passe moi le gode-ceinture s’il te plait. Et le lubrifiant ! Céline. Si je ne me trompais pas, elle suivait mes cours, en deuxième année. Petite, menue, plutôt jolie avec un regard qui ne laissait pas indifférent. Si elle était là, ses deux amies, Sophie et celle qui me tenait fermement, devaient aussi être parmi mes élèves. Je n’avais qu’une hantise… qu’elles me reconnaissent. Pour l’instant, aucune n’avait eu l’idée de retirer ma cagoule. Peut-être que Maîtresses Chloé et Christelle les avaient briefées. Je sentis des mains écarter mes fesses, une autre retira le plug… -Hmmm regarde, j’hallucine, son cul reste bien ouvert ! Vas-y, doigte-le bien et remplit le de gel, je vais le défoncer ! Éclats de rire, trois doigts qui m’ouvrent. Je sens le gel froid qui coule. Ensuite, elles me remplissent directement en introduisant l’embout du flacon. Puis le gland qui se pose sur ma rondelle. -Allez… ma petite pute, je suis ton mâle, tend ton cul vers moi ! Dis nous que tu as envie de te faire enculer… Allez ! -Oui Maîtresse, j’ai envie de me faire enculer. Baisez moi le cul Maîtresse s’il vous plaît ! Putain, c’est une vraie chienne ! je crois que je n’ai jamais été excitée comme ça ! Ses mains sur mes hanches, le gode-ceinture s’enfonce d’un coup, jusqu’à la garde. Je crie mais une main posée sur ma bouche étouffe mon hurlement. Ma cliente me baise bien à fond, sans ménagement. Ainsi, elle se retire presque entièrement puis replonge entre mes reins. La sodomie brutale dure plusieurs minutes avant qu’elle ne cède la place à Céline. -Ta nouvelle Maîtresse est plus petite. Vas y ma salope, plie les jambes pour bien te mettre à niveau, offre ton cul mieux que ça ! Toujours cette voix que je ne réussis pas à identifier. La meneuse du groupe. C’est elle qui décide. Céline est donc plus petite, je dois avoir raison : c’est bien l’élève à laquelle je pense. Un intense sentiment d’humiliation s’empare de moi, moi le professeur soumis, je suis devenu la pute de l’école. Je suis attaché dans les toilettes pour filles et une de mes élèves est en train de m’enculer. Céline le fait avec douceur. Je la sens coulisser en moi, ses mains me caressent le dos, les hanches pendant qu’elle rythme sa pénétration. Une main se pose sur ma queue et me branle doucement. Je sens le plaisir monter. Ensuite, je me tends vers le gode et la Maîtresse du groupe le remarque : -Hmmm regardez les filles, elle vient se baiser elle-même sur ton gode Céline. Regardez comme elle aime ça… une vraie chienne en chaleur !!! Nad, tu veux la baiser toi aussi ? Nad. Pour Nadia, sans aucun doute. Deuxième année elle aussi. Grande, brune, un peu forte. Assez effacée comme élève. -Non… par contre je meurs d’envie de me faire lécher la chatte… A genoux esclave ! Nouvel éclat de rire général. Nadia m’ordonne ne m’accroupir, dos au mur, et vient coller son sexe contre ma bouche. Elle m’abreuve de son miel, abondant, et jouit rapidement. La troisième participante prend aussitôt sa place, suivie par Sophie. -Moi, j’ai surtout envie de pisser ! Tu dois avoir soif, la lécheuse, non ? Ouvre bien grand, et avale ! Son jet m’inonde la bouche, et j’ai du mal à surmonter mon dégoût. Son urine coule sur mon visage, mon torse…. -Hmmmm j’espère que tu apprécies mon champagne. Allez, maintenant, fais moi jouir. Et dépêche toi, on a cours ! La porte se referme. Je pue la pisse et le cul. Je n’ai pas le temps de m’apitoyer, la serrure joue à nouveau et deux personnes pénètrent dans les toilettes. -Lave-le ! La voix est féminine et je crois la reconnaître, sans certitude. La main armée de lingettes nettoyantes, qui passe et repasse sur mon corps, mon visage cagoulé, qui s’attarde sur ma queue, entre mes fesses, sur ma rondelle laissée nue par l’absence du plug, je ne sais pas. Aucun mot n’est échangé. J’entends une fermeture éclair, quelques gémissements. Deux mains appuient sur mes épaules pour me faire m’accroupir. -Vas-y, baise lui la bouche. Interdiction de jouir ! Aucun doute. C’est une Maîtresse et son soumis. Élève ou non ? Dans ma classe ou non ? Un gland énorme se pose sur mes lèvres, et ma langue, docile, vient à sa rencontre.
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Par : le 11/09/20
Une veste d'homme ajustée, des formes voluptueuses, de longs cheveux bouclés, deux pistolets à la ceinture. Par son style provocateur, la flamboyante Théroigne de Méricourt reste dans les mémoires comme une icône de la Révolution. Mais bien plus que par son apparence, c'est par son action que la jeune femme a marqué l'Histoire. Féministe avant l'heure, protectrice des libertés, elle participe au débat politique comme aux émeutes populaires, harangue les foules et affronte sans rougir tous ses détracteurs. En prônant un féminisme de l'action, elle déchaîne contre elle une presse royaliste profondément misogyne, qui lui invente une réputation de femme violente, fantasque et dissolue. Jeune paysanne orpheline de mère, livrée à elle-même dès l'adolescence, partie pour Londres seule et revenue mère célibataire à Paris, Théroigne échoue dans sa carrière de cantatrice mais elle devient une égérie de la Révolution, durant laquelle elle sera tour à tour oratice, fugitive en exil, prisonnière dans une forteresse autrichienne, adversaire de la Terreur de Robespierre. Finalement victime de la violence révolutionnaire et d'une maladie neurologique, elle laisse derrière elle un destin hors du commun et par sa personnalité, un exemple fondateur pour le droit des femmes. Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt, de son vrai nom Anne-Josèphe Terwagne, est née le treize août 1762 à Marcourt, dans l’ancienne principauté de Liège. Elle est la fille d’Élisabeth Lahaye de Marcourt et de Pierre Terwagne, un laboureur de Xhoris, petit village situé à trente kilomètres de Liège. Suite au décès de sa mère, Anne-Josèphe, prénommée plus tard Lambertine, est confiée à différentes tantes à partir de l’âge de cinq ans, puis elle est remise à un couvent. À douze ans, elle rentre chez son père, qui, entre-temps, s’est remarié. À peine un an plus tard, ne s’entendant pas avec son acariâtre belle-mère, elle s’enfuit de cette famille de petits paysans propriétaires pour devenir, à quatorze ans, vachère à Sougné-Remouchamps puis servante dans une maison bourgeoise. À dix-sept ans, elle est remarquée par une femme du monde d’origine anglaise, madame Colbert, dont elle devient la dame de compagnie. Avec elle, Anne-Josèphe parfait son éducation et développe son goût naturel pour la musique. Pendant quatre ans, Anne-Josèphe va s’occuper des enfants de Madame Colbert et apprendre à lire et à écrire, ainsi que le chant lyrique. C’est à Londres où elle tente sa chance comme chanteuse qu’elle rencontre un officier anglais qui jette son dévolu sur elle. Elle fugue avec lui à Paris et donne naissance à sa seule fille, Françoise-Louise qui mourra cinq ans plus tard de la variole. L’officier la quitte rapidement, la laissant à Paris avec un peu d’argent. Par la suite, elle entretient une relation énigmatique avec un marquis de soixante ans, qui se montre très généreux avec elle. Cela lui vaut un début de réputation de dépravée et courtisane. Le marquis de Persan, maître de requêtes au Parlement de Paris, lui verse des sommes considérables allant jusqu’à, selon certains, se ruiner pour elle. Cette partie de la vie de Théroigne est encore pleine d'obscurités. On sait, toutefois, qu'alors que le marquis de Persan lui servait fidèlement une plantureuse rente, son "amie" s'associait à son professeur de chant, un Italien, bellâtre et viveur, endetté et laid, un certain Tenducci, qui profitait largement à la fois du réel talent musical et vocal de son élève et de l'argent dont le marquis gratifiait naïvement celle-ci. Cette existence prêtait naturellement aux suppositions les plus désobligeantes pour la moralité de la jeune Liégeoise, sans que, pourtant, la preuve ait pu être faite qu'elle ait justifié les atroces calomnies que ses adversaires ont répandues plus tard à flots sur son compte. Elle mène quelque temps une vie d’artiste bohème, en tant que membre d’une troupe en tournée. C'est ainsi qu'elle fut de passage à Gênes. Là, elle rompit toutes relations avec Tenducci. Fin mars 1789, rendue libre, elle partait pour Rome, où elle séjourna quelques mois, grâce aux fonds que lui envoyait un banquier parisien, chargé de ses intérêts financiers, spécialement du paiement des arrérages de la rente de M. de Persan. C'est à Rome qu'elle apprit les événements qui se préparaient à Paris. Voulant les suivre de près, elle quitta brusquement l'Italie, et se retrouva dans la capitale de la France quelques jours après l'ouverture des Etats-Généraux. Une nouvelle existence commence alors pour la chanteuse rusée et dépensière qu’avait été jusque là la petite paysanne. Théroigne est totalement conquise par le spectacle passionnant qui se déroule sous ses yeux. Elle est entièrement prise par la Révolution naissante, spectatrice selon certains, actrice enthousiasmée selon d’autres. Sa légende se crée. On la taxe d'une audace plus que virile, montrant une vraie rage de meneuse exaltée, d’énergumène en jupon ou encore d’amazone déchaînée. Lamartine la surnomme "la Jeanne d’Arc impure de la place publique" et l'historien Michelet la qualifie "d’impétueuse, charmante et terrible." Elle est accusée d’avoir pris part personnellement à certains excès de la Révolution. Baudelaire la dépeint comme "une amante du carnage, excitant à l’assaut un peuple sans sourciller. La joue et l’œil en feu, jouant son personnage. Et montant sabre au poing les royaux escaliers." Les royalistes s’emploient à lui faire une réputation de dépravée et de tigresse. On l’appelle également l’"Amazone rouge", la "furie de la Gironde" ou encore la "belle Liégeoise." Sait-on qu’elle n’a jamais reconnu cette appellation théâtrale de "Théroigne de Méricourt", imaginée par la presse royaliste ? Il est vrai que sa beauté fait, depuis ses dix-sept ans, tourner bien des têtes. Selon un de ses contemporains, elle a "un minois chiffonné, un air mutin qui lui allaient à merveille et un de ces nez retroussés qui changent la face des empires." Pour certains elle ne prend pas part, le 14 juillet, aux assauts de la foule contre les tours de la Bastille, se trouvant au Palais-Royal et ignorant les graves incidents du faubourg Saint-Antoine. Pour d’autres, elle est au contraire bien présente puisqu’elle fait partie des meneurs. Quoi qu’il en soit, elle partage l’enthousiasme général de la foule qui se presse dans le jardin en apprenant la prise de la célèbre prison. Le 17 juillet, pour la première fois, on la voit en "amazone de couleur blanche" assister à la visite de Louis XVI à l’Hôtel de Ville. Elle est une habituée du Palais-Royal, se met à suivre assidûment les séances de l’Assemblée constituante à Versailles, et elle devient une fidèle des tribunes. Son éducation politique se fait de la sorte petit à petit, et sa sympathie pour le peuple "se transforme en ardent amour", quand elle est "persuadée que la justice et le bon droit étaient de son côté." Elle devient alors la cible parfaite pour les contre-révolutionnaires. Pour certains, elle ne joue aucun rôle lors des journées des 5 et 6 octobre 1789, et n’est aucunement mêlée aux "mégères" qui mènent la populace. Encore une fois, pour d’autres, Théroigne, portant sabre et pistolet, est à la tête du cortège qui va à Versailles pour ramener le "boulanger, la boulangère et le petit mitron." Depuis son entrée dans la Révolution, Théroigne revendique cette image d’amazone, une image personnelle de la féminité qui lui sied. Elle porte cette tenue selon sa propre expression "pour avoir l’air d’un homme et fuir ainsi l’humiliation d’être femme." Elle remplace sa féminité blessée, synonyme d’Ancien Régime, par une image et un idéal de femme guerrière. Elle apparaît donc comme un homme sur les barricades, à la tête des révoltés, les excitant et les entraînant. Elle devient l’image de la Révolution. Quelques dizaines d’années plus tard, fait vrai ou romancé, c’est de Théroigne, dont Eugène Delacroix se sert comme modèle pour son tableau "La Liberté guidant le peuple." Résolument républicaine, elle suit de près l’assemblée révolutionnaire. Théroigne crée un groupe, le Club des amis de la loi, à tendances démocratiques, qui se fond bientôt dans le célèbre club des Cordeliers. Celle qui jouait à la perfection ses rôles de "gentille muse de la démocratie" et de "Vénus donnant des leçons de droit public", selon l’expression médisante d’un autre journal du temps, jouit d’une grande estime auprès de la plupart des Constituants. Ainsi, elle vit, en ce début de l’année 1790, sa période la plus heureuse. On l’estime, certes, mais a-telle une véritable audience ? Influence-t-elle le cours des événements ou les personnalités qu’elle fréquente en tenant pour eux table ouverte et en dépensant sans compter ce qui lui reste de l’argent de ses anciens protecteurs ? On sait par leurs écrits que beaucoup ne prenaient pas tout à fait au sérieux cette drôle de femme. Pour eux, Théroigne fait seulement partie du décor de la Révolution. Dans les faits, elle n’exerce pratiquement aucune influence sur les révolutionnaires. Les royalistes, quant à eux, exagèrent volontairement le rôle joué par cette excentrique aussi voyante que bruyante, qui devient ainsi une cible facile pour leurs moqueries. En tant que figure de proue de la Révolution, les journalistes royalistes la calomnient et décrédibilisent en l’accusant de libertinage, d’avoir été présente lors de la prise de la Bastille et d’avoir voulu assassiner Marie-Antoinette lors de la Marche des femmes. Soudain, Théroigne se met en retrait, ne fréquente plus ses amis puis disparaît même de la scène politique. Les raisons ? Elle mène un train de vie au-dessus de ses moyens et s’endette toujours d’avantage. Elle doit maintenant faire face aux créanciers. De plus, elle sait que le tribunal du Châtelet, qui l’accuse d’avoir pris part aux excès des 5 et 6 octobre, à Versailles, a lancé une information contre elle. Elle estime donc plus prudent de se retirer momentanément et retourne dans son pays natal. Théroigne retrouve donc son village de Marcourt avec beaucoup de mélancolie et de tendresse. Elle profite de ce séjour pour renouer avec l’un de ses frères, établi à Liège, et s’installe dans cette ville. Certains prétendent qu’elle a gagné la principauté pour y fomenter une révolution. C’est là qu’en février 1791, des agents à la solde des Pays-Bas autrichiens l’enlèvent et l’emmènent au Tyrol. Ils la séquestrent avant de la conduire à Vienne où elle est remise en liberté seulement dix mois plus tard. De retour à Paris, son enlèvement ne la rend que plus populaire. On la voit parcourir les quartiers populaires et haranguer les foules. La nouvelle gloire de l’"Amazone rouge" est cependant éphémère. Ses excès de langage lui attirent de solides inimitiés. En commettant l’imprudence de s’attaquer à Robespierre, elle s’aliène beaucoup de ses amis politiques et est désavouée par Robespierre lui-même en personne. Le 15 mai 1793, Théroigne se rend à la porte de la Convention pour assister à la séance. Une forte escouade de femmes de la Halle, des mégères jacobines, garde les portes des tribunes. Théroigne, qui se présente à l’une d’elles, est prise à partie et insultée par des partisanes de Robespierre, qui l’accusent de modérantisme. Ne se laissant pas intimider, elle veut forcer l’entrée. Les gardes la saisissent alors à bras-le-corps et, tandis qu’une d’elles lui relève ses vêtements, les autres la fouettent le cul nu en public comme une enfant, sur la terrasse des Feuillants, devant les portes de la Convention. Marat, qui passe par là, prend Théroigne sous son bras, la sauvant ainsi de la fureur des femmes. L’irréductible "féministe", battue par des femmes, c’est un comble. Elle se retire de la vie active, tout en s’occupant encore de ses affaires privées et de ses faibles intérêts financiers. Le choc nerveux que Théroigne ressent lors de cette humiliation publique est si important que son cerveau est ébranlé. Ce choc est également causé par l’impression d’un échec de la Révolution et la vie tendue et fiévreuse qu’elle mène depuis si longtemps. Elle semble de plus en plus sous-estimer la portée de ses paroles et actes. Elle est également fréquemment en proie à des hallucinations. Au printemps 1794, elle commence à réellement sombrer dans la démence. Elle est mise en interdit le trente juin de cette même année. Le vingt septembre, sa folie est officiellement reconnue, fait qui, certainement, lui permet d’échapper à la guillotine, à l’instar d’autres femmes de la Révolution, telles Olympe de Gouges ou Madame Roland. Sa maladie mentale lui sauva la vie. Elle est hospitalisée le onze décembre dans une maison de santé du faubourg Saint-Marceau. Elle a encore, même alors, des moments de lucidité, pendant lesquels elle écrit à des personnalités, entre autres à Saint Just, son ancien ennemi, pour obtenir un secours. C’est même la lettre adressée à celui-ci qui est le dernier écrit de Théroigne que l’on possède. À la Salpêtrière où elle est internée, elle est considérée comme un cas célèbre de mélancolie. Sa démence devient folie furieuse avec le temps. En 1797, la malheureuse est à l’Hôtel-Dieu puis en 1799, on la retrouve à la Salpêtrière et enfin, en 1800, aux Petites-Maisons, où elle séjourne sept ans. En 1810, sa maladie s’aggrave encore. Obsédée par le sang, elle vit nue et verse sur son corps des baquets d’eau glacée. Le 9 juin 1817, la longue et lamentable agonie de Théroigne de Méricourt se termine. Pendant vingt-trois ans, elle aura porté le deuil de la Révolution. Sa triste fin et sa vie hors du commun pour l’époque inspirèrent nombre d’artistes, dont Beaudelaire et Dumas. Delacroix s’inspira sans doute d’elle pour "La liberté guidant le peuple", Sarah Bernhardt joua son rôle au théâtre en 1902 dans la pièce éponyme de Paul Hervieu. Bibliographie et références: - Olivier Blanc, "Théroigne de Méricourt" - Jacqueline Dauxois, "Les jupons de la Révolution" - Otto Erns, "Théroigne de Méricourt" - Dominique Godineau, "Histoire‚ femmes et sociétés" - Léopold Lacour, "Les origines du féminisme contemporain" - Catherine Marand-Fouquet, "Destins de femmes et révolution" - Christiane Marciano-Jacob, "Théroigne de Méricourt ou la femme écrasée" - Marcellin Pellet, "Étude biographique sur Théroigne de Méricourt" - Martial Poirson, "Amazones de la Révolution" - Gustave de Reiset, "La Vraie Théroigne de Méricourt" - Élisabeth Roudinesco, "Théroigne de Méricourt" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/09/20
Un prénom masculin et un patronyme emprunté. Ainsi se compose le pseudonyme de l'une des plus libres figures de la littérature française, George Sand. Sa seule évocation renvoie à des œuvres emblématiques de notre patrimoine romanesque. Sa notoriété et son talent sont unanimement reconnus. Et pourtant, qui sait que derrière ce nom de plume, se cache une femme téméraire, qui a révolutionné par son audace le monde littéraire du XIX ème siècle ? Féministe avant l'heure, George Sand n'a jamais eu peur de s'affirmer dans un milieu qui lui était pourtant hostile. Rares étaient ceux qui, à l'époque, acceptaient qu'une femme puisse faire ses armes dans le monde encore très masculin de la culture. Qu'à cela ne tienne, George fumait le cigare, portait une redingote de drap gris, un gilet et un pantalon. Mais elle payera cher son désir d'émancipation. Tour à tour accusée d'être une mauvaise épouse, une mère déplorable, voire une traînée, aucune critique ne lui a été épargnée. Et pourtant, sa force de caractère lui a permis de garder la tête haute tout au long de sa vie. Assumant une vie sentimentale à la fois riche et orageuse, parsemée d'amants aussi célèbres que nombreux. Si la femme peut se vanter d'être libre, cette indépendance aura un prix à payer. Toute sa vie sera un continuel combat. Le plus souvent houleux, et parfois très douloureux. Les coulisses de son existence ont encore beaucoup à nous apprendre de cette personnalité hors du commun. Plus de deux siècles après sa naissance, il est grand temps de mettre fin aux clichés et de découvrir celle qui transcenda son époque par son talent littéraire et imprégna nos cœurs et nos mémoires par son inexorable aplomb. Le 10 juin 1876, ils sont nombreux à écouter l'oraison funèbre de l'auteur de "La Petite Fadette" prononcée par Victor Hugo: " Je pleure une morte et je salue une immortelle. George Sand était une idée; elle est hors de la chair, la voilà libre. Elle est morte, la voilà vivante." Hommage très poignant à celle qui a gravé à jamais son nom dans l'histoire de la littérature française, en dépit des critiques acerbes assenées de son vivant par ses contemporains, de Beaudelaire à Lamartine en passant par les frères Goncourt, Barbey d'Aurevilly et même Émile Zola. Sand aura tant bien que mal su résister à ses détracteurs misogynes et s'entourer d'amants fidèles, qui l'épauleront tout au long de sa carrière pour lui permettre d'accéder à la gloire. On aurait tant voulu que la dame de Nohant demeure. Celle qui est à l'origine de toutes les polémiques naît en 1804, des amours d'une fille du peuple, Sophie Delaborde, et d'un aristocrate rencontré durant la campagne d'Italie, Maurice Dupin de Francueil, petit-fils du maréchal de Saxe et arrière-petit-fils du roi de Pologne, Frédéric-Auguste de Saxe. La vie conjugale d'Aurore Dupin commence tôt pour de mauvaises raisons. Elle épouse à dix-huit ans le baron Casimir Dudevant, de dix ans son aîné, pour échapper à l'autorité maternelle. De cette union naîtra un fils, Maurice. La famille s'installe dans une maison de maître dont elle a hérité à Nohant, un village du Berry. Cet endroit familier lui est vital. Elle y séjournera régulièrement au cours de sa vie, éprouvant le besoin irrépressible de revenir sur les terres de son enfance. Mais son mariage ne la satisfait pas, bien au contraire. Malgré le doux caractère de son mari, Aurore s'ennuie. Ses multiples voyages n'y changent rien. De toute évidence, ils ne servent qu'à masquer la lente agonie du couple. Enfermée dans une relation qui l'étouffe, c'est ailleurs qu'elle cherche son salut. C'est ainsi qu'en 1825, lors d'un séjour estival dans les Pyrénées, Aurore noue une relation passionnée avec un jeune substitut au tribunal de Bordeaux, descendant d'un des avocats de Louis XVI, Aurélien de Sèze. L'homme la séduit par son immense culture qui fait tant défaut à son mari. Deux ans plus tard, Aurore devient la maîtresse de son ancien professeur, Stéphane Ajasson de Grandsagne, érudit d'une grande beauté mais d'une santé fragile. C'est probablement lui qui est le père de sa fille Solange née en 1828. Ces deux aventures extraconjugales seront passionnelles et brèves. C'est au cours de l'été 1830 que le destin d'Aurore va enfin prendre son envol. Lors d'une soirée organisée au château de Coudray, près de Nohant, elle est présentée à un Creusois aux cheveux blonds, un étudiant en droit de dix-neuf ans qui devient son amant, Jules Sandeau. Féru de littérature, il transmet sa passion à la jeune fille, qui se met à écrire et dévoile un véritable talent. Installés au cœur de Paris, dans un appartement du quai Saint-Michel, les deux amants croient au génie du peuple et se galvanisent des évènements politiques de 1830. Aurore, tentée par le journalisme, est engagée par le Figaro. Parallèlement, le couple compose un premier roman à quatre mains, sous le pseudonyme de "J.Sand", diminutif de Jules Sandeau, "Le commissionnaire", qui sera bientôt suivi par "Rose et Blanche", un roman fort bien accueilli, dont la jeune femme tire une certaine fierté pour en avoir écrit la majeure partie. Les suivants, elle les signera seule, du pseudonyme de George Sand. C’est Indiana (1832), qu’une rumeur admirative accueille, puis Valentine (1832), dont les descriptions enchantent Chateaubriand. La voilà enfin libre d'écrire selon son cœur. Mais hélas, la fin de la collaboration littéraire entre la romancière et son amant entraînera la fin inéluctable de leur histoire d'amour. George Sand fait bien froncer quelques sourcils, car elle se pose en défenseur de la femme, plaide pour le droit à la passion, attaque le mariage et la société opprimante. Mais, dans l’ensemble, la critique est très favorable, vantant le style, le don d’observation, l’analyse psychologique. Sainte-Beuve remarque le premier un souci de réalisme qui place les personnages dans "un monde vrai, vivant, nôtre." Ainsi commence une carrière féconde de romancière. Elle fait la rencontre d’Alfred de Musset en juin 1833, lors d'un dîner qui réunit les collaborateurs de "La Revue." Quelques semaines plus tard, il devient son amant. Ensemble, ils partent, le douze décembre suivant, dans la malle-poste pour un voyage romantique à destination de l’Italie. En compagnie de Stendhal, qui rejoint Civitavecchia et son poste de consul, Sand et Musset descendent la vallée du Rhône en bateau avant de s’installer, le 1er janvier 1834, à l’Hôtel Alberto Reale Danieli à Venise. Musset tombe alors gravement malade. Il souffre de fièvres et de délires, que seul un spécialiste pourrait soulager. Tout en soignant avec abnégation son compagnon, George, peu à peu, s'éprend du médecin appelé à son chevet, Pietro Pagello. Et lorsqu'il est enfin remis sur pied, Alfred quitte Venise dès le mois de mars, laissant George, sans le sou, séjourner dans la cité des doges jusqu'au mois de juin. Peu de liaisons auront suscité autant de commentaires que celle-ci. L'attachement ardent qui les liait l'un à l'autre transparaît dans leurs créations respectives. Le jeune auteur y fait directement référence dans son unique roman, "La Confession d'un enfant du siècle", tandis que Sand relatera leur histoire, vingt ans plus tard, dans "Elle et Lui." Publié deux ans plus tard après la mort de Musset, ce récit exaspérera le frère du poète, Paul qui répliquera à Sand, six mois plus tard, avec "Lui et Elle". Dans son texte, Alfred est présenté comme la victime d'une femme sans cœur aux mœurs dissolues. Un portrait qui blessera profondément et durablement l'ancienne amante. Un mois seulement après sa séparation d'avec Musset, elle quitte officiellement son ancien époux, Casimir Dudevant. Afin de s'éloigner quelques temps de ces souvenirs oppressants, George Sand quitte la France pour rejoindre en Suisse le compositeur hongrois Franz Liszt, dont elle avait fait connaissance du temps de sa relation avec Musset. Le compositeur avait à l'époque provoqué un scandale en enlevant sa bien-aimée, Marie d'Agoult à son époux. De retour à Paris, Sand loue un appartement à l'Hôtel de France, où Marie tient un brillant salon artistique. Bien qu'ils aient toujours nié avoir été amants, la relation exhaltée entre les deux artistes qui oscillait entre amitié créatrice et amour platonique, provoqua de nombreuses tensions entre George Sand et Marie d'Agoult. La fin de la liaison particulière avec Franz Lizst coÏncide avec le début d'une nouvelle aventure pour Sand. Et signe du destin, c'est d'un autre compositeur qu'elle va follement tomber amoureuse, Frédéric Chopin, rencontré au cours d'une soirée donnée dans le salon de Marie d'Agoult. Il ne faudra pas attendre longtemps pour qu'ils ne deviennent amants dès 1838. Tout semble pourtant opposer les deux artistes à première vue. Profondément attachée au peuple, la romancière est fermement acquise aux idées socialistes et se méfie du clergé. Le pianiste polonais est quant à lui introverti, à la fois écorché vif et raffiné, monarchiste et résolument catholique. C'est tout naturellement que Chopin, qui a besoin de repos, accompagne George Sand lors d'une villégiature aux Baléares destinée à soigner son fils Maurice de ses rhumatismes. Mais leur séjour est détestable, car le couple fait face à l'hostilité de la population locale, que George Sand s'empresse de décrire dans une nouvelle œuvre: " Un hiver à Majorque." De retour en France, Frédéric Chopin s'installe à Nohant, où il passera tous les étés de 1839 à 1846. Cette période est particulièrment heureuse pour George Sand et demeure l'une des plus fécondes de la vie du compositeur. La relation passe de la passion exclusive à une vie conjugale quasi bourgeoise qui semble convenir à tous les deux. Mais au bout de huit années communes, des tensions naissent dans le foyer, auxquelles le fils de Sand n'est pas étranger. Maurice se montre très jaloux des rapports fusionnels que sa mère entretient avec son compagnon. Chopin, de son côté, a de plus en plus de difficultés à dissimuler son attirance pour Solange, alors âgée de dix-sept ans. La colère gronde sourdement dans le couple. La séparation avec l'écrivain devient inéluctable et Chopin ne répondra plus jamais aux lettres de celle qui fut sa compagne neuf ans durant. Après sa rupture avec Chopin, il faudra seulement deux ans à Sand pour rencontrer celui qui sera son dernier et plus fidèle compagnon: Alexandre Manceau. Ce graveur sur cuivre devient l'amant, le secrétaire et l'homme de confiance de l'écrivain qui, alors âgée de quarante-six ans, en paraît davantage avec ses cheveux blancs. Fuyant l'éternelle jalousie de Maurice, ils décident de quitter Nohant et emménagent ensemble dans une maison à Palaiseau, bien décidés à vivre leur amour au grand jour, loin des pressions familiales. Le temps jouera malgré tout contre eux, puisque le 21 août 1865, Manceau mourra de la tuberculose, veillé jusqu'à son dernier souffle par George Sand. Les relations tumultueuses de l'auteur avec les hommes ne cessent d'alimenter les polémiques. Pourtant ces liaisons de Sand ont tendance à occulter ses amitiés particulières avec les femmes. Or deux d'entre elles ont compté dans sa vie, la belle et très sensuelle comédienne Marie Dorval qui lui inspira le personnage de Pulchérie dans "Lélia" et Pauline Viardot, l'une des plus grandes cantatrices de l'école française, personnalité très romantique, remarquable du monde des arts. George Sand était, comme nombre d'artistes, une âme sensible et écorchée, éternelle amoureuse et amie fidèle. Pourtant, nourrie par une succession de déceptions, celle qui croyait ardemment à l'amour-passion ne s'est jamais leurrée sur ses relations. Les rencontres qui ont jalonné sa vie ont surtout alimenté son œuvre et contribué à faire de Sand l'une des femmes les plus singulières du XIX ème siècle. Affrontant les préjugés et faisant fi des barrières pour s'affranchir de sa condition de femme, elle s'est battue pour exister aux yeux du monde. Mission accomplie, puisqu'elle est devenue en quelques siècles, bien plus qu'un écrivain talentueux, reconnu et admiré de tous, une femme engagée et libre. Elle décède le 8 juin 1876 à Nohant d’une occlusion intestinale jugée inopérable. Le dix juin suivant ont lieu ses obsèques en présence de son ami Flaubert, d’Alexandre Dumas fils et du Prince Napoléon venus de Paris. L’écrivain est inhumé dans la propriété familiale située non loin de Nohant-Vic dans l'Indre. Bibliographie et références: - Silvia Lorusso, "La misogynie littéraire, le cas Sand" - Simone Bernard-Griffiths, "Dictionnaire George Sand" - Jean Buon, "George Sand et Madame Dupin" - Christine Planté, "George Sand critique" - Deborah Gutermann, "Ouvrage collectif George Sand" - Marielle Caors, "George Sand et les arts" - Noëlle Dauphin, "George Sand, terroir et histoire" - Pierre Remérand, "George Sand, propriétaire terrienne" - Marie-Reine Renard, "George Sand et l'émancipation féminine" - Simone Balazard, "Sand, la patronne" - Béatrice Didier, "George Sand, écrivain" - Georges Lubin, "George Sand en Berry" - Albert François Clément Le Roy, "George Sand et ses amis" - Aurore Sand, "George Sand chez elle" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/09/20
Le 15 avril 1719, Madame de Maintenon s’éteint, seule et insatisfaite, quatre ans après Louis XIV. À Saint-Cyr, institution créée par ses soins pour protéger et éduquer les jeunes filles nobles et pauvres, et leur éviter les désarrois et les humiliations qu’elle a elle-même supportés, elle achève un destin tumultueux, audacieux et hautement romanesque. Toute de passions contrariées, celle qui a œuvré pour le bonheur de ses proches, l’avenir de ses neveux et nièces, l’instruction des enfants illégitimes du roi, la gloire de son époux, part sans jamais avoir vraiment rencontré le Dieu qu’elle cherche depuis sa jeunesse. La figure et l’œuvre de Françoise d’Aubigné, veuve Scarron et marquise de Maintenon, se sont trouvées longtemps prisonnières des mythes qu’ont inspirés dès le XVII ème siècle la vie romanesque et le destin exceptionnel de l’épouse morganatique du Roi-Soleil. La Palatine, Saint-Simon, Michelet ont bâti la légende noire, les Dames de Saint-Louis, Mme de Caylus et Mlle d’Aumale en ont édifié l’hagiographie, Voltaire et Sainte-Beuve tracé des portraits plus nuancés, mais insuffisants à faire sortir Madame de Maintenon de son statut de conseillère de l’ombre et de fondatrice de l'institution de Saint-Cyr, ou à dégager l’épistolière de grand talent qu’elle fut. L’enfance de Françoise, née d’Aubigné, offre trop peu de souvenirs heureux. Elle doit sa naissance en novembre 1635, dans la prison de Niort, à un père coutumier des cachots, faux-monnayeur, tricheur, renégat et assassin de sa première femme. Déshérité par le poète Agrippa, grand-père de Françoise, compagnon d’Henri IV, pourfendeur de catholiques et homme de convictions, le mal nommé Constant laisse à son épouse Jeanne le soin d’élever seule leurs enfants. Celle-ci parvient mal à assumer la survie des siens. Surtout, Françoise manque de tendresse: "Je ne me souviens d’avoir été embrassée de ma mère que deux fois, et seulement au front, après une grande séparation." La jeunesse de "Bignette", son surnom, s’embourbe dans la nécessité, dans la grande pauvreté et parfois même dans la misère, hormis six ans au cours desquels elle savoure le bonheur, l’amour et les rires chez sa tante Louise-Arthémise. Avec son cousin chéri, elle découvre les travaux des champs, les semailles et les récoltes, les marchés aux bestiaux. Personne ne l’oblige à rallier la foi protestante, personne ne l’intimide, personne ne la blesse. Mais son bonheur butte sur les retrouvailles inopinées de sa famille, un temps reconstituée, partie à la conquête de chimériques richesses aux Antilles. Le retour à La Rochelle, trois ans plus tard, accuse la défaite et la honte. Françoise mendie parfois aux portes des couvents et du collège des jésuites. Elle s’endurcit, forge son tempérament, consolide son assurance et assoit sa volonté ; bientôt placée entre les mains d’une parente catholique, riche et pingre, arrogante et ennuyeuse, elle apprend à dissimuler et à faire bonne figure. Elle s’initie aussi à l’art de la conversation, une nécessité pour qui veut appartenir à la bonne société. Avec ses immenses yeux noirs, sa chevelure brune, quand la mode est aux blondes, sa taille élancée, son goût prononcé pour la répartie et la science des précieuses, elle affirme une personnalité originale. Du haut de ses seize ans, elle fait déjà seule, face au destin. Sa marraine l'introduit dans les salons, elle y acquiert le surnom de "belle indienne." Faute de dot, elle préfère au couvent se marier à un paralytique de quarante-et un-ans, bel esprit au corps atrophié. Pour autant, le poète Scarron, ce "raccourci de la misère humaine", lui apporte bienveillance, carnet d’adresses, renommée, gentillesse. Il conforte son intelligence, lui permet de briller en société, de goûter aux jeux de l’esprit, de la séduction et de l’amour chaste. En échange, elle lui offre sa jeunesse, son éclat, son indéfectible fidélité. Le couple tient bon face au mépris et aux mauvaises langues, et à "l’hôtel de l’Impécuniosité" esprits fins, élégants, libertins, lettrés, frondeurs, aristocrates critiques, peintres et musiciens se pressent au chevet de l’écrivain tordu. L'auteur à l'esprit mordant est au sommet de sa gloire. Il dispose d'une confortable pension et fréquente une foule d'esprits distingués et de personnalités influentes. Françoise sait qu'il lui est impossible de trouver meilleur parti. Veuve à vingt-quatre ans, Françoise reçoit des dettes pour tout héritage. Mais, pendant huit ans, elle a placé ses pions, tissé un étroit réseau de relations, cultivé un comportement exemplaire et rassurant, consolidé une réputation sans faille. Pragmatique, sensible, consciente de sa précarité, elle a déjà entrepris son irrésistible ascension sociale. "Comptez que jamais personne n’a établi sa réputation en se divertissant. C’est un grand bien mais il coûte cher. La première chose qu’il faut sacrifier pour sa réputation, c’est le plaisir", analyse-t-elle. Et cet adroit calcul la propulse sans peine auprès d’épouses dévotes et puissantes, qui assoient sa notoriété. Installée dans une chambre au couvent de la Petite-Charité, elle cultive son image de femme respectable, dévouée et charitable, entre sincérité et nécessité. Le soir, auprès des d’Albret, Richelieu, Montchevreuil, elle parfait son masque de chrétienne accomplie. Lors d’un dîner, elle croise la piquante Madame de Montespan, de cinq ans sa cadette. La rencontre, décisive, dicte son avenir. Françoise devient bientôt, dans la plus grande clandestinité, la gouvernante des enfants naturels de la favorite de Louis XIV, l’éblouissante et mordante Athénaïs. Ainsi, durant quatre années, dans une maison discrète de Vaugirard, dans l'actuel XV ème arrondissement de Paris, la future marquise de Maintenon s'occupe des quatre enfants cachés de Madame de Montespan et de Louis XIV: le duc du Maine, le comte de Vexin, Mademoiselle de Nantes et Mademoiselle de Tours. Tout en organisant la vie de ses petits protégés, Françoise Scarron continue de remplir ses obligations mondaines et de se montrer dans les salons. Malgré cette double vie exténuante, elle se prend d'affection pour les petits bâtards royaux, s'attachant particulièrement à l'aîné, le duc du Maine, enfant boiteux et à la santé fragile. Doté d'une vraie fibre paternelle, Louis XIV rend régulièrement visite à sa progéniture, et s'attarde pour bavarder avec leur charmante nourrice. Elle remplit son rôle à merveille auprès des bâtards du roi. Les questions de pédagogie et d’éducation la passionnent, et elle défend avec ardeur l’intérêt et l’éveil des enfants. Louis XIV découvre la dévote sous un autre jour. Elle le touche, le séduit. "Elle sait bien aimer, il y aurait tant de plaisir à être aimé d’elle." Pour conquérir le cœur du roi, Françoise use de toute son intelligence. La tête froide, l’habile gouvernante se lance avec le Roi-Soleil dans une relation amicale, intellectuelle, amoureuse qui perdure de 1673 à 1715, année de la mort du souverain. Bien que discrète, elle vit dans l'intimité du roi et se révèle une conseillère de taille. En raison de son austérité et de son intransigeance, l'épouse secrète de Louis XIV est détestée par la famille royale. Son influence pèsera surtout sur les mariages des bâtards royaux et sur la nomination de certains ministres. Très hostile au marquis de Louvois, elle prend parti pour le clan de Colbert et favorise les carrières du maréchal de Villars et de Chamillart. Au long de leurs trente-deux ans de vie commune, elle apprend à connaître, à respecter et à craindre un homme égoïste, tyrannique, autoritaire, rigide. Déçue par cet amour qui ne correspond pas à un absolu tant espéré, elle s’adonne avec passion, sincérité et efficacité aux œuvres charitables et utiles. Loin de la mystique et de la contemplation qui, dans le fond, ne l’intéressent pas vraiment, elle pense à son grand dessein, Saint-Cyr, son cadeau de mariage, son salut et sa dernière demeure, qui doit la réconforter. Il n’en sera rien. À quatre-vingt-deux ans, l’ambitieuse généreuse achève un destin exceptionnel dans la peine et la lassitude. "Ma lassitude m’avertit que je suis mortelle mais j’aperçois un miroir qui me dit que je suis morte." Toute de complexité et de paradoxe, elle n’a pourtant rien abdiqué, elle n’a jamais renié sa liberté de penser ou encore entaché son orgueilleuse constance. Bibliographie et références: - Arthur Conan Doyle, "Les Réfugiés de Madame de Maintenon" - Marguerite Teilhard-Chambon, "Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon" - Christine Mongenot, "Madame de Maintenon, une femme de lettres" - Éric Le Nabour, "La Marquise de Maintenon, l'épouse secrète de Louis XIV" - Jean-Paul Desprat, "Madame de Maintenon, le prix de la réputation" - Éric Le Nabour, "La Porteuse d'ombre. Madame de Maintenon et le Roi Soleil" - Simone Bertière, "Les Femmes du Roi-Soleil" - André Castelot, "Madame de Maintenon, La reine secrète" - Françoise Chandernagor, "L’Allée du roi, souvenirs de Françoise d’Aubigné" - Louis Mermaz, "Madame de Maintenon" - Alexandre Maral, "Madame de Maintenon, la presque reine" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 27/09/20
On ne peut pas mesurer nos vies à nos dernières années. De cela, j'en étais certaine. J'aurais dû deviner ce qui m'attendait. Avec le recul, il me semble que c'était évident, mais les premiers temps, je trouvais que ces incohérences étaient compréhensibles et n'avaient rien d'unique. Elle oubliait où elle posait ses clés, mais à qui n'est-ce jamais arrivé ? Elle ne se rappelait pas non plus le nom d'un voisin, mais pas quand il s'agissait de quelqu'un que nous connaissions bien. Elle réprima un certain sentiment de tristesse, espèrant un jour, qu'elle changerait. Sarah l'avait souvent promis et y parvenait en général quelques semaines avant de retomber dans la routine. Patricia n'aimait pas en discuter avec elle, essentiellement parce qu'elle savait qu'elle lui disait la vérité. Son travail était très prenant, aussi bien avant son agrégation de lettres. Elle longea une galerie d'art sans presque la remarquer tant elle était préoccupée, puis elle tourna les talons et revint sur ses pas. Elle s'arrêta une seconde devant la porte, étonnée en constatant qu'elle n'avait jamais mis les pieds dans une galerie d'art depuis une éternité. Au moins trois ans, peut-être plus. Pourquoi les avait-elle évitées ? Elle pénétra dans la boutique et déambula parmi les tableaux. Nombre des artistes étaient du pays, et on retrouvait la force présence de la mer dans leurs toiles. Des marines, des plages de sable, des pélicans, des vieux voiliers, des remorqueurs, des jetées et des mouettes. Et surtout des vagues. De toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs inimaginables. Au bout d'un moment, elle avait le sentiment qu'elles se ressemblaient toutes. Les artistes devaient manquer d'inspiration ou être paresseux. Sur un mur étaient accrochées quelques toiles qui lui plaisaient davantage. Elles étaient l'œuvre d'un artiste dont elle n'avait jamais entendu parler. La plupart semblait avoir été inspirées par l'architecture des îles grecques. Dans le tableau qu'elle préférait, l'artiste avait délibérément exagéré la scène avec des personnages à une petite échelle, de larges traits et de grands coups de pinceaux, comme si sa vision était un peu floue. Les couleurs étaient vives et fortes. Plus elle y pensait, plus elle l'aimait. Elle songeait à l'acheter quand elle se rendit compte que la toile lui plaisait parce qu'elle lui rappelait ses propres œuvres. Nous nous étions connues en khâgne au lycée Louis-le-Grand puis rencontrées par hasard sur la plage de Donnant à Belle île en Mer un soir d'été. Elle n'avait pas changé: elle avait à présent vingt-trois ans, elle venait de réussir comme moi l'agrégation de lettres classiques. Elle avait également conservé un air juvénile, perpétuant son adolescence. Les visages en disent autant que les masques. Les yeux noisette, des cheveux noirs, coupés très courts, presque à ras, et la peau hâlée au soleil, épanouie, à moins de détecter quelques signes d'angoisse dans ce léger gonflement de veines sur les tempes, mais pourrait être aussi bien un signe de fatigue. Je l'ai appelée, le soir. Nous avions convenu d'un rendez-vous chez elle. Elle m'a ouvert. "Tu es en retard" a-t-elle dit, j'ai rougi, je m'en rappelle d'autant mieux que ce n'est pas une habitude. Je ne comprenais pas pourquoi ses moindres propos me gênaient ainsi. Elle m'avait aidée à ôter mon imperméable. Il pleuvait; mes cheveux étaient mouillés; elle les a ébourriffés comme pour les sécher, et elle les a pris à pleine main, m'a attirée à elle, je me suis sentie soumise, sans volonté. elle ne m'a pas embrassée, ellle ne m'a jamais embrassée, depuis quatre ans. Ce serait hors propos. elle me tenait par les cheveux, elle m'a fait agenouiller. Elle a retiré ma jupe, mon chemisier et mon soutien gorge. J'étais à genoux, nue, ne portant qu'une paire de bas et des talons hauts, j'avais froid. Quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours eu cette sensation de froid, elle a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Elle m'a ordonné de ne pas la regarder, de garder le visage baissé. Elle est revenue vers moi une fine cravache à la main. Ce jour-là, elle s'est contentée de me frapper sur les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'elle dit. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'elle faisait cela juste pour dessiner des lignes droites, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'elle allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique. J'ai failli essayer de me relever mais elle m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligotée les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Elle s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. C'était une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. La douleur qui me tenaillait se mua lentement en plaisir. Il est peu probable que si j'avais su qu'un jour je devrais figurer nue dans un roman, j'aurais refusé de me déshabiller. J'aurais tout fait pour qu'on mentionne plutôt mon goût pour le théâtre de Tchekhov ou pour la peinture de Bonnard. Mais je ne le savais pas. J'allais absolument nue, avec mes fesses hautes, mes seins menus, mon sexe épilé, avec les pieds un peu grands comme si je n'avais pas terminé ma croissance et une jeune femme qui s'était entiché de mes jambes. À cet instant, elle a les doigts serrés autour de ma nuque et la bouche collée sur mes lèvres. Comme si après une longue absence, je retrouvais enfin le fil de mon désir. De crainte que je le perde à nouveau. Nous restâmes toutes les deux aux aguets, tendues, haletantes, tandis que l'obscurité se répandait jusqu'au fond de la chambre. Elle voulut me dire autre chose à propos de la fidélité, mais ce ne fut pas le moment alors elle me prit la main et nous demeurâmes silencieuses. C'était ridicule et merveilleux. Nous pleurâmes un peu ensemble. Sarah se sentit l'âme noble et généreuse. Nous nous pardonnâmes mutuellement et nous serions heureuses. Patricia se jeta contre elle et continua à pleurer. En vérité, elle avait le cœur brisé par les larmes. Mais ce fut une douleur exquise, non plus cette douleur absurde de l'absence. Un inextriquable mélange de bonheur et de douleur, touchant de sincérité et débordant de tendresse. Les jeux de l'amour voilent d'autant plus aisément sous la facilité et l'agrément sous les plus cruelles douleurs que la victime s'acharne à ne pas les laisser paraître surtout quand la coquetterie du bourreau raffine la cruauté naturelle des attitudes et des preuves. La passion impose de privilégier l'être aimé et les réels bienfaits ne sont agréables que tant que l'on peut s'en acquitter. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 30/09/20
On a dit de la vie de Mme de Staël qu'elle constituait le meilleur de ses romans. De fait le rôle qu'elle joue, toute jeune mariée, dans son salon de la rue du Bac, le rayonnement qu'elle exerce à Coppet, l'exil auquel elle est contrainte, ses voyages en Allemagne, en Italie et en Russie, sa liaison mouvementée avec Benjamin Constant, sa fréquentation des plus beaux esprits de l'époque, lui donnent un prestige qui dépasse de beaucoup son œuvre. Femme de lettres, Madame de Staël est considérée comme une des importatrices du mouvement romantique en France, avec son défenseur et ami François-René de Chateaubriand. Fille de Necker, la jeune femme reçoit une excellente éducation et grandit au contact des grands noms de la vie intellectuelle française, ce qui fera d'elle une femme curieuse, libre et ambitieuse, animée par l'esprit des Lumières. Vivement opposée à Napoléon Ier, Germaine de Staël passe une grande partie de sa vie en exil, en Suisse notamment, où elle fonde le Groupe de Coppet avec Benjamin Contant, son amant. Femme forte dont la personnalité marquera profondément les générations suivantes, Madame de Staël demeure une figure majeure de la littérature française pour son aspiration à un renouveau littéraire. Née à Paris le 22 avril 1766, Germaine de Staël côtoie dès son enfance les esprits les plus éclairés de son temps dans le salon de sa mère, Suzanne Curchod. Elle est par ailleurs initiée au jeu du pouvoir par son père, le ministre des finances Necker. À vingt ans, elle suit la décision de ses parents et épouse le baron de Staël, ambassadeur de Suède, et entame sa carrière de femme de lettres avec les "Lettres sur J. J. Rousseau." Déçue dans sa vie privée, prise dans le tourbillon de la vie publique et politique, elle s’éprend du comte de Narbonne, futur ministre de la Guerre. La naissance de son fils Auguste, en 1790, et les aléas de la carrière de Necker ne l’empêchent pas de regrouper dans son salon le parti constitutionnel et libéral. En 1792 naît son second fils, Albert, qui mourra dans un duel en 1813. Délaissée par Narbonne, Mme de Staël se lie alors au comte de Ribbing. Après avoir dénoncé le sort fait à Marie-Antoinette dans "Réflexions sur le procès de la reine", elle théorise sur l’avenir du roman dans "l’Essai sur les fictions", traduit par Goethe. Perçue comme une dangereuse intrigante par le Comité de salut public, elle quitte la France pour la Suisse. De sa liaison avec Benjamin Constant naît une fille, Albertine, en 1797. Mme de Staël espère jouer un rôle politique, mais ses rares rencontres avec Napoléon révèlent qu’il se méfie beaucoup d’elle. Très tôt, et malgré l'ingratitude d'un physique sans grâce, elle séduit par sa culture, son intelligence et sa conversation. Bien qu'appartenant traditionnellement à la littérature, le personnage de Mme de Staël déborde des cadres étroits où l'on voudrait l'enfermer. La plume est pour elle à la fois un moyen et un pis-aller. Par son père, Jacques Necker, l'enfant connaît surtout la nouvelle puissance de l'argent. Necker, commis de banque devenu associé de ses patrons, fait fortune et devient ministre. En 1777, il est directeur général des Finances du royaume. Celle qu'on appelle alors Louise Necker a onze ans. Elle entre précocement dans la vie politique et ne se résignera jamais à l'abandonner, servie et contrée par l'extraordinaire expansion des affaires françaises à travers toute l'Europe. Portée par les événements, elle ne les vit pas et cela dès son plus jeune âge, comme devant être subis et croit toujours pouvoir les infléchir. Elle est attachée aux préoccupations politiques de son temps. Jean-Jacques Rousseau a été son maître. Il reste son inspirateur et elle lui consacre son premier ouvrage important. Aussi accueille-t-elle avec joie la Révolution. Espère-t-elle jouer un rôle ? C'est vraisemblable, car elle proposera à Montmorin un plan d'évasion du roi et elle aura suffisamment d'influence pour faire donner le portefeuille des Relations Extérieures à Talleyrand. Il le paya d'ailleurs de la plus totale ingratitude, et elle se vengea en le peignant sous les traits d'une vieille dame sèche et égoïste dans Delphine (1802). À ce jeu, elle risque quelquefois la mort, comme le 3 septembre 1792, et ne cesse jamais de lutter avec les différentes polices, où elle a cependant des intelligences. De cette lutte, elle n'est victorieuse qu'au prix de péripéties dignes d'un roman d'espionnage. Mais ses défaites provisoires, elle les transforme en victoires. Lorsque Napoléon l'exile en Suisse, en 1802, elle fait de Coppet, propriété de son père sur les bords du Léman, le lieu où se crée de toutes pièces un esprit européen, image qu'elle veut positive des conquêtes négatives de l'Empereur. À partir de là commence une lutte ouverte entre elle et Napoléon, qui va se répercuter sur sa pensée et ses ouvrages. Il n’aime pas les femmes influentes et craint une personne très éloquente tenant un salon fréquenté par des gens brillants, haut placés dans son entourage, un salon où l’on professe des idées qu’il rejette. Il croit trouver la trace de Mme de Staël, non sans raison, dans des groupes d’opposants, puis dans des conspirations, ce qui est beaucoup moins sûr. Elle sera sans nul doute sa pire ennemie. Si Mme de Staël connut la gloire de son temps, ce fut d'abord par son œuvre romanesque, avec "Delphine" en 1802, puis "Corinne", en 1807. Mais elle fut aussi l'auteur d'articles, signés parfois de pseudonymes, et d'essais politiques d'une rare pénétration à cette époque de la part d'une femme. La plupart ne furent connus qu'après sa mort, comme ses "Réflexions sur la paix", ses "Considérations sur la Révolution française", ses "Circonstances actuelles". Adepte de la monarchie constitutionnelle, Mme de Staël, qui élève sa passion de la liberté au-dessus de la forme des régimes constitutionnels, s'est ralliée à la République après le 9 Thermidor. Pourtant, la situation de Mme de Staël devient intenable. Repoussée par les républicains, elle se pose en égérie de la monarchie constitutionnelle et s'attire les sarcasmes de la noblesse. Effrayée par les massacres de septembre 1792, elle fuit Paris pour la Suède, puis rejoint son père à Coppet. Le gouvernement modéré de 1794 la rassure. Elle revient à Paris et un grand changement s'opère en elle. Sa générosité, son sens élevé de la justice et sa commisération profonde s'épanouissent. Son salon devient le rendez-vous des mécontents. Le pouvoir s'inquiète, Bonaparte se méfie. Fouché prévient Mme de Staël qui n'en tient aucun compte. Elle est préoccupée par son livre "De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales" (1800), qui est unanimement critiqué. Seul Chateaubriand prend sa défense. De là date leur grande amitié. Les deux écrivains se retrouvent sur tous les autres plans. La mort de son père interrompt son périple en Allemagne. Elle se rend en Italie avec A. W. Schlegel et, à son retour, Mme de Staël décline une offre de mariage de Constant. Son deuxième roman à succès, "Corinne" (1808), trace le destin d’une femme qui tente d’être artiste et amante à la fois et prône la liberté de l’Italie. Elle passe l’hiver de 1808 dans la haute société viennoise, s’éprend du comte Maurice O’Donnel et fréquente le prince de Ligne, dont elle publie les préfaces. Revenue en Suisse, elle alterne la rédaction de "De l’Allemagne", œuvre qui ouvre les portes au romantisme en France, avec celle des pièces de théâtre qu’elle interprète parfois elle-même. Elle tente de se rapprocher de la capitale, mais la police lui ordonne de rentrer en Suisse et fait détruire les épreuves de "De l’Allemagne" sur l’ordre de Napoléon (1810). À Genève, Mme de Staël rencontre un sous-lieutenant des hussards, John Rocca, qu’elle épousera secrètement en 1816 après lui avoir donné un fils. En mai 1812, elle s’échappe de Coppet, sa propriété suisse, et se rend alors en Angleterre. Elle reprend "Dix années d’exil" et commence les "Considérations sur la Révolution française." Mme de Staël traverse alors une période cruelle. Affectée des mesures prises par Fouché, l'âge l'assombrit. Elle a horreur de vieillir et tout lui devient âpre. En 1812, elle réussit à s'enfuir à Saint-Pétersbourg, puis en Suède et en Angleterre. Partout, elle tente de stimuler l'ardeur des ennemis de Napoléon. À Londres, elle rencontre le futur Louis XVIII, en qui elle veut voir l'homme capable de réaliser la monarchie constitutionnelle dont elle rêve. Mais elle pressent la désastreuse influence que vont avoir sur le roi les émigrés arrogants: "Ils perdront les Bourbon", dit-elle. De retour à Paris le 30 septembre 1814, elle se rallie aux Bourbons après les Cent-Jours. Pendant l’hiver 1816, elle fait un dernier voyage en Italie pour marier sa fille. De retour à Paris, elle meurt le 14 juillet 1817. La mort brutale de Mme de Staël à cinquante et un an, arrête une œuvre inachevée sur le plan littéraire. Il ne lui a pas été donné de voir les changements maintenant proches de la littérature française, elle sans qui les choses n’auraient pas été tout à fait ce qu’elles sont. Elle repose conformément à ses vœux auprès de ses parents dans la chapelle d'un cimetière situé non loin du château de Coppet au bord du Lac Léman. Bibliographie et références: - Simone Balayé, "Madame de Staël. Lumières et Liberté" - Jean-Denis Bredin, "Une singulière famille, les Necker" - Laurence de Cambronne, "Madame de Staël" - Ghislain de Diesbach, "Madame de Staël" - Françoise d'Eaubonnes, "Germaine de Staël" - Maria Fairweather, "Madame de Staël" - Henri Guillemin, "Madame de Staël et Napoléon" - André Lang, "Une vie d'orages, Germaine de Staël" - Marcel Laurent, "Madame de Staël" - Georges Solovieff, "Madame de Staël" - Michel Winock, "Madame de Staël" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/10/20
« Il faudra que je te rase la tête », lui dis-je en jouant avec ses longs cheveux soyeux, alors qu’elle me pompait goulument. « Quelle drôle d’idée », répondit-elle, après un moment d’hésitation, interrompant ma fellation. Sans rien dire, je lui remettais mon sexe au fond de la gorge et une fois les couilles vidées, l’emmenais aussitôt à Chateau d’Eau, choisir une perruque. De retour à l’appartement, nous la sortons de sa boîte et la posons sur son support au milieu de la table du salon. Nous la regardions, tous les deux en silence. Elle dit soudain : « J’aimerais bien te sucer pendant que tu me couperas les cheveux ». Je trouvais l’idée excellente et lui dis d’aller mettre une de ses tenues de soumises. Elle partit en trottinant et revint affublée d’un harnais de cuir noir, qui séparait bien ses seins, avec un collier à clous et un string assortis, des cuissardes noires vernies gainaient ses jambes jusqu’au dessus du genou. Elle avait pris un air triste et résigné à l’idée de perdre sa belle chevelure, pour mon plaisir ! Offrande inestimable ! Je me levais et allais chercher la tondeuse dans la salle de bain. Je retirais le sabot pour une coupe au plus court et retournais au salon. Elle était affalée dans le canapé, les jambes en l’air, impudique comme à son habitude. Elle se redressa à mon approche et me laissa la place. J’enlevais mon pantalon, m’assis pour qu’elle vienne se nicher entre mes jambes, la tête reposant sur mon bas-ventre, sa place préférée, je crois. Elle ne tardat pas à entamer une lente fellation. Je poussais le bouton, et le vrombissement de la tondeuse envahit la pièce. A ce bruit, elle devint plus câline, posant sa joue sur ma cuisse tout en gardant mon sexe en bouche, m’offrant ainsi sa tempe, les cheveux rejetés en arrière. Je plaquais la tondeuse contre cette tempe bien tentante et remontais sur le sommet du crâne. Une lourde mèche de cheveux noirs se détacha et tomba sur ma cuisse. Plus de retour en arrière possible maintenant, il fallait finir ! Je partais cette fois-ci du sommet du front et lui fit une large tonsure jusqu’au sommet du crâne. Elle était vraiment risible ainsi. Elle fermait les yeux, et, absorbée par ma queue, me laissait aller et venir dans sa chevelure à ma guise. De lourds paquets de cheveux tombaient à mes pieds. Elle enfouit alors son visage entre mes cuisse, mon gland enfourné jusqu’à la glotte, et m’offrit sa nuque que je m’empressais de dégarnir aussi. Elle s’essuyait le visage de temps en temps mais continuait de m’offrir toutes les facettes de son crâne jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien, qu’un fin duvet sombre. J’interrompais sa fellation pour la contempler ainsi, pitoyable et tondue. Je me finis à la main et lui balançais deux giclés de mon sperme, une dans l’oeil, l’autre dans le nez. Elle était tellement ridicule ainsi, que je la giflais. « Hé ben… t’es chouette comme ça ! Qu’est-ce que va dire ta mère ? », demandais-je. « Que t’es un salo !. » répondit-elle, l’effrontée. « Elle le sait déjà, je te rappelles que c’est grâce à elle que je t’ai rencontrée. » « Je sais bien qu’elle te suce encore, dès que vous pouvez vous retrouver seuls. » « Tu n’es qu’une sale gamine qui se mêle de ce qui ne la regarde pas ! Nettoie-moi tout ça en désignant ce qui restait de sa belle chevelure. Après, tu iras au coin ! » Elle revint avec un balai et une pelle et ramassa tout avec soin. Je retournais à la salle de bain ranger la tondeuse et prendre quelques ustensiles. Quand je revenais, elle était au coin, face contre le mur, prête à recevoir sa leçon...
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Par : le 01/11/20
En m'inscrivant ici, je me suis demandé ce qui m'avait emmené dans le monde du bdsm, et me suis remémoré ma première découverte bdsm. C'était dans les années 90, je devais avoir environ 14 ans, et ce fût une trouvaille inattendue, dans un hangar, chez mon grand-père, un livre, caché sous des souches de bois ... Qui l'avait caché ici ? Un voisin ado comme moi qui ne voulait pas que ses parents tombent sur ce livre, un voisin pervers qui voulait le cacher de sa femme, ou tout simplement mon grand-père ? C'était un roman dont je ne me rappelle plus le titre ni l'auteur, mais juste l'histoire que j'ai lu à de nombreuses reprises, parfois d'une seule main ... C'était l'histoire autobiographique d'une femme d'une quarantaine d'année, nouvellement embauchée dans une société de production cinématographique, elle-même dirigée par un patron aussi pervers que masochiste, c'est ce qu'elle va découvrir au fur et à mesure de son aventure... Elle va suivre son patron au cours d'un déplacement professionnel et va subir au fil des rencontres les caprices de son boss dans une perversion de plus en plus folle : cela a commencé par des rapports sexuels plus ou moins imposés afin qu'elle puisse conserver son job, puis le plaisir anal (qui me paraissait pour mon jeune âge déjà très pervers !), puis des relations avec d'autres hommes, des orgies, pour finir sur des actes de scatophilie ! J'avoue que pour une découverte, cela m'a plutôt travaillé à l'époque, même dégoûté. Je ne suis pas scato (cette pratique ne m'attire toujours pas) mais je respecte les pratiques de chacun. Enfin pour cette femme, je me souviens que ce n'était pas non plus un plaisir pour elle, et qu'elle le subissait plutôt. Tout ça pour dire que ce roman fût ma première découverte du BDSM, et sans doute le point de départ de mon évolution sexuelle et de ma présence ici ! Et vous ? Qu'elle fût votre première découverte BDSM ? Un homme, une femme, un club, un livre, un film ... ?
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Par : le 05/11/20
L’impératrice Sissi, ou de son vrai nom Élisabeth de Wittelsbach, duchesse de Bavière, est l’épouse de l’empereur autrichien Francesco Giuseppe de Habsbourg. Elle est restée dans l’imaginaire collectif une femme belle et fascinante. Sa légende s’est surtout propagée grâce aux adaptations cinématographiques de sa vie à la télévision. En fait, les événements de la vie de la belle impératrice n’étaient pas aussi heureux et romantiques que racontaient les films d'Ernst Marischka révèlant la comédienne Romy Schneider dans le rôle. Au milieu des années 1950, le cinéma présentait l’impératrice Élisabeth d’Autriche comme l’icône d’une Vienne vibrant au rythme de la valse. Mais la personnalité de "Sissi" était très controversée à son époque, et les sphères les plus conservatrices des cours européennes la jugeaient extravagante et irresponsable. Les films ne montrent pas certains aspects de ce personnage, que soulignent des biographies ultérieures plus rigoureuses. Ses problèmes de santé, ses tourments, son intérêt pour la culture classique et la poésie. Élisabeth d’Autriche était un esprit fin et lucide, qui avait compris bien avant son entourage qu’une époque touchait à sa fin. C’était une femme profondément malheureuse, condamnée à vivre une vie qu’elle n’avait pas désirée et à surmonter de nombreuses souffrances, la plus grande étant probablement la mort tragique de son fils Rodolphe, héritier de la Couronne, dans le pavillon de chasse de Mayerling. Élisabeth, que la cour de Vienne surnommait Sissi, est la quatrième des dix filles de Maximilien Joseph de Wittelsbach et de la princesse Ludovica, fille du roi Maximilien Ier de Bavière. Elle naît à Munich le vingt-quatre décembre 1837, mais grandit à Possenhofen, sur les rives du lac de Starnberg. Elle y est heureuse et mène une vie libre, au contact de la nature qui conditionnera le tempérament de la future impératrice et de la plupart de ses frères et sœurs. Hélène, l’aînée élégante, discrète, dévote et très disciplinée, semble la candidate idéale pour prétendre au rang d’impératrice. C’est du moins ce qu’estiment sa mère et Sophie, sa tante et la mère du futur époux, l’empereur d’Autriche François-Joseph. En 1853, une rencontre est organisée à Bad Ischl, la résidence d’été de la famille impériale, afin d’entériner cette alliance. Initialement, la mère et la fille doivent voyager seules, mais l’on décide au dernier moment qu’Élisabeth les accompagnera. Affectée par un chagrin d’amour, Sissi souffre en effet de la première des dépressions qui l’accableront sa vie durant. Son entourage pense que le voyage permettra de guérir ce jeune cœur meurtri éduqué dans le bonheur. Personne, et encore moins la principale intéressée, n’imagine alors ce qui va bientôt se passer. Lorsque Francois-Joseph revoit sa cousine Sissi, dont il avait gardé le souvenir d’une enfant, il découvre une svelte et jolie jeune fille au visage ovale, dotée de splendides cheveux châtains, et il décide immédiatement d’en faire son épouse. François-Joseph, qui vient d’avoir vingt-trois ans, est un homme droit et accompli. Sissi est une adolescente qui, bien que flattée par son attention, est suffisamment lucide pour évaluer l’étendue de la disparité d’intérêts et de tempéraments qui la sépare de son cousin. Mais elle est aussi consciente que l’empereur d’Autriche n’acceptera jamais de réponse négative. Elle n’est pas la seule à pressentir que ce mariage ne correspond pas aux normes de la cour. Tout le monde, à commencer par l’archiduchesse Sophie, s’emploie à ce que l’empereur renonce à son projet. Il est évident que la jeune fille n’a pas l’étoffe d’une impératrice. Elle n’a jamais été soumise au protocole strict de la cour, n’a jamais évolué dans les cercles de la noblesse, et ses seize ans sont une garantie bien fragile pour ceindre une couronne et partager une telle responsabilité. Rien n’y fait. L’empereur écrit à son cousin Albert de Teschen qu’il est "amoureux comme un cadet". Le mariage est célébré à Vienne le vingt-quatre avril 1854, dans l’église des Augustins. Il n'y aura eu, dans cette vie si tourmentée, qu'une seule année véritablement heureuse. Ce fut l'année des fiançailles. On a souvent dit cette histoire, tellement jolie et si invraisemblable qu'on la croirait détachée, elle aussi, d'un des contes de Perrault. Le prince charmant arrive à Ischl, un beau pays tout baigné de lumière, tapissé de fleurs, comme un paradis. Il y vient pour se marier, comme on se marie quand on est prince, en vertu de la raison d'État. On lui a déjà choisi la femme qu'il doit aimer, l'épouse qu'il doit ramener dans le royaume de son père. Le prince charmant s'est laissé faire, et puisque la raison d'État le lui commande, il s'en est allé en grande pompe, suivi de ses ambassadeurs, vers la fiancée qu'il ne connaît pas réellement. Une fois installée au palais impérial, à la Hofburg, Élisabeth comprend que ses craintes étaient fondées. Sa nouvelle vie n’a rien à voir avec le milieu dans lequel elle a grandi. À la cour, l’étiquette interdit toute spontanéité et ne laisse aucune place à la timidité. La jeune impératrice se retrouve isolée dans un environnement avec lequel elle n’a aucun lien, ni affectif, ni intellectuel. Ses dames de compagnie, sélectionnées parmi la haute aristocratie, sont d’âge mûr et d’esprit affreusement conservateur. Quant à l’archiduchesse Sophie, elle critique constamment ses mœurs, ses vêtements, ses goûts. Par ailleurs, si François-Joseph est probablement très amoureux, ses obligations ne lui permettent pas de consacrer beaucoup de temps à son épouse, et l’autoritarisme de sa mère devient un véritable cauchemar pour Élisabeth dès les premières années de son mariage. Son emprise est telle que, lorsque Élisabeth donne le jour à sa première fille, Sophie, après un an de mariage, l’archiduchesse prend en charge l’enfant, car elle estime que la jeune femme est incapable de l’élever. Comble d'autoritarisme et de maladresse. Le même scénario se répète l’année suivante à la naissance de Gisèle, la deuxième fille. Sophie organise tout et s’occupe de tout. Mais Élisabeth réussit à s’imposer et, quinze jours après la naissance de l’enfant, les fillettes sont transférées dans ses appartements de la Hofburg. La victoire est cependant éphémère. Au printemps 1857, François-Joseph et Élisabeth partent en Hongrie. L’archiduchesse Sophie s’oppose fermement à ce que les enfants les accompagnent, mais Élisabeth défend sa position avec une fermeté inhabituelle et peut emmener ses filles. Malheureusement, c’est sans compter sur l’insalubrité de certaines régions de Hongrie, qui aura des conséquences funestes puisque la petite Sophie contracte la dysenterie et meurt à Budapest le vingt-neuf mai 1857. C'est le début d'une longue série de malheurs et de deuils. L’impératrice sombre dans une profonde dépression, qu’elle n’a toujours pas surmontée à la naissance de son fils Rodolphe, le vingt-et-un août 1858. Prétextant des raisons médicales, elle embarque pour Madère, où elle donne l’impression de se rétablir. Elle revient à la cour quelques mois plus tard, mais le retour à la réalité est brutal. Reprendre la vie de la cour et supporter de nouveau l’incompréhension de son entourage l’anéantit, et l’on en vient à craindre sérieusement pour sa vie. On lui prescrit de nouveau de s’éloigner de Vienne. Elle choisit cette fois Corfou pour destination. C’est ainsi que débute son idylle avec la culture grecque classique et sa passion pour la Méditerranée. Parfaitement rétablie, elle retourne à Vienne au mois d’août 1862. Élisabeth a mûri, sa beauté est à son apogée et devient légendaire. Elle convient avec l’empereur de ne pas se soumettre à la discipline de la cour au-delà du strict nécessaire. Elle accomplira ses devoirs d’impératrice, mais en se réservant un espace où elle pourra enfin développer sa personnalité. Cela n’implique pas pour autant que Sissi reste à l’écart des affaires de l’État. La Hongrie, bien que faisant partie de l’Empire, lutte alors pour retrouver ses privilèges ancestraux. Vienne avait supprimé toutes les prérogatives constitutionnelles en réponse au soulèvement nationaliste et libéral de 1848. Élisabeth éprouve de la sympathie pour les aristocrates hongrois, qui ne laissent pas une minute de répit aux mentalités conservatrices de l’Empire. Sa soif de connaissance du pays et de sa culture l’incite à embaucher comme lectrice une jeune Hongroise, Ida Ferenczy, qui deviendra sa meilleure amie. Grâce à elle, Sissi rencontre le beau Gyula Andrássy, un colonel de l’armée magyare. Profondément libéral, il s’entend immédiatement très bien avec Élisabeth, et une solide amitié naît entre eux. L’impératrice se fait l’avocate de la cause hongroise, ce qui lui attire inévitablement l’inimitié implacable de la cour viennoise. À partir de 1874, Sissi, qui a pris le nom de comtesse de Hohenembs pour préserver son anonymat, et sa fille séjournent en Méditerranée, dans les îles britanniques et dans une partie de l’Europe centrale. C'est la période voyages. Mais l’impératrice assiste à la désagrégation progressive du mariage de l’héritier du trône, Rodolphe, avec Stéphanie de Belgique, une jeune femme qu’Élisabeth juge arriviste et ambitieuse. Stéphanie est très conservatrice et traditionaliste, l’exacte antithèse de son époux cultivé, libéral et anticonformiste. Les sombres pressentiments d’Élisabeth se vérifient lorsque Rodolphe est retrouvé mort dans le pavillon de chasse de Mayerling le trente janvier 1889, en compagnie de sa maîtresse, Marie Vetsera. Tout semble indiquer que le prince a d’abord tiré sur Marie avant de se suicider. La version officielle parle d’une aliénation mentale de l’héritier, mais l’ombre d’un crime d’État plane. Sissi est dévastée et se retire totalement de la vie publique. Après le décès de Rodolphe, Élisabeth n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle accuse la cour de Vienne d’être responsable de la mort de son fils et ne portera plus jamais de vêtements de couleur. Désormais drapée de deuil, elle voyage sans relâche, se dissimulant toujours derrière un grand éventail ou un voile, ou sous un pseudonyme qui lui permet de penser qu’elle passe inaperçue. Ce qui a toujours été considéré comme les "extravagances" de l’impératrice prend des proportions extrêmes lorsque le destin se révèle d’une cruauté implacable. Elle ne reviendra quasiment jamais à la Hofburg. Quand elle séjourne à Vienne, elle loge, seule, dans la villa Hermès, un petit palais construit dans le parc de Lainz sur ordre de François-Joseph, qui voulait disposer d’une résidence chaleureuse et intime, plus accueillante et plus commode pour la famille impériale. Lors de l’un de ses nombreux voyages, le huit septembre 1898, Élisabeth réside à l’hôtel Beau-Rivage de Genève. Deux jours plus tard, alors qu’elle s’apprête à monter sur le ferry qui doit l’amener à Montreux, elle est heurtée par un autre passager. Elle ressent une forte douleur au côté et s’évanouit une fois montée à bord. Elle meurt l’après-midi même. Le voyageur maladroit est en réalité un anarchiste italien, Luigi Lucheni, qui lui a enfoncé une lime tout près du cœur. L'empereur refuse qu’Élisabeth repose là où elle le souhaitait, sur les rives de la Méditerranée, à Corfou ou à Ithaque. Sa condition d’impératrice exige en effet qu’elle soit inhumée dans la crypte de l’église des Capucins. C’est donc là qu’elle repose depuis, dans cette Vienne qu’elle n’aimait pas et qui ne la comprit jamais. Quelle lugubre série. On pourrait énumérer la longue liste funèbre. Maximilien, fusillé à Querétaro. L'archiduc Rodolphe, mort si mystérieusement à Mayerling. La duchesse d'Alençon expirant dans les flammes du Bazar de la Charité, la folie du roi Louis de Bavière, celle d'Othon, son successeur. Et maintenant, comme point d'orgue à toutes ces tragédies, cette mort brutale sous le poignard d'un assassin, à un embarcadère de bateau à vapeur, au milieu d'une foule cosmopolite, loin des siens, loin du pays natal, telle une héroïne de Shakespeare, l'amie d'Henri Heine, qui fut un seul jour, la petite rose de Bavière, et qui n'était plus aujourd'hui qu'une âme en peine, une voyageuse toujours seule et inquiète, qui n'a même pas pu partir en paix pour son ultime voyage dans sa soixantième année. Bibliographie et références: - Egon Caesar Corti, "Élisabeth d'Autriche" - Henry Valloton, "Élisabeth d'Autriche l'impératrice assassinée" - Brigitte Hamann, "Élisabeth d'Autriche" - Jean des Cars, "Sissi ou la fatalité" - Raymond Chevrier, "Sissi, vie et destin d'Élisabeth d'Autriche" - Catherine Clément, "L'impératrice anarchiste" - Marie-Thérèse Denet-Sinsirt, "Sissi, doublement assassinée" - Danny Saunders, "Sissi impératrice, la solitude du trône" - Jean des Cars, "François-Joseph et Sissi" - Élisabeth Reynaud, "Le Roman de Sissi" - Philippe Collas, "Louis II de Bavière et Élisabeth d'Autriche, âmes sœurs" - André Besson, "Le roman de Sissi" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/11/20
Kikou est comptable dans une grande société du quartier d'affaire. Il vit seul depuis qu'il a rencontré Maitresse Anaïs, une dominatrice de grande beauté qui l'a réduit en esclavage, marqué au fer rouge et obligé à ne vivre que pour elle. Maitresse Anaïs décide de tout, pense pour lui. Il n'a qu'une chose à faire, c'est obéir et faire diligence pour servir. Avec le confinement, Kikou a été contraint au télétravail. Maitresse Anaïs lui a imposé de venir se confiner dans son luxueux pavillon dans le quartier résidentiel chic. Elle a les moyens, ceux de ses esclaves. Kikou a le numéro 36 marqué sur sa fesse droite. Il obtempère. Etre reçu par Maitresse Anaïs est un signe de grande faveur. Arrivé chez sa Maitresse , il doit se doucher, se mettre nu, passer son collier d'esclave. Il est déjà sous cage de chasteté et pluggé. Il prend son service et ses ordres d'une assistante de Maitresse Anaïs. Une lesbienne fort jolie, nue et toute dévouée comme lui. Tout se passe dans un grand silence et une propreté de clinique. Tout est impeccable. Kikou est en stage de recyclage. Il sait qu'il va souffrir. C'est une autre assistante lesbienne qui lui impose le programme défini par Maitresse Anaïs. Cela a commencé par de dures séances de fouet. Kikou est lacéré. Son dos le brûle. A présent il doit nettoyer le parquet à quatre pattes, nu. Tout le monde l'ignore. Il n'a pas le droit de regarder plus haut que son éponge et son seau. Maitresse Anaïs le reçoit. Il lui baise les pieds. Il n'a pas le droit de regarder plus haut que son superbe mollet. Elle n'est pas contente de son esclave et donc lui impose des punitions. Son assistante note et ne manquera pas de les lui administrer. Kikou remercie et se retire comme un chien, avec son plug bien visible dans les fesses et sa cage de chasteté qui pend. Il n'est plus que le numéro 36... plus un humain...même plus un esclave...Numéro 36 dans le cheptel de Maitresse Anaïs. Il est définitivement castré. Il n'a plus droit aux orgasmes. Son moi a disparu dans un grand calme intérieur. Il est dans la paix du non désir.
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Par : le 05/12/20
Les paroles s’en vont, les écrits restent, mais ce sont nos actions qui les concrétisent réellement. Trop de bruit, de promesses en l’air. Je parlais trop et je devais apprendre à me taire. Le silence, cela peut vous mettre mal à l’aise, surtout lorsque l’on est impulsif. J’ai dû apprendre cela par une voie très éloignée du BDSM mais qui m’a appris à m’en rapprocher. C’est une autre forme d’initiation qui m’a beaucoup enseigné et qui m’a permis de canaliser ce feu intérieur. Le silence au début était difficile, et puis peu à peu, je m’y suis habitué et je le trouvais de plus en plus confortable. J’apprenais à communiquer autrement. Non pas par l’écrit, mais vraiment différemment. Le regard, la posture, le geste… J’ai beaucoup appris par le silence. Tout d’abord, cela m’a permis de comprendre la différence entre ce que l’on écoute et ce que l’on entend. Lorsque l’on parle trop, on entend, quand on se tait, on écoute. L’attention que l’on porte à la personne qui est à la portée de notre oreille est différente. Si les deux personnes parlent en même temps, ce n’est pas de l’attention, mais de la tension qui se crée. Oui, c’est dans le silence que le secret se crée. Le regard des autres vis-à-vis de moi changeait au fil de mon apprentissage silencieux. Je devenais de plus en plus mystérieux, puisque je ne participais pas au brouhaha ambiant, ce silence m’entourait d’une aura mystérieuse qui me convenait. Ce n’était plus moi qui allais vers les autres, c’était les autres qui venaient vers moi. Je levais le voile qu’aux personnes avec qui j’avais un certain feeling. Peu à peu, par cette nouvelle allure que me donnait cette allure, j’attirais les regards. Je le voyais très bien. J’écoutais attentivement chacune des paroles qui étaient prononcées et surtout les retenaient afin de les utiliser à mon avantage. C’est ce que m’a également appris le silence. Dans chacune de mes actions, jamais je ne pouvais perdre désormais. Soit je gagnais, soit j’apprenais ! Ce vœu de silence, je devais le respecter. Il était devenu un atout primordial pour moi. Je ne pouvais pas dire tout à tout le monde, surtout lorsque des curieux qui s’emmerdent dans leurs vies voudraient tout savoir. Je ne pouvais pas dire à mon responsable que j’avais rencontré dans une soirée l’une de nos responsables des ressources humaines et que je l’avais baisé comme une chienne. Je ne pouvais pas dire non plus à un de mes collègues ou a un de mes voisins que leurs femmes n’étaient pas à leurs cours de gym ou quelconque réunion. Je ne pouvais pas leur dire, afin de protéger leurs couples et surtout leurs fiertés, que leurs épouses aimaient s’agenouiller devant ma queue. Le silence enseigne la discrétion et cela sont des qualités requises lorsque l’on est l’amant de femmes mariées. Et puis, cela laisse place aux gémissements de s’exprimer librement. Quel doux son ! Quelle agréable mélopée. C’était une véritable symphonie d’extase qui me donnait l’inspiration. Me donnait de nouvelles idées que je suggérais en murmurant à l’oreille de ma complice du soir qui me répondait par un regard pétillant de lumière. Ah ! La femme… Si belle, si forte et si fragile à la fois. À chaque fois, je voulais lui apporter plus afin qu’elle dépasse ses limites, mais je me rendais compte que j’avais mes propres limites. Je n’étais qu’un homme et je désirais en savoir plus sur cette créature délicate. Je voulais la comprendre afin d’anticiper ses demandes. Mais ces préoccupations m’empêchaient de me laisser aller complètement. Il y avait ce frein mental qui me retenait. Alors… Je devais poursuivre mon apprentissage et explorer le féminin qui était en moi… ©Tantrika - 2/12/2020
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Par : le 20/12/20
Nous ne conservons en mémoire que les prouesses marginales, les nuits d'excès, les scènes d'humiliations, les actes pervers et les situations paradoxales ou baroques. Aussi pour réveiller les souvenirs de notre mémoire érotique, il nous faut déambuler dans le grenier de notre cerveau pour y ouvrir de vieilles malles à la recherche de porte-jarretelles, de lettres coquines et délicieusement salées. Parfois nous retrouvons dans ce bric-à-brac des amours mortes une ceinture oubliée qui laissait sur la peau satinée d'une jeune fille des stries d'un rouge vif et provoquait chez elle une réaction vive où se mêlaient l'effroi, la pudeur offensée, la reconnaissance. Nous revoyons les menottes dont elle autre souhaitait qu'on lui attache ses gracieux poignets aux montants du lit. D'autres objets ou manigances du plaisir surnagent dans la mémoire, devenus tout aussi incongrus, obsolètes et poussiéreux que les anachroniques bicyclettes de l'arrière-grand-père. La ceinture est là, racornie, craquelée, mais que sont devenues la délicieuse croupe prête à recevoir son châtiment désiré, et la jeune femme aux airs de collégienne qui voulait être punie ? Elle est sans doute aujourd'hui, une mère de famille honnête, qui sait même, donne des leçons de catéchisme et qui se récrierait bien haut si on avait l'indélicatesse de lui rappeler ses anciens égarements et ses pâmoisons illicites. Chaque femme possède sa manière bien à elle de faire l'amour. Elle a son identité sexuelle, ses seins éprouvent des émotions particulières, son sexe est aussi singulier que son empreinte digitale. Au même titre que la teinte de ses cheveux, sa taille, la couleur de ses yeux. Le sexe de chacune a son rythme propre, sa palpitation, son émoi. Si on pose l'oreille sur sa vulve comme on procède aussi avec les grands coquillages pour écouter la mer, on entend une longue plainte distincte, un frisson venu des profondeurs de l'être qui sont la marque d'une personne unique. Cette identité sexuelle, doit-on la taire ou en révéler les expressions, les appétits, les fièvres ? Nul n'est besoin de la décrire. Dans la nuit noire, les yeux bandés, l'amante reconnaît le goût de sa bouche, de son sexe, avec leur rythme ardent ou paresseux, son haleine chaude, son parfum lourd ou opiacé, sa saveur acide ou âcre de tabac. Toute amoureuse possède sur se sujet un certain appétit. Mais il n'est pas certain qu'elle désire toujours être rassasiée. Au contraire, il peut lui être gré de ne rien imposer et de laisser libre cours à son imagination. Car c'est un paradoxe. Plus on décrit les gestes de l'amour, plus on les montre, plus la vision se brouille. En matière sexuelle, on ne voit bien que soi-même. Et la description sexuelle risque d'égarer la curiosité. C'est donc aux deux amantes de remplir avec leur imagination sentimentale ou érotique, les blancs, les points de suspension, les corsages dégrafés, les bas déchirés et les porte-jarretelles entrevus, que le désir leur offre afin qu'elles les agrémentent à leur guise. L'amour le plus beau, c'est celui qui nous donne un canevas pour reconstruire notre vie, nos rêves et nos fantasmes. Ce sexe crûment exposé, on l'emploie souvent comme cache-misère de l'indigence romanesque. Comme dans un rêve, on entendait le feulement de Charlotte monter peu à peu vers l'aigu et un parfum déjà familier s'exhala de sa chair sur laquelle les lèvres de Juliette étaient posées. La source qui filtrait de son ventre devenait fleuve au moment qui précède le plaisir et quand elle reprit la perle qui se cachait entre les nymphes roses qu'elle lui donnait. Elle se cambra alors de tous ses muscles. Sa main droite balaya inconsciemment la table de travail sur laquelle elle était allongée nue et plusieurs objets volèrent sur la moquette. Un instant, ses cuisses se resserrèrent autour de sa tête puis s'écartèrent dans un mouvement d'abandon très doux. Elle était délicieusement impudique, ainsi couchée devant Juliette, les seins dressés vers le plafond, les jambes ouvertes et repliées dans une position d'offrande totale qui lui livrait les moindres replis de son intimité la plus secrète. Quand elle commençait à trembler de tout son être, elle viola d'un doigt précis l'entrée de ses reins et l'orgasme s'abattit sur elle avec une violence inouïe. Pendant tout le temps que le feu coula dans ses veines, Juliette but les sucs délicieux que son plaisir libérait et quand la source en fut tarie, elle se releva lentement. Charlotte était inerte, les yeux clos, les bras en croix. Venant d'un autre monde, sa maîtresse entendit sa voix lui dire qu'elle était heureuse et qu'elle voulait que cela ne finisse jamais. Juliette s'agenouilla entre ses jambes et Charlotte voyait ses cheveux clairs onduler régulièrement au-dessus d'elle. Sa vulve était prisonnière du plus doux et du plus chaud des fourreaux qui lui prodiguait la plus divine des caresses. Un court instant, elle s'interrompit pour lui dire qu'elle n'aurait jamais cru que c'était aussi bon de se soumettre puis brusquement, adorablement savante, sa main vint se joindre à ses lèvres et à sa langue pour la combler. Mille flèches délicieuses s'enfoncèrent dans la chair de Charlotte . Elle sentit qu'elle allait exploser dans sa bouche. Elle voulut l'arrêter mais bientôt ses dents se resserrèrent sur la crête rosée. Un plaisir violent et doux s'abattit sur les deux amantes et le silence envahit la pièce. Le plafond était haut, les moulures riches, toutes dorées à la feuille. Juliette invita Charlotte à pénétrer dans la salle de bains où elle fit immédiatement couler l'eau dans une baignoire digne d'être présentée dans un musée, un bassin en marbre gris à veinures rouges, remontant à l'avant en volute, à la façon d'une barque. Un nuage de vapeur emplissait le monument. Elle se glissa dans l'eau, avant que la baignoire ne fut pleine. La chaleur est une étreinte délicieuse. Une impression d'aisance l'emplit. Voluptueuse, Charlotte s'abandonna à ce bien-être nouveau sans bouger. Le fond de la baignoire était modelé de façon à offrir un confort maximum, les bords comportaient des accoudoirs sculptés dans le marbre. Comment ne pas éprouver un plaisir sensuel ? L'eau montait sur ses flancs, recouvrait son ventre pour atteindre ses seins en une onde caressante. Juliette ferma les robinets, releva les manches de son tailleur et commença à lui masser les épaules avec vigueur, presque rudesse. Ses mains furent soudain moins douces sur son dos. Puis alors à nouveau, elle la massa avec force, bousculant son torse, ramollissant ses muscles. Ses doigts plongèrent jusqu'à la naissance de ses fesses, effleurant la pointe de ses seins. Charlotte ferma les yeux pour jouir du plaisir qui montait en elle. Animé par ces mains fines et caressantes qui jouaient à émouvoir sa sensibilité. Une émotion la parcourut. L'eau était tiède à présent. Juliette ouvrit le robinet d'eau chaude et posa ensuite sa main droite sur les doigts humides de Charlotte, l'obligeant à explorer les reliefs de son intimité en la poussant à des aventures plus audacieuses. Juliette perdit l'équilibre et bascula sur le bord de la baignoire. Son tailleur trempé devint une invitation à la découverte, et la soie blanche de son corsage fit un voile transparent révélant l'éclat de ses sous-vêtements. Elle dégrafa sa jupe et se débarassa de son corsage. Dessous, elle portait un charmant caraco et une culotte de soie, un porte-jarretelle assorti soutenant des bas fins qui, mouillés, lui faisaient une peau légèrement hâlée. Ses petits seins en forme de poire pointaient sous le caraco en soie. Elle le retira délicatement exposant ses formes divines. Bientôt, les mains de Charlotte se posèrent langoureusement sur ses épaules et glissèrent aussitôt sous les bras pour rencontrer les courbes fermes de la poitrine. Son ventre palpita contre les fesses de son amante. Elle aimait cette sensation. Peu à peu, ses doigts fins s'écartèrent du buste pour couler jusqu'à la ceinture élastique de la culotte. La caresse se prolongea sous le tissu. Juliette pencha la tête en arrière et s'abandonna au plaisir simple qui l'envahit. Alors, rien n'exista plus pour elle que ce bien-être animé par le voyage de ces doigts dans le velours de sa féminité. L'attouchement fut audacieux. Combien de temps restèrent-elles ainsi, à se caresser et à frissonner, ne fut-ce pas un songe, l'ombre d'un fantasme ? Elles n'oseraient sans doute jamais l'évoquer. Mais brusquement, revenue à la réalité, Juliette se rhabilla et abandonna Charlotte sans même la regarder. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 28/12/20
La plupart des gens ne sont pas en accord avec les mesures que le gouvernement prend pour stopper la propagation de ce foutu virus. Ces gens diront que le gouvernement ''BRIME NOS DROIT ET NOTRE LIBERTÉ''. Parce que tout le monde sait que c'est un scandale de devoir porter un masque quand on sort. Les frontières sont fermées, il est donc impossible d'aller dans le sud pour faire bronzette et énormément de gens en souffrent. Je ne suis pas d'accord avec les mesures du gouvernement mais c'est pour une toute autre raison. Il faut comprendre que je suis au Canada et que mon Maître vit dans le sud de la France. Je connais cet homme depuis deux ans. Je l'ai rencontré sur le Marché aux esclaves alors que j'étais en couple. Il me donnait des conseils et des idées pour ma relation, qui était jusque là vanille, car ce désir profond d'être soumise, c'était nouveau pour moi. Deux ans plus tard j'ai laissé mon copain après avoir admis que je n'étais pas heureuse dans une relation en partie vanille. Il essayait, tant bien que mal, de jouer le rôle de maître mais sans succès. Quand l'une des deux personne joue un rôle alors que l'autre est naturelle, c'est rare que cela fonctionne. Mais après l'avoir laissé non seulement je n'avais plus de copain, mais encore moins de Maître. Et cet homme, que j'avais rencontré deux ans plutôt, après m'être confié, m'a proposé de me prendre en main le temps que je trouve un autre Maître au Québec. Il allait même m'aider dans mes recherches pour que je ne tombe pas sur n'importe qui. Cette relation à distance était donc temporaire. Cependant, deux mois plus tard, la donne a changé. Je suis tombée follement amoureuse de mon Maître et j'étais extrêmement attachée à lui. Il me connaissait déjà mieux que quiconque et il me comprenait. Me rendait heureuse. J'ai donc arrêté mes recherches et me suis offerte complètement à mon Maître. Après ce changement de cap, il avait prévu de venir me voir au Québec quand les frontières canadiennes seraient ouvertes. Ouverture qui n'a pas cessé d'être repoussée depuis. En plus de six mois de relation, je n'ai jamais vu mon Maître. Pas une seule fois. Du moins, pas en vrai. En ce moment ma vie se résume à travailler et être en appel vidéo avec Maître le reste du temps. Mes journées sont rythmées par les règles et les routines que Maître m'impose en permanence. Si je n'ai pas ça, je disjoncte complètement car même à distance j'ai besoin d'être soumise en permanence. Au vu des frontières de mon pays qui restaient désespérément fermées, nous avions prévu que je le rejoigne en France, en janvier, pour une période de deux mois. J'allais devoir, suite à ce voyage, décider si je voulais rester avec Maître ou retourner chez moi. Cependant, aujourd'hui les frontières de la France sont fermées. Et avec la nouvelle souche de Covid 19, je ne pourrai plus sortir du Canada avant un bon moment. Avec un peu de chance, je pourrai peut-être le rejoindre cet été. Après un ans de relation virtuelle... Et honnêtement j'espère être assez forte pour tenir jusque là, car le manque de contact est de plus en plus pesant et douloureux. J'ai besoin de Maître. J'aspire à devenir sont esclave et ce n'est pas derrière un écran que cela sera possible Pour moi le confinement, les frontières fermées et toutes les mesures du gouvernement, ce n'est qu'une immense douleur qui ne cesse d'être prolongée.
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Par : le 28/12/20
C’est arrivé comme cela, en quelques minutes. Maîtresse me partage ses humeurs du moment : «Avec cette douceur, j’ai envie de fouetter en nature, Ce serait un plaisir à vous faire, Demain ? Oui, pas de soucis, je serais là» Un lieu de rencontre est vite fixé et commence pour moi un petit marathon pour rendre cette rencontre inoubliable. Je dois me présenter travesti, avec un rosebud et un collier en place. J’apporterais mon martinet et mon fouet. Je fais des essayages, tout un programme pour le lendemain matin avec lavements, maquillage, robe et perruque pour apparaître en belle salope. Après une douce nuit pleine de rêves et ma matinée de préparation, je me rends à notre point de rencontre. J’arrive bien en avance et je contacte Maîtresse à l’heure dite selon ces instructions. Elle approche bientôt, très élégante, tout de noir vêtue. Je sors de la voiture avec le cœur qui bat la chamade. Je suis maladroit, impressionné, tout ce que j’avais préparé est oublié. Elle me toise, me délivre un sourire enchanteur.Cela me rassure un peu, je lui ouvre la portière et je prends ma place de conduite. Après avoir passé sa laisse à mon collier, elle m’indique notre direction. Je la sens m’évaluer mais je reste concentré sur ma conduite. Je parle trop, elle m’en fait la remarque. J’en suis conscient. Tais-toi et attends que Maîtresse t’autorise à parler me dis-je. Nous arrivons bientôt en forêt et Maîtresse me fait stationner en bord de route. Nous nous rendons à proximité où trois dalles de granit font table et bancs. L’endroit est ensoleillé et bien visible de la route et sur un sentier avec un peu de passage. Mon envie d’exhibition s’en trouve décuplée. Je ne suis pas gêné tant je suis concentré sur les désirs de Maîtresse. Elle me fait enlever ma jupe et me mettre à genoux sur la table, tête contre le granit où elle prend soin d’interposer mes vêtements pour plus de douceur. Mes bras sont vite attachés et je sens vite les premiers coups de martinet. Un jogger nous salue comme si de rien n’était. Je compte les coups qui varient en intensité et en vitesse. Et vlan 1…….2...caresses….3…...4…..5 ..6,7,8,9,10,11,12,13,14,15…...Je compte difficilement mais je rattrape le rythme …. 50, petite pose …….1,2,3,4,5,6,7,8,9,60 ……..vlan, vlan, les 100 sont vites atteints, je reprends mon souffle mais je suis dans mon nuage. Après la douleur, la douceur des caresses que Maîtresse me prodigue, son corps m’enveloppe. Mon corps est tremblotant plus émotivement que par la froideur ambiante. Je me relève et Maîtresse m’envoie contre l’arbre le plus proche, Je suis encordé contre ce tronc rêche. Des cavaliers passent pas plus surpris que cela. Maîtresse se serre contre moi, je ressens la chaleur de son corps qui m’enveloppe. Bien attaché, à moitié nue le fouet siffle au-dessus de ma tête avant de s’abattre contre mon dos. La fulgurance du premier coup me replonge immédiatement dans mon nuage. Je recommence à compter en perdant régulièrement le fils. Les coups pleuvent sur mon dos, mes épaules, mes cuisses quelquefois maladroitement mais le plaisir de perfectionner Maîtresse l’emporte sur la douleur. «sling 1...2..3 4…...10..15 ...20 ...petite pause où Maîtresse vient serrer mon corps meurtri….25 ….30 ...50…..51,52,53,54,55,56,60,61,,62 ...le rythme retombe… puis de nouveau s’emballe comme une pluie de météorites dans le ciel immaculé. Elle aime mes fesses et de belles morsures viennent raviver la douleur. C’est aigu, fort comme j’espérais. Non je ne dirais pas stop mais plutôt encore. Bientôt 100, peut-être 130 tant j’ai cafouillé dans mon décompte mais quelle joie. J’attends le prochain mais, à la place, après une pose, Maîtresse vient contre moi et je sens du gel dans ma raie. Le gode ceinture titille mon anus puis me pénètre. Ses cuisses viennent toucher mes fesses. J’essaye de suivre son rythme en offrant mon cul à son gode. Nous sommes serrés mais la pénétration n’est pas des plus profondes. La position n'est pas idéale et laisse Maîtresse sur sa faim. Elle me détache et me ramène sur la dalle de granit. Je suis à genoux, mon cul offert à ses envies. Encore un peu de gel pour que Maîtresse puisse me fister mais la fraîcheur ambiante m’empêche d’être parfaitement détendue. J’aurais aimé qu'elle puisse aller au bout de son envie et sentir sa main dans mes entrailles . Finalement, elle reprend avec le gode et continue à me pénétrer. C'est violent, profond, délicieux... « Oui, Je suis votre salope Maîtresse, enculez moi encore, plus fort» Satisfaite du pilonnage de mon cul, Maîtresse s’attaque à m’enfoncer le gode dans la bouche, de nombreuses gorges profonde s’ensuivent, je faillis déglutir mais je résiste. Elle me retourne sur le dos, monte à califourchon sur moi pour enfourner ma bouche de salope, la pénétration devient violente, je sens le plaisir de Maîtresse montée en puissance, elle crie, elle jouit. J’en suis heureux.  Dégrafant son pantalon, après avoir ôté son gode ceinture, elle vide sa cyprine sur mon ventre. J’aurais bien lécher ce nectar mais Maîtresse en a décidé autrement. Elle me maintient dans l’abstinence, à sa plus grande satisfaction, en me faisant relever un de ses défis. Je suis exténué.Je me relève. Maîtresse sort alors son paddle maison, et m'étend sur son genou. Elle a une envie qui lui reste. Elle commence à abattre la latte de bois et de cuir sur chacune de mes fesses en insistant plusieurs fois au même endroit. Je sais qu’elle veut absolument me faire la supplier d'arrêter. Je résiste car j’aime cela. Les coups sont précis, violents. Mes fesses me brûlent. Des larmes s’échappent de mes yeux maquillés. J’arrive à mes limites. Un petit stop sort péniblement de ma bouche. «Comment ?» dit-elle. Les coups redoublent , sans compter, je dirais une cinquantaine. «Pitié Maîtresses, STOP, PITIÉ» Je plie, Maîtresse a atteint son objectif. Je l’ai supplié d’arrêter ! La pression retombe. Je suis épuisé mais heureux. Je pense que Maîtresse aussi. En tout cas, elle sourit. Nous rangeons nos affaires. Maîtresse veille à ce que je ramasse tous les emballages de capotes et gel afin de laisser son lieu de jeu propre comme si rien ne s’était passé. Marrant de penser que des promeneurs viendront peut-être déjeuner sur cette belle table de granit. J’aurais aimé que la pierre puisse leur raconter notre aventure qui fut pour moi passionnelle... Je repars heureux, comblé. Je sens Maîtresse dans ce même état. Le retour est gai, conscient du plaisir que chacun à éprouver. Je salue Maîtresse en la déposant près de chez elle. Se revoir ne me semble plus utopique tant notre connexion m'a semblé être intense.
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Par : le 08/01/21
A ma réinscription sur le site en mars 2009, un récit m'a interpellé. Ces mots écrits au début, on fait appel à un certain vécu, je me suis reconnue aux travers de quelque mots dévoilés, subtils : chemin, perdition, blessure, goujaterie, lâcheté, mensonge, etc. Un bon ressenti tout de suite envers cette soumise, parfaite inconnue. A la lecture de son récit, dès les premières lignes, tant de choses ont rejailli, l'émotion m'a submergé. Une femme de caractère sans nul doute, pas une gourde, oh non !! J'ai lu et relu tant de fois son sublime récit, je le relis encore et ne m'en lasse pas. Je le lis différemment à présent et toujours avec émotion. Un jour, je me suis permise de lui faire un mail, je voulais le faire depuis la découverte de cette écriture qui m'avait captivée, émue, je n'avais pas osé le faire tout de suite, puis je me suis lancée, j'ai fait le premier pas, en respect et courtoisie. Elle est prolixe et avait écrit à nouveau, de sa jolie orthographe, ses ressentis, ses mots pour son Maître, ses avancées, ses désirs cachés, de l'espoir pour celles qui étaient en recherche. Elle a répondu à mon message, et entre nous un dialogue a commencé à s'installer. Pas de mièvrerie, pas de perfidie non ce n'est pas elle. Humaine elle est, généreuse, respectueuse, à elle je me suis confiée un peu, être nous une amitié est née et depuis 9 mois et plus, nous sommes à converser jour après jour. D'abord entre nous le vous, respect toujours, après quelque mois, tu m'as fait part que l'on pouvait se tutoyer. J'ai eu un peu de mal, et (de fil en aiguille), sourire !! Malgré nos 'différences', certains points en commun, bizarre la vie n'est-ce pas ? Après l'envoi de mon visage pour que tu saches à qui tu parlais, une photo de toi est arrivée en retour. Une brune piquante, au sourire éclatant, yeux pétillants, regard expressif, intelligence vive. Un peu de malice, une pointe de gourmandise. Sereine de ses choix, sagesse, tempérance, impatiente et patiente. Ton soutien sans faille, quand je n'allais pas bien, que je doutais et avait pensé à supprimer mon annonce, merci de tes mots ce jour là et les autres jours parfois et qu'avec tes mots, tu me réconfortes. M'aide encore comme il y a peu, à me faire sourire par tes petits mots quand les larmes sont aux bords de mes yeux bleus. Ton Maitre qui m'avait écrit un mail, et un autre pour me souhaiter vœux en réponse aux miens, et ces mots à la fin, souhaitant pour moi, une belle histoire, merci à lui également pour son soutien et le tien. Vos vœux pour moi en janvier, ont porté leur fruit : une belle rencontre, l'éclosion d'une belle relation que nous vivons mon Maitre et moi depuis mars de cette année. Nos échanges quotidiens. Une invitation de ta part à se rencontrer en réalité, lors de mon séjour près de chez toi. Tu es venue me voir en juillet dans l'Essonne, et m'as invitée chez toi, un dimanche par un après-midi de soleil. Dans ton jardin, les glycines odorantes, parcourant et ombrageant la tonnelle blanche. Vêtue de cette tenue blanche qui te vas si bien, tes cheveux noirs encadrant ton visage, et ce sourire qui reflète le bonheur qui est le tien, avec des étincelles que j'ai vu brillé de mille feux à un moment donné. Puis l'émotion quelque fois, et mon regard qui se portait ailleurs pour que tu ne vois pas mes yeux voilés, à se confier toi et moi, découvrir ce que j'avais ressenti de toi, à lire ce sublime récit. Mon intuition ne m'avait pas trompé, tu étais bien celle-là, par tes mots écrits, j'avais deviné sans te dire, on ne se connaissait pas, et pourtant tant de choses en communs différemment. Certaines femmes et soumises ont connu des désillusions, puis avec le temps, la patience, une confiance, une écoute, une sincérité, un respect, on se livre plus, on déploie ses ailes. On fait confiance, envolée certaines peurs, briser les tabous, franchissement des limites au fur et à mesure de la relation empreinte de certains sentiments. Je suis heureuse de te connaitre, de parler, échanger avec toi en tout bien, tout honneur comme il se doit. Pas de chasse entre nous, Diane est tranquille. Oui, il y a de belle rencontre réelle sur le site, rare et précieuse, que l'on garde dans l'écrin de cœur, et qui nous apporte beaucoup. Il y a des soumises qui sont respectueuses, tolérantes, adorables, jolies comme tout, qui ont touché cœur par leurs écrits, tu en fais partie, tu es la première avec qui j'ai conversé. Merci de ton aide précieuse, de ton/votre soutien, que tu es belle à ses pieds, parée de ses symboles d'appartenance, vêtue de ses chaines que tu portes à merveille. Ravie de ton/votre bonheur. Le 06 08 2010
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Par : le 01/02/21
Mais je le veux, ce boulot ! Travailler juste le matin, ça me convient super bien. Sortir et aller dans des grands restaurants et des boîtes de nuit, aussi... Il y a un temps pour faire sa tête de cochon et un temps pour se déculotter. Et puis, son sexe a laissé un gros regret du côté de mes fesses. Alors, je lui dis : — J’aimerais beaucoup que vous me fassiez visiter l’atelier, Monsieur Max... Il me regarde en souriant, sans répondre. Alors, j’ajoute : — S’il vous plaît. — D’accord, venez. Putain, ma réputation ! Les ouvrières chuchotent entre elles. Qu’est-ce que j’aurais dû faire ? Il bluffe peut-être... ou pas. Il marche rapidement en m’expliquant le fonctionnement des différentes machines, je n’y comprends rien. Je retiens qu’au départ, il y a de la laine, du lin, du chanvre (des vêtements pour planer ?) et à l’arrivée, il y a des grosses bobines de fil et des tissus. Si on était il y a quelques siècles, le rouet, je comprendrais... enfin, peut-être. Je finis par lui dire d’une voix plus plaintive que je ne le voudrais : — Vous marchez trop vite, Monsieur Max, et puis je ne comprends rien. Il s’arrête et me regarde dans les yeux. Moi, je les baisse aussitôt. Oui, c’est con, mais il a des yeux... inquisiteurs ! Il me dit : — Un problème de concentration, Madame de Préville ? Vous voulez qu’on passe à l’étape suivante ? C’est celle où il me baise ? Bah, puisque ça doit quand même arriver... Je réponds : — Oui, je voudrais que nous ayons de bons rapports et que vous soyez plus compréhensif et plus gentil avec moi. Il rigole, avant de me répondre : — D’accord, suivez-moi... On prend encore plusieurs couloirs (c’est un labyrinthe, cette usine !) et on arrive dans une petite pièce dans laquelle il y a deux banquettes de camion pour s’asseoir, une longue table et huit chaises, un frigo et un lit. Il me dit : — C’est ici que les camarades et moi, on met au point des stratégies pour protéger les ouvriers de cette usine. C’est aussi ici qu’on baise les petites salopes qui ont le feu au cul ou qui ont besoin de protection. Toi, c’est les deux, non ? Il passe tout le temps du vouvoiement au tutoiement, c’est assez déstabilisant. Je réponds : — Il est pas très glamour votre nid d’amour, Monsieur Max. — Pas assez bien pour une Comtesse ? Parce que c’est ce que tu es, non ? Comment il baise, le fils du patron ? Il a la réputation d’avoir une pine d’escargot. Je souris malgré moi. J’ai envie de répondre "C’est pas gentil pour les escargots !" Max me dit : — Déshabille-toi. Je me dis une fois de plus "Mais comment je peux me retrouver dans ce genre de situation aussi vite ?". J'enlève ma robe, puis je descends ma culotte. Tant qu’à faire, autant lui donner du spectacle... Donc je me retourne et je me cambre. Je sais que je peux compter sur mes fesses pour me donner un coup de main avec les hommes. J’imagine mes fesses avec deux petites mains potelées. Bon qu’est-ce qu’il attend... je suis offerte, là. Mais lui me dit : — Donne-moi ta culotte. Elle est sur mes chevilles, je l’enlève pour lui donner. Il me laisse un bon moment comme ça, ma culotte en main, comme tout à l’heure quand je lui tendais la main. Il finit par la prendre et la met dans la poche de poitrine de sa salopette, avec un bout qui dépasse. Il me dit : — Quand tu viendras me voir, je veux que tu n’aies pas de culotte, c’est... Je suggère : — Symbolique ? — Exactement ! Bravo, tu es peut-être moins conne que tu en as l’air. C’est vrai que tu es Rom, pas le produit des industriels du Nord, qui pratique les mariages consanguins. Mais qu’est-ce qu’il raconte ? Il ajoute : — Pourquoi symbolique ? — ... Euh... parce que je représente le patronat qui se déculotte devant les syndicats. — Bravo, petite... Le symbole suivant, c’est le patronat qui se fait enculer par les syndicats, non ? — Oui, Monsieur Max... — Alors grimpe sur cette banquette et présente-moi ton trou du cul. C’est bien un syndicaliste : beaucoup de bla-bla avant qu’il ne se décide à passer à l’action. Je me mets à genoux sur la vieille banquette, en écartant bien les cuisses... Alors ? Ça vient ? Je contracte mon anus comme si je lui faisais un clin d’œil... Il me dit : — Réflexion faite... je ne vais pas t’enculer aujourd’hui. Je ne le sens pas bien. Alors, tu vas te mettre à genoux et me sucer la bite. Salaud ! Tout ça pour m’humilier... Oh ! Je sens qu’il va bien me faire chier le syndicaliste à deux balles ! Bon, je serre les fesses et me mets à genoux. Ma chatte, qui entretient des relations très étroites avec mon cul, est verte de rage. J’en peux rien, moi, hein ! À genoux, je prends le sexe de Max en main. Il a une belle taille, ce qui enrage encore plus ma chatte. Je tire sur la peau pour découvrir le gland qui est très mouillé, preuve qu’il prend déjà son pied... en jouant avec les miens. Je suce en pressant ses couilles d’une main. Il me pose sa main sur ma tête et me fait accélérer en disant : — J’ai beaucoup de boulot et je ne peux pas perdre trop de temps à me faire sucer... alors prépare-toi à avaler mon sperme maintenant. Ensuite, tu feras la même chose avec mes revendications. Il faut rire ? Non, c’est con. Soit il jouit sur commande, soit c’est un éjaculateur précoce, parce que quelques minutes plus tard, des saccades de spermes envahissent ma bouche. J’avale comme une grande, son sperme et mon amertume. Il me dit : — Bien, ça n’a pas trop duré. J’attends des camarades, tu peux disposer. Je lui dis : — Je reviendrai demain matin et... — Tu ne me trouveras pas ici. Dégage maintenant. — D’accord, à vendredi matin, Monsieur Max. — C’est ça... et n’attrape pas froid... à la chatte. Trop drôle ! Je repars dans les couloirs, nue sous ma jupe et bien frustrée. Je ne cherchais pas à me faire baiser, au départ, mais ma chatte y a cru et elle déteste les fausses promesses ! Est-ce que mon beau père savait que ça allait se passer comme ça ? Et puis cette histoire de préavis de grève, est-ce que c’est vrai ? J’ai l’impression désagréable de me faire manipuler de tous les côtés. Je passe dans un atelier où il y a un courant d’air... oups... j’ai failli montrer mes fesses à tous les ouvriers. Je retourne à mon bureau... mais pour y faire quoi ? J’ai accompli mon travail du jour avec les syndicats : échanger ma culotte contre un préavis de grève. Bravo Samia, tu es une habile négociatrice ! Je n’ai encore rien à faire dans ce bureau. Je vais demander à mon beau père s’il veut bien me laisser partir. J’attends un peu dans le bureau de sa secrétaire. Rapidement, il me fait entrer dans le sien. Il me dit : — Alors ? — Il est sympa, on a un peu discuté... Il m’a montré le fonctionnement de... — Pas de grève en vue ? Pas de revendications ? — Non, non... — Très bien, tu peux rentrer chez toi. Ah, j’aurai besoin de toi demain en fin d'après-midi pour rencontrer des industriels asiatiques. Tu parles anglais ? — Yes Sir. — OK. Tiens, avant de partir, donne-moi ton avis à ce sujet. Il me montre un dossier qui est sur son bureau. Je m’approche et hop, sa main file sous ma jupe et se plaque sur mes fesses nues. Je pousse un cri de surprise ! Il me demande : — Où est ta culotte ? C’est con, mais je rougis... — Tu as perdu ta langue en même temps que ton slip ? — Non... euh... je devais trop faire pipi, alors j’ai fait un peu dedans et je l’ai jetée. Il rigole et enfonce deux doigts dans ma chatte, qui est en mode mousson. Il me dit : — Tu ne serais pas un peu excitée, toi ? Oui, mais où ça va, ça ? On fait des tissus ou des films pornos dans cette usine ? Des films pornos, je crois, vu qu’il enfonce trois, puis quatre doigts dans ma chatte qui halète, la petite salope... Je m’appuie contre son épaule, tandis qu’il me branle négligemment, en tournant comme s’il mélangeait le lait dans son café. Gisèle, la secrétaire, entre juste à ce moment-là ! Elle dit : — Oh pardon Monsieur le Directeur. — Pas de problème Gisèle, je discute un peu avec la chatte de ma belle fille. Qu’est-ce que vous voulez ? — Monsieur Max vient de vous adresser un bref message. — Je vous écoute. Oh putain et le pire, c’est que je suis sur le point de... larguer les amarres. Gisèle lit : — Merci pour le petit cadeau. Quel salaud ! C’est moi le cadeau ? C’est..... oh.... oui... je jouiiiiisss. Un spasme tord mon bas ventre et mon vagin se sert tellement, que j’emprisonne la main de mon beau-père ! Ouch ! C’est fort... Il me faut quelques minutes avant de me détendre... Beau papa dit à Gisèle : — Passez-moi la boîte de Kleenex. Il s’essuie la main, tandis que je suis toujours appuyée contre son épaule. Il prend 2 ou 3 kleenex et me les colle contre la chatte en disant : — Je te mets ça, sinon tu vas laisser une traînée derrière toi comme un escargot. J’ai les jambes molles et je suis un peu déboussolée... Gisèle retourne dans son bureau, tandis qu’il m’annonce : — Monsieur Desallié ne sera pas là demain, tu ne devras pas venir le matin... Mais le soir, tu devras t’occuper de ces clients. — Je peux prendre Julien avec moi... pour conduire... et... — Si tu veux. Sois prête à 19 h demain soir. Habille-toi sexy mais classe. En partant, passe voir comment Julien se débrouille. Lisa comprend vite et tu devrais bien t’entendre avec elle. — D’accord... au revoir "Monsieur". J’irais bien faire une petite sieste, mais avant, je demande où se trouve Lisa "du nettoyage". On m’indique l’endroit. C’est une pièce encombrée de matériel divers : bosses, raclettes, seaux, produits de nettoyage, escabeaux... Lisa est une petite boulotte blonde et frisée. Elle ressemble à une petite brebis obèse. Je me présente : — Samia de Préville, épouse de Julien. Elle me prend aussitôt dans ses bras et m’embrasse. Vachement familier, le petit mouton. Elle m’annonce avec un accent Ch’ti 100 %, il sent le maroilles, c’est vous dire : — J’suis bin continte d’vous voir ! Bon, je ne vais pas continuer à vous faire l’accent. Je réponds : — Merci, c’est gentil. Je venais voir si tout se passe bien avec Julien. — Ah bin non, pas du tout. Vous savez qu’il doit diriger ce service, je lui ai dit que pour se mettre dans le bain, il devait aller vérifier le travail des femmes du nettoyage, mais il est nul. Je ne crois pas qu’il pourrait se faire obéir dans un jardin d’enfants... alors ici, où on doit avoir de l’autorité, c’est une catastrophe. Il a essayé de réprimander une fille, elle lui a filé une claque. Il est revenu en pleurant. Ça ne m’étonne pas de Julien... Mais bon... qu’est-ce qu’elle peut en faire ? À ce moment-là, on toque timidement. Vous connaissez l’expression « quand on parle du loup, on voit sa queue » ? C’est ça, Julien toque à la porte et entre. D’accord, parler de queue en ce qui concerne Julien, ce n’est pas très approprié. Dès qu’il me voit, j’ai droit à des pleurnicheries : — Je ne veux pas commander à ces gens Samia. Ils me font peur. Il y en a même un qui a un couteau. Il est tellement penaud que je me mets à rire. La brebis rit avec moi. Quand on est calmées, je dis à Julien : — Commander, je sais que tu n’en es pas capable. Il te faut un truc plus calme, je vais en parler à ton père et avec Mademoiselle Lisa. Elle me dit : — Oui, faut lui trouver autre chose. En attendant, tu peux m’le reprindre ? Oui, je vous refais un petit coup d’accent, là. Je repars avec Julien. Il me dit : — Tu n’es pas fâchée, Samia ? — On dirait vraiment que je suis tout le temps fâché sur toi... On va te trouver un truc cool à faire. De toute façon, tu devrais travailler le matin, comme moi, et l’après-midi, tu feras du ménage et des courses. Demain, je vois des clients l’après-midi. Tu m’aideras à me préparer et je te prendrai peut-être avec moi. Il se peut que je flirte un peu avec des clients, ça ne te dérange pas ? D'accord, je me fous de lui. Il répond : — Non, Samia. C’est cool d’avoir un mari complaisant.... À suivre. Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins. Mes livres sont ici. https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Par : le 15/02/21
Cela fait maintenant un an que je me suis lancée dans le BDSM, grâce à un homme que j’ai rencontré sur TINDER, cet homme est un Maître extrême, mais qui m’attire beaucoup. Car, c’est l’inconnu de ce monde qui fait qu’il m’attire, et le désir d’apprendre et peut-être découvrir une autre facette de moi, qui était enfouie Il a su faire sortir de ce corps, la soumise que j’étais, par de simple rapport peut-être parfois, poussé à l’extrême, mais il avait besoin de savoir, jusqu’où il pouvait aller avec moi. Nous nous sommes revus, les choses ont évolués, nous sommes toujours en contact d’ailleurs, mais nous nous voyons moi. Je suis inscrite sur le site depuis moins d’un an, j’ai rencontré des dominateurs supers, d’autres moins. Puis un avec qui je suis toujours en contact, et qui a parfaitement lu mon annonce, et pris le soin de me connaître, et de me prendre sous ses ailes, pour m’éduquer, me faire accepter mon corps, mes craintes…je le remercie pour cela. D’ailleurs, c’est grâce à mon 1er Maître que nous nous sommes rencontrés. Nous vivons une relation virtuelle car la distance ne nous permet pas de nous voir. Les choses évoluent à mon rythme, car il prend en compte mon passé difficile, mais j’aimerai de temps en temps qu’il bouscule les codes…je lui en ai fait part, et j’espère qu’il va agir. Je suis passée à une étape, que je ne pensais jamais passer, l’achat d’objets sexuels dans un premier temps, et je passerai à la tenue adéquate pour être vraiment une soumise, car pour le moment, c’est nue que je me présente à lui. Je suis novice dans ce milieu, donc pas forcément les tenues sexy adéquates, mais cela me permet aussi de lâcher prise sur mes formes. J’ai testé les boules de geisha, et drôle de sensation, agréable d’ailleurs….Cela peut faire sourire certaines ou certains d’entre vous, mais s’épanouir en tant que femme ou soumise, n’est pas simple pour moi au vu de mon vécu….Ceux avec qui j’ai échangé, le savent et ont compris mes craintes…mais ils m’ont réconfortés avec leur mots, et leur compréhension. Je les remercie d’ailleurs, car ils ne sont pas partis en courant comme je le pensais. Il est rare pour moi de raconter, comment je suis arrivée là aujourd’hui, mais un besoin que vous le sachiez afin que certains prennent cela pour du voyeurisme ou autres. Cela me permet de voir aussi, que l’on peut être mince, ronde ou grosse, les hommes sont attirés par toutes les morphologies, j’ai souffert de cela pendant 22 ans avec mon ex, c’est pour cela qu’aujourd’hui, je me permets de poster des photos, et de lire les commentaires qui me réconfortent sur le fait que malgré mes rondeurs, mon corps plaît… Je sais mes photos sont sensuelles, trop sage, mais l’évolution viendra où elles seront plus BDSM. En 1 an, j’ai évolué sur mes aprioris, mes peurs, mes craintes sur les commentaires, et je constate que m’exposer me libère de tout un poids et de tout jugement que j’ai sur moi Je sais ce texte, n’est pas comme ceux que je publie d’habitude, mais j’avais besoin que vous sachiez que je me sens bien dans ce milieu, car le respect de la femme est fort aux yeux de certains Dominateurs, moins pour d’autres, mais ceux la je les zappe….et l’ignorance est le meilleur moyen d’avancer et de prendre conscience et confiance en soi…. Merci à tous pour votre compréhension, et le temps que vous avez pris pour lire ce petit texte
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Par : le 23/02/21
CHAPITRE 14: Virginie et la Tigresse Petit à petit la froideur de Virginie envers Magalie disparait. D’abord uniquement dédiées au taf les conversations entre les deux filles sont devenues plus cordiales puis constate Magalie leur relation prennent une tournure amicale. Virginie n’aborde pas le sujet du pari mais Magalie devine qu’elle tourne autour du pot. Un jour enfin alors qu’elles sont seules dans la salle de repos Virginie lui demande si elle la vente d’accessoires de bondage n’est pas marginale. Magalie lui confirme qu’effectivement cette vente est plus marginale car souvent, même si ça les intéresse, les clientes n’osent pas commander devant leurs amies de tels accessoires. Magalie lui dit que bien souvent les clientes la rappellent au téléphone et Magalie va les voir spécifiquement avec le matériel concerné et promettant une discrétion totale elle réalise quand même pas mal de vente comme ça. Virginie semble intéressée. Et tu leur fait une démo comme à moi minaude-t-elle. Parfois j’ai l’impression que certaines n’attendent que ça. Mais ça reste très professionnel ajoute-t-elle. Virginie se lance : tu sais j’y ai repensé et je me demandais ce que ça ferait d’être de l’autre côté du jeu par rapport à notre rencontre . Magalie répond qu’une cliente lui a bien donné l’impression qu’elle apprécierait de tester coté soumise les accessoires. Virginie demande et alors tu as fait quoi. Rien dit Magalie je n’ai pas eu de nouvelles depuis. Virginie parait déçue. Si tu veux voir comment ça se passe je peux l’appeler pour lui proposer la nouvelle collection et tu feras la démonstratrice. Le regard de Virginie devient trouble. Tu crois que j’oserai dit-elle. Bah je crois que tu n’as pas froid aux yeux dit Magalie. Je vais l’appeler voir si elle est intéressée et si c’est le cas je te filerai les échantillons et tu feras le taf. Virginie hésite mais dit : banco visiblement excitée par cette aventure. La tigresse est reconnaissante envers Magalie qu’elle ne l’a pas oublié et quelques jours plus tard Virginie sonne à la porte de la tigresse. Impressionnée par la taille de la maison Virginie se dit que la tigresse doit être friquée. Cette dernière ouvre la porte et très affable invite Virginie à pénétrer jusqu’au salon. Elles boivent d’abord un café puis la tigresse dit : Passons aux choses sérieuses montrez-moi ce que vous avez. Virginie déballe les paquets sous l’œil brillant de la tigresse. Vous croyez que ça me va. Demande la tigresse. Si vous voulez on peut essayer dit Virginie. Mais ça se porte nue répond la tigresse l’air intimidé. Si vous voulez je n’y vois pas d’inconvénients dit Virginie la défiant du regard. La tigresse se déshabille ne gardant qu’une minuscule culotte. Virginie est impressionnée par la tigresse qui finalement n’est pas si vieille que ça. elle est canon. Elle n’a pas un pet de graisse, des seins visiblement refaits et arbore un anneau en or accroché par un piercing à chaque mamelon. La tigresse minaude. Je n’ai pas pu résister ça me donne l’impression d’être une esclave parfois. Virginie devient carrément excitée. La tigresse lui dit alors qu’elle avait follement apprécié la tenue de martine et Tristan lors de la séance hard et qu’elle fantasmait depuis la dessus. Elle explique à Virginie les accessoires nécessaires et Magalie ayant bien flairé le coup elle dispose justement de la panoplie idéale. Bientôt la tigresse est ligotée bâillonnée et arbore le collier munie d’un laisse. Virginie est excitée par ce tableau. La tigresse pousse des petits gémissements dans son bâillon. Virginie lui ôte à regret. La tigresse lui dit vous pourriez me faire faire un tour à la laisse dans la maison pour que je me rende compte. J’avais vraiment apprécié de voir martine tirée par la laisse et pelotée par toutes ces mains. Virginie lui remet le bâillon et la promène dans la maison elle hésite à peloter la tigresse Mais ça la démange furieusement. Enfin elle délivre la tigresse qui semble très reconnaissante. C’était super dit cette dernière. Très excitant. Virginie lui dit qu’elle aussi a apprécié. La tigresse se penche alors vers elle et dit si vous le voulez bien on pourrait reprendre rendez-vous et recommencer en allant beaucoup plus loin. Virginie exulte. Elle va pouvoir jouer le rôle de la maitresse et disposer d’une esclave pour elle toute seule. Elle accepte volontiers et elle repart de chez la tigresse. Elle n’a jamais été autant excitée à part peut-être lors de la séance chez Magalie. Le lendemain elle revoit Magalie et lui dit sobrement que ça c’est bien passé et que la tigresse a acheté le matériel mais elle ne parle pas du prochain rendez-vous. Quelques jours plus tard elle est de nouveau devant la porte de l’imposante maison. La tigresse lui ouvre tout sourire. Virginie trépigne mais elle doit prendre un café avec l’hôtesse comme les conventions l’obligent. Le café n’a pas tout à fait le même gout que la dernière fois mais c’est le cadet des soucis de Virginie. Après avoir devisé les femmes décident de commencer la séance. Virginie se sent toute flagada et ne comprend pas bien ce que lui dit la tigresse qui la prend par la main et l’emmène vers une chambre. Là, Virginie n‘arrivant plus à tenir debout est couchée sur le lit par une tigresse qui lui caresse la joue. Le trou noir. Virginie commence à revenir à elle j’ai dû faire un malaise se dit-elle. Elle veut porter sa main à sa tête mais se rend compte qu’elle ne peut pas bouger la main. Soudain paniquée elle se rend compte qu’elle est attachée écartelée par les quatre membres sur une espèce de table inconfortable et dans le noir. Elle veut crier mais un bâillon l’en empêche. Un néon s’allume au plafond bas de la pièce. Ça doit être une cave se dit-elle. Quelqu’un rentre dans la pièce. Au-dessus de sa tête elle voit la tigresse qui lui sourit. Bien dormi ma petite esclave. Virginie n’en crois pas ses oreilles. Tu es venu pour une séance de bondage. Tu vas être servie même si je crois que tu ne souhaitais pas cette place. Ne t’inquiète pas tu as tout le temps pour t’habituer. Bon désormais tu es devenue mon esclave. Félicitations . Virginie se dit que cette femme est folle. Laisse-moi t’expliquer le fonctionnement de ton collier. Elle touche le collier au cou de Virginie qui s’aperçoit de sa présence. Il a deux fonctions, la première c’est un anti aboiement qui marche très bien sur les humaines et la deuxième c’est comme les bracelets électroniques des condamnés mais beaucoup plus précis ça se règle au centimètre près. Dans la bonne zone tout va bien et dès que tu veux aller au-delà c’est le rappel à l’ordre. Maintenant je vais t’enlever le bâillon mais rappelle-toi ce que je viens de te dire. Le bâillon à peine ôté Virginie veut gueuler sur la tigresse mais avant qu’elle termine le premier mot une décharge inouïe la fait se cabrer sur la table et la laisse pantelante se demandant ce qui lui arrive. Bien dit la tigresse tu testes le matériel. Virginie veut protester une deuxième décharge le foudroie de nouveau. J’ai réglé le collier en mode apprentissage les décharges sont sévères n’en abuse pas. Virginie a compris et ferme sa bouche. Cette femme est folle se dit-elle. Maintenant deuxième point, chaque fois que tu me verras tu devras te mettre au milieu du cercle dessiné au sol dans cette position. Elle montre une photo à Virginie une femme se prosterne à genou le visage collée au sol et les mains présentées les paumes vers le ciel. Tu gardes cette position tant que je ne t’ordonne pas autre chose continue la tigresse. Maintenant dernière chose pour l’instant elle sort de son sac une tondeuse à batterie. Tu as vu sur la photo le crâne est rasé. Ça sera ta coiffure désormais. Et elle actionne la tondeuse et cinq minutes plus tard Virginie est tondue. La tigresse lui dit quand je reviens tu auras nettoyé tout ça. Et elle laisse Virginie. Un clic se fait entendre. Les quatre menottes se sont ouvertes simultanément. Elle saute au bas de la table et regarde autour d’elle. Elle voie le petit cercle près d’elle ce petit cercle est inclus dans un plus grand qui fait environ trois mètres de diamètre. Elle se dirige vers la porte bien décidée à se barrer. Au fur et à mesure qu’elle approche de la limite du grand cercle son collier se met à vibrer de plus en plus. Au moment de franchir la limite une puissante décharge la fait retomber en arrière. Putain de salope dit-elle en se rappelant les consignes de la tigresse. Elle retourne vers la table. Sous la table un pot de chambre une balayette et un ramasse poussière. Si elle croit que je vais obéir elle se trompe lourdement dit-elle. Le temps passe elle est assise au bord de la table et la faim commence à la tenailler. La porte s’entrouvre deux secondes se passent puis la tigresse pénètre dans la pièce. Elle regarde la tigresse d’un air de défi. Une puissante décharge la foudroie. J’avais oublié de te dire que je pouvais aussi déclencher le collier avec ça dit la tigresse en montrant la télécommande en indiquant le petit cercle de l’autre main. Virginie la toise. Nouvelle décharge Virginie est secouée et en pleurs rejoint le petit cercle ou elle se met dans la position souhaitée. Elle est honteuse de se soumettre ainsi mais elle ne pourra pas supporter une décharge de plus. C’est mieux comme ça dit la tigresse. Je vois que tu n’as pas nettoyé. Tu n’as donc pas besoin de diner ce soir dit-elle. Elle pose une gamelle pour chien remplie hors de portée de Virginie hors du deuxième cercle. Les bonnes nouvelles maintenant. Ta lettre de démission est partie et tu as rendez-vous avec Emmaüs pour vider ton appartement ce qu’ils ne prendront pas ira à la décharge. J’irais à ta place rassure toi. Tu n’as besoin de rien d’autre que ta maitresse ajoute * elle et ta garde-robe ne va plus t’aller car nous allons éliminer ces kilos superflus. Virginie est horrifiée mais n’ose ni bouger ni parler. Ha aussi ton portable est malencontreusement tombé dans l’insert de la cheminée il faudra songer à résilier l’abonnement. Virginie est désespérée. C’est tout pour ce soir à demain dit la tigresse et elle quitte la pièce. Virginie pleure à chaudes larmes maintenant. C’est trop pour elle. La lumière s’éteint. Elle se couche en pleurant sur la table et finit par s’endormir affamée et épuisée. Elle et réveillée par la lumière qui s’allume. Elle crève de faim. Rapidement elle nettoie la table et le sol faisant disparaitre toute trace de poussière. La porte s’entrouvre elle bondit dans le petit cercle et prendre la position de soumise. La tigresse entre. Bonjour ma chérie dit-elle je vois que ça rentre. Elle pose une gamelle odorante et un bol d’eau dans le grand cercle. Habitue-toi à manger sans les mains et à laper lui suggère la tigresse sinon je ne serais pas contente. Elle pose un rasoir une cuvette et de la mousse à raser sur le table. Ça c’est pour ton crane et ton sexe dit-elle. A tout à l’heure. Elle quitte la pièce. Virginie se précipite sur la gamelle méfiante elle regarde bien autour d’elle et voit qu’une caméra suit tous se mouvements. Elle se met à quatre pattes et commence à manger directement dans la gamelle. Ensuite elle fait ce que la tigresse a demandé et attend. Les jours passent Virginie sent qu’elle perd du poids elle se désespère de voir aussi sa poitrine maigrir et perdre un peu de sa superbe. Un matin la tigresse lui dit de se lever pour la première fois depuis le début. Elle se lève. La tigresse lui dit de se coucher et de verrouiller les menottes. Elle est inquiète mais obtempère. Une femme entre dans la pièce avec une grosse mallette. Elle porte un masque de chirurgien. Elle s’approche de Virginie et pulvérise un produit sur les mamelons de Virginie qui a l’impression que c’est un anesthésiant. La femme sort une espèce d’aiguille épaisse et du petit matériel. Virginie s’inquiète. Prenant un téton avec une pince trouée dans son milieu elle tire sur la pince et le mamelon est tendu. D’un coup adroit elle passe la grand aiguille dans le trou de la pince embrochant le téton de part en part Virginie se retient de crier malgré la douleur insoutenable. La femme passe un anneau dans trou et referme l’anneau en cliquant elle ôte la pince et entame le deuxième mamelon. Virginie panique elle avait déjà hésité à le faire mais là elle n’est pas vraiment volontaire. Le deuxième téton terminé la femme pulvérise le produit sur son sexe. La pince saisie le clitoris qui trois minutes plus tard possède son propre anneau. Puis c‘est au tour du nez et Virginie se retrouve avec quatre anneaux identiques sur le corps. Le dernier entre dans une narine et sort par l’autre comme pour un bœuf. La douleur est lancinante. La femme lui fait une piqure. La douleur reflue. La femme donne des consignes à la tigresse et s’éclipse. Pendant plusieurs jours la tigresse prodigue des soins à Virginie. Elle est délicate et tendre avec elle. Puis une fois les piercings bien cicatrisés elle enlève les anneaux provisoires et lui met à la place de magnifiques et lourds anneaux en or d’au moins cinq centimètres de diamètres.
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Par : le 09/03/21
Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE 20 : Anna rencontre l’équipe de handball féminine. Extraits »… Maintenant plusieurs filles malaxent le sexe les seins et le cul d’Anna. Celle-ci se débat mais ça semble surexciter les filles. Anna cesse de se débattre… La cheffe dit : Quel joli trophée. J’ai une idée on va s’entrainer au tir au but et celle qui marque peut disposer du trophée une minute. Les filles applaudissent. Anna est tirée par la laisse jusqu’ aux gradins du terrain de hand. … Anna réunit les liens qui l’attachaient et avec mille précautions commence à attacher la géante dans le lit. D’abord elle fait un tour des poignets avec du lacet puis les pieds… « Quelques mois après sa mésaventure Anna se décide à remonter la pente. Elle fait un peu de sport. Le soir avec deux filles qu’elle a rencontré elles vont au gymnase pour faire un peu de gymnastique. Anna excelle aux agrès. En général lorsqu’elles sortent de la douche l’équipe féminine de handball entre pour venir s’entrainer avant la fermeture du gymnase. Ces filles impressionnent Anna car ce sont des costaudes. Fortes musclées et pas trop féminines. Elles ne se parlent pas juste un signe de tête pour dire bonsoir. Ce jour-là Anna se retrouve seule au gymnase. Elle va quand même se défouler et après une bonne suée elle va vers les vestiaires. Elle se déshabille et va prendre sa douche. Comme elle est seule elle ne prend pas soin d’enfermer ses habits dans un casier. Lorsqu’elle sort de la douche elle se dirige vers l’endroit où se trouvait son sac. Le sac n’est pas là. Nue avec juste une serviette elle commence à chercher son sac quand soudain l’équipe de hand apparait. Elle salue comme d’habitude les filles mais celles-ci ne font pas mine de partir s’échauffer. Elles la matent visiblement. Mal à l’aise Anna se fait toute petite. L’une des filles, un vrai garçon manqué, la hèle. Alors mon cœur on a perdu quelque chose. Anna dit qu’elle ne trouve plus son sac avec ses habits. Les filles s’esclaffent. La grand fille s’approche d’Anna et dit. Tu n’as pas besoin d’habit avec un petit cul comme ça. Avant qu’Anna n’ai compris la fille attrapent un coin de la serviette et la tire brutalement. Anna se retrouve nue face aux filles. Les sifflets fusent. Anna se cache les seins et le sexe avec les bras. Les filles se rapprochent. Deux d’entre elles attrapent chacune un bras d’Anna et la force à les écarter. Elle est exposée aux regards qui s’allument peu à peu. Mais c’est qu’elle est appétissante dit l’une. La cheffe approche d’ana et lui attrape le sexe avec la main. Celle-ci crie mais une grosse main la bâillonne. Maintenant plusieurs filles malaxent le sexe les seins et le cul d’Anna. Celle-ci se débat mais ça semble surexciter les filles. Anna cesse de se débattre. . Tu dois être un bon coup dit la cheffe et elle commence à essayer de faire mettre Anna à genou. Celle-ci résiste mais la cheffe reçoit du renfort et Anna se retrouve vite à terre. La cheffe enlève on short et sa culotte et approche son sexe de la tête d’Anna. Aller montre nous comment tu broute ma belle. Son visage est projeté de force dans l’entrejambe de la cheffe. Elle garde la bouche fermée. Une main pince son sein et la douleur devient insupportable. Suce et ça s’arrête entend-elle dire. Elle ouvre la bouche et embrasse la chatte. Le pincement se réduit. Anna sent qu’on lui lie les bras dans le dos. Puis un lacet est mis autour de son cou. Les filles s’écartent pour regarder Anna. Elle est à genou et n’ose pas bouger. La cheffe dit : Quel joli trophée. J’ai une idée on va s’entrainer au tir au but et celle qui marque peut disposer du trophée une minute. Les filles applaudissent. Anna est tirée par la laisse jusqu’ aux gradins du terrain de hand. Elle est attachée couchée sur un banc. Les filles commencent à jouer. A chaque tir réussi une fille vient se faire lécher par Anna. Certaines préfèrent brouter Anna ou la caresser. Au bout d’une demi-heure la cheffe regarde sa montre et dit. Il reste un quart d’heure. Celle qui met le plus de but gagne le trophée. Un quart d’heure plus tard une fille très jolie mais hyper musclée rugit de joie. Elle vient détacher Anna du banc en gardant les mains liées et le lacet autour du cou. Les filles applaudissent. Puis elles vont se doucher. La gagnante emmène Anna avec elle sous la douche et la savonne méticuleusement puis la sèche. Les filles se rhabillent et une à un quittent le gymnase. La gagnante Olga rhabille Anna mais ne la détache pas. Elle lui bâillonne la bouche avec un tee shirt et la traine derrière elle vers la sortie. Anna se dit qu’on va les voir. Dehors c’est déjà la nuit il est tard et les deux filles arrivent jusqu’à la voiture d’Olga sans être vues. Anna est montée dans la voiture couchée en travers de la banquette arrière. Voyage. La voiture s’arrête Anna entend une porte de garage automatique qui s’ouvre la voiture entre dans le garage. Anna est sortie de la voiture et tirée pas la laisse emmenée dans un petit salon. Olga la déshabille et commence à lui faire l’amour maladroitement sans la détacher. Anna plaint cette fille qui est si gauche. Elle ne doit pas souvent conclure se dit-elle. Elle a presque pitié et petit à petit elle prend les choses en mains même si celles-ci sont toujours attachées. La fille est aux anges. Anna a l’impression que la fille est à son premier flirt. La fille l’emmène ensuite dans sa chambre ou elle couche Anna contre elle. Elle n’a pas parlé depuis le départ du gymnase. La fille s’endort. Anna a remarqué qu’un de ses liens devenait lâche. Elle s’escrime dessus et bientôt elle libère sa main. La fille dort toujours. Anna se libère entièrement et regarde le visage angélique de la fille endormie. Anna réunit les liens qui l’attachaient et avec mille précautions commence à attacher la géante dans le lit. D’abord elle fait un tour des poignets avec du lacet puis les pieds. Elle attache ensuite les brins libres qui vont des poignets jusqu’aux pieds du lit. Elle ne tend pas les liens pour ne pas réveiller la fille. Puis c’est au tour des pieds. Elle termine le deuxième quand la fille fait un geste en dormant un lien se tend et immédiatement la fille se réveille. Anna fonce au lien d’un poignet et tire de toutes ses forces pour le tendre. La fille rugit et se débat elle a une force herculéenne. Anna réussi quand même son coup elle va de l’autre côté et tend le deuxième lien. La fille rue se cabre et se débat comme une furie mais toujours en silence. Les deux bras sont totalement immobilisés. Anna entreprend de tendre les liens des jambes il lui faut 10 mn pour y arriver en profitant des moments ou la fille reprend son souffle. La fille est écartelée. Anna est ruisselante de sueur. Le combat a été dantesque. La fille la regarde sans ciller. Anna lui dit alors tu vois ce n’est pas cool de faire ça à une inconnue. La fille la regarde toujours sans parler. Anna met sa main sur un sein de la fille pas de réaction Anna caresse le corps musculeux. La fille la regarde toujours fixement. Anna s’enhardit et approche de l’entrejambe. Elle sent que la fille se crispe légèrement Anna met la main sur le sexe. La fille laisse échapper un soupir. Anna y va franco et caresse le sexe. La fille halète un peu. Anna la pétrit carrément et la fille tortille comme une furie. Anna arrête et approche ses mains du cou et du visage de la géante qu’elle caresse. La géante gémit et cherche les caresses. Anna se met à cheval sur le corps athlétique au niveau du nombril de la fille. Celle-ci la regarde fixement. Anna remonte petit à petit elle a l’impression que le fille se tortille pour aider la lente reptation. Enfin le sexe d’Anna est au niveau de la bouche de la fille. Celle-ci respire fort et doucement pose sa bouche sur le sexe d’Anna. Anna lui caresse le visage. La géante ouvre alors la bouche et suce maladroitement le sexe d’Anna .elle lui dit : Doucement on a le temps. Lèche profondément et n’oublie pas ça elle met le doigt sur son clitoris. Obéissante la fille fait ce que lui demande Anna. Pendant près d’une demi-heure Anna se fait brouter par la fille. Anna jouit plusieurs fois et sent que la fille est à chaque fois au bord de l’orgasme. Il est tard Anna lui dit maintenant je vais te libérer mais tu me laisse t’attacher les mains dans le dos on dormira ensemble ce soir il est trop tard pour que je rentre. Un hochement de tête. Anna met son plan en œuvre et vient se pelotonner contre les seins de la fille qui semble aux anges. Plusieurs fois dans la nuit la fille l’embrasse comme elle peut. Anna se décide à se remettre à califourchon sur la fille qui aussitôt la broute avec la plus grand attention. Anna la masturbe avec la main la fille gémit et se laisse aller. Au réveil Anna voit que la fille la regarde en adoration. Anna l’embrasse la fille réagit fougueusement. Anna la détache et la fille la serre dans ses bras. Elles prennent un petit déjeuner ensemble. Au moment où Anna va partir la fille lui souffle tout bas revient s’il te plait. Deux jours plus tard Anna retourne au gymnase ou elle revoit ses amies. Elles font leur gym et en sortant de la douche elles voient arriver les handballeuses. Certaines pouffent en regardant Anna mais lorsque la géante leur parle à voix basse les rires se figent net. Les amies d’Anna sont impressionnées par les carrures des handballeuses. Elles plaisantent entre elles et Vanessa une petite blonde dit. Ça doit faire drôle de se faire choper par ces filles. Michelle la brunette regarde les athlètes , songeuse. Vous voulez voir ce que ça donne leur dit Anna. Ses amies gloussent. Tu crois qu’elles nous sauteraient dessus comme ça ? Vous voulez ou pas demande Anna. Les filles la regardent étonnées. Tu crois que ça nous fait peur. Tu te trompes. Anna leur dit on n’a qu’à essayer. Ses amies la regardent rêveuses. Tu saurais les décider toi Anna. Ok dit Anna préparez-vous à une sacrée expérience. Puis elle se dirige vers la cheffe des handballeuses. Bonjour dit-elle. Mes amies pensent que vous n’oseriez jamais vous en prendre à elles. La cheffe la dévisage. Et toi tu en reveux. Anna n’a pas le temps de répondre que la géante s’approche et dit. Je l’ai gagnée elle est à moi. Et elle passe sa ceinture autour du cou d’Anna en lui faisant des gros yeux. Anna comprend qu’elle veut donner le change et se laisse faire. Il nous reste les deux autres dit la cheffe et elle se dirige vers Michelle et Vanessa qui commencent à flipper. Le team suit la cheffe et en quelques secondes Michèle et Vanessa sont nues pelotées attachées et obligées de lécher des sexes impatients. Anna sur la demande de la géante s’est déshabillée et se laisse promener tirée par son collier improvisé. Les victimes sont amenées dans les gradins elles font les fières mais se font quand même toute petites. Le challenge recommence. A la fin de la séance les deux gagnantes se mettent à califourchon sur leurs victimes sanglées sur les gradins. Elles font de leur mieux pour satisfaire leurs propriétaires. Les autres filles partent peu à peu. Anna part avec la géante. Elles passent une nuit heureuse Anna commandant et la géante entravée réalisant tous les désirs d’Anna. Le surlendemain Anna retourne au gymnase. Elle croise Michèle qui lui raconte sa soirée lesbienne involontaire. Elle ne garde pas un mauvais souvenir mais ça n’est pas sa tasse de thé Vanessa n’est pas là. Lorsque les handballeuses arrivent Anna pose la question à la géante. Il n’est rien arrivé à Vanessa ? La géante perplexe se dirige vers Sophie, celle qui avait « gagné» Vanessa. Celle-ci sourit et lui dit qu’elle est chez elle et que tout va bien. Elle vient voir Anna et lui propose de venir voir Vanessa . Anna qui commence à être inquiète accepte de voir Vanessa pour se rassurer. Sophie lui donne son adresse et lui dit qu’elle peut passer ce soir elle verra Vanessa. Le soir venu Anna accompagnée de Michelle se rend chez Sophie. Celle-ci les reçoit cordialement et leur indique que Vanessa est là car elle devait garder le jouet de Sophie au chaud pendant l’entrainement. Les filles sont intriguées. Sophie les mène dans sa chambre qui est vide. Puis Sophie ouvre la porte de sa garde-robe. Là, à genou, les mains liées dans le dos se trouve Vanessa qui les regarde en clignant des yeux. Une corde va du tour de son cou jusqu’à la barre horizontale sur laquelle on pend les habits. Les genoux sont légèrement écartés et les filles peuvent voir que Vanessa est empalée sur un gode. Sophie lui dit de dire bonjour à ses amies. Vanessa leur dit un bonjour timide. Sophie lui dit. Montre-nous comment tu réchauffes mon jouet. Vanessa commence alors des mouvements de haut en bas sur le gode. Les filles n’en croient pas leurs yeux. Sophie toute fière annonce qu’elle a passé un pacte avec Vanessa qui restera avec elle une semaine avant la reprise de ses cours. Vanessa acquiesce du chef. Bon alors si tout va bien on va vous laisser tranquille dit Anna. Sophie les raccompagne jusqu’à la sortie de la maison puis revient vers Vanessa. Bien ma belle tu as bien fait de faire ce que je t’ai dit sinon tu aurais reçu une raclée d’enfer. Vanessa se recroqueville dans son cagibi. Aller souris moi dit Sophie. Vanessa sort un petit sourire contraint. Bon je vais te libérer un peu mais tu ne t’éloigne pas de plus d’un mètre de moi ou que j’aille dit Sophie. Vanessa opine. Oui maitresse on dit. Oui maitresse dit Vanessa. Sophie la détache. Bien entendu tu restes nue et tu portes ce beau collier pour chien que je t’ai acheté à l’animalerie du coin. Vanessa se laisse mettre le collier et suit Sophie comme un toutou. Elle passe la soirée à chercher sans cesse d’être à moins d’un mètre de Sophie. Pour finir elle se colle à elle en permanence. Ce soir-là elle est attachée au pied du lit de Sophie qui lui promet une promenade le lendemain.
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Par : le 06/03/21
C'est fini. J'en ai marre! Je décide d'absolument tout supprimer. Il ne restait déjà plus rien de nos discussions par messagerie puisqu'Elle avait déjà tout supprimer, mais là il faut en finir. Il faut tourner la page. Après 1 mois de total silence de mon ex-Dom. Tête baissée, je branche mon disque dur externe, saisi le dossier avec photos, identifiant du jeux vidéo, quelques screenshots de nos premières discussions déjà très dominées par Elle. Ces discussions me font revivre les prémices d'une relation qui me marquera à vie. Que penses-je? Stop, arrêter cette pensée. Passer à autres choses. Etre mentalement fort. Motivé. Je glisse le dossier du disque de l'ordinateur dans la corbeille. Idem avec le dossier sur le disque dur. Je réfléchie encore à ce qui me pourrait me lier à Elle. Ha oui ! j'ai envoyé un email à l'entreprise du jeux vidéo pour savoir s'il pouvait casser notre lien d'amitié virtuel (que j'avais volontairement abondamment approvisionné ridiculement, presque 100 fois les moyennes d'amitiés et j'avais payé pour cela). Je supprime ces emails aussi (les reçus, les envoyés, la corbeille, tout ! tout ! tout!). Je vide ma corbeille et me dit, "enfin, c'est fini, je ne vais pouvoir tourner la page". Il s'en suit un sentiment de liberté, d'une pensée absente, comme une méditation permanente, un soulagement salvateur. Samedi, dimanche, je me sens revivre, libre. La semaine se passe bien, je commence le lundi avec le sourire. Il fait beau, le soleil s'est enfin décidé à pointer son nez. Mardi, des pensées reviennent. Elles reviennent plus fortes encore. Jusqu'au moment où je me rappelle nos premiers échanges: "у тебя есть русские друзья?" - As-tu des amis Russes m'avait-Elle demandé. J'avais répondu oui, quelques un. Et je savais qu'une était vraiment fiable Pourquoi ? pourquoi? pourquoi? m'avait-Elle posée cette question alors que nous nous connaissions depuis quelques jours seulement? Je me dis : "peut-être pour maintenant, peut-être qu'elle savait que notre différence de culture ne pouvait être que suturer par un ami". Tu dois en avoir le coeur net. "Contacte la, tu n'as rien à perdre. Cela te confortera dans tes idées". Je lui envoi un imessage le mardi soir, 22:45. mercredi: pas de réponse. Je me dis mince. Le même jour, je réinstalle Telegram pour une autre raison et vois son nom. Je lui envoi un message. Mince, elle ne réponds pas, l'accusé de réception indiquant reçu mais pas lu... Jeudi, Mince, elle ne se souvient pas de moi! Deux ans déjà que l'on s'est rencontré. Quelques photos et le contexte de notre rencontre; Ca y est elle se souvient. Elle m'avait dit "if one day you need something in Russia, you can contact me" Si un jour tu as besoin de quelque chose en Russie, tu peux me contacter. Et c'était exactement ce que j'avais besoin. L'avis d'une amie Russe, connaissant les manières européennes. Je lui explique par un message ma situation. Elle me donne rendez-vous téléphonique samedi matin de 7h30 à 9h00 pour mieux comprendre. "qu'est-ce qu'ils sont précis en Russie!" me dis-je. Après une soirée avec une ex-copine pas revue depuis 2 ans, relation pas bien terminée, pendant laquelle nous avons fini au champagne jusqu'à 3h de matin, je me décide d'appeler à 7h30 pétante. Ca sonne, ça sonne... et ça résonnait aussi dans ma tête... "Hello Lara, How are you? :) " Je lui raconte absolument toute l'histoire, le fait que mon ex-Dom était la Boss dans notre relation. Je ne sais pas si elle a bien compris mais je l'ai dit plusieurs fois. Elle est très attentive, à l'écoute, n'intervient pas mais pose des questions de précisions ou de reformulations. Elle intervient :"Forget Her, you lost her for ever" "oublie La, tu l'as perdu à jamais" dit-elle d'un ton froid et d'une assurance profonde sans le moindre doute. Mon coeur se serre, mais je comprends. je reprends mes esprits Lara me pose des questions, je réponds franchement, honnêtement. " I would be FURIOUS" J'aurais été FURIEUSE me crie-t-elle nerveusement, prise par l'émotion. Non, mince, non, ce n'est pas possible. C'est exactement les mêmes réactions que mon Ex-dom. Non, non, non ce n'est pas possible, j'ai tout faux. Lara conclue "you've been bad and she did good". "tu as été mauvais et elle a fait bien" "you're reaction is weak, like a bastard. We called European men as pederaste". "ta réaction est faible, comme un traître. On appelle les hommes européen pédéraste". Je m'écroule subitement. Non, Comment ais-je pu faire faux. Je réfléchi: "je dois m'excuser... je Lui dois de vraies excuses. Des excuses à la hauteur de notre relation" Comment vais-je faire, je ne peux plus lui parler et je n'ai que son nom prénom et lieu de vie: Moscou. Il est 8h55 et j'ai encore 5 minutes de discussion avec elle. La suite dans un prochain épisode. Tout ce que est écrit au-dessus est réel. Merci pour votre lecture et commentaires constructifs les bienvenues.
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Par : le 23/03/21
Un superbe week-end, de belles Rencontres que cela soit Maître (sse) dominateur, trice, soumis (e) abdl De riches découvertes avec des Personnes souriantes, conviviales, charmantes, intelligentes, j'en oublie surement. Le partage des repas préparés apportés par les participants (es) j'ai aimé, en cuisine Ginou et Kio qui savent toutes deux ce qu'est l'organisation d'un tel événement, beaucoup de travail derrière ; KiO sait manier avec brio les ordres pour que tout se passe au mieux que cela soit pour ranger, desservir, apporter ainsi que sa soeur de soumission, merci à Toutes deux et à Emma pour la recette de cuisine ainsi qu'à Ginou pour une entrée chaude préparée sur place. Le débat m'a semblé long mais utile pour les participants (es) ne connaissant pas trop certains sujets. J'ai bien aimé que chaque personne se présente brièvement cela permet de savoir qui est qui. 23 Personnes présentes, une belle complicité, des connaissances avec autres Personnes, des partages, des émotions, des sensations, des initiations que cela soit : soubrette à plateau, ballbusting j'ai été impressionné par Daniel et Kanaria, Emma superbe complicité, une Maîtresse jeune par son âge, qui a la maîtrise, elle m'a époustouflé. La pratique des aiguilles avec le Dr Attila et Nurse Eva, Léa gracile soumise a expérimenté cette découverte sous le regard bienveillant de son MaîtreJDuroc, merveilleux partage que j'ai admiré. Dame Nadia accompagnée de Maud qui a été intenable, tellement électrique, sur piles dois-je dire ce jour-là. Merci pour vos sourires, ta gentillesse à mon égard, ton petit conseil au sujet de mains .... Chut Un réel bonheur Tous deux et cela ravi mon coeur. Les cravaches musicales, bien que je ne sois pas musique en bdsm, aie ! Je vais me faire des ennemis tant pis. J'ai apprécié, je l'avoue d'admirer Nurse Eva qui a pris un réel bonheur à frapper en tempo. J'ai moi-même à un court moment pris la place de Chienne 34 (qui était accompagné de son mari pour le pique-nique) pour être fessée par TSM en musique. Je n'allais pas faire la tête et bouder de mon côté, j'ai participé. Nous sommes là pour découvrir, pour partager. Par contre, pour les bougies et la suspension bondage kinbaku, shibari un pur moment de bonheur, la musique douce est la bienvenue, je dis à ma façon ce que j'ai vécu et mes ressentis qui ne sont pas ceux que tout le monde a vécu bien sûr, chaque personne ressent les émotions différemment. Une personne m'a et me fait toujours pleurer c'est Ginou, douce soumise blonde, une belle Soumise et l'éclat de son visage, son regard sous le fouet de son Maître, elle m'émeut tout simplement, c'est de toute beauté en regardant les photos prises, que tu es belle dans ton abandon. KiO dans les cordes de toute beauté également, un réel bonheur de te voir t'envoler dans la suspension, radieuse, magnifiée si besoin était dans ces cordes de chanvre, ton regard magnifique, je suis très regard. Le canning Aie, Ginou, KiO, Daniel et ceux que j'oublie. Tenir les mains de Ginou avec Mistral et que son Maître lui fasse un certain comptage plus la tva si j'ai bonne mémoire. Quelle endurance et que dire de Daniel, Soumis oh combien agréable, maso, toujours à rire, sourire, et qui reçoit beaucoup, gentil provocateur toujours en recherche de marques. Maître Pierre, son Maître est fier de lui et moi qui les ai accompagnés Tous deux pour ce pique-nique, j'ai été sous le charme de ces deux Personnes et d'autres. Sourire. La cage de chasteté de Daniel et j'ai su plus tard qu'il y avait des pointes dedans aie, Ginou et KiO qui se sont amusés à lui faire des chatouilles. Aie Léa en cage, un merveilleux instant de quiétude, son Maître lui souriait, veillant sur Elle à un moment donné où KiO était allongée dessus pour un fist pratiqué par Son Maître. Puis plus tard Ginou enfermée elle aussi, une prochaine fois j'aimerai être dans la cage... Les martinets ont été à l'honneur ainsi que les fouets divers, les paddles, les cravaches certains (es) ont eu des révélations, se sont découverts des talents cachés, sourire Joffrey jeune et joli soumis abdl qui a été féminisé, maquillé, le rendu était superbe, il a joué le jeu, il s'est abandonné, a goûté au martinet, a servi de table pour qu'Emma et Kanaria puissent déjeuner, je ne suis pas branchée abdl et respecte les pratiques des uns et des autres qui font à leur guise. En ce qui me concerne les bébés et l'enfance, c'est pour moi un sujet qui me tient à cœur et vu ma sensibilité, je ne pourrais pas, bien que cela ne soit qu'un jeu, une pratique, que certains font par amour de l'autre et qui m'a beaucoup ému, j'aurais du mal, j'avoue. J'ai accompagné Sylvie pour la jouissance forcée enfin chacune à notre tour, il était tard et quelques personnes étaient présentes, TSM a changé les serviettes, le vibro recouvert d'un préservatif, je suis axée sur l'hygiène qui doit être en toute circonstance. Je suis pudique et me montrer nue sexe et clitoris offert, allongée, sanglée pieds, cuisses et les mains, mon bandeau noir cachant mes yeux bleus, ainsi je n'ai pas vu les regards et ai pu me concentrer et entrer dans ma bulle comme j'aime. J'ai mentalement offert ma jouissance à Mon Maître et j'avais demandé à Maître Pierre si je pouvais lui tenir la main pendant ce temps, il a acquiescé. Toutes deux ont découvert l'électro avec Maître Pierre bien que la musique un peu forte à un moment donné pour moi m'a déconcentré, mais dehors autre pratique faites en musique, une autre fois au calme je découvrirais à nouveau l'électro. Le water-bondage que j'ai voulu découvrir étant de nature curieuse, impression bizarre, sensations diverses, la peur, la panique un court instant, le cœur qui cogne, les pieds que je remuais et TSM qui ne me fait pas remonter la tête tout de suite, le mental qui est là, les bulles qui se forment à coté de ma bouche, Daniel qui a pris les photos pour que mon Maître voit mes initiations. SM 30 et son regard coquin, ses mains agiles. Aie Libellule au fouet ravissante brune Merci à TSM et ses deux adorables soumises pour ce pique-nique riche en découvertes, à ces deux dernières pour toute la préparation que l'on n'a pas vue derrière et que l'on a bien apprécié, gentillesse, moments de partage, mots réconfortants, petits conseils, et le massage que m'a prodigué KiO à un moment donné. Merci à tous les participants (es) et si j'ai oublié quelqu'un (e), je vous présente mes excuses. Je voudrais associer Ludic avec qui je converse depuis 2 ans passés ici, qui m'a fait découvrir l'autre site, grâce à lui, j'ai pu faire de belles Rencontres des rares personnes m'ont marqué à leur façon marques visibles ou invisibles que je garde dans l'écrin de mon cœur. Merci à Mon Maître aimé pour m'avoir permis d'aller à ce pique-nique, de découvrir beaucoup avec la confiance et le respect de Maître Pierre. PS : J'avais demandé l'accord des participants (e) à la fin du week-end pour écrire ce récit plus tard. le 27 07 2013
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Par : le 02/05/21
Mon Maître ne m'est pas inconnu bien qu'aucune rencontre ait été avant mi-janvier 2015. En effet, fin 2009 suite à mon annonce sur un site BDSM, il m'avait envoyé une ligne dans un mail, avec toujours cette pointe d'humour. Tous deux étaient en 'quête', lui ayant fait une belle rencontre quelques mois avant que mon ancien Maître ne m'écrive. Nos chemins se sont éloignés. Les rares échanges se faisaient quand de nouvelles galeries ou de nouveaux récits étaient validés. J'étais fan des écrits de sa soumise, un suivi épisodique entre nous. Il m'écrivait parfois des mails auxquels je ne répondais pas, n'étant pas très bien vu la fin de ma relation. Il m’arrivait d’accepter ses coups de fil et j'en étais troublée. À d’autres moments je faisais silence, mettant de la distance. Patient il était là. Je recevais un courrier de temps en temps, toujours avec un peu d’humour pour me faire sourire, malgré ma tristesse. Un peu plus tard, sachant mon annonce modifiée, il a correspondu de nouveau, toujours délicat, respectueux, prenant de mes nouvelles. À aucun moment il n’a essayé de pénétrer dans cette brèche non cicatrisée. Non pas comme certains profiteurs trop pressés, s’imaginant déjà vous posséder, voulant s’imposer dès les premiers mots échangés. Des mots avilissants, déshonorants, qu’un vrai Maître ne saura prononcer sans connaître la personnalité, les besoins mais également les limites de sa soumise. Ses vœux pour la fin d'année m'ont touchée. Depuis le contact s'est fait en suivi. La relation D/s avec sa soumise s'est terminée depuis peu. De part et d'autre, nous gardons ce beau vécu en notre cœur mais également contact avec celle ou celui qui nous a fait vivre d'intenses bonheurs. Une photo m'avait été envoyée ainsi qu’un petit échange par cam. Non pas pour confirmer la réalité de la personne mais pour mieux afficher un visage à un instant T. J’ai pu le découvrir de visu. Mon cœur a parlé en le voyant à la gare, bien qu'il ait fait le « pitre » avec son humour toujours présent. Impression bizarre, comme des retrouvailles. A un moment donné j'en ai été émue, déjà des pleurs. J'étais en confiance et tard le soir un premier abandon. Tant de choses intenses se sont passées lors de ce beau week-end, votre accueil, respect, l'invitation de vos amis Justine et sa Maîtresse, la découverte de ce superbe donjon. J'étais émerveillée et l'émotion m'a submergé. Entre nous c'est très fort et j'avoue que cela me fait un peu peur. J'ai fait le choix de vous suivre dans ma soumission. Vous avez touché mon cœur, mon âme et mon corps et je vous dis : encore. Vous me faites voyager, me dépasser, me délivrer de certains mots bannis, pouvoir enfin les rayer de mon vocabulaire interdit en souvenir d'une certaine enfance... Ce mot qui refusait de sortir de ma bouche : « plaisir ». J'arrive à le dire depuis peu, je le remplaçais par bonheur ou le mettais entre parenthèses dans mes récits, articles. À un moment de la domination chez Justine, vous vous êtes placé devant moi à me parler doucement. Je vous ai écouté, j'ai accepté que vous caressiez mon corps, que vous m'embrassiez. Ce que je refusais depuis mon entrée en soumission, avec vous le verrou a sauté. J'ai encore pleuré, baissant ma tête, ne vous regardant plus. La photo où vous êtes devant moi est forte en ce symbole de lâcher-prise. J'avoue que depuis cet instant vous avez allumé le feu en moi. Bien que des étincelles à répétition ont été la veille. J'avais dit et écrit que je n'aurai qu'un seul Maître dans ma vie. Quand une Personne se présente, humble, respectueuse, me plait, que le feeling est en la réalité, pourquoi laisserai-je passer ma chance. Y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. 61 ans (l'âge est dans la tête) un autre livre s'ouvre. Comme quoi il ne faut pas dire : jamais. Nous ne savons pas de quoi demain sera fait. Tourner la page sans en oublier le vécu n’est parfois pas aisé, la vie continue. La vie est belle et réserve de bien magnifiques surprises. Le 30 janvier 2015
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Par : le 23/05/21
Elle m’avait envoyé le SMS promis, mais un peu tard: j’étais déjà reparti à Paris. Nous avions finalement convenu que je la préviendrai quand je repasserai sur Lille. J’avais gardé de notre rencontre une brûlure cuisante pendant une bonne semaine malgré une application généreuse de biafine, mais j’avais été séduit. La connexion, l’intensité visible de son délice à me voir souffrir provoquaient mes érections rien qu’au souvenir. Encore aujourd’hui, elle est unique pour moi dans son centrage sur ma douleur. Quelques mois étaient passés, c’était l’été. Je montais sur Lille pour assister à un concert avec des amis. Je lui envoyais mon planning de visite. Malheureusement, elle répondit à mon message qu’elle ne serait pas disponible le jour où je montais. Un peu déçu, je me rabattais sur le programme de base: TGV, retrouver mes amis, concert, un bon dîner, hôtel et retour le lendemain matin vers Paris. J’arrivais en gare, quand je m'aperçus qu’elle m’avait écrit. “J’ai envie, attends moi à la sortie du métro devant la gare.” La nouvelle me mit dans un état de désir intense. Dès la descente du train, je me ruais vers la station de métro. Il pleuvait, et je devais avoir piteuse allure dans mon blouson sans capuche, sac à l’épaule. Je la vis sortir du sous-terrain un peu essoufflée. Elle me souriait. L’idée que cette jeune femme, à l’air si candide manifeste une telle envie de prendre ma souffrance était grisante. Elle ignora mon bonjour un peu timide, me prenant la main. Elle me tira vers l’intérieur de la gare, au sec. Elle me guide dos au mur et m’embrasse. J’aime bien sûr. Aux yeux des voyageurs qui passent derrière nous, nous sommes sans doute un de ces couples d’amants qui se retrouvent dans les gares. Ce qu’ils ne voient sans doute pas, c’est qu’elle me laboure profondément le crâne, la nuque de ses ongles. Sa bouche ne m’embrasse plus vraiment. Elle aspire mon air, mes soupirs de douleur. J’ai l’impression qu’en transperçant mon crâne de ses ongles elle invoque un esprit de la douleur dont elle se gorge. Je suffoque, mais je n’ose pas l’interrompre. Quand elle s'arrête, je suis à deux doigts de chanceler. “Ne bouge pas” Elle voltige, sautille au milieu des passants. En aborde un ou deux. Tout à reprendre mon souffle, émotionné, impossiblement excité, je me contente de l’observer sans comprendre. Elle revient une cigarette à la main. D’un geste de la main, elle m’invite à la suivre alors qu’elle sort de la gare. Je la rejoins. Elle tire sur sa cigarette. “Je veux que tu penses à moi toute cette soirée et demain. Je veux que tu en chies pour moi et que pourtant tu brûles de te donner à moi.” J’opine, incapable de parler. De sa main libre, elle ouvre ma bouche. Je me laisse faire. Elle saisit ma langue, la tire hors de ma bouche. Elle approche doucement la cigarette, attends ma réaction. Dans une sorte d'acquiescement, je clos les yeux. Comme prévu la brûlure est mordante et je dois lutter pour ne pas me retirer. L’instant doit être bref mais il me semble infini. J’ouvre les yeux pour la découvrir me scrutant. Elle me lâche, m’embrasse à nouveau appuyant sur la brûlure de sa langue. “Merci” me glisse-t-elle à l’oreille avant de disparaître dans le métro. Je suis sonné. La pluie qui me ruisselle dessus fait du bien, mais j’ai l’impression que ma langue enfle jusqu'à m'emplir la bouche. Je reviens au monde. Je n’ai aucune idée de combien de temps est passé. Je suis en retard. Téléphone, SMS, rendez-vous: je rejoins mes amis. La bière est fraîche sur une langue qui m’envoie périodiquement des pulsations de douleur. Je prétexte m’être mordu pour expliquer ma gène. Le concert est bon. Mais toute la soirée je sens sa présence dans ma bouche. Je rentre tardivement à mon hôtel, un peu saoul, toujours exalté. Je lui envoie un SMS “Toujours douloureux, vous m’avez brûlé toute la soirée.”. Vu l’heure tardive, je ne m’attendais pas à une réponse. "J’espère bien. Je me suis branlée en pensant à toi. J’ai joui de d’imaginer que je t'accompagnerais avec tes amis” J’étais aux anges. “Tu devrais te faire jouir, il parait que le foutre est souverain contre les brûlures." “Oui Laura” répondis-je “Et la prochaine fois préviens moi plus à l’avance, que nous prenions enfin du temps. A bientôt”. “A bientôt Laura” répondis-je avant de suivre sa suggestion.
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Par : le 16/06/21
En accord avec Mr X , voici mon recit de la soiree avec sa soumise, Mme X, il y a qques années maintenant. Mr X voulait que je donne le point de vue du Dom lors de notre rencontre. Mr X et Mme X ne sont pas leur vrai nom évidemment. Mais je n'ai pas leur autorisation pour les nommer ici donc ce sera Mr et Mme X. Apres plusieurs echanges avec Mr X , nous avons convenu d'une date de rencontre a mon hotel. J'étais en déplacement sur la région parisienne à l'époque. Nous avons echangé nos mobiles pour que je donne mon numéro de chambre afin qu'ils me retrouvent. Je lui envoie a 19h. Il m'annonce qu'ils seront là a 20h. Le temps que je prenne une douche, il me demande comment je veux qu'elle soit habillée. Body échancré. Merci pour cette attention, Mr X. Puis 5 min plus tard, il m'envoie une photo d'elle a 4 pattes. 'Nous serons là dans 20min". Qu'elles m'ont paru longues ces 20 minutes ... 20 minutes apres, il frappe a ma porte. Mr X me presente Mme X, sous un long manteau. Il lui ordonne de l'enlever. Elle est a moitie nue, talons hauts et collants. Elle est superbe, lui dis-je. Je commence a pas mal bander ! Mr X me la presente, il lui explique ce qu'elle fait là, qu'elle me sera offerte, qu'elle est timide mais obeissante. Bien qu'il faille peut-etre la forcer un peu. Il lui demande de remonter son body pour nous montrer sa chatte bien lisse. J'en peux plus Il lui met un bandeau sur les yeux, lui sort les seins du body, et la plaque contre le mur devant une glace. Elle se laisse faire. Mr X la caresse, seins et chatte. Et la fesses. Puis il me donne la laisse et nous quitte. Je lui donne un billet pour qu'il se desaltere au bar en attendant. Me voila donc seul avec Mme X, le cul offert, les yeux bandés et les seins debordant de son body. Je me plaque derriere elle, tirant sur sa laisse pour qu'elle sente qu'elle est 'contrainte'. Je caresse ses seins, pince ses tetons, me frotte contre ses fesses nues. Je bande deja pas mal ... Je passe ensuite mes mains sur ses fesses, alternant entre carresses et fessées plus ou moins fortes. Je tire sur sa laisse pour qu'elle se retourne face a moi. Je glisse mes doigts dans son entrejambe. Son sexe est lisse, doux. Je glisse un doigt dans sa fente doucement. Puis je l'attire toujours avec sa laisse pour qu'elle se mette a genoux. 'Enleve mon pantalon', elle s'execute pendant que j'enleve ma chemise. Me voici nu, debout devant elle, ses yeux bandés. Je la prend par les cheveux pour la mettre tête au sol. Elle est cul face a la glace, entierement soumise. Elle est belle, bandante, offerte et fragile. Je me baisse pour lui caresser les fesses. 'Releve-toi', 'ouvre ta bouche' Je glisse mon sexe sur ses levres et m'enfonce dans sa bouche. Un delice. 'Occupe-toi de moi, utilise tes mains aussi' Elle s'empare de mon sexe et me suce. Elle humidifie en crachant dessus, bave abondamment. Je suis aux anges. 'N'oublie pas mes boules', elle se glisse sans hesiter sous mon sexe et leche, gobe mes boules. Sa langue est humide et glisse. Mon dieu, que c'est bon! Puis je veux voir ses yeux, je lui enleve son bandeau. Elle continue de me sucer en me jetant des petits regards de temps a autre. Je la sens timide et en meme temps, excitée et avide de sexe. Je tire de temps a autre sur sa laisse pour qu'elle se sente toujours chienne. Superbe... 'Leve-toi et allonges-toi sur le lit, je veux te voir te caresser' Elle glisse ses doigts sur sa chatte et se caresse devant moi. Je la sens presque gênée mais je sais aussi qu'elle est là offerte par sa volonté. J'apprecie le spectacle. Puis je me place devant elle et commence à la lecher. Je souleve ses jambes, ses fesses et glisse ma langue dans sa fente, j'aspire ses levres, gobe tout son sexe. 'Continue de te caresser pendant que je te leche'. Elle ondule sur le lit. Quel plaisr de voir cette femme prendre du plaisir, cela decuple mon envie de la prendre. Je n'en peux plus. Je prend une capote. 'Leche mes les boules pendant que j'enfile la capote' elle s'execute sans mot dire. Je fais durer le plaisir. 'A quatre pattes sur le lit' je me place derriere elle, et la penetre doucement. Puis sans menagement j'accelere le rythme. Je suis en elle. Je vais et viens selon mon envie: doucement, vite, brutalement, avec lenteur ... Je claque ses fesses. Elle gémit. Elle se retient, timide. Mais ses gémissements s'accélèrent... Je jouis mais ne m'arrete pas, je me couche sur elle...jusqu'a ce que je n'en puisse plus. Je me retire. 'Allonges toi sur le dos' je retire ma capote, pleine. Je lui etale sur les seins. Elle sourit. Les tetons humides, je lui dirige sa tete sur mes boules pour me rafraichir Elle engloutit mes boules, je râle de plaisir. Elle me suce enfin. 'Caresse toi de nouveau, le temps que je rebande pour te prendre encore' Je tire sa laisse pour l'emmener au milieu du lit. Je la leche de nouveau. Lui ecarte les jambes, la maintient ainsi. Je glisse mes doigts dans sa fente. Au bout de qqes instants, je lui ordonne de me sucer de nouveau pour qu'elle me prepare. 'Fais moi bander pour que je te prenne'. Je m'assois sur le bord du lit, elle se mets a genoux. Elle reprend mon sexe en bouche. Sa bouche est humide, mon sexe glisse entre ses levres, sa langue. A un moment, je sens ses dents. 'Je sens tes dents, fais attention. Appliques-toi' elle repart en humidifiant encore plus. Mon sexe est couvert de sa salive, elle descend sur mes boules. Elle s'applique visiblement. Une femme incroyable ! Enfin je me sens prêt a la reprendre. Je tire sa laisse pour la monter sur le lit, en position du missionnaire. 'Caresse toi, le temps que j'enfile ma capote' Puis je lui monte dessus, lui ecarte les jambes et je m'introduis. Je la penetre, elle n'ose me regarder. 'Regarde-moi quand je te prend' lui dis-je. Elle me regarde mais elle est vraiment timide. Elle ne tient pas son regard, elle me regarde de temps a autre, detourne le regard pour voir mon sexe entrer en elle. J'adore cette sensation. Quelle belle femme. Elle reprend ses gemissements. Je suis aux anges: l'entendre prendre son pied me redonne plus de vigueur, j'accelere ... Je la mets sur le coté, je serre ses jambes, se petite fente a mon regard. Je le retourne completement. La voila, allongee sur le ventre, je serre ses jambes encore, lui donne qqes fessées et je continue de la pilloner. Je suis en sueur, fatigué. Je me retire. Enleve ma capote. 'Viens me sucer pour que je jouisse sur ton jolie visage' Je me place de nouveau sur le bord du lit, je tire sa laisse pour qu'elle s'agenouille. Elle me prend en bouche rapidement. Elle est super excitée. Autant que moi certainement. Mme X s'execute, elle me leche, suce, me prend au plus profond de sa gorge. Je la force mais je sens que ce n'est pas necessaire Je lui remet son bandeau sur les yeux, mon sexe en bouche. Et elle reprend de plus belle. Elle glisse sur mes boules, sans que je lui demande. Mon sexe est couvert de sa salive, ses mains me masturbent. A force je n'en peux plus, je me lève, face a elle. Reprend mon sexe en main et jouis sur son visage. Elle est couverte de ma semence: levres, nez, joues, menton. Je me lache sur elle sans retenue. Elle esquisse un sourire timide. Je lui ordonne de ne pas bouger et la regarde avec bienveillance. Mr X m'envoie un sms pour que je lui renvoie Mme X dans qqes minutes. Enfin je me dirige vers la salle de bain, prend une serviette pour m'essuyer, et reviens vers elle. Elle n'a pas bougé. Je prend mon temps. J'aime ce spectacle de cette femme couvert de ma semence. Puis je lui tend la serviette pour qu'elle se nettoie. 'Nettoie ton visage et retourne voir ton maitre' Elle nettoie mon sperme, se releve et doucement remet son manteau. Elle se tourne vers moi 'au revoir monsieur' Deux minutes plus tard, je recois un sms de son Maître : 'elle remonte te rendre ta monnaie des cocktails' Nous avions prevu ce scenario ensemble. 'Garde la 5 minutes et renvoie la moi' A peine le sms recu elle frappe a la porte et avec une petite voix me dit 'mon maitre vous rend la monnaie monsieur' Je suis avec ma serviette autour des hanches, nu. 'Puisque tu es là, entre pour que je profite encore un peu de toi' Elle entre, et enleve son manteau immediatement. Pas eu le temps de lui demander ... coquine !! Elle est debout devant le lit. Aussi je monte sur le lit, enleve ma serviette. 'Suce moi encore' Elle n'hesite pas et me prend en bouche. Mon dieu que c'est bon. Je la prend par les cheveux, la guide mais elle sait faire... Puis comme prévu au bout de 2/3minutes, je la stoppe. 'C'est bon maintenant tu peux partir' elle reprend son manteau, s'habille, se retourne 'au revoir monsieur' et elle part. Voila ma soirée avec Mr et Mme X J'ai vraiment apprécié cette soirée pour plusieurs raisons. 1 . Mx X m'a fait entierement confiance. Je me suis senti a l'aise tt de suite. 2.  Mme X est une belle femme. Timide d'apparence mais seulement d'apparence. 3. Notre scenario etait convenu d'avance donc tt etait clair entre nous 4. J'ai pris mon pied, soyons clair comme vous l'imaginez. 5. Mr X m'a renvoyé un sms plus tard: Mme X était surexcitée après ce scénario. Nous nous sommes revus par la suite.  Mme X est devenue ma soumise régulièrement avec l'accord de son Maître.  Nous étions en confiance tous les trois. Mr X avait trouvé un ami, pas qu'un Dom, pour sa femme. Mme X pouvait être ce qu'elle voulait : être la soumise d'un couple d'hommes Et moi, j'y ai trouvé un couple incroyable, des moments délicieux et un lâcher prise. Note: photo prise du net
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Par : le 16/06/21
Je n’ai pas vraiment « souffert » du Covid, contrairement à beaucoup. Même si cette période a apporté nombre de bouleversements dans ma vie. Mais le plus dur ça a quand même été de ne plus pouvoir sortir, à cause des restaus, cinés, spectacles à l’arrêt. Alors, cette réouverture, tant de fois promise et différée, je l’attendais ! _______________ C’est moi qui avais réservé, pour samedi soir. Dans ce restau où nous nous sommes rencontrés pour la première fois, « pour de vrai ». Cette première soirée où j’ai pu te parler de vive voix, te regarder, te toucher. Avant que nous ne nous ne « découvrions » plus avant, quand tu m’as proposé de m’emmener chez toi, dans ta maison de Normandie, au sortir de ce même restau. Alors, je l'adore, ce restau qui fait désormais partie de notre "mémoire partagée". _______________ Son nom me fait toujours sourire, et penser à toi à cause de la deuxième partie de son intitulé : l’oreille et la queue 😀 Il vient de réouvrir, enfin. Le Maitre d’hôtel est toujours le même, qui nous connaît bien désormais. Il s'arrange chaque fois pour que nous ayons toujours notre table du premier soir, discrète, tout au fond. Nous obligeant à traverser la salle, sous le regard des autres. J'ignore toujours qui ils regardent, toi ou moi. Mais je suis fière de me montrer ainsi avec toi et qu'ils comprennent que je suis à toi 😀 _______________ Comme c’est moi qui invitait, j’ai choisi le vin. Talbot 2011. Parce que contrairement à moi qui préfère les Bourgogne, toi, tu es davantage Bordeaux. Et qu’un Saint Julien, ça te va bien. Riche en sève, racé, élégant, puissant et doux à la fois. _______________ J’avais mis une robe largement ouverte dans le dos et décolletée sur le devant, pour te plaire, Même si c’était inutile, puisqu’à lire le désir toujours dans tes yeux, j’ai le sentiment de te plaire quelle que soit ma tenue. Ce qui n’est pas pour me déplaire, à moi 😀 Pas de sous vêtements. Nous le savions tous deux. Les autres pas. Quand même, il est des choses qui ne concernent que nous. Et ma robe n’était pas assez transparente pour qu’ils puissent s'en rendre compte. Je sais que ça t’excite de me savoir ainsi, immédiatement accessible, disponible. Et moi aussi, c’est comme ça que j’aime me sentir, me percevoir quand je suis avec toi. _______________ Il était déjà 23 heures quand nous sommes sortis du restau. Mais j’avais trop envie de toi. Alors, une fois dans la voiture, quand tu t’es assis, après m’avoir tenu la portière, comme tu le fais toujours, je n’ai pas résisté. Nous avons nos « codes » pour certaines choses. Ma main sur ton entrejambe, pour te signifier que mon désir ne saurait attendre davantage. Et toi aussi, au vu de la bosse que faisait ton pantalon, tu en avais visiblement envie. Le parking était vide, la position certes un peu acrobatique, mais j’ai appris à faire avec. Tu as pris ton temps pour te vider dans ma bouche, pour me laisser profiter le plus longtemps possible de toi. Jusqu’à ce que tu n’en puisses plus. Et que tu me donne à déguster un autre nectar que celui que nous avions partagé à table 😀 _______________ L’horaire légal du couvre feu était largement dépassé quand nous sommes enfin arrivés chez nous. Tout étant de ma faute, il était légitime que tu me punisses. Sans compter que je ne demandais que ça :smile:.
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Par : le 16/07/21
Attirance Nuance Nous Instants Vérité Evidence Respectueux Sensations Appartenance Instants Rare Elégance Amour Bienveillance Confiance Désirs Émois Franchise Guidance Harmonie Intense Jouissance Kaléidoscope Lien Maître Nous Osmose Partage Quiétude Respect Sens Tendresse Union Voix Watts X Yeux Zen Il y a 8 ans et trois mois, je recevais un mail de vous. Nous nous sommes très vite rencontrés suite à nos échanges, une belle rencontre a été le 23 mars 2010. Depuis, nous nous sommes si peu quittés... Quittés physiquement, pas moralement. Vous êtes un homme précieux à mon regard, un homme que je ne peux oublier bien que, parfois, certains m'ont dominé. Vous, c'est l'osmose totale, votre odeur de peau me manque, votre voix, votre façon d'être et par dessus tout votre immense respect de la femme et soumise que je suis. Entre nous cela a été l'évidence et à ce jour vous restez ma référence, ma préférence. 4 ans passés avec vous. 4 ans passés sans vous. Je suis toujours là. Je ne vous oublie pas. Comment le pourrais-je. Je fais silence attendant votre appel quand vous avez un moment de quiétude. Je respecte votre vie de famille, comme vous faites pour la mienne. C'est toujours une joie, un bonheur de vous entendre, de vous écouter. Vous, toujours à prendre soin de moi lors de votre appel. Je suis heureuse d'avoir été votre soumise. La vie a fait, qu'à l'heure de votre retraite (il y a quatre ans passés), notre histoire a pris fin. J'en connaissais l'issue un an et demi avant la date inéluctable. En acceptant d'être votre soumise, aucune promesse n'avait été faite. Simplement être sincère, respectueuse de vos consignes et vie de famille. Nous avons pu nous revoir deux après midi, il y a un mois, dont une ballade en mer sur votre bateau. Bientôt, nous serons réunis pour une petite semaine. Se revoir après x temps, c'est comme si nous nous étions quittés la veille, aucun blanc, l'attirance et l'émotion sont au rendez-vous. Dans mon coeur, vous êtes, jusqu'à mon dernier souffle. Le 25 06 2018
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Par : le 02/08/21
J'ai raconté ici ma première expérience avec Stéphanie, ma première domina. Une grande femme d'1m85, blonde, cheveux aux carré, dotée d'un corps magnifique. Depuis, nous avons joué de temps en temps et nous restons en contact. Mais depuis 2 mois, je vis une relation extrêmement troublande avec Claudia (Claude de son vrai nom). C'est un trans opéré en haut et en bas. Notre rencontre fût assez glauque, une plage échangiste de la région où elle m'a abordé au millieu des pins "pour me sucer". Claudia, ma trans domina, est un homme à la base de 38 ans. Il y a 10 ans elle s'est fait opérée et est devenue la femme d'aujourd'hui, sublime transsexuelle. C'est un petit bout de femme d'1m65, la poitrine "généreuse", un corps de Betty Boop, de belles fesses féminines, mais les hanches ne sont pas dessinées, ça reste un corps d'homme. L'ensemble reste trés féminin, c'est à s'y méprendre. Une jolie petite femme cheveux mi longs chatain clair aux yeux bleux et un visage d'ange, hyper féminin. Depuis 2 mois, nous nous voyons régullièrement, passons des semaines ensemble . Sexuellement, le seul problème, c'est sa chatte. Visuellement on est trés proche d'une chatte réelle, sauf qu'il n'y a aucune lubrification. Comme je suis un grand amateur du cunnilingus, il me manque ce goût unique qui fait mon bonheur, celui de la cyprine. Nectar ultime de la femme qui m'emporte telle une drogue quand mon visage s'innonde de ce met délicieux. Je suis bouleversé par Claudia, car nous avons des sentiments mutuels et partagés. Je ne me sens pas homo quand je lui fais l'amour ou quand je lui dit "je t'aime". A mes yeux , c'est une femme. Elle est pleine de tendresse, d'affection, d'intensité sexuelle ...bref, c'est pour moi la femme parfaite, mais c'est un homme. Et c'est ce qui la bouleverse à elle aussi. Elle me confiait que j'étais le premier homme à ne voir que la femme en elle. Le fait de la tenir par la main ou par la taille en public, elle se sent femme. Je l'ai présenté à mes amis, à ma famille, personne ne se doute de sa véritable identité. Je l'ai présenté à des collègues de travail (milieu trés masculin, brutal, plein de testostérone), et ça m'a fait sourire les commentaires aprés la première rencontre "elle est super bonne, tu dois bien t'amuser"..si ils savaient..LOL !. Sexuellement, avec Claudia, ma domina trans, c'est du "VANILLE, PLUS PLUS". Comme elle connaît parfaitement le corps de l'homme, autant dire que ce ne sont pas des fellations mais bel et bien l'hymne à l'amour d'une bouche sur le sexe d'un homme. Jamais rien connu de comparable. Des orgasmes de folies qu'elle m'offre à chaque fois. "je te suce comme je t'aime" voilà ses mots, et c'est grandiose. Parfois elle vient titiller ma prostate avec ses doigts de fée . Et comme elle est dotée d'une prostate aussi, elle sait me carresser comme aucune domina ne l'a jamais fait, un paradis. Je ne compte pas les orgasmes que j'ai connu rien qu'avec ses doigts, sans me toucher le sexe...pure folie. Mais Claudia n'a jamais voulu utiliser un gode ceinture avec moi . "je suis devenue une femme, c'est pour me comporter comme une femme, pas pour sodomiser un homme". Ce sont ses mots, et je les ai compris et acceptés. Il y a peu, Stephanie m'a recontacté, ma première Domina. J'en avais parlé à Claudia, je lui avais dit que je pratiquai le SM. Claudia a voulue rencontrer Stéphanie. Ce fût fait, elles se sont trés bien entendue, et elles connaissent toutes deux la réalité sur l'autre. Le jour de mon anniversaire, Claudia m'a organisé une soirée, avec Stéphanie, sans me prévenir. Nous étions en train de prendre l'apéritif, le soir avec Claudia, et la sonnerie a retentie. "Voilà ma surprise", et elle a ouvert la porte. Stéphanie est entrée, toujours aussi phénoménale physiquement, et elle portait la jolie robe moulante qu'elle avait lors de notre premier rendez vous. J'ai compris que j'allais être mangé tout cru par ces deux femmes. On a pris un apéritif, et elles m'ont annoncé la couleur. Comme je ne pratique plus la soumissions depuis que j'ai rencontré Claudia, elles m'ont annoncé que je serais " l'homme objet" de la soirée, qu'elles allaient s'occuper de moi . Pas de fouets, pas de violences, mais au programme, pince à tétons, pinces sur le corps, et beaucoup, beaucoup de tendresse. J'ai eu du mal à comprendre comment elles allaient procéder, mais je me suis laissé porté. Sur le canapé, je fût envahi de caresses, des gestes tendres, mais sans équivoque. l'une passait parfois derrière le canapé, me serrant doucement par le coup pour m'embrasser, pendant que l'autre me caressait le sexe à travers le pantalon. Plus d'une heure de ce petit jeu, puis Claudia bascula le canapé en lit. Là ce fût le début de l'aphotéose. Elles me déshabillèrent avec douceur, me prodiguant carresses et baisers pendant que l'autre me mettait les pinces à tétons. Elles échangèrent leurs places plusieurs fois, l'une dans la douceur pendant que l'autre me mettait des pinces sur tout le corps, chacune leur tour. J'étais à leur merci, l'homme objet parfait, complètement passif, je me laissais porter par le désir de ces deux femmes. Puis elle m'attachèrent les mains au canapé, j'étais sur le dos, je devenais le jouet . Là, Stéphanie s'assis sur mon visage. Claudia me dit "je t'offre ce breuvage, lêche la jusqu'à ce quelle jouisse, nourrit toi mon amour". Ce fût un vrai bonheur, Stéphanie frottait son hymen sur mon visage pendant que ma langue cherchait à s'abreuver de chaque goutte de sa cyprine délicieuse. En même temps, elle tirait sur les pinces un peu partout sur mon corps. Brûlures délicieuses qui faisaient tendre mon sexe avec une intensité peu commune. Puis j'ai senti les doigts de ma petite fée s'offrir la voie de mon anus. J'étais complètement déboussolé. Je me délectais de la chatte et de l'anus de Stéphanie, pendant que Claudia me pénétrait avec ses doigts pour me carresser ma prostate. Je n'ai pas tenu plus d'une minute, ce fût l'explosion, l'orgasme de folie. J'en avais mal à la tête tellement c'était puissant. Elle me détachèrent, et se sont collées contre moi, nue toutes les deux. Un vrai bonheur. Elles m'enlevaient les pinces en tirant un peu dessus... histoire de bien me faire monter en pression, mais m'innondaient de carresses et de baisers en même temps... A ma grande surprise, une deuxième érection arriva au bout de 15 mn de ce doux suplice. Elle se sont redressée toutes deux , se sont regardées d'un air malicieux et Claudia a dit " on recommence", elles ont éclatées de rires, se sont embrassées, se sont caressées leur poitrines et m'ont rattaché. Claudia a demandé à Stéphanie de se mettre sur moi, de se faire pénétrer pour qu'elle mouille sur mon sexe, elle voulait se faire pénetrer elle aussi aprés, connaître cette sensation de la cyprine sur ma bite dans sa chatte. Alors Stéphanie s'assis sur mon sexe, elle bougeait dans tout les sens. Sensation que j'avais oublié d'une chatte chaude et humide, un vrai délice. Pendant ce temps, Claudia me titillait la prostate avec douceur et fermeté. Puis Stéphanie se coucha complètement sur moi, cambrant ses fesses et demanda à Claudia de s'occuper aussi de son anus. Elle s'éxécuta avec plaisir. Je sentais Stéphanie apprécier la carresse anale. Sensation folle de prendre une femme et de sentir nos anus se faire carresser par une autre. Instant doux et délicieux. Je sentais la cyprine couler sur ma verge, j'avais oublié cette sensation merveilleuse. Stéphanie se releva doucement, elle se retourna vers Claudia et dit "à toi maintenant". Là, Claudia s'empalla sur mon sexe, et j'avoue que ce fût une sensation unique et trés agréable. Ce sexe qui d'habitude doit être lubrifié artificiellement, c'est empallé avec une naturelle douceur. Magnifique. Stépanie, pendant ce temps, s'est équipée d'un straponme. la fête allait commencer. Elle est revenue avec du lubrifiant. J'étais allongé, attaché par les mains, elle me releva les jambes, me mis du lubrifiant dans l'anus, et commença à me pénétrer. Ce ne fut pas trés facile car mon anus s'est un peu refermé depuis 2 mois de non pénétration, mais elle y arriva rapidement. Là mon souffle commençait à accélérer. J'avais un peu mal, mais j'ai connu bien pire (LOL). Stéphanie carressa l'anus de Claudia, lui mis du lubrifiant à elle aussi, et elle la pris par l'anus à elle aussi. La scène m'exitait tellement, voir la complicité entre les deux, que j'allais exploser. Mais j'ai réussi à contrôler à ma grande surprise. Claudia ne tardit pas à jouir (oui, elle ne jouit que par l'anus, ça ne surprendra personne). Elle s'écroula sur moi, en sueur, les yeux pleins d'extase, me serra contre elle , m'embrassa. Je sentais ses mains glisser entre ses cuisses. Elle repoussa le gode ceinture pour introduire mon sexe dans son anus; Elle demanda à Stéphanie de venir en moi avec le gode ceinture; Là ce fût terrible pour moi. Première fois que je sodomisais une femme (enfin disons ça comme ça) tout en me faisant sodomiser par une autre femme. ça n'a pas duré trés longtemps, tout au plus quelques minutes. l'orgasme fût tel que j'ai crié. Malgré ma réaction, elles ont continué à me pénétrer doucement, Claudia faisant de grand mouvement avec son bassin de manière à ce que mon gland soit complètement écrasé dans son anus, je n'en pouvais plus . A ce petit jeu qui n'a pas dû durer plus de trente secondes, j'ai eu un deuxième orgasme sans pour autant avoir éjaculé. Mon corps était raidit comme une planche, mes jambes tremblaient , comme tétanisées. Elles se sont retirées toutes les deux, m'ont détaché, essuyé mon corps plein de sueur. Elles m'ont essuyé le sexe avec des lingettes, j'étais complètement KO. je ne pouvais plus bouger, je voulais juste me mettre sur le coté et dormir tellement j'étais épuisé, tétanisé. Elles sont allé se doucher toutes les deux. J'entendais leur fou rires, et elles se carresaient sous la douche, mais je ne pouvais plus bouger. Au bout de 20 Mn elles sont revenues, toutes fraîches, m'ont pris par la main et m'ont mis sous la douche. j'ai eu droit à une douche à 4 mains, des caresses toutes douces, des baisers, beaucoup de tendresse. Nous avons repris un apéritif ensemble , avons mangé et discuté. Nous avons passé la nuit ensemble, à 3 dans le même lit. Ce fût magique. Depuis, je sais une chose. Au delà du fait que Claudia soit un trans, c'est une femme extraordinaire. Nous savons que notre relation ne durera pas. mais les sentiments sont vrais, réels, et nous nous apportons chacun quelque chose qui nous sera utile dans notre vie future. J'ai adoré être un homme objet, et je sais aujourd'hui que je ne serais plus jamais un soumis. C'est terminé pour moi les domina, par contre j'offrirai encore mon anus, ça c'est certain. Mais à une femme, pas une domina; Par contre, je dominerai encore, mais d'une manière plus douce, plus intense dans les carresses, ça je continuerai...Merci la vie , merci pour les rencontres que j'ai faites, merci pour cette rencontre bouleversante d'une femme-homme qui a plus de féminité en elle que la majorité des femmes que j'ai rencontré dans le passé.                
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Par : le 06/08/21
Juliette était fière, aussi farouche que les chevaux qu'elle dressait avec passion dans sa propriété de l'Orne, près d'Argentan. Elle préférait ne pas s'interroger sur le moment de folie qui, contre tous ses principes, l'avait jetée dans mes bras. Cela lui semblait un phénomène aussi bizarre que la foudre ou un tremblement de terre. Elle ne pensait pas qu'une telle catastrophe pût jamais lui arriver. Elle avait construit un mur autour d'elle pour se protéger et se croyait à l'abri. Elle se sentait imprenable autant par dégoût de l'aventure que par un sentiment de fierté qui lui faisait juger les choses de l'amour saphique soit comme un idéal impossible, soit comme un abandon bestial. Elle n'imaginait pas l'entre-deux. Son intransigeance ne lui faisait jamais envisager les moyens termes ou les compromis. La vie devait être ainsi: droite, sans écart, maintenue dans son parcours par une main inflexible, la rigueur était sa religion. Mais l'amour meurt d'exister. La nature offre d'autres exemples de cette simultanéité de la naissance et de la mort. Les femmes lointaines échappent à ce destin. Leur immatérialité même les préserve des atteintes du temps. Quand je retrouvais Juliette, que j'aille à Rome ou qu'elle vînt me rejoindre à Paris, à Sauzon ou dans tout autre lieu, nous conservions intact cet élan que nous avions connu dans la chambre mauresque. Son caractère pudique, réservé, ajoutait une distance supplémentaire. La combustion de l'amour était sans cesse ravivée par l'attente, le doute, l'incertitude. Comment face à tant d'adversité et de menaces, n'aurions-nous pas connu l'angoisse. Chaque retrouvaille représentait une conquête. Nous gardions de notre rencontre, fruit de tant de hasards, une pure confiance dans la prédestination qui y avait présidé, mais en même temps ce destin qui avait instruit les conditions de ce rendez-vous mystérieux place Saint-Sulpice pouvait avoir décidé de façon brutale, l'instant de notre rupture. Nous sentions que notre volonté n'y pourrait rien. C'était ce lien avec l'angoisse qui donnait tant d'intensité et de force à nos étreintes. Elles avaient un goût de première et de dernière fois. Nous savions que l'instant serait bref. Cette perspective de la séparation jetait sur nous son ombre mais aussi elle exacerbait notre désir inépuisable de profiter du présent. Une exaltation inconnue aux couples établis qui n'ont pas d'obstacles à affronter. Juliette ne me disait presque rien de sa vie. Elle ne me posait aucune question sur la mienne. Sans doute par crainte d'apprendre des choses qui auraient pu lui déplaire. Aimer écrire, c'est coucher des mots sur le papier, et non pas partager le lit de Madame de Staël. Mon existence en dehors de la littérature ne méritait pas que je la fisse souffrir avec des passades sans importance. Elle ne pouvait être jalouse de ma méridienne. Je ne vivais que dans l'attente d'un prochain rendez-vous, de baisers volés, d'étreintes usurpées. Où aurait-il lieu ? En réalité je passais plus de temps à imaginer Juliette qu'à la voir. Et quand je la retrouvais, c'était à travers la brume de ce songe que j'avais construit autour d'elle. Elle m'écrivait des lettres brèves, quelques phrases denses comme des aphorismes, datées avec précision. Elle indiquait toujours l'heure et le temps qu'il faisait. J'appris un jour qu'elle avait épousé un éleveur de chevaux. Elle était fière, aussi farouche que les pur-sang que son mari dressait dans sa propriété de l'Orne. Elle préférait ne pas s'interroger sur le moment de folie qui, contre tous ses principes l'avait jetée dans ses bras. Cela lui semblait un phénomène aussi bizarre que la foudre ou un tremblement de terre. Elle avait construit autour d'elle un mur pour se protéger et se croyait à l'abri. Elle se sentait imprenable autant par dégoût des autres que par un sentiment de fierté qui lui faisait juger les choses de l'amour soit comme un idéal impossible soit comme un abandon bestial. Elle n'imaginait pas l'entre-deux. La vie devint pour elle, droite, sans écart, maintenue dans son parcours par une main inflexible, faisant de la doctrine du cadre noir de Saumur sa ligne de conduite. " En avant, calme et droit ", la citation du général L'Hotte l'inspira. Avait-elle lu le beau roman de François Nourissier ? Au milieu de la vie, elle voyait venir l'hiver. Elle acceptait avec courage la solitude qui de plus en plus l'envelopperait dans ses voiles glacés. Juliette échappait à cette angoisse en demandant à la nature de lui offrir les plaisirs, les joies, les émotions qui lui manquaient. Cette liberté de l'instinct débridé, l'ardeur des saillies, les montées de la sève et l'allégresse reproductrice du monde végétal la fascinaient. Elle ne vivait plus que pour les chevaux, les arbres et les fleurs. Elle habillait sa sauvagerie nouvelle d'un masque de mondanité provincial. Bientôt elle m'invita chez elle et me présenta à son mari qui m'accueillit avec une diplomatique et rigoureuse politesse. Nous étions dans un monde où tout se joue sur les apparences, où le soupçon, les arrière-pensées étaient bannis. Un monde de civilité absolue où ce qui n'est pas montré pas plus que ce qui n'est pas dit n'avaient droit à l'existence. Il m'emmena faire le tour du parc ainsi que de manière immuable, il procédait avec ses hôtes et me tint les mêmes propos qu'il leur avait tenus à tous pendant leur visite, propos qui certainement devaient être à quelques nuances près, ceux de son père et de ses aïeux. Des chevaux gambadaient dans une prairie, d'autres travaillaient dans une carrière. Tout était dans un ordre parfait. La maison du jardinier rutilait. La serre semblait aussi propre et rangée qu'une salle d'opération. Un hommage digne à Monsieur de Buffon. Seul le cœur semblait ne pas avoir de place. On le considérait comme un intrus. J'allais monter à cheval avec Juliette. Nous nous promenions dans les bois. Parfois nous rentrions avec le crépuscule, et cette demi-obscurité jetait sur nous des ombres coupables. Son mari nous attendait impavide sur le perron. Sa distance, son indifférence vis-à-vis d'une liaison qu'il ne voulait pas voir, étaient presque plus lourdes à supporter que s'il nous avait attendues un fusil chargé à la main. Ce silence du non-dit pesait sur nous comme une faute. Je regagnai ma chambre et dans cette atmosphère de crime, Juliette se glissait contre moi. Elle repartait à l'aube. Alors, souvent, en m'éveillant dans le lit vide, je me demandais si je n'avais pas rêvé. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 23/11/21
Bonjour, voici le récit de mon expérience. Il faut savoir qu'il s'agit d'un condensé de plusieurs années de vie dans quelques paragraphes. La première année a été plutôt soft et tout est monté crescendo. Ce premier article résume 2 ans de vie commune avec ma reine. La suite arrivera assez vite, j'espère que cela vous plaira. Bonne lecture. I Rencontre Nous étions dans les mêmes classes tout le lycée, on se connaissait, elle était très discrète on se voyait tous les jours mais nous ne faisions pas partie du même groupe d'amis, elle me plaisait et sans même se parler j'avais l'impression d'être tombé amoureux au premier regard. Elle c'est Anais et moi Florian, nous avons le même âge. Au fil des années j'ai continué mes études de commerce et nous nous sommes perdus de vu sans jamais avoir eu l'occasion de réellement se connaitre. je me rendais régulièrement sur les comptes de ses réseaux sociaux par curiosité. Un beau jour alors âgé de 24 ans j'ai décidé de prendre mon courage à deux mains et de lui envoyer un message des plus banals - Salut tu te souviens de moi ? tu deviens quoi? Je n'ai jamais été à l'aise pour aborder une femme. Plusieurs jours sans réponse à regarder si elle avait daigné lire mon message je me suis dit tant-pis en voyant que non. Puis un beau jour je reçois une notification il s'était écoulé plus d'un mois, j'ai à peine eu le temps d'ouvrir mon téléphone que j'ai compris qu'elle avait enfin vu et répondu à mon message. Mon coeur s'est mis à battre très vite, que pense-t-elle de mon message ? Est-ce qu'elle répond uniquement par politesse ? Puis je me suis vite rendu compte qu'elle avait l'air agréablement surprise. S'en est suivi des échanges de messages à n'en plus finir des jours durant. J'avais l'impression de revivre mes flirts d'adolescents, nous n'avions pas pu nous revoir les premières semaines de discussions car nos agendas ne nous le permettaient pas mais c'était un mal pour un bien, il est toujours plus facile de se livrer virtuellement puis ce n'était que partie remise et nous vivions pas très loin l'un de l'autre. Notre première rencontre a eu lieu au marché de Noël de notre ville. Dès que je l'ai aperçue j'étais sous le charme rien n'avait changé si ce n'est qu'elle était devenue une femme, nous avions longuement marché et discuté puis nous avions décidé de diner dans un restaurant non loin du marché. À la fin du diner nous nous sommes quittés, le lendemain elle se réveillait tôt et je ne voulais pas paraître trop entreprenant. À peine installé dans la voiture je reçois un SMS d'Anaïs me remerciant de l'avoir invité à diner et de lui avoir changé les idées. Cela m'a provoqué un déclic il fallait que je lui dise que je lui avoue j'ai donc décidé de lui dire que j'avais eu un coup de foudre pour elle depuis le lycée et que cette soirée m'a permis de me rendre compte que ça n'avait jamais changé. Dans les minutes qui ont suivi je me suis dit mais qu'est-ce que tu as fait pourquoi avoir tout déballé par SMS c'est ringard bref la panique. Une panique qui s'est vite transformée en soulagement puis qu'elle m'a proposé de la revoir cette fois-ci chez moi. Nous nous sommes revu deux jours plus tard pour ne plus jamais nous quitter, le coup de foudre absolu, plus les jours les semaines et les mois passés plus nous étions fou amoureux. II Disputes réconciliations et vie sexuelle Comme dans le cas de beaucoup de couples, nous avions nos défauts, nos désaccords, qui se sont vite transformés en disputes parfois même au bord de la séparation mais notre amour reprenait le dessus toujours, se séparer était hors de question.Mais malgré ça les disputes étaient de plus en plus fréquentes, de plus en plus fortes et au fil du temps je me suis renfermé et je n'extériorisais plus rien, ni mes sentiments ni mes envies. je l'a faisait culpabiliser de nos disputes,je n'étais jamais la base du problème de nos désaccords et je me rendais pas compte de ce comportement destructeur. J'étais dans une sorte de revanche sur le fait d'avoir du attendre toutes ces années pour que cette femme s'intéresse à moi. Malgré ça elle restait toujours très directive, l'un comme l'autre essayait de prendre le dessus dans nos prises de décisions dans nos discutions etc.. et parallèlement à tout ça, nous avions une vie sexuelle très épanouie. Nous étions ouverts à essayer des choses à pimenter notre couple et très vite la domination a pris le pas dans nos jeux au lit. On aimait se rendre jaloux, parler de nos anciennes relations se provoquer s'attacher mais nous restions toujours soft. Nous avons également envisagé l'échangisme les plans à trois mais nous n'avions jamais franchi le pas. Elle aimait prendre le dessus, elle me faisait plus ou moins comprendre que le rôle de maitresse c'est quelque chose qui lui fait envie, qu'elle a sa en elle. A ce moment la je ne comprenais pas trop ce que cela signifiait, qu'elles sont ses intentions ses envies, ses limites, puis elle s'est mise à m'envoyer des articles sur l'art de la domination le BDSM. J'ai assez vite compris que j'avais fait des erreurs qu'elle voulait me les faire payer et me façonner à sa façon, tout contrôler, décider être le seul centre de ma vie et me rendre parfait à ses yeux. III Premiers ordres premières restrictions premières punitions Les jours qui ont suivi ont été assez soft, je devais l'appeler ma reine, la prévenir de chaque faits et gestes lorsque nous n'étions pas ensemble (travail, rdv etc.) je me voyais assez tranquille sans me soucier de ce qui allait arriver, elle continuait secrètement de se documenter sans cesse sur comment dominer, comment faire de moi l'homme idéal. La suite a été plus restrictive pour moi, elle s'est mise à vouloir gérer entièrement l'administratif, mes rendez-vous, à chaque ligne ajouté à celui-ci je devais passer par ma reine. S'en sont également suivi des restrictions et des ordres plutôt softs facilement gérables individuellement mais l'accumulation me donnait des journées bien remplies. A ce moment la elle a voulu également gérer mon temps libre, les tâches étaient écrites sur un post-it ou une feuille sur le frigo, je devais lui dire combien de temps me prenait chaque étape de cette liste. Au bout de quelques semaines, je gérais la maison, les repas, le ménage, le linge son service, j'étais en assez peu de temps devenu son domestique. Toutes ses premières bribes d'ordre et de restrictions ont également amené les premières punitions. Des mises au coin pouvant durer plusieurs heures, un nettoyage de sol à la brosse à dents, des punitions physiques comme des séries de gifles, de fouet de ceinture etc. Mon dressage prenait forme au fil du temps et j'aimais ça tout autant que ma reine. Nous faisions toujours autant l'amour, cette fois je ne prenais plus le dessus elle aimait m'utiliser comme esclave sexuel elle pouvait m'attacher me mordre me griffer. Un soir elle m'avait attaché les mains et les chevilles choses qu'elle n'avait jamais faite j'ai senti qu'elle préparait quelque chose. Elle m'a d'abord demandé de me mettre sur le ventre j'ai senti des caresses dans le bas de mon dos et ses doigts se sont vite retrouvé entre mes fesses, il n'a pas fallu longtemps pour les sentir s'insérer l'humiliation était à son maximum moi l'ancien macho égoïste me retrouvant pénétré. C'était ma hantise la pénétration anale je ne voyais pas comment cela était possible d'accepter et pire d'aimer ça, elle savait et dans un ton très pervers elle m'a averti que les rôles allaient bientôt être inversé et que je n'étais pas au bout de mes surprises… A suivre très vite.
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Par : le 27/12/21
Les deux couples se sont rencontrés dans un bar. Entre, Christine et Marc, et Sylvie et Jean, le courant est tout de suite passé. Surtout entre les deux femmes. Elles se sont vite rendu compte qu’elles avaient les mêmes centres d’intérêt, et surtout qu’elles avaient très envie l’une de l’autre. Si elles ont à peu près la même taille, Christine est plus fine que Lydia. elles ont toutes les deux une superbe poitrine. 

Deux belles plantes en tout cas se sont vite embrassé, léché, , essayé différents jouets , ont fini par se déshabiller entièrement pour mieux se lécher. « Leurs seins sont incroyables, tu ne trouves pas Marc ? » Beaucoup plus grand que Marc, Jean et leur a tout de suite indiqué qu’il « aimait aussi beaucoup les hommes ». Mince, très peu poilu, 1m80, Marc a toujours beaucoup plus aux hommes sans jamais aller plus loin. . C’est dire s’il a besoin de son soutien pour franchir le pas et prendre la superbe bite de Jean en bouche. Mais là quel bonheur de la sucer longuement, de lui lécher ses couilles, de venir, revenir. Et Jean qui prend son contrôle, dit : « Vous avez vu cette belle salope. » Et les femmes de rire : « C’est bien qu’il se rende compte ce que c’est de sucer ! »

Sylvie et Christine sont nues sur le canapé. Marc est à quatre pattes devant Jean et le suce. Jean fait pénétrer son sexe de plus en plus loin dans sa bouche. Sylvie se lève. S’installe derrière Marc et commence à lui pincer les seins. Marc bande à son tour quand elle le prend en main : « Viens me prendre ». Elle se place en levrette. Il se retourne, la pénètre, prend ses seins à pleine main. Très excitée Christine se dirige vers Jean et le suce à son tour. Pour la première fois ils partagent le même sexe. « Mais vas-y. suce le ! » Celle qui encourage ainsi son compagnon, Léopold, à sucer le sexe particulièrement long de leur ami Jean-Philippe c’est Chrystèle. Avec Lydia, la femme de Jean-Philippe, elles se sont bien amusé, léché, pénétré et elles considèrent que c’est maintenant à leurs hommes de prendre le relais. Peu habitué aux aventures homosexuelles et surtout très gèné de le faire devant sa compagne, Léopold hésite. Pédagogue Jean ne le force pas. Ces dames l’encouragent puis Chrystèle décide de prendre les choses en main ou plutôt la tête de Léopold vers le sexe de Jean : « Suce le. C’est un ordre ». 

« Tu veux que je prenne ton mec ? » demande Jean. « Vas-y » répond Sylvie, heureuse de lui imposer des figures qu’elle connaît maintenant très bien après presque dix mois de libertinage. Jean s’avance. Met un préservatif. Lubrifie le cul de Marc. S’avance. « Tu vas aimer », promet Sylvie à son mec. « Tu vas aimer. Jean est un expert, il a une grosse bite et il va te défoncer le cul pour ton dépucelage, il veut faire de toi une vraie petite salope." dit Christine tout en se faisant baiser. Marc sent l’autre homme qui s’approche, son long sexe qui bat centre ses fesses. Il commence sa pénétration. Pour une première Marc tombe sur une très grosse queue, le sexe de son amant a une longueur appréciable et un calibre impressionnant, il le déflore brutalement lui faisant mal à l'anus en l'enculant, Marc geint comme une femme. Sous les coups de boutoir, il débande et Sylvie avec Christine vont admirer le spectacle. Jean décide de retourner Marc pour le prendre par devant : « Voilà, soit une bonne femelle, je veux que tu deviennes une vraie salope qui aime que je l'encule, même si cela fait mal car tu es un maso.». Il rebande même peu à peu. Christine se dit que rien ne sera plus comme avant. Sylvie a décidé de prendre part au jeu. Elle apporte deux godes ceintures : « Mets ça chérie, tu vas me prendre. Et moi je vais prendre Jean ». 

. Les deux hommes se prennent. Sylvie prend son homme. Christine prend Sylvie.

« Ca t’a plu ?
- Tu veux dire de me faire prendre ?
- Oui.
- Tu voudras recommencer.
- Pourquoi pas ?
- Je savais que tu étais une lopette et maintenant je vais te faire enculer tous les week end.
- Oui Maîtresse. »
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Par : le 07/01/22
A défaut de pratiquer à nouveau et d'être en attente, voici ce qui m'est arrivé lors d'une soirée. Surement banal mais vécu intensément. Je suis aussi somme toute banal, agréable, début cinquantaine, comportement toujours correct. Jai des relations "vanilles" avec les femmes, bon amant, et parfois des fessées données et des exib imposées, car j aime dominer dans les ébats si la partenaire est demandeuse. Donc j arrive à une soirée, qui se dit libertine sans définir de limite ni de thèmes. Je connais l'hôte et la propriété est grande. De la musique, des femmes superbes, souriantes et accessibles, le tout dans la bonne humeur, une trentaine de personnes, une dizaines d hommes. Des couples s'embrassent, des femmes entres elles, quelques hommes aussi et du cuir dans une partie de la pièce principale. Je flâne dans cette partie et là je vois une femme plus jeune que moi, assise sur un fauteuil, en cuissarde, cravache à la ceinture, elle me regarde et me sourit. Je suis attiré comme un aimant. C est la première fois que j ai une érection à la simple vue d'une personne et j approche en sentant mes mains devenir moite. Je suis debout près d'elle, elle me regarde puis jette son regard sur ses pieds et me regarde à nouveau sans le sourire. J ai toujours été excité à l idée de ponctuellement me soumettre sans avoir osé passé à l acte. Je ne me sent plus maitre de moi et me jette à ces pieds, le sexe plus dur que jamais et mon palpitant qui bat des records. Une sensation nouvelle. Elle m ignore puis met sa main sur ma tête, s'approche de mon oreille et me dit "novice?". Je dit oui. Elle me dit qu'elle adore les novices, qu'elle est soft, dominante, humiliante, sexuelle et prend son pied à dresser les débutants. Elle m attire dans un coin plus intime en m amenant par les cheveux mais sans me faire mal, cela devant l assemblée qui regarde, et seule son amie qui était à coté d'elle nous suit. Je dois marcher à quatre pattes autour d'elle . Puis, elle me plaque contre le mur, me demande de me mettre nu et de cambrer mes fesses. Je reçois une fessée magistrale, je suis en érection nu face au mur et son amie s'est assise et à rapprocher la chaise près de moi. Puis elle me retourne et me cravache légèrement sur le corps et le sexe. Elle me retourne à nouveau, mets ses gants me masturbe. je sent que son amie mets du lubrifiant sur mon anus, elle aussi gantée. Elle me pénètre avec un, puis deux, puis trois doigts. Je n aurai jamais pensé aimé cela. Je vais imploser,exploser de désir. Je suis bien dilaté. Ma soumission dure depuis plus d'une heure, j'en suis sûr. Elle me retourne. Je dois me mettre à genou et lécher les pieds de son amie qui rit. Un jeune homme de leur connaissance arrive. Il embrasse son amie. Elle lui ôte son pantalon et son slip. Je ne suis pas Bi et n ai jamais eu ce genre de situation et je me demande inquiet mais excité ce qui va m arriver. Elle me relève et me branle, puis me demande de branler le jeune homme qui embrasse et caresse toujours son amie. C est la première fois que je touche une queue, je suis conquis par cette maitresse, douce, sensuelle mais perverse et autoritaire dominatrice. Je branle le jeune homme et je sent un sexe chaud entre mes mains. 10 minutes de râles, de cris étouffés, puis elle dit" laissez nous" et je me retrouve seul avec elle. Elle me gifle, me pince les tétons, se doigte et enfonce durement ses mains souillées et mouillées dans ma bouche. Elle me dit " j ai aimé, tu te branlera à l idée que j aurai pu te faire sucer la queue que tu as branlé, j aurai pu te travailler au god ceinture aussi". Elle me tire la tête en arrière par les cheveux et me gifle à plusieurs reprises, puis m emballe en m'écrasant le sexe. Elle me dit pour finir," tu repart nu avec tes habits à la main et te rhabille dehors". Ce que je fis, toujours en érection. Voilà, il était tard, plutôt tôt dans la matinée et je prenais mon service professionnel tôt. Je suis directement allé au travail, me suis branler dans la douche de service, douché puis pris mon service. La soumission n est pas un mode de vie pour moi, mais ponctuellement j ai pris un plaisir jamais égalé à ce jour, j ai branlé un mec, incroyable, et j attend comme jamais, de rencontrer à nouveau une femme aimant dominer pour revivre, poursuivre et découvrir. Je me suis branlé chaque soir pendant deux semaines revivant les scènes. De récrire mon aventure m' a excité, j'espère que vous prendrez plaisir à lire. Bien à vous.
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Par : le 25/01/22
Juliette convint que la séance de flagellation endurée par Charlotte la veille suffisait. Non pas qu'elle le regrettât, au contraire, mais il fallait que tout ne lui soit pas infligé à la fois, pour qu'elle ne s'habituât pas à en tirer du plaisir. Elle recommencerait pour juger du résultat, non pas de ses cris ou de ses larmes, plutôt des traces, plus ou moins mordantes et durables, que les lanières de cuir laisseraient sur sa peau. Et surtout, il lui paraissait sage d'alterner les tourments et les languissements, les supplices et les délices, afin que la confiance qui les unirait, conditionne à l'avenir tous les excès, c'est à dire tous les bonheurs. Le devoir de Charlotte serait de s'abandonner toujours au premier mot de Juliette ou de qui l'enjoindrait. Lorsque Juliette eût pris le soin de diriger le rayon de la lampe de façon que la clarté tombât d'aplomb sur son visage et sur le sexe de sa soumise, qui en était tout près, elle le fourrât brutalement. Elle gémit quand les doigts, qui appuyaient sur le renflement de la chair d'où part la corolle intérieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe de la langue l'enflammer davantage. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentait durcir l'aiguille cachée, qu'entre les dents et les lèvres une longue meurtrissure aspirait et ne lâchait plus, une longue et douce meurtrissure, sous laquelle elle haletait. Comme dans un rêve, on entendait le feulement de Charlotte monter peu à peu vers l'aigu et un parfum déjà familier s'exhala de sa chair sur laquelle les lèvres de Juliette s'étaient posées. La source qui naissait de son ventre devenait ruisseau, à l'instant précédant la jouissance, quand Juliette prit la perle qui se cachait entre les nymphes que sa soumise lui offrait. Se cambrant alors de tous ses muscles, sa main droite balaya inconsciemment la table de massage sur laquelle elle était allongée nue et plusieurs objets tombèrent sur le sol. Ses cuisses se resserrèrent alors autour de la tête de Juliette puis s'écartèrent de nouveau dans un mouvement d'abandon exquis. Elle était délicieusement impudique, ainsi couchée devant Juliette, les seins dressés vers le plafond, les cuisses ouvertes et écartées dans une position d'offrande exhibant les moindres replis de ses intimités les plus secrètes. Elle commença à trembler de tout son être quand Juliette viola d'un doigt précis l'entrée de ses reins et l'orgasme s'abattit sur elle avec une intensité inouïe. Pendant tout le temps que le feu coula dans ses veines, Juliette but les sucs délicieux que son plaisir libérait et quand la source en fut tarie, elle se releva lentement. Charlotte était inerte, les yeux clos, les bras en croix. Juliette lui caressa doucement les cheveux, lui lissa les sourcils du bout des doigts, lui baisa furtivement les lèvres. Elle lui dit qu'elle l'aimait. Charlotte, encore tremblante, lui répondit: "-Je vous aime", et que c'était vrai. Venant d'un autre monde, sa Maîtresse entendit sa voix lui dire qu'elle était heureuse et qu'elle voulait que cela ne finisse jamais. Juliette s'agenouilla entre les jambes de Charlotte, faisant alors onduler ses cheveux clairs au-dessus de la vulve alors prisonnière du plus doux et du plus chaud des fourreaux qui lui prodiguait la plus divine des caresses. Un court instant, elle s'interrompit pour lui dire qu'elle n'aurait jamais pensé qu'il était aussi bon de la dominer sans la violenter puis brusquement, ses doigts vinrent se joindre à ses lèvres et à sa langue pour la fouiller. Mille flèches s'enfoncèrent dans le sexe de Charlotte. Elle sentit qu'elle allait jouir de nouveau. Elle voulut l'arrêter mais bientôt les dents de Juliette se resserrèrent sur la crête rosée. Un plaisir violent et doux s'abattit sur les deux amantes et le silence envahit la pièce. Le plafond était haut, les moulures riches, toutes dorées à la feuille. Juliette invita Charlotte à pénétrer dans la salle de bains où elle fit immédiatement couler l'eau dans une baignoire digne d'être présentée dans un musée, un bassin en marbre gris à veinures rouges, remontant à l'avant en volute, à la façon d'une barque. Un nuage de vapeur emplissait le monument. Elle se glissa dans l'eau, avant même que la baignoire ne fut pleine. La chaleur est une étreinte délicieuse. Une impression d'aisance l'emplit. Voluptueuse, Charlotte s'abandonna à ce bien-être nouveau sans bouger. Le fond de la baignoire était modelé de façon à offrir un confort maximum, les bords comportaient des accoudoirs sculptés dans le marbre. Comment ne pas éprouver un plaisir sensuel ? L'eau montait sur ses flancs, recouvrait son ventre pour atteindre ses seins en une onde caressante. Juliette ferma les robinets, releva les manches de son tailleur et commença à lui masser les épaules avec vigueur, presque rudesse. Ses mains furent soudain moins douces sur son dos. Puis à nouveau, elle la massa avec force, bousculant son torse, ramollissant ses muscles. Ses doigts plongèrent jusqu'à la naissance de son ventre, effleurant la pointe de ses seins. Charlotte ferma les yeux pour jouir du plaisir qui montait en elle, animé par ces mains fines et caressantes qui jouaient à émouvoir sa sensibilité. Une émotion la parcourut. L'eau était tiède à présent. Juliette ouvrit le robinet d'eau chaude et posa ensuite sa main droite sur les doigts humides de Charlotte, l'obligeant à explorer la cavité de son sexe, la poussant à des aventures audacieuses. Ses phalanges pénétrèrent profondément son ventre. Juliette, que Charlotte n'osait plus regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Elle avait saisi et lentement ouvert, les lèvres qui protégeait le creux de son ventre. Juliette la tira vers elle, afin qu'elle fût mieux à portée et son bras droit glissa autour de sa taille. Cette humiliation qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, lui semblait sacrilège. Que sa Maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens. Elle se vit alors fourvoyée. Juliette perdit l'équilibre et bascula sur le bord de la baignoire. Son tailleur trempé devint une invitation à la découverte, et la soie blanche de son corsage fit un voile transparent révélant l'éclat de ses sous-vêtements. Elle dégrafa sa jupe et se débarassa de son corsage. Dessous, elle portait un caraco vaporeux et une culotte de soie, un porte-jarretelle assorti soutenant des bas fins qui, mouillés, lui faisaient une peau légèrement hâlée. Les pointes durcies de ses seins pointaient sous le caraco. Elle le retira délicatement dénudant ainsi sa poitrine. Bientôt, les mains de Charlotte se posèrent langoureusement sur ses épaules, glissèrent aussitôt sous les bras pour rencontrer les courbes gracieuses de la gorge. Il était rare que sa Maîtresse lui accorde un tel privilège. Elle aima cette pensée. Enhardie, ses doigts fins s'écartèrent du buste pour glisser jusqu'à la ceinture élastique de la culotte. La caresse se prolongea sous le tissu. Juliette pencha la tête en arrière et s'abandonna au plaisir simple qui l'envahit. Alors, rien n'exista plus pour elle que ce bien-être animé par le voyage rituel de ces doigts dans la cavité de sa féminité. L'attouchement fut très audacieux. Combien de temps restèrent-elles ainsi, à se caresser et à frissonner, ne fut-ce pas un songe, l'ombre d'un fantasme ? Elles n'oseraient sans doute jamais l'évoquer. Mais Juliette se rhabilla et abandonna Charlotte sans même la regarder. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/02/22
Monsieur Leyssens me dit : — Tu vas passer six semaines dans une ancienne institution pour jeunes filles chrétiennes. Les religieuses l'ont transformée en école pour les starlettes sous contrat avec nous. Après ça, tu auras un grand rôle. — Je pourrai encore voir Summer ? — Pendant six semaines, non. Ensuite, autant que tu veux. Je m'occuperai de toi. Je vais t'avoir un super contrat. — Merci Monsieur et merci pour l'esclave. J'enfile ma robe et je l'embrasse. Summer me prend par le bras et m'entraîne dans la maison. On part, mais pour aller où ? Une institution religieuse ça ne me dit rien qui vaille. Je dis à Summer : — J'veux pas y aller... — Si, tu vas y aller. J'ai l'impression de conduire une gamine à l'école pour la première fois. Je répète : — J'irai pas. Gris soupir de Summer qui me dit : — Tu as le choix, soit tu vas chez les sœurs, soit je te vends, Slave Paradise est à côté. Alors, plus de caprice ! — D'accord. Elle a raison, je dois arrêter de faire la conne... mais je m'amuse trop bien avec elle. On quitte la côte et on roule pendant un bon quart d'heure. Je mets ma main sur ses cuisses, elle la laisse. On arrive devant une grille.   Un garde vient du côté conducteur. Summer lui dit : — La petite Ashley de la part de Monsieur Sam. — On attend cette demoiselle, allez viens petite. J'embrasse Summer et je lui dis : — À dans six semaines, promis ? — Oui, travaille bien. Je sors de la voiture et je fais au revoir avec la main. Le garde me dit : — Viens, petite, on va aller voir tes petites camarades, tu verras elles sont très gentilles. Il se fout de moi, là ? Oui, il rigole. Bon, il a raison je suis ridicule, mais j'ai connu des institutions religieuses et... non, rien. On arrive devant une grande maison entourée d'un jardin. Ce qui est surprenant, c'est qu'il y a pas mal de jeunes filles habillées en... écolière du siècle passé : jupe plissée bleue, chemisier blanc, chaussures plates et chaussettes blanches ! Sur la maison il y a une grande inscription "Ecole de comédie pour jeunes filles". Ça, c'est plus sympa. Je n'ai pas le temps d'interroger le garde, parce qu'une femme en tailleur gris vient à noire rencontre en disant : — Tu es Ashley ? — Oui, Madame. — Suis-moi, tu vas te changer. En quoi, M'dame ? Ça je le pense, mais je ne le dis pas ! On monte au premier étage et elle ouvre la porte d'une chambre. Il y a quatre lits et sur l'un d'eux, un uniforme. La femme me dit : — Change-toi. Ensuite, tu iras te présenter à la mère supérieure. Oh ! Ce sont vraiment des religieuses ? Elle reste là. Bon, j'enlève ma robe. La sœur m'observe, intéressée. Quand je remonte la culotte blanche, je sens que ma chatte essaie de la faire redescendre mais sans mains, ce n'est pas facile ! Le soutien-gorge est trop petit, mes seins débordent de partout. Je dis à la sœur : — Il est trop petit et je n'en ai pas besoin. Regardez ! Je saute et mes seins bougent... modérément. La sœur me dit : — Tu verras ça avec la mère. Dépêche-toi. Je termine de m'habiller. Les chaussettes arrivent sous le genou, c'est vraiment bizarre. La sœur me dit : — Boutonne le chemisier, seul le bouton du haut peut rester ouvert. Quand c'est fait, on retourne au rez-de-chaussée. La femme ouvre une porte en disant : — Voici Ashley, ma mère. La mère est une belle femme d'une quarantaine d'années, elle a un visage régulier, mais des yeux... perçants. Elle prend mes deux mains dans les siennes et m'attire vers elle, en disant : — Bienvenue mon enfant. — ... Euh... merci ma mère. Elle garde mes mains dans les siennes et me dit : — Ici vous allez apprendre différentes disciplines qui vous permettront de réussir au théâtre et au cinéma. Dans six semaines, vous serez prête à passer des castings...  Vous devrez beaucoup travailler et être sage et obéissante. On dirait que j'entre vraiment dans la petite école. Elle attend une réponse ? Je lui dirais bien que je me casse, mais au lieu de ça, je bredouille : — ... Oui... ma mère. — Bien. Vous allez directement suivre un cours. Je vous verrai ce soir. Elle lâche mes mains, mais c'est pour me prendre par la taille et... m'embrasser sur la bouche.  Oh ! Il y a 2 semaines c'était ma prof et maintenant elle. Je les attire ! Non, j'attire tout le monde. Un peu déboussolée par l'insolite de la situation,  je retourne dans le couloir. La sœur m'attend et me dit : — Tu vas assister à ton premier cours... — Oui... euh... vous êtes toutes des religieuses ? — Pas toutes. — Comment doit-on vous appeler ? — Ma mère ou Madame. On sort dans le jardin et on se dirige vers une petite maison. On croise une jolie fille avec une queue de cheval. Elle est vêtue d'une robe tablier boutonnée devant et elle a une raclette, un seau et une serpillière dans les mains. La fille dépose le seau et à notre passage, elle fait une profonde révérence. La sœur l'ignore. Je lui demande : — C'est une esclave, Madame ? — Oui... Monsieur Sam nous en a fournis rapidement. Tu as de la chance avant c'était les élèves qui devaient faire des corvées... — Et elles sont... fouettées ? — Les élèves ou les esclaves ? Devant ma tête, elle rit et répond : — Bien sûr, elles sont fouettées, ce sont des esclaves. Pourquoi, tu es contre ? — Non, pas du tout. J'ajoute pour moi "si elles ont fait quelque chose de mal". On se dirige vers un petit bâtiment qui se trouve derrière la maison. On entre et elle me murmure : — Ne fais pas de bruit. On est dans une grande pièce. Des filles sont assises sur des rangées de chaises et regardent la scène. Deux filles dialoguent. La sœur me fait signe de m'asseoir et elle s'en va. Je n'ai jamais vu une pièce de théâtre, ni en vrai ni même à la télé. On ne voyait que des films approuvés par la pasteur et puis j'avais souvent... des corvées à faire. C'est le passé... Les filles terminent leur scène et saluent. Les spectatrices applaudissent. La sœur qui est au premier rang leur dit ce qu'elle pense de leur jeu. Je ne comprends pas grand-chose... Vite, la fin de la journée que je puisse sortir et  boire un verre dans le quartier. Je suis à nouveau attentive quand j'entends : — Mes filles, nous avons le plaisir d'accueillir une nouvelle élève. Ashley, veux-tu venir sur scène pour te présenter. Ouch ! Danser à poils en public, c'est facile, mais là, je suis gênée. J'y vais et je dis : — Bonjour, je m'appelle Ashley Stirland et... — Bonjour Ashley. — ... Oui... euh... je viens de Georgie et je voudrais faire du cinéma. La sœur me dit : — Quels sont tes films et tes livres préférés ? — ... Euh... j'étais dans des familles d'accueil et... je... — Je comprends. Elle se tourne vers les élèves et leur demande : — Dans quels rôles voyez vous Ashley ? Plusieurs filles disent "jeune première". — Oui c'est vrai avec son physique, elle peut jouer les jeunes premières ou les garces. Que pensez-vous de lui faire jouer une scène de Roméo et Juliette ? Une fille répond : — Elle est trop sensuelle pour jouer Juliette, mais ce serait décalé et intéressant. — Exactement, bravo Brittany. On va faire ça, mais je voudrais d'abord la voir dans de l'impro. C'est quoi, ça ? Elle me dit : — Tu es une jeune fille de bonne famille, un jeune homme t'aborde. Il te plaît. Elle se tourne vers les filles en disant : — Qui fait l'homme ? Quelques filles lèvent la main. Je dis très vite : — Je peux donner mon avis ? — Bien sûr. — La jeune fille avec des cheveux courts et des yeux bleus. Ça fait sourire tout le monde... je ne sais pas pourquoi. C'est une jolie fille avec des yeux bleu foncé et elle a l'air... sûre d'elle, un peu comme Summer. La sœur lui dit : — Jo, tu fais l'homme — Avec plaisir Madame. Elle vient sur la scène et elle me dit : — Tu te promènes dans un parc. Vas-y, tu marches lentement. Ça, je sais le faire. La fille vient derrière moi et me dit : — Je vous prie de m'excuser Mademoiselle, vous venez de  perdre ceci. Elle me tend quelque chose en ajoutant : — Votre culotte ! Quoi ? Elle est folle ! Oui, il faut que je joue : Je relève ma jupe plissée et, en tâtant mes fesses, je réponds : — Merci Monsieur. Ma mère achète des élastiques de culotte d'occasion et ça m'arrive souvent. Rires dans la salle... C'est surprenant et agréable. Je fais semblant de lécher quelque chose que j'ai en main et je lui dis : — Avec cette glace presque fondue en main, ce n'est pas facile de la remettre. Vous voulez bien m'aider... J'ai peur d'attraper un rhume. Nouveaux rires... ça leur plaît ! Jo, le passant serviable, s'agenouille et fait semblant de remettre ma culotte, il me caresse les fesses au passage. Il se redresse et je lui dis : — Heureusement  que vous étiez là, ma mère m'aurait punie, alors que c'est de la faute des vieux élastiques. Comment puis-je vous remercier ? Elle dit : — En me donnant un baiser. Elle tend ses lèvres vers moi et je l'embrasse. Il y a des cris de joie dans la salle. Quand nos lèvres se séparent, elle me dit tout bas : — On se donne la main et on salue. C'est ce qu'on fait et toutes les filles applaudissent. C'est grisant... À suivre. Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin. Nos 7 livres illustrés sont ici :   https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search   
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Par : le 27/03/22
P. dit « Tu n’es pas autorisé à le mettre et l’ôter comme un vulgaire caleçon ! Tu utiliseras toujours les crochets à ces fins en prenant soin de bien plaquer la bande arrière contre ton anus » « Tiens toi toujours très cambré, le cul en arrière, pense à ton dos et au plaisir de nos yeux » rajouta elle mi sévère, mi-amusée. « Sache que je vérifierai fréquemment si mes instructions sont suivis » Elle rajouta « Mais rassure toi. Le plus souvent ce n’est pas toi qui aura à le manipuler… ». Je n’imaginais pas ô combien ces paroles caractériseraient les années de délicieuses relations qui allaient suivre. En effet si P. se livrait fréquemment à ces manipulations lors de « vérifications » selon son propre vocabulaire, elle déléguait aussi souvent la tâche aux partenaires de rencontres à qui elles me confiait et me confie encore. C’est devenu pour moi la prise de contact habituelle avec nos partenaires, à tel point que cela me semble à présent parfaitement naturel. J'y reviendrai plus en détails. Elle répéta : « Tiens toi toujours très cambré, le cul en arrière" cela est dorénavant ta seule façon de te tenir. Tandis que je portais le poids sur mes talons afin de reculer mon cul au maximum elle dit : "Regarde ces poils qui dépassent du string, c'est laid" "Tu auras dorénavant le sexe épilé, mais pas glabre comme ces tous ces vulgaires hommes qui, singeant désespéramment le porno, n'ont plus un poil visible. Tu seras à présent épilé en ticket de métro, comme une femme parfaitement tenue, ce sera la marque de ta soumission à ce mode de vie. Es-tu d'accord ?" Un "Oui" mal assuré sorti machinalement de ma gorge. "Toute personne qui te verras en sous vêtement pourra ainsi subodorer tes pratiques. Connais-tu beaucoup d'homme ainsi épilé ?". Je ne répondis pas. "Tu dois pouvoir le mettre et l'enlever rapidement et de manière gracieuse et toute circonstance. Bien calé au fond du cul, bien ajusté, les crochets doivent arrivés dans le bon sens à la première tentative. Je ne tolérerai pas que tu sois gauche, quand j'exposerai ton savoir faire, mon savoir éduquer". P. me banda les yeux et me fit travailler cela pendant vingt longues minutes.Mes doigts gagnaient en précision et je finis par ajuster le string avec rapidité.
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Par : le 22/04/22
Texte ecrit par une merveilleuse ex soumis.. Un bouquet pour sa soumise Elle était à quatre pattes en position d'attente... Il arriva, l'observa comme à Son habitude, silencieux... puis Il s'approcha d'elle... elle Le salua, tête baissée, elle ne voyait que Ses pieds... Ses pieds.... comme elle aimait y être... Il la salua aussi. Puis Il lui dit - tiens regarde, j'ai une surprise pour toi... elle leva les yeux toute souriante, elle était ravie qu'Il lui fasse une surprise, impatiente de savoir ce que c'était... mais son sourire disparu et elle ne dit rien... - tu ne dis rien? je t'ai cueilli un beau bouquet et on dirait que ça ne te fait pas plaisir... lui dit Il taquin - oh, euh, si si Maître, je suis... ravie que vous pensiez à moi...Elle cherchait quoi dire, sans être désobligeante... je vais aller le mettre dans l'eau si vous voulez bien et à l'abris des poilus dans une autre pièce... je ne voudrais pas qu'ils abîment un bouquet si ... particulier... - toujours aussi maligne ma petite chienne, mais non, tu ne le mettras pas dans une autre pièce... lui dit Il en souriant - qui ne tente rien, n'a rien... - tenter, tu peux oui... même si ça ne sert pas à grand chose... Il posa son bouquet sur la table, alla chercher son collier qu'il lui passa autour du cou, y accrocha la laisse... Il commença à la toucher, elle Lui appartenait, Il le montrait dans Ses gestes... Ses doigts fouillèrent son intimité, elle allait à leur rencontre, se trémoussait dessus.... Il enfonça bien ses doigts - avance... Il la dirigeait par son intimité, elle avait du mal à avancer, elle aurait préféré se faire du bien sur Ses doigts... elle avançait, faisait quelques pas, marquait une pause, elle voulait qu'Il bouge Ses doigts, mais Il ne le faisait pas... - avance je t'ai dit Elle repartit... Il la dirigea jusqu’à la table... - lève toi et penche toi sur la table Elle se leva, il avait toujours ses doigts en elle, elle se coucha sur la table, écarta bien les cuisses, se cambra, ondula sur Ses doigts, elle en voulait encore.... - pas encore ma petite salope.... elle soupira.... Il enleva Ses doigts et alla chercher Ses cordes, lui attacha les chevilles aux pieds de la table, lui mit les bracelets aux poignets qu'Il attacha ensuite au collier... et lui banda les yeux - bon comme la beauté de ton bouquet ne te parle pas, on va l'utiliser autrement qu'en décoration... quoi que ça va bien décorer quand même.... mettre de la couleur.... sur ta belle croupe Il s'écarta d'elle un instant, revint, lui caressa les fesses, lui mit une bonne claque sur chaque fesse, elle tendit tout de suite son postérieur pour en avoir encore.... mais ce n'est pas Sa main qui s'abattit sur ses rondeurs mais le bouquet.... d'orties... Instantanément, ça piqua, brûla, gratta, elle n'aimait pas du tout, mais il continuait.... elle prit sur elle et se retient de faire le moindre bruit... Elle essayait d'oublier... s'accrochait à son collier... Il s’arrêtât quand la couleur fut à Son gout... Son fessier était en feu... c'était infernal... et ça allait durer... Il reposa le bouquet défraîchi sur la table... Il la détacha... la prit dans Ses bras... la calina... elle avait résisté pour Son plaisir... (Après je bloque... avec les fesses en feu, je ne vois rien d'envisageable de plus... sourire) -- petite soumise Lildya
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Par : le 23/04/22
Saurais-je Vous plaire Fébrilement Vous dessiner Ce sourire Sur votre visage Celui qui vous fait rayonner de tout feu… Sans allumer la flamme Saurais-je Découvrir Déposer Ressentir… Mon ame est fébrile D’entrevoir Cet emballement Cette magie Qui émane de vous, Madame Vous êtes Source d'envie
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Par : le 09/05/22
"La vie est un long fleuve tranquille mais j'ai un putain de Zodiac" Je le rencontrai sur internet, au hasard d'un forum. Son humour me plut. Une phrase simple mais j'avais la réf. Nous échangeâmes et les discussions étaient drôles, vraiment. Jusque tard dans la nuit et bien encore après le levé du jour. Invariablement, le sexe revenait dans nos discussions, basique, simple (parce que vous êtes trop cons ;-)) mais il me parla de certaines expériences que je voulais miennes. Le sexe tôt c'est bien, mais les sextos aussi. Il me parlait des choses qu'il me ferait si j'étais présente et j'y répondais présente. Nombre de fois je me caressai sur ses ordres et récits. Mes explorations étaient maintenant suppléées par un support radio distant et ce tour du monde à la voile me semblait dès à présent moins solitaire. Je lui envoyai une photo de moi. Et même si je ne savais rien de lui, les références dans lesquelles nous nous retrouvions me laissaient à penser que nous avions le même compteur kilométrique. Il me retourna la faveur. Il était beau. Bon en fait pas vraiment. Disons que sur tinder, ses matchs devaient plus être dû à sa description humoristique qu'à ses (casser... pas à méditer) photos. Il m'en fit d'ailleurs la réflexion. Je voulais le rencontrer. Un pays entier traversé et quelques bières vidées plus tard, nous étions chez lui totalement nus et attachés. Si je le fus par des liens physiques, il le fut par des liens sentimentaux. Il m'introduisit (hihi) à des pratiques que j'avais longtemps cherché et bien plus. Quel pied mes amis. Néanmoins il était amoureux de moi. Et ça, et bien ce n'était pas réciproque. Le plaisir ineffable que j’eus avec lui fut bientôt gâché par ses tentatives gauches de me marier métaphoriquement (quoique). Les montagnes russes émotionnelles que je ressenti alors me firent vouloir remonter dans le wagonnet aussitôt mon tour terminé. Avec la ferme intention de trouver le bon. J'avais compris mon erreur. Je cherchai jusqu'à présent celui qui me ferait chavirer. Une vision romantique influencée par Hollywood et un patriarcat toujours trop présent dans mes schémas de pensées. Il ne me fallait pas quelqu'un qui me plaisait. C'était la porte ouverte à tous les débordements émotionnels si redoutés. Non ! Il me fallait un connard. Quelqu'un qui, en dehors de ces milles tourments qu'il me concocterait avec le sadisme et la méticulosité d'un sérial killeur obsessionnel, serait un parfait abruti, dégouttant et à l'opposé de ce qui peut me faire vibrer. Dîtes adieu aux discussions sous le ciel étoilé, aux références communes, à la culture populaire. Et dîtes bonjour au bas du front qui ne me voit QUE comme un bout de viande lui permettant d'étancher sa soif. Voilà ce qu'il me faut... Un assoiffé !!!!! A t-on déjà vu ça? L'agneau traquant le loup. Je rejoignis donc ma bat-cave, mon antre démoniaque afin de fomenter un plan des plus diabolique qui me permettrait de prendre dans mes filet ce doux rebut de l'humanité. Petit, petit, petit, petit....
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Par : le 20/06/22
Premier jour de tournage. Je regarde Summer partir. C'est comme si c'était mon premier jour à la petite école... Pourquoi ma maman m'abandonne ? Ashley, pitié ! Arrête de bêtifier ! Oui, bon, ça va. "Mon assistante" me dit : — Je suis très contente de travailler pour vous, Mademoiselle. Vous êtes très belle. Vous allez devenir une star. Je l'aime bien, mon assistante. Je réponds : — C'est gentil... Dis, j'ai pas eu le temps de déjeuner, tu pourrais me trouver du café et quelque chose à manger ? — Certainement Mademoiselle, je vous conduis dans le studio et j'y vais. Mon assistante m’amène dans le hangar qui nous sert de studio. Madame Wolf, la productrice est là, assise derrière une table couverte de papier. Kim lui donne le papier de Summer. C'est une femme d'une cinquantaine d'années, plutôt forte et très noire de cheveux. Je lui serre la main... Elle me dit : — Tu es à l'heure, c'est bien, je vais te présenter l'équipe. Voici Lee Varella qui remplace le réalisateur que tu as vu. Comme on a dû changer de film, on change de metteur en scène. Monsieur Varella est le grand spécialiste des scènes de combats. Ensuite, elle me présente trois acteurs du film. Ceux qui vont jouer Jules César, Antoine et le frère de Cléopâtre. C'est lui, le plus séduisant. Je me taperais bien mon frère et les autres aussi d'ailleurs. Elle ajoute : — Tu tourneras certaines scènes avec une perruque, mais on a décidé que ce serait mieux que tu retrouves ta couleur naturelle. On va s'occuper de ça et de t'épiler aussi. À l'époque, les femmes étaient épilées. Pas les paysannes, bien sûr. Elle ne me demande pas si je suis d'accord. Mais bon, j'aime bien la couleur naturelle de mes cheveux et puis c'est à House of Pussies qu'ils avaient fait tout un cirque de ma ressemblance avec Marilyn. Elle n'aurait pas pu tourner Cléopâtre. Je ne discute pas, je suis une future star facile. Je vais avec Kim chez le coiffeur. Il est sympa... Elle m'apporte du café et des pains au chocolat, une spécialité française délicieuse ! Il y a d'autres coiffeurs et d'autres filles qui se font coiffer. Je dis bonjour de loin. Je mange plus ou moins facilement pendant que le coiffeur me teint les cheveux. Il travaille très vite. Il me dit : — C'est comme ça dans le cinéma, faut aller vite. On va laisser poser et l'esthéticienne va vous épiler. Ça ne vous dérange pas qu'il y ait du monde ? — Pas du tout... J'enlève ma robe et, pendant que la teinture "prend", une fille m'épile avec des bandes de cire, des aisselles aux chevilles. On le sent, mais je suis une star stoïque, c'est-à-dire que je crie mais pas trop fort. Ensuite elle m'enduit de crème pour que des marques rouges n'apparaissent pas. Elle pourrait continuer à me masser la chatte, mais le coiffeur m'installe dans un fauteuil. Il sèche mes cheveux qui sont dans les bruns et me coiffe à l'égyptienne, un chignon compliqué. Quand c'est fini, il me dit : — Venez vous regarder. Je vais devant un grand miroir et je me vois. Oh ! Qu'est-ce que je suis belle et plus nue que nue depuis que je suis complètement épilée. Des filles viennent aussi me regarder. Il y en a même deux qui me font des compliments, ça doit être rare dans ce milieu... L'étape suivante, c'est l'habilleuse. Aujourd'hui, c'est simple, une Noire sympa couvre ma nudité à l'aide de quelques voiles. Après ça, Cléopâtre retourne dans son palais, accompagnée de son esclave ou alors, Ashley retourne au studio avec son assistante. On croise des ouvriers et là, j'ai des vrais compliments : "Trop belle" "Toi quand tu veux" "Le plus beau cul du monde". Oui, les voiles ne dissimulent rien de mes charmes. Cléopâtre fait de grands sourires à ses sujets. On arrive dans le studio. Ils sont surpris de me voir, même Madame Wolf. Elle me dit : — Si tu joues bien... on va faire un carton, petite. Je dois absolument me souvenir de ce que j'ai appris chez les sœurs. Si je joue bien... je pourrai avoir ce que je veux. La première scène, j'en ai déjà beaucoup parlé. Cléopâtre est au pieu avec son frère et ils parlent politique en se caressant. Miracle à Hollywood : je me souviens bien de mon texte et je joue bien... On fait la scène en plan-séquence, c'est-à-dire sans interruption. Monsieur Lee me dit : — On recommence la réplique 24. Toi, joue de la même façon, Ashley. Cool, on refait quelques répliques et c'est bon, Madame Wolf nous dit : — On refait toute la séquence, mais nus tous les deux. Oui, il y a une version érotique... Je serais même partante pour une version hard. On refait la scène, nus... Mon frère me caresse la hanche puis un sein. On termine par un baiser de cinéma, sauf que j'ouvre un peu la bouche et que la langue de mon frère envahit ma bouche. J'aime bien le cinéma ! On doit refaire certaines scènes nues, mais dans l'ensemble je suis bonne à la première prise. À midi, je mange avec Madame Wolf, le metteur en scène, les comédiens, le chef opérateur... Les figurants et les techniciens sont à une autre table. Je suis à côté de Madame Wolf, elle est contente, tout se passe bien. On mange froid et c'est bon... À la fin du repas, je vois arriver une jeune femme dont le visage me dit quelque chose. Quand elle embrasse Madame Wolf sur la bouche, je me souviens d'elle ! C'est la petite garce qu'on a rencontrée au sommet de l'immeuble. C'est elle qui jouait les esclaves et qui m'a dit que je devais utiliser un déodorant. Elle n'a plus de collier ni de tunique qui laisse voir un sein, mais un jean et un chemisier sans manches, tout bêtement. Elle dit bonjour à tout le monde. À moi, elle dit : — Alors, tu travailles bien ? Vous voyez le ton condescendant ? C'est Madame Wolf qui répond à ma place : — C'est surprenant, mais elle joue bien. Pourquoi surprenant ? Elle me dit : — Je dois partir. Quand je ne suis pas là et Summer non plus, c'est Sarah qui nous remplace. Fais ce qu'elle te dit ! — Mais... elle n'est plus votre esclave ? — C'était un déguisement, sotte. On revenait d'une soirée. Elle s'en va... Je râle... J'entends que Sarah discute dans une langue que je ne connais pas avec la script. Tout est bizarre chez cette fille, mais ce qui est sûr c'est que je n'en veux pas ! Summer, je l'ai choisie... et j'y suis attachée, mais celle-ci, elle n'a rien à me dire. On termine le repas et on reprend le tournage. J'ai du mal à me concentrer. Monsieur Varella me dit : — Qu'est-ce que tu as ? Tu étais si bonne ce matin. Sarah, la petite connasse, dit : — Je sais ce qu'elle a, je vais arranger ça. Elle se lève et me prend brutalement par une oreille. Je crie : — Vous me faites mal ! Je suis obligée de le suivre pliée en deux.   Elle m'entraîne dans un coin du studio et me colle contre un mur, puis elle met son visage à 3 cm du mien. Elle est dans ma bulle !! Elle me dit : — Ou tu joues aussi bien que ce matin, ou je prends un des fouets et je te punis devant tout le monde ! Tu as compris ? — Mais... — Pas de mais. Tu as compris ? — Ouiii.... — Oui, qui ? — Oui Mademoiselle Sarah. — Bien... À propos, tu n'as toujours pas mis de déodorant, toi ! Elle rit ! Je m'en fous ! Je le dirai à Summer et elle lui fera sa fête à cette petite garce ! En attendant, je vais me concentrer et bien jouer... Ensuite, je m'occuperai d'elle... enfin, pas personnellement ! Je recommence la scène que j'avais ratée et cette fois, c'est bon. Tout le reste se passe bien car je suis très concentrée. En fin d'après-midi, Summer arrive... et tandis que je vais me démaquiller, je vois qu'elles discutent toutes les deux. Summer va lui dire ! Quand je reviens habillée et démaquillée, je vois qu'elles boivent une bière et discutent ensemble. Pire, elles rigolent. Je vais près d'elles. Summer me dit : — Alors, ça s'est bien passé ? — Oui, sauf elle qui m'a menacée ! Je m'en fous, je le dis. Summer répond : — Qu'est-ce qu'elle t'a fait, pauvre petite ? Elle se fout de moi ? Sarah lui dit : — Elle râle parce je lui ai dit qu'elle sentait la transpiration. Je dis très vite : — Pas que ça... Toi, je t'ai choisie et tu es payée et... Sarah me coupe et dit à Summer : — Tu vois ? Tu sais ce qu'on devrait faire ? Elle se penche et parle à l'oreille de Summer. Eh ! Mais c'est pas poli ça !! Et ça dure ! À la fin, Summer éclate de rire, puis elle dit : — D'accord, on fait ça. Quoi ?? Qu'est ce qu'elles veulent me faire ? Summer me dit : — On va faire un jeu de rôle. Après ça, tu obéiras à Sarah aussi bien qu'à moi. Ton mental acceptera l'idée. Qu'est-ce que c'est, ce charabia ? Je réponds : — Tout le film repose sur moi. Si on me fait mal, je ne tourne pas demain, je le jure.... Je dirai à Monsieur Sam et aussi à Madame Wolf et aussi à mon agent qui est très influent et... — Et au Président et au pape ? Elles rigolent toutes les deux. Sarah me dit : — On ne va pas te faire mal, on va jouer.... On disait que tu étais une esclave en fuite... Elle se tourne vers Summer, qui ajoute : — Et nous, on est des chasseurs de primes. On doit te rattraper et te ramener au "Slave Paradise" où tu seras vendue. Ce qu'il reste de techniciens et de figurants s’est rapproché pour voir le spectacle. Je leur dis : — Je ne m'enfuis pas, je me rends. — Ah non, c'est pas du jeu. Cours... — Mais non, je... — COURS !!! Je cours et bien sûr, elles me rattrapent. Qu'il est con, leur jeu... Mais elles ne font pas que m'attraper, elles me déshabillent. Je crie : — Je ne joue plus, lâchez-moi... Au secours ! Ceux qui regardent ne bougent pas, ils sont ravis du spectacle. Elles m'attachent les chevilles et les poignets dans le dos. Ensuite, elles me mettent une large bande de tape sur la bouche. Je veux crier "Vous n'avez pas le droit, je me plaindrai" mais tout ce qui sort de ma bouche, c'est "mmmmfffff". Deux techniciens me prennent par les pieds et les épaules. On va vers le parking. Comme on croise des gens, j'essaie de me débattre, mais les hommes serrent leurs prises et j'arrête... Une femme demande : — Qu'est-ce qu'elle a fait ? Summer répond : — C'est une esclave qui s'est échappée, on la ramène à son propriétaire. Cette fois, je veux crier "C'est pas vrai, on m'enlève !" mais ça fait de nouveau "mmmmfffff". La femme dit : — Faudra la fouetter pour qu'elle ne recommence pas. À suivre. Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin. Nos 7 livres illustrés sont ici :  https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Par : le 21/06/22
Depuis presque dix ans maintenant tu habites en moi ... ou plutôt, je vois depuis des années que tu habitais en moi. Nous n'avons pas toujours été d'accord. Te souviens tu les premiers temps comme tu m'étais interdit ? Oh que j'avais peur de toi ! Oh que je te désirais ! Il avait suffit que la première Muse évoque une idée mythique, digne d'un scenario de mauvais polar : Et si le meilleur de moi était mû par le pire de toi !? Merde ! Moi qui ai construit mon être pour devenir Jésus, tu es le Satan que j'ai laissé se former par excès de zèle. Non ne parlons pas de la première Muse s'il te plaît, tu sais que je ne veux plus que tu la regardes ! Surtout depuis qu'elle me regarde enfin ... Au début tu étais bien caché au chaud et tu m'as donné des sueurs froides. C'est dire que j'ai toujours eut une imagination fertile, et toi coquin tu savais semer en moi ! Je récoltais le courroux de mes valeurs insécables, le plaisir coupable de mes mains bonnes à briser. Quelles hontes ! Quels supplices je t'ai fait endurer ! Quelle culpabilité tu m'as fait ressentir ! Dans quelle folie j'ai crains que tu me fasses sombrer ! Puis on s'est apprivoisé par les mots, comme j'apprivoise toute chose : intellectuellement et sensiblement, en poésie. Tu te souviens ces nuits blanches à faire crever de fantasmes des inconnus par scenarios/jeux de rôles ? Tu te souviens ces poèmes glauques et érotiques que je brûlais de suite ? Tu te souviens cette pornographie hardcore qui me laissait le goût étrange de te violer ... toi, le violent de nous deux ! Non, j'ai vite compris ce que tu désirais. Et ce n'était pas quelque chose de sale ou de morbide au final. C'était la même chose que moi. Tu m'as épuisé les premiers temps à gesticuler comme ça dans mon être aux contours trop présents, et je t'ai boudé pour ça le plus souvent. Et le pervers des deux c'était moi, car je revenais toujours vers toi quand tu étais enfin calmé ! On a appris ensemble à se respecter à force de cette respiration entre nous presque méditative et pour la première fois j'acquis la sensation d'avoir un contrôle rassurant. Je savais que tu ne disparaitras pas, jamais. Alors que moi, je peux disparaitre. On est resté plus longtemps en bon termes qu'en mauvais finalement ! On est resté bons amis et on se donnait quelques nouvelles parfois. Trop occupé que j'étais à vivre là dehors ces aventures humaines dont tu n'avais cure. Oui on a écris beaucoup de poésie ensemble c'est vrai ! Comment oublier ? On a séduis tant de muses d'un soir sur les forums et sur les chats de ce pays kinky. On ne faisait pas de mal, on s'expliquait dès le début : Je suis un poète, et vous allez m'a Musé s'il vous plaît. On a jamais eut de relation D/s virtuelle. On a jamais pris le risque de faire du mal à qui que ce soit. On a appris beaucoup de choses sur nous grâce à ça. Rencontrer beaucoup de personnes, surtout des femmes, d'une grande intelligence qui révélaient finement et sensiblement les tenants et aboutissants de notre relation à toi et moi. Merci à elle toutes. Et quand on a été prêt : elle est arrivée. La seconde Muse ... Dieu qu'on l'a aimé tout les deux ! Et par tout les poètes, lequel de nous deux a-t-elle aimé !? Je crois qu'elle te désirait et qu'elle m'aimait. Rarement l'inverse. Nous on l'aimait et la désirait autant l'un que l'autre. On a rarement été tout les deux aussi d'accord qu'avec elle. C'est une autre histoire mon ami, nous n'en parlerons pas ici. La où je voulais en venir c'est aujourd'hui. Là maintenant. Il nous a fallu bien des années, bien des mots et bien des rencontres pour se retrouver si proche l'un de l'autre comme on l'est aujourd'hui. Va savoir, peut-être qu'un jour, nous ne serons plus qu'une seule et unique personne !
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Par : le 04/07/22
Samedi 25 juin, je déambulai seul, au hasard, dans les rues de Rambouillet. Mon ami m'avait planté, à la dernière minute, dans cette fête de la musique bruyante et colorée. Maudissant les pitoyables excuses de mon ancien camarade d'université, je fis contre mauvaise fortune bon coeur et décidai de flâner d'un groupe de musiciens à l'autre. La gaieté d'un jazz manouche côtoyait des nappes de synthé new wave d'adolescents depressifs sortis du lycée. Plus loin, une bière à la main, je me laissai porter par quelques notes de Blue lorsqu'une batucada assourdissante vint disperser ma mélancolie et le petit attroupement nous formions. Fuyant cette agression auditive, je me repliais sur une placette, une sorte de renfoncement qui donnait sur un joli palais au nom napoléonien. Là, de jeunes artistes réinterprètaient des standards de la scène française. Brel en reggae, Brassens revisité à la guitare électrique, Gainsbourg en accoustique attiraient un public de plus en plus important. L'ambiance nacquit devant moi. On dansait, on reprenait quelques refrains connus, les rires se propageaint, la bonne humeur se faisait contagieuse. Un peu esseulé dans cette foule complice, j'allai au bar le plus proche commander un verre. C'est là que je la vis, pour la première fois, juste derrière moi.Elle était là, juste derrière moi, ses longs cheveux bruns cascadait sur ses épaules nues et venaient s'enrouler sur une rose écarlate qu'elle avait tatoué sur sa peau bronzée. Je me retournai, le plus discrètement possible au passage de mon inconnue. vêtue de nuit, elle portait un bustier sombre où s'entrelaçaient des motifs complexes ainsi qu'un pantalon de cuir qui mettait en valeur ses hanches superbes. Conscient du trouble que me procurait cette vision trop parfaite, je baissai aussitôt les yeux conscient. Une beauté sauvage et vénéneuse ne pouvait s'intéresser à moi, elle devait avoir une foule de prétendants plus jeunes, plus beaux à la conversation bien plus passionnante. Contre toute attente, elle posa son regard dans le mien, ses lèvres pulpeuses esquissèrent un sourire et émirent des paroles que je ne parvins pas, sur le coup, à comprendre. J'étais happé, je plongeais dans l'abyme sombre de ses prunelles et imaginai, naïvement, m'y noyer tel le marin en contemplant les sirènes. Les lèvres d'un rouge profond remuèrent encore me sortant de ma rêverie. "Ton sac est ouvert" dit elle en s'approchant davantage. "Oh pardon" bredouillai je en le refermant maladroitement avant de laisser ma place au bar. Regagnant la scène, je me remémorai le parfum de la belle. Des notes florales lourdes, capiteuses constituaient une essence qui ne me laissa pas indifférent. Cette effluve subtile devait imprégner chaque partie de son corps, se perdre dans sa chevelure, s'épanouir sur ses seins. "Pouvez pas faire attention?!" Pris par la foule, un ado venait de me donner une bourrade renversant à demi mon gobelet de bière. le jeune maugréa un début d'excuse avant de s'éclipser, anonyme, dans la foule. J'épongeai comme je pus ma main mouillé et vis la mystérieuse inconnue me sourire. Maladroit, je lui renvoyai une moue dépitée mais la brune était passé à autre chose et entamai quelques pas de danses aussi subtiles que maitrisés. Je m'en voulus aussitôt d'être aussi timide. Si j'avais su surpasser ce défaut, je l'aurai abordé, peut être même aurai je même entamé quelques pas de danse pour briser la glace. Mais, accablé par une récente rupture, délaissé par les copains, j'avais, à l'époque, assez peu confiance en mes capacités de séducteur. Entrainé par l'ambiance, je "suivais le groupe" applaudissant et chantant aux reprises de "la bombe humaine" et de "l été indien". Parfois, je lançai un regard discret vers celle qui avait réveillé en moi cette envie que je croyais disparue et à chaque fois, il me semblai qu'elle aussi me fixait. Ses regards, loin d'être rieurs, étaient longs, insistants, presque intimidants. J'étais troublé. Comment cette femme splendide et hautaine pouvait jeter son dévolu sur quelqu'un comme moi, ou plutôt, quelqu'un d'aussi insignifiant que moi. Esprit cartésien, je mis mes visions sur le compte de la bière, de la fatigue et de mon imagination. Je passai la soirée à ignorer celle qui bientôt changerait ma vie. Vers minuit, le groupe nous salua et acheva son tour de chant par mistral gagnant. Tandis que les derniers projecteurs s'éteignaient, l'odeur enivrante du parfum de la belle me fit me retourner. Elle était là, face à moi et me dominait par sa taille et son regard. Sans un mot, elle me prit par la main et m'entraina entre les groupes de badauds. Nous gagnâmes la rue principale, laissâmes le passage fleuri derrière nous pour entrer dans une cours pavée. La sombre inconnue libéra son étreinte tandis qu'une fille en tenue de soirée pailletée regagnait son logis. J'étais seul dans cette cours pavée éclairée par la pleine lune. Celle qui m'avait amené là avait disparu derrière une porte à l'étage. Je compris que je devais prendre cette ultime décision moi même. Je la suivi. Les escaliers gravis, je perçus des cris étouffés provenant de cet ancien corps de ferme bâti à la renaissance. Je montai les marches, intrigué, et franchit la porte entrouverte. Face à moi, la belle inconnue languissait dans un canapé tendu de velours rouge. Des bougies disposées sur les meubles et la table basse éclairaient faiblement le salon renforçant le côté irréel de la scène. Peut-être en était-ce un? Si tel était le cas, je devais en profiter car même les plus beaux rêves ont une fin. J'affichai un sourire séducteur et me dirigeai vers la belle qui, maintenant se caressait langoureusement de ses mains gantées de noir. Enfin j'arrivai face à l'égérie de mon rêve, celle-ci me toisait d'un regard dur, presque carnassier. Décontenancé, je rougis. je sentais que ma place n'aurait pas dû être ici. J'allais bredouiller une quelconque excuse ou me pincer très fort pour revenir à la réalité lorsqu'une main puissante m'agrippa pour me faire une clé de bras. La poigne était si forte et la douleur si vive que je tombai à genoux. "Attache-le solidement mais ne l'abîme pas trop, nous aurons encore besoin de lui" lâcha mon inconnue d'une voix cassante à l'homme de main derrière mon dos occupé maintenant à me menotter. "Tu es vraiment trop naïf toi. Comment crois tu qu'une femme de mon importance puisse s'enticher d'un type aussi quelconque" railla t elle avant de m'ordonner de lécher ses bottes. Comme je refusai, l'homme derrière moi plaque ma bouche contre le cuir récemment ciré. Je ne voyais plus ma tortionnaire mais devinais qu'elle se délectait de cette soumission forcée. "Ta mère ne t'a -t- elle jamais dit de ne jamais suivre les inconnues?" poursuivit celle qui serait bientôt ma maitresse. Servilement je tendis ma langue et vint lécher le haut de ses bottes. Curieusement, je sentais mon bas ventre réagir à cette situation humiliante. Mon sexe se dressait et tendait vigoureusement la toile de mon jean. J'étais perdu. "Tu m'appelleras Madame désormais; tu ne mérites pas de connaître mon prénom et encore moins mon nom. Tu seras désormais mon esclave, ma bonniche où ce dont je jugerai bon". Joignant le geste à la parole, elle me tendit les semelles à nettoyer. Comme je m'y refusais, l'homme derrière moi me plaqua au sol et "Madame" écrasa ma joue de ses bottes. Une jeune femme entra alors dans la pièce. La coupe à la garçonne, la jeune femme ne devait pas avoir plus de 20 ans. Elle était nue ou presque, De fines lanières de cuir soulignaient les formes parfaites de la nymphette, un collier et des piercings sur ses aréoles témoignaient de sa servitude. Elle disposa un plateau avec une coupe de champagne et divers instruments à portée de la maîtresse des lieux. Je voulus protester, prendre la jeune fille à témoin mais celle-ci prit un air résigné face à mes protestations tandis que l'homme de main derrière moi me tirait par les cheveux pour me faire lever la tête. Ma bouche fut forcée et Madame y plaça une balle de latex rouge. "A ta nouvelle condition!" lança-t-elle tandis que mes protestations se perdaient, grotesques, assourdies par le baillon. Pendant ce temps, je réalisai, stupéfait, que l'on découpait mes vêtements. Enquelques secondes je fus nu et commençais ma nouvelle existence. Celle que je devais maintenant vénérer se saisit d'un objet sur le plateau d'argent apporté par sa servante. Il s'agissait d'un martinet tressé de cuir noir et rouge. L'objet, qu'elle soupesait dans sa main, semblait particulièrement lourd. Je voulus me relever pour protester mais les mains fermes de type derrière moi me maintenirent au sol. Là, sans raison aucune, une pluie de coups me cingla le corps. Affalé par terre, la tête plaquée au sol par le pied de l'homme de main, je ne distinguai que les bottes de celle qui tournait autour de moi et me tannait la peau. Parfois, le martinet tournoyait et venait meurtrir mes fesses, d'autrefois, des frappes puissantes s'abattaient sur mes cuisses et mon dos. Le supplice sembla durer des heures, les larmes me montaient aux yeux sans que mes tortionnaires ne manifestent de la pitié. Brutalement, la punition prit fin. Je restai sans pouvoir bouger affalé sur le sol. J'imaginais les morsures des lanières de cuir qui boursoufflaient horriblement mes chairs. Je sentais la douleur et la chaleur sourdre des plaies. Anéanti, je me laissai passer un collier autour du cou, une cagoule de cuir ainsi que des bracelets de cuir aux chevilles et aux pieds. J'étais plongé dans le noir, à la mercie de ce trio étrange et pervers mais je savais que protester était vain. il fallait que j'attende la fin de ce mauvais rêve. Mes pensées furent interrompues par Madame qui tirait sur ma laisse. Je tatonnai dans les ténèbres de ma cagoule vers le canapé jusqu'à ce qu'elle me saisisse la tête pour la plaquer sur sa chatte épilée. "Lèche moi et fait ça bien sinon..." Elle ne termina pas sa phrase et joignit le geste à la parole. une badine déchira l'air et vin met s'abattre sur mon dos. Ma langue vint lapper les grandes lèvres de Madame qui poussa un soupir d'aise. Elle mouillait déjà abondamment. A croire que les supplices qu'elle m'imposait lui donnaient du plaisir... J'appliquai de longues caresses profondes et m'imprégnai de l'odeur enivrante de ma nouvelle propriétaire. Je pouvais sentir les mouvements larges du bassin sur le canapé, je percevais les cris contenus prémices de la jouissance. La moindre caresse sur son clitoris pouvait la faire jouir. Je pompai cette tige dressée lorsqu'un mouvement de la laisse me projeta en arrière. "Sonia, viens ici". Des talons claquèrent sur le parquet tandis que la jolie garçonne s'approchait. "Il ne mérite pas de me faire jouir, n'est ce pas?" "Non Madame" dit Sonia de la voix la plus neutre possible. "Et pourquoi donc ma petite" répliqua faussement ingénue celle qui m'avait privé de son nectar. "Parce que ce n'est qu'une petite salope, Madame. Un trou à bites qui ne rêve que d'être tringlé." poursuivit Sonia sur le même ton. "C'est vrai Sonia, tu as raison, ils sont tous les mêmes" se plaignit Madame. "Sébastien approche et t'assieds toi." Il s'exécuta et vint auprès de maitresse déjà assaillie par les coups de langue de Sonia. Elle plaque ma bouche sur le sexe mou de l'homme de main. Comme je refusai de le prendre en bouche, elle me cingla de nouveau le dos. Mes lèvres roulaient du sexe aux couilles. Il se servait de ma tête pour se branler. Lorsque sa queue fut de bonne taille, il me plaça un bâillon qui me maintenait la bouche ouverte puis vint engouffrer sa queue en moi. Il me forçait littéralement et se servait de ma bouche comme d'une chatte. Ses mains guidaient ma tête en impulsant des mouvements de vas et viens puissants. Sa bite grossissait sous ma langue, son odeur forte me dégoûtait. Lorsque je finis par m'étrangler sous les coups de butoir, Madame rit franchement. 'Cette petite traînée manque d'expérience mais elle semble t'exciter. Sonia, öte lui sa cagoule, il faut qu'il voit comment aimer une femme". La lumière tamisée des bougies éclairait Madame. A demie étendue sur un lit à baldaquin, non loin du canapé, elle prenait en main la queue de Sébastien. Le sexe énorme, au gland démesuré, tenait à peine dans les mains de celle qui le dirigeait vers sa chatte. Vicieusement, Sonia me conduisit devant le couple. J'étais à quelques centimètres du coît et pouvait voir le pieu de chair pénétrer profondément ma perverse tortionnaire. Elle poussa un long feulement de satisfaction avant de frapper d'une cravache les fesses musclés de l'Apollon. La cadence des coups imprimait le rythme voulu par ma domina. De là où j'étais, je pouvais voir son sexe se distendre, se dilater de plaisir et de mouille. Je pouvais voir les efforts crispés de Seb pour ne pas jouir dans cette chatte tant désirée. Je pouvais voir le plaisir des deux monter. Soudain, Madame se cambra et lacéra violemment le dos de son partenaire. Son emprise se figea, ses yeux se perdirent au loin. Ses ongles constituaient maintenant les seuls points d'amarrage à la réalité. Madame était loin, sur les rivages de la jouissance. En quelques assauts Seb partit dans un râle viril. Ils restèrent ainsi un moment, arrimés l'un à l'autre, partageant un sentiment que je ne connaîtrai sans doute jamais. Puis, lentement, ils se désunirent. Sonia accompagna le colosse culturiste à la salle de bain tandis que je restai agenouillé face à Madame et sa perversité. "Approche et embrasse-moi" dit-elle, sensuelle. Je lui donnai un baiser sur ses lèvres pulpeuses puis un autre dans le cou, sur les joues. Je retrouvai avec plaisir le parfum de notre rencontre. Un parfum suave et capiteux qui m'avait littéralement hypnotisé. Sa main traîna à proximité. J'embrassais sa paume avec dévotion, je baisais chaque doigt avec douceur. Je suivais de mes lèvres le trajet de sa main, je m'attardai sur ses seins aux tétons dressés par l'amour, mes lèvres descendirent dans le creux de son ventre pour y découvrir un piercing au nombril. Enfin, Madame me prit délicatement par les cheveux et m'indiqua son entrejambe.Un filet blanchâtre de sperme et de mouille s'écoulait paresseusement sur les draps souillés. "Maintenant, lèche salope" ordonna-t-elle sèchement.
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Par : le 15/09/22
Elle se faisait appeler Lilou, voilà quelques jours qu'elle venait visiter mes pages Voissa sans y laisser de traces autres que celles laissées par le système. A mon tour je suis allé découvrir cette mystérieuse personne. J'ai trouvé très peu de choses en dehors du fait qu'elle venait de s'inscrire sur le site. Aucune photo seulement des échanges sur son mur avec des Voissanautes. Parmi eux, une sorcière espiègle qui m'a confié lui avoir donné quelques pseudos de personnes avec lesquelles elle pouvait dialoguer en toute confiance. Nous avons commencé à nous écrire. A mon réveil j'avais toujours un message d'elle me souhaitant une bonne journée. Elle les accompagnait souvent d'extraits du roman "nuances de grey" qu'elle était en train de lire. Rapidement elle a souhaité que l'on se téléphone. Elle aimait ma voix qu'elle trouvait rassurante, j'aimais ses "Oh mon Dieu" qu'elle répétait à chaque fois qu'elle était surprise ou heureuse . Elle m'a avoué avoir quelques kilos en trop, je lui ai avoué avoir quelques rides en trop. Elle était jeune, très jeune. Elle était prisonnière d'un ogre et peu considérée par la mère de ce dernier qui la prenait pour une bonniche et ne se gênait pas pour la critiquer en public. Un "sombre crétin" m'avait écrit la jolie sorcière. Malgré notre écart d'âge, le courant passait bien entre nous. Elle a voulu mettre quelques photos d'elle sur Voissa, m'en envoyer. Je lui ai demandé d'attendre, je voulais la découvrir avant tout le monde et surtout, que cela se passe dans le noir. J'avais ce fantasme de découvrir une femme à l'aide de mes sens, la toucher, la sentir,la faire frémir, l'imaginer, caresser sa peau, percevoir ses courbes et seulement ensuite la voir. Lilou me faisait suffisamment confiance pour accéder ce caprice. Rendez-vous fût pris. Jour J Malgré des événements peu favorables (importante réunion pour moi, changement de planning pour cause de neige pour elle) il fallait que l'on maintienne notre rencontre. Nous étions bien trop excités pour le reporter et savions qu'il serait torride. En arrivant à l'hôtel, je suis à la bourre... pas le temps de déjeuner, juste le temps d'acheter une rose au coin de la rue. Je prends possession de la chambre, elle est confortable... par contre impossible d'y faire le noir, seulement un rideau pour masquer le soleil de cette belle journée de janvier. Vite il faut que je trouve une solution. J'avais demandé à la belle de ne pas mettre de photo d'elle sur Voissa, ce serait dommage de ne pas parvenir à mettre notre plan à exécution. Me vient l'idée de la salle de bain, elle fera bien l'affaire. Je lui transmets des consignes : "Tu entreras dans la chambre et te dirigeras directement dans la salle de bain". Un quart d'heure passe, elle m'envoie SMS pour me dire qu'elle n'est plus très loin. Un dernier coup d’œil pour vérifier que tout est en place, je la guette. J'entends enfin la porte de l'ascenseur s'ouvrir, c'est elle, ses pas timides résonnent dans le couloir. Je l'imagine fébrile et hésitante devant la chambre 336, retenant son souffle, se demandant s'il est encore possible de faire marche arrière. Elle frappe délicatement. J'ouvre la porte, me glisse derrière avec les yeux fermés pour ne pas la voir. Elle est intimidée : "- entre ma petite Lilou, vas dans la salle de bain, enlève ton manteau et attends moi sagement." Elle me frôle, je sens un souffle me caresser le visage. J'attends un peu avant de pénétrer dans la salle de bain, ferme la porte, l'obscurité est totale. Désormais elle est à moi, elle est ma prisonnière. je lui demande : "- me fais tu face ? - oui - alors retourne toi." J'attends que le silence soit total, pas même un froissement de tissus. J'avance ma main dans l’obscurité, rencontre son épaule droite. Premier contact... elle frisonne, tremble comme un petit oiseau apeuré .. Je glisse ma paume jusqu'à sa nuque. Elle est tiède, j'y dépose un bisou, elle inspire profondément... A travers ses vêtements, je parcours son corps. Sur la page noire de la salle de bain ses formes se dessinent... je perçois ses rondeurs, apprécie ses courbes. Je commence par explorer son visage. À la lumière, un visage parle de lui même. Le regard, le sourire, les traits, les marques du temps ... autant d'éléments permettant en une fraction de seconde de se faire une idée de la personne. Dans l'obscurité c'est différent, il faut tout imaginer à partir des formes perçues, des gestes, des mouvements, de la respiration, des réactions aux caresses... La bouche et la langue donnent de précieuses indications ... Je passe mes mains dans ses cheveux ... ils sont courts, coiffés en arrière. Je comprends pourquoi mon amie l'a baptisée hérisson. Je les imagine bruns avec des mèches... Mes doigts lui massent doucement le crâne, j'incline ma tête... lui mordille l'oreille en y faisant pénétrer mon souffle chaud ... insuffle quelques mots doux... Avec mon index je parcours son visage, il est légèrement arrondi avec des traits fins. Son petit nez doit lui conférer une jolie frimousse .. Ses lèvres sont fines. Je perçois une petite fossette à gauche. J'embrasse ses paupières, pose mes lèvres sur les siennes, m'introduit dans sa bouche. Tiens, elle a un piercing sur la langue. Je lui mordille la lèvre inférieure puis, plus vigoureusement, son cou en l'accompagnant d'un rugissement sauvage ... grrrrrr ... elle se contracte. .. je la rassure : "- je ne te ferai aucun suçon, aucune marque prouvant ton infidélité". A présent l'effeuillage commence. Je me mets derrière elle, passe mon bras gauche par dessus son épaule ... la saisis vigoureusement par le cou, l'obligeant à basculer sa tête en arrière ... je me colle contre elle de sorte à ce qu'elle sente mon désir se tendre et se frotter à ses fesses ? Puis mes mains explorent ses seins que je libère de leurs coques ... ils sont petits et fermes, des seins de jeune fille qui n'a pas enfanté. Je les embrasse, les triture, les pince, les mordille ... Elle respire par à coup ... Ma main glisse le long de son ventre ... le masse dans le sens des aiguilles d'une montre, dessine des cercles concentriques jusqu'à atteindre son nombril ... elle se trémousse, elle a hâte que ma main descende plus bas et s'introduise dans sa chatte. Pas tout de suite, d'abord les fesses ... j'abaisse sa culotte, devine des fesses rebondies. Alors qu'elle est chaude comme la braise, ses fesses sont restées froides ... j'y pose ma joue, passe ma main entre ses jambes, sa culotte est trempée ... elle mouille ... j'adore, ça m'excite. Elle ne tient plus ... son cœur bat la chamade ... je sens qu'elle a envie de prendre ma queue, de la sentir et de la goûter ... c'est trop tôt ... il me reste encore à explorer tout ce que je n'ai fait qu'effleurer jusqu'à présent. A présent dévêtue, ce n'est plus seulement avec mes mains que je la touche mais également avec le bout de mon nez, mes lèvres, ma bouche... Je perçois la souplesse et la fermeté de sa peau, respire son odeur, la goûte. Quel plaisir pour moi, et quel plaisir pour elle si j'en juge par son souffle et ses murmures. Elle est impatiente, j'accélère le mouvement ... lui enlève les bottines ... elle me donne des indications pour que ça aille plus vite : "- il y a une fermeture éclair" me dit elle. Lorsque je veux lui enlever la seconde bottine elle l'a déjà défaite en se servant de son pied libre. Elle n'aime pas que je lui touche les pieds. Pourtant un peu plus tard elle se délectera quand je saisirai chacun de ses doigts de pied... les masserai... exercerai une pression pour les tendre en arrière... passerai mon doigt entre ses orteils... elle a des plaisirs à découvrir... Je pose enfin ma main sur son minou, fait glisser mon index entre ses grandes lèvres... sa chatte est bouillante, humide... elle est épilée... j'écarte ses lèvres à la recherche de son clito... il est turgescent... j'en dessine le contour... joue avec... explore les circonvolutions. Je me redresse, guide ma queue raide entre ses cuisses avant de coulisser doucement dans cet univers chaud et humide... sans pénétrer dans son antre de plaisir... Et puis tout est allé très vite. Sage au départ, elle ne tient plus ... nos vêtements valdinguent .. elle bute rageusement en voulant défaire la fermeture éclair de mon gilet ... tombe à genoux ... dépose quelques délectables bisous à la racine de ma queue... lèche mes boules... passe ses doigts au travers de mes poils... me caresse... se met à me sucer avec frénésie... je prends sa tête entre mes mains, la guide... je sens ma queue coulisser dans sa bouche... son piercing... Dieu que c'est bon... C'était ma première et unique expérience de découverte d'une femme dans le noir. Nous sommes allés trop vite, elle voulait que je la prenne sur le champ. La salle de bain se prêtait mal à nos ébats. Nous avons rejoint la lumière. En une fraction de seconde, avant de l'empaler sur le lit, j'ai découvert ses yeux bleus, son sourire lumineux, la couleur de ses cheveux ... L'après midi ne faisait que commencer ... J'ai pris quelques clichés qu'elle a offerts dès le lendemain à la communauté Voissa. C'est la première fois que les autres la voyaient.
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Par : le 17/09/22
Soumise Lily, chapitre 1 J’ai toujours été attiré par le bdsm, la soumission, domination, etc… et c’est il y a quelques années que je me suis lancé dans ce monde très vaste, rempli de plaisir, d’une façon inattendue. Je tiens à signaler que tous les prénoms ont été changés pour garder l’anonymat. Cela ce passe en mi-septembre, étant célibataire, je suis inscris depuis quelques temps sur une application de rencontre classique très connu. Après avoir discuté avec quelques filles sans trop de résultat, je commence à bien parler avec une certaine Lily. Elle ne recherche rien de sérieux car elle est plongée à fond sur ces étude et cherche donc juste à s’amuser un petit peu. La conversation dérape vite sur des sujets plutôt coquin et surtout sur le bdsm. Elle me dit être beaucoup attiré par ce milieu mais n’a jamais eu l’occasion d’essayer. Après avoir échanger pendant quelques heures sur ce sujet on prévoit de ce rencontrer pour une première séance la semaine suivante. Le jour du premier rendez vous est là, nous nous retrouvons dans une rue à côté de son domicile. Je suis garé sur une place de parking le long de la route et je la voit arrivé. Elle est très belle, cheveux brun avec une coupe au carré, une poitrine très généreuse qu’elle as bien mis en valeur grâce à un petit chemisier assez ouvert, une jupe noir assez courte et une jolie paire de talon. Elle monte dans la voiture et on se fait la bise. Je la sent un peu stressé et nerveuse. Nous décidons d’aller au restaurant et de revenir chez elle après. Tout se passe très bien, elle est assez timide au début, mais plus la soirée avance, plus la timidité s’efface. Nous sommes de retour dans la voiture et je lui dit : -As tu mis une culotte ? Je t’avais donné comme consigne de ne pas en mettre ? Je la sent gêné et me répond -J’en ai mise une, je suis desolé mais cela me gênait de ne pas en porté. -Tu sais que cela te vaudra ta première punition, tu en es consciente ? -Je le sais et j’accepte cette punition…. Après quelques minute nous arrivons sur le parking, descendons de la voiture et nous nous dirigeons en direction de son appartement. Nous montons les escaliers, et arrivons enfin devant sa porte, elle la déverrouille et s’apprête à l’ouvrir. Je là stop dans son élans : -Du moment où tu ouvre cette porte tu es à moi, tu ne fait rien sans que je te l’ordonne, tu ne parle pas si je ne te pose pas de question, et tu m’appel maitre ! Elle hoche de la tête pour me montrer qu’elle a compris et ouvre la porte sans hésiter. Nous pénétrons à l’intérieur et nous installons sur le canapé. Après avoir bu un verre de vin je la regarde droit dans les yeux et je lui demande si elle est prête. -Oui je suis prête, prête à être votre soumise… maître. -Bien, alors vas dans la chambre, je te laisse 10 minutes pour te déshabiller entièrement, et m’attendre à genoux devant le lit. Je la regarde partir et au bout de ces 10 minutes, je me lève également en direction de la chambre. J’ouvre la porte, je la voit, au pied du lit , à genoux, entièrement nue et cela m’excite beaucoup. Sans rien dire, je pose mon sac par terre et en sort un bandeau pour les yeux que je lui met directement. -Lily, met toi debout que je t’observe. Elle se lève et je peu voir tout son corps, je le regarde, lui demande de tourner sur elle même que je puisse voir l’intégralité de ces formes. Elle as des courbes parfaites, que ça soit ses seins, ses fesses, ses jambes … Je lui demande de se pencher en avant sur le lit, jambe assez écartée pour avoir une vu assez dégagée sur son entre-jambe pour voir si, comme je l’avais ordonné avant notre rendez vous, elle s’était épilée intégralement , et c’était le cas. -Tu as marqué un bon point soumise, tu as fait ce que je t’avait ordonné, mais tu n’échapperas pas à ta punition pour ta culotte ! -Je suis prête maitre, punissez moi ! Étant debout, penché sur le lit et les fesses bien cambré je lui dit de rester dans cette position. -Reste comme ça, et compte, tu aura le droit à 5 fessées ! Pour la première je reste gentille, et au fur et à mesure qu’elle compte, l’intensité de ma main sur ses fesses est de plus en plus forte, ces fesses commences à rougir -4 … La dernière claque est bien plus forte que les autres, et Lily est surprise, mais je voit que ça l’excite beaucoup en vue de sa petite fente qui s’humidifie a vu d’œil. -5 … merci maître. -Je voit que tu as retenu tout ce que je t’ai dit ! C’est bien Lily. Elle est toujours dans la même position, et j’en profite pour faire glisser mes doigt en remontant le long de ses jambes, jusqu’à ces petites lèvre trempées par le nectar qui en coule. Je l’entend gémir de plaisir tandis que mes doigt commence à la pénétrer en douceur. Je me stop et vais chercher dans mon sac un petit plug ainsi que du lubrifiant. Je lubrifie son petit œillet mauve, et commence à y glisser le bout de mon doigt. Je la sent se crisper alors je la rassure. A force des petits vas et viens que j’effectue , je la sent plus à l’aise et plus détendu, j’en profite pour glisser un deuxième doigt, que je met un moment à rentrer convenablement. J’entame quelques vas et viens, j’entends Lily respirer fort puis les respirations se transforme en gémissement, je comprend vite qu’elle commence à aimer ça. J’enduis le plug en métal de lubrifiant et positionne le bout à l’entré de son anus. Je pousse un tout petit peu et celui ci rentre très facilement à ma grande surprise. Alors je décide de prendre la taille au dessus , le lubrifie et entreprend de remplacer le plus petit. Il rentre plus difficilement que le premier, mais trouve parfaitement ça place. Lily sent comme un vide qui s’est comblé, c’est une sensation très bizarre mais loin d’être désagréable. Je dit à ma soumise de se remettre à genoux, sur le sol. En plus de son bandeau , je lui rajoute une paire de menotte pour lui attacher les mains dans le dos. Je la regarde, elle est là,captive, là, devant moi, à genoux, attaché, les yeux bandés et ne sachant pas ce qu’il va se passer ensuite, elle respire fort, car elle est très ecxitée , je le ressent. Je me déshabille entièrement. Je bande déjà très dure. -Ouvre la bouche et tire la langue soumise ! Elle s’exécute. Je pose délicatement mon gland sur sa langue et sa première réaction es de l’enfoncer dans sa bouche. -Lily, je t’ai dit quoi ? Tu ne fait rien si je ne t’en ai pas donné l’ordre ! Compris ? Sinon tu aura le droit à une autre punition ! -J’ai compris maitre, mais toute cette situation m’excite beaucoup ! Je repose mon gland sur sa langue et fait de petit vas et viens sur celle-ci, en allant de plus en plus profond et de plus en plus vite. J’attrape ces cheveux, et maintiennent ça tête plaqué contre mon bas ventre, au bout de quelques seconde, je relâche la pression, et je répète ça plusieurs fois. Après quelques vas et viens au fond de sa gorge, je me retire, la relève, et je la pousse sur le lit, toujours les mains attaché dans le dos. Je la met à genoux sur le lit, la pousse en avant, et elle se retrouve sur les genoux, tête sur le lit, les mains lié dans le dos avec les fesses bien tendu, offerte. Je voit le plug qui scintille entre ses fesses et décide de lui retirer. Je retourne vers mon sac et attrape un vibro ainsi qu’on gode de taille moyenne. Pendant plusieurs minutes je joue avec le gode, en alternant entre l’anus et sa petite chatte (qui ne demandais que cela) mais je passe aussi le vibro entre ses lèvres pour lui stimuler le clito. Elle ronronne de plaisir , ne peux plus se retenir de gémir, de plus en plus fort, et au bout de 15 min, c’est la délivrance, elle est prise d’un orgasme qu’elle ne peu contrôler, un orgasme comme jamais auparavant elle n’a vécu. Il faut dire que cette situation l’excitait au plus haut point, le faite d’être attaché, les yeux bander, et ne rien pouvoir contrôler, tout ce mélange, elle y avait pensé de nombreuse fois. Après qu’elle ai jouis pendant longtemps, je décide de la détacher, et de retirer le gode de son petit cul. Je le retire délicatement et une fois retirer , Lily ressent comme un vide à l’intérieur d’elle, une sensation que jamais auparavant elle avait ressentit. Sans lui débander les yeux, je lui demande de se mettre allonger sur le dos, je lui attache les bras aux coins du lit , et les jambes, aux bras, de sorte à ce qu’elle me soit bien offerte. J’aime voir une soumise offerte de la sorte. Je m’approche d’elle e commence à frotter ma queue sur sa petite chatte, elle essaye de se débattre, car après son orgasme, la sensation est insoutenable, pas mauvaise mais insoutenable. Puis, au bout de quelques instant, je la pénètre d’un coup sec, ça rentre tout seul tellement elle mouille ! Elle jouis, elle adore ça, que je la pénètre sans ménagement ! Je pose ma main autour de sa gorge et serre un peu tout en la pénétrant avec beaucoup de vigueur. Au bout d’une dizaine de minute, je décide de m’occuper de son petit cul, je pose mon gland sur son anus, et pousse doucement. Ça rentre plutôt facilement, le lubrifiant aidant beaucoup, ainsi que la petite préparation. Je fait des vas et viens, plus doucement , en prenant soins de m’y enfoncer jusqu’au bout et je sent la jouissance monter en moi ! Je me retire, et la détache, en prenant soins de bien laisser son bandeau sur les yeux. Je la fait mettre à genoux, par terre en face de moi. -Maintenant, suce moi, je veux jouir dans ta bouche soumise ! À tâtons, elle attrape ma verge gonflé de sang et la prend en bouche sans hésitation ! Elle entame des vas et viens rapide, et quelques minutes après je jouit dans sa bouche, mon corps est parcouru de spasme et je m’effondre sur le lit ! Sans rien que je lui dise, elle avale tout d’un coup ! -Soumise, qui t’a dit d’avaler ? -Personne maître… -Alors à notre prochaine séance tu sera puni ! C’est comme ça que s’est terminé notre première séance,elle avait trouvé son maitre avec la promesse de revenir très vite !
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Par : le 30/09/22
Il est de ces rencontres qui marquent une vie. De ces moments d’épiphanie qui vous donnent la conviction d’une forme de transcendance.Qui font avoir la foi, comprenez-moi. De ces instants où l’on prend conscience que les émoustillants moments encanailleurs du BDSM cachent bien plus que des pulsions dictées par l' instinct animal mais se font moments de grâce (ou de disgrâce suivant l’angle selon lesquels on pourrait les observer). Elle (le site devrait autoriser les méga-majuscules) était de celles qui vous font accepter vos parts d’ombre, voir qui les subliment. Et peut être, en réalité, que l’ombre de celui que je suis se faisait soudainement lumière. Ou à tout le moins reflet de sa lumière à Elle. Comme la lune. C’est parce qu’il y a la lumière de l’astre que son satellite existe aux yeux de l’observateur. C’est par sa lumière que je me suis senti exister à ces fameux moments d’épiphanie … Quand les pièces du puzzle s’imbriquent. Quand tout est à sa place. La mienne était à ses pieds, quand nous existions. Quand j’existais par Elle. Quand je me faisais sens grâce à Elle. Surtout. Sacrée. Je n’étais qu’effleurements. Sur la pointe des pieds, à poser ma joue sur son épaule. Pour me sentir immanquablement envahi. Le moindre contact était fulgurant. M’emmener ailleurs. Savait-elle à quel point ? Sa peau, une bénédiction. Elle m’autorisait parfois à la lécher au travers de sa culotte. Je l’adorais. Au sens sacré du terme. Surtout. Être privé de sa peau, ne sentir son goût, son jus,seulement à travers le textile la rendait un peu plus divine. Encore. Et moi un peu plus dépendant. Toujours. Elle jouait parfois avec moi. La rugosité des cordes, du genre qui fait bander comme un âne quand il résulte des gestes assurés d’une main de Maîtresse, n’empêchait pas d’attendre fébrilement l’instant où le dessus de sa main allait effleurer, le temps de passer la corde pour un nœud de plus. Ces contacts transformaient un instant d'adoration en amour charnel. Le gout du souffre se faisait vaguement vanille, je l’adorais mais je l’aimais aussi. Mais c’était résolument l’adoration qui me donnait de ces vertiges, qui donnait l'accès à une dimension sacrée. L’adoration chimiquement pure, c’était sans doute la sentir là, contre ma peau sans pour autant ressentir son épiderme. Plus elle me tourmentait plus je l’adorais. Plus je sentais sa peau, son goût, plus j’étais amoureux. Mon amour passait par son être de Femme, mon adoration par son inaccessibilité. Ce jour-là, elle me fit mettre à genoux à ses pieds. A ma place. Je rêvais sa peau. L’amoureux était transi. De désirs. Pour Elle. Elle ouvra la pochette noire, juste ornée de quelques strass. Le bruit de la fermeture éclair allait déchirer le silence. Le geste était brusque mais assuré. Ferme et décidé. Sa respiration s’accelerait, donnant à sentir une certaine excitation. La manière dont elle sorti délicatement le contenu faisait contraste avec le geste sec de l'ouverture de l'étui. Un bandeau satin pour me priver du plaisir de la voir ? L'ecrin allait livrer son secret à hauteur de mon visage. L’odeur m’était familière sans parvenir pour autant à deviner ce qu’il en était…. Le premier gant se déroula sous mes yeux. Tout s'éclaira alors. Je convoquais ma mémoire pour me rappeler le goût du dessus de Sa main … J’en serais privé. Je l’avais compris. Elle m’ordonna de fermer les yeux. Le crissement de la matière qui se frotte à la matière. Le geste allait s’achever par un claquement, sur le haut du bras, qui me faisait sursauter… J’entendis sa seconde main se gainer, des crissements encore et ce même claquement. J’en bandais plus fort encore. La matière effleura doucement mes lèvres pour les dessiner. L’odeur du latex avait remplacé celle de sa peau. Son autre main empoigna ma nuque, j’avais le souffle coupé. Deux doigts puis trois prenaient possession de ma bouche. La possédaient. Elle m’envahissait corps et âme. Une fois de plus. Autrement. Je suçais ses doigts avec le vain espoir de sentir le gout de sa peau… La profondeur à laquelle ses doigts qui s'immiscaient jusqu’au fond de ma gorge mêlée au goût du latex qui emplissait ma bouche étaient infiniment troublants. J’empalais ma bouche sur ses doigts. Jusqu’au haut le cœur. Jusqu'au cœur. Elle était Divine. J’étais sa chose. Un peu plus encore. Etait-ce donc possible ?
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Par : le 02/11/22
Les échanges épistolaires nous avaient fait voyager dans bien des mondes. D’évocations érotiques aux explorations théologiques, des partages hautement pornographiques aux digressions mélodiques. Cette femme m’excitait. Me rendait animal autant qu’elle éveillait mon âme. M’élevait intellectuellement. M’éprouvait fantasmagoriquement. Dans le sens le plus pur du terme : elle faisait défiler de fascinantes images de fantômes. Par Elle, j’avais rencontré ces démons (ceux d’Hésiode) qui hantent les nuits. Jusqu’à la folie diraient certains pour nommer ce qui me semblait être une brûlante obsession. Une magistrale obsession d’Elle. Oui, j’avais léché l’écran de mon téléphone mobile quand elle m’avait envoyé une photo de ses doigts luisants accompagnée du récit du pourquoi et du comment. Oui, je m’étais privé de sommeil pour m’infliger au creux de mes nuits quelques supplices pour lui rendre hommage. Oui, j'assumais l'idée d'être le chien que l'on dresse. Les projections de mois d’exploration, d’exhibition, d’introspection, allaient prendre vie, cette nuit peut-être. J’allais sortir de la caverne, rejoindre, paradoxe, la lumière dans la nuit. Danser avec les fantômes. La partition composée à quatre mains depuis des mois allait enfin être interprétée malgré les adversités. Le rythme se ferait sous l’auspice de l’Adagio. Elle serait à la baguette. Je serais l’instrument. En allant à sa rencontre, ce jour-là, je savais aussi que j’irais à la mienne. Ces moments furent symphonie. Ils sont à Elle, d’abord, comme je suis sien. Elle fut la divine succube, ma Béatrice de Dante (bien que je fusse l’abusé dans la nuit)… Conter ces heures si intenses serait réduire le sublime à un récit rabougri. Toutefois, il est une image qui ne me quitte pas depuis, qui dit tout et dont le partage se veut hommage. J’étais là, contraint. Immobile. Contraint à l’immobilité. Etendu. Ligoté. Nu. À sa merci. Elle exultait en scrutant la scène sous toutes les coutures. Y mettait des mots. Crus. Et Le Moment. C'est cet instant d’éternité qui serait La Bascule. Ce Moment où l’excitation devint Adoration. Ce Moment où Elle grava son nom au tréfonds de mon âme à moins que ce fût au frontispice. Livra la sublime image qui se ferait symbole. Le symbole qui se ferait icône : Elle retroussa le haut de sa robe pour libérer sa divine poitrine, enroula la toile dessous ses seins ce qui eut pour effet de les mettre en valeur un peu plus encore et permis de maintenir la robe qui esquissait ses courbes délicieuses. Puis continua sa ronde autour de son sujet. Elle était Femme. Triomphante. Tellement belle. Je pris conscience : j’étais possédé. Par Elle.
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Par : le 15/11/22
https://youtu.be/OZbagrROhn0 Je me languis déjà depuis plusieurs jours de participer à mon tout premier munch. Je n'ai pas d'appréhension particulière. Au contraire je suis persuadée que cela va super bien se passer. Maître a posé pleins de questions aux organisateurs. Je n'en n'ai pas le détail et je m'en fou. IL a l'expérience. IL a fait ce qu'il fallait. Donc j'ai pas à m'en poser. Si IL etait au dessus de mon epaule à me lire, IL me dirait : "aphy, une soumise doit se poser des questions et ne doit pas obéir aveuglément..... et puis libre arbitre....consentement... premier munch" Oui Maître bien sur que Vous avez raison. Mais quand je suis en confiance, je vais pas me poser des questions tout le temps. Je lâche l'affaire et ça fait du bien. C'est pas ça l'objectif d'une relation D/s ? Et là IL doit être derrière son écran à s'embrasser le poing "c'est ma victoire✌️" et IL sourit. Une heure de route, arrêt à la boulangerie pour avaler un truc. "Tiens, je prendrai bien une tarte au citron pour là bas. Ou deux, on va être nombreux" "Hey ma pauvre fille, t'es pas invité à un week end en famille. Maître a payé pour avoir les entrées. Tu vas pas au restaurant avec ta bouteille de vin. Ben là c'est pareil". "Mouai, la petite voix, sauf que là c'est pas un truc purement commercial." Bref me voilà enfin avec mon Maître. IL me demande de marcher devant. IL le fera souvent dans la soirée alors que c'est pas du tout ce qu'IL m'a appris. Quand c'est pour mater mes fesses dans l'escalier, je comprends mais pour le reste... bof passons. C'est parti mon clicli : Je me présente aux personnes déjà là. Par mon prénom de baptême. "mais qu'elle idiote ! c'est mon nom de soumise qu'ils ont besoin de connaître." Je réalise, je suis encore en mode "Vanille". J'arrive direct du travail, avec ma tenue de ce matin. J'ai un métier de contact et de découverte de mon interlocuteur. Je suis encore dans ce mood là. Boh pas grave. Aphy dans le civil ne se fait pas appeler de la même façon mais n'est pas différente de la aphy soumise. Je vais finir de passer en mode soumise doucement. L'essentiel est de rester moi même et tant pis s'il y a des maladresses. Elles ne sont pas volontaires, pas connues. Je suis encore novice et mes maladresses jamais faites dans l'intention de faire du mal. Quand à ceux qui jugent sur le strict protocole, si il y en a, et qui ne prendraient pas le temps de m'expliquer, ben voilà c'est réglé. Personne ne perdra son temps. Des sourires sur tous les visages, c'est agréable. Je repère 2 ou 3 Dom. Rien qu'à leur facon d 'être assis dans le fauteuil, ils en imposent. On sait de quel côté ils sont. Je trouve ça dingue qu'on les devine Dom juste en les regardant. Ils occupent pleinement l'espace de leur fauteuil sans être avachi, tout en ayant une posture ouverte et une visage doux, serein. Très vite j'entends des jeux de mots. Ah si en plus on peut jouer avec les sens des mots....ça va me plaire. Quelques cartes de visite. Un book d'une soumise qui travaille le cuir. C'est très joli ce qu'elle réalise et très pro aussi. J'adore ce qui est artisanal et manuel. Et je reconnais que son travail a beaucoup de valeur. Le Maître des lieux et sa soumise nous font visiter les deux gîtes, nous parlent de leurs projets, de leur parcours. Je me sens bien là. J'entend sans écouter les conversations, regarde la lumière, les expressions de visage, les odeurs, dehors, les arbres, les oiseaux, des gens qui rient. Je me sens à la fois indépendante, en autonomie et à la fois rassurée par la présence de mon Maître. Je sens bien qu’IL n est pas loin. IL me laisse faire au naturel et doit sûrement être en train de m'étudier. C'est l'heure de la douche. Hhhhhhaaaaa j'adore ce moment. Ce moment où je lave mon Maître dans tous ses recoins. Hey hey, pas folle la guêpe, un bon prétexte pour le tripoter. Mais aussi parceque c’est le moment où mon quotidien se détache mon corps avec l'eau brûlante. C'est le moment où j'enfile la tenue de soumise choisie par mon Maître. Où je me maquille, me coiffe. Où je m'affirme comme soumise... Et au passage une petite fellation pour Mon Maître. La nuit est tombée sans que je m'en aperçoive. En fait tout se passera dans cette soirée avec un naturel et une fluidité étonnante. Je suis bien là à discuter avec ce petit groupe d'une dizaine de personnes. https://youtu.be/x9g7TJnJk48 Quelques uns jouent du fouet, sans soumis(e) au bout du cuir d'abord. Un fouet très très longs, apparemment difficile à manier. Mais il élague très bien les branchettes alentours. Il y a aussi un martinet à ventouses. J'aime beaucoup l'idée. Si Cthulu avait un martinet, il en aurait un comme ça c'est sur. Fouet et martinet ont été réalisés, sur commande, par la soumise dont j'ai feuilleté le book tout à l'heure. Quel boulot. C'est toujours plus parlant quand l'objet à une histoire quand on sait qui l'a réalisé. Un Dom teste le martinet ventouse sur sa soumise. Au bout d'un moment, Maître et moi entendons clairement le safe word de sa soumise. Bien sûr le Dom s'arrête aussitôt. "Tu as entendu aphy ?" "Oui Maître" comme pour me dire : "tu vois, tu peux l'utiliser ton Safe Word, c'est normal". Pour l'instant je n'en n'ai pas eu besoin. Maître est suffisamment à l'écoute et dans l'observation pour s'arrêter quand il est temps. IL me questionne souvent pour savoir si ca va. Je pense que le fait de LUI dire simplement "j'y arrive plus" peu suffire pour l'instant. IL n'est vraiment pas du genre à abuser ou à se laisser emporter. Si c'est le cas, se sera vraiment pas intentionnel ni conscient. Je garde le safe word pour ce possible dérapage. Les poignets des Dom sont échauffés. Ce nouveau long fouet intrigue tant les soumis(e)s que les Dom. Le Maître des lieux a l'air de s'y connaitre en fouet, et son nouveau jouet de plus de 2 metres n'a pas l'air si simple a manier. Sa soumise prend place. Une deuxième ne se fait pas prier pour s'enlacer avec la première. Il y a quelques grimaces de douleurs mais très peu. Le but de leur Maître est d'enrouler le fouet autour d'elles sans faire mal, comme une caresse presque. Y a bien eu un ou deux loupés mais très peu globalement, et puis c’est le jeux ma pauvre Lucette... hum Intéressant. Ça laisse à réfléchir. Ca demande au Maître une grande maîtrise de l'objet mais ça le dédiabolise. Et hop il sort de la trousse à outils de punition à côté de la badine et de la tige de kevlar et vient se ranger du côté des jouets pour plus tard quitte à morfler un peu. ....Je m'imagine quand je serai grande.... avec Maître qui apprend sur moi à jouer du fouet comme ça. Je pense qu'IL aimerait. Il en a déjà joué avec d'autres soumises. Si IL pouvait devenir encore plus Maître en s'exerçant sur moi.... IL l'est déjà mais au fur et à mesure qu'IL me fait progresser, IL doit bien évoluer lui aussi...non ? Mouais je fais maline, mais quand j'aurais goûté de sa morsure, je risque de moins rêver. Un gourmand demande à tester. On aurait dit qu'on autorisait un diabétique à manger une part de gâteau. Il en salivait du regard. Le voilà sous le fouet du Maître des lieux. La vache il encaisse ! C est pas tant à être enroulé qui lui plaît mais bel et bien la douleur du fouet. Le Maître y va crescendo. Et il encaisse toujours. Impressionnant. Et je suis pas la seule à être impressionnée. Le Maître lui demande a plusieurs reprise si ça va. Oui il veut continuer. J'observe. Il kiffe. C'est comme si chaque coup lui permettait de se reconnecter avec lui même. C est mon interprétation. Au final, de mémoire, c'est le Maître qui n y tiens plus. Pas par faiblesse, mais parceque le fouet est lourd et que ça fait un bon moment qu'il joue avec. Entre l'échauffement, les soumises, ce soumis. Et puis le soumis bientôt ne tiendra plus. Franche accolade entre les deux homme. Voir ces deux hommes dans les bras l'un de l'autre me fait penser à un mini aftercare. Une façon de se rappeler qu'on est copain et qu'on s aime bien. Comme deux potes qui se tapent dans le dos. Une façon de se dire "on a bien jouer, t'as été fort" https://youtu.be/Xi2Mu9KKA_g Nous discutons avec un couple charmant . Madame Domine, monsieur se soumet. Ils nous racontent une mauvaise d expérience d 'un munch. J'écoute, apprend, observe. Je me rends compte que beaucoup de Dom femme ou homme m'ont donné des conseils, m'ont expliqué à chaque fois que j ai dit. "Je ne sais pas ce que c'est, je ne connais pas." En fait tous... J'adore cette simplicité, cette fluidité. Je me surprend à penser que ce couple là est bien assorti. Ils ont l'air de se compléter parfaitement. Les deux sont calme, serein. Chacun sait comment compléter et équilibrer l'autre. Plus tard le soumis reviendra avec le dos paré d'aiguilles de différentes couleurs. Comme un tableau. Comme le travail d'une dentellière. Elle explique qu'il y a deux étapes. La dépose compte autant que la pose. Et c est en écoutant son soumis qu'elle l'a compris. J'aurais aimé les voir (sachant qu'ils ont pratiqué en presence d'autres personnes) mais je ne peux pas tout découvrir d'un coup. En tout cas j'aimerais les recroiser même sans aiguilles. Leur personnalité m'a beaucoup plu. Pour changer des aiguilles mais toujours dans le dos, une autre soumise est apparue tout à l'heure. Son Dom lui avait posé des percings avec des petits anneaux dans le dos. Un fin ruban violet lacait les anneaux entre eux. C'est son regard à elle qui m'a plu surtout. Elle était fière d'être parée ainsi. A même la peau. Le regard brillant, encore un peu dans la lune. Elle explique qu'elle n'a pas réussi à supporter la douleur pour faire plus d'anneaux.  Mais déjà comme ça c'est super beau. Il sera toujours temps d'en rajouter plus tard. .... je me trompais c'était de l'éphémère. Son Dom va s'occuper de la dépose aussi. Je crois comprendre que c'est son metier Tatoueur perceur. Il explique la cicatrisation. Elle explique la douleur.... et qu'elle en a qu'elle garde aussi.  Elle nous montre les anneaux qu'elle porte sur son sexe. Tiens ça m'interpelle. Impensable pour moi de faire un percing aux tetons mais à cet endroit..... Maitre m'emmène dans le gîte. Rez de chaussée, à gauche. Madame se regale d'un cunilungus. Ca doit être une Domina. Un(e) Dom ne pratiquera pas ça sur son ou sa soumis(e). La scène reste intime, par respect je détourne mon regard qui s'est égaré là. A doite, séance d'impacts d une soumise au pilori. La soumise au dos lacet. Elle exprime sa douleur. Enfin sa douleur ? Au fur et à mesure que les impacts s'enchaînent, on dirait qu'elle s'habitue. Qu'elle transforme la douleur en plaisir. Et elle prend beaucoup de plaisir. Elle l'exprime avec ses gémissements, ses râles. En se tortillant aussi. Ah ben moi qui croyais qu'il fallait rester le plus immobile et silencieuse possible. Je constate l'inverse, et ça me rassure. Je suis plutôt expressive. Et ça aide justement à gérer la douleur. Mais qu'est ce qui a bien pu me mettre cette idée de l'immobilisme et du silence en tête ? Ça n'a jamais été une consigne. Je me suis foutu ça dans le crâne toute seule. Mon premier "Dom" insistait beaucoup sur l'esthétique de la posture. Je me suis autoconditionnée pour ne pas gigoter et gâcher la position en exprimant ma douleur physiquement. Et par extension j'en ai conclu ne pas exprimer ma douleur tout court y compris à l'oral. Bref je me suis autoformatée de travers pour le coup. Bon ben voilà, c'est capté, y'a plus qu'à corriger. Je repose mes yeux sur la facon dont elle exprime sa douleur-plaisir. Sur les mouvements de ses jambes. Son Maître prend une latte en bois, genre un bout de sommier ikea, et pause aussi un paddle clouté à côté. Je m'imagine à la place de la soumise qui se tortille deja bien. Ah non j'y arriverai pas, trop tôt, trop d'un coup. La badine me fait deja peur, je suis pas prête pour les planches sur mes fesses. Elle kiffe, il maîtrise. Mais je sens que ça m'angoisse. Je préfère sortir. Maître me suit. "Vous pouviez rester Maître" "non, je reste avec toi. Qu'est-ce ce qu'il y a aphy?" [....] "tu as bien fait de sortir. Viens maintenant, montes" https://youtu.be/kFr8SdOS5ic Me voilà au premier étage face à une croix de Saint André. Sourire au coin des lèvres. Je devine la suite, ravie. Maître commence à m'attacher les poignets, puis les chevilles. Je ne sais plus ce qu'IL a bien pu me dire, sûrement du "ça va?", du safe word, t es OK ?.... moi j'etais déjà prête à le laisser faire. En mode anti-reflechissure. J'apprends pas, observe pas, juste j'écoute mon corps. Cette fois c'est lui qui s'exprime, qui prime et pas mes neurones. Ca lui arrive tellement rarement que je lui laisse sa place. Sentir la cravache qui me chauffe la peau. Le dos, les fesses.... puis arrive le martinet, enfin. Je l'adore cet instrument. Maitre le sait. Pas de douleur avec lui parceque Maître me prépare à le recevoir. Si c était direct à froid pas sûr que je réagirais pareil. Mais là, il chauffe, enveloppe, picote, il réveille mon corps qui se sent vivre. Enfin le cerveau se tait. Seul le corps est acteur. Et il a l’impression qu'il ne peut agit puisque pieds et poings liés. Alors il se laisse faire. Maître me parle. S'assure que tout va bien. Le cerveau répond en pilote automatique. Simplement. Une reponse reflechie demanderai trop d effort. La seule chose qui me rappelle à la réalité, c'est mes foutus escarpins. Ce n'est pas la douleur qu'ils me font aux pieds qui me gène. Mais j'ai l'impression de ne pas être ancrée au sol. Qu'il faut que je contrôle encore la position de mes pieds pour ne pas me tordre la cheville et tout envoyer valser. Maitre me détache. IL veut me faire tester le pilori. Petit problème technique de l'instrument qui se déboite. Ha crenon de non, c'est pas le materiel qui commande ! Maître veut tester le pilori, alors on va tester le pilori ! C'est bien ce qui se passe dans ma tête à ce moment là. Mais avec le recul, je dois bien avouer que moi aussi j'ai envie de tester. Hop me voila une corde à la main, deux noeuds, je m'enfile fissa les poignets et la tête dans le machin et voilà, on en parle plus du soucis technique. Manque plus que le petit bruit du micro-ondes qui annonce que le plat est chaud, y a plus qu'à ... Revoilà mon pote martinet. Je réalise qu'entre temps j'ai demandé l'autorisation de lever mes escarpins. Je suis pieds nu et je kiffe pleinement. Aucune notion du temps. Je m'apercois de ma jambe gauche tremble, sans raison. C'est curieux comme sensation. J'aime bien . Mon corps s'exprime. J'ai envie de le laisser faire. Et puis ca veut dire que les gestes de mon Maître lui font beaucoup d'effet. Mon Maître est bien. Je l'ai bien choisi et lui aussi, j'espere, ma bien choisi. MERCI. Maître décide qu'il faut s'arrêter. IL a raison, je sais pas si j'aurais fini par dire stop tellement j'étais déconnectée. J'aurais fini par capter qu'au moment où la douleur aurais été insoutenable. J'étais plus en capacité de pouvoir distinguer les nuances. Mais je suis comme ça aussi dans le civil aussi. Un seuil de douleur assez haut. Ca va, ça va, ça va, hop ça va plus. Des seances comme ça vont peut-être me permettre d'enfin écouter mon corps et d essayer de le comprendre et repérer ses nuances. Là il est temps de le reconnecter au cerveau. La tête sur les genoux de Maître emmitouflée dans mon manteau. Le plaisir de la chaleur des impacts et du manteau. Le plaisir d entendre la voix de son Maître. Je n'écoute pas ce qu'il me dit. Juste le plaisir de sa voix, comme une musique. IL pourrait me lire le discours de le méthode, l'histoire d'ernest et célestine ou me raconter l'importance du charbon de bois pendant la guerre de 14 18...ça me ferait le même effet. Je suis en boule, juste du chaud, une mélodie... je suis bien. Petit à petit les mots viennent se coller à la partition orale de mon Maître. Puis enfin le morceau qu'IL joue prend corps. Je reconnais des phrases, des sens. Les mots exact ? Aucune idée, j'étais trop dans le coton. En substance, quelque chose comme "c est bien. Je suis fier. Je pensais pas que tu irais aussi loin...et devant d'autres personne" un refrain qui revient plusieurs fois . Maitre encourage un couple à se lancer. Ils nous ont observé et hésitent aussi sur la croix. La main de Maître est sur mon dos, à l endroit des impacts. Ca rajoute de la chaleur, appuye légèrement. Le même plaisir que quand on joue avec sa langue sur un aphte. Je suis encore en boule et me déplie doucement. Le couple se lance. C'est leur première. C'est beau. Mais je suis plus trop en état de capter. Je regarde sans vraiment regarder. En fait je m imprègne de l'ambiance. Et réalise que je fais ça depuis le début de la soirée. Ca y est le cerveau se remet en route. Il n'y a de ma part ou de celle des participants aucun voyeurisme malsain. Oui on regarde, mais pas en se cachant, pas à l insu des principaux concernés. Pas dans le but de se satisfaire de la souffrance de l'autre ou de lui voler son intimité. Ce n'est pas un acte de profit égoïste et gratuit. C'est dans le partage. "Apprends en me regardant faire, réjouis toi dans les émotions que je transpire." C'est bizarre, j'ai l'impression de retrouver l'atmosphère des cours de catéchisme quand j'étais gamine. Ah si on faisait des messes BDSM.... je me fais rire. Ca y est le cerveau est à plein régime. Des croix, du partage, une communion, des bougies... il m'en fallait pas plus. https://youtu.be/6NhkjW9DYLw Maitre m'entraine dans la pièce d'à côté, pour me rafraichir à la salle de bain je suppose. La pièce est occupée Ils sont 4. Une little, son Daddy à sa droite, une Maîtresse et son soumis. Le Daddy fait signe à Maitre de rester. De ce que je comprend, Il prête sa little à une Maîtresse pour une séance de fessées. La little est enroulée sur un touret, les fesses déjà bien rouges. Je suis impressionnée par le geste de la Maîtresse. Je pensais pas qu une fessée pouvait être aussi technique. Le geste est précis, vif. La pression dosée. Il s'agit d'un roulement avec la tranche de chacune de ses deux mains. Cela pourrait ressembler limite à des carresses si la pression n'était pas suffisante. la Maîtresse veille à ce que sa reste une douleur plaisir. Et va crescendo sur la pression et la vitesse. Je sens bien qu'elle est à l écoute de la little. Elle regarde aussi régulièrement le Daddy pour valider d'un regard, d'un ochement de tête si c est ok. Le Daddy acquiesse content. "Quelle couleur baby...?" "Vert" repond une petite voix étouffée "ah si ça avait été moi, ça ferait un moment que tu aurais dit orange voir rouge." "C'est tellement insupportable ?" La petite voix amusée répond "oui Monsieur" "tu tends pourtant bien tes fesses pour quelques chose d'insupportable" et il fait signe en souriant à la Maîtresse de continuer. Elle est d'un calme, d'une agilité. Chaque geste est fluide, précis même quand elle se déplace dans la pièce . Aucun mouvement inutile. Son soumis est là pour l'assister. D'un regard, il comprend sa Maîtresse. Quand elle lui demande les deux martinets...quand elle lui demande de les désinfecter...de les aérer. Aucune fausse note. Il est fier. Ces yeux brillent. Il transpire le bonheur d'être la. Il fait tourner consciencieusement les martinets. Avant de les tendre à sa Maîtresse. Et moi je suis heureuse d'avoir vu ça. Ces expressions sur leurs visages à tous. Sauf celui de la little, cachée derrière le touret. Mais elle aussi on sentait qu elle était bien. J 'étais comme une petite souris autorisée à regarder l'envers du décor. Trop de la chance. La little ne pouvait, vu sa position, constater les échanges entre son Daddy et la Maîtresse. Et puis elle avait autre chose à profiter. Et ils ne voulaient pas justement qu'elle voit. Les Dom tout concentrés à ce qu'ils faisaient ne pouvaient profiter pleinement du visage rayonnant du soumis et de la minutie avec laquelle il assistait la Maîtresse. Moi j'ai eu cette chance de pouvoir voir et observer tous ces détails, toutes ces préparations qui font que les 4 étaient complices. Qui servait qui ? https://youtu.be/bKUMaibnQKU Maitre décide qu'il est temps de les laisser ensemble. Et que N/nous devons nous effacer. N/nous revoilà en bas, dans la tanière. Séance de shibari. Grande curiosité pour moi. La soumise est déjà bien encordee. N/nous arrivons presque au moment où son Dom veut la "suspendre". Les nœuds sont réguliers. Les cordes enlacées doucement minutieusement. C'est joli. Je ne sais pas ce qui me plairait le plus. Apprendre à faire les nœud ou me faire encoder ? Je réalise qu'on est tous assis autour des protagonistes. A chuchoter. Un peu comme une communion .... encore ! L idée de la communion. Je suis pourtant pas croyante. Ranges ton eau bénite, tes osties et profites ! .... heu par contre un peu de vin, je suis pas contre. Dans l'idée de communier bien sûr. Il range ses cordes méticuleusement. Plus tard, N/nous verrons un deuxième couple faire du shibari. Dans un style totalement différent. Ce qui compte pour le Dom ce n'est pas l'esthétique, mais bien d'accompagner sa soumise pour lui permettre de lâcher prise. IL nous explique la sciatique de sa soumise, sa peur de la suspension.... "je ne suis pas un oiseau. Mes pieds sont bien a terre " petit à petit IL la place dans un cocon de corde. L'oblige à prendre confiance dans les cordes et dans son corps. Ce n'est pas les cordes ou la volonté du Dom qui contraignent la soumise. Mais du fait de son dos et de ses peurs, c'est bien la soumise qui prend place dans ce cocon. Et son Dom prends bien soin de l'y accompagner. Je sens bien que si ça avait été quelqu'un d'autre, jamais elle ne se serait laissée faire. Je sens bien qu’Il a pour seul objectif de la faire se dépasser mais sans la blesser. Il teste, observe, defait, renoue. Il est un genoux au sol. Le premier pied de sa soumisse sur sa cuisse. Il gère la tension de la corde et la hauteur du buste de sa soumise d'une main. Il lui ordonne de prendre place dans la corde de laisser son corps aller. Elle obéi. Il lui prends l’autre pied. Le pose aussi sur sa cuisse à lui. Whaou. Finalement elle a levé les deux pieds du sol. C 'était pas gagné. Il le lui fait remarquer. Je suis admirative. Oui les nœuds étaient pas beaux mais on s’en fou. Il a réussi à l'amener là où Il voulait. Sans brusquer juste en accompagnant. Maitre m'a beaucoup expliqué ce rôle d'un Dom. Mais là ce n est pas qu'un concept. Je peux le voir, c'est concret. Les deux pieds retrouvent le sol. Leur séance continue. Lui a l'air de s'être détendu aussi. Pourtant il est arrivé stressé d'un après-midi perso compliqué et n'était pas sur d'arriver à faire quelque chose. Ben qu'est ce qu'il arrive à faire quand il est détendu alors ? Une autre soumise dors dans un canapé. La couverture glisse. On peut pas la laisser comme ça. Me voilà partie lui rechercher une couverture. En fait j ai envie de faire des câlins et de distribuer des couvertures à tout le monde. Je sens encore la chaleur des impacts sur mon corps, celle de mon manteau et j'ai envie de donner du chaud à tout le monde. https://youtu.be/g0_dyc4IrLg La soirée à été dense. Riche en observations en apprentissages en découvertes. Il est temps de remettre le cerveau en sommeil pour qu'il commence à classer, digerer tout ceci. Je me réveille sous les caresses et les gestes tendre de Maître. Le souvenir de cette soirée ? J ai passé une superbe soirée. Fait de très belles rencontres. Je me suis liée un peu plus encore à Maître. J'avais découvert dans un club echangiste que la diversité des corps était belle, naturelle , rassurante. J'ai eu la confirmation de ceci . J'ai appris hier soir que la diversité des pratiques, des relations était encore plus belle et enrichissante. J'ai été surpris par le naturel des communications, par la simplicité des échanges humains. Pas la fluidité des relations. Des couples D/s se tutoient, d'autres se vouvoient mutuellement. On était tous différents mais on était tous à notre place, dans notre élément. Le plaisir de savoir qu on a le droit d être soi-même. Ce sentiment de liberté, de partage. En fait y en a d'autres comme N/nous mais pas tout à fait N/nous. Et c'est ce qui les rends si intéressant. J'ai encore tellement de choses à découvrir. Et je ne suis pas seule. Même si IL a de l'expérience, j'ai l'impression que N/ous avons à découvrir. et qu'à travers moi IL va aussi apprendre. Merci Maître pour cette soirée et un grand merci à tous ceux que N/nous avons croisé , qui ont partagé avec N/nous et j'espère que N/nous recroiserons. https://youtu.be/r-or9APQKPo
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Par : le 05/12/22
Ces derniers jours l'inspiration me vient naturellement. J'aurais été tentée de dire comme à mon habitude "j'ignore d'où elle vient…" pourtant, cette fois - ci je connais parfaitement la raison de ce changement d'atmosphère. Il est plus léger, plus clair, plus doux. J'arrive de nouveau, ou peut-être pour la première fois à respirer.  Dans 2 mois environ, je pourrai dire qu'il y a 1 an ma vie a été chamboulée par une rencontre. Une rencontre qui nous était destinée. Nous nous sommes reconnus, étant "de la même espèce" comme il aime si bien le dire. Une connexion indéfectible s'est créée, et j'ignore comment, mais je la sens se renforcer jours après jours.  Lorsque je regarde celle que j'étais en découvrant ce site en janvier dernier, j'ai l'impression d'avoir vécu déjà plusieurs années. J'évolue à leurs côtés, je me révèle et commence à m’épanouir enfin. Je n'aurais jamais pu imaginer qu'une "simple" rencontre puisse un jour m'apporter autant. Peu importe ce que l'avenir me réserve, lui qui me terrifiait tant, le simple fait de les avoir rencontré suffit. Si demain il devait m'arriver quelque chose, je sais que j'aurais l'esprit tranquille. Les accomplissements et les buts que nous nous mettons deviennent obsolètes face à cela. Ils font parties de moi désormais et à jamais. Que ce roman dont j'aperçois depuis quelques jours les premières pages, après des mois de Préface, se ferme dans un mois ou dans 3 ans : peu m'importe. Chaque moment, chaque mot, chaque pensée est chéri.  Parfois j'ai l'impression de ne plus vraiment être. Ni Louve, ni femme, ni humaine. C'est comme si le lien nous transcendait, ne donnant plus d'importance à ces détails : l'âge, le sexe, la nature humaine. Nous ne sommes qu'émotions, ressentis, pensées en ébullitions qui se mélangent créant cette osmose indescriptible. Je n'arrive jamais à poser de mots sur ce qu'il se passe, parce que lorsque les âmes s'entremêlent les seuls langages qui existent sont ceux du touché et du regard.  Il faut le dire aussi, même si cela est moins joyeux, depuis maintenant 10 ans, je ne comprenais pas quelle était ma place ici. Pourquoi j'étais venue au monde. J'étais incomprise, seule bien qu'entourée et différente déjà enfant. La douleur était ma seule amie, celle qui nous prend la main et reste à nos côtés en chaque instant. Je sais que j'aurais pu ne pas être là pour vivre ces moments avec eux, par sa faute. C’est pour cela que je remercie ma bonne étoile pour m'avoir encouragé à tenir bon. Parce qu'aujourd'hui je peux attester d'une chose : je sais pourquoi je suis là. Notre rencontre a donné un sens à ma vie. C'est une phrase que l'on voit et entend beaucoup, pourtant je la ressens parce qu'ils sont en moi : dans ma mémoire, dans la manière dont je regarde le monde. Et si demain ils partaient, rien ne s’effondrerait. C’est, selon moi, ce qu’il y a de plus magnifique dans cette relation. Ma vie ne dépend pas d’eux, ils m’ont simplement donné les clés nécessaires pour qu’elle puisse enfin débuter. Ils m'ont permis de les rencontrer, de rencontrer leur univers mais surtout une chose : de me rencontrer moi-même. C'est ça la puissance de cet univers. Sans jamais avoir été soumise, en ayant simplement touché du bout du doigt la magie qu'offrait ce monde, je me sens forte. Ce sont eux qui ont soufflé sur les braises de ce feu qui habitude désormais mon corps et mon âme. Et il me tarde de le voir s'embraser de plus belle, déployant mes ailes, tel un phénix renaissant de ses cendres. Je m'envolerai alors enfin, accédant à ma liberté et mon épanouissement tant désirsés.      Merci à vous d'eux d'exister, d'être dans ma vie et d'avoir accepté que je fasse partie de la vôtre. 
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Par : le 16/12/22
Je pratique le SM depuis quelques années et compte parmi mes adeptes régulier un évèque. Cet homme, cultivé, la soixantaine, légèrement rond, grisonnant et avec beaucoup d'élégance, aime la maltraitance qui pour lui est d'une jouissance extrême.  Je le rencontre tous les quinze jour depuis bientôt 4 ans et cette fois-ci il m'a demandé s'il pouvait venir avec un enfant de chœur de 40 ans son cadet.  Soit, il vient et comme à chaque fois qu'il vient , je lui demande de rentrer dans mon duplex par l'escalier, de se déshabiller au bas de l'escalier et de monter dans le plus,simple appareil. En arrivant , il me salut , bonjour étamé présente Julien, son enfant de chœur.  Je salue Julien et lui demande s'il a une ceinture. Il soulève son T-Shirt été montré qu'il en a une. Je lui ordonne de la retirer, et indique à Monseigneur de lécher mes chaussure pour être beaucoup plus respectueux qu'à son arrivée. Comme il avait oublié de m'appeler maître, il méritait une punition. Je lui demandais comme à notre habitude de choisir le nombre de coups de fouets qu'il choisissait. Il choisi 5 coups, le maximum. J'ordonnais à Julien de donner un coup de ceinture bien sec sur les fesses de monseigneur . Julien lui asséna un coup sec et bien ferme déclenchant un petit couinement de plaisir . Il recommença pendant que je pinçais ses tétons.  J'ordonnais à Julien de se déshabiller, ce qu'il fit en faisant apparaître une queue de 20 cm d'épaisseur normale environ 5cm. Je le dirigeais face à monseigneur afin qu'il se fasse sucer. Pendant que monseigneur suçait Julien, je le godais avec un gode de 25 cm avec une largeur de 7cm en haut à 12cm à la base. Je le fistais littéralement avec ce gode monstrueux en fouettant ses couilles....il hurlait de plaisir , étouffé par les gorges profondes que j'imposais à Julien de lui faire. Je lui ai même enfoncé en tapant avec le pied dedans. Il hurlait : encore, merci maître hummm !! En 4 ans il n'a jamais vu m'a queue et nous n'avons jamais eu de rapports sexuels.   La seule chose à laquelle avait droit monseigneur était de lecher ma queue au travers,de mon pantalon.  Ce jour là, je demandais à Julien de prendre monseigneur en le défonçant violemment pendant qu'il frottait sa langue et sa bouche sur ma queue au travers de mon pantalon.Au bout de quelques,minutes de coït, Julien me dis je vais jouir, j'ordonnais donc à notre chienne soumise d'évêque de se soumettre au baptême du sperme de son disciple et de n'en laisser aucune goutte. Il pris tout en bouche et lécha la moindre goutte de sperme du gland du jeune homme. En tant que maître SM je jouissais de voir ma lope d'évêque avoir tant de plaisir et jouir des coups et frustration infligées. A l'issue du rendez vous je félicitais Julien de son implication dans ce qui était un rendez-vous réussi pour le plaisir que chacun avait eut. Je prononçais ainsi une homélie sur la petite vertue de cet homme d'église, qui venait de recevoir une extrême onction digne d'une lope soumise. Mon absolution accordée, je fouettais ses fesses une dernière fois et ordonnais que tout ce petit monde se rhabille pendant que je préparais un petit café.  En effet, nos séances sont toujours suivies d'un moment convivial d'échanges intellectuels riches. A la prochaine...
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Par : le 27/12/22
I) une rencontre d’âmes : la prise de contact fin du début des années 2000, 2007 pour être précis ; je naviguais dans les sphères du BDSM depuis quelques années, je me remettais d'une rupture sentimentale et de la fin d'une relation que certains nommeront D/s mais qui, a mes yeux, était bien plus. Une situation financière catastrophique se terminait, je touchais a la fin de ma première carrière professionnelle ; j’étais en quelque sorte dans des limbes sociales et personnelles fortes, brumeuses et accablantes. En ce mois de janvier, je parcourais les sites afin de pouvoir revenir vers le BDSM, je ne pouvais pas envisager une autre forme de relation, comme si je voulais éprouvé ma volonté de me soumettre, de vivre ma sexualité ou émettre un cri des émotions. En naviguant de site en site, et ce depuis la fin 2006, je finissais immanquablement par revenir sur celui d'une Dominatrice reconnue dans le milieu, Sa façon de présenter les relations, Son physique, Ses tenues et l univers que peignait chacun de ses mots, chacune de ses photos me troublait de façon certaine et forte. J'avais déjà écris un mail de présentation a cette Dame, Elle m'avait répondu et dans une forme de lâcheté je n'avais donné suite, incapable de pouvoir réunir l'offrande et pris de la peur de m'attacher, en un mot me croyant indigne. Mais en ce début d'année, mon esprit semblait ne pouvoir se détacher de l envie, du souhait de rencontrer cette Dame, Lady Morrigàn, de me confronter une fois encore a ce que je nommais mes démons, de poursuivre un cheminement, que je savais incontournable. Je me décidais a ré écrire a Lady Morrigàn afin de pouvoir obtenir la possibilité d'un appel téléphonique pour fixer une possibilité de rendez vous, lui exposer si possible l’émoi qu'elle suscitait en moi, quitte a passer pour un fou. Sa réponse ne tarda pas, elle m'expliquait qu elle ne serait pas disponible avant février, et que je pourrais réfléchir et que si cette envie de la La rencontrer était toujours présente, alors je devrais la rappeler a une date et une heure précises. Bien sûr je répondais par retour de mail, que j'acceptais les conditions et je m'engageais même a respecter Sa volonté quant a la date de l'appel. Durant la période entre cet échange et la date, mon esprit fut comme quasi dédie a l’élaboration d'une présentation, je commençais même a faire des calculs pour pouvoir prévoir l offrande (dont je me doutais du montant). Le mois et demi passa, sans doute bien trop lentement pour l'impatient que j’étais encore a l’époque, malgré une relation précédente m'ayant déjà apporté les bases d'une éducation D/s. Le jour et l'heure de l'appel arriva, je composais le numéro avec une grande nervosité, sans masquer mon numéro comme demandé ; les sonneries s’enchaînèrent jusqu'à déclencher le répondeur et j'entendis pour la première fois cette Voix qui allait me pénétrer, envelopper mon esprit ; a la voix douce et autoritaire, une diction troublante, les mots semblaient prendre une autre dimension et mon esprit commença a se délecter et se perdre dans ces chants hypnotiques. Je laissais un message, tentant de rendre ma voix la moins chevrotante possible malgré l’émotion. A peine avais je poser de le téléphone sur mon bureau, avec une touche de déception qui me poussa a allumer une cigarette, que celui ci sonna, numéro masqué ; alors que d'habitude je ne réponds pas a ces appels, là je décrochais et immédiatement je reconnu Sa voix envoûtante qui prononçait mon pseudo, j’éteignais la cigarette et lorsque un « merci d'avoir laisser un message, nous allons pouvoir échanger » parvint a mon esprit et aussi impulsif que cela puisse paraître, je me mis a genoux naturellement, comme si la présence de Lady Morrigàn venait a moi par Sa voix, comme si le soumis en moi reconnaissait d'instinct un règne l'appelant. La conversation était axée, entre autre, sur les conditions de rencontre et au fur et mesure, elle prit une tournure plus « intime », sur ce que Lady Morrigàn appréciait chez des soumis, sur les blogs et sites internet et sur l’expérience. Je découvrais alors que Lady Morrigàn possédait un cheptel de soumis « proches » qui lui rendait des services, elle me parlait alors d'un blog que je tenais et où j'exposais mes écrits et dessins, un compliment me fit vaciller. Il fut alors convenu que avant d'envisager quoique ce soit, je devais répondre a un questionnaire qui me serait envoyé via mail, rédiger une lettre exposant comment je voyais mon parcours et les motivations les plus exactes quant au fait de vouloir venir aux pieds de Lady Morrigàn. au cours de ce dialogue,je me rendais compte que certains aspects étaient en commun, certaines affections, visions. Je mettais cinq bonnes minutes a redescendre après cet échange, et dans la foulée je ne pus m’empêcher d’écrire un texte relatif a ses mots, sa voix et ce que je ressentais. Dans le jours qui suivirent, je recevais le questionnaire et m'appliquais a rédiger une lettre de motivation, la plus complète possible où je ne cachais rien de mes expériences, ressentis et situations. Il s'en suivi un échange de quelques mails, et l'envoi du texte écrit lors de notre dialogue téléphonique, puis quelques semaines plus tard , il me fut demander d’appeler Lady Morrigàn. cet appel était en vue de poser un rdv. La date fut convenue, l'offrande également, un geste me fut accordé égard a ma situation financière a la seule condition que j apporte le texte envoyé par mail , ainsi qu'un autre posant mon imaginaire sur le rdv a venir, sur papier a l'encre bleue. Le jour de la première rencontre : la date tant attendue était là, j'avais repéré le temps de trajet, je m’étais apprêté de manière a être le plus courtois et respectueux pour ce rendez vous, pour cette venue dans le lieu de règne de Lady Morrigàn. une grande nervosité me tiraillait la gorge et le ventre ; durant le trajet en transport, je me répétais les gestes, les mots et les attitudes que je Lui devais de respecter. Une fois sorti du métro avec de l'avance sur le rdv, une envie de fumer me prenait, je la réprimais difficilement, j'allais a l'adresse fournie, passais l'appel convenu a l heure convenue. Alors que mes doigts saisissaient le code d'entrée, je voyais mon tremblement augmenter,tout en moi me faisait penser que ce rdv allait devenir une référence, que je m’apprêtais a franchir un cap important, que cette rencontre allait compter. Je pris l'ascenseur, un ancien modèle des immeubles parisien, dans cette cage mouvante je me sentais comme en élévation vers un lieu unique, mystique. La voix de Lady M, son image étaient en moi et plus je montais, plus c’était le cas. La porte se trouvait juste en face de l'ascenseur, il ne semblait pas y avoir d'autres appartement sur le palier. Comme demandé, je ne sonnais pas mais me servait du butoir de porte, pas de réponse, devais je re frapper ? Alors que ma main était devant le butoir, j'entendais un bruit distinct, celui de talons sur le sol ; la porte s'ouvrait sur un couloir dans la pénombre, et se faisant une odeur, un parfum vint me saisir comme une main a la fois ferme et chaleureuse ; la voix de Lady Morrigàn m'invitait a entrer, elle se tenait derrière la porte ; alors je faisais trois pas dans le couloir , la porte se referma avec un bruit quasi de loquet, une sensation me prenait alors, celle de me dire que désormais un chemin pouvait s'ouvrir. Je sentais alors Lady Morrigàn passer sur mon coté, mon regard se baissa d'instinct. Elle se tenait face a moi, je restais bloqué comme idiot a regarder ce que je devinais être des bottes a talons aiguilles, noires et a lacets, je ne montais pas mon regard plus haut. Une main vint alors se placer a mi hauteur, je mettais la mienne a ma poche de revers afin de sortir l enveloppe de l offrande. Un « pas maintenant, suivez moi » un brin agacé me fit remettre l enveloppe dans ma poche. Je suivais Lady Morrigàn dans le couloir, en ne quittant pas ses talons des yeux, nous arrivâmes dans le boudoir, une belle pièce plongée dans une pénombre, je distinguais une console sur ma gauche, devant moi un petit tapis circulaire posé devant une cheminée, au dessus de laquelle un miroir entouré de bougeoirs triple étaient placés. Sur le mur face a moi, un bouclier et deux épées prêts d'une porte menant a une autre sale, sur le même mur après cette porte, en allant sur la gauche, un tableau sous le lequel étaient situés deux anneaux métalliques, en dessous se trouvait un guéridon au dessus de cuir. En continuant un regard circulaire sur la gauche, devant une fenêtre aux épais rideaux noirs tirés, se trouvait une méridienne Joséphine empire aux couleurs pourpres, un guéridon a gauche et entourée de plantes, puis mon regard revint sur la console a coté de laquelle je remarquais un valet. La musique que je remarquais enfin était de type underground fantasy. Lady Morrigàn me demanda de poser l'enveloppe sur la console, d’ôter ma veste sur le valet et de prendre place sur le tapis circulaire, je m’exécutais sans oser la regarder, d'autant que le ton employé a mon arrivée indiquait sans équivoque , que j'avais commis un impair. Une fois que je m’étais placé sur le tapis, regard baissé et mains derrière le dos, Lady Morrigàn me lançait : « allez vous, vous décidez a oser me regarder ou n'aurais je droit qu'a un regard fuyant d'animal coupable ? -Maîtresse, c'est que je sens avoir commis une faute -oh oui vous en avez commis une et venez d'en refaire une autre, je vous indiquerais lesquelles en temps voulu -bien Maîtresse » j'osais enfin lever les yeux, et là je la vis superbe, en position de reine sur la méridienne. Elle portait de superbes bottes montantes au dessus du mollet, lacées et noires, une jupe en vynil dont l'ouverture sur la cuisse laissait deviner des bas soyeux, un chemisier en dentelles blanches laissant deviner un bustier noir ; son visage exprimait de la vie, un teint pâle, des lèvres cerises, un regard perçant vous scrutant au plus profond, des cheveux blonds platine quasi blancs aux boucles travaillées sur les tempes, ses mains gantées d’élégance noire en cuir. Telle une aphrodite guerrière et rayonnante, elle était posée sur sa méridienne, une jambe légèrement pliée sur l'autre, une de ses mains en poing sur sa joue ; cette vision me conquit d'emblée, sa voix allait si bien avec son corps. Tout en Elle dégageait, grâce et force, une présence comme on en croise peu dans une vie,son être vibrait ses ondes jusqu' a mes souffles, s'en emparant en un battement de cils. Je me sentais si chanceux d’être en la présence d'une telle Femme et dans le même, je savais déjà que je signais là l'acte qui pourrait me mener a ma perte, tant je pressentais que cette Femme pourrait me menait a la damnation que je la suivrais alors avec un sourire reconnaissant et dévotion. Déjà je rêvais de l'honneur de pouvoir embrasser ses bottes, de lui livrer mon corps et mon cœur ; certaines rencontres sont ainsi faites que vous sentez jusqu'à votre moelle, qu'elles vous marqueront a jamais. Lady Morrigàn me demanda alors de me dénuder a l'exception de mes sous vêtements et de poser mes affaires correctement pliées aux cotés de la cheminée ; alors que je reprenais ma position initiale, debout et mains dans le dos, je me rendais compte que Lady Morrigàn s’était levée, alors que je me retrouvais face a elle, elle commençait a avancer vers moi. Une démarche a la fois féline et aristocrate, puissante et raffinée ; chaque pas qu'elle faisait en ma direction soulevait en moi des tornades d’émotions, je sentais une envie de reculer comme pris de panique et dans le même temps, une envie irrésistible de me jeter a ses pieds ; plus elle avançait, plus j’étais captivé, non seulement par son physique mais aussi et surtout par son aura, je sentais alors distinctement une fissure se dessiner en moi. Alors que son souffle se résonnait sur ma peau, elle m indiquait que l'inspection pouvait commencer, ainsi que le questionnaire. Ses mains commençaient a sinuer sur ma peau, de la base de la gorge a l abdomen en passant par les flancs, mes yeux se fermaient a son contact a la fois doux et inquisiteur. Entre des questions sur mes goûts musicaux,mentalité, des remarques sur ma condition physique venaient piquer mon orgueil, un peu trop mou, manque de fermeté (oh comme elle se servait bien de mes confidences sur mon manque d'assurance en mon physique).
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Par : le 09/01/23
Enfin, j'entends Madame Stone dire : — On va y aller Jeffery, merci pour tout. — Avec plaisir, Emma. Elle soulève sa jupe en disant : — On dirait que tu y prend goût à ma chatte. Allez, sors de là. Je suis à genoux devant elle, craignant qu'elle m'oblige encore à faire quelque chose, mais elle se contente d'ajouter : — Qu'est ce qu'on dit ? — Merci Madame Stone. Je sors de l'engrenage et je compte bien ne jamais y retourner. *** Le lendemain matin, je n'assiste pas à la punition de la fille que Madame Stone a désignée. Ce qui s'est passé hier me reste en travers de la gorge. Je ne veux plus rien avoir à faire avec elle, pour le moment. Alors, je fais la tête, subtilement. Mon mari me demande : — Tu n'assistes pas à la punition d'une fille, ce matin ? — Non, je vais regarder CNN pour essayer de t'aider. Ça ne lui plaît qu'à moitié, mais il n'ose pas me poser des questions sur la journée. Il a vu les images, donc il sait très bien pourquoi je râle. On est à un mois des élections et les prévisions ne sont pas bonnes. Dany Prince, si c'est son vrai nom, a le soutien de beaucoup d'électeurs... On va dire les électeurs de seconde zone : les Noirs, les Hispaniques, les Chinois, les démocrates... oui, de la racaille. Nous avons les vrais Américains de notre côté : à commencer par les Républicains blancs. Prince a le soutien de la presse de gauche et des autres médias. Moi-même, je suis attaquée, soi-disant que j'ai été strip-teaseuse. Quelle calomnie : j'ai fait de la danse, c'est tout ! Je dis à mon mari : — Faut se débarrasser de ce type... On ne peut pas l'impliquer dans un scandale sexuel ? Il fait la moue et répond : — Peut-être... La CIA est sur le coup... La semaine prochaine, on part en Europe... Avant ça, je dois rencontrer discrètement des gens très importants. Je vais les voir à Tijuana. On pourrait en profiter pour s'amuser un peu. — Désolée, je tousse beaucoup le nuit. Je crois que je vais faire venir un médecin. Il sait que ce n'est pas vrai ! Il me dit : — J'ai très envie de te voir faire du pole dance. Cinq mille dollars pour faire ce que tu faisais à Atlanta. Il est fou ! 5.000 $ ! C'est énorme ! Il voit bien que j'hésite et ajoute : — Ça m'exciterait que Sandra vienne avec nous, comme si tu travaillais pour elle. — Sandra, la petite pute de Madame Wolf ? Ça, jamais !!! — C'est pas une pute, c'est la filleule de Madame Wolf et puis j'ai vu à quelle vitesse tu lui embrassais les chevilles, au Slave Paradise. Je me demande depuis quand il m'espionne, ce sale rat ! Il ajoute : — Dix mille dollars et tu lui obéis... — NON ! — Quinze mille dollars. — Salaud !... Pas de fouet ? — Uniquement quelques claques sur tes fesses, si nécessaire. Alors ? — D'accord... — Je suis peut-être un salaud, mais toi, tu ne serais pas un peu pute ? — Si, mais une pute à 15.000 $. Il rit et j'ajoute : — Et je ne veux plus de Madame Stone. — Pas de problème, j'ai des amis qui la reprendront tout de suite. On partira à 14 h. Va voir Madame Jones, je lui dirai de te donner la somme. Je vais chercher l'argent, puis je me déguise à nouveau : perruque et lunettes noires. Je sors discrètement par une porte de service et je vais verser la somme sur notre compte commun, à Summer et moi, aux îles Cayman. Ensuite, je vais acheter une carte de téléphone prépayée. J'appelle Summer. Je lui dis longuement que j'ai envie de la revoir, puis je lui explique ce que mon mari me demande et le fait que je devrai obéir à Sarah au bordel. Elle répond : — Elle te ménagera. Vous partez en Europe et au Japon et il a sûrement prévu de te faire coucher avec l'un et l'autre, tu ne peux pas avoir de marques. Demande-lui de l'argent pour le faire. — Il m'a donné 15.000 $. Un blanc... C'est rare que Summer soit "sans le son". J'ajoute : — Je les ai déjà envoyés... — Tu as une carte prépayée ? — Oui... — Bon, écoute. J'ai quelques ennuis. Je vais devoir quitter les États Unis, pendant un moment. — Summer... — Ne commence pas à pleurnicher. Dans deux mois, au plus tard, je viendrai à Washington. Je te donne des nouvelles dès que je rentre. Je t'embrasse. — Je t'embrasse... aussi.... snnniiifff.... Elle raccroche. Je jette la carte de téléphone dans un égout et je rentre en pleurant... Et maintenant ? *** Samedi après-midi, je prépare une petite valise, car on va passer la nuit à Tijuana. On entre chez moi, sans toquer : c'est mon mari et cette garce de Sarah. Elle me dit : — Tu me reconnais ? J'ai un nouveau mantra, c'est « 15.000 $ », alors, je fais une révérence et réponds : — Oui, Mademoiselle Sarah. Grand sourire de mon mari. C'est son truc, il est soumis par mon intermédiaire ! Bah ! Tant qu'il paie aussi bien... Heureusement, elle ne me fait pas le coup de devoir embrasser ses chevilles. Il me dit : — C'est bien Ashley... On jouera là-bas... *** On part à l'aéroport et on prend un jet. Il y a moi, mon mari, deux gardes du corps et... Sarah. Elle me demande : — Tu vas danser pour nous, petite ? Vous savez à quoi je pense : les $$$ sur notre compte. Je réponds : — Oui. — Oui qui ? — Oui Mademoiselle Sarah. Pfffff... On atterrit à l'aéroport international Général Rodríguez de Tijuana, juste au sud de la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Les formalités sont tout de suite expédiées. Même incognito, le Président a des arguments. On pend une grosse 4X4 noire aux vitres teintées, direction les bas-fonds de Tijuana... Brrr... J'ai la trouille, je veux Summer. On se gare à l'arrière d'une grande baraque style ranch... À l'intérieur, pas de doute, c'est un bordel. Ça ressemble à celui de Washington, en plus grand encore. Il y a pas mal de monde, des Hispaniques, des Américains et des Asiatiques, comme partout maintenant. Il y a plusieurs tables avec des barres pour faire du pole dance. Des filles dansent et balancent leurs lourds appâts en tournant maladroitement autour des barres. Elles ne sont pas meilleures que moi. Dans notre cas, le pole dance, c'est juste un moyen de montrer les aspects les plus séduisants de nos personnalités ! On se dirige vers le fond de la salle. Une serveuse nous ouvre une porte et on entre dans une pièce beaucoup plus petite. Il y a une grande table où se trouvent des Occidentaux. Oh, putain ! Y a les marchands de cochons ! Je ne peux pas les blairer, ceux-là : rien n'est plus snob et arrogant que des nouveaux riches. Ils sont nés dans la fange et maintenant qu'ils sont richissimes, ils se croient sortis de la cuisse de Jupiter ! Leur fortune, ils l'ont faite en tuant des animaux ! Mon mari ne m'a pas dit qu'ils seraient là, le sale traître. Il y a aussi un très gros Chinois avec une pin-up, Thaïlandaise je pense, et puis deux hommes avec de jolies putes ou alors leurs petites filles... mais plutôt des putes. Autre chose qu'il m'a caché, il leur dit : — Ma femme va danser pour vous, chers amis. Soi disant que j'étais ici incognito ! Puis à moi : — Déshabille-toi ma chérie. Sa chérie a juste envie de lui péter les deux genoux avec une batte de base ball. Mais, je pense à l'argent, alors je me déshabille. Ils ont l'air ravis de voir la première dame dans le plus simple appareil. Tout le monde, sauf Madame cochon qui dit : — Ne le prend pas mal John mais je n'ai aucune envie de voir ta femme balancer ses grosses fesses devant moi... De plus, elle a toujours l'air renfrogné et désagréable. Elle n'a jamais l'air très propre, non plus. C'est de bonne guerre : on ne sait pas se blairer.  Je connais des gens qui pourraient lui régler son compte à cette sale truie ! Je vais me renseigner pour trouver un tueur fiable enfin, j'imagine que je pourrais faire ça. De toutes façons, mon mari va me défendre. Il répond : — Je pensais que ça vous ferait plaisir, chère amie, mais vous avez raison, elle a de nouveau cet air renfrogné. Je vous propose de la remplcer par Miss Mexico. Je la fais appeler. Le sale traître me regarde et me dit : — Toi, va danser dans la grande salle. Sarah, va avec elle, ma chérie. Quant à Madame cochon, elle me montre la porte du doigt en disant : — Dégage. Oh, que je la hais ! J'ai pris une décision : je m'en vais ! J'ai de l'argent dans mon sac. J'irai dans un hôtel et mon mari viendra me chercher en rampant, étant donné qu'il ne peut absolument pas divorcer à la veille d'une élection. Je m'apprête à enfiler ma robe, quand Madame cochon, encore elle, me dit : — Laisse ta robe et ton sac ici, tu n'en as pas besoin pour balancer ton cul en tournant autour d'une barre. A suivre. Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins. Nos 7 livres illustrés sont ici :  https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search       
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Par : le 11/01/23
[NdA: il y a une première partie à ce texte, à mon sens ça vaut la peine de la lire pour se mettre dans l'ambiance, mais ça n'est pas obligé!] J’entends la porte de la maison s’ouvrir, et des pas dans l’escalier. Je me rends compte brutalement que je n’ai pas du tout anticipé la manière dont nous allions nous saluer : nous pourrions être aussi bien des amants que des inconnus, ou des amis de longue date. Si bien que j’hésite entre de nombreuses possibilités : serrer sa main ? le prendre dans mes bras ? embrasser délicatement, ou langoureusement sa bouche ? Je n’en sais rien… Il se passe de longues secondes pendant lesquelles mon cerveau soupèse des informations contradictoires, et n’envoie plus aucune directive à mon corps, qui reste planté là, immobile. Pendant ce temps, il s’approche de moi doucement, un léger sourire sur les lèvres. Il a l’air calme, il est beau. Il porte des vêtements simples, élégants mais adaptés à la vie rurale, et arbore une petite barbe de trois jours qui lui donne beaucoup de charme. Surtout, sa démarche assurée et son regard pétillant me séduisent immédiatement. Je remarque qu’il est un peu plus petit que moi. Il arrive en face de moi, je n’ai toujours pas bougé d’un cil. Il approche sa main de mon visage, effleure ma joue, et saisit délicatement le côté de ma tête, sous la tempe et à la base du crâne. Puis il vient déposer un baiser léger, sensuel, sur l’autre joue, assez proche de ma bouche. Il enlace ma taille et me glisse à l’oreille « Bonjour ». Il fait un pas un arrière, prend ma main dans la sienne, et me regarde avec intensité. Son regard, ses yeux bleu-vert sont beaucoup plus beaux que tout ce que j’ai pu voir sur les photos qu’il m’a envoyées. Libéré de son dilemme, mon cerveau décide de se remettre en marche, je lui réponds son salut. Il m’entraîne dans l’escalier, et j’accorde enfin un peu d’attention au contact de sa main sur la mienne : sa peau est légèrement rugueuse, celle de quelqu’un qui manipule des outils, mais néanmoins plutôt fine et élégante, et surtout très chaude, rassurante. Il tient ma main un peu plus longtemps que ne le justifierait le simple fait de me guider vers sa maison, et joue très légèrement avec mes doigts, en caressant la pulpe de manière à peine sensible. L’étreinte de sa main est toutefois très galante, pleine de retenue, juste ce qu’il faut pour éviter de marquer franchement une relation amoureuse. Il me fait découvrir sa maison, faire le tour du propriétaire, comme il l’aurait fait avec un vieil ami venu lui rendre visite. Puis nous passons à table. Il a préparé mille petits mets délicieux, à la manière libanaise, et nous faisons un festin de saveurs, de couleurs et de textures. Pendant le repas, je suis tellement concentrée sur la qualité des plats, les sensations sur ma langue, que j’en oublie presque de lui prêter de l’attention, de chercher à lui plaire, de jouer avec l’ambiguïté de notre rencontre. Une fois ou deux, je lui lance un regard et découvre qu’il m’observe un peu en coin, amusé de mon oubli dans la gourmandise. Lui semble maîtriser la situation, à la fois seigneur et maître d’hôtel, comme s’il était habitué à une telle profusion d’émotions culinaires. Le café me dégrise un peu, et nous sortons prendre l’air. Les alentours sont très beaux, d’une grâce singulière dans laquelle le sauvage se mêle adroitement au domestique, à moins que ce ne soit l’inverse : ici des vergers dépareillés, enchevêtrés mais étrangement ordonnés ; là un jardin dont le plan incompréhensible semble sorti de l’imagination d’un génie ou d’un fou. Ailleurs encore, un chemin qui s’engage dans un bosquet semble une sente de sanglier, mais s’avère finalement ouvert et agréable, s’aventurant entre des arbres majestueux et inquiétants. Tout au long de notre promenade, nous parlons de tout et de rien, bras-dessus bras-dessous, nous avons l’air d’un marquis et une comtesse devisant galamment. Mais moi, je n’ai rien de la comtesse, et sentir la chaleur de cet homme juste à côté de moi, à portée de main et pourtant inaccessible, me met les nerfs à vif. Aussi, je suis perturbé par sa toute jeune chienne qui nous accompagne, et qui est le pendant chaotique de notre comportement civilisé : elle farfouille partout, pisse dans un coin, suit une trace odorante pour l’abandonner quelques secondes après. Elle lui saute dessus, et se fait vertement tancer, mais réitère pourtant son geste. Il s’amuse à exercer les quelques commandements qu’il lui a appris à respecter : « assis », et elle s’assoit. « Viens », et elle s’approche, mais s’arrête aussitôt qu’il lui lance un « stop », la queue hésitante et le regard interrogateur. Je suis fascinée, presque mal à l’aise de l’obéissance de cette petite créature, qui par ailleurs a tout de la bête sauvage. Et en même temps, une part de moi se laisse impressionner par l’autorité qu’il exerce sur elle. Je m’avoue timidement que je voudrais être à la place de cette chienne, quitter les oripeaux de la fille sage et jolie. Oser m’approcher jusqu’à sentir son entrejambe, et me faire punir pour cette audace. Lui sauter dessus et lécher son visage. Obéir s’il me commande de me coucher à ses pieds, de me mettre à quatre pattes et de présenter ma croupe. Pendant que je m’échauffe toute seule dans ma tête, je me demande où il en est, lui. Il a l’air imperturbable, sûr de lui, mais je crois deviner qu’il ne s’agit que de la surface. Durant nos discussions à distance, à certaines heures de la nuit, nous avons échangé sur nos fantasmes, nos désirs crus, viscéraux. Je cherche la trace de l’homme qui m’a fait mouiller ma culotte en me parlant de sexe comme si j’y étais, et je m’énerve de le sentir si propre, si distant à présent que ça y est, j’y suis ! Nous rentrons à sa maison, et comme il fait un peu frais il allume la cheminée. Il part aux toilettes, et moi je continue à construire ma frustration : « qu’est-ce que tu fous là ? », je me dis. « Alors ça y est, un feu de cheminée, et maintenant, c’est quoi ? Un scrabble, une tisane et dodo ? ». La flambée réchauffe mon ventre, mes seins. Je sens confusément que je laisse les forces profondes prendre le dessus sur ma raison, que j’autorise mon désir, ma colère et ma peur à débrancher mon cerveau. Il rentre dans la pièce, je le regarde fixement. Je relève ma robe, dégrafe mes bas. Puis je retire ma culotte, lentement, exposant ma chatte poilue et odorante. Il n’est qu’à quelques pas de moi, je lui lance ma culotte à la figure. Il la rattrape, la hume, son regard devient piquant, je vois une faille s’ouvrir en lui. Je défais la ceinture de cuir qui enserre ma taille par-dessus ma robe, et la lance également dans sa direction. Il s’en saisit et immédiatement, l’utilise contre moi avec force et précision. La lanière claque contre ma cuisse, m’arrache un cri. Il réitère son geste, et je sens une douleur cinglante sur ma fesse. J’ai à peine le temps de penser quelque chose comme « ah, tu veux jouer au dompteur ? ». Je saute sur lui, l’étale sur le canapé, j’arrache littéralement sa chemise. Je me demande furtivement si j’en ai arraché les boutons, s’il faudra la réparer demain. Je découvre son torse et ses épaules, les lacère avec mes ongles, mais je lui laisse les manches à mi-hauteur, ce qui contraint ses mouvements. Je monte mon bassin sur lui, et retiens ses bras avec mes jambes. Saisissant sa tête dans ma main, je l’embrasse, je le flaire, je le mords, et lui pousse des petits gémissements d’animal pris au piège. Ça me fait instantanément mouiller. Assez rapidement, je meurs d’envie de lui donner mon sexe à renifler, à goûter : toujours à califourchon sur lui, je pose ma chatte sur sa bouche, et tenant son crâne dans ma main, je le force à me lécher. Tout s’aligne en moi, tout prend sens, le trajet et la longue attente, les discussions interminables et le regard brillant, le jardin, la chienne. L’amour lové à l’intérieur de moi bondit comme un dragon hors de sa boîte. Mon clitoris exulte, mon sexe inonde son visage, étouffe ses cris haletés. Je me penche un peu en arrière, et de ma main libre je défais son pantalon, caresse son sexe tendu au travers du caleçon. Il se redresse soudain, et je bascule à la renverse, manque de me cogner sur le sol. Le temps que je comprenne ce qui s’est passé, il s’est débarrassé de sa chemise et de son pantalon, et il bondit sur moi. Nous roulons par terre, entremêlés, et pendant un moment nous ne sommes plus que grognements, griffes, crocs, langues. Nous arrachons sans nous en rendre compte la plupart des vêtements qu’il nous reste. J’ai l’impression de prendre le dessus, et je brûle d’envie de remettre sa langue sur mes lèvres. Mais il me saisit soudain par les cheveux et par la gorge, m’arrachant un cri de douleur, et me force à plat ventre avec le poids de son corps. Une de ses mains tient mon visage, étouffe mes cris sur ma bouche, tandis que l’autre attrape ma ceinture, celle qui a tout commencé, et l’enserre autour de mes coudes, dans mon dos. Je jappe, me débats, mais je ne peux que constater que l’étreinte est sérieuse : juste avec cette petite lanière de cuir, habilement liée, il est en train de gagner le combat. Je rugis carrément, impuissante et furieuse. Lui, il s’est relevé, et il rigole, ce qui me met encore plus hors de moi. Son sexe est dressé, je trouve cet homme magnifique et terrible, j’ai envie de le dévorer, ou d’être dévoré par lui. Il prend son temps pour aller chercher une corde dans un tiroir, et achève avec art de me posséder. Il lie mes poignets l’un avec l’autre, et les remonte sur mon dos en passant sa corde sous mes aisselles, puis derrière ma nuque. Ça me fait mal, un peu. Surtout, dans cette position, mes mains sont incapables de lui interdire l’accès à mon sexe et à mon cul, je me sens offerte de manière vertigineuse. J’essaie quand même de gigoter, de me débattre, je me relève et me jette sur lui à corps perdu. Mais je suis une proie facile : il arrête mon élan en saisissant mon visage dans sa main, et pince mes tétons avec rudesse. Un cri m’échappe, j’essaie de mordre sa main. Il me reprend par les cheveux, me force à m’agenouiller par terre, le buste sur le canapé. Il décide de se remettre à lécher ma chatte, et bien que j’en meure d’envie, je serre sa tête entre mes jambes pour refuser la caresse, dans une tentative désespérée de contrôler un tant soit peu la situation. Il se redresse, pousse un soupir d’insatisfaction. Pendant quelques instants, il pose sa main sur mon sacrum, le pouce sur mon anus. Alors, sans le vouloir, je me détends, me relâche instantanément. Je me sens me déposer au creux cette main, signer ma reddition dans la chaleur de sa paume. A présent, je le sais, il a tout pouvoir sur moi et c’est exactement ce que je désire, profondément. Ça ne m’empêche pas de hurler quand il met une grande claque sur ma fesse, puis sur l’autre. Enfin, à l’aide de cordes supplémentaires, il assujettit mes chevilles aux pieds du canapé, maintenant mes jambes écartées. Cette position est tellement humiliante que j’ai un soubresaut de révolte, je crie et lui lance des insultes : « Salaud ! salaud ! », je ne sais plus dire que ça. Alors, il fourre dans ma bouche ma propre culotte pleine de mouille, et la maintient en place avec un foulard. Sans que je maîtrise quoi que ce soit, des larmes coulent de mes yeux, je le supplie dans mon bâillon de m’enfourner, de me transpercer. Il prend son temps et moi je meurs de frustration, je brûle de mon désir bestial et dompté. Je ne sais pas ce qu’il fait, qu’est-ce qu’il attend pour me baiser ? Je secoue mes liens mais je suis toujours aussi prisonnière, ma chatte est béante et ruisselante, exposée et implorante. Il pose sur mon clitoris un vibromasseur, je ne m’y attends pas, je décolle d’un coup. Il se rend compte que je pourrais jouir là, maintenant, alors il le retire un peu, puis le remet, c’est incroyablement, exceptionnellement délicieux et terriblement cruel à la fois. Et puis il me pénètre, de toute la longueur de son sexe. Je suis tellement mouillée, tellement ouverte que la capote ne me gêne même pas, et qu’à vrai dire un pénis deux fois plus gros serait rentré sans mal. Mais j’aime le sentir en moi, mon cœur s’ouvre et mon corps s’abandonne. Il alterne stimulation du clitoris et pénétrations saccadées, de plus en plus appuyées et rapides, et ça me rend dingue. Je veux les deux en même temps, je l’implore mais ça ne sert à rien, je remue mais ça n’avance à rien. Il finit quand même par me satisfaire, règle le vibro au maximum et me baise sauvagement en agrippant mon dos avec ses ongles. Ses doigts enserrent ma gorge et contraignent ma respiration, je ne sais plus qui je suis, un cri se construit au profond de mes entrailles et cherche à remonter à la surface en gerbes explosives. Je me rends compte qu’il laisse couler de la salive sur mon anus, comme s’il voulait se mettre à m’enculer. C’est la goutte d’eau, je suis prise de spasmes, je jaillis, mon sexe l’avale et il jouit aussi, presque surpris de s’être fait attraper. Nous mêlons de longs hurlements rauques et sauvages, nous partageons un immense frisson de toute l’épine dorsale. Il aplatit son ventre sur mon dos, nous sommes tous les deux ruisselants de sueur. Mes mains toujours liées en profitent pour attraper ses tétons et les pincer, il gémit, il rigole et moi aussi, dans le prolongement des secousses de l’orgasme. Son sexe toujours en moi, il défait mon bâillon, puis lentement se retire. Il m’embrasse, me mordille, me caresse, mais ne me détache pas encore. J’ai les coudes, les épaules et les poignets en feu, mais le corps tellement vibrant d’énergie que je pourrais tout endurer. Il me regarde avec des yeux amoureux, exactement le genre de regard que j’ai rêvé qu’il pose sur moi. Prenant un air coquin, il me dit « je me demande si je ne vais pas te garder comme ça encore un peu… j’aime que tu sois ma salope, ma petite chienne, j’aime savoir que je peux te baiser quand je le décide. Je commence juste ton dressage, il y a du boulot ! ». Moi, sa petite chienne ? Non mais… Je lui lance mon regard de louve le plus convaincant, et il éclate de rire. Il m’embrasse avec tendresse, et défait mes liens tout en massant délicatement chaque partie de mon corps, au fur et à mesure qu’il le libère. Pour finir, il me prend dans ses bras, et je me laisse aller totalement, complètement, peut-être plus encore que pendant l’orgasme. J’ignore totalement combien de temps se passe ainsi. Quand je reviens à moi, je suis allongée sur le canapé près du feu, nue, une couverture douce et chaude est posée sur moi. Une odeur délicieuse traverse la pièce, je meurs de faim. Je me lève et découvre la table dressée pour deux, promesse de nouveaux délices culinaires. Je me sens heureuse, intensément amoureuse de cette homme doux, puissant, merveilleux. Quelque part en moi, je me demande s’il n’aurait pas été plus juste qu’il me fasse manger dans la gamelle, au pied de sa chaise.
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Par : le 06/02/23
  Bonjour à toutes et à tous. Pas de photos de la séance cette fois-ci, elle a refusées et comme toujours, c'est un devoir pour moi de respecter cela. Après trois mois d'échanges par mail, par textos, une rencontre autour d'une table d'un établissement sympathique pour faire connaissance autour d'un verre en toute convivialité, le rendez-vous est pris. La voilà devant la porte de mon donjon, belle, féminine, élégante, bref Femme avec un grand F. Je l'invite à entrer, lui ôte son lourd manteau d'hiver pour découvrir une magnifique robe de laine de couleur grise qui, galbe sa silhouette et mets bien ses formes en valeur. Des magnifiques escarpins assortis à talons hauts et fins qui lui font un magnifique galbe de ses jambes. Ces jambes habillées de bas, mon imagination fait le reste et dans un moment, cela ne sera plus imaginaire. Coiffée pour l'occasion, maquillée avec soin, bijoux qui brillent, elle est magnifique. Je la laisse vagabonder dans le donjon, la regarde toucher le chevalet du bout d'un doigt, faire une pause le regard imaginatif devant mon poteau de l'offrande, se dirige vers le pilori et là, toute chose, touche le bois de sa main fébrile, caresse le velours, passe une main dans une ouverture où sont poignet sera bientôt contraint. Elle me regarde avec un regard aussi bien excité que fébrile avec ses joux qui rougissent. Elle s'assoit sur un des supports du pilori où, une de ces jambes sera bientôt liée, encordée, contraintes, dans l'impossibilité de bouger, de se libérer. Elle se lève, se dirige vers ma commode et prend le collier en inox chirurgical et me donne celui-ci d'un regard décidé et prêt à vivre enfin ce fantasme qui la ronge depuis plus de 3 ans. Elle s'agenouille devant moi, mets ses bras dans son dos, les poignets l'un contre l'autre, resserre ses jambes pour que ses chevilles soient l'une contre l'autre. Elle lève la tête, me regarde et d'une voie presque tremblante, me dit, je suis à vous, faite de moi ce que vous voulez, je suis votre chose, votre jouet, votre soumise pour cette après midi. Utilisez-moi, dominez-moi, prenez-moi, je suis à vous. Comment résister devant cette offrande ? Pour ma part, impossible mais, je le reconnais, je ne suis pas un saint et j'aime les Femmes. Les posséder en leurs donnent le plus de plaisirs possibles, c'est ainsi qu'elles m'appartiennent. Je lui ordonne de se lever et, glisse mes mains sous sa robe pour retrousser celle-ci et ainsi, lui ôter. Je découvre sous cette robe un ensemble trois-pièces en satin de couleur gris comme la robe, élégante et coordonnée jusqu'au bout des ongles. Un magnifique soutien-gorge balconnet qui met en valeur sa joie poitrine. Un serre-taille bien large avec 8 porte-jarretelles, une petite culotte que je vais m'empresser d'ôter. Ses bas porte jarretelle magnifiquement féminin et tellement glamour. Je la caresse sur la totalité de son corps, dégrafe.    son soutien-gorge pour libérer cette poitrine en forme de poire. Je commence avec la pulpe de mes doigts, caresser ses seins, ses tétons. Elle frissonne, croise ses jambes, pince ses lèvres. D'une voix ferme et autoritaire, je lui ordonne de décroiser ses jambes et lui donne une bonne fessée. Très stimulée par cette chaleur et ces couleurs sur son fessier, elle baisse les yeux. Je lui pose le collier en inox autour du cou, froid, lourd elle est impressionnée et, quand le clique du verrouillage de la serrure se fait entendre, elle se met à trembler. Je prends les bracelets de poignets de cette parure d'esclave et immobilise ses poignets dans son dos. Elle tente de tirer pour séparer ses poignets mais la contrainte d'acier l'en empêche. Je la regarde droit dans les yeux et prends devant elle avec un sourire diabolique les bracelets de chevilles. J'ouvre ceux-ci et me baisse pour les mettre en place sur ses fines chevilles féminine. La voilà en sous-vêtements, les poignets et les chevilles enchaînés, un collier d'esclave autour du cou. Magnifiquement soumise, je viens vers elle pour lui montrer qui est le Maître. Je passe un doigt dans l'anneau du collier, l'oblige à baisser sa tête pour l'embrasser et lui montrer, lui faire comprendre, qu'à ce moment elle n'est plus à elle mais à moi, tel un objet, une chose. Je pose une chaîne supplémentaire pour marier les bracelets de poignets et de chevilles. Impossible pour elle de bouger, aucun mouvement ni liberté. Je prends une cravache et commence à la caresser avec sur la totalité de son corps, ses seins, son ventre, son dos, son entre jambes. Passé le moment des caresses, les gestes se font plus fermes, plus francs, plus durs. Des petits cris sortant de sa bouche, doux mélange de plaisirs et de honte. Après avoir bien stimulé sa poitrine, les tétons bien durs et bien tendus, je pose sur ceux-ci des pinces avec chaîne pour, être coordonnées avec le collier et les bracelets. Une Femme doit toujours être élégante et coordonnée, je m'en voudrais d'être l'hauteur d'un tel sacrilège. Elle est profondément excitée, des gémissements se font entendre à chaque coup de cravache. Je mets mes mains sur ses hanches, elle sursaute. Je glisse doucement mes mains le long de ses hanches pour m'arrêter sur le début de l'élastique de sa petite culotte. Là sa respiration s'emballe, ses cuisses se resserrent. Je passe ma main à l'intérieur de sa petite culotte et toute en la fessant, là stimule avec un doigt entre les lèvres de son intimité. Je m'attarde sur son clitoris et redouble les fessées. Elle n'en peut plus et commence à vaciller, ces sensations, ces ressenties, ces plaisirs sont presque insupportables car, contrainte et dans l'obligation de subir ces vagues de plaisirs intenses. Cette fois il est temps d'ôter ce bout de tissu qui ne sert à rien et le faire tomber sur ces chevilles contraintes par ce métal. Les seins nus, son intimité à mes yeux, elle se sent honteuse d'être ainsi exposée et de plus, ouverte, humide, voire mouillée. Je saisis une laisse, la pose sur l'anneau du collier et d'un geste ferme, l'oblige à s'agenouiller. Je saisis ses cheveux, les réuni pour faire une queue-de-cheval qui va devenir bientôt, un levier de commande pour faire d'elle, mon objet de plaisir. Ses cheveux dans une main, je déboutonne mon pantalon, fait glisser mon slip, prends mon pénis et lui ordonne de le prendre en bouche. Elle hésite et d'une main dirigiste, lui Insert mon pénis dans sa bouche rouge, chaude et douce. Grâce à sa chevelure, je dirige vitesse et profondeur pour mon plaisir, t'elle une esclave, elle finit par s'exécuter et m'offre une fellation gourmande. Au bout d'un moment, je prends un fouet et tout en exécutant son devoir, je lui fouette le dos, les fesses. Mon sexe en bouche, je l'entends gémir de plus en plus au rythme des va-et-viens et des lanières de cuir qui frappent sa peau. Pas de doute elle aime beaucoup, enfin elle est contrainte, utilisée, soumise, utilisée par cette Homme qui fait d'elle une chienne heureuse de servir enfin. Je finis par éjaculer sur sa poitrine et du bout d'un doigt, prendre de ma semence et lui Insert dans la bouche, une autre façon de la posséder, d'être à moi. Elle lèche mon doigt avec gourmandise. Je lui ôte les contraintes de métal sur ses poignets, ses chevilles mais laisse le collier et la laisse. Je prends celle-ci, lui ordonne de se positionner à quatre pattes et lui fait faire ainsi plusieurs tours du donjon tout en lui fouettent les fesses. Au bout d'un moment, très humiliée, un peu essoufflée, les fesses colorées, je lui ordonne de se lever et de s'installer sur le pilori. Le cou posé sur le bois, les poignets dans les trous qui leur sont réservés, je referme la planche qui vient verrouiller ceux-ci et les cliques des cadenas retentissent pour bien marquer son subconscient et ainsi comprendre qu'elle est prisonnière de ce meuble, ne fessant plus qu'un avec lui et dans l'impossibilité de s'en libérer. Mes mains parcourent la totalité de son corps ainsi offert, ses jambes écartées, dans cette position d'offrande de toute son intimité, t'elle une esclave sexuelle, je glisse une main jusqu'à une de ses chevilles, saisie celle-ci et avec une corde, immobilise cette cheville, et le mollet pour une douce sensation de contrainte forte et bien présente. Au lieu de me précipiter pour contrainte son autre cheville, son autre mollet, je fais glisser doucement ma main le long de sa jambe encordée pour, m'attarder à la porte de son intimité trempée et la stimulée ainsi presque entièrement contrainte et offerte au Maître du lieu. Sa peau vibre, la chair de poule se fait présente, les gémissements sont de plus en plus en notre compagnie, son seul membre de libre, sa jambe droite sautille comme une anguille au rythme de ses plaisirs nouveaux et intenses. Après l'avoir bien fait criée, après l'avoir bien fait mouiller, je saisis une autre corde et entrave cette dernière cheville, ce dernier mollet et la voilà, complètement contrainte, offerte, dans une position très humiliante de chienne en chaleur, prête à être possédée par tous ses orifices et comblée d'être enfin arrivée là et de devoir subir les plaisirs extrêmes d'être baissée ainsi. Je me positionne devant elle et lui Insert mon sexe dans sa bouche et, fait des va-et-vient pour lui faire comprendre, prendre conscience, qu'elle n'est plus qu'un objet à mon service mais, il est vrai, à nos plaisirs. Elle de n'être plus qu'une esclave dans l'obligation de donner des plaisirs et d'être utilisée ainsi et pour moi, quoi de meilleur que la bouche d'une Femme entravée et dans l'obligation fantasmée de sucer. Au bout d'un moment, je lui fais mouiller avec sa salive en lui introduisant dans la bouche, un crochet anal. Une fois bien humide, je lui introduis dans l'anus et fixe une corde à son anneau. Cette corde bien sûr va me servira à le faire mouvoir quand je serai à nouveau dans sa bouche, offrande dont elle raffole. Me voici en elle, tirant sur la corde pendant qu'elle me suce avec beaucoup de vitalité et de puissants gémissements qui ressemblent de plus en plus aux prémisses d'un orgasme. Comme je suis un vilain garçon, au bout d'un moment, j'ajoute à ces sensations, les douces sensations des lanières de cuir sur ce magnifique postérieur qui ne demande pas moins. Mon pénis en bouche, le crochet et sa corde, le fouet la voilà en trans, s'agitent comme un démon en cage et de se sentir fortement contrainte, utilisée lui déclenche un orgasme puissant. Je profite de ce moment pour la pénétrer d'un coup sans prévenir ni ménagement là, complètement en overdose de plaisirs intenses, un deuxième orgasme arrive. Trempée, exténuée t'elle une bête, je la laisse souffler ainsi épuisée par toute cette adrenaline. Mais très rapidement, elle me supplie encore, encore, baisez-moi Maître, je veux encore, je vous veux en moi, au plus profond de moi, je suis votre chienne, votre salope, baisez-moi. C'est curieux chez les Femmes quand elles sont excitées, comme elles peuvent s'humilier elle mêmes. Non sans idées pour lui faire connaître des plaisirs encore plus forts, je désire lui introduire dans le vagin des boules de geisha motorisées et télécommandées. Oui je sais, je ne suis pas gentil...... Je ne mets pas en route dans l'immédiat ce jouet vibrant des plus diaboliques. Je me dirige à nouveau vers sa bouche pour profiter de celle-ci qui est si accueillante qui pour moi et ce que je préfère même avant la pénétration vaginale ou anale. Une fois bien en place dans sa bouche, je fais avec la télécommande vibrer les boules. Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie et, dans une explosion de plaisirs, elle m'offre un troisième orgasme dont je ne me laisserai jamais. Je profite de ce moment de trans intense pour la prendre et la fouetter en même temps et, c'est un quatrième orgasme qui vient à la suite. Je suis heureux pour elle, d'avoir découvert, vécu, sont fantasmes de domination, de soumission, d'être une esclave utilisée comme jamais. L'heure tourne malheureusement et avant de nous séparer, un moment de partage, d'échange, gentiment assis sur le bord du lit comme deux amants qui se quittent avec regret, tout deux encore drogues par tous ces plaisirs intenses. J'espère que ce résumé vous a plu et que les photos habituelles de mes séances ne vont pas trop vous manquer. Cordialement Passions
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Par : le 15/04/23
𝕺𝖇𝖘𝖊𝖘𝖘𝖎𝖔𝖓 𝖈𝖍𝖆𝖗𝖓𝖊𝖑𝖑𝖊 𝕯𝖊́𝖘𝖎𝖗 𝖕𝖆𝖘𝖘𝖎𝖔𝖓𝖓𝖊𝖑𝖑𝖊 𝕱𝖗𝖊́𝖓𝖊́𝖘𝖎𝖊 𝖙𝖊𝖓𝖉𝖆𝖓𝖈𝖎𝖊𝖚𝖘𝖊   Touchez moi... Bon dieu caressez moi... Possèdez moi...   Ma peau s'embrase, mes rêves s'enflamment. Vous habitez mes songes. Comme un mirage, chaque nuit je vous rejoins. Nos corps se rencontrent, se découvrent. Ma culotte m'est arrachée, mon souffle m'est volé. Mon corps se cambre, encaisse la frénésie de nos retrouvailles, de son désir ardent d'ancrer sa présence, son essence jusqu'à marquer à vif mon âme. Je soupire son nom dans une douce litanie, plus rien ne résonne que la mélodie de nos peaux qui s'apprivoisent, qui valsent l'une contre l'autre et sa voix qui me murmure milles et une pécheresse. - Soit une bonne petite chienne, rends moi fier. Ne t'avais-je pas promis que je te ferais pleurer ? Sur ma joue, deux perles argentées. Elles glissent jusqu'à mes lèvres et il les receuille sur son pouce comme un parfait petit sadique, pour les goûter. Une offrande. Et la valse reprends.. Elle s'accélère. Il me gifle et je souris. Il me dépossède de mon nom et je me dévoue. Il m'imprègne de ses marques, de son essence. Et je m'offre et m'émerveille d'être devenu sa plus belle peinture, son plus beau tableau.   Douce désillusion. Le soleil a repris ses droits, dans mes draps de soie, je me réveille seule. Ma lingerie trempée. Encore une nuit, il a passionné Morphée et m'a fait chavirer.
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Par : le 20/04/23
Vacances épuisantes en gîte fétichiste Lucie est une femme coquine, pas une salope, ne pas confondre. Elle aime les plaisirs de la vie, le BDSM, le bondage mais ne se donne pas au premier venu. Comme beaucoup de femme, elle s’est offert quelques sextoys. Elle a également joué à s’attacher un peu toute seule pour jouer avec le bondage et ses sextoys pour « s’obliger » à jouir un peu plus longtemps. Ses petits selfbondage étaient très simples, comme attacher ses chevilles et ses cuisses avec des ceintures après avoir mis un petit plug anal, puis un vibro dans son chaton. Le plus compliqué de ses selfbondage a été d’oser mettre des menottes mains dans le dos et de s’allonger sur le ventre pour s’abandonner à ses sextoys. Les clés des menottes étaient tout simplement posées sur la table de nuit. Si ses petits jeux coquins étaient très sages, chaque fois dans son esprit coquin, les fantasmes l’étaient beaucoup moins. Qui n’a pas de fantasmes me direz-vous ?  Lorsqu’elle a vu les annonces de l’ouverture d’un gîte fétichiste accordant une attention particulière aux célibataires, cela l’a titillée. En s’imaginant dans les jeux possibles décrits pour les couples et les hommes seuls, il lui venait des fourmis dans son petit bedon.... Elle s’est donc lancée dans une étude approfondie à la version enquêteurs de police sur les propriétaires du gîte. Les 60 évaluations faites sur le profil de TSM étaient pratiquement toutes dans le même sens. « Un sadique pervers à la fois très respectueux et accueillant ».  Joueuse mais prudente, Lucie a donc pris un abonnement sur Fessestivites pour contacter les femmes ayant fait des évaluations sur son profil. Toutes les filles lui ont répondu qu’elle ne risquait rien, hormis s’éclater, découvrir et s’amuser en toute simplicité. Aussi frileuse qu’excitée, elle l’a donc contacté par messagerie pour avoir plus d’informations sur ce que son gîte fétichiste pouvait proposer comme « loisirs ». Sa réponse a été simple ! - Vous pourrez faire tout ce que vous rêver de vivre et faire seule en étant assistée, accompagnée, guidée et surtout sécurisée. Exemple, si vous rêvez d’essayer une camisole de f o r c e, vous l’enfilez, je ferme la camisole et vous me dites combien de temps vous désirez restée prisonnière. Cela peut être aussi de dormir enfermée dans une cage, de rester une heure nue au pilori, à chaque fois, c’est vous qui décidez. Je peux également vous prêter du matériel pour faire du selfbondage, vous donner des idées de scénarios mais ne jamais entrer dans votre gîte. L’avantage est que si je ne vous vois pas à midi par exemple, je viendrai voir si vous êtes bloquée et en perdition. En clair, ma femme ou moi-même pouvons être la personne de confiance à qui vous pouvez tout dire. Convaincue qu’elle ne risquait rien et que sa vie ne serait pas en danger, Lucie a donc fait une réservation comme si elle se jetait à la mer.    Trois moins plus tard, et après des rêves érotiques fous et quelques cauchemars, c’est dans la parking de l’aéroport qu’elle rencontre l’agitateur de mauvaise conscience. Venu en ville faire trois achat pour son gîte, il lui a proposé de la récupérer à l’aéroport pour lui éviter d’avoir à payer un taxi. Les discussions pendant le trajet dans le 4x4 poussiéreux, finirent de lever ses craintes. TSM est un gentil taré bourré de très mauvaises et surtout, perverses idées. En rencontrant son épouse Malicia, pour l’apéro de bienvenue, elle constata qu’il n’était pas le seul à avoir des idées perverses. Pendant que TSM terminait la préparation du repas, Malicia lui fit visiter les lieux et l’accompagna à son gîte. Les discussions furent coquines, entre filles on se lâche un peu plus. Pendant le repas, elle eut des explications sur des fétichismes qu’elle connaissait très peu ou ne comprenait pas comme l’ABDL. C’est au dessert qu’elle avoua qu’elle manquait d’idée pour l’après-midi. C’était une vraie fausse mauvaise bonne idée que de dire cela à TSM ! ! ! - Je vous propose de vous accompagner à votre gîte pour vous préparer un plan qui finira de vous achever après la fatigue du voyage. Cela peut être très jouissif..... Rassurez-vous, je ne fais que tout installer et je vous abandonne pour aller faire ma sieste ! Répondit TSM. Peu rassurée elle accepta cette proposition. Il prit une serrure de glace de deux heures et, habitué aux lieux, il ne lui fallut que très peu de temps pour faire une installation sur le lit avec tout ce qu’il faut pour qu’elle se fasse plaisir. - Je vous explique le principe. Vous mettez ce que vous voulez dans vos orifices, vous garder une culotte pour bloquer le magic wand massager en bonne place. Ensuite vous attachez vos chevilles dans ces bracelets, vous attachez votre main gauche dans ce bracelet avant d’allumer vos jouets et de menotter votre dernier poignet ici ! Lui indiqua TSM avant d’ajouter : vous pouvez également vous mettre des pinces à sein et une cagoule qui vous aidera à mieux fantasmer. Si vous n’avez pas de question, je vous laisse vous installer ? - Si j’ai une question. Comment s’ouvrent les menottes ? - Cette petite boite noire est remplie de glace. Quand elle sera fondue, elle libèrera votre poignet. Vous pourrez alors vous libérer, c’est aussi simple que ça. - Merci, vous pouvez me laisser ! Répondit Lucie toute rouge de honte. A peine était-il sorti et enfin seule, elle se précipita vers le placard à sextoys. Rien que de les toucher la faisait mouiller. Elle mit un préservatif sur un plug anal de taille modeste, sur le vibro qui n’allait pas tarder se retrouver au chaud.... Au cas où, elle prit aussi des pinces à sein légères car la douleur pure, n’est pas son truc ainsi qu’un petit bandeau pour ses yeux de biche. Après s’être dévêtue, hormis la culotte comme conseillé, elle ne tarda pas à combler ses orifices très demandeur, surtout celui de devant... Lucie prit place sur le lit pour entraver ses chevilles. A la suite de quoi, elle s’allongea pour entraver son poignet droit. L’excitation étant à son comble, elle le détacha pour se mettre les petites pinces à sein. Elle finalisa son selfbondage après avoir allumé le petit vibro et le gros magic wand puissance 10 logé dans sa culotte. « Ouhaou, cela va être géant » pensa aussitôt Lucie. Son esprit coquin ne tarda pas à se mettre en route. L’amant de ses rêves venait la « sauter » avant de la livrer en pâture à ses amis. Ce fantasme n’est réellement qu’un fantasme car elle n’accepterait pas ce genre de pratique. Par contre, dans les fantasmes on peut y mettre ce qu’on veut pour délirer, s’envoler et jouir. En agitant ses reins comme si son amant la prenait sauvagement, elle agitait aussi le vibro et le plug. Ces actions, cumulées aux vibrations et au magic wand massager puis au fait d’être réellement attachée, la firent rapidement monter « dans les tours ». Le premier orgasme fut géant même si elle aurait bien aimé que les sextoys vibrants lui accordent une pause. Le deuxième orgasme ne tarda pas à pointer son nez. Le troisième la mit dans un état de transe. Son corps lui échappait, elle criait son plaisir et tremblait sans discontinuer. Au quatrième elle hurla sa jouissance, chose qu’elle n’avait jamais fait étant plutôt discrète au lit.. « Déglinguée » et en perdition totale, elle commença à subir les effets des sextoys. « Subir » est un bien grand mot, disons qu’elle aspirait à une pause syndicale qu’ils ne semblaient pas vouloir lui accorder ! « Je me fais un gang bang BDSM toute seule » pensa Lucie continuant d’enchaîner contractions sur contractions. Une heure plus tard, les batteries du vibro et du magic wand massager finirent par rendre l’âme, laissant ainsi une pauvre fille épuisée de jouissances entravée bras et jambes en croix sur le lit. Lucie sombra dans les bras de Morphée pour un sommeil profond sans rêve. C’est en se tournant comme quelqu’un qui dort qu’elle se réveilla. Pendant une seconde, elle s’affola d’être entravée avant de se rendre compte de la situation. Son poignet droit était libre, elle pouvait se délivrer. Si cela fut facile à faire, le retrait des pinces à sein lui parut soudainement très hard. Une douche salutaire s’avéra obligatoire ! C’est là qu’elle découvrit qu’il y avait aussi des anneaux dans les murs, même dans la salle de bain. « C’est vraiment une maison de fous » se dit-elle. Lucie prit conscience qu’elle était restée entravée trois heures au total. Malgré ses tétons très sensibles elle enfila un tee-shirt puis une jupe pour aller prendre l’air puis prendre un verre avec Malicia. - Alors, c’était bien ? Lui demanda Malicia. - Superbe, j’ai cru mourir deux ou trois fois, votre mari est un vrai malade mental ! - Je sais, c’est aussi pour ça que je l’aime !         - Il vous l’a fait aussi ? - Oh, il m’a fait bien pire ! La discussion entre filles continua sur le sujet un moment mais elles refusent que j’écrive ce qu’elles se sont dit. Croyez-moi sur parole, entre elles les discussions sont parfois chaudes... N’ayant pas envie de cuisiner, Lucie avait annoncé qu’elle prendrait tous ses repas au gîte. Elle partagea donc celui du soir en mauvaise compagnie et put même assister à la fessée de Malicia, une injustice évidente car c’est une perle. En même temps, en voir une en vraie lui donna des envies, mais elle n’osa pas l’avouer. TSM lui demanda si elle avait des projets coquins pour la soirée ou la nuit comme si il lui demandait si elle voulait faire du tourisme ou des courses !  - Non, je n’en ai pas mais si vous avez des idées, je n’aurai rien contre des propositions ! Répondit Lucie un peu gênée. - Arrêtez de rougir, ici rien ne nous choque. Vivez vos passions ou essayez des trucs, ne soyez surtout pas gênée, cela fait 40 ans que je suis dans le monde des rencontres. Je suis le propriétaire de Fessestivites et Abkingdom, autant dire que vous pouvez vous lâcher et nous parler librement de tout.  Ne connaissant pas Abkingdom, Lucie voulut en savoir un peu plus sur l’ABDL. TSM lui expliqua la différence entre AB qui signifie adult baby puis l’âge-play avant d’aborder le côté DL qui signifie diaper lover. Il aborda aussi le côté little, petite fille ou petit garçon, une autre forme de régression. Il précisa que c’était quelque chose à découvrir, à essayer au moins une fois pour voir car les sensations, les émotions ressenties ne tuent pas ceux qui essaye pour voir. Il précisa que c’est un fétichisme honteux pour beaucoup alors qu’il n’y a aucun mauvais fétichisme. - Il n’y a pas de mal à se faire du bien et à s’accorder des plaisirs quels qu’ils soient. Certains aiment la fessée, d’autres les pieds, d’autres les collants ou le latex, d’autres le libertinage, d’autres le BDSM, où est le mal à aimer pratiquer quelque chose qui fait du bien et ne dérange personne ? Vous devriez essayer au moins une fois l’ABDL, je peux vous faire dormir en couche enfermée dans un lit de bébé. Si je précise enfermée, c’est parce que je sens bien que les jeux de contrainte vous amusent. Rien ne vous y oblige, vous pouvez aussi refaire du bondage pour la nuit. - Heu, je crois que pour aujourd’hui, le bondage et les sextoys on va oublier ! Répondit Lucie avant de demander à Malicia si elle aime l’ABDL. - J’ai essayé pour voir, non ce n’est pas mon trip mais je confirme, il y a des passionnées. Essayez pour voir, vous verrez bien ! Répondit Malicia. - Et qui est-ce qui me met la couche ? Demande Lucie. - Vous mais je peux vous aider si vous ne vous en sortez pas toute seule ! Répondit TSM. - Vous n’êtes pas jalouse qu’il fasse ça ? Demanda Lucie étonnée. - Absolument pas, où est le mal ? Il ne baisera pas avec vous, il vous fera la même chose qu’un infirmier ! Répondit Malicia.   - Ecoutez Lucie, je vous propose de vous organiser une nuit de douceur sous la contrainte pour vous faire découvrir l’âge-play comme si vous y étiez obligée. Vous mettez seule votre couche, j’attends devant la porte du gîte et je n’entre que quand vous m’y invitez. A partir de là, je vous verrai avec une grosse culotte. Cela vous va ? Rouge comme une écrevisse, Lucie abdiqua. Une heure plus tard, TSM pénétra donc dans le gîte de Lucie après y avoir été invité. Il la fit s’allonger sur le lit pour arranger les attaches de la couche, puis lui faire enfiler une culotte en plastique. - Bien, la petite fille est protégée pour la nuit. Maintenant il faut l’habiller pour qu’elle n’ai pas froid. Regardez ce que j’ai prévu pour vous ! Indiqua TSM ou ouvrant un sac de voyage avec une grenouillère et un body. Que préférez-vous, la grenouillère ou le body ou les deux ? Lucie prit la grenouillère qu’elle enfila toute seule un peu gênée par cette aventure. - Vous êtes toute mimi comme ça, allez bébé, entrez dans le lit qui est sous le grand lit dit TSM en tirant un grand tiroir s’avérant être un lit une place sur roulette. Vous avez un doudou ou je vous en prête un ? - J’en ai un répondit Lucie en rougissant. Il est dans ma valise, vous pouvez l’attraper ? TSM alla donc chercher le doudou de la grande fille et le lui donna avant de pousser le lit à roulette sous le grand lit. A la suite de quoi, il souleva le tissu du côté du lit permettant à Lucie de voir à travers les barreaux d’un lit de bébé. - Je vous ai prévu de quoi vous désaltérer et de quoi vous aider à dormir ! Lui indiqua TSM en lui donnant une tétine et un biberon d’eau. A qu’elle heure voulez-vous que je vous libère ? - Comment ça me libérer ? - Parce que je vais fermer le lit à clé, sans quoi vous allez tricher ! - Est-ce obligé ? - Non ici, rien n’est imposé mais vous devriez m’écouter et tester réellement ! Prise dans la tourmente des évènements, elle accepta de se laisser enfermer jusqu’à huit heure. TSM lui laissa le bouton d’une petite veilleuse avant de quitter les lieux en lui souhaitant bonne nuit. La première chose que fit Lucie, c’est de toucher entre ses jambes, avoir ce gros truc entre les cuisses la perturbait un peu. « Je suis folle d’avoir accepté » dit Lucie à son doudou. Pour jouer un peu, elle prit la tétine en câlinant sa peluche délavée et usée par des nuits de câlins. A la suite de quoi, elle testa le biberon et trouva ça très pratique pour boire la nuit. Malgré la sieste crapuleuse, Lucie ne tarda pas à éteindre la lumière et s’endormir. Vers trois heures du matin, c’est une envie pressante qui la réveilla. Si enfermée dans ce lit cage elle se sentait protégée de l’extérieur, le dit lit l’empêchait d’aller aux toilettes. « Le sadique avait raison, j’aurai triché si il l’avait laissé ouvert » se dit Lucie. Sauf que, elle parvint pas à se soulager dans la couche. Une sorte de blocage psychologique l’empêchait de se libérer. Au plus on pense à l’envie de faire pipi, au plus..... elle travaille vos méninges. Vers quatre heures du matin, après en avoir parlé avec son doudou, elle finit par se dire que faire quelques gouttes dans sa couche ne la tuerait pas. Oui mais entre le dire et pouvoir le faire..... ce n’est que vers quatre heure et demi qu’elle parvint à faire quelques gouttes, enfin, les première parce qu’un fois ouverte, sa vessie refusa de se refermer. C’est ainsi que, seule dans son lit avec personne pour la regarder, que Lucie découvrit que se lâcher dans une couche ce n’est pas si désagréable que ça. « Tu ne le diras à personne hein » ? demanda Lucie à son doudou qui, évidement, promis de garder le secret. C’est ce pipi couche qui déclancha quelque chose d’inexplicable dans la tête de Lucie. Elle se rendormit avec son doudou dans les bras et en suçant son pouce. - Coucou Lucie, il est huit heure. Je vous ai apporté le petit déjeuner, tout est sur la terrasse. Je vous ouvre et vous laisse tranquille. Gardez encore un peu votre couche pour le petit déjeuner, cela vous permettra de continuer à découvrir ce monde. Après votre douche, vous la mettrez dans un sac en plastique que vous fermerez bien avant de la mettre dans la poubelle. Ensuite, vous pourrez venir nous voir ou profiter de la propriété. L’eau de la piscine est à 25, si cela vous séduit, vous pouvez aller vous baigner en maillot ou nue, ici les seuls voisins que nous avons ce sont les oiseaux. Bonne journée grand bébé ! - Je ne suis pas un bébé !  Cria Lucie amusée par le côté ultra décontracté de TSM. Au lieu de se lever, Lucie se laissa aller à farnienter un peu au lit, il est vrai que sa nuit avait été écourtée. Si bien qu’elle s’accorda un deuxième pipi couche sous sa couette en se disant que le matin, pour la grasse matinée, ce truc était bien pratique puisqu’il n’y a plus l’obligation de se lever. Une demi heure plus tard, elle poussa un cri de peur quand un chat vint lui faire un câlin. Il y en a quatre, c’est Princesse Chipie la toute blanche à poil long qui était venue lui rendre visite. Son cri lui ayant fait peur, l’adorable chatte s’était enfuie. Arrivée sur la terrasse, Lucie quitta immédiatement sa grenouillère pour cause de chaleur. « Douche de suite ou café d’abord » se demanda t’elle. Café fut la priorité qui s’imposa à elle. Lucie prit conscience qu’en ce lieu de perdition appelé gîte fétichiste, qu’elle pouvait vraiment se lâcher, qu’elle ne serait pas jugée par les envies qu’elle avait, surtout une. Elle avait envie d’essayer la machine à baiser sur le cheval espagnol que lui avait montré Malicia. Après avoir pris son petit déjeuner accompagné par le chant des oiseaux, elle retira la couche pour aller aux toilettes puis prendre une douche. Evoluer nue dans cette ambiance décontractée lui plut. C’est donc intégralement nue qu’elle osa se rendre à la piscine pour piquer une tête et faire quelques brasses. - Vous devriez faire attention au soleil, votre peau est blanche et vous risquez de prendre un coup de soleil ! Lui dit TSM passant devant la piscine. Gênée par sa nudité, elle attrapa rapidement sa serviette pour se cacher. - Vous êtes vraiment timide ou simplement pudique ? Ici c’est naturiste, donc si vous voulez évoluer nue, ne vous inquiétez pas, on s’en moque ! Lui indiqua TSM amusé. - Oh ça va vilain pas beau ! Répondit Lucie provocatrice. - Si vous avez envie d’une fessée, cela peut s’arranger vilaine ! Répondit TSM avant de l’inviter à venir choisir les légumes du repas du midi dans son potager. - Dans cette tenue ? - Mettez la serviette autour de votre taille si vous voulez ! A l’aller, Lucie garda la serviette à sa taille, au retour elle était sur son épaule, cela l’avait agacée d’être obligée de la tenir tout le temps. En arrivant à la maison, il lui proposa un café ainsi qu’à Malicia. Assis sur la terrasse ils échangèrent sur les nouvelles expériences de Lucie qui finit par avouer, que c’était troublant sans rien dévoiler de plus. TSM et Malicia ne lui demandèrent aucun détail, leur but n’est pas de gêner les clients, bien au contraire. Lucie s’isola un instant avec Malicia pour lui avouer qu’elle essayerait bien le cheval espagnol. - C’est TSM qui s’occupe de ça, vous voulez que je lui en parle ?      - Heu.... - Arrêtez de faire la timide, éclatez-vous, profitez du gîte et de ses installations. Malicia lui expliqua que c’est son mari qui allait le préparer et lui permettre de s’installer seule dessus. «  Et zut » ! Se dit Lucie, « il faut que je me lâche, car je suis sûre que le sadique aura des idées perverses, plus jouissives que juste m’asseoir sur un gode qui bouge » Ce fut le cas ! Il lui installa la machine dans le gîte mais avec quelques variables à la façon TSM. Une fois qu’elle fut « empalée » sur le gode recouvert d’un préservatif, il lui attacha les chevilles aux anneaux du carcan, bloqua un magic wand massager sur le devant de la selle avant de lui demander si elle voulait être menottée. Elle refusa les menottes, c’était un peu « trop » pour elle de se faire attacher. Il l’abandonna donc pour retourner préparer le repas du midi. Lucie put donc commencer à jouer avec le variateur de la machine puis le magic sur son chaton en avançant sur la boulle, elle aussi recouverte d’un préservatif. Au bout d’un moment, elle regretta qu’il ne l’ait pas menottée car seule, elle n’arrivait pas à « s’obliger » à empiler les jouissances comme pendant sa sieste crapuleuse. Quand le plaisir était trop fort, elle jouait avec la télécommande de la machine puis avec le bouton du magic. Si elle avait été entravée..... Ce fut quand même bien bon ! Après le repas, vers 14 heures, TSM lui demanda si elle avait besoin de quelque chose avant qu’il aille faire sa sieste. Lucie voulu elle aussi faire une sieste « normale » avant d’être ouverte à une proposition de jeux. Il lui parla donc du principe du Bondage Walking en indiquant qu’il avait plusieurs jeux de pistes pour aller récupérer les clés des menottes ou cadenas des chaînes. - J’ai plusieurs jeux de piste, du simple au plus avancé mais comme vous avez le sens de l’orientation d’une fille, je pense que le simple serait bien pour vous ! - Mais vous êtes macho, une fille sait aussi très bien s’orienter qu’un homme ! Répondit Lucie. La provocation ayant fonctionné, il abdiqua et lui indiqua qu’il lui donnerait la fiche d’orientation après la sieste car à 15 heures, on ne fait pas de Bondage Walking en Espagne. Vers 17 heures, Lucie revint les voir pour lui dire qu’elle était prête à jouer et relever le défi. - J’ai déposé les clés sur le terrain, voici la fiche du jeu de piste pour les trouver. - Mais je ne vous ai pas dit ce que je voulais faire, comment savez-vous ce qu’il me faut ? Demanda Lucie. - J’ai un jeu de clés pour plusieurs cadenas et une paire de menottes, dites-moi de quoi avec vous besoin. Vous pouvez avoir 6 cadenas une paire de menottes et des chaînes. - Heu, je ne sais pas trop. Vous avez des idées ? - Je vous propose deux cadenas + une chaîne pour les chevilles afin de jouer le bagnard. Ensuite, vous pourriez vous faire une ceinture de chaîne qui devient un string. Là il vous faut 2 cadenas de plus. Je peux vous prêter un plug métal, il a un anneau que vous pouvez fixer à la chaîne avec un cadenas. Vous bloquez vos menottes mains dans le dos au niveau de la chaîne. Dans ce cas, il faudra fixer le plan dans une pochette plastique sur une de vos jambes puisque vous ne pourrez pas le tenir dans vos mains. La règle du jeu est simple. Si à 20 heures vous n’êtes pas rentrée, je viendrai vous chercher pour vous ramener. Dans ce cas, je vous verrai donc nue avec votre petit équipement...... Ah un truc j’ai de petite pinces à sein munie de clochette ou un collier lui aussi munie de clochette, que préférez-vous ? - Le collier, mes tétons ont déjà trop souffert ! Répond Lucie spontanément avant de comprendre qu’elle vient de se dévoiler encore une fois. - OK, allez dans votre gîte, je vous apporte tout ce donc vous avez besoin. Vous vous équiperez seule si vous le désirez ou, si besoin je peux vous aider. - Cela devrait aller, vos explications étaient très claires, je devrai m’en sortir ! Lucie ne prend pas conscience qu’elle perd beaucoup de temps en se préparant. Elle accroche le plan à sa cuisse droite par des bandes de velcros avant de verrouiller ses menottes mains dans le dos. Elle part seule et loin des regards de son gîte vers 18 heures. Marcher avec des chaînes aux pieds ralentit sa progression. La clochette fixée à son collier commence à l’agacer. A cela se rajoute que, lorsqu’elle se penche en avant pour lire le plan sans trop pouvoir plier sa jambe, elle tire sur la chaîne passant entre ses fesses et donc,...... sur le plug. Malgré ses petits inconvénients, Lucie trouve ce jeu très excitant. Elle s’imagine même dans ses petits délires qu’elle est le gibier d’une chasse à la femme. Quel dommage qu’elle n’ait pas assez d’amplitude pour pouvoir venir jouer un peu avec son petit bouton des plaisirs. Elle éclate de rire lorsqu’elle arrive à « la fontaine des assoiffés » comme indiqué sur le plan. Il s’agit d’un biberon attaché à un arbre avec de l’eau encore glacée. Elle descend de bon coeur les deux tiers du biberon. Au bout d’une heure d’aventure en pleine nature, Lucie commence à se traiter de folle et TSM d’enfoiré pour ses idées tordues. En effet, d’après le plan, c’est de l’autre côté de la petite vallée qu’elle devrait être. C’est donc toujours à petit pas qu’elle fait marche arrière sur 500 mètres et termine le biberon d’eau au passage. Alors qu’elle traverse la petite vallée, Lucie est rattrapée par une envie pressante. Chaînes aux pieds et mains menottées dans le dos, elle n’a pas trop envie de s’agenouiller surtout avec un plug dans les fesses. N’ayant pas d’autre choix que de faire pipi debout, elle trempe ses cuisses et ses pieds en traitant TSM de noms spéciaux qu’il est préférable qu’il n’entende pas. Assis tranquillement sur sa terrasse avec un pastaga bien frais, le dit Très Sadique Mec la suit de loin avec ses jumelles. Une petite sécurité en cas de chute. Il sait donc où se trouve Lucie quand, à 20 heures il quitte donc son verre vide pour enfourcher son vélo. Il commence par récupérer les clés avant de rejoindre Lucie. En le voyant arriver elle est à la fois soulagée et honteuse d’être vue nue avec un string de chaîne et un truc dans les fesses. Après avoir libéré les chevilles de la pauvre fille perturbée d’avoir perdu, il pose son sac à dos pour en sortir une bouteille d’eau fraîche.   - Avec les menottes, cela va être difficile pour moi de boire ! Lui indique Lucie d’un air de dire « t’as pas fini de me libérer ». - Je sais mais j’ai bien dit que je viendrai vous chercher, pas que je vous libérerai ! Lui répond TSM en accrochant une laisse au collier de Lucie. - Et, ça va pas la tête ! - Il va bientôt faire nuit, alors où je vous laisse comme ça avec les renards qui ne vont pas tarder à sortir, ou je vous raccompagne à ma façon ! A vous de choisir ! - Bon ça va, je vous suis, mais je ne suis pas une chienne ! - Ah, ce jeu vous exciterait ? je peux vous le préparer si vous le désirez ! - Nan, merci, ça ira pour aujourd’hui !     Cinquante mètre plus loin, Très Sympathique Mec lui retire la laisse et les menottes en lui disant que cela lui allait bien ! Comprenant qu’il avait simplement envie de jouer avec ses nerfs, Lucie lui tire la langue. - La fessée c’est toute de suite avec les fesses pluguées ou ce soir après votre douche ? - Ce soir je préfère ! Répond Lucie sans réfléchir. - Vous êtes donc d’accord pour que je vous donne la fessée méritée ! - Heu.... je n’ai pas dit oui ! ....................... Laissée seule à son gîte, Lucie prend une douche grandement méritée et justifiée vue la couleur de l’eau à ses pieds. A 21 heures, elle les rejoint à la maison pour le repas du soir en tenue « civile ». Peu pressés et vivant à l’heure espagnole, ils lui proposent de partager leur apéritif maison fait avec des aubergines et des poivrons grillées du jardin.   - Alors cette expérience de Bondage Walking vous avez aimé ? Demande Malicia. - Original à vivre, il y a une sorte de communion qui se fait avec la nature, sauf que j’ai rencontré un rustre qui a voulu me faire marcher en laisse comme une chienne ! Répond Lucie. - Oui et qui, au lieu de me remercier d’être allé la libérer et la chercher avant la nuit m’a tiré la langue en guise de reconnaissance. Cela mérite une fessée, qu’en penses-tu Malicia ? - Absolument, c’est inadmissible ! Répond Malicia amusée. - Classons cette regrettable affaire de suite, venez vous installer sur mes genoux que je vous apprenne la politesse ! Indique alors TSM en reculant sa chaise. Pour Lucie, ce n’est pas le fait de recevoir une petite fessée qui la perturbe, mais c’est de la recevoir devant quelqu’un ! Une fois allongée sur les genoux de TSM, sa jupe est prestement relevée, la grosse paluche de TSM commence à appliquer la fessée sur une jolie culotte qu’il regrette presque de baisser quelques instants plus tard. - Aie, qu’est-ce que vous faites ? - Une vraie fessée se donne déculottée, n’est-ce pas Malicia ? - Absolument ! Avant même qu’elle n’ait le temps de répondre, TSM continue de lui claquer les fesses gentiment, bien qu’il aurait bien volontiers appuyé un peu plus. Comme une cliente n’est pas une amie, il se contient et ne fait pas durer la fessée de la coquine. Pour Lucie, c’est encore une grande nouveauté car sa seule expérience de spanking avait eu lieu une fois avec un de ses copains ultra timide ayant à peine claqué ses fesses. Même si il a été soft, elle sent bien que ses fesses sont chaudes lorsqu’elle prend place sur sa chaise. Le repas est un moment de partage aussi bien en terme de nourriture que de discussions. Lucie apprend un peu plus de la vie de ce couple d’adorables psychopathes et regrette déjà d’être obligée de partir le lendemain car elle serait bien restée plus longtemps. Hélas, le billet d’avion ne peut être changé. En leur compagnie, elle aimerait découvrir encore plein de choses car elle se sent en totale sécurité. - Vous me faites quoi ce soir ? Demande Lucie. - La question est mal posée. Que désirez-vous faire et vivre ? - J’ai bien aimé la nuit en couche dans le petit lit mais y a t’il moyen de varier un peu ? - Avec une couche ? - Oui mais aussi du bondage ! Répond Lucie à présent sans trop de pudeur. - Couche, bondage et jouissances avant le dodo, cela vous va ? Lui demande TSM dont le cerveau a déjà démarré en mode pervers. - Ouiii ! Accompagnée à son gîte par TSM et son sac à malice, Lucie est invitée à s’allonger due sur le lit. Il lui donne une couche et un vibro en lui demandant de se le mettre toute seule « comme une grande ». A la suite de quoi, il démarre le vibro et referme la couche avant de l’aider à enfiler une culotte à cadenas. Il pose le caméscope dans un coin en lui expliquant que c’est la règle au gîte. A partir du moment où il participe, c’est filmé comme pour les caméras des banques. S’il n’y a pas de problème la vidéo est supprimée. Il demande ensuite à Lucie d’entraver ses chevilles puis lui prête une cagoule d’isolation BDSM en lui demandant de la mettre après lui avoir expliqué que le principe serait le même que son selfbondage.  Il l’aide donc à lier son poignet gauche puis guide sa main pour qu’elle ferme elle même les menottes de son poignet droit. Elle est donc attachée bras et jambes en croix sur le lit et cagoulée. TSM branche un magic wand massager filaire sur un programmateur réglé sur 5 minutes On, 5 minutes Off avant de programmer une plus longue période en mode On. Le sextoy trouve sa place entre la couche et la culotte en plastique de Lucie.   Le Très Sadique Mec abandonne Lucie avec ses interrogations après avoir éteint la lumière. Pendant les cinq première minutes, elle se demande ce qu’il a placé entre sa couche et sa culotte en plastique. Elle ne le découvre que quand le magic se met en route. Les vibrations pile poil au-dessus de son chaton, sont loin d’être désagréables. Cumulées avec celles du vibro en bonne place, elles la conduisent doucement sur les rivages d’une jouissance. Hélas, cinq minutes c’est trop court pour y parvenir et le sextoy s’arrête. Elle boude un peu en se disant que c’est dommage que le magic a du tomber en panne. Elle pousse un cri de surprise dans sa cagoule cinq minutes plus tard quand il se remet en route. Le Très Sadique Mec lui a programmé 4 sessions On et 4 sessions Of avant de le lui laisser 60 minutes non stop. Lucie enrage pendant les sessions Of et On avant de finalement savourer le plaisir du magic en mode On juste au dessus de son chaton. Juste après sa première jouissance, une envie pressante, que cette fois elle libère sans blocage, la fait décoller. « Pipi couche + magic c’est ouhaouuuu » se dit Lucie bien décidé à en acheter un chez ABCplaisir. Lorsque la serrure de glace lui rend sa liberté, Lucie se détache mais n’a même pas le courage d’aller attraper les clés de menottes posées sur la table du salon. Ce n’est qu’au petit matin qu’elle trouve le courage de se lever pour aller retirer la menotte gênante toujours accrochée à son poignet. « Mais où sont les clés de la culotte à cadenas » se demande Lucie. Convaincue qu’il veut l’obliger à venir les voir avec ses grosses fesses, elle sort de son gîte en jupe vers 9 heures et découvre qu’elles sont sur la table avec le petit déjeuner puis une rose fraîche. En lisant le petit papier sous la rose, son sourire disparaît aussitôt. « Départ 11 heures maximum pour que vous ne loupiez pas votre avions ». Après avoir pris son petit déjeuner, Lucie prend une douche, fait un carré de ménage en laissant tout ce qui a été utilisé comme linge et draps dans un panier prévu à cet effet avec de rejoindre ce couple qui l’a si gentiment accueillie. Après avoir réglé quelques achats en boutique et le solde de son séjour, c’est presque les yeux mouillés qu’elle monte dans la voiture pour prendre la route de l’aéroport. - Est-ce que je pourrai revenir et vivre d’autres choses avec votre aide ? - Avec plaisir Lucie mais si vous me tirez encore la langue cette fois la fessée sera plus consistante ! - Leeeeeeeeeeeeee ! Fait Lucie en lui tirant la langue pendant qu’il conduit. Ni une ni deux, TSM quitte la route pour prendre un chemin pour s’arrêter derrière un bosquet d’arbres. - Une bonne déculottée va vous être offerte par la maison ! EPILOGUE Lucie a eut son avion, TSM prévoit toujours de la marge. Elle a trouvé que les sièges de l’appareil n’étaient pas très confortables, allez savoir pourquoi ?   FIN Note de l’auteur : le gîte fétichiste ouvre ses portes Espagne en juin 2023.      
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Par : le 25/05/23
La lanière de cuir passant entre ses cuisses persécutait atrocement son clitoris, à croire que le modèle de ceinture de chasteté qui lui avait été imposé semblait être inspiré d'une scène de l'Inquisition espagnole. Mais elle craignait seulement que l'on devine la fierté et surtout le plaisir à la porter. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Elle avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une femme qui n'atteignait le plaisir qu'en donnant vie à ses divagations, amener à la jouissance de jeunes oies blanches, consentantes et résignées en les flagellant, parfois jusqu'au sang, pour mieux révéler en elles leurs fantasmes de servitude et pour lesquelles la terreur semblait alors si douce. Elle mime la résistance mais c'est pour mieux en profiter. N'a-t-elle pas elle-même avoué qu'elle affectionnait particulièrement les fantasmes de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la considérait d'un œil narquois. Elle se coucha en travers du lit, les mains derrière la nuque. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. L'inconnue la vit poser les mains bien tendues de part et d'autre de sa vulve avec une douceur inattendue. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Leur contact, même s'il demeurait ferme, n'avait plus du tout la violence d'auparavant. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre une orange, avec soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que l'inconnue exigeait d'elle. Il devait venir.   Elle ravalait ses sanglots, car elle n'avait pas droit de douter. Tout ce qui lui était imposé était voulu par elle. S'il convient de toujours conserver une certaine distance dans les relations amoureuses pour entretenir une part de mystère, elle devait réussir à jouir pour la satisfaire et pour qu'elle lui fiche la paix. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de spectatrice, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où l'inconnue mordilla son clitoris, la jeune fille se convulsa longuement dans ses chaînes et tremblait encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, bien sûr elle avait eu honte. Elle m'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre fraîche du salon, par une jeune fille nue, complice des jeux. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement le piano pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, elle se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, sa robe glissa sur le sol doucement pour écouter le clapotis du sexe entre ses doigts. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Tout d'un coup, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Mes yeux se retournent vers ton sourire.   Son orgueil était en vérité plus fort que son amour. Elle nourrit d'amers regrets et de sombres repentirs. Le silence, nous l'avions décidé ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais en cuir. Son corps supplie. Toujours nue, de dos sur mes genoux. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue; les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets; mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de tout arrêter, cette envie de suspendre les gestes; je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore; tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de solitude; tout est évident. Tu es allongée, au-dessus de toi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Tu te tais. Fouettée, tu es éclairée comme par le dedans, et l'on voit sur ton visage le bonheur et l'imperceptible sourire intérieur que l'on devine aux yeux des esclaves.    Tout ce que tu imaginais correspond à tes fantasmes, sans doute inconscients. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de volupté ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incomparable bonheur charnel. Nos cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de ta sensualité fouaillée. Tu es ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Nous basculons, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui nous emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, désespérée, retrouvant la joie de vivre, honteuse, fière, tu t'abandonnes alors aux bras qui te meurtrissaient hier. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sans être battue. Elle semblait appartenir à un autre monde. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur frénésie était un peu glacée. Se laisser toucher, se laisser fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Le fouet ne fut pas de trop pour la calmer mais Juliette entendrait, encore une fois bientôt Charlotte, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 10/06/23
L'esclave nous précède et je mate ses fesses. Elle a quelques marques rouges laissées par un fouet. Ça, c'est normal. Mais elle a aussi, au milieu de la fesse gauche, une marque au fer rouge qui représente une feuille de marijuana, entourée des lettres A D L C, et en dessous, 121. La marque fine a sans doute été faite avec un fer électrique, mais je préfère sur sa fesse que sur la mienne. Je donne un coup de coude à Summer pour lui montrer cette marque. Elle lève les yeux au ciel. Oui, j'ai l'habitude. On arrive devant une très grande maison à deux étages. On doit être à l'arrière et on contourne la maison en suivant les fesses de l'esclave qui remuent devant nous. On est entourées de fleurs et de plantes tropicales. On arrive sur le devant de la maison... Une grande terrasse surplombe une piscine, puis la plage et la mer. Cette maison me fait penser à "ma" maison de Malibu, en plus grand. On monte quelques marches. Un couple est assis dans un grand fauteuil, il y a une esclave à genoux tenant un plateau à côté de chacun d'eux. À portée de main, ils ont un verre. Quatre esclaves sont "aux ordres", c'est-à-dire qu'elles sont immobiles, têtes baissées, les mains croisées sur les reins. L'homme a une quarantaine d'années, il n'est pas mal dans le genre buriné. Sa femme ou sa compagne doit avoir 20 ans de moins, elle est vêtue d'un chemisier qui laisse voir ses seins en poires. Summer me présente : — Bonjour Monsieur, Bonjour Dolorès, voici Ashley. Puis à moi : — C'est grâce à Monsieur de la Cruz qu'on a pu te faire évader. Je lui prends la main en disant : — Je vous remercie infiniment, Monsieur. Ils sont tous les trois étonnés de mon geste et la gamine murmure : — Elle est bien familière, pour une esclave. Je jette un coup d'œil affolé à Summer, je ne suis plus une esclave ! Enfin, si. Je sais bien qu'on ne m'a pas affranchie, mais ici on est au Mexique, pas aux Etats-Unis. L'homme dit à Summer : — Comment ça s'est passé avec Valdès ? — Très bien, Monsieur. Moi, je fais vigoureusement non de la tête. Il demande : — Ashley n'a pas l'air d'accord. Il n'a pas été gentil ? — En fait, il a été aussi méchant que souriant. Ils se mettent à rire tous les deux. Elle dit à Monsieur de la Cruz : — Je la prendrais bien à mon service ! Mais non, je ne veux pas, moi !! Il répond : — D'accord, mais le soir, tu t'occuperas des invités avec elle. — Bien sûr. Elle vient vers moi. Elle n'a pas d'autres vêtements que ce chemisier et je vois la broussaille noire de son bas-ventre. Elle se penche et embrasse l'homme sur la bouche, tandis qu'il met sa grande main sur les fesses de... sa fille, si j'ai bien compris. La fille lui dit : — Je te laisse jouer avec elle. Viens Sum, j'ai à te parler. Elles se dirigent vers l'intérieur de la maison. L'homme me dit : — Maintenant que ma fille n'est plus là, assieds-toi. Tu veux boire quelque chose ? — Oh oui, volontiers, une Margarita. Un regard de son maître et une des esclaves part en courant. Vachement bien éduquées, les esclaves, ici. Quelques minutes plus tard, elle revient avec mon verre. Je le lève en disant : — Merci encore, Monsieur — À tu salud. On boit, puis je lui dis : — Pardon, mais Summer m'avait promis que je ne serais plus esclave. — Tu seras sa servante, avant qu'elle en choisisse une autre. Ce n'est pas esclave. — Elle va me faire fouetter ? — Non, pas de fouet. Obéis et ça ira. — Il y a plein d'esclaves ici, pourquoi moi ? — Ça l'amuse que l'ex Première Dame des États-Unis devienne sa servante. Tu obéissais à Summer, n’est-ce pas ? — Oui. — Fais la même chose avec ma fille. Elle se lassera vite de toi, elle aime changer. On a un projet pour Summer et toi. Il faut encore un moment pour tout préparer, mais tu partiras dans les Caraïbes avec elle. — Pour de vrai ? Ça le fait tire et il répond : — Pour de vrai. Maintenant, raconte comment ça s'est passé à ce festival. Je comprends que je l'amuse. Je lui raconte le bureau, les sacs à remplir de canettes et de mégots et le fait de ne jamais pouvoir s'arrêter, de l'aube au crépuscule, quand il faut distraire les festivaliers. Je sais ce qui va l'amuser : — Un soir, comme j'étais épuisée, j'ai prié Dieu pour qu’il m'aide. L'instant suivant, un curé et une religieuse apparaissaient devant moi. — Et alors ? — Je leur ai demandé de me louer et pour les convaincre, je leur ai chanté un cantique. — Chante ! Je l'amuse ! Je me lève pour chanter : "Swing on sweet chariot - Coming for to carry me home". À la fin, il applaudit. Je vais être le chouchou du patron, un rêve pour une fille aussi insécurisée que moi. Je vais me rasseoir et je reprends mon histoire : — Ils ont payé ma location. On a été dans leur tente et j'ai léché la religieuse pendant que le curé me sodomisait... Sans doute un vrai curé, non ? Il rit à nouveau. Yes !! Je continue : — Ensuite, je leur ai demandé si je pouvais dormir là, mais ils ont refusé. Donc je suis repartie dans la nuit, tristement, mais j'ai fait une autre rencontre. Je lui raconte le tout vieux minou déguisé en pirate et sa jeune esclave et maîtresse. Quand j'ai fini, il me dit : — J'aime bien ta façon de raconter... Je te ferai peut-être écrire tout ça... Maintenant, va te mettre à la disposition de ma fille. — Je ne peux pas rester avec vous, Monsieur ? — Passe d'abord une semaine au service de ma fille, et ensuite, je ferai quelque chose pour toi. Allez, va... J'embrasse sa main et je rentre dans la maison. Je dis à une esclave : — Conduis-moi à l'endroit où se trouve Mademoiselle Dolorès. — Oui Maîtresse. Facile quand on a des esclaves et moi, je n'en suis plus une. Enfin, ici, au Mexique. Elle me conduit devant une porte avant de me dire : — Mademoiselle Dolorès est là, Maîtresse. Je toque... pas de réponse. J'ouvre et j'entre dans une grande pièce. Summer et Dolorès sont occupées de regarder des papiers. Sur les murs, il y a plusieurs grandes photos de Dolorès aussi nue qu'une esclave. Ce sont de très belles photos, de son visage, ses seins, ses fesses et même sa chatte. Je m'approche pour les regarde. Elle me dit : — Fais comme chez toi ! — C'est que... je ne sais pas... J'ai à nouveau les larmes aux yeux. Summer lui dit : — C'est une gamine... — C'est, ta petite sœur ? — Sois chic. — Mouais... Bon, je la traiterai comme une gamine. Pas de fouet, mais une fessée, si elle n'obéit pas. Ça y est, je pleure ! Il y a eu trop de choses et puis j'ai trop espéré être enfin libre, avec Summer. Dolorès dit : — Je ne supporte pas les pleurnicheuses. Elle me prend par une oreille et elle me met dans un coin de la pièce en disant : — À genoux, mains croisées dans le dos. Je me retrouve contre le mur, pleurant de plus belle Elle dit à Summer : — C'est comme ça que mon père me traitait quand j'étais capricieuse. Je pleure dans mon coin. Je reste à genoux, ce qui me semble durer des heures. Elles parlent suffisamment bas pour que je n'entende pas ce qu'elles se disent. J'ai mal aux genoux. J'ai mis tellement d'espoir dans cette libération... Et puis je repense à la conversation avec le père de cette garce. Il a bien dit que dans deux ou trois semaines, je partirai avec Summer. Je dois m'accrocher. Dolorès finit par me dire : — Tu es calmée, tu as fini de pleurer ? — Oui Maîtresse. — Dis mademoiselle, pas Maîtresse, tu n'es pas une esclave. Viens ici. Quand je suis devant la table, elle me dit : — Va à la cuisine. La cuisinière enverra une fille te montrer ta chambre. Tu mets l'uniforme qui est sur le lit. Ensuite tu peux visiter la maison. J'enverrai une esclave te chercher quand j'aurai besoin de toi. Allez ! Je sors de la pièce. Je ne veux retenir de tout ça que deux choses : je vais bientôt partir avec Summer et Dolorès va s'amuser avec moi pendant une semaine. Summer m'a sauvée des griffes des marchands de cochons et de Madame Stone... et on a un projet. Je demande à une esclave de me conduire à la cuisine. Je la suis en regardant la marque au fer rouge sur sa fesse. Je n'ai pas ça, moi, et même si je dois être une sorte de femme de chambre pour Dolorès, c'est seulement pendant une semaine. Le temps qu'elle se lasse d'avoir une ex Première Dame comme servante. La fille me conduit jusqu'à la cuisine. La porte est ouverte et je vois la cuisinière. C'est une belle Black d'une trentaine d'années, assise derrière une grande table entourée d'esclaves, occupées à préparer divers aliments. Il y a aussi deux esclaves à genoux contre un mur, les mains croisées sur la nuque. Deux choses attirent spécialement mon regard : des marques de fouet sur leurs fesses et le fait qu'elles soient à genoux sur des grains de maïs. Ouch ! Ça doit être vraiment pénible. J'ai connu le fouet et je devrais les plaindre, mais... je suis juste... intéressée. Je me présente à la cuisinière : — Bonjour Madame. Je m'appelle Ashley et Mademoiselle Dolorès m'a dit de venir ici pour... Elle tend le bras en disant : — Viens m'embrasser, petite. C'est gentil... Je me penche, elle m'attrape par le cou et m'embrasse sur la bouche. Quand ses lèvres quittent les miennes, elle dit : — Ashley Stirland... J'ai vu Cléopâtre, tu es super belle dans ce film et en vrai aussi. Elle me caresse les fesses. Je réponds : — C'est vraiment gentil... — On va bien s'entendre. Tu devras m'obéir, tu le sais. Non, je n'en sais rien, mais je réponds : — Oui Madame. — Une fille va te montrer ta chambre. — D'accord, merci Madame. Elle s'adresse à une des filles assises autour de la table en disant : — Shirley ! Aussitôt, une fille se lève en disant — Oui Maîtresse. — Montre sa chambre à Mademoiselle Ashley — Oui Maîtresse. Les esclaves sont toutes Blanches, je veux dire Américaines ou Européennes blanches. Et voilà, je sers de nouveau de servante. Il y a un grand escalier et un ascenseur pour accéder aux étages, mais la vraie esclave et moi, nous prenons le petit escalier de service. Elle a aussi la marque du Señor de la Cruz au milieu d'une fesse. Moi pas, c'est la preuve que je ne suis pas une esclave. On monte trois étages jusqu'à une toute petite chambre sous le toit. Il y a un lit et un lavabo. Je n'avais pas ça à Vegas et encore moins le long de la Salton Sea. L'esclave me demande : — Puis-je retourner à la cuisine, Maîtresse ? — Oui, oui... Sur le lit, il y a une jupe noire qui arrive un peu au-dessous du genou, un chemisier à manches courtes et fine rayure rose et blanc, un petit tablier et des chaussures plates. Ce n'est pas vraiment un uniforme de bonne... mais avec le tablier, on sait tout de suite ce que je suis, ici. Moi qui aimais être nue, je suis ravie de mettre ces vêtements. J'ai été nue trop longtemps et puis ça me différencie des authentiques esclaves. A suivre. Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin. Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer. https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search  
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Par : le 14/07/23
Son métier vint à son secours. Elle acheva en deux semaines un essai plein de paroles furieuses et d'ailleurs très peu compréhensibles. Elle s'occupait fièvreusement du manuscrit de son troisème roman. On parlait d'elle dans les journaux. La jeune femme ne dormait plus. Il n'était pas impossible qu'elle utilisât son désespoir pour travailler un peu plus. On ne peut guère interpréter le travail qu'en termes de morale. Il ne s'agit pas d'efficacité, il s'agit d'épreuves. On sait qu'elles seront plus dures si elles forment une chaîne continue, dont on prévoit la solution, parce qu'on s'impressionne toujours aisément de réclamer beaucoup de soi-même dans un temps déterminé, alors que l'éternité des peines conduit au découragement. En un autre sens, Juliette trouvait-là des voluptés véritables. Manger très peu, très mal et vite, dormir parfois tout habillée, finalement tout cela lui plaisait. Charlotte, au contraire, traçait l'éloge de la paresse et vivait comme une nonne sans le savoir. Ces situations n'ont rien de surprenant, car l'esprit est une sorte de balancier que nous disposons de mille manières pour rétablir un équilibre compromis. En écrivant, elle se moquait d'elle et de ses petites histoires sentimentales. Elle fabriquait, avec de l'encre et du papier, des êtres bien différents et se donnait totalement à ces étrangers. Charlotte, qui ne connaissait que le plaisir rencontra Juliette en Italie. La passion, la fureur et le désespoir entrèrent en même temps dans sa vie et l'occupèrent toute entière. Cette rencontre me laissa la tête un peu vide. Quand on raconte une histoire, qu'elle soit inventée ou authentique, la vérité des réactions et des situations est liée par des liens subtils et secrets à la spécificité des caractères et à leur individualité. Plus tard, alors qu'ils ne me faisaient plus trop mal, j'ai repensé calmement à tous ces évvénements. Serais-tu devenue étrangère, jamais je n'oublierais les journées où fondèrent la mémoire à naître, glacée, brûlante, essoufflée de notre première rencontre comme une bataille d'enfants avec la même innocence et les mêmes rêves, je resterais les yeux fermés, sans pensée, toute envahie d'une absence programmée, de ces amours brèves et volées qui laissent un goût de regret dans les mains et entre les reins des amants réservés. Amie qui m'avait été bonne, je garde au creux de mes souvenirs, la vivante mesure de ce petit front si fier et si loyal, que j'approcherai toujours avec tendresse de mes lèvres. Un mouvement soudain de l'épaule, qui dit tout bas sa lassitude; une tension soudaine du visage, qui dit tout haut sa foi; une inflexion nouvelle de la voix, qui dit enfin l'être multiple. Se peut-il que de telles choses laissent en nous traces si vives et si durables. Qu'y-a-t-il dans tout cela, qu'il faille qu'on lui cède ? Qu'est-ce donc que tout cela, qui nous surprend un soir comme la naissance d'un chant ? Étrange confidence, où la faiblesse a pour nom douceur. Le soleil inonda Rome et la légèreté de notre jeunesse. Comme c'est étrange cette douleur infligée par les corps. Parce que des doigts glissent sur eux, parce que des visages s'en rapprochent, parce que des souffles se mêlent et qu'une commune sueur baigne ces plaisirs, une âme au loin, un cœur, une imagination souffrent d'incroyables tortures. Nous nous reconstruisions ensemble. Des liens subtils et forts nous unissaient. Nous nous embrassions, sur une colline de Rome, dans la nuit déjà close, sous un arbre né d'un puits, devant le campanile d'une vieille église. Et que nous importe maintenant de ce qui naquit de cette nuit. Des jours, des semaines, des mois entiers sortirent de ce baiser que nous nous donnâmes. Nul n'a connu le premier affleurement de cette heure soyeuse, le premier attouchement de nos épaules, comme un frôlement de cils. Étroits sont les reins, étroite alliance du corps fidèle des amantes. La nuit, nous courrions à la promesse de nos songes dans des draps odorants. Nos solitudes étaient notre trésor, et dans le lit où s'inscrivait la mémoire à naître de notre amour, nos libertés le creusait. Nous nous aimions à nous taire quand nos bouches se savaient promises. Une douceur s'amassait là où des soupirs infusaient. Nous étions pudiques dans notre impudeur, méconnues de tous mais célèbres de nous. Elle avait les cheveux noirs de jais, les yeux en amande, des dents éclatantes, une robe d'été et une paire de mocassins. Elle riait. Nous nous embrassâmes devant Saint Pierre. L'amour nous grisait. Nous avions des rêves d'enfants. Il y a des instants comme ceux-là où un sens plus pur de la vie semble se révéler soudain, où l'on se sent plus grand que soi-même.   Quand j'étais plus jeune, je m'étonnais toujours de ces nœuds inextriquables formés par les êtres et par leurs sentiments. Il me semblait qu'aimer était tout simple, ne plus aimer également et je me demandais d'où sortaient ces torrents, où se creusaient ces abîmes qui ravagent les destins. Je comprenais maintenant, peu à peu, comment naissent ces franges d'incertitude, ces déchirantes douleurs liées au hasard, aux liens des passions qui s'opposent, à la confusion des sentiments et aux intermittences du cœur. C'était l'heure de ce soleil blême et plat qui donnait au début des jours éclatants une allure hésitante, lasse d'avance. Nous traversions des champs, de longs prés semés d'arbres, des rizières inondées. Une route blanche de poussière coupait les haies, sautait les rivières. Derrière le riz à perte de vue, des montagnes naissaient de la nuit. Plus loin, c'était Bergame et les lacs, un peu à droite, Vérone, les palais de Vicence, et puis Venise, Ravenne, Bologne et Ferrare, Parme et Modène. Nous fermions les yeux. C'était le bonheur. Il jaillissait de ces noms sur les campagnes intérieures, l'or de leur peintures, de leur gloire et de leurs mosaïques dans le reflet de cette douce mélancolie. Elle avait un visage très pur. Nous savions déjà ce qui allait se passer, alors nous allongions désespérément ces instants d'attente. Un soir d'été, j'avais embrassé Charlotte. Saint Pierre pouvait s'écrouler et le Pape se convertir au Bouddhisme. Le pouvoir de la femme est une chose admirable qui ne connaît pas de limites. Elle choisit instinctivement des gestes insignifiants qui s'inscrivent pour l'éternité. Tout notre voyage engouffré dans un baiser. Je me sentais libérée comme on se libère d'un péché par une confession, repartant l'âme pure, le cœur allègre pour d'autres péchés ou un autre voyage. Charlotte, c'était de l'innocence. Moi, de la littérature. La chaleur, nos étreintes, les vacances, le soleil nous invitaient à entrer dans un univers inconnu. C'était celui du bonheur. Il y a ainsi, au début des amours, de ces périodes enchantées qui sont des parenthèses dans une longue insatisfaction; on y attend tout encore et tout est déjà assuré. Nous nous étions très peu parlé. Aucun engagement ne nous liait. Nous vivions un peu au-dessus de nous-mêmes. Et le plaisir que nous prenions à ce présent touché par la grâce ne débordait jamais ni vers le regret, ni vers l'impatience. Les amours de la folle adolescence ne sont ni plus ni moins fortes que les autres. Mais leur douce et incomparable amertume vient de ce qu'elles se confondent avec la saveur de la vie. Tout le spectacle du monde est alors lié à un être. Les choses ne se passent jamais exactement comme on les attend; mais elles se passent rarement tout à fait autrement. Nous ne fîmes pas l'amour ce soir-là. Nous le fîmes le lendemain. Quelle légèreté, lorsqu'on aime, que cette multiplicité des corps qui parlent, se répondent les uns aux autres et font l'amour entre eux. Charlotte entendait sans doute me voir rester fidèle, non à la passion ni à la tendresse, mais au plaisir et au jeu. Ma passion, c'était l'indépendance. Et sans doute, je connaissais ces flambées paradoxales de désirs ou d'ardeurs. Mais je reniais ces faiblesses. Je les reniais surtout parce que j'en avais peur, peur de rester prise dans les pièges de la mélancolie. Je ne faisais donc de ces excès que les ingrédients savoureux et amers de mon indifférence souveraine. Pourquoi les voyages sont-ils toujours aussi mêlés à l'amour ? Car ils rompent sans doute avec cet environnement quotidien d'où naît si vite l'habitude qui est ennemie de la passion. Le bonheur envahit si visiblement Charlotte que j'en fus presque bouleversée. Nous avions les yeux pleins d'églises et de collines brûlées par le soleil. En arrivant au bas de la ville, là où l'amour devait prendre ici l'odeur de miel des vieilles pierres des hautes maisons, nous rentrâmes à l'hôtel. Je craignis le flottement qui risquait de se produire, mais elle me dit seulement, " Reste avec moi." Je l'embrassai sur le pas de la porte de l'hôtel. La lune éclairait son visage pur. Je me demandais si nous allions nous étreindre, mais le plaisir et l'amour sont comme des pentes neigeuses sur lesquelles on s'arrête difficilement. Obscurément, j'hésitai. Je lui demanda si elle avait déjà fait l'amour avec une femme. Elle secoua la tête et me dit: "Oui, mais pas avec toi." Les rites sublimes se succédèrent très vite. Bientôt, nous nous étendîmes sur le lit. Je la caressais, elle fermait les yeux. Elle avait un visage figé comme illuminé du dedans. J'essayais un peu maladroitement de lui ôter sa robe. Elle ouvrit les yeux, se releva. "Attends, dit-elle en souriant, ça va aller plus vite." Elle était revenue vers moi. Je pris son visage entre mes mains. Je fus comme roulée par une vague d'attendrissement. Elle était nue sous moi, les yeux de nouveau fermés. Je la regardai longtemps, appuyée sur mes coudes. Nous restâmes immobiles assez longtemps et puis nous fîmes l'amour. Le chuintement de la douche se tut doucement, plongeant la chambre dans le silence, coupant court à mes à mes réflexions. Quelques minutes plus tard, elle sortit nue de la salle de bain, une serviette noire enroulée sur la tête, la peau rosie par l'eau chaude. Les gouttes cascadant sur ses courbes, tombaient silencieusement sur le parquet en bois, coloré par la lumière pâle. Elle se déplaçait nue d'une démarche féline, langoureuse, envoûtante; ses longues jambes brunes étaient terminées par des pieds fins, aux ongles vernis de rouge. Je me rappelle cet été quand je regardais ses sandales claquer sur ses talons nus, déjà envahie par un désir brûlant, irrépressible; mes yeux s'étaient alors soudés aux siens, lourds d'envie; elle me souriait. Ses lèvres ourlées lui prêtaient un air sensuel et lascif. Elle leva les bras et dénoua sa serviette en secouant la tête. Une furie de cheveux noirs tomba sur ses épaules fines. Sous ses sourcils bien dessinés, ses grands yeux noirs, très brillants, semblables à la surface d'un lac au crépuscule, me sondaient sans vergogne. J'avais pressenti chez elle des promesses de sexe brutal, très primaire, mais il n'en fut rien. Au contraire, des deux, c'est moi qui me révéla la plus dépravée. L'amour est une initiation qui ne se termine jamais. Peut-être même a-t-il un destin posthume ? Une ère des réparations succèdant à celles des destructions. Peut-être ces sentiments amoureux si volatiles et inconstants désormais cristallisés, solidifiés, apaisés à jamais dans l'état minéral, entrent dans la composition dune étoile. C'est peut-être elles que nous cherchons la nuit, dans l'étreinte.    Elle s'était soulevée un peu, écartée de moi pour me regarder mieux. Mon Dieu ! Comme elle devait s'amuser ! Elle savait déjà ce qui me tourmentait. Sa vie, c'était ça: son plaisir à elle et les questions des autres. Les voyages peuvent parfois élever les esprits. J'étais présente à Rome bien avant d'y être en réalité. Elle fut tout en tendresse et soucieuse de plaire. Elle n'était pas à sa première expérience saphique mais elle me répéta que je surpassais de loin ses précédentes conquêtes. Je me plus à la croire, car mes expériences hétérosexuelles n'avaient jusqu'à présent jamais été bienheureuses. Avant elle, j'étais amoureuse d'aucune fille en particulier, mais seulement des filles en tant que telles, comme on peut aimer sa propre image, trouvant toujours plus émouvantes et plus belles les autres, que l'on se trouve soi-même, dans le plaisir à se voir abandonner sous leurs caresses. Par dessus le drap, elle posa sa main sur ma cheville et mes seins durcirent aussitôt. Juchée sur ses genoux, elle écarta les jambes pour me laisser passer. Malgré la douche, son entrejambe diffusait encore un parfum à l'arôme sensuel mêlé de ma salive et de son désir. Une fois allongée sous elle et peinant à contenir ma propre impatience, je commençai par lécher sa peau autour de ses lèvres odorantes. Il s'en dégageait une douce chaleur. Ma bouche fraya maintenant avec son aine, très près de sa vulve, et elle trembla d'anticipation. Je glissai le bout de mon index sur le dessin plissé de son sexe moite qui s'ouvrit graduellement sous mes yeux, la sentant se resserrer autour de mes doigts, l'entendant gémir à me faire tourner la tête. Peu à peu, rattrapée par mon impatience, je commençai à laper ses grandes lèvres, une à une, en faufilant désormais le bout de mon index dans son ventre, avant d'oser ma langue, assez loin pour que mes dents touchent la crête enflée. Elle se cabra, elle se tut, elle savoura le moment. Elle répandit son désir dans ma bouche. Ses seins étaient pressés contre mes mollets. Assise à califourchon sur mon visage, gémissante, pendant que j'écartai ses fesses pour m'enivrer de sa saveur, glissant mes doigts sur ses jambes brunes. Elle glissa sur moi, me permettant ainsi de voyager de sa vulve savoureuse au sillon de ses reins. Juste à la crispation des muscles de ses cuisses, elle parut sur le point d'abdiquer sous le zèle de mes caresses. Elle roula sur le coté, puis remonta vers la tête de lit. Les volets étaient tirés, la chambre presque obscure. Malgré son teint hâlé, je remarquai ses joues rougir par le désir. Ainsi étendue sur le dos, les bras au dessus de la tête, elle exhibait ses seins en constante érection; je rampai vers elle pour mordiller leurs pointes, dures et foncées, avant de lécher avidement les aréoles. Elle m'enlaça, promena ses ongles le long de mon épine dorsale. Constatant son soudain avantage, elle me retourna sur le dos; les genoux écartés, je sentis son souffle chaud sur ma vulve. Elle introduisit ses doigts dans mon logis profond et onctueux. Enhardi, son plaisir la guida entre mes reins, dans la vallée chaude de mes reins, près de l'entrée de l'étroit pertuis. Je me cambrai pour aller à la rencontre de sa bouche affamée. Gémissant plus d'une heure sous ses caresses, et enfin les seins dressés, les bras rejetés en arrière, empoignant les barreaux du lit, je commençai à crier, lorsqu'elle se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, mes petites lèvres. Me sentant brûlante et raidie sous sa langue, elle me fit crier sans relâche, jusqu'à ce que je me détendis d'un seul coup, moite de plaisir; je râlais alors que je jouissais pour la seconde fois de la journée. Nous nous endormîmes, en mêlant nos rêves et nos corps, bouleversées d'amour et de désir. Aujourd'hui, je pense à tout ce que j'aime en toi et qui s'éclaire parfois, à ton insu, comme un beau front de mer. Parce que tu m'as fait, un instant, cette confiance innocente, d'être pour moi, virginale, toute claire et transparente, je serai toujours là. Peut-être si j'avais eu du cœur n'aurais-je pas inventé ainsi ces fantômes sans substance. Mais, je n'avais pas de cœur, mais des faiblesses. J'étais cynique et vulnérable. Alors naquirent en moi, dérisoires, irrésistibles des préoccupations arbitraires et cruelles qui me laissèrent croire enfin que j'avais comme tout le monde un cœur, des sentiments. D'autres ont des soucis plus graves, moi je me créais ceux-là, tirés d'un vide qu'ils remplissaient de leur présence absurde, lancinante, très vite immense.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/07/23
Au fil des mois, elle vadrouilla de temps à autre dans de moelleuses nostalgies, refusa longtemps l'idée de l'amour et se saoula d'amertume. Un bloc de mélancolie, voilà ce qu'elle était devenue. Mais une mélancolie active, qui l'empêchait de se laisser engloutir par les lames de fond de l'instinct de mort pour le retourner comme un gant afin de transformer en énergie docile cette aspiration vers le néant. Les ratures dans son carnet d'adresses, anormalement nombreuses pour une jeune femme de trente ans, étaient les témoins muets de cette noirceur. Et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. Que cachait ce sourire carnassier: une volonté d'asservissement ? Et cette attitude conquérante: le refus de laisser son destin lui échapper ? Le plaisir l'emportait-il sur le bonheur ? Qu'importe, après tout. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte et se découvrit différente, plus vivante, moins boulonnée de certitudes.    Pour cesser de lui en vouloir, il lui apparut nettement qu'elle n'avait d'autre issue que de s'occuper elle-même de ses propres besoins. Et cette réflexion apparemment spontanée, se logea dans son esprit tandis qu'elle soignait une plante dotée de cette compétence si nécessaire aux hommes et aux femmes. Charlotte ne vit pas combien elle avait été manœuvrée, la part qu'avait dans sa résolution l'insinuante volonté de sa Maîtresse. La jeune fille habitait tout près de la place des Victoires. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert. La jeune femme ne percevait qu'un brouhaha, un magma de paroles indistinctes. La confusion la gagnait. Un météorologue aurait été à même de définir son état: brumeux, avec quelques éclaircies à venir. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. Sa figure maîtrisée lui échappait alors, se tordait brièvement de douleur, trahissant ainsi qu'elle avait renoncé à se cuirasser tout à fait, gênée de l'effet que sa personne réservée et magnétique produisait. L'illimité était sa seule mesure, son horizon très naturel, pas négociable.   Sa pente naturelle l'inclinait en toutes choses à mêler douceur et brutalité. À l'écoute de ses harmonies secrètes, elle agissait d'instinct, sans jamais calculer l'effet de ses caresses. L'inconnue tendit le bras, effleura silencieusement son cou durant de longues minutes, et par ses doigts seuls tout était dit. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, digne de sa passion, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit, prise d'un opulent espoir. Son amour en qui elle avait placé toute sa pureté faisait fortune.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/08/23
Disclaimer : Ce texte était a la base pour le couple que je fréquentais et a qui j'appartenais jusqu'à peu, je le met ainsi a disposition pour que les gens puissent le lire et découvrir une relation que j'ai pu avoir.   30/12/2022 J'écris cela sur la route retour, c'était vraiment superbe, je m'attendais a tellement pire comme je m'attendais a ce que ce soit un non, ou alors que Monsieur impose que ce soit la maison directement. Finallement, ce fut une très bonne soirée, autant Monsieur que Madame ont été très doux, très sympathiques, et très attentifs. Nous avons commencé au bar, un joli petit bar où nous avons pu avoir notre coin, ou l'on a pu légèrement rigoler puis discuté sur certains points. Monsieur je l'avais reconnu comme je l'avais déjà vu en cam, Madame je ne l'avais jamais encore vu donc c'était un peu la surprise, et une belle surprise. Elle est vraiment très douce, assez tactile et bienveillante de ce que j'ai pu voir. Monsieur lui était aussi très bienveillant et doux, moins tactile que Madame et comme en cam, il est très expressif, autant dans ces expressions de visage que dans ses gestes.  J'ai quand même beaucoup parlé de la relation avec K, peut être trop. J'ai aussi beaucoup écouté, les histoires de Monsieur et de Madame, des soucis qu'ils ont pu rencontrer avec des soumises, aussi des moments rigolos qu'ils ont pu vivre avec certaines d'entre elles. Nous avons pu parler de plein de sujets différents, la conversation fut plutôt fluide, ce qui pour moi est très important car cela signifie que tout le monde est en confiance et se sent bien, même si il fallait que je me concentre moi même la dessus, le fait que les autres le soient me touche beaucoup. J'étais juste moi même, avec mes craintes, mon stress, mes émotions, mon corps. J'ai pu me laisser aller après le bar, lorsque j'ai été chez eux, même si au depart la méfiance était revenue, mais ils ont vraiment fait tout ce qu'ils pouvaient pour me mettre en confiance et je leur en suis vraiment reconnaissante pour cela. Je n'ai pas eu a faire grand chose a la maison, lorsque j'ai pu me rendre utile j'ai sauté sur l'occasion, venant aider Madame qui a fait tomber son verre. L'ambiance qu'on pu mettre Monsieur et Madame était vraiment douce et apaisante, elle m'a permise de me détendre, avec le petit grignotage et le verre qu'ils m'ont proposés, la petite musique qui passait en fond, et une que moi et Monsieur on aimais bien, ou on d'ambiancait légèrement dessus, "rage against the machine : Killing in the name" (si je ne me trompe pas, cela fait longtemps que je ne l'ai plus écouté). L'appartement est vraiment très joli, puis j'ai pu voir le bureau de Monsieur avec le Goldorak qui m'a fait penser directement à a la peinture sur un des murs du 1ier étage de l'école 42. La cage dont il me parlais qui est vraiment très jolie. Et le bureau de Madame est également très joli, le buste de couture, est ce qui m'a me plus sauté aux yeux, les 'vêtements" dessus étaient très beau. Lors de la première proposition de rencontre, j'avais dit à Monsieur que je préférais partir assez tôt car porte de Clignancourt c'est plutôt compliqué le soir et la nuit, donc on avais parlé de partir vers 22h de chez eux pour rentrer, mais comme tout se passait bien, j'ai laissé couler, la conversation se passait très bien, j'ai pu me laisser aller et rencontrer des bonnes personnes. La rencontre ses faite vraiment fluidement, tout était très rapide, tellement que Monsieur n'a pas vu le temps filer, c'est une bonne chose, cela veux dire qu'il a passé une belle soirée. Lorsque je pars, Madame m'accompagne jusqu'au métro, nous parlons un peu puis près du métro, une ambulance arrive vers nous et Madame par réflexe m'aggripe le poignet puis le tire vers elle pour que je laisse l'ambulance passer. Lors de ce moment, un pic de plaisir a parcouru tout mon corps, j'ai regardé sa main puis j'ai suivi son mouvement. On arrive ensuite devant l'entrée du métro puis l'on discute un peu, je lui dit que pour moi ça s'est très bien passé et que j'ai envie de les revoirs, que je ne suis pas venue et que tout ne s'est pas bien passé juste pour boire un verre. Elle en est ravie, puis elle s'approche légèrement vers moi, remet mon collier comme il faut, puis on se dit au revoir. Je met un peu de temps avant de réaliser ce que Madame a fait, puis un sourire se dessine sur mon visage, puis je m'enfonce dans le métro, le sourire aux lèvres, heureuse. Je pourrais encore épiloguer longtemps sur cette soirée magnifique, le fait qu'elle me redonne espoir dans les relations que je peux créer avec d'autres. Le fait qu'elle ai pu être extrêmement attendue autant des deux côtés depuis très longtemps. Le fait qu'elle montre plein de différents chemins a emprunter ensemble ou non. Le fait qu'elle puisse me rendre heureuse, me permettre de me laisser aller. Me permettre aussi de combler un peu certains manques grâce autant a Monsieur qu'à Madame. Tout se mélange dans ma tête. Cette soirée est unique et j'ai envie d'en vivre d'autres a vos côtés. Merci beaucoup pour tout. Priscillia.
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Par : le 21/08/23
La moindre allusion à ce coin de paradis entre terre et mer me devenait odieuse, mais mes souvenirs d'adolescente me revenaient avec bonheur. Le nom de Charlotte crié dans la mer à ma mémoire me faisait battre le cœur. L'une des vertus du temps calme est d'inviter le baigneur à s'éloigner du rivage, pour atteindre la distance où se produit un changement d'environnement sonore. On n'a guère conscience, au bord de ce tumulte plein de cris et de roulements de galets. Il faut nager et nager encore pour soudain, découvrir que le bruit diminue puis disparaît. Il faut que la clameur de la terre s'éteigne pour entendre bien mieux la présence de la mer, cette sonorité première. Maintenant, tandis que je progresse vers l'horizon, le frottement de l'eau et de l'air produit seulement un léger chuchotement de surface. Je nage et ma nage devient le sujet de toute chose, le seul phénomène tangible entre l'infini et moi. Je ne vois plusrien que ce casier de pêcheur signalé par un drapeu qui vacille, ou cet oiseau nageur qui plonge la tête et disparaît avant d'émerger un peu plus loin: c'est un cormoran. Je nage et je le regarde sans réflêchir; car la nage est l'unique occupation de mon être. Non comme performance sportive mais comme façon d'être à la surface des choses. Je progresse ainsi jusqu'à la la limite de la baie: ce point connu des bons nageurs où les trois arches des falaises se retrouvent dans un même alignement: porte d'Amont, porte d'Aval, et plus loin, Manne-Porte, la plus massive de toutes depuis Étretat. Par là-bas, en direction du Tilleul, la côte relève des beautés spectaculaires quand on s'y promène en bateau, longeant ces murailles verticales de cent mètres où les goélands accrochent leurs nids aux pics rocheux. Les criques se succèdent, avec leurs cascades, leurs oiseaux sauvages, leurs piscines naturelles qui forment le plus somptueux décor de toute la côte normande. Loin du rivage, il existe une autre façon d'être heureuse. Elle consiste tout simplement à se retourner sur le dos pour interrompre tout mouvement, à écarter légèrement les jambes et les bras, tel Saint-Pierre crucifié, puis à se laisser reposer nue ainsi face au ciel. Dans un silence absolu, regard tourné vers l'azur où passe un nuage blanc, l'esprit se met à planer, saisi par une rêverie où tout paraît à la la fois très distant et très présent. Par instants, je baisse légèrement le crâne et j'enfonce les oreilles dans l'eau qui, soudain, me racontent des histoires éloignées. Ce bruit de la plage que je croyais éteint revient par l'intérieur de la mer. Ma tête immergée perçoit le léger roulis des vagues sur les galets, puis un moteur de bateau qui longe la côte à plusieurs centaines de mètres: ce ne sont plus les sons de l'air mais les bruits des profondeurs qui renforcent encore cette étrange sensation de "femme-poisson" ou de sirène, les yeux rivés au ciel et la conscience dans les profondeurs. Quand enfin, je nage vers la côte, je me sens comme un navire regagnant le port après un long voyage. Ce retour n'en finit pas; l'aspiration de la mer m'a emporté plus loin que je ne le voulais; et c'est très lentement que les détails du rivage se reforment devant mes yeux. Étretat est là devant moi. La mince falaise d'amont, la plus belle quand le soleil décline par la douceur de sa lumière bleutée.    Et la littérature m'envahit de nouveau, avec cette immense aiguille de de roche blanche sous laquelle Maurice Leblanc imaginait qu'on avait enfouit le trésor des rois de France, accessible par un passage secret. La pluie, le soleil, la brume ont peut-être plus d'influence sur notre comportement amoureux que nous l'imaginons. il me semble que la nature a toujours émis des messages. Et le vent. Le vent qui soulève le sable du désert, des oasis du Hoggar, et les dépose sur les arbousiers du maquis corse. L'invisible, ses sarabandes, ses fêtes, ses débauches, ses orgies des sens, la fabuleuse orchestration qui s'y déroule sans qu'on y prête attention, quelle conscience nous reste-il de l'immensité de tout cela ? Un instrument d'observation inapproprié, un organe atrophié fossile d'une fonction perdue, l'amour. Lui seul nous fait pressentir l'invisible. Et la poésie des corps. Mais c'est encore l'amour qui la suscite, l'éclaire, module son chant et fait frémir ses incantations lumineusement obscures. Le désir le conjugue au plus-que-parfait. Chaque étape initiatique de notre existence, par des liens secrets, est en relation avec un amour qui épanouit ses virtualités. Parfois, quand l'inanité d'écrire me ravage, je ne reprends confiance qu'en m'agrippant à la certitude que ce que je recherche ne réside que dans le partage, et la seule chose qui m'importe est ce qui jette mon destin dans de vastes espaces, bien au-delà de moi-même. La grande distinction d'Arletty coiffée de son turban blanc. Trois années avaient passé depuis ce réveillon où j'avais fait connaissance de Charlotte. Cette rencontre m'avait placée dans une position qui avait le caractère d'une parenthèse. Elle appartenait à un monde irréel puisque aucun des maux de ce monde ne l'atteignait. Un univers trop parfait n'est pas fait pour une femme qui veut toujours se prouver quelque chose en modifiant le cadre de son existence. Le temps passait avec une lenteur inexorable. Il semblait enfermer Charlotte dans une perpétuité du bonheur. Il me fallait des drames, des souffrances, un théâtre d'émotions, des trahisons qui ne pouvaient nullement se développer sur ce terreau-là. Charlotte, insatisfaite comme on l'est lorsqu'on choisit le chemin de la perfection, avait trouvé en moi un dérivatif à sa passion d'aimer endurer. Aimer c'est souffrir mais c'est aussi vivre. Vivre avec Charlotte ? J'y songeais, je le souhaitais et je le redoutais. Je le souhaitais parce que le sentiment amoureux qui ne se double pas d'amitié n'est qu'un état intérimaire de peu de durée, que l'indispensable amitié se fonde sur le temps qui passe, sur une accumulation heureuse de situations partagées, de circonstances vécues en commun. Je le redoutais parce que j'ai déjà fait l'expérience de prendre des trains en marche. Pas besoin d'imagination pour prévoir ce qui, tôt ou tard, adviendra, il me suffit d'avoir un peu de mémoire. Me voici, soumettant Charlotte. Nous dégustions les charmes de cette situation nouvelle dans une profonde entente mutuelle. Je la fouettais avec application tout en réfrénant son masochisme. Je ne voulais pas casser ma poupée de porcelaine. Me manquait-il une certaine cruauté ? Voici Charlotte qui s'anime d'amples mouvements à la rencontre du cuir. Voici qu'ils se confondent et s'exaspèrent et que, de sa bouche captive, elle pousse un gémissement qui me déchire le cœur. L'insensée crie et m'invite plus intensément. Ils se perdent ensemble au comble d'une tempête dont je suis le vent. Les yeux clairs s'agrandissent et leur eau se trouble. Elle ne me voit plus, son regard s'accommode au-delà. L'un après l'autre, les traits du visage changent d'ordonnance, ils se recomposent en une géographie que je ne connais plus. Sur ses lèvres qui s'entrouvent, les miennes se posent, ma langue pénètre, cherche et investit. La bouche de Charlotte accepte et bientôt requiert. Les yeux immenses se ferment et je devine qu'ils se tournent vers un monde ignoré. Mais derrière ce rivage de terre et de mer, se prolongent des histoires pleines de sous-entendus.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/09/23
Le petit matin était déjà là. On aurait pu croire que la nuit n'avait pas existé. Les deux amantes avaient alterné les moments d'éveil et d'assoupissement, mélangeant ainsi les frontières entre le rêve et la réalité. Qu'on imagine cette belle jeune fille, d'une ingénuité désarmante, élévée entre un père passionné de musique baroque, une mère qui s'est réfugiée dans un univers de paysages naïfs et de personnages de contes de fées, une institutrice qui n'apportait du monde extérieur que l'abstraction mathématique ou des formules chimiques vides de sens, qu'on imagine cette belle jeune fille découvrant que l'objet de ses amours enfantines, puis adolescentes, est au prise avec une autre femme dont, avec une maladresse inaccoutumée, il ne sait pas se débarrasser pour l'accueillir, elle l'immaculée, et on comprendra que la blessure soit profonde et triste. Mais il y a dans cette âme d'étonnantes ressources de hauteur et de dignité. La révélation du monde inouï de Rochechouart où elle avait été si longtemps confinée, sans effacer la déception si grande qu'elle paraissait même irréelle, impossible, cette révélation préserve Charlotte du désespoir. Il y a aussi en elle une farouche énergie, un mépris absolu du temps. Elle achète un piano. Il serait exagéré de dire qu'elle est une virtuose, mais elle a hérité de son père, une approche généreuse de la musique italienne des XVIIème et XVIIIème siècle, et un doigté si léger que ses mains semblent dessiner des arabesques au-dessus du clavier sans le toucher. La pièce est pratiquement plongée dans la pénombre. Le clair-obscur idéalise le beau visage fin aux longs cheveux noirs. Charlotte, accoudée à la fenêtre de sa chambre, regardait le soir descendre sur la vallée. Le soleil venait de passer derrière les grandes collines, presque des montagnes, que le contre-jour rendait noires, avec des franges de lumière sur le dos des châtaigniers qui montaient courageusement en escalade jusqu'à leurs faîtes. Elle se sentait en paix. Il y avait le tintement des cloches de vaches dans l'ombre, de rares grondements de moteurs d'automobiles que l'on ne pouvait discerner sur la route sinuant sous les arbres, là-bas en bas. Des fumées, par-ci, par là, s'élevaient des toits de tuiles des fermes tapies à la lisière des bois. Quelle merveille d'ajouter les fumerolles d'une cigarette aux volutes qui montaient aux flancs des collines, un verre de meursault à portée de la main. La petite ville de Rochechouart était bâtie sur une corniche de rochers dominant la vallée. Les quelque cents maisons qui la composaient se groupaient en troupeau au pied d'un château féodal dont deux tours ébréchées subsistaient seules. Le clocher de l'église, un peu plus bas, ne s'élevait pas très haut au dessus des toits pointus des maisons anciennes. C'était un village typique, les habitants disaient ville, ils y tenaient, "bien de chez nous", dominant de façon assez abrupte, un des plus beaux paysages du monde. Maintenant, il règne un silence parfait, un silence villageois, à l'heure où les travaux des champs sont abandonnés, un concert de chiens emplit la maison. Le soir qui tombe est un ravissement sous les grands arbres fantomatiques, éclairés par les premiers rayons de Lune qui attirent des myriades de papillons de nuit dont la danse est comme une chute de neige. Sur la route, plus bas, le long de la plaine, les phares des voitures défilent sans bruit et la cascade est si isolée, si intemporelle que Charlotte oublie le bonheur simple de cette fin de journée. Un souffle passe, purifiant l'air qu'elle respirait. L'apparition d'une jeune femme douée de grâce est un moment magique dans la vie et l'œuvre d'un romancier qui a toujours besoin de retrouver des sentiments dépouillés d'artifices. Sa quasi nudité évanescente était délicieusement indécente.    C'était comme un endroit qu'il fallait reconquérir, où il fallait ajouter du souvenir au souvenir. Sa peau, assuraient ses douces amies, avait le goût des abricots mûris au soleil. À la tombée de la nuit, elle ferma les yeux et nous pensâmes qu'elle ne les rouvrirait pas. Elle noyait toujours sa mélancolie dans l'ironie ou de longs silences. Charlotte, en déshabillé noir, cache pudiquement son corps bruni par le soleil. Elle pense à Juliette. Elle n'oublierait jamais leur première rencontre, la mémoire de leur amour à naître, brûlante, glacée, courbées par le désir, comme une bataille d'enfants avec la même innocence et les mêmes rêves. Les yeux fermés, à sa fenêtre, sans pensée, toute envahie de son absence, elle ne peut interdire sa main de glisser le long de son corps et de se caresser. Les amours l'avaient laissé indemne jusqu'à Juliette. Elle adore voir la joie de vivre dans ses yeux malicieux, avec la parfaite connaissance de ses doigts soyeux du corps féminin, jamais lasse d'étreintes fiévreuses, toujours à l'assaut. Pour Charlotte, les hommes sont le mensonge, avec leurs mains fausses, leur appétit, la politique dont ils parlent; ils font impression jusqu'au jour où leur faiblesse éclate; pour la plupart, ils sont peureux et paresseux, et la faiblesse engendre la vulgarité. Juliette était la femme de sa vie. Avec le temps, les corps s'apprivoisent et les caractères se sculptent. Elle avait accepté de se soumettre à elle dans une totale abnégation. La flagellation et les humiliations sexuelles, ça faisait partie de la poésie de Charlotte. Entre douleur et langueur, supplices et délices, telle de la glace sur du granit, le désir était devenu une terre ardente où s'épanouissait son corps. Quand Juliette évoquait l'anatomie altière de Charlotte, sa grâce brune et allongée, sa femme-enfant, fragile et éternellement adolescente, ses seins parfaits, ses longues jambes toujours brunies par le soleil, elle avait peur pour elle, du soleil, des coups de cravache trop violents qui semblaient devoir la brûler. Elle l'aurait voulue, idéalement dans la pénombre d'un boudoir, dans un décor vaporeux qu'elle aurait éclairé de la lueur de ses longs cheveux noir de jais croulant en cascade sur ses épaules nues. Fragile et forte, forte mais attendrissante de faiblesse pensait Charlotte en regardant la nuit monter dans le ciel immense. Que ferais-je sans elle, je serais un peu perdue, désemparée. Charlotte s'ouvrit et se cambra au contact de son doigt qui remontait et qui se mit à masser doucement son bouton de chair turgescent qui gîtait dans l'ombre de son pubis. Ineffable lui fut la caresse de son index à l'orée de sa voie la plus étroite, provoquant en elle une sensation de plaisir telle que jusqu'au fond de son ventre et de ses reins, elle fut traversée d'une tension exquise, presque insoutenable. Elle s'abandonna à cette jouissance, à cette extase irradiante. C'était comme si son être entier, tout son corps, tous ses nerfs, tout son sang bouillonnant affluaient dans son hédonisme solitaire. Elle eut un éblouissement d'impudicité. Elle cria sa lasciveté, avec des saccades et des soubresauts. Elle demeura debout, les cuisses écartées, les bras mous immobiles le long du corps. Elle avait encore en elle des ondes d'orgasme qui se répandaient dans une fréquence de plus en plus lente, comme les vagues qui meurent sur le sable quand la mer est calme sous un ciel étale. Une femme experte n'aurait pas été plus habile à lui donner autant de plaisir, sauf Juliette. Mais elle était heureuse de dormir seule dans le grand lit, avec le calme de la campagne tout autour. Elle allait tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du soir recouvrir ses rêves et la Lune éclairer les arbres. Dehors défilaient la route, les arbres, les collines et les ruines du vieux château. Même dans l'obscurité, elle vivait le regard de quelqu'un qui l'aimait.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 19/09/23
 À travers une histoire d'amour non conventionnelle, Lena Gott nous invite à une réflexion profonde sur la structure de notre société, la dynamique des pouvoirs et la possibilité d'une émergence gynarchiquee, où les femmes détiennent le pouvoir suprême. L'histoire d'un désir Au cœur de l'intrigue, Nara, une femme énergique et déterminée dans ses convictions gynarchistes. Sa rencontre avec un homme qui aspire à être modelé et possédé par elle est le catalyseur d'un bouleversement profond dans la dynamique traditionnelle du pouvoir. Cette relation, bien que basée sur un modèle Maîtresse/esclave, est loin d'être un simple jeu de domination. Il s'agit d'une quête mutuelle de réalisation, où chacun trouve sa place idéale dans le tissu de la société. Refonte de la société En approfondissant cette relation, Lena Gott révèle une idée audacieuse (utopique ?!?) : la possibilité d'une société qui embrasse la gynarchie non pas comme une contrainte, mais comme une libération. La mise en avant de l'autorité féminine n'est pas présentée comme une inversion autoritaire du patriarcat, mais comme une évolution naturelle vers une harmonie sociale. La gynarchie devient une force qui calme les tempêtes, qui apaise et qui conduit à des interactions sociales plus douces et équilibrées. Dépasser les idées reçues La force de l'ouvrage réside dans sa capacité à remettre en question les idées reçues sur le pouvoir, la domination et la soumission. Lena Gott n'aspire pas à instaurer une dictature féminine, mais à souligner les bienfaits potentiels d'une société où les femmes ont le dernier mot. Elle pousse les lecteurs à se questionner : quels pourraient être les avantages d'une telle société ? Comment cela pourrait-il changer nos interactions quotidiennes, nos aspirations et nos rêves ? "Nara, l'apothéose de la gynarchie" est bien plus qu'une simple histoire d'amour. C'est un manifeste pour une nouvelle vision du monde, une invitation à repenser nos structures sociétales. L'acheter chez votre libraire (de préférence) ou à l'acheter en ligne (à défaut): Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à laisser votre avis en commentaires ci dessous.
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Par : le 09/10/23
"Être dans la nature ainsi qu'un arbre humain, étendre ses désirs comme un profond feuillage, et sentir, par la nuit paisible et par l'orage, la sève universelle affluer dans ses mains, vivre, avoir les rayons du soleil sur la face". Anna-Elisabeth de Brancovan, comtesse Mathieu de Noailles (1876-1933), née au sein d'une famille princière roumaine du côté paternel et d'humanistes grecs du côté maternel, fut bénie des dieux. Riche, belle, adulée dès ses premiers écrits par ses contemporains, elle fut la muse officielle de la IIIème république, comme Valéry en était l'orateur. Elle fut aussi l'auteur d'une œuvre poétique de premier plan et une actrice principale de son temps. Âme d'un salon littéraire qui accueillit le tout Paris de l'aube du XXème siècle, créatrice du prix "Vie heureuse", ancêtre du Femina, elle fut la première femme à porter le titre de commandeur de la Légion d'honneur et à entrer à l'Académie Royale de Langue et de Littérature de Belgique. On dirait un personnage sorti tout droit d'"À la recherchedu temps perdu." Anna de Noailles fut, d'ailleurs, la contemporaine de Proust et son amie. Elle et son mari serviront de modèle aux Gaspard de Réveillon dans le roman de jeunesse "Jean Santeuil." "La jeune femme, née Crespinelli, était alors une poétesse de dix-neuf ans dont La Revue des deux mondes venait de publier des vers admirables. "Boire le sel ardent des embruns et des pleurs, et goûter chaudement la joie et la douleur qui font une buée humaine dans l'espace, sentir, dans son cœur vif, l'air, le feu et le sang, tourbillonner gaiement ainsi que le vent sur la terre". Toutes les fées s'étaient, semble-t-il, réunies autour du berceau d'Anna. Née le 15 novembre 1876 dans le somptueux hôtel Bibesco, au 22, boulevard de Latour-Maubourg, en lisière du faubourg Saint-Germain, elle est la fille du prince Grégoire Bassaraba-Brancovan, héritier, par adoption, des hospodars de Valachie, province du cœur de la Roumanie et de Ralouka Masurus, descendante d'une illustre famille crétoise établie à Constantinople, qui comptait nombre de lettrés et de diplomates. L'enfance de la petite princesse, telle qu'elle la raconte dans "Le Livre de ma vie", se passe entre Paris, cette ville qu'elle aimera passionnément, et Amphion, près d'Évian, où elle respire beaucoup mieux et éprouve "l'enivrement" de la nature". Entre un père rude et bon, ancien militaire, et une mère sensible et musicienne, à la douceur orientale, Anna et sa sœur connurent-elles une enfance sans nuages ? Pas tout à fait. Son père meurt en 1886, quand Anna est âgée de dix ans à peine. Et puis la petite fille est de constitution fragile, souvent malade et d'une nervosité exacerbée, qu'elle "soigne" très tôt, dès six ou sept ans, en écrivant de la poésie. Des textes panthéistes et mélancoliques, qu'elle rassemblera ensuite et publiera dans "Le Cœur innombrable", paru en 1901. Un premier recueil dans la veine hugolienne qui reçoit un accueil triomphal de la critique. "Cette jeune fille a du génie", s'écrie Anatole France. Tandis que Jean Moréas la surnomme "l'abeille de l'Hymette". Elle prêta sa voix à une jeunesse tourmentée. "S'élever au réel et pencher au mystère, être le jour qui monte et l'ombre qui descend. Comme du pourpre soir aux couleurs de cerise, laisser de son cœur couler la flamme et l'eau, comme la fraîche aube claire, avoir l'âme qui rêve". Une poétesse était née, qui, durant trente ans, va publier une dizaine de recueils, des nouvelles et même trois romans,dont "Le Visage émerveillé", en 1904, "Le journal d'amour d'une religieuse" qui fit scandale, susciter l'admiration de ses pairs les plus illustres (Barrès, Colette, Cocteau ou Valéry, entre autres), recevoir les honneurs et les récompenses les plus prestigieux, le prix de littérature de l'Académie française, l'élection à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. En 1930, de même, elle est la première femme commandeur de la Légion d'honneur. Mais la médaille a son revers. Si en public, Anna de Noailles brille de tous ses feux, avec son charme "assyrien" selon Anatole France et son esprit, en privé sa vie n'est que souffrance. Dès 1912, sa santé se dégrade. Elle est en proie à un mal de vivre baudelairien que nul médecin ne sait guérir. Et ne s'en remet ni à la religion, ni à la psychanalyse encore débutante. Elle reste de plus en plus souvent alitée, recevant dans sa "mansarde" du quarante rue Scheffer à coté du Trocadéro."Tout luit, tout bleuit, tout bruit, le jour est brûlant comme un fruit, que le soleil fendille et cuit. Chaque petite feuille estchaude et miroite dans l’air où rôde comme un parfum de reine-claude. Un infini plaisir de vivre s'élance de la forêt ivre". Dès l'âge de cinq ans, elle commence à raconter des histoires à sa sœur Hélène et à son frère Constantin, des fables, des contes de fées qu'elle invente. Elle écrit ses premiers vers autour de neuf ans. Anna est une enfant anxieuse, plus attentive qu'il n'y paraît de prime abord à l'opinion des autres. La tendresse de ses parents ne lui suffit pas. Elle guette l'approbation et les encouragements de leurs amis, qui, heureusement ne la déçoivent jamais. Une indulgence amusée ne ferait pas l'affaire. Il lui faut un éloge fondé et net. Rachel Brancovan, la mère d'Anna, paraît dans l'ordinaire de la vie, une personne affable et douce, un peu dormante, comme on en voit beaucoup. Mais une âme explosive sommeille en elle. Dès qu'elle pose la main sur le clavier de son piano, elle est transfigurée. Anna n'a que trois ans lorsqu'elle vient vivre dans l'hôtel de l'avenue Hoche. Elle y demeurera jusqu'à son mariage, et pourtant elle ne s'y sentira jamais tout à fait à son aise. Entre l'Étoile et le parc Monceau s'étend le royaume du silence. Pas de voitures, pas d'omnibus, pas de magasins. C'est l'endroit le plus élégant de Paris. De cette demeure de facture classique, sa mère Rachel en a fait une sorte de palais oriental, mélange de langueur et d'austérité: tentures fabuleuses, bronzes étranges, porcelaines, ivoires, glaces de Venise, de l'or partout, un faste éblouissant. En réalité, de Paris, elle n'aime décidément pas grand chose. Elle n'hésite pas à comparer la maison de ses parents à un véritable mausolée, une sorte de cimetière surhaussé.   "Il fera longtemps clair ce soir, les jours allongent, la rumeur du jour vif se disperse et s'enfuit, et les arbres, surpris dene pas voir la nuit, demeurent éveillés dans le soir blanc, et songent. Les marronniers, sur l'air plein d'or et de lourdeur". Elle n'a que dix ans, lorsque son père le prince Grégoire Brancovan meurt à l'âge de cinquante-huit ans, le quinze octobre 1886. Les promenades sur les Champs-Élysées, les petits théâtres de Guignol, les boutiques de confiseries, la voitureaux chèvres ne suffisent pas à chasser la tristesse. Bientôt  Anna refuse de se mêler aux autres enfants. Six mois durant,l'hôtel de l'avenue Hoche vit dans ce climat de deuil. Strictement vêtue de noir, Rachel Brancovan, porte lorsqu'elle sort se promener au bois de Boulogne, une épaisse voilette qui l'empêche de respirer à son aise. Anna songe sans cesse à son père, qui avait eu un si grand rôle dans l'éveil de sa vocation. Cette jolie villa est un bouquet de fleurs posé sur le lac, dans le site le plus ravissant de cette côte féerique. C'est l'image même du paradis pour Anna. Ce nom d'Amphion lui évoquera toujours l'endroit où elle a été le plus souvent et le plus longtemps heureuse. La véranda est fraîche tout le jour. Le soir, les trois enfants s'y blottissent sur des canapés recouverts de laine et de coussins. Elle est à la fois oppressée et accablée de bonheur. Elle a grandi à Amphion, sans jamais cesser de contempler le lac. Entre le ciel et le lac, entre la vie et la mort, deux néants, dont l'un est impalpable, l'autre glisse entre les doigts, à l'image d'un temps délectable et éternel. "Répandent leurs parfums et semblent les étendre. On n'ose pas marcher ni remuer l'air tendre, de peur de déranger le sommeil des odeurs. De lointains roulements arrivent de la ville. La poussière, qu'un peu de brise soulevait, quittant l'arbre mouvant et las qu'elle revêt, redescend doucement sur les chemins tranquilles, à la recherche du noir calme de la nuit". Celui qui va vraiment redonner le goût de vivre à Anna et à sa mère, c'est le pianiste Paderewski, la coqueluche des publics féminins de toutes les capitales de l'Europe centrale. Anna oublie d'un coup tous les jeunes gens fugitivement admirés, et sa mère sort enfin de son deuil. Et ce sont les premiers bals. Anna souvent souffrante, fatiguée, est étonnée de constater que la douleur peut, l'espace d'une soirée céder du terrain. Elle rencontre le comte Mathieu de Noailles, un parti non dénué de prestige. C'est un garçon de belle allure, un mètre quatre-vingt-deux, blond aux yeux bleus. Il la trouve très attirante, elle le fascine. Ils ont les mêmes fréquentations, les mêmes préoccupations. Sur ce terreau idéal, s'épanouit ce que l'on nomme ordinairement l'amour. Sans doute pressent-elle qu'aucun homme au monde ne lui apportera jamais le délicieux désordre de la passion. Elle songe déjà qu'il lui faudra connaître beaucoup d'hommes, les séduire, se les attacher. Cela seulement, lui apportera l'éblouissement. Le mariage a lieu le dix-huit août 1897. Plus de trois pages du registre des actes de l'état civil sont nécessaires pour énumérer les titres du jeune couple. Sans se montrer totalement frigide, Anna ne sera jamais portée sur l'amour physique. Les étreintes la laissent totalement insatisfaite. Elle leur préfère de très loin les jeux de la séduction.   "Nous avons tous les jours l'habitude de voir, cette route si simple et si souvent suivie, et pourtant quelque chose est changé dans la vie, nous n'aurons plus jamais notre âme de ce soir, il fera longtemps clair ce soir, les jours allongent". En 1903, c'est la rencontre avec Barrès, dandy, homme politique et écrivain. Elle a vingt-sept ans, il en a dix de plus. Ce sont deux tempéraments très opposés. Barrès passe pour un misanthrope, Anna apparaît comme une extravertie, sûre de son génie, de sa séduction, exprimant à merveille ce qui bouillonne en elle. Barrès est comme elle obsédé par la mort, elle est présente dans ses écrits. Il a le goût de la volupté pour le périssable, ce piment des sensations. Il porte en lui, la hantise de l'échec et l'impatience de la gloire. Elle attaque Barrès sur ce nationalisme qui lui fait horreur. La discussion se prolonge,car ni Barrès, ni elle ne désirent faire de concessions. La politique passionne les adversaires. Moins ils sont d'accord, plus ils semblent se plaire. Barrès aime les femmes, mais pas celles, que, logiquement il devrait aimer. Le voilà fasciné par la comtesse de Noailles. Dès le premier regard, il fera partie des subjugués. Il s’attend à découvrir la poésie personnifiée, mais Anna lui parle politique, l’interroge et clame ses opinions. La rencontre aurait pu tourner court. La dreyfusarde et le nationaliste convaincu auraient pu n’avoir rien à se dire. Mais déjà, l’attirance est plus forte que les divergences. Anna pour Barrès est la païenne, la sorcière, la Pythie, le fantôme vivant de sa rêverie. Elle est à la fois merveilleuse et désespérante. "Déjà la vie ardente incline vers le soir, respire ta jeunesse, le temps est court qui va de la vigne au pressoir, de l'aube aujour qui baisse. Garde ton âme ouverte aux parfums d'alentour, aux mouvements de l'onde, aime l'effort, l'espoir, l'orgueil, aime l'amour, c'est la chose profonde. Combien s'en sont allés amoureux dans les nuits noires de tous les cœurs vivants". Elle fut également la muse et entretint une liaison avec Henri Franck, normalien et poète patriote proche de Maurice Barrès, frère de Lisette de Brinon, cousin d'Emmanuel Berl, mort de tuberculose en 1912. En 1909, Charles Demange tombe fou amoureux d'Anna de Noailles, qu'il a connue par son oncle. Pour Anna, qui veut se venger de Barrès, c'est un flirt qui finit mal. Charles se suicide en août 1909. Elle est rendue responsable du suicide. Lorsqu’elle apprend la nouvelle, elle reste sans voix, prostrée. Plus tard, elle essaiera de s’expliquer. Au début du XXème siècle, son salon de l'avenue Hoche attire l'élite intellectuelle, littéraire de l'époque parmi lesquels Edmond Rostand, Francis Jammes, Paul Claudel, Colette, André Gide, Maurice Barrès, René Benjamin, Frédéric Mistral, Robert de Montesquiou, Paul Valéry, Jean Cocteau, Léon Daudet, Pierre Loti, Paul Hervieu, l'abbé Mugnier ou encore Max Jacob, Robert Vallery-Radot et François Mauriac. C'est également une amie de Georges Clemenceau. Marcel Proust a connu Anna de Noailles dans les dernières années du XIXème siècle.   "Au séjour solitaire, sans avoir bu le miel ni respiré le vent, des matins de la terre, combien s'en sont allés qui sont pareils,aux racines des ronces, et qui n'ont pas alors goûté la vie où le soleil se déploie et s'enfonce sans rêve et sans haleine". L’écrivain avait remarqué la jeune poétesse à ses débuts alors que des extraits de ses poèmes étaient publiés dans les journaux avant leur édition en recueil. Par la suite, ils se rencontrèrent et s’apprécièrent, Proust ayant été invité chez les Brancovan à Amphion lors d’un de ses séjours auprès de sa mère à Évian, où elle faisait une cure. Les deux écrivains avaient en commun un état maladif, aussi leur relation sera-t-elle en partie développée dans leur correspondance. Tous deux se vouèrent réciproquement, et tout au long de leur vie, estime et admiration. L’intuition d’Anna lui permit de découvrir très tôt que Proust était un réel rénovateur et elle fut la première à comparer ses longues phrases à des "soies adorables. "Pour Proust, les poèmes de la jeune femme étaient comme des miroirs où leurs deux sensibilités se contemplaient et se répondaient, Proust sachant faire miroiter les vers de la poétesse. Elle soulignait aussi que Proust avait des certitudes inébranlables et que son œuvre était construite comme un constant monologue intérieur. Entre eux, ce ne fut pas le ramage que quelques-uns se plaisaient à moquer à l'envi, mais une véritable, profonde et sincère rencontre esthétique. "Toi, vis, sois innombrable à force de désirs, de frissons et d'extase, penche sur les chemins, où l'homme doit servir, ton âme comme un vase. Mêlée aux jeux des jours, presse contre ton sein la vie farouche d'abeilles sur ta bouche". À maintes reprises, Proust n’a pas manqué de s’approprier le regard d’Anna, de contempler les choses transfigurées par la magie poétique et d’apprécier chez elle les fragilités sensibles des fleurs et des cœurs, la poétesse étant devenue, l’intermédiaire entre l’imaginaire et la réalité. Au regard de Proust, Anna de Noailles est un phénomène d’hybridation et d’androgynie, le corps d’Iphigénie et le cœur de Virgile. Qui dit intensité vitale et amour de la vie appelle puissance d’Éros. L’érotisme dans la poésie d’Anna de Noailles se manifeste à la fois ouvertement et sous des déguisements multiples, tirés d’un fonds mythique. Du moment qu'elle cherche à surmonter les limites de son sexe, il n’est pas étonnant qu’elle ait recours à des personnages féminins dont elle découvre la puissance cachée, comme celle de Pan-Dionysos, derrière les voiles de la civilisation chrétienne. Dans son panthéon, Aphrodite apparaît comme la figure la plus significative. "Rire ou pleurer, mais que le cœur soit plein de parfums comme un vase, et contienne jusqu’à l’extase, la force vive ou la langueur. Avoir la douleur ou la joie, mais le cœur si profond, comme un arbre où des ailes font trembler le feuillage". À partir de 1925, Anna se met à fréquenter le salon littéraire du docteur Henri Le Savoureux et de son épouse, aux côtés de l’abbé Mugnier, Marthe Bibesco, Berenice Abbott, Henri de Régnier, Édouard Herriot, Antoine de Saint-Exupéry, Jean Fautrier, Vladimir Jankélévitch, Paul Morand, Jean Paulhan, René Pleven, Francis Ponge, Jacques Audibert, ClaudeSernet, Marc Bernard, Gaëtan de Clérambault, Paul Valéry, Jules Supervielle et Marc Chagall. À la comtesse Murat qui lui rend visite, Anna de Noailles a la force de lui annoncer qu'elle s'en allait. "Aucun organe essentiel n’est atteint chez moi, et cependant je m’en vais. Je meurs de moi-même." Elle meurt à l'âge de cinquante-six ans, le trente avril 1933, dans son appartement du quarante rue Scheffer. Elle est inhumée à Paris au cimetière du Père-Lachaise, mais son cœur reposecomme elle le souhaitait, dans l'urne placée au centre du temple du parc de son ancien domaine d'Amphion-les-Bains.   Bibliographie et références: - George Hanganu, "Anna de Noailles" - Nicole Gérard, "Anna de Noailles et Renée Vivien, des destinées contrastées" - René Benjamin, "Au soleil de la poésie, Sous l'œil de Madame de Noailles" - Claude Mignot-Ogliastri, "Anna de Noailles" - François Broche, "Anna de Noailles" - Catherine Perry, "Anna de Noailles" - Sanchez Nelly, "Anna de Noailles, romancière de l'ennui" - Marie-Lise Allard, "Anna de Noailles, un mystère en pleine lumière" - Marthe Borély, "L'émouvante destinée d'Anna de Noailles" - Jean-Benoît Birck, "La correspondance de Marcel Proust" - Mihail Dimitri Sturdza, "Anna de Noailles"   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 05/11/23
"On vit avec un cœur trop plein dans un monde trop vide. Et sans avoir usé de rien, on est désabusé de tout. Les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent. C'est une très méchante manière de raisonner que de rejeter ce qu'on ne peut comprendre. Les douleurs ne sont pas éternelles. Il faut tôt ou tard qu'elles finissent, parce que le cœur de l'homme est fini. C'est une de nos grandes misères. Nous ne sommes pas même capables d'être longtemps malheureux". Lit-on encore in extenso les "Mémoires d’outre-tombe", le chef-d’œuvre de l’aristocrate breton ? Il se dresse toujours comme un beau défi, ce roc de près de quatre mille pages manuscrites, entamées en 1811, poursuivies et corrigées jusqu’à la fin de la vie de l’auteur. Chateaubriand en conservait les feuillets dans un coffre au pied de son lit, le rouvrant de temps à autre pour y apporter des précisions, en lire parfois des extraits à ses proches. Mélangeant autobiographie et mémoires historiques, à l’image du portrait à charge de Napoléon jusqu’à son déclin après le désastre de la campagne de Russie, le livre ne parut, selon le vœu de l’écrivain, qu’après sa mort, d’abord en feuilleton dans la Presse du vingt-et-un octobre1848 au trois juillet 1850. De son enfance turbulente et pieuse passée entre Saint-Malo et le château de Combourg à l’exaltation des années de collège à Dol, l’avenir du futur écrivain semble se conjuguer avec le cursus traditionnel d’un fils de nobles de l’ancien régime, entre l’armée, la présentation à Versailles, la participation à une chasse royale, une nomination de "cadet-gentilhomme" et même, à vingt ans, la tonsure afin d’obtenir un bénéfice comme chevalier de Malte. La Révolution vient bouleverser ce début de carrière, introduisant le désordre, la peur, le chaos. Assez vite Chateaubriand comprend qu’il faut s’éloigner. En avril 1791, il part alors pour l’Amérique, s’emballe pour l’exotisme du nouveau-monde. À son retour, au début de l’année suivante, il se marie avec Céleste Buisson de la Vigne, une union arrangée, mais avantageuse. Puis après s’être frotté quelque peu au chaudron parisien, il rejoint la cohorte des émigrés. D’abord en Belgique, puis en Angleterre. Bien lui en a pris, d’autant qu’en 1794 il apprendra que son frère Jean-Baptiste et sa belle-sœur ont été guillotinés. Chateaubriand portera toujours un regard amer sur la Révolution et son déchaînement de passions brutales. Un temps il compose avec Bonaparte, l’héritier de tous ces troubles, et amorce alors une carrière diplomatique à Rome. Avant de s’écarter assez rapidement du nouveau maître de la France, lorsque celui-ci en mars 1804 fait exécuter dans les fossés du château de Vincennes le duc d’Enghien. Légitimiste et monarchiste, il le restera jusqu’à la fin de ses jours, trouvant sous la Restauration l’occasion d’une revanche politique et d’une accession aux premiers rôles, comme ministre, ambassadeur et pair de France. Juliette Récamier, son égérie principale, traverse sa vie, avec sa grâce et son intelligence jusqu’à la tendresse des vieux jours quand la muse, quasi aveugle, et son adorateur, devenu paralytique, s’offrent leurs derniers élans d’affection. Contrairement à d’autres écrivains, le passage du temps n’a pas flétri son écriture, toujours moderne, admirable par le sens de la formule et une sorte de charme profond, frotté de véhémence amoureuse. Dans une palpitation des mots proche du ressac et de la houle. D’où une intense fascination pour la mer, cette "vieille maîtresse", devant laquelle l’écrivain a désiré être inhumé en 1848 comme devant le miroir de l’éternité. Avec ces vagues apportant "la volupté mélancolique des horizons et la caresse des larges brises".   "Le péril s’évanouit quand on ose le regarder. L'amour décroît quand il cesse de croître. Ainsi passe sur la terre tout ce qui fut bon, vertueux, sensible. Homme, tu n'es qu'un songe rapide, un rêve douloureux. Tu n'existes que par le malheur. Tu n'es quelque chose que par la tristesse de ton âme, l'éternelle mélancolie de ta pensée". Le vicomte François René de Chateaubriand est l’homme du temps qui, tel un surfeur glissant inlassablement sur les vagues de fond de l’histoire, ressurgit dans l’écume de l’ici et du maintenant, entre nostalgie et espoir. Attaché aux traditions mais irrévérencieux et frondeur, il est l’homme d’un système réfutant tout esprit de système. Pour Chateaubriand, l’aphorisme naît en réalité de l’événement ou de la réflexion, "de la tribune des pairs ou des ruines romaines". Il véhicule la "morale sans morale "d’un sceptique passionné et "volontiers épigrammatique". Moraliste fulminant ou mélancolique, inventeur de formules impérissables, alanguies, violentes, désenchantées, héritier d’une vieille tradition culturelle gréco-latine et chrétienne, Chateaubriand recourt toujours à la même méthode s’irisant d’une œuvre à l’autre. Son œuvre est liée à l’histoire qui se fait, un événement oublié, une discorde puis "au détour d’une phrase, il s’élève alors d’un coup d’aile au dessus des contingences et atteint, dans le subit vertige d’une ascension inattendue, une manière d’éternité qui ne tient qu’à lui". Né en 1768 à Combourg dans le château que son père alors ruiné avait pu racheter, fortune refaite dans le commerce"multicartes avec les colonies", le jeune chevalier de Combourg, effarouché par Versailles et sa Cour, applaudit à la Révolution française mais l’assassinat, neuf jours après la prise de la Bastille, de l’intendant général Berthier et de son beau-père, tous deux pendus puis décapités le fit changer d’avis. Présent à Paris au balcon de sa fenêtre, il voit horrifié passer les deux pâles effigies échevelées, défigurées, portées au bout d’une pique alors que l’œil d’une de ces têtes,sorti de son orbite, descendait sur le visage obscur du mort. Il souhaite une Révolution aristocratique mais à ses yeux, elle ne fut qu’égalitaire et plébéienne. En 1791, il quitte la France et l’Europe pour cette démocratie naissante qu’est l’Amérique. Il en rentre en 1792 pour se marier avec Céleste Buisson de la Vigne, âgée de dix-huit ans, et rejoindre l’armée des émigrés à Coblence. Blessé et ruiné, il émigre vers Londres en 1793. À la même époque, son frère et d’autres membres de sa famille sont guillotinés. Il rentre en France en 1800 pour se rallier à Napoléon. Nommé à l’ambassade de Rome puis à celle de la République du Valais, il y mit un terme après l’assassinat du Duc d’Enghien le vingt-et-un mars 1804. Il s’exile alors vers l’Orient, la Palestine, Jérusalem et l’Égypte. En 1807, un article du Mercure de France le transforme en opposant du régime et le plonge dans l’exil de La Vallée aux Loups sur ordre de l’Empereur qui lui interdit de plus d’être intronisé à l’Académie française après y avoir été élu la même année.   "Je suis attaché à mes arbres. Je leur ai adressé des élégies, des sonnets, des odes. Il n'y a pas un seul d'eux que je n'ai soigné de mes propres mains, que je n'ai délivré du ver attaché à sa racine, de la chenille collée à sa feuille.Je les connais tous par leur noms, comme mes enfants. C'est ma famille, je n'en ai pas d'autre, j'espère mourir auprès d'elle". Avec le retour des Bourbons, il entre en politique, en avril 1814 avec son "De Buonaparte et des Bourbons". Il se précipite "le glaive et la torche à la main", dans une carrière politique, brillante et amère. Là, ne se pressent sur son chemin que "faux amis, faux-semblants, trahisons". Nommé ambassadeur en Suède, il voit le retour de Napoléon pour "cent jours" et la défaite de Waterloo. Ministre d’Etat, Pair de France mais aussi journaliste et pamphlétaire, il critique ouvertement la chambre introuvable et la terreur blanche. Il y perd son titre et sa fonction. Mais l’aura de l’homme est telle qu’on ne peut lui refuser une ambassade. Ce sera Berlin en 1821 avec le titre de ministre de la France auprès du Roi de Prusse. Il parle longuement de son séjour dans les Mémoires d’outre-tombe mais ne cite jamais le nom d’Hegel qui en fera de même dans sa Correspondance. Dommage, car "la réalité de l’intention c’est l’action" et cet aphorisme d’Hegel aurait parfaitement convenu à Chateaubriand. Puis ce fut Londres en 1822 où son cuisinier inventa la cuisson de la pièce de bœuf qui porte son nom. Au Congrès de Vérone, de nouveau ministre des Affaires étrangères, il marque son passage en défendant l’invasion de l’Espagne révolutionnaire. Toute l’Europe,Angleterre incluse, se récuse et la France y va seule. Chateaubriand, obsédé par le souvenir de Waterloo, cherche dans ce conflit, le moyen de rendre à la France sa place en Europe, en effaçant les désastres de l’Empire. Ce fut un succès. Mais Villèle, le président du Conseil, en désaccord complet avec Chateaubriand, lui retire en 1824, du jour au lendemain par ordonnance royale, son portefeuille de ministre des Affaires étrangères comme s’il avait volé la montre du roi sur la cheminée. "Bourbonien par honneur, républicain par nature, monarchiste par raison", il combat dès lors le manque d’envergure du régime avec l’arme qu’il manie le mieux, la plume. Il est nommé à la chute de Villèle en 1828, ambassadeur à Rome. Mais quand en 1829, Polignac devient président du Conseil, Chateaubriand voit que la "Réaction est en marche". Il démissionne alors de son poste d’ambassadeur. Puis, ce fut la Monarchie de Juillet à laquelle il refuse de se rallier en déclinant toutes les offres de service. Pensant que la vieillesse est une "jeunesse sans avenir", il se lance dans une opposition flamboyante au "régime pansu" de juillet, à la "bourgeoisie du pot au feu", aux "filouteries du juste milieu", aux politiques pour qui "l’honneur c’est la guerre et la guerre c’est la banqueroute". S’égrenèrent ses dernières années avec la mort le neuf février 1847 de Céleste son épouse, toujours fidèle malgré la complexité des relations sentimentales de son époux. Puis, ce fut le quatre juillet 1848.   "Le grand tort des hommes, dans leur songe de bonheur, est d’oublier cette infirmité de la mort attachée à leur nature. Il faut finir. Tôt ou tard, quelle qu’eût été votre félicité, ce beau visage se fût changé en cette figure uniforme que le sépulcre donne à la famille d’Adam". Son père René-Auguste, armateur, ne connaît qu'une passion: rendre fortune et considération à la branche déchue de la vieille famille des Chateaubriand qu'il représente. En 1761, il peut acquérir le domaine et le château féodal de Combourg où, en 1775, il prend alors résidence seigneuriale. Il a épousé Apolline de Bédée, tour à tour mystique et mondaine, encline à confier ménage et enfants à des mains mercenaires. François-René, dit "Franchih", est le sixième enfant vivant d'une lignée dont l'aîné, Jean-Baptiste, magistrat et petit-gendre de l'illustre Malesherbes, mourra alors sur l'échafaud en 1794. Quatre filles suivent: la dernière, Lucile, deviendra la confidente préférée de son puîné. Emporté par sa nourrice au village de Plancoët, François-René, de trois ans à sept ans, court les grèves de Saint-Malo avec les "sautereaux" du pays, fils de pêcheurs, de nobles ou de bourgeois. Lecture, écriture, calcul s'apprennent à la diable chez de vieux maîtres privés. Les études secondaires ont lieu au collège de Dol, couronnées par un séjour d'un peu plus d'un an au collège plus important de Rennes, où des prêtres distingués assurent la relève des jésuites en maintenant leurs méthodes. François affirme des dons précieux pour les lettres. Il achève cependant son cours de mathématiques avec l'intention alors de devenir "officierde mer". Il est envoyé à Brest pour y subir l'examen probatoire de "garde-marine", mais est vite las d'y attendre l'autorisation des bureaux de Versailles. À Combourg pendant l'été 1783, il déclare sa "volonté ferme d'embrasser l'état ecclésiastique", volonté qui ne résiste pas à un séjour de plusieurs mois au collège ecclésiastique de Dinan, antichambre du séminaire. Il y apprend du moins quelques rudiments d'hébreu. Suivent deux pleines années (1784-1786) de séjour au foyer paternel, années décisives pour la formation de son esprit et de son cœur. Dans le vieux château féodal, il n'a d'autre distraction que ses méditations, ses lectures, et la compagnie de sa sœur Lucile. Intelligente, sensible, d'une nervosité maladive, elle se suicidera en 1804 dans une crise de dépression nerveuse, elle partage alors le désenchantement précoce du jeune rêveur. "Tu devrais peindre tout cela", lui conseille-t-elle au cours de leurs promenades. Il tente des "tableaux de la nature" en des vers encore maladroits mais Lucile a éveillé la conscience de son génie. Au milieu d'août 1786, le vieux comte, qui décèdera le mois suivant, remet au chevalier un brevet de sous-lieutenant au régiment de Navarre. François-René part pour Cambrai où son bataillon tient garnison. De 1786 à 1791, il achève sa formation au contact de l'armée et de Paris. Sa vie militaire est entrecoupée de congés dits "de semestre", de trois ou de six mois. Par le crédit de son frère aîné Jean-Baptiste, il découvre les salons parlementaires et quelques cercles littéraires. Présenté à la Cour, il a l'honneur de chasser avec le roi. Le lendemain, il retourne s'enfermer dans sa chambre, esquissant, en fils spirituel de Jean-Jacques Rousseau, le projet d'une vaste épopée se déroulant dans les forêts d'Amérique. Là, croit-il, on trouve encore de véritables "hommes de la nature". Entre magie et exotisme, il cède à l'aventure.   "La Révolution m'aurait entraîné, si elle n'eût débuté par des crimes. Je vis la première tête portée au bout d'une pique, et je reculai. Jamais le meurtre ne sera à mes yeux un objet d'admiration et un argument de liberté. Je neconnais rien de plus servile, de plus méprisable, de plus lâche, de plus borné qu'un terroriste". En 1790-1791, il est témoin des premiers excès de la Révolution. D'accord avec son maître Malesherbes, il décide de gagner le Nouveau Monde, se proposant de découvrir le "passage du Nord-Ouest" reliant les mers polaires à l'Atlantique. Il prépare ce voyage avec soin dans la bibliothèque de Malesherbes. Embarqué le 7 avril 1791 à Saint-Malo sur le brigantin le "Saint-Pierre", il débarque le 11 juillet à Baltimore. Le 10 décembre, il reprend passage à Philadelphie sur un bâtiment qui fait voile vers Le Havre. Comment a-t-il employé ces cinq mois sur la terre américaine ? Les spécialistes en discutent encore au rythme des découvertes de documents nouveaux. A-t-il eu, par exemple,avec George Washington, l'entretien qu'il contera plus tard ? On peut lire la relation contenue dans le texte intégral des "Mémoires d'outre-tombe", mais ce récit présente des lacunes. Il semble être descendu depuis les lacs du Canada jusqu'au confluent de l'Ohio et du Mississippi, puis séjourné là quelque temps, poussant un certain nombre d'excursions vers la Floride. On manque alors de précisions sur sa remontée vers Philadelphie. Dépourvu d'argent, il apprend par hasard la fuite du roi Louis XVI à Varennes, et se presse de rentrer en France pour rejoindre l'armée des émigrés. L'explorateur Chateaubriand ne rapporte à Malesherbes qu'un vague plan, mais, écrivain, il développe déjà l'esquisse de son "épopée indienne" car son voyage a enrichi son imagination par une vision neuve de la nature et des hommes. Débarqué au Havre le 2 janvier 1792, Chateaubriand gagne Saint-Malo. Le 21 février, il se laisse marier par sa mère à Céleste Buisson de la Vigne, jeune orpheline que l'on croit riche héritière. Il vit avec elle quelques semaines à Paris puis se rend à Bruxelles en juillet, en même temps que son frère (lequel, rentré imprudemment en France, y périra sur l'échafaud avec Malesherbes, en avril 1794). De Bruxelles, "quartier général de la haute émigration", il part à Trêves où il alors est incorporé dans une des compagnies bretonnes de l'armée des princes, où gentilshommes et anciens officiers y servent comme simples soldats. Blessé à la jambe pendant le siège de Thionville, malade de fièvre et de dysenterie, mis en congé le16 octobre, il doit battre retraite seul, pensant plus d'une fois mourir sur quelque talus, à travers le Luxembourg et la Belgique. D'Ostende, une mauvaise barque le mène à Jersey, près d'un oncle émigré qui le soigne et le fait passer avec un maigre viatique à Londres où il arrive le 21 mai 1793. La Révolution française le bouleversait.   "Dans ce labyrinthe de tombeaux, je pensais au mien prêt à s'ouvrir. Le buste d'un homme inconnu comme moine prendrait jamais place au milieu de ces illustres effigies. Chaque homme, porte en lui un monde composé de tout ce qu'il a vu et aimé, où il rentre sans cesse, alors même qu'il parcourt et semble habiter un monde étranger". À Londres, il connaît, dans un misérable grenier, les extrémités du dénuement et de la faim, vivant de leçons, de traductions pour des libraires. Il commence son "Essai historique sur les révolutions". Après un dur hiver, il accepte au printemps 1794, un emploi de professeur de français dans deux écoles bien classées de la petite ville de Beccles (comté de Suffolk). Il donne aussi des "leçons privées" aux jeunes filles des notables et bourgeois de la région, par exemple à Charlotte Ives, fille du pasteur de Bungay. Soigné chez le révérend après une chute de cheval, ilcommet l'imprudence de se laisser aimer par cette enfant de quinze ans. "Je suis marié", s'écrie-t-il lorsque Mme Ives lui propose de devenir son gendre, et il s'enfuit à Londres. Il y retrouve à la fin de 1796 les épreuves de son Essai, que le libraire Debofle met en vente le 18 mars 1797. Le succès relatif de ce premier ouvrage, "livre de doute et de douleur" dira-t-il, mais "non pas livre impie", lui vaut alors un début de célébrité dans les salons de la "haute émigration" que de grandes dames, qu'il nomme les "félicités exilées", tiennent dans l'ouest de la capitale. Il y rencontre Mme de Belloy avec qui, jusqu'à son retour en France, il entretient alors une liaison très passionnée. Le 6 mai 1800, sous le nom d'emprunt d'un Suisse, Lassagne, il "aborde à Calais avec le siècle". Fontanes, ancien proscrit du Directoire, est installé depuis le coup d'État de Brumaire dans la faveur de Lucien Bonaparte et de Mme Elisa Bacciochi, frère et sœur du Premier consul. Il promet alors à Chateaubriand la puissante protection de ses protecteurs. C'est ainsi, dans l'atmosphère bienveillante de la haute société consulaire, que pendant quatre ans se développe la carrière littéraire de François-René de Chateaubriand. Pendant l'été 1801, enfermé avec Pauline de Beaumont dans une agréable maison de Savigny-sur-Orge où Joubert et leurs amis viennent alors les voir, Chateaubriand termine enfin son grand ouvrage. Avec un sens remarquable de l'opportunité, les cinq volumes du "Génie du christianisme" sont publiés le 14 avril 1802, quatre jours avant que le bourdon de Notre-Dame sonne les Pâques du Concordat: apologie inattendue, toute sentimentale et esthétique, dont le sous-titre indique bien l'inspiration: "Génie ou Beautés de la religion chrétienne". Avec "Atala", un second épisode, René, sert d'imagerie démonstrative au chapitre "Du vague des passions". Ces deux petits romans "édifiants et chrétiens" seront réunis en 1805 en un seul volume de "format élégant et commode". René va alors révéler, enseigner, propager le "mal du siècle". La seconde édition du "Génie du christianisme" (1803) est précédée d'une dédicace au "Citoyen Premier consul", pour qui "trente millions de Français prient au pied des autels qu'il leur a rendus". Entente encore cordiale.   "Il faut être économe de son mépris, étant donné le grand nombre des nécessiteux. Tant que le cœur conserve des souvenirs, l'esprit garde des illusions". En 1803, le Consul paye sa dette en nommant l'auteur premier secrétaire d'ambassade à Rome, où le chef de la mission est le cardinal Fesch, son oncle. En octobre, Pauline de Beaumont, pauvre "hirondelle" blessée, le rejoint pour mourir bientôt, le 4 novembre, entre ses bras. Cette visite funèbre semble accentuer les différends surgis dès le début entre le secrétaire et l'ambassadeur. Le cardinal ayant demandé le rappel de son subordonné, Bonaparte nomme celui-ci ministre de France au Valais. C'est un avancement. Chateaubriand, revenu à Paris, publie dans le Mercure de France sa "Lettre à M. de Fontanes sur la campagne romaine". Il appelle auprès de lui sa femme demeurée jusqu'alors en Bretagne, et qui désormais ne le quittera plus, puis prépare son départ pour la Suisse. Mais sa conscience monarchiste est réveillée par l'exécution du duc d'Enghien. Le jour même, par l'intermédiaire du ministre Talleyrand, il envoie au Consul sa démission, motivée en apparence par la santé de sa femme. Mais le maître n'est pas dupe. Lié alors désormais par l'honneur au sort de Louis XVIII et de la monarchie légitime, Chateaubriand ne sera plus pendant dix ans qu'un opposant. Rentré à Paris le 5 juin 1807, après une longue et fatigante randonnée dont il contera les péripéties dans l'Itinéraire de Paris à Jérusalem, Chateaubriand publie dans le Mercure, dont "une suite d'arrangements vient de le faire seul propriétaire", un article imprudent qui courrouce l'Empereur. Le Mercure est supprimé contre le versement d'une indemnité, son propriétaire exilé à deux lieues au moins de Paris. Avec son indemnité, il achète "une chaumière" à Châtenay, la Vallée-aux-Loups, qui restera pendant près de dix ans sa résidence favorite. Il la restaure, la développe, dessinant le parc qu'il plante de ses arbres préférés et d'essences exotiques, souvenirs de voyages. Les deux années suivantes, il s'occupe de deux œuvres importantes, dont la seconde seule sera pleinement réalisée. D'une part, ayant constaté que l'histoire de la France "est encore tout entière à écrire", il se propose de la "refaire". D'autre part, il forme le projet (apparu dès 1803) de se raconter lui-même directement en des Mémoires qu'il appelle alors les "Mémoires de ma vie". Les deux desseins ont reçu l'approbation formelle de la duchesse de Duras apparue dans son existence en 1809, qu'il nomme "chère sœur", et qui, avec un dévouement infatigable, s'institue son égérie politique jusqu'à sa mort en 1828. Génie littéraire mais cœur sensible.   "Je marchais sur la plage désertée de la mer. Les grèves abandonnées du flux m'offraient l'image de ces espaces désolés que les illusions laissent autour de nous lorsqu'elles se retirent. Il me reste alors de cette maison un agréable souvenir. Notre enfance laisse quelque chose d'elle-même aux lieux embellis par elle, comme une fleur communique un parfum aux objets qu'elle a touchés". Chateaubriand déclare lui-même que la chute de l'Empire marque la fin de sa carrière littéraire. Avec la Restauration, sa carrière politique commence. Il l'inaugure dès les premiers jours d'avril 1814 par un pamphlet injuste et magnifique, "De Buonaparte et des Bourbons", où la haine s'extravase souvent en poésie. Pair de France, ambassadeur en Suède (non résident), ministre d'État, défenseur des "ultras", il publie un traité de politique constitutionnelle en septembre 1816: "La Monarchie selon la Charte". Pour y avoir protesté dans un post-scriptum hardi contre le renvoi de la "Chambre introuvable", il est rayé de la liste des ministres d'État et privé de ses pensions. Après avoir été l'âme de la revue "Le Conservateur", publiée par ses amis politiques, il rentre en faveur avec eux et, du 1er janvier 1821 au 6 juin 1824, Chateaubriand semble atteindre le sommet de ses ambitions. Il est successivement ministre plénipotentiaire à Berlin, ambassadeur à Londres, le poste alors le plus en vue de ladiplomatie française, délégué au congrès de Vérone, où il noue des relations personnelles avec le tsar Alexandre Ier, enfin ministre des Affaires étrangères, avec mission d'appliquer le programme de l'intervention exclusive de la France dans la guerre contre les républicains espagnols, décidée par la Sainte-Alliance. "Ma guerre d'Espagne !" dira-t-il plus tard en se targuant d'avoir réussi là où Napoléon avait échoué. Le 6 juin 1824, ses dissentiments avec Villèle s'étant accentués, il reçoit une brutale ordonnance de destitution, "chassé du ministère comme un laquais". Il entame aussitôt une campagne implacable dans le Journal des débats, campagne qui, en décembre 1827, finit par amener la chute de Villèle. Lors de la constitution du ministère Martignac, lequel, sans les préventions de Charles X, aurait pu être un ministère Chateaubriand, il accepte l'ambassade de Rome, refuge de poésie, dont il se démet courageusement en août 1828 lorsque Polignac est appelé au pouvoir. Perspicace, il refuse alors d'avance de "participer au malheur de la France". Le 7 août 1830, il descend de la tribune de la Chambre des pairs, après avoir, dans un discours d'une violence calculée, défini la raison qui l'empêche de servir la monarchie bâtarde issue des journées de juillet. Les jours suivants, Chateaubriand se dépouille alors de toutes ses charges et pensions pour n'être plus qu'un écrivain indépendant. Pendant cette période, une amitié féminine éclaire et bientôt domine sa vie. Juliette Récamier sait alors transformer en amitié amoureuse un amour auquel de 1818 à 1820, elle a accordé des satisfactions jusqu'alors refusées par elle à tant d'autres. Dans le salon littéraire et politique qu'elle tient au couvent de l'Abbaye-aux-Bois, rue de Sèvres, où les revers financiers de son mari banquier l'ont contrainte de se réfugier dès 1819, elle ménage un rôle de plus en plus prépondérant à François-René vieillissant. Juliette Récamier fut ainsi le dernier amour de la vie de Chateaubriand.   "La tombe délia Mirabeau de ses promesses, et le mit à l’abri des périls que vraisemblablement il n’aurait pu vaincre.Sa vie eût montré sa faiblesse dans le bien. Sa mort l’a laissé en possession de sa force dans le mal. En sortant de notre dîner, on discutait des ennemis de Mirabeau. Je me trouvais à côté de lui et n’avais pas prononcé un mot. Il me regarda en face avec ses yeux d’orgueil, de vice et de génie, et, m’appliquant sa main sur l’épaule, il me dit: "Ils ne me pardonneront jamais ma supériorité ! "Je sens encore l’impression de cette main, comme si Satan m’eût touché de sa griffe de feu". Depuis 1826, il habite rue d'Enfer, dans un pavillon attenant à l'infirmerie de Marie-Thérèse, asile qu'avec sa femme il a fondé pour recueillir de vieux prêtres et de vieilles dames nobles trahis par la fortune. Il le quitte en 1828 pour habiter un appartement de la rue du Bac presque voisin de l'Abbaye. Après 1830, chaque après-midi, il vient au salon de Mme Récamier présider avec elle le cercle d'admirateurs choisis que, pieuse vestale de son culte, elle sait réunir, maintenir, entretenir et renouveler autour de lui. Par fidélité aux Bourbons exilés, Chateaubriand reprend d'abord sa plume de journaliste politique. Ses pamphlets publiés sous forme de brochures dont le plus vivant s'intitule: "Madame, votre fils est mon roi" défendent la cause de la duchesse de Berry et de Henri V. Membre à Paris du conseil politique de la duchesse, il est arrêté en juin 1832 et subit une détention préventive d'une quinzaine de jours dans les appartements du préfet de police. Un non-lieu est rendu. À deux reprises, en 1833, il tente d'arranger, en qualité d'ambassadeur extraordinaire et secret, les différends de famille survenus entre sa mandataire et Charles X. Deux voyages, le second avec un détour par Venise dont il découvre la poésie pendant un séjour de quelque dix journées, le mènent jusqu'à Prague. Le château de Hradshin abrite l'exil du vieux roi. Il n'obtient rien, et se lasse. Il parle souvent alors de s'exiler lui-même en Suisse ou en Italie, pour y achever, avec son existence, son œuvre capitale. L'œuvre, les "Mémoires de ma vie" devenus "Mémoires d'outre-tombe" à partir de 1832, œuvre conçue à Rome en 1803 auprès du sépulcre de Pauline de Beaumont, commencée en 1809 et terminée en 1841, est l'occupation principale de sa vieillesse. Il la reprend alors entièrement et la transforme ainsi. Divisé en cinquante "livres" et quatre "parties", les Mémoires d'outre-tombe forment alors un livre unique en son genre par son mélange de réel et d'imaginaire, par son investigation psychologique continue et profonde, par sa langue la plus riche et son style d'une extraordinaire variété,enfin par ses admirables portraits et descriptions qui sont, sans doute, parmi les plus belles de la littérature française.   "On a peine à concevoir le déchaînement du siècle contre le christianisme. S’il est vrai que les religions soient ainsi nécessaires aux hommes, comme l’ont cru tous les philosophes, par quel culte veut-on remplacer celui de nos pères ? On se rappellera longtemps ces jours où des hommes prétendirent ainsi élever des autels aux vertus, sur les ruines du christianisme". Les deux-mille pages de récit s'achèvent par une récapitulation où l'écrivain se plaît à souligner les contrastes de sa vie: "Je me suis rencontré entre deux siècles comme au confluent de deux fleuves." C'est ainsi à ces Mémoires qu'il entend confier le soin de le transmettre à la postérité. Au printemps 1834, pour un auditoire choisi où figure Sainte-Beuve, Mme Récamier organise à l'Abbaye une série de "lectures" révélant la première partie de l'ouvrage et les livres de la quatrième partie qui relatent alors les deux "courses" à Prague. En novembre 1841, "Les Mémoires d'outre-tombe" sont terminés, non leurs tribulations. En 1844, la "Société propriétaire" ayant vendu à "La Presse" d'Émile Girardin le droit de publier son œuvre en feuilleton dès qu'il aurait fermé les yeux, Chateaubriand impose de prudentes révisions à son texte, trois au moins dont la dernière en 1847. Pour satisfaire aux scrupules de plus en plus exigeants de sa femme, de Mme Récamier et de leurs amis, il lui inflige aussi d'importantes mutilations. En 1849, les exécuteurs testamentaires introduisirent à leur tour dans le texte des adoucissements et pratiquent des coupes complémentaires,entre autres de la division en "livres et en parties". Si bien que dans "La Presse" et dans l'édition originale les Mémoires ne présentent plus qu'une confuse succession de chapitres. Ce n'est qu'en 1948, dans l'édition dite "du centenaire", qu'ont été restaurés les cinquante livres distribués en quatre parties, du texte tel qu'il existait en 1841. En 1844, Chateaubriand fait paraître une dernière œuvre, la "Vie de Rancé", comme pour jeter une suprême lamentation. En racontant les misères et les grandeurs du réformateur de la Trappe, il réussit à se raconter encore lui-même en un style plein de ténèbres et d'éclairs, qui parfois se souvient de Saint-Simon et parfois semble annoncer, par-delà même le symbolisme, les audaces modernes. Ses dernières années, tourmentées par les douleurs et les impotences d'un rhumatisme goutteux, sont amères et désenchantées. Mme de Chateaubriand meurt en février 1847. Mme Récamier est affligée d'une cécité presque complète. Toujours habité d'une âme aventureuse, le grand vieillard accomplit ses deux derniers voyages pour répondre à l'appel de son "jeune roi" Henri V: l'un à Londres en 1843, l'autre en 1845 à Venise. Chateaubriand s'éteint à Paris le quatre juillet 1848, à l'âge de soixante-dix-neuf ans. Conduit à Saint-Malo, il est mené jusqu'au tombeau creusé en plein roc à la pointe de Grand-Bé, où il a souhaité alors prendre son repos.   Bibliographie et références:   - Françoise de Bellegarde, "Œuvre littéraire de M. de Chateaubriand" - Christian Bazin, "Chateaubriand en Amérique" - Yvon Chatelin, "Le vrai voyage de Monsieur de Combourg" - André Maurois, "René ou La vie de Chateaubriand" - Paul de Noailles, "Éloge de M. de Chateaubriand" - Jean-Claude Berchet, "François-René de Chateaubriand" - Ghislain de Diesbach, "François-René de Chateaubriand" - Bertrand Aureau, "Chateaubriand penseur de la Révolution" - Jean d'Ormesson, "Album Chateaubriand" - Fabienne Bercegol, "La poétique de Chateaubriand" - Manuel de Diéguez, "Chateaubriand ou le poète face à l'histoire" - Alice Poirier, "Les idées artistiques de Chateaubriand" - Geoffroy de La Tour du Pin, "Chateaubriand"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 17/11/23
"Se peut-il que la pudeur porte à nos sens une impression plus dangereuse que les séductions d'une femme légère et coquette, et que la plus forte des tentations soit celle qui nous invite au crime par les attraits de la vertu ?" Ainsi Shakespeare décrivait la galanterie féminine. La séduction a besoin de passer par un rituel, qui construit à la fois l’acte de parole et l’attitude gestuelle prise dans le sens d’un positionnement particulier du corps. Ces codes doivent être partagés par les deux individus pour pouvoir être perçus, lus et déchiffrés. Ainsi, un rire ou un regard échangés établissent une communication en apparence ludique et spontanée. Mais le fondement de celle-ci relève davantage de la création d’un personnage fictif. Tout dans ce jeu est en réalité construit, le vêtement, l’intonation de la voix, la posture choisie révèlent la mise en scène d’une stratégie pour plaire. Séduire est une activité symbolique se déroulant dans un échange interpersonnel entre deux personnes, socialisé à un ensemble de règles de comportements, de croyances, de signes propres à la société dans laquelle toutes deux évoluent. L’éros est un thème que privilégient littérature et cinéma. Le fait n’est pas nouveau, mais la manière de le traiter a peu à peu évolué. Le contexte actuel, de plus en plus ouvert et permissif, favorise l’émergence de formules inédites, de trouvailles audacieuses. Les femmes ont pris la parole et entendent bien y imprimer une marque spécifique. Le sexe est une composante de leur identité et a tout naturellement envahi leur thématique et leur écriture. Il y a chez les auteures un besoin de mettre à jour, voire d’exhiber ce qui leur était interdit d'écrire, parfois, comme de vivre à leur guise. Il importe donc de déterminer si la parole sur le sexe peut être genrée.   "Étonner les hommes, c'est les séduire, et qui veut bien prendre l'autorité de les commander, les dispose à obéir." Lors d'un rituel de séduction hétérosexuelle, nous performons le genre en ce sens où pour incarner un homme ou une femme, nous nous conformons, par nos actions, aux assignations sociales structurant les identités genrées. Les définitions de sexes et d’identités genrées s’encastrent dans un système normé de significations symboliques et sociales. De nos jours, la littérature sentimentale se concentre sur la mise en scène d’une économie psychique du rapport amoureux, souvent au détriment parfois des conditions de sa réussite. En l’occurrence, l’asymétrie de pouvoir entre les deux partenaires. Sans être totalement éludées, elles sont exposées sur le mode implicite du cela-va-de-soi. En d’autres termes, la rencontre amoureuse est présentée comme un processus avant tout psychique, dont la réussite repose sur le cheminement intérieur de deux individus dont les attributs sociaux ne sont exposés que pour mieux planter le décor de leur relation amoureuse. Les dernières décennies ont vu se développer une série de libérations et, parmi elles, celle des femmes. En mouvement, elles ne s’arrêtent plus et, de plus en plus nombreuses, elles envahissent des champs de tous ordres qui leur étaient jusqu’alors étrangers ou interdits. Certaines n’ont pas attendu la fin du siècle dernier pour se manifester et écrire. Mais la plupart ont alors pris la parole à ce moment-là pour forcer les portes d’une première reconnaissance en tant que collectivité spécifique, forte de son appartenance sexuelle, de son genre. Toute une littérature nouvelle, d'abord marginale s'est développée hors institution. C’est par un discours spontané, parfois sauvage, souvent extrême que les femmes se sont interrogées et ont interpellé le monde sur leur rôle, dans le couple, la famille, la société et qu'elles ont énoncé leurs aspirations et leurs revendications. Cette écriture forte, militante, caractéristique des écritures de combat, de conquête a gagné d’autres territoires, sacralisés de longue date, où dominaient le bon ton et la retenue attachés à leur rôle.   "Il est des physionomies nobles et sereines qui sont comme de belles âmes visibles. Plus touchantes que la beauté qu'elles animent, elles ont tout séduit, même le temps. La force plus que la faiblesse séduit également les femmes." Le moi y était sinon haïssable voué à l’intimité, réduit au secret. Autant dire qu’elles ont dû garder pour elles les tourments, les joies de leur sexe. Lorsqu'elles tentèrent de mettre en mots le vécu spécifique de leur féminité, elles franchirent le pas et osèrent exposer leur sexualité. Pour dire leur corps, le désir, les caresses, la jouissance sur un autre mode que celui du sentiment ou de l’émotion, elles s’approprièrent un langage averti, audacieux autant qu’inventif. Quant aux femmes écrivains, déjà reconnues ou dont la production s’était développée selon des voies traditionnelles, même si elles ne s’associent pas nécessairement à un tel mouvement patent et collectif, certaines acceptant d’emblée la féminisation de leur profession, elles furent alors touchées à des degrés divers par cet élan nouveau et libérateur. Les nouvelles romancières se singularisent par bien des aspects. Elles s’approprient des domaines où elles n’auraient pas osé s’aventurer, il y a une cinquantaine d’années, sinon par provocation. Il est fréquent et presque banal aujourd’hui que les femmes donnent dans l’érotisme, voire qu’elles s’y spécialisent. La parole sur le sexe se diversifie, se nuance; elle devient une parole genrée. L'érotisme féminin a pris ses lettres de noblesse. Simone de Beauvoir cèda à cette mode.   "Tout ce qui séduit dans l'extérieur, n'est bien souvent qu'une grimace dangereuse et funeste. Les dehors spécieux de probité, d'amitié et d'attachement ressemblent à ces légères vapeurs qui paraissent sur les collines immédiatement avant le lever du soleil, et que les premiers rayons de la lumière dissipent entièrement. On ne trouve plus qu'un roc sec et stérile. "Il n’y a plus de honte, en l'occurence, à la qualifier de féminine. Mais les écrits de femmes vont au-delà. Le plus marquant est sans doute qu’elles travaillent le corps même du littéraire et subvertissent les genres sexuels ou les classes de textes. Introduire la thématique sexuelle dans le roman révèle souvent quelque aspect de la personnalité de l’auteur qui a produit le texte sans pourtant qu’on puisse toujours parler d’un investissement de l’intime. Au contraire, ne serait-ce pas là alors pour le romancier un avantage certain que de pouvoir se dissimuler derrière une histoire, des personnages inventés ?Quelle que soit la part de soi qu’on y engage, la fiction est un alibi confortable pour celle qui peut jouer de l’équivoque entre le vrai et l’imaginaire entre lesquels, il ou elle peuvent seuls distinguer. Il en va tout autrement des écrits émergeant dans un contexte de permissivité sexuelle et scripturale qui se sont publiés, notamment du côté des femmes s'appropriant une thématique nouvelle et un discours radical. Dès lors, en littérature de nos jours, la femme cesse de refouler sa féminité.   "Une société française où les femmes auraient perdu le désir de séduire serait d'une tristesse infinie." Ainsi Françoise Giroud évoquait à son tour la séduction dans "Arthur ou le bonheur de vivre." (1997) Les amants sont beaucoup moins sages que les précédents. Les scènes sensuelles occupent un espace plus grand en termes de pages et plus important dans la construction de l’intrigue. De même, les scènes sensuelles sont plus explicites en qui concerne les pratiques adoptées. Pratiques plus étendues et toujours teintées de domination masculine. Mais, le rapport de force est toujours tempéré par le souci qu’a le héros, à travers ses actes et ses paroles, de satisfaire son amante. Soucieux du plaisir de sa partenaire, il mobilise tous les acquis de ses expériences antérieures, déploie une gamme plus étendue de caresses. Si les ébats ne s’inscrivent pas seulement dans l’univers de la couette, ils restent à l’initiative de l’homme, à l’exception de quelques expérimentations féminines. Les personnages incarnent l’émancipation sexuelle, désinhibée et pratiquée entre deux partenaires respectueux, car attentifs au plaisir de l’autre. Ce modèle conçoit un couple inventif, complice au sein duquel la domination masculine est de l’ordre du fantasme partagé, et non un rapport social de sexe entre un homme potentiellement violent et une femme potentiellement victime. Et si les scènes sensuelles se répètent tout aulong du récit, elles varient sur les scénarii et les lieux. Le langage est également plus cru, les dialogues plus épicés.   "Si on ne sait pas à un tel point se mettre en rapport avec l'âme d'une jeune fille, mieux vaut ne jamais se laisser aller à vouloir séduire, car il sera alors impossible d'éviter ces deux écueils, d'être questionné sur l'avenir et catéchisé sur la foi. "Il n’y a plus de honte, en l'occurence, à la qualifier de féminine. Mais les écrits de femmes vont au-delà. Le plus marquantest sans doute qu’elles travaillent le corps même du littéraire et subvertissent les genres ou les diverses classes de textes. Introduire la thématique sexuelle dans le roman révèle quelque aspect de la personnalité secrète de l’auteur qui a produitle texte sans pourtant qu’on puisse toujours parler d’un investissement de l’intime. Au contraire, ne serait-ce pas là alors pour le romancier un avantage certain que de pouvoir se dissimuler derrière une histoire, des personnages inventés ?Quelle que soit la part de soi qu’on y engage, la fiction est un alibi confortable pour celle qui peut jouer de l’équivoque entre le vrai et l’imaginaire entre lesquels, il ou elle peuvent seuls distinguer. Il en va tout autrement des écrits émergeant dans un contexte de permissivité sexuelle et scripturale qui se sont publiés, notamment du côté des femmes s'appropriant une thématique nouvelle et un discours radical. Véritables initiations aux savoir-être censés alors structurer les amours.   "Il est souvent plus difficile de se débarrasser d'une maitresse que de la séduire. Les séductions volent autour du pouvoir, comme un essaim d'abeilles volant autour d'un rayon de miel. On ne séduit guère alors que ceux qui sont déjà séduits". Le réalisme nouveau se passe de la scène et des décors. Nul besoin de mettre en évidence ce qui ne demande qu'à s’exhiber; il arrive ainsi que le texte dévoile au plus près celle qui l’énonce, comme la vie sexuelle fait partie de ce qu’elle veut montrer, l’auteure s’engageant dans cette voie va rejeter toute précaution ou pudeur, au péril éventuel qui la menace, elle semble opposer le primat de sa volonté individuelle. Si elle va jusqu’à l’obscénité dans l’exhibition, c’est pour répondre à un besoin impérieux et se découvrir à soi-même bien plus que se proposer alors à quelque voyeurisme que ce soit.Christine Angot et Catherine Millet ont fait la démonstration par leurs écrits et dans le dévoilement de leurs comportements sexuels, ainsi que dans le commentaire qu’elles en ont fait, qu'elles assument totalement cette énonciation. Degré zéro du sexe, et phase finale de l’écrasement de la perspective érotique ? Drame ou réalité, l'esthétisme doit reprendre ses droits. Nathalie Gassel accomplit le cheminement inverse. L'amour d’un corps et celui du texte vont de pair et la stratégie de séduction se double d’une extrême attention à la décrire, comme si le processus de création l’emportait alors sur ce qui le suscite et le nourrit. Son écriture a ceci de physiologique que le concept, son extension philosophique prennent corps littéralement par la grâce de termes précieux pour désigner le geste ébauché, la position affirmée même dans l’abandon. Rappelons que des auteurs honorablement connus comme Ronsard, Rabelais, Corneille, Molière, Diderot, Montesquieu, Balzac, Musset, Baudelaire, Mirabeau, Flaubert, Maupassant, Stendhal, Apollinaire, Verlaine, Aragon, Kafka, Colette, Artaud, Bataille, Eluard, Gide, Sartre, Camus et tant d’autres ont écrit les pages les plus belles de la littérature érotique, avant que les femmes ne les rejoignent. Le véritable érotisme est sobre, pudique, maître de lui-même et de sa douceur. De la mystérieuse agitation du fiacre de "Madame Bovary" de Flaubert à la fausse insomnie du vicomte de Valmont dans "Les Liaisons Dangereuses" de Laclos, la littérature érotique voilée sublimant la sexualité est de tradition française. De Sapphô, à Pauline Réage, de Thérèse d'Avila à Simone de Beauvoir, elles ont enfin pris la plume pour écrire la volupté. Serons-nous toujours condamnés à choisir entre l’insignifiance de la performance et la performance de l’insignifiance ?   Bibliographie et références:   - Guillaume Apollinaire, "Œuvres érotiques complètes" - Louis Aragon, "Le Con d'Irène" - Georges Bataille, "Madame Edwarda" - Charles Baudelaire, "Les Fleurs du mal" - Simone de Beauvoir, "Le Deuxième Sexe" - Marie-Jo Bonnet, "Introduction à la poésie de Sapphô" - Claude Calame, "La femme à la lyre" - Pierre Choderlos de Laclos, "Les liaisons dangereuses" - Anne-Cécile Desclos, "Histoire d'O" - Gustave Flaubert, "Madame Bovary" - François Rabelais, "Gargantua" - Jean-Paul Sartre, "La chambre"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/11/23
Quand le masochiste est son premier sadique   Lors de la rencontre avec mon premier Maître, j'ai été confronté au sujet du masochisme. De plein fouet dirai-je. (Je comprends mieux cette expression.) C’était pourtant clairement écrit dans son profil mais je ne l'ai pas vu.  L’inconscient sait nous mener par le bout du nez. Dès nos premiers échanges, il s’est positionné de manière transparente sur son attrait pour le sado-masochisme. En relisant, j’ai simplement vu que je répondais innocemment que moi non. Cela ne l'a pas déconcerté, vous imaginez bien.  Là encore, je n’ai pas vu ce qui se tramait sous mon nez.  Sans me juger, je me dis qu’il fallait que ce soit ainsi : dit mais pas entendu. Sinon, je ne serai pas là à écrire ce texte. Je n’aurai pas vécu cette rencontre. Je n' aurai pas ouvert la porte.  C' est ainsi que je me suis retrouvée dans une relation sado-masochiste. En l' ignorant malgré l annonce.  Comprenez que c est comme lire un roman sans lire le titre. Ou comme si vous lisiez un titre de livre en langue étrangère. Tout est-il dans le titre ? Tout est-il dans la présentation ?  Je suis quoi qu' il en soit passé à côté.  Comment savoir que vous avez une tendance masochiste lorsque vous ne vous êtes jamais créé de douleurs physiques volontairement pour vous soulager d une pression ou pour le bénéfice d’un plaisir ?  Comment se reconnaître soi dans un fonctionnement masochiste lorsque vous fuyez toute douleur ou souffrance ?  “Voyons Mon Maître ! C’est évident que je déteste souffrir et que je ne vais pas tolérer qu’on me mette à mal volontairement.” Et Mon Maître, alors, tout dans sa patience, pour obtenir ce qu'il veut, ce dont il a besoin lui-même à termes, me plaque au visage, les graines fatales de mon histoire de vie, par lesquelles ont germé mon masochisme.  Rejeter tant Mon Maître que son idée de mon masochisme n’était pas si facile. Juste possible pour qui est masochiste ! (Qu' est ce qui finalement me met le plus à mal ? Le plus en souffrance et en douleurs ?) Je l ai entendu. Ça se tenait. C’était une version possible. Une lecture de ma vie et de mon fonctionnement qu' il me racontait, qui était là, évidente pour lui, effrayante pour moi.  Je ne pouvais ni accepter cette vision, ni me reconnaître de cette façon. Comment s' approprier son fonctionnement masochiste comme partie intégrante de soi et de son psychisme ? Comme base relationnelle ?  Quand notre pensée est fondée sur deux catégories : ce qui est bien, bon et juste et ce qui est mal, mauvais et injuste, se reconnaître soi est une subtile affaire de temps, de bienveillance et d’accompagnement.  J’ai rejeté le Maître, ne supportant pas, ne pouvant accepter, l' humiliation, le rabaissement de soi, la ridiculisation lors de nos échanges dans nos conversations quotidiennes. Il n’y avait pourtant pas que ça. Bien au contraire. Mais c était là. J' y serai encore si ce n était pas le cas. Mais l' histoire n est pas celle-ci.  J' étais prête à perdre tout ce que je vivais de beau, de bien et de réconfortant, pour ne pas avoir à intégrer ma part masochiste et ne pas être confronté à sa part sadique. Laquelle ai-je le plus fui ?   Confrontée à sa part sadique dans la relation, mon masochisme m’a fait prendre la poudre d' escampette.  Hélas, je suis partie avec lui.  Alors, me voici telle une chouette, réveillée par l’excitation que je ne veux plus laisser en silence, à réfléchir à ce que m’a dit le Maître. J ai eu l occasion de porter son regard sur les situations de ma vie comme des contextes créés pour renouveler l' expérience à subir.  Certes, je ne me suis jamais mise à mal physiquement. J’ai également toujours voulu échapper aux douleurs et souffrances émotionnelles, affectives et psychologiques sans y parvenir.  L' attachement à nos souffrances nous relie au passé telle l' ancre d un bateau.  Je ne veux pas être masochiste. Cela ne cadre pas avec le reste de qui je suis. Voyons ce n' est pas acceptable. Je ne ressens pas de plaisir ni de soulagement dans ces situations de vie dans lesquelles selon le Maître je me maintiens en échec et en douleur. Mais c est ce que je connais. À ma façon, je ne connais rien d' autre tout en rêvant de ce beau voyage vers des terres inconnues, voyage qui n' est jamais venu.  Je regarde ces autres vies derrière une fenêtre. Je rêve d’être ceux qui ne sont ni masochistes ni sadiques ou qui n' ont pas besoin du BDSM dans leur vie. Je les trouve chanceux et forcément plus heureux. Y a t-il du bonheur dans le masochisme ? Est-ce possible d’être heureu.se en étant dans une relation sado-masochiste ?  J aime le bonheur, la lumière, la chaleur (pas celle des bougies tsss).  Le comble, chers lecteurs, c’est qu’en voulant ne pas subir son sadisme, je me prive de lui, de ce petit nous qui émergeait et dont je commençais juste à me délecter. Je me prive des possibles mystérieux qu il m inspirait par ailleurs. Je me prive de ce bien-être nouveau que je ressentais. Pour au final, me confronter à  cette persona ingrata “ mon masochisme”. Celui qui me suit comme mon ombre. Celui qui me colle aux pompes tel un chewing-gum. Quelle danse infernale je mène avec lui !  J ai refusé le sadisme du Maître. J' ai rencontré le mien. En rejetant sa part sadique, j accepte ma part masochiste. (Là je m’emballe, ça fait juste classe mais on est dans la vraie vie) Dans la solitude. Dans la peur de sombrer dedans silencieusement, de nuit comme par hasard. De rester enfermer dans les échecs et les limitations que je me crée.  Victime de ma mère, je me suis souvent dit qu' elle était elle-même sa première victime et son propre bourreau.  Je me vois comme elle et c est insupportable. Comment accepter l' inacceptable ?  En l'écrivant peut être. Les mots comme l' expression des émotions m' aident et mettent en mouvement ce que je ne peux supporter seule dans mon for intérieur.  Serait-on son premier sadique lorsque nous sommes masochiste ?  La relation sado-masochiste commencerait-elle en soi ? Dans sa forme la plus complète, à la fois sadique et masochiste envers soi, avant même d’externaliser l’un ou l’autre de ces rôles ?  “Allons ! Qu’importe !” Voilà ce que j aimerai me dire pour me rendormir.  Mais la pensée rôde. J attends le jour pour la semer. Avec un peu de soleil, tout fait moins peur.  Moi… masochiste. Quelle drôle d’idée !  C' est de sa faute à elle et c est encore moi qui paie les pots cassés.  Ça fout les boules non ?  Comment se redéfinir ?  En écrivant des histoires.  Qui m’emmèneront voyager dans des vies qui ne sont pas la mienne.  Je sais qu’ici, vous aimez le BDSM. Pour moi, c’est comme un monstre sous le lit.  J’aimerai le frapper à coups de balai pour qu’il déguerpisse et me laisse dormir.  En attendant, je vais quand même m’aimer. Parce que j estime l avoir bien mérité. Même menottée en moi-même, subissant le fouet d'un masochisme silencieux. Voici que je lui donne la parole, le temps d'un soir.   ♡ Eclipse d’Espoir ♡  
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Par : le 31/12/23
Je me présente, suis homme soumis près de Dijon que l'on dit"mur", ma passivité m'a conduit à rencontrer toutes personnes dominantes, j'y trouve beaucoup de plaisir à satisfaire, maitres ou maitresses. Mon orientation sexuelle donne une préférence à l'homme, pour son sexe, quand il me pénètre ou se glisse dans ma bouche par ses va-et-vient, notamment en gorge profonde. Je me plais à porter en permanence de la lingerie féminine, j'aime beaucoup les tenues de Sissy, mes matières préférés sont le satin et la soie. Être travesti me plait beaucoup, m'exhibe ainsi est divin, à noter que je suis totalement chaste, la cage de chasteté n'est plus nécessaire pour cela, mais pour le "fun" j'ai énormément de plaisir à me soumettre à cela en recherchant une contrainte très forte. Depuis quelques années, je m'oblige à développer ma poitrine, en effet, pour moi, c'est important d'avoir des seins de femme, voyez ma photo !, Surtout pour mon plaisir personnel. Beaucoup d'hommes aiment toucher, palper des seins avec gros tétons, c'est un réel bonheur étant soumis que mon ou ma partenaire joue avec, les travaillent, les mordent… Être une "femelle"soumise est devenu ma raison d'être.
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Par : le 15/01/24
Nous somme au mois d'octobre les vacances scolaire début, je suis dans la maison familiale dans le sud de la France. Voilà plus de 3 ans que je ne suis plus sous collier et ça commence à me manquer sérieusement. C'est pour cela que je me suis inscrite sur  Bdsm.fr pour discuter avec des dominants, c est peut là que je trouvrais celui à qui j'offrirai mon âme. J'y est croisée de tout des quetards qui viennent la pour le moment chaud de la journée parce que mémère avait mal à la tête toute la semaine. Il y a un profil qui sort du lot nous le nommerons Maître L. Il me touche, il me respecte chause rare, me vouvoies chose encore plus rare en ce lieu. Quelques jours passent nous finissons par échanger nos adresses mail. Plus simple pour échanger. Puis voilà le jour où Maître L me propose une rencontre dans un lieu public. Je choisis le parc Montsouris.
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Par : le 30/01/24
"Aucune méthode d'invention artistique ne peut remplacer l'élément essentiel de l'imagination surtout la plus fertile. Si vous pouviez le dire avec des mots, il n’y aurait alors aucune raison de le peindre". Alors que les avant-gardes puis l’abstraction impriment leur marque sur l’Amérique, Edward Hopper (1882–1967) cultive un réalisme à contre-courant. À partir des années 1930, ce peintre s’est rendu célèbre en exposant des toiles mélancoliques, inspirées par l’american way of life dont il livre une vision désabusée. Son œuvre contient une profondeur symbolique derrière les apparences de la banalité. Artiste prolifique, tant dans le domaine de la peinture que des œuvres graphiques, Hopper a donné vie à un réalisme métaphysique silencieux, à la perfection sourde et instable, à l’image d’un drame hitchcockien. Né en 1882 dans l’État de New York, Hopper grandit dans une famille de commerçants modestes. Rien ne le prédestine à devenir peintre. C’est par le biais de ses études, il envisage une carrière comme illustrateur publicitaire, que la passion le gagne. À la New York School of Art, l’artiste américain développe une esthétique figurative, intimiste, au réalisme presque photographique. Si Hopper a passé l’essentiel de sa vie à New York, il a cependant quitté cette ville entre 1906 et 1910 pour gagner l’Europe. À Paris, qu’il visite à trois reprises, il découvre alors la culture française, dont il demeure passionné au point d’en apprendre la langue, et étudie les grands maîtres du réalisme européen, de Rembrandt à Édouard Manet. Pour autant, Hopper ne se considère pas comme un continuateur des courants européens et souhaite au contraire doter l’Amérique d’un art figuratif indépendant, reflétant les caractères propres à cette nation. Pour vivre, Hopper travaille, comme prévu, dans le domaine publicitaire. Sa vocation d’artiste se précise vers 1913, lorsqu’il loue un atelier dans le quartier de Greenwich Village. Mais l’artiste se fait surtout connaître durant les années 1920, époque à laquelle il se marie. Le couple s’installe à Cap Cod dans les années 1930. En apparence, l’artiste s’intéresse à des objets mineurs, à des personnages anodins, mais il les dote de sentiments profonds et ambivalents. Ce ne sont pas des américains triomphants, légers ou insouciants, des architectures modernes et imposantes. Hopper ne peint pas les gratte-ciels de New York, ni l’Ouest sauvage. Il captive ces "riens", moments de vide et de silence mais lourds d’anxiété, d’attentes ou de désirs. Le succès vient alors à Hopper de son vivant. Dès 1933, le Museum of Modern Art, (MoMA) lui consacre une rétrospective. Le peintre est invité à représenter son pays lors de la Biennale de Venise en 1952. Couronné d’éloges, il s’éteint en 1967. Le réalisme figuratif d’Edward Hopper ne s’appuie pas seulement sur l’observation du monde réel. S’y mêle une bonne dose de fiction, à l’image d’un noir polar. Le peintre, en mettant en scène des personnages isolés, des lieux confinés ou abandonnés, exprime ses angoisses humaines. En ce sens, tout en représentant les mœurs de la société, il livre aussi un portrait inquiétant d’un continent américain en doute.   "Je ne suis peut-être pas très humain, ce que je voulais faire était peindre la lumière du soleil sur le côté d’une maison". Une femme seule, triste, assise sur un lit dans une chambre d’hôtel impersonnelle, face au soleil matinal. Figure de passage, pourtant immobile, elle est concentrée au point de ne pas se douter de la présence du spectateur. Hopper a cultivé dans son œuvre une observation voyeuriste des personnages. La composition est proche de la photographie. Comme à son habitude, le peintre met en contraste les couleurs chaudes de sa palette avec les sentiments dégagés par ses protagonistes: froids, imperméables, distants. Toile célèbre, peut-être la plus connue de l’artiste américain, la scène raconte moins une histoire qu’un moment, saisi sur le vif et comme figé dans le temps. La route est déserte. La pénombre gagne. Mais la station-service rutile. Rouge. L’homme en pantalon bleu, gilet et cravate ne laisse rien paraître. Il se tient cependant prêt à accueillir l’éventuel voyageur, avant qu’il ne s’enfonce dans les ténèbres de la forêt, dense et lugubre. Distance et étrange proximité, narration et temps en suspens, couleur poudrée, ombre et lumière découpées, archétype et sobriété formelle. L’œuvre traverse les âges, intrigue et invite à la contemplation de qui voudrait percer les mystères de sa création. L'occasion de poser un nouveau regard sur les toiles elles-mêmes et de se laisser toucher par leur profonde humanité. "Compartiment C, voiture 293" est un tableau magnifique. Beaucoup de tableaux du peintre américain Edward Hopper sont magnifiques, mais celui-là l'est particulièrement. C'est un ­tableau vert. Josephine, dite Jo, la femme d'Edward, dit Ed, l'appelait d'ailleurs ainsi, "le tableau vert". Il montre une femme blonde, élégante, vêtue d'une robe de couleur prune. Elle est assise dans le compartiment d'un train. Les murs et le mobilier du compartiment sont verts. Seul l'appuie-tête est blanc, à sa base violacé. La femme lit. La plupart des commentateurs la voient lire un magazine, mais il faut toujours se méfier de ce que Hopper fait lire aux femmes. Dans "Chambre d'hôtel", par exemple, peint en 1931, une jeune femme dévêtue, assise sur un lit, paraît absorbée par la lecture d'un roman. Or elle tient dans ses mains "un indicateur de chemins de fer". On le sait parce que Jo l'a noté dans le registre où, une fois un tableau achevé, Ed dessine l'œuvre à l'encre noire que Jo, ensuite, de son écriture ronde décrit. Jo est un personnage. Edward Hopper l'a épousée en 1924, il avait trente-six ans et Jo s'appelait alors Josephine Verstille Nivison. Elle est peintre. Ed ne la quittera jamais. Mais Ed n'est pas le genre à quitter. En 1913, il s'installe à Washington Square, à New York, dansun appartement-atelier duquel, malgré le succès et la fortune, il ne déménagera jamais, il y mourra le quinze mai 1967.   "J’ai essayé de présenter mes sensations dans ce qui est la forme la plus sympathique et plus impressionnante possible pour moi. Je trouve l’huile de lin et le fil blanc les médiums les plus satisfaisants". En 1924, il montre ses aquarelles dans la ­galerie Frank Rehn, qui lui organise sa première exposition personnelle où il restera toute sa vie. Quant à Jo, jalouse comme une tigresse, elle sera son seul modèle féminin. Hopper est un homme fidèle. Jo, elle, c'est une "peste". Elle s'est sacrifiée" pour Ed, dit-elle, lui a laissé l'atelier, et ne cesse de le lui reprocher. En 1946, elle commence même une grève de la faim pour protester contre l'indifférence d'Ed et du Whitney Museum pour son œuvre. Frank Rehn réglera alors le problème par un petit accrochage dans sa galerie. Le photographe Arnold Newman raconte que le couple ne cessait de se disputer. Quand il voulait photographier Ed, Jo venait sans cesse se placer dans le champ. Être dans la plupart des tableaux de Hopper ne lui suffisait donc pas. Puis il a compris que c'était leur façon de fonctionner. Jo admirait Ed. Dans son journal, elle écrit: "L'art de E. Hopper est tellement fondamental que l'on peut le comparer à Abraham Lincoln ou George Washington pour représenter le meilleur de la tradition américaine". Il est fort probable qu'Ed devait aimer l'admi­ration que Jo lui portait. Elle tenait alors avec application ses registres. Elle l'accompagnait partout. Ils apprenaient l'espagnol ensemble. Et se fâcher continuellement avec elle devait ainsi l'arranger en lui réservant les longues plages de silence et de solitude dont il avait besoin. Hopper est un taiseux. Pour savoir à quoi ressemblait Jo en 1938, il suffit de regarder la femme à la robe sombre dans le compartiment vert. C'est elle qui lit. Les femmes lisent souvent dans les tableaux de Hopper. Ou elles pensent. Ou elles rêvent. Elles sont parfois dénudées. Elles ne correspondent pas à l'image de la ménagère américaine. C'est peut-être pourquoi les femmes aiment beaucoup la peinture de Hopper. Il les émancipe. Il ne les couvre pas de bijoux, Ed les détestait, mais les rend sexy. C'est une manière héritée de Courbet, "Les Demoiselles du bord de Seine" (1856) dont Hopper a admiré la peinture lors de ses trois voyages en Europe, surtout, à Paris entre 1906 et 1910. C'est pourquoi sa Jo ("Portrait de Jo", 1936) ressemble tant à l'autre Jo, Joanna Hiffernan, peinte par Courbet en 1865. Donc Jo lit. Hopper la vêt d'une robe stricte, la dote d'une forte poitrine, et dévoile légèrement le genou. On parle souvent de la "Maison près de la voie ferrée" (1925) comme modèle pour la maison de "Psychose" (1960) d'Alfred Hitchcock, mais il semble bien que le principal point commun entre le peintre et le cinéaste, qui adorait Hopper, soit cette figure de femme ambiguë, à la fois sage et sexuelle. Si l'on se reporte au registre, Jo écrit que la femme lit le "New Yorker", que sa robe est "en jersey de laine violet", et qu'à ses côtés est posé le magazine "Reader's Digest". Ed ajoute de son écriture fine et nerveuse: "Toile belge, couleurs Rembrandt, blanc de plomb, huile de lin". Et puis il y a ce vert, un certain vert, somptueux, mélange "d'oxyde de chrome et de cadmium", écrit Jo. Un vert impossible à trouver dans un compartiment d'un wagon de chemin de fer, ­aussi impossible que la hauteur du plafond de ce compar­timent, idem pour l'éclairage ou le paysage crépus­culaire entraperçu par la fenêtre.   "La seule vraie influence que j'ai jamais c'était moi-même. La question de la valeur de la nationalité dans l’art est peut-être insoluble. C'est le côté étrange de Hopper. Le tableau paraît réaliste, mais quand on en regarde les détails, tout devient bizarre. Les gens sont souvent seuls, leurs attitudes, insolites, les rues, désertes, les pièces, vides, les paysages, inhabités, les points de vue, décalés, les lumières, artificielles. On n'y retrouve pas les signes caricaturaux des États-Unis. Peu ou pas de voitures, pas de gratte-ciel, pas de grands espaces, pas de signes religieux, pas d'excitation, pas de foule, pas d'hystérie. Et pourtant, rien ne nous paraît plus américain qu'un tableau de Hopper, au point que de nombreux cinéastes, de Robert Siodmak ("Les Tueurs", 1946) à Wim Wenders ("The End ofviolence", 1997) et David Lynch ("Mulholland Drive", 2001), s'en sont inspirés. Hopper peint une Amérique sans fard. Elle ressemble à ses femmes, stricte, engoncée dans une morale rigide mais ambivalente, à la fois froide et libidinale. Une assemblée de solitaires la compose, portant la sourde mélancolie d'un très lointain déracinement. Edward Hopper est né le vingt-deux juillet 1882 à Nyack dans l’État de New York. Exerçant essentiellement son art à New York, où il avait son atelier, il est considéré comme l’un des représentants du réalisme américain, parce qu’il peignait la vie quotidienne des classes moyennes. Au début de sa carrière, il a représenté des scènes parisiennes avant de se consacrer aux paysages américains et de devenir un précieux témoin attentif des mutations sociales aux États-Unis. Il produisit beaucoup d’huiles sur toile, mais travailla l'affiche, la gravure (eau-forte) ainsi que l'aquarelle. Une grande partie de l’œuvre de Hopper exprime par contraste la nostalgie d’une Amérique passée, ainsi que le conflit entre nature et monde moderne. Dans une ambiance quasi métaphysique, en un monde devenu autre où la relation humaine est comme effacée, ses personnages sont le plus souvent esseulés et mélancoliques. Il naît au sein d’une famille modeste de commerçants qui vendent des articles de mercerie. Il reçoit une éducation baptiste et fréquente une école privée, puis le lycée de sa ville natale. Il s’installe ensuite à New York, où il se forme au métier d’illustrateur dans la "New York School of Illustrating". Il entre à la New York School of Art en 19004. Il y rencontre George Bellows, Guy Pène du Bois, Patrick Henry Bruce, Walter Pach, Rockwell Kent et Norman Raeben dont certains furent assimilés à l’"Ash Can School". Parmi ses professeurs, Robert Henri (1865-1929) lui enseigne à représenter des scènes réalistes de la vie urbaine. Edward Hopper, dont Pène a fait la rencontre alors qu’il était l’élève d’Henri, est devenu un ami de toujours. Tout au long de leur carrière, les deux hommes ont affiché leur préférence pour le réalisme à l’abstraction et aux autres influences modernistes et d’avant-garde. À la mort de Pène, Hopper a écrit: "C’était certainement le meilleur ami que j’avais dans l’art". Même si son nom a moins de résonance dans les annales de l’art américain que celui de Hopper, la contribution de Pène n’en est pas moins valable. Dans son autobiographie, "Artist in Manhattan", l’artiste américain Jerome Myers a également rappelé son étroite amitié avec Pène. Pène a également lui-même publié sa propre autobiographie en 1940, "Artists Say the Silliest Things".   "La peinture devra faire face de manière plus exhaustive et moins oblique à la vie et aux phénomènes de la nature avant qu’elle ne puisse pas retrouver toute sa grandeur. Eh bien, j’ai une méthode très simple de la peinture". Afin de compléter sa formation, Edward Hopper effectue trois séjours à Paris, entre 1906 et 19105. Il visite plusieurs pays d’Europe: les Pays-Bas (Amsterdam et Haarlem), le Royaume-Uni (Londres), l’Espagne (Madrid, Tolède), l’Allemagne (Berlin), la Slovaquie (Bratislava) et la Belgique (Bruxelles). Il se familiarise avec les œuvres des grands maîtres du vieux continent et produit une trentaine d’œuvres, essentiellement à Paris. C’est également dans cetteville qu’il côtoie d’autres jeunes artistes américains et s’intéresse à la photographie avec Eugène Atget. Il tombe sous le charme de la culture française et restera francophile tout au long de sa vie. Revenu aux États-Unis, il continue de lire des ouvrages en français et d’écrire dans cette langue. Il était capable de réciter du Verlaine. En 1908, Edward Hopper s’installe définitivement à New York où il travaille comme dessinateur publicitaire puis comme illustrateur, un métier qu’il n’apprécie pas. À cette époque, il ne peint que rarement, la plupart du temps en été. Il participe à plusieurs expositions collectives à New York. En 1908, à l’Harmonie Club et ensuite, en 1912, au Mac Dowell Club.L’année suivante, il vend sa première œuvre et s’établit dans un studio sur Washington Square dans le quartier de Greenwich Village. En 1915, il demande alors à son ami Martin Lewis de lui enseigner les techniques de l'estampe. Il réalise ses premières eaux-fortes cette année-là et se fait connaître par les critiques d’art dans une exposition au Mac Dowell Club. Mais c’est dans l’entre-deux-guerres qu’il commence à être vraiment reconnu, avec sa première exposition personnelle au Whitney Studio Club (1920). On cite sa grande taille, son côté dégingandé, un corps à la fois impressionnant et qui a du mal à trouver sa place dans l’espace. On conçoit donc bien qu’il ait pu facilement devenir, et pas uniquement en raison de ses thèmes picturaux (la Nouvelle-Angleterre), d’abord la figure du Yankee, puis celle du puritain. Les indices ne manquent pas: incapacité à peindre ailleurs que dans ses deux lieux fétiches, New York City et la Nouvelle-Angleterre, que ce soit le cap Cod ou le Maine, comme en témoigne son voyage en Californie en 1959 dont il ne ramène quasiment aucune œuvre. Et bien sûr la description de son existence frugale. Ce petit studio de Washington Square, les repas improvisés ou pris dans de petits restaurants de quartier sans prétention, sans oublier l’absence totale de dépenses d’agrément en dépit de son aisance financière. 
Homme de loyauté et de constance dans un âge qui pourtant n’en faisait pas vertu, il est le contraire de cet américain avide de consommation, braillard et bruyant. En 1924, il se marie avec Josephine Verstille Nivison. Surnommée "Jo" par son époux, elle a suivi comme lui les cours de Robert Henri et elle est devenue peintre. En 1933, le couple achète une propriété au Cap Cod où il construit une maison, installe un atelier. Hopper fut malheureux avec elle, épouse tempétueuse, terre à terre, très jalouse, elle fut son unique modèle au corps toujours froid ("Morning Sun", 1952).    "Dans son sens le plus restreint, moderne, art semble se préoccuper uniquement avec les innovations techniques de l’époque". Hopper est d’abord un formaliste populaire, un peintre qui gardait un contact étroit avec la perception oculaire, sans pour autant développer un réalisme photographique strict, comme celui d’un Charles Sheeler par exemple, alors que la peinture se dirigeait alors vers l’abstraction d’une part mais aussi vers un expressionnisme symboliste dans des œuvres telles que celles de Frank Stella, Marsden Hartley, ou Charles Burchfield, ou vers le cubisme d’un Stuart Davis. Ces formes nouvelles remettaient ainsi en cause la littéralité du rapport au réel et la correspondance entre nos sens et le monde, ce qui n’est pas le cas de sa peinture dont la reconnaissance critique et publique s’est d’abord faite par ses aquarelles qui se vendirent très bien lors de leur première exposition chez son galeriste. On l’identifia donc d’abord comme peintre d’architecture américaine, au mieux participant à une manière d’inventaire patrimonial, au pire pratiquant la peinture décorative. Ses aquarelles figuratives ouvrent la voie à une peinture à l’huile qui l’est tout autant, mais qui se démarque à la fois des impressionnistes, ses maîtres, et des précisionnistes, ses collègues, en ce qu’elle adopte une figuration simplificatrice. Cette forme permet de lerapprocher du photographe Walker Evans, qui est exposé en même temps que lui au MoMA en 1933, et l’installe à la fois dans la veine nostalgique à travers la célébration du vernaculaire américain et dans la modernité ascétique du constat des formes pures, position lui permettant alors de faire le lien entre public savant et public populaire. Car la simplicité de sa peinture est évidemment l’une des grandes causes de l’engouement du public. La période moderniste de l’entre deux-guerres est en effet une réaction contre l’esthétique surchargée du baroque victorien, en particulier dans la décoration, mais au plan de la réception populaire il faut toujours lier décoration/arts décoratifs et beaux-arts, que tant Hopper qu’Evans avaient connu dans leurs jeunes années. Le génie de Hopper, sa chance, est d’avoir toujours su rester apolitique dans sa peinture, ou plus exactement ambigu et en marge des prises de positions qui ont caractérisé la plupart de ses confrères durant ses quelque quarante années de production, du milieu des années 1920 au milieu des années 1960, permettant ainsi à chacun de penser que Hopper était alors l’expression de sa propre vision du monde. En 1925, Edward Hopper achève sa célèbre "Maison au bord de la voie ferrée ("The House by the Railroad"), qui est considérée comme l’un de ses meilleurs tableaux. L’œuvre entre dans les collections du Museum of Modern Art dès 1930, grâce à un don d'un millionnaire. La même année, le Whitney Museum of American Art acquiert le tableau "Early Sunday Morning" pour une somme très importante.    "On reproche souvent la mélancolie des personnages de mes tableaux. Pensez-vous que la vie soit toujours un chemin de roses ?" Hopper adorait donc l'Amérique sans tendresse excessive. L'un de ces peuples trouve une grâce particulière à ses yeux: le peuple français. De ses séjours parisiens, Ed gardera ­toujours un amour pour la culture française, pour sa peinture bien sûr, au premier rang de laquelle figurent bien entendu Courbet, Degas et les impressionnistes, mais aussi pour sa littérature et sa poésie. Il récitait par cœur Verlaine et Rimbaud. Il ­lisait Mallarmé et Montaigne. Pourtant le même homme, en 1927, écrit: "L'art américain devrait être sevré de sa mère française". L'art américain, en 1927, qu'est-ce que c'est que ça ? C'est une idée obsédante. Elle obsédera vingt ans plus tard Robert Rauschenberg. Hopper rêve d'un art amé­ricain autonome, cessant d'être une pâle copie de l'art européen. À la modernité européenne, Picasso n'a qu'un an de moins que lui, il oppose, bien que nourrie par la peinture française, sa vision américaine. En 1934, dans une interview au magazine Time, il devient alors plus catégorique: "La spécificité américaine d'un peintre est innée, il n'a nullement besoin de la rechercher". Autrement dit. Il suffit de ne plus copier l'Europe, d'être soi-même, et le reste suivra. Reste à savoir en quoi consiste cette"spécificité américaine". Il ne faut pas la confondre avec le regard ironique que pose Hopper sur l'Amérique, cet univers "beckettien" où les êtres semblent attendre quelque chose qui n'arrivera ­jamais, le rêve américain ? Parlant de l'œil de son confrère John Sloan (1871-1951), très influencé par l'art français, Hopper emploie le mot "frais". Derrière le compliment s'entend un autre mot: naïf. L'art venant d'Amérique est entaché de naïveté, pense Hopper. Aussi décide-t-il, porté par sa passion pour le théâtre et son organisation visuelle, à New York, Jo et Ed voient toutes les pièces qui se montent, qu'elles soient classiques ou contemporaines comme celles d'Ibsen, aussi décide-t-il de jouer avec cette naïveté. En réalité, ce que construit Hopper, c’est une autre temporalité, qui n’est pas exactement réaliste comme le serait une photographie. Il crée plutôt un effet d’entre-deux: l’événement est ailleurs, soit hors champ, soit hors temps, de l’image, ce qui lui confère ainsi un pouvoir d’évocation considérable pour susciter d’autres œuvres mais aussi d’anticipation ou de peur, permettant que se fasse ainsi naturellement des liens avec les thrillers et le film noir. Cet "effet Hopper" passe en grande partie par un usage plus symboliste que réaliste de la lumière, particulièrement frappant dans les huiles. Inspiration et forte épuration esthétisante.   "Nos traits nationaux peuvent être si simplistes et étriqués qu'ils en paraissent puérils à des peuples plus subtils et plus raffinés". L'année 1933 est marquée par la première rétrospective de l’œuvre de Hopper au Museum of Modern Art de New York. En 1939, le peintre fait partie du jury du Carnegie Institute, avant d’être élu membre de l'Académie américaine des arts et des lettres en 1945. En 1952, il expose à la Biennale de Venise aux côtés de deux autres concitoyens. L’année suivante, il reçoit le titre de Doctor of Fine Arts de l’Art Institute of Chicago. Hopper meurt le quinze mai 1967, dans son atelier près de Washington Square, à New York. Sa femme, le peintre Josephine Nivison, qui meurt dix mois plus tard, lègue les œuvres de son mari au Whitney Museum of American Art avec les siennes propres lesquelles furent détruites ou perdues par le musée. D’autres œuvres importantes se trouvent au MoMA de New York et à l’Art Institute of Chicago. L’admiration publique de Hopper a une histoire réelle. Malgré une reconnaissance critique ancienne, ce n’est qu’avec le long développement des grandes expositions itinérantes à partir de 1980 et la publication, à partir de 1985, d’un nombre alors croissant de monographies ou d’ouvrages sur l’art américain lui faisant une large place, que le "Hopper mondialisé" tel que nous le connaissons aujourd’hui apparaît véritablement. De plus, si son œuvre est de mieux en mieux connue après sa mort (1967),et surtout celle de sa femme (1968) qui lègue la totalité de ses archives au Whitney, la très large majorité de cette reconnaissance publique porte sur un corpus assez limité d’œuvres, une trentaine ou quarantaine tout au plus sur un ensemble évalué à quelque huit cents en tout. Mais en matière d’iconicité, c’est bien sûr la rareté,ou la sélectivité qui en établit le statut. Cette reconnaissance se manifeste par une "consommation de Hopper" sous toutes ses formes, directes (posters, cartes, livres et expositions) ou indirectes: couvertures de livres et produits dérivés qui déclinent dans le quotidien l’engouement pour le peintre ou plus exactement l’atmosphèrequelques œuvre reproduites à l’envi. Si Hopper est devenu un produit mondialisé, l’Amérique en revanche se reconnaît bien en lui. Si la question nationaliste s'exprime, dans les années 1920 et 1930, à travers la tonalité raciale, le nationalisme ne cesse d’être invoqué à propos de Hopper. Ses modalités sont suffisamment connues: la nostalgie de l’Amérique passée et la transfiguration du quotidien, ce que dès 1924, un critique nomme "la vitalité du banal" et de l’autre le "motif national". Il s’agit donc d’un regard généreux et poétique sur une certaine laideur du quotidien que Hopper rachète et transcende en y insufflant poésie et beauté. Comme le fera alors le post-moderne, il transfigure la banalité en valeur à travers une exaltation du commun qui n’est pourtant jamais que celle qu’avait inventé le père du modernisme, Marcel Duchamp. Mais il s’agit aussi bien plus que d’uneopération purement esthétique, voire d’esthétisation. Il exalte une qualité morale, celle de faire face à la vérité.   "Je crois que les grands peintres avec leur intellect comme maître ont tenté de transformer cette peinture et toile en un compte rendu de leurs émotions". Quand le pinceau travaille sans modelé, sans transparence, sans glacis, tout son art repose alors sur le choix des couleurs préparées sur la palette, ou directement sorties du tube. Or, Hopper sait les juxtaposer comme personne pour rendre la lumière qui frappe de biais le cadre des fenêtres et le flanc des maisons. C’est parce qu’elles jouxtent les teintes franchement bleutées des surfaces d’ombres, que les surfaces jaunasses de la pierre ou des stores n’ont soudain plus rien de laborieux. Car ce n’est plus le rendu de la matière qui compte désormais, mais l’incroyable présence des fiers bâtiments que la lumière a frappés à telle heure de la journée, bâtiments plus fiers encore que cette superbe "Veronika Lake" aux cheveux roux et à la robe transparente. C'est d'abord une affaire de composition où le peintre excelle: donner l'illusion de la simplicité. Rien de plus évident que la femme lisant dans le compartiment vert, et l'exactitude du titre, "Compartiment C, voiture 293", semble le con­firmer. Or, dans la réalité, la voiture 293 n'existe pas, pas plus que n'existent le vert, ce compartiment, le paysage crépusculaire et la lumière. D'ailleurs, cette lumière, d'où vient-elle ? La lampe est éteinte. Les ombres suggèrent qu'elle provient du couloir, mais comment le couloir d'un train à la tombée de la nuit peut-il projeter sur une femme une lumière solaire d'une telle crudité ? Voilà donc l'étrangeté posée. Quelque chose d'artistiquement impur vient troubler ce qu'un regard hâtif prendrait pour du classicisme, mais classique, Hopper l'est aussi par ses dessins préparatoires, ses esquisses, ses études de mouvement, sa touche. Une lumière merveilleuse inonde le compartiment alors que le paysage fantomatique, avec sa route "blafarde" sous un pont "blanchâtre" semble être un mauvais présage. Où va cette femme, vers le bonheur ou le malheur ? Quelle est la nature du calme absolu ­régnant sur les magnifiques paysages désertés, "Collines au sud de Truro" ? Où est-on dans un tableau de Hopper. Dans une comédie ou une tragédie ? Ainsi se définit la "spécificité américaine", par l'ambiguïté et le décalage, ce que l'on retrouvera chez Rothko (abstraction ou paysage ?), Rauschenberg (sculpture ou peinture ?) ou, récemment, Christopher Wools (peinture, photographie ou imprimerie ?). Hopper en est le précurseur. "Plus de moi-même en sort quand j’improvise". "Je suis probablement un solitaire", disait-il. Et probablement l'inventeur de l'art américain.   Bibliographie et références:   - Avis Berman, "Edward Hopper's New York" - Gail Levin, "Edward Hopper, the art and the artist" - Virginia M. Mecklenburg, "Edward Hopper" - Heinz Liexbrock, "Edward Hopper, quarante chefs-d’œuvre" - Jean-Paul Hameury, "Edward Hopper" - Karin Müller, "Lever de rideau sur Edward Hopper" - Philippe Besson, "L'arrière-saison chez Hopper" - Rosalind Ormiston, "Edward Hopper" - Thierry Grillet, "Edward Hopper" - Rolf Günter Renner, "Edward Hopper" - Cécile Martet, "Edward Hopper en dix œuvres" - Guillemette de Préval, "L’énigmatique Edward Hopper"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/03/24
"D'être seul et de se taire, on voit les choses autrement qu'en société. En même temps qu'elles gardent plus de flou, elles frappent davantage l'esprit. Les pensées en deviennent plus graves, elles tendent alors à se déformer et toujours se teintent de mélancolie. Ce que vous voyez, ce que vous percevez, ce dont en société vous vous seriez débarrassé en échangeant un regard, un rire, un jugement, vous occupe plus qu'il ne convient, et par le silence s'approfondit, prend de la signification, devient événement, émotion. De la solitude naît l'originalité, la beauté en ce qu'elle a d'osé, et d'étrange, le poème. Qui pourrait déchiffrer l’essence et l’empreinte spéciale d’une âme d’artiste? Comment analyser le profond amalgame du double instinct de discipline, de licence dont sa vocation se compose". Connu pour ses romans "Les Buddenbrook", "La mort à Venise" et "La montagne magique", Thomas Mann (1875-1955) évoquait comme nul autre le temps qui passe. Son œuvre est en quelque sorte une lecture de l’attitude de chacun face à la vie. Il est le grand écrivain du temps. Du temps qui passe et du temps qui ne passe pas. Le mystère du temps. Celui qui fait que certains jours ressemblent à des mois, que des années entières s’écoulent parfois sans qu’on s’en rende véritablement compte, qu’une minute, une seule petite minute, peut nous changer à jamais. Mann, ou l'art d’exprimer le temps comme nul autre auteur, sauf peut-être Proust et Duras. Une écriture précise, tout en retenue. "Les choses sont ce qu’elles sont. Et souvent, la vie bascule du mauvais côté". "La mort à Venise", publié juste avant la première guerre mondiale, à saveur autobiographique, car l’auteur séjourna à Venise quelque temps avant de l’écrire. C’est un roman sur l’amour et la mort, un livre d’atmosphère où l’on a l’impression que le temps s’allonge indéfiniment, admirablement porté à l'écran par Visconti, sublimé par Gustav Mahler. Lauréat du prix Nobel de littérature en 1929, Mann est alors l’écrivain allemand le plus lu dans le monde. Devant l’irrésistible montée des nazis, il choisira lucidement l’exil en 1933. Il s’installera d’abord en France, puis en Suisse, avant de se rendre aux États-Unis. De retour en Europe après la guerre, il refusera toujours de revenir vivre dans son pays natal. Il sera l’un des intellectuels les plus critiques de l’Allemagne nazie et n’hésitera pas alors à dénoncer le comportement de ses contemporains durant la guerre. Le Journal, qu’il rédigera jusqu’à sa mort, permet de bien mesurer l’importance que prend dans son œuvre le développement de sa pensée politique, lui qui aura connu les affres des deux guerres. Thomas Mann a souvent affirmé combien il était allemand et combien son œuvre devait être appréciée comme l'aboutissement d'une tradition proprement allemande et à sa mort, il était alors aussi, de tous les écrivains de son pays, le plus connu dans le monde et le plus traduit. Durant un demi-siècle marqué par deux guerres mondiales et, en Allemagne, par douze années de dictature, Thomas Mann, pour qui, à l'origine, l'écrivain était un homme étranger à la politique, fut amené à prendre position publiquement dans les affaires de son pays. Par là encore, son destin est représentatif d'autres auteurs majeurs de ce temps.    "Je cherche à introduire un peu de logique dans notre conversation et vous me répondez par des phrases généreuses. Je ne laissais pas de savoir que la Renaissance avait mis au monde ce que l'on appelle libéralisme, individualisme, humanisme bourgeois. Mais tout cela me laisse froid, car la conquête, l'âge héroïque de votre idéal est depuis longtemps passé, cet idéal est mort, ou tout au moins il agonise, et ceux qui lui donneront le coup de grâce sont déjà devant la porte. Vous vous appelez, sauf erreur, un révolutionnaire. Mais si vous croyez que le résultat des révolutions futures sera la Liberté, vous vous trompez". Sa carrière littéraire commença en 1901 par la publication, à vingt-six ans, d'un roman qui est une pièce maîtresse de son œuvre: les Buddenbrook ("Buddenbrooks"). Jusque-là, il avait donné des nouvelles à des revues de Munich, où il s'était établi en 1894. Avec les "Buddenbrook", il se montrait avec ses origines et ses prédilections, il expliquait indirectement pour quoi et pour qui il écrivait. Cette "histoire du déclin d'une famille" est celle des Mann. Ceux-ci étaient, comme ces Buddenbrook, négociants à Lübeck depuis trois générations quand, à la mort du père de l'écrivain (1891), la firme dut être liquidée. Il y avait pourtant dans la génération de Thomas, outre lui, son frère aîné Heinrich, ses sœurs et le cadet, Victor. Mais il ne se trouva ni fils ni gendre pour continuer. Heinrich avait donné le signal de la désertion en se lançant dans le journalisme et les lettres, où il fit une carrière féconde de romancier et de publiciste. Son cadet le suivit, et leur mère, abandonnant Lübeck et ses souvenirs, vint s'établir à Munich, où Thomas Mann vécut aussi longtemps qu'il demeura en Allemagne. Les Buddenbrook retracent le chemin qui a mené des débuts de la firme, vers 1830, à un point qui, dans le roman, n'est pas encore celui de la liquidation, que l'on sent pourtant inéluctable. L'héritier du nom est un jeune homme rêveur et fragile, que l'audition de Lohengrin ravit et décourage en même temps. Il est trop clair que jamais il ne s'intéressera au commerce maritime. Il y a loin du fondateur de la dynastie, qui avait su se tailler une place à la bourse des grains de Lübeck, à ce jeune homme sensible, sans doute à la limite de l'hémophilie, comme l'était déjà son père, et que seules la rêverie et la musique attirent vraiment. La thèse du roman est là-dedans. Plus les hommes s'affinent, moins ils sont aptes à se maintenir dans la lutte pour la vie. L'énergie vitale dépérit quand la culture intellectuelle grandit. La vie et l'esprit ont des exigences inconciliables. C'est la philosophie de Schopenhauer, orchestrée par Nietzsche et Richard Wagner. Ceux-ci ont été les inspirateurs de Thomas Mann, qui est venu à la littérature sans se rattacher à aucun groupe allemand, sensible plutôt à la lecture de romans scandinaves, russes et, à l'occasion, français, tels ceux des frères Goncourt et plus tard, de Balzac de Flaubert et d'Hugo.    "Le principe de la Liberté s'est réalisé et s'est usé en cinq cents ans. Une pédagogie qui, aujourd'hui encore, se présente comme issue du Siècle des Lumières et qui voit ses moyens d'éducation dans la critique, dans l'affranchissement et le culte du Moi, dans la destruction de formes de vie ayant un caractère absolu, une telle pédagogie peut encore remporter des succès momentanés, mais son caractère périmé n'est pas douteux aux yeux de tous les esprits avertis". C'est donc dans l'atmosphère "fin de siècle", alors que la crainte et les délices de la décadence tiennent la première place dans les lettres européennes, que Thomas Mann entre en scène. Le jeune Barrès donnait alors, dans la tradition française, les études du culte du moi. Thomas Mann choisissait une ample forme narrative étendue sur quatre générations d'une famille. Ce n'est plus le roman d'éducation à la manière de Goethe et des romantiques, mais l'histoire d'une dynastie bourgeoise. Dans "Allemagne, ma souffrance", Il y note avec colère, avec douleur, ce qui, dans ce qui est en train de se dérouler, lui semble le plus abject: "le retour à la sauvagerie primitive, l’abêtissement et la régression à une mentalité grégaire de petits-bourgeois, que les intellectuels ont salué non avec terreur, mais avec une approbation perverse, comme l’“invasion des Barbares” de l’intérieur. Leur orgie insensée dans l’élément ethnique puissant et ténébreux".Thomas Mann ressent d’abord, avec d’autres, la perte, le rejet: "toute l’élite de l’Allemagne subit le tourment d’être moralement apatride". À sa dénonciation du régime nazi, de ses crimes, et de tous ceux qui l’approuvent ou se taisent, succède progressivement une réflexion sur l’Allemagne. Ce qui accroît en effet l’intensité de cette souffrance insurmontable "douleur qui vous ronge alors sans arrêt", écrit-il. C’est ce mélange de proximité et d’épouvante, de parenté fort pénible, qu’il analyse superbement dans un texte de 1938, intitulé "Frère Hitler". Il y manifeste la nécessité qui ne le quittera plus de condamner l’Allemagne, parce qu’il se sent malgré tout viscéralement lié à l’Allemagne et définitivement éloigné d’elle. Il veut comprendre comment Hitler, un "gaillard ignorant", "impuissant à tout ce que dont les hommes sont capables dans le domaine purement technique et physique", même à faire un enfant, a pu développer "une éloquence indiciblement inférieure, mais entraînant les masses, cet instrument vulgaire, hystérique et histrionique qui lui permet de retourner le couteau dans la plaie du peuple, de l’émouvoir en proclamant sa grandeur offensée, de le griser de promesses pour faire de cette souffrance nationale le véhicule de sa propre grandeur". Quelle est donc cette Allemagne, mais quelle est aussi cette Europe qui se laisse envoûter par le magnétisme abject de "celui qui fut naguère un paria ?"    "Peut-on raconter le temps en lui-même, comme tel en soi ? Non, en vérité, ce serait une folle entreprise. Un récit, où il serait dit: "Le temps passait, il s'écoulait, le temps suivait son cours" et ainsi de suite, jamais un homme saint d'esprit ne le tiendrait pour une narration". La fascination pour l’irrationnel qui s’exerce à travers Hitler pose déjà la question du passage du paria au "grand homme", mais elle la pose comme à travers un miroir déformant. Hitler est comme l’envers défiguré du génie, qui exerce dans l’abomination une véritable magie noire. Il est une autre magie, lumineuse, celle de l’art, qui met en rapport l’esprit et la vie, grâce à quoi Mann fera apparaître une tout autre figure du paria, celle qui s’incarne dans "Joseph" ou dans "Grégoire", de façon à conjurer l’infamie. L'écrivain prix Nobel de littérature avait clairement choisi son clan. Pourtant, il a souvent dit qu'il se sentait bourgeois. Il n'en rougissait pas et, jusqu'à sa fin, il aura représenté l'humanisme occidental dans sa forme bourgeoise. Il s'est expliqué là-dessus dans "Goethe considéré comme représentant de la période bourgeoise" ("Goethe als Vertreter des bürgerlichen Zeitalters, 1932"). Mais, dans le roman de ses débuts aussi bien que dans ses meilleures nouvelles, "Tonio Kröger" ou bien "Tristan" (1903), il a opposé l'artiste et le bourgeois, les bourgeois sont non seulement ceux qui appartiennent à un certain groupe social, mais aussi tous ceux qui ne sont pas artistes, qui acceptent de vivre sans se regarder vivre, qui admettent les compromis sociaux et les enthousiasmes illusoires. L'artiste tel que le peint Thomas Mann est un être en dehors des normes, chez qui l'hypertrophie de la conscience rend possible le détachement créateur, mais engendre aussi la nostalgie devant la vie sans problèmes de ceux qui ont la volonté de vivre et de vivre heureux. Comme Richard Wagner et plus que lui, Thomas Mann avait construit sa philosophie de la vie et de l'art sur la distinction, reprise de Schopenhauer, entre la volonté humaine et la représentation. La souffrance qui déchire Thomas Mann ne s’atténue pas, malgré la distance mise par l’exil et l’engagementaux côtés des anti-nazis, dont il ne partage pas les positions politiques, sans jamais les condamner. Aucontraire, elle s’intensifie dans la mesure où il se convainc qu’il n’y a pas d’un côté une bonne Allemagne, celle de ses amis ou compagnons dans l’exil californien, de l’extrême gauche allemande, à commencer par son frère Heinrich, mais aussi Bertolt Brecht qui lui reproche son manque de foi dans la démocratie allemande.   "Ce serait à peu près comme si l'on avait l'idée stupide de tenir pendant une heure une seule et même note,ou un seul accord, et si l'on voulait faire passer cela pour de la musique. Car la narration ressemble alors à la musique en ce qu'elle accomplit le temps, qu'elle l'emplit convenablement, qu'elle le divise, qu'elle fait en sorte qu'il s'y passe quelque chose". Poursuivi par sa passion allemande, Mann ne pouvait pas ne pas rencontrer le thème de l’élection. Celui-ci est au cœur de la construction de la nation allemande comme nation culturelle, vouée selon Mann à la philosophie, à la musique, certes pas à la politique. Ce thème s’est décliné de diverses manières, mais souvent, depuis le XIXème siècle, sur un mode alors universaliste, à partir d’une étymologie fantaisiste qui faisait dériver "allemand" de "Alle Man"(tout homme). Thomas Mann a certainement mené des réflexions analogues, qualifiant alors au passage, dans son Journal de 1933, la Réforme de "révolution conservatrice". Mais il les développe au niveau symbolique qui est le sien. Le chemin tragique que suit Adrian Leverkühn est celui de l’Allemagne. Il va de l’élection géniale et diabolique à la condition de simple paria et à la déchéance dans une privation de raison qui le réduit, avant sa disparition finale, à être plus dépendante ncore que le petit enfant. L’effondrement de Leverkühn qui le retranche de l’humanité vaut pour celui de l’Allemagne. Cela ne signifie pas que le personnage lui-même, ou sa musique, puissent être catalogués du côté du fascisme. Cette musique est même aux antipodes de l’académisme auquel furent contraints les compositeurs qui ont cherché à survivre dans les régimes totalitaires. Thomas Mann aussi un homme d'Allemagne du Nord. Les "Buddenbrook" ont pour cadre Lübeck, lieu de naissance de l'auteur. Tonio Krögerse situe dans la même ville, au bord de la Baltique, tout près de la Scandinavie. La méditation au bord de la mer prend ici, chez les derniers Buddenbrook, la couleur de la mélancolie et quelquefois alors de la mort. Pourtant, c'est en Italie que le romancier a situé ceux de ses ouvrages où la mort est la plus proche, où le destin de l'artiste s'accomplit sans rémission. Son frère Heinrich a peint une Italie d'artistes et d'aristocrates dilettantes adonnés au plaisir et au raffinement. Lui n'y a vu qu'une vive lumière qui avive les déchirements. C'est en Italie que se passe "Mario et le magicien" ("Mario und der Zauberer", 1930), qui est une parodie légère, du moins en apparence. Thomas Mann, écrivain ironique, substantiellement et pour une large partie de son œuvre, avait une prédilection pour les magiciens, parfois aussi pour les charlatans, et il a traité par deux fois, au début et à la fin de sa carrière, l'histoire d'un prince de l'illusion sous le titre de "Confessions duchevalier d'industrie Félix Krull" ("Bekenntnisse des Hochstaplers Felix Krull", 1922, puis repris en 1954).    "Le temps est l'élément de la narration comme il est l'élément de la vie: il y est indissolublement lié, commeaux corps dans l'espace. Le repos dans la perfection, c'est le rêve de celui qui peine pour atteindre l'excellence, et le néant n'est-il-pas une forme de la perfection ?". La réussite du menteur est la meilleure illustration dela vanité de ce qui passe, mais, en même temps, rien n'est plus précieux, plus charmant que ce qui passe et qui ne se retrouve jamais. Aussi n'est-ce pas l'Italie lumineuse que Thomas Mann avait choisie, mais Venise tout entière tournée vers le passé, ville de nostalgie fatale où un artiste trouvera le vrai décor de sa mort, celui qui convient au geste unique, à l'instant même qui, certainement, ne reviendra pas. "La Mort à Venise" ("DerTod in Venedig" 1913) a été choisie par l'écrivain Gustav Aschenbach quand il a pris conscience qu'il n'avait plus rien à dire, qu'il n'avait plus l'énergie nécessaire à la conscience exigeante de l'artiste. C'est l'achèvement, à la fois gris et somptueux, de ce qui avait commencé dans "Tonio Kröger". Dans le film qu'il a tourné sur le même sujet, Visconti a su mettre à la fois ce qui est dans le texte de Thomas Mann et des allusions au "Docteur Faustus", son dernier grand roman, histoire d'un musicien qui tente l'impossible, mais qui a aussi plus d'untrait de Friedrich Nietzsche. C'est qu'aucun roman de Thomas Mann n'échappe au cercle des leitmotive hérités de Nietzsche et de Wagner. Certainement pas la "Montagne magique" ("Der Zauberberg", 1924), qui valut àson auteur une audience européenne, le prix Nobel de littérature en 1929. Ce sanatorium de Davos où un jeune allemand du Nord, Hans Castorp, est envoyé pour y chercher la santé recèle un charme plus subtil et plus sûrement mortel que la montagne de Vénus, vers laquelle Tannhaüser ne peut s'empêcher de diriger ses pas. La beauté, au sanatorium, est seulement celle de la mort, et le malade se prend pour le mal dont il souffre d'un attachement plus doux que tous ceux de la vie. Hans Castorp ne meurt pas sur scène, comme Aschenbach à Venise. À la fin intervient un deus ex machina, c'est encore la mort sous un voile transparent, puisque c'est le début de la première guerre mondiale. Le sujet était nouveau, et l'étude qu'y a faite Thomas Mann des rapports entre un malade et son médecin, la description lente et nuancée de la sympathie qui lie le phtisique à son sanatorium forment des passages classiques d'un ouvrage par ailleurs riche en discussions philosophiques et politiques. Deux autres malades, y échangent leurs idées sur l'irrationnel dans la politique.    "Il n'est rien de plus singulier, de plus embarrassant que la situation réciproque de personnes qui se connaissent seulement de vue, qui à toute heure du jour se rencontrent, s'observent et qui sont contraint néanmoins parl'empire des usages ou leur propre humeur à affecter l'indifférence et à se croiser comme des étrangers, sans un salut, sans un mot". La vie spirituelle de Thomas Mann n'avait cessé de s'épanouir depuis ses origines. Enfant, il vécut dans une famille adonnée aux affaires, mais cultivée. L'école ne sut pas accrocher ce garçon supérieurement doué. C'est dans des lectures nombreuses et diverses que son jeune esprit trouvait de quoi alimenter ses facultés réceptives et stimuler son instinct créateur. Mais, dès l'abord, il ne se borna ni à la littérature proprement dite ni aux seules lettres allemandes. Avec Wagner, il entre dans le monde de la musique, de la mythologie, Friedrich Nietzsche et Arthur Schopenhauer lui ouvrent le domaine de la pensée métaphysique .Les nouvelles et les romans qu'il lit avec passion appartiennent aux langues européennes qui comptent sur ce plan: le russe, l'anglais et le français. Les études qu'il entreprend de son propre chef débordent le cadre littéraire: l'histoire et l'économie politique y jouent un rôle particulier. Le monde extérieur et le milieu social dans lequel il vit s'incorporent à la trame de ses récits. Les données de l'observation déclenchent le travail de l'imagination. Mais c'est surtout dans son expérience intérieure que s'enracine la vie de ses héros. Sans qu'il y ait jamais identité complète entre l'écrivain et ses personnages, ceux-ci lui sont toujours apparentés, encore qu'il serait difficile de dire dans quelle mesure exacte. L'expérience personnelle du romancier se trouve étayée, élargie et intensifiée par tout ce que la conscience collective contemporaine a élaboré en faitde connaissances vitales. La psychologie, au centre de sa curiosité littéraire, s'entoure des principales sciences concernant directement l'homme et la vie: médecine, biologie, paléontologie, astronomie, sociologie, théologie et métaphysique. La musique tient toujours une place primordiale dans l'univers littéraire de Thomas Mann. Mais le romancier-philosophe ne se borne pas à explorer et à décrire la condition humaine. Par ses œuvres autant que par ses actes, il participe à l'effort de l'humanité pour améliorer cette condition. C'est ainsi que s'expliquent ses grandes prises de position sur le plan politique qui sont inséparables de l'ensemble de sa spiritualité. Inscrite dans un horizon intellectuel et moral très étendu, animée du besoin non seulement d'interpréter le monde mais de le transformer, l'œuvre de Thomas Mann ne peut présenter qu'une structure complexe. Une deuxième et même une troisième lecture s'imposent souvent pour la plupart de ses livres.    "Aschenbach a l'apparence physique de Gustav Mahler, le grand musicien autrichien, qui venait juste de rentrer gravement malade d'une tournée de concerts en Amérique. Et son agonie princière à Paris et à Vienne, telle qu'on la vécut jour après jour dans les bulletins de presse quotidiens, me décida à prêter à mon héros la rigueur passionnée du personnage d'artiste qui m'était familier". En 1933, Thomas Mann quittait l'Allemagne, séjournait d'abord en France, puis près de Zurich, avant de s'installer en 1938 aux États-Unis, en Californie. Durant les années de guerre, il devait lancer par radio des appels aux allemands qui, avec le texte d'une conférence de 1945, l'"Allemagne et les allemands" ("Deutschland und der Deutschen"), constituent le dernier état de sa philosophie politique, de sa conception de l'Allemagne, de sa mission parmi les nations. Pendant l'exil, qui ne devait s'achever qu'avec sa mort, le romancier a continué à produire. Très attaché à son pays, qu'il avait quitté à grand-peine, il découvrit alors que la langue allemande constituait pour lui, écrivain, la part inaliénable de sa patrie, dont il continuait à vivre et qu'il enrichissait aussi en poursuivant son œuvre. Le"Docteur Faustus" ("Doktor Faustus"), le dernier grand roman, écrit aux États-Unis, paru en 1947, est aussi l'histoire d'un artiste, un musicien, le compositeur Adrian Leverkühn. C'est une œuvre proprement mythique, peut-être plus importante que toutes les autres, car l'auteur y a incorporé une somme immense de réflexions sur le destin de l'Allemagne et le sens de sa culture. Pour y mettre ensemble des évocations du Saint Empire,des allusions incessantes à l'empire de Guillaume II et des descriptions à peine transposées de la période hitlérienne, il fallait une technique romanesque subtile, faite de rappels et d'allusions, de dédoublements et de monologues intérieurs. L'histoire du compositeur Leverkühn y est contée par son ami Serenus Zeitblom, professeur humaniste, effrayé de tout ce à quoi il assiste, mais fidèle chroniqueur et intelligent interprète de son ami. Adrian Leverkühn lui-même, dont les doctrines musicales reprennent celle de Schönberg, le dodécaphoniste, est à la recherche de l'absolu. Il voudrait écrire l'œuvre musicale qui résumerait toutes les autres et toutes ses pensées, celle après laquelle il n'y aurait plus rien à mettre en musique. Gravissant les degrés de l'abstraction, il en arrive à une sorte d'algèbre tout à fait surnaturelle, il est au-delà du langage et même du langage musical, il est incapable d'exprimer quoi que ce soit et il sombre alors dans la folie.    "L'illusion de pouvoir mener une vie continue, simple, concentrée et vouée au recueillement contemplatif, nous rend heureux, car l'homme est enclin à prendre son état présent, qu'il soit serein ou agité, paisible ou passionné, pour l'état véritable, particulier et durable de sa vie, et notamment à élever en imagination le moindre hasard heureux au rang de belle règle et d'habitude infrangible, alors qu'il est en réalité condamné à vivre, moralement, d'improvisation et au jour le jour". Après ce dernier sommet de son activité créatrice,"L'Élu" (1951) peut faire figure de divertissement, et "Le Mirage" (1953), de simple expérience. Les deux livres n'en sont pas moins chargés de sens et de beauté. Il est regrettable que le dernier roman, "Les Confessions du chevalier d'industrie Félix Krull" (1954), commencé en 1910, en soit resté à son premier tome. Mais une œuvre comme celle de Thomas Mann, étant donné la grande vitalité de ce théoricien de la décadence, ne pouvait que rester inachevée. Du moins avons-nous, dans quelques-uns de ses derniers essais, publiés dans les recueils "Pages anciennes et nouvelles" (1953) et "Glanures" (1956), les éléments d'une sorte de testament spirituel: "L'Artiste et la société" (1952), "Éloge de l'éphémère" (1952), "Kleist et ses récits" (1954), "Tchékhov" (1954) et "Schiller" (1955). Revenu en Europe en 1952, Thomas Mann refusa de vivre en Allemagne et s'établit près de Zurich. La raison, souvent méconnue, de cette décision était la fidélité à la nation allemande. Le romancier refusait de choisir entre les deux Allemagnes. Il ne voulait secouper ni de l'Est ni de l'Ouest. On le vit bien quand alors, en 1955, il prit part à la célébration du cent cinquantième anniversaire de la mort de Schiller, fêté parallèlement à Stuttgart pour l'Ouest, à Weimar pour l'Est. Invité à l'un et l'autre endroit, Thomas Mann se rendit aux deux et prononça deux fois le même discours, imprimé ensuite sous le titre d'"Essai sur Schiller" ("Versuch über Schiller"). La commémoration de Schiller avait eu lieu en avril 1955. Quatre mois plus tard, le douze août 1955, Thomas Mann, alors âgé de quatre-vingts ans, mourait. Sa tombe est au cimetière de Kilchberg, près de Zurich. L'écrivain a observé le monde, pensé ses problèmes et élucidé ses difficultés avec une souveraine liberté d'esprit. Malgré sa réputation d'ironiste et d'humoriste, il a apporté un concours sérieux et désintéressé à l'effort constructif des hommes. Pour ce qui est de son rang dans l'histoire de la littérature allemande, on peut avancer, sans faire tort à ses contemporains qu'il dépasse par la vigueur de son humanisme, qu'il occupe pour son époque la place occupée jadis dans la sienne par le romancier et poète, Goethe.    Bibliographie et références:   - Charles Alunni, "Thomas Mann" - Heinrich Breloer, "Les Buddenbrook, le déclin d'une famille" - Jacques Darmaun, "Thomas Mann" - Luchino Visconti, "Mort à Venise" - Hans W. Geißendörfer, "La Montagne magique" - Klaus Maria Brandauer, "Mario et le Magicien" - Marcel Brion, "Thomas Mann" - Paul de Livron, "Thomas Mann" - Louis Leibrich, "L'œuvre de Thomas Mann" - Frédéric Tristan, "Cahier Thomas Mann" - Jacques Darmaun, "Thomas Mann" - Philippe Zard, "Thomas Mann"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/03/24
“His body was urgent against her, and she didn't have the heart anymore to fight. She saw his eyes, tense andbrilliant, fierce, not loving. But her will had left her. A strange weight was on her limbs. She was giving way. Shewas giving up. She had to lie down there under the boughs of the tree, like an animal, while he waited, standingthere in his shirt and breeches, watching her with haunted eyes. He too had bared the front part of his body andshe felt his naked flesh against her as he came into her. For a moment he was still inside her, turgid there andquivering. Then as he began to move, in the sudden helpless orgasm, there awoke in her new strange thrillsrippling inside her. Rippling, rippling, rippling, like a flapping overlapping of soft flames, soft as feathers, runningto points of brilliance, exquisite and melting her all molten inside. "   "Un délicieux jour de soleil, de larges touffes de primevères fleurissant sous les buissons, d'innombrables violettes tachant les sentiers, des bourgeons à demi épanouis, des fleurs entrouvertes. Des bouquets de noisetiers, un lavis de renoncules. Une clairière tapissée d'anémones, la caresse du soleil sur le buste des premières jonquilles."    "Des anémones jaunes fleurissaient de toutes parts, grandes ouvertes, dans le nouvel éclat de leur lustre jaune; c’était le jaune, le jaune puissant de l’été qui commence. Et les primevères s’épanouissaient largement, en un pâle abandon, d’épaisses touffes de primevères qui avaient perdu leur timidité. Le vert luxuriant et sombre des jacinthes était comme une mer d’où s’élevait le bleu pâle des boutons". L'harmonie de l'écriture imaginative est le miroir de l'âme de l'auteur et l'expression artistique de sa personnalité projetée dans l'univers sacré de la littérature, perfection de la nomination. Les mots sont l’achèvement linguistique de toute création. Constance Chatterley s'adosse contre le tronc d'un jeune chêne palpitant sous sa paume, se laissant envahir par le silence, au plus profond des bois, cède au désir de rejoindre Mellors, le garde-chasse au charme sauvage, qui l'attend alors dans la pénombre de sa cabane, un "taudis d'objets hétéroclites" dont elle fait pourtant son sanctuaire, car c'est là qu'elle renaît, en brisant les tabous de la vieille Angleterre puritaine pour offrir son corps aux assauts les plus voluptueux, d'un "homme des bois", la pire des infamies, pour cette femme mariée qui se meurt d'ennui dans le manoir de Wragby, au cœur des houillères, dans les Midlands. Cette histoire, histoire d'une double transgression, conjugale et sociale, c'est bien sûr, celle de "L'Amant de Lady Chatterley", récit d'une passion foudroyante dans le plus exquis des empires, celui des sens. Réduire ce roman à un simple récit érotique serait lui faire offense car, en double lecture, David Herbert Lawrence nous livre, avec une sensibilité lucide, une sensuelle intelligence de la féminité, sa vision désabusée de l'humanité. Alors que l'ère industriel d'après-guerre transforme les paysans en ouvriers et les terres en mines, les Chatterley, retranchés dans le cossu domaine familial surplombant les bois de Sherwood, près de Sheffield, dans le Nottinghamshire au cœur de l’Angleterre, mènent l'existence oisive des privilégiés de la classe supérieure post-victorienne. Derrière les apparences, la demeure se révèle pourtant une cage dorée pour le couple, en proie à une grande frustration. Revenu du front paralysé jusqu'au bassin, Sir Chatterley, aristocrate grand teint, est désormais contraint de se déplacer en fauteuil roulant. Cet homme réduit dans sa virilité, partageant son temps entre l’amertume des conversations entre anciens combattants, et la gestion rigide de l’usine qu’il dirige, demeure dépendant des soins de son épouse et de l'infirmière, Ivy Bolton. N'ayant plus guère que leur entente intellectuelle à lui offrir, il écrit des romans. Mais Constance refuse de glisser dans un apitoiement solitaire. En bonne épouse, elle soutient l'épanouissement de son mari romancier, plus populaire que talentueux. Leur domaine appartient à cette morne campagne anglaise marquée du sceau noir de l'industrie minière. La pluie tâchant les sols comme les cœurs.   "Lentement, lentement, la blessure de l'âme commence à se manifester, comme une meurtrissure d'abord légère, mais qui, à la longue, enfonce toujours plus profondément sa douleur, jusqu'à remplir l'âme entière. Et, quand nous croyons que nous sommes guéris et que nous avons oublié, c'est alors que le terrible contrecoup se fait le plus cruellement sentir". Constance menace de sombrer dans la neurasthénie, étouffée par cette chape de plomb qui pétrifie sa morne existence et la vie mélancolique du manoir familial. Décidant d'abandonner sa carrière littéraire pour prendre en main ses affaires, Lord Chatterley parachève inexorablement l'éloignement de sa femme. Dans ce huis clos déliquescent, Constance ressent alors sa vie auprès de Clifford comme un sacrifice. Elle a l'impression de dépérir à Wragby Hall, son corps endormi ne demande qu'à s'éveiller. Sir Chatterley a épousé Constance, jeune et belle écossaise, un mariage arrangé entre gens de la bonne société. Constance Reid fut élevée entourée d'intellectuels, dans "un milieu esthétique, libre de conventions." Adolescente heureuse, jeune fille élevée dans la liberté, elle a vécu sa première expérience sexuelle comme une dépréciation, à laquelle elle devait se soumettre, sans en tirer aucune émotion, plus attirée par des rencontres riches en réflexion. Son quotidien lui apparaît morne jusqu'au jour où elle se donne à un premier amant. En autorisant tacitement son épouse à des étreintes charnelles, Lord Clifford Chatterley juge froidement la situation. Désormais, seule une liaison peut assurer le lignage de son nom, Il reconnaîtra l'enfant à l'unique condition d'ignorer l'identité du père. Confinée dans le vaste domaine, elle s’évade de plus en plus souvent en forêt, dernier refuge de beauté et de sauvagerie face aux lugubres paysages des houillères.    "Cette promenade avec Clifford ne réussissait guère. Entre lui et Constance il y avait une tension que chacun d’eux faisait semblant de ne pas remarquer mais qui était là tout de même. Soudain, de toute la force de son instinct de femme, elle le repoussait. Elle voulait se libérer de lui et surtout de son "moi", de ses mots, de cette obsession qu’il avait de lui-même, cette obsession infinie, monotone, mécanique, qu’il avait de lui-même". Le romancier privilégiait la réécriture à la correction. Alors, le roman livre au lecteur une richesse incomparable de décorset de descriptions sentimentales, de passions comme de déchirements. La vie de Constance bascule le jour où, au détour d'une clairière, offerte comme une brèche dans la tranquillité du bois, elle fait la connaissance du garde-chasse du domaine. C'est la rencontre avec un homme qui fait sa toilette, offrant son torse nu, au regard troublé de Constance. Oliver Mellors, fils de mineur, devenu soldat de l’armée des Indes, volontairement retiré, lettré mais taiseux, est la voix nouvelle qui s'élève, pleine d'humilité et de bon sens. Ainsi surgit l'homme des bois, avec l'odeur des arbres, de l'humus et du désir. Constance se laisse pénétrer par l'odeur des fleurs. Le corps de la jeune femme veut ressusciter et s'embraser au soleil du printemps. Elle succombe à cet homme dans ce monde silencieux en cueillant chaque instant de cette nature préservée. Tout est vérité dans cette forêt de Sherwood, sa vérité, leurs vérités. La légèreté de la lumière qui les enveloppe, les courbes de leur corps se faisant écho, entre l'odeur des jacinthes, le cri des geais, vertige clandestin d'un amour sans interdit dans un écrin de verdure. La mutuelle attirance de la belle fiévreuse et de la brute suspicieuse, l'insensible rapprochement, entre leurs corps, leurs désirs qui s'apprivoisent et fusionnent, leurs âmes convergeant l'une vers l'autre. Deux êtres se libérant de leur passé, alliance des contraires laissant entrevoir la possibilité d'un autre monde. Le roman résonne comme une renaissance, celle de Lady Chatterley. Elle qui ne connaissait que le plaisir intellectuel. En découvrant la sensualité, devient une "femme nouvelle" dans une résurrection, à la fois spirituelle et charnelle. Comme un éloge de l'absolu, une quête éperdue de l'innocence aux antipodes de toute obscénité. La recherche du plaisir, de la jouissance, et de la découverte des corps sont analysées avec pudeur. L'évocation des étreintes charnelles est décrite avec une extrême précision organique, sans crainte de nommer les choses, dans un style direct et cru, poétique et sensuel, bestial mais jamais vulgaire. D.H. Lawrence va jusqu'aux confins de l'intimité, en évitant la surenchère du fantasme. C'est l'intimité nue, vibrant d'une irrésistible sensualité.    "Elle s'irritait contre cette manie de tout mettre en mots. Les violettes étaient les paupières de Junon et les anémones des épouses inviolées. Comme elle détestait les mots qui se mettaient toujours entre elle et la vie. C'étaient eux les violateurs, ces mots tout faits qui suçaient la sève des choses vivantes". Le romancier écrivit pas moins de trois versions complètes sur une période s'étalant sur tois ans, de 1926 à 1929. Nous devons ce chef-d'oeuvre à l'obstination d'un auteur préférant sa liberté d'expression à une carrière lucrative. Lorsque David Herbert Lawrence en débute l'écriture, en octobre 1926, il a quarante et un ans. Retiré dans les collines de Toscane, il se remémore les paysages verdoyants de son enfance, de la forêt de Sherwood, parcourue par d'innombrables ruisseaux. Il écrivit une première version, puis une seconde, "Lady Chatterley et l'homme des bois" ayant inspiré la cinéaste Pascale Ferran, enfin, entre janvier et avril 1928, la version définitive, qu'on lit aujourd'hui. David Herbert Lawrence, décida de faire imprimer son roman alors à Florence, à mille exemplaires, à compte d'auteur. Condamné pour obscénité et pornographie, subissant de multiples censures, une édition expurgée ne sortira qu'en 1932. Ce n'est qu'en 1960, que la version originale du roman paraîtra en Angleterre. La maison d'édition britannique Penguin Books fut acquittée à la suite d'un procès. Dans l'opposition de deux univers, intellectuel et sensoriel, l’éloge de la nature est l'attrait majeur du roman. La forêt devient le rempart de leur amour, celui-ci naît et grandit de l’hiver au printemps, érotisant fleurs et fruits. "Les anémones jaunes étaient en foule maintenant, largement ouvertes, se chevauchant les unes les autres, d’un jaune éclatant." Le désir alors empourpre le roman d'une beauté primitive et sensuelle, le frémissement des feuilles, comme le lent apprivoisement des amants. Le récit initiatique à l'écriture somptueuse, empreint d’un naturalisme mystique, est d’une indéniable richesse. Entre"Tess d'Urberville" de Thomas Hardy, "Howards End" d' E.M. Forster, et "Madame Bovary" de Flaubert. "L'Amant de Lady Chatterley" conjuguant à la fois, les nuances du plaisir féminin et le portrait saisissant d'une société en mutation, est bien ce roman "sain et nécessaire" que Lawrence s’enorgueillissait d’avoir écrit, l'amour d’une châtelaine pour son garde-chasse. Réflexion de l'auteur sur la répression de la sexualité, et ses effets dévastateurs sur la jeunesse, que l’enfant, au lieu de combler besoin narcissique et désir d’immortalité, ne ferait que décupler la rage irrépressible du père au point d’empêcher son fils d’accéder à la pleine jouissance de soi. Le roman illustre cette hypothèse à travers le personnage du jeune mari revenu du front mutilé au point de ne pouvoir engendrer une descendance. Frappé d’interdit jusqu’en 1960 et l’auteur contraint à l’exil, Il est étrange que l’on n’ait retenu que la deuxième partie du livre relatant la quête érotique scandaleuse de la femme. Il est plus étrange encore que l’on ait nié la première partie, deux cents pages, figurant la mutilation physique et psychique de l’homme par suite des décisions mortifères de ses "pères." Ce double déni, dans son silence tonitruant, nous invite à l’interroger. Le couvert de la gloire et de l’honneur à défendre la patrie masquerait-il plaisir de la soumission etpassion romantique de la mort, préférables à l’amour de la vie et à son expression ? C’était la thèse de l’auteur britannique.    Bibliographie et références:   - Mark Adshild, "Magic words of D.H Lawrence" - Patricia Cornwell, "L'univers de D.H Lawrence" - Henry Miller, "Le monde de D.H. Lawrence" - Frédéric Monneyron, "Bisexualité et littérature" - Catherine Millet, "Aimer D.H. Lawrence" - Jean-Paul Pichardie, "D.H. Lawrence" - Anaïs Nin, "D.H. Lawrence" - Ginette Katz Roy, "Cahiers D.H Lawrence" - Anton Francesco Grazzini, "D.H Lawrence" - C. Bourgois, "Éros et les Chiens" - Pascale Ferran, "Lady Chatterley"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/03/24
"La terre est bleue comme une orange. Jamais une erreur les mots ne mentent pas". "Il y a des mots qui font vivre et ce sont des mots innocents. Le mot chaleur, le mot confiance, amour, justice et le mot liberté. Le mot enfant et le mot gentillesse". Paul Éluard est le nom de plume du poète français Eugène Émile Paul Grindel (1895-1952), un des fondateurs du surréalisme, mouvement de révolte et de rupture. Son lyrisme s’épanche grâce à la poésie involontaire découlant du songe et de l’imaginaire sans toutefois perdre son honnêteté. Sa force poétique associe le secret et la simplicité. Sa poésie devient engagée: son devoir, celui de tout poète selon lui est de s’enfoncer dans la vie des hommes. Ses images spontanées s’expriment dans une équivalence rythmique et soutiennent cet engagement. L'année où il compose à Saint-Tropez le conte pour enfants "Grain-d'Aile", avec Jacqueline Duhême, est son annus mirabilis. Paul Éluard publie "La Jarre peut-elle être plus belle que l'eau ?", "Le Phénix", "Le Visage de la paix" et "Pouvoir tout dire." Il meurt l'année suivante, d'un arrêt du cœur, le 18 novembre 1952, à son domicile de Charenton, aux portes de Paris. Il avait cinquante-six ans. Son premier biographe soulignait: "Voici un poète qui se présente à nous avec une œuvre d'apparence légère, composée de poèmes courts pour la plupart, écrits avec des mots familiers et dont les images sont parfois la simplicité même." Plus que tout autre, Éluard fut le poète de la liberté, de l'amour passionné et de la Résistance. Ses poèmes sont marqués pour la plupart par une fraîcheur naïve, une simplicité juvénile qui ont toujours séduit les lecteurs. Les titres de ses principaux recueils en témoignent: "Mourir de ne pas mourir" (1924), dont le titre a été inspiré par Thérèse d'Avila, "Capitale de la douleur" (1926), "L'Amour, la poésie" (1929), "La Vie immédiate" (1932), "Cours naturel" (1938), "Le temps déborde" (1947). "La nuit n'est jamais complète, il y a toujours puisque je le dis, puisque je l'affirme au bout du chagrin une fenêtre ouverte". Marqué par Rimbaud, influencé par le comte de Lautréamont, il a su, en vers et en rimes, transfigurer l'amour et ses valeurs subversives. Souvenons-nous de son poème le plus universellement célèbre, "Liberté", publié en 1942. D'abord intitulé "Une seule pensée et adressé à la femme aimée", il en fera un hymne à cette liberté chérie et alors meurtrie, dont on rappellera le premier des vingt-et-un quatrains qui le composent. "Sur mes cahiers d'écolier, sur mon pupitre et les arbres, sur le sable, sur la neige, j'écris ton nom". Poète de la Résistance intérieure, on lui doit également l'initiative de l'anthologie "L'Honneur des poètes", publiée clandestinement en juillet 1943, et réunissant Aragon, Desnos, Ponge, et Tardieu. Éluard avait fait sienne la revendication inflexible de Lautréamont: "La poésie doit être faite par tous, non par un", qui deviendra, dans sa bouche, "la poésie doit avoir pour but la vérité pratique." Dès lors, le poète quittera les cimes et les nuages pour devenir "celui qui inspire, bien plus que celui qui est inspiré." Depuis, la Terre peut être "bleue comme une orange mais jamais une erreur, les mots ne mentent pas."    "Une fenêtre éclairée. Il y a toujours un rêve qui veille, désir à combler faim à satisfaire". Trop longtemps confondu avec celui d'un enfant exemplaire du XXème siècle, l'itinéraire de Paul Éluard est pourtant vraiment unique: gravement malade dès son adolescence, cet homme qui ne savait pas dire non, pour peu que l'enjeu fût de poésie, de fraternité ou d'amour, brûla sa vie sans souci d'économie d'aucune sorte. Poète et intellectuel d'un âge oublié où les mots se mesuraient aux armes, Éluard a peut-être vaincu l'oubli parce qu'il célébra aussi la beauté simple et lumineuse, sensuelle et pure, de l'union amoureuse. Enfant unique d'un comptable et d'une couturière de Saint-Denis, dans la banlieue parisienne, Eugène Émile Paul Grindel, qui choisit en littérature le nom de sa grand-mère maternelle, connut rapidement une enfance choyée et heureuse. Le succès de son père dans des affaires immobilières lui permit très tôt de passer des vacances en Suisse, d'aller apprendre l'anglais à Southampton, bientôt de se soigner dans le sanatorium de Davos, en Suisse, lorsqu'il fut atteint de tuberculose pulmonaire en 1912. Bien plus tard, à la mort de son père, Éluard hérita d'une véritable fortune, qu'il dépensa très vite en voyages, en œuvres d'art, en mode de vie enfin, loin de toute volonté de posséder quoi que ce fût d'une manière définitive. S'il faut rappeler ces réalités, c'est que toute une hagiographie, communiste d'inspiration, a longtemps présenté le poète de Saint-Denis comme un prolétaire que ses origines devaient forcément conduire aux engagements futurs, alors que ces engagements vinrent d'une réflexion et surtout d'une certaine pratique de la poésie. En réalité, Paul Éluard était loin de toutes ces considérations. "Un cœur généreux, une main tendue une main ouverte, des yeux attentifs, une vie la vie à se partager". Au cours de son séjour forcé au sanatorium de Davos, Éluard lit beaucoup, compose ses premiers poèmes et publie à son retour à Paris quelques textes en prose, "Dialogue des inutiles", préfacés par le premier amour fou de sa vie, Helena Dimitrievnia Diakonova, surnommée Gala. Il l'a rencontrée au sana. Par-delà la guerre et sa mobilisation, rendue particulièrement dangereuse par sa santé fragile, Éluard entretient avec la jeune femme une correspondance passionnée. Il épouse Gala au cours d'une permission, en février 1917. En juillet 1917 paraît une plaquette de poèmes, le "Devoir et l'Inquiétude", qui évoquent de façon simple et poignante les souffrances des hommes du front. En 1918, ce sont les "Poèmes pour la paix" qui poussent Jean Paulhan, initiateur essentiel et durable pour Éluard, à faire la connaissance du jeune homme. Dès lors tout s'enchaîne: présenté à Breton et à Aragon, Éluard passe par le dadaïsme, manifestations scandaleuses auxquelles, il participe avec joie avec Gala, fonde sa propre revue, "Proverbe", dans laquelle il expérimente les techniques poétiques et les jeux de langage du surréalisme. Il écrit beaucoup. En 1920 "Les Animaux et leurs hommes, les hommes et leurs animaux"; "Les Nécessités de la vie, les Conséquences des rêves", trace de l'intérêt des surréalistes pour la vie nocturne et pour toutes les manifestations qui se placent en dehors de la raison et de la conscience lucide.    "Il n'y a pas de hasard. Il n'y a que des rendez-vous. Pleure: les larmes sont les pétales du cœur. Je t’aime pour toutes les femmes que je n’ai pas connues". Devenus inséparables de Simone et André Breton, Éluard et Gala, qui les accompagnent en voyage, rencontrent Ernst à Cologne. Une amitié profonde naît entre Éluard et Ernst, qui écriront ensemble en 1922 les "Malheurs des immortels". À cette époque, où ils habitent à Saint-Brice, près de Montmorency, la maison de Paul et Gala est le rendez-vous de tous les artistes et des poètes qui inventent l'art du premier XXème siècle: Desnos, Ribemont-Dessaignes, Paulhan, Soupault, Aragon, Picabia. Mais malgré cette vie intense et amicale, Éluard traverse une crise personnelle et conjugale assez grave pour qu'il disparaisse littéralement pour un tour du monde d'où il revient à la fin de 1924. À son retour, il s'engage totalement dans le surréalisme, qui vient de se donner avec le "Manifeste des bases théoriques." S'il rédige une quantité de manifestes collectifs, s'il se livre à tous les jeux avec le langage qui visent à en détruire le conformisme et le pouvoir de terreur ou de silence, Éluard écrit aussi, pour lui-même, une œuvre originale. Cette part intime de la poésie éluardienne est particulièrement sensible dans "l'Amour, la poésie", où, sur fond de rechute tuberculeuse, de désespoir de la relation avec Gala, qui le quitte en août 1929 pour vivre avec Salvador Dalí, de crise économique de la Grande Dépression. "Je t’aime pour tous les temps où je n’ai pas vécu. Pour l’odeur du grand large et l’odeur du pain chaud". Au moment où il perd Gala, en plein désespoir, Éluard rencontre René Char et Georges Sadoul, amis pour toujours. Éluard fait bientôt la connaissance de Nush Benz, actrice et chanteuse, sa deuxième merveilleuse compagne, qu'il épouse en 1934. Il n'a pas cessé de militer au sein du mouvement surréaliste ni d'écrire, tantôt avec Breton, tantôt avec Char, des œuvres collectives: "Ralentir travaux", avec Breton et Char", "l'Immaculée Conception" avec Breton, la même année. Plusieurs voyages, une croisière en Méditerranée, un séjour à l'île de Sein, l'amour de Nush font des années 1931-1935 une des périodes les plus heureuses de la vie d'Éluard, malgré la montée du fascisme, malgré son exclusion du particommuniste. Nush, photographiée par Man Ray, modèle préféré de Picasso, devient la véritable égérie de ce groupe qu'on pouvait croire inséparable, mais le Front populaire et la guerre d'Espagne creusent le désaccord avec Breton. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, Éluard a beaucoup agi, jamais il n'a cessé d'être un intellectuel révolutionnaire, beaucoup écrit aussi. "Les Yeux fertiles" (1936) chante les deux faces du mystère bouleversant de la vie, l'amour et la poésie, et célèbrent la "Femme avec laquelle j'ai vécu, femme avec laquelle je vis, femme avec laquelle je vivrai, celle qui met "au monde un corps toujours pareil, le tien", celle en qui vient se mirer la nature. L'année 1936, celle où se tient à Londres l'exposition internationale du surréalisme, Éluard prononce à l'occasion une conférence: "l'Évidencepoétique." S'il y célèbre toujours le surréalisme, qui a travaillé à "réduire les différences qui existent entre les hommes", il appelle l'homme à s'emparer de "tous les trésors aussi bien matériels que spirituels qu'il entasse, depuis toujours, au prix des plus affreuses souffrances, pour un petit nombre de privilégiés aveugles et sourds à tout ce qui constitue la grandeur humaine" ; en même temps, il y définit le poète comme celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré.    "Pour la neige qui fond pour les premières fleurs. Pour les animaux purs que l’homme n’effraie pas. Je t’aime pour aimer." Ni sa mobilisation ni sa semi-clandestinité, à partir de 1942, ne tarirent l'écriture d'Éluard. En 1939, il composa la première partie de "Livre ouvert". En 1941, "Moralité du sommeil et "Sur les pentes inférieures". Ayant demandé sa réinscription au parti communiste clandestin, Éluard choisit de combattre avec ses mots: dans "Poésie et Vérité" paraît le fameux poème "Liberté", dont la diffusion massive par la RAF sur la France occupée fit de lui, un homme traqué, contraint de changer de nom et de changer aussi sans cesse de cache. Comme l'a bien compris Claude Roy, ce poème a fait brutalement d'Éluard, un mythe et pas seulement un type classique de "poète engagé." Éluard, compagnon de cette lutte, déduit la liberté de l'amour et le rêve collectif des foules du monde à travers son expérience personnelle. Dès 1940, des millions d'hommes et de femmes ont été véritablement amoureux de la liberté. Ils ont lu et compris "Liberté" comme on comprend une déclaration d'amour. Chargé de constituer dans la zone nord le Comité national des écrivains, Éluard regroupe autour de la Résistance Vercors, Jean Paulhan, Louis Aragon et Elsa Triolet, Jean Cassou, Jean Tardieu, Robert Desnos, Lise Deharme, et Lucien Scheler. L'activité résistante d'Éluard le conduit encore à consacrer beaucoup de force aux Lettres françaises, le journal de Jacques Decour et Jean Paulhan. Réfugié en Lozère, il publie sous le pseudonyme de Jean du Haut les "Sept Poèmes d'amour en guerre" (1943). "Au Rendez-vous allemand" (1944-1945) bouclera le cycle des poèmes de guerre. "Je t’aime pour toutes les femmes que je n’aime pas. Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu. Sans toi je ne vois rien qu’une étendue déserte." La poésie de guerre d'Éluard est une poésie engagée, vibrante de l'espoir que les coupables seront punis, simple aussi en ce qu'elle porte la parole d'un peuple humilié. En contrepartie, elle court le risque de devenir prêcheuse et partisane. Éluard le savait, qui répondit dans un texte des Poèmes politiques" (1948) à ses amis exigeants qui se détournaient de lui quand il chantait son pays entier comme une rue sans fin. Poésie ininterrompue, dès 1946, avait déjà esquissé ce travail d'autocritique sous la forme d'un dialogue avec l'amante, évoquant tous les risques: celui de la lassitude quotidienne. La figure lumineuse de Nush, son corps gracile écartaient alors cependant le danger. Mais hélas, la mort vint la frapper, en novembre 1946. Elle avait quarante ans. Bouleversé, désespéré, il voulut mourir. Aidé par ses amis, par l'écriture encore, il finit par accepter que Nush ne fût plus là. Ses derniers textes politiques, "Une leçon de morale", ainsi que son activité militante disent ce qu'il espérait de la fraternité. Éluard rencontra son dernier amour, Dominique, qu'il épousa en 1951 et en hommage à laquelle il écrivit son dernier poème d'amour, "le Phénix", l'oiseau magique, semblable au désir qui renaît perpétuellement. Il travaillait à son "Anthologie" sur l'art lorsqu'il mourut d'une crise cardiaque, le 18 novembre 1952. Malgré le clivage commode et largement décrit entre un Éluard surréaliste et un Éluard communiste, il existe une grande unité dans la vision politique et esthétique de ce poète faussement clair. Elle tient dans la volonté de maintenir ensemble ce qu'il est si tentant de séparer, l'amour et la révolution, le couple et la collectivité. Elle exige un incessant mouvement de va-et-vient et de partage, la volonté de concilier l'imaginaire et le réel, car l'imaginaire permet de refuser la stérilité, aussi bien dans la perspective artistique que dans la perspective politique. Le peintre et le poète sont bien de ceux qui donnent à voir. Ils éclairent le monde extérieur mais aussi leur monde intérieur, miroir individuel où l'universel vient se mirer.    Bibliographie et références:   - Nicole Boulestreau, "La poésie de Paul Éluard." - Marc Dachy, "Dada et les dadaïsmes." - Jean-Charles Gateau, "Paul Éluard ou le frère voyant." - Jacques Gaucheron, " Paul Éluard ou la fidélité à la vie." - Raymond Jean, " Paul Éluard par lui-même." - Laurent Jenny, "Surréalisme et espace psychique." - Jean-Claude Mathieu, "Inscriptions et écritures. Leiris, Éluard, Char." - Michel Murat, "Le surréalisme." - Louis Parrot, "La poésie de Paul Éluard." - Marcel Raymond, "De Baudelaire au surréalisme." - Robert D. Valette, "Paul Éluard."   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 01/04/24
"Cela peut-être génial sans que ce soit idiot". "Un baiser apaise la faim, la soif. On y dort. On y habite. On y oublie . La longue et froide Henriette était l’esclave de la moue que dessinaient ses lèvres dès qu’elle se mettait à parler". Audiberti, lorsqu'il reçoit en 1938 le premier prix Mallarmé, est reconnu par Paul Valéry, Léon-Paul Fargue, Paul Fort, comme un nouveau poète dont le système de sons et de formes ouvre un espace inconnu, trouée anachronique, puisque les surréalistes ont liquidé la forme fixe et le vers ancien. Mallarmé avait été le maître de Benjamin Péret et d'André Breton, et Valéry publiait à "Littérature" en 1920. Mais en mars 1938, cette consécration par un jury presque exclusivement symboliste, cette reconnaissance officielle ne pouvait que gêner et même empêcher une diffusion parmi les nouveaux poètes. Car l'esthétique d'Audiberti ne satisfait ni les symbolistes attardés, ni les néo-classiques qui peuvent lui reprocher son incontinence, son incohérence et son obscurité, ni les nouveaux qui refusent tout cadre. Desnos n'a-t-il pas été exclu pour excès de rimes ? Pourtant André Breton et ses amis admiraient Roussel et Jarry, poètes versifiant. Jacques Audiberti, qui est ce bloc compact, ce rempart de syllabes, ce roc carré sans prénom, Audiberti, le génitrix de ces titres étranges: "Abraxas", "L'Empire et la Trappe", "Urujac", "Des tonnes de semences", "La Nâ", "Monorail", "Race des hommes", "Carnage", "Ange aux entrailles", l'écrivain poète au rythme impérial ? En1947, de New York, Saint-John Perse répond ainsi à une lettre: "Il y a longtemps cher Audiberti, que je suis votre voile à l'horizon. J'en connais l'angle et la hauteur. J'aime votre gréement et votre plan de voilure et l'allure même qui vous est propre de naissance." Bachelard est enthousiasmé à son tour par cette œuvre qui surgit vierge et fraîche.    "La moue d’un perpétuel délit, d’un renoncement triste et moqueur. Elle était toute entière marquée par ce détail de son apparence, et, par lui, sans cesse repoussée aux renfrognures, contaminée en défiance". Audiberti, invité en Egypte en 1955 rencontrera Gabriel Bounoure, vieil ami de Suarès, qui déjà en 1938 dans la N.R.F, avait publié un compte rendu admiratif de "Race des hommes", une des rares critiques de l'époque. Dans une lettre de 1955, il lui dit son admiration: "Je suis très épris de vos romans, ils expriment une sensibilité entièrement nouvelle, en correspondance avec la culture scientifique moderne, la culture des électrons. Vous avez rompu avec ce mythe de l'unité du concevable." Des premiers poèmes envoyés à Jean Rostand ou publiés dans "Le Réveil d'Antibes" au dernier poème inédit publié dans le numéro spécial N.R.F en 1965, nous distinguons quatre périodes déterminées par l'activité même d'Audiberti. De 1914 à 1925, c'est l'époque de la gestation d'un style, de la recherche d'un rythme propre au travers des poètes passés admirés: Victor Hugo, Leconte de Lisle, Heredia, Baudelaire, Edmond Rostand alors en 1912, au faîte de la gloire. Les nouveaux poètes comme Mallarmé, Rimbaud, Lautréamont n'étaient pas connus à Antibes. Le vers libre et l'effervescence du Paris de Revedy, autour d'Apollinaire, de Jacob, de Cendrars, puis bientôt de Reverdy ne pouvaient influencer le jeune Audiberti. Les années de formation sont toujours tributaires du milieu et des rencontres. Jusqu'en 1925, il est un disciple des maîtres classiques du Parnasse. Cette influence sera prépondérante car il préférera toujours le vers solide et carré à la musicalité, à la méthode de Verlaine, puis surtout d'Apollinaire. Il faut y voir une double influence du milieu culturel: l'école et les livres lus dans l'enfance et la jeunesse et du milieu naturel: l'architecture du Fortcarré et des Remparts de Vauban, la solidité massive de l'église et du château Grimaldi, leurs tours carrées compactes devant le déferlement de la mer, sa présence claire et miroitante et sa violence secrète, la luminosité de l'air, tout concourt à une lucidité sans brumes ni mélancolie, enfin la présence d'un père solide et d'un grand-père maternel, véritable colosse d'où naîtra le mythe des géants. La langue elle-même, l'antibois, aux sonorités pleines et rauques, façonne l'oreille de l'enfant qui, plus tard donnera au français une coloration chaude et cuivrée, un martèlement très vivace qui n'a rien de la marche lourde, piétinante et académique d'un Péguy ni de la lenteur mystique parfois lancinante d'un Claudel.    "Sa bouche eût-elle pris, dans la parole, une autre forme, que la fille Laclef, peut-être, se fût joyeusement déliée en complaisances d’amour et de feu envers la vie". L'influence d'un parler local est fondamentale si l'on veut comprendre la puissance rythmique populaire d'Audiberti et sa virtuosité linguistique. Un poète épique authentique ne peut naître que dans le peuple, en contact avec ses légendes, le travail, le language de la rue et des métiers. Son rire burlesque et goguenard ne peut se former que dans un bain réaliste. Antibes, avant 1920, n'a pas encore subi la vague touristique, les collines sont encore couvertes de figuiers et d'oliviers. L'enfant vit des moments d'exaltation intense sur la colline de la Garoupe encore vierge de maisons, ivre de puissance etde rêve devant l'immense tapis vert-bleu immobile à ses pieds, avec l'appel magique de la Corse, face au cap d'Antibes. Napoléon résonne étrangement dans sa mémoire. Il vit dans la ville qui a refusé de se rallier à l'Empereur revenant alors triomphant de l'île d'Elbe. Sa chambre d'enfant est tapissé d'aigles impériaux. On comprend son admiration pour Victor Hugo. Ce n'est pas un thème littéraire, mais une expérience rêvée. Les civilisations s'entrecroisent à Antibes. Les traces archéologiques des Ligures, la présence des Grecs, des Arabes, des Romains, des anciens cultes païens, la présence d'un port et l'appel vers le Moyen-Orient ou l'Afrique, la luxuriance d'une végétation exotique alors importée, palmiers, cactus, eucalyptus. Tout favorise la naissance d'une imagination exubérante dont le foisonnement est marquant dans ses récits. La deuxième période coïncide avec son arrivée à Paris en 1925, à l'âge de vingt-six ans: chance remarquable, il fait la connaissance au journal où il travaille, comme pigiste de commissariat de banlieue, de Benjamin Perret, qui lui révèle les surréalistes. C'est la deuxième influence fondamentale. Cette période sera couronnée à la suite de ses premières œuvres par le prix Mallarmé. En 1938, il publie son premier récit ésotérique "Abraxas", l'un des plus beaux livres de son temps. La période s'achève avec la publication de "Des tonnes de semences", livre qui ferme la séquence hermétique avec"Latvia", dernier poème vraiment obscur et ouvre la veine ample, aux rythmes assouplis, à la plus vive clarté. Paulhan de la N.R.F lui demande des chansons joyeuses et populaires, il ne veut plus de poèmes hermétiques et trop ardus.    "Le cirque est reparti, laissant un rond dans l’herbe et puis moi je suis seule et je tourne dedans. Je tourne comme un vieux cheval". De 1940 à 1947, va s'épanouir la période la plus féconde de sa vie. Il n'est plus au "Petit Parisien" depuis début 1940, il va donner des articles à "Aujourd'hui" et à "Comoedia" des poèmes dans quelques revues et surtout il va avoir du temps libre. Il partira dans le Massif central avec l'exode, il ira en Savoie pour un long séjour, puis à la fin de la guerre il sera à Antibes. Cette période est centrale pour comprendre la mythologie d'Audiberti, il découvre d'autres lieux que les espaces privilégiés de son enfance.  Audiberti n'est pas un poète clos dans ses souvenirs locaux, c'est le poète de l'espace, de l'air, de l'eau et de la terre, animé par un feu interne inépuisable. Il faut lire ses poèmes comme les chants d'un vaste récit fragmenté dont la prose produit l'espace propice. L'auteur est un arbre à poèmes dont la sève inépuisable engendre des végétations exotiques, des bourgeons d'êtres et de rêveries que tout à chacun peut librement poursuivre à sa guise. La dernère période de 1948 à 1965 se manifeste, au contraire, par un renversement remarquable, un transfert vers une production théâtrale. Les récits, aussi riches, n'ont plus la saveur épique d'une savane et d'une végétation exubérante de lyrisme. Une nouvelle manière s'impose, le récit populaire, avec l'invasion de l'argot et de la langue vive de la rue. C'est une autre richesse qui donnera aux poèmes un ton âpre, rauque, de balade populaire, prévisible dans "Race des hommes" mais pleinement épanoui maintenant avec toute la gouaille d'un homme de soixante ans qui voit l'impuissance de son art poétique à transformer le monde. Progressivement, il a su assouplir son instrument jusqu'à pouvoir lui faire dire la rue.   "La tempête s'emballait. Vainement elle cherchait, de ce qui l'exaspère, le difficile secret dans les mollesses qu'elle chavire. La caravelle, de toutes ses forces, se contractait. Elle se bouchait les oreilles au bruit de ses mâchoires dont éclate l'os délicat". Naissance à Antibes, le 25 mars 1899. Fils unique de Louis Audiberti, maçon, et de son épouse Victorine: "Je suis né à l'extrême rebord du XIXème siècle. C'est donc entre la fin du XIXème siècle et la Grande guerre que j'ai fait des études au Collège d'Antibes". Dès l'âge de douze ans, il écrit des poèmes. Installé à Paris en 1924 et reporter au "Journal", puis,dès l'automne, au "Petit Parisien, " j'appris en quoi consistent les crimes, les incendies, les tabassages, toute la poésie de la banlieue ". Il a pour collègues Benjamin Péret et André Salmon. Il épouse en 1926 une jeune institutrice venue de la Martinique et en a deux filles, Jacqueline et Marie-Louise. En 1930, son premier livre, un recueil poétique publié à compte d'auteur, "L'Empire et la Trappe", est salué par Valery Larbaud, qui l'introduit auprès de Jean Paulhan par Jean Cassouet, Maurice Fombeure. Au cours des années suivantes, il publie des poèmes dans diverses revues, Les Nouvelles littéraires, La NRF, Les Cahiers du Sud, puis un second recueil, Race des hommes, et sa première pièce, "L'Ampélour."    "Cernée par les vagues ameutées, elle leur demandait, pourtant, de la porter, de la masquer. Perdue dans une bave massive, elle frissonnait aux jambes chaque fois qu'une gifle liquide l'écrasait dans l'élasticité diluvienne, laquelle prenait sa part de la bourrade allongée et, de plus belle, s'ébouriffait". Pendant la seconde guerre mondiale, il suit Le "Petit Parisien" en exode, mais ne fait plus partie de la nouvelle équipe qui le fait reparaître à Paris en octobre 1940. Il se met alors à gagner sa vie comme critique cinématographique à "Comoedia". Il collabore aussi à La NRF de Drieu La Rochelle et nourrit l'espoir de fonder une revue littéraire. En 1942, malade, il revient dans sa ville natale, à Antibes où il rédige "Rempart et La Beauté de l'amour". Quand il regagne Paris, il séjourne souvent à l'hôtel "Taranne", il tente de "vivre de sa plume". Découverte de l'écriture théâtrale: "Le Cavalier seul" (1952). Parallèlement, il publie des romans: "Cent jours" (1950), "Marie Dubois" (1952), "Le Soldat Dioclès" (1956), "Lagune hérissée" (1958), "LesTombeaux ferment mal " (1963). Il donne des critiques, à La Nouvelle NRF, aux "Cahiers du Cinéma", où FrançoisTruffaut le soutient avec admiration. Prix des Critiques, en 1964: " Dans un salon de l'avenue Victor-Hugo, je dois faire face aux photographes. L'habituelle cohue féminine se brasse autour de ma personne fuyante que mon énorme frousse des contacts amène aux confins de la pure impalpabilité". Il parle "à la radio, rue François-ler, à propos d'"Ange aux entrailles". L'appareil, à hauteur de voix, me métallise et me fortifie vaguement. Pompeux et poupin, le critique Alain Bosquet me ditavant de nous y mettre: "Accepterez-vous que je vous demande, au cours du dialogue enregistré, si vous vous considérez comme un poète mineur ? - Mineur, soit ! Mais de fond." Cancer de l'intestin, qui nécessite deux opérations. À l'instigation de Jacques Baratier, il retravaille la matière de son journal dont il biffe les dates avant d'en remettre la dactylographie à son éditeur. "- Marre ! Marre ! Marre !" sont les derniers mots qu'il écrit avant de s'éteindre, le 10 juillet 1965. Son ami Claude Nougaro lui rend un vibrant hommage cette même année avec sa "Chanson pour le maçon", allusion au père d'Audiberti. Il est inhumé dans le caveau de sa belle-famille au cimetière parisien de Pantin dans la trente-deuxième division.    Bibliographie et références:   - Laurent Allard, "Jacques Audiberti, le poète" - Gaston Bachelard, "Poétique de la rêverie" - Nelly Labère, " Jacques Audiberti, l'imaginaire de l'éclectique" - Gérard-Denis Farcy, "Les Théâtres d'Audiberti" - Bernard Fournier, "Métamorphoses d'Audiberti, une biographie" - Jacques Jouet, "Audiberti" - Monique Pantel, "La Chemise de Nuit" - Michel Giroud, "Audiberti" - Pierre Grouix, "Jacques Audiberti" - Claude Nougaro, "Chanson pour le maçon" - Maxime Le Forestier, "Monsieur Audiberti vous parle d'inconnu"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 19/04/24
"Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers, picoté par les blés, fouler l’herbe menue: rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue. Je ne parlerai pas, je ne penserai rien, mais l’amour infini me montera dans l’âme, et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien, par la nature, heureux comme avec une femme. Assez vu, la vision s’est rencontrée à tous les airs. Assez eu, rumeur de ville, le soir, et au soleil, et toujours. Assez connu, les arrêts de la vie. Ô Rumeurs et Visions. Départ dans l’affection et le bruit neufs". "Départ". Ce titre de poème hante le destin de Rimbaud, lu volontiers comme l'annonce de ce qui sera un geste sans retour, l’abandon de la poésie. Pourtant, ce jeune homme résolu aura inscrit, au cœur même de son œuvre, une mise en mouvement, dont sa vie témoignera comme une poésie en acte. Feuilleter ainsi l’œuvre de Rimbaud peut revenir à mettre ses pas dans les formulations: "Je m’en allais, j’irai en avançant". "Départ" récuse le connu au sein même des "Illuminations", Il est la forme la plus fidèle d’une vie marquée par l’itinérance, forme épurée, lapidaire, emblématique d’une vie à l’intérieur de laquelle l’écriture s’insérera comme un aspect, privilégié certes, d’une aventure qui demeure exceptionnelle, placée sous le signe de la fulgurance. L’infatigable marcheur a largué les amarres. "Bateau ivre", il se livre à une attitude de scandale, interpelle quelques interlocuteurs, rédige rageusement une série de poèmes qui seront livrés à la publication, brocarde ses pairs, décide d’une rupture sans retour pour parcourir le monde. Écrire se révèle comme l’une des facettes d’une quête radicale, sans concession, visant l’affirmation d’une vraie vie. Lorsqu’il se donne congé de l'activité littéraire, Rimbaud se met en partance. Pour cela, il s’adonne à l’apprentissage de langues étrangères afin de sillonner des pays, ainsi qu’à l’exercice de métiers hétéroclites. Sans doute a-t-il pressenti combien l’aventure artistique ne pouvait aucunement constituer pour lui un cadre d’inscription pour son énergie désirante. Mallarmé a dit qu’il s’opéra vivant de la poésie. Certes, il quitte le cercle des poètes, mais précisément en accomplissant les prescriptions de Ronsard par le corps. Ce qui le porte excède la poésie. Œuvre et biographie se fondent, s’aventurent. Un beau matin de l’année 1854, le vingt octobre plus précisément, naît Jean Nicolas Arthur Rimbaud ou "l’homme aux semelles de vent", de Frédéric Rimbaud et Marie Catherine Cuif. Le jeune homme, dès son plus jeune âge, s’illustre par ses succès scolaires et son caractère rebelle. Il écrit, alors âgé de sept ans, "À mort Dieu" sur un mur d’église. Alors que ses réussites semblent lui promettre un avenir radieux, son professeur de quatrième, Mr Perette, pressent déjà toute la complexité du garçon: "Il finira mal. Rien de banal ne germera dans sa tête. Ce sera alors le génie du Bien ou du Mal".   "J’écrivais des silences, des nuits, je notais l’inexprimable. Je fixais des vertiges. La nature est un spectacle de bonté. Le sommeil d'amour dure encore, sous les bosquets l'aube évapore". Il est le deuxième enfant d'une paysanne, Vitalie Cuif, venue vivre à Charleville, et d'un militaire qui longtemps servit en Afrique, le capitaine Frédéric Rimbaud. Arthur a un frère aîné, Frédéric. Deux sœurs, Vitalie et Isabelle, compléteront cette famille vite appelée à se défaire. Le capitaine abandonne son foyer. Les enfants désormais vivent alors sous la sévère tutelle de leur mère, que Rimbaud appelle la"mère Rimbe", "la daromphe" ou la "bouche d'ombre" en souvenir du poème homonyme de Victor Hugo. Petite ville, petits esprits. Comment sortir de ce monde du second Empire sur lequel Napoléon III, surnommé Badinguet, exerçait son pouvoir ? Rimbaud découvre le milieu scolaire et, par là, paradoxalement, une certaine forme d'évasion, celle qui passe par les livres et les langues. Il s'évade dans les narrations qu'on lui donne et surtout dans ces étranges compositions en vers latins, exercices imposés aux collégiens de cette époque. Il brille dans ces morceaux imitatifs où, à sa manière, il réinvente le langage. On reconnaît ses mérites, et pour la première on le publie alors dans le très sérieux "Bulletin de l'Académie de Douai". Puis ce sont ses premiers poèmes en langue française, "Les Étrennes des orphelins". Dès l'âge de huit ans, Rimbaud fréquente l'Institut privé Rossat, à Charleville. En 1865, il entre au collège. C'est sur les bancs du collège qu'il rencontre Ernest Delahaye. Né un an avant Rimbaud, Delahaye noue avec le jeune Arthur des liens d'amitié qui se prolongeront toute sa vie. Certaines des lettres échangées entre les deux hommes ont été conservées et sont importantes pour retracer la vie du jeune poète, mais surtout aussi pour comprendre son rapport à la création littéraire. Au collège, Arthur se révèle vite être un "fort en thème" peu commun, remarqué et encouragé alors par ses professeurs. En 1869, Rimbaud a quinze ans. Toujours collégien, c'est un excellent latiniste: "Jugurtha", publié avec trois autres de ses compositions latines dans "Le Moniteur de l'Enseignement Secondaire" lui vaut alors le premier prix du concours académique. Entré en classe de rhétorique, il rencontre Georges Izambard. Cet enseignant lui fait lire Victor Hugo,Théodore de Banville, Rabelais et lui ouvre sa bibliothèque. La mère de Rimbaud n'apprécie pas l'amitié entre le jeune garçon et le professeur qui ne correspond pas à l'éducation stricte qu'elle entend donner à ses enfants. Izambard jouera un rôle important pour Rimbaud. il conserve notamment ses premiers textes dont l'ouvrage "Un cœur sous une soutane".   "Ah, quel beau matin, que ce matin des étrennes. Chacun, pendant la nuit, avait rêvé des siennes. De quel songe étrange où l'on voyait joujoux, bonbons habillés d’or, étincelants bijoux, tourbillonner, danser une danse sonore, puis fuir sous les rideaux, puis reparaître encore". En mai 1870, Rimbaud envoie à Banville trois poèmes, espérant leur publication dans la revue du "Parnasse contemporain": "Sensation", "Ophélie, et "Credo in unam", intitulé plus tard "Soleil et Chair". Ces vers ne seront pas publiés mais une revue, "La Charge" , lui ouvre deux mois plus tard ses pages pour "Trois Baisers", connu sous le titre "Première Soirée". À la fin du mois d'août, Rimbaud quitte Charleville pour gagner Paris. Le dix-neuf juillet, la France est entrée en guerre contre la Prusse. Rimbaud espère sans doute assister à la chute de l'empereur, affaibli par la bataille de Sarrebruck. Il est arrêté dès son arrivée dans la capitale. Il appelle Izambard à l'aide. Le professeur parvient à gagner Paris, fait libérer le jeune homme et le reconduit à Charleville à la fin du mois de septembre. En octobre Rimbaud fugue une nouvelle fois. Il part pour Bruxelles, puis Douai où il débarque dans la famille de Georges Izambard. Il y recopie plusieurs de ses poèmes. Ce recueil que Rimbaud confiera au poète Paul Demeny, ami d'Izambard, est connu sous le nom de "Cahier de Douai". Il participe probablement aux événements de la Commune de Paris pour laquelle il semble s'être passionné. C'est sans doute à ce moment qu'il compose "Les déserts de l'amour", où mûrit déjà ce qui fera le corps de la "Saison en enfer". Cette année-là, Rimbaud rencontre Auguste Bretagne. Cet employé aux contributions indirectes de Charleville a connu Paul Verlaine à Arras. Bretagne, passionné de poésie, féru d'occultisme, buveur d'absinthe encourage le jeune poète à écrire à Verlaine. Rimbaud, aidé de Delahaye qui joue les copistes, envoie quelques poèmes. Verlaine s'enthousiasme pour ces textes qu'il diffuse dans son cercle d'amis. Il prie Rimbaud de le rejoindre à Paris. À la fin du mois de septembre, il débarque dans la capitale. C'est sans doute juste avant ce voyage qu'il compose le "Bateau Ivre". À Paris, Rimbaud loge d'abord chez les parents de Mathilde, la femme de Verlaine, mais il se rend indésirable, et est bientôt contraint de se réfugier chez Charles Cros, Forain et Banville. Le jeune poète participe avec Verlaine aux dîners des "Vilains Bonshommes" et aux réunions du "Cercle Zutique" au cours desquelles la joyeuse bande compose alors des pastiches dont certains sont consignés dans un cahier, désigné par ses quatre éditeurs sous le nom d'"Album Zutique".   "On s'éveillait matin, on se levait joyeux, la lèvre affriandée, en se frottant les yeux, on allait, les cheveux emmêlés sur la tête, les yeux tout rayonnants, comme aux grands jours de fête". Les deux poètes hantent les cafés du Quartier latin. Ils mènent une vie dissolue, de provocation en beuverie. Mathilde Verlaine, excédée, quitte alors Paris pour Périgueux avec son fils. Verlaine, troublé par ce départ, écrit à sa femme une lettre suppliante. Mathilde lui fait savoir qu'elle n'acceptera de rentrer que si Rimbaud est renvoyé. En mars 1872, Rimbaud regagne les Ardennes. Mais Verlaine parvient à le faire revenir à Paris en mai. Il ne loge plus chez les Verlaine, mais dans une chambre rue Monsieur-le-Prince, puis à l'hôtel de Cluny. Début juillet, Rimbaud et Verlaine partent pour la Belgique. Mathilde découvre alors à Paris les lettres que Rimbaud a adressées à son mari de février à mai. Elle part aussitôt pour Bruxelles pour tenter de récupérer Paul. Verlaine accepte dans un premier mouvement de rentrer à Paris mais s'esquive au dernier moment. Début septembre, Rimbaud et Verlaine sont en Angleterre. Leur misère est grande et Verlaine est préoccupé par le procès en séparation de corps que Mathilde vient de lui intenter. Les deux poètes se séparent, Rimbaud retrouvant les Ardennes à la fin du mois de décembre. À la mi-janvier 1873, Rimbaud reçoit une lettre de Verlaine qui se dit malade et mourant de désespoir à Londres. La mère de Paul, toujours prompte à tout faire pour son fils, se rend à son chevet. Elle offre à Rimbaud l'argent du voyage. En avril, Verlaine et Rimbaud passent d'Angleterre en Belgique. Peu après, il rentre à la ferme familiale de Roche. Il commence à rédiger" Une saison en enfer". Mais Rimbaud s'ennuie. il rencontre de temps en temps Delahaye et Verlaine à Bouillon, à la frontière franco-belge. C'est là que Verlaine entraîne à nouveau Rimbaud vers l'Angleterre, à la fin du mois de mai. Les deux hommes se querellent et Paul prend au début du mois de juillet l'initiative d'une rupture. Il laisse Rimbaud sans un sou à Londres et gagne la Belgique, espérant renouer avec sa femme. L'échec de la tentative de réconciliation le conduit à rappeler Rimbaud auprès de lui à Bruxelles, mais les deux hommes se querellent encore. Verlaine tire deux coups de feu sur son ami qu'il blesse au poignet. Rimbaud est conduit par Verlaine et sa mère à l'hôpital Saint-Jean où il est soigné.   "Et les petits pieds nus effleurant le plancher froid, aux portes des parents tout doucement toucher, on entrait, puis alors les souhaits en chemise, Les baisers répétés, et la gaieté permise". Madame Verlaine persuade son fils de laisser partir Rimbaud mais, sur le trajet qui mène le trio à la gare du Midi, Verlaine porte la main à la poche où se trouve son revolver. Rimbaud s'affole et trouve la protection d'un agent de police. Arthur ne souhaite pas porter plainte, mais l'affaire est aux mains de la justice belge, Verlaine écope de deux ans de prison. Rimbaud n'est que légèrement blessé. Il sort de l'hôpital le vingt juillet et passe l'hiver dans la ferme familiale de Roche. En mars 1874, Rimbaud se trouve à Londres en compagnie de Germain Nouveau, un ancien du cercle zutique qui l'aide à copier des poèmes des "Illuminations", mais ce dernier décide bientôt de rentrer à Paris. Rimbaud se retrouve seul et désemparé. Il donne alors des leçons de français puis se résigne à retourner dans les Ardennes. Un an plus tard, il part pour l'Allemagne. Il est embauché comme précepteur à Stuttgart. Fin mars 1875, Rimbaud quitte Stuttgart avec, maintenant, le désir d'apprendre l'italien. Pour ce faire, il traverse la Suisse en train et, par manque d'argent, franchit le Saint-Gothard à pied. À Milan, une veuve charitable lui offre alors opportunément l'hospitalité. Il reste chez elle une trentaine de jours puis reprend la route. Victime d'une insolation sur le chemin de Sienne, il est soigné dans un hôpital de Livourne, puis est rapatrié le quinze juin à bord du vapeur "Général Paoli". Débarqué à Marseille, il est à nouveau hospitalisé quelque temps. Après avoir mûri des projets pour découvrir d'autres pays à moindres frais, Rimbaud reprend la route en mars 1876, pour se rendre en Autriche. Le périple envisagé tourne court. Dépouillé en avril à Vienne par un cocher puis arrêté pour vagabondage, il est expulsé du pays et se voit contraint de regagner Charleville. Désormais, il mène une vie de vagabondage, avec l'idée de trouver un emploi dans ce monde moderne. Ingénieur, agent de cirque, mercenaire. On le verra successivement dans tous ces rôles en Europe et même à Java, qu'il atteint en 1876 avec d'autres légionnaires volontaires recrutés par l'armée coloniale holandaise. Il déserte, revient sous un nom d'emprunt, Edwin Holmes, à bord d'un bateau de faible tonnage qui manque de naufrager.   "La vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde. La vie est la farce à mener par tous. Ah, voici la punition. En marche. Votre cœur l'a compris, ces enfants sont sans mère. Plus jamais de mère au logis et le père est bien loin". La suite de ces pérégrinations le mènera par deux fois à Chypre, en 1879 et 1880. Il doit interrompre ce deuxième séjour pour une cause qui reste peu claire, mais on peut croire qu'il prit la fuite à la suite de la mort, accidentelle ou motivée, de l'un des ouvriers qu'il avait sous sa coupe. Après avoir fait escale dans plusieurs ports de la mer Rouge, il se fixe à Aden où, pour le compte de l'agence des frères Bardey, il surveille un atelier de trieuses de café. Mais très vite il va servir, comme employé d'abord, comme directeur ensuite, dans leur factorerie de Harar, cette importante ville de quarante mille habitants au sud de l'actuelle Éthiopie. Harar n'appartenait pas encore aux Abyssins, mais était administrée par des égyptiens. Là, Rimbaud fait alors du commerce, achetant de l'ivoire, du café, de l'or, du musc, des peaux, en vendant ou échangeant des produits européens manufacturés. Il reconnaît aussi quelques régions jusque-là inexplorées, comme l'Ogadine, et transmet régulièrement un rapport à la Société Française de Géographie. En 1885, il signe en janvier un nouveau contrat d'un an avec Bardey. Lorsque, en juin, il entend parler d'une affaire d'importation d'armes dans le Choa, il dénonce son contrat et s'engage dans l'aventure. Il s'agit de revendre cinq fois plus cher à Ménélik, roi du Choa, des fusils d'un modèle devenu obsolète en Europe, achetés à Liège. Parti en novembre pour Tadjourah prendre livraison des fusils et organiser une caravane qui les acheminera jusqu'au roi, Rimbaud est bloqué plusieurs mois par une grève des chameliers. Il en profite pour nouer de nouveaux contacts.   "L'étoile a pleuré rose au cœur de tes oreilles, l'infini roulé blanc de ta nuque à tes reins, La mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles et l'homme saigné noir à ton flanc souverain". En avril, la caravane est enfin prête à partir quand Rimbaud apprend l'ordre transmis par le gouverneur d'Obock. À la suite d'accords franco-anglais, toute importation d'armes est interdite dans le Choa. Rimbaud cache son stock dans le sable afin d'éviter une saisie. Il se plaint auprès du Ministère des affaires étrangères français, fait diverses démarches. Apprenant en juin qu'une expédition scientifique italienne est autorisée à pénétrer dans le pays, il s'arrange pour se joindre à elle. Malgré l'abandon de Labatut, principal instigateur de l'affaire et la mort de l'explorateur Soleillet, il prend en septembre la tête de la périlleuse expédition. Une chaleur de soixante-dix degrés pèse sur la route qui mène à Ankober, résidence de Ménélik. Il ignore que, pendant ce temps, "La Vogue" publie en France des vers de lui et une grande partie des "Illuminations". Il arrive à Ankober le six février, mais le roi est absent. Il doit gagner Antotto à cent-vingt kilomètres de là. Le roi l'y reçoit, accepte les fusils mais fait des difficultés au moment de payer. Il entend déduire de la facture les sommes que Labatut mort récemment d'un cancer lui devait, et invite Rimbaud à se faire régler le reste par Makonen, le nouveau gouverneur de Harar.   "J'ai tendu des cordes de clocher à clocher, des guirlandes de fenêtre à fenêtre, des chaînes d'or d'étoile à étoile, et je danse. Un soir, j’ai assis la beauté sur mes genoux et je l’ai trouvée amère". Rimbaud fait donc route vers Harar, avec l'explorateur Jules Borelli. Il parvient à se faire payer par Makonen, mais il n'a rien gagné sinon, comme il l'écrit au vice-consul de France à Aden le trente juillet, "vingt et un mois de fatigues atroces". À la fin du mois de juillet, il part au Caire pour se reposer. Rimbaud est épuisé, vieilli, malade. "J'ai les cheveux absolument gris. Je me figure que mon existence périclite", écrit-il à sa famille. Dans une lettre au directeur d'un journal local, "Le Bosphore égyptien", il raconte son voyage en Abyssinie et au Harar. Les lettres envoyées à la fin de cette année témoignent de ce découragement. Rimbaud se plaint de rhumatismes et son genou gauche le fait souffrir. Il a pourtant assez de courage pour faire paraître dans le journal "Le Bosphore égyptien" une étude traitant de l'intérêt économique du Choa. Ce travail sera transmis à la Société de Géographie. Rimbaud songe un moment à se rendre à Zanzibar, puis à Beyrouth, mais un procès, lié à l'affaire Ménélik, le rappelle en octobre à Aden où il tente sans succès de faire du commerce. Rimbaud est à Aden au début de l'année 1888. En mars, il accepte de convoyer une cargaison de fusils vers Harar, mais renonce alors à une seconde expédition. Peu de temps après, il fait la connaissance d'un important commerçant d'Aden, César Tian, qui lui offre un poste de représentation à Harar. Rimbaud accepte, d'autant plus qu'il pourra en même temps travailler à son compte. Pendant trois ans, Rimbaud importe, exporte, mène ses caravanes à la côte. Mais il souffre de plus en plus.   "Les soirs d’été, sous l’œil ardent des devantures, quand la sève frémit sous les grilles obscures, irradiant au pied des grêles marronniers, hors de ces groupes noirs, joyeux ou casaniers, Je songe que l’hiver figera le Tibet, d’eau propre qui bruit, apaisant l’onde humaine, et que l’âpre aquilon n’épargne aucune veine". En 1891, Rimbaud est atteint d'une tumeur cancéreuse au genou droit, aggravée par une ancienne syphilis. Le quinze mars, il ne peut plus se lever et se fait transporter à Zeilah sur une civière. Il s'embarque pour Aden: "Je suis devenu un squelette, je fais peur", écrit-il à sa mère le trente avril. Le neuf mai, il se fait rapatrier et arrive le vingt-deux mai à Marseille où il entre à l'hôpital de la Conception. L'amputation immédiate de la jambe s'avère nécessaire. La mère de Rimbaud accourt alors à Marseille. Le vingt-cinq, l'opération a lieu. Rimbaud est désespéré. "Notre vie est une misère, une misère sans fin. Pourquoi donc existons-nous ?", écrit-il à sa soeur Isabelle le vingt-trois juin. À la fin du mois de juillet, Rimbaud, en a assez de l'hôpital. Il retourne à Roche où sa sœur Isabelle le soigne avec dévouement. Mais la maladie progresse et l'incite a revenir à Marseille où il compte sur les bienfaits du soleil et aussi sur la possibilité d'un retour en Afrique où ses amis l'appellent. Il arrive à Marseille à la fin août, en compagnie d'Isabelle qui l'assistera jusqu'à sa mort. Son état empire, il se désespère. Après une courte période de rémission, Rimbaud connaît plusieurs semaines d'atroces souffrances. Sa sœur parvient à lui faire accepter la visite d'un aumônier qui conclura bien légèrement à la foi du moribond. Il meurt le dix novembre. Il est âgé de trente-sept ans. Son corps est ramené à Charleville. Les obsèques se déroulent le quatorze novembre dans l'intimité la plus restreinte. Il est inhumé dans le caveau familial. Il n'y eut qu'un seul article dans la presse faisant alors état du décès d'Arthur Rimbaud, dans la rubrique nécrologie du journal "L'Écho de Paris" du six décembre 1891.   "J'ai embrassé l'aube d'été. Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte. Les camps d'ombres alors ne quittaient pas la route du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes. Et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit". "Le malheur a été mon dieu", écrivait-il dans "Une saison en enfer". Ce bouillonnement intérieur, cette tempête faisant rage dans ce crâne abîmé, l’a suivi depuis l’éveil de ses sens et de sa conscience, et l’a conduit dans les strates les plus profondes de l’esprit humain. Toute sa vie, ce malheur, causé par le saisissement d’une réalité infernale, l’a poursuivi jusqu’à sa mort. Grâce au "dérèglement des sens" qu’il opérait à travers alcools, haschisch ou expériences sexuelles débridées, le jeune homme brillant est passé de modèle à fauteur de troubles. Refusant courbettes et génuflexions aux normes sociétales, cherchant l'épanouissement avec pour seul but de se déclarer "voyant" et de tirer la substance de son âme à travers la poésie, le dessein de Rimbaud semble avoir été de débusquer le sens profond d’une réalité décevante et affreusement dérisoire. Toute son œuvre, Arthur Rimbaud l’a écrite en six ans, entre l’âge de quinze et de vingt-et-un ans, puis il s’est tu à jamais. Ce silence, devenu mythe, ce mutisme poétique et quotidien reflète sans doute l’impossibilité ou le renoncement d’un poète torturé à communiquer ses sentiments et ressentis. En six ans, c’est comme si toute l’absurdité de l’existence lui était apparue dans sa poésie, une vérité saisie entre deux bouteilles d’eau de vie à la Alfred Jarry, de nombreux épisodes délirants marqué de jeux, ou autres provocations obscènes et blessantes vis à vis de ses pairs. En six ans, Rimbaud a ouvert tant de portes tellement larges sur la présence d’une réalité enfouie dans celle que l’on perçoit, qu’il arrive parfois que l’on doute de leur légitimité. Mais ses écrits demeurent, et nous rappellent à chaque instant la complexité de la vie qui fourmille dans nos corps, et le paradoxe de l’existence, miracle passé dans une prison sans gardien ni barreaux. Rimbaud se dépossède du verbe à vingt-et-un ans pour ouvrir d’autres pistes. Il a utilisé toutes les clefs du trousseau de l’écriture. Pour ouvrir de nouvelles portes, il lui faut d’autres outils. Il n’appartient pas à la République des lettres, et déclare aux poètes de son temps: "Je ne suis pas des vôtres". Il devient alors "l’homme aux semelles de vent" décrit par Verlaine.   "La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom. Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers les sapins et à la cime argentée je reconnus la déesse. Alors je levai un à un les voiles. Dans l'allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l'ai dénoncée au coq. Au réveil il était midi". Il l’a toujours été, il n’a jamais tenu en place, c’est un bohémien dans l’âme. La route est omniprésente dans ses poèmes:"Je suis le piéton de la grande route". "J’ai dans la tête des routes dans les plaines souabes, des vues de Byzance, des remparts de Solyme". Il cherche les cités splendides, la voie blanche, la brèche. Il décline le verbe aller à tous les temps. "J’allais sous le ciel, dans ma bohème". "J’irai dans les sentiers". Il écrit en marchant: "Petit Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course des rimes". Adolescent, il a gagné Paris à pied en six jours. En Abyssinie, il écrit à sa sœur Isabelle, qu’il parcourt entre quinze et quarante kilomètres par jour. Il cherche sans fin le lieu de l’illumination, dans la brousse par le sentier des éléphants, au désert en tête des caravanes qu’il mène des montagnes du Harar aux côtes de la mer Rouge. C’est le grand pèlerin du XIXème  siècle. Un concentré de Lawrence d’Arabie et de Charles de Foucauld. Il aurait parcouru soixante mille kilomètres. Paul Verlaine, le sédentaire qui s’échappait dans l’absinthe, le surnommait avec admiration "le voyageur toqué". Rimbaud voulait se tenir libre. Toute sa vie, il a désiré l'invisible.   "Elle était fort déshabillée, et de grands arbres indiscrets, aux vitres jetaient leur feuillée, malignement, tout près, tout près. Assise sur ma grande chaise, mi-nue, elle joignait les mains. Sur le plancher frissonnaient d’aise, ses petits pieds si fins, si fins". A-t-il saisi ce qu’il voulait saisir ? A-t-il eu la vision du sens profond de ce qui l’entourait ? Ce jeune homme a-t-il, seul, compris la vie ? La réponse à ces questions figure dans ses poèmes, et chacun peut y voir ce qu’il désire appréhender. La réalité d’une strate supérieure au prosaïsme du monde, ou sa dimension purement illusoire. "Le talent, c’est le tireur qui atteint un but que les autres ne peuvent toucher. Le génie, c’est celui qui atteint un but que les autres ne peuvent même pas voir", a écrit un jour Schopenhauer. Arthur Rimbaud était ces deux tireurs. Son autodestruction, souhaitée, ne fut-elle pas une étape obligatoire dans l’affirmation de son talent ? La souffrance qu’il s’est infligée, avec laquelle il se mutilait en écrivant sur ce qui germait en lui, n’était-elle pas nécessaire pour entrevoir l’invisible ? Rimbaud incarne une génération artistique, et peut-être même humaine. Les tabous, ou plutôt verrous, imposés par les normes des sociétés occidentales furent explosés par la volonté du poète, et ce besoin irrépressible d’expérimenter les facettes de l’existence, bien trop précieuse et courte pour passer à côté. La renaissance, ou plutôt la naissance, voilà ce qu’était le véritable objectif de Rimbaud. Naître spirituellement pour pallier à une naissance physique et matérielle sans grand intérêt. Ses dernier vers et sa prose en général laisse penser que cette tentative d’accouchement fut vaine. Il reste seulement à espérer que ce grand personnage de la poésie française réussit à percevoir alors ce qui l’obsédait tant.   "Je regardai, couleur de cire un petit rayon buissonnier papillonner dans son sourire et sur son sein, mouche ou rosier. Je baisai ses fines chevilles. Elle eut un doux rire brutal qui s’égrenait lentement en claires trilles, un joli rire de cristal". Au seuil de sa vie se produit la catastrophe, une douleur au genou contraint au retour en France. La suite est connue, il est amputé et meurt. Sa folie ambulatoire n’a pas trouvé "le lieu et la formule". Le sans limite des terres d’Arabie n’a pas fait cadre au sans limite énergétique de cet homme qui a fini par échouer dans le désastre du retour. Cet homme n’a eu de cesse d’intriquer l’écriture à sa manière si personnelle de parcourir le monde qu’il nous laisse sur la question de savoir ce que la pratique d’écriture n’écrit pas, au sens où un écrit permet l’oubli, un oubli structurant qui offre de tourner la page pour s’orienter vers l’avenir. Quête jamais démentie d’un désir si farouche de s’avancer aux confins d’une vie à inventer, résonne comme un cri, cri jamais entendu car il n’avait pas de lieu où s’adresser. La méthode du voyant au blanc de lapage, le travail harassant au sol d’Arabie, nomadisme revendiqué s’abîment d’un corps défaillant, par défaut d’un autre corps, du corps d’un autre sur lequel sculpter, graver. L’ambiguïté du personnage achève de le rendre captivant. Pour Paul Claudel, Rimbaud fut touché par la grâce. Pour André Breton, préfigurant l’écriture automatique, il fut le précurseur du surréalisme. En menant jusqu'à leurs plus extrêmes conséquences les recherches de la poésie romantique, Rimbaud n'aura pas seulement bouleversé la nature de la poésie moderne, il aura aussi interverti l'ordre de la création poétique. Désormais, l'exigence lyrique précède l'œuvre, qui trouve alors son aboutissement, et non sa légitimité, dans la seule vie.   Bibliographie et références:   - Alfred Bardey, "L’archange, Arthur Rimbaud" - Georges Izambard, "Rimbaud tel que je l’ai connu" - Ernest Delahaye, "Mon ami Arthur Rimbaud" - Jean-Baptiste Baronian, "Dictionnaire Rimbaud" - Jean-Marie Carré, "La vie aventureuse d'Arthur Rimbaud" - Marcel Coulon, "La vie de Rimbaud et son œuvre" - Claude Jeancolas, "Arthur Rimbaud l'africain" - Jean-Jacques Lefrère, "La vie d'Arthur Rimbaud" - Henri Matarasso, "La vie d'Arthur Rimbaud" - Jean-Philippe Perrot, "Rimbaud, Athar et liberté libre" - Pierre Petitfils, "Arthur Rimbaud" - Enid Starkie, "La vie d'Arthur Rimbaud" - Jean-Luc Steinmetz, "Arthur Rimbaud"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 27/04/24
"Imaginez qu’un point de votre corps éprouve le besoin de se distendre démesurément, effroyablement, et d’occuper un diamètre égal à l’arbitre de Saturne. Imaginez qu’on vous attache par le milieu du corps à un câble, que l’on fasse tourner ce câble à une vitesse vertigineuse. Vous tournerez en cercles de plus en plus vastes, dessinant une spirale dans l’espace, la tête en bas, de plus en plus vite. Et vous volerez dans les immensités cosmiques, vainqueur des espaces, devenu vous-même espace. Vous serez emporté par cet ouragan, quand votre corps, comme un lest inutile, sera rejeté". Né en 1880, fils d'un mathématicien réputé de l'Université de Moscou, mort en 1934 en U.R.S.S. où, après avoir voyagé à travers bien des pays d'Europe, d'Afrique du Nord et du Proche-Orient, il vivait en "émigré de l'intérieur", Andréi Biély, pseudonyme de Boris Bougaïev, est considéré avec Alexandre Blok comme un des chefs de file du symbolisme russe. Esprit précoce nourri dès sa prime jeunesse de Goethe et de Schopenhauer, de Nietzsche et de Dostoïevski, de Kant et des Upanishads, influencé tour à tour par des idéologies révolutionnaires et les philosophies indiennes, par le christianisme et l'anthroposophie, Biély reste, malgré les influences subies, un des écrivains les plus originaux de Russie. Il laisse un héritage littéraire extrêmement volumineux et hétéroclite: des dizaines de volumes, de nombreux écrits épars et manuscrits. Publié pour la première fois en 1916, réédité à Berlin en 1922 et en 1928,et 1935 en U.R.S.S. avec des modifications atténuant son caractère "théosophique", le roman "Pétersbourg" apparaît comme le sommet de la création de Biély et, en même temps, comme une œuvre maîtresse de la littérature mondiale. La publication tardive de "Pétersbourg" en français est intervenu sous de bons auspices. À la veille de la Révolution de 1905, un étudiant en philosophie bourré de kantisme, et qui par plus d'un côté ressemble à Biély, reçoit d'un parti terroriste l'ordre de tuer son père. Ce père, grand juriste et sénateur tout-puissant, régente l'empire russe à coup de décrets. Il est, comme son fils, rongé jusqu'aux os par la pensée abstraite. Leurs rapports ressemblent à tout sauf à de l'amour et le fils les ressent comme un acte physiologique honteux. L'organisation terroriste lui transmet une bombe dans une boîte de sardines. Après maintes hésitations, le fils remonte alors machinalement le mouvement d'horlogerie, et au moment où il est décidé à se débarrasser de la bombe en la jetant dans la rivière, il s'aperçoit qu'elle lui a été subtilisée. Son père s'était emparé de l'objet sans se douter de sa nature. La bombe finira par éclater sans tuer la victime désignée. Le sénateur, dont le personnage rigide fait penser au père de Biély, donne sa démission au moment de la grève insurrectionnelle en renonçant à briguer le poste de premier ministre qui lui avait été promis.   "Elle avait un teint extraordinaire. C’était un teint, ah ! Un teint de nacre avec les reflets roses et blancs de la fleur du pommier". Le fils échouera en Égypte, comme Biély, où il se plongera dans les commentaires de textes anciens, et ne reviendra en Russie qu'après la mort de son père. Les velléités révolutionnaires l'abandonnent. Il vieillit dans la peau d'un gentleman-farmer solitaire attiré par le mysticisme et fréquentant l'église. Le vrai héros du roman n'est ni le père enfermé dans sa tour d'ivoire, machine de précision apte à concevoir et à appliquer les articles du code, ni même le fils qui, tiraillé entre un échec amoureux, l'étude de Kant et les "contacts" révolutionnaires, vêtu d'un domino rouge, hante les boulevards et les ponts fantomatiques de la capitale. Conformément au titre, le vrai héros est la ville de Saint-Pétersbourg comme Alexandrie l'a été pour Durrell, Dublin pour Joyce. Andréï Biély est d’abord un poète qui se rattache au mouvement symboliste russe. C’est également un penseur. Il ira voir du côté de l’occultisme, de la théosophie, puis de l’anthroposophie du docteur Rudolf Steiner, mais les rapports sont complexes. C’est que Biély, se tournant vers les hommes et les doctrines, se retrouve immanquablement avec lui-même et ses propres questions. Il n’interroge pas le monde. Il s’interroge d’abord. Le monde pour toile de fond. Il admit la Révolution, mais le plan sur lequel elle se déroulait ne pouvait que le décevoir. Elle était politique et sociale, d’un athéisme combatif, et il l’attendait sur un plan culturel et religieux. Il espérait de la Russie une mission anthroposophique. Pour autant, il ne rejoint pas l’émigration, tout en gardant des liens avec elle. Penseur religieux déçu, il se transforme en essayiste et expérimentateur du langage, en quelque sorte mécanicien de sa propre machine corporelle et psychique à écrire. La prose soviétique des riches années 1920, ornementale à ses débuts, lui doit beaucoup: Pilniak, par exemple. Ou même Léonid Léonov, Vsévolod Ivanov. Et, pour les années trente, le "Moscou" de Boulgakov fait alors pendant au "Pétersbourg de Biély. Mais l’art de celui-ci, comme toujours, tient alors davantage du jeu cérébral de l’homme avec lui-même, beaucoup plus qu’avec les autres. Parmi ses romans, qui tiennent à la fois de l’expérience phonétique et sémantique, de l’onirisme et du témoignage idéologique et social, sa plus belle réussite est "Pétersbourg" (1913), plusieurs fois retravaillé, plusieurs fois publié, notamment au cours de la période soviétique. "Pétersbourg", baigné de signes, de prodige et d’humour, où tout est alors symbole et plonge le lecteur dans l’énigme et le fantomatique.   "Sa crise aiguë de folie apparaissait sous un jour nouveau. Il avait maintenant conscience d'être vraiment fou. Sa folie était comme le compte rendu que ses organes sensoriels délabrés faisaient à son moi conscient. Chichnarfné n'était qu'un anagramme mental". Biély est inclassable parce qu’il ne partage pas sa classe où l’on se bouscule pour accéder. Seulement, on ne peut pas, pour la raison qu’il est là et occupe bien, trop bien, la place. Que pour les autres, sans lui, cette place présente quelque charme, elle reste comme un jardin inattendu sinon inconnu. Inexpliqué.Et qu’en faire ? C’est pourtant aussi une vue sur le monde réel dont Biély possède apparemment seul une clef et une entrée particulières. Mais on pousserait trop aveuglément et maladroitement la porte, là même où lui s’engouffre, court à perdre haleine dans la lumière. Son feu peut sembler s’affaiblir et devoir s’éteindre quand Biély précisément s’apprête à tout embraser. Il n’aura jamais la prudence ni l’onction d’un quaker. À travers les cités, les rues, les routes, les ponts, les gares de la Russie et l’âme de ses héros, emmenant tout ce fourbi dans ses circonvolutions cérébrales, Biély expose, emporte et soustrait son secret d’écrire. Biély entraîne son lecteur dans une Russie qui roule à l’abîme. On pense bien sûr à cette fraction de l’intelligentsia russe qui s’est lancée dans le nihilisme, sous Alexandre II et Alexandre III. On pense aussi, du côté de la littérature, à Gogol et son "ardente troïka" dont nul ne saurait distancer ni arrêter la course folle. Mais il y a bien de la distance de Gogol à Biély. Comme bien de la parenté. On sait d’abord que Biély ne s’intéresse pas vraiment à la réalité sociale russe, mais aux mécanismes mentaux de ses héros, sinon aux siens propres. La Russie lui sert de toile de fond, d’écran sur lequel lui-même et ses démons intérieurs apparaissent et barbouillent le monde. Il parle autant de lui que de ses héros. C’est un théâtre d’ombres où l’auteur se laisse glisser à l’exagération, jusqu’à paraître artificiel. Biély conduit avant tout son lecteur dans un jeu cérébral, la Russie et les types sociaux étant les pièces du jeu. Cependant, russe dans l’âme autant que Gogol, Biély saisit quelque chose du pays et des forces qui le désagrègent à l’approche de 1914. Gogol garde une étroite maîtrise de l’écriture que refuse Biély qui fait courir les mots à grandes guides. Gogol, c’est déjà la Russie qui s’interroge, et les prémices d’une fin. Il recherche toujours une guérison spirituelle pour lui-même et son pays. Biély, avec la fin historique qu’il pressent et précise à son tour, annonce et commence une autre Russie, sous l’image du chaos. Mais c’est toujours son âme à lui, qu’il lui faut refondre. Biély était également musicien, mathématicien et poète.   "Ce n'était pas Chichnarfné qui le poursuivait et le persécutait, mais ses propres organes qui pourchassaient son moi. L'alcool et l'insomnie rongeaient sa complexion corporelle. Le corps était lié aux espaces. Et quand le corps avait commencé à se désagréger, les espaces s'étaient fissurés". Yeux pervenche tendus vers l’éternité, la folie en ombre opaque sur lui comme nuées, sourire angélique, Biely s’avançait dans notre pauvre monde en labourant la terre de la langue russe. Frénétiquement, tendrement, poétiquement. Occulté en Occident par son frère-ennemi, son double astral, Alexandre Blok, ce sont les travaux de Georges Nivat qui nous parlent encore de lui. Une grande partie de son œuvre est disponible grâce aux éditions de l’Age d’homme et à Jacqueline Chambon et, malgré l’obstacle ici certain de la langue, car tous les romans de Biély sont tous en prose rythmée, on peut saisir l’ombre immense du "plus halluciné des symbolistes russes". Celui qui voulait comprendre, épouser et déchiffrer "le rythme de l’univers". L’âge d’Argent, qui prend fin au tournant de la grande Révolution laisse un héritage considérable, surtout au niveau poétique, mais le visage entier de la Russie change en 1917 et un besoin de transformation se fait sentir. En littérature comme ailleurs, c’est la chute de tout un monde qui laissera place au renouveau artistique. Andreï Biély en sera le prophète inspiré, puis brisé. Réceptacle des mystères du monde, de son origine tumultueuse, il allait toujours en quête des révélations. Assoiffé d’infini et de gnoses, il allait guettant les signaux pour les initiés. Violent, exalté, de totale mauvaise foi, moine-soldat du symbolisme brûlant tout sur son passage, il portait souvent l’incendie aux cœurs des tièdes et des raisonneurs. Il n’était pas un écrivain ou un poète, mais le fondateur d’une religion des mots, ces mots qui devaient changer la vie rabougrie du monde. Il était l’aboyeur de l’éternité. Ses transes verbales et érotiques ont fécondé la langue russe. Son aura continue à l’illuminer. Il demeure l’inventeur du "mot vivant", le grand expérimenteur des sons et de la langue. Andreï Biély est ce chaman halluciné qui atransformé en profondeur la langue russe, aussi bien en poésie qu’en prose. Il l’aura projetée dans la modernité. Expérimentateur exalté il a tordu la langue, l’a ensemencée, a violé sa syntaxe, l’a fait danser sur les braises ardentes du tambour fou du rythme, dépassant totalement le courant symboliste russe pour interpeller l’éternité.   "Dans les fissures, entre les sensations, les bacilles s'étaient infiltrés. Les espaces s'étaient mis à grouiller de spectres. Qui était Chichnarfné ? C'était l'envers d'un rêve abracadabrantesque, l'envers d'Enfranchiche, c'était un cauchemar né de la vodka". Écrivain prolifique et torrentiel, il est au moins l’équivalent de James Joyce pour la littérature russe. Vladimir Nabokov voyait en lui l’écrivain le plus important du vingtième siècle. Il fut aussi salué par Mandelstam. Si la répétition continue et un peu radoteuse de ses thèses ésotériques et philosophiques assez fumeuses a beaucoup vieilli, il reste un souffle puissant, une musique débordante de ses images, qui font d’Andreï Biély le mélange entre "le fou" propre au monde russe, et le prophète des origines et des fins dernières. Aspiré par le cosmos, il aura su édifier une cosmogonie. Une cosmogonie pathétique comme le fut le personnage avec ses élans, sa foi en le dépassement humain, lui le danseur toujours aux bords des abîmes. Il a fait entrer l’espace et l’immensité dans les lettres russes. Derviche tourneur de la langue russe il lui a donné lumière et explosion du moi et des rythmes. "Oh non ! Ne dites pas que je suis un dérangé ! Laissez-moi bouleverser mes changements jusqu’à l’authenticité ! Laissez-moi la mortelle, la souffrante personne de Biély reposer dans l’éternel repos. Et avant sa mort, écrire son testament, raconter le transport de son Moi en lui-même par une personne morte". Andreï Biély était l’instabilité même, la toupie égarée de sa propre vie. Il savait aussi se déchiffrer lucidement, cruellement, en écrivant ses "Carnets d’un toqué". Il aura dansé toute sa vie, toujours présent sous ses multiples apparences, ses pirouettes, ses dons géniaux et effrayants. André Biély était né Boris Nikolaïevitch Bougaïev à Moscou le vingt-six octobre 1880. Son père était alors professeur à l’Université de Moscou où il enseignait les mathématiques. Il était d’une intelligence froide et raisonneuse, et fort laid de surcroît. Et Biély aura voulu effacer et le nom et le poids de son père en lui. Le parricide est une sorte de fil rouge qui parcourt son œuvre. Sa mère, Alexandra était bien plus jeune que son père, vingt ans de moins. Enfermée dans un silence neurasthénique et rêveur, elle ne sera pas le rempart aimant nécessaire au jeune Boris. Les innombrables disputes le poussent à se créer un monde intérieur. Et toute sa vie est pour lui apparition d’événements ayant tous un sens mystique.   "Sur le roc retombèrent en tintant les sabots métalliques, le coursier alors s'ébroua: naseaux qui fument dans le brouillard incandescent. Le profil du Cavalier d'Airain se pencha sur le dos du Cheval. Un éperon sonore griffa le flanc de métal". Il est doué pour tout: mathématiques, philosophie, musique, sciences naturelles, peinture et dessin. Il en est presque effrayant de dons multiples. Paratonnerre de toutes les foudres du monde, il est marqué pendant son adolescence par la musique et la poésie, et les grands romanciers. Chopin, Wagner, Beethoven, Goethe et Heine, Gogol et Dickens, Dostoïevski, Ibsen, Maeterlinck, Tolstoï, l’influencent ainsi que les contemporains français. La philosophie le passionne, Schopenhauer, Nietzsche, Kant qu’il rejettera ensuite, et le philosophe russe Vladimir Soloviev. Il va se lier profondément à la famille Soloviev, surtout avec Sergueï le jeune fils. Il va connaître et admirer le précurseur du symbolisme russe Vladimir Soloviev, frère du père de Sergueï. Entre 1901 et 1908, André Biély écrit ainsi quatre symphonies: "La Symphonie Nordique"," La symphonie dramatique", "Le Retour", "La coupe desTempêtes". C’est pour la parution de la "Symphonie dramatique" écrite en 1901, et publiée en 1902, que Mikhaïl Soloviev lui invente un pseudonyme. Boris Bougaïev, jeune étudiant en sciences naturelles est oublié avec tout son lourd environnement, place à Andreï Biély, André le Blanc, André le Candide, ainsi baptisé par son ami, place à un génie turbulent et visionnaire. Le choc de ce livre est considérable. Cette irruption dans la littérature russe est une véritable épiphanie, qui change la face de la langue russe. Alexandre Blok sans le rencontrer encore en est foudroyé. Si Alexandre Blok est le phare de Saint-Pétersbourg, Andreï Biély est celui de Moscou. Entre 1903 et1912, Andreï Biély est alors de toutes les aventures littéraires, de toutes les revues, de tous les cénacles, publié abondamment. On ne peut échapper à ses écrits et à sa parole en ce temps-là. La rencontre avec Blok ne se fera pourtant qu’en 1905. Il va devenir avec Blok un des meneurs du courant symboliste russe. Sa relation fusionnelle, orageuse, passionnée avec Blok et sa femme Lioubov, sera alors le chant d’amour et de mort de la poésie russe.   "Un martèlement pesant et sonore courut sur le pont qui menait aux îles. Le Cavalier d'Airain passa au galop. Les muscles de ses bras métalliques étaient contractés, le pavé sonnait sous les sabots. Un hennissement éclata alors comme un rire". C’était l’époque de ses élans d’amour fou pour la créature idéale, la Sophia, que le cercle de ses amis ainsi définissait comme l’idéal féminin, source de lumière, et proche de l’amour courtois. En 1901, lors d’un concert, il jette sa cristallisation, son idéal amoureux, sur Margarita Morozova, épouse d’un riche négociant. Il l’accable de lettres enflammées sans se dévoiler. Si l’aventure resta platonique, elle engendra alors plus tard "La symphonie Dramatique" et surtout le recueil de poèmes "Premier Rendez-vous". Les amours d’André Biély sont à l’image de sa vie: un défilé inaccompli et hallucinatoire. Sa peur du charnel, sa recherche d’une sœur plutôt que d’une femme, expliquent ses atermoiements. Ainsi vont passer Nina Petrovskaïa, trop femme pour lui, Lioubov Mendeleïev en 1906, femme de Blok dont il est follement amoureux, rêvant d’un ménage à trois avec Blok, dont il est aussi amoureux, Assia Tourgueniev graveur et sculpteur qu’il épouse en 1911 comme une sœur et non comme une femme, et enfin Klavdia Nikolaïevna Vassiliev son oasis finale. Après la tragique liaison impossible et déchirante avec Lioubov, il s’enfuit à Munich, puis à Paris jusqu’en février 1907 où il se lie d’amitié avec Jean Jaurès. Il avait vécu le début de la révolution russe à Saint-Pétersbourg et fait les réunions révolutionnaires de Moscou. Pour lui aussi il fallait faire exploser le vieux monde corrompu. Convalescent de ses peines d’amour, il revient en Russie après ses innombrables conférences et publie sa quatrième symphonie en 1909, "La Coupe des tempêtes", mais aussi un roman étrange et tragique, empli des superstitions profondes de la Russie: "La colombe d’argent". En 1910 Assia devenue sa compagne l’entraîne dans de lointains voyages: la Sicile, l’Égypte, la Tunisie et la Palestine. C’est de retour en Europe, à Bruxelles puis la Norvège et enfin Leipzig en Allemagne, que Biély commence la rédaction de "Pétersbourg", son grand chef-d’œuvre, qui connaîtra bien des avatars.   "On eût dit le sifflet déchirant d'une locomotive. L'haleine des naseaux noya la rue d'une vapeur blanche et brûlante. Sur son passage, les chevaux, en renâclant, se jetaient de côté et les passant fermaient les yeux". En mai 1912 a lieu à Cologne la rencontre qui va changer sa vie et mettre un visage sur sa quête: Rudolf Steiner fondateur de l’anthroposophie qui voulait réconcilier le spirituel dans l’homme avec le spirituel dans l’univers. Biély et sa femme deviennent des disciples soumis et fervents. Ils s’intègrent humblement à la communauté à Dornach, où ils s’installent en 1914 pour construire le "Johannes Bau" qui fut dénommé ultérieurement "Goethéanum". Dans un rapport d’esclavagisme intellectuel, ils suivent religieusement, comme le dernier des moines, les actes et les paroles du gourou. Biély va suivre Steiner dans ses tournées de conférences : Stuttgart, Munich, Vienne, Prague. En 1916, il est convoqué par l’armée pour la mobilisation. Il rentre en Russie en passant par l’Angleterre, mais il bénéficie d’un sursis. Il reste en Russie alors qu’Assia refuse de quitter Dornach et la communauté. Lui donne des conférences exaltées où il tente d’évangéliser les gens à son nouvel ésotérisme inspiré de Steiner. Dans cet environnement où sa paranoïa naturelle peut s’épanouir, face au tragique et au grotesque de sa situation, il termine une sorte d’autobiographie: "Kotik Létaïev", plongée dans son enfance. Sa mémoire monstrueuse, son"kodak" disait-il, lui font se souvenir du moindre détail depuis la forme des nuages, jusqu’aux galets de la plage. Il écrit son livre le plus hardi, le plus hermétique, "Glossolalie", poème sur le son, véritable manifeste sur l’origine du langage, et le sens du son. Il publie aussi "Le Christ ressuscité", "Premier Rendez-vous", et "Poèmes épiques". C’est alors la période des doutes que son autobiographie "Les Carnets d’un toqué" (1918-1922) résume. Doutes envers Steiner et sa doctrine, doutes aussi envers la révolution léniniste qu’il avait ardemment soutenue, mais qui instaure un climat étouffant et totalitaire. Mais surtout l’année 1921 est l’année de la mort d’Alexandre Blok, lefrère. La police politique se referme sur ses amis et sur son groupe. Ainsi Blok se sera laissé mourir de désespoir, Essenine lui se suicidera finalement en 1925, et Biély le plus fou de la bande va alors survivre vaille que vaille.   "Défilèrent les avenues, un quai de la rive gauche, débarcadères, cheminés de bateaux, amoncellement grisâtre de sacs de chanvre. Défilèrent aussi les terrains vagues, les péniches, les palissades, les bâches, les innombrables maisonnettes. Au bord de la mer, aux confins de la ville, brilla la façade d'un estaminet turbulent". Nikolaï Goumilev, un des fondateurs du mouvement poétique de l’acméisme et mari d’Anna Akhmatova, est fusillé. Biély considéré comme un parasite plutôt que comme un opposant reçoit l’autorisation de quitter le pays. En 1921, il revient à Berlin, où se trouvent beaucoup d’intellectuels russes. Assia le quitte alors. Il ne supporte pas ce milieu d’émigrés reclus dans la nostalgie et la haine. Malheureux, hanté par la folie, il décide en octobre 1923 de revenir dans la gueule du loup. Il rentre en Russie et Trotski l’assassine littérairement. Il vit avec Klavdia Nikolaïevna Vassilieva et publie"Moscou et Masques". Il entreprend de réécrire la plupart de ses poèmes quitte à les massacrer, pour les rendre conformes à ses dernières théories sur le rythme. De cette époque datent aussi ses efforts pitoyables et dérisoires pour se mettre vainement au diapason des nouveaux thèmes léninistes. En 1931, il s’installe près de Leningrad. Deux ans plus tard, il subit une première crise cardiaque et meurt à Moscou le huit janvier 1934 d’une insolation. Il savait qu’un jour les flèches solaires l’atteindraient. Il est inhumé au cimetière de Novodiévitchi. Il meurt méprisé par le régime léniniste, qui s’il ne le tue pas, le prend pour un fou illuminé mais pas dangereux, donc à laisser croupir dans sa pauvreté et sa solitude. Jamais il ne connut "la paix apaisée". Il était totalement inadapté au bonheur. Lui le grand mystique cinglait vers d’autres territoires où les anges donnent rendez-vous, les démons aussi. "Je suis écrivain et je n’ai même pas une pierre où reposer ma tête. J’ai pourtant écrit "Pétersbourg". J’ai pourtant prévu la chute de la Russie impériale, dès 1902, j’ai vu en rêve la mort du tsar: d’un côté, une hache, de l’autre une scie".   "Le terne soleil se ternissait, et la lumière grésillait comme les milliers d’insectes dans le pré. Déjà le soleil s’inclinait, et des sons fêlés flottaient à la suite de Darialski". André Biély entre prophétie et démence, entre sagesse et feu intérieur, aura été un génie visionnaire. Ses livres, ses poèmes portent la littérature moderne, avec ses trouvailles de mots, ses étincelles de rythmes et de couleurs. Au travers de ses vaticinations, de ses incohérences, il voyait venir le grand incendie sur sa chère Russie. Il en pressentait comme un sismographe halluciné les crépuscules et le sang à advenir. Homme du surconscient il voyait aussi bien "l’ici que l’éternité". Il aura tenté de vivre dans une course hors du temps. Vivre dans l’ivresse de l’air. Chaman en transes verbales, tout à la fois totalement archaïque et profondément avant-gardiste, il est une voix unique, fascinante. Sa vision est apocalyptique et le monde terrible est perçu au travers de ce prisme enraciné en lui. André Biély croit au pouvoir des mots, lui si imprégné de la Genèse et des paroles de Jean sur la création des origines par le verbe. Mais Biély autodestructeur et plein d’autodérision et de fascination pour le Mal, utilise souvent son don de la parole comme magie noire. Tendu entièrement par le rythme et la musique, il compose de véritables contrepoints, des structures complexes proches des symphonies classiques. La primauté de la musique sur les mots est pour lui un dogme absolu, issu de son admiration pour Wagner. Il joue des formules incantatoires, des assonances, des leitmotive, la polyphonie, et le contrepoint verbal. "Glossolalie" (1917) est sa tentative la plus délirante et la plus extraordinaire de poésie sonore. Il se rapproche en fait beaucoup de Scriabine et de ses tentatives d’art total. "Pétersbourg", son haut chef-d’œuvre aura connu au moins quatre versions connues, et les éditeurs se perdent dans les versions infinies de ses poèmes et autres écrits. En fait pour lui le chevalier blanc du symbolisme, tout était symbole. Et tout dansait comme atomes au soleil. Entre magie incantatoire, autodérision, et folie lyrique, il est une toupie divinatoire. Il aura inventé une sorte de danse verbale pour rendre compte du monde. Écrivain du "réalisme onirique", il fait se télescoper descriptions au ras du réel et envolées cosmiques. Selon Georges Nivat, "Andreï Biély, prophète de la lumière, fut l’un des plus extraordinaires geysers de mots dans la littérature russe".   Bibliographie et références:   - Andreï Biély, "Symphonie dramatique" - Andreï Biély, "La Colombe d'argent" - Andreï Biély, "Pétersbourg" - Andreï Biély, "Kotik Létaïev" - Andreï Biély, "Glossolalie" - Andreï Biély, "Carnets d'un toqué" - Andreï Biély, "Souvenirs sur Rudolf Steiner" - Andreï Biély, "La Coupe des Tempêtes" - Georges Nivat, "Le Jeu cérébral" - Pierre Pascal, "Aux lecteurs d'Andreï Biély" - Claude Frioux, "Andréi Biély, le collecteur d'espaces" - Evgueni Zamiatine, "Le Métier littéraire" - Ilona Svetlikova, "Le symbolisme d'Andrei Biély"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 01/05/24
"Pâles deviennent tous mes rêves, jamais il n'y eut de fin plus triste dans mes livres de poèmes, la vie doucement coule. Je sais qu'il me faudra mourir bientôt et pourtant tous les arbres brillent après le baiser de juillet longtemps désiré. La nuit est veloutée et tendre, telle une rose. Viens, donne-moi tes mains, mon cœur bat, il est tard et à travers mon sang, vaque la nuit ultime qui va et vient, sans bornes, et sans fin, comme une mer. Et puisque tu m'as tant aimée, cueille donc la joie suprême de ton jour, et donne-moi cet or que nul nuage ne trouble". Lors de son discours du vingt novembre 2003, pour l’acceptation du prix Nobel de littérature, Elfriede Jelinek fit un vibrant hommage à Else: "Écolière, j’ai adoré la stature extravagante, exotique et bariolée d’Else Lasker-Schüler. Je voulais à tout prix écrire des poèmes comme elle, même si je n’en ai point écrit, elle m’aura beaucoup marqué". Démente ou extralucide, Else Lasker-Schüler (1869-1945) aura enflammé son siècle, et aura été le porte-parole de l’expressionnisme allemand. Gottfried Benn, amant puis ennemi car rallié au nazisme, dira d’elle, "ce fut la plus grande poétesse lyrique que l’Allemagne est jamais eue". Karl Kraus, l’avait désigné comme "la plus forte et la plus impénétrable force lyrique en Allemagne". Ceci pour situer l’immense Else. Elle était maigre et ses yeux étaient immensément tendus vers vous. Une force terrible émanait de sa personne. Else Lasker-Schüler envoûte ou fait jaillir la haine par sa vie provocante. Elle mendiera une partie de sa vie pour se nourrir, elle fera exploser les valeurs bourgeoises et la forme poétique. Peintre, poète, meneuse ardente des causes intellectuelles, amante passionnée, elle reste une comète foudroyante passée dans notre ciel. Nous n’en avons pas encore pris toute la mesure immense. Le début du siècle à Berlin, c’est elle qui l’a façonnée. Ses amis qu’elle vit souvent mourir, Georg Trakl, Franz Werfel ou Franz Marc, bien d’autres encore sont le bord de sa route. Une première génération se fit décimer pendant la première guerre mondiale, une deuxième par le nazisme. Else vit tout cela. Perte et absence, exil et projections bibliques feront le fondement de son œuvre. "Une Sapho qui aura traversé de part en part le monde" dira d’elle Paul Hille son ami le plus proche. Ce nouvel ange bleu sera la madone des cafés littéraires et tous les hommes devinrent des professeurs "Unrat". Elle sera à jamais le prince de Thèbes ou une femme prise dans le tragique entre Berlin et Jérusalem. Sa terre d'exil sera sa terre de renaissance.    "Le printemps nous contemple de sa lumineuse majesté. Tu me cueilles une fleur en guise de salut, et moi, je l'aimais déjà quand elle n'était que graine. Du lointain pays de la nuit, des harmonies se pressent, s'enflent. Je fais le pas. Je serai la vie, vie blottie contre vie. Quand au dessus de moi des astres édéniques berceront leurs premiers humains. Tes yeux se posent sur les miens, jamais ma vie n’eut tant de chaînes". Else était tout entière dans ses jeux de rôle, elle se faisait appeler le jaguar ou "le prince de Thèbes" et baptisait tout son entourage de nouveaux noms. Franz Marc était le "Cavalier bleu", Karl Kraus, "le Dalaï-Lama", Gottfried Benn, "Giselheer le Barbare", Georg Trakl était "le cavalier en or", Franz Werfel "le prince de Prague", Peter Hille, "Saint-Pierre", et Oskar Kokoschka, "le troubadour ou le géant". D’autres encore se firent totémiser de ces noms étranges venus d’autres planètes. Ses amis furent foison, parfois aussi amants, le plus souvent égaux et amis: Gottfried Ben, Georg Grosz, Karl Krauss, Murnau, Trakl, Werfel, Marc, Peter Hille, Kokoschka, Richard Dehmel, Alfred Döblin, Tristan Tzara, Gropius, Walter Benjamin, Martin Buber, mais la liste est longue, tant était foisonnante cette ville de Berlin sous son versant bohème, avec tous ces cafés où l’on refaisait l’art et le monde. Elle se promenait dans les rues de Berlin accoutrée en Prince de Thèbes. Elle a dit "si j’avais été un homme, j’aurais été homosexuel", car elle allait creuser la part féminine de ses amants au tréfonds d’eux-mêmes. Elle restera une pure hétérosexuelle, bien complexe toutefois avec son côté dominateur et homme. Là, à Berlin, se sont constitués alors les mouvements picturaux essentiels, der "Brücke" (1905-1913) et des "Blauen Reiter" (1911), l’expressionnisme, et le Bauhaus (1919), le mouvement Dada venant de Suisse avec Tzara (1918), et ce que l’on a désigné comme les "Berliner Secessionisten". Des peintres comme Oskar Kokoschka, Emil Nolde, Ludwig Meidner, August Macke, Paul Klee, Franz Emil Marc, Ernst Ludwig Kirchner, Karl Schmidt-Rottluff, Wassily Kandinsky, ont fait alors revivre les couleurs de la peinture et changer le cours de l’art. Ils figureront tous sur la liste des artistes dégénérés dressés par le nazisme. L'art contre les armes.   "Vois-tu mon amour, ma vie se perdre dans tes yeux. Jamais ne fut si profondément en toi, si profondément désarmée. Et parmi tes rêves ombreux mon cœur d’anémone boit le vent aux heures nocturnes, Et je chemine en fleurissant par les jardins paisibles de ta solitude". Cette poursuite du monde de l’invisible, du monde magique derrière le réel, l’intrusion des bêtes métaphysiques, la découverte réelle de l’âme humaine, avaient trouvé en Else sa théoricienne car cela, elle l’avait déjà intégré dans ses textes. Cette parole de Paul Klee résume la philosophie des mouvements: "L’art ne doit pas reproduire le visible, mais rendre visible l’invisible". Croqueuse sincère d’hommes, elle jouait d’eux et d’elle, et tombait pourtant amoureuse à chaque fois. Et elle écrivait des poèmes pour eux tous. Elle rayonnait alors auprès d’eux, tant l’immensité de ses dons, sa passion ardente, étaient éclatants. Elle sera donc la figure de proue de l’avant-garde de ce Berlin du début du vingtième siècle, avec sa bohème, ses cafés bohèmes où l’on réinventait le monde à venir. Ce ne fut pas le monde lumineux de Franz Marc ni le monde énigmatique des expressionnistes qui advint, ce fut la peste brune de Hitler. Elle l’avait pressentie et s’enfuit dés 1933. Élisabeth (Else) Schüler était née le onze février 1869 à Eberfeld, aujourd’hui Wuppertal, cadette de six enfants. L’ombre du père jovial et d’une mère difficile pèse sur elle. Fille rebelle, elle quitte à onze ans l’école qui l’ennuyait profondément. Maladive, feignant de l’être, elle poursuit ses études à la maison. À vingt-six ans, elle se marie avec un docteur Berthold Lasker bien plus âgé qu’elle. Ainsi elle prend ses distances avec sa famille de banquiers et elle peut enfin fuir la petite vie de province. Elle est enfin rendue à Berlin qui la fascine. Là elle suit des cours de peinture de Simon Goldberg et fonde un atelier. Elle va alors se lancer à corps perdu dans une vie de bohème. Elle rencontre peintres, musiciens, écrivains et devient vite le pivot d’une vie violente et exaltante dans cette nouvelle communauté. Avec la flamme noire et la passion d’une Marina Tsétaëva, toutes deux pas très jolies, elle embrase son milieu d’intellectuels excentriques. Un enfant, Paul, de père inconnu car Else n’en dira jamais le nom, lui naît le quatre août 1899, et son mari accepte alors de le reconnaître.   "La nature m'entoure de sa beauté et dans la nuit, tes yeux brillent. Je sais qu'il me faudra mourir bientôt et pourtant tous les arbres brillent après le baiser de juillet longtemps désiré, pâles deviennent tous mes rêves, jamais il n'y eut de fin plus triste dans mes livres de poèmes". Mais le couple est brisé et divorce en 1900, et Else poursuit seule sa vie de danse au-dessus des volcans. Elle est désormais sans ressources et ne survit que par l’aide de ses amis, dormant sur les bancs publics ou ceux des gares, squattant alors des chambres, mangeant rarement. Elle vivait de lectures, de mendicité auprès de ses amis, de performances et de conférences. En 1913, Karl Kraus lance un appel au secours dans sa revue célèbre "Der Fackel", pour la soutenir matériellement. Son œuvre est sa vie, et sa vie son œuvre. Poésie et vie ne faisaient qu’un pour elle, les gouffres qui toujours s’effondraient entre ces deux domaines et ne se laissaient point enjamber. Ceci faisait alors les douleurs et les confusions de son moi. Elle va se lier avec le cercle de poètes de Peter Hille et publia "Stryx", son premier recueil de poèmes très mal reçue par les critiques car trop étrange et énigmatique. Elle partagea bientôt l’existence de Herwarth Walden, Georg Levin de son vrai nom et se maria en 1901 avec lui. Il était éditeur de la revue expressionniste "Der Sturm" qu’elle va alimenter et fondateur de la galerie du même nom. Walden fit se rencontrer à Berlin toute l’avant-garde européenne et se fit l’éditeur de celle-ci. Une pièce de théâtre d’Else "Die Wupper" parle de cette période de basculement. En 1912, après avoir divorcé de Walden après deux ans de séparation, elle se lia avec Gottfried Benn. Mais le tournant de son œuvre vient du choc de la mort tragique le sept mai 1904 de son ami le plus intime, Peter Hille, qui fut aussi son mentor. Un courant mystique l’envahit désormais qui se traduira par l’écriture des ballades hébraïques et sa plongée profonde dans les contes orientaux. "Mon cœur" et sa transformation en "Prince de Thèbes" seront sa rédemption. En 1913, elle voyagera à Saint-Pétersbourg et Moscou. Quand la première guerre mondiale éclate, elle pressent la mise au tombeau de la culture européenne et farouche pacifiste, elle s’enfuit en Suisse où elle côtoie le mouvement dadaïste. En 1920 elle sort de l’anonymat avec la publication de six volumes de poèmes, des livres avec ses lithographies ("Thèbes"), et l’admiration du metteur en scène Max Reinhardt qui monte ses pièces, ses dessins sont exposés.    "Je suis l'ultime nuance de l'abandon, il n'y a plus rien après. Rien sauf ta beauté intemporelle. Tu me cueilles une fleur en guise de salut, et moi, je l'aimais déjà quand elle n'était que graine. Pourtant je sais qu'il me faudra mourir bientôt. Mon souffle plane sur les eaux du fleuve de Dieu, sans bruit je pose mon pied sur le chemin qui mène à la demeure éternelle". Elle est alors intronisée chef de l’expressionnisme. Mais au lieu de rentrer dans ce nouveau rôle, elle reste une clocharde refusant tout ordre établi. La mort de son fils Paul de tuberculose, en 1927, la foudroie et elle commence à se retirer du monde. Scandaleuse elle était pour tous, et les nazis la qualifièrent de "juive pornographique" et voulaient sa tête. Elle avait toujours su que la bête immonde viendrait la dévorer, alors elle émigra en Suisse à Zürich, en avril 1933. En 1932 elle avait reçu le grand prix de littérature Kleist. Sa nationalité allemande lui sera retirée en 1938. Berlin se changea peu à peu en Jérusalem, elle se replongea dans sa culture juive et biblique. Et après des allers retours en Palestine en 1934 et 1937, elle s’y fixa en 1939 à plus de soixante-dix ans. De l’holocauste subi par son peuple, passe des thèmes bibliques et l’exaltation du moi "Ich und ich". "Je vais au jardin de Gethsemani et prier pour vos enfants". La terre sainte ne fut pas à la hauteur de ses espérances, et là aussi pauvre et solitaire, elle survivait par la lecture, la première autorisée en juillet 1941 à soixante-douze ans, de ses poèmes et par une bourse d’un tout petit éditeur, Salman Schocken. Elle vivait au milieu d’illusions, de ses délires, elle écrivait des lettres folles à Goebbels, à Mussolini, pour sauver son peuple, de son immense solitude. L’ingratitude la blessa profondément. Ses appels incessants pour faire la paix entre arabes et juifs étaient fort mal reçus. Et quand elle allait alors dans les synagogues orthodoxes elle s’asseyait toujours parmi les hommes. Ses derniers textes, "Mon piano bleu" (1943) paru à moins de quatre cents exemplaires en tout et pour tout, et "je et je" ne fus pas compris du tout. Else Lasker-Schüler mourut d’une crise cardiaque le vingt-deux janvier 1945 au matin, et elle fut alors enterrée sur le mont des Oliviers.    "Quand le jour tombe, je revis en te contemplant dans la galaxie. En secret la nuit, je t'ai choisi entre toutes les étoiles. Et je suis éveillée, fleur attentive dans le feuillage qui bourdonne. Nos lèvres veulent faire du miel, nos nuits aux reflets scintillants sont écloses. À l'éclat bienheureux de ton corps, mon cœur allume la flamme embrasant le ciel, tous mes rêves sont suspendus à ton or, je t'ai choisi parmi toutes les étoiles". Comment se meut la poésie d’Else Lasker-Schüler ? Elle parle surtout d’atmosphères, de lune, de bougies, d’amour qui ne vient pas ou qui ne comprend pas. La nuit est omniprésente, les lettres envoyées ou reçues sont là reprises, des dessins aussi. Le silence et la nervosité extrême aussi. Le café semble imbibé ses ratures et ses écritures. Tous les contes bibliques et ceux de l’Orient sont près d’elle et lâchent leurs démons. Les mots sont réduits à l’essentiel, à leur dureté, pour capter alors correctement les instants de vie, donc ses poèmes. Le souvenir des amis, des tableaux, poussent leurs stridences en elle. Les amants sont penchés sur elle, surtout ceux qui ont fui. L’obsession de quelques mots est toujours au bout de son crayon: lune, bleu, âme, pleurs, douleur, vie, mort qu’il faut consoler, étreinte et baisers, étoiles, frontières perdues, cœur, sang, ange, douceur, monde. Sans arrêt ces mots reviennent et se mélangent sans souci de faire de belles métaphores. Else n’est pas un livre d’images, mais un livre de vie. 'Le prince de Thèbes'" voyait plus loin que tous. Plus qu’un peintre, un poète, un dramaturge, elle fut la première à réaliser ce que l’on appelle ainsi aujourd’hui des performances, mêlant les arts, dansant sur ses textes en s’accompagnant de clochettes, et parlant une langue inventée, la langue de l’origine. Elle fut méprisée, accusé de grossièreté, on riait d’elle, de ses chaussures bizarres de ses chapeaux de mauvais goût, mais on l’admirait aussi passionnément. Elle ne savait ni vivre ni mourir, mais vociférer sans raison et tendre vers la dure vérité au travers des mensonges. Personne ou presque ne l’écoutait.    "À l'ombre de tes rêves, la nuit venue, mon cœur d'anémone s'abreuve de vent. Mais tu ne vins jamais avec le soir, j'étais assise en manteau d'étoiles. Quand on frappait à ma porte, c'était le bruit de mon propre cœur. Maintenant le voilà suspendu à tous les montants de porte, à la tienne aussi". Elle reste cet être tout à fait énigmatique et tragique qui réalisa alors sans doute le mieux cette fusion entre la judaïté et la source allemande expressionniste. Ce conflit de ses deux racines l’aura écartelé. Elle était "le Prince de Thèbes" exilé sur cette terre. On pourrait dire qu’Else Lasker-Schüler vécut comme une Allemande à Jérusalem. Le cas tient du paradoxe en ce sens que Else Lasker-Schüler avait vécu comme une Orientale à Berlin, se faisant appeler Prince Youssouf, prétendant être née à Thèbes en Égypte et déambulant, vêtue de pantalons bouffants, un poignard à la ceinture. Son écriture témoignait également de sa fascination pour un Orient mythique, mais aussi pour l’histoire et la terre du peuple hébreu comme le reflète le titre du recueil "Ballades hébraïques". Toutefois, comme chacun sait, il y a souvent loin de l’imagination à la réalité, et pour Else Lasker-Schüler le choc fut rude. Il faut dire à la décharge de l’écrivain qu’elle n’avait pas choisi de s’installer en Palestine mais fut plutôt victime d’un fâcheux concours de circonstances. Else Lasker-Schüler, que ses origines juives mettaient en péril, décida en 1933 de quitter ­l’Allemagne pour la Suisse. C’est au cours de cet exil de six ans qu’à l’invitation d’un couple de mécènes, elle se rendit pour la première fois en 1934 dans cette Terre promise où la conduisait depuis toujours son imagination poétique. Le premier voyage fut un émerveillement. E. Lasker-Schüler avait le sentiment de voir renaître un pays où couleraient bientôt le lait et le miel. Elle avait choisi de fermer les yeux sur les réalités les plus dérangeantes pour rédiger à son retour "Le pays des Hébreux", et en faire un hymne à la terre d’Israël. Malgré l’enthousiasme, Else Lasker-Schüler était en effet rentrée à Zurich car elle avait compris au cours de ce voyage qu’elle était avant tout européenne dans l’âme, qu’elle avait besoin des théâtres, des cinémas, de la presse et de toute cette vie intellectuelle que la Palestine d’alors ne pouvait lui offrir. Au cours d’un second voyage en 1937, le rêve avait commencé de se fissurer. Else Lasker-Schüler avait été agacée par le vacarme des rues de Jérusalem et davantage encore par la plus totale indifférence des autorités culturelles sionistes à sa personne.    "Et je traverse, florissante, les jardins de ta paisible solitude. Rose de feu qui s'éteint entre les fougères dans le brun d'une guirlande. Je fis pour toi le ciel couleur de mûre avec le sang de mon cœur. Mais tu ne vins jamais avec le soir, je t'attendais, debout, chaussée de souliers d'or". Elle accepta pourtant la proposition d’un troisième voyage en 1939 qui s’avéra être un voyage sans retour puisque, en raison de l’imminence de la guerre, l’écrivain n’obtint pas l’autorisation de regagner la Suisse. C’est donc une femme fatiguée, à la santé chancelante et éprouvée par la vie, qui s’installa alors contre son gré en 1939 à Jérusalem. Très vite, Else Lasker-Schüler prit en grippe le lieu de son nouveau séjour. Elle se plaignit des rigueurs du climat, de la rudesse des mœurs, de l’inconfort de son logement, de la pauvreté de la vie culturelle et de la misère qui l’environnait dans les rues de Jérusalem. C’est ainsi que le pays qui lui avait inspiré tant de livres depuis les Ballades hébraïques jusqu’au Pays des Hébreux devint son dernier rêve brisé. Elle trouva donc refuge dans la culture allemande et, au lieu de s’ouvrir à son pays d’accueil qui possédait déjà une vie littéraire non négligeable grâce à l’immigration d’écrivains venus d’Europe de l’Est comme Gershon Schofmann ou Samuel Yosef Agnon, elle décida de continuer à mener à Jérusalem la vie d’une femme de lettres allemande. Malgré sa vue qui déclinait et un bras endolori par l’arthrose, celle qui n’avait vécu que par et pour l’écriture, décida de réunir autour d’elle dans un cercle littéraire germanophone ses compagnons d’infortune. Le cercle fut baptisé "Der Kraal". Le plus souvent, les réunions du Kraal prenaient la forme de soirées littéraires au cours desquelles Else Lasker-Schüler et ses invités lisaient alors à l’intention du public des extraits de leurs œuvres. Else Lasker-Schüler avait un temps envisagé de recevoir le public et ses invités dans sa chambre mais l’idée manquait par trop de réalisme. Comme les autorités culturelles sionistes ne souhaitaient pas offrir une tribune à des intellectuels allemands, Elle dut alors faire du porte-à-porte.    "Toujours, toujours j'ai voulu te dire tant d'amour. Il tombera un grand astre dans mon sein, nous veillerons la nuit, et prierons en des langues, sculptées comme des harpes. La nuit nous nous réconcilierons, tant que Dieu nous inonde. Nos cœurs sont des enfants, qui, pleins d’une douce langueur, voudraient reposer". Si Else Lasker-Schüler semble ne s’être jamais vraiment réconciliée avec sa terre d’accueil et trouva jusqu’au bout des mots très durs pour parler de Jérusalem et de ses habitants, on ne peut pas dire pour autant que ces années en Palestine furent un échec. Ce serait méconnaître la sublimation littéraire de l’épreuve. Le recueil "Mon piano bleu", publié en 1943 apparaît ainsi comme une variation poétique sur le thème de l’exil. Au-delà de Jérusalem, dans ce recueil, c’est le monde lui-même qui apparaît comme le lieu de l’exil. Il n’existe nulle part sur cette terre de havre de paix, il n’y a pas de terre d’asile, d’où la nécessité de porter son regard plus loin. Au terme d’un long chemin, Else Lasker-Schüler était parvenue à la conclusion que le paradis qu’elle cherchait depuis toujours n’était pas de ce monde. La foi lui apparaissait désormais comme l’unique chemin conduisant au salut, d’où la tonalité profondément religieuse de ce dernier recueil dans lequel la poétesse supplie Dieu de l’arracher à son exil terrestre. Ceux qui ont connu l’écrivain dans ses dernières années parlent de ses absences, de ses monologues étranges avec des créatures invisibles. Il semble, en effet, qu’elle n’était déjà plus de ce monde, qu’elle ne l’habitait plus que physiquement, en pensées elle était déjà ailleurs. Nul doute que nombreux furent les juifs immigrés qui se sentirent déracinés voire en exil en terre d’Israël, mais rares furent ceux qui eurent le courage de l’écrire. Elle est devenue une légende passée un jour près de nous.   "Nous scellerons le jour dans le calice de la nuit, je suis sans attache, partout il y a un mot de moi.car j'ai toujours été le prince de Thèbes. Et nos lèvres veulent se trouver, pourquoi hésites-tu ? Mon cœur n’est-il pas proche du tien, ton sang me rougissait toujours les joues. La nuit nous nous réconcilierons, si nous nous caressons, nous ne mourrons pas". Son grand-père était un grand rabbin vénéré, ses parents des juifs parfaitement assimilés, elle sera la folle égérie d’un Berlin d’entre les guerres où se construisait la nouvelle modernité. Recluse encore plus misérable à Jérusalem, elle détestait tout ce que l’on avait écrit sur elle et ne rêvait que de revoir Berlin, comme avant. Elle que personne n’invitait plus rêvait ceci: "Dieu vint et me dit je t’invite. J’étais assise autour d’une table immense, à côté se tenait l’ange Gabriel et il me tendit un rôti de la main de ma mère. C’était à peu près le plumpouding, que nous mangions à la maison". Else avait un mysticisme intérieur qu’elle projetait sur les gens aimés et aussi sur la mort. Son art aura fusionné l’expérience juive et la haute culture allemande, l’émancipation féminine jusqu’à la provocation, la mutation du monde avec son individualisme forcené. Cette étrange étoile fit le passage de Berlin à Jérusalem où elle finit sa vie, refusant toute traduction de ses textes en hébreu: "Mes poèmes sont assez juifs en allemand" et ayant une attitude libre envers la religion, scandalisant ainsi jusqu’à son dernier souffle. Elle ne parlait ni le yiddish, ni l’hébreu car pour elle le sens des prières n’avait pas besoin de compréhension. Très belle étoile filante, Else a apporté à la poésie son sens des images son baroque expressionniste. Ses dessins étranges, ses lettres exaltées, ses poèmes surprenants et profonds entre rêves fous et angoisses laissent une trace inaltérable. Cette rebelle absolue contre tout ordre bourgeois ou matrimonial est une épée flamboyante dans la chair du siècle. Cette énergie volcanique a marqué au fer rouge son temps et les hommes qu’elle a calcinés. Else fut cette clocharde céleste qui à Berlin se cachait sous les balcons pour que ses parents au ciel ne la voient pas dans sa misère. Elle n’aura pas raté sa vie. Le scandale, c’était les autres qui ne l’ont pas comprise. Pauvre, elle fut, émancipée. Petite étoile et grande comète, elle continue de déambuler en nous avec ses vêtements orientaux. Elle croyait fortement à la force des mots et elle avait aboli toute frontière entre réalité et visions. Briseuse de tabous, elle aura cassé le tabou du monde réel. Le sérail de ses rêves et de sa poésie sont nos oasis. Belle et obscure reste sa poésie. "Mes poèmes sont impersonnels, ils doivent toujours inspirer les autres. Je sais que je vais bientôt mourir. Je suis l'ultime nuance de l'abandon, il n'y a plus rien après".    Bibliographie et références:   - Franz Baumer, "Else Lasker-Schüler" - Sigrid Bauschinger, "Else Lasker-Schüler" - Paul Cassirer, "Le Prince de Thèbes" - Benoît Pivert, "Terre d'exil, terre de renaissance" - Itta Shedletzky, "Else Lasker-Schüler" - Paul Tischler, "Else Lasker-Schüler" - Walter Fähnders, "Else Lasker-Schüler" - Iris Hermann, "Else Lasker-Schülers" - Erika Klüsener, "Else Lasker-Schülers" - Friedrich Pfäfflin, "Else Lasker-Schüler" - Margarete Kupper, "Else Lasker-Schüler" - Caroline Tudyka, "L'exil d'Else Lasker-Schüler"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/05/24
“Je pourrais peindre pendant cent ans, mille ans sans m’arrêter et je me sentirais toujours comme si je ne savais rien. Un tableau ne vit que par celui qui le regarde. Il faut commencer par éprouver ce qu’on veut exprimer " Berthe Morisot (1841-1895) est née sous une bonne étoile. Ses parents, des bourgeois aisés, lui ont permis d’avoir un atelier, de suivre des cours avec des peintres de renom, de rencontrer dans leur salon artistes et écrivains. Elle ne devra pas comme sa sœur Edma, une fois mariée, renoncer à la peinture car elle épouse un homme qui la soutiendra sans faillir, Eugène Manet. Fille de haut fonctionnaire, la jeune artiste grandit à Passy et découvre la peinture à seize ans. Montrant d'emblée des prédispositions pour l'art pictural, le passe-temps devient rapidement vital pour la jeune demoiselle qui exerce dans le salon familial, apprend les couleurs avec Guichard puis Corot et pratique la copie en se rendant au Louvre. C'est là que Berthe Morisot fait son entrée dans un univers très masculin et rencontre d'autres artistes. Elle se lie d'amitié avec Édouard Manet qui s'invite parfois dans le salon des Morisot pour une séance commune de peinture. Impressionnée par son talent, la jeune femme accepte de lui servir de modèle et enregistre ses conseils. Après quelques toiles présentées aux Salons officiels, Berthe rejoint le groupe des peintres indépendants et participe chez Nadar à la première exposition des impressionnistes. Loin de guetter les honneurs, la jeune artiste cherche son propre style, travaille avec détermination et s'oriente vers la peinture en extérieur. Cette même année 1874, elle épouse Eugène Manet, mari dévoué qui la soutient dans sa passion. Quatre ans plus tard, leur fille Julie vient au monde. Véritable muse de l'artiste, elle est souvent représentée dans des scènes intimes et simples, reflétant le bonheur familial. Édouard Manet, Auguste Renoir, Edgar Degas, Claude Monet, Stéphane Mallarmé font partie des intimes qui gravitent autour du couple et vont partager avec Berthe tout à la fois les moments heureux, les doutes en matière de création et les épreuves de la vie. Son for intérieur est le théâtre du duel incessant entre énergie créatrice et doute. Ses peintures de figures mises en scène dans de calmes intérieurs, des jardins joliment fleuris ou des décors champêtres sont trompeuses. La palette est suave et les poses souples. Ce sont moments volés, des silences capturés par l’acuité du regard, pris dans un réseau d’interrogations en suspens. L’élégante maman de "Cache-cache" (1873), dans des atours clairs, corsetée, joue-t-elle avec sa petite fille ou se cache-t-elle de sapropre vie, qui n’est après tout qu’un jeu de rôles ? Berthe Morisot naît le quatorze janvier 1841 à Bourges où son père, Edme Tiburce Morisot, est préfet du département du Cher. Sa mère Marie-Joséphine-Cornélie Thomas est une petite-nièce du peintre Jean Honoré Fragonard. Au début des années 1850, Edme Tiburce Morisot, démis de ses fonctions par le nouveau régime impérial, s'installe avec sa famille à Passy prés de Paris et intègre, dans la capitale, d'abord le Crédit foncier, puis en 1855, la Cour des comptes. Berthe et ses sœurs reçoivent une instruction soignée dans de très réputés établissements parisiens: le "cours Lévi" et plus tard celui ouvert en 1853 rue de Verneuil par Mademoiselle Adeline Desir. Leur mère leur fait donner aussi des leçons de piano. Enfance heureuse.    "J’ai mis toute ma vie à savoir dessiner comme un enfant. C’est dangereux le succès. On commence à se copier soi-même et se copier soi-même est plus dangereux que de copier les autres, c’est stérile." Elle procède dans ses tableaux par touches élégantes et précises, dans une langue qui affiche une enivrante palette de couleurs. C'est le père qui rapporte les propos enflammés que Joseph Guichard tenait à son épouse sur le talent de ses filles: "Avec des natures comme celle de vos filles, ce ne sont pas des petits talents d'agrément que mon enseignement leur procurera, elles deviendront des peintres. Vous rendez-vous compte de ce que cela veut dire ? Dans le milieu de la grande bourgeoisie qui est le vôtre, ce sera une révolution, je dirais presque une catastrophe. Êtes-vous bien sûre de ne pas me maudire un jour ?" C'est en effet la mère des sœurs Morisot qui leur avait offert des leçons de peinture pour faire une surprise à son mari qui, lui-même, avait étudié l'architecture et était amateur d'art. Le père venait d'être nommé à la Cour des Comptes, mais selon les souvenirs rapportés par Tiburce, le jeune frère de neuf ans, l'enseignement de Geoffroy-Alphonse Chocarne, dans le style néo-classique, ne plaisait pas du tout aux jeunes filles. Et comme l'École des beaux-arts n'était pas ouverte aux femmes, Madame Morisot trouva un autre professeur, Joseph Guichard, dont Edma et Berthe apprécièrent beaucoup l'enseignement. Cependant, après avoir rencontré les copistes au Louvre, notamment Fantin-Latour qui s'enthousiasmait pour Horace Lecoq de Boisbaudran et ses méthodes originales, Edma et Berthe demandèrent à Guichard des leçons de peinture en plein air. Guichard les confia au paysagiste Achille Oudinot, qui les confia à son tour à son grand ami Jean-Baptiste Camille Corot.    "Peindre signifie penser avec son pinceau. Il ne s’agit pas de peindre la vie, mais de rendre la peinture vivante." Ce fut la chance de sa vie. Avec intelligence et discernement, elle sut s'entourer des plus grands maîtres de son temps.Travailleuse acharnée, elle ne cessa de se perfectionner, sans se complaire dans l'oisiveté d'un milieu familial aisé. Après avoir passé un été avec ses deux sœurs en Bretagne, chez Edma, Berthe Morisot commença une carrière indépendante. Elle peignit une vue de la rivière de Pont-Aven à Rozbras, exposée l'année suivante au Salon de 1868, avec les toiles d'Edma, qui exposait encore. La plupart des critiques, sauf Émile Zola, ardent défenseur de Manet, négligèrent, cette année-là, les œuvres de Berthe et d'Edma Morisot. À cette époque, le mépris pour les femmes peintres atteignait des sommets, et Manet écrivait à Fantin-Latour: "Je suis de votre avis, les demoiselles Morisot sont charmantes, c'est fâcheux qu'elles ne soient pas des hommes. Cependant, elles pourraient, comme femmes, servir la cause de la peinture en épousant chacune un académicien et en mettant la discorde dans le camp de ces gâteux. "Il y eut ensuite un chassé-croisé d'influences mutuelles, d'emprunts parfois imperceptibles, de Manet à Morisot et inversement. L'atelier de Berthe Morisot à Passy avait été endommagé par la guerre de 1870. Elle cessa de peindre un temps et préféra poser pour Manet qui, déprimé par la guerre et les dégâts de la syphilis, n'arrivait plus à travailler. Au début de l'année 1872, par l'intermédiaire d'Alfred Stevens, le marchand Paul Durand-Ruel vint dans l'atelier de Manet et lui acheta vingt deux toiles. Peu à peu, Berthe Morisot allait s'écarter des couleurs sombres d'Edouard Manet pour adopter des couleurs de plus en plus claires. Le Salon de 1873 avait été houleux. Les artistes qui s'étaient vus refuser leurs travaux se plaignaient des choix conservateurs du jury. Berthe Morisot n'eut qu'un seul tableau accepté"Blanche", œuvre très conventionnelle, manquant un peu de grâce qui représentait sans doute Blanche Pontillon bébé.    "Je veux mourir en train de peindre. Cette vie artistique, que nous savons ne pas être la vraie, me paraît si vivante et ce serait ingrat que de ne pas s’en contenter." Comment est-elle parvenue à accomplir ce tour de force de se réaliser complètement en femme déterminée, mère comblée et artiste indépendante ? Dès 1881, Berthe Morisot et Mary Cassatt apparaissent comme les chefs de file de la nouvelle tendance impressionniste aux yeux des critiques: pour la première fois dans toute l'histoire de l'art, des femmes sont considérées comme les maîtres incontestés d'un mouvement d'avant-garde. À partir de 1880, Berthe Morisot et sa famille passent tous leurs étés dans une maison de campagne de Bougival, et, à partir de 1881, ils résident plusieurs hivers à Nice. Ces deux lieux inspirent à Berthe Morisot un grand nombre de toiles qu'elle présente aux dernières expositions révolutionnaires. Vers 1886-1887, Berthe Morisot se mit à explorer de nouvelles techniques/ sculpture, pointe sèche, qui constituaient un défi pour la coloriste virtuose qu'elle était. Le couple Manet était à ce moment-là dans le sud de la France. De retour à Paris, Berthe Morisot loua une maison à Mézy au Nord Ouest de Paris. Elle constatait que la santé d'Eugène qui souffrait d'une forme pulmonaire de la syphilis n'était pas bonne et elle peignit très peu pendant un temps. La santé d'Eugène Manet, âgé de cinquante-neuf ans, déclinait alors de plus en plus. Il mourut le treize avril 1892. Stéphane Mallarmé devint le tuteur de Julie. Berthe Morisot qui habita de 1883 à1892 au 40 rue de Villejust, tomba malade à la mi-février 1895. Elle avait, selon certaines biographies, une congestion pulmonaire, ou une grippe, contractée en soignant sa fille du même mal mais contaminée par son époux, elle souffrait probablement de la même forme de syphilis pulmonaire depuis plusieurs années ce que le politiquement correct ne pouvait énoncer. Elle mourut le deux mars 1895 au dix rue Weber à Paris et légua la plupart de ses œuvres à ses amis artistes: Degas, Monet, Renoir. Malgré sa riche production artistique, le certificat de décès mentionnait: "sans profession". Elle est enterrée dans le caveau des Manet au cimetière de Passy où il est simplement gravé: Berthe Morisot, veuve d'Eugène Manet". Pour le premier anniversaire de sa mort, du cinq au vingt mars 1896, Durand-Ruel, aidé de Degas, Rouart et de sa fille Julie organisèrent une rétrospective de ses œuvres d'environ trois cents à quatre cents toiles. Berthe Morisot fut quelque peu oubliée au vingtième siècle. Ses œuvres se trouvaient, pour la plupart, dans des collections privées et elles n'avaient donc pas la réputation de celles des leaders de l'impressionnisme figurant dans les musées. Cette artiste fut redécouverte à la fin du vingtième siècle et au début du vingt-et-unième à la faveur d'expositions consacrées à l'impressionnisme ou à Berthe Morisot seule, en particulier aux États-Unis et en France. Aujourd'hui, de nombreux tableaux de l'artiste sont conservés dans les plus grands musées. Le musée Marmottan Monet de Paris en possède plus de quatre-vingt. On admire sa volonté implacable de peindre, sa grande force dans sa discrétion, sa détermination face aux inquiétudes de ses proches et notamment aux pressions de ses parents qui veulent à tout prix lui assurer un riche mariage et enfin son influence certaine sur l'impressionnisme. Morisot est peintre de l’intime et, partant, de la solitude. Elle préfigure bien plus le spleen cinématographique d’un Edward Hopper que la déconstruction ironique d’une Cindy Sherman. Sublime de délicatesse que ce pastel où une mère et ses enfants sont des îlots humains perdus dans l’étendue d’herbe, haute, verte, à peine ondoyante,telle une mer étale. La mère est assise, son plus jeune enfant a posé sa tête sur ses genoux mais c’est à son compagnon canin, un chiot qu’elle adresse un long regard, c’est avec lui qu’elle semble muettement dialoguer.    Bibliographie et références:   - Stéphane Mallarmé, "Berthe Morisot" - Armand Fourreau, "Berthe Morisot" - Monique Angoulvent, "Berthe Morisot" - Louis Rouart, "Berthe Morisot" - Philippe Huisman, "Berthe Morisot" - Sophie Monneret, "L'Impressionnisme et son époque" - Dominique Bona, "Berthe Morisot" - Margaret Shennan, "Berthe Morisot" - Jean-Dominique Rey, "Berthe Morisot, la belle peintre" - Marianne Mathieu, "Berthe Morisot" - Sandrine Andrews, "Berthe Morisot"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/04/13
Voilà plus d’un mois que je suis à New York et j’ai l’impression d’y habiter depuis des années. Les plans de la nouvelle galerie sont pratiquement terminés, et les travaux devraient commencés fin novembre, plus tôt que prévu. J’ai prévu de rentrer en France le 16 novembre pour faire connaissance du nouveau propriétaire de ma galerie lyonnaise. Ici ont vit à cent à l’heure, Dans cette ville rien ne s’arrête jamais, jour et nuit la ville fourmille. Ça me change de Lyon ou à 10 heures du soir, c’était le désert. Parmi les amis que John m’a présenté, figure un richissime industriel de 70 ans qui à fait fortune dans le pétrole, et qui a pour habitude d’organiser les fêtes les plus originales. John m’expliqua qu’il organisait régulièrement 4 fois par an, des cocktails à but caritatifs. Dans sa somptueuse demeure, ils invitaient des couples, tous mariés, et au portefeuille bien garni. Le jeu consistait dans un premier temps, à ce que toutes les clefs de voitures de ces messieurs soient mises dans un petit sac de velours, avec leur nom à l’intérieur. En même temps ils devaient faire un chèque de dix mille dollars. Ces sacs étaient mis dans une grande vasque. Ensuite chaque femme tirait un sac et découvrait le nom du propriétaire des clefs. Ils partaient alors ensemble pour terminer la journée et la nuit au domicile du monsieur qui devait rendre la liberté à sa nouvelle maitresse avant 12 heures le lendemain. Bien évidemment, une épouse ne pouvait pas partir avec son mari et tirait un autre sac. Les gens se bousculaient pour être invités à ses journées de bienfaisance. La recette ne descendait jamais en dessous de 800 000 $ qu’il redistribuait aux associations. Une idée qui rapportait beaucoup d’argent, qui ne lui coutait que le champagne et les petits fours, et qui permettaient à ces couples mariés de se tromper mutuellement, mais pour la bonne cause ! L’honneur était sauf. Fin octobre, John m’annonçât que nous étions invités à une des soirées organisées par ce magnat du pétrole. Je demandais à John s’il s’agissait de ce types de soirée, il me répondit que non, qu’il s’agissait d’une soirée costumée sur le thème de « Les nuits de Caligula ». Un peu d’histoire pour ceux qui ne connaissent pas cet empereur romain. On lui a prêté maints méfaits plus horribles les uns que les autres. Il n’avait pas hésité à tué son oncle l'empereur Tibère de ses propres mains, (si on peu dire) pour prendre sa place, qu’il couchait avec sa sœur, (il reproduisait ainsi les mœurs de l’Egypte antique) qu’il organisait des fêtes qui se terminaient toujours en orgies le plus souvent très sanglante. Des hommes et surtout des femmes étaient sacrifiés dans des souffrances les plus horribles pour assouvir sa folie sexuelle et meurtrière. Qu’il humilia les Sénateurs en prostituant obligatoirement leurs femmes et leurs filles. Il avait même nommé son cheval Grand Consul. Vous voyez le personnage. Le thème de la soirée était sans ambigüité. Sur le carton d’invitation, il était écrit que les costumes seraient fournis en totalité sur place. L’adresse était un entrepôt situé au port Newark dans le New jersey Vendredi 29 octobre Quand nous sommes arrivés sur les lieux, c’était sinistre. Des alignements de bâtiments identiques, dans un environnement de containers. L’endroit était lugubre, puis après avoir tourner en rond un bon moment, nous sommes arrivés sur un parking éclairés, des dizaines de voitures étaient déjà garées et surveillées par des gardes armés. Sur le devant du bâtiment, une entrée fortement éclairée. Quand nous pénétrâmes, une surprise de taille nous attendait. Nous nous serions cru dans un décor de péplum à Hollywood. Une vaste entrée avec de chaque côté des colonnes, puis les vestiaires, hommes et femmes. Je quittais John et me retrouvais devant des servantes toutes vêtues à la romaine, une espèce de robe très courte, découvrant la totalité d’un sein et ouverte dans le dos avec une ceinture à la taille. Toutes étaient jeunes et belles. Je me déshabillais avec les autres invitées, mettais mes affaires dans un casier en plastique, ne gardant sur moi que mes bijoux. Les téléphones portables devaient être également déposés dans le casier. Interdiction formelle de photographier. Un couvercle fermait le casier avec un cadenas dessus. Je gardais avec moi la clef. Puis je me dirigeais dans le plus simple appareil vers la salle d’habillement. Là ce sont des hommes vêtus également d’une sorte de jupe qui nous donnèrent nos vêtements. Ils me donnèrent une robe rouge sang, en mousseline, très transparente, très décoltée devant et derrière et des espèces de sandales et un petit sac en forme de besace que l’on pouvait passer autour du cou. Il était rempli de préservatifs. J’y plaçais la clef. Et me dirigeais vers la sortie. Dans ce hall, je retrouvais John, habillé d’une toge blanche et également de sandales. Je le regardais ainsi déguisé, je le trouvais très beau, il me fit le même compliment, ce qui me ravit. Le hall passé, nous sommes arrivés dans une immense salle ronde, avec en son centre une piste comme au cirque et tout autour, des gradins. La pièce suivante devait être la salle à manger. Elle était composée essentiellement de large matelas recouverts de tissus, dans le fond un buffet était dressé avec une multitude de mets et de boisson. Un peu plus loin, un large couloir avec de chaque côté une bonne douzaine d’alcôves simplement fermées de rideaux presque transparents. Nous continuions la visite et découvrait une autre pièce, ressemblant à une cave, des ustensiles de torture étaient accrochés aux murs. « Ca ce n’est pas pour moi » disais-je à John, qui acquiesçât. En retournant dans le hall, John rencontrât le maître des lieux, jouant le rôle de Caligula accompagné d’une sublime créature, aux longs cheveux d’un noir profond et entièrement nue, à l’exception d’un collier autour du coup auquel était attaché une chaine et qu’il tenait à la main, elle portait comme bijoux des boucles d’oreilles en or et diamants d’un bracelet et d’un bijoux assorti placé au dessus de la fente de son sexe complètement épilé, Les présentations faîtes, la fille s’appelle Eva, « Caligula » nous dit que soirée commencerait dans un quart d’heure.. Il nous donnait rendez-vous au « cirque ». Effectivement, une sonnerie de trompette nous invitât à nous diriger vers le cirque. En regardant nous avons constatés qu’il devait ya avoir au moins deux cents invités, qui avaient quand même déboursé mille dollars par personne. « Caligula » pris place sur un trône avec à ses pieds son esclave nue. Je ne pense pas qu’il aurait pris le risque de faire venir des mineures, mais cette fille était visiblement très jeune. Une fois tout le monde installé, il se leva et annonçât : « que les jeux commencent ». Alors deux hommes entrèrent entièrement nus, comme c’était l’usage dans la Rome antique, Ils se placèrent au centre de l’arène. « Caligula » leva la main et la lutte commença. De voir ces lutteurs nus, le sang commençait à monter aux joues. Prises après prises, où tout était pratiquement permis, un des participants, le rasé, immobilisa son adversaire par une prise peu protocolaire, un serrage de couilles avec immobilisation des bras avec ses jambes.cour08b.jpg « Caligula » se leva et le déclara vainqueur. Alors « l’esclave » de « Caligula » se leva se dirigea vers le gagnant, se mit en levrette devant lui en offrant son sexe et le reste. Il ne se fit pas prié, après une simple masturbation, il enfonçait son sexe dans le cul de « l’esclave » et la pilonna jusqu’à la jouissance. Tant qu’au perdant, une autre « esclave » s’approcha de lui, elle tenait devant elle attaché à sa taille un gode d’une bonne taille, quatre autres l’obligèrent a se mettre à quatre pattes et en le maintenant fermement, sans attendre « l’esclave » au gode lui perforât les reins d’une seule poussée. L’homme poussa un cri strident, le spectacle chauffait les esprits, le fait de voir un homme se faire sodomiser par une femme les mains commencèrent à se balader sur son voisin ou sur une voisine proche. « Caligula » se leva et proposa une autre lutte avec cette fois, deux femmes tirées au sort dans les invités. Il plongea la main dans une vasque et tira deux papiers pliés le 15 et le 126, il nous demandât ensuite de regarder dans nos petits sac quels numéros figuraient. Ce que je n’avais pas vu, un petit papier était plié au fond, je le dépliais et montais à John mon numéro, le 127. Ouf sauvée, je n’avais aucune envie de lutter contre une autre femme. Les deux femmes tirées au sort se présentèrent au centre de l’arène. Une avait une trentaine d’année, pas très grande avec des seins imposants. Elle émit le souhait de ne pas participer à cette lutte, « Caligula » lui répondit que si elle refusait, elle serait conduite à la salle de torture. Du coup elle accepta en rechignant. L’autre visiblement plus âgée, à l’opposé n’avait pas beaucoup de poitrine. Je disais à John, que si la mince arrivait à attraper les seins de la plus jeune elle avait gagnée. Ce que j’avais prévu arrivât un peu plus tard, Après quelques prises aux cheveux, la plus jeune voulant enfoncer sa main dans le sexe de son adversaire. La plus âgée l’ayant retourné sur le dos elle lui attrapât les deux seins à pleine mains et tourna violemment. L’autre cria et arrêtât le combat. « Caligula » se leva et déclara la femme aux petits seins vainqueurs. Il lui donna le choix de punir son adversaire, elle choisi le même châtiment que pour le lutteur homme, mais cette fois par un homme. Il appela alors cet homme, un black surgit des coulisses, il était monté comme un âne. Lorsque la femme vit son sexe, elle voulu fuir, mais elle n’alla pas très lion, retenue par l’assistance qui voulait voir ce spectacle. Alors, maintenue au sol sur le dos, les jambes relevées remontées jusqu’aux épaules, le black s’avançât, se plaça devant elle, le sexe tendu au maximum devant le petit orifice, et lentement mais implacablement s’enfonçât dans son intimité la plus étroite. La fille criait, une des esclaves lui plaquât sa main sur la bouche pendant que le black n’en finissait pas de perforé cette femme. Une des esclaves masturbait le clito de la fille qui ne tarda pas à remplacer ses cris par des gémissements. Le black accéléra ses vas et vient et au bout d’un bon moment il se retira et jouit sur le ventre de la fille, qui en jouissant à son tour émis un jet violent qui inonda le black. Pour la gagnante elle eu le choix entre le même black ou un gang bang avec cinq « esclaves » dans une des alcôves. Gourmande elle choisi les 5 hommes. Mais le spectacle n’était pas fini. « Caligula » se leva et annonçât que 3 jeunes filles étudiantes avaient décidées de mettre leur virginité aux enchères, au plus offrant. La défloration se fera au milieu de l’arène après les enchères. Il demanda aux participants d’être doux avec les filles pour leurs premières fois. Les trois filles entrèrent, Elles étaient entièrement nues. Dans la salle les yeux des hommes étaient fixés sur ces trois filles prêtent à connaître pour la première fois la perte de leur virginité. Les enchères devaient revenir aux filles ce qui leur permettaient de poursuivre leurs études sans problème financier, Pas très moral, mais après tout, il fallait bien qu'elle se fasse baiser un jour, alors autant joindre l'utile à l'agréable. On apportât alors trois lits qui furent placés au centre de l’arène. Alors « Caligula » commença les enchères à 5 000 $. Pour la première fille, une petite brune toute frisée avec des petits seins. L’homme derrière moi annonçât 6 000, un autre 7 000. Celui qui a dit 8 000 était un homme d’une bonne soixantaine d’années. Il emportât les enchères à 10 000 $. Cette fille allait pour la première fois de sa vie faire l’amour avec un homme agé. Souhaitons qu’il soit à la hauteur. Effectivement après avoir longuement lécher son sexe il pris sa virginité avec une douceur extrème, pour la première fois de sa vie elle joui d'une pénétration.61f.jpg La seconde fille était brune, grande avec des seins respectables, complètement épilée avec le triangle du sexe largement ouvert. Les enchères reprirent 8 000 $ – 9 000 – 10 000, ça commençait à faire cher pour une défloration. Enfin 15 000 $ et c’est un homme black qui emportât la mise. Je pensais en moi-même, s’il est monté comme l’autre black de tout à l’heure, la fille va le sentir passer.Elle se coucha sur le dos, il lui demandât de lui faire une fellation, son sexe d'une taille honorable au repos développa une érection impressionnante. Après avoir à son tour sucer le clitoris de la fille il lui demandât de se mettre en levrette, il présenta son sexe à l'entrée du vagin et tout doucement il l'a pénétra de toute la longueur de son sexe. Elle émit un cri de douleur, puis il se retira, son sexe portait les traces de la perte de virginité de la fille. Il recommença, elle avait la tête enfouie dans un coussin et commençait à gémir puis n'ayant plus d'obstacle, il la martelât longuement jusqu'à ce qu'elle se mette à crier. Il éjaculât, et ils tombèrent tous les deux sur le côté. L'assistance dans un état d'excitation extrème se mit à applaudir. Troisième enchères, des murmures montèrent dans l’assistance, la fille grande, blonde était magnifique, avec une paire de seins superbes. La bataille s’annonçait rude. C’est alors que « Caligula » annonçât : « Cette fille est vierge des deux côtés, dont il y aura deux gagnants » et de toutes parts les enchères montaient. 15 000 -20 000 les deux vainqueurs de ces enchères allaient baiser et enculer cette fille pour la modique somme de 35 000 $ chacun. Elle alait pouvoir terminer ses études sans soucis. Tant qu’à la troisième fille, un des deux hommes s’était couché sur le dos, il fit mettre a fille au dessus de lui en lui tournant le dos et sans qu'elle n’eu pas le temps de comprendre, l’homme s’était littéralement empalé dans son cul, laissant libre son sexe pour l’autre partenaire. Elle essayât de se dégager, mais le deuxième homme s’approcha plaça son sexe entre les lèvres intimes de la fille, et sans attendre, il s’enfonça d’un coup. La fille se mit à hurler, mais rien n’y faisait, ils continuaient tous les deux à baiser et enculer la blonde à grands coups de reins. Ses seins se balançaient sous les coups de boutoirs. Ils firent durer le plaisir un bon moment, sans doute fallait-il rentabiliser les 35 000 $ qu’ils avaient déboursé chacun. La fille pleurait en les suppliant d’arrêter, mais ils continuaient inlassablement le massacre de ses orifices encore vierges vingt minutes plus tôt. Puis ils se regardèrent et dans un ensemble parfait, ils éjaculèrent ensemble. Ils se dégagèrent enfin, la fille se couchât en chien de fusil sur le lit, son sexe saignait. Les draps en étaient tout souillés. Des hommes entrèrent prirent chaque côté les trois lits et emportèrent les filles toujours couchées dans une pièce annexe. Visiblement ils avaient du se mettre d’accord, pour faire subir à cette pauvre fille un traitement qu’elle ne méritait pas. « Caligula se leva et annonça : « J’avais demandé de la douceur, vous n’avez pas respecté cette consigne, je vous exclu de la soirée et des autres à venir. » et comme si il était vraiment entré dans la peau de son personnage, il ajouta : « Galigula a parlé, partez immédiatement ».Ils quittèrent l’arène sous les huées des autres spectateurs. non sans avoir signer leurs chèques de 35 000 $ chacun. Je regardais John, il était écarlate. Je lui demandais : « Tu aurais été capable de faire subir ça à cette fille ? » Sa réponse fût catégorique : « j’aime trop les femmes pour les faire souffrir de cette façon ». En tout cas, j’espère qu’elle ne gardera pas trop de séquelles morales et physiques de son dépucelage, car c’est des coups à devenir lesbienne. Ce spectacle avait été d’une telle violence, que les spectateurs n’en pouvaient plus, je sentais une main se promener sur un de mes seins, je me retournais et constatais que sa voisine avalait son sexe. Mon voisin de devant se retourna, et constatant que mon sexe n’était pas encore occupé, plongea sa main en avant, et entra plusieurs doigts dans ma chatte très largement humidifiée. A mes côtés John avait sur ses genoux une très jeune fille qui lui offrait son cul pour une pénétration anale. Ce qu’il fit immédiatement. Mon occupant changea de position, sortant un sexe en pleine forme de dessous sa toge, je sortais un préservatif du petit sac, lui enfilait, et il me baisa longuement. On eu droit aussi à une vente aux enchères comme ça ce faisait à l'époque; Sur une estrade un homme officiait en vantant les qualités d'une femme complètement nue, Il décrivait ses performances sexuelles, ses préférences. Il la présentait de face en lui écartant les jambes et ouvrant son sexe, de dos en ouvrant largement avec deux doigts son anus jusqu'à le dilater de quelques centimètres. Les enchères montèrent très vite, et ce fut un vieillard qui l'emporta pour 20 000$. La vente prévoyait qu'elle devait rester avec son maître une semaine et assouvir toutes ses volontés. La soirée commençait bien et tout le monde commençait à baiser avec tout le monde. L’esclave de « Caligula » pratiquait une fellation à un des participants, pendant qu’un autre la baisait. Au bout d’un moment, « Caligula » se leva et annonça que le diner était servit, les corps se détachèrent petit à petit et nous nous dirigeâmes vers ce qui était la salle à manger. En fait nous nous sommes tous installés à la romaine, couché sur le côté, pour déguster les mets que nous proposaient les « esclaves » hommes et femmes. De notre position allongée, nous avions une vue superbe sur les sexes des filles et des hommes sous leurs petites jupes. La promiscuité des corps allongés, la transparence des robes, ont fait que très vite, les mains s’égarèrent à nouveau, et je sentis derrière moi, la présence d’un sexe prêt à servir. Je regardais l’homme, il était pas mal, alors poussant mes fesses en arrière, présentant mon cul à sa disposition, après avoir mis un préservatif, il m’encula de toute sa longueur. J’ai participée à pas mal de soirée, mais aucune ne m’avait procurée autant de sensations. Les coïts succédaient aux coïts et la jouissance à la jouissance. A ce moment là je pensais à Justine, la connaissant bien, je suis sur qu’elle aurait appréciée cette soirée. J’allais d’alcôves en alcôves, changeant les plaisirs du féminin au masculin, les deux à la fois, la continuité des rapports multiples sans dis-continué apportent pas leurs nombres une jouissance extrême. En levant un rideau, je suis tombée sur Annabella la directrice de publication de revues érotiques en charmante compagnie de trois jolies filles qui immédiatement me demanda de venir la rejoindre. Après m’avoir embrassé sur la bouche elle plongeât vers mon sexe, et se mit a exercer sur mon clito une série de petites tortures sublimes. John ne m’avait pas menti, cette femme était une experte du cunnilingus.61a Sa langue collée à mon sexe n’en finissait pas de m’envoyer des décharges de plaisir. N’en pouvant plus, j’ai voulu me dégager, mais elle me tenait ferme par hanches, et cela continua un bon moment, Ses doigts allaient et venaient en même temps dans mon vagin déclenchant des orgasmes à répétition dont elle buvait avec plaisir le résultat, sans qu’une seule fois elle ne cesse de me lécher, sucer, mordiller, mon clitoris qui criait au secours. Les trois autres filles s’occupaient d’elle pendant ce temps là, une sur chaque sein et la troisième enfouie entre ses jambes. Quand enfin elle se retira d’entre mes cuisses, je ne savais plus ou j’étais. Entre les multiples pénétrations anales et vaginales et la séance d’Annabella, j’étais complètement KO. Je prenais congé de ma suçeuse de clito après qu’elle m’ai dit que les photos prisent au studio, seraient prêtes le mardi suivant.61b.jpg A ce moment John apparu devant l’alcôve, il se dirigeât vers moi, et me dit : « Alors c’était comment ? » encore essoufflée par la séance, je répondis : « fabuleux, jamais une fille ne m’avait fait jouir comme ça, c’était divin » il me prit alors par la main et m’emmena vers la salle de torture. Là un autre spectacle s’offrait à nos yeux. Des « esclaves » hommes et femmes entièrement nus, étaient attachés par les mains avec des cordes qui pendaient du plafond. Des fouets et cravaches de toutes sortes étaient à la disposition des « bourreaux » c'est-à-dire, nous, les invités. Une grosse femme se défoulait une baguette de bambou à la main sur le corps gracile d’une jeune femme. Elle visait particulièrement ses seins, elle voulait peut-être lui faire payer sa jeunesse et sa beauté. La pauvre fille pleurait mais aucun son ne sortait de sa bouche, sans doute elle ne voulait pas offrir à son bourreau le plaisir de ses cris de douleur. Le chef des bourreaux intervint et arrêta le supplice. Le nombre de coups était limité à dix. La grosse femme avait les yeux complètement exorbités, si on ne l’avait pas arrêté, elle aurait massacrée cette fille. Comme quoi, lorsque l’on met dans une certaine situation des gens sains d’esprits et sans excès d’agressivité, ils peuvent se transformer en tortionnaires. Je demandais à John qui était ces hommes et ses femmes qui sont volontaires, pour subir ces trainements. John me dit qu’Il y avait des étudiants(es), des secrétaires, des femmes de ménages en fait toutes sortes de gens ordinaires pas forcement portés sur le sado maso, mais comme ils étaient très bien rémunérées par le Maitre des lieux, ils subissaient ces tortures pour améliorer leur ordinaire. De temps en temps, il arrive qu’il y ait des vrais maso, et là ce sont eux qui décident d’arrêter la torture. Des hommes flagellaient des femmes ou des hommes et l’inverse, les cris devenaient de plus en plus terribles, et l’excitation de plus en plus forte. John le vit, il me mit une petite cravache dans la main et me poussant en avant vers un jeune homme. Inconsciemment je commençais à le frapper d’abord doucement, sur le dos, puis sur les fesses, puis de plus en plus fort et comme il se débattait dans ses liens, il se retourna de face et me présenta son sexe en pleine érection. Ce fut plus fort que moi, je me mis à fouetter ce sexe tendu de plus en plus fort, qui prenait une couleur rougeâtre au fur et à mesure des coups. Je devenais incontrôlable, heureusement John m’arrêtât, à ce moment je constatais ce que j’avais fait, le sexe du jeune homme était tout rouge, n’y tenant plus et voulant sans doute réparer mes actes, je m’accroupissais, prenais délicatement le sexe dans ma main, approchais ma bouche, et tout doucement je lui administrais une douce et longue fellation. Toujours suspendus par les mains, il avançait son ventre pour s’enfoncer le plus loin possible mais ni tenant plus il éjacula en longs jets chauds et épais au fond de ma gorge. Quelle soirée, je demandais à John, combien de filles il c’était fait, sa réponse fut évasive : « je ne sais pas cinq, six peut-être plus, je n’ai pas compté, mais là je n’en peux plus.» je lui répondais que j’espérais bien qu’il ait gardé quelques forces pour moi en rentrant dans la voiture. « Oui ne t’inquiète pas pour ce genre de soirée, je prends ce qu’il faut avant j’ai encore de la réserve, il faut simplement que je récupère un peu. Je laisserais la vitre de séparation de la limousine ouverte, comme ça tu seras encore plus excitée ». Je m’insurgeais, « tu ne vas pas recommencer ce coup là ? Si tu fais ça en arrivant je baise avec Holden » Sa réponse ne fut pas surprenante : « Chiche ». Décidément, John était vraiment un mari très tolérant, mais comme je l’était aussi, nous sommes vraiment fait pour nous entendre. Nous avons quitté « Caligula » vers 5 heures su matin, John lui demanda s’il pouvait lui donner le n° de téléphone d’Eva son esclave. Il le regarda et lui dit : « Pas la peine, tu lui demanderas toi-même, emmenez là avec vous ce soir si vous voulez, elle n’a rien à me refuser. » Il nous raconta : «Elle est exilée cubaine, sans famille, abusée depuis l’âge de 11 ans par le personnel d’encadrement dans le centre pour orphelins où elle était hébergée. Quand je l’ai trouvée elle n’avait pas encore 15 ans, elle faisait la manche dans la rue et se prostituait dans les quartiers les plus pourris de N.Y. pour survivre. Elle venait de se faire agresser par une bande. Ils l’avaient séquestrée pendant plus d’un mois enchainée sur un matelas en assouvissant sur elle une multitude de sévices sexuels. Ils l’avaient privée de tout sauf de sexe. Elle avait des brûlures sur les seins et sur le sexe, Ils lui avaient percé le bout des seins et le clitoris et pour empêcher que ca se referme, ils lui avaient mis des clous dans les trous pratiqués. Elle marchait hagarde dans une rue, pratiquement nue et la merci d’autres bandes qui l’auraient à leurs tours utilisée comme jouet sexuel. » Il ajouta : « J’ai appelé la police, et après un coup de fil à mon ami le gouverneur, qui me donna son accord, pour que je l'emmène chez moi après un passage par l'hôpital. Grâce à mes connaissances, je lui avais obtenu rapidement une carte de séjour en règle. Je l’ai soignée, habillée, elle a appris les bonnes manières, J’ai pris à mon domicile un prof qui lui a enseigné l’anglais et les matières essentielles. Depuis elle me voue une reconnaissance extrême. J’ai toujours refusé tous actes sexuels avec elle. Elle est libre de rencontrer qui elle veut, mais je surveille discrètement ses relations. Elle a eu 21 ans le mois dernier, Je suis fils unique, je n’ai pas d’enfant, ma femme décédée d’un cancer du sein, il y a 9 ans n’en voulaient pas. Alors je l’ai adoptée officiellement, étant donné ce qu’elle à vécu depuis sa petite enfance, elle mérite bien ça. Elle a créée une Association qui s’occupe des filles, qui comme elle, on connu des sévices depuis leur petite enfance. Quand je ne serais plus là, et si elle ne fait pas de conneries, elle pourra vivre comme une princesse jusqu’à la fin de sa vie.». Pour preuve que l’on peut rouler sur l’or et avoir un cœur grand comme ça ! Et c’est comme ça que nous sommes rentrés à la maison, Holden en a pris plein les yeux dans son rétro et comme je l’avais dit, arrivé à destination, je l’emmenais dans la grande chambre, rejoint quelques instants plus tard par John et Eva. A suivre
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Par : le 12/10/13
Reçu le lendemain. Pour éviter de relancer la polémique, elle sait que je le publie ici où elle n'est pas connue. ------------------------------------------------------------ Cette seconde rencontre je l attendais avec impatience , je rêvais de céder sous ton regard pénétrant . Je n avais plus peur de l endroit ou tu m emmenais , seul , mon esprit avançait au fil de mes pas qui me menaient vers toi. J allais vers ton emprise heureuse et palpitante . Nous sommes descendus dans le donjon j avais compris lors de notre première rencontre que tu étais sensible a l abandon de l autre j espérais me montrer a la hauteur de ton attente ... Une fois descendue tu m'as dévêtue et jeter un œil sur ma nouvelle intimité puis tu m as habillée sans mot d'un soutien gorge , d un corset et porte jarretelles de liens . Tu tournais autour de moi en silence muni de tes cordes Que voulais tu faire ? Tu me déplaçais , me tournais dans un sens puis dans l autre nous formions un couple de danseurs étoile qui nous déplacions sur un opéra muet . Mon cœur et mon esprit chantaient une mélodie muette . Tu es reste longtemps ds mon dos je n avais aucune idée de ce que tu voulais faire . Tu prenais ton temps . Insoutenable attente ! Pour occuper mon esprit je me repérais a une ombre sur le mur ou j essayais de comprendre a quoi tes mains s affairaient ... De temps en temps des frissons parcouraient mon corps. Le bruit des chaînes est arrive enfin ! Quelque chose se passait cette attenavait été trop longue mais qu allait il se passer ? je n avais pas compris ... Mon corps se soulevait déjà doucement j étais entrain de comprendre que j allais être à ta merci . N était il pas mieux de rester la , immobile , toi derrière moi a manipuler les cordes . Mon corps se détachait du sol à chaque traction sur la chaîne , Mon cœur se soulevait . Mon esprit allait s offrir a ce que je ne savais pas encore " l inacceptable " ou le graal pour la femme docile que je suis . La liberté d être docile , attachée . Asservie , annihilée. Libérée des principes , des conventions . Je n avais envie que de ton envie . Je n ai plus été que frissons . Je ne me rappelle pas bien ce qui s est passe pendant tout ce temps , l immortalité à du m atteindre ... L insoutenable légèreté de l abandon... Je n ai jamais connu un tel bonheur , un tel bien être . J étais si près de toi, si absente du reste . Les cordes entraient dans ma chair et me torturait peu importe ! Tu étais la ! Tu m avais fait entrer dans ta dimension . Quand je suis redescendue j étais infiniment reconnaissante de ce que tu venais de me faire. Vivre je n avais qu une envie ...que tu me permettes de toucher ton corps . Merci de ton attention , de ce merveilleux partage . Merci d'être TOI. Voici M. le compte rendu de mon ressenti . Toujours écrit d un jet sans relecture . J espère qu il te plaira . Il est sincère . Merci pour ce beau moment C.
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Par : le 31/10/13
B onheur de Vous appartenir. O smose de vivre nos envies et désirs. N otre sincérité qui est de mise. N om qui est le votre et celui de Maitre que je Vous donne. E motions à votre contact, à votre voix qui m'attire. F ace à face, et les émois qui sont légions quand je Vous vois. E xhaler le parfum de votre peau qui m'enivre. T ouchée par votre RESPECT. E xprimer ce que je ressens. A ttente et impatience parfois de Vous revoir. V ivre les instants précieux avec Vous. O béissance et appartenance en ce collier porté. U ne rencontre et l'alchimie qui est passée entre nous. S ensations sans cesse renouvelées. M arquée par Vous, marques visibles ou invisibles. O bscurité sous le bandeau qui couvre mes yeux quelque fois. N ous et cette confiance mutuelle qui est le ciment d'une relation. M ains qui me caressent, mains qui m'électrisent. A bandon dans ma soumission, Vous aimez mes expressions. I nstants précieux, instants de partage ou la jouissance explose. T enue de Vous, tenue de moi, tenue que Vous appréciez. R espect qui est primordial de chaque coté. E couter pour progresser et grandir dans la sérénité.
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Par : le 13/11/13
le jour était arrive, leur premiere rencontre était prevue pour l apres midi. une chose faisait de cette journee une journee doublement importante. en effet,le moment était venu pour elle de passer ce collier tant espere. elle l avait choisi en accord avc son maitre de cuir noir pare de clous d argent. ce collier représentait pour elle cependant une source d angoisse. serait elle digne de revetir ce collier signe d appartenance et de de don de soi total. toutes sortes de sentiments la submergait.mais n était ce pas normal?seul le temps pourrait repondre a ses questions
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Par : le 13/11/13
Bonheur quand vous m'avez rejoint sur la capitale. Complicité qui est la notre, joie de Vous retrouver. Pour fêter l'anniversaire de notre belle rencontre. Le soleil était présent pendant ces jours. L'occasion également de se promener tous deux. Les cent coups de cravache reçus l'après midi de votre arrivée. Aucune punition, marques désirées pour imprimer l'année de notre premier rendez vous. J'ai compté les coups, j'avais énoncé au hasard le chiffre 80 et Vous m'avez dit 100. Rendre hommage à Mon Maitre, me dépasser, qu'il soit fier et heureux. Aucun temps d'arrêt ou caresse (sourire) comme le soir à ce club. Un peu plus tard, nous avons été dans ce magasin Démonia. Lieu incontournable de diversité d'accessoires, d'articles BDSM. Vous m'avez offert entre autre, cette bague d'appartenance. Votre choix était le mien au vu de mes doigts fins. Anneau symbolique, obéissance à Vous Mon Maitre. Bague rêvée, désirée, fierté de la porter. Après avoir diné dans un restaurant, nous nous sommes préparé pour nous rendre à C et C. Toute de noir, j'étais vêtue : serre taille, mes talons favoris avec bride à la cheville. Jupe que vous affectionnez, haut noir avec petits volants sur mes épaules. Vous portant ce joli costume noir qui vous sied à merveille, chemise foncée grise. Cela vous change des diverses chemises blanches que vous aimez à porter. Vous connaissez P le propriétaire des lieux, nous étions venu à ce club début juillet 2010. Ce jour là, Vous m'aviez en fin d'après midi, je me souviens : Offert ce collier qui me rappelle ma condition, Votre domination, mon appartenance. Collier qui orne mon cou, collier redouté, collier désiré. Nous avons pris le métro, pour nous rendre à ce club. J'étais assise bien droite, mes seins pointant sous le tissu fin. Un peu de marche, puis avant d'arriver devant la porte, Vous avez placé mon collier. J'ai pris une grande respiration avant d'entrer. Peu de monde, l'occasion de converser de passions communes, c'est agréable de découvrir Maître soumise et d'autre personnes présentes au fil de la soirée. Le dialogue est important dans une relation, il est la base de la continuité, de la complicité, de l'abandon total. Connaitre l'autre permet d'avancer, de se dépasser, de progresser, de ne plus avoir de tabous ou peurs. A C et C, à un moment donné vous m'avez intimé l'ordre de retirer ma jupe et mon haut, aie la honte qui arrive, deux personnes étaient présentes. Vous m'avez attaché à la croix de st André à gauche : 200 coups de cravache, je n'ai pas fait la 'maline', j'ai tenu à respecter le chiffre que j'avais énoncé en fin d'après midi, aucune punition, simplement des marques désirées. Après un certain temps, j'ai entendu des pas, ressenti des présences, les yeux clos, les sens sont décuplés. Deux personnes ont parlé de mon fessier, certains compliments, aie Qu'il se prêtait à la cravache, coups divers. J'ai eu de la honte, de l'humiliation à me savoir regardé. Il me fallait me dépasser, connaitre et accepter ce fait. J'ai attiré des regards sans le vouloir, et ce n'est pas à cause de ma plastique, sourire. Aucune gêne à avoir en fait. J'ai pris sur moi, le lendemain cela a été bien mieux J'avais mis ma honte au vestiaire. Vous me dites certains mots, ils sont sincères, je le sais. Plus tard dans la soirée, autre domination deux couples Maitre et soumise, c'est agréable de regarder quelque instants des personnes qui aiment ce que nous affectionnons. Parfois certains gestes et attitudes communes. En club SM, à priori tout le monde connait les règles que cela soit Dominateur ou Maitre/soumise, celles ci ne sont pas à sens unique, le Maitre est le garant de sa soumise, respect d'elle et des autres soumises, les codes sont à tenir de chaque coté, n'est ce pas ? Sourire. En passant près du bar, j'avais remarqué un superbe fouet accroché. J'ai émis le souhait de me faire fouetter par le propriétaire de celui ci avec l'accord de mon Maître, sa présence. Homme de talent, qui maîtrise ce art à la perfection. Mon Maître le connait et a confiance en lui. Ce magnifique fouet cinglant mon dos, mes épaules dénudées ce premier soir. Mon Maître ne va pas me confier à un abruti, il y en a. Qui sont capables de meurtrir à vie une soumise. Que cela soit par un coup de cravache, coup de fouet, et autre. De martyriser une soumise en frappant fort ses seins, ou une autre partie de son corps. N'écoutant qu'eux, ne s'inquiétant pas de celle qui leur appartient. Ou de celle qui leur est confié quelque fois. Ce n'est pas une question de savoir-faire, je pense ; c'est une question de respect. Un Maître ou dominateur qui casse une soumise psychologiquement ou la marque physiquement comme un animal aveugle marque son territoire. Il ne s'agit pas seulement de respecter l'intégrité de sa soumise, mais aussi et surtout de contribuer à son épanouissement, à son dépassement personnel. C'est toute la différence entre un Maître, un dominateur et un sadique...Sourire. J'ai aimé certains mots entendus, et ai pensé la même chose. Un Maître veille sur son soumise, il prends soin de celle qui c'est abandonné à lui, qui lui a offert son corps, son âme. La soumise fait honneur à son Maître en toute circonstance, inutile de lui glisser à l'oreille : fait moi honneur. A dire ce mot, sois il doute de lui, soit il sait qu'il va outrepasser ses droits, (cela n'engage que moi, c'est ce que je pense). Nous avons quitté le club, quelque pas dehors, puis un taxi pour rejoindre l'hôtel. Vous avez pris quelque photos dans la chambre, l'empreinte des coups de cravache, du fouet. Nuit courte, du mal à trouver le sommeil, votre présence à mes cotés... Seconde soirée, autre ambiance, peu de dialogue et puis. Certaines choses se font, nouvelles découvertes, présences. Un shibari effectué sur M par une autre jeune femme. Ses mains derrière le dos, jolie posture. Une dextérité pour passer les cordes de trois couleurs différentes. J'avais les yeux rivés sur la façon de procéder. Bien qu'en face, je ne voyais pas les noeuds effectués Quelque mousquetons, de la force dans les bras pour hisser les cordes. Une suspension a été faite, merveilleux moment ou le corps s'incline. De toute beauté, devant le résultat de cet art. Cela a été rapide à défaire les noeuds, j'en ai été bluffé. L'assistance a été captivé par la réalisation de cet envol dû aux cordes et à la manière de procéder de cette petite fine et brune jeune femme. Nous avons rejoint la pièce de droite où se trouve l'autre croix de st André. Après m'avoir attaché de face, coups de martinet sur la poitrine et le sexe. Devant les marques de mes fesses laissées la veille, Vous avez fait attention de ne pas aggraver leur état. Bien que 10 coups de cravache, ont été sollicité pour ma gourmandise, merci à Vous. Une boisson Vous m'avez commandé, l'occasion de s'asseoir, de bavarder. De voir les personnes qui étaient arrivées. Près de Vous, un homme s'est présenté, et Vous n'avez pas donné suite à sa demande. J'aime Votre façon de Vous comportez, toujours ce respect que Vous avez, que cela soi dans les gestes et paroles. Un peu plus tard, une jeune Maîtresse et son soumis, des tenues qui ne laissent pas indifférents, ils avaient mis un moment à revêtir celles ci sur place. Des merveilleux talons pour Elle et lui également qui était bien grand, il faut pouvoir marcher avec, cela n'a pas été évident pour lui quand il a suivi sa Maîtresse à un moment donné. J'avais exprimé le désir de me faire fouetter à nouveau pour notre seconde soirée à C et C. Vous avez accédé à ma demande, une soumise peut dire, en ce qui me concerne vous aimez que je m'exprime, et faites à votre guise concernant la réponse, Vous n'éludez jamais une question. Pendant Votre ou la domination, je reste silencieuse. Laissant mon corps s'exprimer, se tordre, onduler. Tard dans la soirée, l'ambiance change, un certain dialogue s'installe. J'écoute, j'entends, C jolie soumise blonde, quelle classe, élégance elle a. A un moment donné, elle reçoit des coups de martinet par M. Ses jambes et cuisses écartées au maximum, sa magnifique petite robe noire relevée. Superbe cambrure, un fessier de toute beauté. Sa façon de s'exprimer est excitante. Ses mains sont posées en dessous du cadre du grand miroir. Puis P commence à la fouetter. Instant de silence, en attente du fouet. Celui ci fend l'air, claque. Je suis près d'elle à un moment donné. En tirant nos mains l'une vers l'autre ou pourrait se les joindre. J'ai ôté ma jupe et mon haut de moi même, étonnant mon Maitre .... Sourire Aucune gène, ou peur des regards, être soi. Recevoir des coups de fouet ou cravache en étant couverte, ce n'est pas l'idéal. Je me sentais en confiance, en serre taille et talons. Ph m'a fouetté le haut du fessier, pas les reins bien sur, disons sur les cotés au vu de mes traces de la veille (cravache). Duo de fouet, je ferme mes yeux, ne pensant qu'à Vous, qui étiez assis à me/nous regarder. Au bout d'un certain temps, je crois que C pleure, j'ouvre mes yeux, son corps se tord, j'ai mal pour Elle, j'aimerais la réconforter. Je reste à ma place, je vois son corps se recroqueviller comme s'il voulait épouser la forme du cadre, se fondre en lui. Elle se fait petite, elle est dans sa 'bulle'. J'ai su un peu plus tard en parlant avec C, qu'elle n'avait pas pleuré et ne pleurait jamais. Simplement une impression à l'entendre s'exprimer. C'est troublant ce fait, comme quoi les sensations et ressentis sont différents. P étant libre, il prends la place de Ph avec son fouet également fait sur mesure; le sien est couleur argent, celui de Ph est noir, et il en a deux en fait, qu'il m'a montré avant que nous quittions le club, curiosité de femme soumise, admirer les fouets magnifiques, les soupesés, le prendre dans ma main, les laisser glisser sur ma paume, comme une caresse. Je suis au milieu de la pièce, des personnes sont présentes. Mes mains posées en haut sur l'encadrement de la glace. P m'intimide l'ordre de me cambrer plus, encore plus. Je lui obéis. En exprimant le fait de vouloir des marques pour fêter un an de notre première entrevue. Il me faut tenir la parole dite la veille et renouvelée à mon arrivée, ne pas décevoir ou se défiler. Envers son Maître, où la personne que Mon Maître connait et en qui, il a confiance. Il ne va pas me laisser entre les mains d'un parfait inconnu qui ne maitrisera pas l'art du fouet, pouvant meurtrir ma peau, mon corps par un instrument de domination. Désir du fouet sur ma poitrine, je suis à présent de face. Les mains derrière le dos, la tête bien droite. Le fouet cingle, il fouette, il claque à mon oreille, j'aime le son qu'il émet. Je suis impassible, les seins offerts au fouet, marques désirées, P me demande de me tourner un peu. Mes épaules sont sollicitées, c'est merveilleux, cette caresse du fouet, cette sensation de chaleur, ma peau réagit, mes yeux sont clos, les sens sont décuplés. P me signe les seins de son fouet, je suis bien. M et C ont peur pour moi, j'entends des : oh non ce n'est pas possible, je ne regarde plus, je les pense (peureuses)... Désolée, nous avons parlé après et vous n'êtes pas ainsi. D'où vous étiez, vous voyez les marques laissées par le fouet, marques incarnats que je ne voyais pas et pour cause. Mon Maître qui est attentif à celle que je suis, apercevait les marques laissées par le fouet, a fait signe à P d'arrêter, je l'ai su après. Un Maître protège sa soumise parfois d'elle même. Quoique certains n'écoutent qu'eux parfois, outrepassant les limites qui ont pu être fixé, ou si aucun code énoncé, le plaisir d'entendre leur soumise suppliée. Sourire. J'ouvre les yeux : les marques sont là, je ne pensais pas qu'elles seraient ainsi, incarnats. Aucun regret, désir du fouet, marques de lui, vivre l'instant présent, sans se poser de question. Je vêts ma jupe et mon haut, l'impression d'être ailleurs. C nous offre une boisson, nous bavardons assises, échanges d'impressions. M et C me demandent comment, j'arrive à supporter le fouet ainsi. Je ne sais que leur répondre, à part que : j'ai le visage de mon Maître gravé en moi, et qu'à un moment donné, j'ai eu l'impression de 'flotter' ne sachant plus ou j'étais. Que mes yeux soient clos ou ouverts, ma seule pensée est Lui. Souffrir pour Lui, lui obéir, qu'il soit heureux. Je suis un peu ailleurs pendant un laps de temps, puis tout revient comme avant. Le sourire de mon Maître, son regard qui en dit long. J'ai fait abstraction des personnes présentes et assises. Seul mon Maître, son regard sur moi, que je devinais. M regarde ma médaille gravée qui est à mon collier, un an que je connais Mon Maître. C'est peu me dit-elle, en effet ou peut être, force de l'emprise, du lien qui m'unit à mon Maître. Il est presque 3 heures, nous allons quitté le club, je remercie les deux personnes qui m'ont fouetté. Ph m'a noté sur un papier, les deux produits que je devais acheter en pharmacie le lendemain matin, ils sont été efficaces, pour les traces et coups qui se sont estompés au fil des jours. Début juillet, nous serons de retour quelque jours sur Paris, l'occasion de revenir à C et C. De revoir P et C, peut être Ph que nous avons apprécié à ces soirées. Un peu de marche dehors, puis un taxi nous ramène devant l'hôtel. Vous prenez des photos, merveilleux souvenirs. J'ai du mal à m'endormir, tant d'instants forts ressentis, vécus. L'heure tourne, je vous regarde dormir, n'arrivant pas à trouver le sommeil. Je m'endors enfin, nuit courte peuplée de cette soirée riche en sensations, découvertes. Le petit déjeuner ensemble, puis je file à la pharmacie, il nous faut quitter Paris. Ensemble nous prenons le métro, pour nous quitter à un moment donné vers nos destinations. Mon regard se trouble, les larmes perlent de mes cils. Aie ! émotion à me séparer de Vous. Vous à me dire : tu n'as pas pleuré avec le fouet et là tu pleures ! Oui Mon Maître, je pleure parce que : le trop plein déborde. Tous les instants vécus, passés avec Vous ont été source de : respect, confiance, joie, sourire, rire, gémissements, émotions, sensations, abandon, don, attentions, protection, découvertes, sincérité, complicité, intensité, désirs et envies partagés. Que cela soit aux divers restaurants, ou les petits déjeuners pris à l'hôtel avec vue sur un jardin. Face à face toujours, mon regard plongeant dans le Votre. J'aime à Vous regarder, Vous sentir, y puiser une certaine force. Vous qui êtes le premier Maître que j'ai et aurai. Vous qui êtes digne de ce titre, que je vous ai donné, après vous avoir appelé Monsieur pendant quelque mois, J'ai reconnu en Vous, de Vous nommer ainsi et Vous le méritez. Vous et ce respect que Vous avez depuis ce premier jour et il n'a jamais démérité. Vous êtes toujours d'humeur égale, jamais de colère, d'emportement, la maîtrise de Vous. Vous ne connaissez pas l'impulsivité qui est la mienne (sourire) taquine je suis. Aie la badine... Ps : Pub que nous voyons sur les abris bus, souvenir de ces affiches, et de la grande ballade, le jeudi matin sur les quais de la Seine, notre passage aux Tuileries et ce parc aux fleurs odorantes.
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Par : le 15/11/13
Chapitre IV suite. Mes rencontres de la demi journée, n'étaient que de mises en bouche selon Maître Henry. Je n'ai qu'une heure pour me préparer,pour installer le buffet, puisque ce soir en plus du dressage je dois aussi faire le service pour ces Messieurs avant d'être livrée aux invités. Maître Henry me donne ses dernières consignes une dernière fois. Ce que je dois faire, comment je dois me comporter. Au niveau habillement il choisit finalement le string et le soutien gorge en perles que j'ai amené avec moi, une fabrication 100% sénégalaise. Les petits fours et les canapés sont disposés sur la grande table, les boissons aussi. Toute la vaisselle et les ustensiles sont rangés dans la même pièce afin que je ne disparaisse pas aux regards des invités. En principe ce soir les invités ne se connaissent pas, c'est à moi en quelque sorte de les mettre à l'aise, je dois aussi répondre au téléphone et à l'interphone de l'appartement, je n'ai ni le droit de boire, ni le droit de manger sans l'autorisation du Maître. Maître Henry demande à mon mari Raymond s'il souhaite participer au dressage et s'il doit le présenter comme le mari de la soumise. Raymond décline l'offre de participation mais accepte d'être présenté comme le mari de la salope à punir. Je suis fébrile. Je vais être baisée,dressée, battue, devant l'homme que j'aime par des inconnus. Pour mieux m'humilier, Maître Henry m'ordonne de lui sucer la queue. La cravache à la main il s'installe dans le fauteuil et sort sa grosses bite violacée. A genoux aux pieds du Maître, j'entreprends une magistrale fellation sous les yeux de mon mari. Mes deux bras sont posés sur les cuisses de Maître Henry, mes lèvres décalottent le gros gland de mon Maître jusqu'à la naissance des couilles. J'étouffe, je suffoque. Maître Henry me parle pendant que je le suce, me demandant d'aller plus loin en me tenant fermement le cou. Je n'ai pas le droit de me servir de mes mains. Je fais ce que je peux. D'une main il me cravache les fesses. Je crie sous la brûlure du cuir sans pour autant pouvoir lâcher la belle grosse bite de mon Maître. Ce dernier me force à aller plus loin en m'insultant. Tu as intérêt à travailler mieux que ça tout à l'heure sur mes invités si tu ne veux pas recevoir le fouet. Sa bite cogne à l'intérieur de mes joues. Son gland prend des proportions considérables sous ma succion, ma bouche travaille très vite, ma salive coule le long du pénis de mon Maître. Maître Henry m'inonde le palais et la luette d'un jet chaud et épais. Je m'empresse d'avaler le tout et de nettoyer la grosse tige de chair souillée de sperme et de salive sous peine d'un coup de cravache. Il ne laisse pas de trace mais il sait faire mal. Juste au moment où le travail de nettoyage de bite est terminé,la sonnerie de l'interphone retentit, c'est le premier invité qui arrive.... Debout rapidement, je décroche l'interphone en disant : Oui bonsoir, résidence de Maître Henry. A l'autre bout de l'appareil une personne me répond : Bonsoir , je suis Manu, je viens pour la soirée. Oui Monsieur, vous êtes attendu fis-je d'une voix suave en indiquant l'étage et le numéro d'appartement avant d'actionner l'ouvre-porte et de raccrocher l'interphone. A toi de jouer maintenant dit Maître Henry. Mon coeur bat très fort, mes petits seins se soulèvent à un rythme saccadé, le soutien gorge en perles ne cache rien, je regarde mon mari qui me sourit et qui m'envoie un baiser du bout des doigts. La sonnette du palier retentit, je suis derrière la porte ainsi vêtue presque nue pour recevoir les invités. Après une légère hésitation j'ouvre enfin la porte, toute souriante comme si de rien n'était, comme si j'étais habillée pour recevoir des amis. En ouvrant la porte, je découvre sur le palier un homme de grande stature, brun, frisé, une petite moustache, bien habillé. Il est visiblement étonné de me voir presque nue. Je l'invite à entrer. Il se présente : Bonsoir, je suis Manu, je viens de Carcassonne et je suis l'invité d'Henry me dit-il. Bonsoir Monsieur, soyez le bienvenu, je suis Safi, je suis ici pour vous servir et accéder à tous vos désirs, même les plus secrets. J'ajoute la phrase rituelle, n'hésitez pas à user et abuser de moi. Puis-je vous débarrasser de votre veste ? Asseyez vous. Puis-je vous offrir à boire ? Whisky, Ricard, Martini, gin, Porto, Bière,Jus de fruits ? Une bière s'il-vous-plait ! Tu es prévenue me dit Henry, si tu fais trop de mousse, tu auras une punition au choix de notre invité. Tremblante, je présente à Manu sa bière sur un plateau, je sers la bière en faisant attention de ne pas faire de bêtises. Raymond dans son coin me regarde avec tendresse. Une fois la collation servie, je vais m'asseoir aux pieds de mon Maître. Les trois hommes discutent de tout et de rien, je reste à genoux les mains derrière le dos la tête baissée. Maître Henry parcours mon corps avec sa cravache comme pour montrer à l'invité ma docilité au bout de quelques minutes, mon punisseur m'invite à me lever et à me présenter. Je commence à égrener ma ritournelle. Je m'appelle Safi, je suis en dressage Chez Maître Henry pour trois jours avec l'accord de mon mari ici présent, pendant ces trois je serai sa chienne sa soumise, sa salope sa pute et si vous le voulez bien la vôtre. Henry me pousse vers Manu en disant : Montre-lui ce que tu as à offrir. Je me place debout en face de Manu qui est assis. Son visage est juste à la hauteur de mon ventre. Il me regarde avec intensité et me pose une question. C'est toi la salope de service ce soir ? Oui Monsieur. Il me fait pivoter sur moi même,de sorte à avoir mes fesses devant son visage, mon ensemble de perles ne cache rien de mon corps. Manu me demande de me baisser et d'écarter au maximum mon cul. En bon connaisseur de salope, il soupèse les deux globes de mes fesses comme s'il s'agissait de deux melons bien mûrs. Il écarte brusquement mes fesses pour mieux apprécier l'oeillet de mon anus qui frémit sous son regard. Il tâte ensuite mon sexe lisse et les plis de mes lèvres. Il fouille profondément à l'intérieur m'obligeant à lâcher un petit cri. Tout en m'examinant il continue à parler avec Henry, le félicitant d'avoir un beau petit bijou pareil à sa disposition. Il s'adresse également à Raymond en lui disant que je suis un bel animal sauvage. De nouveau face à lui il me demande si j'aime avoir mal. Oui Monsieur dis-je, j'aime ça, je suis ici pour ça pour vous donner et vous faire plaisir. Tu es bien rasée, j'aime les femmes lisses. Sans attendre, il commence à me couvrir le ventre de baisers avant de descendre plus bas à la naissance de mes lèvres. A genoux, les jambes écartées, les mains derrière le dos, Manu examine ma poitrine. C'est tout ce que tu as à m'offrir comme nichons salope ! Subitement il m'administre une énorme claque sur un sein. Surprise je crie de douleur. Aussitôt il tire le tétons droit vers lui. Je croyais que tu aimais avoir mal me dit-il Oui Monsieur j'aime ça, tirez plus fort, je vous en prie dis-je d'une voix faible. Il n'attendit pas deux fois pour se satisfaire. Tu sais sucer aussi parait-il ? Oui Monsieur, mon mari dit que je suis la meilleure suceuse black de Paris répondis-je effrontément. Il me regarda étonné la bouche ouverte : Tu ne crois tout de de même pas que c'est moi qui vais sortir ma queue tout seul, c'est toi la salope de service.... c'est ce que tu m'as dit tout à l'heure. Oui Monsieur excusez moi. Immédiatement j'entreprends de lui ouvrir sa braguette et de défaire sa ceinture. Ma main cherche sa bite; à mon contact son énorme braquemart se dresse comme un diable à ressorts qui sort de sa boite. Manu est fort bien pourvu. Surprise par la taille je saisis la bite à deux mains en le décalottant au maximum avant de l'enfouir dans ma petite bouche. L'homme m'attire à lui et s'installe confortablement pour sa première fellation. Visiblement Manu apprécie ma prestation en félicitant mon mari. Sa bite est grosse et lui bouge sans arrêt à tel point qu'elle glisse souvent hors de mes lèvres. J'espère dit-il que tu aimes le jus d'homme car il n'est pas question pour moi de jouir hors de ta bouche. Sa phrase à peine achevée qu'il décharge sa jouissance au fond de ma gorge. Surprise par le flot de sa semence, j'ai failli m'étouffer. Manu s'adresse alors à Raymond pendant que je nettoie sa bite : Avec une petite pute comme ça, tu ne dois pas t'ennuyer tous les jours, elle est très bonne, c'est une super pipeuse, il faut l'essayer pour s'en rendre compte. J'ai à peine le temps de me nettoyer le visage que l'interphone sonne à nouveau. En ouvrant la porte palière, je suis surprise de voir deux hommes. Ils ne se connaissent pas mais ils sont arrivés en même temps. Ils s'installent dans le salon. Il y a Daniel le plus jeune et Jean-Louis qui est aussi fort que Manu. Je suis là nue devant les nouveaux arrivants. Toute cette faune mâle examine la marchandise que je suis devenue. Je dois prendre des poses plus ou moins humiliantes selon les directives de l'un et des autres. Chacun y va de son commentaire plus ou moins salace. Chacun m'examine de près écartant les chairs de mon sexe et de mon anus. On s'intéresse aussi à ma bouche que l'on me fait ouvrir en grand. On me fait sucer des doigts qui l'instant auparavant étaient plantés en moi, je dois déguster sur les conseil de mon Maître ordonnateur et sous les yeux de mon mari. Messieurs dit Henry, nous allons passer aux choses sérieuses, nous allons dresser cette chienne qui en meurt d'envie. Elle a fait plus de 800 kilomètres pour être baisée et dressée. Les quatre hommes plus mon mari s'installent dans la pièce d'à côté où une crois de St-André est fixée au mur. Tout autour sur des étagères divers instruments : chaînes, cordes,godes de toutes les tailles, poids, pinces, cravaches, martinets, masques, menottes, bougies et plein de choses encore. A quatre pattes tenue en laisse, je passe devant chaque invité dont certains ont déjà la bite dehors et se branlent. Je passe une fois, on me flatte la croupe comme un gentil toutou. Henry me demande de faire la belle, je dois me redresser sur les genoux les mains à hauteur du visage, en tirant la langue comme une chienne qui attend son sucre. Henry me donne sa main à lécher, puis tout d'un coup, il sort son sexe que je suis obligée d'engloutir devant tout le monde. C'est bien me dit Henry. Qu'est-ce qu'on dit : Merci Maître. C'est bien tu es une bonne chienne, va dire bonjour à mes amis maintenant. Toujours à quatre pattes je me dirige vers le premier, c'est Daniel, il a un bel engin très long, que je lape à plusieurs reprises. Je le quitte pour aller faire la même chose à Manu qui m'attend avec impatience, il connait déjà la douceur de ma bouche. Je passe ensuite à Jean-Louis qui à mon grand étonnement à une très petite bite pointue comme celle d'un chien, je m'attarde sur lui aussi longtemps que sur les autres. Je termine mes salutations en suçant mon mari sur lequel je m'applique. Les présentations d'usage terminées, Henry me place sur la croix de St-André bras et jambes écartés, maintenus par des mousquetons et des chaînes. Je suis ainsi offerte aux regards des invités d'Henry, cet attirail me métamorphose en une sublime putain. Mes seins sont libres, simplement rehaussés d'un support métallique,une armature de soutien gorge dépourvu de tissu, comme si deux mains d'hommes les soutenaient. Les pointes sont droites et excitées. Avec des mots orduriers, Henry prend mes tétons et les pincent avec rage. Tu mérites une dérouillée salope dit -il en me fixant droit dans les yeux. A suivre.
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Par : le 22/11/13
Votre repos estival. Il fut long, entre imprévus et aléas de la vie. 6 semaines sans pouvoir se rencontrer et demain bonheur de Vous. Patience, obéissance, impatience cette dernière semaine. Respect de Vos consignes, de Votre silence pendant certains jours. Des écrits pour Vous en cette pause. Vous parler, vous dire, exprimer mes ressentis. Certains faits sont là, on se découvre autrement, quand patience se veux. L'appartenance n'est pas simple. C'est dans certaines épreuves que l'on voit l'attachement, le ciment qui est là, quoi qu'il arrive, le soutien de chaque instant, jour est précieux. Bien que lointaine et proche, mes pensées vont vers Vous. Demain, Vous signerez Vos maux sur ma peau. J'ai à découvrir avec Vous, comme cette signature sur ma peau bientôt. Hâte de plonger mon regard dans le Votre. Hâte de Vous retrouver. Je sais qui Vous êtes, depuis ce premier jour et à ce jour Vos paroles et actes ont toujours été, avec Vous la réalité. Notre confiance partagée, Notre complicité, suffit d'un regard parfois. Et ce respect que Vous avez en TOUTE circonstance de Vous, de moi, de Notre relation. Je suis heureuse d'être votre. Kocham Cię moja milosc Mistrza Le 17 août 2011. 23h23
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Par : le 07/01/14
Ma main parcourra alors de sa cheville au genou avec douceur et légèreté... Puis je m'arrêtais là, contemplant ce somptueux spectacle qu'Amandine m'offrait... Elle savait que j'aimais jouer à faire attendre...que généralement l'attente était toujours suivit de quelque chose de plus fort que la précédente action... Ce qui là, ne rata pas... Laissant ma main sur son genou, de l'autre je puis ouvrir le tiroir de la table base et j'en saisi l'objet de mon jeu favori dans l'attente...les boules de Geisha... Elle entendit le « cliquetis » des boules entre elles, et elle sourit, comprenant alors mon manège... Je me mis derrière elle, ma main vint alors se reposer à nouveau sur son genou, celui dont la jambe était sur le canapé...Je remontais alors doucement vers sa Rose...humide et chaude par l'envie, l'excitation réel de tout cette mise en scène... Mes doigts vinrent caresser le bord de ses pétales si doux et nus mais au combien humide... J'en profitais alors pour lui délivrer un tendre baiser dans le cou...sa tête se penchant en arrière... Mon autre main vint avec ses délices de sphère à la rencontre de ses pétales... Délicatement de l'autre main, j'écartais les pétales...ouvrant ainsi la voie royale à la première boule... Amandine se contracta légèrement, et à mesure que la boule entrait en elle, elle se relâcha, lâchant au passage un petit soupir de plaisir si caractéristique.. Je laissais là un moment Amandine, puis je revins à l'attaque si j'ose dire.. Je venais de mettre de la musique douce et délicate... Je me mis juste face à elle, elle toujours dans la même position... Et là, j'entrepris d'explorer son endroit interdit... De par sa position il me fut aisé d'accéder à celui-ci, usant de la Rose de sa belle fleur j'humidifie l'antre, mais très vite un doigt trouva son passage en elle... J'adorais sentir par cette endroit le contact de cette sphère qui était en elle.. Ce qui me valut encore plus de son si plaisant de la bouche d'Amandine...qui venait de mettre ses mains sur mes épaules pour conserver son équilibre... Je jouais ainsi un temps... qui dû paraître une éternité mais au combien délicieux pour Amandine... Ses réactions de plus en plus présentes, plus fortes en étaient la preuve... Mais je voyais l'heure tourner, et ce n'était que le début de son tourment de cadeau... Je m'arrêtais alors de jouer à ce supplice, en achevant d'offrir à son antre de désir, le chapelet de ses tourments, mais avec toujours lenteur pour faire 'souffrir', durer cet instant d'égarement que m'offrait ma belle Fleur de Nacre... Je fis doucement descendre sa jambe pour qu'elle rejoigne l'autre. Puis, je fis remonter avec délicatesse cette étoffe, protectrice et rempart à sa fleur... Amandine ouvrit alors ses yeux... pleins d'étincelles, de douceur, et de plaisir... Je lui souris, puis en me redressant, j'en profitais pour embrasser le sommet de chacun de ses monts... Elle m'enlaça... Je la pris dans mes bras... Nous restâmes un court instant, ainsi serré fort, l'un contre l'autre... La musique était douce, et nous fîmes quelques pas... Je devinais que les démoniaques sphères lui apportaient plus que notre étreinte par les frissons qui la parcouraient... Nous nous arrêtions cette valse, plaisante... Je pris alors, le foulard de soie noir qui était près sur la table... Je la regardais une dernière fois droit dans les yeux, lui sourit... elle me sourit... J'entrepris alors de masquer les yeux de ma chère et douce Amandine... Cela fut fait rapidement... Je pris soin alors de prendre le coffret que je venais de lui offrir...et je mis aussi sur les épaules de ma Fleur de Nacre un châle Noir. Nous descendîmes rapidement, par l'ascenseur, au sous-sol...Amandine était quelque peu habituée à avoir les yeux bandés lorsque je l'amenais 'jouer' en extérieur...et cette descente donc fut tout naturel pour elle...une main posé sur mon épaule et toujours derrière moi. Arrivé à la voiture, j'ouvris la portière arrière pour y faire entrer ma chère et tendre... Elle prit place tranquillement, assise confortablement dans cette petite voiture...à l'époque je n'avais qu'une Super5...mais vraiment super cette petite voiture.... Puis nous prîmes la route, et je fis quelques détours pour faire perdre le sens de l'orientation à Amandine... Pendant le trajet, Amandine tenta bien de me faire dire ou nous allions et au bout d'une demi-heure de route...je devins plus ferme...en lui interdisant de me parler... Après une heure de route, j'arrêtais enfin la voiture... Amandine, devenue silencieuse, ne manquait pas, par son habitude, d'impatiences certaines, se trémoussant sur le siège arrière, espérant que je vienne rapidement lui ouvrir la portière... J'attendis quelques minutes, écoutant simplement la radio, faisant encore plus languir cette chère Fleur devant plus impatiente que jamais... Puis je sortis de la voiture...ordonnant à Amandine de rester tranquillement dans la voiture et que j'allais revenir... Elle ne dit mot, mais me fit un signe de la tête pour me dire "Oui"... Je fis semblant de m'éloigner de la voiture...et j'attendis, le temps d'une cigarette, la regardant assise dans la voiture... J'adore ce simplement moment d'attente, d'incertitude quant à la suite des événements...et je savais qu'Amandine en appréciait tout autant ce terrible tourment....
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Par : le 07/03/14
Un superbe week end, de belles Rencontres que cela soit Maître (sse) dominateur, trice, soumis (e) abdl De riches découvertes avec des Personnes souriantes, conviviales, charmantes, intelligentes, j'en oublie surement. Le partage des repas préparés apportés par les participants (es) j'ai aimé, en cuisine Ginou et Kio qui savent toutes deux ce qu'est l'organisation d'un tel événement, beaucoup de travail derrière ; KiO sait manier avec brio les ordres pour que tout se passe au mieux que cela soit pour ranger, desservir, apporter ainsi que sa soeur de soumission, merci à Toutes deux et à Emma pour la recette de cuisine ainsi qu'à Ginou pour une entrée chaude préparée sur place. Le débat m'a semblé long mais utile pour les participants (es) ne connaissant pas trop certains sujets. J'ai bien aimé que chaque personne se présente brièvement cela permet de savoir qui est qui. 23 Personnes présentes, une belle complicité, des connaissances avec autres Personnes, des partages, des émotions, des sensations, des initiations que cela soit : soubrette à plateau, ballbusting j'ai été impressionné par Daniel et Kanaria, Emma superbe complicité, une Maîtresse jeune par son âge, qui a la maîtrise, elle m'a époustouflé. La pratique des aiguilles avec le Dr Attila et Nurse Eva, Léa gracile soumise a expérimenté cette découverte sous le regard bienveillant de son MaîtreJDuroc, merveilleux partage que j'ai admiré. Dame Nadia accompagnée de Maud qui a été intenable, tellement électrique, sur piles dois je dire ce jour là. Merci pour vos sourires, ta gentillesse à mon égard, ton petit conseil au sujet de mains .... chut Un réel bonheur Tous deux et cela ravi mon coeur. Les cravaches musicales, bien que je ne sois pas musique en bdsm, aie ! Je vais me faire des ennemis tant pis. J'ai apprécié, je l'avoue d'admirer Nurse Eva qui a pris un réel bonheur à frapper en tempo. J'ai moi même à un court moment pris la place de Chienne 34 (qui était accompagné de son mari pour le pique nique) pour être fessée par Mr TSM en musique. sourire. Je n'allais pas faire la tête et bouder de mon coté, j'ai participé. Nous sommes là pour découvrir, pour partager. Par contre, pour les bougies et la suspension bondage kinbaku, shibari un pur moment de bonheur, la musique douce est la bienvenue, je dis à ma façon ce que j'ai vécu et mes ressentis qui ne sont pas ceux que tout le monde a vécu bien sur, chaque personne ressent les émotions différemment. Une personne m'a et me fait toujours pleuré c'est Ginou, douce soumise blonde, une belle Soumise et l'éclat de son visage, son regard sous le fouet de son Maître, elle m'émeut tout simplement, c'est de toute beauté en regardant les photos prises, que tu es belle dans ton abandon. KiO dans les cordes de toute beauté également, un réel bonheur de te voir t'envoler dans la suspension, radieuse, magnifiée si besoin était dans ces cordes de chanvre, ton regard magnifique, je suis très regard. Le canning Aie, Ginou, KiO, Daniel et ceux que j'oublie. Tenir les mains de Ginou avec Mr Mistral et que son Maître lui fasse un certain comptage plus la tva si j'ai bonne mémoire. Quelle endurance et que dire de Daniel, Soumis oh combien agréable, maso, toujours à rire, sourire, et qui reçoit beaucoup, gentil provocateur toujours en recherche de marques. Maître Pierre, son Maître est fier de lui et moi qui les ai accompagné Tous deux pour ce pique-nique, j'ai été sous le charme de ces deux Personnes et d'autres. Sourire. La cage de chasteté de Daniel et j'ai su plus tard qu'il y avait des pointes dedans aie, Ginou et KiO qui se sont amusés à lui faire des chatouilles. Aie Léa en cage, un merveilleux instant de quiétude, son Maître lui souriait, veillant sur Elle à un moment donné où KiO était allongée dessus pour un fist pratiqué par Son Maître. Puis plus tard Ginou enfermée elle aussi, une prochaine fois j'aimerai être dans la cage... Les martinets ont été à l'honneur ainsi que les fouets divers, les paddles, les cravaches certains (es) ont eu des révélations, se sont découverts des talents cachés, sourire Joffrey jeune et joli soumis abdl qui a été féminisé, maquillé, le rendu était superbe, il a joué le jeu, il s'est abandonné, a goûté au martinet, a servi de table pour qu'Emma et Kanaria puissent déjeuner, je ne suis pas branchée abdl et respecte les pratiques des uns et des autres qui font à leur guise. En ce qui me concerne les bébés et l'enfance, c'est pour moi un sujet qui me tient à coeur et vu ma sensibilité, je ne pourrais pas, bien que cela ne soit qu'un jeu, une pratique, que certains font par amour de l'autre et qui m'a beaucoup ému, j'aurais du mal, j'avoue. J'ai accompagné Sylvie pour la jouissance forcée enfin chacune à notre tour, il était tard et quelques personnes étaient présentes, Mr TSM a changé les serviettes, le vibro recouvert d'un préservatif, je suis axée sur l'hygiène qui doit être en toute circonstance. Je suis pudique et me montrer nue sexe et clitoris offert, allongée, sanglée pieds, cuisses et les mains, mon bandeau noir cachant mes yeux bleus, ainsi je n'ai pas vu les regards et ai pu me concentrer et entrer dans ma bulle comme j'aime. J'ai mentalement offert ma jouissance à Mon Maître et j'avais demandé à Maître Pierre si je pouvais lui tenir la main pendant ce temps, il a acquiescé. Toutes deux avons découvert l'électro avec Maître Pierre bien que la musique un peu forte à un moment donné pour moi m'a déconcentré, mais dehors autre pratique faites en musique, une autre fois au calme je découvrirais à nouveau l'électro. Le water-bondage que j'ai voulu découvrir étant de nature curieuse, impression bizarre, sensation diverses, la peur, la panique un court instant, le coeur qui cogne, les pieds que je remuais et Mr TSM qui ne me fait pas remonter la tête tout de suite, le mental qui est là, les bulles qui se forment à coté de ma bouche, Daniel qui a pris les photos pour que mon Maître voit mes initiations. SM 30 et son regard coquin, ses mains agiles. Aie Libellule au fouet ravissante brune Merci à Mr TSM et ses deux adorables soumises pour ce pique-nique riche en découvertes, à ces deux dernières pour toutes la préparation que l'on a pas vu derrière et que l'on a bien apprécié, gentillesse, moments de partage, mots réconfortants, petits conseils, et le massage que m'a prodigué KiO à un moment donné. Merci à tous les participants (es) et si j'ai oublié quelqu'un (e), je vous présente mes excuses. Je voudrais associer Ludic avec qui je converse depuis 2 ans passés ici, qui m'a fait découvrir l'autre site, grâce à lui, j'ai pu faire de belles Rencontres des rares personnes m'ont marqué à leur façon marques visibles ou invisibles que je garde dans l'écrin de mon coeur. Merci à Mon Maître aimé pour m'avoir permis d'aller à ce pique-nique, de découvrir beaucoup avec la confiance et le respect de Maître Pierre. PS : J'avais demandé l'accord des participants (e) à la fin du week end pour écrire ce récit plus tard. le 27 07 2013
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Par : le 04/09/14
Cela remonte à 6ans, je venais de rencontrer ma petite amie (qui est devenue mo ex, après 3ans) et elle venait manger à la maison. Je lui sort le grand jeux, ambiance tamisée et bon repas.Après une heure de repas, on passe au dessert, mais on manque de sujet, elle me dit qu'elle est excitée à l'idée de ce qui va suivre."Ah oui, mais ce soir c'est moi qui décide du déroulement de la soirée" lui répondis je avec une pensée toute excitante aussi"Je démande à voir, je t'avoue que j'aurais aimée que ce soit plus brutal la dernière fois, surtout que j'ai remarqué ta façon de me prendre les mains pour que je reste immobile"Dans ma tête tout se mit en place et j'executa mes pensées.je posa ma petite cuillère et me leva, la pris par la main et l'emmena dans la chambre. Elle vit les barreaux au lit, je retira ma ceinture. Et lui dit:"Met toi en sous vetements, maintenant"Doucement elle enleva ses habits, pour dévoiler une lingerie fine. Je la poussa sur le lit et lui attacha les mains aux barreaux. Un sourire se dessina sur son visage. Je retira sa petite culotte pour lui mettre dans la bouche. Je pris ses jambes pour les remonter à ses épaules. Ses fesses s'écarta et me laissa dévoila ton anus et ses lévres légèrement humide.Je lui donna une fessée qui marqua mes doigts sur sa peau. Ma langue passa sur ses levres et mon pouce à l'entrée de son rectum...Vous aimez le début?Je suis nouveau, venez me découvrir. Demandez moi la suite
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Par : le 20/09/14
Tous commence samedi soir, arrivée à la gare avec un peut d'avance, je regarde ce qui ce passe autour de moi. Pas grand monde à cette heure si, sauf cette ambulance qui s'affaire à je ne sais quoi, et j'avoue que mon intérêt était porté sur toute autre chose. Un sms fait frissonner mon portable, sa y est Eden est arrivée, je m'approche de la gare, et je vois une ravissante jeune femme, un peut apeuré et tendu, ce qui peut ce comprendre, elle débarque dans une ville inconnu pour rencontrer un Dom qu'elle a découvert quelques jours plus tôt via notre site fétiche. Je m'approche d'elle doucement, sans l'effrayé, lui dit bonjour et commence a discuter avec elle, il paraît que cela s'appelle briser la glace, je pense en effet que le terme est bon, je sens qu'elle se détend relâche certaine défense. Elle me suit, dans la voiture nous échangeons pas mal de chose qui tourne essentiellement sur son voyage, la qualité des transports et le petit «cadeau» fait dans le métro. Enfin on arrive, enfin avant d'arriver, je la voie se déchaussé, la raison, j'ai osé lui dire de marcher doucement car les murs ont des oreilles. Donc pied nues elle s'avance vers l’ascendeur, nous montons durant les 7 étages elle dit une petite bêtise....ce qui lui vaut une fessée rapide sur son adorable fessier, elle prend cette fessée adorablement, son regard navigue entre surprise et plaisir de découverte. Première soirée dans l'appartement. Après l'avoir invité a entrer, nous nous installons et discutons de tout et de rien, puis vient le début. La soirée débute, je demande à Eden de se mettre a genoux devant moi, je la déculotte pour mon plus grand plaisir. Dans cette position elle est vulnérable et parfaitement soumise, je lui explique les règles du «jeu». Je l'allonge doucement sur mes genoux, sa y est Eden va découvrir la fessée, la vrai, claquante et rougissante. Son anatomie et ses réactions m'informe qu'elle aime cela, qu'elle prend beaucoup de plaisir son sexe devient humide. Puis vient la découverte du martinet, une petite appréhension se fait ressentir, les lanières caresses ses fesses, puis le martinet commence a claquer sur ses fesses, doucement, puis plus fortement, elle aime cela, elle en redemande même. Cette découverte lui plait, et cela me fait plaisir de voir le plaisir qu'elle prend durant cette séance. J'épice cette séance de martinet.....avec l'arrivée des pinces que je place délicatement sur chaque cuisse, c'est qu'elle aime cela, le mixte martinet pince la fond frémir de plaisir son sexe est de plus en plus humide. La déculottée au martinet se termine, je l'invite a se retourner, son sexe est en ébullition, je lui ordonne de se caresser, elle commence, avec une gêne qui se voit sur son visage, mais quel délice de voir cela, pendant qu'elle se caresse, j'ajoute de nouveau des pinces sur ses cuisses, après avoir rougi les cuisses avec ma main. La gène est trop présente, elle s’arrête le plaisir est la mais, la caresse intime en ma présence est trop gênante (j'aime cette gêne, je la savoure et elle le sait, elle le voit, elle voit mon coté taquin et sadique ce révéler à ses yeux). Cette première séance s’achève sur cette découverte. La suite de la soirée est vanille, on discute, on regarde quelques vidéos sur le web, puis vient l'heure d'aller chercher une amie qui a participé a la nuit Elastique. Une chose simple en soit, mais les bords de Seine réserve quelques surprises notamment sur le choix de la Péniche....Évidemment je me trompe de Péniche ce qui entraîne une visite des bords de Seine, il fait frais, mais Eden savoure ce moment en ma compagnie, chose que je partage également, le plaisir est la. L'amie récupéré, nous rentrons, l'heure est au repos, Eden se couche en se blottissant a mes cotés. Dimanche Réveil fait sous le parfum d'une tarte que je prépare, une tarte aux pommes caramel beurre salé (maison) le parfum de cette tarte réveil Eden, du lit elle me regarde, regarde ce que je fais, alliant surprise et plaisir, elle se lève doucement, me rejoint, regarde les pommes revenir dans le caramel beurre salé, elle en salive un peut, je lui fait goutter, elle adore cela. L'amie ce réveil aussi, plus que de la surprise elle n'en revient pas qu'un Dom prépare un repas, j'aime cette surprise elle me fait plaisir. Après le déjeuné, et douche prise (et partagé avec Eden) une nouvelle séance se profil, l'amie ouvre le bal en donnant une première rasade de martinet de forte intensité, avant de me laisser la main et de reprendre le jeu la où elle l'a laissé, les coups pleuvent aussi intense et puissant les uns que les autres, Eden réagit, des petits cris, bouge un peut et prend les coups de martinet avec plaisir, et en redemande, quel plaisir je prend à voir ma chère soumise réagir de cette façon. Entre caresse et martinet Eden ne sait plus où donner de la tète, elle prend beaucoup de plaisir. Je fini la séance, la laisse dans son plaisir et surtout récupérer, elle en a besoin, ce week end découverte a pris en intensité. Nous repassons en mode «vanille» avec l'amie et nous discutons de tous et de rien, l'heure du départ de l'amie arrive, nous l'accompagnons à la gare, elle a bien aimé ce week end. Retour a l'appartement, nous discutons et je vois qu'Eden veut une nouvelle séance, que je lui offre avec plaisir, de nouveau le martinet, elle aime cet objet, elle le savoure, elle le veut et elle le prend, le plaisir est intense entre coups et double doigté intime, le plaisir est mutuel. J'aime ce moment, elle aussi, nous prenons beaucoup de plaisir, je ne regrette vraiment pas mon choix. Cette séance ce termine, retour à la normal, soirée tranquille et fort sympathique. Lundi Dernière matinée avant le départ d'Eden, réveil du matin fort agréable avec ma soumise blottit, telle une petite chatte, contre moi. Nous n'avons aucune envie de nous lever, son train lui ne l'attendra pas. Après un long moment sur le balcon a discuter, avec un échange de câlin, je souhaite lui faire découvrir une nouvelle chose....le coin. Je la prend par la main, l’amène devant ce coin, la déculotte....mais mains se perdent sur ses fesses....commence a la fesser, la seconde main elle va trouver son sexe, elle aime cela, sa respiration devient saccadé, l'alternance fessée/caresse lui plait beaucoup, son sexe est humide, un vrai délice, j'aime cela, j'aime la voir prendre beaucoup de plaisir. Le temps nous arrête. Dernier moment en gare, nous partageons un dernier rafraîchissement, tout en câlin, puis le moment est venu le train est en gare.....elle monte, le train part....Le week end ce fini.....à regret La suite à la prochaine rencontre.
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Par : le 10/11/14
J'ai découvert le BDSM dans un petit bar alternatif du XIX arrondissement, lors d'une démonstration improvisé de Shibari et j'ai immédiatement était séduit. J'ai commencé à pratiquer avec ma compagne, d'abord sur un mode ludique, mais surtout parce que la sexualité est pour moi un espace de liberté, d'innovation et de créativité. Me définissant comme féministe, j'ai d'emblée adopté une attitude switch, passant de dominant à dominé au gré des rencontres. Et puis, il y a eu cette rencontre avec une personne qui m'a demandé de l'initier au BDSM. C'était une demande simple, adulte et assumée, qui m'a demandé de regarder en face mes envies de domination. En effet, jusqu'ici, j'avais abordé la position de dom sur un mode très ludique, assez théâtral. Je me sentais beaucoup plus à l'aise dans un rôle de soumis parce que j'en comprenais les tenants et les aboutissements: en tant qu'homme, je me sentais coupable de faire partie de la classe dominante, et je trouvais une sorte d'expiation dans les rôles de soumissions. D'autres éléments de mon enfance me semblaient parfaitement en cohérence avec ce rôle. Mais dans cette relation BDSM, j'ai découvert peu à peu que la position de dominant m'amenait à m'interroger sur des parts plus intimes, plus profondes et sans doute moins regardables de ma personnalité. Je l'avoue, j'ai eu peur. J'avais en face de moi quelqu'un qui me faisait entièrement confiance et je me sentais indigne de cette confiance. Notre relation s'est peu à peu effritée, et j'en porte l'entière responsabilité. Mais au delà du mea culpa, ce que je voudrais partager avec vous, c'est l'extraordinaire expérience humaine et relationnelle que cela fut, pour moi, et je l'espère, aussi pour elle. J'ai reçu il y a un mois une nouvelle écrite par un ami qui est en prison et qui parle de BDSM. Cette nouvelle m'a beaucoup touchée parce qu'elle parle de solitude, sujet qui me touche, mais j'ai été très heurtée par sa manière de voir le BDSM comme un milieu froid et sans âme. Bien sûr, je suis capable de comprendre qu'il s'agit d'une transposition de l'univers carcérale, mais cet aspect du BDSM, s'il existe, m'est totalement étranger. A ce point j'aimerais partagé cette citation lu sur fesses de bouc mais qui éclairera mon propos: "Je ne partage pas mes pensées pour changer celles des autres... Je partage mes pensées pour que ceux qui pensent déjà comme moi, réalisent qu'ils ne sont pas seuls. " Pour moi le BDSM, c'est avant tout une rencontre, avec des gens qui si ils ne maîtrisent pas toujours tous les ressorts de leurs pulsions, sont capables de les assumer et de les partager; c'est une rencontre authentique de deux (ou plusieurs personnes qui acceptent de se regarder telles qu'elle sont, sans se juger, avec la bienveillance de ceux qui savent qu'ils ont eux aussi leur face sombre. Aussi je voulais vous dire toute ma gratitude à vous soumise et soumis pour votre confiance, à vous maîtresses et maîtres pour votre courage et surtout rendre hommage à cette soumise, qui, je l'espère, se reconnaîtra et qui m'a offert un instant de grâce.
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Par : le 03/02/15
Nous sommes le 23 janvier dernier...banlieue chic de Nantes.Il fait très froid à l'extérieur de la maison.L'obscurité empêche les convives de s'y rendre rapidement à pied, pour une fois face à la grande porte en aluminium gris, frapper à trois reprises, puis à nouveau deux fois. C'est le code pour que je leur donne accès à l'intérieur...Une maison construite juste avant le premier choc pétrolier.Une pièce principale dans laquelle on y trouve une grande table em marbre vert. Dessus, une nappe de tissus rouge, très vif...Et puis ce salon, très grand salon...avec sa cheminée au foyer conséquent. Bien des buches y ont été consummées, bien des mains s'y sont réchauffées devant ce grand foyer. Et pas que...En face de cette source de chaleur, une table faite de fer forgé et de verre. Assez grande pour y allonger une proie, assez solide du fait de ses fers forgés, idéal pour y lier qui l'on désire.Désirs, désirs, désirs...avoués, innavoués ?On frappe !! Trois fois, puis deux...qui frappe parmi mes invités ?Une chienne soumise ou un bipède excité ?J'ouvre...et je devine la fine silhouette de la première soumise invitée. Il est vingt heures, comme je lui avais demandé. J'aime la précision, la rigueur. Ce que Diane sait...Je l'accompagne dans une des sept chambres, et la laisse s'habiller. Non sans lui dérober un baiser, et puis l'embrasser voluptueusement pour la rassurer. Car je la sens angoissée, préoccupée. J'en suis coupable car elle ne sait rien, sauf que nous ne serons pas seulement deux à cette soirée, contrairement aux autres que nous avons passées ensembles.On frappe à nouveau !!La même question me revient à l'esprit. Il est 20:15...trois coups, puis deux...le code.J'entends le bruit de talons qui frappent le marbre du hall d'entrée exrtérieur. Le froid qui pousse à activer ses jambes pour se réchauffer. Ma seconde invitée est également ponctuelle. Elle me connaît aussi et sait que la punition est à la clé, lorsque la rigueur n'est plus.Isa sera seule dans une autre chambre pour se préparer. Elle n'a pas idée qu'une complice se prépare comme elle.Son corps magnifique éveille à nouveau mes sens...je ne peux m'empêcher de la saisir par la taille, et de la serrer virilement, acte auquel elle manifeste son bien être par un "huuuummmmm, mon PrincedesPlaisirs"Une forme d'inspection commence alors car la fréquentation de deux jolies coquines en moins de quinze minutes empêche tout homme de résister.Je me plie pour caresser ses chevilles et laisser remonter mes mains le long de ses longues et douces jambes. Ma main droite finit entre ses fesses, et ma gauche sur son sexe.Simultanément, mes appendices caressent ses calices, brûlants de désir...Isa mouille...Je ne peux m'empêcher de la pencher sur le fauteuil en tissus rouge délavé, qui se trouve devant elle."Ecartes tes cuisses !" suffit pour que je lui lèche l'entre fesses...ses soupirs me confirment qu'elle apprécie l'instant...tout comme moi qui commence sérieusement à être à l'étroit dans mon pantalon.Egaré par l'excitation, je n'avais pas entendu une main virile heurter la porte d'entrée.L'intensité du choc sur la porte ne laisse aucun doute.C'est un homme qui se présente.J'attends qu'il réitère la code bruyant.Toc! Toc! Toc! un court silence...Toc! Toc!J'actionne la clé dans le barrillet.Je tire la porte et s'introduisent alors un, puis deux, puis trois et enfin un quatrième homme, le compte n'est pas bon !Le temps de le penser, et à nouveau une main forte s'écrase cinq fois dessus la porte.J'ouvre pour la dernière fois avant plusieurs heures.Nous sommes au complet.Mes cinq excités sont présents.Ces derniers sont invités à s'assoir autour de la grande table en marbre vert.Je leur serre une coupe de champagne, et quelques amuses bouches...tout en leur rappellant pourquoi je les ai invités...user, abuser des charmantes que je vais leur offrir.Je devine dans leurs yeux toute l'excitation et la tension de la situation...une belle soirée se profile.Je m'en vais alors chercher Isa.Elle est belle. Chaussures noires à talon, bas dessinant des jambes superbes, corset noir laissant sa poitrine offerte avec deux tétons déjà durs...elle est prête.Je la guide car Isa est aveugle. Je lui ai demandé de porter un masque.A l'approche de la tablée, je l'annonce aux convives."Je vous présente Isa, elle est là pour votre plaisir Messieurs, et vous pour le sien ! Alors baisez là sans retenue !!!"Après un tour de table lors duquel les mains des mâles ont pris contact, j'agenouille Isa et lui demande de se glisser sous la table...alors j'entends ses mots sortir de cette bouche qui va être fort sollicitée..."Merci PrincedesPlaisirs, vous vous êtes souvenu de mon fantasme, merci beaucoup""Oui Isa, alors, laissez-vous aller et soyez une belle salope gourmande"Une main la saisi alors, et la guide dans l'obscurité du dessous de la table. Comme si elle était engouffrée, elle disparaît dans l'antre des bites à sucer...Je me dirige ensuite vers l'autre chambre.Le cérémonial refait, Diane est accompagnée sous l'autel des vices, et elle s'abandonne aussi avec plaisir à engloutir ses verges dures et chaudes.Sa tenue faite de dentellenoire et de bas a provoqué une réelle excitation chez les bipèdes. Ce qu'elle ne peut voir car également aveugle...Le nombre de vits étant supérieurs aux deux bouches qui s'affairent, les calices des deux heureuses dévergondées sont doigtés généreusement, sans exception.Le temps passe, mon sexe est honnoré par la bouche de mes deux soumises de la soirée. C'est bon de les voir gober tous ces sexes...Et puis vient le moment où le désir de prendre Isa est plus fort que d'être sucé. Alors je l'attrape à nouveau par la taille.Mon erection est puissante. Je lui lèche la chatte quelques minutes, mon index fouille son calice, alors je décide de la prendre comme la chienne qu'elle aime être lors de nos rencontres intimes."Montres moi ton joli cul de salope !" elle s'exécute à mon ordre. Son sexe humide à souhait est chaud, la sensation de la posséder à nouveau est un miel pour mon esprit de Maître.Ce soir, comme Diane, elle est à moi ! Et la confiance qu'elle sait me témoigner me laisse toute amplitude pour la baiser sans commune mesure.Mon chibre occupe son vagin que je connais bien, et que j'ai toujours plaisir à occuper longuement.Mes secousses poussent Isa à engloutir la bite de l'heureux homme qui est sucé. Gorge profonde en live...Je m'évade...jusqu'au moment où j'entends la douce voix de Diane qui me réclame..."Marquis, je veux sentir votre pillon en moi"Je me retire ainsi d'Isa, et protégé à nouveau, je viens lécher la demandeuse. Je sais qu'elle aime que je lui caresse la chatte avec ma langue, longuement...Je dévore ses lèvre brûlantes, toutes sans exception.Et je décide de baiser sa bouche, profondément, comme elle adore. Sa langue glisse sur mon sexe, lappe sur mes couilles encore riches de ce miel que l'une d'entre elles va déguster...non, les deux, pas de jalouses !Je sens cette chaleur sur mes bourses, "vas-y ma jolie chienne, lèches moi bien les couilles ! Et suces moi goulument !" Je lui attrappe la tete à pleines mains, et empale son orifice sur ma verge, et lance une danse d'aller retour frénétique ! Diane aime être "violentée" ainsi...et à peine lui laisse-je le temps de reprendre ses esprit en me retirant que je la retourne et la prend en levrette. Elle est alors saisie de nouveau par la tête, pour être violée de la bouche, ce qu'a compris un des convives...ses soupirs sont les ambassadeurs d'une satifaction profonde. "Tu aimes ça ma belle ? Tu en veux encore ?"..."oh oui Marquis, ne vous arrêtez pas je vous en supplie" rétorque t elle etre deux sucions.Le regard désireux d'un invité me fait comprendre qu'il souhaite honorer la coquine.Je me retire, et sitôt la chatte de Diane est envahie par une verge énorme..."ouaah" entends je, "doucement" La fougue du jeune étalon bien monté a surpris la salope qui pourtant en attend encore beaucoup plus que cela...Entre temps Isa s'est vue accompagnée dans un des canapés du salon...je devine que l'homme qui occupe son oeil de bronze lui procure un bien immense. Par surprise, je saisi sa tête et lui plante ma bite dans la bouche "suces ma salope adorée" Sa douceur en me branlant est une réponse d'acceptation...Je me retire. Elle ne comprend pas que j'ai un autre désir.Le locataire de la salle de jeux arrière se retire et se couche sur le tapis qui jonche le sol.La tête d'Isa qui cherche dans le vide me fait comprendre son incompréhension, jusqu'à l'instant où je la guide afin qu'elle se laisse glisser sur la bite de celui qui vient de se retirer de son cul brûlant...Elle reprend ses aises, je la pousse afin qu'elle se penche et exhibe alors son cul encore dilaté par une chevauchée fantastique...et à mon tour l'encule profondément...Le plaisir est immédiat lorsque j'entends un soupir énorme...et un cri du coeur spontanné !"Oh ouiiiiii deux bites, défoncez moi mes salauds ! bourrez moi, c'est tout ce que je mérite !"Ne voulant pas la décevoir, c'est dans une course effrenée du plaisir que nous nous lancons. Alors des cris remplissent la pièce, attirent les regards, les envies de Diane, un peu de jalousie aussi peut-être ?Que néni, Diane profitait du même régime, sauf que sa pudeur lui empêche d'exprimer son bonheur de manière trop bruyante. Ce soir là en tout cas...Abusées ainsi pendant de longues minutes, c'est sous une pluie d'elixir chaud que les deux coquines se voient aspergées...le miel coule alors sur leurs fesses, leurs seins, et moi le privilège de jouir dans la bouche d'Isa.Une de mes deux soumises...Suite de la soirée une autre fois.
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Par : le 11/03/15
La nouvelle suivante (ou plutôt les deux nouvelles suivantes) sont en cours de travail. Elles n'ont pas pour but de fantasmer, mais de tenter de faire une présentation romancée du BDSM, et pour cette raison sont soft. Je les propose ici pour recevoir des conseils à lur sujet pour mieux les finaliser et donner la meilleure image possible du BDSM. Théoriquement, elles sont sous licence Creative Commons BY-NC-SA : en gros, si elles vous plaisent, vous pouvez les partager sur votre blog, si ce n'est pas dans un but lucratif, et si vous me faites une petite publicité au passage en citant au moins le nom de l'auteur. Toutefois, si elles vous plaisent et que vous voulez les partager, je vous conseille d'attendre d'éventuelles améliorations avant de le faire. Voici donc les nouvelles, en espérant qu'elles vous plaisent. Dialogue avec un Ange Suivi de Dialogue avec un Dieu La caisse bipait, article après article. J'attendais un peu en retrait que mon interlocuteur range ses courses dans ses deux sacs, le regardait faire son travail avec efficacité. Quand il en eut terminé, il paya par carte bancaire, remercia poliment la caissière, et se retourna vers moi, en soulevant un sac de chaque main. Je ne pus m'empêcher de jeter un autre coup d'oeil au collier de cuir encerclant son cou. Quand il parvint à ma hauteur, je lui emboitais le pas, et repris la conversation. - Et vous n'avez pas peur d'en mourir ? - Pourquoi aurais-je peur d'en mourir ? - Vous m'avez bien dit que votre Maître a tous les droits sur vous. Il a donc le droit de vous tuer, non ? L'esclave esquissa un léger sourire et me répondit. - En fait, je me suis trompé tout à l'heure, quand je vous ait dit cela. Mon Maître a en effet tous les droits sur moi, mais en échange d'une condition : il doit veiller à mon bonheur et à mon épanouissement dans l'esclavage. Ce qui inclut le fait de me garder en vie et en bonne santé. Et mon Maître consent volontiers à cette restriction, par amour pour moi. - Et en échange de cette condition, vous lui offrez donc une soumission et une obéissance totales ? - Totales... Ou non. Presque totales. Si le Maître me donne un ordre irréfléchi, et que je sais pertinemment qu'il regrettera de me l'avoir donné, je dois être capable de lui désobéir sur cet ordre. - Au risque qu'il vous punisse ? - Au risque qu'il me punisse. - Ce n'est pas injuste ? - Non. Mon Maître n'est, hélas, qu'un homme, et comme tout homme, il peut faire des erreurs. S'il me donne un mauvais ordre, et qu'il me punit pour ne pas lui obéir, je lui pardonne volontiers cette erreur. Et quand au final, il s'excuse de m'avoir puni injustement et me remercie de lui avoir désobéi, je suis l'esclave le plus heureux du monde, car je sais que j'ai servi mon Maître de la meilleure manière possible. Et mon Maître aussi est heureux, car il constate qu'il possède un esclave auquel il peut réellement faire confiance. - Et si c'est vous qui être en tort ? - Et si c'est moi qui est en tort, ce qui peut arriver aussi bien sûr, alors je demande le pardon à mon Maître, et lui explique pourquoi je pensais avoir raison jusque là. A ce moment, il décide si je mérite une autre punition ou non, et me pardonne après m'avoir puni et/ou sermonné. A partir du moment où le Maître m'a pardonné, je sais que je peux me pardonner moi-même, car je pourrai alors essayer d'être un meilleur esclave, et car je saurai que j'ai donné tout ce que je peux donner à mon Maître pour qu'il m'aide à mieux le servir. - Et ce n'est pas injuste envers vous ? - Si je suis heureux dans ces conditions, pourquoi est-ce que cela serait injuste envers moi ? - Vous êtes tout de même privé de liberté, et à la merci des décisions, peut-être parfois mauvaises, de votre Maître, je me trompe ? Nous étions dans la rue à ce moment-là. Les passants nous entouraient, allant de-ci de-là, nous ignorant. L'esclave avec qui je conversais garda le silence un moment pour réfléchir. Nous passâmes devant une mendiante, qui tendit un gobelet dans notre direction. L'esclave s'arrêta, posa ses sacs au sol, sorti le portefeuille de la poche de son manteau, et déposa quelques pièces au fond du gobelet. - Voici madame. Et bonne journée à vous. L'esclave souleva ses sacs, et nous reprîmes notre chemin. - Je sais, reprit-il à mon intention, que c'est difficile, pour quelqu'un d'extérieur, de concevoir qu'un être puisse être heureux et épanoui dans la servitude. Honnêtement, il fut un temps, quand j'étais encore un homme libre, j'avais moi aussi du mal à le concevoir. Mais c'est ainsi. Nous sommes les masochistes, et notre bonheur se trouve dans l'esclavage ou dans la torture. Certains n'apprécient que l'un ou l'autre. Personnellement, j'aime les deux. Dans cette vie, nous perdons de nombreux droits, et de nombreuses libertés. Mais ce que nous perdons en droit et en liberté, nous le gagnons en bonheur, en sérénité, en dévouement, en bonté et en altruisme. - C'était l'argent de votre Maître, pourtant, que vous avez donné, non ? - Oui, c'était l'argent de mon Maître. - Il ne vous punira pas quand il se saura ? - Il le saura, car je le lui dirai. Et je connais mon Maître : quand il le saura, il me dira probablement "c'est bien". Tout simplement. Mon Maître est un homme bon. - Pourtant, il a fait de vous un esclave. L'esclave esquissa à nouveau un sourire. - Oui, mon Maître a fait de moi un esclave, et il aime avoir un esclave à son service. Il aime aussi torturer son esclave. - Votre Maître est un sadique, et pourtant c'est un homme bon ? - Oui. C'est un sadique et un homme bon en même temps. Un sadique parce qu'il prendrait beaucoup de plaisir et de bonheur à torturer et à soumettre n'importe qui qui lui tomberait entre les mains. Un homme bon parce qu'il sait que c'est mal de faire cela à quelqu'un qui ne le désire pas. Alors il se contraint à ne le faire qu'avec des masochistes, en veillant à ce que ces masochistes-là y puisent eux aussi du plaisir et du bonheur. Ce doit être un lourd fardeau pour lui que de donner ces restrictions à ses pulsions, mais il se les donne par bonté envers les autres. - Je comprend. Mais comment savez-vous que votre Maître ne craquera pas ? A ces mots, l'esclave s'arrêta, et se tourna vers moi pour me regarder droit dans les yeux. - Le Maître est bon. C'est parce qu'il est bon que je l'aime. C'est parce que je l'aime que je lui ait demandé de faire de moi son esclave. - Alors c'est vous qui le lui avez demandé ? - Oui, c'est moi qui le lui ai demandé. Et c'est lui qui m'a fait l'honneur d'accepter de me prendre pour esclave. En retour, je ferai tout pour éviter qu'il ne lui arrive malheur. Pour éviter qu'il ne craque. Peut-être est-ce la raison de l'existence des masochistes, aider les sadiques à ne pas craquer. Nous reprîmes alors notre route. - Et vous ne faites que cela de votre vie ? Servir votre Maître ? - Presque. Techniquement, je suis aussi écrivain. J'ai déjà un petit groupe de lecteurs assidus. Alors j'écris chaque jour. Je lis souvent aussi, cela fait partie de mon travail d'écrivain, d'autant plus que mon Maître préfère avoir un esclave cultivé et avec qui il peut avoir des discussions intéressantes. Mon Maître préfère aussi regarder ses films en ma compagnie. Et puis, quand j'ai fini toutes mes tâches, il m'autorise parfois à aller sur Internet ou à jouer aux jeux vidéos, pour m'occuper. Finalement, il y a aussi les séances de torture et les relations sexuelles avec mon Maître. - Et l'argent que vous gagnez, avec les livres que vous vendez ? - Tous mes bénéfices appartiennent au Maître. Je suis sa possession, de même que tout ce qui est sensé m'appartenir. - Vous savez, fis-je remarquer, je pense que votre Maître vous a fait tout un lavage de cerveau. L'esclave se mit à rire. - Oui, bien sûr ! Bien plus encore que vous ne le pensez ! Mais cela a fait de moi un homme meilleur. Quand j'étais libre, j'étais triste, paresseux, et pour vous dire la vérité, assez égoïste. Maintenant, je suis heureux, efficace dans tout ce que je fais, et je suis plus altruiste que jamais. Cela grâce à mon Maître, et pour faire honneur à mon Maître. - Je me demandais – étant croyant moi-même – vous pensez que vous irez au Paradis ou en Enfer ? L'esclave leva les sourcils, hésita un instant, puis me répondit : - En supposant que cela existe – de mon côté, je ne suis pas croyant – je ne sais pas. Mais si je suis assez bon pour le Paradis, j'espère que l'esclavage consenti y est autorisé, pour que je puisse continuer à servir mon Maître là-bas. - Vous pensez que Dieu accepterait cela chez lui ? Les anges sont les esclaves de Dieu, au final. Dieu est bon, et ses esclaves, heureux de le servir, le secondent dans sa bonté. Je pense que si Dieu existe, il sait qu'il peut y avoir de la bonté dans l'esclavage. Pour peu que l'esclavage soit aussi le désir de l'esclave. - Et si Dieu existe, qui serait plus important ? Dieu, ou votre Maître ? - Ce n'est pas la même chose. Dieu n'a pas besoin que je lui fasse la lessive, le ménage ou la vaisselle. Dieu serait sûrement plus important, puisqu'il serait aussi supérieur à mon Maître, mais je pense que Dieu ne nous demanderait pas grand chose au final. Il nous demanderait d'être bon avec les autres, et mon Maître et moi, nous essayons déjà de l'être, même sans croire en lui. Un silence. - Je pensais, dis-je, que vous me diriez rêver aller en Enfer pour y être torturé. - Hé non. En vérité, vous savez, un peu d'imagination et de psychologie suffit pour réussir à torturer un masochiste sans lui donner de plaisir en même temps, alors l'Enfer sait sûrement comment s'y prendre pour ça. - Mais sinon, quelque part, vous pensez que l'esclavage devrait être légal, s'il peut être bon ? L'esclave hocha la tête. - L'asservissement de personnes ne désirant pas être esclave doit rester un crime. Un crime grave, car c'est bien ce que c'est. Par contre, oui, je pense que l'asservissement de personnes désirant être esclave devrait être légal, ou tout du moins, toléré. - Comment faire la différence ? - Cela, je vous l'accorde, c'est tout le problème. Je... L'esclave s'arrêta de parler d'un coup sec, et tomba à genoux, au sol. - Ca va ? Demandais-je. Ca ne va pas ? - Ne vous inquiétez pas, monsieur, me répondit une autre voix. Il ne fait que me montrer son respect. Je me retournais vers cette autre voix, et trouvait un homme plutôt petit. En fait, à première vue, l'esclave pourrait certainement surpasser physiquement son Maître. - Vous êtes son Maître ? - Oui, je suis son Maître. Enchanté. Je suis Jack. Le Maître me tendit la main. Par réflexe de politesse, je la serrais. - François. Enchanté. En fait, nous parlions de votre relation à vous deux. - Je vois. Si cela vous intéresse, nous pouvons en parler plus en détail chez moi, un de ces jours. Vous êtes le bienvenu. Il me tendit sa carte de visite, que je pris entre mes doigts. - J'espère que la discussion avec Arthur, mon esclave, a été bonne. - Oui, très intéressante. Le Maître porta sa main vers la tête de son esclave, et la caressa. - C'est bien. - Merci, Maître. - Cela a été un plaisir de vous rencontrer, François. Mais je vous prie de m'excuser, j'ai du travail qui m'attend, et Arthur devra m'assister pour cela. Je vous souhaite une bonne journée. - Juste une seconde, s'il vous plait, demandais-je rapidement. Si vous avez du travail en cours, pourquoi êtes-vous sorti nous rencontrer ? - Simplement pour vérifier si Arthur n'aurait aucune hésitation à s'agenouiller devant moi en public pour me montrer son respect. Bonne journée. Debout. Jack se retourna, et Arthur se leva aussitôt. Il se tourna vers moi, et s'inclina légèrement. - Au revoir, monsieur, me dit-il. Puis il emboita le pas à son Maître, portant toujours les deux sacs de course lui-même. - Bizarre, concluais-je. Dialogue avec un Dieu Il y avait quelques jours de cela, j'avais eu une discussion intéressante avec un homme, qui disait vivre comme un esclave. Il m'avait décrit son bonheur, éprouvé grâce à la servitude et à la torture, son amour pour son Maître, l'amour que celui-ci ressentait pour lui. Ayant pu voir quelques instants cet être vénéré, et ayant reçu de ses mains sa carte de visite, ma curiosité m'a poussé à appeler au numéro de téléphone indiqué. Cet appel s'était conclu par la prise d'un rendez-vous pour une rencontre amicale, dans la demeure de ce Maître. Le jour prévu, je me retrouvai donc au pied de leur immeuble. Je sonnai à l'interphone, et j'entendis la voix d'Arthur, l'esclave, me répondre. - Oui, bonsoir ? - Bonsoir, c'est François. - Je vous ouvre. C'est au quatrième étage, appartement 42. L'entrée émit un signal sonore. Je montai au bon étage pour sonner au bon appartement. Quand Arthur ouvrit en grand la porte de chez son Maître, il dut aussitôt remarquer mon air surpris, car il me dit tout de suite : - Le Maître a décidé de me faire porter mes chaînes ce soir. En effet, outre le short et le T-shirt qui le recouvraient, l'esclave portait un collier de cuir, et des fixations similaires à chaque poignet et cheville. Il avait les pieds nus. Du cou pendait une longue chaîne, attachée en son milieu à une seconde chaîne tendue entre ses poignet, et en son bas à une troisième tendue entre ses chevilles. Le tout devait gêner en partie ses mouvements, mais mes observations ultérieures me laisseraient penser qu'il était habitué à les porter régulièrement. - Vous pouvez entrer, continua-t-il. Le Maître vous attend dans son salon. - Le bruit des chaînes sur le sol, demandais-je en entrant, cela ne dérange pas les voisins en-dessous ? - C'est une des raisons pour lesquelles nous avons principalement de la moquette ici. Je vous en prie. Je laissai mon manteau dans les mains d'Arthur, qui m'indiqua le salon. Celui-ci était assez grand, pour un simple appartement. Meublé avec goût, mais sans signe de grande richesse. Je constatais que, même s'ils n'étaient pas sans le sou, ce couple ne devait pas non plus avoir une fortune cachée sous un matelas ou dans un compte en banque. Jack, en me voyant, se leva de son fauteuil pour m'accueillir dans la pièce. - Soyez le bienvenu, François. Je vous en prie, prenez un fauteuil. Vous aimez le vin, j'espère ? - Le vin ? Oui, j'apprécie. - Très bien. Arthur, tu peux ouvrir la bouteille. - Tout de suite, Maître. L'esclave s'éclipsa dans la cuisine, et revint avec la bouteille, pendant que moi et son Maître nous asseyons dans des fauteuils. La petite table basse proposait déjà deux verres à pied et quelques petits biscuits apéritifs. - Je dois avouer que les chaînes d'Arthur m'ont... surpris. - Je sais, c'était un peu le but. Comme vous êtes curieux à propos de notre façon de vivre, je pensais vous donner quelques petits exemples ce soir. En restant pudique, bien entendu. - Bien entendu... Arthur avait débouché la bouteille, et servit un peu de vin à son Maître. Celui-ci goûta, approuva, puis l'esclave remplit mon verre et celui de Jack. Je n'étais pas un grand connaisseur en vin, mais celui-là, sans paraître très cher, me semblait rester un choix pertinent pour un apéritif. - Seulement deux verres ? Fis-je remarquer. - Bien sûr. Arthur n'a le droit au vin que quand je le lui autorise. La seule boisson qu'il a le droit de boire sans avoir à demander ma permission d'abord, c'est l'eau, qu'il peut boire à volonté. - Je comprend. Je jetai un regard sur l'esclave. Il était debout, les mains jointes devant lui, dans une position indiquant clairement l'attente patiente et la soumission. Il attendait le moment où il servirait à nouveau. - Je me demandais : comment prenez-vous le fait que l'un de vous soit l'esclave de l'autre ? Je veux dire, au yeux de bien des gens, ce serait une situation dégradante. Vous en pensez quoi ? - Je pense, commença Jack, qu'il n'y a rien de dégradant à être esclave. Dans le cas d'un esclavage non désiré, c'est plutôt l'esclavagiste qui devrait voir son image être dégradée. Et dans le cas d'un esclavage consenti, c'est juste la preuve d'un amour partagé, entre une personne qui désire se mettre entièrement au service d'une autre, et cette dernière qui aide la première à s'épanouir dans la réalisation de ce désir. Arthur n'a pas à avoir honte d'être un esclave : la décision qu'il a prise d'en devenir un est preuve d'un grand altruisme et d'un grand dévouement, et ce sont des qualités dont il peut être fier. - Et du côté de l'esclavagiste ? - Du côté du Maître, c'est un peu plus complexe. Je suis celui qui profite de la situation. Je suis le bourreau, le tortionnaire, le méchant, vu de l'extérieur. Et je suis obligé de l'admettre, j'aime beaucoup ce rôle. Si je ne l'aimais pas, je n'aurais pas d'esclave. Croyez-le ou non, dresser un esclave, cela requiert beaucoup de temps. - Vous en avez eu d'autres ? - D'autres ? Oui, et non. Arthur est mon premier. J'ai débuté en tant que Maître en même temps que lui a débuté en tant qu'esclave. Pour obtenir de l'expérience dans le domaine, j'ai demandé conseil à d'autres Dominants. Ils nous ont aidé, moi et Arthur, à faire nos premiers pas. Et quand je suis devenu quelqu'un d'expérimenté, j'ai commencé à accueillir de temps en temps des débutants, Dominants comme soumis, pour les aider à mon tour à faire leurs premiers pas. J'ai eu plusieurs soumis sous mon fouet, mais en véritable esclave permanent, je n'ai jamais eu qu'Arthur à mon service. Jack prit une petite poignée de biscuits et la présenta à Arthur. Ce dernier s'avança, se mit à quatre pattes, remercia son Maître, et commença à manger dans la main de celui-ci. - C'est la principale chose qu'il faut comprendre, continua Jack. Arthur n'est pas esclave sous la contrainte. Il l'est parce qu'il désire l'être. Il mange dans ma main parce qu'il aime se sentir dominé par autrui. De la même manière, il aime être asservi, humilié, et torturé. Il prend beaucoup de plaisir à manger dans ma main car il montre ainsi à quel point il est inférieur à nous et soumis à nous. Il mangerait dans votre main aussi, si vous lui tendiez des biscuits à votre tour, et il aimerait ça. Arthur était en train de lécher délicatement le sel sur la main de son Maître. Ce dernier prit une deuxième poignée de biscuits, et la laissa tomber au sol. Arthur remercia son Maître, et se mit à quatre pattes pour manger à même la moquette. - C'est comme ça, poursuivit Jack. Cela peut paraître insensé, mais c'est comme ça. Arthur est masochiste. De la même manière, j'aime asservir, humilier et torturer. Je suis un sadique. Si je le faisais à quelqu'un qui ne souhaite pas l'être, je ne sais pas si j'y prendrais plaisir ou non. Un conflit entre mes pulsions et ma morale. Je ne l'ai jamais fait avec quelqu'un de non-consentant, et je ne compte pas m'y mettre un jour, par morale. Mais le faire avec quelqu'un de consentant, qui aime ça, cela me fait beaucoup de bien et beaucoup de plaisir. C'est pour lui comme pour moi un exutoire, un moyen d'apaiser nos pulsions dans un espace contrôlé, afin d'éviter qu'elles ne nous frustrent ou ne s'apaisent d'elles-même en nous faisant faire quelque chose de regrettable. On a déjà entendu parler de beaucoup de criminels sadiques, dans les journaux, on parle des sadiques qui torturent moralement leurs subordonnés et collègues dans les bureaux, mais on parle beaucoup moins de masochistes qui se mettent d'eux-même dans des situations sociales impossibles pour apaiser des pulsions dont ils n'ont parfois pas même conscience. Jack tendit son verre vide au-dessus de son accoudoir. - Par l'asservissement d'Arthur, nous joignons ainsi l'utile à l'agréable, pour lui, comme pour moi, ainsi que pour la société qui nous entoure. Arthur ? Arthur releva la tête et vit le verre vide de son Maître. - Je suis désolé, Maître. Il se releva, prit la bouteille de vin, et en versa dans le verre. Comme je lui tendais le mien, il le remplit aussi à son tour. Il retourna alors à ses derniers biscuits au sol, et revint rapidement à sa place, en position d'attente patiente. - Je comprend, dis-je. Mais quand vous dites «inférieur» à nous ?... - Socialement, bien entendu. Arthur reste un homme, et sa vie vaut tout autant que celle de n'importe qui d'autre. Même plus à mes yeux, puisque je l'aime. Je dis «inférieur» uniquement parce qu'il obéit, et que nous, on ordonne. Parce qu'il sert et que nous sommes servis par lui. Je hochai la tête, pensivement, face à toutes ces informations. Je levai un instant les sourcils, but d'une traite mon verre pour faire passer le tout, et vit Jack faire de même. Arthur remplit alors à nouveau nos deux verres. - Maître ? - Oui Arthur ? - Puis-je me retirer pour finir de préparer le diner ? - Combien reste-t-il dans la bouteille ? - Un peu moins d'un verre, Maître. - En voudriez-vous, François. - Non merci, cela suffira pour moi. - Dans ce cas, tu peux finir la bouteille si tu veux, Arthur. - Merci, Maître. Je vais la finir. L'esclave commença à se retourner. - Attend une minute, dit Jack. Arthur se tourna vers lui, et le vit indiquer le sol du doigt, à côté de son fauteuil. L'esclave se dirigea vers le point indiqué, et s'y agenouilla. Le Maître commença alors à caresser la tête de sa possession. Puis il dit en me regardant : - Arthur ne veut pas être traité à égalité avec nous. A ses yeux, ce serait contraire à mon statut de Maître, à votre statut d'Homme Libre, et à son statut d'esclave. Il ne nous en veut absolument pas d'avoir bu quasiment toute la bouteille à nous deux. Au contraire, ce fond est un cadeau que nous lui faisons. N'ai-je pas raison ? - Si, Maître. Vous avez tout à fait raison. - Mon gentil soumis, bien dressé, bien docile, bien obéissant. - Mon Maître adoré. Jack passa un doigt dans l'anneau du collier d'Arthur, et le tira à lui pour l'embrasser. Après leur baiser, je les regardais se lancer des yeux doux, aussi intenses que ceux de n'importe quel couple amoureux. Le Maître caressait la tête de son esclave, et dernier lui répondait avec toute son admiration. - Tu es vraiment trop mignon. François, accepteriez-vous que je donne une fessée à mon esclave ? - Je vous en prie, répondis-je, faites. - Merci. Garde ton slip et installe-toi, Arthur. - Merci Maître ! L'esclave baissa son short et posa délicatement son ventre sur les genoux de son Maître. Ce dernier sortit un gant en cuir de sa poche et l'enfila, ce qui me laissa suspecter la force avec laquelle il comptait frapper. - Donc, demandais-je, il y a en quelque sorte trois castes à vos yeux : les Maîtres, les Hommes Libres, et les esclaves. - Deux, en fait, dit Jack, ce serait plus exact. Les Hommes Libres et les Maîtres naissent et demeurent libres et égaux en droit et en devoir et cætera. La seule différence, c'est que les Maîtres ont des esclaves, et les Hommes Libres non. - Et les esclaves ? - Et les esclaves sont... des esclaves. Bien entendu, dans un monde idéal, seuls ceux qui désirent réellement être des esclaves rejoignent cette "caste". Il est hors de question d'imposer cette vie à quelqu'un qui ne la désire pas. Arthur aurait aimé être esclave dès la naissance, mais il sait aussi bien que moi que cela impliquerait l'existence d'esclaves ne désirant pas l'être, et lui comme moi, nous ne désirons pas que cela arrive à qui que ce soit. - Seuls deviennent esclaves ceux qui désirent être esclaves donc. - Exactement. Je rajouterais aussi que, souvent, l'esclave choisit son Maître autant que le Maître choisit l'esclave, et qu'il est préférable qu'ils définissent clairement les règles et limites de cet esclavage avant de le mettre en application. Vous avez peut-être déjà entendu parler de contrat BDSM, et c'est pour cette raison que ces contrats existent. Par exemple, Arthur a spécifié clairement ne pas vouloir être vendu ou donné à quelqu'un d'autre, alors il restera toute sa vie ma propriété à moi. Et la fessée commença. Le Maître frappa fort, très fort, plusieurs fois. A chaque fois, Arthur gémissait en même temps de douleur et de plaisir. J'imaginais parfaitement, au bruit que les coups faisaient, la teinte écarlate qu'avaient dû rapidement prendre les fesses de l'esclave. Quand cela fut fini, Jack lui dit de se relever, et d'aller finir de préparer le diner. Arthur remercia son Maître, et s'en alla, visiblement heureux, dans la cuisine. Je bus mon deuxième verre de vin d'une traite lui aussi. - En fait, repris-je après cet épisode, c'est un peu l'esclave qui dicte les règles, au final, non ? - C'est plus compliqué, mais je crois que j'ai une métaphore pour m'aider à expliquer. Pendant la rédaction du contrat, le soumis met en place les limites qu'il ne désire pas dépasser. C'est un peu comme s'il dessinait un polygone sur une feuille de papier. Ce qui est à l'intérieur du polygone, c'est ce que le Maître à le droit de faire. Ce qui est à l'extérieur, ce qu'il n'a pas le droit de faire. Le soumis dessine donc un polygone, puis le Maître peut librement s'exprimer dans la surface qui lui est ainsi laissée. Certains soumis dessinent un polygone petit et complexe, ceux-là veulent souvent des scénarios temporaires tournant exclusivement autour de un ou deux fétichismes. Personnellement, je n'aime pas ce genre de contrat, mais c'est le choix et la préférence d'autres adeptes du BDSM, et je le respecte. De mon côté, j'ai de la chance, Arthur m'a dessiné un polygone très large, et il m'a laissé beaucoup d'espace de manière permanente pour développer mon imagination et pour le surprendre. - C'est là qu'intervient le fameux «safeword» ? Pour dire au Maître «vous sortez du polygone» ? - En quelque sorte. Quand je torture mon esclave – pour son plaisir et pour le mien – il lui arrive souvent de me supplier d'arrêter. C'est un réflexe d'autodéfense, et je sais qu'en vérité, au fond de lui, il souhaite que je continue. Mais le safeword est volontairement un mot bizarre, qui n'a rien à faire dans une séance de torture. Le nôtre, c'est «colimaçon». Quand Arthur est torturé par moi, il peut crier autant qu'il veut, cela ne m'arrêtera pas. Au contraire, ça me donnera envie de continuer. Mais s'il dit «colimaçon», je sais que ce n'est pas un réflexe d'autodéfense : il me prévient que quelque chose ne va pas et qu'il faut réellement que ça s'arrête. - Et vous respectez toujours le safeword ? - Toujours. A mes yeux, et aux yeux de beaucoup, un Maître qui ne respecte pas le safeword ne mérite pas d'être un Maître. Arthur l'a déjà prononcé quelques fois, et j'ai toujours mis fin au jeu quand il l'a prononcé. De notre côté, on va aussi un peu plus loin, et on a mit aussi au point un signe de la main en guise de safeword, pour les jeux où Arthur est bâillonné. - Ce qui implique que s'il est bâillonné, il doit pouvoir faire le signe de la main. - C'est un défaut, mais c'est préférable au fait de le torturer sans sécurité derrière. Pendant ce temps, Arthur avait mis la table, et Jack m'invita à m'y asseoir. Le diner était simple, des pâtes à la carbonara, mais l'esclave les avait préparé avec dévouement. Ce dernier nous les servit dans nos assiettes, remplit nos verres d'eau, et reprit sa position d'attente patiente. Nous mangions, le Maître et moi, de bon appétit, et en discutant. - Je me demandais, dis-je à un moment. Votre esclave fait donc tout pour vous ? - Beaucoup de choses, mais pas tout. Quand une tâche de la maison a besoin de quatre mains, je l'aide, bien sûr, et je fais parfois quelques travaux domestiques moi-même. Il m'arrive de cuisiner par exemple, c'est une activité que j'apprécie. - Mais quand vous n'avez pas envie de cuisiner ? - C'est Arthur qui s'en charge, bien sûr. Il y a aussi l'argent. Arthur est écrivain. Un bon écrivain, si vous voulez mon avis, et ses ventes de livres se rajoutent à mon salaire. Le Maître passa alors une bonne partie du repas à parler de son travail en tant qu'informaticien, et surtout à faire les louanges du talent littéraire de son esclave. En jetant quelques coups d'oeil à celui-ci, je vis sur son visage la fierté qu'il ressentait à entendre son Maître parler de lui en ces termes. Elle ne fit que s'accroître quand Jack mêla à l'hommage pour son don de la plume celui de son don pour la servitude. Comme il me l'avait dit plus tôt, il ne considérait pas son domestique avec mépris, mais au contraire avec beaucoup de respect, et beaucoup d'affection. Au lieu de l'abaisser, on aurait au contraire cru qu'il mettait son esclave sur un piédestal. Paradoxalement, le Maître se révélait aussi humble dans sa position dominante que l'esclave dans sa position de soumission, et vénérait son soumis tout autant que ce dernier vénérait son Dominant. Quand il eut fini sa tirade, il ordonna à Arthur de ramener sa gamelle dans le salon, en lui annonçant qu'il mangerait ici. Arthur revint avec une gamelle pour chien parfaitement propre, et la présenta servilement à son Maître. Ce dernier s'empara des ustensiles, et servit des pâtes dans le récipient. - Voilà. Est-ce que cela te suffit ? - Oui Maître. - Très bien. Tu peux commencer à manger. - Merci Maître. L'esclave se mit à genoux, déplia une serviette au sol pour ne pas tâcher la moquette, posa le récipient au milieu de la serviette, et commença à manger à quatre pattes, à même la gamelle. - Venez, me dit alors Jack. Allons nous installer dans les fauteuils. Je le suivis, en regardant à moitié Arthur manger de la même manière qu'un chien, à côté de la table où nous avions diné. - Mais... Mais et tout ce que vous m'avez dit ? Toutes les louanges que vous avez faites à propos d'Arthur ? - Elles tiennent toujours. Je crois toujours tout ce que je vous ai dit. Si je le fais manger à quatre pattes après nous, plutôt qu'à table en notre compagnie, c'est parce que c'est le statut qu'il aime avoir, et le statut que j'aime lui donner. Cela l'humilie, bien sûr, puisque vous êtes là à le regarder manger ainsi, mais il aime être ainsi humilié. Il n'y a rien de dégradant, ni de méprisant, ni d'insultant dans ce que je lui fait faire et dans ce qu'il fait. C'est juste l'expression de nos désirs. Arthur désire être inférieur à nous, et il l'est. Inférieur non pas parce qu'il vaut moins que nous, ce n'est pas vrai. Inférieur parce qu'il obéit et que j'ordonne. C'est comme ça que nous aimons vivre, et c'est comme ça que nous sommes heureux. Nous étions alors assis dans les fauteuils, et Arthur releva la tête de sa gamelle. Tout le pourtour de sa bouche était maculé de sauce à la carbonara. - Arthur, si tu as fini de manger, nettoie ton visage, débarrasse la table, et prépare-nous trois cafés. Ensuite, tu pourras venir discuter avec nous. - Bien Maître. - Excusez-moi, se reprit Jack. Vous voulez un café, François ? - Oui. Oui, volontiers. - Trois cafés, Arthur. - Oui Maître. L'esclave était dans la cuisine et devait certainement se débarbouiller. On entendait déjà la cafetière se mettre en route. Très vite, le bruit des couverts débarrassés s'y ajoutèrent. - Je vous sens tendu, François, me dit Jack. - Oui, c'est vrai. C'est que... tout est bizarre ce soir. - C'est normal. Vous êtes entré dans un univers qui n'est pas le vôtre. Mais je vous rassure, nous ne sommes pas méchants, et nous ne vous voulons aucun mal. - Oui, d'accord. - J'arrive ! Annonça Arthur. Me voilà. Arthur déposa trois cafés sur la table et s'assit sur une chaise en notre compagnie. - J'ai manqué quelque chose ? Continua Arthur. Je me mis à rire un peu, nerveusement. - Qu'y a-t-il ? Me demanda poliment Jack. - Rien, c'est juste le fait qu'Arthur puisse discuter avec nous. L'ambiance me paraît tout d'un coup moins... Moins... - Protocolaire ? - Oui, voilà. - C'est normal, m'expliqua Jack. C'est comme ça dans un couple Maître/esclave : il y a des moments protocolaires, comme celui que je viens de vous faire vivre, et d'autres plus détendus. Attention, Arthur et moi, nous sommes dans une relation d'esclavage permanent : les règles sont plus souples pour lui, mais elles n'ont pas totalement disparues. - Je dois toujours respect et obéissance à mon Maître, par exemple, ajouta l'esclave. - Tiens, à ce propos, viens là. Jack fit signe d'approcher à Arthur, et il commença à détacher ses chaînes avec efficacité. - On va enlever ça maintenant. Ramène tes chaînes dans la salle de torture et reviens. - Tout de suite, Maître. - La salle de torture ? Risquais-je pendant qu'Arthur y allait. - La salle de torture, me répondit-Jack. On a choisi cet appartement principalement parce qu'il y avait trois chambres. La première, c'est la mienne, où dort aussi Arthur la plupart du temps ; la seconde est une chambre d'ami ; et la troisième, nous en avons fait une salle de torture. Pas de dame de fer ou d'outils tranchants bien entendu, le but est d'y trouver du plaisir, pas de faire parler. - Oui, évidement. - Je suis de retour ! annonça joyeusement Arthur. Il se rassit sur sa chaise en notre compagnie, et but une gorgée de café. Il ne lui restait plus que son collier et ses fixations aux poignets et aux chevilles, en plus de ses vêtements. - Euh, je m'excuse, pour la bouteille de vin, en profitai-je. - Oh, ce n'est pas grave : mon Maître vous l'a dit, je ne vous en veux pas. C'est même gentil de m'avoir laissé le fond. - Oui, mais du coup, j'ai l'impression que vous n'avez pas profité de la soirée. - C'est gentil de vous inquiéter pour moi, merci, répondit Arthur en souriant. Mais ne vous inquiétez pas : j'en ai profité, à ma manière. Je suis très content de vous avoir servi, mon Maître et vous. - Oui, c'est un peu ça que j'ai du mal à comprendre. - C'est normal. Je crois qu'il faut être un peu comme moi pour vraiment comprendre. - C'est un peu comme un enfant content de ramener une bonne note, dit Jack. - Donc j'ai reçu une bonne note ? - Disons... A-. - Seulement A-, Maître ? - Oui, parce que tu n'as pas fait attention à mon verre quand tu mangeais les biscuits par terre. - Ah oui, c'est vrai. Désolé Maître. - Ce n'est pas grave. Jack se pencha vers son esclave, et se dernier le rejoignit pour lui faire un bisou. - Mais donc, demandais-je, tout ce que vous m'avez dit est bien vrai ? - C'est notre point de vue en tout cas, me répondit Jack. Après, d'autres adeptes du BDSM ne seront pas forcément d'accord avec tout ce qu'on a dit. - Y compris l'autre jour, dans la rue ? demandais-je à Arthur. - Oui, dit-il. Avec un peu de mise en scène. - Un peu de mise en scène ? Poursuivit son Maître. - Je joue très bien le fanatique dont on a lavé le cerveau. - Mais tu es un fanatique, Arthur. Et je t'ai lavé le cerveau. - Je préfère le terme «dressage», Maître. - Mais pourquoi avoir fait ça ? Demandais-je. - Je ne sais pas, admit l'esclave. Vous étiez un inconnu, et vous me posiez plein de questions. Mettez-vous à ma place : c'est vous qui étiez bizarre à mes yeux. Alors j'ai essayé de vous faire peur. Je crois. Un peu. Je souris un instant à l'idée que j'ai pu paraître bizarre aux yeux d'un esclave masochiste. - Vous ne m'en voulez pas ? Demanda Arthur. - Non, non, je ne vous en veux pas. - Pour être honnête, admit Jack à son tour, je ne pensais pas que vous nous appelleriez pour nous revoir. Mais quand vous l'avez fait, on s'est senti obligé de tenir notre engagement et de vous inviter. Et au final, tout est bien qui finit bien : je pense qu'on peut dire qu'on est ami maintenant. - Je pense que vous avez raison, acquiesçais-je. - Si on est ami, je pense aussi qu'on peut se tutoyer. - D'accord. - Et moi ? Demanda Arthur. Je dois tutoyer ou vouvoyer ? - Eh bien... C'est comme tu veux, lui répondis-je. - Alors je crois que je vais continuer à vous vouvoyer, Monsieur. C'est à ce moment, je pense, que j'ai vraiment compris qu'Arthur aimait son statut d'esclave. Il n'y avait pas de mépris, ni de fausse modestie, ni même d'auto-dénigrement dans cette phrase. Juste une sereine acceptation d'un fait : il était un esclave, nous étions des hommes libres, et c'était très bien pour lui comme ça. La soirée continua tranquillement tout compte fait. Après les cafés, Arthur nous ramena de l'eau pour nous désaltérer. Ils me racontèrent tour à tour des anecdotes de leur relation, et j'ai eu le plaisir de les voir à plusieurs reprises rire ensemble de leur histoire commune. J'ai ris aussi avec eux, une fois ou deux. - Au début, me dit Jack, on s'est rencontré sur Internet, sur un site BDSM. Je voulais commencer en tant que Dominant, et Arthur voulait commencer en tant que soumis. Nous avons fini par tomber amoureux. On s'est retrouvé en vrai dans un bar, sur un terrain neutre, puis on s'est fait visiter nos appartements respectifs. Très vite, on a emménagé ensemble et j'ai commencé à le soumettre. - Les premiers mois, poursuivit Arthur, c'était irrégulier. On se couchait en Dominant et soumis et on se réveillait en égal à égal, ou vice versa. Au final, j'en ai eu assez de ça et je me suis mis à genoux devant mon Maître. Il se mit à genoux devant lui, pour mimer la scène. - Maître, souhaitez-vous prendre votre soumis pour esclave permanent, et le dresser à obéir et à servir, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la Mort nous sépare ? Jack souriait en revoyant la scène, et en caressant la tête de son esclave. Je demandais : - Tu lui as répondu quoi ? - Je lui ai répondu «Embrasse mes orteils un par un et je te répondrai oui». - Jamais de ma vie je n'ai embrassé aussi vite des orteils, avoua Arthur en se rasseyant sur sa chaise. - Et depuis, Arthur est ton esclave, donc ? - Oui. Environ un an après cette déclaration d'amour, je lui ai demandé s'il voulait toujours être mon esclave à vie, et il m'a répondu «plus que jamais, Maître». C'est depuis ce jour que je considère qu'Arthur est irrévocablement devenu mon esclave. - Pour le meilleur et pour le pire, Maître. - Pour le meilleur et pour le pire, répondit le Maître. - Il y en a eu beaucoup, du pire ? Demandais-je. - Pas beaucoup, heureusement, dit Jack. Surtout des bêtises d'esclave. - Beaucoup de bêtises ? - Oh oui ! Ça prend du temps à les dresser, ces bêtes-là, et il m'en a fait des belles. Heureusement quelque part, la vie serait plus monotone sans. - En fait... Commença Arthur. En même temps, il attrapait la poignée de la carafe d'eau pour resservir son Maître, mais il renversa son propre verre dans le même mouvement. Nous eûmes tous trois un mouvement de recul, puis tous trois nous nous jetâmes sur les serviettes pour essuyer au plus vite. - Arthur ! Gronda le Maître. Quand on parle de bêtises, ce n'est pas la peine de nous en donner un exemple ! - Maître, je... - Ça suffit. Tu essuies, puis tu vas au coin. L'esclave poussa un soupir. - Oui, Maître. Il essuya rapidement, porta les serviettes trempées à la cuisine, puis se positionna debout, face à un coin du mur. Je comprenais, de ce fait, pourquoi ledit coin n'était pas meublé. - Ce n'était pas une grosse bêtise, hasardais-je. - Non, c'est vrai. C'est pour ça que cela n'ira pas plus loin qu'une petite mise au coin, je pense. Ceci dit, voyons le bon côté des choses, cela nous permet d'aborder un autre point de notre relation : la punition. Une erreur que font beaucoup de gens extérieurs au BDSM, et même certaines personnes y posant un pied, c'est de considérer la douleur physique comme une punition. Dans le cas où le soumis aime la douleur physique, ça ne marche pas. - Parce qu'il aimerait ça ? - Non, c'est plus vicieux que ça. Si je donnais une fessée à Arthur pour le punir d'avoir renversé son verre, il n'aimerait pas, car il saurait qu'il la prend parce que je suis mécontent de lui. Ça briserait son plaisir, en quelque sorte. Mais quelque part dans son inconscient, il associerait la fessée que je lui ai donnée tout à l'heure avec celle que je lui donnerais maintenant, et au fur et à mesure, en utilisant la douleur à la fois comme un jeu ou une récompense, et à la fois comme une punition, cela brouille tous les repères du soumis. Il finira par avoir l'impression d'être puni quand on joue, et par avoir l'impression de jouer quand il est puni. Pour cela, quand le soumis aime la douleur, il vaut mieux ne pas punir avec la douleur. - Comment alors ? - La meilleure manière à mon avis, c'est ainsi, dit Jack en montrant Arthur dans son coin. Avec son point faible. Toute sa vie tourne autour du fait de me servir, alors je lui interdis momentanément de me servir. Pas besoin de coups de fouet, il retient bien mieux la leçon en sachant que par sa faute, son Maître est obligé de se servir son verre d'eau lui-même. Et Jack versa de l'eau dans son verre, en prenant soin de faire autant de bruit que possible. - Je pense comprendre, dis-je. - C'est bon Arthur, tu peux revenir. Je vais être gentil aujourd'hui. - Merci Maître. L'esclave revint s'asseoir parmi nous. Il y eut un instant de silence quand il se rassit. - Bon, dis-je pour le rompre et en me levant, il se fait tard, je pense que je vais rentrer. - On se reverra ? demanda Arthur. J'eus un instant d'hésitation. - Oui, je pense. Au final, j'ai passé une bonne soirée, et vous m'avez paru sympathique. Quoiqu'un peu bizarre. - Beaucoup bizarre. - Oui, c'est vrai, beaucoup bizarre. Surtout toi, Arthur. - Alors c'est entendu, conclu Jack en se levant à son tour, suivi de son esclave. Tu peux nous appeler quand tu voudras, ma porte est ouverte. - Entendu. Merci, Jack. - Juste une dernière question : pourquoi t'es-tu intéressé à nous, à la base ? - Je ne sais pas. C'est parce que le sadomasochisme, c'est un peu à la mode en ce moment. On en voit un peu partout. Alors quand j'ai vu Arthur, avec son collier, j'ai voulu poser la question. Pour savoir. Pour comprendre. - Il n'y a rien de plus que cela à comprendre. C'est simplement la vie que nous aimons, Arthur et moi. C'est vrai que le BDSM est un peu à la mode en ce moment, et en fait, ce n'est pas une si bonne chose qu'il le soit. Ce n'est pas un truc à faire n'importe comment, encore moins avec n'importe qui, et surtout pas juste parce que c'est tendance. A notre niveau, à Arthur et moi, c'est parce qu'on le veut, au fond de nous. Tu peux toujours utiliser un bandeau ou des menottes une fois de temps en temps pour pimenter une relation, mais tu ne dois pas te sentir obligé d'en faire autant que nous, juste parce qu'on voit ça à la télé aujourd'hui. Je t'ai vu pendant tout l'apéritif et pendant le repas, tu étais mal à l'aise face à tout ça. Je ne pense pas que ce soit fait pour toi. J'eus un petit rire. - Non, je ne pense pas moi non plus. - Et ce n'est pas grave. On reste des amis. - Oui, tu as raison, Jack. On reste amis. Je les saluais alors tous deux, et Arthur me raccompagna à la porte d'entrée. Il ne me resta plus qu'à rentrer chez moi. J'étais assez content, car je m'étais fait deux nouveaux amis. Des amis bizarres, mais des amis quand même.
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Par : le 03/05/15
(Petit poème écrit il y à quelques mois pour renaitre de mes cendres tel le phénix...)*******Fantasmes de l'âge de raison sous les étoiles du dômeJe m'espérais princesse-tendresse de ton royaumeAux marches du palais, ma main dans ta paumeJe nous rêvais comme les contes d'amour monochromeBercée d'utopie, avec ferveur je priais mon psaumeConsciente de la chance infime de trouver ce baumeJe me résignais mélancolique à quelques chapitres du tome.La fille banale grandit, baleine maladroite d'un aquariumJuger par les regards vitreux elle s'emballe d'aluminiumEt enterre la sensibilité de son cœur au pied des géraniumsOn utilise ses courbes pour qu'elle se pavane sur le podiumOn la tripote comme une fleur qui décore le solariumMais à la nuit tombé on la laisse faner dans une flaque d'opiumPour panser ses blessures il ne lui reste que son critériumJe fait ma première fois chanceuse sans trop de vagues à l'âmeUn souvenir gravé à à la pierre dans son reflet naissant sur la lameInstantanément je bascule pour devenir cette sensuelle dameSoumise sous le cuir des regards, je paye ma culpabilité sans sésameCourte liberté, quand tu me rappelle que je ne suis que l'entameVive écorchée, fait moi mal, forcée je me laisse aller bigameJusqu'à ce que tu me noie, silencieusement, d'un seul coup de rameJe deviens alors l’appât idéal, et prête l'oreille à leurs louanges en rimes,On me déroule le tapis jusqu'au jardin, renaissance d'un sourire d'estimeTimide je découvre cet art, sublimation d'un amour si beau et intimeJe me laisse prendre au jeu, innocente, tu m’accueille maitre sans la moindre frimeHors du temps, ce n'est pas mon corps mais nos cœurs qui deviennent victimesImprévisible hasard d'une rencontre pas anodine, et même pantonymeSous couvert d'un monde qui se compte en milliards de centimesEmportée sur un nuage rose flottant aux douceurs de crèmeTu viens me chercher et m'offrir dans son oreiller de satin, mon diadème ?Poudre de perlimpinpin, ma vie devient le comte réel de mes poèmesJe me sens dans ton regard comme le soleil et boit chaque mot que tu parsèmesTu lis mon âme entre ses lignes, tu me caresse bienveillant sans stratagèmeMe croyant héroïne, je me sacrifie, aveugle confiance, je m'abandonne bohèmeJusqu'à ce que sans crier gare, seule dans le noir, tu m'abandonnes, tu me sèmes...Effondrée en terre, je laisse le poids de mon corps creuser ma tombe anthumeJe me sens hisser alors dans une tour d'argent en ivoire étendue sur le bitumeTu m'apaises entre tes mains et tes mots pour me faire redevenir plumeChaque nuit sans étoiles, j'accepte tes changements de coutumes et de costumesPar la bonté de mon cœur je te soutiens lorsque tu te libères de tes enclumesBien qu’apeurée je t'ai cru, j'ai vendu mon âme, puis à nouveau le noir, la brume...Lee.
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Par : le 10/09/15
Ce mardi 8 septembre, Maitre Vous m'aviez donné RV à la gare près de chez moi. Dans ma précipitation à Vous retrouver, j'ai pris le RER qui passait quelques minutes avant celui dans lequel vous étiez monté. Nous nous sommes finalement retrouvés à la gare du nord et Vous m'avez embrassé tendrement, pas fâché du tout de ma maladresse. Après quelques péripéties dans la gare noire de monde, nous prenons le métro pour nous diriger vers le magasin Démonia où Vous avez décidé d'acheter mon collier de soumise. Nous entrons dans cette antre de perdition et nous nous dirigeons vers les colliers. J'avais repéré un collier rouge qui me plaisait et qui Vous plaisait aussi sur le site internet du magasin. En l'essayant, nous nous sommes aperçu qu 'il était trop large et trop épais pour mon petit cou épais. Finalement, nous avons trouvé un modèle noir moins large qui nous plaisait à tous les deux. Avant de reprendre le métro, nous allons nous installer en terrasse d'un café et buvons une bière pour nous désaltérer et j'en profite pour me coller à Vous et poser ma tête sur Votre épaule. Puis nous repartons et nous dirigeons vers l'hôtel où Vous avez réservé une chambre. Le temps passe très vite, il est déjà 20h. Arrivé dans la chambre, Vous m'embrassez langoureusement et Vous me demandez où se trouve le collier. Le matin même, je Vous avais envoyé un email dans lequel je Vous disais quelle soumise je désirais être pour Vous et Vous demandais de devenir mon guide dans la soumission. Je suis toujours plus à l'aise avec l'écrit que l'oral quand il s'agit de partager des sentiments, des sensations et des émotions. Vous m'aviez d'ailleurs envoyé un SMS en retour me disant que ce que j'avais écrit correspondait à l'idée que Vous Vous faisiez d'une soumise. Je le sors du sac dans lequel il se trouvait et avec votre aide je m'agenouille devant Vous. Je suis très intimidée et Vous le ressentez fortement il me semble. Connaissant mon état de santé qui ne me permet pas de rester longtemps agenouillée, vous m'autorisez à m'asseoir à Vos pieds. Je Vous tends alors le collier, mais je n'arrive pas à articuler un seul mot, pourtant j'avais préparé une phrase dans ma tête pour Vous demander de m'accepter comme Votre soumise. Vous prenez alors le collier de mes mains constatant mon grand trouble et me le passez autour du cou. Puis Vous m'aidez à me relever, Vous me serrez très fort dans Vos bras et Vous m'embrassez de nouveau tendrement. Je suis toujours muette, submergée par l'émotion. Vous me demandez alors où j'ai mis le foulard que Vous m'aviez demandé d'amener sans explication de son utilité. Je Vous le donne et vous l'enroulez autour de mon collier, que je suis si fière de porter dès l'instant où Vous l'avez mis autour de mon cou. Vous aviez prévu à l'avance de me le faire porter pour aller au restaurant, car Vous êtes fière de Votre soumise comme Vous me l'avez dit avant de sortir de la chambre et nous diriger vers le restaurant. Que d'émotions pour nous deux, je Vous sens aussi ému que moi quand Vous me serrez fort dans Vos bras et que Vous me souriez tendrement. Je mesure maintenant la chance que j'ai eu de Vous rencontrer Maitre. Que d'émotions pour nous deux pour cette remise de collier, je Vous sens aussi ému que moi quand Vous me serrez fort dans Vos bras et que Vous me souriez tendrement. Je mesure maintenant la grande chance que j'ai eu de Vous rencontrer Maitre.
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Par : le 11/09/15
Dans la semaine, je louais un gite en pleine campagne bourguignonne et envoyait le mail suivant : « G., Prévoit de te libérer le week-end prochain du Vendredi au Dimanche soir. Tu prendras le train pour Beaune. Je t’attendrais Vendredi à la gare à 20h30. Tu n ‘emportes avec toi que le minimum. » J’aurais pu l’amener en voiture mais je souhaitais qu’elle fasse elle-même la démarche de venir à moi. Le vendredi nous nous retrouvâmes comme convenu. Elle me salua civilement sur le quai de la gare mais une fois dans la voiture, je lui tendis ma main sur laquelle ses lèvres se posèrent, tandis que ses yeux levés au-dessus de ses lunettes vinrent à la rencontre des miens : la première fois que nous échangions un regard alors que chacun prenait sa position. Comment ce simple regard pouvait nous en dire autant sur l’autre ? Comment nous permettait-il de nous ouvrir, aussi profondément, à l’autre sans que nous soyons d’ailleurs en mesure d’exprimer la teneur de ce que nous avions échangé ? Je ne saurais le dire, mais d’innombrables fois la rencontre de nos yeux me bouleversa au plus point. Nous n’échangeâmes guère durant le trajet. Je la sentais un peu inquiète mais ne fit rien pour la rassurer. Arrivés au gite, je lui demandais de rester dans la voiture pendant que j’installais nos affaires. Je retournais à la voiture, lui ouvrit la porte et lui prit la main pour la faire descendre. Dans l’entrée je lui demandais d’ôter sa culotte. Je vis son visage rougir quelque peu alors qu’elle s’exécutait. Comme j’aimais ce contraste entre sa réserve, sa retenue, sa pudeur et sa propension à aller au bout de ses envies, de concrétiser ses désirs ! Nous rentrâmes dans la pièce principale où j’avais préparé à manger. Je m’assis à table en face d’une assiette, elle fit de même, à côté de moi. Je lui demandais de se relever. Elle s’étonna. « Je ne crois pas t’avoir permis de t’asseoir. Je ne souhaite pas que tu prennes la moindre initiative sans m’en demander l’autorisation. Est-ce bien compris ? » « Oui Maitre ». Je lui donnais l’ordre de s’asseoir après avoir relevé jusqu’à la ceinture, sa charmante robe d’été. Elle s’assit et posa les mains sur la table de part et d’autre de son assiette bien sagement mais le derrière à l’air. Elle paraissait sérieuse, naturelle et quiconque l’aurait vu ainsi, n’aurait pu dire qu’elle jouait un rôle. Elle ne jouait pas. Je comprenais qu’elle était elle-même en agissant ainsi. Elle me regarda commencer à manger sans bouger et je vis qu’elle attendait un signe de ma part pour en faire de même. Un sourire, un hochement de tête et elle entama son repas. Nous n’avions pas eu besoin de parler pour nous comprendre et je sentais que la complicité qui s’était déjà installée entre nous, prendre encore un peu plus corps. J’entamais la discussion sur des sujets aussi communs que l’entreprise dans laquelle nous travaillions, nos loisirs respectifs, nos opinions sur quelques sujets d’actualité bref nous apprenions à nous connaître. Nous nous découvrions des intérêts communs, des divergences de point de vue mais surtout nous avions soif de nous découvrir mutuellement, au-delà de la position dans laquelle chacun se situait. Je sentais qu’il nous fallait nous connaître bien mieux pour nous évader ensemble vers les terrains que nous avions déjà un peu explorés. Bien qu’elle fut absorbée – tout comme moi – par notre conversation, elle n’en était pas moins attentive à certains détails et je fus saisi lorsque, ayant vidé mon verre de Monthélie, elle le remplit avec délicatesse tout en m’adressant le plus beau des sourires. Comment, après une telle œillade, pourrais-je lui faire subir les tourments, les humiliations auxquels j’avais pensé en préparant notre week-end ? Lorsque je parti chercher le dessert, elle se leva dans le même élan en restant debout devant sa chaise. Au moment où je me rassis, elle troussa sa robe et m'imita. Le doute qui venait de me saisir s’effaça, devant son attitude qui me rappelait la position qu’elle voulait prendre et par conséquent celle qui devait être la mienne. A la fin du repas, je lui demandais de se lever et de m’attendre jambes écartées, les mains dans le dos, tournée vers le salon afin qu’elle ne puisse me voir. Je rangeais tranquillement les restes du repas, fit la vaisselle tout en jetant un œil à la belle qui patiemment m’attendait. Je m’approchais d’elle, posa mes mains sur ses épaules et fermement la guida vers la chambre. Lorsqu’elle y pénétra, je la sentis se raidir à la vue des quelques objets que j’avais négligemment et volontairement abandonnés sur la commode : cordes, cravaches, baillons, bracelets de cuirs, cagoule, … et quelques accessoires à usage plus … interne. Sans protocole je lui demandais : « Déshabille-toi ». Elle s’exécuta sans presque me lâcher du regard sans doute pour apprécier ma réaction pendant son effeuillage. Mon ton avait changé, mon attitude également et mon envie était maintenant de lui faire comprendre que je la maitrisais, que je prenais possession d’elle. Je la poussais sur le lit, saisis une de ses chevilles et y fixa un des bracelets de cuir. J’en fis de même pour son autre cheville et ses poignets. Elle se laissait faire mais je sentais de l’inquiétude dans ses yeux. J’avais préparé à chaque pied du lit une corde à laquelle je fixais les anneaux des bracelets et elle se retrouva immobilisée, bras et jambes écartés, entièrement à ma merci. Elle ne me quitta pas des yeux alors que je l’attachais comme si elle avait cherché à ce que je la rassure du regard mais j’œuvrais sans m’occuper d’elle. Allongé à ces côtés, je commençais à la caresser. Son visage, ses bras, ses flancs, ses jambes … en évitant les zones sensibles qui auraient pu lui faire penser qu’elle n’était là que pour son plaisir. Je vis ses yeux se clore et de son visage disparaître l’inquiétude qu’elle avait laissé percevoir. Je me plaçais en bout de lit et attrapa un des instruments sur la commode. Face à elle, cravache en main je devais surement lui paraitre un peu menaçant. Le bout de la cravache parcouru lentement son corps, d’abord son pied, sa cheville, monta le long de son mollet, de sa cuisse, passa sur l’aine, sur son ventre, entre ses seins, glissa sur sa gorge alors qu’elle penchait sa tête en arrière et s’arrêta sur le menton. L’angoisse qui était réapparu au moment où je me présentais instrument en main semblait s’être dissoute sous l’effet sensuel du frôlement. Elle avait fermé les yeux pour mieux gouter à la caresse mais les rouvrit lorsque le bout en cuir s’était arrêté. La cravache redescendit et frottai doucement son ventre en dessous du nombril. Je commençai quelques tapes réparties équitablement sur la zone. Graduellement j’augmentai l’intensité des frappes. Sa peau prenait peu à peu une teinte rosée et sa respiration, maintenant sonore, se synchronisait au rythme de ma main. J’interrompais son tourment et elle posa sur moi des yeux interrogateurs alors que ma main se levait bien haut. La cravache s’abattit avec force sur son ventre et elle émis un souffle rauque comme pour expulser la douleur dont elle venait d’être l’objet. Les coups qui suivirent zébraient son épiderme de jolis traits rougeâtres. Son visage était contracté, barré de petit rictus, son souffle court et haché par chaque impact. Son bassin se soulevait comme pour aller au-devant des coups, pour mieux les accueillir. Ses cuisses s’écartaient encore un peu plus que ne l’imposaient les liens et de son sillon rose perlaient quelques gouttes. J’avais changé de position pour mieux atteindre ma nouvelle cible et reprenait par de légers tapotements en atteignant son pubis, son entrecuisse offerte. Les tapotements s’accentuèrent, devinrent secs, pour finirent pas être plutôt rudes compte tenu de l’endroit où ils s’abattaient. Si elle avait apprécié le début de ce nouveau tourment, elle se débattait maintenant à chaque frappe. Ses yeux grands ouverts me suppliaient et elle aurait pu me demander d’arrêter mais aucune supplique ne sortait de sa bouche, comme si son corps n’en pouvait plus mais que son esprit se refusait à arrêter son supplice et appelait même à le poursuivre. J’interrompais mes gestes et vint me blottir à son côté. Ma main caressa les endroits meurtris, apprécia les marques qu’avait laissé la cravache. Les yeux dans les yeux, sans un mot, nous communiquions : elle me disait ses tourments, sa fierté de s’être donné, je lui disais mes doutes de lui avoir infligé cela, elle me rétorquait son plaisir et par là-même m’insufflait une nouvelle confiance en moi. Mes doigts descendirent sur son sexe, s’insinuèrent en elle, ses hanches ondulèrent pour mieux me laisser entrer. L’oreille collée à sa bouche, j’entendais, je sentais même vibrer, chacun de ces souffles. Elle m’offrit le plus merveilleux des tremblements.
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Par : le 08/03/16
L'automne laissant place à l'hiver je me préparais doucement à passer en mode hibernation dans le sens ou pendant quelques mois je ne saurais dire si j'aurais la possibilité d'aller en ville, la neige étant assez abondante ici. Je pris la décision de faire un plein pour plusieurs mois et de remplir les congélateurs à la cave en prévision. Tache ainsi faîte, il ne me restais plus qu'à aller chercher deux bottes de foin et de la paille chez Madame Dupuis pour les biquettes, tache plus facile à dire qu'à faire. Prenant mon courage a deux mains ,je me rendis chez elle avec ma vieille brouette rouillée avec la ferme intention d'en découdre rapidement. Sur le chemin du retour, je mis du temps, les bottes de foin et la paille ne faisant que tomber sur la route. Ne voulant faire qu'un seul trajet, j'ai chargé a fond en pensant que cela passerait. après quelques position de brouette infructueuses, je pensais avoir trouvé l'emboîtement parfait et pris un grand élan pour avance d'un peu plus cette fois ci. Ce qui ne fut que pire, les bottes tombèrent encore. Petit tour d'horizon, personne et heureusement vu ma souplesse légendaire a effectuer des périples de cette sorte. Quelques mètres plus loin rebelote....... Et là au loin , je vis mon voisin en grand gentleman venir à mon secours.... ma rencontre … Il ne manquais plus que le goujat de service , à mon que ce ne soit qu'une coïncidence et qu'il ne fasse que passer.. comme un grand chevalier, il pris les bottes , les mis sur son épaule et pris la route.... --Bon vous venez oui ! --Euh !!!!!! quel galanterie mais lâchez moi ces bottes , je suis assez grande …... --J'ai eu pitié de vous, rassurez vous je m'amuse bien a vous regarder vous empêtrer dans votre soucis. Risible depuis ma fenêtre, comme je vous sentais en souffrance, je me suis dit que le goujat que j'étais devait être à la hauteur de cette demoiselle. En bon voisin que je suis, me voilà.... Je pris ma brouette qui grinçais, tout en marmonnant des mots. Mais également en râlant tout en le regardant, en le scrutant , en scrutant ses fesses..De dos , même si son attitude est rustre, il est assez sexy je dois l'avouer.. Il marche vite, d'un air assuré... Une tenue des plus décontracté mais qui laissait apparaître la forme de son fessier à chaque pas.... Ce qui ne me laissa pas insensible et me fit sourire... --Le spectacle vous plaît ? Me fit il remarquer --Oui vous voir ainsi, apprêter me rappel des souvenirs mais finalement vous essayer de vous faire pardonner pour vos comportements.... --Un souvenir du dernier goujat qui est venu à votre petit secours ? --Vous n'êtes qu'un.......... Je n' eu pas le temps d'en dire plus. Il jeta à terre les bottes, se rapprocha de moi , me pris les mains et les posa sur ses fesses.... --C'est cela que vous regardiez, avouez ? Cela vous plaît, je suppose que ces mains n'ont pas du toucher grands choses depuis très longtemps! --Crét..... Il attrapa mes mains, les serra entre les siennes tout en me rapprochant de lui --Le crétin en question n'est ici que parce qu'il le veux bien. Si votre ego ne peux se contenir, ayez au moins la courtoisie de ne pas regarder mes fesses, merci.. Soit disant, en passant , c'est un parfum très agréable que vous portez..... Gou..... !!!! --Vous n'avez que ce mot a la bouche. Je le prend comme un compliment. La situation est que j'apprécie ce moment d'intense attention. Je vous en remercie mademoiselle. --Et prétentieux en plus!!!! --Oh non !!!!!! Juste dans un moment de plaisir à vous voir ainsi coller contre moi, les mains et votre corps ainsi offert. --Il me suffirais de vous donner un bon coup de genou ou je pense et monseigneur couinerais comme un bébé.... Me pensez vous assez bête pour fondre devant un tel énergumène tel que vous. --Je ne sais pas.. Aimez-vous être attacher, aimez-vous qu'on joue avec vos sens, aimeriez-vous que je vous mette a nue et que je fasse de vous ce que je désir. Aimeriez-vous être à mes pieds, ma chose.... J'éclatais de rire le coupant dans son élan --Dans vos rêves..... --Oh mais je vais rêver de vous, de vous faire plier, vous viendrez à moi a genou et nue me suppliant parce que vous en pourrez faire autrement. Vous serez ma soumise , cela ne peux être qu'ainsi, j'en ai décidé ainsi, j'aime qu'on me résiste. Il me lâcha , me lança un sourire sournois tout en remettant les bottes sur la brouette..... --A bientôt alors, Mademoiselle...Pensez-y... vous viendrez à moi parce que vous en pourrez faire autrement et vous le savez! --C'est cela !!!! Il me fallu un moment encore pour arriver à en finir avec ces satanées bottes de foin.. Une bonne douche me fit du bien et calmais les envies de meurtres qui m'envahissaient depuis cet après midi. Cependant ces paroles m'intriguèrent, le personnage restant à mes yeux un grand mystère.... Mais en même temps attirant.. Je fini par aller sur internet et me mis a recherche ce que voulais dire « soumise ». Mes recherches furent très instructive et je resta perplexe tout au long de mes découvertes. Je pris juste quelques minutes pour aller me servir un bon verre de vin. Ce soir là, je me coucha tard, pleins d'images en tête, entre dégoût, curiosité, questions et rejet, amusements.... Le lendemain matin , pleine de mes images de la veille , je me mis en tête de lui faire un courrier...Un courrier comme un goujat aimerait recevoir de la part d'une demoiselle fière de ses pensées... Je pris la matinée pour écrire un semblant de courrier tout en ne sachant pas quoi y mettre dedans . Mes premières ébauches étaient incendiaires, mais plus j'avançais , plus je déchirais et je recommençais pour au final me rendre compte que je n'avais écrits qu'une phrase : « C'est quoi au juste une soumise ?» M'habillant rapidement.. J' allais tranquillement mettre mon courrier dans sa boîte au lettre profitant de ne pas voir sa voiture garée devant.... Je la mis et vis son chien devant le portail assis , remuant la queue....Ma journée se passa sans incident au frais.... Mon travail fini, je pris une bonne douche , un repas léger et un peu de musique avant d'aller au lit..... Le lendemain en allant à ma boîte au lettre, il n'y avais rien, pas une réponse et cela me trotta dans la tête tout le reste de la journée puis la semaine passa et aucune réponse.... Je fini par me dire que j'avais du mal comprendre et qu'il surjouait son rôle de macho, goujat.... Mais un matin en allant relever mon courrier , il y avait une lettre au milieu non timbrée.. Etait ce lui, enjouée et neutre à la fois, je ne l'ouvrit pas de suite. Il veut s'amuser alors, on va jouer..... Toute la journée je m'occupais à ranger les plantes extérieures, a nettoyer la cabane des biquettes..Le soir pourtant , je ne pu résister par curiosité à l'ouvrir..... Il n'y avais également qu'une phrase ou du moins un lien internet... C'est une réponse au moins même si ralant d'avoir déjà été sur le net je ne pensais pas que cela pourrais m'instruire plus que cela.... Installée dans mon fautueil , je pris le courrier et indiqua le lien... Une page s'ouvrit avec en en tête: « Site de Maître M » Et en dessous une photo ce Maître .Ce Maître à bien le regarder est … Mon voisin.... Je restais la bouche bée devant mon écran à voir mon voisin à l'écran. Un homme élégant , bien rasé, prenant une pose des plus équivoque......Je ferma le lien , scotchée et me demandant ce que j'étais entrain de faire …. Je pris une feuille de papier, pris mon stylo et entrepris décrire a mon voisin en tout bien tout honneur lui demandant de ne plus m'importuner sur ce sujet... Mot écrit, je décidais qu'il fallait que je lui porte en main propre, plutôt que je le mette dans la boîte au lettre e préférant pas le croiser. Une fois devant sa boîte au lettre, je vois le chien au portail me regardant t bien entendu ne pouvant s'empêcher de japper..Tant pis.. de retour chez moi , je me mis à l'aise devant un bon film ….. Mais ma tranquillité fut de courte durée... Quelqu'un frappa à la porte... Ne pouvant faire la morte, je me leva et alla ouvrir et surprise, mon voisin , agitant mon courrier me demanda s'il pouvait entré... --Je ne l'ai même pas ouvert, voyez vous. Je pensais qu'il serait plus sympa de le faire ensemble. --Et qui vous dit que j'ai envie que vous le lisez devant moi --Je suppose que vous n'êtes pas aller voir le site que je vous ai indique --Si , juste deux minutes , le temps de me rendre compte que sur la page d'accueil , c'était vous --Alors vous pouvez me dire ce que contiens cette lettre , cela m'evitera une manipulation hasardeuse --Ma demande pour que vous ne m'importuniez plus sur vos projets farfelus sur cette soit disant soumission qui vous tiens a cœur..; --Pourquoi n'aimeriez vous pas être soumise ? Je suis sure que vous n'imagineriez pas ce que vous pourriez en apprendre sur vous. --Et pourquoi devenez vous mielleux avec moi..Vous me prenez pour qui …. --J'aime votre façon d'être.. --vous ne me connaissez pas --Alors faisons connaissance --Et si je n'en ai pas envie --Ce n'est pas ce que vous faîte ressentir --Vous chercher toujours a avoir le dernier mot comme cela ? --Je vais vous laisser, je pense que j'ai assez abusé de votre hospitalité. Et je vous sent légèrement énervé et je ne voudrais pas vous gâcher votre soirée. Bonne soirée Mademoiselle --Bonne soirée à vous Ce fut sur ces paroles que je laissa mon voisin a la porte et repris le cours de ma soirée intriguée, décontenancée. Je partis me coucher ne sachant plus quoi penser......
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Par : le 04/01/16
Le Loup et le Chien Un Loup n'avait que les os et la peau, Tant les chiens faisaient bonne garde. Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau, Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde. L'attaquer, le mettre en quartiers, Sire Loup l'eût fait volontiers ; Mais il fallait livrer bataille, Et le Mâtin était de taille A se défendre hardiment. Le Loup donc l'aborde humblement, Entre en propos, et lui fait compliment Sur son embonpoint, qu'il admire. "Il ne tiendra qu'à vous beau sire, D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien. Quittez les bois, vous ferez bien : Vos pareils y sont misérables, Cancres, haires, et pauvres diables, Dont la condition est de mourir de faim. Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée : Tout à la pointe de l'épée. Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. " Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ? - Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens Portants bâtons, et mendiants ; Flatter ceux du logis, à son Maître complaire : Moyennant quoi votre salaire Sera force reliefs de toutes les façons : Os de poulets, os de pigeons, Sans parler de mainte caresse. " Le Loup déjà se forge une félicité Qui le fait pleurer de tendresse. Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé. "Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose. - Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. " Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.
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Par : le 08/03/16
Les jours suivants ou plutôt les nuits suivantes furent chaotiques. Mes pensées n'avaient ni queue ni tête s'égarant dans mes questionnements.. Je ne comprenait pas pourquoi je me mettais dans cet état et pourquoi cela me troublait autant au point de mettre mes nerfs à rudes épreuves... Je passais mes journées à essayer d'éviter de le rencontrer en me terrant chez moi et en bossant. En m'occupant l'esprit comme je le pouvais et en évitant tout accès incongrue à mes interrogations. Malgré toute ma bonne volonté, ma curiosité repris vite le dessus et je me retrouvais sans hasard sur son site et ma journée du mardi passa très vite en mode espionnage, scrutage de site de fond en comble à visionner des vidéos...Lire des articles.. Regarder des photos de lui et d'une fille qui semblait être sa compagne ou une personne qu'il voyait régulièrement. Les photos étaient explicites sans sous entendus. Sensuelles et parfois très douce... Ma curiosité me poussa a vouloir aller plus loin en regardant quelques vidéos, d'autres photos prises sur le net en me disant que finalement ce n'est pas si dégradant et que c'est une forme d'art... J'ai vite déchanté en me retrouvant devant certaines photos et vidéos assez crues .. Loin de la sensualité et de l'élégance que je pensais voir...... Si j'avais voulue voir du porno, j'étais servie..... Et là je me demandais ce que mon voisin entendait dans ce mot « soumise ».. que cherchait il ? : assouvir un besoin naturel ? Que faisait il avec cette femme ? ...... Les jours suivant furent aussi troublant que la vue de mon voisin. Mes regards changèrent, entre curiosité, malaise, honte, crainte... Sentiment étrange qui me pris de vouloir en savoir plus. Honte de me sentir ainsi..dépendante de ce qui me semblait jusqu'à quelques jours des envies , des provocations malsaines d'un goujat, macho. Craintes de découvrir que finalement, ce goujat n'est peut être pas aussi goujat que cela et que peut être....Surtout...... une excuse pour combler mon envie d'assouvir mes curiosités et que lui saura y remédier.. Un soir , je trouvais le courage de me lancer et d'aller frapper à sa porte avec mes questions en tête et ma curiosité. Il m'ouvrit nonchalement me laissant sur place en retournant à ses occupations me faisant signe d'une main d'entrer. En même temps, il était chez lui et moi la petite emmerdeuse d'à côté qui venait sans doute l'enquiquiner. Il se posa devant son ordinateur, pris un combiné de téléphonne et passa quelques temps a régler des formalités. N'osant pas déranger , je me fis discrète dans le hall attendant en piétinant d'impatience. Après avoir raccroché, il se leva , traversa la pièce, en silence et disparu.une fois de retour il se posa dans son fauteuil avec un verre de vin , croisa les jambes et me demanda de venir le rejoindre. Et là mon coeur se mis à battre et mon esprit à se demander ce que je faisait là. Intimidé par sa présence et le fait que ...... -- Vous comptez rester dans le Hall toute la soirée, je ne vais pas vous mangez !! -- Non enfin si enfin hummm je venais vous parler mais je crois que je vais repasser une autre fois c'est plus sure. -- Me parlez de quoi ? -- De votre site...de ce que j'ai vue.. De ce qui me trouble et m'empêche de dormir..Et parce que je suis curieuse et que j'aimerais comprendre.....Et que vous n'avez pas le droit de venir vous installer ici et de me troubler ainsi, troubler ma vie, ma tranquilité... -- Curieuse de quoi ? Dois je vous proposez une chaise ou vous préférez rester planté là ? -- Dans un sens ici, je ne risque rien..il y a une certaine distance de sécurité ? Il éclata de rires ... -- Me pensez Vous assez stupide pour vous faire entrer en ayant des mauvaises intentions. Je vous fait quand même remarqué que c'est vous qui êtes venu. Je ne fait qu'être courtois en vous laissant entrer. Vous avez une curiosité qui vous ronge et qui vous pousse a en savoir plus.. Je trouve cela bien et sain.. Je ne suis pas un dangereux psychopates... Quoi que je pourrait prendre goût à vous voir ainsi postée... comme une plante verte se demandant si elle doit entrer ou au contraire fuir en courant. Si cela peux vous rassurer, j'ai autant de curiosité à votre égard.. Curiosité bienvaillante et je suis heureux de votre venue et de vos questionnements.. Ne vous faîtes pas priés mademoiselle !! Une fois installée et j'avoue un peu honteuse de me présentée ainsi , je finie par me lancer et lui posa nombreuses questions sur mes curiosités. Il y répondit avec simplicité et générosité dans ses propos. Sa voix était posée, calme et sans doutes sur ses réponses. Une bonne partie de la soirée fut très instructive et me troubla. Il m'expliqua beaucoup de choses. Tout aussi étranges les unes que les autres mais avec des mots simples ... A ma surprise , aucune craintes, peurs ne m'envahies..mais encore plus de curiosité...Je buvais ses paroles, n'ouvrant la bouche que pour poser mes questions. A aucun moment il sembla perturbé, même pas par mon silence..presque content de me voir aussi curieuse. Il fini par se taire me regardant simplement sans attendre quoi que ce soit autre qu'une réaction.. -- Je suis intriguée à vrai dire. Je ne comprends pas pourquoi et je ne sais pas pourquoi je reste là sans savoir quoi dire, quoi faire ou comment réagir.Vous avez comblé mes curiosités et je ne comprend pas quel plaisir il y a à vouloir une compagne ou une soumise. J'ai bien compris ce que ce terme veux dire mais je suis aussi intriguée. Vous êtes un peu déroutant, votre façon de vous comportez, d'être installé est intimidant. -- Ne dîtes rien alors !! -- Il se fait tard..je vais peut être vous laissez vous poser.. -- Vous avez peur ? -- Non -- Approchez !! -- Non -- Approchez !! -- Pourquoi ? -- Approchez !! Je me leva et alla m'assoeire à une distance raisonnable... En ayant pris un peu de courage quand même ...Un petit peu.. --Vous voyez, vous avez obeï.. Un simple ordre, demandé de façon simple... Je ne vous considère pas comme soumise pour autant mais vous avez envie dans un sens , inconsciemment de voir plus loin dans vos curiosités.... Sinon vous seriez resté à votre place et vous n'auriez pas levé votre défense aussi vite. Il se fait tard en effet.......Je vous laisse prendre congé. Une dernière chose..Ma boîte au lettre reste ouverte. Prenez le temps qu'il vous faut mais je suis sure que votre curiosité vous amenera a moi tôt ou tard. Ce n'est qu'une question de temps. Il se leva alla écrire quelque chose sur un bout de papier et me le donna... -- Mon tel et mon adresse mail. Si vous avez d'autres questions ..... Bonne nuit Mademoiselle !! Il me raccompagna a la porte -- Bonne nuit ..... Je réussi simplement à dire ces mots en m'empressant de rentrer n'osant pas me retourner de peur de croiser son regard. Ma nuit fut douce et agréable ...Comme par magie !
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Par : le 06/04/16
4 ème rencontre de Sabine. "Mon Maître me Manque" Alors. ....! Le manque parlons-en.... J'ai beau parler à Mon Maître au téléphone plusieurs fois par jour, je ressens parfois le besoin de retrouver la caresse de ses mains sur mon corps, son souffle sur ma peau ou simplement cette lueur au fond de ses yeux... Je veux retrouver le plaisir de poser ma tête sur ses genoux pour retrouver la caresse de sa main dans mes cheveux... Ne résistant pas à ce besoin, j'ai pris une journée de congés en milieu de semaine afin de pouvoir passer la soirée de mercredi et la journée de jeudi avec Mon Maître. Mon Maître vient me chercher en voiture et c'est le coeur léger que nous prenons la route vers la maison. Pendant le trajet, mon Maître s'amuse à pincer mes tétons pour les faire durcir et pointer sous ses doigts. Il me fait écarter les jambes et vient glisser ses doigts dans l'antre de ma féminité pour vérifier mon taux d'humidité.... Service. .."" Camions ""..! Tout en guettant l'apparition d'éventuels camions. Ah oui, j'ai oublié de vous dire que Mon Maître a une adoration pour les camions. Je m'explique : lorsque nous sommes sur la route tous les deux, il est toujours aux anges lorsqu'il voit un camion, il s'amuse à ralentir pour être au même niveau qu'eux et ainsi leur offrir sa p'tite femelle, chemisier grand ouvert sur ses seins nus et jambes bien écartées pour qu'ils puissent profiter du spectacle.... Ce qui nous vaut inévitablement un p'tit coup d'klaxon ou un appel de phares en guise de remerciement ;) Arrivée à la maison chez Mon Maître Tout au plaisir de se retrouver, nous dînons ensemble et la soirée s'écoule en mode câlin pour mon plus grand bonheur alors que je retrouve le plaisir de pouvoir m'occuper de lui. Lorsque nous montons nous coucher, Mon Maître m'attire vers lui, il ne sait que trop bien le plaisir que j'ai à m'endormir ainsi plaquée tout contre lui. Avant de dormir. ..auprès de mon Maître Mais de dormir, il n'est point question puisque déjà il glisse sa main entre mes cuisses et je peux entendre son sourire dans sa voix lorsqu'il me dit "tu es toute trempée ma femelle", ses doigts aventureux s'introduisent profondément en moi, ils vont et viennent au fond de mon vagin. Je sens deux, trois puis quatre doigts qui m'écartèlent littéralement et provoquent les nombreux tremblements de mon corps. Petite saillie Remontant mes jambes sur ses épaules, son membre gonflé remplace ses doigts en moi. De son pouce Mon Maître continue à titiller mon p'tit bouton qui se gorge et sort de sa cachette alors que je sens son gland cogner au fond de mon vagin.... Il ressort de là en se disant qu'il aimerait bien faire une incursion par ma p'tite porte arrière, il me demande de me mettre à quatre pattes mais mon anneau sacré est, comme moi, du genre un peu rebelle, qu'importe qu'il est d'ores et déjà eu l'occasion d'être présenté à Mon Maître, il a décidé que ce n'était pas toujours entrée libre, encore faut-il qu'il soit d'humeur..... Qu'à cela ne tienne, le membre de Mon Maître retrouve sa place au fond de mon vagin, mes muscles se resserrent autour de son membre que je sens grossir en moi, je ne peux retenir mes gémissements à mesure que sa queue s'enfonce plus profondément en moi alors que ses doigts saisissent mes cheveux avec force, j'adoooore lorsque mon Maître laisse libre cours à son instinct animal et qu'il rugit de plaisir en libérant sa semence au fond de moi... Le réveil du Maître Il fait encore nuit noire pourtant je sens que mon Maître bouge légèrement derrière moi. Sans avoir besoin de regarder ma montre, je sais qu'il doit être près de 5h du matin. C'est Son heure !! Celle à laquelle il émerge des bras de Morphée, le membre fièrement dressé et l'âme conquérante.... Instinctivement, je me love encore plus près de lui. D'une main il vient tâter ma p'tite chatte qu'il découvre trempée, sait il alors que j'ai passé la nuit à rêver de ses assauts. Il me voit lascive et soumise, offerte et frissonnante ! Ses mains parcourent mes fesses rondes et fermes en caresses tendres et sensuelles, sous l’excitation ma peau est parcourue de frissons, instinctivement je me raidis, Mon Maître dépose alors une pluie de bisous sur mon épaule et dans mon cou en me murmurant à mon oreille "laisse toi faire ma femelle, je veux te prendre ce matin, tu m'appartiens alors laisse toi aller ma douce". Préparation de l'anneau sacré par mon Maitre Son excitation est à son comble, je me mets donc à quatre pattes, je me cambre un peu plus alors que je sens son pouce glisser entre mes fesses déjà humides, je sens mon désir monter, je mouille de plus en plus et mon sexe s’inonde de mon jus, jouant avec mon petit anneau il glisse son deuxième pouce dans ma p'tite chatte avant de l'introduire aux côtés de son jumeau. Je me cambre alors davantage et relève ma croupe… Il continue à faire glisser ses doigts dans mon anneau sacré... je gémis de plus belle, je dégoulines de plaisir. Je sens que Mon Maître a fait entrer entièrement ses deux pouces et qu'il me travaille de plus belle et je m'en régale....déjà je me détends et de mes mains j'écarte encore plus mes fesses lascives pour qu'il dilate encore plus mon p'tit anneau offert.... Prise de possession de mon anneau sacré par mon Maître N' y tenant plus et succombant à son excitation, il prend son membre en mains et me pénètre doucement mais franchement. Je sens que mon oeillet s'ouvre littéralement sous ses coups de butoir. Je l'entends râler dans mon dos et je frémis de plaisir lorsque me saisissant par les épaules il s'enfonce profondément…. Entre deux grognements de plaisir, alors que je sens les vagues du plaisir gronder et monter en moi tel un raz de marée, je l'entends me dire "tu es à moi, tu m'appartiens totalement à présent" et cette simple phrase suffit à faire sauter le barrage par lequel je contenais mon propre plaisir. La respiration de mon Maître s'apaise doucement alors que je sens son membre glisser lentement hors de moi. Taquin mon Maître me prend ensuite dans ses bras en me murmurant à l'oreille "tu vois, ce petit anus qui était rebelle est maintenant dompté.". Le petit déjeuner. Un peu plus tard, nous descendons au salon où, après m'être prosternée devant mon Maître, nous prenons ensemble notre petit déjeuner tout en discutant avant d'aller travailler tous les deux dans son bureau. Moi qui suis tellement sérieuse dans mes fonctions professionnelles, j'avoue qu'au début, j'ai eu un peu de mal à travailler dans cette tenue. J'ai bien envisagé d'aller enfiler quelque chose au-dessus de ma robe corset, mais au regard de mon Maître lorsqu'il me dit "tu voudrais me priver du privilège de pouvoir admirer tes beaux seins ?", j'ai bien compris que c'était hors de question.... C'est donc dans cet nouvel uniforme que je reprends mes tâches administratives.... Préparation à la venue de Mr le Vicomte de Roisac Un peu avant midi, c'est ensemble que nous préparons le déjeuner et c'est à ce moment là que mon Maître m'annonce que son ami, M. le Vicomte, va venir nous rendre visite. Etant assez sociable de nature, sur le moment je n'y vois aucun problème, mais lorsque mon Maître m'annonce qu'il me faudra me prosterner pour accueillir son ami et l'honorer, là j'avoue que j'ai été prise de panique. Ceci me semble très naturel avec mon Maître car au fil des jours, il a su m'apprivoiser et, aujourd'hui, c'est même avec plaisir que je le fais dès que nous arrivons à la maison et chaque matin, mais là... il faudrait que je me présente ainsi devant un parfait inconnu, il faudrait que je le laisse palper mon intimité et que je le prenne en bouche, c'est juste IMPOSSIBLE pour moi !! Je sens mon pouls s'accélérer et je n'arrive pas à contrôler mon appréhension, j'ai beau vouloir tout faire pour satisfaire mon Maître, là je sais que je n'y arriverai pas... Toujours aussi attentionné, mon Maître prend le temps de me rassurer, il me dit à quel point il est fier de moi et des progrès que j'ai pu faire en 3 semaines, il me rappelle qu'il est là pour me protéger et que RIEN ne sera fait sans mon accord, il me réexplique qu'à tout moment je peux utiliser les mots d'alerte. Avec ses mots, avec ses mains d'une tendresse inouïe, il parvient à m'apaiser, me précisant qu'il a tout à fait conscience du fait que tout ceci est nouveau pour moi, il me rappelle que j'ai déjà bien avancé, il m'explique que j'aurai juste à être en position pour accueillir son invité car il veut présenter sa nouvelle soumise à son ami, il me prend dans ses bras et me rassure en m'assurant que quoiqu'il arrive il ne sera pas déçu de moi.... L'arrivée de Mr Le Vicomte de Roisac C'est donc un peu plus sereine que je m'installe auprès de mon Maître pour déjeuner. D'ailleurs nous sommes encore à table lorsque la sonnette de la porte d'entrée retentit. Oh purée.... nouveau vent de panique..... Mon Maître le ressent et il me prend par la main pour m'amener jusqu'au tapis tout en me rappelant LA règle de base "tout est possible, rien est obligatoire, ne l'oublie pas ma puce". Prosternée sur le tapis, j'attends.... Dieu que cette attente est stressante.... j'entends la voix de mon maître dans le couloir alors qu'il accueille son ami.... j'entends leurs pas lorsqu'ils pénètrent dans le salon, mais j'entends surtout les battements de mon coeur qui résonnent tellement fort à mes oreilles que je ne parviens même pas à écouter ce qu'ils disent. Le visage "caché" entre mes bras, j'essaye de faire le vide dans ma tête mais je ne peux retenir les frissons qui m'assaillent alors que je sens une main effleurant mes lèvres, oui.. oui... celles-ci...., j'ai envie de resserrer mes cuisses mais je ne le fais pas car je sais que mon Maître aime me voir ainsi ouverte et disponible. Je peux enfin respirer lorsque je sens les mains de mon Maître caresser mes cheveux avant de me dire de me relever. Les yeux baissés, je ressens encore le besoin de me blottir tout contre lui. Il doit ressentir mon stress car immédiatement il m'entoure de son bras protecteur en me présentant son ami. On fait connaissance avec Mr le Vicomte et Parrain. Après leur avoir servi un p'tit café, je m'empresse d'aller reprendre ma place aux pieds de mon Maître, je peux vous assurer qu'à ce moment là, c'est bien le seul endroit où je me sens vraiment en sécurité.... Mais très vite, mon Maître me demande de venir m'asseoir entre eux deux sur le canapé. Hésitante, je me dis que je serai aussi bien assise à sa gauche, à l'extrémité du canapé, mais vu son regard je comprends que je n'ai pas vraiment le choix. Partage de mon corps avec Mr le Vicomte et Mon Maître Mon Maître caresse ma poitrine en invitant M. le Vicomte à en faire autant. Mon Maître sent que je suis hyper tendue alors que les mains extrêmement douces de son ami se posent sur mes seins, alors il m'embrasse tendrement en m'encourageant afin que je me détende, que je me laisse aller et que je profite pleinement du moment présent.... M. le Vicomte continue à masser mes seins, il se penche au-dessus de moi et je frémis de plaisir lorsque je sens sa bouche se refermer autour de mon téton qui se dresse et durcit sous les caresses de sa langue. Je n'ai plus vraiment la notion du temps et je me sens de plus en plus humide alors que mon Maître laisse sa main gauche se perdre entre mes cuisses qu'il écarte encore davantage.... Plaisir....Plaisir. .....Oh. ......Plaisir...! Je dois avouer que je finis par me détendre complètement et je savoure cet instant, jusqu'au moment où, subitement, la sonnette raisonne à nouveau !! C'est pas possible... là je crains le pire.... d'autant que mon Maître n'est que partiellement surpris, ce qui ne me rassure pas d'ailleurs. Il se lève en me souriant et en me demandant de ne pas stresser.... C'est bien plus facile à dire qu'à faire, je ne peux plus retenir le tremblement de mes mains, j'ai l'impression d'être paralysée sur place....Je ne vais jamais tenir..... M. le Vicomte, toujours aussi adorable, me dit de ne me pas m'inquiéter outre mesure alors que j'entends mon Maître parler avec un inconnu dans le couloir, il revient juste une minute dans le salon pour me dire "vite, vas te prosterner ma puce, c'est Parrain !!" L'arrivée de Parrain Mitre JLF. Tenue de rigueur jupe corset seins libre orifices accessibles. Mais bien sûr.... comme si c'était facile.... il faut savoir que, s'il est vrai que mon Maître m'a souvent parlé de lui, je n'ai encore JAMAIS vu celui qui deviendra mon Parrain. Ce n'est donc pas étonnant si j'ai la gorge sèche à nouveau et cette terrible impression d'avoir des sueurs froides.... J'ai juste envie de rentrer sous terre ou d'aller me réfugier au 1er étage.... Mon Maître doit le ressentir puisqu'il m'embrasse tendrement tout en glissant sa main dans mon cou en me murmurant "tout va bien ma puce". Aussi bizarre que cela puisse paraître, ces simples mots suffisent à m'encourager, j'ai une telle confiance en lui, alors, même si je tremble encore à l'idée de me présenter ainsi, aussi courte vêtue et exhibant ainsi mes seins devant cet homme que je ne connais pas, je vais me prosterner sur le tapis comme me l'a demandé mon Maître..... J'entends Parrain et mon Maître entrer dans la pièce, je sens que Parrain tourne autour de moi alors que mon Maître lui dit "voici Sabine, ma nouvelle petite soumise...", je sens la main de Parrain qui caresse mes fesses avant de laisser glisser ses doigts à l'entrée de ma p'tite chatte où il peut facilement mesurer l'état d'excitation qui est le mien à cet instant.... Mon Maître m'aide ensuite à me relever afin que je puisse enfin voir mon "futur" Parrain.... Abandon. . Partage. .tout en douceur et respectueux. Après avoir servi à boire à mon Maître ainsi qu'à ses deux amis, je reprends ma place sur le canapé auprès de mon Maître. Je n'en mène vraiment pas large alors je préfère garder le silence et les écouter parler entre eux. Toutefois, Parrain semble vouloir me faire parler, il aborde alors un sujet sur lequel nous nous rejoignons très vite puisque, sans le savoir, nous partageons une même passion. Mon Maître doit sentir que j'ai encore un peu de mal à me détendre complètement, aussi il me garde à l'abri dans ses bras, puis d'une main il me fait écarter les jambes alors que de l'autre main il caresse mes seins tout en invitant ses deux amis à s'approcher pour découvrir sa femelle de plus près.... Parrain s'approche et vient embrasser et lécher mes seins pendant que M. le Vicomte s'installe entre mes cuisses, ses doigts écartent mes lèvres avant de lécher et sucer mon clito, il l'aspire littéralement..... Oh bien sûr j'aurai pu tout arrêter d'un seul mot, mais après avoir fait le vide dans ma tête, je dois bien reconnaître qu'il m'était très agréable de sentir les vagues de plaisir monter progressivement en moi, j'ai adoré sentir toutes ces mains parcourant mon corps. Du regard, je recherche instinctivement Mon Maître qui est là, bien présent... Sentant mon besoin de l'avoir à mes cotés, il revient près de moi et prend mon téton droit en bouche tout en me murmurant à l'oreille à quel point il est fier de me voir me laisser aller ainsi.... Premier FISTAGE Un peu plus tard, alors que Parrain prend la place de M. le Vicomte entre mes jambes, celui-ci revient s’asseoir près de moi sur le canapé, ses mains douces s'attardent sur mes seins qu'il malaxe et pétrit à pleines mains pendant que Parrain vient titiller mon p'tit bouton du bout des doigts. Il glisse un, deux, puis trois doigts dans ma p'tite chatte, je ne peux plus retenir les gémissements que ses caresses provoquent au plus profond de moi. Dans un demi brouillard, j'entends mon Maître lui dire "hier soir je lui ai quasiment mis quatre doigts, tu peux y aller....", manifestement ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd...., tout en maintenant mes jambes largement écartées, Parrain continue à introduire ses doigts toujours plus profondément en moi, ses doigts s'activent de plus en plus vite au fond de mon vagin, suivant les conseils de mon Maître j'ai laissé mon corps succomber devant ce tsunami de sensations que les doigts de Parrain provoquaient en moi, lâchant totalement prise face à la lame du plaisir que je sentais monter en moi, je m'accroche avec force à la main rassurante de mon Maître comme s'il s'agissait d'une bouée de sauvetage... je ne découvre que plus tard, qu'en fait il s'agissait de la main de M. le Vicomte...... Littéralement confuse de m'être ainsi trompée, je recherche mon Maître des yeux pour m'excuser de cette erreur, mais loin d'être contrarié, son sourire et ses yeux brillants me disent toute la fierté qu'il ressent à ce moment précis. Il se penche au-dessus de moi et m'embrasse passionnément tout en me tenant par les cheveux pendant que Parrain continue à fouiller fougueusement le coeur de ma féminité, suivant alors mon instinct, ma main caresse langoureusement la queue de M. le Vicomte à travers son pantalon. Se sentant à l'étroit, celui-ci ouvre son pantalon et je ne résiste pas au plaisir d'y glisser ma main afin de pouvoir caresser son membre que je sentais gonflé et dur sous mes doigts. Croisant le regard de mon Maître, je lui demande du regard de s'approcher de moi afin de lui demander la permission d'honorer M. le Vicomte. ."Mon Maître vous me permettez que l'honore Mr le Vicomte ""..?, ce qu'il accepte immédiatement en m'embrassant tendrement. Je me pose aucune question je fait..je vois les yeux pétillants de Mon Maître. J'honore Mr le Vicomte. Je me suis alors agenouillée devant M. le Vicomte, sortant complètement son membre de son pantalon, puis j'ai refermé mes lèvres sur la chaire sensible de son gland avec gourmandise. Mes lèvres vont et viennent le long de sa queue, le sentant grossir encore sous les caresses de ma langue. Tout en caressant ses bourses pleines, ma langue joue autour de son gland avant de le reprendre jusqu'au fond de ma gorge alors que sa main dans mes cheveux me fait littéralement décoller. Les yeux fermés, je continue tout en savourant les gémissements de M. le Vicomte qui semble apprécier ce moment plein de sensualité. C'est fou ce qu'un geste aussi simple peut provoquait chez lui. Les paupières mi-closes, M. le Vicomte poussait des grognements de plaisir. Je dois avouer que j'ai eu plaisir à donner du plaisir découverte pour moi surtout à un autre homme que mon Maître Trois mâle pour moi seule... Dans le même temps, Parrain qui est assis juste derrière moi, continue à me branler vigoureusement, puis ressortant ses doigts trempés de ma p'tite chatte, il profite de ma position pour glisser ses doigts dans mon anneau sacré. Très vite, ce n'est plus un mais deux, puis trois doigts qui se mettent à aller et venir en moi, je sens le plaisir monter crescendo à mesure que Parrain travaille mon anus et je me mets à trembler de la tête aux pieds. Je me sens emportée par cette vague de plaisir à tel point que j'en oublie la queue de M. le Vicomte qui, compréhensif, profite de ce temps de répit pour caresser tendrement mes cheveux alors que je suis toute concentrée sur le plaisir offert par les doigts de Parrain qui, de sa deuxième main continue à branler ma p'tit chatte dégoulinante de mouille. Mon Maître s'approche alors de moi pour glisser son doigt dans ma bouche alors que les doigts de Parrain vont et viennent dans mes deux orifices.... Je jouie ou ai eu les "prémices d'un orgasme". Soudain je sens des étincelles de plaisir parcourant mon échine avant d'aller se lover dans mon ventre. Cette sensation de me sentir remplie de toutes parts, me laisse littéralement pantoise, j'ai l'impression d'être sur un p'tit nuage, à tel point que l'espace d'un instant, je ne sais plus d'où monte ma jouissance.......................... J'étais encore perdue dans les nimbes du plaisir lorsque j'ai senti les doux baisers de Mon Maître sur mon dos et sur mes épaules, alors qu'il me murmurait Réponse du Maître. "Merci ma Femelle, je suis tellement fier de toi, tu as été bien au-delà de ce que j'imaginais ma Douce, tu ne pouvais pas me faire plus plaisir que cela.........."
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Par : le 06/06/16
10 Novembre 2014 Tu m’as demandée il y a quelque temps comment j’avais eu cette idée. Il est temps aujourd’hui que tu en saches un peu plus. Et comme tu as été patient et pas insistant… Je t’en raconterais même un peu plus. Ce fantasme me tenait à cœur depuis de longs mois comme tu le sais. Il m’était venu lors d’une promenade banale dans Paris où j’avais croisé une femme aveugle que j’avais aidée alors que le trottoir était bloqué par un camion garé comme un cochon. Je lui avais donné le bras pour la faire traverser et elle avait posée sa main sur la mienne. Je ne te parlerais même pas de la douceur de sa peau, qui m’a proprement rendue jalouse, mais au-delà de ça, la douceur de son geste lorsque sa main a touchée la mienne, une caresse presque comme une plume effleurant mon derme, comme tu aimes le faire dans nos jeux intimes. Ce fut comme un déclic... Que donnerait un acte sexuel avec un ou une aveugle et leur sens du touché si raffiné ? Mais trouver un ou une amante avec cette particularité ne fut pas sans mal. Jusqu’au jour où ma bonne étoile me fit rencontrer ‘Françoise’. Tu te rappelles cette petite blonde au cheveux court et à la peau laiteuse, qui ne te laissait pas indifférent (salaud, tu me l'aurais "volée" hein !!!), dont le regard se cachait éternellement derrière ses lunettes noires opaques ? Toi seul savais quel dessein je nourrissais. Ce fut un après-midi d’Octobre. Le ciel était gris, j’étais seule à la maison. Alors je l’ai invitée à venir prendre le thé. Je m’étais enfilée dans ma robe bustier grise, la courte, celle que tu aimes tant et mes escarpins rouges. Puis en me regardant dans le grand miroir de l’entrée, je me suis faites rire toute seule en pensant que de toute manière elle ne verrait pas ma tenue. Je décidais donc de jouer une autre carte et me plongeais dans un bain parfumé aux huiles essentielles d’ylang. Je rehaussais le tout de mon parfum et… Je déposais une goutte de cyprine dans mon cou… Ma cerise sur le gâteau, puis je me rhabillais. Quand Françoise arriva, je pris le temps de faire claquer mes talons sur le parquet pour aller lui ouvrir, c’est à ce moment que je me rendis compte à quelle point mon intimité était humide. Cette sensation que tu ne connaitras jamais où une femme est tellement trempée que quand elle marche ses lèvres glissent les unes contre les autres avec cette fine pellicule moite entre ses cuisses… Quelque chose de merveilleux. Je la fis s’assoir dans le salon dans le canapé et m’installais dans le fauteuil ‘Emmanuelle’ en face… L’après-midi passa doucement, ponctuée par nos sujets de conversations divers, tandis que nous sirotions un thé ‘gout russe’… Je commençais à me trouver dans une situation un peu bloquée, si je n’ai généralement pas trop de mal à charmer un homme, une femme c’est un peu plus délicat… Et dans le cas de Françoise, sa cécité jouait en ma défaveur. C’est alors que me vint cette idée folle, prétextant aller aux toilettes j’enlevais purement et simplement ma robe. Comme tu le sais je ne mets jamais de sous-vêtements avec cette robe et je me retrouvais donc dans le plus simple appareil avec juste mes escarpins… Je sais que cette image te rend fou, mais elle, elle ne pouvait pas me voir. Je me réinstallais dans le fauteuil face à elle et nous reprîmes notre conversation. Parfois je m’amusais à laisser courir mes doigts sur mon corps, timide au début, je finissais par mettre un pied sur la table basse et me caressais impudiquement face à elle. Le tout était de faire ça en silence pour qu’elle ne se doute de rien…. Du moins… Je le croyais. Au bout de quelques minutes elle me demanda de lui resservir une tasse de thé. Je me levais donc, un large sourire, contente de mes ‘bêtises’, versa le thé dans sa tasse puis la reposa devant elle… C’est à ce moment qu’elle attrapa ma main et me demanda. - Tu te masturbes souvent devant les aveugles ? Mes jambes se mirent à trembler et faillirent se dérober sous moi. La suite tu t’en doutes fut beaucoup moins sage, mais comme tu t’en doutes également, je ne te la raconterais pas et laisserais ton imagination fertile faire le reste. Sache seulement une chose, c’est que pour une aveugle, elle m’en a mit plein la… vulve. Je te laisse, t’imaginant à l’étroit dans ton jean et sachant pertinemment que tu me feras payer cet ‘affront’ la prochaine fois que nous nous verrons… Ce que j’attends avec impatience. Toxiquement tienne. Ta garce préférée.
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Par : le 27/06/16
Je dois cette libération à une rencontre féminine. Une femme que je ne connaissais pas ; qui au fil des discussions a lu en moi comme dans un livre. Elle m'a ouvert les yeux et indirectement poussée à faire un travail sur moi-même (je précise qu'elle n'est ni psy, ni voyante ). Elle m’a tout de suite cernée puisqu'elle a devinée beaucoup de choses que je n’avais jamais avouées à quiconque. Je vous laisse imaginer à quel point c'est déstabilisant !!! Je suis quelqu'un de très cérébral et introverti, qui ne s'est jamais assumé et dissimulait le mal-être de ne pas s’accepter. Lorsqu'on me demandait si j'allais bien, j'orientais la conversation uniquement sur le côté "professionnel" et évitais et/ou détournais les sujets "personnels". En y repensant, les questions dérangeantes de mes proches ont sans doute été une des raisons pour laquelle je me suis éloigné de mon pays pendant plusieurs années. C'est difficile de s'avouer tout cela ... mais c'est encore plus dur de prendre conscience de n’avoir jamais rien fait pour que cela change… S'en est donc suivi une nécessaire remise en question ... dont les conséquences sont après quelques mois déjà positives. Par exemple, depuis cette prise de conscience je fais quotidiennement des efforts physiques (abdominaux, pompes), me sens désormais beaucoup mieux dans mon corps et m'assume. Le simple fait que je dévoile tout cela prouve également un autre déblocage. Et j'en passe... Je pourrai énumérer encore longtemps les différences entre le moi d'avant et la personne que je tends à devenir tellement il y en a … et il y en aura d’autres. Je ne connais pas mon avenir et où me mènera la dynamique actuelle, mais qu’importe je m’y sens bien et avance sereinement. ________________________________________ Le texte ci-dessus est le texte que j’ai envoyé à plusieurs de mes proches afin de leur expliquer mes changements, mon bien être (re)trouvé. Je suis resté mystérieux sur l’identité et les détails de Celle qui est à l’origine de ma transformation. Parce que c’est du domaine de l’inavouable, j’ai parlé d’Elle sans trop en dévoiler. J’expliquais dans ma confession qu’Elle n’était ni psychologue ni voyante. C’est vrai ! Mais c’est également presque un mensonge, étant donné que ce sont là des capacités que je Lui reconnais volontiers. Elle a en effet fait preuve de beaucoup de « clairvoyance » pour découvrir mes secrets, et a su provoquer en moi des déclics salvateurs. Plusieurs personnes ont répondu à mon message. Des proches intrigués qui souhaitaient rencontrer la mystérieuse bienfaitrice ; et des curieux qui ont voulu connaître Ses domaines de compétences. Coach sportif ? Coach personnel ? Enseignante ? Une personne qui travaille dans le milieu des soins ? Non toujours pas, même s’il s’agissait là encore de plusieurs des nombreuses casquettes qu’Elle a portées à un moment ou un autre. Les trois premiers sont évidents lorsque l’on sait de qui il s’agit. Le quatrième l’est peut-être un peu moins, surtout que là encore Elle avait un double rôle. Elle punissait mes erreurs et m’expliquait à la fin de nos entrevues comment je devais soigner les éventuels marques et blessures qui ont résulté de mes errements. Vous l’aurez bien sûr compris, c’est d’une Dominatrice dont il était question. Je me souviens encore du soir où j’ai découvert Son espace web. Ses mots me parlaient et trouvaient écho en moi. Les illustrations qu’Elle avait choisies m’hypnotisaient. Il s’est passé quelque chose ! Je trouvais dommage qu’Elle ait un site web aussi banal. Je suis entré en contact avec Elle en me présentant et Lui proposant de refaire Son site Internet. Etant donné le caractère tout à fait inhabituel de mon message, Elle a été méfiante et m’a très logiquement demandé des échantillons de mes travaux déjà réalisés. Ce que j’ai fait. Sans réponses de Sa part j’ai continué à Lui faire part d’idées d’améliorations et Lui transmettre des maquettes. J’étais depuis longtemps fasciné par tout ce qui concerne le BDSM et je voyais en Lui rendant ce service un moyen pour moi de vérifier que mon besoin de soumission était mûrement réfléchi ... et pas un simple fantasme ! Pour Lui prouver ma motivation j’ai émis le souhait de La rencontrer. Plusieurs jours ont passés avant qu’Elle m’accepte ce privilège. Plus on s’approchait de la date convenue et plus j’étais anxieux. Tout le temps du trajet, j’étais ailleurs. Qu’est-ce que je suis en train de faire ? Et s’il m’arrivait quelque chose ? J’ai pris une longue respiration avant de Lui transmettre le SMS pour La prévenir de mon arrivée. Je ne pouvais de toute façon plus reculer, j’étais allé trop loin. Elle m’a comme ensorcelé dès la première fois où Elle a posé Son regard sur moi. J’étais subjugué devant tant de beauté et de prestance. La puissance qu’Elle dégageait m’a fait perdre mes moyens. J’avais de légers tremblements et je bafouillais. Elle m’a fait rentrer dans Son monde. Elle m’a rassuré. Une fois la phase de questionnement passée Elle m’a ordonné de me dénuder entièrement. Pourtant d’un naturel pudique, je me suis exécuté pour ne surtout pas La décevoir. Je suis de nature réservé et pas du genre à me confier facilement ; cela ne l’a pas empêché de découvrir des choses que j’avais enfouies en moi. La mise à nu imposée n’était pas que physique… Je me suis livré à Elle. J’avais régulièrement contact avec Elle, notamment concernant Ses directives pour le site. Je l’ai revue plusieurs fois. Mais c’est lorsqu’Elle m’a proposé de Lui appartenir que tout s’est accéléré. Sans aller dans les détails, j’avais désormais une liste de règles de vie à connaître par cœur et bien évidemment appliquer. Que ce soit via mon agenda partagé ou mon journal je devais régulièrement et quotidiennement La tenir informé de mes moindres faits et gestes. En acceptant de devenir un de Ses soumis attitrés, je Lui avais donné le contrôle sur ma vie. A Ses côtés je ne me sentais plus « anormal », j’étais juste « différent ». Elle m’a encouragé à faire de longues réflexions personnelles et mis en place des rituelles (exercices physiques du matin, joggings réguliers…). Elle m’a poussé à mieux me connaître et à m’accepter tel que je suis. Elle a provoqué en moi une véritable « renaissance » et cette voie de la soumission a été pour moi une vraie « révélation » ! Je me sentais bien tout simplement. J’étais moi-même et grâce à Elle je m’étais trouvé. C’est Elle qui m’a guidé jusque-là, et Elle ne s’est pas contentée de si peu. Elle m’a conditionné à réussir. Elle n’a pas cessé de me tirer vers le haut, bien au contraire. J’ai gagné en confiance, je suis devenu plus sûr de moi. C’était juste le commencement d’une spirale positive aussi bien personnelle que professionnelle. Dans mon travail j’avais désormais beaucoup plus d’assurance qu’avant ; et mes efforts étaient démultipliés. Le fait de Lui appartenir avait le don de me transcender. Lorsque je faisais quelque chose je ne le faisais pas uniquement pour moi, mais aussi pour Elle. Elle me donnait la force de me dépasser. Si j’ai par exemple évolué à plusieurs reprises dans ma vie professionnelle, c’est beaucoup grâce à Elle. Puisque nos projets de vie respectifs ne permettaient plus d’entretenir un lien D/s, notre relation a cessée. Même si nos vies nous ont éloignées, une amitié sincère et réciproque perdure. Elle compte beaucoup pour moi. On aime se donner des nouvelles et on partage le besoin de savoir que nous allons bien. Et si ce n’est pas le cas, on sait que l’on peut compter sur l’autre pour nous conseiller/aider. Elle m’a aidé à déployer mes ailes, je Lui en serai infiniment reconnaissant. Et Elle le sait. Je souhaite sincèrement à quiconque de vivre ce genre de relation. On en ressort grandi et transformé !!! Ajout du 25/06/2016 : Ce texte est présent ailleurs depuis longtemps et date déjà de quelques années (2 ans et demi je crois). Il raconte ma découverte de ce monde BDSM. Cette révélation qui m’a changée « pour toujours », et explique du coup mon pseudo ici . Cette spirale positive étant toujours d’actualité, voilà pourquoi je me permets de partager ce texte ici. knight4ever
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Par : le 12/08/16
LA JUSTE PAROLE est mon deuxième roman, sorti en 2013. C'est l'histoire revisitée de la société humaine sur plusieurs siècles, à travers une autre religion que celles que notre humanité a connues dans notre réalité. Sous forme de conte uchronique pour adultes ou d'épopée, illustré par AlxiA, ce roman de théo-fiction s'attaque sans ménagement au concept de religion, s'inspirant de certain monothéisme. Le mot "dieu" n'y est pourtant pas mentionné une seule fois. Dans un monde qui pourrait être le nôtre (entre la dystopie et l'uchronie), une religion artificielle devient, de l'antiquité à l'ère moderne, le courant spirituel dominant, façonnant la société humaine avec ses préceptes, ses lois, ses jeux de pouvoir, ses guides charismatiques, ses opposants, son inquisition et ses guerres. Mais la foi, quelle que soit la validité de sa nature d'origine, engendre autant le bien que le mal, et gouverne pour le meilleur et pour le pire le destin des hommes, consciemment ou inconsciemment, à travers des siècles de générations. Le prophète a annoncé qu'à la fin du septième âge, la Comète de Mand repassera et marquera la venue du rédempteur, le Juste d'entre les Justes. À l'ère moderne, Dhorès, un journaliste désabusé, va enfin découvrir celui-ci, et aura à choisir entre le chaos immédiat et une longue agonie du monde perverti. Épopée d'une société humaine, sur dix-sept siècles, en plusieurs époques clefs, à travers l'histoire de sa religion, de ses fondements jusqu'au chaos final, La Juste Parole nous délivre un message d'humanité, teinté d'écologie, de socio-philosophie, de politique, mais aussi d'amour. Broché - 15x21 cm - 338 p -illustré couleur - ISBN 978-2-918566-29-8 - 22 € (disponible sur Amazon ou commandable en librairie, mais il vaut mieux me le commander directement par ici, en com ou MP) J'ai composé et enregistré également la B.O. du livre, un CD musical de 50 mn, comme une musique de film. Pour l'écouter en ligne : https://soundcloud.com/la-juste-parole Voici un extrait, tiré de la deuxième époque : Le Prince était dans un bon jour, il était impatient de revoir la mystérieuse étrangère, de l’admirer danser. Peut-être allait-elle, comme à la foire aux esclaves, le choisir de son regard. Les musiciens commencèrent dès qu’ils furent prêts. Un rythme lent mais enjoué, d’attente contenue, en sept temps, sur lequel s’installait peu à peu un mode très ouvert. Un thème de milieu de journée, particulièrement adapté à l’état d’esprit du Prince, joué par un des meilleurs flûtistes de l’empire sur une flûte en or. L’étrangère ne devait pas être loin derrière. Elle déciderait elle seule du moment où elle ferait son entrée, lorsque la musique l’inspirerait. Le Prince souhaitait que cette attente ne durât pas. Il arrivait que la danseuse reste en coulisse et ne sorte jamais, si la musique ne lui convenait pas. Dans ce cas les musiciens étaient châtiés. À sa grande surprise, elle fit son entrée dès la première pièce de musique, après seulement cinq minutes d’introduction. Décidément, elle n’avait pas froid aux yeux ! À moins qu’elle ignorât l’usage. Il vit d’abord sa silhouette s’avancer lentement entre deux tentures. Entièrement cachée sous un voile qui la recouvrait de la tête aux pieds. Elle joue le mystère ! se dit-il. Le vieux flûtiste s’accorda sur cette entrée subreptice. Volutes de mains sous le voile, de plus en plus haut. Volutes de notes, en spirales sur la gamme ascendante. Mouvements circulaires des hanches, de plus en plus larges. Microtons balançant avant et après les notes. Le voile se lève et tombe, comme à regret. Montée à l’octave aigu et retour pentatonique au grave. À la chute du voile, le Prince put enfin voir les yeux, seulement les yeux ocre-orange, car un autre voile cachait le visage en dessous. Un maquillage qu’il n’avait jamais vu entourait les yeux, des arabesques noires serpentant jusqu’aux tempes. Le flûtiste traduisait chacun des mouvements de la danseuse, et celle-ci, inspirée par la musique, réagissait en harmonie avec elle, de sorte qu’une émotion homogène s’empara de l’atmosphère de la pièce. Un homme vint déposer des bougies à l’avant de la piste, devant les hommes assis, car le jour déclinait. La danseuse s’approcha des frêles lueurs, fléchissant ses jambes, écartant les bras, puis elle avança la tête, les yeux grands ouverts pour mieux regarder l’assistance. Les jeux d’ombres, les mouvements de ses seins sous les voiles, et ce regard illuminé par les chandelles, tout cela acheva d’envoûter le cœur du Prince et de ses invités. La percussion s’intensifia, et le voile s’écarta du visage, libérant la bouche entrouverte, souriante, coquine. Mais en un tournoiement harmonieux et léger, la danseuse regagna le fond de la piste dans l’ombre, et commença à raconter une histoire. Un conte sans mots, que peut être chacun pouvait interpréter à sa manière ; pour le Prince il était vaguement question de naissance, de printemps, d’astres, de lumière, d’adoration, de détresse, d’amour, de mort... Les cheveux furent libérés, puis le dos. Le temps n’existait plus. Le Prince, définitivement séduit, sentait une émotion tangible à chaque fois que le regard de la danseuse croisait le sien. Elle l’avait élu. Il en était désarmé, fier et honoré à la fois, même s’il s’y attendait. Depuis combien de temps, dansait-elle à la lumière de ces chandelles, il n’en avait plus aucune idée. Cela pouvait faire des heures. Il faisait nuit dehors lorsqu’elle enleva enfin le dernier bout d’étoffe, un turban qu’elle déroula autour de ses seins fermes et fièrement pointés vers le ciel, le turban couvrait encore le ventre, passait entre les jambes et remontait entre les fesses pour se nouer autour de la taille. C’est par là qu’elle acheva de le dégager, qu’elle le fit glisser de toute sa longueur sur son sexe glabre, puis après quelques arabesques dans l’air, elle le fit tournoyer et se poser devant le Prince. Elle était complètement nue, le rythme progressif de ses pas avait considérablement accéléré et approchait un paroxysme soutenu par le percussionniste. Tout le monde était fasciné par les décharges d’énergie et d’émotions qu’irradiaient cet être vivant habité par le divin, en proie à sa transe communicative. Elle tournait, tournait sur elle-même, criait même à présent, une note que la flûte s’empressa d’harmoniser, puis elle s’effondra enfin à genoux devant le Prince, tête baissée et mains jointes devant. C’était fini. Silence. Quelque chose de si intense venait de se passer qu’un temps d’expiration et de réajustement avec la réalité fut nécessaire. Puis une ovation. Des cris, des larmes de joie. Les hommes se levèrent tous en l’acclamant. CRITIQUES DE LECTEURS Les commentaires suivants proviennent de littéraires et intellectuels parmi les premiers à lire mon roman, avant que celui-ci ne soit publié sous la forme d'un livre, avant ma collaboration avec Alexia qui l'a illustré, avant l'écriture de l'époque médiévale qui est la plus longue du récit, et avant la composition et l'enregistrement du CD qui l'accompagne. Autant dire à l'état de base non finalisée. Mais ces critiques plutôt positives de "bêta-lecteurs" m'ont encouragé à améliorer ce livre. Emporté par la lame de fond de ton talent, ça se lit comme on déguste un bon vin, une femme ou son plat préféré. Comme je te disais, la chronologie est séduisante par son approche, et la fin... La boucle est bouclée ! Pessimiste à l'occasion, mais ça donne justement plus de vigueur au message. Message spirituel indéniable (quoique basé sur nos acquis judéo-chrétiens et musulmans (hindouistes ?)). Bref, une bouffée d'air frais et un avertissement tout en finesse. Les personnages sont bien étoffés même si nombreux... Bref peu de critiques si ce n'est parfois quelques mots "modernes" dans la première époque. Le chapitre du viol de la première période est un peu hard mais enfin, c'est la "Passion". Donc, bon et puissant... La fin de l'Humanité ? Et pourquoi pas ! (Zarfo) J'ai vraiment trouvé ce texte très bon. Et comme toi, je suis une lectrice "difficile", je n'ai pas le compliment facile et n'ai ni le mépris ni la condescendance de l'hypocrisie ou de la complaisance. D'abord, cette écriture sur le fil, savant équilibre entre synthèse - comme celle qu'on trouve dans le trait efficace d'un bon coup de crayon - et analyse - cette acuité de regard aussi bien intellectuel qu'émotionnel. Pas une maladresse de style, pas la moindre trace d'une négligence. Mais surtout, ce qui m'a frappée, c'est l'ambition du projet et sa portée philosophique. Le monde recréé aussi bien dans son espace que dans le temps. L'épaisseur historique, la réalité géographique que tu as su lui donner grâce aux cartes, à ces noms de pays, de régions, d'océans, à ces citations, à ces références précises à des textes imaginaires. La profondeur de ta réflexion sur la religion, sur sa place dans notre monde moderne, surtout sur les formes qu'en prendrait une encore vivante, encore en train d'écrire son histoire - entre internet, l'ultra-médiatisation et ses dérives, l'appétit de gloire notamment. Cette histoire religieuse créée de toute pièce, d'un "genre" renouvelé si je puis dire, est débarrassée des tabous et misogynies que nous lui connaissons, mais enrichie des problématiques de notre époque. Primo, l'identité sexuelle et ses ambigüités à travers le mythe de la métamorphose que l'on retrouve autrement, de l'homme en femme, question d'autant plus centrale qu'elle concerne la figure sacrée du prophète et qui renouvelle totalement le statut de la femme dans la religion. Les amours sacrifiées du prophète à sa condition aussi, qui l'humanisent autant qu'elles le grandissent. Le rapport de la religion au mensonge et à la vérité ; la mise en question de la croyance tout autant que la remise en question de la valeur vérité, double questionnement, inscrit dans l'histoire elle-même, que j'ai trouvé très fort, relancé encore par la mise en abîme créé par le parallèle évident entre le propos de ton texte et le projet littéraire lui-même : on y croit, à la "Juste Parole" - à sa sagesse comme à son histoire ! Cette religion "fictive" (s'il en est d'autres...) gagne, à travers ton texte, la même réalité d'existence, dans l'esprit du lecteur, que les religions établies dans le monde réel ! C'est génial ! Et puis, le jeu sur la temporalité, la surprise de réaliser que le mythe fondateur se situe dans l'avenir (à moins que je n'ai laissé échapper une date au début...?) ; le mélange des genres, entre conte fondateur et un réalisme (Je suis encore traumatisée par la scène du viol !...) qui effleure la science-fiction à la fin... Parfois seulement, j'ai trouvé le ton un peu trop ostensiblement didactique. Mais on n'a pas tous la même sensibilité à cela, et - ça va sans doute paraître prétentieux, ce que je vais dire, mais - si l'explication peut sembler inutile à certains, d'autres en ont davantage besoin. Il en faut pour tous les lecteurs. Mais c'est vraiment pour ne rien te cacher, car ce n'est pas là une impression dominante. (Alexandra Plays) J'admire la fertilité de ton imagination : le nombre et la variété des personnages, des lieux, le souci du détail dans ton récit, tes descriptions, et j'en passe... On se laisse porter par l'histoire, par les histoires, car tu te plais à juxtaposer des scènes, des périodes... Un talent qui augmente à mon sens le plaisir de te lire et que l'on retrouve dans certains de tes autres écrits. L'ensemble se tient et offre un superbe moment de rêve et de réflexion sur la spiritualité et la responsabilité de l'homme sur sa propre existence et celle du monde. De très belles aquarelles. Je note également que le sexe est omniprésent dans tes récits (obsédé !) et que tu exprimes avec une aisance évidente des ressentis féminins. Quant à ta dualité, on la retrouve partout : homme/femme, enfant/adulte, douceur/violence, naïveté/dureté, spiritualité/sexualité, passion/liberté... Complexe complétude qui font de ces paradoxes une riche personnalité dont je me sens très proche. (Sylvie Jonq) Ce n'est pas seulement l'intelligence de la construction, l'élaboration patiente et passionnante d'un univers, d'une cosmogonie. Ni seulement l'utilisation d'une langue fluide et précise qui me ravit. C'est la simple humanité des personnages, leur doutes et leurs certitudes, leurs souffrances et leurs joies, qui m'a liée à eux et tenue éveillée tard dans la nuit pour achever de lire ce roman. Je reste dans le bonheur et la lumière de cette lecture. (C. Constance) Mes impressions ? Très impressionnée, surprise de ton savoir sur l’histoire des religions qui est la base de ton écriture. Je ne pensais pas avoir envie de tout lire au début, car au premier ressenti je me suis trompée sur la direction que pouvait prendre ton texte, en le prenant pour de la fantasy. Bref, …j’ai dévoré. Déjà le langage qui coule malgré le poids des informations ; la narration ne freine pas par sa difficulté. Peut être quelques problèmes au début pour se souvenir de qui est qui et de retenir les noms des lieux. Merci de joindre la carte – j’ai ma mémoire visuelle – ça m’a aidé beaucoup. Ce qui m’a plu, c’est cet assez intéressant passage d’une partie à l’autre, la transition. Apparemment chaque chapitre surgit d’un nouveau sujet comme une coupure, on commence à lire, pas de lien, et tout de suite un fil qui mène vers le reste : c’était superbe. Je n’ai pas senti la lourdeur des descriptions, et les illustrations y sont pour quelque chose. Le rythme – assez intense - éveillait ma curiosité à tel point que parfois mes pauvres yeux pleuraient et négociaient l’effort de lire plus. Agréable surprise que tu ne te sois pas arrêté sur une seule époque… très adroit passage dans l’anticipation. Et les associations avec notre réalité sont discrètes mais bien lisibles (j’ai adoré). Tu sais tout ça, mais ça me donne envie de lire tes nouvelles. Merci aussi pour ça. (Solweig Irena Barbier) Ce roman a la rare qualité d'emmener le lecteur dans un monde qu'il ne veux pas quitter, de le passionner jusqu'à son expiration, en apothéose, pour le laisser haletant mais serein, conscient d'avoir effleuré l'espace de quelques jours une vérité, ou du moins un morceau de la Vérité. Je partage beaucoup des théories que tu abordes ici, et si seulement une infime portion de l'humanité faisait de même, le monde serait moins sale, moins terne. (Tanid) J'ai lu hier le manuscrit. Son registre ne m'est pas très familier et je t'avoue ne pas avoir un goût prononcé pour les romans couvrant de longues périodes, à l'exception des textes sud-américains. La première bonne surprise a été pour moi de ne pas me perdre dans le dédale des noms de personnages et de pays. La relative brièveté du texte et l'efficacité des descriptions doivent y être pour beaucoup. Tes personnages prennent d'ailleurs rapidement consistance malgré le peu d'attention romanesque qui leur est consacrée (constat sans portée critique : j'ai simplement été étonnée par le format que tu as choisi, entre conte et épopée, et je te dirai que c'est d'ailleurs ce qui m'intrigue probablement le plus dans ce que tu as fait (je ne parviens d'ailleurs pas à savoir si cela m'a plu). Par ailleurs, ton rapport à certains de tes personnages est touchant. Je trouve la construction du récit excellente, les derniers chapitres évitant l'écueil de la fin apocalyptique, sans surprise puisque tout la prépare et qu'en bon citoyen du XXIème siècle, on la pressent, on la veut même. Il me semble que cette fin permet d'alléger un peu le didactisme (compte tenu de ton propos, ça ne doit pas trop te faire plaisir, mais il est là, tout aimable et bienveillant soit-il) qui se dégage de l'ensemble. Ta lecture du phénomène religieux, ceci dit, est très intéressante et intelligemment déployée (avec le mérite d'une clarté incontestable). J'aime beaucoup la juxtaposition d'écrits "sacrés" et profanes, ainsi que le ton d'ensemble de l'"enquête". À plusieurs égards, cela m'a fait penser à Michel Tournier (La goutte d'or), Shan Sa (La joueuse de go, Impératrice) et Flaubert (Salammbô) mais les passages que j'ai préférés sont ceux où la plume se libère : la danse, par exemple, est superbe. Sinon, les thèmes que tu abordes trouvent en moi un écho certain. Cette question du masculin, du féminin, de l'humain, d'une transcendance... du silence. (Laurence Mornand) J'ai dévoré le roman La Juste parole en 5 parties, soit les 4 époques ainsi que l'épilogue. Chacune de ses parties ont mérité selon moi une attention particulière, singulière, comme si chacune était un roman à part entière. Tu m'as fait voyager, en moi comme en ce monde que tu as créé de toutes pièces avec tant de talent. Au fil de ma lecture, dont mes yeux avaient du mal à s'arracher, chaque personnage, chaque paysage, chaque émotion et chemin emprunté devenaient peu à peu les miens. J'ai ressenti le déchirement, la douleur, la joie, l'illumination et, surtout, la passion en une foi incommensurable. Tout y était. Ne crois pas que ce commentaire soit fait pour te faire plaisir. Si quelque chose en ce texte m'avait déplu tu l'aurais su. Mais voilà, j'ai aimé... et bien plus encore. Je n'ai qu'un seul reproche : J'aurais voulu te lire encore. J'ai ressenti ce vide du lecteur à la dernière page d'un roman. Sachant qu'il laissait à jamais des amis proches. Certes il pourra toujours se relire... encore et encore... Mais une première fois est incomparable. Un dernier mot : Merci. (Véronique Fracas) Je viens tout juste de terminer la lecture... c'est magnifique ! Bien écrit, et surtout bien construit ! J'ai eu l'impression que cette religion aurait pu être réelle, que les personnages aussi, et même le récit. Ce roman est empreint d'un souffle de sagesse et vaut la peine d'être lu. Magnifique dans tous ses détails, très captivant, il sort un peu de l'ordinaire de ce que l'on peut lire. Félicitations ! (Sylphide) Voilà, je suis arrivé au bout, à l'heure du commentaire. Epoustouflé, c'est le 1er mot qui me vient à l'esprit. Tu as recréé tout un monde, une Histoire et une religion sur lesquels nous pouvons faire des parallèles permanents avec la réalité. Une œuvre très philosophique, à laquelle tu ajoutes une petite touche poétique finale, pour ne pas rester sur une note trop pessimiste. Encore qu'une vision où la nature survivrait à l'homme ne soit pas si pessimiste que ça... Je reste persuadé qu'il y a matière à 3 tomes minimum, en développant un peu les époques : 1 pour chaque époque, en regroupant les 2 premières, qui sont véritablement une continuité l'une de l'autre. Je vais maintenant essayer de faire lire ta Juste Parole à ma femme. Je pense et j'espère qu'une fois qu'elle l'aura lue elle comprendra un peu mieux pourquoi je passe du temps sur ce genre de lecture. Elle comprendra aussi sans doute pourquoi j'ai envie de dépasser le monde virtuel pour rencontrer un auteur. (Christophe "Mémère" Rossi) Filo, je viens de finir la Juste Parole. Je n'ai qu'une chose à dire : clap clap ! Très bon travail, très intéressant. L'idée de la progression dans le temps est géniale, notamment lorsqu'on suit comment les 4 Apôtres vivent leur foi et comment elle s'accorde avec l'évolution des sociétés c'est excellent. Petit bémol sur cette époque : on aurait pu s'attendre, et on aurait souhaité, une étude plus approfondie de la façon dont chacun vivait sa foi (que ce soit Mila et la politique ou Salya auprès du peuple...). L'époque de la Révolution est une superbe vue de l'alliance politico-religieuse. Là encore, on aurait voulu un peu plus d'approfondissement. Quant à la dernière époque : ENORME. As-tu lu "La Mort de la Terre" de Rosny-Ainé ? Car on s'y croirait mais en moins ennuyeux. Une excellente idée. Le flashback final est ma partie préférée du conte. La fin est SUPERBE. Elle est écrite de façon géniale. Bref, je me suis régalé. Bravo Filo : clap clap clap ! Un très beau conte, inspiré de nombreuses références à des mythes et légendes du monde entier. Tout le conte en est imprégné mais pas de façon grossière, ce qui n'est pas évident. Une belle histoire que je vais faire lire à certains de mes potes et peut-être même à mes parents. (Guillaume Herpe)
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Par : le 21/08/16
Cher vous, sachez que c’est avec le plus grand rire que j’ai accueilli votre proposition. Ce n’est pas en ayant échoué pendant des mois à convaincre ma soumise que vous l’atteindrez un jour par moi. Vouloir en faire votre soumise est hors de votre porté, vous ne semblez pas capable de l’intégrer. j’ai assisté avec beaucoup de rire à votre volonté de me singer, un effort certes louable mais vain …. Copier mes désirs ne vous mènera nulle part. Pensez-vous qu’il m’a fallu des mois pour la comprendre? Ou même des jours? Encore trop loin de la réalité, quelques heures à peine et je savais la faire vibrer. Une nuit à distance et son corps ne désirait plus que m’accueillir en elle.En somme, vous ne la posséderez pas, pas hier, ni aujourd’hui, ni demain, vous n’avez juste pas ce qu’il faut et ne l’aurez sans doute jamais. Restez a votre place de spectateur, car elle ne vous désir pas et d’aucune manière physique vous ne pouvez avoir de place dans nos jeux. À la limite, juste celui de spectateur a bonne distance, dont même la rencontre réelle n’est pas à porter.Je crois que la position d’homme soumis vous conviendra bien mieux comme place, n’hésitez pas on vous trouvera sûrement quelqu’un se sera sans aucun doute ce qui vous sied le mieux. Regardez, écoutez, lisez, rêvez, c’est tout ce que vous pouvez jamais espérer.
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Par : le 13/02/17
Ceci est le jeu du portrait québécois. Si vous cliquez sur "j'aime", je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors : 1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné ; 2) me dédicacer le titre de la manière suivante "x choses sur moi pour luc" ; 3) le publier dans la section "articles" ; 4) me le faire savoir. 1. Je suis du sexe masculin, sans intention d’en changer, et hétéro, avec une seule rencontre, d’ailleurs assez plaisante, avec un homme. 2. A ce jour, j’ai eu un nombre de partenaires sexuels, hors fessée, à peine dans la moyenne française. 3. Je pratique le sport. 4. La fessée est un fantasme qui remonte à l’enfance. 5. J’ai été fessé une douzaine de fois, toujours par des hommes. 6. Je suis persuadé que la présidence de Trump va être un test des institutions américaines. 7. Les fessées trop douces m’ont franchement ennuyé; celles qui m’ont plu m’ont fait mal et laissé des marques pour quelques jours. 8. J’ai toujours été du côté du soumis, mais n’exclue pas d’essayer la domination. 9. Ma très heureuse relation actuelle m’empêche d’être fessé, ne pouvant exhiber des marques. 10. Je suis allé un peu au Québec. 11. Je vois plus les fautes d’orthographe des autres que les miennes. 12. Les photos de fesses d’un beau rouge uniforme me plaisent beaucoup. 13. Je n’ai rencontré que des fesseurs, sinon compétents, du moins fiables et respectueux, ce qui est le plus important, et leur en suis reconnaissant. 14. Je ne révélerai pas ici grand chose sur moi et, entre autres, pas que je trouve la pose de pinces à linges sur mes tétons très douloureuse, mais excitante. 15. La fessée, consentie et entre adultes, peut être une pratique très sensuelle. 16. Les hommes aussi peuvent avoir de belles fesses. 17. Le seul homme que j’ai “connu” m’a sucé dans sa voiture; j’avais malheureusement éjaculé trop vite. Il aurait bien voulu me revoir, mais pour des raisons oubliées, cela n’eût pas lieu. 18. Je suis très famille. 19. Ma consommation d’alcool est très modérée, je déteste la tabagie et n’ai jamais essayé aucune autre drogue que le chocolat. 20. J’aime me photographier nu. 21. Mes fesseurs sont restés habillés. 22. Les détails m’importent. 23. Quand je tenais un blog, j’avais rédigé un lexique de la fessée. 24. Une fessée commence par un échauffement progressif à la main, à la rigueur avec une tawse en cuir, d’une vingtaine de minutes. 25. Le racisme m’est incompréhensible. 26. Si j'éjacule, la fessée se termine; je prends donc mes précautions. 27. Le centralisme (jacobinisme) français m’exaspère. 28. L’humour est indispensable. 29. Le consentement est à la base de toute pratique sexuelle. 30. J’ai beaucoup travaillé. 31. Je rêve de recevoir à nouveau la fessée (flagellation) par un homme ou une femme qui saurait fixer mes limites et les faire progresser. 32. La musique est une nécessité. 33. J’entretiens une relation très amicale avec le martinet et très inamicale avec le tape-tapis, et ce pour la simple raison que je ne suis pas un tapis. 34. Tout comme une phrase se termine par un point, une fessée doit se terminer par une série de coups plus forts. 35. Je ne veux recevoir la fessée que nu, pour le sentiment d’être sans défense; la recevoir partiellement déshabillé me donnerait le sentiment d’être puni. 36. J’ai vécu dans plusieurs pays. 37. La guerre me fait horreur. 38. Mon dernier, et plus fréquent, fesseur, m’a trouvé endurant; il lui a manqué de savoir me faire accepter, entre autres par des caresses sur les fesses, plus que un ou deux coups de fouet. 39. Je suis très fesso-centrique. 40. Pour le reste, demandez-moi; je répondrai peut-être.
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Par : le 04/06/17
Pourquoi ressentons nous le besoin de nous soumettre, ou bien même de dominer ? L’un comme l’autre sont des situations courantes depuis l’enfance, rappelez-vous votre maitresse d’école, rappelez-vous vos instituteur, rappelez-vous la direction. La hiérarchie est au cœur même de notre raison d’exister, l’Homme et je parle bien de l’Homme avec un grand H, car que ce soit l’homme ou la femme les deux ont besoin de dirigé et d’être dirigé. Pour ma part, je suis le maitre et le chien à la fois, je vais vous raconter l’histoire de ma rencontre avec ma maitresse (si je puis l’appeler ainsi). Depuis que je suis en âge, c’est-à-dire assez jeune enfaite quand on y pense, je ressens cette étrange attraction pour le coté sado maso de la sexualité, faire l’amour c’est bien, mais jouer à ce jeux c’est mieux ! J’ai rapidement remarqué que le coté de ma personnalité que je voulais exploiter étais celui du soumis. Je m’inscris sur plusieurs sites de rencontre mais étant mineur à l’époque il me fut impossible de trouver un maitre ou une maitresse en qui je pouvais avoir confiance (effectivement n’étant pas fou je n’allais pas me lancer dans une aventure dangereuse avec un malade mental, je préférais rester sur mes gardes dans mes contacts). Après ça j’ai eu une petite amie, mais cette dernière n’appréciais guère ce genre de relation qu’elle trouvait mal seine (comme le pense la plupart des gens, alors qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’une plus large ouverture d’esprit). La rupture fut dure pour moi et pour oublier je me laissais aller à diverses aventures quand je trouvai enfin une fille avec les même penchants sexuel que moi, hélas elle voulait également être soumise ! Mince je n’avais pas de chance … Je fus donc contraint à endosser la peau du maitre (je tiens là à vous faire remarquer toute l’importance du verbe contraindre dans ma phrase, en effet quand on y pense j’ai été soumis à cette fille puisque c’est elle qui m’a forcé à devenir le dominant, les apparences sont parfois trompeuses !) et je dois bien l’avouer j’ai pris un malin plaisir à m’occuper de cette petite dévergondé. Dès notre première séance elle s’est avérée ouverte à tous les niveaux, je lui ai forcé de venir avec une robe très serré qui plus est sans sous vêtement, et comme elle pratiquait l’équitation je lui avais demandé de rapporter ca cravache afin que je m’occupe d’elle comme une jument qu’il fallait dresser. Elle sonna a m’a porte, je l’embrassai et mis une main sous sa robe pour vérifier qu’elle avait bien respecté mes consignes, je fus agréablement surpris de voir qu’elle ne portait pas de dessous et que de plus elle mouillait comme une vulgaire chienne, puis nous montâmes à l’étage. C’est alors que je m’assis et que je la fis se placer sur mes genoux, elle portait une petite robe très serré verte à peine penché la robe courte laissais apparaitre son petit con bien mouillé et son cul tout séré qui n’avais encore jamais été violé. Je lui remontais alors la robe au-dessus de la ceinture et lui mis une belle fessé, je ne savais pas encore trop comment m’y prendre mais je la vis prendre du plaisir donc j’en ai conclu que la méthode était adéquate. Je lui remis de suite une fessé encore plus forte, celle-ci laissa une belle trace rouge sur sa petite fesse toute blanche, « Je n’ai rien entendu ! » lui dis-je, et une troisième puis une quatrième tombèrent, je lui maltraitais les cuisses et le fessier, ne lui laissant jamais le temps de parler, même mes mains commençait à me démanger, un parfais mélange entre le sadisme et la jouissance. J’étais tout excité et ça se voyais vue comme je bandais. Elle était au bord des larmes et mouillai au point que ça coulais le long de sa jambe, je récupérai ce liquide et lui fit lécher une partie puis garda la seconde pour moi : « Hum c’est du bon jus de salope ça ! » lui dis-je, elle baissa encore plus la tête et me répondit d’une voix fluette : « Pitié maitre … ». Parfais on était arrivé à ce moment où le jeu se mettais en place tout seul, elle m’appartenait et je pouvais faire d’elle tout ce que je voulais. Je glissai alors un doigt dans sa chatte toute humide et je l’entendis pousser un petit cri, je me mis ensuite à agiter mon doigt à l’intérieur puis a en glisser un deuxième, elle se tortillais et régulièrement je récupérais un petit peu de sa mouille et la faisais glisser le long de ses fesses afin de lubrifier son petit trou. Je forçai alors l’entré de son anus qui fut légèrement raide au départ je dois l’admettre et lui dit : « Ne t’inquiète pas esclave, je prépare juste le terrain », pendant qu’elle poussait des cris de jouissance, je continuais de lui lubrifier l’anus naturellement. Sans prévenir je me levai et la jetais sur le lit, d’abord elle se mit sur le dos, mais je lui lançai un regard sévère : « Qu’il y a-t-il monsieur ? » me demanda-t-elle. Je lui pris le bras et la retourna violement, « Une chienne, doit être prise comme il se doit, alors prépare toi à te faire enculer ma petite catin ! » et je pénétrai a l’intérieur de son petit cul tout séré mais l’ayant bien lubrifié ça rentrais comme … hum … papa dans maman (sans mauvais jeu de mot). Puis je l’a pilonnais pendant un long moment elle criait et hurlait comme une chienne : « Oh ouiiiiii, je ne suis qu’une salope, hannnnnn une vulgaire putain hummmm oh ouiiii », et c’était le cas. Mais vint le moment fatidique où je ne pouvais plus me contrôler, je sortis alors de son cul, j’enlevai la capote et lui dis : « Viens finir le travail esclave ». Elle se retourna tremblante, les larmes aux yeux d’avoir trop crié, et elle se jeta sur ma queue pour la lécher avec tant de ferveur que je ne la reconnaissais pas le temps de quelque minute elle s’était transformé en putain, ce moment étais tous simplement magique, lorsque le jeu deviens si réel que l’on arrive plus à le distinguer de la réalité (ce dont j’ai fait les frais pendant mon éducation avec ma maitresse, mais cette histoire viendra plus tard). Enfin ne pouvant plus me retenir, je répondis mon sperme dans sa bouche et la fit boire jusqu’à la dernière goute. Voici ma première expérience dans le domaine de la domination. La prochaine fois je vous raconterais la rencontre avec ma maitresse.
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Par : le 30/06/17
Ils se sont appelés, elle l'a convié à la rejoindre chez elle... Le loft d'Eva est vaste, luxueux et dispose d'une antre spécialement conçue pour s'adonner aux plaisirs hors normes. Elle est encore dans sa salle de bain entrain de se préparer à recevoir Flynn lorsque la sonnerie de son interphone retentit... -Oui?! -C'est moi Madame... -Ascenseur... 7éme étage. Eva appuie sur le bouton permettant l'ouverture et l'accès à son ascenseur privé. Elle s'installe confortablement dans sa confidente, son bas ventre fourmille de papillons... Elle ne dit mot alors qu'elle entend le pas pressé, se rapprochait. Ce n'est pas l'envie qui lui manque mais elle veut jouer sur l'attente pour amener le désir à son paroxysme. -Madame vous êtes superbe! dit Flynn tout en se mettant à genou devant elle. -Non! Relèves toi, viens t'assoir à mes côtés dans la confidente. -Bien Madame. Alors il se retrouve yeux dans les yeux dans ce face à face entravé par l'accoudoir en esse. Ils échangent par leurs regards, elle est sensuellement parée d'une nuisette en résille, d'un porte jarretelle et de bas de même facture et chaussée de cuissardes en cuir à haut talons. Elle se drape dans la fumée de sa cigarette comme pour tisser un voile entre eux. Il est érotiquement masculin avec sa barbe de trois jours, ses reflets cuivrés dans ses cheveux, sa chemise noire ouverte laissant apparaître sa douce pilosité. Eva passe la main au dessus de l'accoudoir pour passer ses doigts dans cette soyeuse toison. Alors Flynn tend sa main pour caresser son bras inquisiteur. -T'ai je dis de me toucher? -Non Madame mais... j'en ai très envie... -Alors retiens toi! Tu ne me touches que si je te le demande! -Vous me rendez fou! -Comprends Flynn... Tu as accepté les termes d'un contrat! Alors tu vas devoir aussi attendre mon bon vouloir. Pour le moment je souhaite prendre le temps alors tu vas le prendre avec moi. D'ailleurs à ce propos, as tu quelque chose de prévu sur ce week end? -Non Madame rien de spécial à part un compte rendu mais que je peux transmettre par voie électronique donc aucune obligation physique. -Parfait! Ton obligation physique c'est moi. Elle se penche, ramasse quelque chose qu'il ne voit pas dû au dossier occultant. -Mets ta tête sur l'accotoir s'il te plait. Eva place alors son collier autour de son cou en un clic enfermant Flynn dans son appartenance. Elle se lève fait le tour du fauteuil, ses talons claquent sur le parquet noir, elle se courbe pour relier sa laisse au collier. -Lèves toi, dit elle tout en tirant sur la laisse. Mets toi nu! Je veux ta nudité pour tout le temps à passer ensemble. Ainsi je pourrais disposer de ce que je veux quand je le veux! Il est là dans son plus simple appareil, elle le voudrait déjà en elle. Cela serait si simple, il est si accessible et déjà au garde à vous seulement cela serait si fade. Fade au point qu'elle le consommerait vite et se lasserait tout aussi vite. En conséquence elle se maîtrise, cette faculté créée ce trouble qu'elle recherche et l'assoit dans son statut de Dame. -Viens... Tu vois ce coussin carré bien confortable? -Oui Madame. -Dorénavant c'est le tien! Lorsque nous regarderons la télé ou que je m'installerais dans le canapé tu devras prendre place dessus assis ou à genoux suivant mes envies. Pour l'instant je te laisse le choix de la position, je souhaite juste discuter avec toi. Maintenant que tu es mien, je veux savoir qui tu es... Quel est l'homme qui se trouve à mes pieds. Veux tu un café? Alors elle sert le fumant breuvage dans deux tasses tandis qu'ils le consomme à l'unisson, enfin la découverte est à son comble. ... -Non mais je vous jure que c'est vrai! Eva est toujours entrain de rire de Flynn, elle imagine la tête qu'il a dû faire lorsqu'il a ouvert sa valise. Alors que l'ambiance est à la rigolade, encore secouée par ses ricanements, elle se drape soudainement dans un silence lourd de conséquences. Flynn comprend de suite que l'atmosphère a changé. -Nous allons dans la cuisine. Sur ces mots Eva se lève tout en tirant sur la laisse transmettant ainsi l'ordre muet qu'il ne peut faire autrement que la suivre. Elle ondule devant lui, il se délecte de voir ses courbes, il s'enivre du parfum épicé qui dessinent dans leur sillage une trajectoire que même yeux bandés il pourrait suivre tant il a envie de cette femme. Cette femme qui ne s'est pas encore livrée, qui ne le fera peut être pas mais qui suscite en lui tant de désirs, de plaisirs défendus par la norme. De par son vécu et malgré son noviciat, il reste persuadé que son épanouissement ne peut se réaliser que dans une relation asymétrique. Alors qu'elle approche de la console centrale de la cuisine, Eva ordonne à Flynn de la seconder dans la préparation de leur déjeuner. Il s'applique à lui apporter légumes, viande, instruments de cuisine et tout ce dont elle va avoir besoin pour leur concocter un bon repas. -Merci Flynn, je vais te lâcher... Tu vas chercher ton petit coussin... Et tu te places entre mes jambes. Oh ses jambes! Interminables dans leur gaine de cuir noire. Rien qu'à l'idée qu'il va avoir un angle de vue qu'aucun autre homme à cet instant ne pouvait avoir d'elle. Pressant le pas, Eva le suit du regard et lui dit: -Non! Fais le à quatre pattes mon tout doux. Elle peut ainsi profiter largement de sa croupe tendue, de son anus ouvert dans l'effort. Elle jubile. Comme il lui tarde d'explorer ce précieux repaire, arracher à cet homme une jouissance hétéroclite la submerge. Son entre jambe perle de moiteurs stimulantes, elle s'astreint dans sa préparation, lucide de son excitation grandissante. Flynn revient et s'installe entre ses jambes, le dos contre la console centrale. Il la voit en panoramique, en contre plongée. Son sexe exposé impunément, ses seins se dressant fièrement et dansant au rythme de ses mouvements. Il est là, il attend, il observe en silence. Sans crier gare cet havre de paix s'enveloppe dans une musique inconnue. -Quelle est cette sensuelle mélodie? -Du sex lounge mon tout beau. The call de Cantoma pour être précise. https://www.youtube.com/watch?v=gdpfLGnmWIQ -Mélange de tonalités zen Madame... -... Il est vrai... Les accords sensuels réveillent en Eva des instincts primaires... -Donne moi ta main... Alors que leurs mains se réexaminent, s'explorent de nouveau la main d'Eva guide celle de Flynn à son entre jambe, plie ses doigts pour qu'il ne reste que son pouce. Puis l'introduit dans la tanière de ses secrètes envies. Elle presse ce doigt en elle et bouge dessus. Elle va à l'encontre de son plaisir. -Là Flynn je baise ton pouce... Flynn à ses mots redouble en rigidité, son pénis le fait souffrir d'extensions à répétitions. Il se rend aussi compte que dans cette frustration il éprouve de la satisfaction. D'abord celle de donner du plaisir à Eva avant le sien mais aussi du fait qu'il n'est pas joui depuis la rencontre au bureau. Eva pourtant à redoubler d'ingéniosités, de mots crus l'amenant à la bandaison permanente lors de ses mots échangés par téléphone. Mais elle lui avait intimé l'ordre de ne pas se toucher, que dorénavant ses éjaculations étaient siennes. C'est alors que perdu dans ses pensées, il sent son pouce trempé devenir froid... Mue par son désir pour cette homme, Eva l'attrape par les épaules et le couche à terre. Elle l'embrasse en un baiser avide, symbole de son ivresse charnelle. Elle n'est plus que passion dévorante, elle brûle de le consommer. Et tel cet instinct primitif la poussant à explorer de sa langue cette bouche masculine, elle prend avec ses dents la lèvre inférieure de Flynn la mord tout en tirant dessus. Puis se relève d'un bond et dit: -Mets la table s'il te plait nous allons manger. -Maintenant, que tu as débarrassé la table, viens là... Flynn s'approche d'Eva qui ferme sa laisse sur l'oeillet du collier. Elle tient la poignée fermement car son désir chocolat ne peut plus se contenir. Eva pousse alors une porte, allume la lumière il constate alors que la pièce dorénavant éclairée est équipée d'accessoires qu'il ne connait pas. -Voici mon antre... -Votre antre Ma Dame? -Oui Flynn... Le lieu où je m'adonne aux plaisirs différents, c'est ici que je vais t'emmener là où je souhaite que tu te rendes. Il ressent alors en lui une envie de fuir! Mélangé à l'envie de rester auprès d'elle... Il a confiance, pourquoi il ne le sait pas! Eva place sur ses yeux un bandeau, il ne voit plus rien... Alors il entend une musique douce sûrement encore du sex lounge... Il entend le son de ses talons, des bruits de tiroirs lui semble t-il... Il sent la laisse l'emmener ver l'avant... Ses genoux butent sur ce qu'il pense la large banquette qu'il a vu en arrivant. -Mets toi à genoux! Flynn sent alors un coussin lorsqu'il se pli à son ordre. -Mets le haut de ton corps à cheval sur la banquette! Que ton petit cul me soit offert à la vue, ouvert... S'est on déjà occupé de ton cul? -Si peu Ma Dame... Juste un doigt lors d'une fellation. Il sent alors comme une caresse sur son dos, son cul, le haut de ses cuisses. Ce n'est pas une main, car c'est froid et la zone de touche est plus petite. -Sais tu avec quoi je te touche? -Non Ma Dame... -Ma cravache! Tu peux ainsi constater qu'une cravache peut aussi être agréable... -Certes... Alors un bruit sec fend l'air et s'abat juste à côté de son bras. Il sursaute. -Je l'ai frappé sur la banquette pour que tu t'habitues au bruit. Souvent à tort, le bruit fait plus peur que la morsure. Elle recommence alors les caresses à dos de cravache et la frappe à côté de cette cible qui lui donne tant envie. Puis sa min se pose sur sa croupe, elle décrit de larges cercles, chauffe la région. Il sent qu'Eva s'assoit juste à côté de lui. -Relèves le haut de ton corps... Bien. Maintenant pose ta poitrine sur ma cuisse. Alors la main se fait dure. Elle accable la fesse gauche de Flynn d'abord lentement juste en de petites frappes espacées. Puis en foulée soutenue. Il ressent alors le mélange de l'excitation et de la douleur. L'obsédant élancement des pulsations de son derme le rend fébrile. Sa peau occasionne de pénibles tensions. Et d'un seul coup il s'abandonne. Il part là où les limites de la réalité s'estompent pour faire place à l'osmose. Où le sentiment de possession est plus fort. Il chavire. Eva lui parle... Vu les réponses lentes, saccadées elle comprend qu'il n'est plus vraiment là avec elle. Comme elle est heureuse de s'apercevoir de son lâcher prise. Alors elle continue en prenant précautions des réactions de Flynn. Pour les initiés cette dérive mentale s'appelle le subspace, elle sait alors que sa vigilance doit s'accroître car en cet instant sans discernement il pourrait endurer trop sans qu'il perçoit le danger inhérent. Puis il revient, les premières fois ne perdurent pas longtemps. Elle s'arrête, s'allonge sur la banquette devant lui et soulève le bandeau. -Salut... lui dit elle. Bienvenue de nouveau avec moi. -Ma Daaame... Que c'est il passé? -Rien d'affolant mon charmant Flynn. Juste que tu es parti bien loin. Mais même là bas j'étais avec toi. Tu ne cours aucun risque en ma présence. Elle l'embrasse alors tendrement, leurs bouches s'unissent avidement. Il est temps pour Flynn de souffler alors elle lui offre en gardant à l'esprit que tout dorénavant n'en sera que plus délicieux.
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Par : le 22/09/17
Si tu ne considères pas la Femme comme une jolie utilité. Si quand tu regardes Son corps, il ne te t'évoque pas le repos du guerrier. Si en voyant Ses seins il ne te vient pas l'idée de les pétrir comme pâte à pain. Si Son sexe n'est pas con, mais temple de vie, de plaisir, de dévotion. Si tu considères Son esprit à l'égal de celui des hommes et Son courage souvent supérieur au leur. Si pour toi la Femme est intelligente, courageuse, sublime et dans cet ordre uniquement, alors approche. Si tu vois dans la Femme, l'émotion, le goût du beau, l'intense création. Si tu sais que Sa magnanimité pondère Ses jugements. Si tu peux lire dans Ses yeux l'honneur de Son sexe, né de la générosité de Son cœur. Si tu comprends la vérité de Sa colère par Sa patience mise à bout. Si tu connais Son dévouement à apaiser toutes les peines. Si tu entends Sa ferveur à offrir l'harmonie. Si pour toi la Femme est amour, dévouement, générosité et dans cet ordre uniquement, alors approche. Baisse les yeux, viens vers Moi et écoute. Tu le sais, tu es né de la Femme Tu le sais, la Femme est ta quintessence Tu le sais, la Femme te régénère Si tu conçois la Femme comme Déesse, tu es prêt Si tu considères la Femme comme unique créatrice, tu es prêt Si tu acceptes l'autorité de la Femme comme un bien nécessaire, tu es prêt Si tu estimes le désir de la Femme au-delà du tien, tu es prêt Si tu entends la parole sacrée dans les mots de la Femme, tu es prêt Si tu ne désires vivre que sous la loi de la Femme, tu es prêt Si tu prends les injonctions de la Femme pour un vœu à réaliser, tu es prêt Si tu peux obéir sans limite à la Femme, tu es prêt Si tu peux servir la Femme sans répit, tu es prêt Si tu dédies ta vie au bonheur de la Femme, tu es prêt Si tu abandonnes ton âme pour l'âme de la Femme, tu es prêt Si tu te nourris de la Femme, tu es prêt Si tu t'abreuves de la Femme, tu es prêt Si tes pensées naissent de la Femme, tu es prêt Si tout ces mots ne sont pour toi que fadaises, vas, pars, fuis, l'indifférence de la Femme est ton oubli. Si par contre, ces mots sont pour toi la vérité des cœurs en offrandes, pose un genou à terre, lève les yeux vers Moi et entend le bonheur qui s'annonce... ...Dans le tréfonds de ton âme depuis le premier jour, tu ressentais ce vide. Longtemps, tu cherchas le pourquoi, le comment, les causes réelles de cette souffrance indicible. Un jour la lumière fut. Dès lors, ta quête fut inlassable. Tu connus des moments de grâce. Tu pus vénérer et adorer, mais ces instants furent fugaces. Enfin, Elle parut. Dans Sa mansuétude, Elle t'éduqua, Elle t’apprit le comportement adéquat qu'un mâle doit t'avoir en présence d'une Dame. Comme toutes Celles de Son sexe, Elle fut généreuse, ne comptant pas Ses heures à t'offrir l'opportunité de grandir, de t'améliorer. Aujourd'hui encore, tu lui sais gré de toute cette énergie qu'Elle déploya pour faire de toi, autre chose qu'un homme. Bien sûr, tu rampais. Mais qu'est-ce ramper quand ramper c'est évoluer ? Bien sûr, tu obéissais. Mais qu'est-ce qu'obéir quand obéir veut dire rédemption ? Bien sûr, tu servais. Mais qu'est-ce que servir quand servir permet d'anoblir ? Bien sûr, tu t'avilissais. Mais qu'est-ce s'avilir quand s'avilir te rend unique ? Alors, d'homme, d'imparfait, d'improbable, tu te métamorphosas, sous Son égide, en un esclave accompli. Plus rien n'existait qu'Elle. Tu fis le deuil des autres, le deuil de toi-même. Ta respiration venait de Sa respiration. Ses pensées étaient les tiennes, Elle ensoleillait ton existence, Elle éclairait tes nuits, Elle te restituait ton âme, réparée, transcendée, parfaitement subtile, parce que simplement en harmonie, avec la Féminité. Esclave, tu respirais, esclave, tu vivais, et pour la première fois, ta vie avait un sens. Un jour pourtant, Elle te congédia. Non pas qu'Elle fût mécontente, non pas qu'Elle fût lassée, mais le temps était venu pour toi de trouver la Dame de ta vie, Celle qui ferait de toi un esclave à demeure. Cette Femme généreuse t'éleva. Elle te porta en son sein telle une Mère. Une fois de plus, une fois encore, tu pus mesurer l'indéfinissable noblesse de la Femme. La munificence de Son sacrifice, Elle engendre, Elle modèle et offre à d'autres le fruit de Son labeur. Le cœur lourd, plein d'incompréhension, tu pleuras lorsque Son huis se ferma dans ton dos. Les larmes amères mirent longtemps à se tarir. Tes joues ne séchèrent pas avant des années. Qu’est-ce qu'un esclave sans appartenance, qu'est-ce qu'un esclave sans Maîtresse ? Une loque, une épave, un moins que rien, il n'est plus homme, il n'est plus assez faible pour se défendre dans la jungle de l'imbécilité machiste, il ne connaît plus que la douceur d'appartenir et de servir. Tu erras l'esclave, tu dépéris, l'esclave. Tu ne savais plus à quelle Sainte te vouer. Tu vendais ton âme pour des riens, dans des rencontres importunes. Tu passas des annonces dans les journaux spécialisés, tu courus sur les vagues de l'Internet. Tu t'inscrivis sur des sites nauséabonds. Au fur et à mesure, tu te redressas. Le temps efface toutes les peines. Tu pris conscience du legs de la Dame. Tu ne pleuras plus, tu bénis Son nom, la remercia de tout ton cœur pour cette éducation sans pareille. Ta capacité à t'assumer pour être digne de servir revint. Ta dignité naît de ta condition. Madame t’honora du titre d'esclave, tu te dois à cette éducation. Ta fierté est d'être esclave, un mâle prêt au service, à l'obéissance. L'Internet fut dompté, tu trouvas enfin des sites de rencontres et de dialogues convenables. L'esclave en toi parlait à nouveau. La solitude règne encore dans ta vie, mais déjà, ton attitude positive te permet d'envisager d'autres perspectives. Là preuve, Je t'écris ces quelques mots. Je prends la plume pour t'annoncer la grande nouvelle. Le temps est venu pour toi de réapprendre à dire : « merci, Madame.» Le temps est venu de rompre à nouveau devant les désirs d'une Dame et de t'oublier en Elle. Je suis là. J'arrive. Écoute-Moi, entends-Moi... La Dame est une prière et tu es Son servant. Par tes gestes, ta dévotion, par tes silences, tes renoncements, tu La sublimes et tu exauces Sa volonté. La ferveur de ta servilité, de ton obéissance sont les étoiles de Son firmament. Elle te domestique afin qu'il y ait en toi une once d'humanité. Tu en as fini avec la sauvagerie. Ta part d'homme n'est plus, tu es esclave, tu es mâle, tu intériorises les besoins de la Dame comme étant les tiens et tu renais dans la beauté et la conscience du devoir. Le monde, Son monde est empreint d'une ineffable musique. Cette mélopée t'enveloppe d'une suavité jusque-là inconnue. La Dame te tend Sa main, tu la baises avec passion. Elle te présente Son pied, tu Le lèches tendrement. Elle t'ordonne de La servir, tu t'exécutes avec célérité. La Dame te fouette pour te garder vif et joyeux, tu La remercies avec empressement. Elle te sodomise pour Son plaisir, ton plaisir est immense. Le bonheur est dans l'appartenance, tu le sais. L’effroyable temps de ta solitude, l’incommensurable abandon d'être sans une Déesse à adorer, t'a fait prendre conscience de la nécessité d'un collier autour de ton cou. Plus jamais sans une laisse, voilà ton credo, ta quête, plus jamais sans une Maîtresse pour te guider, toi petit esclave, sur le chemin de la rédemption de l'homme dans la servitude. Elle pourra tout demander, tu lui donneras tout, non pas par annihilation de toi, mais bien parce qu'à partir de Sa prise de possession, tu n'es plus toi, tu es une part d'Elle. Et comment pourrais-tu refuser quoi que ce fût à Celle dont tu émanes ? Que sera-t-il de toi ? Ce qu'Elle voudra que tu sois ! Un esclave, oui ! Un mâle reproducteur ou de plaisir, oui ! Un chien, un animal quelconque, oui ! Un meuble, une chaise, un reposoir, une part de son mobilier, oui ! Tu seras dans l'inventaire de Ses possessions, un objet surnuméraire, cependant utile. Le temps n'a plus d'importance, tu n'es plus régit par la montre mais par la volonté de la Maîtresse. En appartenance, il n' y a de place que pour Ses exigences. Tu as tant de temps pour remplir ta tâche, tant de temps pour satisfaire à Son ordre, et pas une seconde de ce temps ne t'appartient. La durée provient de la Maîtresse, tu es la petite aiguille de Son horloge. Il te faut agir vite, mais jamais dans la précipitation. Il te faut agir, précautionneusement, mais jamais trop lentement. Le rythme de Sa musique doit être en toi, comme Son esprit est en toi. L'unisson ne naîtra qu'au prix de ton écoute totale, de ta totale soumission à Ses improvisations de vie. Il te faudra être d'une constante attention qu'Elle n'est qu'un geste à faire pour être satisfaite. Elle claquera des doigts et suivant le code, tu accourras, te prosternera, te coucheras, te lèveras, fera le beau, etc. Elle clignera de l'œil et suivant ce qui fut décidé, tu obéiras dans le millième de seconde. Tu ne mangeras plus qu'à l'aube de son appétit. Elle te nourrira dans une gamelle, avec des aliments jetés au sol, dans sa main, directement dans la bouche après avoir pré-mâché la pitance que Sa magnanimité t'abandonne. Tu boiras Son champagne ou tout liquide qu'Elle te voudra voir ingurgiter. Ta vie lui appartiendra et tu seras heureux de cet abandon. Si tu crois en ces mots, si tu veux que ces mots soient vie, viens à Moi. Récite la phrase suprême. « La Femme est une prière et je suis Son servant.» tu dois répéter, cette vérité, en faire une incantation. La Femme est une prière et je suis Son servant. Viens esclave, entre dans Mon monde. Je te bâillonne ! Je t'aveugle ! Je t'assourdis ! A Ma merci tu es esclave. Viens esclave, entre dans Mon monde. Je t'éprouve ! Je te flagelle ! Je t'insulte ! Sous Mon joug tu es esclave. Et tu renais esclave, dans Mon monde. J'incarne la prière ! J'invite à l'admiration ! Je chante en ton oreille ! Mien, tu es esclave. Et tu revis esclave, dans Mon monde. Je t'asservis ! J'exige ! Je règne ! En Mon appartenance, tu es esclave. Et tu pleures de joie esclave, tu implores la chaîne esclave, tu quémandes l'autorité esclave, tu supplies de subir le supplice esclave, tu n'es plus rien en dehors de Moi et tu rayonnes, esclave. Alors, dans l'immensité de cette nouvelle harmonie intérieure, tu lances l'invocation au ciel : La Femme est une prière et je suis Son servant.
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Par : le 22/12/17
Oui allo, bonjour… … – Oui avec plaisir … – Quand ? -… – Vendredi prochain ? Le 6 c’est ça ? -… – Ha non je suis vraiment désolé je ne peux vraiment pas -… – Non je suis en congés vraiment désolé, s’il y a une autre date je peux m’arranger -… – Non ? Désolé, si jamais une autre date se libère n’hésitez pas à me rappeler, au revoir Madame. … dingue je viens de refuser une invitation d’un grand DG tout ça parce que dans une semaine à la même heure j’ai prévu de me faire fouetter dans une cave déguisé en femme devant des gens que je ne connais pas…. …10 minutes plus tard on me propose un nouveau rdv pour le mercredi 11 ???? J-7 : j’avoue que je ne suis pas encore sûr à 100% d’avoir le courage de me présenter devant la porte, mais l’expérience est tellement tentante… et je n’ose plus faire machine arrière, Madame m’a gentiment relancé par mail. C’est décidé je ne peux plus faire machine arrière, alea jacta est… H-6 : j’ai pris mon après-midi, mon sac avec mes affaires est prêt, j’ai du mal à me concentrer sur mon boulot, mélange de craintes, d’angoisse, de curiosité, et aussi d’envie contradictoire de dépasser tout ça H-1 : je suis passé en voiture pour repérer l’entrée préalablement visualisée sur google street view, une petite porte renfoncée sans signe distinctif, est-ce bien là ? Je sens mon coeur qui s’accélère,… vraiment fort. Dans ma tête deux petites voix s’interpellent – “tu vas voir ça va être incroyable comme sensations ! Tu as de la chance, tu ne trouveras pas mieux pour une première fois, elle est vraiment gentille douce et vraiment très belle ! Je t’assure je suis sûre que tu peux lui faire confiance ça se passera bien, en plus elle a dit qu’il n’y avait personne l’après-midi, tu t’inquiètes pour rien, en plus elle a déjà tout préparé, l’hôtesse qui doit m’accueillir est très sympathique parait-il” et l’autre petite voix : “Non n’y va pas il est encore temps de faire demi-tour, va faire un tour, il fait beau, tu ne te rends pas compte, tu t’es toujours fixé une règle, jamais en club, jamais en public, là tu cumules tout, la soumission, le public,..etc…” Je gare ma voiture sous la mairie toute proche, il me reste une heure à attendre, trop de stress, je prends mon PC et vais travailler dans le bar en face de la Mairie, je crois que je n’ai jamais traité autant de mails en une heure !! C’est l’heure, mon cœur s’emballe à nouveau, je retourne à ma voiture échanger mes sacs. J’avance doucement vers l’adresse, normalement une charmante hôtesse m’attend, je dois me présenter comme Camille, elle a des instructions… quelles instructions ??? “Bonjour Stéphanie, je suis Camille, je crois que vous avez des instructions me concernant.” “Bonjour Camille, je suis Stéphanie, je crois que vous avez des instructions me concernant”, non c’est pas ça, les mots se bousculent dans ma tête un peu trop irriguée d’adrénaline. Je ne sais pas si c’est moi qui marche trop vite ou si la porte se rapproche de moi toute seule mais je me retrouve d’un coup devant la dite porte tant attendue et crainte, je ne me rappelle même plus si j’ai sonné ou frappé. Rappelles-toi, “Bonjour Stéphanie, je suis Camille vous devez avoir des instructions me concernant”… La porte s’ouvre, je m’apprête à réciter les quelques mots comme mécaniquement quand un géant à la barbe de Merlin ouvre, tout d’un coup Stéphanie est plus proche du bûcheron canadien que de la poupée Barbie imaginée. Un petit court circuit cérébral m’arrête 2 secondes… – “Euh…. bonjour,….. je suis Camille et…. – “Oui bonjour on est au courant, Stéphanie va venir s’occuper de vous, entrez…” Finalement le grand gaillard à barbe est plus proche du gentil Père Noël que du bûcheron bourru. J’aperçois Stéphanie en train d’encaisser un visiteur, diable je croyais qu’il y avait personne… m’aurait on menti ? Madame aurait elle voulu me rassurer en minimisant l’affluence ? – “Bonjour Camille, je suis au courant j’ai quelques instructions, où préférez vous vous changer ? ici dans l’entrée ? Sinon il y a les toilettes” Je ne me vois vraiment pas me changer dans cette entrée où commencent quelques va et viens bien trop denses à mon goût -“Je préfère les toilettes” – “Parfait, allez-y ensuite je vous donnerais vos instructions” Je rentre dans les toilettes et ferme le loquet, frêle protection contre ce qui va arriver ensuite, comme dernier moment suspendu . Je me change, difficile dans cette pénombre, le rouge blafard que diffuse asthmatiquement la lampe ne me facilite pas la tâche. La clenche se baisse plusieurs fois comme pour mieux me presser, j’entends de nouveaux visiteurs, ça parle ça rigole dans le vestibule, j’ai l’impression que tout Paris s’engouffre dans cette petite entrée, chaque accessoire enfilé correspond l’arrivée d’un nouveau groupe de personne et dire que Madame m’avait assuré qu’il n’y avait personne le vendredi après-midi, ai-je finalement écouté les conseils de la mauvaise petite voix qui m’a guidé jusqu’ici ? Ca y est j’ajuste ma perruque, mes affaires “civiles” sont au fond du sac, je regarde le loquet, dernier rempart protecteur contre mon futur proche, le bruit sec libère l’ouverture de la porte, Camille fait face au public qui est massé dans l’entrée, je sens quelques regards des hommes et des femmes qui attendent manteau à la main, les discussions continuent. Je baisse les yeux, je ne vois personne, me persuader qu’il n’y a personne autour de moi, non, non il n’y a personne. Stéphanie me complimente sur ma tenue et me demande de la suivre, elle est charmante, de longues jambes fines mises en valeur par des talons aiguille. Elle me demande de descendre les escaliers, je descends doucement, trop doucement, vite, vite allons en bas il dois y avoir moins de monde, à chaque marche descendue la vision du sous-sol se découvre lentement à mon regard. Mon Dieu, il y a des gens au bar, et assis à toutes les tables, mon cœur s’emballe à nouveau j’ai à peine le temps de prendre la mesure du piège dans lequel je suis tombée que Stéphanie me demande de m’agenouiller par terre au pied des escaliers juste à côté d’un groupe de trois personnes, un homme et deux femmes. je m’exécute, je suis à genoux, assise sur mes talons aiguille je baisse la tête pour ne pas voir les invités et me cacher moi-même par la même occasion. Je vois les jambes de Stéphanie qui remontent l’escalier, j’ai l’impression d’être abandonnée,combien de temps dois-je attendre, est-ce déjà une punition ? Madame m’avait demandé d’être à l’heure, j’espère qu’elle ne va pas tarder. De la peur de rencontrer Madame, j’ai maintenant hâte qu’elle vienne me sauver, qu’elle me fasse n’importe quoi pourvu qu’elle m’extrait du regard des autres. Le pire c’est les bribes de conversation du groupe derrière moi je perçois un mot de temps en temps, les femmes posent beaucoup de questions, l’homme semble habitué à l’univers. blabla…belles jambes pour un travesti…blabla…pourquoi à genoux…blabla…c’est comme un rite…blabla…montrer sa soumission…blabla…position d’attente…blabla…respect…blabla… les mots se bousculent je sais qu’ils parlent de moi, j’ai les yeux baissés, je ne vois que mes cuisses. Je m’aperçois que les jarretières de mes bas ne sont pas tout à fait alignées, j’espère que Madame ne le verra pas… je ne sais pas depuis combien de temps j’attends j’ai l’impression d’une éternité… quand va elle arriver me sauver ??? Un visage, une voix déjà entendue me manque tout d’un coup. Mes genoux commencent à être douloureux et à genoux sur mes talons aiguille n’arrange rien derrière la conversation continue…blabla…cage de chasteté…blabla… D’autres personnes continuent de descendre cet escalier, de plus en plus de monde, est-ce que ça va s’arrêter ? J’en entends encore d’autres, je ne vois que les chaussures, qui défilent sous mon regard, des chaussures d’hommes, des escarpins,… Tout d’un coup je sens deux mains me prendre le visage comme on prend affectueusement le visage d’un enfant, une voix douce, me demande de me relever, je ne me rappelle même plus des paroles mais elles sont pour moi comme une libération, heureuse, enfin sauvée alors que ça n’a même pas encore commencé. Madame est toujours aussi belle, elle me présente à ses deux amis qui me paraissent charmants, je dois maintenant l’aider à se transformer, je deviens l’actrice de ma propre soumission. Me voilà maintenant dans une alcôve bien accueillante et moins peuplée malgré quelques regards curieux, Madame commence à se dévêtir et je participe à cet effeuillage, elle sort ses bas, porte-jarretelles, chaussures, il fait sombre, j’adore cette ambiance tamisée qui laisse deviner les formes sans les dévoiler complètement. Je suis accroupie pour mieux libérer Madame de ses vêtements, ses jambes se dévoilent, elles sont fines, magnifiques, le dernier rempart de la pudeur tombe au sol. Elle s’assoit et tend ses jambes vers moi pour que je lui enfile ses bas, je sens un gonflement entre mes jambes, alors que je suis dans mon univers érotique préféré, étonnamment le réveil de ma partie masculine n’est que bref, ma concentration pour enfiler correctement les collants est telle que mon esprit masculin n’est pas capable de gérer les deux. J’ai dû enlever mes gants afin d’être plus précis dans mes gestes, je remonte les bas doucement le long des longues jambes de Madame, je sens à la fois le nylon que j’adore et la peau si douce de Madame. Les deux bas sont enfilés, elle se lève mon visage est maintenant à la hauteur de son entrejambe, j’ai une envie irrésistible de déposer un baiser sur ce triangle à portée de lèvres. mais cela ne se fait pas, je ne veux pas faire honte à Madame, je remonte très haut ses bas et mes phalanges touchent doucement son entrejambe, elle ne dit rien et est attentive à mes mouvements. Je dois maintenant attacher son porte-jarretelle, il fait noir je n’y vois rien, mes doigts essaient de trouver les minuscules crochets, les fesses rebondies de Madame sont magnifiques, que j’aurais envie de les embrasser, mais ça ne se fait pas. Je suis tellement concentrée que je ne bande même plus je n’ai même plus le temps d’y penser je veux juste que Madame soit fière de mon travail. Ouuuppss, une petite erreur, il faut recommencer, je suis à la fois désolée de cette erreur et ravie d’avoir à recommencer et prolonger ainsi le plaisir. Je lui enfile ses talons, j’ai l’impression d’être dans un rêve, je l’aide à enfiler sa robe qui met en valeur sa poitrine ferme et qu’elle porte fière. J’ai envie de lui embrasser les tétons de jouer avec du bout de ma langue, mais ça ne se fait pas… Il est temps de passer aux choses sérieuses, que va-t-il se passer maintenant ? Je suis Madame dans sa longue robe, elle est aussi belle et désirable qu’inaccessible et qu’impressionnante. Nous arrivons dans cette salle qui me parait immense comparée à l’alcôve que nous venons de quitter. Madame enlève sa robe, elle a une poitrine vraiment magnifique, j’ai l’honneur de devoir l’attacher au niveau des poignets, son Maître me demande de la caresser je ne me fait pas prier, j’en profite pour caresser ses seins qui me font si envie je regrette d’avoir mes gants, je ne peux profiter de ce trop court instant comme suspendu dans le temps. On m’invite à m’asseoir en face. Des spectateurs commencent à faire un demi cercle pour profiter du spectacle, il y a une autre travestie qui assiste à la scène. Je suis maintenant assise pile en face de Madame qui est passé en un instant de Maitresse à Soumise, elle a maintenant un bandeau sur les yeux, les bras en l’air, sa poitrine dégagée, la lumière rouge tamisée diffuse derrière et découpe la silhouette parfaite de Madame qui n’est plus que l’ombre de celle qui me demander de la vêtir. Ses jambes sont légèrement écartées droites, magnifiques. J’ai une envie irrésistible de venir me mettre à genoux devant elle et de venir lui embrasser les jambes et remonter doucement vers son entrejambe pour goûter à ce fruit défendu. Alors même que ma partie masculine commence à se sentir à l’étroit entre mes jambes croisées, son Maître lui afflige un premier coup ce qui calme dans la seconde mes ardeurs masculines. Mon cœur manque de sortir de ma poitrine sur 3 battements, les seins de Madame s’agitent sous les coups, Dieu que c’est beau de la voir s’abandonner, les coups vont crescendo, je n’arrive pas à décrocher mon regard de cette poitrine qui s’agite. Le bruit des coups m’impressionne, je ne réalise pas encore que je vais être à sa place, maintenant son Maître viens la caresser entre ses jambes j’aimerais encore venir l’aider, étonnement je n’ai même pas envie de lui faire l’amour juste de sentir ma langue s’enfoncer doucement pour son plaisir. Les coups pleuvent de plus en plus fort et de plus en plus vite même sur cette poitrine, on sent que la violence des coups s’approche de la limite de Madame mais elle a confiance, ça se sent, elle se donne en spectacle et elle a des spectateurs, je sais qu’elle aime ce théâtre. Les spectateurs passifs semblent hypnotisés par la scène et ils peuvent maintenant entendre la jouissance de Madame se libérer. Madame tient à peine debout et semble épuisée. On la détache, j’ai envie de la prendre dans mes bras pour la soulager et lui dire mon admiration. Mais il semble que c’est à mon tour, je passe de l’anonyme spectateur à l’actrice passive, il y a beaucoup trop de monde autour à mon goût, beaucoup trop, Camille est très timide. Mais je suis là aussi pour connaitre cette nouvelle sensation alors je me laisse faire, j’ai pleine confiance en Madame et je la laisse m’attacher les poignets, il commence à y avoir du bruit autour de moi, des conversations, du mouvement. Madame utilise un bas pour me bander les yeux, j’adore, je suis maintenant dans le noir, mon sens favori est annihilé. Madame me sussure des mots à l’oreille, sa voix est à la fois douce et ferme, étrange sentiment émotionnel. Je sens maintenant de petits coups pas très agréables sur les fesses, le haut des cuisses, je m’attendais à un martinet mais ça doit être une badine, plusieurs petits coups rapides, j’avoue que je n’aime pas du tout, puis un blanc, j’attends, quelle va être la suite ? La même chose plus fort ? Je ne supporterais pas cette sensation. Puis tout soudain je sens des lanières qui me caressent doucement le dos comme pour bien me faire comprendre de profiter quelques secondes de ce moment de fausse douceur. Le premier coup est pour mon postérieur, je sens qu’elle relève ma jupe, le second est plus fort je serre les mains accrochées aux poignées qui pendent du plafond, je ne peux me libérer et reste prisonnière, le troisième coup est encore plus fort dans le dos, je sens une décharge dans toutes mes jambes, incroyable sensations jamais ressenties, mes jambes ne sont plus que du coton je serre les poignées de plus en plus fort et pourtant je cambre les reins pour présenter encore et encore mes fesses au supplice, les lanières me caressent maintenant le dos. Madame vient me chuchoter dans l’oreille, je sens son souffle sur mon lobe, ses paroles sont denses comme un liquide qui entrerait dans l’oreille et iraient directement irriguer le cerveau, il n’y a plus de filtre, mes sensations sont directement connectées à la voix de Madame et aux coups qu’elle m’inflige, il n’y a tout d’un coup plus personne autour de moi mon cerveau a fait le vide, il y a Camille, Madame et son martinet. Maintenant je sens sa main qui se glisse par derrière entre mes cuisses et qui s’agrippe fermement à mes bourses juste pour me rappeler ma condition masculine soumise. Je n’arrive pas à bander mais je sens la jouissance. Le coups reprennent, je n’entend plus rien autour de moi, je sens des mains qui me caressent les jambes, quelqu’un est à mes pieds et profite de mon corps sans que je ne puisse et ne veuille rien faire. Mon abandon est total, j’ai joui, sans jouir, une grande première pour moi. On me détache, ça n’a pas dû durer très longtemps mais je suis épuisée, mes jambes me tiennent à peine ma respiration forcée a dû suroxygéner mon cerveau car mon esprit est complètement embrumé, suis épuisée mais heureuse d’avoir franchi le pas dans ce nouveau monde pour moi. Madame a été parfaite, rassurante et ferme, elle m’a beaucoup apporté, j’espère qu’elle a eu elle aussi plaisir à m’accompagner dans ce parcours initiatique. Je mets plusieurs minutes à reprendre mes esprits. Ca y est je l’ai fait. Nous descendons au bar, scène surréaliste, une femme nue sous sa robe largement ouverte sur son intimité, deux hommes qui discutent deux travestis autour de la même table… rien ne semble étonner les convives. Comme si cela ne suffisait pas une charmante jeune femme vient se joindre à nous avant de se faire dénuder, attacher et suspendre au plafond… Je prends congés, le papillon se transforme à nouveau en chenille dans les mêmes toilettes, je rentre chez moi il semble que je sois seul encore 1/2h je ne peux résister de me caresser en rejouant la scène dans ma tête comme si j’était sorti de mon corps et assister à ma propre flagellation, je revois l’ombre chinoise de Madame, ses longues jambes gainées de nylon, sa poitrine fière qui s’agite, tout s’accélère dans ma tête, je jouis, étonnamment ma jouissance est légèrement douloureuse, est-ce dû à cette jouissance non aboutie tout à l’heure… mon dos me brûle tout d’un coup, tellement que je dois allais voir dans un miroir si il y a des marques dans le dos, je suis rassuré, aucune marque, Madame me l’avait promis. Ca y est il y a maintenant du monde dans la maison, je redescends sur Terre, Madame m’a sorti de mon quotidien pour m’accompagner sur une autre planète, bien bien loin… et j’ai aimé ça… merci Madame ???? Votre dévouée
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Par : le 09/01/18
(Image du Net) Un soir parisien, la journée terminée, las des tracas de la journée mais toujours ensoleillé par les conversations douces et si enivrantes, je prenais mon RER. Et déjà problèmes habituels..Train supprimé…encore 20 minutes de plus à mon trajet déjà bien long me menant chez moi… Le quai, peu à peu grouille de monde, mais je repense à certaines conversations de la journée passée…le sourire aux lèvresn malgré ce retard de train… Le voila enfin arrivant en gare, je me faufile tant bien que mal dans le wagon espérant trouver le salut apaisant d’un siège. Bien qu’à mon habitude je laisse tout le monde entrer car je déteste la foule et surtout les bousculades, mais là, je veux ma place…. Je trouve ce salut après quelques jeux de coudes…et très vite mes yeux se ferment, le casque sur les oreilles pour se couper de ce monde de Fou, de cette vie de parisien si atypique et qui fait sourire les non parisiens. Je me laisse bercer au rythme de la musique et du train et très vite les songes envahissent mes pensées… Montmartre, douceur du soir, quartier très particulier ou se mêle les artistes et tes titi parisien…je m’y vois accompagné d’une douce et charmante personne, lui faisant découvrir ce bel endroit. Un bel endroit, romantique pour une rencontre attendue depuis si longtemps… Sourires, joies peuplent notre rencontre, charme du quartier apaisant le stress…Délices des mots échangés, regards complices et tendres...un parfum si doux des instants que l’on aime vivre à vouloir qu’ils durent toujours… Puis d’autres images se mêlent, plus fort plus intimes dans mes songes le long de se parcours si long… Une chambre drapée de rouge…Elle est là simplement avec moi…les émois romantiques sont encore là…mais les envies, elles, se font plus présentes, plus fortes,…les sourires, les regards toujours grands plus pétillants...mais pas de mots, juste le silence et le souffle de nos respirations…j’entendais presque son cœur battre fort, si fort… De nouvelles images inondes mes pensées, les mains se font douces puis joueuses les regards encore plus prenant… Les sens réagissent, le désir est plus que présent… Les bouches se rapprochent, mains et bras enserrant les corps…doux ballets, danses interminablement douces et tendres… Moment plus intense encore…arrivant sans enchaînement logique en mes pensées… Sa bouche parcours mon corps à demi nu…ses mains douces parcours avec délicatesse mon corps...cherchant le Graal de ses désires…le trouvant…le prenant tendrement…sa bouche l’honore…un délicieux moment délicat, tendre mais fort, fort en émotions…. Jeux habiles des mains et de sa langue…moment que je désire interminable…douceur des gestes, ivresses de la douceur… Mais le train s’arrête, me sortant doucement de ce songe…j’ouvre les yeux, le terminus…je souris en cette instant entre émois encore présent et pensées des gens autour de moi, qui peu à peu, descendent du train…si ils savaient pourquoi je suis seul à sourire…et je pense encore à ses mots de la journée qui m’ont inspiré ses images durant mon trajet…je souris encore… Mon téléphone sonne…un SMS … d'Elle « Combien sont entrain de sourire ?» …je souris à nouveau…et répond… « Un seul…moi »
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Par : le 14/05/18
Le voyage en train n'est pas franchement long, mais à force de voir le même paysage défiler, il devient lassant. Bien que la journée eut été remplie, Il a hâte de rentrer ... et le plus tôt sera le mieux. Le paysage, comme celui de hier, continuer de défiler sous ses yeux. Non, il n'a pas changé et même si, aujourd'hui, il fait beau, le paysage est toujours le même. En scrutant de loin sans plus d'attention une ligne à haute tension sur une montagne, Son regard la suit descendre dans ce vallon, passer ensuite la crête, remonter la pente, survoler la falaise et, au final, se cacher sur l'autre versant pour finir quelque part, tout comme elle a démarré : quelque part. L'imagination prend le relais pour voyager ailleurs .... Enfin, la porte s'ouvre et Il peut rentrer chez eux. Elle est déjà accaparée dans la cuisine; Il la rejoint et dépose un baiser sur sa nuque. Un petit sourire accompagné d'un petit gémissement Lui répondent. " Veux-tu prendre un verre avant de manger ? - Volontiers, lui répond-il." S'asseyant dans le divan, Il attend qu'elle vienne lui servir ce verre de Muscat qu'Il savoure de temps à autre. En cette fin de journée, ce n'est pas pour lui déplaire, au final. Pour elle, elle se choisit un jus de fruit. Quand elle vient avec les verres, Il sort un oreiller assez large qu'Il dépose devant Ses jambes et lui débarrasse ses mains. "Installe-toi ici, devant Moi". Une petite hésitation mélangée à de la surprise, puis elle se met à genoux. Il lui rend son verre. Passant Sa main pour lui caresser sa nuque et la joue, chose qu'elle apprécie grandement, Il lui dépose un baiser sur le front et un autre sur la bouche. " A la tienne, Hestia - A la vôtre, Maitre". Un tchine et les verres se dégustent. Mais il n'est pas encore vide qu'Il se lève, en laissant Sa main sur son épaule de manière à ce qu'elle ne bouge pas et s'éloigne. Docile, et curieuse de cette tournure des événements, elle patiente.... pas très longtemps. De retour, Il s'est débrouillé pour revenir en cachant ce dont il était parti prendre. En s'asseyant à nouveau en face d'elle, Il lui dépose un nouveau baiser sur le front. " Voulez-vous passer à table ? C'est prêt. - Non, je préfère passer directement au dessert." Sur ces mots, Il lui dépose un bandeau sur les yeux ainsi qu'un nouveau baiser sur la bouche. Puis, avec les 2 mains, Il lui caresse à nouveau le côté de la tête et la joue. Le Voyage débute ... Un tintement d'objet plus ou moins familiers et confus résonnent dans ses oreilles, mais très vite, elle devine ce qui a été sorti sur le canapé.... et fixé à ses poignets. Les attaches en cuir s'enroulent comme des prédateurs de plaisir et se lient intimement l'un avec l'autre. A nouveau, les mains, plus fermes, passent dans ses cheveux. Mais cette fois, la réalité sous le bandeau devient volupté et celle-ci se transforme. Ce qui devait être un classique dîner entre 2 amoureux devient .... Son esprit prend son envol... Les baisers qu'Il dépose sur ses lèvres et son front migrent vers son cou, décuplant les effets de plaisir. Ceux-ci restent de moins en moins emprisonnés et s'échappent via des petits soupirs et des rictus si particuliers et si amoureux. Une surface fraîche sur ses lèvres, c'est son verre qu'Il dépose afin qu'elle continue son apéritif. Il est devenu dérisoire au regard de ce qui va arriver, mais boire le verre aveuglément que lui donne Son Maitre fait partie de ces gestes si intimes, et si symboliques à la fois.... Elle boit tranquillement, jusqu'à la fin. Mais à peine terminé, une Main saisit toute sa tête et la dirige vers le bas, sur Sa cuisse. Se réajustant, elle y prend position pendant que Son Maitre savoure son verre .... bien que ce ne soit pas le verre en lui-même qu'Il apprécie particulièrement. La tête de Sa soumise sur Sa jambe. Si enfin le Lacher Prise pouvait survenir et Les Libérer ... De Sa main, des petites caresses parcourent la joue de Hestia qui répond par des petits soupirs apaisés, et gourmands pour certains. Il prend son temps, tout comme Il lui fait prendre le sien. Les 2 verres terminés et reposés, Il joint Ses 2 mains pour lui caresser toute la tête, comme il lui plaît. Les gémissements et les petits mouvements de plaisir ne se font pas attendre. Puis, Il lui redresse la tête. " Qui es-tu ? - Je suis Votre soumise, Maitre" Un autre tintement métallique familier résonne et une sensation de frais entoure le cou de celle qui se laisse d’avantage glisser vers la Liberté : son collier de séance. Aussi noir que le bandeau, la suite des événements est toute autant imprévue. La soirée ne fait que commencer.... Le collier est à peine fixé que Sa main saisit sa mâchoire pour forcer son ouverture; une large boule est fourrée dans sa bouche, les lanières sont bien serrées, ses bras sont libérées et elle doit se lever. Contrastant avec l'extrême douceur d'il y a quelques minutes, les vêtements sont retirés assez rapidement. Puis, une main ferme la fait asseoir là où Il était assis. Cette fois, c'est pour habiller son pied d'escarpins qu'elle connaît aussi très bien. Les charmes ou les avantages d'avoir son Homme et Maitre fétichiste de ces accessoires... Quoi qu'il en soit, elle retourne à nouveau sur son coussin, face à Lui, les yeux bandés, bâillonnée et les mains attachées. "Ma soumise se tient droite". Ces mots sont prononcés alors que 2 mains la saisisse pour la redresser. Posture droite, peut-être pas la plus confortable des positions, mais il y a le coussin. Posture droite, offerte, surtout. Peut-être des cordes auraient parcouru son Corps afin d'être bien présentée. Mais Il avait décidé de faire ainsi. Posture droite, c'est ainsi qu'Il la regarde, l'admire, la savoure. Confortablement assis dans le canapé, Il goûte à ce moment unique de Partage et d'Abandon à la fois. Elle sait qu'Il est fier d'elle. Très fier. Alors, elle soigne sa posture autant pour satisfaire Son exigence et Plaisir que pour son propre plaisir monté en flèche. Celui-ci grimpe d'avantage quand elle ressent des bouts de doigt titiller le bout de ses seins. Mais c'est sans commune mesure quand c'est Sa langue qui vient englober le téton et le lécher avec une envie passionnée. Là, plus question de faire attention à sa posture. Une main lui saisit la tête la forçant à rester droite, tandis qu'une autre parcourt son Corps pour qu'il reste droit. Les gémissements augmentent au grès des torsions de son Corps qui ne parvient finalement pas à rester droit. Les tétons sont devenus durs sous l'effet de cette langue qui ne laisse aucun répit. Si elle cesse un moment, c'est pour recommencer de plus belle sur l'un ou l'autre téton. Gauche ou droite, il est loin le moment où il fallait rester droite... La baillon retiré lui laisse enfin la possibilité de respirer à fond. Ses seins, léchés, titillés, caressés lâchent tout un flot de sensations parcourant tout son Corps, plié et torsadé de Plaisir. Un autre cliquetis métallique familier résonne au niveau de cou et sa tête est alors tirée vers l'avant, soutenu par une Main. Ce qui est aussi son objet de Plaisir s'enfonce dans sa bouche. Le sexe de Son Maitre est déjà bien en forme; il a eu tout le temps d'être excité par ces précédents préliminaires. A présent, seule la laisse la retient. A genoux, elle s'affaire sur Son Membre et, à son tour, peut déguster les gémissements lâchés par Son Maitre. Plus discret qu'elle, Il n'en éprouve pas moins de Plaisir et lui fait savoir par les caresses plus ou moins contrôlées qu'Il lui fait sur la tête et par les ondulations de son Corps lui-même. Paradoxalement, sans mains, le Plaisir est tout aussi au rendez-vous. C'est un Voyage de Partage, Echanges, chacun jouant de ce qu'il lui appartient chez l'autre en s'offrant d'avantages pour fait grimper d'avantage ce Plaisir déjà très haut. Déjà trés haut, presque trop pour voyager encore plus longtemps. D'un geste de main, Il arrête son va-et-vient de sa tête ce qui lui permet de reprendre son souffle. Que fait-Il ? La regarde-t-il pour mieux la Dévorer ? La contemple-t-il ? La savoure-t-il ? Ou prend-il juste le temps avec sa soumise devenue Son Plaisir, Son Jouet.... Des 2, l'esprit est tout autant embrouillé par les vapeurs de Plaisir entrée en ébullition pendant cette fellation. Une simple pause pour faire retomber la pression et mieux ré-attaquer après. Qu'est-ce que va suivre .... D'un coup, 2 mains lui plaquent la tête contre Ses jambes. Il s'est relevé et la ainsi pénètre sans crier gare. Cette fois, c'est Lui. La tête est maintenue fermement, subissant les va-et-vient rapides de cette queue devenue aussi large que dure. Il ne lui laisse aucun répit. Le Plaisir est encore monté d'un cran quand Il la relâche enfin, laissant sa bouche tranquille après cette baise. Elle reprend sa respiration, mais c'est de courte durée. Ses tétons sont pincés pour la forcer à se redresser et à libérer son sexe. Il est très mouillé quand Il loge un doigt sous les lèvres et chatouille le clitoris. Un coup de fouet de sensations parcourent son Corps devenu ainsi très sensible et elle lâche un nouveau gémissement. Il est de courte durée, une main ferme la rebaillonne à nouveau. L'autre main continue de caresser le clitoris et soudain... un des tétons reçoit l'assaut d'une langue bien connue et trés gourmande. Le chemin vers l'orgasme se réduit, la fin n'est plus bien loin. Subir de plaisir, parce que le Voyage n'est pas terminé.... Enfin la position à genoux est terminée. Son Maître la relève et elle peut dégourdir ses genoux. Mais tout son Corps est en extase et aimerait bien ne pas rester debout.... Une pression sur sa laisse l'amène peu à côté et attend. Pas très longtemps, un autre cliquetis très familier la fait frissonner. Ses mains sont attachées devant cette fois, ne laissant plus aucun doute sur la suite du programme. Le "claque" si caractéristique et si excitant résonne dans toute la pièce. Son sexe ne peut plus retenir toute l'humidité à ce niveau d'excitation. Le second "claque" est plus proche. Il n'y aura pas de 3ème mais une piquante sensation zèbre ses fesses, suivie d'une autre, plus bas. Fouettée, elle reste docile, se contraignant à l'immobilité et savourant cet autre instant plus qu'unique. Elle aurait préféré être totalement attachée à une croix de St-André ou un autre support pour savourer d’avantage du Serpent, mais il n'y en a pas ici. De toute façon, ça n'empêche pas la lanière de cuir de zébrer sa peau sur un côté puis un autre, inscrivant des marques rouges piquantes. De l'autre côté, Il prend un Plaisir tout aussi intense, différent, de diriger ce Serpent sur elle, infligeant toutes ces marques de Plaisir. Il le fait durer. Le Corps de sa soumise tressaille de douleur bénite et de Plaisir à chaque coup de fouet. Plus il rougit, plus il devient sensible et meilleur c'est. Elle est en plein voyage, Il le devine par ces petites mimiques de son Corps et ces gémissements. Il s'arrête. Il s'approche d'elle et fait serpenter le fouet sur sa poitrine, ses hanches, vers son cou... Petit à petit, il prend possession de ce Corps qui n'appartient plus à sa soumise, elle même partie en Voyage dans un monde de volupté, Liberté. Ce spectacle, Il aime le contempler. C'est contre Lui que son corps, chauffé par ce fouet, s'abandonne, couvert de sueur et d'une multitude de marques. Après avoir joué avec ses seins, Il repart jouer à nouveau du Serpent. D'autres zébrures se rajoutent, accompagnés d'autres gémissement de Plaisir. Il n'existe plus de temps, ni d'horloge. Seul le claquement du fouet sert de repère; le Corps rougit d'avantage, devenant brillant par la sueur discrète. Il préférerait d'avantage la voir encore plus libre de ces gestes si une structure lui permettait d'attacher sa soumise. Elle pourrait se laisser aller librement à chaque claque. Mais ce Cadeau, Sa soumise qu'Il fouette, Sa soumise qui s'offre à Lui est déjà inestimable qui n'a aucun équivalent. Tout comme un joyau sacré, Il prend soin de magner le Serpent pour apposer uniquement ces marques et douleur de Plaisir. Chose qu'elle lui rend bien par ces gémissements et ces torsions. Nouvelle pause, Il la saisit à nouveau pour l'accroupir face à Lui. Une nouvelle fellation est imposée, plus brute. Jouant avec son propre "feu", Il est proche de l'orgasme. C'est un défi de Plaisir. Puis, à nouveau, sa langue part taquiner les tétons, à présent bien plus que sensibles. Elle manquerait de perdre l'équilibre parcourue par cet électricité de Plaisir. Malgré ces gémissements, ces frémissements, Il continue à jouer de ces seins, et encore plus. Pourquoi s'arrêter ainsi ...... Il fait partie de ces moments uniques. Celui où le Corps est en ébullition, l'Esprit embrumé dans des vapeurs de volupté et de bien-être. Sans atteindre le « Sub-space », ils sont tous les 2 dans leur Univers, leur coquille. L'une s'abandonnant à Lui, Lui menant la danse, les 2 savourant et échangeant le moindre fait, son, le moindre contact ou odeur, le moindre …. tout pour prendre son pied et en offrir autant voir plus à l'autre. Le Graal n'est plus bien loin. L'Esprit n'est en mesure que de subir pour Elle. Quant à Lui, il lui reste une portion de lucidité pour la suite du programme. Enfin..... quel programme.... Tout ne s'est pas passé franchement comme prévu. Comme Il l'avait voulu, elle s'est bien mise en position « Offerte » et Il avait pris le temps de savourer ce moment. Moment trop rare à Son goût. Ensuite, il devait y avoir les cordes. Mais si celles-ci devaient sublimer le Corps de sa Fierté, elles allaient gêner les morsures du Serpent. Et, aujourd'hui, sur le coup, le Serpent avait gagné sa faveur. C'est très fréquent que le programme change en cours de route. Ce n'est pas pour déplaire. Cela donne l'impression d'être devant un immense et magnifique buffet auquel on veut goûter à tout..... sachant que cela ne sera pas possible d'un coup et que le choix du meilleur est à faire. Pratiquement rassasié « de force », Il s'offre une pause. Une pause aussi pour elle, en Voyage quelque part au 7e Ciel. Il la contemple. Quelle beauté de voir sa soumise en extase, lâchant prise de tout. Quelle sensation étrange parcourt son Esprit... La volonté d'emmener encore plus loin sa soumise dans ce monde merveilleux, et plus longtemps en utilisant des manières, des accessoires violents, quitte à violenter son Corps. Cet extase qu'Il lui offre ne serait-il pas assez puissant comme cela ? Ce sont pourtant ces sensations, ces envies si puissantes, paradoxales qui font ce qu'ils sont et de dont ils se sont rencontrés. Moment trop rare de séances et de sueur, le Graal est très proche, mais l'atteindre signifierait la fin de la quête, toute aussi jouissive que le décrocher. Une pause.... qui cesse enfin. Jetant un plaid épais par terre, Il dispose Sa soumise par terre, à 4 pattes, accompagné de quelques fessées. Les quelques zones restées encore blanches rougissent entre 2 marques de fouet. Tout est pratiquement rouge sur ce Corps à nouveau offert. « Tu vas pouvoir crier » et s'installe derrière elle. Au comble de l'excitation, Il n'a aucun mal à s'installer en elle au son d'un fort gémissement. A Lui, elle s'offre aux coups de bassin. Son intimité déborde de Plaisir, assoiffée de ce Sexe attendu, voulu et enfin au rendez-vous. Instant magique de bouillonnement des esprits et corps déjà brûlants. Les va-et-vient s'accentuent, accélèrent, les mains glissent sur la peau. Vite, attraper les épaules et s 'enfoncer d'avantage dans cette Chatte des Plaisirs, le Graal approche, des cris, le cœur s'emballe, les gémissements … Le train s'est immobilisé le long du quai. Un trou du c.... heuu, passager tente de forcer le passage encombré par le vélo qu'il suffit juste de sortir pour dégager la voie... Arriver à la maison est très rapide. Enfin, la porte s'ouvre et Il peut rentrer chez eux. Elle est déjà accaparée dans la cuisine; Il la rejoint et dépose un baiser sur sa nuque. Un petit sourire accompagné d'un petit gémissement Lui répondent.
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Par : le 04/09/18
Roberta est une anglaise pure souche, rousse à lunettes, grande et athlétique, avec un sex appeal animal inexpliquable. Pour un homme, voir Roberta c'est entrer en erection. C'est comme cela. Là ou cette superbe rousse à lunettes, à yeux verts bleus dorés passe, les bites se dressent. Impossible de résister, mais pas touche, c'est la femelle, la soumise du chef du clan des "Redbastards", les pires brutes de Manchester. Et le chef de clan doit etre un viking croisé avec un visigoth, un vandale et un hun. bref que du lourd dans ses gènes pour terroriser son quartier, les keufs, et toutes les autres bandes. Les "Redbastards" se sont fait virer de tous les stades, trop hooligans, trop porté sur la baston. Leur sport c'est la baston, pas taper dans un ballon. Le chef de clan, bastardofbastards, c'est ainsi qu'il aime s'appeler, celui qui nique Roberta, et montre les dents quand on la reluque un peu trop, le chef du clan donc, le dominant de dominant, ne manque pas d'idées. Il a crée des paris clandestins mais....ouvert à tous, des paris internationnaux, montés avec d'autres clans comme eux, dans d'autres villes du vaste monde. Ils profitent de rencontres sportives entre villes ou nations pour s'inviter et monter des combats de streetboxing, des combats ou pas grand chose est interdit, à part manger son adversaire peut être. Bastardofbastards n'a eu aucun mal à monter son réseau et à se faire un fric fou. Il a préféré quitter les fumées noires de Manchester et s'installer avec son clan à Chypre où on lui fout une paix royale. Roberta revient de la plage avec son monokini timbre poste et ses lourds seins en obus, tétons pointés. Diable qu'elle est belle. Son compagnon, croisement de toutes les races barbares de la terre ne peut résister en la voyant. Son pal se dresse. Roberta, sa soumise baisse les yeux. Il la saisit par les cheveux , la retourne et l'embroche d'un coup par le cul. Roberta à l'habitude de ce manche de pioche dans ses reins. Elle s'active et Bastardofbastards explose dans un cri de crocrodile géant coupant en deux un zébu dans une rivière. -Demain nous partons pour Moscou. Veille à ce que tout soit prêt. Roberta, en plus de se faire mettre, ést la secretaire idéale. Une bosseuse avec ses lunettes so sexy. Et tout est prêt. A l'aeroport, vasily l'attend, dans le froid russe, une chapka sur la tête. Ce con bande déjà en voyant les longues jambes musclées de roberta. Il pense se la faire ce soir. C'est un des deals. Le clan vainqueur se tape la femme du chef du clan adverse. Bastardofbastards ne jette même pas un regard à la sublime eurasienne des russes qui sert de contrepartie. Roberta lui suffit, il offrira en pature la pouf des ruskoffs à ses hommes et femmes qui lui bouferont le cul et la chatte tout cru. il est sûr de gagner. Les combats se déroulent dans la rue, dans une sombre banlieu de Moscou, où la police ne met plus les pieds et ou il faudrait utiliser la bombe H pour rétablir l'ordre par le néant. Mais comme tous les notables russes se défoulent en regardant ces combats illégaux et en parianteux même, ce n'était pas pret d'arriver. Deux combats males, deux combats femelles, le tout en direct sur internet et des prises de paris dans un paradis fiscal. Cela pouvait charkler. Le premier combat oppose la montagne de l'Oural au monster of London, un espèce de pachyderme sorti des égoux. Les russes menèrent vite un zéro. La montagne de l'oural était hors concours, un croisement entre une baleine du pôle nord et un mamouth de Sibérie. Le deuxième combat tourna à l'avantage des anglais. Egalité. Arriva les combats des femmes. Les anglaises ne firent qu'une bouchée des femmelettes russes dopées aux hormones males. Bastardofbastards avait gagné une fois de plus. Il se troncha Roberta et offrit l'eurasienne du clan adverse aux hommes et femmes de son clan. Les petites histoires bdsm, avec colliers, chaines, liens et fouets ce n'est rien à coté de ce que cette eurasienne superbe du subir ce soir là, en plus en direct sur internet, histoire de réjouir les parieurs. Après bière et vodka coulèrent à flots. Roberta avait passé un sage tailleur de secretaire à lunettes. Vasily en bavait. Il grommelait: "la prochaine fois, la prochaine fois". Le monstre de Londres voulu se taper une dernière fois le cul de l'eurasienne. Il était temps de prendre l'avion pour Chypre. Sur son siège Roberta se laissa aller. Elle croisa les jambes et se fit jouir sans se toucher, juste en serrant ses cuisses.
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Par : le 13/01/19
En ce dimanche après-midi, nous sommes invités à une séance d’initiation chez ce nouveau dominateur que nous avons rencontré récemment. Arrivés dans son donjon, il traîne une lourde caisse qui attise ma convoitise. Et il ouvre sa boîte de Pandore : je risque un œil et aperçoit plusieurs colliers et bracelets en fer. Le métal luit froidement et déjà ma peau frémit à l’idée de porter ces bijoux. Première surprise, le collier est lourd, glacial évidemment, il pèse sur ma nuque et j’entends le cliquetis du mécanisme se refermer sous mon menton. Puis Maître Pascal me demande de tendre mes bras et me pose les tout aussi lourdes menottes. Je suis fascinée par la brillance de ses objets, je n’en ai jamais vu de pareils. Il me demande de poser un pied sur le divan et menotte mes chevilles, reliées par une chaîne, je ne peux me déplacer qu’à pas très mesurés. Il place maintenant une ceinture de fer autour de ma taille et la cadenasse, sous le regard de mon Maître, je le sens très observateur. Hypérion s’approche de moi, pose un baiser de propriétaire sur mes lèvres et recouvre mes yeux d’un bandeau. Mon souffle ralentit. Je n’ai pas senti le coup arriver, presque une caresse. Cravache. Le cuir effleure mes bras, glisse sur mon dos et s’abat sur le rebondi de mes fesses. Je pince mes lèvres. Pas bouger Salomé. Deux doigts viennent agacer mon téton, le tordre, ma respiration devient plus courte. Les yeux bandés je ne sais qui effleure mon épiderme. Je ne sais quelle main tient telle badine ou tel fouet. Cette sensation d’inconnu me plonge dans un abîme de volupté. J’entends mes deux dresseurs comparer les jouets étalés devant eux, ils choisissent soigneusement, je ne suis déjà plus vraiment dans cette pièce, suspendue aux sensations, délice, douleur, je ne sais plus, mais j’en veux encore. Et plusieurs lanières lèchent ma peau , pas de répit le fouet claque et m’arrache un cri. La douleur, cuisante brûle ma cuisse, comme une épine, elle reste là, s’attarde, s’enfonce, pénètre … Maître Pascal me guide vers une de ses créations, il me place dos contre une barre. Mes bras sont tirés en arrière attachés et la corde se tend, je suis arc-boutée ,le métal des menottes mord ma peau, je laisse échapper un gémissement sourd. Mais une autre surprise m’attend : notre hôte dévisse un écrou et fait coulisser une pièce qu’il remonte entre mes cuisses, je touche à peine le sol, les pointes de mes pieds effleurent le plancher, ma vulve repose sur cette traverse. J’aimerais pouvoir adapter ma position, ma chair se coince et cela devient rapidement insupportable, l’air a du mal à arriver dans ma poitrine. Je ne sais pas combien de secondes il me reste avant de perdre connaissance. On me fait descendre,je reprends mes esprits. Maître Pascal disparaît dans une autre pièce avec Hypérion et ils reviennent poussant un étrange attirail. Sa dernière invention ,que je vais avoir l’honneur d’étrenner la première. Mon œil est immédiatement intrigué par un gode, en fer, de belle taille, dressé à l’horizontale comme une lance. Je suis mise en position, à plat ventre sur une planche montée sur roues. Le génial artisan de cet engin diabolique replie mes jambes et pousse mes chevilles dans des anneaux en acier. Je réalise que les deux autorités qui m’entourent me demandent de m’insérer dans cet appendice que j’appréhende. Comment ?! Je vais devoir …m’empaler ? Cela me semble impossible. Je suis toujours entravée, je me contorsionne comme je peux, repousse le sol avec mes mains et je sens le levier pénétrer ma chair, sous l’approbation de mes dompteurs. Mes bras sont maintenant tirés en arrière, je comprends qu’ils vont aussi être immobilisés ,enfilés dans les arceaux que j’ai aperçu tout à l’heure. Ils sont mes croupiers, je ne suis plus que la boule qu’ils jouent, jettent et font rouler dans une course folle sur la roulette lancée à vive allure. Et ils redoublent d’imagination : Maître Pascal fixe un deuxième gode puis il me fait doucement et fermement coulisser vers l’arrière pour présenter mon orifice anal vers l’instrument. Oh…My… God !!!! Mes deux douces cavités, humides, quel délicieux supplice ! Je suis stupéfaite par la maîtrise des ordonnateurs, alors que je suis dans un état d’excitation torride. Et ils font ainsi tourner cette planche ,m’exposant ,tour à tour côté face puis pile à chaque œil dominateur. Mais voilà qu’ils décident de changer de jeu. Je m’extirpe , mes chairs s’étaient resserrées autour de cette redoutable arme qui a pris la température de mon corps, j’ai presque du mal à m’arracher. Viens… me dit le Maître du donjon et nous montons encore un étage dans sa tour. Là-haut, au centre de la pièce m’attend un chevalet, il m’ enjoint de me mettre à quatre pattes ,coudes au sol, attache ma taille au support, incline ma gorge vers un étau. J’entends les pas d’ Hypérion dans l’ escalier et je sens son sourire approbateur lorsqu’ il découvre ma posture . Ma croupe est offerte à ses mains, à ses moindres désirs , à ses rêves pervers…. Je me délecte dans le miel de ce suave instant, sensualité féroce. Son compagnon de jeux fixe mes poignets à la barre au sol. Livrée……
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Par : le 17/05/19
Toute la magie de cette chose étrange que sont les mots et l'écriture. Il est possible de faire de façon instantanée d'incroyables voyages. Juste associer des mots et notre cerveau fait le reste, il "rentre" dans les fictions générées. C'est amusant. Vous trouverez le début de cette histoire dans "mes articles". Je continue avec ce "je" qui est un autre, une autre dans cette histoire ci. Après avoir rossé ce con de prof de judo et en avoir fait mon toutou dévoué, j'ai persévéré dans l'étude des arts martiaux. Pour assumer librement le fait d'être une femme dans un corps hybride, mi femme, mi homme, je devais savoir me défendre. C'est dans le quartier chinois que j'ai rencontré Maitre Liu. Au début, il ne voulait pas de moi. Il est difficile de trouver plus macho et raciste qu'un chinois...cool, je blague, c'est une fiction. La famille de Maitre liu tenait un restaurant, j'ai du y bosser comme serveuse, en tenue sexy à la chinoise, ce qui faisait sourire Maitre Liu. Et puis un jour j'ai du rosser son fils, le gérant du restau. Ce crétin avait envoyé sa main dans mon entrejambe pour savoir si j'étais une fille ou un garçon. Je l'ai expédié d'un coup dans un kO si profond qu'il a du finir aux urgences. Maitre Liu a caressé sa moustache et fait ....hummm. Dès le lendemain, j'abandonnais le service en salle et rejoignait son temple secret dédié aux arts marttiaux occultes chinois. Ah si la police savait se qui se cachait dans certains entrepôts textiles. L’entrainement devint impitoyable, des trucs de fous. Pourtant je devins vite une experte. Mes doigts fins et durs savaient frapper les points vitaux, de façon plus rapide et précise que ne peut le faire un homme. Pour maitre Liu, il n'y avait que le combat de rue qui comptait, qui montrait vraiment la valeur. alors le soir, je me faisais le plus sexy possible, mini moulante au raz, mes petits seins naturels bien en avant et zou, la virée des boites à bastons. J'étais embauchée comme videuse de salle et j'adorais. apprendre le respect à ces cons de mâles en rut. Je passais entre les tables ou sur la piste de danse et gare aux malotrus qui ne savaient pas apprécier une femme sans envoyer ou les mains ou des propos salaces. Mes baffes faisaient si mal qu'elles dissuadaient de suite toute envie de riposte. Cela me faisait rire. A force ils s'étaient tous passé le mot. On m'appelait la hérissonne. Personne ne savait si j'étais fille ou garçon. Je ne couchais pas. C'est pas que j'aimais pas le sexe, non, mais je préférais me donner du plaisir seule, surtout depuis que je connaissais bien des circuits d'énergie et autres centres nerveux et la façon de les masser pour les utiliser. Et puis Maitre Liu est mort. J'étais jeune, jolie, pour ceux qui aiment les femmes androgynes, un peu plate mais bien musclée. J'avais du succès. Je me suis cherché un époux bien riche pour être entretenue. Je suis tombée sur Jean Michel, un bon notaire de province, rondouillard et soumis à souhait. Il cherchait une dominatrice, il a été servi. Sa nuit de noce, il l'a passée nu au pied du lit, avec un collier d'acier et une cage de chasteté. Tout les soirs, lorsqu'il rentrait du boulot, il avait droit à sa séance de domination. Après quelques bonnes raclées, il était bien, tout heureux de me servir en bonne sissy bien dévouée. Je ne manquais pas une occasion de le rabaisser et de l'humilier et il m'adorait pour cela. Il était passé du statut d'époux à celui de simple objet, comme le bon esclave qu'il était. Quant à moi, je ne cherche ni amant , ni amante. J'ai fini par sombrer dans la pure mystique et ne plus m’intéresser qu'au Royaume des Cieux. J'ai compris qu'avoir les deux sexe en soi est la vraie plénitude, le vrai calme, la vraie liberté. Je vis tout le temps en apparence femme, mais mon pénis est beau et fort entre mes jambes. Une blague des dieux. Parfois je recueille mon sperme dans une cuillère en or et je la donne à lécher à jean Michel. Rien ne peut lui faire plus plaisir, surtout qu'après il a droit au fouet arabe, celui pour dresser les mules.
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Par : le 15/11/19
(Re)trouver , (re)prendre le chemin tortu(r)eux du Bien Donner Sereinement (sa) Marque de Soumission suppose voire impose par rapport au désir profond une patience constante, une plongée aux abymes de soi pour se découvrir se connaitre et ainsi parvenir à rencontrer un " Autre Soi " totalement dévêtu des atours acquis, comme pourraient exprimer " les vertueux" ou soi-disant tels ! Sur mon chemin, j'ai croisé et fréquenté , oh il y a... longtemps une jeune... qui m'a initié aux pincements de mes tétons. cela a été comme le tir d'une balle de fusil qu'il il est impossible de rattraper , la balle tirée; cette dernière (la balle) a, quelque peu atteint sa cible: le masochisme, le BDSM (cf 1ere ligne), la Soumission = le grand Lâcher Prise . ( A suivre...) Voir également
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Par : le 05/01/20
Cela fait une éternité que je ne fréquente plus les lieux "libertins". les saunas, club, ciné X. Tellement déçu. Je suis inscrit sur différent site de rencontre BDSM. Mais rien d'intéressant. Pour cette raison que je pratique en solitaire. Je commence par un passage en salle de bain. Grand nettoyage. Je frotte partout. Je rase mon intimité (pas toujours). Supprimer tout poil au niveau de la verge, du scrotum et de mes fesses. Bien dégager mon anus. Ensuite je dévisse le pommeau de douche et je fais glisser le flexible entre mes fesses pour effectuer un lavage complet de mon conduit anal. Qu'il soit parfaitement propre. Ensuite, je me parfume. En ce moment c'est "Bleu de Chanel". J'adore. Puis, une fois propre, je déambule dans la maison en imaginant la suite. Je récupère quelques pinces à linge. J’en fixe deux sur mes tétons. Je prends un lacet assez long (1,5m) que je noue à la base du scrotum et après un ou 2 tours je sépare mes testicules en serrant bien de façon à les compresser. Je continue d'enrouler le lacet sur mon scrotum afin de bien l'étirer. Je commence à ressentir une douce douleur. À ce stade, je libère mes tétons de leur pince. Une nouvelle douleur, plus prononcée. Plus délicieuse. Sans plus attendre, je repositionne mes pinces dans une position différente pour accroitre la douleur. Je vais ensuite libérer de sa cachette mon nouveau jouet commandé sur le net. Un joli gode ventouse d'une belle dimension. 7 centimètres de diamètre pour une longueur de pénétration de 20 cm. Je décide de le fixer sur le carrelage du salon. Je me place au-dessus de lui, les genoux au sol. Je saisis la ceinture que j’ai choisie large et sufisamant lourde et sans attendre, je m'inflige une série de coups sur mon fessier. Je compte les coups de ceinture qui claquent sur mes fesses. La peau me brule sous les coups, je serre les dents. Mon corps se contracte à chaque coup puis se détend, puis se contracte à nouveau. Les coups de ceinture sur mes fesses rougissantes provoquent une vague de douleurs mêlées de plaisir. Mon bras qui manie la ceinture devient douloureux. Je fais une pause et je glisse un doigt, puis 2 dans mon petit trou. Je commence à le masturber. Le prépare à recevoir les assauts de cet amant fixé au milieu de mon salon. Très vite, j'ai l'anus humide. Je le positionne au-dessus du gode et commence à le faire glisser dans mon rectum. Je le sens qui me dilate. Petit à petit, mon cul l'aspire. Une fois bien planté dans mes reins je commence une série de claques à main nue sur mes fesses. Les coups pleuvent. Ne pas réfléchir sinon la douleur va me commander d'arrêter. Mes fesses me brulent. Je fais des mouvements de piston sur cette queue qui ne fatigue jamais. C'est difficile de se concentrer sur les coups à porter sur son cul et se pistonner l'anus. C'est épuisant. Au bout de quelques minutes, impossible de me souvenir de la durer de ce traitement, j’ai perdu la notion du temps, je dégage le gode de mes entrailles et m'effondre sur le carrelage. Je libère mes tétons en tirant sèchement sur les pinces libérant une douleur intense. J’ai les yeux remplis de larme par cette douleur. Mon corps n'est que douleur. Je libère également mon sexe. Mes testicules compressés par le lacet me font atrocement mal. Les libérer me procure une nouvelle douleur. Je sens également mon sphincter anal entièrement relâché, ouvert et dégoulinent de mon foutre anal. Mon sexe en demi-érection dégouline également. Je fais glisser ma main sur mes fesses. Elles sont bouillantes et sensibles au touché. En même temps je caresse mon gland en faisant attention de ne pas jouir. C'est ma punition. Interdit de jouir. La journée va être longue.
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Par : le 27/01/20
Lune du matin. Sans un bruit, dissimulée par la pénombre Elle profite de mon sommeil pour rejoindre le soleil. Une nuit de passion pour savourer une rencontre. Les yeux ouvert, et le corps en sommeil Je le regarde. Je le regarde. Dévêtu il suit la trace de nos tissus mélangés Tel un lion , silentieusement il évolut De ses formes masculines, je rêve de la nuit. Pour lui je dors. Pour lui je dors. Mais l'ambre de mes yeux glissent sur sa lune. Haute dans le ciel pour un matin Ce suivez moi Madame Attire mon intérêt, a les voir évoluer de ci de la. Ce balançant au grès de sa démarche Ses fesses, douce et blanche Attise mon desir Attise mon souvenir De les avoir caressées De les avoir réchauffées. Dénudées elles s'exposent à ma tentation Douce lueur de lune, douce aventure de brune N'ai-je point l'envie de m'en accaparer la propriété. Une loi devrait être faite dans ce sens Elles qui troublent mes sens. L'envie est là Elles sont là Alors d'un élan assure par ma nuditee De mes mains j'attrape ce pain défendu Pour en faire mon petit déjeuné Jusqu'au souterrain de la nuit sans lune. Madame Merci Ma Dame pour m'avoir ,en son temps,ecrit ce texte que je vous ai inspiré
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Par : le 16/02/20
C'est la Saint Valentin j'écoute avec curiosité cette émission qui évoque les lieux de rencontres. Aucunes alternatives aux applications et réseaux sociaux.semblent exister, Réellement les Hommes et le Femmes ne croisent plus ne regardent plus ne sourient plus.ne charment plus.. Pourtant je rêve de ce instant d'émoi qui vous plonge dans une autre dimension où je ne suis pas une pute mais une Femme dans ma fragile humanité où je ne suis l'objet de désir d'un instant mais un coeur à conquérir à découvrir quand je l'aurais choisi.. Où ma sensualité n'est pas un film porno mais une intimité à chérir..
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Par : le 21/02/20
" C'est une chose très différente que d'aimer ou que de jouir; la preuve en est qu'on aime tous les jours sans jouir et qu'on jouit encore plus souvent sans aimer, la luxure étant une suite de ces penchants, il s’agit bien moins d’éteindre cette passion dans nous que de régler les moyens d’y satisfaire en paix." Marquis de Sade (La Philosophie dans le Boudoir) En prison, agonise un homme, naît un écrivain. Il s'agit du marquis de Sade, à qui nous devons l'empreinte du sadisme dans nos dictionnaires et celui du trouble psychiatrique décrit par Freud dans ses "Trois essais sur la théorie sexuelle", lequel a établi définitivement le terme de "sadisme" dans sa conception de la pulsion. Car si de son patronyme, fut issu au XIX ème siècle le néologisme, considéré en psychiatrie, comme une perversion, gardons en mémoire toutefois que l'homme de lettres libertin en ignorait l'existence même. Il n’a jamais connu ce mot, mais a théorisé avec talent, sur les passions, les goûts cruels, les plaisirs de la torture, se contentant d'employer, dans ses récits, le mot "pervers". C'est le psychiatre allemand, Richard von Krafft-Ebing qui, dans une approche clinicienne, l'inventa, conduisant à entretenir, depuis des controverses passionnelles interminables, incarnant un Sade nouveau, véhiculant tous les fantasmes et légendes, et bien souvent engendrant, un personnage, totalement différent de l'original. Le sadisme suggère initialement la cruauté, qui consiste en la souffrance d’une victime. Il y ajoute surtout le plaisir de voir ou de faire souffrir, souvent avec une connotation sexuelle. Sur une victime non consentante, le sadisme est en soi la circonstance aggravante d’un crime : il pénalise le "sadique" en lui ôtant une part d’humanité, et de fait l’indulgence des tierces personnes. Mais le mot "victime" est ici à interpréter au sens large: dans le domaine sexuel, un sadique va généralement de pair avec un masochiste qui consent à l’impuissance physique, comme le fait d’être attaché, et à la souffrance. Justine, personnage principal, de "La Nouvelle Justine" ou les "Malheurs de la vertu", est une victime dans tous les sens du terme, bernée, abusée, manipulée, humiliée, etc. Tout le contraire de Juliette, libertine à qui tout réussi. Le Marquis de Sade, fort des récits du domaine sexuel, met en scène des victimes devant subir des souffrances parfois extrêmes, pouvant conduire à la mort, dans des situations les condamnant à une impuissance totale. À tel point que, dans "La Nouvelle Justine", l’idée même de fuite n’est jamais envisagée par une victime autre que l’héroïne. Car, chez Sade en particulier, la peur ne fait pas fuir, elle paralyse. Le sadisme "sadien" , celui que mettent en scène ses ouvrages libertins, est plus profond que le sadisme théorisé par les psychiatres et psychanalystes, qu’il soit mis en parallèle avec le masochisme ou avec l’innocence: c'est un jeu complexe entre les personnages, mais surtout entre Sade et le lecteur par le biais de la mise en scène de ses personnages. Nous pouvons parler de mise en scène, car les textes de Sade sont relativement théâtraux dans une emphase entre discours et actes sexuels. Sade établit un réseau de personnages dans un monde d’un matérialisme radical, allant jusqu’à réinventer une mécanique sexuelle dans laquelle les femmes "bandent" comme les hommes. Sade s’amuse à mettre en scène et à explorer une alternative répulsive et intégralement pervertie de notre monde. Car ce monde, s’il est réel, est peuplé d’allégories et de concepts qui dépassent notre appréhension des choses: le mal est partout, et les honnêtes gens sont aveugles et en constituent les seules victimes. Pour Sade, la meilleure façon de prouver matériellement la toute-puissance du mal est de prouver l’absence du bien, qui n'est qu'une erreur et une faiblesse humaines dues à la société. La toute-puissance du mal existe mais le mal n'existe pas car le bien n’existe pas, donc la toute-puissance du mal est une toute-puissance tout court; tel est le discours de Sade. Il ne s’agit donc pas de valoriser le mal, mais de le légitimer dans un monde compatible avec un tel raisonnement pour en faire la seule règle de vie possible. Ce monde ne connaît pas les limites du discours, et sert l’idéologie "sadienne" prônant l’absence de limites dans les actes. Tout le discours de Sade est une mise en scène construite, physiquement et moralement, autour du sadisme, avec des récits parfois enchâssés dans d'autres pour une perpétuelle mise en abyme entre les récits et le monde réel. L’opposition entre Justine et entre Juliette, sa sœur et antithèse, est l’allégorie du destin conçu par Sade. La liberté absolue dont il se revendique en opposition totale à toute morale est le socle du mode de vie rendant le libertin supérieur aux autres: c'est le libertinage propre à la seconde moitié du XVIII ème siècle. Entrevoyant la société comme n’étant qu’une assemblée de conventions et d’attentes, régie par des règles précises qu’ils maîtrisent parfaitement, ces libertins la manipulent pour leur propre plaisir, par goût, par défi; le roman clé de cette littérature est "Les Liaisons dangereuses" de Laclos, où un libertin entreprend de séduire une jeune fille ingénue pour le défi de l’intrigue. Cyniques et amoraux, ces libertins ont une relation évidente avec les protagonistes de Sade. Mais l’extrémisme de celui-ci établit une différence avec les libertins cérébraux qui peuplent la littérature risquée du XVIIIème siècle. Les libertins de Sade rendent la place d’honneur au plaisir physique; ils abandonnent donc la séduction. Le viol est parfaitement acceptable pour eux, alors que pour les libertins conventionnels, l’utilisation de la force gâterait le plaisir de faire céder par le charme et la corruption de mœurs. Les libertins "sadiens" ont certainement intérêt à corrompre, et s’y emploient à grand renfort de discours philosophiques; mais à défaut d’être convaincants, ils ne se privent pas simplement de prendre. Leur désir physique existe. Le plaisir n'est pas un jeu pour Sade; la copulation n’est pas simplement le point final d’un jeu de masques. Même s'ils théorisent tout avec de remarquables longueurs, ces libertins n’ont pas l’hypocrisie de prétendre que le coté physique de l'affaire est en soi sans intérêt pour eux. Il prend en fait la prime place. Sade reconnaît aussi que jouer le même jeu jour après jour peut mener à l’ennui. C’est ainsi que, devant toujours rajouter du piquant à leurs plaisirs, les libertins de Sade en viennent au crime. S’affranchissant entièrement de la morale commune, ils cèdent à tous leurs caprice et à toute nouveauté, s’adonnant à la sodomie, au viol, à la flagellation, la torture, le meurtre ; les extrêmes dont est capable l’imagination de Sade, à tel point qu'il ce peut qu’il se soit dégoûté lui-même, se retrouvent dans "Justine ou les Malheurs de la vertu." Dès l'origine, le libertinage philosophique est résolument matérialiste, même athée, reposant sur le rejet des dogmes, alors que le libertinage romanesque met en vedette des libres-penseurs dépravés. Sade poursuit ce chemin, arrivant à un matérialisme absolutiste justifiant ses propres goûts physiques. Il franchit un dernier palier que n’atteignaient pas les libertins le précédant. L’amoralisme de ceux-ci devient chez Sade plutôt un antimoralisme, où loin de ne pas se soucier de la morale commune on s’évertue à l’invertir. Le libertin de Sade rejette tant les dogmes qu’il agit systématiquement de manière contraire. Sade est dogmatique dans sa libre-pensée. Justine, personnage fictif, a accompagné Sade tout au long de sa vie d’écrivain. Elle est d’abord l’héroïne d’un conte écrit à la prison de la Bastille pendant l’été 1787, puis héroïne d’un roman, " Justine ou les Malheurs de la vertu" publié en 1791. Elle réapparait en 1797 dans un second roman entièrement réécrit et considérablement augmenté, "La Nouvelle Justine". Justine, élevée dans une abbaye de Paris, en est chassée à la mort de son père, faute de pouvoir honorer la pension. Tandis que sa sœur, Juliette, choisit de se faire courtisane pour mener grand train, Justine, farouchement vertueuse et indéniablement ingénue, subit les revers de la fortune de plein fouet. Elle les raconte par le menu à Madame de Lorsange, qui se révèlera être sa sœur: servante, souillon, emprisonnée, violée à seize ans, marquée au fer rouge, captive de moines lubriques, exploitée par une bande de faux-monnayeurs, Justine ne perd jamais foi en la vertu et poursuit inlassablement sa route. À travers le récit de ses malheurs et sévices, Sade met en scène la lutte acharnée entre le Vice et la Vertu. Là où Justine prétend subir comme un supplice la violence libidinale des libertins qui s’emparent d’elle, Juliette vole aux devants de toutes les corruptions qu’elle rencontre, consciente que la valeur de son corps sur le marché du désir augmente suivant la courbe de dégradation morale des mœurs auxquelles elle souscrit. Entrée dans la vie sociale par la porte de la prostitution, elle cherche sans cesse à imaginer de nouvelles voies d’excès. Aux scènes d’orgies, où les corps morcelés et encastrés saturent l’espace, succèdent des discussions vives, opposant Justine à des libertins. Elles reflètent les préoccupations de la société de la seconde moitié du XVIIIe siècle, la question du matérialisme et de l’athéisme, celles de la primauté des intérêts particuliers, de la relativité du crime selon le milieu d’appartenance. Au plaisir se mêle la réflexion philosophique, obligeant le lecteur à un effort des sens et de l’intellect. Une curieuse ambiguïté persiste pourtant, engageant moins l’existence avérée d’un libertinage "sadien" que la frontière entre masculin et féminin qui s’y dessine: alors qu’aucun protagoniste n’échappe à sa pratique ni à la fascination qu’il exerce, les héroïnes se caractérisent au contraire par la diversité de leurs conduites et de leurs rôles. Victimes, spectatrices, esclaves ou maquerelles, l’éventail actanciel féminin contraste avec la trajectoire uniforme des hommes. Car si l’homme, chez Sade, est libertin, la femme ne naît pas libertine, elle le devient. Elle choisit, plus précisément, ce qui constitue moins pour elle une essence qu’un possible. Cette spécificité détermine à la fois une structure romanesque, le célèbre diptyque qui fictionnalise, au miroir des deux sœurs, la cœxistence des "infortunes de la vertu" et des "prospérités du vice", ouvrant ainsi une double carrière aux jeunes filles, et une identité qui associe singulièrement, sous la plume de Sade, le féminin à la liberté. Affranchi de toute détermination, il incarnerait la promesse d’une existence plurielle, qui permette au sujet de se construire sans que l'autorité des sens ni celle de la machine aliènent sa volonté. Une telle interrogation engage, par-delà le caractère contrasté des héroïnes, la relation entre féminité et libertinage. Dès lors qu'il ne constitue plus un destin mais un devenir, voire une option que les héroïnes peuvent refuser, la précarité de leurs trajectoires, où rien ne fige l’association du féminin et du libertin, ne dénonce plus une fatalité ni une faiblesse. Aucune incompatibilité de nature, fût-elle d’organes ou d’imagination, n’exclut a priori l’héroïne d’un système de pensée et de jouissance dont elle décide seule d’épouser ou de transgresser la loi. L’itinérance de Justine, dans cette perspective, traduit moins le labyrinthe infini de l’âme incapable d’apprentissage que la puissance d’abdication de celle qui résiste jusqu’au bout au discours du mal. L'inaccessibilité physique de l’héroïne, à la fois invulnérable et impossible à posséder, problématise la nature du libertinage dont son récit se veut la fresque pathétique: connaît-elle la sexualité ? loin de l’ingénuité passive qui en fait la victime désignée des libertins, Sade lui offre une situation paradoxale, entre présence et absence à l’événement, qui la met en position d’analyser les ressorts du libertinage. Fragmentaire, condamnée à se multiplier sans éprouver dans sa propre chair les tourments qu’elle inflige et dont elle théorise pourtant la supériorité, la jouissance libertine a besoin d’une victime qui lui donne sens et lui ouvre les vertiges de la réversibilité. Absente à la jouissance, Justine en assourdit donc les assauts pour convertir l’énergie érotique en faculté de savoir. Elle a de l’esprit; les libertins le remarquent et, s’ils ne s’en agacent pas, ils perçoivent en elle un certain potentiel: "Écoute, Justine, écoute-moi avec un peu d'attention; tu as de esprit, je voudrais enfin te convaincre." Mais ils ne peuvent lui enlever son libre arbitre, sa résistance à la liberté, du fait d’une oppression consentie. La force morale de Justine peut la conduire à une force intellectuelle supérieure à celle des libertins, tentant de l’influencer sans réellement la comprendre. Ce génie de la sublimation interroge moins les fantasmes sexuels du prisonnier qu’elle n’identifie l’illégitime détention de l'écrivain qui n’avait d’autre alternative, dans la solitude, que de troquer la toute-puissance pour l’étrangeté à soi-même; au miroir du féminin, le libertinage de Sade révèle son grand talent de traverser le réel. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 30/04/20
Par avance, navrée pour les fautes. J'écris instantanément. J'aurai peut être besoin.. d'une correction. ************************************************************************************************************************** « Habille toi comme une petite écolière quand tu viens. Je te veux en chaussettes hautes, une petite jupe d’écolière et un chemisier. Mets des sous vêtement simples, de jeune fille. Tu t’attacheras les cheveux avec un joli nœud. Tu viendras avec un cartable, un cahier de note et tout ce qu’il te faudra pour prendre ta leçon du jour. Je t’attend pour 16h30. Soit à l’heure. A le lecture de son message, un sourire me prit. Je me demandais encore ce qu’il avait pu imaginer. Je regardais dans mon dressing ce qui ferait bien l’affaire pour sa demande précise. C’est là que je trouvais une paire de chaussettes hautes noires arrivant au genou, décorées sur l’une, d’une rose brodée. Je mis cette petite jupe de motif écossais en carreau Rouge, Noir et vert. Je pris un chemisier blanc des plus simple. Je pris alors en sous vêtement ce petit shorty noir et un soutien gorge adapté à mon chemisier blanc. Tout doucement, je me regardais dans le miroir. Soigneusement je mis peu de maquillage mais juste ce qu’il faut pour avoir un teint éclatant, le tout réhaussé d’un gloss à cette couleur légèrement rouge orangé.. Je redressais mes cheveux en une belle queue de cheval auquel j’ajoutais comme Monsieur me l’avait demandé un ruban rouge que j’ai détourné. Me voilà replonger dans ma jeunesse. Il ne me manquait plus que le nécessaire pour écrire ma leçon d’école. Arrivant chez Monsieur, je vérifiai ma tenue afin de lui plaire. Mon cœur battait à la chamade. Par jeu, j’avais sorti une de ces petites sucettes au goût pomme, pour me montrer un brin provocatrice comme il aime que je sois. Et puis, les adolescentes n’aiment-elles pas sucer.. des sucettes ? La porte s’ouvrit. Il était tout de suite dans son rôle de maitre d’école, sévère. Il était habillé avec élégance, un pantalon de toile bleu marine, une chemise blanc-perle, le tout réhaussé de belles bretelles. Il avait un goût parfait pour savoir se vêtir selon les circonstances. Je sentais l’odeur de son parfum m’envouter. Je me souviens la première fois que je l’avais rencontré. J’étais comme hypnotisée car cela lui collait à la peau… La nuit de l’homme. Sa voix était assurée, grave, d’une telle douceur même dans les jeux. Il me conduisait à son garage qu’il avait pris soin d’arranger. Il avait réussi à placer un tableau blanc, une table d’écolier et il avait placé un bureau en bois qui me faisait réellement penser à mes années de lycée à Châlons en Champagne, un ancien couvent.. avec ce vieux mobilier et le vieux parquet au sol. Bien sur on en était loin ici mais je devais reconnaître l’’art qu’il avait à mettre des scénarii en place. - Prenez place, Mademoiselle Lane. Tout en le regardant je profitais de sucer langoureusement ma sucette et de jouer avec comme une adolescente qui cherche à attirer l’attention de son professeur, je m’installais sur le banc de la table d’école. Et je sortais mes affaires de mon cartable. Il me regarda alors droit dans les yeux d’un regard sévère. - Veuillez immédiatement enlever cette sucette. Vous ai-je autorisé à venir en classe avec ? - Non, Monsieur, je l’avoue, dis-je avec une moue pleine de défiance. - Ah ainsi, vous voulez prendre mes dires par-dessus l’épaule, je vais donc vous donner une leçon bien éducative et inscructive. - Levez- vous et placer vos mains devant-vous, paume vers le haut. Il s’était muni de la règle que j’avais sortie de mon cartable. - Eh bien vue que la discipline ne soit pas votre fort, nous allons y remédier. Je vais vous donner trois coups sur chaque main. Je ne veux pas vous voir ôter vos mains, ni crier. - Je (baissant alors mon regard à la peur de subir cette première punition), je.. oui, Monsieur. Il se mit à ma hauteur et ôter de ma bouche cette sucette. Il plaça la badine sur ma main droite. Il tapotait tout doucement augmentant alors mon stress, ma respiration. Le premier coup s’abattu. C’était si.. vil de sa part. Mais ma fierté prenait le dessus comme lorsque j’étais jeune et que j’étais dans cette déviance, voulant dire.. même pas mal, mais je bouillais pour me retenir de ne pas crier en voulant même faire ce petit sourire en coin, le regarder dans les yeux. - Merci, Monsieur… avec un ton provocateur. Il fit alors de même à deux autres reprises. Il avait ce coté un peu sadique à frapper au même endroit. Au dernier coup, j’avais ravalé ma fierté. Je me pinçais les lèvres. Il faisait la même opération sur ma main gauche. J’étais calmée. - Donc où en étais-je ? me dit-il Vous avez été convoqué Mademoiselle Lane pour deux heures de colle. J’ai ici un carnet de notes à votre égard sur vos manquements qui semblent s’accumuler ces derniers temps. Vous comprenez bien que je ne peux pas tolérer tout cela est que vous allez être punie. Le comprenez-vous, Mademoiselle Lane ? Je souriais intérieurement car il avait réellement pris des notes sur les petites libertés que j’avais prises ces derniers jours avec les dates et les horaires ! Lisez- moi à haute voix cette page. Il me tendit alors son carnet de note. - Lundi 19h : non envoi de la photo de sa chatte trempée. - Mercredi 15h : Echange téléphonique - Oubli de m’appeler Monsieur à 3 reprises. - Jeudi 17h : avoue s’être caressée malgré mon interdiction. Je me disais qu’il n’avait rien relevé. Il est vrai que lundi, il m’avait mis dans un tel état d’excitation mais je n’avais pas forcément envie de lui envoyer ma photo de mon sexe brulant puisque je ne la jugeais pas présentable. Je n’étais pas encore aller chez l’esthécienne.. Mercredi, je devais être tête en l’air et guillerette. C’est probablement la raison pour laquelle il ne m’a pas corrigé.. Quand à Jeudi, c’est pas très sympa car j’ai avoué ma faute. Je n’en pouvais plus. La voix de la petite chienne que je suis a pris le dessus… mais j’avais avoué. C’est là que j’arrêtais la lecture. Je voulais m’expliquer et je commençais à lui répondre - Cher Monsieur, je suis navrée m.. - Vous ai-je donner le droit de répondre ? Taisez-vous maintenant. Vous allez me faire une lettre d’excuse pour votre mauvais comportement ! Vous avez 15 min. Je m’installais alors sur le banc. Je pris mon vieux stylo plume. Le silence s’était installé et était à la limite stressante. Il s’était assis sur sa chaise, à son bureau, face à moi. IL m’observait. Le regard inquisiteur. Le rouge me monta au joue. IL avait cette prestance, ce regard, cette voix.. toutes ces petites choses inexplicables qui sont si importantes. Vous le comprenez j’en suis certaine, surtout vous Mesdames. Je commençais alors ma lettre *********************************************************************************************************** Cher Monsieur, Je tenais à vous présenter mes excuses les plus sincères pour mon mauvais comportement de ces derniers jours. J’ai négligé mon rôle et je ne vous ai pas traité avec le respect qui se doit. Je suis désolée de ne pas vous avoir envoyé la photo de ma petite chatte prise d’émotion quand vous me mettez dans des émois si intenses. Je suis bien ingrate de ne pas vous avoir fourni la preuve de l’œuvre que vous faîtes de moi. Je trouvais simplement que ma chatte n’était pas dans un état présentable pour être prise en photo. Concernant l’oubli de vous appeler Monsieur, je l’ai fait sans m’en rendre compte. Je sais que je dois me ressaisir et être plus vigilance à vous appeler avec le mérite que je vous dois. Je sais que je mérite punition pour ce manquement. Je suis certaine que vous trouverez la punition à la hauteur de mon impertinence, Monsieur. Je suis une vilaine petite chienne sans éducation puisque je n’ai pas tenu la promesse de ne pas me caresser depuis lundi, comme vous me l’aviez ordonné. Ma chatte était tellement en émoi cette semaine, c’était une torture insoutenable. Mes doigts se sont posés sur ma petite chatte fraichement épilée à la cire. Elle était si douce. Mes lèvres étaient toutes gonflées. J’avais envie d’être comblée, remplie.. Je sais que je mérite la colère de Monsieur . Je suis impardonnable. J’espère que Monsieur acceptera ma lettre d’excuse. Je ne doute pas que Monsieur saura me donner la leçon éducative adapté à sa chienne qui n’a pas su restée sage. Vous, seul, pouvez me remettre dans le droit chemin. Je vous en prie, Monsieur, éduquez-moi davantage. Je suis à vous. Votre chienne qui se met à vos pieds et implore votre pardon. Mademoiselle Lane ******************************************************************************************************************** - Avez-vous terminé, Mademoiselle Lane ? - Oui, Monsieur. - Parfait, me dit-il. Maintenant venez ici à mon bureau, avec votre lettre d’excuse avec une voix autoritaire. Je me levais et je me dirigeais vers lui. - Bien, maintenant que vous vous êtes penchée sur votre mauvaise attitude, vous allez vous allonger sur mes genoux. Maintenant ! Je m’installais sur ses genoux. Je sentais à travers mon bas entre son sexe. Toujours dans ce silence, il soulevait avec délicatesse ma petite jupe. Il caressa mes cuisses, puis les empoigna de manière plus ferme. Il remonta ma jupe sur mes fesses. - Quelle croupe chère Mademoiselle. D’une main ferme, il baissa ma culotte sur mes cuisses. - Maintenant Mademoiselle Lane, vous allez me lire votre lettre d’excuse, tout doucement pendant que je vous fesse. Vous allez me remercier pour chaque coup que je mettrai. - Je… Oui, Monsieur, j’ai saisi. Je prie alors ma lettre à deux mains et je commençais à lire ma lettre. - Cher Monsieur, Une première claque s’abaissa sur ma fesse droite. - Merci Monsieur. Je tenais à vous présenter mes excuses les plus sincères pour mon mauvais comportement de ces derniers jours Puis une autre… bien plus forte celle-ci qu’elle m’arracha un cri. - Merci Monsieur. J’ai négligé mon rôle et je ne vous ai pas traité avec le respect qui se doit. Je suis désolée de ne pas vous avoir envoyé la photo de ma petite chatte prise d’émotion quand vous me mettez dans des émois si intenses Deux autres d’affilées s’abattirent au même endroit. Ma fesse droite commençait à chauffer. - Merci Monsieur. Je suis bien ingrate de ne pas vous avoir fourni la preuve de l’œuvre que vous faîtes de moi. Je trouvais simplement que ma chatte n’était pas dans un état présentable pour être prise en photo. Ma fesse gauche ne resta pas en reste quand il m’en mis une.. puis une.. puis encore une.. J’avais du mal à me concentrer à ma lecture, à ne rien laisser transparaître. Ma correction était bien méritée. Il avait une telle poigne.. - Merci… Monsieur, dis-je avec une voix troublée et douloureuse. Concernant l’oubli de vous appeler Monsieur, je l’ai fait sans m’en rendre compte. Je sais que je dois me ressaisir et être plus vigilance à vous appeler avec le mérite que je vous dois. Je sais que je mérite punition pour ce manquement. Il continua.. Mes fesses commençaient à me gratter. Je commençais à vouloir me défiler de cette punition. - Me.. hésitante.. Merci Monsieur. Je suis certaine que vous trouverez la punition à la hauteur de mon impertinence, Monsieur. Il me fessa pour cette dernière d’une telle force que je m’en souviendra je pense.. Un cri s’échappa. J’avais envie de me soustraire, de ne pas être sur ses genoux. Puis me voyant ainsi, il me laissa le temps de me ressaisir tout en caressant doucement mes fesses qui devaient être écarlates. - Merci.. merci Monsieur. - Continuez je vous prie Mademoiselle Lane. - Je suis une vilaine petite chienne sans éducation puisque je n’ai pas tenu la promesse de ne pas me caresser depuis lundi, comme vous me l’aviez ordonné. Je sentis sa main se soulever à nouveau, et contre tout attente, au lieu de me fesser il malaxait mes fesses. Certes c’était douloureux, mais quelques part cela apaiser le brasier qu’il avait mis à mes fesses. - Je vous remercie Monsieur. Ma chatte était tellement en émoi cette semaine, c’était une torture insoutenable. Mes doigts se sont posés sur ma petite chatte fraichement épilée à la cire. Elle était si douce. Mes lèvres étaient toutes gonflées. J’avais envie d’être comblée, remplie.. Je sais que je mérite la colère de Monsieur . Je suis impardonnable. Il me remit une fessée. J’avais envie de pleurer cette fois. Faire tomber ma fierté. Lâcher prise. Merci.. Monsieur, en laissant perler les larmes de mes yeux. J’espère que Monsieur acceptera ma lettre d’excuse. Je ne doute pas que Monsieur saura me donner la leçon éducative adapté à sa chienne qui n’a pas su restée sage. Vous, seul, pouvez me remettre dans le droit chemin. Je vous en prie, Monsieur, éduquez-moi davantage. Je suis à vous. C’est là qu’il me caressa d’une infinie douceur, pour me soulager. - Merci Monsieur pour l’attention que vous m’accordez. Votre chienne qui se met à vos pieds et implore votre pardon. - Vos excuses sont acceptées Mademoiselle Lane. J’espère que vous en avez tirez les conséquences. Asseyez vous devant moi, les jambes bien ecartées, les paumes posées vers le haut, sur vos cuisses. Je m’exécutais. Une fois assise à ses pieds devant lui, j’avais stoppé mon attitude insolente. Il m’avait bien remise à ma place. Mes yeux étaient naturellement baissés. Je n’osais plus croisé son regard. Honteuse petite chienne que j’étais. J’avais cedée à la facilité. Je sais que ce qu’il me demande c’est autant d’attention qu’il m’en donne. J’avais regretté de mettre caresser car au fond, il voulait me faire jouir avec encore plus de violence. Je comprenais qu’il ne voulait que mon bien. De sa main droite, il me releva le menton afin de me regarder et que je puisse plonger mon regard dans ses yeux bleus. Puis il secha mes larmes avec la pulpe de ses doigts. Naturellement je plaçais ma joue contre sa main si réconfortante. J’aimais ce moment de relâchement, cette parenthèse de douceur entre différents.. Mots.. maux. - Vous savez que j’accorde une importance au maintien chère Mademoiselle Lane. J’aime vous voir dans cette position d’attente à mes pieds. C’est là qu’il prit entre ces doigts ma bouche puis me gifla. Bonne petite chienne. Je vous interdis de me regarder ainsi. Je savais jouer de mon regard, je savais qu’il l’adorait. J’aimais quand il me punissait parce que je le regardais. En même temps j’adorais qu’il me traite ainsi. Lui seul savait, lui seul avait ce droit sur moi. Il me releva en me tenant par la queue de cheval. Il se tenait derrière moi. J’aimais sentir son souffle au creux de mon oreille, quand il me parlait doucement. Cela me rendait toute folle, à obéir. Ma tête était maintenant en arrière, il me disait comment j’étais sa petite putain, voulant me faire dire tout ce que je suis , tout ce que je mérite. Il saisit à travers mon chemisier mon sein droit. Avec force il me malaxa. - Tu es à moi. Rien qu’à moi petite catin. C’est là qu’il déboutonna un à un les boutons de mon chemisier tout en me maintenant fermement. - Regarde moi comment tu es, petite trainée. Tu n’attends que cela.. d’être comblée, prise, doigtée, fouillée, enculée, bourrée, labourée.. Mais comme tu es dégouillante. Mais doigts sont trempés de ta cyprine. Quelle chienne tu es ! D’un seul coup il me poussa vers son bureau. J’avais les deux mains dessus. D’un geste très viril, il souleva ma jupe et déchira ma culotte. C’était un moment si.. érotique, si bestial. Je gémissais de désir. Je lui résistais, ne voulant pas succomber, ne voulant pas céder si rapidement à cet état qu’il me provoquait. Mais peut on raisonner une chienne qui ne demande que cela ? non.. Il me retourna avec cette violence virile puis mis ma culotte trempée dans ma bouche. Puis il mis sa main sur ma gorge et la serra. Il me possédait avec cette force ; J’aimais sentir sa poigne sur ma gorge. Je me sentais encore plus lui appartenir. - Je ne veux même pas t’entendre ! Je vais te prendre et abuser de toi. Prendre mon plaisir. Tu vas être ma putain. Tu as osé te caresse sans mon autorisation. C’est là qu’il mis plusieurs doigts dans ma chatte. Elle était si trempée qu’elle aura pu engloutir bien plus que ces deux doigts qu’il avait mis… C’est alors qu’il en mis quatre.. A faire des va et vient si fort. A me stimuler. J’étais là.. Muselée par ma culotte, je sentais sa main sur mon cou. Je sentais son regard sur moi. Je me sentais toujours honteuse quand il faisait cela. Je ne pouvais plus rien contrôler. J’étais si fontaine. Il aimer me vider, m’épuiser… - Petite garce, regarde tout ce que tu fais jaillir… Des larmes de joies coulaient de mes joues. Je tremblais de désir, j’avais tant envie de l’honorer comme il m’honore. Je n’attendais qu’une chose, et vous devinez bien quoi… ? - Tu ne mérites pas ma queue ! Il me gifla un coup puis un autre.. Puis il me laissa là.. interdite, sans aucune force. - - Allez debout ! qu’elle est cette manière de se dandiner ? A coté de ta table. J’avançais à ma table avec cette démarche incertaine. Mon entrejambe lui aussi se dandinait à l’envie de sentir une queue y entrer.. ou tout autre chose. Il m’avait juste mis l’excitation à un tel point. Il s’avança vers moi et plaça un livre sur ma tête.. - Chère Mademoiselle Lane.. reprenons notre leçon.. de maintien. Ce livre ne doit pas tomber. Est-ce bien clair ? - Oui.. cher Monsieur. - Bien… Maintenant je vais m’occuper du maintien de vos seins. Il aimait jouer des corses. C’est là qu’il entreprit d’utiliser mon corps pour sa toile. Aucun mot ne sortait même si on se disait tout.. Ces moments là où tout est parlant dans le silence. Cette concentration qu’il mettait à faire chaque passage de corde, chaque nœud pour mettre en valeur mon corps. C’était une fierté d’avoir toute cette attention à mon égard. Il me fascinait. Mais avec ce livre sur la tête, je ne pouvais le regarder. Il m’en avait privé. Il avait particulièrement fait passé les cordes autours de mes seins, les maintenant fermement, les faisant ressortir. Il s’éloigna de quelques pas pour admirer son œuvre. Il faisait le tour de moi, m’effleurait.. La posture a tenir n’était pas aisé avec ce maudit livre. C’est là qu’il prit la paire de ciseaux de ma trousse et entrepris de couper.. couper la chemise, couper le soutien gorge.. - Voila je préfère… Je vois que vous avez su faire preuve de tenue. Je vous en félicite,dit -il en me regardant dans les yeux et en tenant dans chacune de ses mains mes tétons Il les tira pour les amener à lui. J’avais envie de pousser un tri mais je pensai à ce livre sur ma tête à ne pas faire tomber. - Ne bougez pas. Vous êtes très belle ainsi. Je vais vous ornementer. Il se dirigea vers le tiroir de son bureau. Je devinais ce qu’il sorta… - Vos seins, Mademoiselle Lane sont si magnifiques. Vos tétons si.. doux.. une invitation à s’en occuper. Je sentis le métal de la pince. Il avait choisit une pince qui s’adaptait. J’étais très sensible et il le savait. Mais je savais que j’allais devoir me surpasser. Malgré ce qu’on pense, cette douce douleur amène ensuite un tel plaisir, une libération, un lâcher prise comme lorsqu’on gravit cette montagne et qu’on a souffert mais on est si heureux après. Me voilà avec des pinces sur mes seins reliés par une chaine. Il tira la chaine à lui. Je ralais.. Puis il tira à nouveau. Le livre tomba. - Vilaine petite écolière incapable de se tenir. A genou sur votre table ! - Voyons l’état de ma petite chienne. Ah oui je vois que ça mouille toujours autant. C’est là qu’il passa entre mes lèvres quelque chose de rond et métallique. - Voila, je pense que cela va rentrer comme dans du beurre.. dans votre petit fion de salope innoncente. Je sentis mon petit anus céder sous la pression de cette boule. Cette dernière a été engloutit rapidement. Il me l’avait enfoncé avec force et sans réel ménagement. Il attacha le crochet anal à ma queue de cheval en laissant un léger mot pour préserver mon dos. Je me retrouvais ainsi tel une chienne cambrée à exposer ses attribus et en ayant la tête maintenu fièrement dressée. - Voilà ce qu’est avoir du maintien Mademoiselle Lane.. Un cul prêt à recevoir, des seins dressés et un port de tête altier. Une chienne muselée..Le cours de maintien débute si bien. Il ne vous manque que votre collier.. mais vous n’êtes pas digne aujourd’hui… Il était derrière moi à regarder mon sexe offert à sa vue. Il effleurait mes cuisses, mon entrejambe.. Je n’attendais moi qu’une chose..mais je ne pouvais bouger. Il prie chacune de mes lèvres entre ses doigts, les pinça, les écarta… Il m’inspectait. - Je vois que votre chatte est bien douce et lisse. Votre cyprine coule dessus c’est divin à regarder. Il plaça alors un gode rattacher à un manche dans ma chatte. - Ne pensez pas que je vais vous faire le plaisir de vous baiser avec. J’ai juste envie de vous voir remplie comme une bonne petite pute qui n’attend que ça. Il retira ensuite de ma bouche ma culotte. Il prie à nouveau un objet de son bureau… un baillon avec un anneau. Il me plaça afin que je garde la bouche bien ouverte, attendant d’être à la disposition de la queue de mon Maître. Puis pour terminer son œuvre, il mis une corde autours de mon cou qu’il fixa à un anneau. Ainsi j’étais à sa merci, à ne plus pouvoir rien faire si ce n’est.. attendre. Voilà, vous allez terminer votre colle ainsi.. Mademoiselle Lane. Je vous laisse méditer, petite chienne. C’est là que je sentis une frustration immense. La punition était à la hauteur de mes manquements.
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Par : le 04/05/20
Djamila est la femme la plus laide de toute l'aride Arabie brûlée de soleil. Son père est fort riche, mais la dot n'y fait rien, Djamila est trop laide et personne pour l'épouser. Son père se désespère et invoque Allah. -Oh toi le grand et le miséricordieux, voilà que je me lamente et t'implore. Envoie moi un bon et brave époux pour ma Djamila. Elle est capable de dérouler le tapis, de préparer la couche et de bons repas. Elle est habile pour compter avec le boulier. Ah ma Djamila, je t'implore, envoie moi un époux pour elle. Ton fidèle serviteur. Allah entendit la prière. Il est celui qui exhausse ceux qui se lamentent et osent demander. Il envoya Ahmed, un orphelin sans le sous, un vagabond sous les étoiles. C'est qu'Ahmed aime se retirer seul dans le désert, dans les grottes obscures, sur les roches escarpées, dans les lieux où il n'a pas à subir les sarcasmes et les coups de pied des riches. Lui aussi invoque Allah le grand; -Donne moi abondance et richesse que je puisse moi aussi me moquer de mes ennemis. C'est dans le désert qu'il rencontre un jour le père de Djamila qui chasse l'antilope des sables. Ce dernier se perd dans les dunes sans fin et tombe sur Ahmed qui prie sur une roche isolée. -Que fait tu sur ce caillou mon brave? -J'invoque le Seigneur pour qu'il m'envoie la richesse. Cela fait rire le père de Djamila. Il comprend qu'Allah vient de lui faire rencontrer l'époux. Dès que Djamila voit Ahmed, elle est comme transfigurée.Elle sait que c'est l'homme de sa vie.Ses yeux brillent, un fin sourire illumine ses lèvres et Ahmed la trouve belle. Le mariage est vite scellé et Ahmed et Djamila s'enferment 15 jours sous la tente, sans plus sortir. Ils ne font que baiser. Un long coït interminable. Un feu d'artifice avec des milliers d'orgasmes. Et plus Djamila baise et jouit et plus elle devient belle et rayonnante. Lorsqu'ils sortent enfin de leur tente d'amour, personne ne les reconnait. Ahmed se comporte comme un Prince et Djamila comme une parfaite épouse comblée. Son père offre des dattes, du lait de chamelle et des galettes à Allah le grand pour le remercier. Un vrai miracle. La morale de cette histoire, c'est que la pierre rejetée est celle qui consolide une maison.
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Par : le 04/05/20
Désolée pour les fautes, je suis partie jouer.. Il y a toujours en nous cette petite fille qui sommeille. Celle qui se dit.. oh zut suis adulte.. pfff. Au-delà de la femme indépendante que je suis, j’ai ce coté femme-enfant qui aime régresser. Peut être pour oublier les soucis. A vouloir faire une bataille d’oreiller, à rejouer à ces jeux de notre enfance. J’aime toujours user, abuser de ce regard innocent, à faire qui ne comprend pas… mais qui a besoin d’apprendre. Ce côté petite sotte qui a besoin de recevoir une petite leçon.. Vous voyez très bien de quoi je parle, n’est ce pas ?. Cette petite qui a envie de se faire corriger comme une petite fille fautive qui voulait cacher ses bêtises, et qui pour se faire pardonner affichait ce petit regard, tout innocent lui aussi.. Mais qu’ai-je fait de mal ? Lors de notre dernière entrevue, il m’avait laissé une boite à ouvrir dès qu’il me le demanderait. La curiosité est un vilain défaut n’est ce pas. Vous aussi vous auriez voulu savoir ce qu’il y avait dans cette boite, si belle, blanche perlé fermé à l’aide d’un magnifique ruban rouge rubis… Si je regarde qu’en saura t il ? mais si je regarde pas, mon excitation ne fera qu’augmenter… Je l’avais posé sur la table juste à coté de mon canapé en velours rouge opéra de mon dressing. Mon dressing dispose d’un choix incroyable de tenues, robes, lingeries, chaussures et accessoires me permettant à la fois d’avoir un look BCBG, plus bohème , plus années folles ou ce look hollywoodien des actrices des années 40/50. D’ailleurs il parait que je ressemble à Dita Von Teese… ou plutôt c’est elle qui me ressemble. Donc j’étais assise sur mon canapé à regarder cette boite. Je me mordais les lèvres. Un petit démon me disait.. ouvre là… l’autre… non regarde ton entrejambe.. il est tout émoustillé. Je prenais sur moi… J’envoyais un message à Monsieur. - Monsieur, je suis sur le point de fauter.. ouvrir cette boite… puis-je ? Il me faisait languir.. je voyais qu’il avait lu le message sur Whattsapp. Arghh je le maudissais. Une heure après : - Non je te l’interdit. Tu auras le droit de l’ouvrir demain-matin. Après tout, je me disais demain matin.. il n’en saura rien si je l’ouvre maintenant. Mon coté chipie ressortait. J’attrapais cette boite que je posais sur mes cuisses. Avec une délectation enfantine, je défis le nœud. J’ôtais le couvercle. Et là je vis.. une peluche. Une peluche, il m’offrait une peluche.. Ah moi ? qui aime plutôt être très femme. J’y voyais une pointe d’humour mais peut être un indice pour notre prochaine rencontre ? Message Whattsapp reçu : Je suis certain que vous avez ouvert la boite ? Je vous connais… Je souriais, il me connaissait par cœur.. Je répondais instantamment. - Oui Monsieur, je n’ai pas pu résister… et puis avec une peluche à la main et mon regard mutin.. vous allez me pardonner ? - Oh.. mais vous vous trompez lourdement ma chère. Je suis en train de prendre note sur votre carnet. Je passe vous chercher demain à 20h. La peluche est un indice sur ce que vous devez porter demain. Ne me décevez pas et n’oubliez pas d’emmener votre peluche. Je levais les yeux en l’air.. Une peluche… forcement j’imaginais ce jeu de rôle où je serais une jeune fille bien innocente. C’est alors que je réfléchissais à ma garde robe, et à ce que je pourrais mettre. Eh bien j’allais la jouer bien sur femme très innocente. La nuit porte conseil. Le lendemain, j’étais passée chez l’esthéticienne afin d’avoir mon entrejambe le plus lisse possible. Je déteste les poils. Puis en rentrant, je décidais de me faire ce soin éclair « coup d’éclat » jouer les jeunes filles à mon âge.. même s’il paraît que je ne le fais pas.. mais j’adore jouer ces jeux de rôle dans lesquels il m’emmène par jeux. Il se donne toujours les moyens. Je mis cette petite robe légère qui me donnait ce coté sage avec un col claudine. J’avais mis en dessous une lingerie dans les tons blanc / rosé. Ma culotte était légèrement bouffante comme pour rappeler ces culottes des années 1900… j’avais également mis des bas blanc. Et pour agrémenter le tout.. j’avais fait des couettes… En me regardant dans le miroir, je m’étais amusé à voir le résultat. Je me disais. J’espère que nous n’allons pas en ville.. Il était venu à l’heure précise. Je sortais en faisant attention à ce que les voisins ne me voient pas. IL m’avait envoyé un message comme d’habitude. Ma peluche à la main, je ressemblais à cette petite sainte nitouche.. sexy qui cherche les regards en faignant son innocence. Je montais rapidement dans sa voiture. - Oh en voilà une bien jolie jeune fille.. - Vous.. êtes… Il souriait.. - Oui je suis ? C’est là qu’il se pencha vers moi. De son pouce, il entreouvrait ma bouche pour le faire pénétrer.. - Une jeune fille suce t elle encore son pouce à son âge ? et se balade t elle encore avec une peluche ? Il écarta mes jambes et me deshabilla du regard. - Je t’emmène dans un lieu spécial où l’on pourra bien s’amuser ensemble. C’est en Allemagne. Nous allons rouler une petite heure. C’est dans un club mais nous serons que tous les deux. J’ai réservé une pièce bien spéciale pour nous deux. C’est là qu’il me tendit une sucette.. - Tiens, je me souviens que tu aimes les sucettes ? rappelle toi une de tes punitions. Là je veux que tu la suces, que tu te délectes, que tu la lèches. J’adorai faire la petite allumeuse. Nous arrivions dans ce club, qui était dans un petit village. C’était assez étrange à vrai dire. Mais bon, tant que j’étais avec lui, je me sentais en sécurité. Il sortit de la voiture un sac. Nous rentions dans ce club. IL maitrisait parfaitement l’allemand. Nous allions au vestiaire. - Mets toi en sous vêtement et prends ta peluche, petite allumeuse. Il me prit par la main. Le responsable du club nous montra le chemin jusqu’à une pièce au fond d’un couloir. - Ce soir, tu seras une petite fille qui a besoin de recevoir une petite éducation comme il se doit. Attends moi. Je reviens. Il était rentré dans la pièce avec son sac. Puis il me dit de rentrer. Il était installé sur le lit. Il s’agissait d’une centre d’environ 20m2 avec un lit de jeune fille en fer forgé. Plein de peluches adossées à une commode et au mur des images très enfantines avec des jeux. Une pièce très colorées avec un grand tapis circulaires, des poufs et des oreillers de partout. - Viens t’asseoir à coté de moi.. IL tapotait le lit. Il me faisait tout de suite entrer dans ce personnage. Prenant une démarche coquine et un peu à la légère, je m’approchais de lui, peluche à la main. - Je vois que tu n’as pas pu tenir pour ouvrir cette boite. Sais-tu ce qui arrive aux jeunes filles qui n’écoutent pas ? - Humm.. non Monsieur ? je ne sais pas… dis-je avec une voix légèrement d’idiote. - Eh bien on leur met la fessée cul nu. Alors tu vas baisser ta petite culotte sur des cuisses et tu vas me les présenter. Avec insolence, je passais au dessus de lui pour me mettre en position. Quand tout à coup, il me fit m’allonger en me poussant avec sa main sur mon dos. Il me caressait les cuisses puis se dirigea vers mes fesses. Il commença à me fesser avec fermeté.. - Tu ne me remercies pas ? - Pardon.. monsieur… Mer.. aie.. merci… Monsieur. Sa main s’abattait encore.. et encore.. parfois plusieurs fois au même endroit. J’étais ainsi allongée sur lui à lui tendre mes fesses qui étaient probablement devenues écarlates. - Voilà comment on corrige les vilaines.. les vilaines petites filles qui ne sont pas obéissantes. Humm quelles belles fesses bien rouges. IL les caressa, les serra… Puis il écarta mes fesses pour regarder mon entrejambe.. Il y passa sa main.. - Ah je vois l’effet que cela provoque à cette innocente jeune fille… un état d’émoi de petite chienne en chaleur.. - Oh Monsieur, je ne sais pas ce qui m’arrive.. Dites le moi.. - Oh je vais te donner quelques leçons pour comprendre une nouvelle matière physique. - Ah oui Monsieur, qu’allons nous apprendre. - Tout d’abord, nous allons apprendre en jouant. Est-ce que cela te convient ? - Ohh.. oui Monsieur.. dis-je avec cette voix enfantine à me triturer les couettes.. - Alors on va jouer. Va à cette sublime boite à jouet. Prends celui qui te fait plaisir.. Je te montrerai des exercices pratiques. Allez remonte ta culotte, ce n’est pas une tenue de s’exhiber ainsi. Je me rendis à quatre pattes en dandinant mon derrière pour aller jusqu’à cette boite qui était sur le tapis. J’ouvrais la boite avec cette mine complètement surprise ( eh oui j’aimais jouer mon personnage). - Oh mais monsieur.. je ne sais pas à quoi servent tous ces objets. - Choisis en un.. je t’expliquerai. C’est là que je sortis un gode ventouse. Je m’empressais de revenir vers lui à genou et à lui tendre. - Hum cher Monsieur voilà ce que je choisis. - Hum.. je vois que tu as de bonnes prédispositions. Il se leva et se dirigea vers le miroir. Il y faisait adhérer le gode ventouse. - Nous allons faire un petit exercice pratique avec ta bouche et ta langue. Tu vas prendre cet objet et tu vas le lécher, te l’introduire dans ta bouche, quitte à aller jusqu’à ta gorge. Je vais te regarder faire. Si je ne suis pas satisfait, je te corrigerais.. - Ohh merci Monsieur. Toujours à quatre pattes en dandinant mon cul, et prenant une démarche que je savais sensuelle pour le rendre fou, j’allais vers le gode. Doucement j’ouvrai ma bouche pour commencer à le lécher, comme ci je découvrais cet objet. - Allez, dans ta bouche Je commençais à sucer ce gode. - Allez, va y plus profondément, tu en es capable. De moi-même je forçais ma gorge à en baver. C’est là que je sentis le coup de la badine s’abattre sur mon cul. - Cambre -toi, tiens toi bien et continue de sucer. Au bout d’un moment il me dit de le garder bien dans ma bouche. - Voilà une bonne petite suceuse. Il maintenait ma tête pour que je la garde bien en bouche. Puis en me tirant par les couettes il me redressa. J’avais de la bave qui dégoulinait. - Maintenant nous allons passé à l’exercice en réel. Il me releva en me tenant pour le cou et mis sa main dans ma petite culotte de jeune fille. - Oh mais cette innocente demoiselle est bien lubrique. T’es toute trempée… Il me poussa vers le lit, puis avec son savoir faire me retourna afin que j’ai la tête à l’envers. - Avec sa main, il ouvrait ma gueule et y fourra un doigt. Je me délectais de le lécher.. Puis avec une certaine fougue, il prit son sexe en main et le dirigea vers ma bouche ouverte qui n’attendait qu’à passer à cet exercice pratique. Il me baise bien comme j’aimais. Il adorait me faire des gorges profondes. Il m’imposait son rythme effrainé. Tout en me prenant ainsi, il avait sortie mes seins de mon petit soutien gorge. Il jouait aussi avec mes tétons. Je bougeais alors mon corps pour me défaire de cette emprise. C’est là qu’il me prit le cou.. et serra. Il stoppa sa frénésie et laissa son sexe en moi. - Brave petite fille. Il me tapotait la joue.. - Allez sors ta langue, lèche moi les couilles, lèche bien partout. Ma langue passait dans tous les endroits de son entrejambe. Il me rendait folle. Puis c’est là qu’il se retourna et s’assit sur moi. - Regarde moi . - Je t’ai dit regarde moi. Je veux te voir me bouffer les couilles, petite salope. - Tu les veux hein ? De mon regard naïvement pervers, il comprenait.. - Oh oui.. Monsieur merci.. Je l’entendais râler de plaisir. Il me saisit par les couettes et m’utilisa à son bout vouloir à faire des va et vient puis stoppa net. - Bonne petite elève - Oh merci Monsieur.. c’était si bon. - Allez va choisir un autre jouet.. - OH Monsieur, qu’est ce que ce fil avec plein de boules attachées. - Apporte le. Comme une enfant qui découvre un trésor, je m’avançais vers lui. - Allez reviens sur mes genoux. - Qu’aillez vous faire, Monsieur ? - Chut… Laisse toi faire, tu vas aimer. - Oh mais monsieur, que faites vous ? Il écartait mes fesses, - Oh, regarde moi ce petit trou.. Tu vois je vais introduire ces 3 boules dans ton petit cul. - Ah oui Monsieur ? et vous pensez que cela va rentrer ? - Nous allons le voir. - Ouvre ta petite bouche et mouille moi cela. Avec sa main il me présentait le jouet que je me devais d’humidifier. - Cambre toi et remonte des fesses. Il plaça la première boule à l’entrée de mon orifice.. - Allez pousse ma belle. Mon fion céda rapidement. Puis il opéra lopération une seconde fois.. puis une troisième. - Oh regarde comme tout est rentré. Tu es une petite magicienne. Je le regardais en souriant avec ce regard malicieux. - Allez va sur le tapis, je vais te regarder jouer. - Oh oui à quoi voulez vous jouer ? - A la petite chienne qui va m’aguicher avec son petit cul. - Oh Monsieur.. non… - Allez fais ce que je te dis.. Je descendis du lit. Je baisais alors ma tête au sol puis je dandinais mon cul pour lui. - Allez bouge le encore mieux que ça. Je sais que tu aimes ça. - Oh oui.. monsieur - Tu ne sais vraiment pas te tenir.. C’est là qu’il saisit le petit anneau à mon petit cul.. Oh mais regarde ce que je tiens en main.. Tout doucement il tira dessus.. Il sortit la première balle puis la rentra une seconde fois. J’étais complètement excitée. - Oh oui, tu avais besoin de te sentir combler, n’est ce pas.. - Oh oui.. monsieur, je vous en prie.. combler moi encore. Il sorti ces boules avec délectation. Je devinais son regard qu’il avait. A voir mon petit trou s’ouvrir, se grossir.. - Oh mais je vois que ma petite chienne est bien trempée.. Je vais te prendre la température ma belle. Il se plaça debout au dessus de moi. Sa queue prenait la direction de mon trou. Il s’y fraya un chemin.. à sec. Il y allait doucement. - Tu vas voir tu vas aimer, petite allumeuse. - Je commençais à crier. Puis il commença à me culbuter . Je sentais ses couilles me frapper. Il tenait mes fesses pour les écarter et admirer son œuvre entrer et sortir. Parfois il prenait de la hauteur et admirer mon trou bien ouvert, bien offert. - Oh regarde comme tu es ouverte.. Il me pris par les poignets et repris sa chevauchée. Puis dans un mouvement de fougue, il me releva et me jeta sur le lit. - Garde tes jambes bien ecartées. Il saisit des liens pour m’attacher les jambes afin que je les garde bien ouvertes. IL fit de même avec mes bras.. Attachés de part et d’autres. - Sais tu ce qu’on fait aux petites chattes qui s’exhibent ainsi ? Son regard était si. Intense. Il tapotait ma chatte, puis commença à la claquer.. Je voulais refermer mes cuisses mais je ne pouvais pas le faire. Il se leva vers la boite et sortit un gode gonflable ainsi qu’un baillon. IL aimait m’entendre gémir ainsi. - Oh mais regardons cette chatte si douce.. Il aimer me doigter, et j’adorais cela. Je mouillais tellement qu’il en entra directement 4… Puis il commença à vouloir introduire son poing. Je me débattais, j’écarquillais les yeux.. mais il n’y arrivais pas. Cela ne l’empechait pas d’aller au plus profond pour me stimuler … Il mis le gode dans mon petit fion . Je poussais des cris en feignant de ne pas vouloir plus.. Mais au fond mon corps réclamait bien sur davantage. Il pressa une première fois la pompe… Je bougeais.. Puis une seconde.. Il le gonflait encore et encore. IL connaissait mes limites. C’est là qu’il me prit par la chatte tout en ayant le gode dans le cul. - Alors petite vicieuse.. C’est bon d’’avoir ses deux trous bien remplis ? Je faisais oui de la tête. Il ota mon baillon et dit.. - Va y je t’écoute. - Oh .. que dire que de sentir votre queue me prendre tout en ayant le fion rempli.. Merci. Monsieur. Tout en me besognant il me gifla, probablement pour être si chienne. J’aimais cette frénésie où au fond j’aimais qu’il me déprava à faire une petite chienne à son image. Elle est là mais il arrive toujours à me rendre encore plus.. chienne. Il s’arreta en remplaça sa queue par ses doigts si magiques. Il me doigtait tout en maintenant la pression au fond de ma chatte. Je ne tenais plus. Il me caressait en même temps le clitoris.. Je n’en pouvais plus. J’étais au bord de la jouissance. - Monsieur.. Monsieur.. je vais.. jouir.. - Va y.. Jouis.. Je me laissais aller à cette déferlente. J’essayai de me soustraire à la magie de son savoir faire. J’en mettais partout. Je jouissais avec une telle force. Puis il continuait à vouloir me rendre encore fontaine jusqu’à ce que je sois vidée. Il me tira par les couettes pour me forcer à regarder. - Regarde petite cochonne, regarde tout ce que tu as. Quelle innocente putain.. Puis ma tête partie en arrière. J’étais épuisée. Je sentis alors qu’il retira le gode de mon cul.. Je ne sentais plus rien à vrai dire . J’étais encore dans mon paradis. Il me sodomisa à nouveau. Il prit mes seins avec force et les pressait comme des oranges. IL aimait les presser, les faire se dresser. Il m’utilisait comme une petite poupée. Je le regardais prendre aussi son pied. J’aimais cet instant où il perdait lui aussi pied… Ses coups se faisaient plus rythmés plus violent. Il me tenaient par les cuisses. Il se déchainait jusqu’à la libération. Il s’assit sur le sol à me regarder ainsi… la chatte exposée, mon fion dégoullinant de son foutre. Il se rapprocha pour m’embrasser la cuisse gauche. Je vais te laisser ainsi, je crois que je vais avoir encore envie de jouer avec mon petit jouet...
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Par : le 06/05/20
Antigone, en grec ancien ???????? / Antigónê, est la fille d'Œdipe, roi de Thèbes, et de la reine Jocaste. Ses parents régnèrent sur Thèbes jusqu'au moment où ils prirent conscience de leur inceste. Jocaste se pendit et Œdipe se creva les yeux. Créon, le frère de Jocaste, le chassa de la ville, mais avant de partir il maudit Etéocle et Polynice, à la fois ses fils et ses frères qui, en partageant la dépouille d'un animal sacrifié, lui avaient octroyé la cuisse au lieu de l'épaule royale. Aussi le virent-ils partir sur les routes de Grèce sans verser une larme. Seule, Antigone eut pitié de son père, abandonnant Hémon, son fiancé, fils de Créon, l'accompagna, lui servant de guide, mendiant pour survivre et lui apportant le réconfort de sa présence et de sa tendresse. Après la mort de son père, Antigone revint à Thèbes où ses frères se disputaient le pouvoir. Polynice attaqua Etéocle, avec l'aide d'Adraste, roi d'Argos; mais les frères ennemis trouvèrent la mort au cours de la bataille. Devenu roi, Créon leur fit des funérailles grandioses, mais Etéocle ayant fait appel à des étrangers contre son pays, n'eut pas droit à une sépulture. Antigone, ne tenant pas compte des ordres de Créon, fit élever un bûcher où fut placé le corps de Polynice, fut prise sur le fait par le tyrannique Créon qui ordonna à son fiancé de l'enterrer vivante dans la tombe de Polynice. Hémon fit mine d'y consentir, mais s'enfuit avec Antigone, l'épousa en secret et la cacha chez des bergers. Elle lui donna un fils qui, bien des années plus tard, revint à Thèbes, prit part à des jeux funèbres où son grand-père le reconnut à la marque du dragon que portaient sur le corps tous les descendants de Casmos. Créon le condamna à mort et, de chagrin, Antigone et Hémon se suicidèrent. Héroïne de la mythologie grecque, Antigone est la fille du mariage incestueux d’Œdipe et de Jocaste. Le mythe d’Antigone nous a été transmis par les tragiques grecs Sophocle, Eschyle et Euripide, au V ème siècle avant J.-C. Lorsque Œdipe, objet de la réprobation et de la répulsion de tous, se crève les yeux et quitte Thèbes, c’est Antigone qui le guide jusqu’à Athènes. Ainsi incarne- t-elle une figure hautement morale: la fidélité sans faille, la piété filiale. Mais l’époque moderne a surtout retenu un autre épisode du mythe; Antigone défie ensuite son oncle Créon, lequel a interdit d’enterrer Polynice, frère d’Antigone, coupable de s’être levé contre Thèbes. Dans la faiblesse de sa jeunesse et de sa féminité, la fille d’Œdipe repré­sente alors la légitime révolte. Elle dénonce la démesure (hubris) de Créon. Nul en effet n’a le droit, affirme Antigone, de se substituer aux dieux, d’interdire à un humain de se présenter au jugement des Enfers. Antigone se fait le champion de la loi divine, laquelle l’emporte sur la loi des hommes. Antigone est condamnée à être enterrée vivante. Les Erinyes punissent Créon: son fils Hémon, amoureux d’Antigone, se tue après avoir découvert sa fiancée pendue dans son tombeau; alors Eurydice, sa mère, femme de Créon, le suit dans la mort. Créon reste seul. Bien avant que Freud ne développe la notion de complexe d’Œdipe comme aboutissant à l’établissement du système symbolique destiné à transmettre la loi fondamentale dans les rapports sociaux, le mythe d’Œdipe nous a offert une vision à la fois spectaculaire et catastrophique de la relation père-fils et des liens fraternels. En effet, la descendance d’Œdipe n’est guère épargnée par les haines fratricides et parricides comme l’a chanté le tragédien Sophocle. "Je vois les antiques malheurs de la maison des Labdacides s’ajouter aux malheurs des deux princes, que la mort a ravi, une génération frappée n’affranchit pas celle qui la suit, mais un dieu la précipite et ne lui laisse aucun repos." Œdipe, après avoir appris de l’oracle qu’il a tué son père Laïos et épousé sa propre mère Jocaste, renonce au pouvoir sur Thèbes. Il se crève les yeux pour ne plus voir l’horreur de la réalité dans lequel le destin l’a plongé, et part mener une vie de mendiant, loin du lieu de son infamie. De l’union d’Œdipe et Jocaste sont nés deux filles, Antigone et Ismène, et deux fils, Étéocle et Polynice. Suite au départ d’Œdipe, les deux frères se retrouvent à régner en alternance sur le royaume, mais Étéocle l’aîné refuse de laisser la place à son frère. Polynice lui tend une attaque aux abords des sept portes de Thèbes et le destin veut que les deux frères se retrouvent face à face et s’entretuent, laissant le spectacle de leurs cadavres enlacés dans la mort. Ironie du sort, les deux frères opposés dans la vie, sont unis et liés dans une ultime et funeste accolade fraternelle, leurs bras brandissant avec fureur le glaive pour se tuer l’un l’autre et devenant le berceau qui les porte vers une mort violente et sanglante. Suite à ces événements, Créon, l’oncle d’Œdipe, devient le roi de Thèbes, donne les honneurs funéraires à Étéocle et les refuse à Polynice. À titre d’exemple, il laisse gésir hors de la cité son corps à la merci des charognards, avec interdiction absolue de l’ensevelir. Le laissant sans sépulture, il est condamné à errer loin du séjour des morts, le salut et le repos lui est interdit. Par fidélité fraternelle, Antigone brave l’interdit et dans une douleur infinie, déclare: "Après la perte d’un époux, j’en pourrais trouver un autre; et si je perdais un fils, j’en puis avoir d’un autre époux; mais quand ma mère et mon père sont descendus chez Pluton, la perte d’un frère n’est plus réparable." Antigone sera condamnée à être enfermée dans un tombeau où elle se pendra. Hémon, fils de Créon et à la fois cousin germain et fiancé d’Antigone, désespéré par la perte de son amour, se suicidera peu de temps après. À l’annonce de cette nouvelle, Eurydice, mère d’Hémon et femme de Créon, se tranche la gorge. Créon pleure seul ses deux pertes. Le sacrifice d’Antigone épargne Ismène qui devient l’unique héritière. Les enfants nés de l’inceste d’Œdipe, Étéocle, Polynice, Ismène et Antigone, répètent ce qui s’est noué à la génération précédente. Les fils s’entretuent dans le conflit de la légitimité d’une filiation adelphique incestueuse. Antigone, elle, brave l’interdit de Créon et rejoint dans la tombe son frère Polynice qu’elle a enterré dans le respect de la dignité humaine au prix de sa vie. Dans son opposition à Créon, Antigone se range du côté de l’amour fraternel en dépit de la raison d’état, pour défendre des principes sacrés au détriment de la loi de la cité. Antigone inaugure la rivalité homme/femme, de par la jalousie qu’elle nourrit à l’encontre de la différence des sexes et du destin dont les hommes de sa famille la privent. Cette jalousie l’aliène à son destin narcissique. Se sentant investie d’une toute-puissance, elle souhaite à tout prix réparer l’honneur perdu de sa famille. La mort apparait comme l’aboutissement de sa quête de l’amour fraternel absolu et le don de soi par excellence vient pallier l’épreuve du deuil. En l’absence des parents, la fratrie rencontrée dans ce mythe s’inscrit dans une lutte acharnée contre le temps, exprimant l’impossibilité d’Antigone d’être séparée de ses frères dans le réel. La mort revêt ici deux dimensions dont la première serait une tentative de solution pour résoudre le conflit œdipien réactualisé par l’annonce de l’inceste d’Œdipe. Le voile levé sur l’origine de la famille ébranle fortement la fratrie dans ses liens de filiation et de génération. Il provoque une crise identitaire du statut et de la place de chacun des membres de la famille. La configuration de la fratrie composée de deux couples de sexe différent implique qu’ils s’opposent ou s’unissent dans l’amour et la haine fraternelle. Dès lors, les processus d’identification et de différenciation sont altérés. En reniant sa place de père et frère, Œdipe place ses filles et demi-sœurs à la place de membres idéalisés de la fratrie et de la cohésion de la famille. La double identité du père et de la mère suggère la transmission de l’inceste dans la fratrie et introduit le déplacement des investissements préœdipiens pour les parents sur la fratrie, ouvrant le champ possible à l’expression des pulsions libidinales dans la relation frère-sœur. La seconde dimension considérerait la mort comme la trace symbolique de la culpabilité parentale rejaillissant dans le réel. Ainsi, les conflits intrapsychiques hérités des parents se rejouent dans les liens fraternels. Ainsi, Antigone trouve dans le décès de son frère Polynice le moyen de mettre en terre à jamais leur cruel destin. En rendant les hommages funéraires à son frère, il se peut que par ce geste symbolique elle vienne rendre ses derniers hommages à son père Œdipe, qui bien que vivant dans l’exil, erre à jamais tel un revenant ne pouvant trouver le repos de l’âme. On peut interpréter ce geste d’Antigone comme une réparation de la déception œdipienne éprouvée dans l’enfance. Aussi, le choix de l’amour fraternel lui permet d’éviter l’inceste avec le père au coût de sa propre vie. La mort d’Antigone, motivée par l’amour incestueux, mène à son union avec le mort. Dans son "Introduction à la psychanalyse", Freud a mis en évidence que le déplacement des sentiments d’amour ressentis dans la fusion mère-enfant peut laisser place à l’apparition de l’amour tendre entre une sœur et son frère. A contrario, il peut aussi générer une compétition entre frères pour le gain de l’amour exclusif de l’être aimé, ou par substitution, le remplacement affectif du père par le frère ainé pour la fille. Antigone semble préférer Polynice au reste de sa famille, et c’est par amour fraternel qu’elle brave la mort pour le rejoindre. Selon l’approche transgénérationnelle, Antigone paye sa loyauté au père et s’acquitte de sa dette symbolique en y mettant fin. Elle refuse ainsi de devenir une femme et de donner naissance à une autre génération, afin de ne pas transmettre le secret honteux de sa naissance et de mettre fin à l’héritage funeste qui pèse sur sa famille. Si elle refuse de s’unir au père et de porter l’enfant de l’inceste à son tour, elle s’unit pourtant à son frère Polynice dans la mort. La mort apporte donc à Antigone une solution à l’inceste paternel et témoigne du retour possible de l’unité fraternelle. La mort s’incarne dans le corps d’Antigone comme son inscription de la filiation. L’héritage commun d’Œdipe que partagent Antigone et Ismène les unit tandis que les maux de chacune les distinguent et les séparent. Antigone délaisse sa sœur vivante pour son frère mort. Si l’une veut jouir de la vie, l’autre veut jouir de la mort. Les deux sœurs incarnent le combat entre la pulsion de vie et de mort. Quand l’une en appelle au principe de plaisir, l’autre lui répond par le principe de réalité. Antigone meurt donc seule. Comme son prénom en témoigne, étant composé du préfixe anti signifiant "contre", et "gone", du grec ancien gonos, signifiant "procréation", elle ne donne pas la vie. Antigone demeure dans le mystère de ses origines et ne retrouvera jamais la mère d’avant l’inceste, celle qu’elle n’a jamais connue. Dans ce mythe, les figures du frère et de la sœur sont bien les objets pulsionnels et les représentations inconscientes de la transmission des conflits parentaux au sein même de la fratrie. Antigone est demeurée le symbole de la piété filiale et fraternelle, du dévouement sans partage. Voilà l’histoire d’une femme. C’est aussi l’histoire d’une culture demeurée à peu près inchangée. Le mythe d'Antigone est mentionné pour la première fois dans la tragédie "Les Sept contre Thèbes" d'Eschyle représentée au V ème siècle avant J.-C.; Sophocle, dans son "Antigone", donne la première version détaillée connue de la mort héroïque d'Antigone. Euripide, le grand tragédien athénien, reprend le thème des "Sept contre Thèbes" dans "Les Phéniciennes", où Antigone intervient aussi. Dans la littérature latine, le philosophe et dramaturge Sénèque compose une tragédie "Les Phéniciennes" en prenant pour modèle celle d'Euripide. En 1638, Jean de Rotrou compose à son tour une tragédie "Antigone", puis c'est au tour de Jean Racine en 1664, de mettre en scène Antigone dans la tragédie "La Thébaïde". L'héroïne connaît un regain d'intérêt dans la littérature du XIX ème siècle, par les réécritures de Sophocle. Le poète allemand Friedrich Hölderlin traduit Antigone en 1804, le dramaturge français Jean Anouilh propose une réécriture en 1944, dans laquelle Antigone représente l'esprit de résistance. Le dramaturge allemand Bertolt Brecht l'adapte en 1947, en s'appuyant sur le texte de Hölderlin. En Musique, de nombreux opéras ont été composés sur Antigone. Dans les arts plastiques et la Peinture, ainsi qu'au cinéma et à la télévision, elle inspira également de nombreux artistes. Bibliographie et références: - Sophocle, "Antigone" - Sophocle, "Œdipe à Colone" - Euripide, "Les Phéniciennes" - Philostrate, "Galerie de tableaux" - Sénèque, "Les Phéniciennes" - Hygin, "Les Fables" - Jean de Rotrou, "Antigone" - Jean Racine, " La Thébaïde" - Jean Cocteau, "Antigone" - Jean Anouilh, "Antigone" - Bertolt Brecht, "Antigone" - Pierre Brunel, "Dictionnaire des mythes littéraires" - George Steiner, "Les Antigones" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 11/05/20
Dans la mythologie grecque, Dionysos, en grec ancien ???????? / Di?nusos ou ????????, Diónysos est le dieu de la vigne, du vin et de ses excès, de la folie et de la démesure. Ce fils de Zeus et de Sémélé eut une naissance peu ordinaire; sa mère fut foudroyée pour avoir voulu admirer son amant dans toute sa splendeur. Zeus arracha des entrailles de sa mère le corps du bébé et le cacha dans sa cuisse pendant trois mois, d'où l'expression, "sortir de la cuisse de Jupiter", nom latin de Zeus, et il en sortit le jour prévu pour sa venue au monde. C'est pourquoi on le dit né deux fois et selon la légende, cornu et la tête couronnée de serpents. Zeus confia alors Dionysos à Perséphone, qui l'emmena chez le roi Athamas d'Orchomène et sa femme Ino, qui lui firent porter des vêtements féminins pour échapper à la fureur de la déesse. Hélas, la trop rusée Héra frappa de démence ses deux parents nourriciers et, dans un excès de folie, Athamas confondit son fils Léarchos avec un cerf et le tua. Alors Zeus transforma Dionysos en chevreau et le transporta sur le mont Hélicon, où les nymphes prirent soin de lui. Il vécut heureux en pleine nature, en compagnie des Ménades, des Satyres et des Silènes. On dit que c'est là qu'il découvrit la vigne et l'art de fabriquer du vin. Quand il devint adulte, Héra le reconnut et, par un de ses maléfices, le rendit fou. Il se rendit à Dodone consulter l'oracle dans l'espoir de trouver un miracle à son mal, traversant la montagne à dos d'âne. Guéri, Dionysos parcourut le monde pour faire connaître la vigne et le vin, accompagné de sa suite. Il ensigna aux Egyptiens la culture de la vigne, fut reçut à Pharos par le roi Protée. Là, il emporta son premier succès militaire contre les Titans d'Héra: il rétablit sur son trône le roi Amon en s'alliant avec les Amazones établies chez les lybiens, en face de Pharos, petite île au large du delta du Nil. Quant à la haine de la déesse et l'hostilité rencontrée par Dionysos tout au long de ses voyages, elles sont le reflet de l'opposition des conservateurs à l'emploi rituel du vin ainsi qu'aux coutumes extravagantes des Ménades qui, de la Thrace, avaient gagné Athènes, Corynthe, Sicyone, Delphes et d'autres cités évoluées avant que le culte du dieu soit approuvé et que des fêtes officielles soient instituées en son honneur. De là, il fit route vers l'Inde en passant par la Syrie où il affronta Damascus, le roi de Damas, qui avait détruit ses vignes, et l'écorcha vif; il traversa l'Euphrate sur le dos d'un tigre envoyé par son père; il rencontra Adonis et Aphrodite au Liban; il régna au Caucase, sur le chemin du retour, il dut combattre les Amazones qu'il repoussa vers Ephèse; toujours accompagné des Ménades et des Satyres, il revint en Europe en passant par la Phrygie, où Rhéa le purifia des meutres qu'il avait commis durant la période de démence, et l'initia aux mystères de Cybèle. Dionysos rentra en Grèce sous l'aspect d'un bel adolescent. En Etolie à Calydon, il tomba amoureux d'Althéa, fille du roi Œnée à laquelle il donna une fille, Déjanire. En Béotie, Dioysos incita les femmes de Thèbes à participer à ses orgies sur le mont Cithéron, se fit arrêter et enchaîner à un taureau par le roi de Thèbes, Penthée, qui enferma les Ménades. Celle-ci s'échappèrent et, en état d'ivresse et de transe religieuse, déchiquetèrent le roi sous la conduite de sa mère, Agavé, qui rendue folle et transformée en Ménade, lui arracha la tête. Mais certaines femmes refusèrent de se plier aux rite orgiaques: ce fut le cas des filles de Minyas, Leucippé, Arsippé et Alcathoé. Dionysos les effraya tellement qu'elles perdirent la raison. Les Béotiens finirent par reconnaître la divinité de Dionysos et le dieu s'embarqua pour Naxos. Finalement, Dionysos se retrouva sur l'Olympe, assis à la droite de Zeus, Hestia lui ayant cédé sa place à la table divine. Il ne lui restait plus qu'à descendre aux enfers, enlever sa mère Sémélé et la transporter au ciel où elle devint immortelle sous le nom de Thyoné. Héra dut se soumettre et accepter en silence la présence de son gendre qu'elle avait pourtant poursuivi de sa haine vengeresse. Dans l'Olympe, il participa au combat des dieux et des Géants, tuant ses ennemis avec son thyrse. Pour les Grecs de l’Antiquité, Dionysos a été le dieu par excellence de l’extase, le dieu du délire sous toutes ses formes et dans tous ses effets, positifs aussi bien que négatifs. Si le concept du dionysiaque devient, à l’époque moderne, un synonyme universel de l’extatique, du délire séduisant et dangereux dans tous les sens du terme, ceci n’est donc pas sans relation avec la tradition antique. Or, si les écrivains postérieurs et plus particulièrement les écrivains modernes ont tâché, dans des créations libres, de mesurer l’écart entre les spécificités de l’extase dionysiaque et sa généralisation, les historiens modernes de la religion grecque ancienne furent confrontés au problème suivant: tenir compte non seulement des particularités de l’extase dionysiaque, mais aussi du fait que l’extase est une expérience humaine universelle qui ne se restreint pas à des cultures, des époques ou des sphères géographiques données. Quant à Dionysos, il est présenté, dans le premier passage de la tradition littéraire où il figure, dans le chant VI de l’Iliade d’Homère, comme le "délirant". Ce qui est significatif, c’est non seulement qu’il apparaît ainsi, dès le début de la tradition, comme dieu de l’extase, mais surtout que c’est lui-même qui est dans le délire. Or, dans l’Iliade homérique, ceci n’est pas, en soi, une épithète au sens strict du terme ou une marque distinctive de Dionysos, mais le relie au moins à un autre dieu, au dieu de la guerre, Arès, qui, dans la même épopée, est caractérisé également comme "délirant." Mais dans le cas de Dionysos, son état délirant est intégré dans un scénario où on le voit entouré de femmes, désignées comme ses nourrices et décrites comme exécutrices d’un rite auquel le dieu délirant participe en personne. Par rapport à toutes les autres présentations de divinités, chez Homère et dans la tradition ultérieure, ce fait est exceptionnel. C’est comme si l’état exceptionnel de Dionysos, son extase, sanctionnait un statut exceptionnel, sa proximité extrême par rapport aux humains et plus particulièrement aux femmes, et sa participation en personne à leurs activités rituelles. Déjà, le fait que le mot "ménade" soit utilisé à des fins comparatives montre bien que l’épopée homérique présuppose la familiarité du public contemporain avec son usage technique, de sorte qu’il n’est pas nécessaire d’expliquer en détail comment il faut se représenter un comportement de "ménade". Andromaque s’élance comme une ménade, Il n’est pas nécessaire ici de mentionner Dionysos, bien que ce soit son culte dans lequel on voit des femmes s’élancer en "ménades". L’extase dionysiaque est d’abord l’affaire du dieu lui-même, et peut être transférée par lui à des humains. Cette extase est, tout comme Dionysos lui-même, un phénomène spécifiquement grec qui est attesté dès le premier témoignage littéraire grec du VII ème siècle av. J.-C. Le culte de Dionysos fut pratiqué dans la Grèce toute entière dès le VI ème siècle avant notre ère, sous une multitude de surnoms. Certaines Dionysiaques revêtaient un caractère champêtre ou populaire: processions, banquets, phallophories. On exécutait des rondes sacrées en l'honneur du dieu. Ces fêtes ont très largement contribué au développement du théatre et joué un rôle prépondérant dans la poésie lyrique. Les chefs-d'œuvre du théatre grec ont été présentés aux grandes dionysies et aux lénéennes. La folie atteignait son paroxysme, les participants déchiraient, lacéraient tout ce qui ce trouvait à leur portée: animaux, êtres humains. Après la folle excitation, succédait la prostration et tous sombraient dans un sommeil profond. Les orgies étaient réservées aux initiés et tout particulèrment à des associations de femmes, les "Klodones" et les "Mimallones." Dionysos fut identifié avec Zagreus, dieu d'origine phrygienne, thrace ou crétoise, dont on faisiait le fils de Zeus et de Perséphone, qui fut élevé par les Curètes crétois, et enlevé par les Titans. Zagreus jouait un rôle important dans les rites orphiques et dans les mystères d'Eleusis. On y représentait le drame de sa passion, et de sa mort suivie de sa résurrection miraculeuse. L'idée dionysienne fut plus tard dégragée par les cultes populaires, notamment à Rome où le culte de Bacchus, l'équivalent latin du dieu, finissait dans des orgies délirantes au II ème siècle avant notre ère. Dionysos a été représenté par de nombreux artistes: Boucher et Poussin. Ses amours avec Ariane ont inspiré Le Titien, Jules Romains, Carrache, Michel-Ange, Rubens et Van Dyck. Bibliographie et références: - Apollodore, "Bibliothèque" - Bacchylide, "Dithyrambes" - Euripide, "Les Bacchantes" - Hérodote, "Histoires" - Hésiode, "Théogonie" - Homère, "Iliade" - Ovide, "Fastes" - Pindare, "Pythiques" - Platon, "Phèdre" - Théophraste, "Histoire" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/05/20
Dans la mythologie grecque, Séléné, en grec ancien ?????? / Sel?nê, "lune", est la déesse de la Lune. Fille de Théia et d'Hypérion, sœur d'Hélios, qui personnifiait la lune, illuminait chaque nuit de sa chevelure argentée. Parfois un dragon tentait de la dévorer: alors, elle se cachait, provoquant une éclipse, et les magiciennes qui la protégaient faisaient fuir le monstre. Elle fut convoitée par Zeus qui lui donna quatre filles: Erse, la rosée; Néméa et Pandia et, selon certaines traditions, le célèbre "Lion de Némée" qui fut abattu par Héraklès. Le dieu-bouc "Pan" dissimula ses poils noirs et rudes sous une magnifique toison, l'attira dans une forêt. Elle monta sur son dos et se laissa séduire par lui; légende évoquant les orgies qui avaient lieu au début du mois de mai, pendant lesquelles, la reine de Mai montait sur le dos de son homme dressé avant de célébrer avec lui son mariage dans la forêt nouvelle, à l'époque où le cerf avait remplacé le culte du bouc en Arcadie. Mais son grand amour fut le beau berger Endymion (sommeil imposé), fils de Zeus et de la nymphe Calycé, qui, refusant de vieillir, avait demandé aux dieux de lui accorder une éternelle jeunesse. Zeus y consentit, à condition qu'il soit plongé dans un sommeil éternel. Une nuit, Séléné le surprit endormi dans une caverne du mont Latmos. Charmée, elle se coucha à coté de lui, l'embrassa tendrement et revint chaque nuit le caresser. On raconte qu'elle lui donna cinquante filles. Comme son frère Hélios, dieu du Soleil, conduisant un char solaire à travers le ciel chaque jour, la légende veut que Séléné conduisait elle même un char. L'Hymne à Séléné nous livre cette description: "Ses rayons se répandent dans l'air, quand, ayant lavé son beau corps dans l'Océan, et vêtue de ses habits brillants, la divine Séléné lie au joug ses chevaux aux têtes hautes et pousse rapidement ses chevaux lumineux aux belles crinières, le soir, au milieu du mois, quand son orbe est plein, et quand ses plus éblouissants rayons se sont accrus dans l'Ouranos, en signe et en présage pour les mortels" (Hymnes homériques: À Séléné). Le sanctuaire (hiéron) est un enclos qui a été taillé dans la terre des hommes pour devenir la propriété d’un dieu. Il porte aussi le nom de téménos, "emplacement découpé". Il est délimité par une clôture ou péribole. Le sanctuaire ne comporte pas nécessairement de temple. Il subsiste, à Agrigente notamment, des enclos à ciel ouvert avec des autels, hérités de la civilisation sicano-sicule, mais sans doute semblables à ceux de la Grèce primitive. Toujours à Agrigente, Déméter et Coré sont adorées également dans des grottes . Mais bien vite on prend l’habitude de construire dans le sanctuaire un temple et un autel. Le temple (naos) est la demeure du dieu, qui y réside sous forme d’une statue. Ce n’est normalement pas la maison du fidèle, qui n’y pénètre pas et qui aperçoit seulement le dieu de loin par la porte ouverte. Toutefois les fidèles semblent bien avoir eu accès aux deux temples colossaux de la Sicile méridionale: le temple G de Sélinonte et l’Olympieion d’Agrigente, où se célébraient des liturgies mystiques. Des figures lunaires furent retrouvées sur des pierres et des bijoux crétois, indiquant sans doute un culte de Séléné dans la civilisation minoenne, mais en dehors du rôle que jouait la Lune dans la magie et la poésie, et malgré le culte tardif du dieu phrygien Men, Séléné fut malgré tout peu vénérée. Séléné, sœur d’Hélios, le soleil et d’Eos, l’aurore, prend les traits d’une jolie femme au visage étincelant. Elle est très souvent représentée portant des robes longues couleur d’argent ou blanches. Elle porte sur son dos un croissant de lune et peut parfois posséder une torche ou même avoir des ailes. Elle illumine le ciel dans lequel, elle se déplace sur un cheval, un taureau ou bien encore dans un char argenté. La terre endormie reçoit alors son éclat au fil de ses pérégrinations. Dans la mythologie grecque, Séléné, assimilée à Artémis, même si elle personnifie plutôt l’astre lunaire lui-même. Cette déesse a été romanisée sous le nom de Luna. Elle est généralement décrite comme une belle femme au visage d'une blancheur étincelante, vêtue de longues robes fluides blanches ou argentées et portant une lune en croissant retournée sur sa tête. D’autres sources racontent qu’elle porte également une torche et d’autres encore lui prêtent deux grandes ailes blanches dans le dos. Après s’être baignée dans l’océan, elle mène un char argenté à travers le ciel obscur, tiré par des chevaux blancs dans certains contes et par des bœufs blancs dans d’autres. Elle est également souvent dépeinte montant un cheval ou un taureau. Elle luit d’une douce lumière argentée pendant qu’elle voyage à travers les cieux, renvoyant sa douce lumière sur la terre ensommeillée. Sur le plan scientifique, elle a laissé son nom au sélénium (symbole Se, numéro atomique 34), à la sélénologie ou étude scientifique de la Lune, au sélénite: minéral translucide voire transparent, se présentant sous une forme cristallisée et aux séléniens et sélénites, habitants imaginaires de la Lune. On les rencontre notamment dans le roman "Autour de la Lune" de Jules Verne et dans le livre, "Les Premiers Hommes dans la Lune" de H.G.Wells. Bibliographie et références: - Apollodore, "Bibliothèque" - Apollonios de Rhodes, "Argonautiques" - Bacchylide, "Dithyrambes" - Euripide, "Les Bacchantes" - Hérodote, "Histoires" - Hésiode, "Théogonie" - Homère, "Iliade" - Ovide, "Fastes" - Pindare, "Pythiques" - Pindare, "Odes et Fragments" - Platon, "Phèdre" - Théophraste, "Histoire" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/05/20
Désolée pour les éventuelles fautes, je ne me suis pas relue. Je me suis mise à ressentir ces émotions quand je finis d'écrire qui m'emmènent dans les abymes de mon cœur. Vers la fin de ma nouvelle, Lana Del Rey, dans sa version longue de Ride m'a happé. Le pouvoir de la musique est si intense. Chaque nouvelle est ressentie, vécue dans ma tête. Je me sens si libre de vivre ma sensibilité dans mes écrits. ******************************************************************************************************* « Vous devriez recevoir aujourd’hui un petit cadeau pour notre prochaine entrevue. Je sais combien vous êtes joueuse. Jusqu’où iriez-vous ? » Je souris en lisant son message Whatsapp.. Je me demandais à quoi il faisait allusion. Telle une gamine, j’allais ouvrir ma boite aux lettres à peine le facteur passé. En effet un colis à mon attention. Il était relativement petit.. Vous imaginez bien ma réaction à l’ouvrir sans aucune patience. Je me disais toujours combien ces petits colis étaient emballés à croire qu’il faut utiliser de pleins d’ustensiles pour les ouvrir.. Enfin.. arrivant à mes fins, je découvris dans le colis un string avec des franges et des perles.. Ces perles étant cette ficelle qui passeraient sur mon sexe et entre mes fesses. « Hum cher Monsieur, merci pour ce délicieux cadeaux. Vous savez combien j’adore les perles.. » « Oui, je le sais ma belle demoiselle. RDV avec ce soir. Venez parer de vos plus belles perles et soyez fatale et glamour, comme toujours ». Mes perles.. J’adorais les perles. J’aimais celles qui avaient une histoire une vie. L’année dernière, j’avais acheté des boucles d’oreilles en perles anciennes. Je n'avais pas d'argent sur moi. e. Elles n’étaient pas totalement blanches mais légèrement nacrées or. Malheureusement je n'avais pas d'argent sur moi. Nous échangions toutes les deux pour la première et elle me dit : Prenez les et envoyez moi un chèque". Une telle confiance. Puis elle m'invita à découvrir ses créations unique. En voyant l’exposition de cette artiste lorraine, reconnue pour son talent, je vis un collier, ce collier.Il s’appelait « Le collier d’Emilie du Châtelet aux trois perles en forme de poires ». Rapidement, avec Joëlle Capdevieille, nous nous rendions compte que notre rencontre était une simple évidence, comme ce collier qui était fait pour moi. Elle avait façonnée ce collier à partir de perles anciennes dans le prolongement des brodeuses perleuses de Luneville et d’éléments anciens. J’aimais l’histoire, l’art.. et en m’intéressant à Emilie du Châtelet, l’évidence était là… Un sublime cadeau pour mes 40 ans Ce soir là pour rencontrer Monsieur, j'étais prise d'une certaine nostalgie. Je me parais d’un corset bleu avec des éclats de strass et de la dentelle. Je mettais une jupe que j’utilisais pour mes effeuillages. Il n’y a aucune fermeture éclair. Elle était fixée au dos par un nœud savant où il suffisait juste de le défaire. L’avant arrivait sous le genoux et l’arrière en forme au niveau de mes chevilles donnant un look à la Dita Von Teese. D’ailleurs je souriais souvent car c’est le surnom que l’on me donne souvent. Il paraît que je lui ressemble.. ou plutôt qu’elle me ressemble. Je me sentais belle, il me rendait belle. La beauté pour moi réside dans le fait de se sentir bien. Nous passons notre vie à vouloir paraître alors qu’au fond notre beauté vient de nos actes et dans le fait de se sentir bien, libre et en accord avec soi. Une partie de moi a toujours eu cette ambivalence entre me sentir sure de moi et belle et de l’autre être ma pire ennemie. Cette qui s’affable des pires mots pour mes maux. Le poids sociétal nous obligeant à vivre dans des carcans. Au fond, plus j’avance en âge et plus je me dis que l’on attache de l’importance aux choses sur lesquelles nous n’avons pas forcement de pouvoir. Celle de ce que pensent les autre. Au fond.. quoi que ce que l’on peut faire, on ne plaira jamais à tout le monde. Avec lui, je lâchais prise car il m’amenait cette vibration, cette odeur de printemps, cette douce brise qui me caresse et me rend encore plus heureuse de ces moments parfaits. Lorsqu’il me vit, il se tue. Puis se reprenant il me dit - Vous êtes juste.. renversante ! - Je vous remercie, vous aussi mon cher Il connaissait mon goût pour les années 1900/1920. Il était habillé dans ce style chic des hommes à la peaky Blinder. J’adorais ! J’aurai pu lui sauter dessus et le dévorer… un moment d’égarement me direz vous ? Où était ma place.. simplement avec lui. Il me tendait alors sa main. Je la lui donnais. Il m’amena à lui pour m’étreindre. - Alors prête pour le jeu ma chère ? - Hum.. Oui, d’ailleurs vous m’avez bien rendu curieuse. Quel jeu ? - Allez vous asseoir sur le canapé je vous prie. Il passa dernière le canapé en effleurant mes épaules. Je me tenais droite, le corset me contraignant à un maintien. Il se dirigea vers son bar. Il saisit alors un verre à Martini. Je reconnu alors la bouteille d’un alcool que j’apprécie. Du Vermouth Antica Carpano. Je salivais déjà. - Vous m’honorez lui dis-je ? - Je voulais vous faire plaisir dit-il avec son plus gros sourire. Je veux vous saouler. Vous allez perdre ma chère.. - Vous voulez me saouler ? moi ? alors à quoi allons-nous jouer ? - Au strip poker ! - Ah, je vois, dans tous les cas je suis gagnante. Il me tendit mon verre de Vermouth Antica Carpano, servit frais avec une rondelle d’orange. La perfection ! Les perles de mon string me faisait mouiller terriblement. Parfois elles me pinçaient. C’était terrible ! J’imaginais qu’il savait tout cela. J’avais du mal à tenir en place car c’était presque incommodant En fond sonore, ces musiques que nous affectionnons très jazzy. Cette fois il m’avait laissé les commandes de l’ambiance sonore..Kovacs… La voix de cette chanteuse me faisait penser à ces chanteuses qui font les musiques de James Bond dont je suis fan. Je Buvais mon verre. Je me levais, prenant mes aises. La tension s’installait doucement. Je posais alors mon verre sur la table basse. Je lui tendais ma main. ‘- Dansons. Ma main dans la sienne, mon visage au creux de son cou. - Ce n’est pas l’alcool qui va m’enivrer, c’est Vous Monsieur. - Vous allez me faire perdre toute décence en allant sur les chemins de perditions. Il passait sa main dans mes cheveux et les tira en arrière. Je lui offrais mon cou. Je déposa un baiser à hauteur de mon entre-sein puis avec sa langue remonta, en passant sur ma glotte, mon menton et pour enfin venir me mordre la lèvre. - Je vous interdis de me troubler ainsi ! - Prenez votre verre, allons jouer. Il avait préparé une table avec un chandelier avec au moins une 20aines de chandelles. Il était magnifique de couleur or. Un tapis de jeux.. des jetons de poker et bien sur le jeu. Je suis tout sauf une bonne joueuse. Peut être aurai je la chance de la débutante. Au fond de moi de toute manière, je ne voulais pas gagner pour qu’il s’occupe de moi mais de l’autre, je ne voulais pas le laisser gagner. J’avais ce côté femme enfant que j’aimais ressortir par moment. - Prêt pour votre défaite lui dis-je sous le ton de la plaisanterie. - Je pense ma chère que vous allez bientôt payer votre insolence affichée depuis tout à l’heure. Regardez ce qu’il vous attend. Il m’indiquait du regard la commode sur laquelle je voyais tant de choses déposées… Un silence s’installa. Le jeu débuta. Il m’expliquait à nouveau brièvement les règles. A vrai dire, je n’allais en faire à ma tête. - Perdu ma chère.. comme c’est bien triste. Tout en me regardant… - Enlevez moi corset je vous prie et buvez ! Je me levais. Je lui tournais le dos. Doucement je saisis les lacets de mon corsets pour défaire le nœuds. Habillement, je desserrais les liens. Je m’approchais alors de lui. Un à un j’otais les rivets à l’avant de mon corset. IL n’en ratait pas une miette. Je fis tomber le corset à mes pieds. - Restez ici. - Hum ces marques de votre corset sur votre peau.. - Allez vous rasseoir. A la seconde partie, contre toute attente, je remportais la partie ! J’allais commencer à choisir ce que j’allais lui demander quand il me regarda… - Non non, petite chienne… Il faut rester à votre place ma chère.. Je vous laisse choisir quel vêtement ôter.Je souris. - Quel homme vil vous faîtes. Je décidais alors d’ôter la jupe. Tout doucement. Je voulais qu’il voit combien son cadeau me faisait de l’effet. - Mains sur la table, cambrez vous. Il s’était levé. Il passa ses mains sur mes fesses puis ensuite sur mes seins. Il les prit bien fermement. Je sentis ses doigts passer sur ma chatte. - Hum ces perles… vous les portez divinement. Vous êtes si ruisselante.. Je vois qu’elles vous en font de l’effet. Soudain il baissa le string. Il saisit la badine. - Je ne veux pas vous entendre ! 5 coups. Vous allez les compter. Vous pensiez que j’allais laisser passer vos prises de liberté, aussi agréable soient elles. - Non.. Monsieur, je suis désolée.. - Ne le soyez pas, j’aime quand vous êtes ainsi, mais je dois vous punir quand même. Je tendais alors mes fesses. Il me donna le premier coup. - Wouahh.. criai-je de stupéfaction. Merci… Monsieur.. Il plaça ensuite la badine pour choisir où il allait frapper. - Merci.. Monsieur C’était au même endroit. Chaque coup avec eu son effet. Je sentais mes fesses bien chaudes. Il glissa à nouveau ses doigts. - Je vois que ça ne vous a pas calmé.. vous êtes encore bien trempée. Il me servit un autre verre. - Pour calmer votre douleur. A la partie suivante, je me concentrais alors pour gagner même si les règles c’était lui qui les fixait. A ma grande surprise je gagnais encore. - Vous avez la main chanceuse. Maintenant que vous êtes sans vêtement, vous devez choisir un accessoire. Je lui montrais alors un gode. - Bon choix Mademoiselle Lane. Vous allez vous empalez dessus sur la chaise. Il s’agissait d’un gode avec ventouse. - Vous allez me mettre dans votre petite chatte. Pendant la prochaine partie vous vous baiserez dessus tout en jouant. Je vous veux concentrée. Comment être concentrée dans ce moment là. J’essayai tant bien que mal de me concentrer mais c’était impossible. Je perdis la partie suivante. - Mettez vous les pinces à seins je vous prie. Je les prenais dans les mains. Il avaient mis de nouvelles avec des petites clochettes. - Allez serrez les bien fort ! Je le regardais. Je serrais. Il était pervers. - Encore ! - Allez faîtes de la musique en vous baisant. Il me regardait alors le gode dans ma chatte à regarder tout en entendant les clochettes faire leur petits sons. - Suffit maintenant ! Son sourire charmant melé à son regard pervers, je sentais que les choses allaient s’intensifier. Il stoppa alors la partie. - Mains dans le dos maintenant. Il prit alors une bougie. Il commença doucement à faire couler la cire sur mes seins. Il avait mis une certaine hauteur ce qui rendait la chose pas trop brulante. - Baisez vous maintenant. Je sentais la différence de chaleur de la cire avec les vas et vient. - Hummm… Que de doux sons.. vous aimez ? - Oui.. Monsieur… Il reposa alors la bougie. Il alla se servir un nouveau verre et se rassit. - Venez me sucer maintenant. Il ouvrit sa braguette, puis sortie son sexe. - Non sous la table, comme une bonne chienne. J’allais alors sous la table. Je prenais son sexe dans ma bouche. Je le dégustais comme il dégustait alors son verre. Il tapota alors sur ma tête. - Brave chienne ! c’est bien continue. Je m’appliquais à ma tâche. J’aimais son sexe. J’aimais le manger, l’engoutir. Soudain il appuya ma tête pour prendre les rennes. - Pas bouger.. gardez la bien en bouche quitte à vous étouffer. Je bavais. - Une petite bourgeoise soumise… Dépravée.. j’aime ça ! vous avec vos petits bijoux et votre air de sainte nitouche qui demande qu’à se faire baiser. - Oui.. Monsieur j’ai envie de me faire baiser. - Ah oui vous voulez vous faire baiser ? Il me saisit par les cheveux. Il était face à moi. Il me força à m’empaler sur sa queue. - Avec vos perles de putain, vous êtes une chienne de luxe. Il prit alors mes fesses bien en main et me força a bien m’empaler sur lui, à ce que je sente sa queue au fond de la chatte à bien sentir ses coups de bite. Mes seins valsaient, les pinces sonnaient.. Il me défoncait si fortement. Soudain il mit un doigt de chacun de ses mains dans mon cul.. -Oh…. Oh… Il me gifla et serrra ma gueule avec sa main.. Puis reviens tout en me claquant les fesses. Je n’arrivais plus à penser, je ne pensais qu’à m’empaler sur sa queue. - Hum… Hummm. Vous n’avez que ce que vous méritez. Mes mains étaient dans le dos. Il les tenaient tout en continuant à me prendre ainsi. Quand il arrêta, il me demanda d’aller à ma place. J’allais alors sur mon cousin au milieu du salon. Quand il revint, il m’attacha poignet et cheville ensemble. Je n’avais aucun échappatoire. - Je ne veux pas vous entendre.. Il m’avait mise sur le dos. Je le vis saisir un martinet aux lanières longues. Il le passait sur mon corps, il s’amusait à faire un peu de vent au dessus de moi. Mes yeux étaient apeurés… Il insista alors sur ma chatte. Je criai.. - Vous me voyez obligé de vous réduire au silence. Il allait chercher le gag ball. - Hum, à ma merci.. vous aimez être à ma merci, non ? Il me regardait droit dans les yeux, agenouillé. Martinet en main. Il était doux. Il retira alors mes pinces à seins. Il passait le martinet encore dessus. Je tentais d’échapper son coup. Il me retourna alors sur le ventre. Ma tête était au sol, mes fesses relevées prête à attendre. Ils me fouettait le dos, les fesses et sans trop de force l’entrejambe. Je criais dans mon bâillon. Quand il stoppa, il me retira le bâillon. - Je.. - Non non.. interdiction de parler. Si je vous l’enlève c’est pour combler votre trou à bite. Il me remit alors sur le dos. Il s’assit sur moi. J’étais totalement à sa merci. Il prenait ma tête dans ses mains. Il s’astiquait avec son jouet.. ma bouche. Je l’entendais râler son plaisir. Il Dirigeait au mieux sa queue dans ma bouche, je ne pouvais rien faire. - Bonne petite chienne. Il me faisait manger ses couilles. Je ne voyais que cela. J’étais son petit objet sexuel. Son membre était bien dressé. Il releva mes fesses et me pénétra le fion. - Hum.. j’aime vous enculer ainsi à froid. Sentir votre petite rondelle céder et voir votre regard de stupéfaction me rend complètement fou. J’allais répondre quand il me remis le gag ball. Il me pilonnait encore et encore. Il me retourna et cette fois changea sa position. Il était debout écartant mes fesses, dos à moi. Cette position me rendait folle, complètement putain, chienne et j’adorais cela. Doucement, il entra, puis ressorta. Il écartait deplus belles mes fesses. Et il resta là à regarder. A regarder mon trou ouvert après ses assauts. Il prit alors mon string et s’amusa à introduire les perles dans mon cul.. - Oh je pense qu’il faut plus pour vous fourrer au mieux. Il revena avec un gode qui se gonflait. - Je veux que votre cul soit bien ouvert. On va y travailler. Je me sentais si excitée. Il me mit en place et commença par le gonfler une première fois, puis une seconde. Il s’amusait à me fourrer au mieux avec. Il continuait à le faire grossir au point qu’il n’arrivait plus trop à le rentrer et le sortir. - Votre chatte est si trempée ma chère… Je ne vais pas la laisser délaisser ains. Il me caressa le clitoris tout en y fourrant 3 doigts. - J’aime vous voir ainsi contrainte, fourrée et doigtée. Il s’arrêta d’un seul coup. Il admirait alors son travail. Allongée et gondée, contrainte. - Je vais vous laisser un peu, votre cul ainsi. Il faisait un peu de rangement, en ne prêtant que peu d’attention. Il reçu alors un appel téléphonique. Je me sentais vexée. Il m’observait en étant assis. Je me dandinais de cette position qui commençaient à se faire longue. Mon regard se faisait suppliant. - Hum, oui ce soir, on peut dire que je suis veinard. Depuis peu j’ai un nouvel animal de compagnie. Je suis en plein dressage… Il se releva et sortit de la pièce. Quand il revient, il m’ôta les liens et le gode. Il me tira alors par les cheveux. Et me fît marcher à quatre pattes contre lui. - Allez montez comme une bonne petite chienne. Il me fit mettre à genou sur le canapé, les bras sur le dossier. - Cambrez vous mieux que ça. Il caressait mon dos, mes cheveux. Il les rassembla pour les prendre en main. - Vous êtes si belle, si princesse et chienne à la fois. J’ai tellement envie de vous faire de choses bien vilaines et perverses. Il me relevait en tenant mes cheveux pour mettre son bras contre ma gorge. Son souffle si chaud. Il m’embrassait passionnément le cou jusqu’à le mordre. Il me pénétra alors doucement. A ce moment là c’était si bestial et sensuel. Nous étions alors àl’unission. IL me faisait l’amour avec passion sauvage. Le loup était sorti, il possédait sa louve. Tout mon corps frémissait. Il ne bougeait plus, me laissons prendre le contrôle à aller et venir contre lui, son sexe appelant si chaudement ma chatte. J’aimais longuement, entrer et sortir. M’empaler ensuite pour l’engouffrer au fond de mon sexe. Je bougeais les fesses, me déhanchais. Il m’agrippait les cheveux, les seins. Le temps s’était complètement arrêté. Il me jeta alors la tête contre l’assise du canapé. Il lécha mon anus. Il y introduisit un doigt puis un autre. - Encore, Monsieur, Encore.. J’avais si soif de lui. Il me rendait si chienne. Il me doigtait avec quatre doigts. - Humm .. hum.. je soupirais encore et encore. Je sentais son souffle d’excitation. Je devinais son sexe fièrement dressé attendant de prendre la place de ses doigts. - Prenez moi.. je ne tiens plus.. Il ne fit rien. Il me caressait le clitoris. Cela me rendait complètement folle. Je m’ouvrais encore et encore. Je me sentais à vouloir plus, tout naturellement. IL ne fit rien. Il me prit à nouveau par mon petit trou. Il tenait mes fesses de chaque côté. J’aimais quand il me baisait ainsi. Je sentais doucement aussi son abandon dans le contrôle qu’il a tout le temps dans ces moments là. C’est dans cet abandon où nous existons, il est nu, prêt à jouir. Il ne se retenait plus. Je sentis ses coups se saccader annonçant son plaisir. Il se jeta ensuite sur moi. A ce moment, j’entendis Lana Del Rey, ride dans sa version longue.. Cette musique me plongea alors dans une atmosphère de ce moment parfait. Il me protégeait avec son corps de cette chaleur. Je voulais rester ainsi lovée. Son sexe était encore en moi. Son cœur battait contre mon dos.. Boum Boum.. Boum Boum.. je le sentais fort. je voulais que ce moment ne s’arrête jamais. Doucement je sentis son cœur ralentir.. ralentir. Il me tenait par les poignets me faisant sentir sienne. Il ne disait aucun mot. Nous étions nus sur le canapé, allongés. Lui sur moi m'enveloppant. Jamais je n’avais ressenti une si belle symbiose. Il était mon loup,. Avec lui je pouvais me sentir tout affronter, tout subir, tout ressentir.. Peut être suis-je folle d’éprouver cela cela mais au fond, l’instant présent il faut savoir le savourer. La louve était réveillée, lui était là à se reposer sur elle. Je prendrais soin de lui comme il prend soin de moi.
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Par : le 25/05/20
Didon en latin, Dido, Elisha, Elysha ou Hélissa, fille du roi de Tyr, Bel ou de Mutto, sœur de Pymalion, était une princesse phénicienne, fondatrice et première reine de Carthage qui succéda à son père. Pygmalion fit tuer son époux Sibarchas ou Sichée, prêtre d'Héraklès, dans le but de s'emparer de ses trésors. Mais Didon les emporta en s'enfuyant en compagnie de nombreux Troyens. Ils abordèrent à Chypre, puis en Afrique, sur la côte de Zeugitane où le roi Jarbas consentit à leur accorder un territoire aussi grand que la peau d'un bœuf. L'astucieuse Didon fit découper en lanières très étroites cette peau qui couvrit un espace assez grand pour construire une citadelle. Elle y bâtit Byrsa, l'acropole de Carthage. Jarbas proposa de l'épouser pour assurer la sécurité des Troyens; elle fit mine d'accepter, mais le moment venu, elle prépara un bûcher, y monta et se poignarda. Didon fut honorée à Carthage comme la fondatrice de la cité. Après les guerres puniques, on prétendit qu'Enée, poussé par les vents sur la côte africaine, avait rencontré Didon, l'avait séduite puis abandonnée. Cette légende forme la quatrième partie de l'Enéide de Virgile. Élissa est la fille de Mutgo, roi de Tyr, et la sœur de Pygmalion. Ce dernier succéda à son père, et Elissa épousa son oncle Acerbas, prêtre d'Hercule, qui, possédant de grands biens, fut égorgé par Pygmalion. La veuve dissimula sa haine et, pour se donner le temps de fuir, feignit de vouloir se rendre auprès de lui avec les trésors de son mari. Les serviteurs que le roi avait envoyés pour porter les richesses d'Acerbas dans son palais embarquèrent sur un vaisseau toutes les richesses, et de lourds sacs remplis de sable que Didon les força de jeter dans la mer. Croyant que les sacs qu'ils venaient de jeter contenaient les trésors qui avaient si fortement excité l'avidité de leur maître, et craignant sa colère, ils résolurent de s'enfuir avec Élissa. Elle aborda d'abord à l'île de Chypre, où, par ordre de l'oracle, le prêtre de Jupiter se joignit à elle, après s'être réservé le pontificat à perpétuité pour lui et ses descendants. Elle fit aussi enlever quatre-vingts jeunes filles qui étaient au service de Vénus, et qui, d'après l'usage de cette île, s'étaient présentées sur le rivage, et les fit épouser aux compagnons de sa fuite. Les vents portèrent les émigrants sur la côte d'Afrique, où elle acheta autant de terrain qu'elle en pourrait entourer de la peau d'un bœuf. Élissa découpa le cuir en lanières très minces, et en entoura un espace assez considérable, qu'elle appela Byrsa (cuir de bœuf). Les peuplades voisines y affluèrent de tous côtés, pour entretenir de bonnes relations avec les étrangers, et Élissa résolut d'y fonder une ville. Mais y ayant trouvé une tête de bœuf, qu'elle regarda comme d'un mauvais augure et comme signe que le sol était difficile à labourer et demanderait une culture continuelle, elle choisit un autre lieu. Là, elle trouva la tête d'un cheval, qu'on interpréta comme signe de la puissance et de l'esprit guerrier de la ville future. Ainsi fut fondée la ville de Carthage. Quand elle fut achevée, Iarbas demanda Didon en mariage, et sur son refus, il la menaça de la guerre. La princesse, trahie et trompée par ses propres sujets, consentit à lui donner sa main. Mais, feignant de vouloir apaiser par un sacrifice les mânes de son premier époux, elle éleva un magnifique bûcher, y monta, et se tua d'un coup de poignard. Après sa mort, les Carthaginois lui rendirent des honneurs divins. Suivant Virgile, Didon, fille de Bélos, s'étant dérobée avec sa sœur Anne à la cruauté de son frère, fonda la ville de Carthage sur la côte d'Afrique, et y épousa Sichée, qui était mort lorsque les vents poussèrent Énée sur cette plage. L'Amour, qui, suivant le désir de sa mère, avait pris les formes d'Ascagne, fils d'Énée, excita dans le cœur de Didon une passion violente pour le héros. Sur l'avis de sa sœur Anne, elle fit tous ses efforts pour l'attirer à elle. Ne pouvant plus vaincre sa passion, elle s'abandonna à lui, lorsque, surpris à la chasse par une tempête que Junon avait envoyée, ils se trouvaient seuls dans une caverne. Énée retarda son départ jusqu'à ce que Jupiter, sur les plaintes du roi Iarbas, qui en était jaloux, lui eût envoyé Mercure, pour lui ordonner de quitter l'Afrique, et de se rendre en Italie. Didon, s'apercevant des préparatifs secrets qu'Énée fit pour son départ, chercha vainement à le retenir par ses reproches, ses prières et ses larmes. Il résista, et, après un second message de Mercure, s'embarqua et quitta ces rivages hospitaliers. Alors la malheureuse reine fit élever un bûcher, sous prétexte de se guérir de sa passion par un feu magique, et se tua d'un coup de poignard, sur le bûcher. Énée la rencontra aux enfers, réunie à Sichée, son premier mari. En rapprochant Énée et Didon, Virgile fait un anachronisme de trois siècles, car Didon quitta la Phénicie bien après la guerre de Troie. Dans? tous? les? cas? donc,? d'après? les? sources? grecques,? Didon? ne? peut? avoir? été? la stricte? contemporaine? d'Énée.? La? rencontre? entre? les? deux? héros? fondateurs? de ?Rome ?et? de ?Carthage? dans? l'Énéide? s'inscrit? dans ?la ?perspective? des ?luttes ?entre? les? deux? cités? lors? des ?guerres ?puniques, ?ce? qui ?n'est ?évidemment? pas ?une? perspective ?grecque. Certains ?éléments? semblent? également? renvoyer? à? une? réalité? phénicienne, comme? l'autosacrifice? du? souverain ?ou ?de ?la ?souveraine ?en ?cas ?de ?crise ?grave. ?Le ?mythe? n'est ?donc pas? seulement une? construction? étiologique? grecque? résultant? de? la? transformation? d'un mythe? phénicien,? mais? historiens? et? archéologues? plaident? pour? un? substrat? historique. Cependant,? cette? histoire? a? été? réinterprétée? en? fonction? des? critères? grecs. D'où? le? fait, ?que? la ?reine ?correspond ?à ?un ?certain ?nombre? de? stéréotypes? féminins ?grecs ?et ?entre ?dans ?un? catalogue ?de ?femmes ?célèbres, ?genre? déjà ?ancien ?dans ?le ?monde ?grec.? Élissa ?est ?reine,? mais ?en? tant ?que? femme, elle ne ?peut ?exercer ?le ?pouvoir ?et ?se ?trouve ?confrontée ?au ?nécessaire? mariage, ?pour? assurer la succession. En ce sens?, ?le ?suicide? de ?la ?reine ?peut ?se ?comprendre ?comme? le ?seul ?acte? de liberté dont elle dispose, bien plus que comme? une? preuve? de? fidélité? conjugale.? Bibliographie et références: - Hérodote, "Histoire" - Hésiode, "La Théogonie" - Hygin, "Fables" - Ovide, "Fastes" - Ovide, "Métamorphoses" - Pausanias, "Description de la Grèce" - P. Chantraine, "Dictionnaire étymologique de la langue grecque" - Sophocle, "Didon" - Timée de Tauroménion, "Histoire de Sicile et de Grande Grèce" - Virgile, "Enéides" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 30/05/20
Malgré le retour du beau temps, le retour à une vie plus ou moins normale, je sens que je ne suis plus moi même. Cette partie de moi qui m’a été arrachée a tout bouleversé. Ton regard, ta voix, ton odeur et ton corps hantent mes pensées dès mon réveil depuis bien trop longtemps. J’ai débuté une relation avec une femme, nous avons prit le temps de mettre les choses au clair, aucun engagement à long terme, de simples rencontres occasionnelles. C’est une femme splendide aux cheveux roux, très cultivée, de très bonne compagnie et je ne puis dire que nous ne partageons pas des moments fantastiques sous les draps. Hélas, au delà du plaisir physique de nos ébats, je ressens un manque de l’ordre du plaisir psychologique. En effet, nos partageons une relation plus traditionnelle elle et moi et je sens qu’au fond de moi la naturel revient au galop. Notre complicité, nos discussions, notre façon de nous amuser dans la chambre ou dans quelconque autre pièce ou lieu me manque. Tu voulais que je fasse de toi ma chose et j’y prenais un plaisir sur lequel je ne pourrais pas mettre de mot. Il me manque de ressentir ce frisson lorsque je commençais à mettre de côté qui nous étions au quotidien pour devenir le dominant qui est en moi et faire de toi ma chienne. Il me manque de te mettre ton collier, ta laisse et ton plug, de te voir à mes pieds, dans l’attente de mes ordres. Tu te livrais à moi, corps et âme. Nous avions tout deux envies de repousser nos limites un peu plus loin chaque jour, d’un simple regard on arrivait à se comprendre. Les marques laissées sur ton corps par le fouet ou bien ma paume, ton visage commençant à rougir lorsque je te saisissait par la gorge, ce regard défiant de soumise qui en veut toujours plus ou bien t’attacher et te voir à ma merci.. Tant de choses qui manquent à ma relation actuelle. Je suis déboussolé. Devrais-je essayer d’introduire le sujet malgré le fait que je trouve ma partenaire très (trop) rangée pour vouloir s’y prêter ? Après tout, lors de notre dernière rencontre elle m’a avoué avoir apprécié les débuts d’étranglements que j’ai réalisés lors de notre moment d’intimité. Mais je ne puis dire que je pense qu’elle ait envie de se traîner hors de la masse et de s’initier au rôle de soumise..
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Par : le 30/05/20
Ma vie de soumise Chapitre 7 : Samedi 3 Samedi après-midi. J’arrive chez mon Maître. Il m’accueille. Il est nu. Il m’ordonne de me déshabiller. Il prend ma laisse et m’entraîne dans la chambre. La femme que j’avais vue lors d’une précédente visite est couchée, elle est nue. Mon Maître s’adresse à elle : - Chérie, je te l’offre. Elle est à toi. - Merci. La femme s’adresse à moi : - Bonjour, je suis Carole. Viens me rejoindre chérie. - Oui, madame. - Appelle-moi Carole. - Oui, Carole. Mon Maître s’est assis dans un fauteuil. Il nous observe. Je rejoins Carole dans le lit. Ses lèvres prennent possession des miennes puis ce sont nos langues qui se rejoignent. Ses mains viennent palper mes seins. Elle prend mes mains qu’elle place sur ses seins. Ce sont des gestes pleins de douceur. Ses seins sont très fermes. Elle me chuchote à l’oreille : - Ne sois pas timide. On va se donner du plaisir. Jérôme va se contenter de regarder et de filmer. C’est la première fois que tu couches avec une femme ? - Oui. - Alors, laisses-toi guider, ma chérie. - Mon Maître m’a interdit de jouir. - Dans ce lit, c’est moi qui commande. Tu feras ce que tu veux. Elle me fait allonger sur le dos. Ses mains enveloppent mes seins. Je frémis sous les caresses. Puis ses mains descendent vers mon ventre. Que c’est bon ! Mon Maître a commencé à filmer. J’observe son sexe tendu. Les mains de Carole se font plus précises. Une main atteint mon sexe et je sens un doigt s’immiscer dans mon vagin et titiller mon clitoris. Je gigote dans le lit, j’ai tendance à serrer les cuisses. Carole s’adresse à moi : - Détends-toi, ouvre tes cuisses. Je desserre mes cuisses et Carole peut continuer à me caresser. Elle vient m’embrasser, nous sommes langue contre langue. Je sens monter un orgasme. Carole me dit : - Jouis, ma chérie. Et j’explose ! Carole a maintenant sa bouche à l’entrée de mon sexe et commence un cunnilingus. Je n’ai connu cela qu’avec des hommes mais avec Carole c’est féérique. J’ai un second orgasme. Elle vient m’embrasser et je peux goûter sur sa langue ma propre liqueur. Elle s’adresse à moi : - À ton tour, ma chérie, si tu en as envie. Bien sûr que j’en ai envie. J’ai peur de ne pas savoir m’y prendre avec mes doigts. J’approche ma bouche de son sexe et je goûte le fruit. Son vagin est très humide, je me délecte en buvant sa cyprine. Elle me tient la tête avec ses mains et insiste pour que je continue ce que j’ai timidement commencer. Je la sens gigoter. Elle est agitée de spasmes. Puis elle jouit dans un cri. C’est la première fois que je fais jouir une femme. Carole me fait mettre sur elle, nos poitrines se joignent. Elle me caresse les dos puis ses mains descendent jusqu’à mes fesses. Elle s’adresse à moi : - Couches-sur le ventre et écarte bien tes cuisses. Elle descend le long de mon corps. Ses mains écartent mes fesses et sa langue s’insère dans mon cul. Cela provoque une sorte de décharge, j’ai un orgasme mais sa langue continue à s’insérer dans mon anus. C’est beaucoup plus doux qu’une sodomie, en fait ça n’a rien à voir. Je veux rendre la pareille à Carole. Nous échangeons nos positions, je recopie les gestes de Carole. Ma langue pénètre dans son cul. Elle ne tarde pas à avoir un orgasme. Puis nous unissons nos langues pour goûter un mélange de saveurs. Épuisées, nous nous couchons sur le dos côte à côte. Mon Maître a dû faire de bonnes vidéos. Carole se redresse à moitié appuyée sur son coude et s’adresse à mon Maître : - Chéri, peux-tu m’apporter un grand verre d’eau ? Mon Maître de lève et revient avec une chope qui me rappelle des souvenirs. Il n’y a pas si longtemps, j’ai dégusté l’urine de mon Maître dans cette chope. Carole prend la chope en main, en prend une gorgée et se penche vers moi pour me verser cette gorgée dans la bouche. J’avale cette gorgée et c’est à mon tour de faire passer de ma bouche à la sienne une gorgée d’eau. Nous vidons ainsi la chope. Carole vient à nouveau sur moi, sa bouche près de mon sexe, ma bouche près de son sexe. Nous entamons un soixante-neuf. Mes mains ont agrippé les cuisses de Carole. Nos langues sont très actives. Que c’est bon de lécher et de se faire lécher en même temps ! Nous avons toutes deux un orgasme et nous recouchons sur le dos. Carole s’adresse à moi : - Tu as vu Jérôme ? Il va exploser. En effet, mon Maître a le sexe tendu à l’extrême. Carole s’adresse à lui : - Chéri, viens, nous allons te sucer. Je m’adresse à Carole : - Mais je n’ai pas le droit, je vais me faire punir. - Lâche-toi, c’est moi qui dirige. Mon Maître s’allonge sur le dos entre ses deux femmes. Nos bouches se rapprochent du sexe de l’homme. Carole comment par lécher le gland et fais entrer le sexe dans sa bouche, elle arrête sa pipe et m’invite à sucer la queue. J’engloutis le sexe de mon Maître puis je repasse le sexe à Carole. Il y a une qui suce et l’autre qui lèche les couilles. Mais, manifestement, mon Maître ne veut pas jouir dans une des bouches. Il se redresse et fait coucher Carole sur le dos et sa verge pénètre le vagin de Carole. Aujourd’hui, j’ai le droit de prendre des initiatives. Je me place derrière mon Maître, lui saisis les deux fesses que j’écarte et ma langue part découvrir son cul. Mais mon Maître n’est pas immobile avec ses coups de boutoir dans Carole. Je suis tant bien que mal, ma langue ne quitte pas l’anus. Je déguste un cul que je ne connaissais pas. Je sens mon Maître se raidir, il vient de jouir. Il bascule sur le côté et embrasse Carole. Je me glisse vers le sexe de Carole que mes lèvres atteignent. Je veux récupérer le sperme de mon Maître. Dans ma bouche, les goûts se mélangent, la liqueur de Carole, le sperme de mon Maître et le goût de son cul. Nous nous étendons tous les trois sur le dos. Carole est entre son amant et moi. Elle vient m’embrasser, nous sommes langue contre langue. Je suis comblée après cet après-midi d’amour. Mon Maître se lève et brandit sa cravache qu’il tend à Carole. Celle-ci refuse et me dit : - Viens sur moi pour te faire cravacher ! Je m’allonge sur elle buste contre buste. Nous nous embrassons et je sens arriver le premier coup sur les fesses. Ayant la bouche occupée, je ne peux ni décompter ni remercier. Mon Maître continue de me frapper les fesses puis le dos et les cuisses. Carole me retourne. J’ai mon dos accolé à sa poitrine. Mon Maître continue ses coups sur les seins et le ventre. Cette fois, je peux décompter et remercier. J’ai un orgasme. Je m’allonge à côté de Carole qui me dit : - Ma chérie, tu dois partir. Je me relève, vais baiser les paumes de mon Maître qui me dit : - Demain à quatorze heures tu iras chez mon père, Pierre. - Bien, Maître. Il me donne l’adresse de son père. Je me rhabille et je m’en vais. Je pars enchantée de ma rencontre avec Carole. Je ne connaissais pas l’amour saphique, c’est une révélation. Quelle douceur entre femmes mais j’avoue que je ne pourrai pas me passer d’un Maître et de la violence qui va avec. Demain, je vais faire la connaissance de Pierre. Quel âge a-t-il ? Au moins soixante ans. J’ai souvent rêvé de faire l’amour avec un papy. Je m’endors en essayant de l’imaginer.
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Par : le 03/06/20
Déesse vénérée en Italie centrale, qui présidait à l'épanouissement des fleurs, elle appartenait au groupe des douze divinités qui exigeaient des sacrifices expiatoires lors d'évènements extraordinaires. Divinité printanière associée à l'aubépine, son culte était célébré chaque année, le vingt-huit avril, par des jeux et des fêtes appelées les "Floralies". Divertissement champêtre à l'origine, elles prirent rapidement un caractère érotique, avec la poursuite d'animaux symboliques, boucs, lièvres, et le lancement de graines, symbolisant la fécondité. Dès l'an 173, du vingt-huit avril au trois mai, on y enjoignit des jeux de cirque, des représentations théâtrales réputées pour leur extrême licence. Flore fut identifiée à tort avec Chloris, la nymphe grecque, épouse de Zéphyre, qui offrit à Junon une fleur pouvant la rendre féconde par simple attouchement. Ainsi naquit Mars; c'est pour cette raison que le nom du dieu de la guerre fut donné au premier jour du printemps. Une autre légende fait de Flore une courtisane divinisée par les Romains. Aujourd’hui, on songe d’abord aux plantes d’agrément. Mais dans l’Antiquité, la floraison des céréales et des arbres constituait un moment critique en vue des récoltes futures. Le miel était l’un des dons de Flore, car les abeilles butinent les fleurs pour le produire. Et c’est aussi à elle que l’on devait la fameuse montée de sève printanière qui parcourt tous les êtres vivants. On pourrait penser que Flore est une allégorie tardive du foisonnement coloré des jardins et des champs. Il n’en est rien. C’est une déesse dont les origines remontent au début de l’histoire de Rome et dont on retrouve des traces chez les Sabins comme chez les Samnites. Malgré l’importance de Flore dans les cultes romains, il existe peu de mythes à son propos. Le principal récit mettant en scène cette divinité nous est raconté par Ovide, dans les Fastes. Flore serait en fait une nymphe grecque répondant au nom de Chloris, la "Verte". Sa beauté aurait attiré l’attention de Zéphyr, le vent de l’ouest. Son frère Borée, le vent du nord, avait commis un rapt à l’encontre de la fille du roi d’Athènes, Orithye. Zéphyr imite le forfait fraternel et enlève Chloris. Amoureux, il l'épouse et, en guise de cadeau de mariage, il lui offre des champs dans lesquels se trouve un jardin merveilleux. Il accorde à son son épouse le titre de déesse des fleurs. Chloris s’émerveille devant tant de couleurs et de beauté. Bien entendu, les Heures et les Grâces accourent dans son magnifique jardin pour remplir leurs paniers de fleurs et s’en tresser des couronnes. Ovide nous raconte une autre histoire, très étrange celle-là, à propos de Flore. Junon était très fâchée parce que son royal époux, Jupiter, avait mis au monde Minerve sans son aide. La seule manière de laver l’affront était de faire de même. Mais Junon, en tant que déesse du mariage, ne pouvait décemment pas recourir à la complicité d’un héros complaisant. Elle décide donc d’aller voir Océan qui, dans sa grande sagesse, pourrait la conseiller. Flore cueille alors ladite fleur et effleure la déesse de ses pétales. Aussitôt Junon est enceinte de Mars. Pour ceux qui connaissent les épopées homériques, Héra-Junon est souvent qualifiée de déesse aux yeux de vache (bôpis). Lactance, un auteur chrétien qui vivait entre 250 et 325 après J.-C., a raconté une histoire sensiblement différente. Selon lui, Flore était en fait une courtisane qui légua à Rome la fortune gagnée à la sueur de son corps pour instituer une fête en son honneur, appelée d’après son nom, à savoir les "Floralia". Il en veut pour preuve le spectacle, lors de ces célébrations, "des courtisanes nues qui, par des postures lascives qu’elles savent diversifier selon l’art des pantomimes, corrompent les mœurs des spectateurs, et rassasient d’impureté, si l’on ose se servir de ce terme, les yeux et les oreilles du peuple." C’est dans la mythologie romaine que le personnage prend de l’importance, Ovide l’ayant associée à Flore, ou Flora, déesse des Fleurs et du Printemps. Selon le récit qu’il fait dans les Fastes: "Celle que vous appelez Flore était autrefois Chloris". Comme toutes les divinités associées au renouveau de la nature, Flore est une divinité de la fertilité. Selon Ovide, c’est elle qui permet à Junon de concevoir Mars sans s’être unie à Jupiter: Flore offrit, à la fin de l'hiver, un lys enchanté à la déesse Junon. Cette fleur magique permit à la "mère des dieux" de concevoir, par simple contact, le dieu Mars, seigneur de la guerre et des festivités de Printemps. Elle préside à l’épanouissement des fleurs sauvages, elle contrôle également les fleurs des champs et, par conséquent, la vie des campagnes. C’est en effet grâce aux floraisons printanières que naîtront plus tard les récoltes: "Si les blés ont bien fleuri, les granges seront pleines ; si la vigne a bien fleuri, vous aurez du vin" (les Fastes). Flore fait don du miel aux hommes: "Le miel est un de mes présents; c’est moi qui appelle, vers la violette et le cytise, et sur les branches touffues du thym, l’abeille qui d'onnera le miel." Enfin, elle "préside à ces belles années de jeunesse où la vie est surabondante, où le corps est dans toute sa vigueur." Flore est célébrée au printemps à Rome: des fêtes sont données en son honneur, les "floralies", pour lesquelles les participants se ceignent le front de guirlandes de fleurs. Les floralies sont des festivités au caractère licencieux: sous son apparence de madone, elle demeure la déesse des plaisirs charnels qui ressuscitent au Printemps. Les rencontres sexuelles étaient nombreuses pendant les jeux qui lui étaient consacrés et les fleurs les plus capiteuses étaient mêlées au vin en son honneur. Flore est représentée comme une belle jeune femme portant une couronne de fleurs. À la Renaissance, avec le goût renouvelé pour les œuvres antiques et les sujets mythologiques, plusieurs peintres s’intéressent aux textes d’Ovide, et incluent Flore dans leurs peintures. Dans le "Printemps" de Sandro Botticelli, on voit côte à côte, sur la droite de l’œuvre, Chloris, enlevée par Zéphyr et Flore, qui porte une robe fleurie et une couronne de fleurs. On retrouve Flore notamment chez Titien et chez Nicolas Poussin, avec le "Triomphe de Flore". Bibliographie et références: - Dumézil, "Rituels indo-européens à Rome" - Lavedan, "Dictionnaire illustré de la mythologie et des antiquités grecques et romaines" - Lactance, "Proses" - Le Lydien,"Histoire de Rome" - Ovide, "Les Fastes" - Ovide, "Les Floralies" - Paulius, "Les Floralies" - Plutarque,"Divinités grecques" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/06/20
Ma Maîtresse m’a dit, je pense que tu es un véritable enculé, cela te fait bander quand je te mets deux ou trois doigts dans le cul et tu aimes te faire prendre avec mes godes ceinture. J’ai envie de te faire enculer par un mec. «Non pitié Maîtresse pas cela» - « Mais si, et je suis sûr que tu vas aimer ça, d’ailleurs je ne t’ai pas demandé tons avis et j’ai déjà envoyé une annonce : «Couple cherche Homme, âge indifférent, bisexuel, actif et directif pour s'occuper de Monsieur. Madame spectatrice.» Il fallait envisager une première expériencensous l'angle des contraintes homosexuelles de mon soumis. C'est en tout cas comme ça que j'avais accepté de faire paraître cette annonce sur différents sites. Mais je crois que mon soumis n'était pas dupe. J’ai reçu un courrier innombrable. Et j’ai correspondu avec un certain « Maître ». Il nous avait envoyé des photos, ( la quarantaine, gueule carrée. grosse bite). Je fantasmais déjà sur cette rencontre. Il avait bien précisé qu'il était dominateur et qu'il n'était pas question de subir la sodomie ou même de sucer un homme. Il n'aimait que la possession et la pénétration. Il exigeait aussi que je sois présente et me demandait, à moi, quelles étaient mes envies. - Ton fantasme, c'est d'être enculé, et bien, je suis d'accord même si ce ne sera pas cette fois-ci. Puisque ici, c’est pour te faire plaisir. Je me souviens très bien de ce qu'il m'a répondu: - C'est uniquement pour me faire plaisir? Le fantasme récurrent de mon soumis: être appelé enculé et l'être aussi, fantasme que je partageais de plus en plus et que je souhaitais réaliser au plus tôt. En effet, c’est d’une véritable envie tant intellectuelle que physique dont je parle. Quand je dis que Maître aimait posséder, je voulais bien entendu parler de soumission à ses ordres, devenir des objets de plaisir. Mon soumis allait être pénétré par un homme, moi étant spectatrice. Je demande à mon soumis de s’habiller avec une mini jupe en cuir et un string. Mon soumis confirme nos échanges sur Internet et son envie d'être sodomisé en ma présence. Le Maître demande alors si mon soumis est d'accord pour lui obéir en tout et lui précise qu'il n'y aura pas de violence et qu'il pourra toujours dire le mot qui arrêtera tout.il me regarde pour chercher mon approbation mais je garde une attitude neutre. Il dit: - Oui, je suis d'accord mais il faudrait aussi avoir l'approbation de ma maîtresse. Se tournant vers moi, il me pose la même question, je réponds après un petit moment d'hésitation : - Oui, je suis d'accord pour t'obéir. Il se lève et rejoint mon mari, assis dans le divan. Je suis en face dans un fauteuil. Il se débraguette et présente sa queue au niveau du visage de mon mari et lui dit, d'une voix soudain changée: - Suce-moi la bite! il ouvre la bouche et engouffre la bite (de belle dimension!); une main sur la hampe, l'autre lui massant les couilles. mon soumissemble accepter. Je vois la queue aller et venir dans la bouche de mon soumis qui y mettait vraiment du sien pour lui aussi, c’était une première ! Tout à coup, il s'adresse à mon soumis: - Tu m'as bien dit que tu allais m'obéir en tout, sans discussions ? - Oui, répond t il, je vais t'obéir en tout. Ainsi je serai dans son dos. Jusqu'au moment de la pénétration, c'est toi qui dirigeras nos ébats; De plus, je veux que ce soit toi qui guides ma bite dans ton anus. Compris? - Oui, oui, j'ai compris ! - C'est vraiment ce que tu veux? Attention , il n'y aura plus de marche arrière même si tu demandes d'arrêter, moi je ne le voudrai plus. Tu veux vraiment être enculé ? Réponds clairement ! - Oui, je veux vraiment être enculé pour la première fois ce soir et je ne compte pas t'arrêter en cours de route. - Eh bien, continue ce que tu as commencé alors ! J'avoue que la situation m'excitait au plus haut point, j'avais déjà envie de cette queue que je sentais contre mes fesses, pour ensuite glisser la main dans mon string. Il voulait prendre les opérations en main et donc fait comprendre à mon soumis d'accélérer le mouvement. Je remarquais qu’il avait une érection incroyable; ça lui plaisait vraiment. - Voilà, tu es un soumis vraiment un enculé à présent ! Au même moment,, prenant mes fesses à pleines mains, s'est enfoncé d'un coup. Je ne sais plus combien de fois j'ai joui, mais c'était fabuleux ! il se moquait , le traitant d’enculé, de lope. tellement il était excité, il a joui dans son string sans même se toucher !! Je ne pouvais rêver de meilleures preuves de son réel plaisir à être enculé! sous l’œil brillant de mon soumis lopette.
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Par : le 25/06/20
Dans le train du retour, la jeune fille en imperméable était assise sur la même banquette au fond du compartiment, et je vins m'installer face à elle. C'était la première fois que je pouvais la dévisager en toute quiétude, et non plus de profil comme auparavant. Elle n'avait pas un regard aussi doux que son allure générale avait pu me le laisser croire. Je voyais une lueur d'autorité qui se dissimulait mal dans ses yeux vifs et il y avait dans les mouvements de son menton, le dessin de la détermination, la marque de ceux qui n'aiment pas perdre. Poutant, la jeune fille en imperméable restait frêle et agitée de courts frémissements. Elle était vêtue d'une jupe en coton noire qui descendait au dessus de ses genoux et d'un chemisier blanc. Les talons hauts qu'elle portait la grandissaient et conféraient à sa silhouette, une rare sensualité. Elle n'était pas maquillée et ses cheveux, coupés ras à la garçonne, lui faisait comme un casque de chevalier en partance pour une croisade, le visage lavé de toute perfidie. Je détournai la tête pour regarder les cèdres couverts de givre qui défilaient à travers la vitre du compartiment. Elle referma le livre qu'elle était en train de lire. Elle glissa l'ouvrage dans son dos et contempla la pointe de ses pieds comme pour me dissuader d'entamer un dialogue. Je n'allais pas être découragée pour si peu. " Cela ne vous ennuie pas si je m'assieds là ?" demandais-je. "Je vous en prie", fit-elle avec réserve. "Vous allez jusqu'où ?" dis-je. "Je m'arrête une station après-vous", répondit-elle. Elle réprima un rire, à peine avait-elle lançé son petit trait ironique qu'elle se mordit les lèvres. Patricia avait parlé vite sur le ton d'une enfant à confesse et d'un seul coup, je la reconnus. Je parvins enfin à reconstituer la première vision que j'avais eu d'elle, de face, lorsqu'elle portait encore les cheveux longs et ondulés et qu'elle m'avait séduite et éblouie lors de notre première rencontre à la piscine. Mais oui, c'était elle. Le souvenir du bout de sa langue rose entre ses dents d'une blancheur éclatante avait habité les premières nuits de Sarah. La souveraine, la conquérante dans la domination. Ce qu'elle cherchait dans les jeunes filles qu'elle poursuivait, Sarah s'en faisait une idée assez claire. Ce n'était pas qu'elle voulut se donner l'impression qu'elle rivalisait avec les lemmes, surtout celles qui sont dominatrices, ni compenser, par une conduite masculine, une infériorité féminine qu'elle n'éprouvait aucunement. Il est vrai qu'elle s'était surprise, à vingt ans, quand elle faisait la cour à la plus jolie de ses camarades, se déshabillant pour lui faire l'amour. Mais c'était là autant de manières qu'elle affichait pour faire scandale, par enfantillage beaucoup plus que par conviction. Au contraire, le goût qu'elle avait pour la douceur de très douces lèvres peintes cédant sous les siennes, pour l'éclat d'émeraude ou de ciel des yeux qui se ferment à demi dans la pénombre des chambres, en fin d'après-midi, quand on a triré les persiennes et allumé la lampe de chevet, pour les voix qui disent encore. Aussi vive était la joie printanière et cynégétique de la chasse. Probablement non pour la chasse en elle-même, si exhaltante ou sauvage qu'elle fût, mais pour la liberté parfaite qu'elle y goûtait. C'était elle qui avait l'intiative des paroles, des baisers. Sarah menait, elle, et elle seule le jeu, et depuis qu'elle avait des amantes, elle ne tolèrait à peu près jamais que la fille qu'elle caressait la caressât à son tour. Autant elle avait de hâte à tenir son amie nue sous ses yeux, sous ses mains, autant il lui semblait vain de se déshabiller. Souvent, elle cherchait des prétextes, pour l'éviter. D'ailleurs, il était peu de femmes chez lesquelles elle ne trouvât quelque beauté. Elle aimait, après les avoir martyrisé par le fouet, voire se répandre sur les visages cette buée qui les rend si lisses et si fragiles, d'une jeunesse hors du temps, qui ne ramène pas à l'enfance, mais gonfle les lèvres, agrandit les yeux comme un fard, et fait les iris scintillants et clairs. La nudité, l'abandon des corps, la bouleversaient, et il lui semblait que ses soumises lui faisaient un cadeau dont elle ne pourrait jamais offrir l'équivalent quand elles consentaient seulement à se montrer nue dans une chambre fermée. La beauté des traces, les longues cicatrices blanchâtres qui annoblissaient la peau, la comblait. Ainsi était-elle à la fois constamment complice des unes et des autres. Il y avait des parties difficiles. Que Sarah fût amoureuse de Patricia, ni moins, ni plus qu'elle avait été de beaucoup d'autres. Mais pourquoi n'en montrait-elle rien ? Il n'y a qu'une heure qu'elles sont couchées, chacune dans une chambre, quand Patricia perçoit du mouvement dans le couloir, puis dans sa chambre. Le clair de lune jette son halo fantomatique dans la pièce. Bien qu'elle tourne le dos à la porte, elle aperçoit dans la glace Sarah qui s'avance vers son lit. Elle est nue, ses seins fermes et hauts placés ainsi que ses jambes galbées et bronzées lui confèrent une silhouette indéniablement désirable. Elle soulève le drap et se glisse dessous. Une légère brise tiède agite le rideau à la fenêtre. Sarah se blottit dans le dos de son amie, telle une amante. Patricia sent ses cuisses brûlantes et ses mamelons durs contre sa peau. - Tu voulais enfin que je te l'avoue ? J'ai très envie de te faire l'amour. Patricia se retourne brusquement, Elle porte juste un tanga en soie noir. - Sarah ! - Quoi ? Ne me dis pas que tu ne t'en doutais pas, quand même ! Patricia s'allonge dans le lit en ramenant le drap sur sa poitrine. - Je croyais que c'était un jeu, Sarah. - Eh, bien non, je n'ai jamais été aussi sérieuse de ma vie. Patricia examine Sarah pour s'assurer qu'elle est sincère. - Je ne suis pas lesbienne, affirme-t-elle au bout d'un moment. - Comment tu le sais ? - J'ai un amant. - Et alors ? Tu as déjà essayé ? s'amuse Sarah. - Tu sais bien que non. - Alors, laisse-moi faire .. Après, tu prendras ta décision. Les mains de Sarah lui prodiguent des caresses d'une douceur infinie. Elle accueille d'abord passivement le baiser de son amie, avant de s'abandonner pour de bon et de lui rendre fougueusement la pareille. Sarah faufile une main entre les fesses de Patricia, puis son index suit la fente de sa vulve. Profitant de la réceptivité de son amie, Sarah le pousse à l'intérieur, où elle découvre son sexe ouvert et humide. Ses cuisses sont moites et ses fesses, très chaudes. Le corps de son amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D’une brusque contraction, elle comprend que sa belle jouit. Les spasmes qui enferment ses doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle n’est plus que frissons. Elle vibre. Elle gémit. Elle râle. Elle crie. C’est beau, une femme s’abandonnant à l’orgasme. Après un instant de calme, ses convulsions reviennent avec plus de force. La respiration de Patricia se bloque. L’air de ses poumons est expulsé dans un long cri de plaisir. Un silence s’est fait dans la pièce. Contraste saisissant avec les sons de nos ébats. Ce calme est reposant. On est bien, dans les bras l’une de l’autre. Le réverbère éclaire légèrement la chambre. Une pénombre agréable noie la pièce et je devine plus que je ne vois le visage de Patricia. Et, bercées par les caresses douces et régulières, le sommeil a fini par nous saisir. Bientôt, je me réveille. J’ai soif. Je me décolle du corps de mon amante de la nuit en tentant de ne pas la réveiller. Je reste quelques instants appuyée contre le chambranle de la porte. Je regarde sa silhouette, seulement éclairée maintenant par le halo de la lune qui éclaire faiblement la chambre au travers des volets. Elle est belle. Plus grande que moi, plus musclée aussi. Ses courts cheveux bruns lui donne un air androgyne irrésitible; j’entends son souffle. Son corps bronzé s’étale lascivement sur le drap blanc. Je souris en m’écartant de la porte pour gagner la cuisine. Il fait assez clair dans la petite pièce pour que je puisse me servir d’eau sans allumer la lumière. Je n’ai pas envie que les néons brisent la quiétude de la nuit. J’ouvre deux placards avant de me saisir d'un verre. J’ouvre le robinet et me sers un grand verre. Je sursaute. Un corps chaud se colle au mien. Des bras se nouent sous ma poitrine. Ses lèvres se posent contre ma jugulaire. Je ne peux m’empêcher de frissonner. Sa bouche est si douce. Je pose le verre au fond de l’évier et m’appuie sur elle, en murmurant: - Je connais ton corps, mais je ne connais rien de toi. Je la sens rire gaiement alors qu’elle pose son front contre mon épaule et que ses mains descendent contre mon pubis. - Tu apprendras à me connaître. Je frémis sous ses doigts. Je ferme les yeux. Mes doigts, au dessus de ma tête, se perdent dans les cheveux bruns de mon amante. Les siens s’égarent dans ma fente encore moite et ouverte de nos plaisirs de la nuit. Humide, je le suis. Son souffle dans mon cou, ses mains sous mes seins, je frémis de ses caresses. Patricia me retourne dans ses bras. Elle se colle contre moi. Son corps est chaud et doux. Je tends mes lèvres en fermant les yeux. Sa bouche se pose sur la mienne dans un baiser plein de tendresse. Elle pose ses lèvres à de multiples reprises juste au dessus de ma bouche et sourit de mon agacement quand je veux les capturer. Elle retire son visage quand je cherche à établir un contact. Un affectueux sourire se dessine sur sa figure. - Tu es toujours trop pressée. Mes mains jusqu’alors posées sagement sur ses fesses attrapent ses joues qui me fuient. Nos langues se nouent. Sans hâte, mais dans une fièvre conviction. Je pose mes bras sur ses épaules. L’attire encore plus contre moi. Ma langue se fait plus fougueuse. On s’écarte à regret mais à bout de souffle. - J’ai raison d’être pressée ! Tu n’aimes pas mes baisers ? Son rire mélodieux me répond. Je fixe ses yeux. Un nouvel éclat transparait dans son regard sombre. Elle frémit dans mes bras. J'y vois du désir, de l’excitation, de l’appétit. Je devine dans son regard une soif inépanchable de plaisir et de passion. Son bras me décolle de l’évier. Elle me soulève pour me poser sur la table de cuisine. J’écarte les cuisses. Elle s'insère entre elles. Le haut de ses jambes frotte contre mon sexe ouvert. Un doux baiser sur mes lèvres et bientôt elle s’agenouille. Sa bouche est à la hauteur de ma vulve. Je suis trempée. Je la regarde. Elle est belle, comme cela. Cette vision m’électrise. D’un souffle, elle me fait me cambrer. Sa langue sort lentement de sa bouche et commence à me lécher. Patricia écarte mes nymphes de ses lèvres. Ses légers coups de langues remontent vers mon clitoris déjà tendu. Elle tourne autour, sans jamais le toucher. Redescend vers mon sexe moite qui implore une pénétration. Je sens les contractions désordonnées. Sa langue me pénètre. Elle fouille mon intimité docile. Elle lèche l’intérieur de mon vagin. Je rejette la tête en arrière. Un gémissement de plaisir passe mes lèvres ouvertes, elles aussi. Son organe lingual remonte vers mon clitoris. Il est dur et elle le lape, l'aspire, le pince et le mordille. D’un geste saccadé, je maintiens sa tête entre mes cuisses. Je gémis. Mon bas ventre s'enflamme. Je geins. Une longue plainte m’échappe. Le bonheur m’empêche de respirer. Je lance mon ventre contre sa bouche. Je me déchaîne. Deux doigts me pénètrent profondément. C’en est trop. Je pousse un dernier cri avant d’être prise de tremblements. Chavirée de secousses, je jouis. Elle se relève, alors que son index et son majeur continuent à me fouiller. Elle me soutient le dos en passant un bras derrière mes épaules. Ses doigts en moi ont trouvé mon point G. M'amollissant avant de partir dans de longs soubresauts, je m'abandonne en giclant dans un orgasme parcourant mon corps tendu. Quand je rouvre les yeux, je suis allongée dans le lit de ma fabuleuse amante. Ses yeux brillants dans la nuit me fixent. Je l’enjambe, mon corps encore lourd de l’abandon s’écrase contre le sien. Nos lèvres se joignent encore. Son ventre et ses abdominaux que j’avais deviné au premier regard. Ma bouche s’écarte, je m’en vais agacer le bas de sa côte droite. Mes mains lâchent ses adorables seins pour découvrir ses flancs. Ma bouche découvre pour la seconde fois de la nuit ce sexe épilé, ce clitoris érigé et le goût si particulier de cette cyprine. Je donne un bref coup de langue sur ce bouton tendu qui fait frémir mon amante et poursuit mon inlassable descente. Le vagin qui a avalé une partie de ma main tout à l’heure m’appelle de nouveau. Je le pénètre, de ma langue, de mes doigts, suivant la respiration de Patricia. Elle gémit, se tend, vibre. Je quitte ce lieu humide pour continuer la voie des délicieuses découvertes, non sans laisser mon index au chaud. Je lèche avidement le périnée. Je touche enfin mon but: le petit orifice entre ses fesses musclées. Je la bascule sur le ventre en écartant son genou pour pouvoir lui dispenser ma caresse buccale. Je lèche consciencieusement, passe sur l’anus qui se détend peu à peu, tourne, contourne et retourne. Mon doigt pénètre toujours plus profondément son intimité. Mon plaisir me guide entre ses reins, dans la vallée chaude de ses fesses, à l'entrée de l'étroit pertuis; elle se cambre pour aller à la rencontre de mes doigts inquisiteurs. Je souris aux encouragements de ma belle et fais tournoyer ma langue sur les pourtours de son anus pénétré. Quand je la sens complètement détendue, un second doigt entre en elle. Elle se redresse et se cambre encore plus en émettant une longue plainte. À genoux devant moi, soumise et débauchée. Le spectacle est beau et jouissif. Elle s'offre à moi. Le corps de mon amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D'une brusque contraction, je comprends qu'elle jouit. Les spasmes qui enferment mes doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle crie. Elle n’est plus que frissons. Je continue mes mouvements de va-et-vient pour que perdure sa jouissance anale. Après tant de jouissances, nos esprits sont brumeux. Sa main douce contre mon flanc, mes lèvres contre les siennes. Des jolis moments tendres en attendant le sommeil, de nouveau. Réveillée, elle se lève, m’embrasse tendrement et m’entraine vers la salle de bain. Elle m’enlace en me faisant rentrer dans la douche. L’eau chaude coule sur nos corps amoureux. Rapidement, la buée envahit la petite pièce. La proximité que nous impose l’étroitesse de la douche est mise à profit. Mes mains redécouvrent ce corps magnifique. Sa bouche aspire mes seins tendus. Ses doigts agacent mon clitoris. De lents mouvements en douces caresses, je suis surprise par la jouissance qui me saisit. Je me retiens à elle, me sentant vacillante. Je dépose un baiser au creux de ses reins avant de me relever. D’une pression sur son épaule, Patricia se retourne. Je prends du gel douche et poursuit amoureusement mon massage. L'intérieur de ses cuisses, ses fesses et le pourtour de son anus; je masse la zone sous les seins, si érogène. Je saisis sa poitrine, frictionne et agace les pointes. Elle gémit sous la caresse. Je souris. Je pose mes genoux contre la faïence du bac de douche. Je suis juste à la hauteur de son sexe qui semble toujours aussi demandeur. Mes mains jouent avec ses abdos et son pubis lisse. Je m’égare sur l’aine, j’embrasse le clitoris qui dépasse de ses lèvres. Elle s’appuie contre le mur. Ma langue écarte ses petites lèvres, guidée par les mouvements de bassin, j’amène mon amante à la jouissance. Je me relèva pour l’embrasser tendrement. Une bien belle nuit, en somme. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 30/06/20
On ne peut pas mesurer nos vies à nos dernières années. De cela, j'en étais certaine. J'aurais dû deviner ce qui m'attendait. Avec le recul, il me semble que c'était évident, mais les premiers temps, je trouvais que ces incohérences étaient compréhensibles et n'avaient rien d'unique. Elle oubliait où elle posait ses clés, mais à qui n'est-ce jamais arrivé ? Elle ne se rappelait pas non plus le nom d'un voisin, mais pas quand il s'agissait de quelqu'un que nous connaissions bien. Elle réprima un certain sentiment de tristesse, espèrant un jour, qu'il changerait. Il l'avait souvent promis et y parvenait en général quelques semaines avant de retomber dans la même routine. Elle n'aimait pas en discuter avec lui, essentiellement parce qu'elle savait qu'elle lui disait la vérité. Son travail était très prenant, aussi bien avant son agrégation de lettres. Elle longea une galerie d'art sans presque la remarquer tant elle était préoccupée, puis elle tourna les talons et revint sur ses pas. Elle s'arrêta une seconde devant la porte, étonnée en constatant qu'elle n'avait jamais mis les pieds dans une galerie d'art depuis une éternité. Au moins trois ans, peut-être plus. Pourquoi les avait-elle évitées ? Elle pénétra dans la boutique et déambula parmi les tableaux. Nombre des artistes étaient du pays, et on retrouvait la force présence de la mer dans leurs toiles. Des marines, des plages de sable, des pélicans, des vieux voiliers, des remorqueurs, des jetées et des mouettes. Et surtout des vagues. De toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs inimaginables. Au bout d'un moment, elle avait le sentiment qu'elles se ressemblaient toutes. Les artistes devaient manquer d'inspiration ou être paresseux. Sur un mur étaient accrochées quelques toiles qui lui plaisaient davantage. Elles étaient l'œuvre d'un artiste dont elle n'avait jamais entendu parler. La plupart semblait avoir été inspirées par l'architecture des îles grecques. Dans le tableau qu'elle préférait, l'artiste avait délibérément exagéré la scène avec des personnages à une petite échelle, de larges traits et de grands coups de pinceaux, comme si sa vision était un peu floue. Les couleurs étaient vives et fortes. Plus elle y pensait, plus elle l'aimait. Elle songeait à l'acheter quand elle se rendit compte que la toile lui plaisait parce qu'elle lui rappelait ses propres œuvres. Nous nous étions connus en khâgne au lycée Louis-le-Grand puis rencontrés par hasard sur la plage de Donant à Belle île en Mer un soir d'été. Il n'a pas dû beaucoup changer: il avait à présent vingt-trois ans, il venait de réussir comme elle l'agrégation de lettres classiques. Comme lui, j'avais conservé un air très juvénile, perpétuant mon adolescence; les visages en disent autant que les masques. Les yeux noisette, des cheveux noirs, coupés très courts, presque à ras, et la peau hâlée au soleil, épanouie, à moins de détecter quelques signes d'angoisse dans ce léger gonflement de veines sur les tempes, mais pourrait être aussi bien un signe de fatigue. Je l'ai appelé, le soir. Nous avions convenu d'un rendez-vous chez lui. Il m'a ouvert. "Tu es en retard" a-t-il dit. J'ai rougi, je m'en rappelle d'autant mieux que je n'en fais pas une habitude. Je ne comprenais pas pourquoi ses moindres propos me gênaient ainsi. Il m'a aidée à ôter mon imperméable; il pleuvait pour changer, mes cheveux étaient mouillés; il les a ébourriffés comme pour les sécher, et il les a pris à pleine main, il m'a attirée à lui, je me suis sentie soumise, sans volonté. Il ne m'a pas embrassée, d'ailleurs, il ne m'a jamais embrassée, depuis quatre ans. Ce serait hors propos. Il me tenait par les cheveux, il m'a fait agenouiller. Puis, il a retiré mon pull, mon chemisier et mon soutien gorge. J'étais à genoux, en jean, torse nu, j'avais froid; quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours cette sensation de froid, il a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Il m'a ordonné de ne pas le regarder, de garder le visage baissé. D'ouvrir mon jean, de ne pas le descendre. Il est revenu vers moi. Il a défait sa ceinture, il m'a caressé la joue avec le cuir. C'est à ce moment-là que j'ai réalisé que j'étais littéralement trempée. Je dégoulinais, j'avais le ventre en fusion et j'étais terrorisée. Il a fini de défaire son pantalon, et il m'a giflé, plusieurs fois, avec sa queue, avant de me l'enfoncer dans sa bouche. Il était si loin, du premier coup, que j'en ai eu une nausée. Il avait un sexe robuste, rectiligne, large à la base, plus grosse que mon poignet. J'ai commencé à aller et venir de mon mieux. Je me suis dit que j'avais bien mérité de sucer ce membre épais. C'était comme un viol désiré. J'étouffais un peu. C'était la première fois. Pour tout d'ailleurs, c'était la première fois. Quand il est passé derrière moi et qu'il m'a descendu le jean à mi-cuisse. Qu'il m'a ordonné de me pencher, la tête dans les mains, les fesses offertes. Quand il m'a pénétrée du bout des doigts, essayant la solidité de mon hymen, avant d'enfoncer ses doigts dans mon anus, trois doigts, d'un coup, c'était juste avant qu'il me sodomise; pas un instant, à ce moment-là, je n'ai pensé qu'il pourrait me prendre autrement. Il est revenu dans ma bouche, sa verge avait un goût acre que j'ai appris à aimer, mais là encore, il n'a pas joui. Il le faisait exprès, bien sûr. Il a achevé de me déshabiller, il m'a fait marcher à quatre pattes, de long en large. Nous sommes allés dans la cave, où il m'a fait allonger sur une table en bois, très froide; il y avait une seule lampe au plafond et il m'a ordonné de me caresser, devant lui, en écartant bien les cuisses. La seule idée qu'il regardait mes doigts m'a fait jouir presque tout de suite. Il me l'a reproché bien sur, c'était le but du jeu. J'étais pantelante, j'avais joui si fort que j'en avais les cuisses innondées, bientôt, il s'est inséré entre mes jambes, les a soulevées pour poser mes talons sur ses épaules, j'ai voulu le regarder mais j'ai refermé les yeux, à cause de la lumière qui m'aveuglait, et il m'a dépucelée. J'ai eu très mal, très brièvement, j'ai senti le sang couler, du moins j'ai cru que c'était du sang, il a pincé la pointe de mes seins, durement, et j'ai rejoui aussitôt. Quand il est ressorti de moi, il n'avait toujours pas éjaculé, il m'a dit que j'étais une incapable, une bonne à rien. Il a dégagé sa ceinture de son pantalon, et il m'a frappée, plusieurs fois, sur le ventre et sur les seins. J'ai glissé à genoux, et je l'ai repris dans ma bouche, il n'a pas arrêté de me frapper, le dos, les fesses, de plus en plus fort, et j'ai arrêté de le sucer parce que j'ai joui à nouveau. C'était un affront pour lui. Il a saisi une tondeuse à cheveux et il m'a rasé la tête. Sanglottante, il m'a dit de me rhabiller, tout de suite, sans me laver, le jean taché du sang qui coulait encore, le slip souillé par son sperme. Je lui ai demandé où étaient les toilettes. Il m'y a amenée, il a laissé la porte ouverte, me regardant avec intérêt, sans trop le monter, ravi de ma confusion quand le jet de pisse frappa la cuvette comme une fontaine drue. Il m'a donné en détail, le protocole de nos rencontres. Les heures exactes, mes positions de soumission, le collier et la lingerie que je devrais porter et ne pas porter. Il m'a ordonné d'aller tout de suite chez un sellier acheter une cravache de dressage en précisant que le manche devait être métallique. - Qu'est-ce que tu es ? M'a-t-il demandé ? - Je ne suis rien. - Non, a-t-il précisé, tu es moins que rien, tu es mon esclave. - Je suis ton esclave, oui. Cinq jours plus tard, nouveau rendez-vous, juste après les cours. J'ai apporté la cravache. La porte était entrouverte, je suis entrée et je l'ai cherchée des yeux. Il ne paraissait pas être là. Je me suis déshabillée, et je me suis agenouillée, au milieu du salon, les mains à plat sur les genoux en cambrant les reins, devant un lourd guéridon bas où j'avais posé la cravache. Il m'a fait attendre un temps infini. Il était là, bien sûr, à scruter mon obéissance. Ce jour-là, il s'est contenté de me frapper sur les reins, les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'il dit. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'il faisait cela juste pour dessiner des lignes, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'il allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique. J'ai failli essayer de me relever mais il m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligoté les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Il s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. Il s'est arrêté, il m'a caressée avec le pommeau métallique de la cravache, qu'il a insinué en moi, par une voie puis l'autre. J'ai compris qu'il voulait entendre les mots, et je l'ai supplié de me sodomiser au plus profond, de me déchirer. Mais il est d'abord venu dans ma bouche. J'avais les yeux brouillés de larmes, et je m'étouffais à moitié en le suçant. Me libérant la la bouche, il s'est décidé à m'enculer, sans préparation, pour me faire mal. Il se retira pour me frapper encore cinq ou six fois sur les seins en me meutrissant les pointes. Je me mordais les lèvres au sang pour ne pas hurler. Il m'a donné un coup juste à la pliure des genoux, et je me suis affalée sur le sol glacé. Il m'a traînée dans un coin, et il m'a attachée avec des menottes à une conduite d'eau qui suintait. En urinant sur ma tête rasé, il me promit de me marquer au fer lors de la prochaine séance. J'avais de longues traînées d'urines sur le visage et sur les seins. Au fond, c'était un pâle voyou qui avait fait des études supérieures. Et qui m'avait devinée dès le début. Il avait su lire en moi ce qu'aucun autre n'avait lu. J'ai fréquenté, un temps, certains cercles spécialisés, ou qui se prétendent tels. Des Maîtres, jouisseurs, toujours si affolés à l'idée que l'on puisse aimer la souffrance et les humiliations, capables d'élaborer un scénario d'obéissance, où toutes les infractions sont codifiées et punies mais sans s'interroger jamais sur la raison ou la déraison qui me pousse à accepter ces jeux. Car c'est alors que mon corps peut s'épanouir, se donnant à part entière. C'est l'extase, la jouissance exacerbée par des rites souvent inattendus, l'abnégation de soi. Il est peu probable que si j'avais su qu'un jour je devrais figurer nue dans un roman, j'aurais refusé de me déshabiller. J'aurais tout fait pour qu'on mentionne plutôt mon goût pour le théâtre de Tchekhov ou pour la peinture de Bonnard. Mais je ne le savais pas. J'allais absolument nue, avec mes fesses hautes, mes seins menus, mon sexe épilé, mes pieds un peu grands comme si je n'avais pas terminé ma croissance et une jeune femme qui s'était entiché de mes jambes. À cet instant, elle a les doigts serrés autour de ma nuque et la bouche collée sur mes lèvres. Comme si après une longue absence, je retrouvais enfin le fil de mon désir. De crainte que je le perde à nouveau. Nous restâmes toutes les deux aux aguets, tendues, haletantes, tandis que l'obscurité se répandait jusqu'au fond de la chambre. Elle voulut me dire autre chose à propos de la chasteté, mais ce ne fut pas le moment alors elle me prit la main et nous demeurèrent silencieuses. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/07/20
Il arrive, de nos jours, que lassés de la vie des villes surencombrées, polluées et devenues inhumaines, des citadins accomplissent un retour à la terre, à la vie campagnarde. Dans la plupart des cas, ces disciples de Rousseau, ces Robinsons agrestes ne parviennent pas à s'adapter et regagnent au plus vite leurs cités inhabitables mais, finalement, si commodes à habiter. Il en allait de même pour Patricia, dans le domaine intime qui était le sien. Elle avait découvert les charmes de la nature, les délices des longs après-midi sous bois, dans la brise murmurante et le soleil qui perce au travers des feuillages. Que d'heures exquises avec Sarah, sur l'herbe des clairières ou à l'ombre des grands rochers moussus. Que de caresses, de baisers échangés dans des nids de fougères, sur des matelas de feuilles mortes. Mais ces amours buissonnières ne permettaient que des effleurements, grisants mais décevants, avec la crainte, toujours d'être découvertes, l'impossibilité de se mettre totalement nues, en accord avec la nature environnante. Alors parfois, Patricia, après un court plaisir, allongée contre Sarah sous la voûte des pins ou des châtaigniers, avait une lancinante nostalgie de grands lits aux draps frais dans la pénombre d'une chambre aux rideaux clos. Étreindre le corps enfin dénudé de son amie, se pelotonner dans sa tièdeur, mêler ses cheveux aux siens sur la douceur fraîche d'un oreiller. Révélée maintenant à sa plus profonde sensualité, libérée de ses angoisses, elle s'abandonnait au plaisir de tout son corps qu'elle ouvrait à son amante. Plus intense encore, dans des rencontres furtives; le danger, la peur d'être surprise les rendaient plus enivrantes encore. Et Sarah se prenait à cette passion fruste, à ces amours rapides, prise dans une hâte fièvreuse dans le soir tombant, quand le vent semble chasser dans les feuillages, que la nuit s'amasse avec ses dangers, ses ombres et ses présages. Heureusement que les bois étaient vastes et solitaires autour des amoureuses. Il y avait bien une solution pour Sarah, à laquelle elle pensait depuis quelque temps déjà, mais qu'elle hésitait à adopter. C'était tout de même délicat. Il fallait faire confiance, et ce n'était pas toujours facile. Anne, oui. Il lui faudra parler à Anne. C'était une femme étonnante, la patronne de "La Licorne Royale", une femme libre, qui comprenait les choses. Elle finit par se décider un après-midi où seule avec Anne, tranquilles sous la vigne-vierge de la terrasse, elles buvaient une orangeade, l'arrangement fut trouvé. Il y avait une chambre au premier étage qu'elle ne louait jamais. Elle la lui prêterait en toute discrétion. Et Anne prit la main de Sarah, la garda dans la sienne et la serra gentiment. Un sourire amical mais presque tendre flottait sur ses lèvres. Anne aimait Sarah, sa blondeur, sa fragilité et ses airs délurés. Elle avait le goût de protéger les amours singulières, de les faciliter, de vivre un peu dans l'intimitié des passions, des "amitiés particulières." L'inauguration de "sa chambre" de l'hôtel de Lyons-la-Forêt devait être une solennité: bougies, fleurs, champagne. Elle aurait voulu un déshabillé extraordinaire pour Patricia, mais les boutiques de lingerie n'offraient hélas, sans doute que des chemises de nuit pour dames d'œuvres, tant pis. Elle passerait nue cette fabuleuse nuit d'épousailles, au terme de ces longues fiançailles champêtres qu'elles avaient vécues. Ce fut la nuit des sortilèges, des envoûtements, la joie des corps, les embrasements des cœurs, dans la lueur cérémonieuse des cierges que les grands candélabres tendaient à bout de bras. Elles s'étaient glissées comme des ombres jusqu'à la petite porte discrète qui ouvrait sur l'escalier privé. Des fleurs des champs par brassées, semblaient avoir, par magie, quitté les prés pour venir joncher la chambre d'amour. Le champagne glaçait dans un seau. Il n'y avait que la nuit alentour, et les murmures de la forêt. C'était la chambre des enchantements, une crypte ardente, illuminée par la flamme dansante des bougies. Les fumées du champagne aidant, Sarah vivait une espèce de rêve éveillé, une fête silencieuse, hypnotique et sensuelle. Elle n'avait connu jusqu'alors que la fougue maladroite d'étreintes masculines, qui n'arrivaient que très rarement à l'émouvoir, un peu par accident. Nue devant Patricia agenouillée qui la priait de demeurer immobile, droite et figée comme une idole pour qu'elle pût mieux l'admirer avant de l'éveiller par ses caresses, comme elle aurait aimé une statue, des caresses dévotieuses et d'abord tremblantes, Sarah régnait. Et puis, sur le lit où elle la coucha, elle lui révéla son corps. Jamais encore aucune bouche féminine ne s'était posée au cœur de son intimité. Et un gémissement s'éleva en elle, roula dans sa gorge à mesure que le plaisir la gagnait, montait, la saisissait dans les reins et dans le ventre, un gémissement qui devint un cri rauque lorsque l'orgasme la secoua, la tordit, comme une folle qui se cambrait, s'offrait, croyait mourir foudroyée. Et elle sut alors que le plaisir, c'était beaucoup plus que le plaisir. Les bougies blafardes finissaient d'agoniser au-dessus des stalactites de cire en larmes d'amour. L'aube d'été trouva les amantes furtives enlacées dans un sommeil heureux. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/07/20
Elle ne la comprenait pas très bien. Plus tard, seulement, elle avait imaginé ce qu'elle voulait dire. Ce n'était qu'un rêve. Ce qui était solide et vrai, c'était son visage qu'elle voyait très bien à cette heure-là. Il était plein de reflets, comme les eaux noires qui coulaient plus bas. Ce visage ne faisait qu'un avec le fleuve. Patricia sentait qu'elle serait entraînée assez loin. Ce fleuve puissant où elle entrait aux côtés de Sarah ne la lâcherait pas. Elle voyait sa bouche qui remuait dans la nuit, pour parler. Dans une autre nuit, elles pouvaient s'approcher et s'embrasser. Comme un être fiévreux, elle se perdait dans ses cheveux, dans son corps. Des lèvres, des mains, tels étaient les charmes qui servaient à la faire souffrir. Ils l'étendaient sur des plages inconnues et la recouvraient de plaisir. Patricia sentait ce plaisir dans son sang. Elle demeurait dans un désir qui lui faisait sentir chaque centimètre de son corps. Étendue, les jambes et les bras écartés pour tenir plus de place et mieux s'offrir à ce trouble, elle ne voyait plus que les fantômes qui l'entouraient. À chaque battement de paupière, quelque chose lui sautait au visage, sa propre main nue sous les rayons de lune, sa main immobile, et pourtant cette main occupait l'espace, elle s'étendait sur son corps et le faisait trembler, elle caressait un autre corps impossible, les yeux de Patricia voyaient tout cela. Presque tout ce qu'elle avait fait avec Sarah lui revenait avec une radieuse et atroce précision. Quand des détails venaient à lui manquaient, elle passait des heures à des reconstitutions minutieuses. Elle parvenait ainsi, avec des repères dérisoires qui lui renvoyaient l'un à l'autre et au prix d'efforts démesurés, à rétablir une chronologie complète de leur relation depuis Rome. C'est dans le désespoir de ces évocations enchantées qu'elle dormait en rêvant. La nuit entière se passa à dans cet engourdissement aigu et lourd. Pauvre Patricia. Elle aimait sa Maîtresse. Elles avaient toutes deux d'étranges relations. Rien de compliqué chez elle. Elle attendait. Elle était pleine d'illusions. Ce qui lui manquait n'était pas à proprement parler Sarah, mais l'usage d'un corps de jeune fille, dont elle pût faire ce qu'elle voulût. Chaque abandon lui serait le gage d'un autre abandon qui lui serait exigé. Il serait impossible qu'elle en fût comblée. On ne pouvait pas dire qu'elle se défendit, ni se méfiât. Quand elle cédait aux châtiments, elle cédait brusquement, et l'on aurait dit entièrement, devenant soudain quelqu'un d'autre, pendant une heure, pendant une nuit. Le reste du temps, elle était à la fois provocante et fuyante, d'une incroyable habileté à l'esquive, s'arrangeant sans jamais une faute pour ne donner prise ni à un geste, ni à un mot, ni même à un regard qui permît de faire coïncider cette triomphante avec cette vaincue, et de faire croire qu'il était si facile de la forcer à la soumission. Sarah avait cru ou voulait croire, pour se donner des excuses, que Patricia serait farouche. Elle fut détrompée aussitôt qu'elle voulut l'être. Patricia n'était pas sentimentale, pourtant elle aimait sa Maîtresse et ne s'en cachait pas. Elle ressentait déjà l'orgueil qu'éprouve celle qui est l'objet de sévices de la part de l'être aimé. Chaque coup pouvait alors s'interpréter comme une marque d'intérêt, voire d'amour. Elle ne s'était jamais résignée au sort qu'elle avait librement choisi. N'ayant pas la nature d'une guerrière, ne sachant opposer la violence à la cruauté, elle avait appris à dominer celles qui usaient d'elle en rendant mystique l'offrande de sa soumission. C'est ainsi que les esclaves vivent. Elles sont les seules à détenir les clefs des caves sombres où les fantasmes des Maîtres les hissent au rang de divinités. Patricia déverouilla avec peine les cadenas qui la retenaient encore prisonnière des chaînes, dénoua rageusement le bâillon et se coucha en chien de fusil, la tête enfouie sous les draps. Elle tremblait toujours, mais de froid cette fois. Tous ses muscles, raidis par la tension des menottes métalliques, lui faisaient mal. Elle aurait voulu remuer, se lever, s'habiller. Tout effort lui semblait insurmontable. Malgré elle, des ondes de plaisir la parcouraient encore, comme un orage qui ne s'éloigne que peu à peu, abandonnant ça et là d'ultimes grondements. Libérée de ses chaînes, elle se sentait plus impuissante que lorsqu'elles l'entravaient. Les larmes lui montèrent aux yeux comme un torrent. Elle se mit à pleurer fénétiquement, sans bruit mais les épaules secouées de spasmes, et cela dura assez longtemps. Elle dut dormir un peu. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Sarah. Patricia secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Patricia avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait et ne la lâchait plus. Sarah voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en donnant vie à ses fantasmes. Elle mime la résistance mais c'est pour mieux en profiter. N'a-t-elle pas elle-même avoué qu'elle affectionnait particulièrement les fantasmes de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvit. Patricia distingua dans l'embrasure une silhouette. La lumière l'aveugla. C'était Sarah mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la considérait d'un œil narquois. Elle se coucha en travers du lit, les mains derrière la nuque. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Patricia la vit poser les mains bien tendues de part et d'autre de sa vulve avec une douceur innatendue. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Leur contact, même s'il demeurait ferme, n'avait plus du tout la violence d'auparavant. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre une orange, avec soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Patricia ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire et pour qu'elle lui fiche la paix. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de spectatrice, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Patricia, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où l'inconnue mordilla son clitoris, Patricia se convulsa longuement dans ses chaînes et tremblait encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, bien sûr elle avait eu honte. Mais aussi longtemps qu'on usait d'elle, elle n'était que pensée et désir pour Sarah. Elle l'aimait et c'est ce qu'elle voulait. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 23/07/20
Oleg et Kathrin sont en couple. Ils adorent baiser. Ils se sont rencontrés dans un club de lutte Gréco Romaine de Moscou. Bien sûr,, ils ont voulu jouer à la lutte sexuelle où celui qui gagne domine l'autre. Interdit de pénétrer l'autre pendant la lutte, par contre pour compenser la différence de masse, Kathrin a droit à la saisie des couilles et du pénis. Une arme redoutable qui lui donne souvent l'avantage. Oleg croit avoir gagner. Il écrase Kathrin de tout son poids et l'immobilise. Il protège ses couilles de la main droite. Kathrin est rusée. Cette fois elle glisse sa langue dans une oreille d'Oleg et le chatouille. Il se déconcentre. Trop tard, une main vient de le choper par les couilles... -Alors mon doudou, on fait moins le malin. -Salope, tu m'as encore baisé -Tu abandonnes ou je te castre ? -J'abandonne pardi, pas le choix. On devrait interdire les chatouilles dans les oreilles. -Dis pas de conneries, t'as pedu, t'as perdu, on râle pas et tourne toi, je vais t'enculer au god ceinture, tu te sentiras bien mieux après. -Salope ! ...putain pas si fort avec le god...Ouille... -Mais t'es une vraie gonzesse mon doudou et tu aimes cela, regarde tu coules. -Salope, tu me fais jouir. -Allez, viens mon doudou, viens te finir dans ma chatte, tu l'as bien grosse à présent. Oleg ne se fait pas prier, il défonce la chatte de Kathrin qui ruisselle et explose un orgasme de mammouth de Sibérie. -Putain que c'est bon ! t'es la plus grosse salope des rives de la Volga ! La morale de cette histoire c'est qu'un enculé bande mieux après s’être bien fait mettre.
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Par : le 23/07/20
Chapitre 5 : Ma femme soumise Nous sommes un couple libéré. Chacun suit ses envies. Nous avons des rencontres séparées ou des rencontres en couple. Notamment des rencontres candaulistes. Un soir, Nathalie s’adresse à moi : Chéri, je vais te parler d’un nouveau fantasme. Je t’écoute. Voilà, j’ai rencontré un homme. Pour le moment, il ne s’est rien passé. Mais il m’a proposé de devenir sa soumise.. Et qu’as-tu répondu ? Que j’allais en parler à mon mari et que nous déciderions ensemble. C’est d’abord toi que ça regarde. Mais tu ne serais pas contre ? Non. Reste à en définir les modalités. Je peux demander à cet homme, Paul, de venir un soir à la maison pour en parler tous les trois. D’accord. Paul vient donc ce soir. Nous l’accueillons autour d’un apéritif. Je m’adresse à Paul : Monsieur, quelles sont vos intentions concernant Nathalie ? Je m’appelle Paul et on peut se tutoyer. D’accord, Paul. Voilà, ta femme m’intéresse, je sens qu’elle pourrait devenir une bonne soumise. Et j’ai eu l’impression qu’elle n’était pas contre. Mais que deviendrait notre couple ? Rien ne changera. Tu es son mari, elle restera ta femme. Rien ne doit changer dans votre relation affective ou sexuelle. Je retrouverai Nathalie lors de séances où elle m’appartiendra. Il ne s’agira que d’un rapport dominant / soumise sans aucun autre sentiment. Je choisirai également ses partenaires. A priori, pas de problème. Pourra-t-elle refuser certaines pratiques ? Bien entendu, je signerai avec elle un contrat qui stipulera les interdits. Quelle sera la durée ? Nathalie ou moi-même pourront arrêter cette relation quand nous le voudrons. Et où vous rencontrerez-vous ? Chez moi ou ici. Quel serait mon rôle ? Tu peux assister aux séances, tu peux filmer mais tu n’as pas le droit de participer. Et quel est le but ? Transformer, faire évoluer. Ta femme doit devenir une chienne. Je m’adresse à Nathalie : Qu’en penses-tu ? Ça me convient. Puis à Paul : Quelles sont les pratiques incontournables ? Sexuellement, ses trois orifices doivent toujours être disponibles sans qu’elle ait le choix. Bien entendu, si elle me suce, elle doit accepter d’avaler. Et les autres pratiques ? J’aime bien dilater chatte et anus. J’aime bien cravacher ou fouetter. J’aime bien uriner dans une bouche. J’aime bien prêter ma soumise. Nathalie a-t-elle déjà fait l’amour avec une femme ? Oui et elle adore. Je m’adresse à Nathalie : Qu’en penses-tu ? Tout ça me convient. Je m’adresse à Paul : J’opposerai quand même une objection. Nathalie ne devra pas être prostituée. Aucun souci, je suis dominant, pas un mac. Alors, c’est parfait. Paul nous présente alors un contrat en double exemplaire. Toutes les règles y sont spécifiées. Une rubrique reste à remplir : "Restrictions, la soumise refuse absolument les pratiques suivantes". Nathalie me consulte du regard et inscrit le mot "Néant". Puis elle signe les deux exemplaires. Paul fait de même. Paul et Nathalie ont chacun un exemplaire. Ils sont liés. Paul s’adresse à Nathalie. Dorénavant tu m’appelles Maître et tu me vouvoies. Bien, Maître. Nous convenons d’une date pour la première séance. Ce sera samedi en début d’après-midi. Paul s’en va. Je m’adresse à Nathalie : Satisfaite ? Oui, merci. Tu as bien réfléchi aux engagements que tu viens de prendre ? Oui. Tu ne crains pas le fouet ? Je crois que j’aimerai. Très bien. Nous sommes samedi en début d’après-midi. Nathalie est contractée. Tu es stressée, tu as peur ? Oui, peur de ne pas être à la hauteur. Mais je suis avec toi. Tu vas satisfaire Paul et, en même temps, me satisfaire. Paul arrive. Il vient me serrer la main. Je commence à prendre des photos. Nathalie s’adresse à lui : Bonjour, Maître. Bonjour, salope. À poil ! Bien, Maître. Nathalie se déshabille. Reste debout, les bras le long du corps. Oui, Maître. Paul se déshabille et s’approche de Nathalie. Il en fait le tour. Il commence à caresser les fesses puis passe sa main sur la chatte. Écarte les jambes. Oui, Maître. Il enfonce un doigt dans la chatte de Nathalie puis présente son doigt devant la bouche de Nathalie qui se met à le lécher. Puis les mains de Paul tâtent les seins de sa soumise. Ils les pincent. Nathalie émet un petit cri. Ta gueule, je ne veux pas t’entendre. Oui, Maître. Paul se place face à Nathalie et lui administre une belle paire de claques. Tu dois me remercier, connasse. Merci, Maître. Tu dois toujours me remercier pour l’attention que je te porte. Oui, Maître. Paul prend Nathalie par les cheveux et me demande de lui indiquer la salle de bain. Il fait entrer Nathalie dans le bac à douche et lui ordonne de s’agenouiller. Il entre dans la cabine et présente son sexe devant la bouche de Nathalie. Ouvre ta bouche. J’ai envie de pisser. Oui, Maître. Et tâche de ne rien perdre, je veux que tu avales tout. Bien, Maître. Paul commence à uriner, il règle son débit pour que Nathalie puisse recueillir et avaler. Je filme cette scène. Quelques gouttes ont coulé sur les seins de Nathalie. Paul donne une paire de gifles à Nathalie. Tu as laissé couler quelques gouttes. Ramasse avec tes doigts et lèche. Oui, Maître. Nathalie récupère l’urine sur ses seins avec ses doigts qu’elle lèche ensuite. Tu as oublié quelque chose. Pardon. Merci, Maître. Et Nathalie reçoit à nouveau une paire de claques. Reste à quatre pattes ! Relève bien ton cul ! Tu vas avancer jusqu’au salon en écartant bien tes cuisses ! Bien, Maître. Nathalie est au milieu du salon, à quatre pattes. Tu vas te mettre en position d’attente, jambes repliées, ton cul sur tes talons, les bras dans le dos. Oui, Maître. Paul va fouiller dans le sac qu’il a apporté et en sort un fouet. Tu vas compter à haute voix chacun des coups et me remercier. Oui, Maître. Paul commence par un coup sur les seins. Un. Merci, Maître. Et il continue ainsi en frappant de plus en plus fort. Nathalie compte jusqu’à cinq et remercie à chaque coup. Lève tes bras. Oui, Maître. Paul frappe Nathalie sur le dos. Dix coups en tout. La poitrine et le dos de Nathalie sont zébrés. Mais elle a résisté. Maintenant viens me lécher les pieds. Oui, Maître. Paul s’installe sur un fauteuil et Nathalie se déplace jusqu’aux pieds de son Maître qu’elle se met à lécher à grands coups de langue. Paul commence à transformer Nathalie en une chienne obéissante. Elle continue à lécher, elle semble y prendre du plaisir. Mets-toi à genoux et viens me sucer, salope. Oui, Maître. Nathalie avance sa bouche et commence à lécher le gland de son Maître. Caresse-moi les couilles Puis Paul lui prend la tête et lui enfonce sa queue dans la bouche. Il baise sa bouche. Il doit toucher le fond de sa gorge. Viens te placer sur moi, viens te faire baiser. Et je t’interdis de jouir. Oui, Maître. Nathalie se place à califourchon et sa chatte absorbe la queue de son Maître. Je pense que ma femme aura du mal à ne pas jouir. D’ailleurs, elle a un orgasme. Qu’est-ce que je t’ai dit, connasse ? Pardon, Maître. Tu seras punie. Oui, Maître. Tourne-toi et viens placer ton cul sur ma queue. Oui, Maître. Nathalie se place de façon à se faire enculer par son Maître. Elle effectue des mouvements verticaux pour accentuer la possession de son cul. Elle arrive à ne pas jouir. C’est au tour de Paul de jouir dans le cul de Nathalie. Viens me nettoyer la queue avec ta langue, salope. Oui, Maître. Nathalie s’agenouille à nouveau et nettoie le sexe de son Maître. Puis Paul se lève. Tu as joui, pétasse. Oui, Maître. Je vous demande pardon. Mets-toi debout. Paul prend son fouet et assène dix coups de fouet sur le ventre et sur les fesses de Nathalie. Celle-ci a dû bien entendu décompter les coups et remercier à chaque fois son Maître. Paul s’approche de moi. Ta femme s’est bien comportée sauf quand elle a joui. Si tu veux me rendre un service, tu peux l’entraîner à ne jouir que sur commande. J’essaierai. La séance est terminée. Paul se rhabille. Nous nous serrons la main. Il s’approche de Nathalie. Tu me dis au revoir et, en même temps, tu me baises les mains. Au revoir, Maître. Nathalie baise les mains de son Maître. Paul s’en va. Nathalie s’adresse à moi : Mon chéri, je vais prendre une douche. Tu peux y aller. Nathalie revient de la douche. Elle me rejoint sur le canapé. Son corps est encore marqué par les coups reçus. Alors ? Je suis ravie. Tu as aimé te faire fouetter ? C’est une révélation. J’ai adoré. Et la séance dans la douche. J’ai aimé aussi mais ce n’est pas facile de tout retenir. Tu as joui. Oui, je n’ai pas pu m’en empêcher. Paul m’en a parlé. Il aimerait que je t’entraîne à ne jouir que sur commande. J’aimerais que tu le fasses. C’est d’accord. Et les traces de fouet sur ton corps ? Je les ai acceptées. Elles te gênent ? Pas du tout. Il faudra s’y habituer. Tu as envie de continuer avec Paul ? Plus que jamais. Mais promets-moi une chose. Oui ? Si tu as envie que j’arrête, tu me le dis, j’arrête aussitôt. Continue. Qu’est-ce que ça changera entre nous ? Te faire jouir sur commande et voir les marques sur ton corps. Tu demanderas à Paul de ne pas trop te marquer pour les vacances, il ne faudrait pas faire croire que tu es une femme battue involontaire. Et toi, tu ne pourrais pas me battre ? Je pourrai essayer. Mon chéri, je t’aime. Tu m’as permis de me révéler à moi-même. Quand la prochaine séance ? Mon Maître doit me téléphoner mais j’irai certainement chez lui. Je te raconterai. Si tu veux. Je t’aime et j’ai apprécié cette séance. Ça t’a fait bander ? Oui. Nathalie s’agenouille, dégage mon sexe et l’engloutit. J’ai droit d’emblée à une gorge profonde. J’appuis mes mains sur la tête de ma femme pour accompagner ses mouvements. Je jouis rapidement au fond de sa gorge.
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Par : le 02/08/20
L'Agamemnon glisse sur les abîmes insondables des vastes cieux, en route vers deux exoplanètes fort lointaines où l'on est certain de trouver de la vie. Nous n'avons pas recours à l'hibernation pour ce voyage qui doit durer plus d'un siècle terrestre, pour une raison simple, c'est que la durée de vie d'un humain est d'environ Huit à neuf cent ans, en parfaite santé. Le corps n'est qu'un véhicule. L'homme ne meurt plus en fait, les femmes ne procréent plus. Lorsqu'il faut changer de véhicule corporel, l'âme est transférée dans une machine puis réimplantée dans un corps neuf et presque parfait. On peut choisir d'être homme ou femme. Les hommes sont peu nombreux et sont les maîtres absolus. les femmes obéissent à leur homme qui est souvent polygame. C'est mon sort et j'ai mes douze femelles soumises, toutes des militaires et des pilotes émérites qui font partie de mon escadrille de chasse qui escorte l'Agamemnon. La mort violente est bien sûr possible pour nous car en combat, il n'est pas possible de transférer l'âme dans une machine. Il nous faut accepter la mort à l'ancienne, avec tous les risques qu'elle comporte, aussi loin de notre terre mère et de son champ magnétique de protection. Nous approchons. La vitesse de l'Agamemnon ralentit et nous devrions pénétrer ce nouveau système avec son étoile centrale dans moins de dix ans. J'ai passé six cent ans dans ce corps et toujours en pleine forme. Il faut bien cela, avec mes douze femmes à honorer...et ce sont des gourmandes qui adorent la bite. Là je m'occupe du lieutenant Asthon, une qui adore être attachée et bien fouettée. J'adore lui rougir son beau cul et quand il est bien chaud, je la sodomise d'un coup. Le viol de ses reins lui arrache des orgasmes incroyables. Sa cyprine coule le long de ses superbes jambes très musclées. Elle vibre et tremble sous les coups de fouet. Une dure qui râle son plaisir. Après on s'allonge et ellese détend. C'est à ce moment que sa douleur se transforme en plaisir. Je la laisse méditer. Elle se love dans mes bras. Mes autres femmes viennent. Nous sommes bien ensemble, nous aimons être ensemble. Nous avons tout le temps. Mon sexe se dresse. Je regarde autour...une chatte s'offre et je la pénètre d'un coup. Je n'aime pas les préliminaires, j'aime défoncer de la chatte bien étroite et tonique. Mes douze femmes sont très pneumatiques. C'est chaque fois l'extase. Le lieutenant Asthon émerge de sa méditation, de son subspace. Elle caresse ses fesses brûlantes. -Allez les filles, on retourne sur simulateurs, allez, un bon entrainement au combat ! Toutes ont passé leurs combinaisons et sont allées dans les simulateurs tester des routines, procédures et combats. Elles sont adorables et très professionnelles. Je ne sais pas ce que nous allons rencontrer dans ces mondes nouveaux, mais nous sommes prêts. La morale de cette histoire c'est que les hommes c'est fait pour vivre en pachas.
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Par : le 03/08/20
Rien n'est plus érotique, plus stimulant pour l'imagination, plus échauffant pour les sens, que l'extrait du "Rouge et le Noir" où Julien après avoir gravi les degrés d'une échelle pénètre par la fenêtre dans la chambre de où l'attend Mathilde de la Mole: "C'est donc toi, dit-elle en se précipitant dans ses bras ...".................................................." Rien de plus sensuel que cette ligne de points, comme la suggestion qu'elle provoque. Quelle nuit réelle aura donné autant d'émotions, de feu, dans le cœur ? Ce jour-là, Stendhal n'a pas imposé une scène d'amour au lecteur. Il a fait beaucoup mieux. Il lui à prié d'entrer dans la chambre, de prendre Mathilde dans ses bras, toute chaude et frémissante dans sa chemise de nuit, et de faire à sa guise, jusqu'à l'aube, tout ce qu'il voulait. Rien de plus efficace pour la littérature érotique que la liberté de l'esprit. La volupté, les caresses, la sensualité permettent de réinventer le plaisir sexuel en dehors des normes pornographiques dominantes, la littérature érotique féminine insiste sur l’imagination et le désir pour créer un climat sensuel, contre le plaisir immédiat; cette conception de la sexualité semble aussi plus réaliste que les scénarios érotiques occultant les relations humaines, avec leurs frustrations et leurs contrariétés; dans la pornographie traditionnelle, les individus se livrent au plaisir sexuel sans même se rencontrer et se connaître. Que l’amour soit un chef-d’œuvre, que l’éros soit poésie, nul n’en disconviendra; non pas au prix toutefois du rejet de la négativité, ce noyau de réel au cœur de l’expérience érotique. Cette part maudite que tous les auteurs affirment diversement est inséparable du travail littéraire dont elle est la source. L'odeur d'un parfum excite, une fragrance inédite, le corps devant elle se raidit. Revenons à l'amour, puisqu'il n'y a que cette passion éphémère qui donne seule à la vie un goût d'éternité. Souvent des images me reviennent. Chaudes, épicées, elles se superposent aux visages et aux corps. Les femmes que j'évoque m'apparaissent alors dans l'éclairage violent de de leur autre vie, celle ardente du lit, de la volupté, des étreintes. Ces souvenirs familiers deviennent aussi étrangers que la mémoire d'anciens accès de folie. Pourtant un rien les ressuscite. Un mot, une anectode, un parfum. Aussitôt s'éveille et s'anime le théâtre de la jouissance, de l'extase. Je me demande quel lien l'unit à l'amour ? Sommes-nous dans les cris que nous poussons ou que nous suscitons dans l'acôve ? Quelle part de nous-mêmes participe à ces coups de reins, à la furie des corps embrassés à bouche-que-veux ? De ces feux éteints, que me reste-t-il ? Rien n'est volatile comme le souvenir de la volupté. Mais quelle denrée périssable que le seul plaisir. Le passé n'est pas le temps du désir. Celui-ci s'enflamme et s'enfuit ailleurs aussi vite qu'il était venu, comme une amante oublieuse et volage. Au présent, c'est le sexe qui nous tient, nous insuffle ses ardeurs; au passé, il faut faire un effort de mémoire pour rallumer nos anciennces fièvres. Car ce sont rarement les moments parfaits où tout concourait à l'harmonie de l'amour et des siens, les instants de la plénitude où la vie rendait justice. Ces heures-là, douces comme de paisibles siestes, basculent dans l'oubli comme tant de moments du bonheur passé. Nous ne conservons en souvenirs que les nuits d'excès et les scènes de perversité. La mauvaise humeur passa. Pas la blessure, qui demeura intacte. Cet échec ne fut pas inutile. Il donna matière à réfléchir. Je ne cessais de penser à Charlotte, non plus dans l'espoir d'un retour d'affection. J'étais trop meurtie pour remettre en route cette machine à souffrir, mais pour tenter d'élucider l'énigme de sa conduite. D'autant qu'elle ne fit rien pour se justifier. Je ne reçus pas de nouvelles d'elle, ni lettre ni message d'aucune sorte. Elle s'était évanouie dans le silence. Cela fut l'occasion d'un examen de conscience. Avais-je des torts envers elle ? J'avais beau me livrer à la plus sévère critique de mes faits et gestes depuis notre rencontre, je ne trouvais rien à me reprocher. Pourtant j'étais experte en autodénigrement; mais en la circonstance, quel que fût mon désir de me flageller et de me condamner, force est de constater que pour une fois, peut-être la seule dans une vie amoureuse déjà longue et parsemée de petites vilénies, mon comportement se signalait par son honnêteté. Mais un doute affreux me traversait. N'était-ce pas justement dans cette honnêteté un peu niaise que résidait mon erreur ? Pourquoi s'imaginer que les jeunes filles veulent être traitées comme des saintes ou des chaisières ? Peut-être ce respect n'était-il pas de mise avec elle ? Ne m'eût-elle pas mieux traitée si je l'avais bousculée au lieu d'accumuler ces stupides désuets préliminaires ? L'amoureuse et la tacticienne, qui dans le succès amoureux ne font qu'une, s'affrontaient dans l'échec. Elles se donnaient toujours réciproquement tort. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/08/20
– Tu sais, ça m’excite vraiment de voir un mec se faire dominer par un autre mec. J’adore regarder ce genre de vidéos. Avec toi, je vais pouvoir avoir ça en vrai ! Un bon suceur, un bouffeur de queue qui se fera bien dilater le cul. Je vais te choisir des amants hors normes ma pute. Je vais me régaler. Rien que d’y penser je mouille ! Mais comme je suis une bonne Maîtresse, je vais te préparer t’inquiète pas ma pute. Tu vas voir, je suis très gentille en fait. Je restai dans ma position, à genoux, yeux baissés. Les mots de Maîtresse Caroline m’avaient fait débander. Je ne m’imaginais absolument pas offert à des gays dominants qui feraient de moi leur lope. Mais je savais aussi que je n’avais pas vraiment les moyens de négocier avec Caroline. -Ennia, ma salope en chaleur, va chercher de quoi travailler ma nouvelle lope. Il va falloir qu’on la prépare. J’ai vraiment envie de réaliser mon fantasme, et pas dans trois mois. Ennia disparut à la salle de bains et revînt rapidement avec un plateau qu’elle déposa sur le guéridon, à côté de Caroline. Je n’osai lever les yeux pour regarder mais j’imaginais sans peine qu’elle allait vouloir assouplir mon cul. Je ne lui avais pas dit que c’était là un des mes fantasmes les plus intenses. Je me sentais profondément hétéro. Les hommes ne m’avaient jamais attiré. Au contraire. Mais je voulais découvrir le plaisir anal avec une femme, me faire prendre par un god ceinture. Si possible celui de ma Maîtresse. J’en avais vraiment envie, et je me mis à rebander immédiatement. Maîtresse Caroline le remarqua. – On fait sa mijaurée mais quand je parle de te fourrer le cul tu bandes bien dur ma lope. Tu vois que tu en as envie. Tu vas aimer. Mais pas autant que moi !. Elle pris un collier, large, noir, et me le passa autour du cou. Elle y attacha une laisse et me tira brutalement. – Allez la lope, en position. A quatre pattes sur la table basse. Je n’avais pas vu qu’elle avait aussi empoigné sa cravache. – Tu es une pute à baiser maintenant, alors offre toi bien. Cambres toi mieux que cela sale chienne. Ma dominatrice perverse ponctua son ordre d’un coup de cravache sur mes fesses. Je laissai échapper un cri, plus de surprise que de douleur. – Je t’ai à peine touché. Tu te fous de moi ou quoi ? Cinq coups, pour t’apprendre à la fermer. Compte et remercie moi. -Schlaaack. Un, merci Maîtresse Caroline. -Schlaaack. Deux. Merci Maîtresse Caroline. -Schlaaack Trois. Merci Maîtresse Caroline. -Schlaaack Cinq. Merci Maîtresse -C’EST MAITRESSE CAROLINE PETITE PUTE DEBILE. Tu viens d’en gagner un sixième ! Et elle frappa plus fort. J’étouffais tant bien que mal un cri de douleur. J’avais l’impression d’avoir le cul en feu, et je savais qu’elle avait frappé moins fort que tout à l’heure, avec Ennia. Elle avait vraiment du souffrir le martyr. Je n’aimais pas la cravache, et j’avais mal. – La salope, prépare le. Et mets la dose. Je suis énervée maintenant. J’ai besoin de me calmer. Tant pis pour lui ! Tu as 5 minutes, je reviens. Je sentis les doigts d’Ennia se poser sur mon anus. Ma seconde Maîtresse me caressait doucement, étalant un liquide froid que je savais être du lubrifiant. Elle me pénétra d’un doigt, le faisant coulisser. J’adorais cette sensation, pour l’avoir souvent expérimenté par moi-même. – Détends toi…. je vais te dilater un peu plus. Elle enfonça un deuxième doigt. J’essayais de me cambrer au maximum, et de bien lui offrir mon trou. Je venais même à la rencontre de ses doigts, pour lui signifier qu’elle pouvait y aller. Elle se retira et remplaça ses doigts par une canule fixée sur la bouteille de lubrifiant. Elle m’en injecta une bonne dose puis repris son massage anal, en ajoutant un troisième doigt, plus difficilement. -Tu es étroit je trouve, tu as vraiment besoin d’être assoupli, sinon tu vas morfler. Tu sais, je n’ai jamais enculé un mec, mais c’est mon fantasme. Maîtresse m’a promis qu’elle me permettrait de te baiser, un jour prochain. Baisé par ma déesse rousse. L’idée d’appartenir à Ennia me fit bander instantanément. Et je me mis à rêver, sans plus aucune retenue, l’imaginant avec un god ceinture énorme, la suppliant de me baiser, de faire de moi sa femelle. L’appelant mon amour, ma chérie. Je tombais amoureux d’elle. Et cette évidence me bouleversait. Je vivais. J’exaltais. Je brûlais de ce feu auquel je ne pensais pas me réchauffer à nouveau. J’avais 20 ans, et j’étais emporté par cet élan de liberté et de sentiments. J’avais besoin d’elle. Besoin de la sentir, de pouvoir la regarder, de son sourire, de son corps. J’étais accro. Dès la première prise. Pire qu’un pipe de crack. Et si pour avoir ma dose, je devais devenir la pute, la chienne de Maîtresse Caroline et accepter d’aller loin, très loin dans la soumission aux désirs de ma Maîtresse, j’en acceptais par avance les conséquences. Servir Caroline était la concrétisation de mes fantasmes. Aimer Ennia et pouvoir vivre cet amour était bien au delà. J’étais sans doute fou de penser tout cela. Caroline devait m’avoir drogué pour que je délire à ce point. J’étais un homme marié, un père de famille, et je redevenais un ado transi d’amour pour une déesse aux cheveux rouges. Je ne savais plus rien. Je ne savais qu’une chose. Alors que les doigts d’Ennia me fouillaient le cul, j’étais en transe et j’en voulais plus. -Alors, ma lope est prête ?. Caroline revenait. Plus sublime dominatrice encore que dans mes rêves les plus érotiques. Corset de latex, longs gants, cuissardes aux talons aiguilles vertigineux. Une créature surgit d’internet où pullulent les Maîtresses aux physiques parfaits, dignes de l’objectif de Christophe Mourthé. Elle était belle, attirante, et la plus excitante femme qui soit au monde. Du moins à mes yeux et en cet instant. Mon désir de me soumettre atteignait son apogée. (NDLA: Le désir sexuel, au risque de déplaire à nombre de Maîtresses et de paraître d’un égoïsme typiquement masculin, a toujours alimenté mon désir de soumission. J’ai besoin de désirer une femme pour me donner à elle et pour la servir. Ce désir physique est indispensable pour moi, même s’il est aussi, et je le sais parfaitement, ma plus grande faiblesse. En le maîtrisant, une femme dominatrice possède le moyen le plus sûr de s’assurer mon obéissance. Sans ce désir, je ne suis qu’un gentleman, respectueux des femmes. Mais si une Maîtresse me séduit, si elle sait jouer de mon désir, alors je deviens le plus dévoué des esclaves.) -Hmmm tu n’y es pas allée de main morte ma chienne. Tu l’as gavé de lubrifiant. On dirait qu’il mouille de la chatte. Tu as peur que je lui fasse mal ou quoi ?. En prononçant ses derniers mots, Maîtresse Caroline posa la pointe d’un plug sur mon anneau et poussa d’un coup. Je laissai échapper un bref gémissement, de surprise plus que de douleur. Caroline avait du utiliser le plus petit de ses plugs et je n’avais pas souffert. Etonnée par la facilité avec laquelle elle m’avait pénétré. Sans doute les doigts de ma déesse rousse m’avaient-il bien préparé, avec la douceur qu’elle me témoignera toujours lorsque nous serons ensemble, et ce encore aujourd’hui. -Et bien ma pute…. on dirait que ton cul est fait pour ça. Tu es étroit mais très souple…. on va essayer avec un plus gros calibre. Regarde ! Maîtresse Caroline me présentait un plug beaucoup plus gros. Conique et d’un noir luisant. -Il fait 5 cm à sa base. Celui-là, tu vas le sentir passer. Elle pesa d’abord doucement sur ma rondelle. M’ouvrant petit à petit. Il était effectivement beaucoup plus large, et même si j’étais bien graissé, la dilatation devint rapidement douloureuse. -Pousse ma chienne… je suis sûre que tu peux le prendre. Maîtresse Caroline appuya plus fort et mon anneau céda, m’arrachant un cri de douleur, aussitôt ponctué d’une claque sur mon cul. – Chuuuut ma lope. Tu souffres en silence ou je te corrige à la cravache. Tu es bien rempli. On va le laisser un peu en place, que tu t’habitues. Je veux que tu te dilates au plug chaque jour. Je te donnerai un programme d’entrainement, progressif. Je veux que ma lope soit bien ouverte, et toujours prête à se faire enculer. La truie, passe moi mon god-ceinture. C’est pas le tout de lui entraîner le cul, il faut aussi entraîner sa bouche et sa langue, si je veux en faire un bon suceur de queue. Ennia aida Maîtresse Caroline à passer un très beau god-ceinture noir. Je le trouvais énorme, avec un gros gland, et des veines saillantes. Un magnifique objet, et aussi effrayant. Elle le présenta à ma bouche. – Allez ma lope, sors ta langue et montre moi ce que tu sais faire. Toi, ma petite salope, continue à lui travailler le cul avec le plug. Je tirais ma langue et commençais à lécher le gland, doucement, à petits coups. Je l’enfonçais entre mes lèvres, léchai à nouveau, en pensant à la façon dont moi j’aimerais être sucé. Je pensais bien faire, mais ce n’était pas du goût de Maîtresse Caroline. Elle arracha le god à mes lèvres et me gifla. -Trainée, tu suces comme une godiche. T’as vraiment besoin d’être dressée ma lope. Tu ne penses pas faire jouir un mec comme ça quand même ? Allez… appliques toi, et regarde moi dans les yeux. C’est MA queue que tu suces. Donne moi du plaisir, excite moi, montre moi que tu es une vraie chienne en chaleur qui aime la queue. J’étais vexé. Et j’avais honte de l’être. Je ne suçais pas bien aux dires de ma Maîtresse, et même si imaginer sucer une vraie queue me dégoûtait, j’étais pourtant vexé de ne pas y arriver. Il faudrait que je réfléchisse à ce sentiment, plus tard. Pour l’heure je repris ma fellation, essayant au mieux de satisfaire les désirs de Maîtresse Caroline. Aspirant, suçant le gland, léchant les couilles, l’enfonçant le plus profond possible entre mes lèvres, à la limite du haut-le-coeur, accélérant, ou au contraire ralentissant, très lentement, juste en léchant le gland. Et je regardai Maîtresse dans les yeux. Cette situation m’excitait. Je me sentais humilié mais j’aimais ce sentiment d’humiliation, que Maîtresse Caroline me transforme en suceuse me faisait bander comme un âne. Les sensations du plug dans mon cul n’y étaient pas étrangères bien sûr. Mais regarder Maîtresse Caroline, avoir l’impression qu’elle ressentait vraiment les caresses de ma langue, de ma bouche sur son god-ceinture, cela me transportait, ailleurs. Quelque chose d’intense passait par nos regards soudés. Je ressentais toute la force de ma Maîtresse. Tout son désir aussi. Je m’en nourrissais. Caroline avait peut-être raison. J’étais une pute à queues qui s’ignorait, une chienne qui aimerait sucer et se faire baiser aussi. -Allez, débouche son cul. Tu l’as assez préparé. A mon tour de bien l’enculer.
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Par : le 15/08/20
Vous avez une envie de pimenter la soirée en dominant Monsieur mais voilà, vous ne savez pas par ou commencer et sans aller jusqu’aux extrêmes (BDSM) Voici quelques petits conseils. Introduction : Votre mari a-t-il des désirs cachés de soumission ? Une séance de domination est une période, plus ou moins longue, où votre mari devient votre serviteur corps et âme. Il doit oublier ses besoins et ses désirs pour se concentrer sur les vôtres. Il doit obéir sans discuter à vos ordres et si possible anticiper vos envies. Toute désobéissance doit être punie moralement ou physiquement. Votre soumis doit accepter sa punition comme une chose normale qui lui permet de progresser dans son rôle de soumis afin de mieux vous servir. Au début, les périodes ou votre mari acceptera d’être dominé seront sans doute limitées à l’acte sexuel. Le but étant de faire durée de plus en plus longtemps ces périodes. La chose la plus importante et de doser le dressage, selon l’humeur de votre mari. Si vous le sentez disponible à être dominé profitez-en pour avancer dans votre dressage, mais si vous le sentez, réfractaire, lâchez du leste… Vous ne transformerez jamais un homme en soumis sans son consentement. S’il montre des envies de se soumettre à vous Le plus facile est de commencer la période de soumission avant l’acte sexuel. Un mari excité est un mari obéissant ! Au fil du temps, vous arriverez à faire en sorte que votre mari ne jouisse pas pendant vos jeux sexuels. Vous pourrez ainsi très facilement faire durer les périodes de soumission en dehors de votre chambre à coucher. Votre mari sera soumis en permanence, pourvu que vous gériez bien sa libido et qu’il soit frustré sexuellement. Mais souvenez-vous que cela prendra sans doute beaucoup de temps pour en arriver là. Il y aura des progrès fulgurants et des périodes où il n’en fera qu’à sa tête, ne lâchez pas prise, relâchez simplement un peu votre domination pour la reprendre un peu plus tard. Lire la suite : https://comtedenoirceuil.com/quand-madame-domine/       Voir également : Soumettre un homme Chasteté et contrôle d'orgasme Candaulisme BDSM en Couple
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Par : le 21/08/20
Hier en me baladant, j'ai croisé un homme qui a tout pour lui, nos regards se sont croisés...et avons décidé d'engager un dialogue.... Nous sommes tombés sur le charme de l'un et de l'autre, sans savoir qu'il était Dominateur et moi soumise....l'envie fut tellement forte que nous avons choisi de nous revoir mais cette fois-ci plus intimement.... Lieu et date fixé, je décide donc de m'y rendre pour approfondir cette attirance, nous nous sommes retrouvés dans une chambre d'hôtel, réservé par lui, en parfait gentleman... Je lui ai fait part que j'étais une femme soumise, et que j'avais un Maître, sans savoir que lui était un Dominateur...je le su très vite au vu de sa 1ère demande. Celle-ci fut de savoir si j'acceptais de me faire bander les yeux, grande première pour moi, car j'adore voir mes partenaires... J'accepte en sachant qu'il ne sera le seul Maître du jeu car je suis dans le noir complet. Il commence par me mettre à 4 pattes et me caresser, puis me demande de me cambrer afin que mes orifices soient bien à sa disposition.... Je sens un liquide couler sur mes fesses et ressens sa queue glisser entre mes fesses...je me demande si je dois me laisser faire ou l'interdire. Je décide de me ne rien dire, et de voir ce qu'il envisage de faire....il commence à me sodomiser doucement pour voir ma réaction, il réussit à rentrer mais très vite il se retire pour pouvoir me pénétrer au plus profond de moi, et il ressent l'envie qu'il y a en moi. Il me demande de me cambrer de plus en plus, afin de pouvoir lui présenter mes fesses et de bien sentir ses mains me fesser, il commence doucement puis va de plus en plus fort...je ne pensais pas ressentir une telle excitation De là, il m'ordonne de me mettre sur le dos, puis enfonce 2, 3 voir 4 doigts pour que je puisse prendre plaisir et gicler à souhait...chose que j'ai fait à plusieurs reprises au cours de l'acte... Il me relève la tête et me présente sa bite bien érigée, et m'ordonne une gorge profonde, je m'exécute et il prend énormément de plaisir à sentir ma bouche prendre ainsi sa bite... Je me retrouve de nouveau à 4 pattes, et là je sens qu'il me fouette avec un espèce de martinet je pense, la douleur est supportable et me demande si j'aime, je lui dis que c'est supportable et pas désagréable...Ce n'est pas ce que je t'ai demandé, répond moi, je lui dis que oui j'aime... Il commence à être de plus en plus excité au point de m'insulter de pute, garce, et me demande de répéter ces mots.... L'excitation monte de plus en plus en lui, en entendant ces mots, il accélère le mouvement à m'en faire jouir...et gicler....il décide de me présenter de nouveau sa bite en bouche, puis la retire et se mets à se branler devant moi, et me demande de lui caresser les couilles et de l'exciter encore plus jusqu'à ce qu'il arrive à jouir sur mon visage...J'ai réussi à enlever mon bandeau avant qu'il ne jouisse et j'ai vu cette fierté en lui et il a vu mon regard rempli de jouissance.... Nous en sommes restés là, tous les 2 satisfaits de cette rencontre éphémère et pleine d'excitation...Merci à ce charmant Dominateur de m'avoir procuré autant de plaisir et de m'avoir fait découvrir le bandage des yeux
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Par : le 21/09/20
On a beaucoup écrit sur ce personnage à la fois sulfureux, intrigant mais passionnant et attachant. Il s'agit bien sûr d'Alberto Girolamo, le poète phénicien, à la fois écrivain, magicien et surtout escroc. Il passa sa vie, à errer de cour en cour, afin d'assurer son train de vie fastueux. Ses besoins d'argent étaient colossaux, alors il ne recula devant rien pour parvenir à ses fins. Entre immoralité et débauche. On croit connaître Casanova. Souvent, on se trompe. On a pas voulu admettre qu'il soit un grand écrivain. Il hante les imaginations, mais il les inquiète. On veut bien raconter ses exploits galants mais à condition de priver leur héros de sa profondeur. On le traite trop souvent avec un ressentiment diffus et pincé. C'est oublier que l'aventurier Vénitien était surtout un homme cultivé, séduisant, complexe et un fin mémorialiste. Depuis plus de deux siècles, Giacomo Casanova, est un des plus grands aventuriers du XVIIIème siècle. Il est l'objet de tous les fantasmes. De ses innombrables conquêtes et de ses frasques amoureuses émane encore aujourd'hui un parfum de soufre et de scandale. Sa vie est pourtant mal connue, à tel point que certains se demandent si cet homme n'est pas un personnage de fiction. Mais Casanova a bel et bien existé. Et de la façon la plus intense qui soit. Le Vénitien, qui a parcouru l'Europe, ses cours impériales et ses tripots, l'a clairement dit: "J'ai aimé les femmes à la folie, mais je leur ai toujours préféré ma liberté. Lorsque je me suis trouvé dans le danger de la sacrifier, je ne me suis sauvé que par hasard." En quelques mots, celui que Barbey d'Aurevilly appelait le "faune en bas de soie" fut, en vrac, jeune abbé, charlatan patenté, alchimiste et ésotériste, grand trousseur de jupons, suborneur, écornifleur de cœurs, escroc, espion, mythomane, délateur, bretteur à la fine lame, guérisseur, violoniste à l'opéra, parieur insensé, prisonnier plus d'un an, mais aussi poète, dramaturge, admirateur d'Horace et de Rousseau, traducteur lettré et conteur hors pair. Alberto voyage de vile, passant frontière après frontière, à la recherche de l'amour et des aventure érotiques. Il avait une libido phénoménale. Sans cesse de nouvelles victimes, des femmes de plus en plus jeunes. Casanova se jette dans la vie sans rien attendre d'autre en retour que le plaisir. Pour l'obtenir, le Vénitien est doté de quelques qualités indispensables. C'est un très bel homme d'un mètre quatre-vingt-sept, il a de l'allure, s'exprime merveilleusement bien et sait faire des femmes ses complices. On connaît les dimensions intéressantes de son membre viril, entre vingt-deux et vingt-trois centimètres, car il nous a donné la taille de ses préservatifs qui, à l'époque, sont de petits étuis de soie. Ainsi avantagé, ce libertin s'adonne sans compter, et ne trouve son plaisir que si celui-ci est partagé. Pour les femmes, Casanova est un homme disponible, à l'écoute de leurs requêtes et de leurs moindres désirs. Ses conquêtes, estimées par ses soins à plus de cent vingt, sont issues de tous les milieux, de toutes les classes sociales: soubrettes et aristocrates, comédiennes et religieuses. Cette vie incroyablement libre et dissolue n'est possible que dans le contexte du XVIIIème siècle, siècle des Lumières et du libertinage, durant lequel règne dans certains milieux une grande liberté des mœurs. L'aventurier aigrefin ne reculera devant rien pour accomplir son destin fait de découvertes érotiques et de vol, pour hélas, terminer sa vie dans de très tristes conditions, seul et abandonné de toutes et de tous, à Rome. Sa vie tourna vite au cauchemar malgré ses très nombreux appuis politiques et ses relations aristocratiques. Alberto Giacomo Girolamo est né à Venise, le 2 février 1725. Son père, Gaetano Casanova, un comédien, a épousé la fille d'un cordonnier, Zanetta Farussi, elle aussi comédienne. Premier enfant de cette famille roturière, il aura trois frères, dont deux, Francesco et Giovanni, seront peintres, et une sœur qui épousera un maître de clavecin à Dresde. Giacomo Casanova est d'abord élevé par sa grand-mère maternelle, Marsia Farusso, qu'il adore. Son père meurt en 1733. Sa mère, enceinte de son cinquième enfant, continue sa carrière de comédienne hors de Venise. De 1735 à 1742, il suit des études de théologie à l'université de Padoue. Remarquablement doué, s'intéressant à tout, grammaire, prosodie, mathématiques, droit, théologie, cosmographie, musique, il dévore les auteurs anciens et modernes: savants et philosophes et poètes. Comme on le destine à l'état ecclésiastique, on le place dans un séminaire de Venise où il reçoit la tonsure et les ordres mineurs, mais sa carrière de prédicateur tourne court après un sermon catastrophique. Ses mœurs déjà libertines ne tardent pas à le faire renvoyer du Séminaire. Il effectue des stages dans des cabinets d'avocat et passe son Doctorat de droit. Une liaison avec la favorite du sénateur Malipiero lui fournit l'occasion de faire connaissance avec les prisons de la République, au fort San Andrea. Relâché, il erre alors pendant plusieurs mois à travers l'Italie profitant de sa chère liberté. Il ne reculera devant rien pour se faire un nom dans toutes les cours européennes, et même au sein du Vatican, où dit-on, il converti même le Pape au jeu de cartes et de l'amour. Grand séducteur, aucune limite pour lui. On ne compte alors plus le nombre de ses victimes, de plus en plus nombreuses. Alla-t-il alors en prison ? Cherchant toujours à se faire admettre dans le clergé, il réussit à obtenir chez le cardinal Acquaviva, à Rome, une place de secrétaire qui le met en relations avec le pape Benoît XIV. Il rejoint en Calabre l'évêque Bernardo de Bernardis mais il est rapidement congédié à la suite d'une étourderie, emprisonné quelque temps à Ancône, et regagne Venise où il prend du service dans l'armée. Après une escale à Naples, Casanova s'installe à Rome au mois de juin 1744. Il y trouve un travail auprès de l'ambassadeur d'Espagne, le cardinal Acquaviva. Mais l'année suivante, à la suite d'une affaire de rapt dont il a été complice, il doit quitter quitter Rome et abandonne tout espoir de carrière dans l'Église. Il gagne la Turquie puis revient à Venise en 1746. Il doit alors se contenter d'un emploi de violoniste dans l'orchestre du théâtre San Samuele, et mène une vie médiocre jusqu'au jour où le sénateur Bagradino, ayant été frappé devant lui d'apoplexie, il parvient à le ranimer et à le ramener chez lui où il opère en quelques jours une guérison d'allure miraculeuse. Il achève de gagner la confiance absolue du rescapé en faisant mine d'être initié aux sciences occultes en lui promettant rien de plus que la fameuse pierre philosophale. De voyage en voyage, il brisera les cœurs et videra les bourses et les coffres de ses victimes, alors séduites. Sa férocité et sa vénalité ne connut aucune limite. Mais à sa décharge, le XVIIIème siècle est au libertinage. Alberto peut alors commencer à tenir le train fastueux d'un grand seigneur accaparé par les soupers fins, le jeu, les intrigues et surtout les femmes. Il fait la connaissance du sénateur Bragadin qui devient son protecteur. Il est mêlé à des affaires de jeu et se fait rapidement une réputation sulfureuse dans la Sérénissime. Au début de l'année 1749, il voyage dans le Nord de l'Italie et en Suisse. Vérone, Milan, Crémone, Genève. À l'automne, il rencontre et enlève la Provençale Henriette dont il est très amoureux. Le couple s'installe à Parme, mais Henriette est contrainte de le quitter au début de l'année suivante. La grande aventure ne commence qu'en 1750, avec le départ de Casanova pour la France. À Lyon il est reçu dans la franc-maçonnerie, puis séjourne deux ans à Paris dans les coulisses de la Comédie Italienne, en particulier de la famille Balletti, faisant lui-même du théâtre. Cherchant le plaisir auprès de femmes mariées de la haute société, de jeunes filles sortant à peine du couvent, mais aussi bien auprès de servantes et de souillons, accumulant les scandales galants et les dettes de jeu, il est bientôt contraint de fuir la colère des dupes et des jaloux, passant alors en Allemagne, recommençant les mêmes fredaines et les mêmes indélicatesses à chacune de ses étapes. En 1754 arrive le nouvel ambassadeur de Louis XV, l'abbé de Bernis, futur cardinal et académicien. Casanova devient son ami, et les deux hommes se partagent pendant plusieurs mois les faveurs d'une religieuse libertine. Alors, autour de lui le scandale redouble d'intensité. Mais on ne prête qu'aux riches dit-on, et sa légende fut renforcée par de nombreuses études universitaires dont les sources paraissent peu fiables et sujettes à contradiction. Entre la réalité et la littérature, la frontière est tenue. L’aventure avec Bellino, jeune castrat rencontré durant un voyage, est tout à fait significative. Alberto en devient amoureux et s’en étonne, lui qui n’eut, semble-t-il, que peu d’expériences homosexuelles et qui n’éprouvait guère de sympathie pour "les chevaliers de la manchette." Amoureux jusqu’au délire, Casanova se fit pressant et finit par découvrir, malgré la résistance de Bellino, qu’il s’agissait d’une femme, appelée Thérèse, travestie et appareillée pour donner le change, Il fallait un tel retournement pour que Casanova conserve son statut d’homme à femmes et pour montrer que la nature finit toujours par réclamer son dû. Fervent pratiquant du sexe, Giacomo Casanova le mêle à presque toutes ses activités. Le sexe est un moyen dont il use pour duper en satisfaisant son goût du plaisir, encore qu’il s’en défende, en prétendant qu’il lui faut aimer pour jouir. Ce que contredisent nombre de ses conquêtes et sa fréquentation des prostituées. Il présente certains de ses excès sexuels comme autant de curiosités naturelles. Girolamo avait de nombreux protecteurs. On comprend mieux alors pourquoi, il échappa longtemps à la justice et à la prison. Heureusement pour notre héros, car il tenait par dessus-tout à sa liberté et à l'amour du jeu. Il est arrêté et condamné à cinq ans de prison pour impiété, libertinage, exercice de la magie et appartenance maçonnique. Incarcéré aux "Plombs" du Palais ducal, dans une cellule étouffante située sous un toit composé de lamelles de plomb, il réussit à s'évader le 1er novembre 1756 et quitte Venise, où il ne reviendra que dix-huit ans plus tard. Il reprend sa course à travers l'Europe qui lui sert désormais de patrie. De nouveau à Paris, il trouve le moyen de s'introduire dans la meilleure société, devient un familier du duc de Choiseul. Il fait la connaissance de la Marquise d'Urfé, passionnée d'occultisme, qu'il escroque sans scrupule, pendant qu'il vit un amour platonique avec Manon Balletti. Il effectue des missions pour le compte du gouvernement français, fonde une manufacture d'étoffes et, ayant séduit plusieurs financiers, organise une loterie dont les produits considérables permettent à l'État d'achever la construction des bâtiments de l'École militaire. Cette loterie fonctionnera jusqu'en 1836. Sa vie est un roman. François Mauriac, plus que tout le monde, a su, avec talent, décrire sa vie. Plus près de nous, Philippe Sollers, également, a écrit une excellente biographie. C'est à chacun de se faire une opinion. Tour à tour financier, diplomate, magicien, charlatan, il n'est pas une grande ville d'Europe que Casanova ne traverse, de Madrid à Moscou, de Londres à Constantinople. De sa propre autorité, il se décerne le titre de "Chevalier de Seingalt". Toujours homme à bonnes fortunes, car ce séduisant garçon plaît aux dames et par elles il s'introduit auprès des gens en place et même des souverains, il passe de la cour de Georges II à Londres à celle de Frédéric le Grand à Berlin ou de celle de Catherine II à Saint-Pétersbourg à la prison. De discussions avec Voltaire et Jean-Jacques Rousseau à la promiscuité avec des ruffians et des prostituées. De l'amitié de Souvaroff à celle de Cagliostro. D'un duel avec le général polonais Braniski à une rixe de cabaret. À Paris il se fait présenter à Mme de Pompadour et réussit à paraître à la Cour de France. À Dresde, le théâtre royal donne sa traduction du "Zoroastre" de Cahuzac avec la musique de Rameau. À Rome, le pape le décore, tout comme Gluck ou Mozart, de l'ordre de l'Eperon d'or. En Espagne, il intéresse les ministres, comme le fera un peu plus tard Beaumarchais, à de grands projets de mise en valeur des territoires déshérités. Bientôt, le voilà devenu, chef d'entreprise. Il exerça tous les métier afin de subvenir à ses moyens, et surtout à son somptueux train de vie, toujours plus dispendieux. Il fallait alors que l'argent coule à flot dans sa bourse, ou comme d'habitude, celles des autres. Les moyens d'existence de cet infatigable aventurier ne sont pas toujours avouables. Il use cyniquement de ses charmes auprès des dames vieillissantes, sait fort bien, quand il le faut, corriger au jeu la fortune, paie ses créanciers au moyen de chèques sans provision, et utilise auprès des naïfs et des esprits faibles les secrets de la Kabale. Il est connu de toutes les polices de l'Europe, mais sa séduction personnelle, ses talents d'homme à projets, d'homme d'esprit et de causeur emportent tout. "Dans tout ce que Casanova produit, dit de lui le prince de Ligne, il y a du trait, du neuf, du piquant et du profond." Aussi est-il en commerce d'amitié et de correspondance avec quantité de savants et de littérateurs des deux sexes. Lui-même fait partout figure d'homme de lettres et aborde en des livres, brochures, articles de journaux les sujets les plus divers. À la fin de l'année 1758, lors d'un séjour de quelques mois aux Pays-Bas, il fait la connaissance de la belle Esther. En août 1759, il est incarcéré pendant deux jours au For-l'Evêque pour de fausses lettres de change. En 1763, il effectue un séjour désatreux à Londres, puis se prend d'une passion suicidaire pour la Charpillon, épisode qui inspirera le récit de Pierre Louÿs, "La Femme et le pantin." En 1765, il se soigne à Wesel d'une maladie vénérienne. Toute l'histoire de sa vie est ponctuée par des maladies vénériennes, qui se soignent alors très mal. La plus grave est la syphilis, dite "mal de Naples", ou "mal français". On la traite par le mercure et des fumigations enrichies en soufre et en arsenic. Une vie de vagabond et d'errance, sans aucune attache, ni vie familiale établie. Ainsi vécu Girolamo. Mais sa plus grande richesse était à ses yeux sa liberté. La difficulté est d'établir la réalité et la part de légende. En 1767, chassé de Paris par une lettre de cachet, il se rend à Munich, puis passe en Espagne où il échoue dans une prison de Barcelone. C'est là qu'en 1769, pour se concilier les bonnes grâces des autorités de la Sérénissime République, il rédige sa "Réfutation de l'Histoire du gouvernement de Venise d'Amelot de la Houssaye." En octobre 1772, il s'installe à Trieste, aux portes de la Vénétie, attendant son retour en grâce. En septembre 1774, il est autorisé à rentrer dans sa ville natale. C'est, dans sa vie aventureuse, une de ces pauses pendant lesquelles Casanova, qui n'a rien d'un philosophe ni d'un esthète, qui se garde bien d'autre part de hausser son cynisme jusqu'à une critique générale de l'état social, mais qui, cependant, a touché un peu à tout dans les arts, les lettres et les sciences, se délasse en se consacrant à des tentatives littéraires. Baroudeur, écrivain, escroc, musicien, courtisan et amant, joueur de cartes international, tricheur et voleur. Où se trouve la réalité de sa vie ? Sans doute, comme toujours, entre les deux. C'est la richesse du héros. Déjà il a composé une cantate à trois voix, "Le Bonheur de Trieste", il s'est essayé au roman historique avec ses "Anecdotes vénitiennes d'amour et de guerre du XIVème siècle, sous le gouvernement des doges Giovanni Gradenigo et Giovanni Dolfin." En 1775, il rapporte à Venise son "Histoire des troubles de Pologne." Il rencontre Lorenzo Da Ponte, traduit "L'Iliade d'Homère", publie des "Éloges de M. de Voltaire par différents auteurs" et un "Opuscoli miscellanei" qui contient notamment la récit intitulé "Le Duel." En 1780, il s'improvise imprésario d'une troupe de comédiens français et lance une revue de critique dramatique, "Le Messager de Thalie." Mais approche peu à peu, la fin de sa vie. De la chance et de la joie, il passe au malheur et à la tristesse. Il tentera de gagner la sympathie d'un grand seigneur fortuné, afin d'assurer des moyens d'existence décents. De 1783 à 1784, nouvelle période d'errance. On voit Casanova à Francfort, Aix-la-Chapelle, Spa, Amsterdam, Anvers, Bruxelles, Paris, Berlin, Dresde, Vienne, où il est secrétaire de l'ambassadeur de Venise Foscarini et se lie d'amitié avec le comte de Waldstein-Wartenberg, neveu du prince de Ligne, qui, par charité, le recueille en 1785 dans son château de Dux, en bohême, comme bibliothécaire. C'est pendant ces dernières années assez humiliantes, en l'absence de son hôte, qui d'ailleurs l'exhibe comme une curiosité devant ses invités, il est obligé, par exemple, de prendre ses repas à l'office, en compagnie des valets, que l'extraordinaire aventurier entretient une dernière correspondance tendre avec une jeune fille, Cécile de Ruggendorf, qu'il ne rencontrera jamais. C'est surtout là qu'il écrit son roman fantastique "Icosameron ou Histoire d'Édouard et d'Élisabeth" (1788), un travail sur les mathématiques," Solution du problème déliaque", et surtout ses deux livres autobiographiques, "Histoire de ma fuite des Plombs de Venise" et "Histoire de ma vie." Une œuvre majeure qui le fait entrer à jamais au panthéon des mémorialistes. Sur plus de trois mille pages, Casanova nous livre son incroyable vie, sans complaisance. Il se mettra en tête alors de tenter d'écrire ses mémoires. Intéressantes, elles demeurent néanmoins sujettes à caution, car de nombreuses contradictions, d'innombrables contre vérités apparaissent. Où se trouve la réalité ? Ces Mémoires, dans lesquels le vrai et le moins vrai sont habilement dosés, feront alors les délices d'un Musset, d'un Stendhal, d'un Delacroix et de tous ceux enfin qui veulent y retrouver, sous les récits trop souvent érotiques de Casanova, les prestiges libertins du XVIIIème siècle. Témoin de la fin d'une époque, l'aventurier Vénitien, par sa liberté d'être et de pensée, demeure une figure emblématique des Lumières. Il meurt au château de Dux, le quatre juin 1798, à l'âge de soixante-treize ans. Seule une plaque dans la chapelle du château évoque son souvenir. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/10/20
Quel rapport avec le bdsm me direz vous ? Aucun sans doute sur le plan des lanières et des coups, par contre sur le plan psy, c'est bien autre chose. La première des dominations se fait en esprit. Le soumis se couche et obéis par une mentale. Il n'est pas besoin de mots. Je suis contre l'indication des sexes sur nos documents d'identité. Pour une raison simple, je pense que nous sommes tous intersexués. plus ou moins, peu importe puisque nous le sommes tous et que nous avons tous du féminin et du masculin en nous. Si je met le féminin en premier c'est parce que c'est celui ci qui prime dans la nature. Il nous faut les deux, en nous et autour de nous pour être bien. Peu importe ce qui prédomine en nous, ce qui compte c'est de faire circuler ces énergies complémentaires pour y trouver et la force et la paix. C'est là, dans le grand calme, qu'il me plait de laisser mon esprit aller. "-va, souffle, Va où il te plait ! Puis reviens me raconter tes merveilleux voyages. " C'est ainsi que je procède. Je n'ai pas de boule de cristal. Je laisse la femme en moi s'envoler de ses pieds agiles et danser sur les ondes psy. Accepter l'intersexualité en soi c'est se libérer et donc c'est accepter les dons. La voyance en est un. il ne faut pas en avoir peur. Juste jouer, ne pas se prendre au sérieux. Cela ne convient pas de croire. Il faut au contraire douter de tout ce qu'il nous sera donné de voir. Etes vous femme? Homme? Je réponds toujours : intersexuelle. Ce qui me fait rire. La femme en moi est une dominante impitoyable. J'adore les voyages astraux. Il est possible d'y pratiquer le bdsm sans limites. Je peux laisser libre tous mes fantasmes et il n'existera jamais aucun code de sécurité pour soumises et soumis. En astral tout n'est pas permis, mais bon, je n'ai pas encore trouvé de limites. Sortir de son corps. Etre libre ! Les rencontres en astral sont d'une force incroyable. Les relations sexuelles qui vont avec peuvent atteindre une intensité inouïe. L'extase. L'orgasme en mode astral est un peu semblable à un orgasme en mode tantrique. Il ne faut pas se toucher, c'est tricher. Cela doit monter seul. Une fois l'orgasme enclenché il est multiple, ce sont des vagues qui se suivent. Les rencontres sont directes, l'envie de faire l'amour est partout. L'infidélité n'existe pas.
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Par : le 05/10/20
Le 11 juillet 1920, à 94 ans, disparaissait l'impératrice Eugénie, dernière souveraine des Français, à la fin d'une vie qui ne l'avait pas épargnée. Elle fut accusée d'avoir provoqué le désastre de 1870, taxée de frivolité à l'instar de Marie-Antoinette, soupçonnée de frigidité, si bien que Napoléon III dut chercher satisfaction ailleurs. Ainsi l'Impératrice, personnage principale de la fête impériale, était coupable de tout. En réalité, qui était-elle ? Née en 1826 à Grenade d'un père ouvertement acquis aux idées napoléoniennes, elle a, petite fille, sauté sur les genoux de Stendhal et écouté les fascinantes histoires de Mérimée. Sportive et fière, elle enflamme, presque par hasard, le séducteur Napoléon III. Brillant symbole du Second Empire, Eugénie ne se contente pas de préserver les apparences face aux liaisons tapageuses de l'Empereur. Nommée régente après la naissance de son fils, en 1856, elle s'initie à la politique. La chute du Second Empire et l'exil en Angleterre marquent le début d'une existence modeste, mais non sans grandeur. Après la mort de Napoléon III, en 1873, Eugénie reporte son amour et ses espoirs sur le Prince impérial, qui meurt en 1879, transpercé par les sagaies des Zoulous. Alors commence une longue expiation. Pendant quarante années, Eugénie, veuve très respectée et mère accablée, parcourt l'Europe entière dans une inépuisable nostalgie. Eugénie est aussi l'impératrice d'une infinie générosité, la pionnière du féminisme, la complice de l'unité italienne, la lectrice favorable à Flaubert, la passionnée de spiritisme, l'épouse heureuse à Biarritz, la femme éclairée qui encourage Pasteur. Eugénie de Guzman Palafox y Portocarrero est née le 5 mai 1826 à Grenade, en Espagne. Don Cipriano, son père, est un fervent admirateur de Napoléon Ier. Il a soutenu le règne de Joseph Bonaparte, placé sur le trône d’Espagne par son frère Napoléon Ier. Cela lui a valu quelques inimitiés à la chute de l’Empire français, notamment celle du nouveau roi d’Espagne, Ferdinand VII. La jeune Eugénie naît dans une famille francophile et napoléonienne, qui s’installe en France en 1835, dès que ses finances lui permettent. Âgée de neuf ans, Eugénie entre alors au couvent du Sacré-Coeur de Paris, où elle est une élève assez dissipée. Elle développe ses connaissances et sa culture plutôt en fréquentant les invités prestigieux que sa mère reçoit, comme les écrivains Mérimée et Stendhal. Lorsque son père décède à Madrid, le 15 mars 1839, Eugénie n’a que treize ans. Sa mère doit parfaire son éducation en vue de lui faire faire un beau mariage. Mais la jeune fille est romantique et fougueuse et n’entend pas obéir. Elle tombe amoureuse de son cousin, le duc d’Albe, lui écrit des lettres enflammées, mais il est fiancé à sa sœur aînée Paca. Après cette déception sentimentale, Eugénie ne vit que pour sa passion du théâtre et des bals, et repousse plusieurs fois des propositions de mariage. En 1847, elle prend le titre de comtesse de Teba et devient dame d’honneur de la reine d’Espagne. Mais après une nouvelle dépression à l’automne 1848, sa mère la force à revenir en France. La future impératrice et sa sœur sont éduquées dans le culte napoléonien. À ce moment-là, Louis-Napoléon Bonaparte vient d’être élu président. Dès son retour en France, début 1849, Eugénie fréquente la princesse Mathilde, la cousine de Louis-Napoléon Bonaparte. Dès leur première rencontre, le futur empereur est sous le charme, et invite la jeune espagnole à Saint-Cloud. Mais, dans un premier temps, Eugénie se montre assez distante avec son illustre soupirant. Revenue d’un long voyage en Europe, Eugénie revoit Louis-Napoléon devenu Prince-Président après son coup d’État du 2 décembre 1851. Le regard d’Eugénie change au fil des mois, si bien que Louis-Napoléon, devenu Napoléon III le 2 décembre 1852, fait rapidement une demande en mariage à la mère d’Eugénie, le 15 janvier 1853. Le 22 janvier, il officialise l’annonce de son prochain mariage devant les corps constitués. Le mariage civil se déroule au palais des Tuileries le 29 janvier 1853, suivi le lendemain du mariage religieux en l’église Notre-Dame. Eugénie est qualifiée "d’ornement du trône" dans le discours de mariage de Napoléon III aux corps constitués. Il attend de sa femme qu’elle soit "catholique et pieuse", et "gracieuse et bonne pour faire revivre les vertus de l’impératrice Joséphine." L’Empereur met ainsi en avant le rôle social qu’il souhaite voir son épouse jouer, resplendir l’éclat de sa beauté et donner un héritier à la dynastie. Eugénie s’implique profondément auprès des pauvres. Elle redonne vie à la Société maternelle, une institution caritative créée par la reine Marie-Antoinette. Elle visite les malades du choléra lors des épidémies de 1865 et 1866. Elle se préoccupe du sort des enfants détenus en prison. Elle soutient aussi la cause des femmes. Elle passe commande à la sculptrice Marie-Louise Lefèvre-Deumier et soutient celles qui sont faites à la future fondatrice de "l’Union des Femmes Peintres et Sculpteurs" Hélène Bertaux et elle appuie la candidature, finalement refusée de l’écrivaine George Sand à l’Académie française. Elle protège Julie Victoire Daubié, la première femme institutrice à se présenter au baccalauréat. Surtout, elle soutient le travail du ministre de l’Éducation Victor Duruy en faveur de l’enseignement pour les filles. Elle apporte plus tard, lors de son exil britannique, son soutien aux suffragettes, bien que trouvant parfois certaines de leurs actions extrêmes. Elle prend parfois également position pour des artistes sulfureux. Ainsi, elle défend contre la censure le recueil "Les Fleurs du mal" du poète Charles Baudelaire. Eugénie doit aussi s’adresser aux plus aisés et les séduire. Elle se montre très douée dans l’art de la conversation et de la réception au palais de Compiègne, où la cour séjourne chaque été. Émile Ollivier, chef de cabinet de Napoléon III, note cependant que l’Impératrice n’a pas oublié ses jeunes années impétueuses. Elle a l’esprit "d’une héroïne de Cervantès", spontanée, emportée et parfois irréfléchie. Elle-même dit régulièrement regretter de parler trop vite. Mais elle a le don de créer des effets de mode grâce à ses toilettes somptueuses. Ses ennemis l’appellent "Fée Chiffon" et de canaliser la cour grâce à de grandes réceptions. Sans Eugénie, il n’y aurait pas eu l’expression "Fête impériale " qui décrit l’atmosphère exquise qu’elle installe autour de l’Empereur durant deux décennies. Le rôle de l’Impératrice reste très limité. Sa première tâche est de donner un héritier au trône et, après une première fausse couche, elle donne naissance au Prince Impérial, le 16 mars 1856. Ce sera l’unique enfant du couple impérial. Napoléon III fait parfois de son épouse la messagère de ses décisions sans qu’elle n’ait aucune influence sur celles-ci. Elle entretient ainsi une correspondance fournie avec la reine Victoria et lui expose passivement les positions de son époux. La reine Victoria explique ainsi au roi des Belges, en mai 1859, qu’Eugénie est abattue par le conflit du moment entre l’Autriche et la France au sujet de l’Italie. Son rôle dans l’expédition du Mexique (1862-1837) est tout aussi mineur. Eugénie est certes entourée d’une petite cour mexicaine favorable à l’intervention française, mais Napoléon III est surtout influencé par la perspective financière de cette expédition. La souveraine française résume ainsi son approche de la politique: "Je n’ai jamais été et ne serai probablement une femme politique" , et précise que de toutes façons Napoléon III ne tolère pas les tentatives d’influence sur sa personne. Eugénie doit avant tout assurer avec brio son rang. Parmi les peintres à la mode du Second Empire, une femme occupe une place de choix: Rosa Bonheur. Née en 1822, elle a étonné ses maîtres par sa précocité. En 1848, elle a remporté sa première médaille au Salon avec le "Labourage en Nivernais." Elle a trouvé sa voie, l’évocation de la nature, de scène rustique en scène rustique, du "Marché aux chevaux" à la "Fenaison en Auvergne." Amie de George Sand, elle la rappelle un peu. Elle s’habille souvent en homme et quand elle se montre femme c’est sans égard à la mode. Elle est ardente, pleine de vie, libérée des préjugés, préoccupée des droits de la femme. Sans doute fait-elle un peu scandale, mais n’est-ce pas là le propre des artistes ? La société bien pensante admire et achète ses tableaux, mais ignore l’auteur qui n’en a cure. Or, le 15 juin 1864, l’Impératrice, qui séjourne à Fontainebleau décide de voir cette personne en marge. Accompagnée de Mérimée, elle arrive à l’improviste dans la villa de Barbizon où Rosa Bonheur vit et peint. L’Impératrice admire ses tableaux et reste une heure à causer avec elle de la condition de la femme et des réformes à lui apporter. Un an après, au moment où sa seconde régence allait prendre fin, l’Impératrice provoqua une espèce de sensation en conférant la Légion d’honneur au peintre. L’Impératrice ne se contente pas de s’intéresser à quelques personnalités exceptionnelles, l’instruction féminine retient son attention. Elle s’est consacrée à trois progrès dans ce sens qui sont dans l’ordre chronologique: le baccalauréat des filles, leur accès à l’instruction publique et enfin les études de médecine. Le contact de personnalités féminines à commencer par la reine Victoria, a beaucoup apporté à Eugénie. Elle a constaté ce qu’une Rachel, une George Sand, une Marcello, une Rosa Bonheur parvenaient à réaliser à force d’étude et de travail. Ce fut une révélation pour elle. Pourtant, les contemporains, et les certains historiens aujourd’hui, prêtent à l’Impératrice une influence sur les décisions de Napoléon III. Eugénie est probablement victime des rumeurs qui courent à son sujet dès son mariage. Le Prince Napoléon, cousin de l’Empereur, et la famille Bonaparte dans son ensemble ont vu une mésalliance dans cette union et ont une antipathie tenace contre la jeune femme. Le soir-même de la naissance du Prince Impérial, le Prince Napoléon écrit son chagrin de voir Eugénie être confortée par son nouveau statut de mère de l’héritier. Ces relations difficiles, alliées à la haine portée par les républicains à Napoléon III et donc à sa femme, ont contribué à la légende noire d’Eugénie, au-delà de sa mort. On finit par lui reprocher la chute de l’Empire, voire, le comble, la mort du Prince Impérial. Très coquette, Eugénie se fait ambassadrice de la haute couture et dépense des sommes folles pour sa garde-robe. L'impératrice adore les belles pierres qu'elle achète chez Mellerio, son joaillier préféré. Ses achats de bijoux se seraient élevés à l'équivalent de dix millions d'euros. L'Impératrice possédait une des plus importantes collections de bijoux de son temps. L'admiration d'Eugénie pour Marie-Antoinette ne se limite pas au théâtre, à la mode et aux bijoux. Elle fait décorer la plupart des grandes demeures impériales dans le style Louis XVI, comme Compiègne ou Fontainebleau. Mais les tensions avec la Prusse resurgissent à propos de la succession d'Espagne quand le prince Léopold de Hohenzollern dont le frère a été élu prince souverain de Roumanie en 1866, se porte candidat le 21 juin 1870 au trône d'Espagne, vacant depuis deux ans. Un Hohenzollern sur le trône espagnol placerait la France dans une situation d'encerclement similaire à celui que le pays avait vécu à l'époque de Charles Quint. Cette candidature provoque des inquiétudes dans toutes les chancelleries européennes. En dépit du retrait de la candidature du prince le 12 juillet 1870, ce qui constitue sur le moment un succès de la diplomatie française, le gouvernement de Napoléon III, pressé par les belliqueux de tous bords exige un engagement écrit de renonciation définitive et une garantie de bonne conduite de la part du roi Guillaume Ier. Le roi de Prusse confirme la renonciation de son cousin sans se soumettre à l'exigence française. Cependant, une guerre contre la France est le meilleur moyen de parachever l'unification allemande. Le 19 juillet 1870, la guerre est déclarée à la Prusse et à ses alliés. L’impératrice retrouve pour la troisième fois la fonction de régente mais ses prérogatives sont extrêmement limitées et tout repose sur le cabinet des ministres dirigé par Émile Ollivier. Le 4 septembre, en pleine nuit, le Corps législatif est réuni pour apprendre la défaite de Sedan et la capture de l'Empereur. Jules Favre, député républicain, prend aussitôt la tête d’une coalition réclamant sa déchéance et dans la journée, se rend à l’hôtel de Ville de Paris pour y proclamer la III ème République accompagné d’une foule de Parisiens. Eugénie doit quitter la France en hâte. Elle trouve refuge en Angleterre, sous la protection bienveillante de la reine Victoria. Son fils l’y rejoint ainsi que l’ex-empereur, une fois libéré de sa captivité en Allemagne. Le couple emménage à Camden Place, à Chislehurst, non loin de Londres. C’est là que Napoléon III meurt le 9 janvier 1873 au cours d’une intervention chirurgicale destinée à le guérir de la maladie de calculs dans les reins. En 1879, le fils du couple impérial part avec l’armée britannique combattre les Zoulous en Afrique du Sud. Il est tué le 1er juin en faisant front à une troupe ennemie, laissant sa mère ravagée de chagrin. C'est le premier Bonaparte tué au combat. Eugénie ne se remettra jamais de la perte de son fils unique. Elle part en Zoulouland sur les pas de son fils défunt l’année suivante et, à son retour en Angleterre, fait construire sur le domaine de Farnborough, sa nouvelle demeure, une abbaye servant de tombeau à son époux et son fils. Dès lors, elle se mure dans le silence et semble fuir sa douleur dans les voyages. Depuis son enfance, partagée entre l’Espagne et la France, jusqu’à ses nombreux séjours en bord de mer dans le Sud-Ouest à Biarritz, Eugénie a toujours eu le goût des voyages, mais ils ne réussissent pas à apaiser son chagrin. Patriote et française de cœur, lors de l'armistice, elle transmet à Clémenceau une lettre du roi de Prusse qui révèle les intentions expansionnistes de l'Allemagne. Ce document jouera un rôle capital dans la restitution de l'Alsace-Lorraine. En juillet 1920, devenue presque aveugle, Eugénie se rend à Madrid pour y être opérée de la cataracte. L'opération est un succès, mais elle meurt peu après. Elle s’éteint à l’âge de quatre-vingt- quatorze ans, à Madrid le 11 juillet 1920. Elle repose auprès de son époux et de son fils à Farnborough. L'étrangère qui avait voulu être l'impératrice des français, s'éteint dans le pays de sa naissance. Eugénie disait d'elle-même: "Ma légende est faite. Au début, j'étais la femme frivole pour devenir ensuite la femme néfaste, mais la légende l'emporte toujours sur l'histoire." De la lumière à l'ombre, le destin de la dernière souveraine reste hors du commun. Bibliographie et références: - Eugène de Mirecourt, "L'impératrice Eugénie" - Frédéric Loliée, "La vie d'une impératrice, Eugénie de Montijo" - Georges Lacour-Gayet, "L’Impératrice Eugénie" - Octave Aubry, "L'Impératrice Eugénie" - Maurice Paléologue, "Les entretiens de l'impératrice Eugénie" - Jean Autin, "Eugénie De Montijo" - Jean des Cars, "Eugénie, la dernière impératrice" - Jean Tulard, "Dictionnaire du Second Empire" - Louis Girard, "Napoléon III" - Raphaël Dargent, "L'impératrice Eugénie" - Maxime Michelet, "L'impératrice Eugénie" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 05/10/20
j'aimerais ouvrir le débat (tranquille et apaisé) sur l'acronyme "BDSM" qui est généralement utilisé et qui serait les initiales de "Bondage Domination Sado-Masochisme". Autant Bondage et Domination me convienne parfaitement, beaucoup moins pour Sado-Masochisme. La suite logique serait de conserver l'acronyme, de modifier le sens des 2 dernières initiales (SM) en leur attribuant d'autres mots. Pour étayer mon point de vue,:smirk: ci dessous qques extraits d'une page Wiki à ce sujet : Deleuze voit dans le « retournement en son contraire » et le « retournement contre soi » un « transformisme » dans lequel les pulsions sexuelles sont susceptibles de passer les unes dans les autres. Il s’en étonne car Freud, dit-il, « a vis-à-vis du transformisme en général une attitude extrêmement réservée. » Sigmund Freud représenterait toutefois une première pierre pour la pensée de Gilles Deleuze. Mais, aux yeux du philosophe, l'association par Freud des deux termes, sadique et masochiste, provoque un « monstre sémiologique » dans le sens où le sadique, celui qui fait souffrir dans l’œuvre de Sade, n'est pas une personne qui pourrait faire partie de l'univers mental du masochiste chez Leopold von Sacher-Masoch. En effet, le sadique (chez Sade) se complaît dans la souffrance de l'autre à condition qu'elle ne soit pas contractuelle « et en jouit d'autant plus que la victime n'est pas consentante », alors que le masochiste (de Leopold von Sacher-Masoch) aime à régler, dans des contrats, les modalités diverses de sa « soumission. » De ce fait, pour Deleuze, sadisme et masochisme sont deux univers différents et ne peuvent être de parfaits contraires, ni avoir une parfaite complémentarité. Le sadisme est un univers de crimes, de ce fait hors consentement ; le masochisme, l'univers du contrat où tout est accepté par le sujet qui éduque son bourreau. Là où le sadique cherche une « possession instituée », le masochiste veut établir une « alliance contractée. » Il précise qu'en cas de rencontre « chacun fuit ou périt». Pour Deleuze, « À la base de la croyance en l’unité sado-masochiste, n’y a-t-il pas d’abord des équivoques et des facilités déplorables ? » Jean-Paul Sartre évoque aussi le sadisme et le masochisme séparément. Il écrit que le masochiste, pour satisfaire sa pulsion, fait appel à une femme qu’il paye. Ou alors, il exploite l’amour des femmes, comme le faisait Leopold von Sacher-Masoch. Dans les deux cas la femme « s’éprouve » comme un objet sexuel. Ainsi Jean-Paul Sartre démontre que le masochiste ne s'adresse pas au sadique, mais qu'il éduque un bras armé pour tenir le rôle de dominant dans le monde masochiste. « En particulier le masochiste qui paye une femme pour qu'elle le fouette, la traite en instrument et, de ce fait, se pose en transcendance par rapport à elle. Ainsi le masochiste finit par traiter l'autre en objet et par le transcender vers sa propre objectivité. On rappelle, par exemple, les tribulations de Leopold von Sacher-Masoch qui, pour se faire mépriser, insulter, réduire à une position humiliante, était contraint d'utiliser le grand amour que les femmes lui portaient, c'est-à-dire d'agir sur elles en tant qu'elles s'éprouvaient comme un objet pour lui… » Quand Virginie Despentes parle de ses fantasmes de viol, elle est dans l’univers du fantasme masochiste, mais face au vrai viol qu’elle a subi elle dit qu’elle est face à la mort, victime non consentante dans l'univers du sadisme : plus de fantasme, mais la peur de la mort. Si dans le fantasme masochiste, la rêverie, comme le dit Krafft-Ebing, le sadique a sa place, il ne l’a pas dans le passage à l’acte avec le masochiste. Le masochiste cherche celui qui fait semblant et donc un bourreau sous contrat faisant intégralement partie de l’univers masochiste. Quel est votre point de vue ?:smirk:
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Par : le 10/10/20
Cédant aux revendications du parti anti-autrichien de la cour, Louis le Bien-Aimé lance en 1741 son royaume dans la guerre de Succession d’Autriche, qui durera sept ans, malgré l’opposition du vieux cardinal de Fleury, qui décède deux ans plus tard. Dorénavant, à l’image de son grand-père, Louis XV, âgé de trente-trois ans, gouvernera sans Premier ministre. Si durant les premières années de guerre, la monarchie française collectionne les succès militaires, telle la bataille de Fontenoy en 1745, celle de Rocourt en 1746, et enfin celle de Lauffeld en 1747, la défaite rencontrée à l’issue de la bataille de Plaisance de 1746 met cependant un terme aux espoirs français d’établir la frontière nord du royaume le long du Rhin, aux Pays-Bas autrichiens. Cette guerre affaiblit la monarchie au point de vue financier. Si les dépenses de la guerre de Succession de Pologne s’étaient chiffrées à près de deux cents millions de livres, la guerre de Succession d’Autriche, premier grand conflit terrestre et maritime du règne de Louis XV, pesa plus lourdement encore sur le budget. Le conflit engloutit plus d’un milliard de livres, accroissant dès lors la dette de l’Etat. Le traité d’Aix-la-Chapelle, signé en 1748, restitue toutes les conquêtes françaises aux Autrichiens, suscitant le mécontentement des généraux de Louis XV et l’indignation dans tout le royaume. Mécontents, les français avançaient que "Louis XV avait travaillé pour le roi de Prusse." La popularité du monarque connaît après cette paix une large érosion, alimentée de surcroît par les rumeurs de la cour évoquant un roi égoïste et jouissif, plus préoccupé des plaisirs que lui procuraient ses maîtresses que par la conduite de l’Etat. Pourtant, le roi formait autrefois un couple solide avec Marie Leszczy?ska, avant que la lassitude vienne s’installer, la reine étant épuisée par ses maternités trop rapprochées. Ses grossesses répétées l’ont tenue écartée des activités préférées du roi, la chasse et les divertissements. Bien qu’instruite, elle manque de l’éclat capable de retenir Louis XV. La reine finit par se plaindre à son père de l’infidélité récurrente de son mari volage, tombé successivement sous le charme des quatre sœurs de Mailly-Nesle: Louise Julie, comtesse de Mailly; Pauline Félicité, comtesse de Vintimille; Diane Adélaïde, duchesse de Lauraguais; Marie-Anne, marquise de La Tournelle et duchesse de Châteauroux. Tour à Tour, elles furent ses favorites. Aînée des cinq filles de Louis III de Nesle, Louise-Julie née le 16 mars 1710, la même année que Louis XV. Elle n’a que seize ans lorsqu’elle épouse en 1726 Louis-Alexandre, comte de Mailly. Grâce à sa haute naissance, Louise entre dès l’âge de dix-neuf ans au service de la reine Marie Leszczynska comme dame d’honneur. La jeune femme fut délivrée de son époux qui n’appréciait pas la cour et demeurait sur ses terres. Quant à sa mère, Armande-Félicitée, elle est la petite fille d’Hortense Mancini et donc par conséquence, arrière-petite-nièce du célèbre cardinal de Mazarin. Louise-Julie donc par son père et sa mère, appartient à des illustres et nobles familles. Louise-Julie ne passe pas une enfance paisible, sa mère fréquente beaucoup d’amants et elle n’a que seize ans lorsqu’elle épouse en 1726 Louis-Alexandre, comte de Mailly, qui est le cousin germain de son père. Le comte de Mailly, de seize ans son aîné était débauché, le contrat de mariage ne fut pas respecté par les beaux-parents, et le couple se trouva dépourvu de moyens. On disait: " C'est le mariage de la faim et de la soif." La jeune Louise-Julie prit dans l'entretemps, un amant, le marquis de Puisieux qui en devient amoureux et qui la consola de son mari. Le roi la remarque dès 1732 mais ne fait rien car il est encore très épris de son épouse. Pourtant, les grossesses à répétition de la reine commencent à lasser Louis. Bachelier et Lebel pourvoient à leur maître quelques passades amoureuses mais qui n'assouvissent pas ses désirs. Le Cardinal de Fleury dut se rendre à la réalité. Il fallait trouver au souverain une maitresse-en-titre capable de lui tirer de son ennui. Afin d'éviter que le choix du roi ne se porte sur une femme ambitieuse susceptible d'exercer quelque influence sur le souverain, Le choix se porta sur Mme de Mailly. Ainsi, et avec la complicité du Cardinal de Fleury ainsi que celle de Mlle de Charolais, de la comtesse de Toulouse ainsi que de Bachelier, premier valet de chambre du roi, Louise entreprend une relation avec le roi pour le sortir de son ennui. Mais il fallait d'abord chasser l'encombrant marquis de Puisieux qui était fou amoureux de sa maîtresse. Pour l'éloigner de bon de Mme de Mailly, on lui fit miroiter le poste d'ambassadeur à Naples mais il refusa disant qu'il ne partirait que sur ordre de sa maitresse. Et ce que fit Mme de Mailly. Le marquis fut surpris par sa décision à laquelle il ne se connaissait pas de successeur. La liaison de Louis XV et de la comtesse de Mailly débutera en 1733 et restera secrète jusqu’en 1737, année où la reine donne naissance à sa dernière enfant, Madame Louise et les deux amants utiliseront des portes et couloirs dérobés pour se voir. Mais en 1738, Marie Leszczynska ferme définitivement la porte de sa chambre au roi pour raison de santé. Les médecins lui ayant conseillé de ne plus tomber enceinte car une autre grossesse pouvait nuire à sa santé. Louis s’affiche alors publiquement et sans scrupules avec la comtesse de Mailly. Ses contemporains décrivent le portrait d'une jeune femme enjouée, bonne, tendre, adroite et désintéressée. Pourtant Louise qui est si douce et réservée, est sans grande beauté. Elle a un long nez, une grande bouche, un teint brun, cheveux bruns, des joues plates, une voix rude et une démarche masculine. Mais elle a un front "ayant le poli d’ivoire", est très bien faite et adore l’intimité. Elle est aussi fort élégante et sait mettre en valeur quelques avantages que la nature lui a donnés. Le valet de chambre de Louis XV la dépeint ainsi: "Grande et bien faite, c'est une très belle brune piquante, sa gorge est blanche et ses yeux sont magnifiques". Louise fut certainement celle qui, parmi les sœurs Nesle, et presque toutes les favorites de Louis XV, aima le roi d’un amour totalement désintéressé voire sincère. Eloignée de toute intrigue, Mme de Mailly reste en extase devant ce souverain qui lui témoigne régulièrement sa flamme, malgré les scrupules religieux qui l'assaillent parfois. En fait il quittait parfois sa maîtresse pour rejoindre le lit de la Reine où pleurant et à genoux, lui demandait plusieurs fois de lui accorder le pardon. Malgré sa position de favorite royale, elle ne demandait rien au roi ni pour elle ni pour ses proches. Louis XV d’ailleurs, ne lui donnait presque rien puisqu’elle ne le demandait pas. Même la pension qu’il lui versait était bien maigre et Louise portait parfois des robes trouées et usées. Quoique Louise-Julie de Mailly-Nesle soit la favorite déclarée de Louis XV, en revanche, elle est respectueuse envers la reine. Louis XV parait heureux de sa maitresse et Fleury est satisfait d'un plan qui n'entrave pas la marche du gouvernement. Malheureusement, il ne va pas pourtant tarder à déchanter. Louise, dans sa grande naïveté introduit bientôt à Versailles sa sœur Pauline qui vient de finir son éducation au couvent de Port-Royal. Après avoir écrit plusieurs lettres à sa sœur, Pauline veut venir à la cour et la supplanter dans le cœur du roi. Pauline est aussi insolente, mordante et laide que sa sœur aînée est réservée, timide et sans grande beauté. Il apparaît bien vite que Louise ne sert plus que de paravent aux amours du roi et de sa sœur. Mais en septembre 1741, Pauline décède brusquement lors d’un accouchement et Louis, éploré, retourne auprès de la comtesse de Mailly. Le roi installe Mme de Mailly dans un appartement secret aménagé au-dessus du sien. Leur relation reprit mais Louise-Julie ne parvenait plus à égayer les petits soupers des cabinets. Elle pleurait et le roi aussi. Lorsque celui-ci partageait son lit, il se réveillait pendant la nuit pour réciter un acte de restriction. Pour se recoucher ensuite auprès de sa maîtresse parée comme une châsse puisqu'elle ne pouvait pas dormir sans ses bijoux. Elle avait appelé une autre de ses sœurs, Mlle de Montcavrel qui fut sa maitresse de très courte durée. Il l'avait renvoyée et s'empressa de la marier au duc de Brancas. La cour s'enlisait dans l'ennui et les courtisans se demandaient qui allait succéder Mme de Mailly dans le lit du roi. Et une fois de plus, Louise encore sans défiance, fait entrer à la cour ses deux dernières sœurs, les plus jeunes, Hortense et Marie-Anne. Le roi de France alors amoureux fou, courtise la première, qui repousse ses avances puis la deuxième, qui finit par accepter de devenir sa maîtresse en titre. Louis XV mettra alors définitivement un terme à sa relation avec Louise. Celle-ci quitte alors Versailles en 1742 pour Paris où, honteuse, elle porte désormais un cilice. Elle vient d’être bannie par le roi à la demande de sa sœur, Marie-Anne, qui souhaite être la seule favorite officielle de Louis XV. Louise de Mailly se retire à Paris où elle vit dans la charité, la dévotion et la pauvreté. Touchée par un sermon du père Renaud, Mme de Mailly se sentit tout à coup ravie et dégoûtée d'elle-même par cette parole douce et pénétrante qui parlait du bonheur de vivre avec Dieu. Un jour où elle devait dîner chez M. de Boissière, elle faisait dire qu'elle ne pouvait plus s'y rendre et c'est là qu'on apprit le renoncement de Mme de Mailly. Elle quittait le rouge et les mouches. Elle s'était complètement métamorphosée et de ce jour, elle se vouait à une pénitence exemplaire. Le Jeudi Saint de l'année 1743, la cour et le peuple se pressaient chez les sœurs grises de Saint-Roch pour voir Mme de Mailly, qu'accompagnait la jeune veuve du duc de La Trémoille pour le lavement des pieds. Elle consacrait tout son argent pour des bonnes œuvres. Elle ne s'employait qu'à visiter les pauvres, n'hésitant pas à se dépouiller en secours et en charités, à peine se réservait-elle pour son nécessaire personnel deux ou trois écus de six livres. Cette vie de sacrifice menée avec courage, avec gaîté même, dura jusqu'au 5 mars 1751 où la comtesse de Mailly mourait à l’âge de quarante-et un ans en odeur de sainteté. Son légataire universel fut le jeune comte du Luc, fils du roi et de sa jeune sœur, Mme de Vintimille, qu'elle avait adopté. Son exécuteur testamentaire, le prince de Tingry à qui elle laissa un diamant de prix et une somme de 30 000 livres qui était destinée à payer ses créanciers. L'ancienne favorite fut enterrée selon ses veux, au cimetière des Innocents, à Paris, parmi les plus pauvres. Bibliographie et références: - Alain Decaux et André Castelot, "Dictionnaire d'histoire de France" - François Bluche, "Louis XV" - Michel Antoine, "Les favorites de Louis XV" - Marc Langlois, "Louise-Julie de Nesle" - Pierre-André Laurens,"Louise-Julie de Nesle" - Bernard Hours, "Louis XV : un portrait" - Paul Del Perugia, Les amours de Louis XV" - Jean-François Solnon, "La Cour de France" - Jean Meyer, "Louis XV" - Simone Bertière, "Les amours de Louis XV" - Evelyne Lever, "Le crépuscule des rois" - Jean-Christian Petitfils, "Louis XV" - Jacqueline Suzanne, "Louise-Julie de Nesle" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/10/20
Son cœur repose au cimetière du Père-Lachaise dans le caveau des d’Ornano, son corps menu et gracieux en Pologne, dans la tombe familiale à Kiernozia. Comme la comtesse Marie Walewska le voulait. Marie vit le jour le sept décembre 1786 dans le manoir familial. Une jolie enfant, née Laczynska, une famille ancienne de la noblesse polonaise qui aurait dû avoir une destinée banale, comme bien des femmes de son milieu et de sa génération, un mari, de la fortune, des enfants, un amant ou deux pour faire passer le vieil époux. Marie a eu tout ça, mais sa très courte vie a été foudroyée par une histoire d’amour et de patriotisme éperdus au côté de Napoléon, qui a perduré jusqu’à sa mort, à trente-et-un ans. De toutes les silhouettes féminines qui côtoient l’intimité de l’Empereur, la plus discrète, la plus tendre et la plus touchante est celle de la jeune Polonaise que Benjamin Constant comparait à Mlle de la Vallière. Elle n’était pas précisément grande, mais elle avait la taille fine, les cheveux blonds, le teint clair, un visage délicieux, un sourire extrêmement agréable et un timbre de voix qui la rendait sympathique aussitôt qu’elle parlait. Modeste et très réservée dans ses gestes, toujours très simple dans ses toilettes. Napoléon l’évoquant disait d’elle: "Un ange à l'âme aussi belle que sa figure." Marie voit le jour le sept décembre 1786 à Brodno, dans la banlieue de Varsovie, dans une famille de l’ancienne noblesse polonaise. La petite enfance de Marie est heureuse, mais, à huit ans, tout s’écroule. Les Polonais se révoltent contre l’occupant russe. Son père y prend part et, alors que le soulèvement est écrasé dans le sang, il perd la vie. Jamais elle ne pardonnera aux Russes. Sa haine ira sans cesse croissante, et son patriotisme ne fera que devenir de jour en jour plus fort. Durant ces années, ce qui retient sans arrêt l’attention des Polonais ce sont les informations reçues de France. Elles alimentent les conversations depuis les salons de l’aristocratie jusqu’aux tavernes des petits bourgs. Tout le monde est focalisé sur l’homme qui est devenu le maître de la France, Napoléon Bonaparte. On le voit comme un possible libérateur, celui qui pourrait offrir au pays son indépendance. Des quatre coins de Pologne, les jeunes s’échappent pour rejoindre l’armée de Bonaparte. Le général Henryk Dabrowski met sur pied une troupe de vingt mille Polonais. Dans ses pensées, la jeune Marie ne change pas. Marie termine son éducation à quatorze ans dans un couvent pour les jeunes aristocrates polonais. Elle est douce et studieuse comme le prouvent les rapports envoyés à sa mère. En plus d’être appliquée elle devient très belle, ce qui est idéal pour lui faire épouser un bon parti et ainsi assurer son avenir. Malheureusement, en 1804, alors qu’elle n’a même pas dix-huit ans, on la marie à un homme, certes important, mais très vieux, le comte chambellan Anastazy Colonna Walewski qui a soixante-dix ans. La jeune femme rêve d'une Pologne libre, et nourrit une haine virile du Russe qui occupe la Mazovie, où elle est née, à quelques lieues de Varsovie, mais aussi du Prussien et de l'Autrichien qui se sont partagé le reste du pays. Son rêve, comme celui de milliers de Polonais, c’est une Pologne libre. Toutes ces pensées ne la détournent pas de ses devoirs conjugaux et c’est en 1805 qu’elle devient mère pour la première fois d’un petit garçon prénommé Antoni. À l’automne 1806, Napoléon est enfin là. Les Polonais l’accueillent comme le Sauveur, celui qui amène la liberté, si chère à la France. Marie et sa famille se lancent dans la lutte en aidant les troupes françaises comme elles le peuvent. Le premier de l’an 1807, Napoléon rencontre Marie déguisée en paysanne, pour la première fois au relais de Blonie, sur la route de Varsovie. Elle fait partie des Polonais venus l’acclamer. Il la revoit ensuite à un bal organisé à Varsovie par son ministre Talleyrand. Il faut croire que l’Empereur est déjà suivi par la presse car elle fait état de leur seconde rencontre. La gazette de Varsovie rapporte en effet: "Sa majesté l’Empereur a assisté à un bal chez le ministre des Relations extérieures, le prince de Bénévent, au cours duquel il a invité à une danse la femme du chambellan Anastazy Walewski. "Presse ou pas Napoléon est séduit. Dès le jour suivant, il envoie son grand maréchal du palais, Duroc, déposer chez la comtesse un immense bouquet de fleurs accompagné d’un mot de sa main. Napoléon, sous le charme, se fait lyrique et amoureux: "Je n’ai vu que vous, je n’ai admiré que vous, je ne désire que vous." "N." Marie éconduit Duroc, et surtout Napoléon, en ne répondant pas. L’Empereur qui n’est pas homme à se décourager sur un champ de bataille, est tout aussi tenace quand il s’agit d’affaire de cœur. Il reprend la plume et Duroc fait des allers-retours incessants entre l’hôtel de la comtesse et son quartier général. Tant et si bien qu’à la fin, l’affaire ne s’estompe point et finit par attirer l’attention. L’entourage de Marie s’en mêle et, contrairement à ce qu’on pourrait penser, ne désapprouve pas. Le destin a voulu qu’elle soit choisie par l’Empereur, c’est un signe du ciel, elle est là pour aider à sauver la Pologne. Il ne manque que les voix célestes. Après discussion et avec les accords du chef de sa famille, un brillant soldat au service de Napoléon, et du vieux mari, elle finit par répondre aux lettres et accepte de devenir la maîtresse impériale. On la sacrifie donc au salut de la patrie et d’une hypothétique liberté en la jetant dans les bras de Napoléon. Pour Marie, accepter est un acte de courage extrême, de sacrifice patriotique, une manière de continuer à combattre comme elle l’a toujours fait pour son pays. C'est pour elle le combat de sa vie. L’Empereur l’emmène avec lui au Château de Finckenstein, en Prusse. Leurs amours printanières dans ce lointain château resteront dans la mémoire de Napoléon comme un moment unique. Surpris par la résignation et l’attitude désintéressée de la jeune femme, Napoléon sent se transformer en un sentiment profond ce qui n’avait été d’abord qu’un caprice de conquérant. De son côté, Marie, qui n’a connu de l’amour que ce que peut donner un vieillard, découvre sous le masque de l’Empereur, le visage d’un homme seul, écrasé sous le poids des responsabilités et qui pourtant aspire aussi à sa part de bonheur. Faut-il voir dans l’attachement de Marie une part, inconsciente ou non, de calcul ? Ne l’oublions pas, le sort de son pays est entre les mains de son amant. Le fait est que les deux amants semblent très épris l’un de l’autre. L’Empereur va même réorganiser son emploi du temps afin de consacrer de longs moments à cet amour naissant, une chose qu’il n’a plus faite depuis sa liaison récente avec Joséphine. Marie accompagne souvent l’Empereur et dans l’intimité de leur couple, elle n’oublie jamais sa mission. Dès qu’elle le peut, elle revient sur son sujet de prédilection, la résurrection de la Pologne. Avec elle, Napoléon ne perd jamais patience, il discute et argumente. Pour lui, les Polonais doivent mériter cette renaissance. Leur sort est donc lié au soutien qu’ils lui apporteront dans sa lutte. Ainsi, ils deviendront des alliés fidèles, comme Marie d’ailleurs. Pourtant, tout ce qu’ils auront est un éphémère Grand-Duché de Varsovie qui existera de 1807 à 1815. Après la défaite de la campagne de Russie en 1813, il est occupé par les Russes. Marie continue quant à elle de suivre Napoléon. À Paris, elle vit retirée, dans un petit hôtel particulier de la rue de la Victoire. Le 4 mai 1810, à 4 heures de l’après-midi, elle met au monde un joli garçon, Alexandre, futur diplomate, qui est le fruit de ses amours adultérines avec l’Empereur. Le brave et vieil Anastazy de Walewski, âgé de 73 ans et mari en titre, reconnaîtra l'enfant par patriotisme polonais. Il deviendra le ministre des affaires étrangères de Napoléon III et fera une carrière brillante sous le III ème empire. Le cinq mai 1812, avant d’aller sceller son destin dans l’immensité glaciale des plaines de la Russie tsariste, Napoléon en présence de Marie, prend toutes les dispositions nécessaires à la garantie de l’avenir du jeune Alexandre. Il lui fait don de soixante fermes situées dans les environs de Naples ainsi que d’une rente. À cela s’ajoutent bien entendu des armoiries en même temps que le titre de comte d’Empire. Il reste cependant un dernier détail à régler, la séparation de Marie d’avec son vieux mari. Perclus de rhumatismes et de dettes il n’y a plus rien à espérer de lui. De plus, la loi sur la communauté des biens entre époux pourrait le faire profiter de la dotation de l’Empereur. En août 1812, le couple divorce, la situation de maîtresse d’Empereur aidant dans ce genre de dossier. Mais, car il y a souvent un mais, ce divorce ne fait pas pour autant de Marie une femme libre. Son éducation et la tradition l’obligent, par décence, à considérer son vieux chambellan comme mari aussi longtemps qu’il vivra, ce qu’il a tout de même le bon goût de ne faire encore, que pendant deux ans et demi. L'homme fit preuve d'une étonnante grandeur d'âme pour l'époque. La suite est connue, la retraite de Russie, la campagne de France, l’abdication et le départ pour l’île d’Elbe en avril 1814. Après l’abdication, Marie accourt à Fontainebleau. La première femme qui ait résisté à l’Empereur tout-puissant est aussi la dernière à l’assister alors qu’il a tout perdu. Ce n’est pas tout, un soir de septembre, une femme et un enfant débarquent à l’île d’Elbe. On attend l’Impératrice et le roi de Rome mais c’est encore une fois la comtesse Walewska et son fils. Ils passent deux jours auprès du prisonnier puis reprennent la route pour le continent. Ils ne se reverront plus. Rien n’obligeait Marie à faire tout cela, à lui montrer ces dernières marques d’affection. Alors, est-elle sincère quand, dans ses mémoires, elle écrit que sa liaison avec l’Empereur a été "un sacrifice fait à son pays" ? Blessé en duel, incarcéré pour propos hostiles au Roi, le général d’Ornano, cousin éloigné de Napoléon et général d’Empire dont le nom est inscrit sur l’Arc de Triomphe, se réfugie à Bruxelles en janvier 1816. Il y retrouve Marie, exilée elle aussi, et veuve à vingt-six ans suite au décès de son mari, le comte Walewski. Depuis longtemps, Ornano éprouve une attirance pour la jeune femme. Le 7 septembre 1816, l’archiprêtre de Sainte-Gudule les unit en présence du notaire Dupré et de son clerc. Les exilés n’ont pas obtenu l’autorisation de résider dans la capitale. Ils quittent la ville et vont s’installer à Liège au pied de la colline de Cointe, dans le quartier de Fragnée qui, à l’époque, est encore un quartier synonyme de campagne. À cette époque, à Liège, il y a beaucoup de proscrits, d’anciens officiers de Bonaparte ayant refusé de se mettre au service du Roi. Ni le général, ni Marie ne semblent avoir cherché à les fréquenter. Marie préfère de loin la musique dans son salon aux discussions politiques et l’ancien soldat doit se contenter de rêver aux campagnes passées. En janvier 1817, Marie enceinte, décide d’aller jusqu’en Pologne pour y régler certaines affaires, revoir son fils Antoni, né de son premier mariage et consulter un médecin très réputé. Sa santé n’est pas très bonne et la perspective d’une nouvelle naissance inquiète tout le monde. Les nouvelles ne sont pas réjouissantes car le docteur diagnostique une toxémie aiguë, une maladie des reins survenant pendant la grossesse. Elle rentre malgré tout à Liège. Le dix juin, le comte d’Ornano déclare à l’état civil la naissance d’un petit Rodolphe, né la veille. Très faible, la jeune mère tente de surmonter la maladie en se reposant dans la maison de Fragnée. Elle passe l’été, sur une chaise longue dans le jardin. Elle en profite pour dicter à son secrétaire, ce qui est supposé être ses Mémoires. C’est à Liège que Marie verra l’été pour la dernière fois. Le célèbre docteur français Corvisart, appelé en consultation, est pessimiste. Entre-temps, le général reçoit l’autorisation de rentrer en France. Il y ramène sa famille en novembre, par étapes, pour ne pas fatiguer la malade. Le trente, ils arrivent enfin à Paris. Onze jours plus tard, à sept heures du soir, le 11 décembre 1817, le cœur de Marie Walewska cesse de battre. Elle s’éteint dans les bras de son mari. Elle avait eu à peine la force de fêter son trente-et-unième anniversaire quatre jours plus tôt. Dans son testament, Marie veut que son cœur reste en France mais que son corps soit transporté en Pologne, dans le caveau familial de Kiernozia, ce qui fut fait quatre mois plus tard. Jusqu’à ce qu’il la rejoigne dans la mort, le comte d’Ornano gardera dans son bureau l’urne contenant le cœur de Marie. À son décès elle est placée avec lui dans le caveau familial avec la simple inscription: "Marie Laczynska, comtesse d’Ornano." Ils reposent encore aujourd’hui, tous deux, au cimetière du Père-Lachaise. Avant de mourir, le général d’Ornano est devenu sénateur, gouverneur des Invalides, grand chancelier de la Légion d’honneur. Leur fils Rodolphe est préfet, député, maître des cérémonies à la Cour de Napoléon III. Alexandre sera ambassadeur et ministre d’État. L'émouvante figure de Marie Walewska, la plus célèbre des maîtresses de Napoléon, suscite des interrogations. Déjà mariée au comte Walewski, beaucoup plus âgé qu'elle, a-t-elle sacrifié l'honneur conjugal à la noble cause de la résurrection de la Pologne, ou fut-elle prise de force, comme l'assurait André Castelot ? Ce sacrifice a-t-il été vain ? Napoléon fut-il vraiment épris de Marie Walewska, épouse polonaise de l'Empereur ou faut-il ranger simplement cette liaison au-dessus des passades nécessaires au repos du guerrier en raison de sa durée ? À Sainte-Hélène, Napoléon ne disait-il pas à Gourgaud, sans le moindre attendrissement: "C'est M. de Talleyrand qui m'a procuré Marie Walewska, elle ne s'est pas défendue." Ce qui est pour le moins brutal. Et le cinéma a contribué encore à embellir l'histoire en faisant de Greta Garbo une Marie Walewska d'une beauté remarquable. Bibliographie et références: - Octave d'Aubry, "Maria Walewska, le grand amour de Napoléon" - Christine Sutherland, "Marie Walewska, le grand amour de Napoléon" - Guy Godlewski, "Le destin tourmenté de Marie Walewska" - Paul Bauer, "Deux siècles d'histoire au Père Lachaise" - Jean Tulard, "Napoléon Bonaparte" - Philippe Antoine d'Ornano, "Archives familiales" - Simone Bertière, "Les femmes de Bonaparte" - Janine Boissard, "Trois femmes et un empereur" - Alexandre Walewski, "Archives familiales" - Rodolphe d'Ornano, "Ma mère, Marie Walewska" - Alphonse Antoine D'Ornano, "Marie Walewska" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 10/12/20
1.La rencontre d’un Maitre Nous sommes un couple uni depuis plusieurs années, Laly est une belle femme de 36 ans , au corps fin elle mesure 1m60 pour à peine 43 kg et affiche une belle poitrine( 90c) et moi malgré un peu de ventre on me dit séduisant mes 1 m80 pour 87 kg me donne un aspect imposant , nous avons décidé de réaliser un fantasme…. Entre nous , nous faisons des jeux de domination de temps en temps, mais là nous avons décidé d’être le temps que cela nous plaise, un couple soumis à une seule personne, de vrais esclaves sexuels offerts aux désirs et envies de cette personne. Nous sommes encore pudique et plutôt débutant ce qui nous stresse encore plus . Après plusieurs semaines de recherche sur Internet, nous trouvons un maitre charmant de par ses textes et ses idées. Pour ne pas gâcher la surprise il souhaite aucun échange photo, mais nous garantit un physique agréable fin et sportif…de plus notre physique ne l’intéresse pas, nous lui avons qu’en même précisé que nous étions un charmant couple entretenus. Il nous fixe un mot de passe » rouge » qui arrêtera tout immédiatement s’il est prononcé. Ce qui nous rassure, et nous conforte dans notre idée, il paraît être un homme posé et sérieux . Nous établissons nos tabous , je suis hétéro mais j’ aime l idée d être contraint et je n’ est pas de tabous particuliers à part le SM hard et les choses crades, en ce qui concerne Laly elle ne veut pas de sodomie , pas de SM hard, ni relation bi, choses crades (comme avaler son sperme par exemple). La 1er. rencontre est un après-midi à 16h, cela nous stresse nous aurions préféré en soirée….(La nuit tous les chats sont gris, et on se laisse aller plus facilement) nous jouons néanmoins notre rôle de soumis et nous obéissons. Nous sommes là garés devant sa porte, la rencontre ce fait chez lui. Nous sommes stressés et excités, nous avons suivi les instructions du Maitre ainsi que son « dress code » , (pour Laly une robe noire, des talons et des bas noir sans aucun sous-vêtements et un pantalon en lin et rien dessous pour moi avec une chemise sobre). Je demande à nouveau à Laly si elle est sûre, elle me dit oui, je lui répond, on fait comme on a dit on joue le jeu et après on verra si cela nous a plu. Il a été clair pour la première rencontre nous devons l ´appeler Monsieur et nous devons le vouvoyer , si l’ on souhaite continuer à lui appartenir nous l’appèlerons « Maître » On approche de la porte nos cœurs se serrent , nous sommes envahis de frissons …. on sonne l attente semble interminable au bout de trois très longues minutes , la porte s’ouvre…. Et là, coup de massue….. Derrière cette porte Xavier, une connaissance , nos cœurs s’ emballent , nos visages palissent, une gêne atroce nous traverse.. Lui , une personne que l’ on rencontre souvent , affiche un léger sourire.« Quelle surprise » dit-il serein : – deux solutions : soit vous partez et nous en restons là, soit vous franchissez le pas et vivez des moments inoubliables ? Je regarde Laly stressée d’être là nue sous sa robe devant une personne qu’elle connaît bien, après un silence de plusieurs secondes elle se met à genoux et dit « bonjour Monsieur » en lui baisant les pieds , je fais de même . – J’admire votre courage dit- il , suivez moi ! On rentre dans son grand salon bien éclairé , c’est classe , propre… D’un ton plus autoritaire et limite hautain , il dit : – J’ ai envie de vous voir nu, à poil esclaves ! Je vis la tête de Laly se décomposer, il faut dire que je suis surpris qu’ elle ait accepté de se soumettre, car Xavier lui fait des avances depuis des années, elle l’ a toujours repoussé mais là il va obtenir ce qu’il souhaite depuis toutes ces années, et connaissant Laly, ça l’énerve et doit bien la frustrer. Mais elle est décidée , comme moi, à vivre une expérience troublante et unique , elle commence à se déshabiller et laisse tomber sa robe dévoilant son jolie corps nue, je me déshabille également sentant le regard de Xavier fixé sur Laly. Nous sommes nus devant lui , nos mains essayant de cacher nos sexes maladroitement, une question me vient à l’esprit « est-il bi ? » Je peux alors lire sur le visage fermé de Laly » il a enfin obtenu ce qu’ il voulait, grrrrr. » Il s’ approche et dit : – première position, position d attente, debout jambes écartés, ceci afin d’avoir accès plus facilement à vos orifices. La tête haute fiers d’être soumis , regard baissé et mains dans le dos au-dessus des fesses car elles doivent être accessibles aussi. D un ton sec : – en position d’attente ! Et voilà, nous ne cachons plus rien , il nous observe, détaille les moindres parties de nos corps nus sans plus aucunes défenses, durant un temps interminable, ce qui a pour effet de nous rendant de plus en plus pudique. Il commence à toucher les seins de Laly puis descend doucement vers son sexe, elle se recule légèrement Comme pour esquiver , il dit d’un ton doux : – j’ ai une cravache aussi, ne bouge pas. Cela stoppe net Laly , il continu prend son temps pour « fouiller son sexe . » je la sens frissonner. Il passe derrière elle, il écarte ses fesses , elle devient rouge… Il la voie nue au-delà de son intimité. Il passe devant elle et dit : – ton ticket de métro c’est jolie mais La prochain fois tu sera intégralement épilée. Laly répond : – oui monsieur , un oui gêné car il choisit déjà son épilation une chose très intime . Il rajoute : – C’est bien tu vas devenir une bonne soumise obéissante . Puis à ma grande surprise il saisit mon sexe et le pétrit ce qui me fait me dandiner de semi douleur et de gêne. Il passe derrière moi et écarte mes fesses , j étais autant gêné que Laly , il dit : – toi aussi épilation intégrale pour devenir une bonne salope tu ne dois pas avoir de poil . Un mélange de honte et de gêne me submerge . Timidement et honteux je répond » oui monsieur ». – Deuxième position soumis offert, ( il saisit sa cravache en même temps), a quatre patte ordonne t-il, (on s’exécute) il dis : – Cambré ( ce qui dégage nos trous et nous gêneà nous faire frissonner) Et là un claquement, une brûlure sur ma fesse, j entends « Plus que ça esclave « , je me cambre plus et Laly qui n’a rien reçu fait de même. – Jambes écartées, tête au sol …(la honte totale, être ainsi devant une connaissance) puis avec sa cravache il se dirige vers Laly pour que sa position soit parfaite . Et me dit : – on va l’agrandir ton petit trou de salope , Alex, tu vas devenir une vraie petite salope. Je suis tellement gêné que je ne répond pas , et une autre brûlure sur les fesse qui me rappelle de répondre « oui monsieur ». On reste dans cette position ultra gênante , il va même jusqu’à téléphoner à un copain pour prendre des nouvelles ce qui a pour effet de relancer nos battements de cœur , pourvu qu’ il ne parle pas de nous . Nous ne bougons d’un centimètre, le temps devient interminable , 5 minutes qui ont paru durer une éternité et nous laisse de plus en plus honteux . Il reviens dit : – Laly lève toi , poses tes mains sur la table cambres les fesses. Pendant qu’elle obéit, – Alex à genoux devant elle ! puis il s approche et me dit : – ouvre la bouche salope , tu vas me mettre en condition pour que je puisse baiser ta femme ! Un mélange de honte , d’énervement et d’ excitation troublante me traverse àl’ écoute de ses mots, machinalement j’ouvre la bouche et suce , un coup de cravache et ses paroles » mieux que ça » me font m’appliquer et accélérer . Dès qu’il est bien dur il me dit : – lèche Laly pendant que je me soulage Je la lèche, elle est crispée mais déjà bien humide , et je l’imagine ce dire énervée « il obtient ce qu’il veut !!! » Et pour couronner le tout , il rajoute : – depuis le temps que j attends ça! Sur ces mots je vois la tête de Laly se baisser et j ‘arrive à ressentir ce qu’elle pense , elle vient de passer de la femme inaccessible à la femme esclave sexuel de Xavier, cet homme qu’elle a toujours repoussé ! Elle ne met pas longtemps à jouir, est-ce mes coups de langue , les coups de reins ou l’excitation de la scène ? Dès qu’il a jouit il me tend son préservatif pour que j’aille le jeter . Il rajoute si vous souhaitez poursuivre je vous baisserai sans capote, mais avant on fera un test . « Oui monsieur ! » À mon retour, je vois Laly en position de soumise et le Maitre prendre des photos en disant : – c’ est pour mes copains je les montrerai que si je deviens votre Maitre Et en me regardant : – Esclave, à toi en position ! En me mettant en position ultra gêné, des questions fusent, nous devons avoir des connaissances communes, si je deviens soumis vais- je assume cela ? Est ce que Laly pense la même chose ? Après ses photos je sens un « truc » forcer mon anus et sans avoir le temps de bouger , il dit : – Tu porteras ce rosebud souvent pour devenir une bonne chienne. Une étrange sensation de douleur et d’excitation m’envahit. Il nous dit : – rhabillez vous ce n’est qu’un début de ce qui vous attends … j’envoie un texto demain si vous répondez « oui maitre » , on pourra commencer ! En sortant pas un mot mais dès qu’on a atteint la voiture , nous n’avons pas arrêté des pluies de questions: Ça t’as plu? t’as pas joui? T’en penses quoi? ça t’ as troublé? Excité et toi ? Et toi? Et toi …. Qu’est-ce qu’on fait ? À peine arrivés à la maison nous avons fait l’amour trois fois et des jouissances de plus en plus intenses en repensant à cette aventure . Le lendemain pas de texto , nous attendions sans savoir quoi répondre , mais rien … Cette attente était comme si nous étions des enfants qui attendent une surprise, ce texto ne venait pas et il nous tardait de le recevoir même si nous n ´avions pas encore la réponse. Ce n’est que deux jours après , que nous recevons ce fameux texto « Ce soir 19 h chez moi en tenu sexy !!! » Je regarde Laly » Que fait on!?! »
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Par : le 14/12/20
D’entrée de jeu, on s’étonne que le personnage et la destinée de cette artiste ait intéressé si peu d’écrivains et de conservateurs de musées, à l’instar de ses illustres contemporaines. Certes, Marie Laurencin n’est pas l’explosive Frida Kahlo, l’aristocrate Tamara de Lempicka, la pionnière Sonia Delaunay, la belle Suzanne Valadon, la féline Leonor Fini, ni même une artiste maudite à la manière de Camille Claudel, même si le tragique et la souffrance font aussi, à leur manière, partie de sa vie. Mais, elle est un être d’une rare originalité. La peinture de Marie Laurencin et l’esprit grave et léger de l’artiste, sa personnalité couventine et capricieuse, son tempérament austère et libertin en font un personnage passionnant, singulier en diable. Fille d’une brodeuse qui avait peut-être une larme de sang créole dans les veines et d’un député, Alfred Toulet, qui ne la reconnaîtra pas officiellement, dont elle ne portera donc pas le nom, mais qui, jusqu’à son décès en 1905, pourvut aux frais quotidiens de l’enfant et de sa mère, Marie naquit le trente-et-un octobre 1883 à Paris, où elle s’éteindra le huit juin 1956. C’est au Père-Lachaise qu’elle repose. Très tôt le démon du dessin, de la peinture la tenaille et à l’Académie Humbert où elle s’est inscrite, elle rencontre l’alors débutant Georges Braque. En 1906, Marie qui n’aura jamais froid aux yeux fait la connaissance du collectionneur, marchand d’art et impénitent séducteur Henri-Pierre Roché, futur romancier de l’autobiographique "Jules et Jim" dont François Truffaut tirera un film culte. En juin, Roché devint le premier amant de Marie, puis premier acheteur d’une de ses œuvres. Simultanément, elle partagera ses faveurs avec le meilleur ami de Roché, Franz Hessel. En 1907, elle s’exerce au fauvisme, encouragée par le poète Paul Fort, cher à Brassens. Elle expose au Salon des Indépendants aux côtés du Douanier Rousseau, d’André Derain et de Picasso. Les Laurencin étaient des gens curieux. Originaires de la Savoie, ils étaient à la fois raffinés et brutaux, mais aucunement sociables. Toute la douceur de sa mère venait de sa grand-mère, une normande, fille de pêcheurs, pure et croyante. Selon l'acte de naissance, l'enfant ne sera d'abord pas reconnue par sa mère, et son père ne sera jamais dénommé. Elle est la fille illégitime d'Alfred Stanislas Toulet, âgé de quarante-cinq ans, d'origine picarde, contrôleur principal des contributions directes à Paris, qui deviendra député de Péronne (Somme) et de Pauline Mélanie Laurencin (1861-1913), âgée de vingt-deux ans et de vingt-trois ans sa cadette, d'origine normande, fille de forgerons de Vaudreville (Manche), employée de maison, puis couturière. Elle fut tour à tour aimée, délaissée, entourée et solitaire. Elle séduisait autant les hommes que les femmes. Son premier grand amour fut Guillaume Apollinaire qu’elle rencontra en 1907. Leur histoire ne dura que cinq ans mais, bien que traversée par de nombreux orages, elle fut d’une rare intensité et elle a marqué durablement Marie Laurencin même si, dans son âge mûr, elle trouva douceur et complicité parfaite plutôt dans la compagnie des femmes. Elle fut en particulier la compagne de Nicole Groult sur la fin de sa vie. Marie s'installe avec sa mère dans un appartement, cinquante-et-un, boulevard de la Chapelle, à Paris. Elle entre au Lycée Lamartine. Elle avait neuf ans. Une mère lointaine et charmante qui parlait très peu et chantait fort bien, et un père qui, de temps en temps, par plaisir, aimait instruire sa fille et s'occuper de ses études. Une enfance sévère mais harmonieuse. Son père, pris de passion pour la langue française, lui faisait lire Racine à haute voix. Elle passe son baccalauréat en 1901. Contre le souhait de sa mère, qui désirait que Marie Laurencin devienne institutrice, elle s'inscrit auprès de Pauline Lambert, à l'école de Sèvres pour devenir peintre sur porcelaine. Elle suit des cours de dessin et reçoit des conseils du peintre Jouas-Poutrel. "Dans ma jeunesse, on apprenait à peindre comme on apprenait à chanter. Moi, je dessinais tout le temps." De fait, elle prend auprès d'Eugène Quignolot des cours de dessin organisés le soir par la mairie des Batignolles. Elle prend aussi des leçons auprès de Madeleine Lemaire, peintre mondaine et femme indépendante qui, dans son hôtel du trente-et-un de la rue de Monceau, lui apprend la technique de la brosse appliquée à la peinture florale. Elle dessine des motifs et des figures que sa mère reproduit sur des soieries avant de les broder. Très tôt, elle devient son propre modèle, se perfectionne dans l’art de l’autoportrait. Elle est d’ailleurs représentée dans la plupart des tableaux qui ont fait sa gloire. En 1907, âgée de vingt-quatre ans, Marie Laurencin participe pour la première fois au Salon des Indépendants. Elle rencontre au mois de mai, à la Galerie Clovis Sagot, rue Laffitte, Pablo Picasso qui la présente à Wilhem de Kostrowitzky, Guillaume Apollinaire, de trois ans son aîné, également né de père inconnu. Apollinaire devait l'immortaliser à tout jamais sous le nom de Tristouse Ballerinette dans "Le poète assassiné." En 1909, le Douanier-Rousseau, qui pourtant était leur ami, avait réalisé le tableau "La Muse" inspirant le poète, double portrait de Marie Laurencin et de Guillaume Apollinaire. Or Marie Laurencin n'était pas une muse, mais bien une artiste. Elle travailla ensuite à créer son propre style, qu'on a appelé le nymphisme. À partir de 1910, la palette de couleurs qu'elle utilise évolue vers des tons pastels, comme le gris, le rose ou encore le bleu. Elle représente surtout des femmes et des animaux, souvent ensemble. À l'époque, elle était accusée de "mièvrerie féminine", mais ne se laissa pas intimider par les critiques. Elle est alors déjà connue et respectée, vendant des œuvres à des prix records, comme "Les Jeunes filles", vendue quatre mille francs, ce qui était beaucoup pour l'époque. On la surnomme alors la "nymphe d'Auteuil", quartier où elle a élu domicile. Henri-Pierre Roché présente Marie Laurencin à la sœur du couturier Paul Poiret, Nicole Groult, femme du décorateur André Groult, qui deviendra son amie intime. C'est avec une autre élève, Yvonne Chastel, qu'elle nouera également une affection amoureuse réciproque qui durera toute sa vie. Pierre Roché la présentera aussi à Wilhelm Uhde, au critique Jos Hessel qui séjourne à Paris, à des marchands, tel Paul Cassirer, et à des collectionneurs. Le couturier Paul Poiret est sans doute celui qui l'introduisit dans le cercle, mondain et libertin, des écrivains de la génération précédente réunissant Natalie Barney, cercle où elle retrouva Pierre Louÿs. Marie Laurencin était une femme libre et très indépendante. En 1914, à l'âge de trente-et-un ans, Marie Laurencin épouse à Paris, le vingt-et-un juin, Otto von Wätjen. Les témoins sont Eugène Montfort, l'éditeur de la revue "Les Marges", Henri Marais, universitaire, le beau-frère d'Otto, le sculpteur zurichois Hermann Haller et l'écrivain allemand Rudolf Tewes. Par son mariage, elle devient allemande et baronne, bénéficiaire d'une rente annuelle de quarant mille marks. Le couple est surpris par la déclaration de guerre durant leur voyage de noces à Hossegor. Poursuivant en Espagne leur lune de miel contrariée, ils ne peuvent rentrer à Paris, à cause de leur nationalité. Otto qui ne veut pas prendre les armes contre la France, refuse de retourner en Allemagne. Marie Laurencin, comme tout citoyen franco-allemand, est alors déchue de sa nationalité française. Marie Laurencin et Otto von Wätjen improvisent un séjour à Madrid, à l'hôtel Sevilla, avenue Albares. Durant cet exil, son mari sombre dans l'alcoolisme, renonce à l'art, et devient violent. En avril 1916, le couple rejoint Barcelone, où Josep Dalmau les accueille dans le groupe Dada. Dès juillet, ils sont rejoints par Gabrielle Buffet et le mari de celle-ci, Francis Picabia. Au mois d'août, Nicole Groult vient de Paris, malgré une impécuniosité et un isolement causés par la guerre pour faire du tourisme avec sa tendre amie pendant que son mari, complaisant, est au front. L'exil de Marie Laurencin en Espagne durera jusqu'en 1919. En 1916, elle s'installe à Barcelone. Elle rencontre Francis Picabia, sa femme Gabrielle Buffet et Valéry Larbaud. Alors que Guillaume Apollinaire meurt à Paris, le neuf novembre 1918, Marie Laurencin retourne à Madrid puis en Italie, à Gènes pour un court séjour. Fin novembre 1919, au terme d'un mois de voyage de Gènes à Bâle, via Milan et Zurich, au cours duquel elle aura fait la connaissance d'Alexander Archipenko et Rainer Maria Rilke, Marie Laurencin séjourne à Düsseldorf chez la mère de son mari, Clara Vautier. Sa belle-famille, qui ne lui montre aucune sympathie, est ruinée par les grèves commencées au lendemain de l'armistice, suivies par le soulèvement de la Ruhr. À Paris, la paix actée, Pierre Roché reprend son activité commerciale et vend un de ses tableaux à André Gide. Marie voyage en Allemagne avec Thankmar von Münchhausen, puis avec Yvonne Crotti. Afin de faire avancer le règlement de sa propre situation, elle passe le mois d'avril 1920 à Paris, où elle est hébergée par les Groult. Le quinze, Georges Auric l'introduit auprès du jeune diplomate Paul Morand, qui était son voisin à Madrid en 1918, pour entreprendre les démarches qui lui redonneront la nationalité française, moyennant l'entregent du secrétaire d'ambassade Jean Giraudoux, lequel, durant la guerre, lui expédiait de la toile. Elle s'installe dans le quartier de l'Élysée. Elle reçoit Philippe Berthelot, ambassadeur de France, secrétaire général du Quai d'Orsay. Marie se lie avec Gaston Gallimard, Jean Giraudoux, Paul Morand, Alexis Léger, Georges Bénard et Jean Cocteau. Marie Laurencin séjourne l'été à Bagnoles-de-l'Orme (1929) et en Normandie (1930) puis quitte sa maison de campagne de Champrosay qu'elle vendra en 1938. À la suite de la grande dépression, les acheteurs se font plus rares. En 1930, la peintre Marie-Anne Camax-Zoegger, désireuse de se démarquer du salon des Femmes peintres organisé par le Syndicat des Femmes Peintres et Sculpteurs, dont elle est pourtant la présidente depuis deux ans, la persuade, avec l'aide de Clémentine-Hélène Dufau, de participer au nouveau salon des Femmes Artistes Modernes qu'elle inaugure au début de l'année suivante au Théâtre Pigalle. En décembre 1938, quoique touchée par l'invitation, elle refuse de se rendre à la réception du ministre des affaires étrangères Ribbentrop, pour ne pas cautionner les persécutions des nazis contre les juifs. Après la défaite, le couple Laurencin-Groult reprend son activité mondaine. Personnellement, si Marie Laurencin se montre ouverte à certains intellectuels allemands, elle tient en détestation l'impérialisme d'Hitler. Quand son vieil ami Max Jacob est interné à Drancy, le vingt-huit février 1944, Marie Laurencin signe une pétition en sa faveur et intervient personnellement auprès de l'ambassade d'Allemagne. À la Libération, le huit septembre 1944, elle est arrêtée chez elle dans le cadre d'une procédure civique d'épuration. Le dix-sept septembre, au terme d'une audition, aucune charge n'est retenue contre elle. Le soir, c'est Marguerite Duras, liée à la Résistance durant l'occupation qui l'accueille. Marie Laurencin se tourne de plus en plus vers la religion. Au printemps 1951, elle reçoit la visite de Marguerite Yourcenar accompagnée de sa compagne, Grace Frick, en marge d'une tournée promotionnelle. En 1952, elle accomplit deux nouvelles retraites, à l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire sur les traces de Max Jacob puis à l'abbaye de Limon, chez les mêmes bénédictines nouvellement installées à Vauhallan. Ce séjour est marqué par la rencontre avec la mère Geneviève Gallois, qui peint. Au soir de sa vie, sa vue faiblit et l'intérêt pour sa peinture, malgré quelques expositions et les visites de journalistes étrangers, est détourné par de nouveaux mouvements artistiques. Au printemps 1953, elle est émue aux larmes, comme Rose Adler, par la justesse du récit qu'Henri-Pierre Roché donne de sa jeunesse dans le roman "Jules et Jim" qui sera porté à l'écran par Truffaut qu'il lui adresse: "Nous sommes devenus vieux, les sentiments demeurent." Le deux juin 1954, sur le conseil de Marcel Jouhandeau, elle adopte la fille d'une ancienne femme de ménage qu'elle a prise en charge depuis 1925, et qui continue à quarante-neuf ans de l'assister avec dévouement en tant que gouvernante. Dans la nuit du huit juin 1956, à l'âge de soixante-douze ans, Marie Laurencin meurt chez elle, rue Savorgnan-de-Brazza, dans le septième arrondissement, à Paris, d'une crise cardiaque. Selon ses volontés, ses funérailles sont célébrées à l'église Saint-Pierre-du-Gros-Caillou. Elle est inhumée au Père-Lachaise dans une robe blanche, une rose dans une main, et, posées sur son cœur, les lettres d’amour de Guillaume Apollinaire dont la dépouille l'attend à quelques pas de là. En 1980, ses collections sont vendues aux enchères à un industriel japonais, Masahiro Takano, qui a ouvert un musée Marie Laurencin en 1983 à Tokyo, musée qui est fermé depuis 2011 mais qui a grandement participé à la gloire posthume de l'artiste auprès des japonais. Après sa mort, elle a été très vite éclipsée par sa relation avec Apollinaire, qui la fit passer d'artiste à muse. Apollinaire d'ailleurs ne la considérait pas comme son égale, déclarant qu'elle était "heureuse, bonne, spirituelle et qu'elle avait tant de talent!" ou encore que "C'était un soleil, c'est moi dans la forme féminine". La dernière exposition en date de ses œuvres a eu lieu au musée Marmottant Monet en 2013. Sa peinture, trompeusement mièvre, aux yeux de spectateurs peu attentifs, aux roses et gris délicats, représente surtout des jeunes femmes, alanguies et silencieuses dont on pressent qu’existe entre elles davantage que de la complicité mais une tendre amitié, moins torride que chez Tamara de Lampicka, mais non moins saphique, mélange de modernité et de subtile légèreté évanescente. On lui attribue généralement entre mille huit cents et deux mille tableaux ainsi que plus de mille quatre cents aquarelles. Bibliographie et références: - L. Faure-Favier, "Ces choses qui seront vieilles" - A. Salmon, "L'âge de l'humanité" - André Gide, "La tentative amoureuse" - J. de Lacretelle, "Lettres espagnoles" - Henri de Montherlant, "Marie Laurencin" - Paul Morand, "Nouvelles du cœur" - K. van Dongen, "Marie Laurencin" - M. Ernst, "Mon beau pays de Marie Laurencin" - Man Ray, "Marie Laurencin" - Daniel Marchesseau, "Marie Laurencin" - Flora Groult, "Marie Laurencin" - José Pierre, "Marie Laurencin" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 27/01/21
Deux ambiances intenses pour plonger dans ma nouvelle. J'ai écrit dessus.. donc.. bonne découverte en musique : - The Wolf - FEVER RAY - If I had a heart - FEVER RAY ( pour les amateurs de viking.. vous reconnaitrez tout de suite ) ================================================== Effrayée je sentie une cagoule se mettre sur ma tête. J’étais dans mon lit. Je devinais qu’il était rentré. Que me préparait il? Je me débattais.. - Arrête.. non.. je. Il mit sa main sur ma bouche. J’entendis le son de sa voix à mon oreille. - J’aime attrapée ma louve. Reste sage, compris Je gémissais doucement pour ne pas le laisser trop faire. Je sentis son poids sur ma taille. Il me retourna sur le ventre avec une telle dextérité. J’étais à sa merci ! Il me griffait le dos avec douceur. Je sentais ses baisers s’enivrer de ma peau. Il me respirait. - Hum ton odeur… me dit il.. elle me rend fou. Je sentais son nez me respirer comme un chien respirerait sa chienne. Je sentais ses crocs se planter dans mon cou, sa main saisir ma gorge. Doucement je lâchais la pression. Son être faisait que je me soumettais naturellement. Son intégrité, ses valeurs, il savait me faire sentir femme, un être considéré pour sa personnalité, mes valeurs, mon indépendance. Il était entier autant que je pouvais être entière. On s’était choisi. C’était si naturel qu’aucune question venait mettre un grain de sable dans notre relation. Aucun non dit, aucun mensonge. Une évidence. Jamais je n’avais rencontré un homme qui me faisait vibrer ainsi à me rendre si femme. Il me possédait autant que je le possédais. Parfois nous aimons garder notre indépendance ne pas nous voir. Mais quand on se retrouvait ensemble, le temps se suspendait. Il saisit mes mains pour les maintenir dans mon dos. Je sentais son sexe qui grossissait au niveau de mes fesses. Tout en me tenant les poignets il avait introduit son pouce dans mon cul.. - Ahhhhhh… humm - Oui je sais c’est bon ma louve… Il m’attacha les avant bras de manière parallèle dans mon dos. - Je veux que tu te laisses faire. Je ne veux rien entendre… dit il en m’embrassant à travers la cagoule. Des sons métalliques se firent entendre. Il s’empara d’une de mes chevilles. Je sentis le fer… Il m’enchainait. Je sentis le fer autours de ma cheville, qu’il referma fermement . Le cadenas se refermait. Puis l'autre.. - Je n’aime pas voir une proie sauvage m’échapper. Intérieurement je souriais. J’aimais ce côté animal qu’il avait. Mon alpha. Mon loup Je me retrouvais ainsi enchaînée avec des fers à sa merci. Sans prendre de gant, il m’enfonça dans mon petit trou un plug.. Je sentis qu’il était différent de ce que je connaissais. La douceur d’une fourrure me fit tressailir au niveau de mes cuisses. - Ma louve… à part entière. J’allais être son animal sauvage qu’il allait vouloir dresser, jouer, caresser, câliner, punir, prendre… Il me releva. J’avais la tête qui tournait un peu. Il mit autours de mon cou un collier qu’il serra fermement pour me faire comprendre que j’étais captive, sans échappatoire. Que je ne devais opposer aucune résistance sinon la sanction se ferait sentir. Il me dit descendre les escaliers. Je marchais avec nonchalance. Où m’emmenait-il? Je marchais avec prudence. Au bout de quelques minutes, il me jeta sur une sorte de lit pleine de couverture. Une tanière. Je sentais la chaleur d'un feu de cheminée. J'étais nue. Mon corps tremblait. Je sentis qu’il accrocha mes chevilles à un crochet et de même pour mon cou. Je me retrouvais ainsi immobilisée. A ne pas savoir ce qui m’attendais. Je sentis alors sa main saisir ma queue pour bien la replacer. Elle parcourait ensuite mon corps pour saisir mes seins et les tenir fermement. - Tout doux… tout doux dit il en me caressant avec tant de douceur. Maintenant je vais te laisser te calmer… Il mit quelques couvertures sur moi. il prenait soin de mon confort, de moi tout simplement. J’entendais le bruit de ses pas partir. Je gémissais.. Je m’amusais à tirer sur mes chaînes pour essayer naïvement de me défaire. Je sentais sa présence. Je savais qu’il m’observait. - Ca ne sert à rien. - Je… - Je ne veux pas t’entendre, une louve ne parle pas.. elle hurle, elle gémit, elle couine, elle mord, elle se fait prendre.. Voilà ce que tu es autorisée à faire ce soir. Compris ? Je hochais la tête. Il détacha mes poignets. Il me redressa et me fit comprendre que je devais me mettre sur mes quatre pattes. - Tends moi ce sublime fessier… Je sentis alors qu’il me dirigeait avec la cravache. - Tu sais ce que je tiens en main.. A toi d’être obéissante ou non . Je sentais la chaine me contraindre. Elle était courte. Il ôta alors la cagoule. J’étais éblouie. Je découvrais qu'il avait transformer cette pièce en antre, un éclairage avec de grosses bougies. Il était face à moi, agenouillé ,avec ses chaussures parfaitement ciré. Il portait une chemise blanche où il avait retroussé les manches, laissant deviner la force de ses bras. Il plaça la cravache sous mon menton pour me redresser la tête et me regarder. Nous étions alors face à face, gueule contre gueule. Il caressait ensuite mon visage avec… on ne se quittait pas du regard. Avec rapidité, je la saisis par les dents. Je ne voulais pas lui céder. Je résistais. - Lâche… m’ordonna t il. Je refusais de céder. J’aimais ce jeu, celui de ne pas lui céder, de lui résister. - Lâche, c’est la dernière fois que je te préviens. Je ne cédais toujours pas. Je grognais telle une louve ne voulant pas se laisser faire. Il se déplaça et me fessa si fortement que j’ouvris ma gueule, couinant de douleur. Il m'avait remise à ma place - Voilà ! - Tends ces fesses… Je ne voulais toujours pas céder. Il commença alors me cravacher… A plusieurs reprises il se lâcha au même endroit de ma fesse droite. Je pliais. - Accepte ta condition. Je veux que tu plies par choix et pas parce que je te punis. Est-ce clair ? Je baissais la tête en signe de soumission. Je tentais alors d’aller vers lui. Il tendit alors sa main vers moi. Naturellement je lui léchais pour lui faire comprendre mon allégeance. Il caressa alors mes cheveux. - Embrasse maintenant la cravache. J’obéissais. Il releva ma queue et commença à tapoter ma chatte. Je me redressais pour me retourner et me soustraire Sans crier gare, il était dans mon dos, plaçant son avant bras sur ma gorge. - Tu es ma louve, tu le sais… Il me mordit dans le cou puis passa sa langue sur ma jugulaire. Il me renifla encore et encore. Je me sentais possédée.. Une de ses mains s’aventura alors sur mon entrejambe. Une tension si érotique - Ton sexe m’appartient. Il pinça alors mon sexe pour le prendre en pleine main. - Ta bouche, tes seins, tes fesses, ta chatte, ton cul, tout m'appartient dit il dans un murmure sensuel qui me fit fondre. Je gémissais de plus belle.. - Hummmmmm.. humm.. - Hum tu couines ma belle… tu aimes, n’est ce pas.? . sentir des doigts caressant ton petit clitoris, ta peau, remonter le long de ta colonne vertébrale, s'aventurer sur tes seins ou te prendre la gorge... - C’est ça couine , gémit.... - hummmm.. hummmmmm Il engouffra son pouce dans ma bouche. Instinctivement je le léchais Il plaça ensuite ses mains vers mes seins. - Déjà dressées ces petites mamelles dit il en les empoignant d'une main de fer. - Ohhhhhh.. hummmmm J’émettais des petits sons plaisirs. il me rendait folle. J'aimais lui offrir ma soumission. Seulement à lui.. Il me comprenait, savait qui j'étais. - Ces mamelles que j’adore punir… comme ça.. Soudain il les gifla fortement. - Ahhhh… oohhhh… gémissais-je - Et ces tétons… je vois à quel point je peux les tirer… ça me donne des idées… Sans ménagement il jeta ma tête au sol. - Maintenant, sache que je vais te doigter à te faire gicler.. Il commença par quelques bonnes fessées. Je gémissais surprise de sentir à quel point mes fesses allaient rougir. Le feu s’empara de moi. Il tenait alors la queue de fourrure remontée? Violemment il pénétra ma chatte de ses doigts. J’étais déjà trempé. Sa main était perpendiculaire à ma chatte. Je devinais quatre doigt à l'exception du pouce. Il prenait malin plaisir à bien la tenir droite pour m’élargir le mieux qu’il pouvait. - Ohhh…. Oohhhhh… hummmm.. hummm.. Je couinais comme une petite chienne reconnaissante. Il se montrait de plus en plus sauvage. - Tiens ma belle.. tiens… Je sentais sa main pousser encore et encore, de plus en plus profondement.. Des vas des viens frénétiques. Je sentais que mon corps bougeait vers l’avant tellement il me pénétra bien au fond. - Ahhhhh… ahhhhhhhhhh… ahhhh.. Je haletais de plaisir.. encore et encore. Il aimait me faire couiner à me faire perdre la tête, le contrôle. - Ajhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh Il claquait mes fesses fermement pour les tenir sous le chaud. - Maintenant je pense qu’avec l’entrainement que tu as eu… je vais pouvoir mieux t’élargir ta chatte.. quoi que ce plug dans ton fion va peut être m’en empêcher… Seléna à la main pour te fister… Il força alors le passage avec son pouce. - Caresse toi ma belle. - C’est ça.. regarde comme tu t'ouvres... Cambre toi.. Il appuya sa main sur mes lombaires pour me cambrer davantage. - Si grande ouverte, je me demande ce qu’on peut y fourrer…. Il m’excitait. Il aimait me faire fontaine. - C’est ça marque ton territoire de chienne… C’est ça … - Oh mais regardez moi ça.. tu en mets partout. Il me redressa et me força à regarder tout ce que j’avais mouillé. Puis il me rejeta sur le dos sur cette place de fortune, notre lit. Il se colla contre moi pour m’embrasser sauvagement, prendre l’assaut de mes lèvres, mordre ma lèvre inférieure. Il me humait. - Ton parfum me rend fou Quand il plaçait son main autours de mon cou, je ne m’appartenais plus. Je me lovais naturellement contre lui. Son autre main sur mon clitoris, je me déhanchais pour me masturber sur sa main. - HUmmmmm… hummmm…….Ohhhhhh gémissais je Mes yeux se révulsaient de plaisir. Il me regardait. Il était attentif à tout ce que je pouvais renvoyer. Puis il reprit l’assaut de ma chatte pour me doigter encore et encore tout en étant plaqué contre lui. Je sentais sa force dans ses bras, la chaleur de son torse si réconfortante. Nous étions entier mais ne faisons qu'un. Je soupirais au creux de son cou de ces plaisirs qu’il m’offrait. Je sentais la jouissance arriver. Mon dansions sexuellement l'un contre l'autre. Nous appartenant. Ma tête partait en arrière. - Ahhhhhhhhh, ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, ahhhhhhhhh Je bougeais dans tous les sens quand il se stoppa brutalement juste avant que je jouisse. Il se leva et m’abandonna à mon triste sort. Ma main s’aventura alors sur ma chatte, en manque de sa jouissance. Il savait faire monter le désir. - Je t’interdis de te faire jouir, tu as compris ? Je grognais pour lui montrer ma dévotion. Malgré mon indépendance, mon caractère, j’étais sous son contrôle incapable de résister au bonheur qu’il me donnait. Il me bâillonna et remit alors la cagoule sur ma tête et m’attacha à nouveau les mains dans le dos. - Ma louve… calme toi, dit-elle en me caressant. Je sens ta fougue. Ton envie, ton désir. Tu ne mérites pas encore que ta saillie. Puis il m’enchaina très court au niveau de l’anneau fixé au mur m’obligeant à rester allonger Je tremblais de désir, fatiguée, pleine de désir, tentée, triste . Je passais par tant d'émotion. La privation était terrible. L'attente était longue, il jouait avec mes nerfs. Quand il revint dans la pièce, Il détacha mes chaines. Voilà ce qu'il faut pour retenir une louve si puissante. Il enleva alors la cagoule. Son regard plongeant dans le mien. Il me montra comment il tenait la laisse de sa louve en main. - Viens, suis moi. Maintenant que tu es apprivoisée Il me fit avancer ainsi, haut et court provoquant un certain inconfort. Il me plaça au niveau de la pièce et alla s’asseoir sur le canapé. Assise sur mes genoux, je relevais la tête fièrement. Je ne le quittais pas du regard, lui non plu. Nous nous dévorions. Il claqua des doigts et m’indiqua ses chaussures. Il avait mis entre ses jambes une gamelle. Je compris alors que je devais venir vers lui pour ensuite laper dans la gamelle. Tout en le regardant avec effronterie, je m’avançais à lui. Je sentais le poids de la chaine. Le bruit métallique quand j'avançais vers lui. Arrivée à sa hauteur, je lui lançais mon regard de défiance. Il claqua à nouveau des doigts. - Lape. Je ne voulais pas céder. Je le regardais, je lui souriais. Il s’avança alors vers moi pour m’embrasser sauvagement pour mieux me rejeter au sol. - Lape… Je plaçais alors mes mains autours de la gamelle; Tout doucement pour faire durer le plaisir, lui résister pour mieux lui céder. Lâcher prise. Je lapais me prenant au jeu. Il avait eu l’audace de mettre du champagne. J’aimais cette délicate attention. Je m’amusais alors à prendre une posture des plus provocantes à bien me cambrer et tendre mes fesses. A être sa louve. Il se posa contre le dos du canapé. - Occupe toi de ton loup maintenant. Avec délectation, comme une louve en chasse je m'approchais de lui comme pour marquer mon territoire. Je me frottais contre lui. Ma tête sur sa cuisse cherchant son attention. Avec délicatesse, je sortis sa queue. J’allais la savourer. - Tout doux, renifle la ma douce. Il tenait alors ma tête contre sa queue pour me forcer à rester ainsi. Il m’observait quémander ce que j’aimais avoir en bouche. J’adorais le sucer, l’honorer de ma bouche, lui rendre le plaisir qu’il me donnait. Il saisit le collier avec la chaine . Son autre main sur ma tête Il me força la tête pour me donner la cadence. C'était doux, calme, sensuel. . Tout doucement il me laissait prendre l'assaut, la cadence. . - Ohhhh… ohhh.. cette bouche… continue… léche….ohhhh ouiiii.. Je sentais sa force me maintenir. - Ohhhhh… . ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii continue.. continue… - Ohhhh ouiiii… IL prit alors ma tête sauvagement, la main sur ma gorge et me baisa. Il engouffra si profondément sa queue que j’eusse envie de vomir. - Garde…. Garde…. Voilà…. - Regarde moi … Je levais les yeux.. - Hum j’adore t’étouffer avec ma queue. Tu es si belle ainsi. Il releva alors ses jambes. - Lèche moi de partout maintenant. Sors ta petite langue ma louve. Il maintenait encore sa main pour que je plonge ma langue sur son anus et sur cette partie sensible qui le rendait fou entre ses couilles,. Il adorait que je les lèche les aspire. Que je m’enivre de lui. - Quelle suceuse tu es !! - Ohhhhhh.. ohhhhh c’est ça.. sors bien ta langue, nettoie moi bien… voilà.. J’en profitais alors pour le lécher de partout. J’avais envie de tout son corps… - Doucement … Branle moi … pendant que tu lèches. J’aimais saisir sa queue dans ma main de faire des va et vient savant, de mouiller ma main avec ma langue, pour l’humidier, lui faire ressentir que mes mains pouvaient être aussi glissante et chaude que ma chatte ou non cul. J'aimais le regarder perdre pied. - Ohhhhhhh ouiiiiiii… - Il ne m’en.. a pas.. ouiiiiii…. Fallu longtemps pour que tu te soumettes - Suffit maintenant.. au pied.. Il m’attacha mains dans le dos. Avec son regard froid, il bonda mes seins pour les faire ressortir. Il les admira et les prit en main.A nouveau il les titilla. Il m’avait laissé au sol, assise sur mes genoux, attachée, offerte, jambes écartées. Il se ltournait autours de moi, mes sens en éveil - Pas bouger Il saisit un grand martinet avec des lanières longues. Il le plaça à ma vue. Il me caressa avec. Le dos, les seins, la gorge, le visage, l'entre cuisse. Il me donna un premier coup sur les seins. Puis un second et puis d’autres. Je sentais le vent des lanières. Je restais fière. Je me tenais bien droite ne voulant pas lui donner le plaisir de céder. - Hum magnifique. Tu es magnifique quand tu es punie. Avec ton regard si insolent. Je grognais de défiance encore et encore. Plus je grognais plus il me fouettais. Parfois, il se stoppait pour mbrasser fougueusement et passionnément tout en serrant ma bouche dans sa main. Je lui appartenais, la chaleur de son empreinte sur ma bouche, la fougue de ses baisers me faisait oublier les coups du fouet. Puis il recommença à me fouetter, me cajoler et pour finir à me faire baisser la tête en appuyant sur ma nuque. Il tournoyait autours de moi. Il passa alors le manche du martinet au niveau de mon cou, puis enroula les lanières autours de mon cou. Il m'étranglait aussi. il s'assurait de faire ce qu'il voulait de moi. Il me fît avancer vers lui en tirant sur le fouet. - Ouvre ta bouche ma louve. il replongea sa queue dans ma bouche. - C’est ça… prends la bien. Je sentais de la bave s’échapper de ma bouche. Il ne me laissait aucun répit.. - Humm c’est bon.. ohhhhhhh.. rohhhhhhhhh Il me baisa la bouche encore et encore. Il m’empoigna les cheveux pour me forcer à rester sexe en bouche tout en gardant la tension sur mon cou. Il aimait me voir me trémousser, à tenter de me défiler de cette emprise - Arhhhhgggggggggggg… hummm.. je faisais des bruits d’une louve se faisant prendre bien sauvagement par son alpha. La bave coulait de part et d’autres de ma bouche. Il se plaça au dessus de moi, forçant ma bouche à aller sur son anus.. - Humm je ne me lasserai jamais de cette langue oooohhhhhhhhh - C’est ça continue,. ouiiiiiiii Il plaqua ma bouche encore plus fortement en tirant vers le haut le fouet pour que ma langue le pénètre. - Bonne salope… Il avait pris sa queue et se caressait. - Tu me donnes envie de gicler dans ta bouche si accueillante. Il savait que cela me ferait fuir. Il était sur le fil… - Ouvre ta gueule. Il continuait à se caresser à mettre son gland au bord de ma bouche. J'avais confiance, il ne dépasserait jamais ma limite. - j'ouvrais ma bouche, je sortais ma langue - Ohhhh… oohhhhh Il plaçait son gland à l'orée de ma gueule. Il se retient et me rejeta sauvagement. Je sentais qu'il avait du mal à se contenir mais il se contrôlait. Je trouvais sa force admirable. - Assieds toi sur ma queue. Je me levais, je me mis à califourchon sur lui. Toujours attachée mains dans le dos, il m'aida à m'empaler sur son sexe si dur et dressé. Il saisissait mes seins avec tellement de force. Je sentais sa queue frénétique dans ma chatte. - C’est ça dandine toi bien, cherche la, mets la bien profondément. Il tira sur ma chaine pour me plaquer contre lui. Je sentais sa peau transpirante. Ses crocs se planter dans mon cou. - Humm ma louve… tu me rends fou…Il me léchait la bouche encore et encore. Ses baisers si passionnés. Sa frénésie n’avait aucune limite. Sa queue si forte et puissante me transperçait. Il tenait la queue de mon plug dans la main et la remonter pour jouer avec le plug… - Mets toi au sol, cul tendu vers moi comme une bonne petite louve que je vais saillir à nouveau. - Humm tu es si belle ainsi. Il était toujours assis au bord du canapé. Il saisit alors la queue de mon plug pour la remonter. IL caressait ma croupe et me pénétra à nouveau. - Allez cherche mon sexe , branle moi avec ta chatte. Il me laissait mener la cadence. - Hum j’aime voir les aller et venues de ce petit cul pour voir ma queue prendre ta chatte de salope.. Il caressait mes reins. Puis dans un mouvement frénétique, Il me prit par la taille . Nous fusionnons. Je laissons ma tête aller au sol, naturellement. Comme l'étais ma dévotion à son égard. - Ahhhhhh… ahhhh… ahhhhh.. gémissions nous ensemble. Je ne tenais plus. Il était si fort si vaillant. J’aimais être sa louve, comme il était mon loup. Nous nous étions choisi. - Rahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh… rahhhhhhh gémit il Ses assauts avant sa jouissance étaient toujours si fort. Je sentais mon sexe gorger par le désir . Il sortit de ma chatte pour répandre sa semence sur ma croupe. Il s’écroula, épuisé, par l’intensité de sa jouissance. Il était si beau. A la fois fort et sans défense. Mis à nu. Il m’aida à me relever, il me prit dans ses bras, il détacha mes poignets. il me prit avec douceur pour qu'on s'allonge l'un contre l'autre sur ce lit. Il me couvrait de couvertures. . Je sentais sa force réconfortante. Je m’endormais ainsi contre lui.. et lui contre moi. Le silence planait. Je sentais sa respiration ralentir. J'étais blottis dans le creux de son cou. Je l'embrassais tendrement. Je me lovais. Sa main avait saisi mon sein, il jouait avec un de mes tétons. Puis doucement je la sente s’immobiliser. - Je t’aime mon loup lui murmurai je. - Ma louve…. Dit il en me calinant… -
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Par : le 02/02/21
C'était le troisième homme... Le troisième déjà, le troisième seulement. Que pouvais-je en penser, tout était allé très vite, moi qui un an auparavant n'imaginait pas me retrouver un jour au lit avec un homme. Une femme un peu joueuse m'avait fait basculer dans la perversité de ma sexualité à l'aide d'un doigt aventureux, puis un homme terriblement frustrant m'avait emmené chez lui, puis un second qui en trois rencontres et un petit mot avait changé ma vie. Il avait dit "Salope" et en six lettre avait ouvert la porte, une porte insoupçonnée, une porte dont seul un moi obscure et refoulé possédait la clef, clef que je m'empressait de remettre entre nouvelles mains. J'entends la voiture stationner devant la maison, soudain je comprends ce qui arrive à ce genre de personne que je suis, la pression. Les volets sont fermés, les bougies disposées comme demandé par le Maitre, un peu partout dans la maison. Je vérifis ma tenue, chemisier blanc, soutien gorge, jupe noir et string assorti au sous tif susnommé. Une paire de collant qui tombent à pique car Septembre est froid et je tremble de nervosité. Ai-je tout bien fait ? C'est ma première soumission et je suis tout aussi inquiet(e) qu'excité(e). L'inconnu entre avec son petit sac de sport. Il me tend son manteau que j'accroche sur la rampe d'escalier. Je me retourne à peine qu'il m'empoigne les fesses et fourre goulument sa langue dans ma bouche maquillée. Le ton est donné, le territoire est marqué, la première fessée rapidement donnée ( une caresse en comparaison de ce qui m'attend). - Montre moi la chambre ! - Oui. Suivez moi. - Suivez moi qui ? - Suivez moi Maître. - C'est bien. Je monte l'escalier, il me palpe les miches comme on tâte un animal. Ca m'excite et je ralentis pour qu'il en profite. - Va t'asseoir sur le lit et ferme les yeux. Je m'exécute, je l'entends poser le sac, sortir des trucs et des machins. Il s'approche de moi et me gratifie d'un "Joli tenue" en me caressant la cuisse. Effet immédiat sur mon sexe qui se dresse et qui me fait toujours un peu honte mais bon, on est ce qu'on est. Il me bande les yeux et je sens bientôt sur mes lèvres et le bout de mon nez le frottement du textile épais et rugueux d'un pantalon. Réflexe révélateur, j'entrouvre les lèvres et embrasse. Sa main se pose sur ma tête, huuuum c'est un début plutôt sympa. La braguette s'ouvre, à l'aveugle je lèche, je suce et j'embrasse. Très vite je ne contrôle plus rien ma tête enserrée dans ses mains il s'occupe du va et vient et je m'occupe à essayer de respirer quand un peu d'air me parvient. Il faut satisfaire le maître. Le bandeau de mes yeux tombe. - Allonge toi au bord du lit, sur le dos. - Bien Maître. Je m'allonge bimbo stupide sur le dos jambes écartées prête à me faire sauter comme une crevette dans un restaurant Japonais. - La tête vers moi salope. Perdue je m'exécute en me demandant ce que l'on va bien pouvoir faire dans cette position là. Il m'attrape par les épaules, amène ma tête au bord du lit jusqu'a ce qu'elle se renverse vers le sol. Je cherche toujours à comprendre lorsque son sexe rentre dans ma bouche. Là c'est bon je comprends, il entame un va et vient. Je ne suis plus rien, je n'existe plus, je ne suis qu'un trou, une bouche qui tente désespérément de se maintenir en vie. Il s'enfonce de plus en plus et s'arrête de plus en plus longtemps lorsque ma gorge est littéralement envahie par son gland. Je bave abondamment, n'importe comment, je pleure et tout ça dégouline et se mélange sur mon visage. Je réalise qu'un homme me baise la bouche. Comme si c'était un sexe de femme, je ne peux pas lutter, je n'en ai pas envie, mes mains s'agrippent à ses mollets. Cet homme est en train de me faire chialer, de m'humilier, de me forcer à me salir pour son seul plaisir et ses mollets sont la seule chose à laquelle je peux me raccrocher... Il jubile, il baise plus fort, je dégouline d'un mélange indescriptible de liquides venants presque tous de moi... La jupe sur le haut de mes cuisses, le string qui me fend les fesses, le lycra, le soutien gorge qui me serre le poitrail... Il fait de moi sa salope et pour le moment j'adore ça.... "Salope".
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Par : le 01/03/21
24 mois se sont écoulés depuis Notre première rencontre. 24 mois de respect, d'écoute, d'attention, de complicité, de plaisirs partagés. 24 mois que nos regards se sont croisés, que la confiance est installée. Vous avez su m'apprivoiser. Vous avez su m'interpeler. Vous avez su me révéler. Vous avez su asseoir Votre emprise. Vous avez su entendre mes doutes et mes peurs. Vous avez su me faire grandir sans me meurtrir. Vous que j'ai tant attendu. Marquée de Votre signature. Confiance totale en Vous. Votre collier ornant mon cou. Fait de moi votre soumise. En ce symbole de l'appartenance. Ma soumission est faite d'évolution, de dépassement, de découvertes. Vous servir, Vous obéir, respecter Vos consignes, Vous faire honneur est un bonheur. Par nombre de ressenti, d'émotion, de sensations, de pleurs quelque fois. Par le trop plein qui déborde, parce qu'une lutte intérieure a été livré. Par ce lien qui nous unit comme une évidence. Parce que c'est Vous qui avez les clefs. De mon corps, de mon âme, et celle de mon cœur. L'exaltation des sens, l'essence de votre parfum de peau. Ma progression avec Vous en cette place à Vos pieds. A Vous je suis attachée, à Vous je me soumets. Avec Vous des frissons et quand survient la jouissance. Votre main sur ma bouche pour étouffer mes cris. Vous Mon Maitre Vous m'amener, Vous m'éduquez. Par Votre maitrise et la connaissance de moi. Qui me permet d'avancer bien plus loin que j'aurais pu l'imaginer. Votre attention, Votre ouverture d'esprit. Et le temps surtout qu'il faut pour construire une saine relation D/s. Sans omettre le dialogue sincère qui est la base de la construction. Avec Vous, je ne me perds pas, je garde ma spontanéité. Le 23 mars 2012 Ajout de Mon Maitre Un hiver long, froid et ennuyeux. Puis tout à coup quelques mots échangés, un parking réchauffé par les premiers rayons d’un printemps naissant. Deux regards qui se rencontrent, profonds et francs, deux regards qui disent déjà oui avant même les premiers mots. Un bout de route en toute quiétude, un repas pour échanger nos souhaits, nos envies, puis en toute confiance un premier abandon. Ainsi tout commença, ainsi tout s’accomplit durablement, deux ans déjà.
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Par : le 08/03/21
Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE DIX HUIT : Anna récidive. Extraits « … De son cotés elle fait tout pour leur plaire : elle danse, suce, s’offre et prend toutes les positions souhaitées. Ses trois orifices connaissent intimement chaque garçon… Tu feras une bonne pute pour notre squat dit le deuxième. Elle veut crier mais le troisième larron qui l’a contourné lui passe un grand sac par-dessus la tête… Elle pleure mais se tait. Un des gars visiblement échauffé par les coups lui colle son chibre aux lèvres. Désemparée elle suce le membre. Voilà ton chez toi pour une petite semaine lui dit un des gars. Ensuite c’est le mac et le tapin pour toi. On devrait palper un bon paquet pour toi…. » Lorsqu’elle rentre chez elle Anna est tourneboulée. Elle n’a jamais été autant heureuse que lors de ces 24h00 incroyables. Elle ne peut plus compter le nombre d’orgasme mais ça lui a beaucoup plus d’être à la merci de ses garçons. Elle s’est sentie chienne et aurait voulu que ce moment dure éternellement . Elle a l’impression de trahir martine mais elles ne sortent pas ensembles elles jouent juste un jeu de soumission très agréable. Maintenant elle pense que malheureusement ce genre d’aventure ne risque pas de lui arriver de nouveau. Et ça la chagrine un peu. Quelques temps plus tard un samedi après-midi un sms la surprend il provient de tom qui a certainement fouillé dans son portable quand elle était prise en main. Une onde de chaleur irradie depuis son bas ventre. Elle lit le sms. Dessus un simple : je garde la maison de martine jusqu’à demain midi. Pas d’invitations rien de plus. Elle hésite. Petit con tu crois que je vais te refaire l’esclave de toi et ta bande de potes. Quelques minutes après cependant elle est en route vers la maison de Martine. La journée se déroule comme un rêve les garçons adorent la voir attachée et la malmène gentiment. Ils voient qu’elle adore ça. De son cotés elle fait tout pour leur plaire : elle danse, suce, s’offre et prend toutes les positions souhaitées. Ses trois orifices connaissent intimement chaque garçon. Le lendemain matin elle rentre extenuée mais béate chez elle. Deux semaines plus tard nouveau SMS. Elle se précipite. Elle arrive se met en tenue d’esclave et pénètre dans la pièce. Tom est là mais elle ne reconnait pas les trois garçons qui l’accompagnent. Ils sont louches et elle sent qu’il n’y a pas l’ambiance potache de l’autre jour. Tom parait très réservé mais les trois autres garçons se ruent sur elle et elle est pelotée tâtée fouillée et ne tarde pas à être l’objet des assauts de trois bites de tailles respectables. Elle se dit qu’ils sont mieux montés que les copains de tom. L’un deux la sodomise et là elle peut confirmer que ça n’est pas du petit calibre. Petit à petit cependant elle se laisse portée par la séance de sexe et bientôt elle oublie le malaise qui l’a pris en rentrant. Après deux heures d’orgie sexuelle les trois garçons s’écartent pour faire un conciliabule. Elle se rend alors compte que tom n’a pas participé et parait gêné. Les garçons ont terminés leur aparté et se rapprochent d’elle. Tu sais que tu as un cul d’enfer dit le premier. Tu feras une bonne pute pour notre squat dit le deuxième. Elle veut crier mais le troisième larron qui l’a contourné lui passe un grand sac par-dessus la tête. Elle se débat autant qu’elle peut mais ligotée comme elle est-elle ne fait pas le poids contre les trois gaillards. Très rapidement elle entre complétement dans le sac et le noir arrive quand ils ferment le sac avec elle dedans. Elle entend l’un des trois dire à tom. Voilà tes trois mille balles elle les vaut bien. On va en profiter quelque temps et après on la vendra à un mac qui en fera une bonne tapineuse. Anna se débat dans le sac et des coups pleuvent à travers la toile Ta gueule putasse sinon on te bastonne vraiment. Si tu aimes les coups tu vas être servie. Encore que ce ne sera rien par rapport au mac à qui on va te vendre. Anna est paniquée mais ne bouge plus. Et toi Tom tu fermes bien ta gueule sinon tu ne passeras pas la semaine. Elle sent qu’on la porte comme un sac de pomme terre. Elle est mise dans un coffre qui pue l’essence et la voiture démarre. Quelques minutes plus tard elle est sortie du coffre le sac est hissé sur une épaule elle est transportée on ne sait où. Le sac est jeté par terre. Elle sait qu’elle doit être couverte de bleus. Le sac est ouvert elle regarde autour d’elle. Elle est dans une pièce miteuse sans fenêtre et un matelas pourri git par terre. Il y a une espèce de petit échafaudage sur le côté. Elle est sortie du sac et amenée près de l’échafaudage. Ses poignets sont libérés mais se retrouvent attachés à une barre horizontale en haut de la structure. Ils lui font reculer le corps au maximum et une barre d’échafaudage est placée devant son bassin. Ses jambes sont écartées et elles sont attachées à un élément de la structure. Le bas de son corps est vertical mais au-dessus du bassin elle est plié contre la barre et est forcée à se tenir horizontale. Une corde est passée autour de son cou accrochée en bas et elle ne peut que garder sa tête à hauteur de son bassin. On lui tire les bras en arrière et elle sent une barre, peut être un manche à balai, venir dans son dos horizontalement. cette barre qui passe sous les omoplates est attachée en haut des épaules. Ses mains sont tirées vers le haut et attachée en hauteur. Elle et pliée en deux les bras tendus derrière elle tirés par un corde vers le haut. Elle ne peut ni lever ni baisser la tête. Cette position est douloureuse. Elle veut crier mais prend une claque phénoménale qui lui laisse un gout de sang dans la bouche et un uppercut dans le ventre qui lui coupe le souffle. Elle n’arrive pas à respirer et croit qu’elle va mourir là. Un deuxième énorme claque fait voler sa tête sur le côté et lui remet le réflexe de respirer. Elle entend tu fermes ta gueule salope ou on va te faire vraiment mal. Elle pleure mais se tait. Un des gars visiblement échauffé par les coups lui colle son chibre aux lèvres. Désemparée elle suce le membre. Voilà ton chez toi pour une petite semaine lui dit un des gars. Ensuite c’est le mac et le tapin pour toi. On devrait palper un bon paquet pour toi. Anna panique elle croit qu’elle va mourir. En plus elle n’a prévenu personne de son déplacement. Elle s’évanouie. Martine est rentrée et tom l’a accueillie. Il était pale et n’a pas chercher à la draguer. Ca l’étonne. Elle se dit qu’il a surement été largué par sa copine. Je vais bien voir. Et quand tom est parti elle va récupérer la mini camera espion qu’elle a mis pour filmer le salon. Elle veut voir si les ébats des jeunes ne sont compatibles avec le prêt de la maison elle a peur qu’il fasse venir des mineures. Elle lance la caméra. D’abord tom puis trois mecs patibulaires entrent dans la pièce. L’un deux à un grand sac de jute vide qu’il planque derrière un fauteuil. Le temps passe et leur regard est attiré vers l’entrée. Elle ne voit pas ce qui les intrigue mais elle les voit se précipiter vers l’entrée. Puis effarée elle voie les gars conduire Anna ligotée au centre du salon. La suite est cauchemardesque mais le paroxysme est atteint quand Anna est kidnappée et frappée par les gaillards. Elle voit l’échange d’argent et tom qui reste seul avec l’argent. Elle est affolée. Elle appelle claire et Magalie et leur raconte ce qu’elle a vu. Les filles lui promettent de rappliquer aussitôt. Le temps que les filles arrivent elle enregistre le film sur le pc et peut ce coup-ci entendre les paroles. Elle est effondrée. Magalie et claire arrivent Tristan les accompagne. Ils n’osent pas appeler les flics ils ont peur que ce soit fatal pour Anna. Tristan propose de joindre tom et de le faire parler. Magalie appelle tom et lui raconte qu’elle a un petit problème à la maison et lui demande de la rejoindre tout de suite. Trois minutes pu tard tom arrive piteux. Tristan lui décoche un coup de poing magistral qui met quasiment ko le gamin. Elle est où dit-il en levant la main. Tom se déballonne dit qu’elle est provisoirement dans un squat et que dans quelques jours elle va être récupérée par un mac. Tristan demande si tom sait où se trouve le squat. Il confirme. Ils veulent y aller tout de suite mais tom leur dit que les kidnappeurs ont des armes. Les filles sont désespérées. Tristan seul à garder son calme demande à tom s’il y a moyen de la délivrer sans être vu. Il répond : pas aujourd’hui car ils sont tous là. Mais cette nuit ils ont prévu un cambriolage chez un rupin et entre 3 et 4 heures du mat le squat devrait être désert. Tom dit qu’il pense savoir les conduire jusqu’à la pièce qui a été aménagée pour Anna. Tristan lui lâche un coup de poing. Salopard lui dit-il tu l’as vendue pour trois mille balles. Tom est effondré. Si on n’y arrive pas je te fais la peau dit Tristan. Tom se recroqueville. Les filles sont soufflées par le comportement de Tristan qui a pris la tête du groupe. L’attente jusqu’à 3h00 est interminable. Ils s’imaginent les sévices que doit subir Anna et rongent leurs freins. Les filles regardent tom avec une haine affichée. Claire se dit qu’il mériterait de rencontrer la tigresse si on ne le tue pas avant. 2h50 ils ont garé la voiture à trois cent mètre du squat et Tristan Magalie et tom se dirigent discrètement vers le squat. Claire retient martine dans la voiture. Elle lui dit qu’elle ne saura pas se retenir si elle voit Anna. La discrétion est vitale pour eux. Heureusement tom connait un chemin détourné discret pour arriver près du squat. Ils se font presque repérés quand une voiture quitte discrètement le squat. Les trois salauds sont dedans. Ils vont faire le coup dit tom. Ils attendent une quinzaine de minutes puis entrent dans le squat par une fenêtre éventrée. Tom leur dit qu’il y a des zonards dans le squat mais heureusement ceux qui avaient des chiens sont partis la semaine dernière. La progression dans le squat est longue mais ils prennent le maximum de précautions. Ils arrivent devant une porte fermée par une chaine close par un énorme cadenas. C’est là dit tom. Les filles sont désemparées. Tristan retourne en arrière et fouille le squat. Il revient quelques minutes plus tard avec une barre de fer. Après quelques minutes de lutte bruyante le cadenas cède. Ils peuvent ouvrir la porte le spectacle est terrible dans la lueur de la seule torche allumée. Anna git toujours enchevêtrée dans la structure métallique. Son visage et son corps sont tuméfiés. Les filles retiennent cri car elles pensent qu’Anna est morte. Tristan se précipite prend le pouls d’Anna. Elle est vivante dit-il soulagé. En quelques secondes, aidé de tom il libère Anna qui ne réagit pas. Tom et Tristan la portent pour reprendre le chemin du retour en priant pour que les bruits n’aient réveillé personne. Quelques minutes après ils quittent le squat. Magalie appelle claire qui approche la voiture à un point convenu. Ils montent dans la voiture en couchant Anna sur les genoux des filles. Martine pleure éperdument. Ils ne vont pas chez martine mais directement chez Magalie. Là ils allongent Anna sur un lit et ils essayent de soigner ses hématomes. Heureusement elle n’a rien de cassé. Elle avait trop de valeur marchande pour être abimée. Martine pleure et tom pleure aussi dans son coin. Ils vont me tuer répète-t-il. Effectivement c’est le premier suspect que les truands viendront chercher. Laissant tom seul dans un coin les quatre se concertent. Si ils trouvent tom on est foutu dit Tristan. Même s’il se rend aux flics ils finiront par l’avoir. Il faut qu’il disparaisse. Claire dit soudain tout bas : je sais quoi faire. Ils la regardent étonnés. En quelques mots elle raconte son deal involontaire avec la tigresse. Il ne lui reste qu’une semaine et elle a peur pour sa vie. Ils se concertent. Sans la camera espion Anna serait dans un état bien pire que la mort et ce petit batard dépenserait son fric dans des jeux de console. La décision est prise Tristan va parler à tom il lui dit qu’ils peuvent le faire disparaitre de la circulation et que les truands ne le trouveront jamais. L’Esperance fait relever le visage de tom. Mais il y aura un prix à payer dit Tristan. Tout plutôt qu’être chopper par ses malades dit tom. Son destin est scellé. Ils passent tous la nuit chez Magalie. Personne ne dort. Anna délire mais sa respiration et son pouls vont bien. Le matin se lève et dès qu’ils trouvent l’heure convenable claire appelle la tigresse. Celle-ci est ravie. Elle les attend sans délais. Une fois le téléphone raccroché la tigresse sourit. J’avais peur d’avoir gâché de la marchandise en tuant ces trois cambrioleurs cette nuit mais le destin me remercie en m’amenant un gamin à éduquer.
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Par : le 08/03/21
Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE 19 : Claire et Magalie cohabitent. Extraits « … Magalie reste bouche bée. Elle a devant elle une belle fille qui est montée comme un cheval et qui bande comme un taureau. De son côté Tristan qui est à genou attaché les mains dans le dos ne peut détacher son regard de Frédérique. Sa bite tente de passer au travers de sa cage. … Pendant ce temps sur un geste de claire Frédérique arrive derrière Tristan et l’encule profondément. … claire le fait se placer face à la tête de Tristan qui voit une énorme bite se colle à sa boucher. Suce-la ! Commande Magalie. Tristan s’exécute. C’est la première fois qu’il suce une bite… » Quelques jour après le rapt Anna se remet bien elle remercie sans cesse ses amis. Claire a raconté toute l’histoire de Frédérique et se décide enfin à la montrer à ses amies. Elle prend rendez-vous un soir avec Magalie. martine et Anna sont inséparables et ne bougent plus de chez martine. La rencontre se passe dans l’appartement de Magalie. Lorsque claire entre Magalie la reçoit avec effusion. Elle est scotchée par la bimbo qui accompagne claire et qui à peine entrée dans l’appartement enlève son par-dessus. Elle n’a rien dessous. Magalie reste bouche bée. Elle a devant elle une belle fille qui est montée comme un cheval et qui bande comme un taureau. De son côté Tristan qui est à genou attaché les mains dans le dos ne peut détacher son regard de Frédérique. Sa bite tente de passer au travers de sa cage. Voyant qu’il souffre Magalie lui retire exceptionnellement la cage et aussitôt le chibre de Tristan prend des proportions identiques à celles de Frédérique. Les filles sourient. Avec ses deux étalons on va passer du bon temps. Elles sont émoustillées. Claire raconte la soumission totale de Frédérique et le actions qu’on peut lui faire faire avec juste un geste de la main. Magalie veut voir. Frédérique danse de façon suggestive puis vient bouffer l’entrejambe de Magalie qui se rend compte de la dextérité de sa langue. Puis voyant l’état de Tristan claire fait un geste et Frédérique va sucer goulument Tristan. Celui-ci trop excité et surpris ne peut se retenir et jouit dans la bouche de Frédérique. Magalie enrage. Tu n’aurais pas dû te lâcher comme ça dit-elle à Tristan qui se recroqueville. Quelle punition je vais t’affliger maintenant. Claire excitée ne perd pas une miette. Elle glisse un mot dans l’oreille de Magalie. Bonne idée dit celle-ci. Aidée de claire elle attache Tristan sur la table du salon sur le ventre. Il est ainsi à quatre pattes et son derrière et offert. Magalie vient en face de lui et lui montre son entrejambes. Il la lèche. Pendant ce temps sur un geste de claire Frédérique arrive derrière Tristan et l’encule profondément. Heureusement Magalie a donné à claire un flacon de lubrifiant qu’elle a copieusement répandu sur le chibre de Frédérique. Tristan la bouche collée à la chatte de Magalie se plaint doucement. Frédérique le ramone avec vigueur puis plus lentement sur un ordre de claire. Magalie se retire et propose à claire de la remplacer. Magalie peut contempler le tableau de Tristan se faisant ramoner par une bimbo endurante. Magalie se rapproche de claire qui ne veut pas quitter sa position si intéressant. Elles parlent entre elles alors que Frédérique continue de pilonner et que Tristan qui a cessé de gémir commence à retrouver une érection de bonne taille. Puis sur un ordre de claire qui est satisfaite Frédérique se retire de Tristan. Un ordre de claire et Frédérique va dans la salle de bains nettoyer son chibre toujours tendu. Frédérique revient et claire le fait se placer face à la tête de Tristan qui voit une énorme bite se colle à sa boucher. Suce-la ! Commande Magalie. Tristan s’exécute. C’est la première fois qu’il suce une bite. Finalement ce n’est pas si mal. Les présentations ayant été faites les filles vont s’assoir sur le canapé. Tristan qui a été libéré et Frédérique sont à genou devant elles. Claire raconte à Magalie que ça commence à lui couter cher. Magalie fait la même constatation, Tristan est toujours au chômage. La conversation tourne autour des économies qu’elles pourraient faire. Puis l’idée d’une colocation vient à Magalie. Elles pourraient prendre un plus grand appartement et s’installer toutes les deux avec leurs esclaves dans l’appartement. Les abonnements assurance et autres seraient divisé par deux et le loyer d’un grand appartement est moins cher que celui de deux petits. Elles se décident et trinquent à leur future cohabitation en buvant un verre et en se faisant brouter par les esclaves.
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Par : le 11/03/21
Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE 22: Cloé rencontre martine. Extraits »… Son cœur bat à toute allure. C’est une occasion de clouer le bec à martine et Anna mais en même temps c’est faire acte de soumission à Cloé. Les regards des filles sont attirés par la porte d’entrée qui s’ouvre. Vanessa apparait timidement dans l’encadrement de la porte et n’ose plus bouger…. Martine demande à Anna de se mettre à côté de Vanessa et les deux maitresses se congratulent d’avoir de si belles esclaves. Echauffées elles montrent leur entrejambes aux esclaves qui se précipitent pour les lécher. … » Anna et Vanessa se sont beaucoup rapprochées. A peu près du même âge elles se ressemblent et on les prend volontiers pour des sœurs. Elles ont aussi un point commun elles aiment être soumises à une femme. Mais ça seule Anna le sait. Vanessa n’est pas au courant. Maintenant elles ne se quittent quasiment plus sauf quand Anna va rendre visite à sa copine Martine. La soirée chez Cloé a été reportée et Vanessa ne sait pas si elle doit être soulagée ou pas. Elle a beaucoup réfléchi à la proposition de Cloé et d’un côté ça l’excite énormément et de l’autre elle est effrayée de se montrée en situation de soumise devant une quinzaine de personnes. Elle n’est pas sure que Sophie réponde à l’invitation de Cloé. Même si connaissant maintenant le gout de l’exhibition de Sophie elle se doute que ça doit travailler Sophie. Magalie a parlé de Cloé à martine qui est très intéressée par le lien entre Cloé et Vanessa. Elle est aussi curieuse de voir cette athlète, Sophie, qui a tant marqué Magalie et Anna. Cloé reprend contact avec Vanessa sans parler de la semaine torride. Elle est toute mielleuse et Vanessa se laisse tenter de la revoir. Il n’est plus question du rapport de domination même si au fond d’elle-même elle en rêve la nuit et se réveille dans un état inconvenant. Anna parle souvent de sa copine Vanessa à martine. Celle-ci lui dit un jour on devrait inviter ta copine Vanessa à la maison. Anna sait que ça signifie qu’elle reçoive Vanessa nue sous la coupe de martine en arborant sa position inscrite sur un de ses seins. Elle y réfléchit. Elle a bien vu Vanessa dans la même position chez Cloé. Elle ne trouve pas cela utile mais martine curieuse la relance quelques jours plus tard en lui disant qu’elles pourraient inviter Cloé en même temps car martine aimerait bien la connaitre. Anna tergiverse et dit que Cloé et Vanessa ne se fréquentent plus maintenant. Vanessa a fini par accepter de revoir Cloé en ville. Elles se donnent rendez-vous dans un bar du centre-ville et sont sincèrement heureuses de se revoir. Elles ne parlent pas du passé mais elles se donnent la main quand elles sortent du café pour se promener en ville. Elles croisent Anna qui marche en discutant avec une grande femme. Vanessa fait mine de ne pas les voir mais Cloé reconnait Anna et la hèle. Les présentations sont faites. Martine est heureuse de rencontrer Cloé et lui dit. Finalement elles se promènent ensembles Cloé et martine discutant à bâton rompu de tout et de rien. Au moment de se séparer Martine lance une invitation aux deux filles. Vanessa et Anna sont perplexes mais Cloé trouve là une occasion supplémentaire de revoir Vanessa et accepte pour les deux avec joie. Une date est prise. Anna dort mal cette nuit-là. Elle va devoir se dévoiler devant Vanessa et surtout Cloé qui a toujours ce regard impérieux qui lui fait perdre ses moyens. Martine est intraitable. Anna se doute que Martine veut frimer devant Cloé. Tant pis elle fera contre mauvaise fortune bon cœur et montrera à ses amatrices une vraie soumise. Le soir de l’invitation Cloé et Vanessa retrouvent Anna pour aller ensemble chez martine Vanessa a insisté pour que Anna les accompagne. Elle a un peu peur de rester seule avec Cloé. Elles arrivent devant la maison de martine qui les attend sur le perron. Elle les fait entrer et les accompagne dans le salon. Cloé et Vanessa sont étonnées qu’Anna ne suive pas et interrogent martine du regard. Celle-ci sourit et leur dit de ne pas s’inquiéter car Anna se refait une beauté. Les filles sont perplexes mais suivent martine jusqu’au canapé. Martine entame la conversation. Je suis heureuse de vous rencontrer Vanessa car je sais que tu es très copine avec Anna et ça me fait plaisir et Cloé car Magalie m’a beaucoup parlé de vous. Cloé esquisse un sourire carnassier. Effectivement j’ai contribué au bon fonctionnement de la boutique de Magalie et ça a été terriblement utile. Vanessa rougit comme une pivoine. Martine lève la tête et dit vous prendrez bien un verre. Les filles acquiescent. Martine hausse un peu la voix et dit Anna tu vas nous servir l’apéritif. La porte de l’entrée s’ouvre et Anna apparait nue avec un collier de cuir auquel pend une laisse. Elle a un bijou clipé sur le sein droit et sur le gauche est clipée une étiquette. Les filles peuvent lire l’étiquette quand Anna passe à côté d’elles. Anna s’arrête devant les filles et les regarde. Les filles sont estomaquées Vanessa est ébahie. Cloé reprend vite consistance. Bravo martine ton esclave est magnifique il faut que tu me racontes. Martine jubile et leur dit qu’Anna n’a pas le droit de parler sans autorisation et propose un martini aux filles. Amènes nous quatre martinis dit-elle à Anna qui s’empresse de se diriger vers la cuisine. Martine est sommée de questions par Cloé qui veut tout savoir et qui la félicite en permanence. Vanessa reste interdite. Elle se fait toute petite. Anna revient avec un plateau contenant trois verres et un bol. Les filles prennent un verre et Anna pose le bol par terre et se met à genou aux pieds de martine. Cloé n’en revient pas. Vanessa commence à être énervée de voir que Cloé est subjuguée par Anna. Je peux faire aussi bien se dit-elle. La discussion est enthousiaste entre martine et Cloé mais Vanessa ne pipe mot. Cloé se penche alors vers elle et lui dit au creux de l’oreille. Si tu veux je t’ai apporté quelque chose plus adapté pour la soirée et elle lui donne les clés de la voiture. Vanessa se demande ce qui ne va pas dans sa tenue. Cloé lui dit doucement : C’est dans le coffre. Vanessa curieuse et contente de quitter provisoirement les lieux prend les clés et s’excuse auprès de martine qui est intriguée. Une fois Vanessa partie martine dit à Cloé que Vanessa est vraiment très jolie et on doit craquer facilement pour elle. Cloé confirme et pose encore des questions sur le lien entre martine et Anna. Celle-ci met une musique langoureuse et montre le coin du salon réservé à Anna. Celle-ci se lève et va danser très langoureusement. Cloé est interdite. Une grande chaleur lui monte de son bas ventre. Anna vient embrasser Cloé dit martine. Anna se précipite et ambrasse fougueusement Cloé qui est totalement allumée. Vanessa est dans l’entrée et regarde le contenu du sac de Cloé. C’est son harnais qui a fait tant d’effet, un collier de cuir assorti ,une laisse, une petite cravache et une petite boite qu’elle ouvre intriguée. Deux grandes créoles en or jaune et plusieurs anneaux en or composent la boite. Elle comprend que les anneaux sont pour ses piercings où les bijoux provisoires sont toujours installés. Son cœur bat à toute allure. C’est une occasion de clouer le bec à martine et Anna mais en même temps c’est faire acte de soumission à Cloé. Elle entend la musique à coté et ça la décide. Les regards des filles sont attirés par la porte d’entrée qui s’ouvre. Vanessa apparait timidement dans l’encadrement de la porte et n’ose plus bouger. Anna stoppe sa danse et martine reste coite. Cloé est aux anges. Elle a gagné. Elle avait pris ce sac dans le cas bien incertain ou elle reprendrait le dessus sur Vanessa après la soirée mais là c’est gagné sur toute la ligne. Cloé lui dit d’avancer et de se montrer à martine. Vanessa avance. Dans les mains elle a une petite cravache. Cloé lui montre ses pieds et Vanessa se met à genou a ses pied en tendant la cravache. Cloé s’en saisi et là martine félicite à son tour Cloé pour son esclave magnifique tellement belle. Elle est hypnotisée par les piercings. Anna a repris la danse mais le cœur n’y est plus. Elle ne savait pas pour les piercings de Vanessa et les trouve merveilleux. Ils ressortent magnifiquement sur le corps laiteux de Vanessa. Celle-ci gonfle sa poitrine a perdu sa timidité et elle irradie de bonheur. Martine demande à Anna de se mettre à coté de Vanessa et les deux maitresses se congratulent d’avoir de si belles esclaves. Echauffées elles montrent leur entrejambes aux esclaves qui se précipitent pour les lécher. Après quelque moment Cloé et martine échangent leurs esclaves pour comparer leurs talents. Les deux petites donnent le meilleur d’elles même. Puis martine et Cloé sont repues et demandent à Anna et Vanessa de se finir entre elles. Sur le tapis du salon les deux créatures de rêve fondent l’une dans l’autre elles donnent le maximum pour plaire à leurs maitresses. Elles se caressent s’embrassent se lèchent. Anna ne peut s’empêcher de jouer avec les anneaux de Vanessa et peu voir de près qu’elle en est blindée sur le sexe. Six anneaux qui s’entrechoquent tout autour de du réceptacle à plaisir. Elles ne voient pas le temps passer et pendant plus d’une heure elles se font l’amour comme des folles hypnotisant les deux maitresses qui ne parlent plus. Cloé prend une carte de visite dans son sac et la donne à martine. C’est celle de la spécialiste des piercings. Martine la remercie. Les deux chattes sont repues et désormais se caressent doucement. Cloé et martine les font revenir pour s’occuper d’elles. Les deux filles arrivent en parfaite synchro et commencent à lécher langoureusement les maitresses. Cloé entre deux orgasmes parle de sa réception fun à martine en lui disant qu’elle est invitée avec Anna. Martine lui répond que le deal avec Anna s’arrête à la porte des lieux. Cloé à un sourire entendu et réitère l’invitation pour martine et Anna. Elle souhaite aussi inviter Magalie et ses deux acolytes qui l’ont impressionné. Martine comprend qu’exhiber les deux porte chibres serait un plus pour Cloé. Néanmoins elle promet de réfléchir à l’invitation. La soirée se passe merveilleusement et il est temps de se quitter Vanessa fait comprendre à Anna qu’elle doit les accompagner. Elle a un peu peur de Cloé. Anna est d’accord et Martine qui a compris leur souhaite un bon retour.
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Par : le 14/03/21
Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE 25 : Les envahisseurs. Extraits »… Effectivement l’homme plutôt Barraqué se défend comme un diable et ils ont toutes les peines du monde à l’entraver et le bâillonner. Une fois que c’est fait, avec le pinceau de la lampe torche, ils s’aperçoivent qu’en fait il s’agit d’une femme très musclée et très dotée au niveau de la poitrine… Elles ont les mains attachées dans le dos et sont mises à quatre pattes sur le sol. Les garçons se déshabillent alors et baisent consciencieusement les deux filles. Les coups fusent et les filles finissent par faire tout ce qu’on leur demande. Elle suce bien celle-là .celle-ci aussi elle a des nibards de folie. Une fois les garçons rassasiés, ils rattachent les filles à la croix et vont se coucher en montant la garde chacun leur tour. Yvan Olaf et Rodriguez sont décidés. Ils vont cambrioler la belle propriété isolée qui semble peu occupée. Ils se sont bien renseignés et le système d’alarme est vieillot et peut facilement être détourné. A deux heures du matin ils escaladent le mur d’enceinte et se dirigent vers la maison. Comme prévu le câble téléphonique est facile à couper. L’alarme ne pourra pas sortir de la maison. La sirène située en hauteur n’est qu’un jeu pour Yvan qui grimpe comme un singe et pulvérise de la mousse expansive pendant un long moment sur la sirène. Ensuite ils font le tour de la maison. Ils trouvent une fenêtre mal fermée. Ils entrouvrent la fenêtre et Olaf qui est le plus fluet se glisse à l’intérieur de la maison silencieusement. Il visite la maison dans le noir avec juste un rai de lumière rouge qui sort d’une mini torche. Il arrive dans le salon et est étonné de voir une grande cage avec deux jeunes femmes nues entrelacées à l’intérieur. La cage dispose d’un cadenas. Il continue sa visite et finalement découvre deux chambres occupées chacune par une personne. Il sent qu’il y a du pognon à tirer de là et retourne faire un compte rendu aux deux complices. Ils décident de capturer les deux occupants libres et de leurs faire cracher la thune. Silencieusement ils se dirigent vers la première chambre. Heureusement elle n’est pas située trop proche de la deuxième et ils espèrent bien chopper la première personne sans réveiller la deuxième. Ils entrent dans la chambre. Deux d’entre eux se jettent sur le corps tandis que le troisième muni d’un rouleau d’adhésif se prépare à bâillonner. L’affaire est rondement menée. C’est une jeune femme qui totalement surprise n’a pas le temps de hurler ni même de se débattre. Elle gémit dans son bâillon mais entourée de ruban adhésif de déménageur elle ne peut pas bouger d’un pouce. Ils la balancent sur le lit et se rendent dans l’autre chambre. Ça doit être l’homme de la maison alors ils prennent beaucoup de précautions. Effectivement l’homme plutôt Barraqué se défend comme un diable et ils ont toutes les peines du monde à l’entraver et le bâillonner. Une fois que c’est fait avec le pinceau de la lampe torche ils s’aperçoivent qu’en fait il s’agit d’une femme très musclée et très dotée au niveau de la poitrine. Ils se séparent pour inspecter toute la maison à la recherche d’une personne supplémentaire qu’Olaf n’aurait pas repérée. Après dix minutes ils sont persuadés qu’il n’y a personne d’autre. Ils allument les lumières de la maison afin de faire le tour des trésors. Ils sont étonnés de trouver beaucoup d’accessoires bdsm. En plus de la cage ou sont recroquevillées les deux gamines il y a une grande croix de saint André et des photos suggestives de la grande femme nue. Ils sont tombés sur des lesbiennes SM. Afin de faire parler les deux habitantes de la maison ils les attachent de chaque côté de la croix de saint André dos à dos. Les filles sont nues et particulièrement appétissantes. Elles sont toujours bâillonnées. Rodriguez va voir les deux filles dans la cage et les menace de leur couper le cou. Les filles sont terrorisées. Il leur pose alors des questions sur la maison le nombre d’occupant si quelqu’un doit venir cette nuit ou demain à la maison et qu’est-ce qu’elles font dans cette cage. Les deux filles déballent tout sans réserve. Elles crèvent de trouille. Quand elles racontent qu’elles sont chacune esclave d’une de autres filles il commence à cogiter. Il laisse les pauvres filles dans la cage et va discuter avec les deux autres gars. Finalement on pourrait rester ici un peu et profiter de ces deux nanas dit l’un en montrant les deux femmes ligotées. Tu as raison on n’est pas pressé de partir ça me semble bien ici dit un autre. Bien excités par ce qu’ils voient ils finissent par s’intéresser de près aux corps offerts sur la croix. En quelques minutes Cloé et Morgane sont pelotées, trifouillées et descendues de leur croix. Elles ont les mains attachées dans le dos et sont mises à quatre pattes sur le sol. Les garçons se déshabillent alors et baisent consciencieusement les deux filles. Les coups fusent et les filles finissent par faire tout ce qu’on leur demande. Elle suce bien celle-là .celle-ci aussi elle a des nibards de folie. Une fois les garçons rassasiés ils rattachent les filles à la croix et vont se coucher en montant la garde chacun leur tour. Le lendemain matin ils se retrouvent dans le salon. Les deux gamines de la cage se serrent l’une contre l’autre terrorisées. Rodriguez leur propose alors de ne pas les tuer mais si elles font ce qu’on leur demande elles et les deux autres auront la vie sauve. Les filles hochent vigoureusement la tête. La cage est ouverte et Rodriguez demande aux filles d’aller préparer un petit dej. Elles se rendent dans la cuisine accompagnées par Yvan qui se méfie d’elles. Les filles ne cherchent pas à se couvrir ou s’habiller elles doivent avoir l’habitude d’évoluer nues. Elles se calment et apportent sur un plateau un copieux repas pour les garçons. Ceux-ci dévorent tout sous les yeux envieux des deux gamines. Yvan leur dit de le suivre dans la cuisine et de se préparer quelque chose pour elles. Ce qu’elles font avec grâce. Les deux autres filles fusillent les garçons du regard. Rodriguez se lève et leur assène quelques claques. Olaf lui montre le fouet de Cloé et lui dit qu’avec ça il se fera moins mal. Il s’adresse aux filles. Maintenant il va falloir répondre à mes questions vite et sans s entourloupes sinon c’est le fouet et je suis en plein forme je ne risque pas de me fatiguer. Il arrache le ruban adhésif de la bouche des filles et commencent à les questionner. Yvan revient de la cuisine et montre Cloé. C‘est elle la proprio dit-il. Rodriguez se concentre sur elle pour la questionner. Deux heures plus tard Cloé est épuisée elle a tout lâché. Les garçons sont satisfaits. Ils enferment la grande dans la cage où elle tient tout juste et appellent Anna et Vanessa pour qu’elles soignent Cloé. Elles l’emmènent dans la salle de bain accompagnées par Yvan. Rodriguez et Olaf s’assoient sur le canapé et se disent qu’ils sont tombés sur la poule aux œufs d’or. Deux putes pour se vider le poireau et deux gamines pour la cuisine et le ménage et éventuellement une gâterie. C’est décidé ils vont rester ici quelque jours. Anna et Vanessa sont rassurées les garçons n’ont pas l’air de vouloir leur faire du mal surtout si elles font tout ce qu’ils demandent. Elles restent nues car les garçons leur ont donné l’ordre de restée nues. Il y a longtemps que ça ne les gêne plus. Morgane et Cloé son moins bien traitées. Elles sont attachées en permanence. Cet après-midi-là elles ont fait la liste de course pour qu’un garçon aille au ravitaillement. Ils détiennent la CB de Cloé et en usent juste ce qu’il faut pour ne pas être dans le rouge et éveiller des soupçons. En revenant des courses Olaf dit qu’il a rencontré des copains et qu’il les a invités pour la soirée. Rodriguez et Yvan sont ennuyés mais c’est une bonne occasion de frimer avec leurs deux putes. Ils préparent leur soirée. Morgane et Cloé sont pomponnées par les deux gamines et elles sont attachées dos à dos sur la croix de saint André. Les invités arrivent ils sont cinq. Ils font des commentaires élogieux sur la propriété mais dès qu’ils voient Morgane et Cloé la conversation dérape. C’est cadeau pour tout à l’heure dit Rodriguez. D’abord on prend l’apéro on mange et après le diner elles sont à vous. Il appelle Anna et Vanessa qui sont cachées dans la cuisine. Celles-là vous ne touchez pas dit Yvan c’est privé. Le repas est joyeux et graveleux. Vanessa et Anna servent le mieux possible et n’évitent pas des mains aux fesses mais ça ne va pas beaucoup plus loin. Après le repas Morgane et Cloé sont décrochées de la croix. Elles ne sont pas rattachées mais elles sont trop prises en main pour songer à faire quelque chose. Elles ne comptent plus les bites qui les remplissent en permanence. Après quelques baffes elles sucent sans réfléchir et font au mieux. Elles passent de mains en mains. Les cinq acolytes se déchainent en riant. Pendant ce temps Anna et Vanessa sont hélées par le trio de nouveaux propriétaires. Elles sont pelotées et doivent sucer et se faire monter mais sans coups et plutôt tendrement. Elles finissent par y prendre gout et font de leur mieux pour satisfaire les trois garçons. Le gang band dure une bonne partie de la nuit. Enfin Rodriguez dit qu’il est temps de terminer car il n’a pas envie de tuer les deux putes. Celles-ci son prostrées au sol et ne réagissent plus. Les cinq invités finissent par partir en promettant de revenir. Anna et Vanessa doivent s’occuper des deux autres filles elles les mettent sous la douche et les lavent consciencieusement. Enfin les garçons portent Cloé et Morgane sur le lit à baldaquin et leur mettent juste une menotte à un poignet et à un montant du baldaquin. Tout le monde va se coucher. Les garçons tirent au sort et Anna et Vanessa partent chacune avec un compère. Le lendemain les Cloé et Morgane ont mal dans tout le corps. Elles restent au lit et sont juste nourries et soignées par les deux gamines. Le surlendemain Rodriguez passe les voir et leur dit que si elles sont particulièrement obéissantes et ne tentent pas de s’enfuir il n’invitera plus de copains pour des partouzes. Brisées les deux filles acceptent. Peu à peu Cloé et Morgane reprenne des forces et vont mieux. Elles font tout pour plaire au trio. Anna et Vanessa sont déchargées peu à peu des taches. Une semaine plus tard elles n’ont plus de travail tout est fait par Cloé et Morgane. Anna et Vanessa n’ont qu’une chose à faire c’est s’occuper sexuellement des garçons. Ce qu’elles font de mieux en mieux car elles commencent à les connaitre.
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Par : le 16/03/21
Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE 27 : Noémie Extrait « …Noémie veut protester mais la main puissante de Nadia pousse sa tête en butée sur son sexe. Elle sent que des menottes lui maintiennent les mains dans le dos. Elle ne se souvient plus du moment où elles ont été mises. Victor sans arrêter d’enculer jean le fait reculer et ensembles ils se tournent vers l’entrée de la chambre. Un deuxième black Barraqué vient d’entrer dans la pièce. En guise de salut il présent sa bite à la bouche de jean. Celui-ci le suce sans se poser de questions. Il est au septième ciel. Il a maintenant une bonne queue dans la bouche et imagine que c’est Victor qui le besogne devant et derrière en même temps… » Noémie et aux anges. Jean a totalement capitulé et fait tout ce qu’elle veut. Elle décide d’aller plus loin et invite leurs meilleurs amis à déjeuner. Léon et Sidonie forment un jeune couple branché. Noémie sait que Léon la mate avec attention et ne serait pas contre un coup de canif dans le contrat. Sidonie est volontaire et toujours la première à tenir des propos osées. Ce jour-là Noémie les accueille seule. Sidonie demande ou est jean. Noémie leur dit qu’il est puni mais qu’ils le verront sans tarder. Ils vont dans le salon et commencent à parler de choses et d’autres. Au bout de quelques minutes Noémie demande s’ils veulent une coupe de champ. Les deux acceptent volontiers. Noémie agite une petite clochette qui était posée sur la table du salon. Jean entre dans la pièce. Il est nu avec un bâillon et une cage de chasteté posé sur son sexe. Il porte un plateau avec trois coupes de champagne et vient se poser devant les trois convives. Sidonie et Léon sont surpris mais regardent avec attention jean. Il est puni pour un bon bout de temps et il est à mes ordres dit Noémie. Sidonie et Léon prennent leurs coupes et ils trinquent avec Noémie alors que jean reste planté devant eux. Sidonie est la première à réagir. Dommage tu ne peux pas te servir de ça. Elle montre le sexe de jean à Noémie. Celle-ci répond :Il lui reste sa bouche on peut faire beaucoup de choses avec. Sidonie admet. Elle commence à être chauffée. Léon dit : c’est sûr mais une bonne bite c’est mieux non ? Noémie rebondit sur le propos. Pourquoi tu veux nous faire une démo. Elle fixe l’entrejambe de Léon. Celui-ci regarde Sidonie qui lui dit : Aller fait nous voir ce que tu as. Léon baisse sa braguette et un chibre libéré se dresse vigoureusement. Noémie dit : Pas mal … elle pose la main sur le sexe érigé en regardant Sidonie qui lui sourit. Ensembles elles déshabillent Léon sous les yeux de jean. Léon est confiant. Il va se taper les deux gonzesses sous les yeux du cocu qui ne dit rien. Sidonie commence une fellation puis se ravise en disant il faut qu’on compare entre la bouche de jean et la bite de Léon. Noémie est d’accord et elle va enlever le bâillon de jean. Elle lui menotte les mains dans le dos et le fait mettre genoux devant Sidonie. Celle-ci se déshabille et assise sur le sofa écarte les jambes en montrant à jean son entrejambes. Il s’approche à genoux et enfouie sa tête dedans. Léon est déjà moins triomphant. Noémie s’approche de lui et lui fait mettre les mains dans le dos. Il accepte de se faire menotter. Elle le met sur le dos sur la table du salon. Elle se déshabille à son tour et se met à le chevaucher. Pendant une demi-heure Sidonie et Noémie alterne les positions. Elles vont jusqu’au moment où Léon va craquer puis lui laissent quelques secondes avant de le reprendre. Puis Sidonie propose d’échanger les rôles. Le sexe de jean est libéré. Il trique aussitôt gaillardement et est mis à la place de Léon. Celui-ci doit maintenant faire usage de sa bouche. Les filles s’en donnent à cœur joie sans laisser les garçons jouir. Finalement jean et Léon se retrouvent à genoux avec chacun une cage de chasteté et ils voient les deux filles qui se font l’amour entre elles. Après avoir bien joui les filles décident de passer à table. Jean et Léon font le service et jeunent tandis que les deux filles mangent avec joie. Après le café les garçons sont remis à contribution pour le plus grand plaisir des deux filles. Noémie propose à Sidonie de mater un film porno à la télé dans sa chambre. Sidonie accepte volontiers. Les garçons les accompagnent mais ne peuvent regarder le film car les filles regardent le film à genou sur le lit avec chacune un garçon couché sous elle et la bouche en contact direct avec le sexe de la fille. Elles profitent du film et des langues des garçons qui ne risquent pas de leur spolier le film. Au moment du départ Sidonie radieuse dit la prochaine fois c’est moi qui invite. Les garçons se feront un plaisir de nous servir. Le soir Noémie autorise enfin jean à jouir. Il passe quand même comme c’est l’habitude maintenant la nuit en laisse aux pieds du lit de Noémie. Noémie et Sidonie sont heureuses. Elles parlent beaucoup de leurs exploits. Brigitte et Tania deux de leurs copines semblent douter de la véracité de leurs exploits. Elles raillent ouvertement Noémie et Sidonie en présence d’autres copines. Finalement Noémie exaspérée leur dit qu’elles peuvent venir vérifier. Elle invite Brigitte et Tania à la maison un après-midi pour un café servi par des garçons nus avec une cage de chasteté. Brigitte et Tania acceptent l’invitation. Le jour J Brigitte et Tania se présentent chez Noémie. Celle-ci les accueille avec fierté et les deux invitées ont la surprise d voir deux males entièrement nus à part une cage de chasteté les attendre dans l’appartement. Les garçons font le service. Brigitte est enthousiasmée. Tania un peu plus sur la réserve. L’après-midi se déroule bien et lorsque les invitées repartent Brigitte promet de rendre l’invitation pour se faire pardonner de ne pas avoir cru Noémie et Sidonie. Quelques jours plus tard l’invitation arrive. Sidonie n’est pas libre. Noémie en fait part à Brigitte qui propose que Noémie et jean viennent seuls. Ils pourront discuter plus intimement. Noémie se demande ce que veut dire ce « intimement » mais accepte l’invitation. Ils arrivent chez Brigitte qui les accueille avec le sourire. Noémie se demande si Brigitte n’a pas une idée derrière la tête. Ils pénètrent dans le salon et ont la surprise de voir qu’un couple est déjà présent. C’est un couple de blacks entre deux âges. Les présentations sont faites. Ce sont des amis très chers de Brigitte et elle n’a pas résisté à l’envie de les présenter à Noémie et jean. Victor l’homme est une baraque et il a un regard et une voix imposants. Il impressionne Noémie. La femme est musclée et donne aussi une impression de puissance. Elle est habillée de cuir très ajouré et sa poitrine est particulièrement mise en valeur. Il ne lui manque que le fouet se dit Noémie. Jean aussi est subjugué par ce mâle dominant. Il ne peut s’empêcher de le regarder avec admiration. Malgré lui il lui trouve un charme vénéneux. Il se voit naufragé sur une ile déserte forcé de servir un maitre impérieux et exigeant qui le forcerait à une obéissance sexuelle totale. Il le rêve exhibant une bite monstrueuse que jean devrait s’occuper en permanence avec ses mains sa bouche son cul. Il n’arrive pas à détacher son regard du grand black. La conversation commence. D’abord sur des banalités, puis on en vient à parler de la visite de Brigitte chez Noémie. Victor dit tout à coup. On n’a pas eu la chance de voir ça. Jean tu devrais nous montrer. On aimerait aussi te voir nu avec ta cage de chasteté. Tout en parlant il caresse la cuisse de jean. Celui-ci rougit et regarde du côté de Noémie pour savoir que faire. Il en meurt d’envie afin de se soumettre à ce grand black si captivant. Noémie ne souhaite pas qu’il se déshabille mais Nadia dit à Brigitte. Apparemment Noémie a moins d’emprise sur jean que ce que tu nous as dit. Noémie est touchée dans son orgueil. Elle hoche la tête en regardant jean. Celui-ci se déshabille alors. Victor lui demande de s’approcher jean obtempère. Jean n’en peut plus. Seule la cage de chasteté l’empêche de bander comme un taureau. Victor sort une paire de menottes de sa poche et fait tourner jean. Il lui menotte les mains dans le dos. Noémie se demande ce qui se passe mais Nadia s’est approchée d’elle et lui prend les mains. C’est bien ma chérie tu as bien travaillé avec jean. Il est parfait. Je suis sure qu’on peut faire beaucoup de choses avec lui. Noémie est subjuguée par la voix ferme et envoutante de Nadia. Le contact de ses mains lui donne des frissons. Victor fait mettre jean à genoux. Celui-ci s’exécute sans rechigner et lorsque Victor sort un chibre palpitant il ne résiste pas à la main de Victor qui lui prend la tête et la met au niveau du chibre. Jean commence à sucer le black. Il a juste le temps de constater que le sexe de Victor est entièrement épilé et ça lui donne une beauté incroyable. Noémie est surprise jean n’a pas l’air de lutter. Brigitte a disparu. Nadia dit bon on va peut-être passer à table. La table est dressée mais il n’y a que trois assiettes. Noémie se demande pourquoi quand Brigitte réapparait nue les yeux baissés et dit que le repas est près. Victor se lève et se dirige vers la table en emmenant jean à sa suite. Il s’assoit et positionne jean à genou sous la table pour qu’il continue la fellation. Nadia prend la main de Noémie et la fait mettre à table en face d’elle. Brigitte fait le service. Elle est soudain très déférente envers Victor et Nadia. Noémie mange peu elle est dévorée des yeux par Nadia en face d’elle. Tu dois être très jolie sans tes vêtements lui dit Nadia. Noémie la remercie. Je suis sure que tu es au moins aussi belle que Brigitte. En parlant elle fait un geste à Brigitte qui vient se mettre près d’elle. Nadia caresse Brigitte. Noémie est presque jalouse elle perd pied. Tu devrais te déshabiller lui dit sur un ton autoritaire Nadia. Noémie ne bouge pas. Nadia se lève et prend Noémie par la main et l’entraine doucement vers le salon. Fais voir comment tu es Belle dit Nadia d’un ton qui n’admet pas de réplique. Noémie se déshabille sans vraiment en avoir conscience. Elle veut faire ce que la belle Nadia lui demande. Noémie est nue face à Nadia celle-ci se recule et observe Noémie de la tête aux pieds. Elle l’a fait se tourner pour voir l’envers du décor. Noémie est comme enivrée. Nadia s’assoit sur le canapé et attire Noémie près d’elle. Elle l’embrasse à pleine bouche. Puis elle la fait mettre à genou et ouvre ses cuisses sur sa jupe de cuir sous laquelle il n’y a aucun sous-vêtement. Nadia passe une main derrière la tête de Noémie et l’attire vers son sexe. Noémie embrasse ce sexe si enivrant. Pendant ce temps Victor a terminé de manger et sort de table en emmenant jean docile derrière lui. I ls entrent dans une chambre et Victor amène jean le long du lit et le fait mettre débout au bord du lit mais le torse penché jusqu’à reposer sur le matelas. Puis Victor pénètre jean par derrière. Heureusement pour jean Victor a bien lubrifié sa matraque. Il besogne jean avec ardeur. Jean est presque déçu de ne plus pouvoir sucer avec application le grand black. Son odeur musquée si enivrante et le sentir palpiter dans sa bouche lui manque même si il est heureux de plaire à Victor. Noémie est toujours ne train de lécher Nadia quand elle sent une présence derrière elle. Brigitte munie d’un gode ceinture la prend par derrière. Noémie se demande comment elle a pu en arriver là. Noémie a vaguement eu l’impression qu’une porte s’ouvrait. Mais elle voit avec surprise une autre femme black entrer dans la pièce. C’est le même genre que Nadia. Une reine de cuir. Celle-ci salue Nadia et caresse Noémie. Très belle dit-elle. Tu me la donnes. Nadia répond non je peux bien la partager un peu mais je me la garde elle est trop belle. Noémie veut protester mais la main puissante de Nadia pousse sa tête en butée sur son sexe. Elle sent que des menottes lui maintiennent les mains dans le dos. Elle ne se souvient plus du moment où elles ont été mises. Victor sans arrêter d’enculer jean le fait reculer et ensembles ils se tournent vers l’entrée de la chambre. Un deuxième black Barraqué vient d’entrer dans la pièce. En guise de salut il présent sa bite à la bouche de jean. Celui-ci le suce sans se poser de questions. Il est au septième ciel. Il a maintenant une bonne queue dans la bouche et imagine que c’est Victor qui le besogne devant et derrière en même temps. Noémie est dans un tourbillon de luxure. Nadia lui donne des ordres et elle ses exécute sans se poser de question. Elle lèche embrasse pelote deux corps de bronze qui envahissent tous ses sens. Quand Nadia lui dit d’arrêter et de lui embrasser les pieds elle se met à genou et embrasse les pieds avec ferveur. A côté d’elle elle voit que Brigitte fait de même avec la deuxième femme. Les deux femmes se rhabillent mais Brigitte et Noémie continuent à se prosterner à leurs pieds. Jean sent que le grand black va jouir. Il redouble de caresses buccales et tout à coup il reçoit une grande giclée de sperme dans la bouche. Heureusement qu’il s’y attendait car sinon il aurait été étouffé. Il prend bien soin de tout avaler et de lécher consciencieusement le membre toujours gonflé qu’il a dans la bouche. Victor le serre plus fort et d’un coup se vide aussi en ahanant bruyamment. Jean sent la semence le remplir. Il est presque déçu quand les deux hommes se retirent. Victor et un grand black entrent dans la pièce. Ils entrainent jean qui est ruisselant de sueur. Noémie se dit qu’il a dû prendre cher. Il est toujours nu et menotté alors que les hommes sont habillés. Victor a récupéré le 06 de jean et lui dit qu’il l’apprécie beaucoup et ne manquera pas de le rappeler pour des soirées amicales. Noémie soudain dégrisée est perplexe. Nadia se penche vers elle et lui susurre. J’ai parfois besoin de petites boniches pour mes soirées entre grandes fille. Je ne manquerais pas de t’appeler. Et les deux couples saluent Brigitte qui est en extase et quittent l’appartement. Il faudra un peu de temps pour que Brigitte retrouve les clés de menottes et libère le couple. Noémie l’assaille de question sur ses invités. Brigitte lui dit qu’elle les a croisés par hasard dans le train et qu’elle est immédiatement tombée amoureuse de Nadia. Et depuis elle se plie à tous les caprices de Nadia pour lui plaire. C’est pour ça que Victor et Nadia l’ayant entendu parler du couple souhaitaient absolument les rencontrer. Effectivement ils étaient devenus intimes physiquement parlant. Brigitte demande à Noémie si elle libérait parfois jean de sa cage. Noémie lui répond que oui et qu’il était alors un bon coup. Pour prouver ses dires elle libère jean et dit à Brigitte tu peux l’essayer si tu veux. Il a plus pris que donné aujourd’hui. Brigitte et jean n’hésitent pas et il la prend dans le salon pour un coït mémorable. Quand ils rentrent chez eux le soir ils se demandent s’ils ont rêvés tout ça et sinon s’il n’y avait pas quelque chose dans les boissons qui a annihilé leur volonté.
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Par : le 16/03/21
Dominatrices et soumises inattendues. Chapitre 28 : un petit couple soumis. Extrait « … Le véhicule démarre. A peine sortis du parking Victor actionne un bouton et le ciel de toit se rétracte en laissant place à un grand toit en verre panoramique qui illumine toute la voiture. Puis Victor s’engage sur le périphérique. Les voitures roulent au ralenti. Soudain Noémie comprend le but du jeu. Ils frôlent les camions et les routiers ont une vue plongeante sur le couple nu bondé et offert à toute vue. Noémie comprend aussi la raison du loup car souvent avec les ralentissements les routiers peuvent prendre des photos avec leurs portables. Ils passent ainsi près d’une heure dans un concert de klaxon de routiers hilares à s’exhiber nus et bondés. Le pire c’est que petit à petit la situation commence à plaire à Noémie qui sourit aux routiers et commence sérieusement à mouiller … » Quelques jours plus tard Noémie et jean sont invités à une soirée poker par Nadia le samedi soir. Ayant repris leurs esprits ils ne répondent pas à l’invitation même si jean ne suit que mollement Noémie dans cette décision. Le samedi soir alors qu’ils sont tranquillement installés dans le salon la sonnerie de l’entrée retentit. Noémie va ouvrir. Ça doit être Sidonie qui avait promis de passer dans la soirée. Elle ouvre et tombe nez à nez avec Victor et le grand black de l’autre jour. Avant qu’elle ait pu dire quoi que ce soit le grand black lui met la main sur la bouche et la fait rentrer de force dans l’appartement. Un sac est mis sur sa tête et ses bras solidement retenus. Pendant ce temps Victor et Nadia entrent dans le salon ou jean est resté. Interdit il les voit se ruer sur lui et en quelques secondes il est aussi recouvert d’un sac et menotté. Ils sont tiré vers l’extérieur de l’appartement et poussés dans un véhicule, apparemment une camionnette, car ils entrent debout Puis ils sont couchés à même le plancher et le véhicule démarre. Quelques minutes plus tard ils sont descendus du véhicule et emmenés quelque part. Le sac sur leur tête est enlevé. Ils voient Victor et Nadia qui les remercient en riant de bien avoir voulu participer à la soirée poker. Ils sont visiblement dans une grande entrée Noémie veut crier mais une main puissante se pose sur sa bouche. Silence ma chérie ou tu vas souffrir. Elle se tait. Nadia lui et un collier de chien et Victor fait de même pour jean. Ils accrochent une laisse et leurs mettent un bâillon boule. Puis ils les tirent dans la maison ou l’appartement vers un très grand salon ou déjà plusieurs personnes sont installées. Elle reconnait le copain black de Victor et sa compagne. D’autres couples ou personnes seules discutent. Le point commun c’est qu’ils sont tous et toutes visiblement des dominants. Victor et Nadia les amènent jusqu’à un mur le long duquel est fixée une grande barre genre barre de gymnastique. Il y a plusieurs personnes hommes et femmes déjà positionnées face au mur et la laisse accrochée à la barre. Elle reconnait Brigitte. Elle et jean sont accrochés comme les autres et Nadia lui dit. : Si on a besoin de toi on viendra te chercher. Bâillonnée elle en peut pas discuter avec ses voisins mais elle voit que certains sont fatalistes, ils doivent avoir l’habitude, et d’autres comme elle plutôt en colère et effrayés. Elle entend les conversations puis une voix domine le brouhaha et dit. Les tables sont ouvertes le tournoi peut commencer. Un bruit de pas nombreux puis un certain silence s’installe. Le temps passe lentement. Elle se demande ce qu’elle fait là. Un de ses voisins est récupéré par un homme qui l’emmène avec lui. Puis d’autres. Puis s’est son tour. Victor vient la prendre et elle le suit dans la grande pièce. En fait c’est un tournoi de poker. Victor regagne ce qui semble être sa place et met Noémie à genou sous la table devant lui. Il lui ôte le bâillon et dirige sa tête vers son sexe qui commence à gonfler. Elle prend le sexe dans sa bouche et commence à le sucer. Aussitôt il devient dur et imposant elle a un mal fou à ouvrir suffisamment la bouche pour l’avaler. Il la fait ralentir et elle passe un temps infini à sucer cet homme qui joue tranquillement au poker. Au fur et à mesure de la fellation elle s’enivre de la puissante odeur de musc de Victor et apprécie la queue dure et douce en même temps qui palpite le long de sa langue. Pour sa part jean a été choisi par un inconnu qui le tire sans ménagement vers une table de poker. Il ne s’assoit pas mais se positionne derrière une femme qui est assise à la table elle se retourne et hoche la tête. Sans ménagement l’homme fait mettre jean à genoux et le positionne sous la table la bouche dans l’entrejambe de la femme qui porte une jupe et pas de sous-vêtements. Jean lèche la chatte en silence. Une voix trouble le silence. Mesdames messieurs on fait une pause de trente minutes. Victor se lève et l’entraine derrière lui. Il va à un bar ou un serveur et une serveuse nus servent des boissons aux joueurs. Victor boit une bière. il tient toujours la laisse et Noémie attend sagement derrière lui comme plusieurs autres prisonniers et prisonnières dont certains sont encore bâillonnés. Surement emmenés ici contre leur gré. Une fois la bière bue il l’entraine dans un couloir qui donne sur de nombreuses portes. Certaines sont fermées et d’autres entrouvertes. Il pénètre dans une pièce entrouverte. C’est une chambre avec un lit King size à l’intérieur. Il se couche sur le lit et sans effort apparent prend Noémie par la taille et la met à califourchon sur lui. Il la guide et elle s’empale sur le chibre énorme. Elle a l’impression qu’elle va éclater. Il lui dit de faire le job. Elle commence alors à le chevaucher lentement puis elle sent monter la chaleur de son bas ventre et elle accélère le rythme. Finalement elle explose en même temps que lui dans un orgasme mémorable. Pendant ce temps jean a été emmené directement dans une chambre. La femme se positionne sur le lit pour que jean à genoux continue à la brouter. Il n’est que peu étonné quand il sent que l’homme qui les accompagnait le sodomise sans ménagement. Plus tard une voix annonce la reprise de jeux dans 5 minutes. Victor se retire se lève et la ramène à la barre de gymnastique. Jean n’y est pas. Il apparait quelques secondes après elle avec un inconnu. Il le rattache mais presqu’aussitôt c’est le copain de Victor qui vient le récupérer. En regardant autour d’elle elle s’aperçoit que ceux qui sont encore bâillonnés ont pour la plupart des marques de fouet ou de cravache sur le corps. Visiblement il y a du dressage en cours pour certain. Durant la soirée elle sera réquisitionnée deux fois encore par un inconnu puis une femme. Elle commence connaitre les dessous des tables de poker. Visiblement le tournoi est fini. Victor et Nadia les récupèrent. Nadia est aux anges elle a bien gagné. Victor est moins loquace. Visiblement ça s’est moins bien passé pour lui. Ils sont remontés dans la camionnette et au lieu d’être ramenés chez eux ils sont emmenés dans une maison inconnue. Surement la demeure de Victor et Nadia. A leur arrivée un couple de jeunes gens nus et portant juste un collier et un micro tablier de soubrette s’empresse d’accueillir Nadia et Victor. Nadia emmène Noémie dans le salon et la détache. Elle la remercie de s’être bien conduite devant ses amis et lui fait servir un verre de champagne par la mignonne soubrette. Victor de son côté a emmené jean avec lui. Voyant le regard inquiet de Noémie Nadia la rassure. Il va passer sa frustration sur jean. Ne t’inquiète pas il prend soin de ses propriétés. Tard cette nuit-là Noémie est attachée écartelée sur un grand lit et Nadia, aidée de la petite soubrette, alterne les moments de douceurs avec des baisers des caresses et l’utilisation de toys partout où c’est possible avec les moments de dressage avec la cravache, les pincements de tétons et de sexe. Finalement Noémie rompue devra lécher Nadia qui la chevauche jusqu’à épuisement et elle s’endort la bouche collée au sexe de Nadia. Nadia voyant que Noémie dort se relève et va rejoindre Victor dans le salon. Ils se félicitent d’avoir rencontré ce petit couple si docile et se promettent de les éduquer en profondeur. Quelques jours plus tard Noémie reçoit une convocation de Nadia. Pas une invitation mais une convocation. Jean a reçu la même chose de Victor. Ils hésitent mais se rappellent la dernière invitation ils préfèrent obtempérer. Ils se rendent à la convocation. Nadia et Victor les saluent et les mettent immédiatement dans les mains du couple nu qui semble être 24/7 à leur service. Ils sont déshabillés et le jeune couple expert en la matière leur applique un magnifique bondage shibari avec une corde rouge pour Noémie et noire pour jean. Le shibari leur bloque les bras et les mains mais les jambes sont épargnées. Ils peuvent marcher à leur guise. Nadia vient inspecter le travail et dit très bien. Préparez-les pour une sortie. Aussitôt leur chaussures sont remises et ils sont enveloppés chacun d’un grand imperméable qui descend jusqu’aux chevilles. Ils ont l’air un peu ridicule dans cet accoutrement. Victor et Nadia mettent leurs propres manteaux et entrainent Noémie et jean vers la sortie. On va faire un tour en ville. Pendant près d’une heure ils déambulent dans les rues de la ville. Noémie a l’impression que tous les gens qu’ils croisent savent ce qu’elle cache sou l’imperméable. Elle est atrocement gênée. Victor et Nadia s’arrêtent à un café et s’assoient en terrasse. Ils prennent tout leur temps pour prendre leur café. Pendant ce temps mortifiés Noémie et jean font le pied de grue sur le trottoir. Enfin Nadia et Victor se relèvent et prennent la direction du jardin public de la ville. L’époque est peu propice aux sorties car il fait froid et une bruine permanente humidifie le corps. Noémie commence à cailler sous l’imperméable. Arrivés dans un coin peut fréquenté du parc Victor et Nadia ôtent l’imperméable de Noémie et jean qui se retrouvent nus bondés à la vue de tous. Heureusement il n’y pas grand monde dans le parc. Pendant un quart d’heure ils se promènent dans les allées du parc. Ils croisent quelques personnes qui les regardent avec stupéfaction. Noémie voudrait être une petite souris pour échapper aux regards des passants. Enfin les imperméables sont repositionnés et ils prennent la direction de la sortie du parc. Ils rentrent chez Nadia. En arrivant Noémie est bleue de froid. Le jeune couple dans l’appartement les prend en charge et leur fait prendre une douche très chaude après avoir ôté les cordes. En sortant de la douche Noémie et jean sont menottés dans le dos et amenés à Nadia et Victor. Vous vous êtes bien comportés cet après-midi. Vous pouvez prendre vos récompenses. En fait de récompense ils sont autorisée à sucer Victor et brouter Nadia. La semaine suivante ils reçoivent une nouvelle convocation. La séance commence comme la semaine précédente mais au lieu de sortir à pieds ils sont couchés à l’arrière d’un SUV dont les banquettes arrières sont repliées. Ils sont couchés sur le dos et rassurés car les vitres arrières du SUV sont fumées. Nadia leur met un loup sur le visage . Le véhicule démarre. A peine sortis du parking Victor actionne un bouton et le ciel de toit se rétracte en laissant place à un grand toit en verre qui illumine tout la voiture. Puis Victor s’engage sur le périphérique. Les voitures roulent au ralenti. Soudain Noémie comprend le but du jeu. Ils frôlent les camions et les routiers ont une vue plongeante sur le couple nu bondé et offert à toute vue. Noémie comprend aussi la raison du loup car souvent avec les ralentissements les routiers peuvent prendre des photos avec leurs portables. Ils passent ainsi près d’une heure dans un concert de klaxon de routiers hilares à s’exhiber nus et bondés. Le pire c’est que petit à petit la situation commence à plaire à Noémie qui sourit aux routiers et commence sérieusement à mouiller. En rentrant elle et bien chaude et quand Victor la pénètre quelques minutes plus tard elle peut enfin jouir en pensant à tous se regards lubriques qui l’ont échauffé. Maintenant elle attend avec une certaine impatience les convocations. Elle se prête au jeu et ne recule devant aucun obstacle trouvant particulièrement jouissif d’être exhibée nue et encordée.
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Par : le 18/03/21
Dominatrices et soumises inattendues. Chapitre 29 : Nadia tombe sur un os. Extrait « … Les attaques de Nadia terminent dans le vide. Puis maintenant morgane tourne autour de Nadia comme un chat avec une souris et peu à peu elle défait les attaches du harnais de Nadia qui pour finir se retrouve nue tuméfiée mais toujours debout. Puis visiblement morgane décide de porter l’hallali. Elle fait une clé à Nadia qui se retrouve couchée sur le ventre avec morgane assise sur elle. Morgane fait un geste vers le jury. Le juge lui apporte une tondeuse à batterie et elle tond la magnifique chevelure de Nadia. Une fois la tonte effectuée elle demande à Nadia si elle se soumet. Celle-ci hésite mais morgane lui saisit les tétons et les pinces terriblement. Nadia hoquète pleure et admet sa défaite… » Noémie et jean ont reçu une convocation pour une soirée poker. Lorsqu’ils arrivent chez Nadia et Victor ils sont accueillis par un Victor et surtout une Nadia beaucoup moins enjoués que d’habitude. On ressent une énorme tension et les préparations se font dans un silence inhabituel. Arrivés dans la grande salle, tels des chevaux de western ils sont accrochés à la barre de gymnastique comme d’habitude. La soirée commence. Ils sont réquisitionnés par des inconnus et sont mis à contribution pour des caresses buccales à des hommes et femmes qui les regardent avec une attention inhabituelle. A un moment la voix impérieuse retenti. Au lieu de marquer la pause la voix dit : mesdames messieurs le rang de GODESS a été mis cause par une maitresse qui défie l’actuelle tenante du titre de GODESS. Comme il est d’usage la GODESS en titre et sa chalengeuse vont se battre dans le ring pour un combat qui durera jusqu’à abandon de l’une des deux. La gagnante héritera du titre de GODESS et la perdante devra céder deux esclaves à la nouvelle maitresse et se soumettre intégralement à celle-ci sans limite de temps. Après le combat vous pourrez venir féliciter la gagnante qui sera sur le trône de GODESS jusqu’à la fin de la soirée. Un tonnerre d’applaudissement retentit. Noémie a soudain un doute. Ceci explique peut-être l’anxiété de Nadia. Victor vient les chercher jean et elle et ils sont amenés auprès du ring qu’ils n’avaient jamais vu jusque-là. Ils sont positionnés à côté d’un autre couple. Là où ils sont, ils peuvent voir le ring et seront aux premières loges pour voir les combattantes. Le speaker annonce l’arrivée de la GODESS. Et Noémie voit pénétrer sur le ring une Nadia en sueur, signe qu’elle s’est beaucoup échauffée. Elle est en string avec un harnais de cuir qui met en valeur ses formes. Puis sa chalengeuse est annoncée. Une certaine morgane. Noémie voit alors une très grand femme sculpturale, une vrai athlète, pénétrer dans le ring. Elle a aussi un harnais et est en string. Son opulente poitrine rend jalouse Noémie et hypnotise jean. Le combat commence. Au début ça semble équilibré. Nadia compense sa plus petite taille par une énergie farouche. Plusieurs fois elle arrive à donner de coups puissants à morgane mais celle-ci ne semble pas ressentir de douleur. Petit à petit Noémie constate que si le combat dure c’est parce que morgane a décidé de le faire durer. En effet maintenant à chaque attaque de Nadia elle lui donne un coup vicieux au visage ou sur les seins. Les attaques de Nadia terminent dans le vide. Puis maintenant morgane tourne autour de Nadia comme un chat avec une souris et peu à peu elle défait les attaches du harnais de Nadia qui pour finir se retrouve nue tuméfiée mais toujours debout. Puis visiblement morgane décide de porter l’hallali. Elle fait une clé à Nadia qui se retrouve couchée sur le ventre avec morgane assise sur elle. Morgane fait un geste vers le jury. Le juge lui apporte une tondeuse à batterie et elle tond la magnifique chevelure de Nadia. Une fois la tonte effectuée elle demande à Nadia si elle se soumet. Celle-ci hésite mais morgane lui saisit les tétons et les pince terriblement. Nadia hoquète pleure et admet sa défaite. Les choses s’emballent. Le public applaudit la nouvelle championne et Victor prend les laisses de Noémie et jean et les donne à une femme très musclée qui les montre à morgane. Celle-ci opine du chef. Quelques minutes plus tard morgane siège sur le nouveau trône et les gens défilent pour la féliciter. Nadia est couchée sous les pieds de morgane elle est enchainée avec des bracelets et un collier tout en fer. Son visage est tuméfié et les pointes de sein sont gonflés par les coups et irisées de couleur qui ne laisse aucun doute sur les sévices qu’ils ont subi. Jean et Noémie sont à genou aux pieds de la nouvelle GODESS. Ce soir-là ils repartiront avec leur nouvelle maitresse. Quelques jours plus tard ils reçoivent tune convocation de morgane. Bizarrement le lieu donné est l’adresse de Victor et Nadia. Lorsqu’ils arrivent ils ont la surprise de voir Victor et morgane les accueillir. Le couple de soumis les déshabille et les menottent les mains dans le dos. Ils sont amenés au salon ou apparait une nouvelle table. Il s’agit d’un plateau en verre qui repose sur une femme qui est à quatre pattes. Et sert de pieds à la table. Elle est black et porte une cagoule qui cache son visage. Noémie reconnait immédiatement Nadia. Victor n’a eu aucune compassion pour elle et file le parfait amour avec morgane. The winner takes all : pense Noémie. Nadia porte toujours son collier de fer et les bracelets du même métal aux poignets et chevilles. De lourdes chaines relient le collier à chaque bracelet. Ça doit être difficile à porter se dit Noémie mais elle n’a pas le temps d’y réfléchir plus longtemps. Avec jean elle est mise à contribution. Jean retrouve on job de suceur avec la bite de Victor qui fait comme si de rien n’était et Noémie apprend à brouter le minou de la sculpturale jeune femme. Après avoir fait connaissance de l’intimité de morgane Noémie est mise à contribution pour faire l’éducation de soumission de Nadia. Le plateau de la table est enlevé. Noémie peut voir que Nadia porte un plug annal et un gode est enfourné dans son sexe. Ses seins sont lestés de deux lourds anneaux de métal blanc qui tiennent avec de piercings. Noémie n’avait jamais remarque les piercings de Nadia. En avait-elle ? La chaine et les bracelets sont ôtés. Morgane montre un rouleau de déménageur à Noémie et jean. Les menottes sont enlevées et sur les consignes de morgane ils commencent à poser l’adhésif sur Nadia. Elle est couchée sur le dos et ses genoux sont pliés au maximum. Plusieurs tours d’adhésif sont fait à mi-cuisse et bloque les genoux de Nadia dans la position. Elle doit maintenant plier ses bras de la même façon. Des tours d’adhésif sont faits et désormais Nadia n’a plus la possibilité de déplier ses bras ou ses genoux. Elle est mise à quatre pattes par jean aidé de Noémie et désormais elle ressemble à un gros chien noir. Le plug est enlevé et à la place un énorme plug terminé par une imposante queue de cheval lui est enfoncé avec difficulté. Elle gémit mais la cagoule n’a pas de trou pour la bouche et ses cris son étouffés. Noémie met un collier et une laisse à Nadia. Puis celle-ci est promenée dans la pièce par morgane très enjouée. De petits coups de cravache aident Nadia à trotter à la vitesse souhaitée par morgane. La cagoule est enlevée. Nadia est ruisselante e de sueur la cagoule devait être insupportable. El est amenée aux pieds de morgane qui s’est remise sur le canapé. Puis Nadia doit consciencieusement lécher les pieds de morgane tandis que celle-ci suce Victor qui est debout face à elle. Au moment où Victor va jouir morgane se retire et fait mettre Nadia accroupie ce qu’elle fait avec beaucoup de difficultés. Jean et Noémie l’aident à tenir la position. Victor fourre alors sa bite dans la bouche de Nadia qui doit le terminer et bien tout avaler. Noémie est estomaquée de voir l’ex reine de la domination transformée en objet sexuel par celle qui lui a mis la correction du siècle. Tout ça sous le regard méprisant de Victor. Mais le calvaire de Nadia n’est pas terminé pour autant. Les adhésifs sont retirés et Nadia doit se tenir debout jambes et bras écartés. Le couple soumis de Victor et maintenant de morgane apporte une collection de plugs de tailles différentes. Noémie et jean doivent les enfoncer l’un après l’autre dans le cul de Nadia pour voir sa limite. Le premier a la taille d’une belle queue. Il rentre sans problème Le deuxième a la taille d’une très grosse bite. Il faut y aller avec patience mais millimètre par millimètre l’engin rentre. Le troisième est énorme Noémie doute de la possibilité de le mettre en place. Morgane regarde son air perplexe et lui dit. Si tu n’y arrives pas c’est moi qui te le mets. Tu verras que ça rentre. Noémie préfère que ce soit Nadia qui encaisse ce monstre. Elle la badigeonne de lubrifiant et en badigeonne abondamment le plug. Nadia n’en peut plus et pleure silencieusement. Petit à petit le monstre est inséré et lorsqu’enfin il se bloque dans le fondement de Nadia. Morgane félicite Noémie et jean. Il y a bien un quatrième plug mais il est invraisemblable qu’on puisse le mettre à Nadia. Morgane dit alors. Celui-là je veux qu’on lui mette dans un mois. D’ici là elle gardera en permanence celui qu’elle porte. Elle s’adresse à Nadia. Il va falloir que tu fasses des efforts ma petite esclave. Celle-ci a un regard suppliant vers morgane. Je n’ai pas entendu dit celle-ci en donnant un coup de cravache sur les seins de Nadia. Celle-ci s’empresse de dire oui maitresse morgane. Bien bien. Je crois que vu tes efforts je vais t’autoriser à dormir au pied de mon lit ce soir. Maintenant tu vas nous montrer que le plug te va bien fais le tour de la pièce à quatre pattes et surtout cambres toi bien qu’on voit ta croupe d’esclave. Nadia se met à quatre pattes et fait des tours dans la pièce. A chaque pas Noémie sent que le plug la gêne terriblement. A ce moment-là quelqu’un sonne à la porte. La soumise va ouvrir et le couple ami de Victor et Nadia que Noémie a déjà vu et subit entre accompagné de deux personnes nues tirées par une laisse. Noémie écarquille les yeux car devant elle Sidonie et Léon ont le même rôle qu’elle. Elle subodore que Brigitte a réussi à les inviter aussi. La semaine suivante la convocation poker arrive. Alors qu’elle est accrochée à la barre de gymnastique Noémie entend la voix qui annonce un nouveau défi pour la GODESS. Au moment du combat elle est amenée auprès du ring . Une nouvelle fois elle et jean sont mis en jeu. Morgane apparait sur le ring elle est magnifique. Une femme forte genre catcheuse se présente comme chalenger. Le combat commence. Cette fois le combat est beaucoup plus équilibré. Morgane se retrouve plusieurs fois au sol mais réussit toujours à se relever avant que la catcheuse se jette sur elle. Le combat dure et Noémie voir que morgane ne joue pas. Puis peu à peu la catcheuse donne des signes d’essoufflement. Elle est très lourde et déplacer sa masse doit demander beaucoup d’énergie. Morgane quant à elle est toujours aussi véloce. Le combat commence à basculer. Comme Nadia la combattante chalenger finit nue au milieu du ring et morgane la couche à terre et la bloque avec son poids la tondeuse est amenée. Quelques minutes plus tard morgane siège sur le trône avec à ses pieds Hilda la nouvelle vaincue et Nadia qui a été amenée pour rappeler le combat précédent de morgane. Elle est complétement soumise et porte le plug géant. L’autre vaincue porte un collier de fer et une chaine relie les colliers des deux esclaves que morgane a combattu. Deux personnes sont données à morgane il s’agit de deux garçons qui paraissent très jeunes mais surtout leurs cages de chasteté paraissent trop petites pour contenir leur sexe énorme par rapport à leur taille. Noémie se dit que l’appartement de Victor va rapidement être trop petit. Ce soir-là morgane est trop fatiguée pour faire quelque chose. Elle libère les deux couples en attendant la prochaine convocation. Ils se retrouvent tous les quatre et Noémie afin de faire plus ample connaissance invite les deux garçons chez elle. Une fois chez Noémie ils font connaissance. Les deux garçons qui ne se connaissaient pas ont fait connaissance de morgane par le biais de site de rencontre. Elle recherchait des hommes bien montés et après une période d’amour charnelle elle a peu à peu dominé les deux garçons qui presque sans prendre garde ce sont retrouvés un jour menottés et avec une cage de chasteté. Ils aiment trop morgane pour la quitter et acceptent leurs sort. D’hétéros purs et durs ils sont petit à petit devenus tout terrain. Morgane leur imposant tant de la chatte que de la bite. Noémie et jean racontent leur parcours. Pendant la conversation Noémie demande aux garçons si c’est morgane qui a les clés de leurs cages. Ils répondent par l’affirmative mais avec un grand sourire ils avouent qu’ils se sont tait un double des clés et qu’ils peuvent les enlever quand ils veulent. Devant l’air surpris de Noémie ils font la démonstration et deux queues énormes par rapport à la taille des garçons se dressent fièrement. Noémie leur demande si c’est elle ou jean qui leur fait cet effet-là. Les garçons disent que le couple leur plait. Presque en même temps Noémie et jean prennent une queue dans la main. Elles sont fermes et ne demandent qu’à être utilisées. Une double fellation commence. Pendant qu’ils se font sucer les garçons déshabillent Noémie et jean. Ceux-ci son bientôt nus sans savoir cessé de sucer. En même temps les garçons se retirent et retournent leurs suceurs pour les prendre par derrière. Noémie et jean sont aux anges. Ensuite les corps se mélangent de plus en plus. Noémie a juste le temps de libérer jean de sa cage. Quelques instants plus tard elle est pénétrée par trois queues en même temps et ne reconnait plus le propriétaire de chacune. Jean est servi. Il suce se fait sucer se fait enculer tout en suçant et en étant sucé. Les quatre se débrouillent bien et se coordonnent parfaitement. Les garçons jouissent presque en même temps. Noémie pour sa part est montée plusieurs fois au paradis. Elle pense que les trois garçons font particulièrement attention à son bonheur et elle en a presque les larmes aux yeux. Finalement ils se couchent à quatre dans le lit de Noémie et jean et plusieurs fois dans la nuit une étincelle remet le feu aux poudres. Les quatre jeunes gens passent une nuit formidable.
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Par : le 22/03/21
Les anciens avaient choisi une pierre nommée Hystérolithe, de couleur noire, sur laquelle on voyait une bouche, qu'on croyait tombée du ciel, pour représenter la déesse mère des dieux et des hommes, la Vénus noire, Mélénis ou la Nocturne. Divinité latine, elle symbolisait la fécondité de la nature. On continua à l'adorer sous le nom de Libentina, déesse de la séduction et du plaisir. Platon raillait Pausanias. Mais grâce à Pausanias, une histoire de la représentation se confond avec celle de la figure d’Aphrodite car la lecture du Banquet permet, au prix de quelques aménagements, de retourner l’interdit posé sur les arts figuratifs aux livres III et X de "La République", en avançant que l’ordre des apparences sensibles donne accès au surnaturel, ce en quoi consiste probablement le classicisme. Pausanias soutenait qu’il est deux manières de l’amour comme il est deux Aphrodite, la céleste et la vulgaire. On a déduit du discours de Diotime, qu’Amour est une figure possible du passage entre le monde lunaire et le monde divin. Dès lors Aphrodite céleste, plus qu’aucune muse, pouvait garantir la possibilité de la représentation de la séduction. Séduction vient du latin "se ducere", qui signifie conduire à l’écart ou amener à soi. Séduire, c’est tirer quelqu’un à l’écart du groupe avec lequel il se confondait, le sélectionner, le persuader qu’il est unique, remarquable, et qu’il a été remarqué. La séduction opère de deux façons différentes, voire opposées. De façon active, quand une personne cherche à s’imposer à une autre par des moyens qui vont de la manipulation violente à la persuasion douce. De façon passive, quand quelqu’un cherche à attirer une personne vers soi ou, comme le dit le langage populaire, à "la prendre dans ses filets." La manière active est qualifiée de virile, la seconde de féminine. Séducteur d’un côté, séductrice de l’autre. Dans toute relation humaine, la séduction est une constante, mais c’est dans la relation amoureuse qu’elle se déploie avec le plus de ruse et d’ingéniosité. Il suffit de parcourir la littérature pour constater que le séducteur et la séductrice sont devenus des archétypes qui transcendent le temps. Les écrivains, les poètes, les dramaturges de même que les compositeurs d’opéra de toutes les époques et de tous les pays ont largement traité de la séduction et ont cherché, chacun dans leur domaine, à l’illustrer par des personnages de fiction et des situations de roman. En Arcadie, on adorait la sœur d'Apollon dont elle partageait les exploits et les combats. Demi-sœur d'Hermès, fruit des amours de Zeus et de Léto, elle accoucha sans douleur dans l'île des cailles près de Délos qui lui fut consacrée, où elle avait été transportée sur les ailes du vent pour échapper à la colère d'Héra. Neuf jours après sa naissance, la déesse Artémis délivra sa mère de son frère Apollon. Elle était l'antithèse de la plus illustre séductrice de l'antiquité. Pourquoi hommes et femmes cherchent-ils à se séduire ? Comment s’opèrent leurs choix ? Y a-t-il des secrets à la réussite d’une entreprise de séduction et des causes à son échec ? Quelles qualités requiert l’art de séduire ? Y a-t-il une différence entre séduction masculine et séduction féminine ? Les moyens qu’utilisent hommes et femmes pour séduire un partenaire convoité sont-ils les mêmes ? Sinon en quoi diffèrent-ils ? Autant de questions, dont les réponses sont à trouver, certes, dans l’observation des amants heureux ou des patients déçus, mais aussi et peut-être surtout dans les descriptions littéraires que les écrivains, au cours des siècles, ont brossé des séducteurs et des séductrices. Les personnages imaginaires qu’ils ont créés permettent de dresser une galerie de portraits de tous les types de séducteurs et de séductrices possibles, de même que d’explorer en profondeur les motivations qui les animent. Les écrivains, tout au moins ceux dont le génie a traversé les siècles, sont de fins observateurs de l’âme humaine, et ils ont surtout le don inimitable de traduire, à travers les personnages sortis de leur imagination, ce qu’ils ont souvent vécu eux-mêmes ou observé autour d’eux avec une acuité d’artiste. La littérature apparaît donc comme une voie royale capable de percer les secrets et les artifices des séducteurs et des séductrices, entre défi et transgression. Nous pourrions penser a priori que les deux sexes sont également représentés dans le domaine artistique et plus particulièrement en littérature, respectant ainsi une juste parité, mais, lorsqu’on cherche des exemples de séduction dans les œuvres littéraires, on trouve essentiellement des séducteurs masculins: Don Juan, Casanova, Valmont, Julien Sorel, viennent tout de suite à l’esprit, alors qu’il est beaucoup plus difficile de dresser une liste comparable de séductrices ayant laissé des noms aussi connus. Une exception peut-être serait Carmen, mais Carmen n’est pas un prototype de séduction féminine. Elle diffère des autres femmes en ce qu’elle entend mener sa vie amoureuse comme un homme. "Si tu ne m’aimes pas, je t’aime et si je t’aime, prends garde à toi", son air le plus célèbre, est une protestation virile, un hymne au libre choix amoureux, sinon sexuel. Les hommes acceptent mal ce genre de liberté de la part des femmes et Don José lui retournera son "prends garde à toi", à la fin de l’opéra, en la tuant d’un coup de couteau. En dehors de la littérature proprement dite, lorsque la séduction féminine s’exprime comme l’affirmation d’un désir sexuel au sens viril du terme, elle aboutit à un échec. La Bible en donne un exemple avec l’histoire de la femme de Putiphar. Sa tentative de séduction de Joseph aboutit à une série de catastrophes. De même, Salomé, dans l’opéra de Richard Strauss, est incapable d’ébranler la sérénité de Jean-Baptiste. Dans d’autres cas, la femme joue de sa séduction, mais c’est au nom d’une noble cause qui, en quelque sorte, la déculpabilise d’oser le faire. Judith tuant ainsi Holopherne après l’avoir séduit, Dalila menant Samson à sa perte pour sauver les Philistins. En réalité, force est de constater que malgré de rares exceptions, en littérature comme dans la vie, le sexe féminin est toujours la proie du sexe masculin dans les jeux du marivaudage. La femme est très souvent séduite puis abandonnée. Ariane se lamentant à Naxos de l’infidélité de Thésée, Didon mourant sur son bûcher après le départ d’Enée, Médée tuant ses enfants parce que Jason l’a trahie. La femme séduite est aussi une femme à jamais fidèle. Pénélope résistant à la horde des prétendants, Lucrèce qui se suicide pour rester fidèle à son mari. Ces histoires dessinent les contours de la séduction féminine. Discrète, voilée, dissimulée, la femme n’avance que masquée. C’est elle qui maîtrise l’art du maquillage et de la magie. L’homme, qui a de la peine à comprendre ce qui l’attire chez la femme, préfère attribuer les tensions de son désir à la sorcellerie féminine plutôt qu’au mystère de sa sexualité. Tristan victime du philtre d’Isolde, Siegfried de celui de Gudrun. C’est ainsi que, pour être acceptée, la séduction féminine doit se conformer à une règle incontournable, qui est de laisser au séducteur l’illusion de la victoire. Rôle pour rôle, les écrivains ont donc, semble-t-il, été plus tentés par le rôle actif du séducteur que par le rôle passif de la séduite. Le sens commun a, depuis longtemps, dressé un portrait type du séducteur. Il ne doit manquer ni de charme, ni d’élégance, ni surtout de distinction. C’est un homme de belle allure, mais dont la beauté physique compte pour peu. Beaucoup de séducteurs laids et disgracieux ont su séduire "au second degré." Lauzun était aussi vilain qu’insolent, mais séduisait par des propos spirituels et un sens aigu de l’ironie, qui lui valurent de grands succès féminins. Sa séduction était malheureusement sans prise sur le sexe mâle, et Louis XIV, qui le trouvait insolent, l’envoya à la Bastille. Il n’en sortit que sur les instances d’une femme. Presque à la même période, au XVIIème siècle, mais de l'autre côté des Pyrénées, lorsque on aborde la séduction masculine, on pense immédiatement à Don Juan. On dit d’un séducteur qu’il est un Don Juan, et on qualifie alors de "donjuanisme", la recherche inlassable de la relation amoureuse. Le personnage de Don Juan est né de l’imagination d’un espagnol, moine de son état, mais auteur à succès, Tirso de Molina. C’est lui qui écrivit entre 1625 et 1630 une pièce de théâtre intitulée Don Juan Tenorio, le trompeur de Séville, burlador, en espagnol: "Déjà grand seigneur et déjà méchant homme", Tirso de Molina avait ajouté un sous-titre à sa pièce. Sous-titre révélateur, car il indiquait le destin tragique de ce trompeur hors normes: "Le festin de pierre." Ce festin, c’est le souper avec le Commandeur, dont la statue de pierre vient punir et entraîner dans la damnation éternelle celui qui l’a tué dans un duel injuste. Don Juan est un condamné en sursis, qui se moque de toutes les lois humaines et divines, et ses défis à Dieu et aux hommes vont crescendo jusqu’à la catastrophe finale. C’est un génie du mal voué à la mort et à la damnation. Dans la pièce de Molière, il lance des défis de plus en plus graves aux règles et aux croyances de ses contemporains. Il ridiculise ses créanciers, insulte son père, se moque de la religion, feint la conversion et affirme ensuite que sa seule croyance est que "deux et deux font quatre." "Votre religion, dit Sganarelle, est donc l’arithmétique." Mais sa provocation suprême, il la réserve à la mort, interpelle dans son tombeau le Commandeur qu’il a tué et l’invite alors ironiquement à souper. Derrière l'attitude enjôleuse, se dissimule la silhouette du libertin, du roué des petits soupers de Philippe d'Orléans. Ce qu’il n’imaginait pas, c’est que le Commandeur honorerait l’invitation. On connaît la suite. Dans l’opéra de Mozart, il séduit Zerline, une jeune beauté paysanne, le jour de ses noces, en menaçant du bâton le futur mari et en promettant le mariage à la pauvre innocente. Puis il l’entraîne en chantant d’une voix suave et envoûtante, à la limite de l’hypnose, "La cidarem la mano." Usant facilement de chantage et de promesses mensongères, son image se dessine sur fond d’ambivalence. L’admiration qu’il suscite peut se muer rapidement en sourde hostilité. En politique, cela s’appelle fin de l’état de grâce, en amour, fin des illusions. Dans la pièce de Molière, il séduit deux femmes à la fois, Mathurine et Charlotte, en leur promettant simultanément et séparément le mariage. En réalité, il ne s’intéresse pas aux femmes mais seulement à leur défaite. Les fruits qu’il pourrait en retirer le préoccupent peu. Ce qui le passionne dans la séduction, c’est l’acte de séduire et l’accumulation des victoires, leur nombre et leur quantité. L’air du catalogue résume de façon plaisante et cruelle l’aspect comptable de la séduction telle qu’il la conçoit. Don Juan ne voit dans les femmes que des numéros à ajouter. Tout autre est la séduction de Casanova. Don Juan était un mythe. Casanova fut un personnage bien réel qui traversa le XVIIIème siècle et nous laissa des mémoires d’un grand intérêt littéraire. La personnalité des deux hommes est en effet très différente. Le vénitien, grand aventurier et ami de Bernis est un fervent admirateur du sexe féminin. Casanova aime la vie, entend en jouir et prétend en faire jouir les femmes qu’il rencontre. Il séduit des femmes réelles, ancrées dans leur culture, qui répondent avec leurs propres armes, acceptent ou refusent d’être séduites et sont des partenaires à part entière, non des victimes vaincues d’avance. Casanova se heurte à la réalité, à ses complications, à ses obstacles. Le but de sa séduction, c’est de contourner les obstacles ou de les utiliser comme tremplins pour accroître les mérites de ses victoires. Il agit ses fantasmes mais les échecs ne l’abattent pas et il est heureux de ses succès. Peut-être s’en vante-t-il un peu, mais, tandis que Don Juan court vers la mort avec l’assurance d’un somnambule, Casanova la déteste "parce qu’elle détruit la raison", dit-il. "Je sens que je mourrai, écrit-il, mais je veux que cela arrive malgré moi, mon consentement sentirait le suicide." Mais, surtout, Casanova ne sépare pas la séduction de l’amour. Pour lui, l’amour est une fatalité, une maladie incurable mais, sans elle, la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue. Lorsque Casanova entreprend de séduire une femme, il ne lui ment pas. Sa conception de la sexualité est païenne. La crainte de la damnation ne l’effleure pas et, s’il est l’ennemi de la superstition, il ne rejette pas la magie qu’il cultive. Quand il critique la religion, c’est en aristocrate ami du plaisir et de la fête, non en athée besogneux et fanatique. Et ainsi de déclarer: "Rien ne pourra faire que je ne me sois amusé." La passion amoureuse étant parfois chose raisonnable et sérieuse, le séducteur élabore scrupuleusement la stratégie qui le fera naître dans le cœur de la femme à séduire. Tout grand séducteur a l’âme d’un stratège, d’un conquérant déterminé devant une place forte à réduire. Il imagine des plans, fourbit des armes, cherche les points faibles de la forteresse, puis part à l’assaut. Dans "Les Liaisons dangereuses", de Laclos, Valmont, qui se compare volontiers à Alexandre et à César, décide de faire tomber la place forte, la "Présidente de Tourvel." Ayant remarqué que cette femme pieuse est sensible aux gestes charitables, il envoie son valet faire ostensiblement l’aumône à une famille nécessiteuse, au moment où il sait que la Présidente sort de la messe. Geste plein d’hypocrisie et de duplicité, qui fera néanmoins tomber les dernières préventions de cette femme trop crédule. Un homme aussi charitable ne peut être qu’un amoureux sincère. La gloire de la victoire se mesure à l’importance du défi. Valmont, qui a aisément séduit la jeune Cécile de Volanges, se tourne avec convoitise vers la Présidente de Tourvel, citadelle plus impressionnante. "Voilà une victoire digne de vous", lui dit Madame de Merteuil, son âme damnée. Seule compte la défaite de l'ennemi. Mais la séduction peut se faire manœuvrière et permettre ainsi au séducteur de s'élever dans la société. En effet, la nouvelle stratégie amoureuse asservit les femmes pour s’en servir. Stratégie déjà très sensible chez Stendhal et Balzac, où de jeunes hommes désargentés séduisent les femmes pour se faire ouvrir les portes de la haute société. Julien Sorel avec Madame de Rênal et Mathilde de la Môle ou Rastignac avec Madame de Nuncingen en sont deux bons exemples. De Rastignac, la postérité a fait un nom commun qui qualifie les jeunes provinciaux rêvant de conquérir ainsi Paris en séduisant les femmes qui en détiennent les clés. Mais c’est Maupassant qui a campé le portrait le plus surprenant d’un séducteur aussi arriviste que sadique. Bel-Ami est, en effet, un cas limite dans la galerie des séducteurs, car le mépris dans lequel il tient les femmes donne à sa séduction une coloration machiste et cruelle, inconnue jusque-là. Don Juan pouvait friser parfois le viol et la violence, mais il était trop de son siècle pour songer à les battre. Bel-Ami, lui, franchira le pas. Bel-Ami n’est amoureux que de lui-même, et le secret de sa séduction, c’est sa puissance sexuelle. Le sadisme revendiqué de Bel-Ami est lié à un machisme libéré de toute contrainte, voire de tout degré de civilité ou de civilisation. Face à l'homme, la femme sait se servir à son tour de ses atouts. C'est en effet masquée qu'elle avance ses pions dans les jeux du marivaudage. Le thème de la femme fatale a été souvent traité en littérature et au cinéma. Pierre Louÿs en a tiré un roman célèbre, "La Femme et le pantin" et Ernst Lubitsch un film culte, "L’Ange bleu." Marlène Dietrich, dont la séduction sensuelle a franchi les générations, y entraîne le digne professeur d’une petite ville allemande de dégradations en dégradations jusqu’à en faire un clown de cirque. Loin du cinéma, mais avec les mêmes ingrédients, l’histoire abonde en exemples de séductrices, qui ont été tantôt les inspiratrices, tantôt les destructrices d’hommes illustres. De Cléopâtre, séduisant Marc Antoine et César, à la Pompadour, maîtresse toute-puissante de Louis XV, innombrables sont les femmes qui ont utilisé leur pouvoir de séduction pour dominer les hommes ou façonner leur avenir et infléchir leur destin. Il arrive parfois que la séduction féminine abandonne le domaine de la sexualité pour se mettre au service d’une grande cause. Aucune séductrice ne recule devant le danger ni même le crime. La Bible nous a légué ainsi deux exemples assez extraordinaires de séductrices patriotes. Dalila, ravissante Philistine, séduit Samson, un Hébreux à la force invincible. L’histoire de Judith est à la fois plus complexe et plus morale, même si elle se conclut par un crime. les Hébreux assiégés étaient sur le point d’être massacrés par les armées d’Holopherne, un général de Nabuchodonosor. Judith, une veuve, belle et séduisante, décide de sauver son peuple. Restée seule avec lui avec la promesse de se donner, elle enivre le général qui s'endort au lieu de faire l'amour et lui tranche la tête. La séduction féminine a sauvé un peuple du désastre. Ces deux illustrations tirées de la Bible, morales qu'en apparence, témoignent que l'ensorcellement féminin dans le jeu de la séduction peut servir à tout sauf à exprimer de la passion. Dans un autre cas, devenu assez fréquent de nos jours, la séductrice adopte le même comportement que le séducteur. Elle décide de choisir ses partenaires et d’en changer quand bon lui semble. Femme libre, elle se veut à égalité avec les hommes. Grâce à Bizet, Carmen est devenue le modèle le plus intemporel de ces séductrices viriles. Libérée de toute contrainte, elle exige le droit de séduire qui lui plaît, comme il lui plaît, autant qu’il lui plaît. Féministe avant la lettre, elle réclame pour le sexe féminin les droits et les privilèges du sexe masculin: "Si tu ne m’aimes pas, je t’aime, et si je t’aime, prends garde à toi !" Si Carmen ose faire ce qu’aucune femme de son temps n’aurait osé même penser, c’est parce qu’elle est la séduction à l’état sauvage. Comme un homme, elle est infidèle si cela lui plaît de l’être. Tout le charme de la séduction tient dans l’art des préliminaires. On pourrait ajouter qu’hommes et femmes ont de cet art des idées bien différentes. La séduction, pourtant inséparable de la relation amoureuse, prouve ainsi que toute rencontre, dans ses buts comme dans ses effets, demeure aléatoire. Masculine ou féminine, elle est un faux-semblant proche de l’art théâtral. Mais lorsque fantasme et stratégie se mêlent de façon indiscernable, séducteur et séductrice tombent alors d’un commun accord dans les pièges et les délices d’une relation amoureuse où, comme l’a écrit le poète Ovide il y a bien longtemps, "l’art d’aimer" remplace l’art de séduire. Bibliographie et références: - Pierre Fayard, "Sun Tzu, stratégie et séduction" - Arlette Farge, "Séduction et société" - Cécile Dauphin, "La séduction amoureuse" - Frédéric Monneyron, "Séduire" - Thierry Lodé, "La guerre des sexes" - Gisèle Harrus-Révidi, "Qu'est-ce que la séduction ?" - Robert Greene, "L'art de la séduction" - Catherine Örmen, "De Don Juan à Casanova" - Jean-Claude Bologne, "Histoire de la conquête amoureuse" - Verena von der Heyden, "La passion de séduire" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 16/04/21
Tu es entrée dans ma vie, au moment où je ne m'y attendais pas... Des envies qui se croisent et se rejoignent. Entre nous la franchise, rien de dissimulé ou de caché. Même pas les échéances inévitables que nous connaissons. Cette même perception du BDSM qui nous permet de vivre une relation si profonde et si complice. Tes mails m'ont touché ainsi que tes textes quand tu y mets dedans de la poésie. J'ai beaucoup aimé ta manière de te confier, de livrer tes émotions, de faire ressentir tes sentiments comme jamais encore, je n'avais pas pu entrevoir. Ces échanges font partie de notre corrélation et de la découverte pas à pas. Il est rare de rencontrer des soumises qui soient aussi inspirées dans l'écriture. Non seulement tu écris très bien, mais tu exprimes tes désirs que j'ai pu satisfaire ou non en fonction des miens, ainsi que tes émotions et cela m'a aidé pour te faire progresser, te révéler. Au début, j'ai deviné en toi beaucoup de craintes ou de peur, puis tu t'es sentie à l'aise, rassurée, confiante et tu t'es abandonnée. Je t'ai découverte, spontanée, respectueuse et obéissante, prête à endurer tous les sévices qu'il me fut satisfait de t'infliger, libre d'y exprimer ta douleur en les acceptant jusqu'au bout. Tes beaux yeux bleus et ton joli sourire, font que je les garde gravé en moi. Ta soumission, ton dévouement, ton corps offert, prêt à subir et à se donner, comment oublier ? Notre entente faite de sincérité, de complicité et de respect ne pouvait que nous amenez à ouvrir nos cœurs. Tu es une personne exceptionnelle et unique et bien que l'échéance de mars soit arrivée, tu restes à jamais ma seule, unique et dernière soumise dans le profond respect de notre relation. Quatre ans passés ensemble dans cette complicité, cette évidence et le lien fort Maître/soumise. Pendant toute cette période tu as été mon soleil, celle qui m'apportait à la fois écoute, compréhension et plaisir. Nous n'avons eu que de bons moments, nous avons découvert ensemble des lieux passionnants, des personnes, vécu de très belles et fortes émotions. Nous restons liés et c'est très important. Une page se tourne, une nouvelle relation commence, sur des bases différentes, mais pourquoi serait-elle moins belle que la précédente ? Sache que tu comptes énormément pour moi et que notre relation reste sincère et solide. 28 avril 2014
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Par : le 20/04/21
Abandon avec Vous. Bonheur près de Vous Cravache sur ma peau Deux anneaux Et là les souvenirs remontent Fouet qui me fascine. Grandir sans honte Hommage à Vous Mon Maître Inoubliable Notre rencontre Joie à vous revoir Kaléidoscope de couleurs sur ma chair La confiance mutuelle entre nous M'abandonner avec respect Notre sincérité sur nos vies Oublier mes peurs Patience et partage Quatre années à Vos cotés Respect de notre belle relation Signature sur ma peau Toujours Vous dans mon coeur Unique, précieux pour moi Vous êtes. Vous et après Vous aucun Maître Wagons d'émotions Xylographie gravée dans mon coeur Y a Vous à jamais à toujours Zen attitude le 25 juin 2014
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Par : le 05/05/21
Mea culpa mais aussi conseil d’un « vieux de la vieille » pour les nouveaux dans ce monde. Certaines ou certains me connaissent ici sous la « bannière de Maître ». Aujourd’hui, et après de nombreuses années passées à dominer, je préfère m’en retirer le titre. Parfois nous nous confortons dans cette image qui n’est, en fin de compte, que celle que notre ego nous dicte. N’étant pas issu du milieu libertin, (chacun ses pratiques ou ses envies mais ce n’était pas les miennes. Je respecte cependant toutes catégories), je suis entré de suite dans celles qui me touchaient, qui me faisaient vibrer. Le BDSM Mon parcours a souvent été semé d’embûches en tout genre. Même l’apprentissage n’est pas une mince affaire dans ce genre de relations. « jeux », « pas jeux » ? Je ne vais pas continuer à vous énumérer ce parcours. Des soumises ? Oui ! Les aléas de la vie font parfois que les relations se terminent brusquement avec une grande claque en pleine tête. Certes, on se remet plus ou moins vite sur pied mais difficilement. L’Homme est ainsi construit. Pour en revenir à « mon histoire », « notre histoire » avec ARC et pour ceux qui pourraient se poser des questions, je vais vous en donner un bref aperçu et chacun de vous pourra en tirer une conclusion ou plus judicieusement un conseil. NE JAMAIS COMMENCER UNE RELATION TANT QUE LE CŒUR RESTE ENCORE UN PEU AILLEURS. J’avais tout misé sur Arc en pensant que mon choix était établi. Hélas une autre était encore présente. Cinq années partagées avec des hauts et des bas. Beaucoup de bas les derniers temps. Avec Arc, nous avions des échanges plus ou moins réguliers quand j’étais avec ma soumise. Juste envie de discuter sauf que déjà, j’avais une forte attirance vers elle. Et puis voilà le moment où cette soumise, cette FEMME, devient libre. Une approche, des échanges…. Des heures à parler, à discuter de tas de choses. La rencontre : Celle que je voyais dans toutes les galeries était encore plus belle que sur les photos. Ceci dit, en passant, CELLE qui considère qu’elle est vieille, « obèse », n’est pas passée par tous les stades de la vie. Nous verrons comment elle sera après un accouchement ou plus. Une fois la ménopause venue … l’âge… Facile de parler quand on a 20 ou 30 ans de moins. Et puis comme j’ai toujours dit : Il vaut mieux un corps avec du répondant, avec des formes douces et pulpeuses plutôt qu’un corps que l’on a peur de "casser". De mon côté Homme, Mesdames soyez fières d’être aussi dévouées dans notre monde de « dépravés » car votre Dominant, en contrepartie, ne vous apportera certainement moins que ce que vous lui donnez. Vous êtes, en quelque sorte, notre force d’avancer. Arc est belle, Arc ne manque pas de personnalité. Arc est une bourrique mais c’est tellement agréable d’avoir quelqu’un ayant du répondant. Arc est volontaire et sait se donner, oui, se donner. Je suis déjà jaloux de son futur Maître Une histoire parmi tant d’autres qui se termine mal par la faute de l’un des deux. J’assume en être ici le seul responsable par un choix, qui, je le sais d’avance, ne sera pas obligatoirement le bon. J’ai rédigé ce texte avec tout mon ressenti. Notre relation entre Elle et moi est terminée sauf que… sachez, Messieurs les futurs prétendants, je garderai contact avec Arc. Avant de vous engager, pesez le pour et le contre. Si vous êtes mariés, passez votre chemin. Si vous êtes en hésitation pour une rupture annoncée, passez votre chemin. Si vous pensez chercher une carpette, passez votre chemin. Si vous pensez pouvoir devenir Son Maître, capable de lui apporter bonheur, sincérité, plaisirs partagés… osez ! L’autodestruction du scorpion que je suis et qui vient de se détruire une fois de plus. M_JPS Le 7 avril Texte écrit par mon ex second Maître, il a voulu que je le mette sur le site lorsqu'il a fait son choix. Je n'ai rien modifié, ajouté, dans son texte, il est celui qu'il m'avait écrit en son entier.
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Par : le 16/05/21
J’avais deux doigts dans le cul Je ne savais absolument plus quoi faire véritablement pris au piège de ma rencontre. -"Tu veux ma queue ? Tu vas l’avoir mon petit chéri de puceau !" J’étais tétanisé, avec une trouille bleu et une envie de partir en courant, mais aussi une cruelle envie d’aller au bout de mon fantasme qui prenait forme. Il me fouillait doucement le cul avec ses deux doigts, je trouvais ça de plus en plus bon, je commençais a bander vraiment très fort. Et plus il bougeait ses doigts, plus je me sentais me transformer en marionnette sexuelle pour homme. Soudain il sortit ses doigts de mon trou. Je l’entendis chercher quelque chose dans la table basse de son salon. Je ne bougeais plus, les fesses en arrière. Je vis soudain un emballage de préservatif tomber sur le canapé... Je n’y croyais pas, je pensais tellement que ça resterait toujours un fantasme, une envie latente... mais non c’était en train de se produire. Ce soir j’allais me faire sodomiser. Je me suis sentit obligé de lui dire d’une toute petite voix : — "j’ai la trouille, je vais avoir mal ?" — "Non on va lubrifier tout ça tu vas voir, ça va coulisser jusqu’au fond de ton trou de petite chienne" A ce moment là j’ai perdu pied, toujours le cul en arrière, ne voyant même pas ce que cet inconnu faisait, l’imaginant se branler en se disant qu’il allait me prendre. — "J’espère qu’il est aussi bon qu’il en à l’air salope" me


 dit-il d’une manière presque suave autant que brutale. J’eu un réflexe, un mouvement presqu'en incontrôlable, ou mon cul se cambra un peu. Evidemment, avec la vue qu’il avait il le remarqua et reparti de plus belle : — "tu comprends vite comment offrir ton cul trou a bite" Il devenait très vulgaire, mais aussi terriblement excitant. Je sentis soudain un liquide visqueux couler sur mon cul... et presque immédiatement ses doigts revenir me fouiller le cul. — "Je vais bien t’enculer tu vas en redemander" dit-il très sur de lui ! Plus ce moment durait, plus je devenais honteux, en ne cessant de me dire : — "Mais qu’est ce qu’il est en train de te faire !!! pourquoi tu en as autant envie !!!" — "Aller mon chéri je vais te bourrer le cul maintenant" Mon coeur battait la chamade, littéralement. je paniquais presque. Je le sentis poser son gland directement sur mon cul. -" Tu ne veux que de l’anal, tu vas voir comme tu vas aimer ça" Il commença à pousser sur ma rosette doucement. Mon dieu, j’avais l’impression que mon cul allait se déchirer, je me mis à gémir Ca me brulait, j’avais l’impression de ne prendre aucun plaisir tellement son membre me déchirait le cul. Soudain il s’arrêta : -"Ok maintenant je te l’enfonce petite chiennasse!" , je ... compris avec peur qu’il n’avait enfoncé que son gland dans mon cul ! Je me mis à paniquer, a essayer de me débattre. Mais il me tenait les hanches fermement en commençant à enfoncer sa bite en entier dans mon trou bien trop serré pour sa pine. Mon cul se déchirait, je me tordais mais je n’osais rien dire de peur de le décevoir. En quelques instants je sentis ses couilles contre mon cul. Je compris qu’il avait enfoncé son membre en entier dans mon cul. Je ressentais un chaleur terrible dans mon ventre et il ne bougea plus. -"Voila mon chéri, maintenant pense juste à ma queue au fond de ton trou à bite" me dit-il. -"J’ai mal" lui dis-je péniblement -"Tu vas t’y faire, relâche toi et sens ma bite au fond de ton cul salope" dit-il comme s’il avait compris. Il savait y faire, mon cul commençait à tolérer cette bite, le mal s’estompait un peu. Ca y est, j’avais une bite dans le cul jusqu’a la garde... je devais savoir si j’allais aimer ça finalement ou rester sur cette douleur. Je donnais un petit coup de rein en arrière malgré le mal. -"Voila tu as compris salope" Sur le coup je pensais que c’était une bonne idée, mais mon inconnu pris cela pour une invitation plus franche. Il commença ses vas-et-vient dans mon cul encore brulant. D’abord de petit coup, au fond. Puis des mouvements plus amples... J’ai eu pendant quelques minutes très mal, trop. Je lui dit en me pinçant les lèvres : -"J’ai mal au cul" Mais il ne m’écoutait plus... il s’en moquait même franchement à ce stade. visiblement. Je l’entendais exhalter des : -"Ouai!!" -"Salope" -T’es bonne toi" La douleur intense disparaissait progressivement sans que je m’en aperçoive vraiment. Et je me mettais a ressentir quelque chose monter dans mon cul. Sans m’en apercevoir je gémissais sous ses coup de bite. Au son de mes gémissements il devint presque incontrôlable : -"Je vais te péter le cul." me dit-il presque tendrement; c’était dingue de dire une chose pareille avec cette voix la ! Il se complimentait que mon cul soit serré, que je gémisse, qu’il puisse me fourrer le fion comme un puceau en chaleur. Il prenait son pied. Moi je commençais a sentir un plaisir anal monter, avec une honte terrible d’offrir mon cul et ça m’excitait comme jamais je ne l’avait été. Je commençais a haleter, a aimer cette bite, ses coup de reins. Je tendais le cul en arrière comme si c’était naturel. Soudain il sortit sa queue en entier de mon cul, je ne m’y attendais pas ! j’avais l’impression que mon cul était béant ! -" Regarde moi ça comme il est ouvert ce cul de puceau ! Voila t’es une vraie salope!" dit-il A ma grande surprise et je peux encore me rappeler de ma petite voix lui disant : -"oh remets la moi !" Je n’en revenais pas de dire ça ! Comment je pouvais passer d’un garçon plein de doute que j’étais, à un cul en chaleur... Evidemment la réponse ne se fit pas attendre : -" je vais t’enculer mon petit pédé! ouvre ton cul de pétasse !" Et il enfonça sa queue sans forcer dans mon cul encore ouvert. J’étais remplis de honte autant que de sa bite; Et surtout je comprenais que j’allais avoir beaucoup de mal à m’en passer. il continua à m’enculer . -"Je vais jouir ma salope préféré" dit-il, comme si j’avais toujours fait ça... Je tendis le cul en arrière pour me cambrer, pour lui donner ce qu’il voulait, alors que moi je n’avais même pas pensé à toucher à ma queue, je ne pensais qu’à mon cul. Il jouit en collant ses couilles sur mon cul, sa bite enfoncé jusqu’a la garde. J’avais l’impression de subir les derniers outrages. Il jouit en m’insultant, je ne me rappelle plus de ses mots exacts, mais c’étais évidemment quelque chose de coquin.
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Par : le 02/06/21
:anger: Ce récit est une fiction tirée de mes aventures virtuelles dans un jeu vidéo du nom de Star Citizen. Vous pouvez en apprendre plus en suivant ce lien : https://robertsspaceindustries.com/orgs/SPYTOU. Si vous souhaitez me soutenir et m'y rejoindre, vous pouvez utiliser mon code de parrainage : STAR-5BJP-3ZZ9. Je V/vous souhaite une agréable lecture. ----------------------------------------------------------------------------------------------------- 12/04/2950 (années terrestres) À bord du /// CENSURE /// Système stellaire Stanton, quelque part dans le Halo d’Aaron Joséphine Baker était une femme svelte de taille moyenne. Allongée dans son grand lit deux places, seule, elle ouvrait doucement ses yeux verts émeraude. Connue sous le pseudonyme J0s3ph1n3 8ak3r, elle ne cachait pas franchement sa véritable identité, bien que directrice d’une petite entreprise privée du renseignement, l’Agence Spytou. Ce matin commençait comme tous les autres, et ce malgré le grand changement apparu dans sa vie la veille. Le bras gauche dénudé de Joséphine sortait doucement de sa couette, et ses doigts fins aux ongles drapés d’un vernis brillant d’une magnifique couleur lilas s’emparèrent de sa mobiGlas. Son second bras s’évada à son tour de cette couette en soie pourpre recouvrant son corps et le cachant à hauteur de sa poitrine désormais. À son poignet droit vint, d’un geste élégant, s’attacher cette montre futuriste qui connecte les femmes et les hommes de cet univers entre eux et à leur environnement. Une longue série de messages, rédigés par ses agents actifs, venaient peu à peu remplir son esprit encore endormi. Devant son regard perçant, les rapports se succédaient mais rien ce matin ne venait particulièrement troubler son habituelle quiétude. Après quelques minutes à éplucher les nouvelles en provenance de la galaxie, Joséphine décida finalement de se lever. - Bonjour, timonier ! Demanda la belle femme au travers sa mobiGlas, en s’adressant à cet homme au travers de sa fonction. - Bonjour, Madame la Directrice, lui répondit-il après un bref instant, d’un ton révérencieux. Vous souhaitez que j’avertisse les hommes de votre levé, et plus particulièrement John pour qu’il vous fasse servir un café ? À bord du /// CENSURE ///, Tim le timonier servait de second à Joséphine. Il lui était probablement son plus loyal et plus fidèle serviteur. Ancien agent de Spytou, il avait gravi les échelons jusqu’à pouvoir avoir l’honneur de conduire et organiser la vie quotidienne de celle qu’il considérait comme sa véritable Maîtresse. - Pas de service au lit ce matin, Tim. Dites à John de nous servir un café, pour moi ainsi que pour vous. Et rejoignez moi à la grande table du salon. Quelque peu étonné par la proposition de sa Directrice, qui n’était pas habituée à partager son seul vrai moment habituel de détente de la journée qu’était le petit déjeuner, Tim acquiesça et commença à se diriger vers les couchettes du personnel de bord pour réveiller John afin que celui-ci s’exécute. Joséphine prit encore un peu son temps pour sortir de sa chambre. Cette chambre double, la seule à bord du /// CENSURE ///, donnait immédiatement dans la grande pièce de vie. Face à sa porte, un jacuzzi. Véritable pièce maîtresse de ce vaisseau, il fut le lieu de nombreuses trahisons et fuites d’informations, provoquées par des moyens plus ou moins osés employés par la Directrice pour les obtenir. Joséphine ria bien fort en repensant à sa dernière conquête, ce qui fit sursauter Tim et John qui la regardaient depuis l’arrière du bar. Ce bar était placé tout à fait à l’autre bout de la grande pièce de vie par rapport à la chambre. On pouvait y trouver sur ses étagères, en plus d’une somptueuse machine à café, boisson préférée de la Directrice, tout un tas d’alcools divers qui avaient la principale fonction d’adoucir les invités souvent victimes de la femme fatale possédant les lieux. Devant le bar sur la gauche se tenait une magnifique table en verre. C’était globalement à cette table que Joséphine passait le plus clair de son temps. La magnifique baie vitrée inondant la pièce de sa lumière donnait une vue époustouflante de l’espace environnant. Sur la droite du bar, un espace salon avec téléviseur dernier cri venait compléter le luxe de ce navire. Joséphine fit signe à Tim de s’asseoir à table, auprès d’elle. John compris sans même un mot que la Directrice souhaitait qu’il prenne congé aussitôt les boissons servies. Il ne se fit pas prier et quitta discrètement la pièce. Tim était très impressionné de partager ce moment avec cette femme. Impressionné, et peut-être même inquiet. Il avait en effet perçu son changement de comportement depuis sa rencontre d’hier avec cet inconnu richement vêtu, qu’elle avait pour une fois décidé de ne pas prendre pour cible … - Nous allons discuter de votre rencontre d’hier avec ce diplomate ? osa-t-il après quelques secondes d’un silence pesant … - Je ne savais pas que tu posais les questions, Tim … Le timonier se racla la gorge … - Veuillez accepter mes excuses, Madame … Joséphine, qui se jouait parfaitement de l’homme, posa sur la table d’un geste assuré le martinet qu’elle avait soigneusement mis à sa ceinture en s’habillant. Tim eut un haut le cœur … Il en avait vu d’autres goûter du fouet de sa Directrice, et certains ne s’en étaient jamais relevés … Il était là, assis sur cette chaise, et ne pouvait plus bouger. Cette situation n’était pas logique. Que s’était-il passé pour que Joséphine veuille s’en prendre à lui ce matin ? Joséphine fit glisser ses longs doigts le long des lanières de son instrument de torture … - Personne mieux que vous à bord de ce vaisseau ne me connaît, Tim … L’homme, toujours très mal à l’aise de la situation, resta silencieux. Ses yeux, qui ne pouvaient s’empêcher de voir en coin la silhouette très aguichante de son bourreau, s’échappaient à fixer quelques astéroïdes flottant au dehors. - Vous me connaissez mieux que personne, Tim. Et j’ai besoin de vous plus que jamais désormais. De sa main droite, Joséphine rangea le fouet qu’elle venait de poser sur la table pour s’amuser. Elle glissa ensuite sa main dans ses cheveux, puis tenta d’attraper le regard fuyant de son confident du matin … Tim en fut une fois de plus désarçonné. Il connaissait le personnage depuis des années, mais jamais elle ne lui avait fait vivre un ascenseur émotionnel tel que celui-ci. - En quoi puis-je vous être utile, Madame ? bredouilla-t-il tant bien que mal, le regard toujours fuyant … - Regardez-moi. De la tête aux pieds. Joséphine fit bien attention d’insister sur chacun des mots qu’elle venait de prononcer. Tim croisa enfin le regard de la Directrice. Il ne vit plus de l’amusement dans ses yeux. Il voyait désormais une forme d’assurance et de confiance dans son regard. Joséphine hocha la tête, et il commença alors à déplacer ses yeux sur les épaules dénudées de la femme. Elle était absolument ravissante dans cette robe qui mettait parfaitement en valeur ses petites formes. Les brassières en croix de la robe, qui recouvraient suffisamment sa poitrine tout en mettant ses épaules et son ventre à nu, la rendait encore plus désirable qu’à l’habitude sans pour autant la rendre vulgaire. Il aurait à ce moment là pu dire qu’il la trouvait absolument resplendissante, mais il n’en fit rien. Joséphine poussait sa chaise en arrière et se recula lentement de la table. Elle relança l’homme : - De la tête … aux pieds, Tim. Du nombril, le regard du timonier s’arrêta sur les hanches superbement mises en valeur par le vêtement. Puis il glissa finalement jusqu’au pied de sa directrice, contemplant au passage de fines jambes laissées volontairement au regard embué de sa victime. - Relevez les yeux, Tim … Son ton prenait désormais un air de défi et l’homme s’exécuta. Qu’avez-vous vu ? L’homme savait que la Directrice lui faisait passer une épreuve. Il savait qu’il se devait à la fois d’être honnête, tout en respectant la place qu’il avait à ses côtés. - Beaucoup de grâce, Madame … - De la grâce, seulement de la grâce ? Ne voyez-vous pas autre chose ? Le ton de Joséphine devenait plus incisif désormais. Elle voulait qu’il le dise pour mettre en place sa démonstration. - Un corps très … désirable, Madame … lâcha le timonier sans trop comprendre ce qui le poussa à si peu de retenue … Joséphine sourit. Elle pouvait désormais faire étale de son argumentaire. - Crois-tu que c’est ce qui m’anime au plus profond de mon être, toi qui me connais si bien, Tim ? Crois-tu qu’être désirable est ce que je recherche ? Regarde ce tas de chairs … Crois-tu qu’il restera si attirant lorsque les années se seront jouées de moi ? - Non, Madame … souffla Tim. Il ne savait pas pourquoi il se permettait tant d’honnêteté à cet instant, mais il savait que c’était ce qu’attendait de lui sa Directrice. Je crois que ce qui vous anime, c’est de laisser votre trace. Sur nos corps comme sur l’univers … - Vous me connaissez mieux que quiconque, Tim … Et j’ai pleine confiance en vous. Vous comprenez quelle est votre place, vous comprenez mes actes et vous me rendez fière en ce jour. Vous êtes un ami, Tim. Ce corps, vous savez que vous ne le toucherez jamais, et pourtant vous me restez fidèle. Pourquoi ? Tim ne savait que répondre immédiatement. Que pouvait-il répondre à cette femme après tout ? Cette femme était devenue le centre de son existence. Pour elle, il avait abandonné tout libre arbitre. Il se rendit pleinement compte à cet instant qu’il suivait aveuglément une femme qu’il ne pourrait posséder. Il se rendit pleinement compte à cet instant de son état de soumission. Des larmes lui montèrent aux yeux. - Je vous aime, Madame ! Pour votre corps mais aussi pour la force que vous m’inspirez, finit-il par lâcher. - Relève-toi, lui ordonna d’un air satisfait Joséphine. Sans s’en rendre compte, Tim s’était retrouvé à genoux aux pieds de sa Maîtresse. Accompagné du doigt de sa Directrice posé sous son menton, celui-ci se releva, tremblant des pieds à la tête. Lorsqu’il fut pleinement relevé, Joséphine se hissa sur la pointe des pieds et posa ses lèvres sur les lèvres de sa victime. - Je t’aime aussi, Tim. Et crois-moi, nous allons laisser notre empreinte sur cette galaxie.
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Par : le 08/07/21
Samedi dernier, j'ai eu ma toute première expérience avec un soumis ! Et oui, depuis le temps, je n'avais jamais eu que des soumises ou des couples avec un homme spectateur. N'étant ni homo, ni bi, j'ai tout de même succombé aux avances d'un soumis pas tout jeune. Depuis le temps que j'en parle, ma soumise s'est faite à l'idée qu'un larbin fasse partie des meubles (et les nettoie, en plus). Car si elle n'aime pas particulièrement les tâches ménagères, moi je les exècre, abhorre et déteste. Rien que ça ! J'ai donc trouvé un soumis sur un site concurrent, où il avait publié une fort belle annonce, particulièrement bien rédigée et dont le pseudo a attiré mon attention. Très axée sur le service et la vénération, son annonce a fait mouche. J'ai donc commencé à échanger quelques messages avec ce vieux soumis. Son français impeccable et la révérence dont il faisait preuve dans ses écrits étaient autant de points positifs qui allaient orienter mon choix de le rencontrer. En effet, après quelques messages échangés sur quelques jours, je me suis laissé aller et me suis décidé à lui donner sa chance. Et en bon dominant que je suis, je me suis imposé sous court préavis ! Histoire de tester sa volonté et sa servilité. Je lui fixe un lieu de rendez-vous (pas trop loin de chez moi) et lui dis de m'appeler quand il arrivera. Mon intention étant de monter dans sa voiture et d'aller directement chez lui. Pour une première rencontre, on ne fait pas mieux dans la catégorie "violer l'intimité" : la voiture est un espace des plus personnels qui en dit long sur le degré de maniaquerie du conducteur et s'inviter au pied levé chez les gens, c'est un peu pareil mais en pire. Première déception : le soumis n'a plus de voiture. Moi qui voulais l'utiliser comme chauffeur, c'est raté. Bon, me dis-je, c'est pas grave, je vais me rendre chez lui et on verra bien. Il me désigne donc l'arrêt de bus le plus proche de chez lui et je profite de mon abonnement, payé à moitié par le boulot, pour me rendre sur les lieux. Mon vieux m'attend à l'heure dite et à l'endroit convenu et m'a sagement envoyé la photo des horaires pour le retour. Je disposais donc de l'après-midi pour jauger ce soumis. À première vue, il était vieux ! Je le savais mais bon, je ne me l'imaginais pas à ce point. Tout de suite quelques détails ont attiré mon attention : son t-shirt était troué à plusieurs endroits. Pour une première rencontre, il ne s'était pas mis sur son 31. Nous allons donc en direction de chez lui, en échangeant très peu. Tout le long du trajet, il m'appelle "Maître" et se comporte avec une déférence exemplaire. Nous arrivons chez lui et je rentre dans son petit appartement. Bien évidemment, c'est vieillot mais bourré d'étagères pleines de livres. Se côtoient Zola, Hugo, Conan Doyle et tant d'autres. Ce vieux soumis est un érudit, comme me l'avait déjà révélé son pseudo. À peine le temps d'admirer la bibliothèque, que mon vieux est à genoux, prosterné à mes pieds qu'il commence à embrasser. Enfin mes espadrilles pour être plus précis. Pour couper court aux mauvais esprits : oui, les espadrilles c'est là classe dans le sud ! Ayant très rapidement compris que j'avais devant moi un fétichiste des pieds, je sors mes pieds de mes espadrilles et mon vieux s'épand en remerciements. En ayant marre d'être debout, je m'installe dans le canapé et pose mes pieds sur un tabouret. J'ordonne "Lèche !" et il s'exécute. Pour ceux qui n'ont jamais eu l'occasion de se faire nettoyer les pieds à coups de langue, sachez que c'est très plaisant, ça chatouille agréablement et vu le temps qu'il a passé à les lécher, je crois qu'ils n'ont jamais été aussi propres de toute ma vie ! Bon, je ne suis pas venu là pour cueillir du muguet, je décide de mettre mon soumis à l'épreuve. Je n'ai jamais eu de soumis mâle, je me dis que c'est l'occasion d'essayer des choses plus... sexuelles. Surtout que de sentir sa langue sur mes pieds m'a filé une demi-molle à la limite de l'érection : un homme parvient presque à me faire bander ? Je lui ordonne donc de me sucer. Et bien, ce fut une déception monumentale ! Rien ! Il a bien réussi à me faire durcir le sexe mais c'est tout. Impossible de jouir. Je lui fais mettre des pinces à linge sur ses tétons, pour que ses grimaces m'excitent : toujours rien. Je remarque juste qu'il manque d'entrainement vu qu'il est incapable de supporter une pince sur chaque téton. Plan B : je lui ordonne de s'appliquer et lui donne un délai pour me faire jouir. Et ben, pas mieux. Je dois être purement et strictement hétérosexuel ? Devant ce constat d'échec cuisant, je ne pouvais pas rester impassible. J'ordonne à mon soumis d'aller me chercher une ceinture. Je lui fais retirer pantalon et slip et le mets à plat ventre devant moi. Je marche sur sa main droite pour l'immobiliser et lui assène un bon coup de ceinture qui marque immédiatement ses fesses ramollies. Il me remercie de le remettre à sa place et je continue de lui mettre des coups de plus en plus forts jusqu'à ce qu'il me supplie de frapper moins fort. Notez bien : moins fort, pas d'arrêter ! Je continue donc à lui en mettre une paire, juste parce que je suis cruel quand je m'y mets (et surtout parce que ça se voit qu'il adore souffrir). Avant d'endommager irrémédiablement son postérieur, je le fais se relever et se rhabiller. Ensuite, je lui donne l'ordre de me rhabiller. Je vérifie que tout va bien, qu'il n'a pas trop mal, le récompense en le laissant lécher mes pieds une dernière fois et décide que c'est la fin de l'aventure pour aujourd'hui. Il me raccompagne bien sagement jusqu'à l'arrêt de bus, en ne tarissant pas d'éloge sur mon maniement de la ceinture et de mon attitude en général et ma virilité. Tout le long du chemin, il s'excuse de ne pas avoir réussi à me faire plaisir, me remercie pour l'avoir puni sévèrement et me supplie de l'accepter comme esclave. Au final, cette journée n'aura pas été si mauvaise que ça. Mais malheureusement, je n'aurais pas trouvé l'esclave de mes rêves. Mais bon, dans la vie, il ne faut pas désespérer. Je finirais bien par le trouver, mon larbin parfait. En mon âme et conscience, j'avais décidé de laisser une chance à mon vieux lécheur. J'était prêt à le prendre à mon service comme larbin. Et oui, même s'il n'avait pas de voiture, même s'il ne me fait pas jouir et même s'il aurait fallu adapter mes horaires pour le dominer en fonction des transports en commun. Mais voilà, si je ne suis pas homo, mon vieux est misogyne et il m'annonce par mail qu'il ne supportera pas l'arrivée de ma soumise. Du coup, je pense que je ne vais pas le prendre à mon service. Par contre, sa servilité et sa soumission m'ont profondément touchés. Et comme il est sans Maître depuis 3 ans, son besoin est palpable. Du coup, j'ai décidé d'écrire cet article pour lui faire un peu de pub et donner envie à un Toulonnais de le prendre à service. C'est un esclave idéal pour un étudiant : il vous fera économiser des heures de ménage et a besoin de faire des offrandes à son Maître (faire les courses, etc.) Avis aux Toulonnais célibataires ou homosexuels qui auraient besoin d'un esclave : n'hésitez pas à me contacter pour que je vous mette en relation.
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Par : le 13/07/21
Dernière retouche, actuelle Coeur battant à tout rompre Pour une première rencontre Avec celui qui l'interpelle Petite robe noire, ajustée Talons aiguilles bien lustrés Bas couture, haut en dentelle Etre prête à l'heure indiquée Elle n'en sera que sensuelle Rouge à lèvres vermillon Du haut de ses talons Droite, cambrure affinée Crinière relevée, épinglée Relevant sa nuque, dénudée Dernière retouche pour elle Divin, exquis, frisson en corps Sous un délicieux jeu d'accord Elle lui fera don de son sort Elle découvrira ses prunelles A lui en faire baisser les yeux Au premier regard, de ses bleus Son corps, fera son premier aveu Le 17 11 2017
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Par : le 13/07/21
Un trésor caché... Par Hestia Il y a des gens qui sont bien cachés, des personnes qu'on remarque à peine tant elles sont discrètes... Et pourtant c'est l'une de ses personnes qui vient de me toucher, au plus haut point... Nous échangeons de temps à autre, quand nous le pouvons. Nous nous connaissons peu et pourtant... A travers mes écrits, mon histoire, et tout ce que mes textes dégagent, elle en sait bien plus sur moi, me voit bien mieux que bon nombre de personnes qui sont autour de moi... Même les membres de ma famille me connaissent bien moins... Je veux ici lui rendre hommage, la remercier d'être toujours là ou je ne l'attends pas, d'être dans l'ombre mais toujours présente... Elle suit mon évolution avec sincérité et amour, elle est une Dame au grand cœur... Merci, oui merci à Vous Arc-En-Ciel. Merci de prendre de mes nouvelles, merci de tous nos échanges remplis de douceur et de partage, Vous êtes une femme merveilleuse... Je me permets de joindre ici Votre dernier message privé, il m'a valu de nombreuses larmes de joie et d'affection. Ainsi c'est ma façon de montrer la personne que Vous êtes à l'abri des yeux indiscret, mais aussi de Vous rendre hommage... Je Vous embrasse fort.... Message privé reçu de @Arc-en-ciel : Suis trop conne à pleurer à lecture de votre petit mot. Voilà mon petit mot pour vous suite à votre récit qui m'a interpellé. Hestia Vous n'êtes pas laide, vous êtes-vous sincère, peut être mal dans votre peau comme beaucoup ici et ailleurs. Mal de ne pouvoir vivre vos envies au grand jour. Heureuse avec vos enfants, mais taisant la jolie femme en vous. Puis un jour, un soir une Personne vous écoute avec bienveillance, vous vous sentez rassurée, appréciée, vous prenez confiance en vous. Lui a su deviner celle que vous étiez, sans fard vous vous êtes confié. Il a su apprivoiser la jolie chatte que vous êtes, sortant vos griffes avec raison. Faire plier celle qui a du caractère quel honneur pour un Maître un Dominant. Vous qui avez dépassé certaines de vos peurs, brusque et juste comme nous aimons, comme vous aimez. Qui sait faire taire, sans hausser la voix, sans violence, vous mettre à ses pieds et vous abandonner. Être marquée de diverses manières par Lui. Le partage, la complicité, les sourires, les rires, les fous rires que vous avez parfois, tout simplement être soi, être vous. Parfois se taire, puis les envies sont plus tenaces, alors vous avez brisé ce carcan. Les mots, les gestes qu'on attend de vous et puis vous vous êtes oublié pour penser à eux comme le fait une Maman. Vous avez décidé de bousculer votre vie, vous seule avez pris ce choix, terminer de penser aux autres avants vous, alors le carcan a éclaté, vous vous êtes libéré vous vivre vos envies et désirs. Indépendante, une battante, je l'ai deviné à lire votre annonce et vos articles, un bon ressenti au travers de vos mots qui sont sincères. Des hontes qui ne sont pas, mais venues de notre éducation. Comme moi c'est quand vous avez voulu arrêter votre quête qu'Il est arrivé celui qui vous a fait vibrer, celui pour quoi vous avez tout quitté étant libre. Lui a senti votre peur, votre désarroi, il s'est rapproché un peu plus de vous, il vous avait déjà deviné, il vous a réconforté puis petit à petit s'est rapproché, vous a écouté, entendu. Votre joli sourire est revenu sur vos lèvres, un espoir une évidence se dessine. Il y a sur la terre pour Nous tous, un homme ou une femme qui nous correspond, nous mettons parfois beaucoup de temps à le découvrir, le rencontrer et puis il y a des belles histoires, de joli conte avec des Personnes vraies, qui ne peuvent que mériter un tel conte en ce qui vous concerne. Votre Maître est humble, respectueux, simple et vous avez construit à deux cette belle histoire qui vit depuis un an, elle durera vous vous êtes bien rencontré tous deux. Quand les envies communes se partagent tout est idéal en la réciprocité, cette alchimie des sens en accords des deux corps et âmes, sans omettre le cœur. Derrière un écran en étant sincère, de belles histoires sont, Vous en êtes la preuve. Puis vient le temps de se voir, pour justement savoir si l'accord est présent en la réalité, nul doute quant à être vrai, à être soi. Pas de Reine, pas de dragon, mais la distance, le manque, le manque qui fait mal, le manque qui ronge un peu, le manque de Lui, qui se fait plus présent, l'attente. Après l'attente et de longs mois écouler, une décision qui vous enchante tous et un départ pour le rejoindre et vivre Tout le bonheur d'être auprès de Lui en cette connivence. Vous n'aviez pas confiance en vous, vous n'êtes pas laide. Toute femme et soumise est belle dans les yeux de celui qui l'a choisi et vice versa Vous rayonnez, vous vibrez, vous vivez vos envies communes. Il n'y a pas que le fouet, le martinet, il suffit d'être vrai. arc en ciel
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Par : le 04/08/21
Nous entrons dans l'air de l'oubli De nouveau, il faut s'éloigner Distantes ainsi nos vies Fragiles comme des toiles d'araignées Je ne suis pas triste et vous non plus L'heure n'est pas venue de pleurer A l'instant même où vous m'avez plu Je savais que l'on serait séparés Vous emporterez mon baiser Un zeste d'odeurs évanouies Aux veines bleues de mon poignet Et vous en souviendrez la nuit La chair pétrie d'obstination Je persisterai de vous aimer Patience et résignation En jours, en semaines, en années Ce n'est pas une rupture, un éloignement, sans assurance quant aux retrouvailles, Patience oui résignation non (sauf dans le sens accepter ce qu'on ne peut de toute façon pas changer) Patience et résignation valent mieux que renoncement et détachement Déterminée, je le suis, patiente et impatiente je l'avoue, je garde l'espoir, par bêtise ou aveuglement. Je ne connais pas l'échéance, sourire... Ce que je sais c'est que cela ne durera pas Je sais cela depuis le début de notre relation, nous avons été sincères sur nos vies de famille respectives. Votre parcours n'est pas le même que le mien, et nous ne pouvons-nous rencontrer que rarement depuis quelque temps Peut-être est-ce le secret de notre passion ... aout 2013
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Par : le 05/08/21
J'ai étouffé mes sentiments Pour ne plus souffrir Sur mes émotions J'ai posé l'oreiller Pour pouvoir dormir Tu es devenu Moja milosc Pour du bonheur et plaisir De nos corps De plus en plus ardents Qui se désirent Ma passion devenue addiction Est une descente aux enfers Transformée en calvaire Un poison délicieux Qui tue à petit feu Mais dans la chambre close Je sais que tu ne viendras pas J'ai les sens en éveil Les jambes gainées de bas Dans une tenue qui te plaira Qui peut être te titillera Je rêve que tu m'embrasses Que nos deux corps s'enlacent Le temps est suspendu De nos futurs ébats brûlants Ou jeux de soumission Ou je suis ta petite chienne Ce n'est qu'un songe Une rencontre manquée La distance, le silence Tant de regrets, de mots dits D'un second flashback, d'un repli Pour les sensibles que nous sommes Le 07 05 2020
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Par : le 08/08/21
Juliette n'était pas du genre à accepter l'échec dans quelque domaine que ce soit surtout auprès des femmes. Elle avait le sens de la compétition, exacerbé par la pratique de l'équitation qu'elle pratiquait encore régulièrement. Rien ne lui plaisait plus que l'odeur des écuries, monter et démonter des barres en carrière au petit matin, s'endormir dans le van au retour d'un concours de saut d'obstacles. Elle avait fait la connaissance de Sarah dans un club. Depuis, elle n'avait qu'une idée en tête, la pousser à se soumettre totalement à elle, corps et âme. Elle était déjà son amante attitrée depuis leur rencontre. Sarah s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Sarah n'échappait pas à la règle. Mais cela ne déplaisait pas à Juliette. Elle était intelligente, sentimentale et charmante. Mais surtout, elle pressentait en elle, un réel potentiel de soumission. Guidée par la confiance qu'elle lui porterait, Juliette obtiendrait tout d'elle, la forcerait à concrétiser tout ce qu'elle désirerait, surtout ce qu'elle n'osait pas intimement s'avouer. Confiance aveugle indispensable pour Sarah lorsqu'un bandeau de velours ou un masque de cuir recouvrirait ses yeux, lors de séances de soumission, en des lieux et en présence d'inconnus. Les humiliations, les sévices sexuels et le fouet l'épanouiraient. Mais en respectant la sécurité. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes. Elles étaient devant une porte, à double battant, une antichambre étroite. Dans sa main, Juliette sentait les doigts anxieux de Sarah. Elle tremblait, non de froid, elle savait ce qui l'attendait de l'autre coté. Bientôt, elle connaitrait la révélation en pénétrant dans la cave du manoir. Un mélange de curiosité et d'angoisse surgissait en elle. L'inattendu est une arme de séduction. Le jeu des situations insolites l'excitait et le danger la grisait en la plongeant dans un état second où tout son être se sentait autoriser à se dédoubler, libérant ses pulsions refoulées. Elle portait une robe droite descendant sous le genou avec une fente arrière jusqu'aux reins, resserrée à la taille mais un peu lâche à la poitrine. Dessous, seulement une paire de bas noire tenue par un porte-jarretelle. Dans une des poches de sa Maîtresse, la laisse métallique qui lui était destinée lestait sa veste. Sarah frottait nerveusement ses cuisses et ses genoux les uns contre les autres faisant crisser ses bas. Elle semblait adorer l'appréhension qui précédait sa première mise à l'épreuve, excitée par la sensation d'être préparée ainsi à son sacrifice telle une vestale. Elle aurait seulement préféré être nue sous une longue cape. L’entrée passée, Juliette l'entraîna dans un petit salon dont l’un des murs était occupé par un grand miroir. Elle se glissa derrière elle, et souleva sa chevelure. Elle fit glisser la fermeture Éclair de sa robe de la nuque, jusqu’au bas de ses reins, dégageant ses épaules et sa poitrine. Son vêtement tomba à ses pieds. Elle ne portait plus que ses bas et une paire de talons hauts. Puis, elle dégrafa ses bas et les fit glisser le long de ses cuisses. Bientôt le porte-jarretelle rejoignit le reste de sa parure au sol. Juliette lui ôta ses chaussures. Elle était totalement nue. Juliette sortit de son sac un rosebud orné d'une couronne en rubis. Elle le prit dans ses doigts quelques instants pour le réchauffer. Sarah se pencha alors en avant en écartant ses fesses pour faciliter l'intromission. Il avait été décidé qu'elle serait privée de bâillon, pour l'entendre crier mais qu'en revanche un bandeau l'interdirait de voir ceux qui la fouetteraient ou ceux qui auraient envie de la posséder par tous les orifices naturels selon leur fantaisie. Sa Maîtresse lui enserra le cou d'un collier et lui passa à ses chevilles ainsi qu'à ses poignets des bracelets. Sarah se regarda furtivement dans le miroir avant que Juliette noue le bandeau sur son visage. Elle se trouva belle dans le secret de sa nudité et la noblesse du cuir. L'esclavage, c'est un peu comme l'amour, le vertige en plus. Le temps de réprimer son angoisse, la porte s'ouvrit. Elles reconnurent aussitôt Béatrice. Sa mince silhouette était entièrement vêtue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu’à ses bottes en cuir. Juliette lui tendit sans hésiter la dragonne de sa laisse. Elle s'en saisit de ses mains gantées de cuir. - La nudité te va bien. Tu as un corps superbe, fait pour le sexe et pour le fouet. - Merci Madame, répondit Sarah. Elle ouvrit les deux battants et la guida vers son sacrifice; le lien pendait entre elles deux. Elle ne la tira pas, comme on mène un animal. Elle marchait derrière elle, les mains liées dans le dos, en se cambrant au maximum, projetant sa poitrine en faisant saillir ses reins. Attachée, mais libre, elle s'offrait. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs, l’attendait une croix de saint André. À coté d'elle se tenait une jeune fille brune aux cheveux très courts. - Je m’appelle Claire. - Et moi, Sarah, lui répondit-elle d’une voix respectueuse. - Nous allons beaucoup te faire souffrir. - Je sais que Juliette vous l’a demandé. - Madame a décidé: nous irons au bout de ce qu’elle a choisi pour vous, mais vous connaissez le code du safeword. - Je le connais et je suis prête. Claire lui entrava les chevilles et les poignets en fixant aux bracelets des cordes maintenus à la croix par des chaînes. Elle était écartelée, face à la salle plongée dans l'obscurité. Sarah savait que des yeux l'observaient, imaginant les tortures qu’ils aimeraient faire subir à sa fière poitrine, ou à son sexe ouvert. Mais seul, le regard de sa Maîtresse lui importait, en espérant qu'elle la trouve digne de lui appartenir. Atteindrait-elle le niveau de perfection qui sublimerait leur relation périlleuse. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, sans rien attendre en retour que de mériter le rang et le titre d'esclave choisie parmi toutes, pour ne susciter aucun reproche, ou plus simplement par orgueil ou par fierté. Donner cet immense bonheur à la femme qu'elle aimait était une préoccupation majeure, bien plus que la concrétisation de ses fantasmes masochistes. L'une comme l'autre ne devaient pas se décevoir mais en respectant les limites à ne pas franchir. Sarah avait ses limites, l'esclave qu'elle allait devenir aurait les siennes. Juliette ne l'ignorait pas. Sur une table basse, un martinet à longues lanières en cuir, un fouet dont la mèche est tressé de deux cuirs différents, et une fine cravache. Claire prit le fouet, et lança son bras. La lanière s’enroula autour de sa taille et le serpent la mordit au centre de son ventre. Le coup fut doublé au même endroit par le martinet. Bientôt, ce fut le haut des cuisses qui attira l'attention. Jamais auparavant, ces parties de son corps n'avaient été touchées même par Juliette. Et quand les lanières s'attaquèrent à ses seins en lacérant leurs pointes, elle comprit qu'elle serait intégralement fouettée sauf au visage. Puis c’est le haut de ses cuisses qui fut l’objet de leurs attentions. En écho, les lanières atteignirent son pubis mais avec plus de délicatesse. Elle cria sa douleur, comme la femme qu'elle avait entendue dans le couloir. Elle aussi avait souffert, nue et crucifiée comme elle. Plus Claire frappait fort et plus Sarah s'offrait. Elle souffrait, mais elle dominait sa souffrance: le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait, la stigmatisait. Elle ressentait sa première jouissance cérébrale. Claire recommença méthodiquement à la flageller, lentement, alternant fouet et martinet, descendant et montant de ses épaules à ses cuisses, en quadrillant tout son corps, afin que les traces fussent nettes. La tête penchée sur le coté, elle pendait au bout de ses bras crucifiés. Bientôt, la croix qui la soutenait fut basculée vers l'avant parfaitement à l'horizontale. On lui ôta le rosebud puis une large olive métallique pénétra sans préparation son anus lui arrachant un cri de douleur. C'était un crochet anal. Claire attrapa le lien de sa chevelure et le passa dans l’anneau de métal, elle tira, cabrant sa tête en arrière. Une main adroite malaxa les pointes de ses seins pour les durcir avant de les prendre en étau par des pinces dentelées. Les deux mâchoires mordirent sa chair. Tout cela était nouveau pour elle, mais elle se montrait courageuse. Pas un instant, elle n'eut l'idée d'arrêter la séance en prononçant le code du safeword. Elle se découvrait plus masochiste qu'elle ne le pensait. Pour Claire, il était grand temps de franchir une nouvelle étape dans la séance. Ce furent les brûlures par une bougie. Les premières perles de cire brûlantes s'écrasèrent sur ses épaules. Bientôt les larmes de feu atteignirent ses seins zébrés par le fouet. Enfin la brûlure gagna son périnée entre les deux voies intimes. Dans son esprit échauffé par cette succession de peurs, de douleurs et de plaisirs entremêlés, des images fulgurantes de sacrifice déferlèrent en elle. Elle se surprit à chuchoter "merci" à chaque nouveau coup alors même que sa chair se déchirait et que son sang coulait. Elle allait gagner la considération de Juliette. Devenir esclave, digne de ce nom. C'était pour elle comme l'amour avec une excitation vertigineuse en plus. La fin de la soirée s'écoula comme dans un rêve. Après avoir ôté le crochet anal, on rétablit la croix de saint André à la verticale, pour la libérer de ses liens. Honteuse mais fière, elle avait joui des traitements infligés par la seule volonté de sa Maîtresse. Juliette la rejoignit, recouvra ses épaules d'une cape et l'embrassa. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/08/21
Le vin et le chocolat, ça m’a fait du bien, un rayon de soleil dans une nuit noire. Il n’y a qu’une chose de positive dans cette affreuse punition que nous inflige mon beau père... c’est Ailla. Elle est belle et intelligente et elle sent bon. Je sais bien qu'elle ne doit pas être facile à vivre, mais c’est elle, le vrai rayon de soleil. Et puis, j’ai un plan. Pas un plan foireux comme le casse, un plan qui va nous sauver. Sainte Sara veille sur nous, pauvres Roms rejetés de partout et... — Samia ! — Oui, la Voix, mais j’ai pas le moral... Bon, j’ai Ailla, le vin, le chocolat... Un peu avant 22 h, les gens quittent le bar. On se rhabille et on s’en va aussi. Ailla sait où sont nos chambres... enfin, nos chambres, c’est une façon de parler. On dort dans le dortoir n° 8. Dans cette très grande pièce, il y a des rangées de minces matelas posés directement sur le sol et dans un coin, un tas de couvertures crasseuses. La salle de bains et les toilettes consistent en quelques seaux. Bonjour l’hygiène et les odeurs. Il y a heureusement une grande fenêtre ouverte, je vois même la lune... Ailla sait aussi qui est le chef de cette chambre. Madame Lóng dirige tout le groupe, mais chaque chambre a une dure à cuire qui fait la loi. Ailla est un génie, je crois l’avoir déjà dit. Elle va s’incliner devant une grosse Chinoise. Elle lui parle et la fait rire ! Cette fille est... — SAMIA ! — Oui, d’accord la Voix. Je disais qu’elle la fait rire et la Chinoise lui caresse même la hanche et les fesses. Elle ne va quand même pas passer la nuit là ? Non, heureusement, elle revient vers nous. Intriguée, je lui demande : — Et alors ? — Je te dirai ça demain, je suis crevée. Elle se couche sur un des matelas en ajoutant : — Va chercher des couvertures. — Il n’en reste que deux, les filles ne vont pas me laisser les prendre. — VAS-Y ! — Oui... On me donne quand même les deux dernières couvertures, mais c’est peu pour trois personnes. En me couchant, je demande à Ailla : — Je peux me mettre contre toi ? — Oouiii.... Maintenant, tais-toi. Julien se couche lui aussi derrière moi et il me colle. Je le laisse faire, pour une fois. *** Au milieu de la nuit, on est réveillés par la lumière du plafonnier et une voix qui crie un truc en chinois. En fait, ce n’est pas le milieu de la nuit, mais l’aube. Il doit être horriblement tôt. Je vais vite faire la file pour pouvoir m’asseoir sur un des seaux. C’est pressé. Ailla me dit : — Laisse tomber, on peut aller ailleurs. Comment elle sait ça ? Cette fille est... non, j’ai rien dit ! On sort dans une cour qui donne sur un champ, il y a plusieurs tranchées et des filles qui se soulagent, pantalons baissés. Et le papier pour s’essuyer ? Et la douche ? De là, on va manger du riz collant avec un peu de légumes et des bananes mi-jaunes, mi-noires. Ensuite, on doit toutes se mettre en rang dans une autre cour. Là, tous ceux qui ne sont pas en orange viennent faire leur marché. D’abord, les gens en civil. Un homme fait signe à Julien et il part avec lui.     Puis un couple vient nous observer. L’homme dit : — Elles sont spectaculaires ! La femme répond : — Oui, mais elles puent, il faudrait les laver et leur donner un uniforme propre. La faute à qui si on pue ? Le même homme dit à un des gardes qui nous surveille : — On prend ces deux-là. Le garde s’incline en disant : — Très bon choix, Monsieur. On suit le couple jusqu’à une salle de douche. La femme nous dit : — Lavez-vous soigneusement et vite ! Ailla et moi, on se savonne mutuellement. J’aimerais me frotter à elle, mais c’est impossible avec cette femme qui nous surveille. Quand on est lavées et rincées, elle nous donne une serviette propre pour nous essuyer. Ensuite, l’homme revient avec deux uniformes propres. On suit ce couple jusqu’à l’entrée de l’usine, la vraie, la grande. Derrière un comptoir, il y a deux filles en tailleur noir, sûrement des Thaïs, à nouveau. L’homme leur dit : — C’est elles qui vont rester à l’entrée pour accueillir les gens et prendre les bagages. Elles doivent vous obéir, sinon, il faut les punir. Charmant ! Moi qui pensais qu’on allait devoir coudre dans un atelier... Les filles parlent entre elles, puis l’une d’elles nous annonce : — Je vais montrer à ma collègue comment vous punir. Penchez-vous en avant. Je m’exclame : — Mais on n’a rien fait ! — Obéissez ! Bon, on se penche, la fille prend une canne en bambou et elle me donne cinq coups sur les fesses, heureusement sans me faire baisser mon pantalon. Ça fait quand même vraiment mal, ce bambou, je crie à chaque coup. L’autre fille s’exerce sur les fesses de Ailla qui reste stoïque et ne crie pas, évidemment... La fille qui m’a frappée me dit : — Quand des visiteurs arrivent en voiture, vous devez vite leur ouvrir la portière, les saluer et prendre leurs bagages. Chaque fois que vous ne le ferez pas bien, ce sera cinq coups sur les fesses. Compris ? Ailla et moi on répond : — Oui Mademoiselle. On passe l’heure suivante à courir quand il y a une voiture et à s’incliner devant ceux qui en sortent. On se prend chacune encore 5 coups de canne sur les fesses. Pourquoi ? La fille qui ne savait pas comment frapper nous le dit : — Ça, c’est sans raison. À part que c’est amusant. N’est-ce pas ? — Oui Mademoiselle Grrrrr ! Et puis... une grosse voiture arrive, je cours ouvrir la portière côté passager et il en sort... Satan ! Non, pire que ça, mon beau père ! Il est accompagné d’une jolie brune sexy. Il me demande : — Qu’est-ce que tu fais là, toi ? Tu devrais être dans un atelier aux ordres des ouvrières. Je vais m’en occuper. Ma Voix intérieure a beau me hurler "Ta gueule !", je réplique : — Je suis ici parce qu’un psychopathe m’y a envoyée. Il sourit... Aïe, aïe, aïe... Cette expression me rappelle de très mauvais souvenirs, qu’est-ce que j’ai fait ! Il me répond : — Tu n’as pas envie d’une semaine de vacances avec ton mari ? À la campagne, par exemple. Ça te plairait ? Cette fois-ci, je me tais. Sa copine lui demande : — C’est quoi cette folle, darling ? Darling (!!) répond : — Son mari et elle travaillent pour moi. Ils ont essayé de voler la paye des ouvriers, alors je les ai envoyés ici, plutôt qu’en prison. — Tu as trop bon cœur, darling. Bon cœur ! Oui, autant qu’un tigre affamé ! Quand il parle aux hôtesses, je l’entends dire : — On va venir chercher la brune, la rousse peut continuer à travailler. — Certainement, Monsieur. Profondes courbettes des deux hôtesses. On ne vient pas me chercher tout de suite. J’ai le temps d’expliquer mon plan à Ailla. Les hôtesses ont beau crier et me donner des coups sur les fesses, je ne sens rien ou presque. Je lui répète plusieurs fois de suite, en finissant par lui demander : — Tu as tout retenu ? — Tout, Samia. Un garde arrive. Il me passe un collier autour du cou. Plus exactement un épais cercle en fer avec une chaîne comme laisse. Ailla me dit : — Tiens bon ! — Ouiiii... Le garde tire sur ma chaîne. On sort de l’usine pour nous diriger vers une camionnette. Il me tire à l’intérieur du véhicule et attache ma chaîne à un anneau au plafond. Je suis obligée de rester debout. Julien est là, il me fait un signe de tête "Ça va ?", je réponds de la même façon "Impec !" Il y a deux Occidentales attachées de la même façon. On roule pendant une petite heure, debout, se cognant les unes aux autres dans les tournants. Par le pare-brise, je vois qu’on arrive devant une forêt de bambous géants. Lorsqu’on y pénètre, je m’aperçois que cette forêt n’est qu’une ceinture de bambous cachant une haute palissade, surmontée de fils de fer barbelés. C’est une prison ! Deux gardes ouvrent une grande porte et on se dirige vers de vieux bâtiments... Autour de nous, des champs s’étendent à perte de vue. Un peu partout, il y a des gens qui travaillent. Les femmes et les hommes sont nus, à part un collier en fer, des sandales et un très grand chapeau conique, sans doute en paille. Ce serait une scène... bucolique, s’il n’y avait des gardes qui encouragent les prisonniers en leur donnant des coups de cannes en bambous sur le dos, les fesses et les jambes ! Je remarque que les gardes ne sont pas Chinois, mais Occidentaux. C’est le cas du garde blond qui vient détacher nos chaînes et nous fait descendre de la camionnette. Julien vient près de moi. Le garde appelle une jeune Chinoise – nue, évidemment – pour lui dire : — Donne-leur de l’eau. La fille s’incline en répondant : — Oui, Maître. Ah, carrément ! La fille se plie encore en deux, puis va nous chercher deux bouteilles d’eau qu’elle dépose à nos pieds. Le garde nous jette : — Buvez. Beaucoup ! On lui obéit, ça fait du bien, surtout qu’il fait vraiment chaud. Quand tout le monde s’est désaltéré, le garde nous annonce : — Vous allez rencontrer vos Maîtres. Quand ils seront à dix pas, vous vous mettrez à genoux, puis vous poserez vos fronts sur le sol, mains croisées sur les reins. Faites-le ! On se met tous en position, le garde passe derrière nous et... — Aïe !! Il vient de me donner un coup de canne en bambou sur les fesses en disant : — Cambre-toi plus ! — Aïe !! Nouveau coup sur mes fesses ! — Mieux que ça, je veux voir ton trou du cul ! Les deux filles et Julien se prennent aussi deux ou trois coups de canne. Il nous dit : — Debout et vous avez bien compris, à dix pas. On attend au soleil... Je passe mes mains sur mes fesses et je sens les deux boursouflures laissées par la canne. Enfin, nos maîtres arrivent... Un gros Chinois d’une cinquantaine d’années et une adolescente fluette, également chinoise et... habillée. Ils sont suivis par deux filles nues qui tiennent chacune un parasol pour protéger les Maîtres du soleil. Deux autres filles portent un lourd fauteuil. Dès qu’ils sont à ce que j’estime être dix pas, je me mets à genoux, puis je pose le front sur le sol. Julien et les filles font la même chose. Je suis incapable de voir ce qui se passe, je dirais que l’homme s’est écroulé dans le fauteuil et la jeune fille fait le tour de notre petit groupe prosterné. Elle s’arrête derrière moi et elle me donne un petit coup de pied dans les fesses en disant : — Samia ? — Oui Maîtresse. Pas facile de parler avec la bouche presque contre le sol. Elle tâte mes fesses du bout du pied en disant : — Tu as un beau cul... À côté de toi, c’est ton mari ? — Oui Maîtresse. — Vous êtes aussi bien assortis qu’une grenouille et un lapin. Pourquoi l’as-tu épousé ? Je lui réponds la vérité : — Par intérêt, Maîtresse, son père est riche et il faisait tout ce que je voulais. A suivre. Un tout grand merci, à Bruce Morgan, pour les super dessins. Nos livres sont ici : https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search  
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Par : le 03/09/21
Avant toute chose je ne saurais que trop bien vous conseiller de lire mon premier article sinon vous aurez une moins bonne compréhension de celui ci. ( et un peu d’auto pub au passage sa ne fait jamais de mal ^^ , non plus sérieusement je conseillerais au moins de relire ne serais ce que le 4) si vous n’avez pas apprécier mon article précédent, juste parce que sa vous remettra un peu dans le contexte et vous repérerez peut être plus facilement certaines choses. ) Avant toutes choses quelques lignes pour situer le contexte et un petit mots aux soumises et soumis qui liront ces mots. Sa devait faire quelques jours tout au plus que j’ai parler pour la première fois avec cette domina, j’apprendrais par la suite que le virtuel ne l’intéressait pas vraiment et pourtant un petit quelque chose a fait que dans notre relation, au moins au début elle a déroger à ses habitudes. Pourquoi cela ? Je ne sais pas, peut être qu’elle avait apprécier cette soumise la plus qu’une autre, allez savoir. Bien maintenant le petit mot à mes consœurs et confrères. Ne baisser pas les bras ! Je sais que c’est très dur de trouver un Maître ou une Maîtresse digne d’intérêt, je sais à quel point cela peut être usant et à quel point chaque échec, chaque message resté sans réponse nous décourage un peu plus et nous fait tendre toujours d’avantage vers une léthargie sans fin. J’y suis passée, repassée et j’y passerais peut être encore. Mais n’oubliez pas une chose, c’est bien le/la soumis(e) qui choisit son/sa Maître(sse) et non l’inverse. Si je n’avait pas persévérer dans mes efforts et dans ma recherche je n’aurais jamais rencontrée cette personne. Ceci étant dit bonne lecture. Je ne saurais plus dire exactement quel jour c’était, peut être un mercredi mais je n’en suis plus sûr. Tout ce que je sais c’est qu’il était un peu avant midi quand mon train arrivait en gare. Ce n’est pas très loin de chez moi et pourtant c’est la première fois que j’arrivais dans cette vile par le train. J’arrive dans le hall d’entrée, je sors et cherche un parking, je ne sais pas exactement ou je dois aller et nous n’avions par parler de sa plus précisément. Je vois des places de parking en sortant et commence à l’attendre. Le temps passe et dépasse l’heure prévue. Je commence, à ma poser des questions, vous savez ce court instant ou on se pose des milliers de questions, où on a l’impression de commencer à devenir parano. «  Est ce qu’elle a oublier ? Est-elle retenue ? Est ce que tout sa n’était finalement qu’une mauvaise plaisanterie ? »  La sonnerie de mon portable me tire à mes pensées, c’est elle. Elle me demande de m’avancer un peut, de descendre une ou deux rues plus bas, je m’exécute. Arrivée sur place je la cherche du regard, scrute les voitures à sa recherche. Soudain je vois une rousse me faire un signe de la main, je comprends que c’est elle. On se fait rapidement la bise, elle met mes affaires dans le coffre de la voiture puis nous partons. Durant tout le trajet je parle avec une petite voie de soumise timide, c’est la première fois que je vouvoie une domina, sa me fait tout drôle, je n’arrive pas à sortir de ce rôle dans le quel je me suis moi même enfermée, je sens que je suis coincée et crispée, mais c’est plus fort que moi, je n’arrive pas à me détendre. Elle m’explique qu’elle dois finir encore un travail puis nous irons faire des courses. J’acquiesce, pas vraiment ce à quoi je m’attendais, enfin pour être franche je ne m’attendais pas vraiment à quoi que ce soit, je ne savais pas trop à quelle sauce j’allais être mangée, j’étais légèrement… bon d’accord, totalement stressée durant tout le trajet, elle s’en est sans doute rendue compte et je pense que sa la faisait bien rire intérieurement. Elle revint un peu plus tard et remonta dans la voiture. «  On va faire quelques courses pour le repas du midi » a t’elle dit. Quelques minutes plus tard nous arrivons devant le magasin d’une grande chaîne assez connue. Nous entrons, sans même prendre un panier, il n’y en a que pour quelques articles. Elle prends des myrtilles, quand je voie sa je comprends instantanément pourquoi. Elle règle les achats puis nous repartons direction son appartement. « Ne fait pas attention au désordre je ne suis pas beaucoup chez moi ces temps ci. » Si tôt rentrée elle se met à cuisiner.Je lui demande si elle veux un peu d’aide, elle me réponds que non. « Cette fois-ci profite, c’est moi qui fait à manger, tu m’aideras la prochaine fois. » Je m’assoie donc et la regarde faire, nous en profitons pour commencer à discuter un peu. Quelques minutes plus tard je met la table, le repas est servie. Son plat est délicieux, simple mais très bon, du riz avec du poulet à la crème et aux champignons. Sa me rassure, depuis des amis chez qui j’étais aller manger et ou j’avais fait un très mauvais repas, mangeant uniquement afin de reprendre des forces pour les cours de l’après midi j’ai toujours une légère appréhension quand je dois manger chez quelqu’un dont je ne connais pas la cuisine. Je suis contente du repas et le fais savoir. Je laisse une assiette propre. Après avoir fini de manger et discuter, nous décidâmes de passer à coté. Je passe devant et la vois suivre un peu plus tard, un bol rempli de myrtilles à la main. Elle pose le bol sur le rebord de fenêtre. « Met toi en tenue » Me dit-elle d’un coup, je m’exécute sans délai, sors les affaires que j’avais apporter avec moi. Je me saisit de la tail plug, met un peu de lubrifiant sur le bout du plug et joue un peu avec jusqu’à le faire rentrer. J’enfile la suite des affaires à savoir les oreilles, des bottes en fourrure et des patounes. Elle me regarde l’air d’apprécier ma tenue. S’en vient la suite, ma partie préférée et la plus drôle pour moi, l’apprivoisement. J’aime bien faire la timide lors de la première rencontre, après tout un animal ne se laisse pas facilement apprivoiser, surtout une renarde qui plus est. Elle reste prudente et patiente, soulève le drap du lit et s’installe en se calant bien dans le fond du lit. Elle me fait signe de venir en me tendant la main pour que je puisse sentir son odeur. Je viens renifler timidement, m’approchant de manière craintive. Finalement je me décide à venir me rouler en boule près d’elle. Elle pose sa main sur mon dos et commence à me caresser tout doucement. En un instant je suis passée d’un état anxieuse, à un état de calme et de sérénité le lus total. Elle en profite pour me mettre mon collier sans que j’oppose la moindre résistance puis lance le film. Je reconnais très vite le film qu’elle a mis, « Ame et Yuki les enfants loups »c’est un très beau film, je l’avais déjà vue mais sa ne me dérange pas de le revoir. Je me sens bien, c’est tellement agréable de se faire caresser en pet pendant le film. 2 heures plus tard le film se termine, elle pleure, apparemment sa a réussi à l’atteindre. Je me remet à 4 pattes et m’étire comme font les chats. Je peut ressentir sa frustration, elle aurais aimer faire plus mais ne peut pas. Et pourtant j’ai déjà bien apprécier ce petit après midi passer en sa compagnie. J’ai déjà eu des séances très intenses avec un dom s’amusant à me pousser jusqu’à l’orgasme pendant des heures jusqu’à ce que je ne contrôle plus mes réactions. Et pourtant j’ai trouver la quelque chose que je n’avais encore jamais connu auparavant, le plaisir simple de passer un peu de temps à regarder un film dans les bras d’une domina qu’on peu apprécier. Je sais que je vais devoir repartir dans peu de temps si je ne veux pas rentrer trop tard. Mais avant sa elle souhaite quand même me laisser un petit souvenir. Elle me demande de me mettre couchée sur le ventre, je m’exécute sans trop comprendre pourquoi. Puis, elle me donne une grande claque sur la fesse gauche et prends une photo du résultat. Je lui demande si c’était une punition. Elle feint l’incompréhension puis me réponds, «  non c’était juste comme sa parce que j’avais envie » « ho.. » C’était la première fois que je prenais de l’impact, j’avais mal, le douleur était vive, et pourtant, quelques temps plus tard je prenais mes premiers coups de fouet. Quand je suis rentrée chez moi elle m’a envoyer 2 photos, la première était le bol dans lequel étaient restées les myrtilles, intactes, nous étions tellement bien dans l’instant présent que nous en avions totalement oublier tout le reste. Sa m’a fait sourire. La seconde était la photo de ma fesse bien rouge sur laquelle on pouvait voir la trace de sa main.
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Par : le 03/09/21
Le commandant Besov est un mélange génétique entre un grizzly du Yellowstone, un ours polaire du Spitzberg et un mammouth laineux de Sibérie. Il est de ces hommes dont la seule présence fait peur. Il faut dire que c'est un tueur professionnel. Colonel et pilote d'essai dans l'armée de l'air russe, il s'est vite ennuyé. Besov aime le risque et le combat. Il a demandé à rejoindre le service des actions spéciales et il a été affecté à l'ambassade de Russie en Corée du Nord. C'est là qu'il a tout appris, auprès des pires assassins et experts en arts martiaux interdits de la planète. C'est dans ce froid petit pays que se trouve les plus grands maitres, ceux qui terrorisent les dirigeants les plus puissants de la planète et n'hésitent pas à les faire chanter, à les mettre à l'amende, comme de simples putes de trottoirs. Même le Roi Soleil, Louis XIV, avait du payer pour ne pas être assassiné, et ce n'est pas son fameux d'Artagnan qui aurait pu le protéger. Comme le milliardaire américain qui construit les Big Fucking Rocket, cherche toujours les meilleurs en tout et pour tout, c'est ainsi qu'il a été engagé pour commander cette mission lunaire privé, celle qui ouvre la conquête du système solaire. Et toutes les portes se sont ouvertes devant le milliardaire américain pour réaliser ce projet fou, et ce grâce aux talents de "négociateur" du commandant Besov. Ce dernier a en outre été chargé de recruter l'équipage pour cette première mission test, très périlleuse. Un saut dans l'inconnu, même avec l'assistance des meilleurs ingénieurs du monde. C'est ainsi qu'il a désiré s'adjoindre la collaboration d'Anna, une superbe italienne, très racée, de la plus haute bourgeoisie de Milan. Une tronche cette Anna, trois doctorats, un en médecine, un en physique et un en robotique. Une femme d'une intelligence exceptionnelle et pour ne rien gâcher, toujours célibataire et vierge. Les mecs, c'est pas son truc, du moins elle le croyait avant de rencontrer ce timbré de Besov. Elle travaille dans une grande industrie familiale et son bureau est bien gardé. Pourtant, un jour, Besov est là devant elle et un frisson de peur l'envahit aussitôt. Comment est il entré? Elle ignore tout des techniques secrètes apprises en Corée du Nord. Elle veut crier mais elle sent une force qui la paralyse. Elle ne peut plus bouger. Elle est parfaitement consciente et elle sait aussitôt que ce tueur qui est devant elle va la violer. Besov la plaque sur son bureau, la trousse, lui arrache sa culotte et la sodomise d'un coup violent. Elle veut hurler sa douleur mais aucun son ne peut sortir de sa bouche. elle est terrifiée. Et ce timbré de Besov lui empoigne les poils de sa chatte et les tire à lui faire très mal par devant aussi. Il prend son temps, la pilonne en cadence. Et tout à coup Anna sent l'orgasme monter, son premier. C'est si violent qu'elle se met à pisser sur la grosse main qui lui empoigne la chatte. Elle jouit encore et encore, elle est en proie à une sorte de crise d'extase. Comment avait elle pu se passer de cela, pendant toutes ces années d'études. Et ce barge de Besov se répand dans son cul désormais tout ouvert et même offert. Anna jouit de nouveau, tétanisée, empalée, embrochée comme une oie sur une rôtissoire. C'est divin! Besov, se retire, la retourne et l'embrasse. Elle aime ses lèvres chaudes, sa langue qui caresse la sienne. Elle sent qu'elle est la femme de ce malade mental, qu'elle est devenue sienne pour toujours. Besov la demande en mariage et c'est folie, elle accepte aussitôt d'épouser son violeur. Sa famille, de richissimes industriels milanais s'y oppose catégoriquement. Alors elle plie bagage et part se marier avec lui à Las Vegas, là ou les formalités sont simplifiées. Besov , la bête de Sibérie se révèle d'une grande douceur. Il prend son temps pour la dépuceler. Son original de mari l'emmène camper dans le Wyoming pour leur voyage de noces. Ils passent leur temps à faire l'amour et Anna, la sublime et chic bourgeoise se révèle vite être une bombe sexuelle. Elle a envie partout et tout le temps. C'est aussi une femme fontaine, généreuse en cyprine odorante. Besov, s'il peut être tendre aime aussi dominer sa femme. Parfois il la prend sur ses genoux et lui administre une bonne fessée et il sait faire très mal. Après, il l'attache à un arbre et la laisse méditer. C'est un fou. il adore la suspendre nue à des branches pendant qu'il fait rôtir des viandes près du feu de camp. Cela fait longtemps qu'Anna a compris qu'elle devait lâcher prise et obéir en tout et pour tout à son homme. C'est ce qui la rend le plus heureuse. Elle est la totale propriété de son Maître. Anna a vitre trouvé sa place dans l'équipage. Elle est le médecin et la navigatrice. C'est déjà beaucoup. Et pour une mission de six mois, il faut savoir tout faire à bord du gigantesque vaisseau d'acier, le Starship. Anna déteste les combinaisons spatiales et ne renonce pas au chic de jolie bourge milanaise, aux bas de soie fine, aux robes élégantes, à la lingerie qui rend fou d'elle son primate d'époux caverneux. Besov l'aime en jupe. il adore voir ses longues et si belles jambes, alors elle lui fait plaisir et aime se faire belle pour lui. Même en apesanteur, elle se maquille légèrement et cela rend dingue d'amour tous ceux qui sur Terre suivent cette téléréalité dans l'espace, retransmise plusieurs fois par jour. La beauté d'Anna est sidérale. Pendant le vol vers la lune, elle adore se lover dans les bras de son homme, sentir son érection contre ses reins, flotter dans la cabine, être bien, ne penser à rien. Avec son dom de mari elle se sent en totale sécurité. C'est comme cela, il est des hommes qui savent se sortir de toutes les situations dangereuses et les femelles se sentent toujours bien avec eux. Peut être parce qu'ils sont plus calmes et sereins, d'un courage en acier trempé. Besov n'a pas besoin de commander, c'est naturel chez lui. Il ordonne et tout le monde obéit. Et chaque fois qu'Anna obéit à son homme, elle mouille. Recevoir des ordres est un plaisir, cela la repose. Lorsque son époux la corrige, ce n'est jamais pour asseoir son autorité, il n'en a pas besoin. Non, c'est juste par plaisir. Ils aiment faire cela tous les deux. Besov ne se sert que des ses mains puissantes, il n'a besoin d'aucun artifice et il sait faire très mal. Anna aime sentir la douleur devenir plaisir. Elle coule facilement, une vraie fontaine. C'est à ce moment là qu'elle adore se faire empaler sans ménagement. Cela glisse tout seul en elle. Le grand fauve de Sibérie peut la dévorer toute crue dans les grands vides de l'espace. Elle se donne complètement. Elle est sienne pour toujours. La morale de cette histoire, c'est que pour soumettre une femme, et le Marquis de Sade a raison sur ce point, il faut d'abord la sodomiser.
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Par : le 02/10/21
Le jour de la rencontre est là Je descends l’escalier de la demeure medievale lilloise pour ouvrir la porte en bois massif Tu t’avances légèrement maquillee souriante et je devine dans tes yeux la surprise : alors qu’enfin tu pensais me voir cette fois c’est moi qui porte un masque de cuir ! ( ma soumise: je suis prête et ne pense rien avoir oubliée. Je veux contenter mon Maitre de toutes les manières possibles… Je suis devant le 50… mon Maitre viens m’ouvrir. Quelques secondes d’attente qui me paraissent être des heures. Enfin! Je le découvre, légèrement masqué mais quand même! J’aime ce que je vois: un homme grisonnant, souriant et directif, de très beaux yeux et un charme a en faire pâlir plus d’une! ) Tu ne dis rien et me suis dans l’ escalier qui mène à l’appartement (Ma soumise: je découvre ce lieu cet accès grandiose, puis la porte… j’entre, curieuse et intimidée. ) Une fois entrés je te débarrasse de tes affaires Je caresse ton visage puis place le collier en cuir ainsi que les menottes séparées à tes poignets Je t’attache debout lentement les bras et jambes en croix Ainsi immobilisée tu es à ma merci ! (Ma soumise : mon Maître m’equipe d’accessoires, collier menottes…) Mes mains courent sur ton corps quand soudain elles s’agrippent à ta robe légère Fermement j’arrache méthodiquement le tissu Puis dégrafe ton soutien-gorge Mes doigts glissent des seins le long de tes flancs pour descendre ta culotte à mi cuisses Ton excitation est telle qu’un filet de mouille s’étire de ta chatte jusqu’à l’entrejambe de ta culotte (Mon Maitre m’attache, écartelée…. Puis me déshabille d’un coup sec: tous les boutons de ma robe volent en éclats! Ma culotte sur les genoux, je mouille et sent mon fluide qui dégouline entre mes cuisses.. ) j’opte pour le paddle qui s’abat méthodiquement sur la chair nue de tes fesses de tes cuisses te faisant pousser un cri pour chaque coup qui marque de rouge ton épiderme (Ma soumise : J’ai chaud et me sens pleine…. J’ai le cerveau en fusion et les fesses rougies. Je me laisse guider et diriger par mon Maitre. Mon corps lui appartient) Tu n’invoques pas « citron » le safeword mais au contraire me remercie Je glisse deux doigts dans ta chatte ruisselante et j’accompagne la montée du plaisir de frappes avec le paddle jusqu’à ton premier orgasme violent (Ma soumise : la chaleur et les picotements m’envahissent. Je jouis si fort qu’un coup de fatigue me saisit)
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Par : le 10/10/21
Madeleine: chapitre 1 Madeleine rencontre son jouet. Madeleine est ce qu’on appelle une vieille fille et à la quarantaine et ne s’est jamais mariée. Elle a bien eu des amours de passage mais jamais un seul n’est resté. Peut-être que son caractère un peu fort a fait fuir les prétendants mais tant pis elle est toujours restée maitresse de sa vie et ça n’est pas parti pour changer. Pourtant elle est encore bien foutue. Elle ferait une couguar magnifique avec sa taille contenue et sa poitrine opulente qui fait se retourner pas mal de garçons encore maintenant. Elle pense parfois au sexe et aimerait avoir un homme juste à se disposition pour assouvir ses pulsions quand elle en a. Mais ce genre d’homme ne doit pas courir les rues. Tant pis elle se contente de s’acheter parfois des dessous coquins juste pour elle. Kevin est représentant en assurance à l’ancienne du genre de ceux qui bloquent la porte avec leur pied et sont indécrochables. Il a vingt-cinq ans et une belle gueule dont il abuse pour faire signer les ménagères mures qui représentent son gibier favori. Aujourd’hui ça n’a pas marché terrible. Il est tombé sur beaucoup de portes closes et les rares qui se sont ouvertes cachaient des hommes pas vraiment impressionnés par sa beauté féline. Il est tard mais il veut absolument conclure un contrat aujourd’hui. Il a fait tout le secteur qui était programmé et maintenant il se balade au hasard comptant sur son instinct pour trouver une rombière à croquer toute crue. Encore une tentative. Il sonne et entend des pas lents approcher de la porte. Celle-ci s’entrouvre. Miracle c’est pile poil son terrain de chasse une femme mure encore bien foutue qui va forcément tomber sous son charme. Madeleine s’en veut d’avoir ouvert sans regarder dans le judas. Ça va être coton de se débarrasser de ce minet. Pendant qu’il déballe son boniment elle se fait la remarque que c’est pile le genre de jeunot qu’elle aimerait avoir à sa disposition quand elle en a besoin. Il voit que son charme agit et réussit sans qu’elle ne s’en aperçoive à pénétrer dans la maison elle est en colère contre elle-même. Maintenant ça va être encore plus coton. En vainqueur il la pousse quasiment dans le salon où il s’installe en enlevant sa veste pour montrer sa belle musculature. Décidément il m’en faudrait un comme ça dans un placard se dit elle malgré elle. Il étale ses prospectus et la pourri de compliment sur sa forme éblouissante et ses yeux malicieux. Des ficelles usées qui ne font que l’énerver. Mais qu’est ce qu’il croit ce butor il me prend pour une faible. Il mériterait une bonne leçon. Se dit-elle. Il lui raconte que c’est e bon dieu qui a guidé ses pas jusque chez elle alors qu’elle n’est pas sur son secteur de prospection. Il tousse un peu et se racle la gorge puis demande si elle a un verre d’eau à lui offrir. Elle décide de lui donner une leçon. Elle lui propose de lui faire un café c’est mieux qu’un verre d’eau et surtout se dit elle ça cachera le gout du laxatif que je vais lui faire boire. On verra s’il est toujours vaillant après ça. Il accepte et la remercie pour sa bonté. Elle le laisse pour aller préparer le café. Elle fouille en passant dans sa pharmacie pour trouver le laxatif. La première chose qui’ lui tombe dans la main est un puissant sirop pour lutter contre les insomnies. Elle s’en sert parfois mais c’est très fort et deux gouttes suffisent pour l’assommer net. Elle hésite. Et si … Il parade comme un coq dans le salon. La rombière lui fait un café. C’est dans la poche. Il va conclure et lui faire un contrat béton sur lequel il va bien toucher. Il kiffe sa vie. Madeleine revient. Elle a deux tasses café fumantes dans les mains et lui en donne une. Il boit rapidement le café car il est temps de passer l’estocade. Il a le temps de se dire que la mamie n’est pas la reine du café car il a un gout bizarre. Elle lui demande ce qu’il a comme voiture. Il lui répond une Clio jaune garée juste en bas. En se demandant pourquoi elle lui a posé cette question. Elle lui demande s’il est marié ou en couple. Ça y est elle va lui proposer un coup. Pourquoi pas comme ça je la niquerais de tous le cotés se dit-il. Il lui assure qu’il est libre comme l’air. Elle sourit. Il veut passer au contrat mais il sent que sa journée a été longue car il est crevé. Sa tête semble trop lourde pour son cou. Elle le prend dans ses bras et le couche gentiment sur le canapé. Il n’a pas le temps de la remercier. Madeleine est stupéfaite de ce qu’elle a osé faire. Et maintenant je fais quoi se dit-elle. Elle fouille les poches du jeunot et trouve les clés de la Clio. Elle prend le portefeuille et le téléphone du gars et sort de la maison. Il en a pour un bout de temps avant de se réveiller. Elle trouve rapidement la Clio et monte dedans. Elle roule quelques pâtés de maisons et arrête la Clio dans la cité terrible de la ville. Elle laisse le portefeuille le téléphone et les clés sur le contact et rentre tranquillement chez elle. Il lui faut près d’une heure pour arriver chez elle. Elle va dans le salon ou le jeune dort comme un bébé. Elle s’en approche et le déshabille complètement. C’est vrai qu’il est pas mal elle lui masse la queue qui petit à petit se met à durcir. Il est très bien monté et elle se dit qu’il ferait un parfait porte sexe pour assouvir ses pulsions qu’elle sent d’ailleurs monter en force. Elle n’a pas été excitée comme ça depuis de lustres. C’est pas tout il va bien finir par se réveiller et ne sera pas très content de son sort. Elle va dans son garage pour récupérer de l’adhésif et du cordage. En passant elle repense à la boite qu’un de ses anciens amants un peu pervers a laissée quand elle l’a viré. Elle prend la boite qui est assez lourde et l’ouvre dans le garage. Dedans il y a une panoplie BDSM. Des menottes, des bâillons boule, des cordes, des accessoires dont elle n’a aucune idée de l’usage et une cagoule aveugle en latex. Elle emmène la boite dans le salon et la vide à côté du dormeur. Bon je vais le mettre où. Elle pense le mettre dans un placard mais ce serait dommage de ne pas l’avoir en expo dans son salon. Elle regarde autour d’elle et petit à petit une idée se précise. Kevin a une grosse gueule de bois. Il émerge peu à peu du sommeil. Il a mal partout et prend peu à peu conscience de son corps. Sa position n’a rien de naturel. Affolé il ouvre les yeux mais reste dans le noir. Il est à genou sur quelque chose de dur et ses pieds sont maintenus écartés par des liens. Il ne peut pas serrer les jambes. Ses bras sont tendus au-dessus de lui et attachés en hauteur. Il ne peut pas se reposer sur ses fesses. Quelque chose lui écarte la mâchoire et l’empêche de parler. C’est quoi ce bordel. En plus quelque chose lui enserre la queue et les testicules et il a un truc genre gourdin enfoncé dans son cul. Il gigote et essaye de se défaire de tout ça mais les liens sont solides et ne bougent pas d’un millimètre. Il veut crier mais juste un vague gémissement sort de sa bouche. Je crois que mon jouet se réveille dit une voix féminine. Il reconnait la voix de la cliente Il rue mais en vain. Elle attend qu’il se calme. Après quelques minutes elle lui dit tu es beau comme ça. Dommage que tu ne bandes pas j’aurai bien aimé que tu bandes pour moi. Mais je pense que tu dois avoir envie de pisser. Elle s’approche et lui prend la bite dans la main. Elle approche un flacon et lui dit tu peux y aller. Il ne veut pas mais l’envie arrive et il finit par se soulager. Bien dit-elle. Elle va vider le flacon et revient vers lui. Elle lui reprend la bite et entreprend de la malaxer. Elle passe la main derrière lui et active les vibrations du plugs annal qui est bien enfoncé dans son cul. Les caresses et les vibrations commencent à agir il commence bien malgré lui à bander. Elle l’encourage en lui susurrant des mots pervers. Il finit par avoir une belle trique. Elle le prend en bouche et le suce avec application. Il commence à onduler mais au moment où il sent que ça vient elle s’arrête et le laisse en plan. Bien tu as une bonne queue. Je pense qu’on va passer du bon temps tous les deux maintenant que tu m’appartiens. Il débande aussitôt. C’est quoi ce délire. Elle lui explique que sa voiture son téléphone et son portefeuille ont disparus dans la cité terrible. Et qu’on se demande ce qui a bien pu lui arriver. Mais qu’il se rassure. Tant qu’il bandera comme ça il sera bien traité. Kevin se demande comment il va bien pouvoir s’échapper de ce piège. Pour le moment il est trop bien ligoté. Il se contente d’écouter la sorcière. Madeleine voit que Kevin l’écoute. Elle lui dit que désormais il s’appellera jouet car il est le jouet de madeleine. Elle lui précise qu’aujourd’hui il ne mangera rien et servira d’ornement au salon. A partir de demain il pourra manger mais pour cela il devra la satisfaire dans tout ce qu’elle demandera sinon ça sera diète et coups de martinets. Elle lui montre un martinet avec des lanières en cuir qui ne présage rien de bon. La matinée se passe. La position de Kevin est douloureuse et il ne peut pas se reposer. Il commence à avoir faim et surtout soif. Midi approche. Madeleine se concocte un plateau repas et vient déjeuner au salon face à sa statue vivante. Elle lui enlève la cagoule et il peut enfin y voir. Elle est en sous-vêtements très vaporeux qui mettent en valeur son corps bien foutu. Elle lui montre un verre et lui demande s’il a soif. Il hoche la tête. Elle lui dit alors qu’elle va lui enlever le bâillon le temps qu’il boive mais que si il parle ou crie elle lui remet le bâillon, le fouette et ne lui donne pas d’eau. Il hoche la tête. Elle lui enlève le bâillon et il se met à crier comme un sourd pour appeler à l’aide. Elle a tôt fait de lui remettre le bâillon et lui dit qu’ici personne ne peut l’entendre mais comme il n’a pas tenu parole il doit être puni. Elle passe derrière lui et lui assène dix coups de martinets bien appuyés. Il a les larmes aux yeux et ses fesses le brulent. Il est persuadé qu’il n’a plus de peau sur le derrière. Madeleine se replace en face de lui et déjeune tranquillement. Elle s’absente pour faire la vaisselle et revient dans le salon pour regarder la télévision. Il est toujours attaché et la douleur est insupportable entre la position qui est difficile à tenir et les fesse qui le cuisent. En plus il a une soif pas possible. L’après-midi passe. Madeleine décide de profiter un peu de son jouet. Elle s’approche de lui et lui attrape le pénis et les couilles à pleine main. Maintenant mon beau jouet il va falloir me faire plaisir sinon c’est le fouet. Kevin est effaré il n veut pas regouter au fouet. Il se force à penser au sexe et peu à peu une érection arrive. Madeleine sent le sexe palpiter et le malaxe avec vigueur. Puis une fois qu’il a pris de bonnes proportions elle le prend dans la bouche et entreprend une fellation experte. Kevin réagit à la fellation et bande au maximum. Comme dans la matinée au moment où il va jouir elle arrête et se recule en regardant le chibre palpitant. Eh non mon jouet c‘est pas encore le moment de gicler tu dois d’abord me faire plaisir. Tu vas comprendre. Elle lui remet la cagoule et il se retrouve dans le noir. Il sent qu’elle modifie les liens et en quelques secondes il se retrouve par terre toujours à genou mais ce coup-ci ses mains sont menottées dans le dos. Elle lui a mis un collier avec une laisse. Je vais t’enlever le bâillon mais tu ne parles pas et ne crie pas sinon c’est le martinet, 20 coups cette fois et pas que sur tes petites fesses. Il hésite mais ses fesses le cuisent encore suffisamment pour qu’il se résigne à se taire. Le bâillon est enlevé. Elle tire la laisse vers le bas et il se retrouve la tête collée aux pieds de Madeleine. Lèche-moi les pieds petit jouet et mets-y du cœur. Abasourdi il veut relever la tête mais la laisse est bien tenue et un petit coup de martinet lui cingle les fesses. Il se rebaisse et lèche les pieds de Madeleine. Elle exulte et le laisse faite pendant quelques minutes. Maintenant tu vas monter un peu plus haut dit elle et elle tire sur la laisse pour amener le visage de Kévin dans l’entrecuisse. Aller petit jouet fais-moi voir ce que tu vaux avec ta langue. Il hésite mais un petit coup de martinet l’aide à se décider. Il commence à lui brouter la chatte. Madeleine commente les opérations et lui indique ce qui est bien ou pas. En quelques minutes il est expert et madeleine part plusieurs fois en live. Elle est essoufflée et éloigne la tête de Kévin de sa chatte. Entre temps il a fini par bander durement. Elle le voit et se dit autant en profiter. Elle le couche sur le dos sur le tapis du salon et l’enfourche avec joie. Elle s’empale et lui dit que maintenant il peut ruer comme il le sent. Il finit par lâcher prise et donne des grands coups de rein. Ce coup-ci il est autorisé à gicler et peut enfin se lâcher complétement. Il est hors d’haleine. Elle pèse son poids et l’a chevauchée comme une furie. Elle se relève et dit bien mon petit jouet tu t’es bien comporté et tu vas avoir une petite récompense. Elle le remet à genou. Puis lui enlève la cagoule. A côté de lui il y a une gamelle pour chien remplie d’eau. Tu peux boire mon petit jouet autant que tu veux. Ensuite tu regagneras ta place sur la table. Il se retourne et voit la table du salon sur laquelle il a dut passer une partie de la journée. Et si tu es sage tu n’auras pas les bras attachés au plafond. Il regarde le plafond et voit un anneau en métal dédié normalement à l’accrochage d’un lustre. Il est interloqué comment peut-il boire ? Elle devine sa gêne et lui dit tu n’as qu’à faire comme un chat ou un chien il faut laper. Elle lui montre le martinet et le remue dans sa main. Il baisse la tête et commence à laper. C’est très dur et très long de boire de cette façon. Il met plusieurs minutes à étancher sa soif. Quand il a fini elle le raccompagne fermement sur la table ou il se met à genou face à elle. Elle lui menotte les chevilles et relie les menottes des mains à celle des chevilles et lui remet la cagoule. Il ne peut pas descendre de la table au risque de se casser la gueule. Ecartes bien les genoux que je vois tes attributs dit-elle. Il écarte les genoux. L’après-midi se termine. Madeleine se fait un plateau repas et revient au salon avec le plateau et une bouteille de vin. Elle se met face à lui et commence à diner en arrosant le repas avec le vin. Il est affamé et sent avec envie ce qu’elle mange. Si tu bandes pour moi je partage mon assiette avec toi dit-elle sinon je te fouette. Encore une fois il doit puiser dans son imagination pour se faire bander. Ravie de l’érection madeleine s’approche de Kevin et lui fait manger par petites bouchées une partie de son repas. Il picore et ça fait du bien de manger enfin quelque chose. Madeleine une fois son repas fini se rapproche de Kevin et lui fait une fellation enfin jusqu’au bout. Il se rend compte qu’elle est insatiable. Dommage qu’il n l’ai pas connu dans d’autres circonstances. La soirée avance et madeleine décide d’aller se coucher. Kevin est effaré il ne veut pas passer la nuit à genou sur cette table. Pourtant il va passer la nuit dans cette position inconfortable. Madeleine pour sa part savoure sa journée délicieuse. Elle se demande ce qu’elle va pouvoir inventer demain pour profiter de son jouet chéri. La nuit est compliquée pour Kevin. Il dort par petites touches vite réveillé par la position inconfortable. Enfin il entend madeleine qui se lève. Elle vient dans le salon et lui demande s’il a été sage. Il attend la suite. Elle lui dit qu’il est l’heure de passer à la douche et après lui avoir libéré les chevilles l’emmène par la laisse jusqu’à la salle de bains. Elle le douche lui lave les dents et le frictionne rudement. Enfin elle l’entraine vers la cuisine pour le petit déjeuner. Là elle lui remet la cagoule et le fait mettre à genoux. Si mon petit jouet veut un petit déjeuner il va falloir d’abord qu’il fasse plaisir à sa maitresse. Elle tire la laisse et il se déplace péniblement à genou jusqu’à ce que son visage rencontre l’entrejambe de madeleine qui ne porte pas de culotte Un petit coup de martinet et il entame un cunnilingus matinal pendant que madeleine prend son café. Elle est aux anges. Après quelques minutes elle est repue. Elle lui enlève la cagoule et il voit une gamelle pleine de céréales à côté de lui. Affamé il se jette dessus et mange sans pouvoir s’aider de ses mains. Une fois sa gamelle vide madeleine lui dit maintenant tu vas aller faire un petit pipi car tu vas devoir m’attendre jusqu’à midi quand je rentrerais du taf. Elle le remet debout et l’emmène aux toilettes. Puis retour dans le salon où il reprend sa place d’objet décoratif sur la table du salon. Cagoulé il ne peut rien voir et après avoir tenté en vain de se détacher il prend son mal en patience. Les heures sont longues et la position toujours inconfortable l’empêche de s’endormir complétement. Soudain un bruit le réveille c’est madeleine qui rentre. Elle vient près de lui et lui saisit le sexe. Ça m‘a manqué ce matin. Heureusement je vais jouer avec cet après-midi mais d’abord un apéritif. Il doit attendre que madeleine ai pris son apéritif et déjeuné pour qu’elle se rapproche de lui. Je pense que tu serais beaucoup plus beau et excitant sans tous ces poils. On va s’occuper de ça. Il se demande ce qu’elle va faire quand il sent qu’elle modifie ses liens. En peu de temps il retrouve la position dans laquelle il s’est réveillé la veille, les bras tendus vers le haut et les genoux écartés au maximum. Il sait que sa queue et ses couilles sont offertes à la vue de madeleine. Il sent tout à coup le bruit d’une tondeuse qui rase les poils pubiens. Puis une espèce de crème est déposée sur sa peau du cul jusqu’aux contours de sa bite. Madeleine dit c’est une bonne crème dépilatoire. Tu vas être beau comme un cœur. Après quelques minutes elle essuie la crème et le rince avec un gant de toilette qu’elle humidifie dans une bassine. Enfin elle sèche et commence à le malaxer. L’absence de poils lui donne l’impression d’être encore plus nu et plus vulnérable. En même temps le contact des doigts de madeleine directement sur la peau l’embrase littéralement. Il est pris d’une érection massive. Madeleine le félicite pour sa tenue et masse tendrement les couilles et la bite de Kevin. Elle y goute avec la bouche ce qui rend fou Kevin qui ne pense plus à sa situation mais voudrait surtout mettre sa bite dans une chatte brulante. Quelques minutes plu tard madeleine le décroche du plafond et le fait descendre de la table avec les mains menottées dans le dos. Ne voyant toujours rien il est guidé par la laisse et finalement sa bite tendue rencontre l’arrière de madeleine qui s’est penchée en avant jusqu’à reposer ses mains sur le dossier du canapé. D’une main experte elle guide le membre palpitant dans son sexe qui est ruisselant d’excitation. Kevin ne pense qu’à fourrer cette chatte accueillante et il la pilonne avec toute l’énergie qu’il peut y mettre. Trois mois ont passés Kevin malgré toute sa volonté n’a pas réussi une seule fois à déjouer la méfiance de madeleine qui ne relâche jamais son attention. Il est toujours garroté comme un gibier et la plupart du temps il a la cagoule qui le prive de la vision Sa seule distraction est de tirer un coup plusieurs fois par jour car madeleine est insatiable. Il la soupçonne de lui faire boire une mixture pour qu’il soit tout le temps avec la gaule et qu’il récupère si vite. Finalement il attend chaque jour avec impatience qu’elle rentre du taf pour pouvoir niquer. Madeleine est contente. La petite potion qu’elle fait boire à son jouet est maintenant bien au point et il est toujours disponible avec une gaule appréciable. A suivre.
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Par : le 31/10/21
1- je viens d'une famille catholique croyante. 2- très jeune ma maman au fort caractère avait un malin plaisir à me rabaisser et m'humilier aussi bien devant la famille que des inconnus elle fait une différence entre moi et mon frère, je l'ai très mal vécu j'ai une jeunesse compliqué. 3- quand j'étais enfant j'étais hyperactif agité , je ne pouvais pas tenir en place toujours à faire des bêtises 😂😂. 4- j'étais un enfant timide caché dans l'ombre discret j'observai ce qui se passait autour de moi sans un mot. 5- j'avais également un pépé qui avait un comportement inapproprié dans ces mots dans ces gestes c'était un homme qui me faisait très peur ,alcoolique infidèle et je pense même pédophile, mais je n'ai jamais pu le prouver verbalement. 6- après avoir passé mon CAP/ BEP dans la restauration je me suis engagé à 18 ans dans l'armée de terre où j'ai servi mon pays pendant 11 ans, j'ai également participer au conflit au Kosovo principalement dans l'est lugoslavie pendant un an avec les casques bleus. 7- je n'ai jamais été dans les relations dit vanille pour ma part j'ai toujours eu une forte attirance pour le BDSM et les relations DS , ma première partenaire je l'ai rencontré au sein de l'armée de terre elle était sergent-chef et moi un simple caporal , c'est elle qui m'a fait découvrir ce milieu si particulier et si envoûtant une fois qu'on y rentre ,elle était ma soumise pendant 2 ans nous avons vécu un moment appréciable où je l'ai apprivoisé de jour en jour, c'est elle qui me commandait au travail et pas dans l'intimité sourire ... 8- pour moi les relations DS ont toujours été des moments de partage de complicité de respect pour avancer main dans la main ensemble dans la même direction, j'ai toujours été très respectueux de la gent féminine. 9- je suis un homme plein de qualités drôle attentionné fidèle sincère d'une grande franchise et une grande sincérité je suis également une personne avec qui on peut discuter de tout et de rien ouvert à beaucoup de choses mais également serviable gentil avec un très grand cœur . 10- j'aime la nature, les animaux les balades, mais galement les repas entre amis le bowling le billard ou simplement aller boire un verre dans un bar ou bien au restaurant . 11 - je m'intègre facilement dans les discussions et les dialogues qui peuvent être intéressante sur tout sujet, je reste ouvert au dialogue même si j'ai ce petit côté timide par moment je me livre pas facilement mais une fois que la confiance d'installer les choses sont plus simple et plus fluide. 12- je suis un homme têtu, j'ai également du caractère je dis ce que je pense mais toujours avec raffinement, j'ai un sale caractère que j'assume pleinement mais je sais me remettre en question quand c'est nécessaire et reconnaître mes torts quand je me trompe, mets dame si vous savez me prendreme je serai doux comme un agneau ou alors une tornade 😂😂😂. 13- j'aime l'autodérision la simplicité dès mots avec raffinement et élégance. 14 - par la suite j'ai rencontré ma compagne ma partenaire mon tous dans une relation DS , nous étions ensemble 6 ans, mais malheureusement la vie a fait que je lui ai repris mon collier tout simplement, parce que elle était tombée enceinte et que elle a avorter derrière mon dos et m'a trompé à plusieurs reprises avec d'autres dominants , cela je l'ai appris bien plus tard par la suite j'ai été brisé mon cœur détruit il m'a fallu du temps pour me remettre et passer à autre chose. 15- à 40 ans j'ai perdu ma chienne suite à un accident de voiture là aussi j'ai été meurtri accabler de la perte de ma chienne fana que j'aimais énormément là aussi je m'en suis voulu pendant longtemps aujourd'hui ça va mieux mais je pense toujours beaucoup à elle. 16- j'ai beau être un dominant je reste avant toute chose un homme avec des valeurs qui sont importante à mes yeux je suis connu par ma prestance et mon respect de la gente féminine mais également de ma droiture. 17- je déteste l'injustice le manque de respect qu'on peut apporter à toute personne ,les jugements et la méchanceté gratuite. 18 - je suis très sensible aux mots et aux échanges que je peux avoir avec des personnes sur le site... 19 - les demoiselles et les dames qui sont sur le site reste avant toute chose à mes yeux des personnes avant d'avoir un certain statut ,il est important de bien comprendre que le BDSM n'est pas juste un milieu particulier mais bien des relations humaine avant toute chose, ce n'est pas juste une histoire de fesses c'est bien plus fort que ça ,les liens qui se tissent dans la relation entre un homme et une femme se rejoigne comme deux âmes perdues et qui ne font qu'un dans la relation l'amour le partage est essentiel pour pouvoir avancer main dans la main dans la même direction... 20- j'aime sentir ma partenaire entre mes mains nos regards plongeant dans le désir la complicité et le partage, si vous avez l'occasion de regarder mon profil avec attention vous verrez que j'aime la sensualité l'élégance et le raffinement dans ce type de relation . 23 - le dominant a un rôle primordial pour la sécurité et le bien-être de sa partenaire, avoir la capacité de réaliser avec elle tous ses envies et ses fantasmes les plus fous, qu'elle puisse se sentir en sécurité avec un homme bienveillant qui pourra lui donner l'envie de se livrer entièrement et offrir sa dévotion, parce que il ne faut pas oublier une femme qui offre sa dévotion c'est un cadeau qu'elle nous font et sans elle nous sommes rien il faut pas oublier aussi que c'est la soumise qui choisit son dominant et non le contraire. 24 - la soumise exécute les ordres de son homme pour lui faire plaisir en tout lieu et à n'importe quel moment mais reste libre d'accepter ou refuser, elles ne sont pas comme les esclaves elles ont leur libre arbitre c'est pour ça que le dialogue et l'échange est très important. 25 - le dominant ne doit pas être égoïste il doit apporter beaucoup de choses à sa partenaire et son plaisir et aussi importante que celui de son homme . 26 - on pourrait penser par ce portrait que je ne suis pas un vrai dominant ne vous fiez pas aux apparences ce n'est pas parce que nous sommes bienveillant à l'écoute avec nos soumise que je ne peux pas être ferme et directive une main de fer dans un gant de velours tout simplement.. 27 j'aime sentir le désir et l'envie de pouvoir se livrer entièrement entre mes mains avec un regard malicieux coquin qui nous donneront tous les deux envie d'approfondir les choses... 28 après cette séparation qui a duré 6 ans j'ai fait des rencontres fort sympathique aussi bien des soumises que des switch et même une fois une dominatrice quand j'étais beaucoup plus jeune, j'ai également lier d'amitié avec des personnes des couples très intéressantes aussi bien.dans la vie de tous les jours que sur le site avec des affinités appréciable et très agréable je pense qu'il se reconnaîtront sourire . 29 - voilà esclave x défi relevé j'espère que tu prendras plaisir à me lire en vous souhaitant à toutes et à tous une belle soirée....
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Par : le 18/11/21
un soir comme un autre. Je m’ennuie et je suis sur un site de rencontre pour passer le temps, discuter. Soudain je reçois un message qui attire mon attention. — Salut, tu veux t’amuser ? Curieux mais suspicieux je visite son profil. Des photos d’une femme plutôt ronde, pas moche en petites tenues qui n’est visiblement pas là pour une relation sérieuse. Un peu excité je réponds dans le vague pour évaluer le sérieux. — Ça dépend de ce que tu appelles s’amuser ?... — Je suis une Trans seul dans ma chambre d’hôtel je m’ennuie et j’ai envie de sexe. — Tu veux te faire prendre ou … ? demande ai-je — On fera ce que tu veux , c’est direct et ça m’excite. J’ai toujours fantasmé sur la bite mais j’ai de l’appréhension avec un homme. Une Trans c’est un de mes fantasmes ultimes. J’hésite un peu avant de répondre et je me lance finalement. — Je n’ai jamais eu l’occasion de rencontrer un Trans et… j’ai envie d’essayer de nouvelle chose... Sa réponse est on ne peut plus claire. — Haha je vois, on va bien s’amuser je pense... j’arrive au motel. Je bande comme un dingue en cherchant la chambre. Je frappe à la porte et la…. Elle m’ouvre la porte en petite tenue, bas résille noir, corset noir et string noir. Elle me fait entrer. J’ai à peine le temps de dire quoique ce soit elle commence en me caressant à travers mon pantalon. Elle s’arrête soudainement fait un pas en arrière et me dit : . Déshabille toi je veux voir ce qu’il y a la dessous. Son ton autoritaire contraste avec le léger sourire en coin. Je m’exécute sans dire un mot et me retrouve donc nu au milieu de cette chambre, ma bite dressé devant cette Trans. — Bien… Pas mal... Je pensais que ça serait petit mais non. Puis elle s’approche. Elle me branle plutôt fort cette fois et me plaque contre le mur. Je commence à gémir un peu. Elle se colle à moi et je sens sa queue frotter contre ma cuisse. Je commence à la toucher fébrilement puis un peu plus énergiquement. A ce moment elle s’arrête et me regarde dans les yeux. — Met toi à genoux Voyant mon hésitation elle appuie sur mes épaules et me fait descendre, je ne réagis pas et me laisse faire. Je me retrouve alors dos au mur, face à ce string gonflé quand elle ajoute 
 — Maintenant fait ce pourquoi tu es là Je fais descendre son string et découvre une belle bite. Avec hésitation je la saisi et commence à branler cette queue. Elle m’arrête. Je suis surpris puis elle me dit : — Non je ne crois pas que tu aies compris. Pourquoi est tu la ? — Pour avoir du sexe avec vous. Elle adopte un ton beaucoup plus sévère. — Ce n’est pas ce que tu m’as dit. POURQUOI ES-TU-LA ?? — Pour… me faire baiser... pour être soumis… Je comprends que la deuxième phrase est de trop lorsque qu’elle affiche un large sourire sur son visage et répond d’un air moqueur : — Moi qui pensais avoir à faire a un petit curieux en fait c’est une petite salope qui est à mes pieds. Tu veux être soumis ? Alors tu vas commencer par t’occuper de ma queue ma salope. J’acquiesce d’un geste de la tête pour dire oui et en baissant les yeux en signe de soumission. J’ouvre la bouche et d’un geste du bassin elle pousse en avant me forçant à engloutir la queue qui se trouve devant ma bouche, je suce et lèche, puis je la sens grossir, se durcir. Ce membre dur et chaud dans ma bouche me donne envie de pomper de plus en plus vite. Je m’applique à sucer, à lécher et à branler cette bite sous les insultes de ma nouvelle maîtresse qui fait ce qu’elle veut de moi. Les grosses putes, aiment ça sucer ma bite hein ? T’était qu’une petite chienne en manque et maintenant tu nevas plus t’en passer. Cela me stimule et me font bander comme jamais. Je me lâche petit à petit, je pompe goulûment cette queue et je me surprends à dire des choses comme « j’aime votre bite maîtresse » ou encore « baiser moi la bouche je suis une pute ». Autant dire qu’elle ne se fait pas prier et me prend la bouche. Apres avoir été accroupi pendant une dizaine de minutes elle m’ordonne de m’allonger sur le dos, jambes écartées. — Maintenant je vais m’amuser avec mon nouveau jouet me dit-elle. Elle me surprend alors quand elle commence à me sucer. Apres quelques secondes je suis complètement dur et je sens ses doigts à l’entrée de mon cul, elle ajoute alors : — Tu ne pensais quand même pas que je faisais ça juste par plaisir ? Et m’enfonce directement un doigt… puis deux… puis trois… Je n’en peux plus, je me fais doigter le cul et sucer en même temps. Je pousse des gémissements qui en disent long sur mon état et mes envies. Elle me bourre le cul avec ses doigts, je couine de plus en plus et mon cul est complètement ouvert quand elle s’arrête, s’approche de moi et me dit dans l’oreille : — Maintenant je vais te baiser. Je vais te défoncer comme une pute et tu sais pourquoi ? Parce que j’ai tout de suite su quand je t’ai vue que t’étais une vraie salope qui voulais se faire prendre par une queue. Alors maintenant mes toi à quatre pattes et supplies moi — S’il vous plait maîtresse prenez moi le cul Je sens sa bite toucher ma rondelle, pousser un peu puis elle arrête et ajoute. — Tu ne croyais quand même pas que ça suffisait ? Je suis sûr qu’une traînée comme toi peux faire beaucoup mieux. — Pitié maîtresse, enculez moi. Je suis une vraie petite pédale qui a envie de se faire défoncer par une grosse bite. Défoncez moi le cul je suis votre jouet. Je la sens alors pousser un grand coup en avant. Sa bite rentre complètement et m’arrache un petit cri de surprise. Ça y est, je me fais baiser. Elle commence son va et viens dans mon cul et je la remercie lorsqu’elle m’insulte de tous les noms. — Merci maîtresse de me dépuceler le cul, baisez moi plus fort Sous mon excitation elle fait de qu’elle veut de moi. Elle me démonte le cul de plus en plus vite, de plus en plus profond. Elle s’amuse à me fesser. Je suis devenue ce à quoi j’aspirai depuis longtemps. Je suis devenu une petite pute, une suceuse de bite, une chienne… Elle change de position et me fait m’allonger sur le dos. — J’ai envie de voir ta gueule de chienne honteuse quand je te baise. Elle me démonte ainsi le cul pendant plusieurs minutes en me branlant. Elle s’amuse à me cracher de la salive au visage et me met des claques en m’insultant de catin, de pute et de grosse chienne. Elle me défonce toujours à un rythme soutenu quand elle commence à gémir et m’ordonne de me mettre à genoux. après tu vas jouir dans ta bouche me dit-elle. Elle m’a mis le cul en l’air pour me baiser à nouveau pendant que je me branlais, la bite au-dessus de mon visage. J’ai joui dans ma bouche et sur mon visage.
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Par : le 30/01/22
#MMM, vous connaissez peut-être. Le hashtag créer par Charline Vermont autrice du compte Instragram @orgasme_et_moi. A l'origine, ce hashtag indiquait "Meufs Mecs Merveilleux.ses", qui s'est mué, dans un souci d'une plus grande inclusivité à "Mixed Marvelous Minds". Faut-il aujourd'hui en regretter l'anglicisation alors que le processus initial portait sur l'expression d'une pensée en français ? je l'ignore. Fait est que le hashtag #MMM est largement adopté et se croise régulièrement dans les profils d'appli de dating et les sites de rencontres, les personnes qui souhaitent indiquer qu'elles sont ouvertes à une sexualité décomplexée et bienveillante. Ce que d'autres ont nommé de longue date sexualités alternatives (notez les pluriels). Le glissement progressif d'un monde de sexualités aux nombreuses formes d'expressions, avec ou sans pouvoir qui s'exerce lors des jeux sensuels (D/s, soumission, shibari, discipline érotique, contrôle sensuel du partenaire...) pour une sexualité décomplexée et bienveillante, nouvelle dénomination pour des pratiques qui demeurent dans l'exécution, les mêmes que celles de nos aïeux. C'est dans la forme, dans la communication qu'il est signifié des attentes avec une précaution importante quant aux exigences de formulations explicites, modalité inclusive et soucieuse de ne pas créer d'incertitude pour les partenaires. Les générations antérieures aux années 1990 ont connu le consentement implicite, non sans avoir préalablement négocié les actes à venir, aujourd'hui il se doit d'y avoir une permanence dans l'acquiescement des partenaires à agir dans l'instant. Nouveau protocole d'expression et de sa permanence, avec pour corollaire de s'assurer de ne pas outrepasser l'accord des participants afin de ne pas créer de traumatisme, de violence. La généralisation du questionnement permanent du consentement dans l'action interroge sur la faculté à pouvoir lâcher-prise, et cela même dans l'espace/temps de déconnexion et d'envole vers les EMC (état modifié de conscience) propres à la libération de l'orgasme de quelque genre fusse-t-il. L'enthousiasme du consentement initial doit avoir pour préalable la préoccupation des protagonistes à interroger la validité de la responsabilité de chacun à formaliser ce consentement aux actes à venir, il ne faut jamais sous-estimer la phase où il va devenir plus incertain (EMC) de pouvoir s'exprimer sans avoir à garder les pieds sur terre. Cette quadrature du cercle doit faire autant réfléchir les plus matures comme les plus jeunes, si d'un côté, les quadras et plus doivent s'approprier ces nouveaux protocoles de dialogue et de communication, il ne faut pas que les moins de quarante ans oublient qu'il n'est pas acquis d'avoir une permanence de conscience et de capacité à exprimer en toute lucidité, sa responsabilité au travers du consentement à l'action en cours. Comme pour l'ensemble des résonances #SexPo, les approches positives et enthousiastes des rencontres et relations amoureuses n'échappent pas aux opportunismes des prédateurs et prédatrices, aujourd'hui désignés "wokefishers". A vous de cerner la sincérité et l'éthique de vos correspondants. Je ne doute pas qu'il soit heureux de pouvoir mieux communiquer, exprimer de façon formelle ses actions à venir, les accompagner de paroles, de mots qui permettent une douce mélodie sensuelle. Que les "Meufs Mecs Merveilleux.ses" puissent se rencontrer et s'épanouir, c'est toute la délicatesse que je leur souhaite.
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Par : le 15/02/22
Alors qu'hier en ce Vendredi 11 février, au terme de ma pause déjeuner, ayant posé mon après-midi afin de profiter des derniers moments de soleil avant un week-end pluvieux, en bord de mer avec une amie de longue date, je reçois un message d'une amie, consœur de R. , avec laquelle nous avions prévu de nous voir en présence de son compagnon durant la semaine. M'indiquant dans un premier temps, qu'elle s'excusait pour ces nouvelles tardives, souhaitant fixer une date, et surtout s'engageant à s'y tenir dans un premier message, puis dans un second temps, découvrant la fin de ma relation avec R. . Au regard de la lecture de mes derniers textes, ou surement de ceux de ce sanctuaire, partagé avec R. , elle m'adressa un nouveau message. Partageant en retour un état, sien, vivant dans l'instant cette chute qui fut mienne quelques semaines plus tôt, d'une même violence, la matinée même. Alors que nous reprendrons nos échanges écrits plus tard, ayant entre temps improvisé une soirée avec mes collègues de travail, nous nous attèlerons à échanger, afin de savoir si nous allions mutuellement bien, de nos disponibilités de s'appeler si besoin, voir de simplement nous rencontrer depuis tout ce temps, m'indiquant son indisponibilité du dimanche, puis la mienne en retour du samedi après-midi, car devant partir sur Perpignan, mais passant non loin d'elle, lui indiquant que je pourrais me rendre disponible de 10h à 12h30, si elle l'était en retour, ce qu'elle accepta. Souffrant d'une insomnie, que j apprendrais partagée que plus tard avec cette consœur de R. que je m apprêtais à rencontrer , je me suis retrouvé a errer sur le net de 2h à 4h, jusqu'à recevoir à 3h du matin un message, de cette amie de Perpignan, m'indiquant qu'étant actuellement aux urgences, nous devions reporter notre après-midi. Après m'être rendormi quelques heures, je me suis ensuite attelé à me préparer, finalement non pour une simple matinée, mais avec l'envie de passer une journée dans cette ville que j'affectionne, ou aux alentours, prévoyant de quoi être flexible en terme d'activités, culturelles comme sportives, ayant même prévu un livre que je devais finir, et d'entamer un nouveau livre acheté récemment dans le cadre de mon ancien lien. Elle m'avait indiqué disposer d'un sac bleu/violet, afin que je puisse la reconnaitre facilement, aprés quelques difficultés à me garer, et ayant une dizaine de minutes de retard, bien loin de mes habitudes, je lui fis face, nous saluant mutuellement, d'un check du poing. Nous nous sommes ensuite dirigés dans une brûlerie, choisie par ses soins, afin de faire connaissance, mais surtout de partager mutuellement et débriefer nos événements de vies récents de vive voix, de jauger nos états. Je me suis employé à la laissé s'exprimer dans un premier temps, ayant été aussi surpris de ce changement soudain de situation, comme elle su l'être me concernant, m'indiquant la veille encore qu'elle était impatiente de me rencontrer avec ma "protégée", ce qui me toucha profondément comme attention respectueuse. C'est ainsi qu'elle su me partager son histoire, ses singularités, celle qu'elle fut, celle qu'elle est devenu, et celle qu'elle aspire à devenir, un jour. Ces échanges furent cordiaux, neutre, partageant mutuellement nos deux histoires récentes, lui partageant en retour la construction de mon lien avec R. , de mes sentiments à son égard, du mal mien qui m'avait rongé depuis mi-janvier devant son indifférence, de ma chute, cette même chute que j'avais vécu seul, isolé de R. , comme abandonné. Elle vivait à présent cette même situation, c'est la que je commença à comprendre, cette singularité qui était sienne, et que nous partagions, de cette dévotion, à l'égard de ceux que nous choisissons d'aimer, souvent trop intensément. C'est alors que je su l'informer que j'avais une bonne et une mauvaise nouvelle, la mauvaise étant que je ne partais plus sur Perpignan, mais la bonne étant que j'étais en conséquence disponible toute la journée, elle même m'ayant indiquée la veille qu'elle était disponible toute la journée, donc que notre rencontre dépendrait de mes disponibilités. Avant de sortir de ce lieu, nous avons pu échanger par hasard d'Urbex, c'est même elle qui su amener le sujet, me trahissant par un sourire, m'indiquant qu'elle connaissait des lieux, bien que n'en ayant jamais explorés, et pourtant elle était déjà au fait d'un certain nombre de lieu d'exploration, n'ayant simplement jamais trouvé de partenaire pour cela, c'est ainsi que d'un check, je lui proposa d'être celui-ci, son partenaire d'urbex, ce qui annonce de riches journées à venir, d'exploration, mutuellement déterminés dans nos paroles. C'est ainsi que nous avons pris le chemin du centre ville à pied, se proposant de déjeuner ensemble, car étant déjà l'heure du déjeuner, lui demandant si elle avait de bonnes adresses de restaurant. Nous nous sommes retrouvé dans un restaurant cozy, aux plats gouteux et soignés, nous livrant d'avantage l'un à l'autre, retrouvant un naturel plus sincère, et surtout, la légèreté de rires décomplexés. A ce moment, je pris conscience qu'elle ne me regardait dans les yeux que de manières sporadiques, n'osant soutenir un regard, sans que je ne sache pourquoi, mais qui me surpris, était ce une forme de timidité, de gêne, d'un conditionnement issu d'une précédente relation, je ne saurais le dire. Nos échanges furent à nouveau centrés sur nos deux dernières relations, nous retrouvant mutuellement dans la manière de construire celle-ci, avec intensité, avec passion, dans des fonctions naturellement différentes. Ce fut tellement agréable pour moi, pour une fois, de ne pas me sentir différent dans mon approche d'une relation de couple, car de mes amis autour de moi, je ne me sentais guère un extraterrestre dans mon approche d'une relation de couple, d'un lien, et pourtant aux yeux de R. , j'avais senti un réel déphasage depuis ces derniers mois, m'amenant à penser que j'étais surement différent. Ce que m'a appris ce dialogue, c'est que nous sommes tous des individus, des êtres aimants, et pensants, nourri de leurs individualité, mais que parmi celles-ci, il y a des liens qui se créent, des aspirations qui se retrouvent, des philosophies que l'on se peut, que l'on se veut, de partager avec d'autres, et dont il ne faut se priver, mais continuer d'y croire, car cela existe, nul n'est seul, il ne l'est seulement le temps de trouver une personne avec laquelle il partage les mêmes croyances, les mêmes convictions, les mêmes aspirations. Ce qui fut stimulant pour moi dans ces échanges, c'est qu'il eu tout un ensemble de croyances, auxquels je n'adhère pas nécessairement, mais riches d'enseignements philosophiques, et desquels je me retrouve curieux, qu'il y a tout un univers dont je n'ai pas ma maitrise, mais que je sais existant, et pour lequel je souhaite enrichir ma compréhension. Après ce moment, nous nous sommes employés à bouger la voiture, afin de rejoindre les falaises en bord de mer, et d'aller faire notre digestion allongés sur un rocher, ayant prévu un plaid pour l'occasion, à quelques mètres de la mer, d'un moment apaisant, ressourçant, en plein soleil, d'un vent léger, se livrant davantage l'un à l'autre sur nos cheminements de vie, de nos relations, de notre histoire. Le soleil se faisant distant, commençant tout deux a ressentir le froid, je lui proposa du thé que j'avais prévu le matin même dans une Thermos, qu'elle refusa, n'ayant pas eu le temps de déjeuner. Puis, une idée émergea, de celle d'une photo, témoin de ce moment de paix, de sérénité, au bord de l'eau. Ce qui fut amusant, c'est que j'avais senti en elle une femme intrépide, puis lorsque je sauta pour rejoindre cette dernière grosse pierre avant la mer, sautant un espace certain au dessus de la mer, j'ai senti que celle-ci était moins en confiance, lui proposant ma main afin de l'aider, mais elle su s'en sortir seule. Ce moment fut bref, mais su bien nous faire rire, appréciant tout deux le résultat, nous employant à repartir à la voiture, afin de rejoindre le point haut de la ville, profitant d'un point de vue, auquel je ne m'étais pas rendu depuis 4 ans, c'est la que je fus content d'avoir une voiture puissante, car j'avais connu la montée de ces pentes, dans un Clio peu puissante, hésitante dans son ascension. Au sommet de ce lieu, j'ai découvert une partenaire randonneuse, disposant d'un vrai rythme de marche, malgré une cheville hyperlaxe, curieuse de découvrir le monde, aspirant au voyage. Nous étant posé ensuite chacun sur une pierre, profitant d'un très beau point de vue sur la mer, ainsi que sur l'arrière pays, nous nous sommes davantage livrés, partageant nos constructions mentales issus de notre enfance, découvrant des points communs, lui faisant le témoignage de ma sensibilité en parlant de celle-ci, qu'elle su accueillir avec respect et douceur. J'initia une question sur ces convictions politiques, ce qui m'amusa grandement car en exposant les miennes, me revendiquant d'une autre orientation, nous avons pris conscience que nous avions au final les mêmes convictions, d'offrir aux autres, de volonté de bénévolats, etc.. Elle su lâcher par erreur son prénom, s'en surprenant, lui lâchant spontanément le mien, soulignant le nombre fini de personne connaissant celui-ci, m'indiquant que si on lui avait demandé de quel nom je répondais, elle aurait dit celui ci, d'un moment étonnant, partagé. Je su également lui partager avec une vive émotion, ce que j'avais construit pour R. , au vue ce qu'elle représentait profondément pour moi, de la manière dont je m'étais lié à elle, de nos engagements, sans qu'elle n'en prenne la mesure, conscient au fond de moi, qu'elle était la bonne, et m'étant investi en conséquence, sans me protéger, ayant tombé de nombreuses barrières. Le point de vue me rappela un restaurant de fruit de mer trés connu se trouvant au loin, lui faisant part, m'indiquant qu'elle le connaissait de nom, sans toutefois sy être déjà rendu. Nous nous sommes ensuite employés à faire le tour des magasins de kite-surf, étant personnellement à la recherche d'une paire de lunette technique particulière, sans succès, mais l'occasion d'échanger d'autres sujets, de sortir du cadre, et des raisons de notre rencontre. Ce qui fut saisissant, c'est le naturel de cette journée jusqu'à présent se baladant, profitant simplement, ne sachant l'heure d'avant ou nous irions l'heure d'après, mais semblant partager une sensation, de celle de continuer ensemble à dérouler cette journée, ne sachant, ni ou, ni comment. C'est alors que reprenant ces mots plus tôt, je lui fis la proposition de partager ensemble le diner, telle une soirée "Anti Saint Valentin", ayant tout deux subis récemment, ou très récemment, la fin de nos liens, si intenses furent ils, qu'elle accepta avec joie. Après le sport, il manquait la culture, qu'à cela ne tienne, elle me demanda si je préférais allez dans une galerie d'art, ou un musée, je choisi le musée, elle m'y guida. Une anecdote qui m'amusa, et à laquelle je m'étais employé plus tôt de lui dire d'en profiter, car je ne suis pas Homme à me faire guider, mais plutôt à initier des activités, des journées, après avoir écouté les demandes et desiderata de l'autre, afin de le surprendre, en intégrant des choses partagés plus tôt. Je suis Homme de surprise, rien n'égal la joie d'un sourire profond et sincère, d'un remerciement, lorsque l'on surprend ami ou partenaire. A ce sujet, nous surent nous rejoindre, aimant tout deux surprendre l'autre, partageant mutuellement nos expériences de vies passés sur le sujet, comme récente. Apres un passage dans ce musée, ou j'ai pris conscience que j'avais des cruelles lacunes en termes d'arts, alors que pourtant les musées, vernissages, expositions, étaient une habitude pour moi par le passé, mais surtout en terme de connaissance de nom de peintre, d'artistes, nous sûmes être saisie par un tableau d'un artiste chinois, rappelant fortement la pratique du shibari. Nous avons ensuite repris la direction de la mer, sous une pluie battante, enchainant les situations d'aquaplaning, mais bien plus loin cette fois-ci, nous avançant du restaurant, afin de marcher, la nuit tombant au bord de l'eau, sur la plage, d'une seconde photo dont elle saura se saisir, née de l'union de nos idées, mutuellement amusés. Après avoir pris le temps de discuter sur cette plage en marchant pour la première fois de shibari, une discipline affectionnée par celle-ci, n'en ayant connu que les prémisses, et connaissant ma pratique, ma discipline dans l'exercice de celle-ci, se rendant compte mutuellement que nous partagions les mêmes pré-requis à celui-ci, à savoir la réalisation dans le cadre d'un lien, établi, et non au moyen de modèle, ou de simple performeur encordeur. Je suis d'ailleurs lui rappeler la douleur lié à ma perte de R. , car nous apprécions tout deux cette discipline, ayant joué pour nous un rôle de symbole, de socle, dés notre première rencontre. Elle me confia alors n'avoir jamais eu en main de corde, ou plutot si, mais uniquement des cordes liées au bondage, et non des cordes naturelles en jute ou chanvre, associées à la pratique du shibari, me questionnant sur leurs sensations au toucher. La nuit commençant sérieusement à tomber, nulle lune nous eclairant, nous avons pris le chemin de la voiture. Ouvrant le coffre afin de ranger ma veste, je lui demanda alors si elle me faisait confiance, elle acquiesça. Lui demandant de fermer les yeux, de tendre les mains a plats, puis je lui sorti une corde de 8m, savamment rangée, dans le creux de sa main, prenant son autre main afin de refermer celle-ci sur cette corde, afin qu'elle se concentre sur la sensation du toucher, me demandant ensuite si elle pouvait ouvrir les yeux, ce que j accepta. Elle fut saisie de leur douceur, de cordes faites avec un brin de lin, possédée depuis 2 ans, et exceptionnellement agréable, de qualités supérieurs importées du Japon, par un couple d'encordeur. Je m'employa ensuite à lui expliquer les différents nœuds terminaux sur celles-ci, leurs avantages, et inconvénients. Nous avons ensuite pris la directions du restaurant, y arrivant 15 min en avance, retournant dans la voiture afin de discuter au chaud, un nouveau moment ou je fus saisie par le naturel de nos échanges, la fluidité, et la douceur émanant de nos paroles, la simplicité dans le fait de confronter nos idées, nos vécus, d'une paix mutuellement rarement ressentie. Le diner qui suivi fut amusant, nourri d'attentions mutuelles, de sourires, de rires, de ces moments d'innocences dont nous avions cruellement besoin, devant la rudesse de nos vies récentes, nous en nourrissant, partageant mutuellement ce sentiment de profonde fluidité et sérénité. De ce diner d' "Anti Saint Valentin" savouré au Champagne, lui offrant un présent lors du dessert dont elle se saisira, d'une attention qui me touchera le soir même, que je découvrirais à mon retour à mon domicile. D'une anecdote amusante alors que je l'attendais dans la voiture, me cherchant à la sortie des toilettes, la gérante lui indiquant "Votre mari est parti", nous en rirerons a grande voix une fois celle-ci dans la voiture. Prenant ensuite la direction de son domicile afin que je la dépose, sans même lui en faire la demande, de retour dans sa ville, je lui indiqua qu'il me semblait que non loin, il y avait un parking, afin de s'y garer pour échanger quelques mots, avec vue sur la mer. Elle m indiqua alors que nous étions proche de la plage dont elle m'avait parlée le matin même. Prenant mon sac a dos, lui demandant si elle souhaitait des gants, ainsi qu'un coupe vent, je lui prêta des habits miens afin qu'elle n'est pas froid, devant le vent et l humidité ambiante. C'est ainsi que nous arrivâmes en ce lieu, dont elle me confia n'avoir jamais partagé avec personne. Celui ci était profondément apaisant, l'eau se voulant mon élément, profitant du son des vagues, s'y reposant, surplombant la mer d'une roche à 5m du niveau de la mer, lui proposant du thé encore chaud. C'est en ces lieux, qu'au terme d'une demande mienne, elle synchronisa l'heure de ma montre, d'un symbole dont je n'arrivais pas à me détacher, et dont seule une consœur de R., bienveillante, respectueuse, et de confiance, pouvait m'aider à refermer ce qui fut jadis ce sanctuaire, construit d'une passion et d'un amour toujours sans égal. C'est au terme de ce moment, émouvant, retrouvant enfin la paix, l'envie de respirer, ma serenité, perdue il y a plus d'un mois, que je ramena celle-ci chez elle, la remerciant sincèrement pour cette journée, m'en remerciant en retour. Depuis toutes ces années dans ce monde, je sais reconnaitre au terme d'une rencontre, d'un confrère, d'une consœur de R. , lorsque l'on va se suivre avec des personnes dans le temps, devant le caractère précieux, le respect, la bienveillance de ce qu'elles sont. Cette personne est forgée de cela, me laissant ainsi curieux de découvrir ce qu'elle va reconstruire, fort de cette expérience de vie, et ce qu'elle va devenir, dans les mois, et années futures. Oni. Sons : - 25 Ans, Ben Mazué - Moins Joli, Iliona - Depuis toi (oh oh), Céphaz - Jusqu'ici tout va bien, Clou - Mélancolie F.C. , Hervé
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Par : le 03/03/22
Je suis debout, face au soumis de Maîtresse Rachelle. Les Reines de la soirée sont assises autour de nous et ont fait silence. Ennia et la soumise s'activent pour remplir les verres vides. Je ne sais pourquoi, mais cela me soulage qu'Ennia ait autre chose à faire que d'assister à mon supplice. Je me sens meurtri, ce soir. Je ne me l'explique pas. Particulièrement humilié, comme s'il restait en moi une part de mâle, fier, dominant. Une part qui refuse encore son état, sa soumission. Et cette part masculine rebute à donner du plaisir à un homme, à devenir sa femelle. Je croyais cette part effacée, à jamais. Enterrée sous le plaisir d'obéir, de servir mes Déesses, de vivre mes fantasmes aussi, aussi loin que possible. Mais ce soir, cette part se réveille et Maîtresse Caroline le perçoit. Je ne sais comment. Peut-être possède t-elle un sixième sens ou bien me connaît-elle bien mieux que je ne me connais. Ma divine Maîtresse se lève, empoigne ma cage de chasteté et me tire vers mon "amant" avant de me murmurer à l'oreille "excite moi, je veux être fière de toi ma chienne... laisse une fois de plus la femelle s'exprimer, se libérer... je sais qu'elle est en toi. Et je veux la voir se déchaîner". Ses mots ont un effet immédiat. Je me sens libéré, libre d'être ce que ma Reine désire. Une femelle amoureuse, avide de plaisir, avide de se donner, avide de se sentir un instrument de plaisir pour le mâle qui me fait face. La honte que je ressentais s'évanoui. Je sais qu'Ennia s'est agenouillée aux pieds de Maîtresse Caroline et qu'elle me regarde. Je sais qu'elle sera fière elle aussi. Je sais que me voir me donner, être prise par ce soumis va la rendre folle de désir. Et je me sens protégé derrière ma tenue de latex, ma cagoule qui me rend anonyme et m'affranchit de devoir assumer à visage découvert. Cette sensation de protection achève de briser mes barrières, mes derniers tabous. Maîtresse Rachelle se lève à son tour et vient murmurer à l'oreille de son serviteur "Baise la, c'est ta pute, ton esclave sexuelle. Amuse-toi... et amuse-nous !" Mon mâle m'attire à lui et me plaque contre son torse. Je sens sa queue, dure, contre mon ventre. Sa bouche vient à rencontre de la mienne et sa langue ouvre mes lèvres. Je lui rends son baiser, profond, et nous nous embrassons à pleine bouche. Ses mains pétrissent mes fesses, les ouvrent, un doigt vient caresser mon anneau. Je caresse son corps, comme je ne l'ai jamais encore fait avec un homme. Je lui offre ma bouche sans retenue, ma langue, je l'embrasse dans le cou, je lèche... ma bouche descend sur ses tétons et mon mâle semble apprécier ma caresse. Il m'encourage même. "hmmmm vas-y, occupe toi de me seins j'adore ça... montre moi que tu en as envie...je vais te baiser, te faire hurler ma petite pute...". Je continue ma descente, embrasse, lèche son ventre plat et musclé, sans cesser de le regarder. Je tombe à genoux et mon regard se fixe sur sa hampe. Grosse, dure... je l'avoue, j'ai envie de cette queue. Envie de lui donner du plaisir, de la sentir vibrer sous mes doigts, sous ma langue. Envie qu'elle me prenne aussi. Oui, en cet instant, je suis une femelle amoureuse, dévouée au plaisir de son mâle. Baisers le long de sa hampe, effleurements de mes lèvres sur son gland, mes doigts qui l'enserrent doucement, caressent ses couilles... j'entends mes Maîtresses commenter, sans vraiment comprendre leurs mots, je les entends applaudir et rire. Je suis ailleurs, dans un autre monde, où seul le plaisir et la jouissance de la queue qui coulisse entre mes lèvres m'importe. La jouissance de mon mâle. Celui-ci a posé une main sur ma nuque, et me presse contre lui. Il me pilonne de plus en plus fort, s'enfonçant au maximum ce qui m'arrache des hauts le coeur mais semble beaucoup faire rire mes Déesses qui l'encouragent : "Vas-y, gave le bien... baise lui la bouche plus fort... allez la chienne, avale-le...". J'ai les yeux noyés de larmes, et je ne suis plus qu'un instrument de plaisir, totalement déshumanisé. J'avais envie de prendre mon temps, de montrer mon désir de faire jouir cette queue, lui montrer ma dévotion de femelle amoureuse. J'avais juste oubliée que je suis sa femelle, sa soumise, son esclave... et que lui est mon Dominant. Et il est déterminé à me le faire sentir. Il se retire de ma bouche et me gifle "Petite pute, c'est tout ce que tu sais faire ???" Je ressens une profonde humiliation, incontrôlable. Mais je n'ai pas le temps de m'y appesantir. Lécher ses couilles, sucer, le masturber, le sentir de nouveau pilonner le fond de ma gorge... le temps n'existe plus. Il quitte ma bouche pour me forcer de nouveau à l'embrasser, pendant qu'il claque mon cul et m'ouvre avec ses doigts, sans aucun ménagement. Il me retourne et me pousse à quatre pattes avant de s'enfoncer d'un coup dans mes reins ce qui m'arrache un hurlement, aussitôt puni par une fessée musclée. Je le sens se retirer plus replonger en moi, m'ouvrir. Mes Maîtresses rythment ses coups de reins en tapant dans leurs mains. Je subis ses assauts, sans aucun plaisir. Je ne suis qu'un objet, un instrument qu'on utilise. Position différente, pénétration brutale, sa langue dans ma bouche, ses seins sous ma langue. Puis mon mâle s'allonge et m'ordonne de venir m'empaler sur sa hampe. Je me sens vulnérable à le chevaucher ainsi. D'ailleurs je le suis. Et Maîtresse Christelle ne se prive de jouer avec sa cravache sur mes reins. Je gémis de douleur à chaque coup, mais je me surprends aussi à gémir de plaisir en m'empalant sur cette queue toujours aussi dure et grosse. Maîtresse Rachelle a dû lui faire prendre du viagra pour qu'il soit aussi endurant. Je me sens observé, totalement nu malgré ma peau de latex rose. Je traverse ce moment comme une épreuve supplémentaire, presque un défi que je dois relever pour l'honneur de Maîtresse Caroline. Je veux qu'elle soit fière, et je me lâche totalement. Le rythme s'accélère, et mes gémissements, mes suppliques de plaisir redoublent. Je stimule mon amant pour qu'il me baise encore plus fort...Je ressens son plaisir qui monte, sa queue qui vibre de désir.. ses halètements me grisent. Il est prêt à jouir, je le sens. Sa Maîtresse aussi le sait. "Retire toi, je veux que tu te vides dans sa bouche, que ta petite salope puisse te déguster... nourris la ! " Je suis à genoux. Mon mâle se masturbe frénétiquement pendant que je lèche ses couilles. Râles de plaisir, langue sortie, il se vide dans ma bouche, me nourrit de son fluide, épais, abondant. Mes Maîtresses se sont levées et nous entourent. Maîtresse Caroline s'adresse à moi : "N'avale pas ! Garde le bien en bouche.... Ennia ma pute, approche ! Un nectar pareil, ça se partage ! Allez, on déguste !" J'échange un long baiser gluant avec mon amour, nous jouons avec son sperme, elle l'aspire dans sa bouche avec de le faire de nouveau couler sur ma langue puis de m'embrasser profondément. Je presse son corps contre moi. Enfin, enfin je peux de nouveau la prendre dans mes bras, caresser ses courbes, me nourrir de sa chaleur. Elle me fait tout oublier. Comme elle l'a toujours fait. Dans ses bras plus rien ne peut m'atteindre. J'y suis heureux, simplement. Nous jouons ainsi de longues minutes, puis nous nettoyons la hampe de mon mâle, toujours dressée. Sa jouissance ne l'a pas fait débander et Maîtresse Caroline a encore envie de jouer... "Puisque tu bandes encore, tu peux encore baiser. Mon autre pute aime la queue elle aussi, tu vas voir ! Et elle adore être enculée ! Vas-y, fais la souffrir un peu... ça m'excite !" "Toi viens là, j'ai envie". C'est Maîtresse Chloé qui a parlé. Elle plaque ma bouche contre son sexe et ne me donne qu'un ordre : "Avale !" Et elle se soulage dans ma bouche. Son champagne est abondant, et je manque de m'étouffer. J'avale comme je le peux, en laissant une partie s'écouler sur moi. "Tiens, moi aussi j'ai envie !" Maîtresse Christelle prend aussitôt sa place pour continuer à m'abreuver. Je n'arrive plus à avaler. Maîtresse Sophie s'est approchée et patiente jusqu'à ce que Maîtresse Christelle est fini de se soulager. "Moi aussi j'ai envie.... mais de jouir ! Ce spectacle m'a fait mouiller comme une folle ! Allonge toi le chien !" Je m'exécute et Maîtresse Sophie vient aussitôt s'asseoir sur mon visage. Elle coule littéralement et se frotte sans ménagement sur ma bouche. Je lèche, aspire, respire son parfum, goûte son divin nectar. Elle jouit rapidement, remplacée aussitôt par Maîtresse Céline. "Moi aussi je veux jouir ! Allez, on lèche bien sa Maîtresse !" La tête enserrée entre les cuisses de Maîtresse Sophie, j'entends vaguement des gémissements. Plus de douleur que de plaisir. Et des voix qui haranguent : "défonce-la, fais rougir son cul, encule-la plus fort, fais-la hurler !" Maîtresse Cécile met plus de temps à jouir. Elle a envie de faire durer le jeu du plaisir. M'ordonne de me consacrer à son anneau, avant de m'offrir à nouveau son calice délicieux, puis de m'abreuver de sa liqueur. Je sens des mains qui me redressent, et je suis à genoux. Devant mes yeux, mon amour se fait prendre, violemment. La queue du soumis enfoncée dans sa bouche, et Maîtresse Rachelle, harnachée d'un énorme god-ceinture, ouvrant ses reins au rythme de la cravache qui vient frapper le cul d'Ennia. Je vois les marques rouges qui se croisent. J'entends les cris d'Ennia, étouffés par la colonne de chair qui la bâillonne. J'entends le cri de libération, de jouissance du mâle qui se vide dans sa bouche. Et le god qui se retire de ses reins. Mon amour s'effondre au sol, ravagée. Je ne sais si c'est de douleur ou de plaisir. Mais le doute ne subsiste pas longtemps. Le sourire de bonheur qui irradie son visage et son regard qui accroche le mien répondent à mon interrogation. Je l'aime. Et ce soir, nous sommes fiancés.
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Par : le 14/04/22
Cela fait un peu plus d’une semaine que Gaby a découvert le site Web de Max et ses histoires. Après avoir lu ce premier qui semblait s’être inspiré d’elle, elle en a lu beaucoup d’autres. Chacune a entraîné la même extase chaleureuse et écrasante car elle ne pouvait s’empêcher de se masturber devant les fantasmes pervers et bien écrits de Max. Gaby ne s’était jamais considérée comme coquine auparavant, elle n’avait pas accordé plus qu’une pensée passagère à de tels désirs. Mais au cours de la dernière semaine, elle avait été incapable de penser au sexe sans que de tels fantasmes s’immiscent et sa libido avait explosé, ce qui signifiait qu’elle jouait avec elle-même presque deux fois plus souvent que d’habitude. Même ses rêves n’avaient pas été sûrs. Gaby était célibataire depuis assez longtemps et elle commençait à voir que cela devait changer. En d’autres termes, elle avait besoin de s’envoyer en l’air. Maintenant, Gaby n’est pas le genre de fille qui va dans un club juste pour rencontrer quelqu’un et elle n’aime pas l’idée d’un copain de baise.  Les expériences sexuelles de Gaby sont toujours allées de pair avec une relation émotionnelle forte.  Le problème est qu’il n’y a personne qui a attiré son attention depuis un moment.  Sauf peut-être Max, même s’ils n’ont parlé qu’une demi-heure.  Tout ce qu’elle sait de lui, c’est qu’il écrit des histoires coquines pour le plaisir et qu’il a plusieurs années de plus qu’elle.  Gaby n’est jamais sortie avec un homme beaucoup plus âgé qu’elle, mais combiné avec ce qu’elle sait de lui, son âge semblait en fait le rendre plus intéressant pour elle.  Gaby ne l’admettrait pas elle-même, mais elle avait le béguin pour un homme qu’elle connaissait à peine.  Ce n’est que lorsque ses amis ont commencé à le remarquer, la surprenant en train de rêver et de sourire à rien, qu’elle a cédé à l’impulsion et a décidé de recontacter Max. Rencontrer à nouveau Max dans le train semblerait être un harceleur limite, pensa Gaby, alors elle décida de lui écrire un e-mail à la place, elle trouva ses coordonnées sur son site Web. Cher Max Il y a peu de temps, je vous ai rencontré dans le train et vous m’avez parlé de votre site Web.  J’ai apprécié beaucoup de vos histoires depuis. J’espère que vous ne me trouvez pas trop pressé quand je vous dis que j’aimerais vous revoir. J’aimerais connaître la personne derrière ces histoires.  Il semble être un homme très intéressant. On pourrait peut-être prendre un verre un jour?  Ce serait beaucoup plus amusant que le trajet du matin en train. Juste une rencontre décontractée bien sûr, rien de tel dans aucune de vos histoires. En attente de votre réponse avec impatience. Gaby La réponse n’est pas venue aussi rapidement que Gaby l’aurait souhaité.  En fait, il a fallu plusieurs jours avant que Max réponde et Gaby commençait à se demander si elle avait fait une erreur en le contactant.  Peut-être qu’il n’était tout simplement pas intéressé par une jeune fille inexpérimentée comme elle.  Heureusement, lorsque la réponse est venue, elle a fait disparaître ces craintes. Chère Gabrielle Pardonnez-moi de ne pas avoir répondu plus tôt, je vérifie rarement cette adresse e-mail car elle n’est utilisée que pour mon site Web et ne reçoit généralement que du spam indésirable. Votre courrier a cependant été le bienvenu. Je mettrai mon e-mail personnel et mon numéro de téléphone en bas afin que vous puissiez me contacter directement. Je dois dire que j’aimerais aussi vous revoir. Je ne sors pas souvent boire un verre, alors que diriez-vous si je vous emmènerai dîner à la place ? Je suis un peu démodé comme ça. Je vais tout vous dire sur moi et à votre tour vous pourrez me dire laquelle de mes histoires vous a le plus plu. Et le week-end prochain, êtes-vous libre vendredi ? Max Quelques autres textos allaient et venaient et Gaby avait un rendez-vous ce vendredi. Elle était plus nerveuse que d’habitude, c’était le premier rendez-vous qu’elle avait avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas comme amie auparavant. Max arrivait pour la chercher à tout moment pendant qu’elle était encore en train de choisir sa tenue. Elle avait une idée de ce qu’il aimait en lisant ses histoires. Une robe était le choix évident, quelque chose de court qui mettrait en valeur ses longues jambes, combiné avec des bas pour qu’ils attirent le regard tout en étant décemment couverts. Elle a opté pour une robe bleue à la fin, bien ajustée autour des hanches tout en s’évasant sur le haut lacé de ses bas. Les strings qui sillonnaient son décolleté lui donnaient une belle touche presque coquine. Les bas resteraient en place tout seuls, mais Gaby a déterré le porte-jarretelles qu’elle n’a jamais porté de toute façon. Ce n’était qu’un premier rendez-vous et Max ne le verrait pas, mais le caractère sexy de l’attribut lui a donné un regain de confiance. Elle portait des escarpins bleus brillants et avait juste le temps de se maquiller quand la sonnette retentit. Max avait fière allure, de ses chaussures noires brillantes et de son pantalon à rayures à sa chemise blanche propre et sa cravate bleu vif. Cela rendit Gaby heureuse d’avoir choisi une robe. “Ma dame.” dit Max en lui offrant son bras. “Tu es absolument magnifique.” Il a dit quand Gaby l’a pris et l’a laissé la conduire à sa voiture. “Tu as l’air tout à fait ravissant toi-même.” Gaby a répondu. Elle dut réprimer un petit rire quand Max lui ouvrit la portière de la voiture ; il était trop chevaleresque mais Gaby appréciait le changement par rapport au genre de rendez-vous qu’elle avait normalement. Max n’a pas dit grand-chose pendant le trajet, se concentrant plutôt sur le trafic. C’était étrange pour Gaby que leur silence mutuel ne soit pas aussi inconfortable qu’on aurait pu s’y attendre. Le restaurant où il l’avait emmenée était le genre d’endroit qui réussissait à être chic, sans être trop cher. L’attitude de gentleman de Max est restée d’actualité alors qu’il lui ouvrait la porte et reculait sa chaise pour elle avant de s’asseoir lui-même. Il la laissa faire son propre choix dans le menu, mais passa sa commande au serveur lui-même. Il a fait tout cela avec un sourire qui signifiait qu’il ne pensait pas qu’elle ne pouvait pas le faire elle-même, mais parce qu’il voulait le faire pour elle. Lorsque les rafraîchissements sont arrivés et qu’ils ont attendu que leurs commandes arrivent, ils ont parlé de travail, de famille et de loisirs. Max a répondu librement à ses questions et semblait également intéressé par elle. Il n’a jamais mentionné ses histoires, malgré ce qu’il avait dit dans son e-mail. Quand Gaby lui a posé des questions à ce sujet, il a dit qu’il ne faisait que la taquiner et qu’ils ne fourniraient pas de sujet approprié lors d’un premier rendez-vous. À la fin de la soirée, Max l’a ramenée à la maison et l’a rejointe devant la porte d’entrée. “J’ai passé un bon moment.” Il a dit. “J’espère que tu ne t’ennuyais pas avec un vieil homme comme moi.” Gaby sourit en tournant les clés dans la serrure et le regarda par-dessus son épaule. “Bien sûr que non.” Dit-elle. “C’était le meilleur rendez-vous que j’ai eu depuis des années.” Elle se retourna et lui sourit. «Malgré, tu n’es pas si vieux, tu as quoi? Huit, neuf ans sur moi? Max a ri. “Ce serait à peu près exact.” Il semblait hésiter à partir. Ne sachant pas quoi dire elle-même, Gaby se tenait devant la porte ouverte. Ils n’avaient pas parlé de quoi que ce soit de sexuel ou coquin de toute la nuit, mais un baiser à la fin d’un premier rendez-vous ne serait pas inapproprié, n’est-ce pas ? Au lieu de cela, pour couvrir son hésitation, elle lui a demandé : « Tu veux entrer prendre un café ? Elle rougit profondément en réalisant ce qu’elle venait de dire. Inviter un homme à prendre un café signifiait généralement quelque chose de très différent. “Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée.” Max a répondu, arrivant à la même conclusion. “Juste du café.” dit Gaby. “Je promets.” Après avoir montré son rendez-vous au salon, Gaby se retira dans la salle de bain pour se rafraîchir. Elle était soudainement nerveuse d’avoir un homme chez elle. L’insistance de Max pour qu’ils aient un vrai premier rendez-vous venait d’augmenter l’excitation qu’elle ressentait. En ne parlant pas des histoires qu’il avait écrites et qu’elle avait lues, il s’était en fait assuré qu’elles étaient tout ce à quoi elle pensait maintenant. Toutes ces fois, elle s’était touchée en pensant à lui après avoir lu une de ces histoires et maintenant il l’attendait dans son salon. Gaby n’aurait jamais eu de relations sexuelles lors d’un premier rendez-vous, mais maintenant ce principe s’effondrait. Qui a décidé ce qui était bon ou mauvais de toute façon, qui a établi ces règles ? “Max oui.” Une voix dans sa tête dit, se souvenant de ses histoires. Mais ceux-ci décrivaient également ce qui se passait lorsque quelqu’un enfreignait ces règles, et n’en avait-elle pas rêvé si souvent ces derniers temps ? Une fois sa décision prise, Gaby retourna dans son salon. Sa robe qu’elle avait laissée dans la salle de bain. Elle avait pensé à porter une chemise de nuit sexy, mais cela pouvait toujours être excusé comme se préparant pour la nuit. Maintenant, elle ne portait que ses sous-vêtements et ses chaussures ; des bas retenus par le porte-jarretelles et un ensemble de lingerie noire en dentelle. Cela ne pouvait que donner un message clair de ses attentions. Max était assis dans son canapé, paraissant incroyablement beau dans sa tenue. “Cela ne ressemble pas à tu veux juste prendre un café.” Il a dit. Gaby sourit, elle marcha droit vers lui et s’assit à califourchon sur ses genoux. “Est-ce un problème?” demanda-t-elle en rapprochant son visage de lui. “Il est.” Max a répondu. « Tu as fait une promesse, Gabrielle. Si tu ne veux pas te retrouver sur mes genoux dans une position très différente de celle-ci, tu ferais mieux de la garder. « Et si je ne veux pas le garder ? » demanda Gaby, traçant sa joue avec un doigt. Max sourit. “Alors tu découvrirais à quel point je suis sérieux.” Se mordant la lèvre, Gaby le regarda dans les yeux, puis murmura : “Ok.” Avec ce simple aveu de consentement, Max enroula ses bras autour d’elle, et avant qu’elle ne s’en rende compte, Gaby s’allongea face contre terre sur ses genoux. “Très bien.” dit-il et sa main atterrit avec une forte claque sur ses fesses. Gaby gémit, savourant la sensation de picotement qui se répandit dans son derrière. Max ne lui a cependant pas laissé beaucoup de temps pour le chérir, car la prochaine claque est arrivée peu de temps après et une autre après cela. Rapides et fermes, ils pleuvaient sur ses fesses. Gaby couina et donna un coup de pied à la douleur inattendue et à la force derrière la fessée. La perte de contrôle, la réalisation d’être réellement fessée l’ont fait paniquer et l’ont supplié d’arrêter. Lorsque la douleur s’arrêta immédiatement, Gaby fut surpris de sa soudaineté. Ses fesses piquaient, mais pas trop même si la fessée avait été plus dure qu’elle ne l’avait imaginé, du moins pour la première fois. « As-tu déjà des doutes ? » Max a demandé. “Ou es-tu prête à être une bonne fille maintenant?” Gaby rougit, “Je ne m’attendais pas à ce que tu me fesses si fort.” Elle a admis. Max plaça sa main sur ses fesses et lui caressa les joues, les serrant doucement. “Les fessées douces et sensuelles sont réservées aux bonnes filles.” Il a dit. «Pas pour ceux qui brisent leurs promesses. Mais tu n’a pas répondu à ma question. Gaby se mordit la lèvre. La douleur n’était pas si grave en fait, elle avait juste été surprise, c’est tout. “Je n’ai pas changé d’avis.” Dit-elle. “Et je ne me sens pas désolé d’avoir enlevé ma robe.” Max a levé la main. “Oh, mais tu le seras.” Les claques sont venues fort et vite. Gaby se tortilla et gémit, mais Max ne céda pas. Ses fesses rebondirent sous sa main, ses jambes battant en l’air car elle ne pouvait rien faire d’autre pour empêcher la douleur cuisante qui lui était infligée par derrière. “Ok, j’en ai assez maintenant.” Dit-elle. Mais Max n’a pas ralenti. La douleur continuait à monter alors que la couleur de ses fesses s’intensifiait. “Je serai une bonne fille.” Elle a essayé. Et “Je ne briserai plus jamais ma promesse.” Mais Max n’était pas satisfait. Ses fesses flamboyaient et ses gémissements s’étaient transformés en couinements lorsqu’elle se rappela assez de ses histoires pour savoir quoi dire. “Je suis désolé.” Elle gémit. “Je vais te donner un peu de temps pour réfléchir à ce qui vient de se passer.” dit Max alors qu’il la faisait se tenir debout dans le coin de son propre salon. “Quand tu seras prêt à en parler, viens t’asseoir avec moi.” Avec ses mains sur sa tête, Gaby se tenait dans le coin. Ses fesses étaient en feu. Tout ce qu’elle ressentait était de la douleur et de l’embarras, mais d’une certaine manière, c’était la chose la plus sexy qu’elle ait jamais faite ou qu’elle lui ait faite. Son désir pour Max était tout aussi grand, sinon plus qu’avant. Elle se sentait satisfaite, mais en même temps elle en voulait plus. Pourtant, elle a mis beaucoup de temps à réfléchir à ses sentiments avant de parler à son rendez-vous, l’homme qui l’avait fessée. “Puis-je sortir du coin maintenant?” Elle a demandé. “Bien sûr.” Max a répondu. “Viens t’asseoir ici.” Gaby le rejoignit dans le canapé, grimaçant lorsqu’elle s’assit à côté de lui. « Alors, que vient-il de se passer ? » Max lui a demandé. “J’ai été puni parce que j’ai fait quelque chose de mal.” Gaby a répondu. “Pas seulement puni.” Max a répondu. “Puni par moi.” Il a souri. “C’est quelque chose que vous devez savoir. Tant que tu agis comme une dame, je te traiterai comme telle. Mais si tu agis comme une fille, je te punirai comme telle. C’est bien sûr, si ce premier rendez-vous n’est pas notre dernier. Gaby rougit. “J’aimerais ça.” Dit-elle. “Plus de dates, je veux dire.” “Es-tu sûr?” Max a demandé avec un sourire. “Ce que tu a maintenant ne serait qu’un échauffement. Tu dois réaliser que tu ne vas pas seulement recevoir une fessée quand tu en a envie. La décision reviendra à moi et tant que nous sortirons ensemble, je serai en charge. Il fit une pause pour un moment. “Je vais te donner une fessée pour le plaisir quand tu te comportes bien, mais quand tu te conduis mal, ça va faire mal.” “Je suis sûr.” dit Gaby, effrayée d’en dire plus alors que ses désirs contradictoires se battaient dans son esprit. Max lui prit la main. « Très bien, dit-il. Ensuite, tu reviendras sur mes genoux tout de suite. Gaby se figea. “Quoi, pourquoi ?” “Je t’ai dit.” dit Max. «Ce que tu a eu avant n’était qu’un échauffement. Je pense que c’est en fait une bonne chose que tu te sois mal comporté lors de notre premier rendez-vous, au moins maintenant tu sauras dans quoi tu t’embarque. Gaby rougit, mais se laissa à nouveau tirer sur ses genoux. Si je ne peux pas supporter ça, se dit-elle, je devrais juste arrêter de fantasmer sur les fessées. “Ton mot de sécurité est rouge.” dit Max en passant ses pouces derrière sa culotte. Il n’avait pas besoin de l’expliquer davantage et Gaby se promit qu’elle n’en aurait pas besoin. Pourtant, elle était contente de l’avoir quand même. Max baissa lentement sa culotte, révélant ses fesses nues et rouges, encadrées par ses bas et son porte-jarretelles. L’air était frais contre sa peau et la zone humide entre ses jambes. Son excitation était évidente pour Max, mais la sienne l’était aussi car elle le sentait allongé sur ses genoux. Gaby se rappela immédiatement à quel point cette fessée aurait pu être amusante, si seulement elle avait été une gentille fille. Au lieu des touchers doux et taquins et des claques douces, Max l’a fessée fort. La douleur dans ses fesses a été renouvelée alors que la main de Max se connectait à sa peau maintenant nue. Gaby donna des coups de pied dans ses jambes, gémit et se tortilla alors qu’elle ne cachait pas son inconfort. Le contraste entre la fessée sensuelle imaginée et la douleur réelle a fait comprendre qu’elle était punie. Avec la douleur brûlante et piquante est venu un sentiment de honte. Honte pour ses actions, non seulement pour avoir rompu sa promesse, mais pour son comportement inapproprié, montrant sans vergogne sa quasi-nudité à l’homme qu’elle connaissait à peine, cédant à ses désirs lors de ce qui n’était que leur premier rendez-vous. Avec la honte vinrent les larmes, elle les sentit couler sur ses joues. Pourtant, elle savait qu’elle était assez forte pour supporter ça, peu importe à quel point ça faisait mal ou à quel point elle couinait. Elle pouvait prouver, non seulement à elle-même, mais aussi à Max, qu’elle était une femme assez forte pour accepter sa punition. Les larmes sont devenues un insigne d’honneur, des signes que la punition a fonctionné et son acceptation qu’elle ne méritait rien de moins. Cette fois, elle n’a pas supplié Max d’arrêter, mais elle n’a pas pu s’empêcher de promettre qu’elle serait une bonne fille, jurant de ne plus jamais recommencer. Elle sanglotait et gémissait, criait et hurlait quand Max la frappait sans relâche en rouge, palpitant derrière. Il a fallu un certain temps à Gaby pour réaliser que l’épreuve était terminée. Elle était allongée sur les genoux de Max, sa main massait doucement ses fesses douloureuses, la douleur ne diminuait pas malgré son toucher doux. Quand elle réalisa finalement qu’il n’y avait plus de gifles et que ses sanglots cessèrent, elle regarda par-dessus son épaule son bourreau. “Bonne fille.” Il a dit. “Tu as vraiment bien fait.” Gaby rougit. Elle avait réussi, elle avait prouvé qu’elle en était capable, qu’elle pouvait accepter sa punition. En fait, elle se sentait bien, merveilleusement même. Max la laissa se lever et la serra contre lui. Gaby ne s’était jamais sentie aussi pardonnée pour quelque chose qu’elle avait fait de mal. “Alors, tu penses que tu pourrais continuer à sortir avec quelqu’un comme moi, sachant le risque que tu courrais ?” Max lui a demandé. Gaby sourit en le regardant, elle n’avait aucun doute. “Ce ne serait pas un risque”, a-t-elle déclaré. “Si tu le veux.” Max sourit mais haussa un sourcil. « Voulais-tu être puni ? Il a demandé. Gaby a ri. “Je ne me suis pas mal comporté pour que tu puisse me punir.” Elle a expliqué. « Et je ne vais pas me conduire mal intentionnellement. Mais quand je me conduis mal, je veux que tu me punisses. Soudain, les bras de Max l’entourèrent et l’attirèrent contre lui, ses lèvres pressées contre les siennes et sa langue glissa dans sa bouche alors qu’il l’embrassait profondément. “Un baiser au premier rendez-vous devrait être acceptable.” Il a dit. Gaby laissa Max la tenir jusqu’à ce qu’il rompe leur étreinte, craignant qu’elle n’aille encore trop loin et le laissant ainsi prendre les devants à la place. Quand il a lâché prise, elle aspirait à plus, mais s’est sentie satisfaite de lui céder le contrôle. “Tu ferais mieux d’aller te rafraîchir.” dit Max. Gaby ramassa sa culotte en descendant du canapé. Elle les avait perdus quelque temps en donnant des coups de pied et était soudainement très consciente de sa nudité. Malgré tout son comportement chevaleresque, Max ne détourna pas les yeux alors qu’elle contournait le canapé et se dirigeait vers la salle de bain. Une fois seul, Gaby soupira profondément. Dans le miroir, elle pouvait voir que son maquillage avait laissé des traces sombres sur ses joues, il était étrange que ces signes d’inconfort l’excitaient énormément. Elle passa une brosse dans ses cheveux et attrapa une robe de chambre. Elle a laissé sa culotte car elle était trop serrée contre ses fesses douloureuses et piquantes. Elle lava son visage en dernier, profitant le plus longtemps possible de la vue de ses joues tachées de larmes. Quand elle eut l’air fraîche et propre, la seule preuve de sa récente punition – un bas rouge vif – caché sous la robe, elle retourna vers Max. Gaby passa devant la cuisine la première, gagnant du temps en préparant le café qu'elle avait promis avant de devoir s'asseoir à nouveau sur son pauvre derrière. Max sourit alors qu'elle lui offrait une tasse et sourit encore plus profondément lorsqu'elle se tortilla doucement en s'asseyant. « Puis-je poser des questions ? » Elle a demandé. "Bien sûr." Max a répondu. "Si nous continuons à sortir ensemble, quelles choses dois-je garder à l'esprit ? Quel genre de comportement me causera des ennuis ? » Max sourit. "Je pense que ce serait beaucoup plus amusant si je ne te le disais pas, mais laisse-toi le découvrir par toi-même." Gaby rougit. "Mais je suis sûr que si vous utilisez votre bon sens et faites de votre mieux pour vous comporter comme une dame, vous n'aurez aucun problème. Si vous avez besoin de plus que cela, je vous suggère de lire d'autres de mes histoires. Gabt sourit. En fait, elle aimait qu'il ne lui ait pas fixé de règles, cela montrait qu'il la respectait suffisamment pour s'attendre à ce qu'elle sache ce qui était bien et ce qui était mal. Cela lui laissait aussi l'occasion, bien sûr, de lui donner une nouvelle fessée. "A quel moment, pensez-vous, est-il approprié pour une fille de demander à son rendez-vous de la rejoindre dans sa chambre?" Elle a posé sa question suivante. "Normalement, j'attendrais au moins le troisième rendez-vous." Max a répondu. "Mais dans les relations, vous devez parfois faire des compromis, alors pour vous, je serais prêt à laisser faire le second." "J'aimerais ça." dit Gaby. Elle rougit, car Max donnait l'impression qu'il lui rendait service, alors qu'elle était sûre qu'il la désirait autant qu'elle le désirait. "Dans ce cas, j'attends avec impatience notre prochain rendez-vous." dit Max. "Mais peut-être que pour ce soir, il vaut mieux que je parte." Gaby ne voulait pas qu'il parte, mais la douleur cuisante dans ses fesses l'a encouragée à être une bonne fille et à accepter sa décision. Elle le suivit jusqu'à la porte et l'embrassa une dernière fois. "Ne tardez pas à me demander à ce deuxième rendez-vous." Dit-elle. "Je suis curieux de savoir à quoi ressemble une bonne fille fessée."
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Par : le 29/04/22
La rencontre Quand mes yeux vous ont enfin croisés Je me suis senti happé , aspiré par VOUS Ce sourire restera a jamais gravé A la fois joyeux excité et fou Cette scene, je me la repasse depuis hier Sans que je puisse l'oter de ma tete VOUS sentir ainsi vous toute fiere Comme si m'accueuillir etait deja une fete Pour moi , ce serai une decouverte Enfin entrer dans son univers Sans chichis , ni grande maniere La porte de mon ame grand ouverte Naturelle et sensuelle Juste ELLE
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Par : le 01/08/22
Sandra lui dit : — Je suis un peu surprise de te voir jouer les nounous. — C'est un service que je rends à Monsieur Sam et il me paye en conséquence. Voilà, grâce à moi, elle se fait des couilles en or ! Oui, quand il s'agit de Summer, on peut parler de couilles. Sandra lui dit : — Avec moi, elle a été sage... — Je lui ai fait la leçon, sinon, on pourrait croire qu'elle a 6 ans. Je dois tout lui dire, comme à un enfant : apprends ton texte, lave-toi les dents, change de tee-shirt, va faire pipi, on part... Sandra rigole. Non, pire, elle prend des notes dans un petit cahier. Summer ajoute en me regardant : — Arrête de bouder, sinon je te donne une fessée et tu ne pourras pas t'asseoir pendant trois jours. Les deux filles me regardent, je fais un grand sourire forcé. Sandra lui dit : — Qu'est-ce qu'elle fait bien ? — Elle fait bien la salope. Elle se fait baiser par n'importe qui, elle séduit, elle lèche bien... Tu veux l'essayer ? Non, mais elle dépasse les bornes, là ! Je vais lui dire... rien, bien sûr. Sandra répond : — Pas ce soir... mais je viendrai volontiers pour te présenter mes nouvelles esclaves : des sœurs jumelles. On fera une compétition, "qui lèche le mieux". Ce qui est troublant, c'est qu'elles sont cathos et...  Je dois demander quelque chose à Sandra : — Des vraies sœurs ? Mais c'est Summer qui répond : — Tu coupes la parole aux gens ? — Mais... euh... — Mets-toi à genoux, embrasse les chevilles de Sandra, ensuite excuse-toi. Je partirais bien, mais il y a l'ascenseur. Non, pas que ça. Summer est tellement... décidée... que ça m'excite. Et puis : on joue !! On joue Maîtresse et esclave. Summer est payée pour être à mon service... Alors... euh... je me mets à genoux et j'embrasse la cheville de Sandra, puis je me mets à genoux devant... non, contre elle, parce qu'elle a écarté les jambes et je lui dis : — Pardon de vous avoir interrompue... — Oh, putain, j'adore la façon dont tu l'as dressée, Summer... J'accepte ta proposition... Enlève ma culotte, petite.... Elle se soulève de son siège pour que je puisse la lui enlever, puis elle met un pied sur la table. Ensuite, elle pousse ma tête avec son pied et j'atterris contre sa chatte mouillée. Je le fais parce que j'aime lécher une chatte., sinon je partirais, si j'avais pas envie de le faire... Oui, même seule en ascenseur : il m'a l'air solide après tout. Bon, je lèche sa chatte trempée, elle sent la fille excitée qui a pris sa douche la veille, un peu fort mais pas trop... Je la lèche soigneusement, je mélange ses sécrétions à ma salive... Elle gémit et son bassin vient au-devant de ma langue. J'ai jamais léché une fille aussi réceptive... Elle est peut-être la fille de "Speedy Gonzales" ? Bon, ça m'arrange, le bout de ma langue tourne autour de son clito et ça y est, elle jouit en serrant mon visage entre ses cuisses.... Mais lâchez-moi, Madame ! Elle doit faire de l'équitation, la garce, ses cuisses me serrent comme un étau... Ouf, ça y est, progressivement, elle desserre son étreinte. Je reprends mon souffle, elle, aussi. Puis elle se redresse, prend mon visage entre ses mains... Non, pas serrer ! Non, elle m'embrasse sur la bouche, puis elle dit : — Tu es une formidable lécheuse, petite... — Ah... euh... merci... — Tu me plais, je vais te pousser. Pousser où ça ? Summer lui dit : — On doit y aller. La petite doit encore apprendre son texte pour demain. On prend l'ascenseur à trois, moi collée à Summer qui explique : — Ashley a peur parce qu'il paraît que l'ascenseur s'est déjà écrasé deux ou trois fois. Ça les fait rire... Je m'en fous, on n'en peut rien si on a le vertige. On quitte Sandra, qui m'embrasse avec fougue, peut-être parce que je suis parfumée à sa chatte. Par contre, en rentrant, Summer me dit : — Lave-toi le visage, tu pues plus qu'un congrès de gouines. Oui, ça, c'est Summer tout en délicatesse. Elle ajoute : — N'empêche que tu lui as plu, elle va te pousser. Qu'elle me pousse ! *** Ce matin, Lee a une autre fournisseuse, une fille... comment dire ? Genre hard-rockeuse : jeans et tee-shirt déchirés, cheveux rasés sur un côté, baskets trouvés dans une poubelle. Si elle s'assied sur son visage après avoir pissé, il va prendre un méga-pied  ! Aujourd'hui, on tourne une scène très importante. La reine décide de punir ses esclaves. Pas moi, donc, mais mon personnage. Elle estime que les esclaves sont moins attentives depuis un moment ou alors ça l'amuse de les fouetter. Des esclaves punies régulièrement sont beaucoup plus attentives à obéir servilement à n'import quel ordre, aussi humiliant soit-il. Les esclaves fouettées n'ont pas de fierté. Pour cette scène, Lee et Madame Wolf ont vu grand. Un garde arrive avec une camionnette bourrée d'esclaves. C'est d'ailleurs indiqué en grand sur la camionnette. Il y a une esclave enchaînée, sous la mention "Slave Paradise". Il y a d'autres indictions : "Vente d'esclaves tous les jours à partir de 11 h." À l'arrière de la camionnette, il est indiqué "Transport d'esclaves". Je connais le garde, on a mangé avec lui à Venice. Surpris de me voir en reine d'Égypte, il ose à peine me caresser les fesses en m'embrassant. Il me fait beaucoup de compliments. Je l'aime bien, lui. Il m'apprend le maniement du fouet. Ce n'est pas évident, il faut un petit mouvement du poignet à la fin, pour que le fouet ait le maximum de vitesse quand il atteint la cible. Je m'exerce sur... des pastèques. C'est marrant. Enfin, pas pour les pastèques, mais ce sont des pastèques esclaves ! J'apprends vite et Lee qui a assisté à la scène me dit : — Tu vas t'exercer sur les deux esclaves du studio. On ne les utilise pas pour la scène, car elles sont colorées. Pour le film, il faut des fesses bien blanches pour qu'on voie les marques rouges. De plus, ces filles ont certainement besoin d'être punies régulièrement. Lee leur dit de se mettre à 4 pattes et je m'exerce, le fouet siffle et claque sur les fesses tandis que les esclaves piaillent. Je vise de mieux en mieux et je suis grisée par les cris plus intenses quand je fais le mouvement correctement. J'arrêterais bien pour ménager leurs derrières, mais il "faut" que je m'exerce. Quand je m'arrête, les fesses des filles sont couvertes de jolies marques rouges. Le fouet se termine par une partie de cuir large, le but est que ça fasse mal, mais sans blesser. Attirés par les cris des filles, beaucoup de gens sont venus admirer le spectacle. On m'applaudit... Il paraît que je suis une bonne fouetteuse. On va passer à la scène. Pour ça, on va dans un joli jardin qui a servi pour un péplum. Les esclaves sont déjà en position. Je marche entre les rangées en parlant avec Jules César. Il me dit : — Ma chère Cléopâtre, venez à Rome avec moi, vous deviendrez la reine du monde. Cléopâtre envoie deux coups de fouet sur les fesses d'une blonde, faite pour être fouettée. Comme elle crie un peu fort, elle reçoit deux autres coups de fouet. Je réponds à César : — Seigneur, c'est mon rêve de vous accompagner à Rome... et de devenir Impératrice. Il y a un petit silence, ce qui agace Cléopâtre. Elle envoie plusieurs coups de fouet sur les fesses d'une rousse qui est à sa droite, puis d'une brune à gauche. Un centurion arrive, courbé en deux. Il donne un parchemin à César et part en reculant. César lui dit : — Un problème urgent à régler, ma chère Cléopâtre, j'en ai pour peu de temps... Il sort. Encore plus agacée, Cléopâtre fouette les filles alternativement. Elle donne une dizaine de coups de fouet à chacune... Elle s'arrête en sueur, jette son fouet et va s'asseoir sur un trône. Deux esclaves agitent des palmes à toute allure pour l'éventer. — Coupez ! Lee me dit : — Bravo Ashley, excellente scène. — Merci, c'est gentil. Pour dire vrai, je suis un peu déçue, j'espérais recommencer la scène plusieurs fois. Pas parce que j'aime fouetter les esclaves, mais pour des raisons... professionnelles. Les esclaves quittent le jardin en gémissant et en se frottant les fesses. Quelles pleurnicheuses ! On va manger... puis on tourne des scènes beaucoup moins amusantes. On finit tôt et Summer vient me chercher à 17 h pour aller au "Slave Paradise". Elle me dépose, Tex me reconduira. Elle me dit : — Ne picole pas. Je vais à la petite porte secrète, vous savez celle qu'on a prise la dernière fois. Je téléphone à Tex et je lui dis : — Je suis là. Un garde ouvre, on s'embrasse et il me dit : — Tu viens te vendre ? — J'ai déjà un acheteur. On rigole... Je vous ferais remarquer que je n'ai plus peur. Tex vient à notre rencontre. Il est grand, costaud et il a une grosse bite. On s'embrasse mais bien... Ensuite on va voir les esclaves, ce sont les familles qui m'intéressent. On va dans le hangar où elles sont en cages. Il me montre deux sœurs dans une cage. Les pauvres, elles ont l'air affolées. Mais ce sont des délinquantes, donc elles sont mieux ici qu'en prison. Ici elles seront vendues et elles rapporteront de l'argent à l'Etat, au lieu d'en coûter en prison. D'accord, elles vont se faire fouetter. Ce sont des fouets qui font mal mais ne blessent pas. D'ailleurs, elles ne sont fouettées que si elles sont maladroites, insolentes... ou si leur maître est énervé, c'est vrai. Tex me montre des jumelles serrées l'une contre l'autre. Je les prendrais bien pour jouer, mais Tex me dit : — Viens, je suis ici tout le temps et ça pue. C'est vrai que ça sent un peu la ménagerie. À suivre. Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin. Nos 7 livres illustrés sont ici :  https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Par : le 16/08/22
Nu, les mains appuyées à une poutre, je serre les dents. J'appréhende le vrombissement du fouet dans l'air, sa morsure sur ma peau déjà cuisante de douleur. Soudain, l'air vibre, la laniere de cuir marque mes fesses et poursuit sa course implacable sur mon pubis. Je tresaille et me remet en position pour un nouvel assaut. "Tu as oublié de me remercier et tu n'as pas compté." Dites vous gentiment avant d'annoncer que cela prolongera la punition. Sans prévenir un autre trait vient marquer mes fesses qui, je le devine, doivent être cramoisies. "Merci Maitresse, 9 " dis je faiblement. Jetant un coup d'oeil vers vous, je lis dans votre regard la satisfaction d'être obéi. Votre bras arme le prochain coup, je ferme les yeux... Comment en suis je arrivé à remercier cette femme que je vénère actuellement ? Désoeuvré, il y a quelques mois, j'avais envoyé un message sur un site de rencontre. "Rambouillet est une ville charmante et tranquille y a t il une dominatrice dans cette ville endormie ?" Quelques jours plus tard, Madame me répondit. Un bref coup d'oeil sur son profil me permit de constater la connaissance de ma future maîtresse dans l'art pervers et subtile du BDSM. Rendez-vous fut pris quelques jours plus tard dans un hôtel de la ville. Excité par cette rencontre, j'avais très peu dormi et je vins très en avance. Lorsque Madame (c'est ainsi que je dois la nommer en public ) vint à ma rencontre, je fus un peu surpris. Elle était belle mais pas hautaine, souriante et avenante. J'étais loin de certains clichés qui règnent sur le net où l'on voit des filles méprisantes et usees par la routine. Rapidement la glace fut brisée et je me demandais même si Madame était aussi sévère. C'était sans doute une lourde erreur. Un nouveau coup me fit tresaillir. "Merci Maitresse, 10" annoncai je tout en jetant un oeil à mon pubis strié des marques rouges du fouet. "Tu commences à comprendre où je veux t'emmener." Dites vous en parcourant mon dos puis mes hanches de caresses vénéneuse . "Tu as un beau corps S, il sera sublimé après ce que je vais t'infliger." La lanière du fouet sur mon corps brûlant avait rendu chaque parties de mon corps extrêmement sensibles. Le moindre frolemement, désormais , me procurait des sensations folles. Vos mains, à present, parcourait mon dos, mes tetons. Vos baisers, papillons soyeux, vinrent chercher mon cou pour le goûter. Je n'osai bouger de peur de mettre fin à ce moment de plaisir. Soudain, vos mains chercherent mon sexe. Vos doigts s'enroulerent sur ma verge pour jouer avec mon gland. Bientôt, mes testicules firent étirés, malaxés. Je sentais la sève monter en moi, d'autant que vous m'aviez imposé une chasteté stricte une semaine avant notre rencontre. Je tentai de resister mais le rouge me montait aux joues et ma respiration plus courte trahissait mon état d'excitation. Attentive, vous avez saisi mon sexe et implacablement, vous vous êtes mise à me traire. Je luttai pour ne pas me repandre et essayai de me concentrer sur un point fixe mais votre cadence, brutale, m'intimait d'ejaculer. Soudain, ma résistance céda et je jouis dans un long râle. Je croyais que vous arreteriez votre mouvement de vas et viens mais vous continuates jusqu'à la douleur, jusqu'à épuiser la dernière goutte. Lorsque vous avez arrêté, d'une voix autoritaire et douce vous lanciez "Lèche mes doigts maintenant " tout en engouffrant vos doigts maculés de sperme dans ma bouche. A peine remis de mes émotions, votre poigne inflexible me saisit les testicules. Je sentis mes noix se tordre et s'etirer. De l'état de bien être, je passai à la souffrance. Plié en deux, je me rappelle de votre voix suave et joueuse m'intimant de m'agenouiller. Je m'executai, à demi abattu avant d'être plongé dans le noir d'une cagoule de latex. Maladroitement, je m'allongeai dans le lit non loin avant d'être solidement sanglé. J'entends encore raisonner dans ma tête votre rire, je ressens même encore aujourd'hui les caresses que vous m'avez prodigué. "Apres la traite, les soumis se laissent souvent aller sans savoir où je veux les emmener." M'avez vous dit d'une voix perverse que je ne vous connaissez pas encore. Soudain, je reçus un coup dans les parties, puis un autre. J'essayai de me débattre en vint. N'y voyant rien, attaché solidement, mes tentatives d'évitement ne faisaient qu'exciter votre sadisme. Mes couilles étaient douloureuses, je les devinai du même rouge que mes fesses. C'est alors que vous m'avez forcé de vos doigts. D'abord un doigt timide vint roder autour de ma rondelle. Une poussée timide me fit pousser un gémissement de plaisir. Un deuxième plus hardi s'engouffra en profondeur suivi bientôt d'un troisième. J'étais aux anges et malgré la douleur, je sentais mon sexe se dresser de nouveau. C'est alors qu'un objet oblong frotta ma raie. Dans l'obscurité totale, je ne me fiai qu'au touché et le diamètre m'impressionnai. Reconfortante, vous m'avez caressé le visage au travers de la cagoule. Je devai bien respirer et rester calme. Lorsque ma respiration se calma, je sentis chaque centimètre du gode s'enfoncer en moi. Le gland, masse énorme forca ma rondelle comme une chienne. Je criai de douleur mais le sexe de latex etait maintenant en moi, bien calé dans mon cul. Vous avez alors entamé de longs vas et viens pour me dilater. Je me sentais envahi, complètement à votre merci. Je n'arrivais plus à penser, je n'étais plus que douleur et plaisir mêlés. Vous avez alors enfoncé le membre assez profond avant de lancer le vibreur. Puis vous avez entamé un face sitting long et sadique. Au depart, j'appreciai ce frolemement de vos levres sous la dentelle de vos dessous. J'humai avec passion votre sexe et vos fesses. Le jeux, là encore, devint plus sadique. Mes plongees en apnée dans ce gynecee se firent de plus en plus longues. Maintes fois, je crus manquer d'air et pensais au safe word mais dans les derniers instant, vous vous êtes relevée m'autorisant une mince goulée d'air. La lumière crue d'un après midi d'été m'aveugla un moment lorsque le jeu pris fin. Je compris que vous m'aviez retirer la cagoule et qu'une laisse ornait maintenant un collier que je portais au cou. Comment en étais je arrivé là, je ne saurais le dire...la magie opère lorsque Maitresse opère... D'une main ferme vous m'avez tiré jusqu'à la douche. Une fois à genoux à l'intérieur, vous avez descendu votre culotte devant moi. Votre chatte sublime et imberbe pointait à quelques centimètres de mon nez. "Ouvre la bouche et branle toi" Fasciné par votre sexe, je sentai le sang affluer dans mon sexe gonflé à bloc. J'avancai doucement les lèvres vers votre sexe pour y tenter un baiser. Bizarrement, vous ne m'aviez pas arrêté. J'approchai du but lorqu un jet chaud m'aspergea le visage tandis que vos mains me forçaient à rester en place. "On a bu la tasse? Dites vous comme pour me taquiner. "Ouvre la bouche, ce n'était qu'un début. Le nectar emplit ma bouche à plusieurs reprise. A chaque fois, vous vous assuriez que je buvai votre precieux champagne pour "ne pas en perdre une goutte". A la dernière gorgée, j'ejaculai pour la deuxième fois. Alors, je pris ma semence et la melai à votre précieux nectar au fond de ma gorge. La seance prit fin apres quelques echanges sur nos ressentis et la promesse de nous revoir.
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Par : le 23/08/22
Voilà, c'est fait, mes 4 nouvelles galeries sont ouvertes. Enfin de compte le projet de Chicago a été annulé et remplacé par Las Vegas. Ca n'aura pas été sans mal, surtout celle de Las Vegas. Dans cette ville ou l'argent est roi, tout se monnaye, tout s'achète, j'en ai fait les frais. Pour obtenir les autorisations d'ouverture, nous avons rencontré à la galerie un responsable chargé de donner son accord, mais ce monsieur a exigé de moi, que je me livre dans une soirée privée avec quelques amis. Après quoi cette autorisation d'ouverture sera acceptée. Il nous communiqua son numéro privé pour qu'on lui donne notre accord. Un chantage odieux, mais comment faire, porter plainte et se voir refuser cette autorisation. Je n'avais pas eu de problème à Miami, Los Angelès et San Francisco. John était furieux d'être devant le fait accompli. Autant il est d'accord pour que me fasse sauter, avec mon accord, si ça venait de lui, mais être obligé de me "prostituer" pour obtenir une autorisation d'ouverture, il n'a pas apprécié et moi non plus. Nous avions donc le marché en main et ce salaud savait pertinemment que j'accepterai, car il a attendu la fin des travaux et à 12 jours du vernissage pour nous faire connaître ses intentions. Il avait également exigé que je vienne seule. John était à deux doigts de tout laisser tomber quitte à perdre beaucoup d'argent dans les travaux de cette galerie. Après une nuit de discutions, d'enguellades, j'ai fini par le convaincre de me laisser aller à cette soirée, Après tout se ne serait pas la première fois que je me ferais sauter par plusieurs hommes. Je téléphonais au responsable sur son portable, en lui disant accepter cette soirée privée en présence plusieurs hommes. Mais une question me troublait, "combien seront-ils". Le lendemain toute la journée cette question est restée dans mon esprit. Quels étaient les intentions de cet homme. Nous étions mercredi et le rendez-vous avait été fixé dans 3 jours, soit le samedi soir, dans une suite de l'hôtel Wynn. N'étant pas en confiance, John s'est rendu dans cet hôtel et après avoir graisser la patte du réceptionniste, il obtins le numéro de la suite réservée pour cette soirée. Par une chance extraordinaire il réserva une suite libre la plus proche du lieu de débauche. Nous avons convenu d'un code, si j'avais le moindre problème, je devais demander à mon hôte de téléphoner au service d'étage pour commander une bouteille de champagne bien spéciale qui ne figurait pas dans le bar de la suite. Bien entendu John serait prévenu immédiatement. Je vous ai dis que tout s'achète à Las Vegas, il suffit d'y mettre les moyens. Nous étions descendu à l'hôtel le Venetia, là ou nous étions lors de notre mariage. Les trois jours précédents la soirée et pour nous changer les idées, nous avons profiter de tout ce que Las Vegas peut vous offrir, casinos, restaurants, spectacles etc.. Nous avons même ramener dans notre suite une charmante jeune femme, avec qui nous avons passé une formidable nuit. Le samedi arriva très vite, j'avais rendez-vous à 21h. Je me préparais, je me suis fais une toilette intime, sachant pertinemment qu'ils me sodomiseraient, fantasmes de tous les hommes. J'avais décidé de porter une robe longue très chaste pour ne pas les provoquer trop vite. John me regardait me faire belle pour cet homme que je ne connaissais que par un rendez-vous de travail en vue de l'ouverture et dont je dépendais totalement pour la suite. A 20h30, John appela un taxi, et à 21h je frappais à la porte de la suite. John s'étant rendu dans sa suite et attendait quelles tournures prendraient cette soirée. Un homme m'ouvrit la porte et me conduisit dans un salon ou je reconnu l'homme avec qui j'avais rendez-vous. Je fus étonnée car il était seul dans ce salon hormis celui qui m'avait ouvert la porte. Je ne vous l'avais pas décrit, la cinquantaine. un peu bedonnant, les cheveux noir comme du jais, Il nous avait dis se prénommer Baldonero. Il me baisa la main, en sachant qu'il me baiserait autrement plus tard et après m'avoir complimenter sur ma tenue, il me conduisit dans un deuxième salon où là nous attendait un dizaine d'hommes de tout âges. Le salaud, il avait du ameuter ses amis en leur disant qu'ils allaient passer une très bonne soirée. Ce salon donnait directement sur une immense chambre ou le lit immense lui aussi trônait en son centre. Face au lit un écran de télé couvrait une grande partie du mur. Ce qui m'intrigua c'est cette caméra sur pied placé en face du lit. Après tout je me dis qu'il voulait garder un souvenir pour ses vieux jours en se branlant. Il me présentât à ses amis qui me regardaient comme une bête qu'on traque à la chasse et prévoyant l'hallali, puis il me demanda ce que je voulais boire, j'en profitais pour jeter un œil sur les bouteilles de champagne du bar. J'avais déjà la marque du champagne qui manquait, c'était déjà ça. J'étais au centre du salon et tous les hommes m'entouraient prêts à me sauter dessus dès le coup d'envoi du maître de maison. Baldonero s'approcha de moi, me pris ma coupe de champagne, la posa sur une table et me demandât comment je désirai que la soirée se passe. Je m'attendais à tout sauf à cela. Prise de cours, je me souviens avoir dit que c'était comme il voulait. Et là j'aurai du me taire. Il acquiesçât et me dit que comme je n'avais pas de préférence, ce serait lui qui déciderait. Il me prit par la main et me conduisit dans la chambre suivi par la meute. Puis il fit descendre la fermeture éclair de ma robe, la dégageât des épaules. Elle tombait à mes pieds me laissant en sous-vêtements de dentelles noire. Il s'éloignât en me regardant et me demandât de retirer tous ce que j'avais encore sur le dos. J'obéi et je me retrouvais nue et vulnérable. J'étais pas dans mes petits souliers comme dans des soirées où j'avais déjà participé. Je me doutais de ce qu'ils allaient me demander, mais j'étais loin du compte. Tout ce petit monde se rapprochât de moi, et commencèrent à me caresser, à pincer les pointes de mes seins, à pénétrer leurs doigts dans mes parties intimes. Un homme assis parterre et placé entre mes jambes ouvertes, essayait de faire pénétrer sa main dans mon vagin. J'étais sèche par cet assaut brutal et il me faisait mal. Il ne réussit pas et pour se venger, il pinçat violement mon clitoris. Pendant tout ce temps, je ne vis pas arriver derrière moi Baldonero, il me prit les mains derrière mon dos et je sentis aussitôt le métal froid de menottes. Je me débattis, mais c'était trop tard, j'étais immobilisée. Il appuya sur mes épaules m'obligeant à me mettre à genoux. Aussitôt tous les hommes émoustillés par le scénario me présentèrent leurs sexes tendus comme des arcs, . Tour à tour je les ai avalés. Il pesait derrière ma tête pour s'enfoncer le plus loin possible dans ma gorge. J'étouffais à plusieurs reprises, mais rien n'y faisait, ils continuaient à me forcer à les avaler. Aucun d'eux n'a joui. ce qui me désespérât car au moins ils auraient été moins en forme pour la suite. La séance a durer longtemps. j'avais mal à la mâchoire. Je sentais mon maquillage couler sur mes joues. Puis il arriva avec un bâillon, une boule qu'il me mis dans la bouche et munis d'une lanière qu'il m'attachât derrière le tête. Je commençais à paniquer. J'étais consentante, alors pourquoi m'attacher les mains et me bâillonner ? Qu'avait il derrière la tête ? La réponse arrivât très vite. Il m'obligèrent à me mettre en levrette la tête posée sur le bord du lit, puis je sentis qu'on m'écartait mon sexe et qu'on m'introduisait ce qui n'étais pas un sexe d'hommes mais un phallus dur et froid. Pourquoi ils ne me baisaient pas normalement. Ce sexe en plastique était énorme, il forçât pour le faire pénétrer, je m'étouffais dans mon bâillon, puis il entra d'un seul coup jusqu'au fond de mon vagin. Il le retirera pour le faire entrer de nouveau plusieurs fois en le faisant tourner sur lui même. Puis je sentis qu'il le présentait devant mon orifice le plus étroit. J'essayais de me relever mais ils me ternaient fermement. Il appuya dessus de toute ses forces et millimètres par millimètres je le sentis pénétrer en moi. J'essayais de me détendre le plus possible pour ne pas être déchirée et comme dans mon vagin je le sentis taper au fond de mes intestins. Le supplice dura on long momement puis ils le retira. Il se tourna vers moi et me dit : "Maintenant que tu est bien élargie on vas te baiser à plusieurs en même temps" et il ajouta :"tu vas voir tu vas aimer". J'étais prise au piège, je ne pouvais même pas prévenir John par le code que nous avions mis au point. Ils me portèrent sur le bord du lit, un homme se coucha sur le dos, les jambes dans le vide, ils me forcèrent à l'enfourcher pendant qu'un autre me pénétrait l'anus dilaté par le phallus en plastique. Mais ce n'était pas tout, celui qui me sodomisait se retira et forçant mon vagin retrouva son copain de jeu. J'en avais deux à la fois. Ils allaient et venaient de plus en plus fort quand je sentis le liquide chaud m'inonder. Il se retirèrent aussitôt remplacer par deux autres mais qui choisirent l'autre voie. Mon cul déjà dilaté par la première pénétration acceptât sans trop de mal ces deux sexes. La séance continua jusqu'à ce qu'ils se vident presque en même temps. La dizaine d'hommes présents se suivirent deux par deux en alternant mon cul et mon sexe. Sur l'écran de télé, étaient diffusées en direct les images de la caméra ce qui accentuait le côté porno de la soirée. Baldonéro n'avait pas encore participer, il attendait quoi ?. Il s'approcha de ma tête et me dis à l'oreille: "Maintenant on vas passer aux choses sérieuses". J'essayais de murmurer quelque chose dans mon bâillon, il me le retirât et me demandât de promettre de ne pas hurler. Je lui demandait d'aller dans la salle de bain, car j'étais inonder de leur sperme. Il acceptât mais sans me retirer les menottes. il me conduisit dans la douche, pris la pomme de douche ouvrit l'eau et me planta la douchette dans le vagin. J'ai retenu un cri de douleur, présageant qu'il serait encore plus sadique si je criais. Il en fit de même dans mon cul. Comment j'allais sortir des mains de ce monstre. Revenant dans le salon, j'en profitais pour lui demander une faveur, qu'il me fasse monter mon champagne préféré, prétextant qu'après ce que j'avais déjà enduré, je méritais bien ça. Ill eu un moment d'hésitation puis il me dit "si t'as soif il y a ce qu'il faut dans le bar" C'était foutu, il me ramena dans la chambre, un des hommes qui m'avait prise au début rebandait comme un âne, il se coucha sur le dos, ils me portèrent sur lui et pénétrât mon cul d'une seule poussée. J'étais sur lui son sexe enfoncé jusqu'à la garde, les jambes largement ouvertes, mon sexe ouvert près à recevoir un autre participant. Ils ne furent pas un, mais deux à pénétrer mon vagin. Je me sentais ouverte en deux, je commençais à avoir très mal. C'est après une temps plus long que la première fois qu'ils éjaculèrent au fond de moi. Un autre homme s'allongeât aussitôt sur le dos mais cette fois-ci il pénétrât mon vagin. Je fus prise de panique, présentant qu'ils allaient me sodomiser à deux, et c'est ce qu'il firent. J'allais crier quand Baldorero se mis devant moi me força la bouche en enfonçant son sexe dans ma gorge. J'avais quatre hommes en moi. Ils firent durer le plaisir le plus longtemps possible puis n'y tenant plus le premier à jouir fut mon bourreau qui me me tenat la tête, m'obligea à avaler tout le sperme qu'il déchargeait en longs spasmes de plaisir, puis les trois autres successivement. Je tombais sur le côté les mains toujours entravées, un homme se mit derrière moi et me sodomisât à son tour, puis un autre, puis un autre. Je les avait tous subis deux fois. Je ne savais pas depuis combien de temps je subissais leurs assauts mais je n'en pouvais plus, je regardais Baldonéro en le suppliant d'arrêter. Il fut pris d'un énorme rire, et me dit: "Quand on a la chance d'avoir à sa disposition une fille comme toi et en plus consentante pour participer à une soirée privée, il faut bien en profiter". Je le vis aller dans le salon et revenir avec un petit dictaphone, il l'approchât de mon oreille et j'ai entendu ce qu'il avait enregistré. Ce salaud avait enregistré la conversation lorsque je lui avait téléphoné pour accepter cette soirée. Je regardais autour de moi, comment faire pour me sortir de là. Une pendule sur un meuble marquait 1h. Ca faisait quatre heures qu'ils m'utilisaient à leurs guises. J'avais mal au ventre. Les hommes vidés pour la deuxième fois étaient déjà moins en forme et leurs sexes pendaient un peu lamentablement. C'était une bonne chose. Baldonero s'adressât à moi en me proposant une autre petite séance. Mais laquelle ? ils ne bandaient plus. Il s'absentât un moment, j'ai entendu une porte se refermer, et entrer dans la chambre trois hommes blacks. Je me sentis blêmir et presque tomber dans les pommes. Il s'adressa aux trois hommes en leur disant qu'ils pouvaient faire de moi ce qu'ils voulaient. Et puis me regardant dans les yeux à dix centimètres, il me dit : "Tu vas voir, tu te souviendras longtemps de cette soirée.". C'était sûr, j'allais certainement ne pas l'oublier. Si seulement John avait l'idée de venir voir si tout allait bien. Mais j'étais seule face à mes bourreaux. J'ai participée à de nombreuses soirées ou je me suis faite baiser de toute les façons, mais pas comme ça. Les trois blacks se déshabillèrent, et j'ai pu voir leurs sexes monstrueux. Je m'étais faite baiser et sodomiser par des blacks hyper montés, mais là ils battaient des records. Je présentais le pire, surtout s'ils décidaient de faire la même chose que leurs prédécesseurs. Le plus grand des trois pris un tube de gel, s'enduisit le sexe et s'approchât de moi, me détacha les menottes, ce qui m'a fait un bien fou, mais de courte durée. Il se mit derrière moi, me pris par la taille et s'assit sur le lit. Un des autres blacks m'écartât largement les jambes, puis il me leva sans effort et me déposa le cul sur son sexe raide et droit comme un I. Imaginer une batte de baseball, mais en taille XXL. Me tenant par les hanches, il me força à descendre inexorablement. Je ne pu réprimer un cri de douleur intense par ce sexe disproportionné qui pénétrait en moi. Les hommes qui regardaient ce spectacle recommençaient à bander, ils se masturbaient en pensant sans doute à ce qui allait suivre. La moitié de son sexe était en moi et il tapait au fond. Un deuxième black, son sexe dont le gland énorme bandait à fond s'approcha et sans aucun ménagement essaya de le faire entrer dans mon vagin. Mais là problème, la place prise par le premier ne permettait pas une deuxième pénétration. Il se releva et je vis s'enduire de gel et revenir à l'assaut et en appuyant de touts ses forces je le sentis me pénétrer, puis plus rien, je ne me souviens plus de ce qu'il c'est passé après. Le noir total. Quand je me suis réveillée, j'étais allongé sur le lit, John était à côté de moi. Mon sexe saignait et débordait de sperme, ils m'avaient déchirée. Je me sentais salie en espérant qu'aucun de tous les bourreaux ne m'aient contaminé. Il me regardait des larmes dans les yeux. Je regardais la pendule, il était quatre heures du matin. Je demandais à John ce qu'il s'était passé, il m'expliqua que pris d'un doute, il avait décidé de demander au concierge des renseignements sur la personne qui avait loué cette suite. Le concierge rétissant au départ fut plus loquace après un généreux pourboire, il lui dit ne pas connaître personnellement ce monsieur, la chambre avait été payée par carte par un certain R.Baldwin. Alors que quand John était venu pour louer à son tour une suite ou il devait m'attendre on lui avait donné le nom de Baldonéro. Commençant à comprendre que j'étais peut-être tombé dans un piège, il appela un de ses amis qui est procureur, il lui expliqua la situation en insistant sur l'urgence de l'affaire. Réveillé en plein sommeil il accepta de téléphoner à la Police, une demie heure plus tard, ils pénétraient dans la suite. Tout le monde fut emmené au poste de Police, et moi dans une clinique pour me faire recoudre. Ils ont emmené la caméra, John leur ayant demandé une copie de l'enregistrement. Nous avons appris le lendemain que ce fameux Baldoreno n'avait aucune responsabilité dans les autorisations d'ouvertures, qu'il travaillait bien dans ce service, et qu'il avait prétexté qu'après s'être présenté à la galerie pour faire l'état des lieux, en me voyant très sexy et connaissant le style d'oeuvres d'arts que je présentais, il s'était dit qu'une petite soirée avec des amis pourrait être sympa. En fait la véritéil était tout autre, Baldonero était en cheville avec R.Baldwin qui se faisait par ces soirées préméditées, une collection de vidéos sadiques. Un bon nombre de ces vidéos ont été trouvées à son domicile lors d'une perquisition. Mais les autres victimes n'ont pas eu la chance qu'on vienne les secourir avant la fin de ces soirées sadiques. Huit jours plus tard, remise de mes émotions et en forme, nous avons ouvert cette dernière galerie où était présent bon nombre de personnalités. Un mois plus tard j'ai reçu le résultat les tests, ils étaient négatifs. John avait récupéré la copie de la caméra, nous l'avons visionnée plusieurs jours plus tard. J'ai vu ce que les 3 Blacks m'avaient fait subir tour à tour et pendant un long moment, après avoir subi d'autres pénétrations par d'autres participants et après que je sois tombée dans les pommes, pas étonnant qu'ils m'aient déchiré, des beaux salauds sans scrupule. Dans d'autres circonstances j'aurai apprécier leurs sexes en moi, mais surement pas de cette façon. à suivre...
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Par : le 04/09/22
Bonjour Madame, oui déjà 6 mois que vous m'éduquez ..😛 vous avez pris en main un soumis débutant, progressivement vous en avez fait votre esclave très en demande de sa Maîtresse.. j'ai ressenti avec vous tout de suite ou était ma place, la 1ere fois où vous m'avez puni m'a vite fait comprendre que je devais vous satisfaire et surtout jamais vous contrarié: au fond de moi c'est ce que je veux et ressens avec vous, la suite logique est pour moi de devenir votre esclave total, trop envie de l'être.. vous avez su et vite compris comment je fonctionnais, mes envies, et maintenant vous avez le résultat, vous avez un esclave qui vous appartiens corps et âme, prêt à tout accepter de sa maîtresse, vous avez même pris le contrôle de ma jouissance, avec juste une traite quand vous le décidez!! Et pourtant, vous avez pu voir mon envie lors de notre dernière rencontre😛mais je reconnais j'adore cette contrainte qui me rend toujours plus en demande de vous...vous m'avez fait découvrir le plaisir de souffrir, de m'offrir à vous, de vous donner du plaisir avec mes caresses, ma langue, je vous adore Maitresse, vous me plaisez fort... voici le bilan de 6 mois!!! Vous me possédez en esclave totale❤️❤️😍
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Par : le 13/09/22
Confessions d'un soumis à son futur MAÎTRE : J'apprécie beaucoup la possibilité de pouvoir rencontrer un dominateur à qui je conviendrais ! J'accepte volontiers l'opportunité de pouvoir livrer l'ensemble de mon modeste corps à un MAÎTRE ! Quelles différences entre un soumis et un esclave ? A mon avis, le soumis est volontaire ! Votre avis ? Et l'esclave à Votre avis ? Le MAÎTRE est . . . . .à Vous de compléter ! Le DOMINATEUR est . . . . .à Vous de compléter ! Un MAÎTRE qui saura me recevoir discrètement. Un MAÎTRE qui saura me bander les yeux pour commencer! Un MAÎTRE qui saura ensuite me déshabiller lentement et sensuellement en découvrant petit à petit ma nudité totale de mon modeste corps librement & volontairement offert! Un MAÎTRE qui saura pratiquer l'art du bondage afin d'immobiliser mon corps pour une disponibilité encore plus complète! Un MAÎTRE qui saura varier toutes les formes de contraintes physiques, tels que liens serrés et/ou momification sous film plastique, dans les positions qu'il lui plaira de m'imposer ! Un MAÎTRE qui saura me poser et m'imposer une cage de chasteté ! Un MAÎTRE qui saura perfidement s'occuper de mes seins avec les pompes pour les faire gonfler outrageusement de plaisirs! Un MAÎTRE qui saura perfidement s'occuper de mes seins en les travaillant avec différentes pinces! Un MAÎTRE qui saura perfidement s'occuper de mes seins en utilisant les baguettes chinoises ! Un MAÎTRE qui saura malicieusement retarder mon éjaculation afin de mieux faire durer le plaisir ! Un MAÎTRE qui saura opportunément passer de la domination physique à une sensualité délirante! Un MAÎTRE qui saura prendre un immense plaisir à prendre le total contrôle de mon corps soumis ! Un MAÎTRE qui saura alterner les contraintes physiques avec une sensualité des plus perverses! Un MAÎTRE qui saura prendre autant de plaisirs que j'en aurai à lui être soumis ! Un MAÎTRE qui saura apprécier la mise à totale disposition de mon corps offert à ses envies ! Un MAÎTRE qui saura respecter mes limites préalables établies avant la première rencontre ! Un MAÎTRE qui saura me convoquer chaque fois qu'il aura envie de me dominer ou me faire dominer ! Un MAÎTRE qui saura m'emmener à la jouissance, par exemple en toute fin de séance ; une fellation tandis que ses mains me travaillent vigoureusement mes seins! Un MAÎTRE qui pourra me momifier et me faire transpirer autant qu'il le souhaite ! Un MAÎTRE qui saura me recevoir en toute discrétion ! Un MAÎTRE qui saura s'il le désire procéder à un lavage interne et/ou externe ! Un MAÎTRE qui pourra me raser intégralement, ou du moins ce qu'il en reste de poils ! Un MAÎTRE qui saura prendre du plaisir à me voir ainsi contraint, physiquement, sexuellement, tout le temps qu'il lui plaira de me voir ainsi à sa totale disposition ! Un MAÎTRE qui saura faire monter progressivement le plaisir partagé de me contrôler totalement, tandis que de mon coté je prendrais plaisir à lui être intégralement offert ( dans les limites prévues!) Un MAÎTRE qui aurait envie de m'attacher nu en plein soleil en croix pour ensuite m'arroser d'eau, d 'huile ou/et de son urine! Un MAÎTRE qui m'imposerait une cage de chasteté ou de lier mon sexe et mes testicules ! Un MAÎTRE qui me mettrait une cagoule, ou un bâillon et un bandeau ! Un MAÎTRE qui s'occuperait bien volontiers de mes seins ainsi exposés et offerts pour commencer en 1 la pose de baguettes chinoises, en 2 les pinces aux seins et en 3 pour finir les pompes à seins! Un MAÎTRE qui délicatement m'introduirait un petit plug de lavement interne ! Un MAÎTRE qui prendrait du plaisir à palper mon corps exposé au soleil et bien huilé ! Un MAÎTRE qui prendrait du plaisir à me voir ainsi écartelé au sol en plein soleil, nu ou attaché à un poteau, ou suspendu par les bras, voire même par les pieds ! Un MAÎTRE qui saura me faire agréablement et utilement progresser dans mon appartenance à un MAÎTRE que j'aurais choisi bien librement et volontairement ! Un MAÎTRE qui aura envie de me revoir pour d'autres pratiques du BDSM ! Un MAÎTRE qui saura à chaque nouvelle rencontre varier nos plaisirs bien partagés !
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Par : le 20/09/22
J'ai un jour rencontré sur un site homosexuel un homme avec qui j'ai commencé à discuter, une personne très courtoise qui m'a expliqué qu'il aimerait faire ma connaissance Je lui est répondu que moi aussi j'aimerais bien alors il m'a envoyé des photos par mail me montrant ses pratiques SM. Les photos étaient choquantes mais j'avais une réelle envie d'essayer moi aussi donc je lui est répondu que oui j'étais d'accord et accepter son invitation à me rendre chez lui Une fois chez lui il m'a fait mettre nu ma pris en photos ensuite il a sorti son sexe et me l'a introduit dans la bouche jusqu'à ce qu'il éjacule La il m'a placé sur une table de travail ma introduit un énorme gode dans l'anus ma posé des aiguilles sur le sexe et les testicule Dans une autre pièce je suis rentré et il a commencé à me travailler l'anus avec ses doigts jusqu'au moment j'ai ressenti une douleur dans moi il venait de rentrer entièrement sa main dans l'anus D'avoir sa main dans l'anus j'ai fait pipi comme une femme fontaine et le plus douloureux c'est quand il a retiré sa main de mon trou du cul Voilà ma première expérience SM avec un Maître
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Par : le 14/10/22
Charlotte déverrouilla avec peine les cadenas qui la retenaient encore prisonnière des chaînes, dénoua rageusement le bâillon et se coucha en chien de fusil, la tête enfouie sous les draps. Elle tremblait toujours, mais de froid cette fois. Tous ses muscles, raidis par la tension des menottes métalliques, lui faisaient mal. Elle aurait voulu remuer, se lever, s'habiller. Tout effort lui semblait insurmontable. Malgré elle, des ondes de plaisir la parcouraient encore, comme un orage qui ne s'éloigne que peu à peu, abandonnant ça et là d'ultimes grondements. Libérée de ses chaînes, elle se sentait plus impuissante que lorsqu'elles l'entravaient. Les larmes lui montèrent aux yeux comme un torrent. Elle se mit à pleurer frénétiquement, sans bruit mais les épaules secouées de spasmes, et cela dura assez longtemps. Elle dut dormir un peu. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la chambre était total. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, elle la taraudait et ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en vivant ses fantasmes. Elle mime la résistance mais c'est pour mieux en profiter. N'a-t-elle pas elle-même avoué qu'elle affectionnait particulièrement les fantasmes de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la chambre. Une clé tourna dans la serrure et la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la considérait d'un œil narquois. Elle se coucha sur le lit, les mains derrière la nuque. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Voilà d'où naissait l'étrange sécurité, mêlée d'épouvante, à quoi elle sentait qu'elle s'abandonnait, sans la comprendre. Désormais, il n'y aurait plus de temps mort, de rémission. Celle qu'elle attendait, était déjà présente, déjà Maîtresse. Charlotte la vit poser les mains bien tendues de part et d'autre de sa vulve avec une douceur inattendue. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Leur contact, même s'il demeurait ferme, n'avait plus du tout la violence d'auparavant. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre une orange, avec soin, en faisant attention à ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire et pour qu'elle lui fiche la paix. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de spectatrice, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où l'inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa longuement dans ses chaînes et tremblait encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur toute prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, bien sûr elle avait eu honte. Elle obéissait aux ordres de Juliette comme à des ordres en tant que tels, et lui était reconnaissante qu'elle les lui donne. Elle m'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte, en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. Accueillie dans la pénombre fraîche du salon par une jeune fille nue, complice des jeux. En fond sonore, les "Trois Gymnopédies" de Satie. Doucement le piano pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, elle se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, sa robe glissa sur le sol doucement pour écouter le clapotis du sexe entre ses doigts. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Tout d'un coup, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Ce que l'inconnue exigeait d'elle, Charlotte le voulait aussitôt, parce qu'elle le lui demandait, aussi par respect et admiration. Mes yeux se retournent vers ton sourire. Le silence, nous l'avions décidé ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais en cuir. Son corps supplie, toujours nue, de dos sur mes genoux. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts, ta joue sur mon épaule, mes mains ont fermé alors les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie d'arrêter, cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de solitude. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessus de toi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant alors à la source même d'où jaillirait la jouissance. Tu deviens pourpre, et en même temps que tu rougis, tu es ridicule de rougir. Tant de pudeur chez une fille complaisante. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de volupté ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incomparable bonheur charnel. Nos cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de ta sensualité fouaillée. Tu es ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Nous basculons, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui nous emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, désespérée, retrouvant la joie de vivre, honteuse et fière, tu t'abandonnes alors aux bras qui te meurtrissaient hier. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sans être battue. Elle semblait appartenir à un autre monde. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur frénésie était un peu glacée. Se laisser toucher, se laisser fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte fut éblouissante de félicité. Tel l'envol gracieux d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, elle s'abandonna sans pâlir, corps et âme, à la bouleversante incantation sacrée du rite célébré du plaisir des chairs. Elle entendrait, encore une fois bientôt Juliette, étendue à coté d'elle, respirer dans la nuit. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/10/22
Il y a quelques jours, nous partagions un article sur la pratique du fouet, et la prudence qu'il fallait avoir dans son maniement. Cet article nous a permis d'échanger avec des membres, à propos des sensations sur cette pratique de la flagellation. Cela nous a inspirer un article complémentaire. * Du délice de recevoir des coups de fouet sur sa peau Il peut y avoir quelque chose de sublime à sentir les coups de fouet sur sa peau. Il y a l'incomparable sensation de la piqûre du cuir sur notre peau mais aussi le ressenti que l'on a quand on sent notre corps frémir par anticipation (par le bruit du fouet dans l'air ou entre les mains de notre dominant.e). C'est littéralement électrisant.. Chaque coup de fouet fait naître un nouveau désir en nous, et nous ne pouvons nous empêcher de gémir de plaisir en nous abandonnant à son contact. Le fouet est notre moyen préféré de jouer, et nous ne pouvons rien imaginer de plus délicieux que sa piqûre sensuelle. La sensation du fouet est à la fois perçante et agréable. C'est un mélange de plaisir et de douleur qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Quand on est fouetté, on se sent vivant. Chaque nerf de notre corps est en feu, et nous pouvons sentir chaque mouvement du fouet : on peut sentir l'air nous frôler pendant qu'il se balance dans l'air, avant qu'il n'entre en contact avec notre peau. Et au moment ou le cuir rencontre notre peau, c'est comme si on se retrouvait dans un autre au monde. Pour avoir fait l'expérience, il y a vraiment quelque chose d'addictif dans cette pratique. , dont nous ne pourrons jamais nous débarrasser. Et nous ne le voudrions pas même si nous le pouvions. Parce que le fouet est ce qui nous fait nous sentir en vie. Le fouet nous fait nous sentir en vie, et même peut-être qu'il nous fait avancer sur un chemin, bien que cela soit difficile à expliquer. Il est comme une ascension d'une montagne. Un evrest. Ou un eldorado. Ou un nirvana ? Le bruit sec qu'il fait en claquant contre notre peau, ou la façon dont il laisse une trace de chaleur dans son sillage est sublime. Un bon coup de fouet bien appliqué peut être extrêmement érotique. La sensation n'est a nulle autre pareil. Que nous l'utilisions pour titiller notre partenaire ou pour lui infliger une douleur intense, le fouet est un outil polyvalent qui peut ajouter une toute nouvelle dimension à notre expérience BDSM voir osons le mot à notre vie sexuelle. * Les sensations de celui qui fouette son ou sa partenaire Déjà il y a le bruit que fait le fouet quand on le fait briser l'air. Il y a quelque chose dans le bruit d'un fouet qui m'excite profondément. Ce bruit donne une sensation de pouvoir. J'adore la manière dont il fait tressaillir ma partenaire. Quelle que soit la raison, on ne peut nier que se battre avec un fouet peut être incroyablement satisfaisant. Le fouet n'est pas un amusement, c'est un rituel. Il faut en fait beaucoup d'habileté pour manier efficacement un fouet (sans mettre en danger sa partenaire). Il faut s'être exercé pour maîtriser la force et la précision de chaque coup, et ce devoir de bien faire ne fait qu'ajouter à l'attrait du jeu. Pour moi, il n'y a rien de tel que la sensation de pouvoir exercer un contrôle sur ma partenaire et de savoir que je suis capable de lui faire ressentir du plaisir et de la douleur. * Le plaisir du ou de la fouetté.e à s'abandonner. C'est incroyablement libérateur que de s'abandonner à son partenaire quand il nous fouette. Lorsque vous cédez le contrôle à l'Autre et que vous vous permettez d'être vulnérable, c'est, d'expérience, vraiment libérateur. Le sentiment de lâcher est exaltant. C'est un moyen de se débarrasser de toutes ses inhibitions et de ses peurs, et de se sentir vivant dans l'instant.Vous êtes complètement à sa merci. Vous lui remettez votre confiance, pour qu'il vous fasse mal "juste ce qu'il faut".. Dans tous les cas, l'expérience du fouet est exaltante et valorisante. Et même si ce n'est pas la tasse de thé de tout le monde, ceux qui l'apprécient se retrouvent souvent dépendants de la montée d'adrénaline et d'endorphines qui accompagnent la perte de contrôle et la douleur ressentie. * Le fouet, exploration de sa part d'ombre et moyen de passer outre ses inhibitions Il y a quelque chose de délicieusement erotique (et pervers, avouons-le) d'utiliser un fouet sur son partenaire. Le fouet donne la possibilité d'explorer le côté sombre de notre personnalité et de nous défaire de toutes nos inhibitions. Nous pouvons être puissants et exigeants quand on fouette, ou nous abandonner complètement à la volonté de notre partenaire si on est fouetté.e. Il ne faudrait en tout cas pas considéré le fouet comme une activité purement sexuelle, il peut dont être aussi un moyen d'explorer le côté sombre de la personnalité et de se débarrasser de toutes les inhibitions. Il peut nous aider à nous comprendre sous un jour nouveau. Le fouet peut être une expérience cathartique, qui nous aide à libérer toutes les frustrations et la colère refoulées. Colère dont on aura pleine conscience et que l'on devra donc maîtriser pour la sécurité de notre partenaire. Il peut également s'agir d'une expérience extrêmement érotique, qui exacerbe tous nos sens et nous fait nous sentir vivants. * Fouet, adrénaline et endorphine En matière de jeux pervers, rien ne vaut une bonne séance de fouet. Que vous l'infligiez ou que vous le receviez, le fouet peut vous aider à atteindre de nouveaux sommets de plaisir. Pour la personne qui fouette, la poussée d'adrénaline qui résulte de l'exercice de son pouvoir peut être très enivrante. Et pour la personne qui reçoit, la poussée d'endorphines peut conduire à une expérience intensément jouissive. Le fouet est un outil puissant. Il peut être utilisé pour infliger de la douleur ou pour créer du plaisir. Mais surtout les deux à la fois, s'il est pratiqué en toute complicité. Lorsqu'il est utilisé correctement, il peut produire une intense poussée d'adrénaline chez la personne qui fouette, tandis que la personne qui le reçoit est submergée par les endorphines. Ce phénomène est souvent appelé "subspace" (qu'on peut atteindre par toute pratique qui convoque la douleur, au demeurant !). L'effet du fouet peut être une expérience extrêmement puissante pour les deux partenaires. Si vous souhaitez explorer ce type de jeu pervers, il est important de bien vous mettre d'accord avec votre partenaire habituel.le ... ou de faire vos recherches et de trouver un.e partenaire qui soit compatible avec votre désir. Quelque soit votre partenaire, avec un peu de pratique, vous pouvez apprendre à exploiter la puissance du fouet et à l'utiliser pour créer une expérience inoubliable pour vous et votre partenaire. * Le fouet et le troublant cocktail de plaisir et de douleur Pour certains, le fouet est l'outil par excellence pour aller à la quête du plaisir et de la douleur en simultané. Comme on l'a vu, le fouet nous donne à ressentir à la fois le plaisir intense de la piqure du fouet lorsqu'il frappe leur peau. En même temps, en recevant un coup de fouet on ressent la douleur d'abord lorsqu'il s'enfonce dans notre chair mais aussi ensuite avec l'afflux sanguin. Cette double sensation peut même créer une dépendance, et beaucoup de ceux qui aiment être fouettés en redemandent. Et la pratique va souvent crescendo. Une quête d'un peu plus de douleur. Le fouet est un outil polyvalent qui peut être utilisé pour créer différentes sensations, selon la façon dont il est utilisé. Lorsqu'il est utilisé avec des coups légers, le fouet peut créer une sensation de chatouillement qui est très agréable. Lorsqu'il est utilisé avec plus de force, le fouet peut créer une sensation de picotement et de piqûre qui est intensément douloureuse. Le fouet peut également être utilisé pour jouer de la crainte d'anticipation, car la personne fouettée sait qu'elle va bientôt ressentir du plaisir et/ou de la douleur. * Le fouet et le niveau d'intimité qu'il crée entre celui ou celle qui tient le fouet et la personne qui lui est soumisse La sensation de prendre le contrôle avec un fouet est unique. Que vous l'utilisiez pour émoustiller votre partenaire pendant les préliminaires ou pour lui donner un avant-goût de la vraie soumission, le fouet peut être une expérience exaltante. Et bien que cela puisse sembler être un acte de pure domination, le jeu du fouet peut en fait être un excellent moyen de créer des liens avec votre partenaire et d'explorer de nouveaux degrés d'intimité. En prenant le temps de connaître les limites et la manière dont votre partenaire va partager avec vous son plaisir et sa souffrance, vous pouvez créer un espace sûr et consensuel pour que vous puissiez tous deux vous laisser aller et profiter de l'expérience. * A NE PAS OUBLIER Tout.e bon.ne dominant.e sait qu'il est nécessaire d'essayer le fouet avant de l'utiliser sur un soumis.En effet, comment pouvez-vous espérer délivrer une douleur agréable si vous n'en avez pas fait l'expérience vous-même ? Le fouet est un outil polyvalent qui peut être utilisé de nombreuses façons différentes, il est donc important d'expérimenter et de vous entraîner. Et même si vous n'avez pas l'intention d'acheter un fouet en première intention, nous vous conseillons de vous entraîner avec une ceinture ou toute autre forme de sangle par exemple, pour voir si vous êtes "compatible" avec cette activité;. Cela vous permettra non seulement de mieux comprendre le fonctionnement du fouet, mais aussi d'explorer cette pratique de manière sûre et consensuelle.
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Par : le 06/11/22
Dans la vie il faut avoir goûté à tous les plaisirs. En l'occurrence, dans cette aventure, c'est elle qui m'a goûté. Il y a quelques années en arrière, j'ai répondu à une annonce de recrutement d'hommes bien membrés, disposés à mettre à disposition d'une femme leur sexe sans que celle-ci ne puisse les voir. C'est en répondant à cette demande que j'ai découvert le Glory Hole. L'organisateur que j'appellerai Holeg est un homme joueur dont le seul but est de satisfaire les fantasmes de sa belle Gloria (un prénom d'emprunt également). Holeg avait spécifié dans l'annonce qu'il fallait accompagner sa candidature d'une photo de son membre en érection. 3 hommes ont eu la chance d'être sélectionnés dont moi. Dans cette aventure, seul l'attribut du mâle compte, la règle du jeu étant que Gloria et les heureux élus ne se voient pas. Finalement nous ne serons que 2, l'un des hommes s'étant défilé au dernier moment. Pour nous mettre en appétit, Holeg nous a envoyé une photo de Gloria. C'est une très belle femme, la quarantaine. Sur le cliché, elle est en petite tenue, très sexy. Rêveuse, elle est adossée langoureusement contre une meule de foin au milieu d'un champ de blé baigné par la lumière du soleil. Holeg est un artiste, il sait sublimer mieux que personne sa protégée. L'opération s'est déroulée dans une camionnette aménagée avec soins. Un drap blanc sépare l'espace en 2. Lorsqu'Holeg allume le spot dans la partie réservée à sa belle, Gloria apparaît en ombre chinoise. Sa silhouette est ravissante, elle ondule légèrement, se rapproche du drap. Nous nous présentons, sa voix est douce, presqu'un peu timide, c'est touchant. Puis, à l'aide d'un cutter, Holeg découpe 2 fentes où nous laissons passer nos sexes encore mous. Gloria a d'abord commencé par un strip-tease. Il y avait beaucoup d'érotisme et de sensualité dans la manière dont elle dégrafait son soutien-gorge, le faisait tournoyer avant de le jeter derrière elle. Elle se trémoussait, on percevait sa respiration profonde, sans doute scrutait elle nos sexes avec avidité... Elle s'est collée contre le drap afin que nous puissions la caresser... Je garde en mémoire ce moment où ma main s'est posée sur sa poitrine et, dans une longue caresse, est remontée jusqu'à sa bouche. Elle a entrouvert les lèvres et m'a légèrement mordillé l'index à travers le tissu, c'était délicieux. Puis, elle s'est mise à caresser nos sexes, à soupeser nos bourses avant de nous gober l'un après l'autre tandis que ses mains continuaient à entretenir nos ardeurs. Elle alternait des périodes où elle me suçait délicatement avec des périodes où elle me pompait goulûment... Trop d'émotion, trop d'excitation. Alors que j'ai l'habitude de toujours attendre que ma partenaire ait eu son orgasme avant de jouir, là, je n'ai pas pu me retenir. Raide, ma queue s'est mise à gicler dans tous les sens. Gloria ne s'est pas laissée surprendre, elle m'a pompé jusqu'à la dernière goutte. Puis elle a gardé mon gland dans sa bouche, le sortant de temps en temps pour dessiner sa forme à l'aide de son index. Sans doute était il boursouflé et violacé, elle semblait s'en délecter et ne plus vouloir me le rendre. Si j'ai aimé la manière dont elle m'a satisfaite, ce qui m'a le plus marqué dans ce Glory Hole, c'est l'extraordinaire sensualité de Gloria. Nous avions un peu de temps, la belle réclamant des caresses, Holeg a proposé que nous caressions son corps en passant nos mains par les fentes. C'était le meilleur moment de cette rencontre. Mes mains gardent en mémoire sa peau chaude et douce... son ventre plat ... la courbe de ses fesses ... sa poitrine parfaitement dessinée ... cette moiteur à la base de ses seins... elle m'a laissé caresser sa vulve... hummmmmm J'entends encore ses soupirs, sa voix, ses éclats de rire... Sans la voir, je sentais bien que Gloria est une femme absolument délicieuse... En partant, Holeg nous a remercié et nous a remis une enveloppe avec une photo de Gloria. Elle l'avait signée d'un bisou au rouge à lèvres. Paradoxalement ce n'est pas le plaisir que Gloria m'a procuré en me suçant qui m'a le plus marqué, mais la découverte de ce couple amoureux, de cette femme coquine et mystérieuse. Privé de la vue, mes autres sens ont perçu toute la sensualité de cette femme. Par la suite, j'ai eu quelques échanges avec Holeg. Il m'a transmis 2 autres photos de Gloria, toujours aussi belle, toujours aussi désirable... Nous avons failli nous revoir et puis le temps est passé, que sont-ils devenus ? Je n'ai jamais vu le visage de Gloria, mais je sais qu'il est rayonnant.
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Par : le 02/01/23
Il est loin. Si proche dans mes pensées, et si loin en réalité. Ce petit bout de clavier noir est entre nous, très infime représentation de l’immense lien qui nous lie. Il n’est pas encore mon Maître, que déjà Il me hante, me tourmente et m’interroge. Quoi Lui demander ? Ne pas Lui demander ? Comment Lui faire plaisir ? C’est un tel tourment, je suis si seule, avec cette absence de Lui qui me dévore, me ronge le ventre. Nous venons de décider qu’il me laisse un peu tranquille ce dimanche. Je voudrais Sa peau et Ses mains sur moi. Son regard me contemplant, me rassurant et mon corps présenté comme une offrande, le plus beau possible, pour Son plaisir. Mon ventre est lié au Sien, mes pensées à Lui, Il me rassure déjà alors que je ne L’ai même pas rencontré. Ma douleur est grande, mon ventre me tenaille, comme un monstre prêt à mordre, tapi et attendant une défaillance de ma part. La douleur est physique, j’ai mal de Lui, et le manque me plie en deux. Je sais qu’Il est en manque de moi aussi. Il s’est inquiété pour moi dimanche midi après mon coup de grisou de samedi soir. Ses choix de vie ne nous permettent pas de nous rencontrer pour le moment, je pleure de frustration et de fatigue. Ses mots me rassurent quand je les entends, Il est sincère dans ses dires, je le sens, je le sais. Et déclenchent une envie irrésistible de rester dans Ses bras, pour un très long moment. Mais juste être dans Ses bras demande une telle organisation que l’idée me rend triste et en colère. Son épouse qu’il aime, dans Sa maison avec Ses enfants font partie intégrante de Sa vie, et la mienne ne serait qu’une infime portion de Son quotidien. Que puis-je espérer auprès de Monsieur F. ? Au mieux quelques instants de plaisir intense, au pire de si nombreuses soirées gâchées par la frustration et l’amertume. Combien d’anniversaires sans Lui, combien de week-ends chez moi, sans Lui ? Ma raison me dit non, et mon corps me montre si bien à quel point je tiens à Lui. Je vais dormir, sans même me caresser : mon corps est vide, comme neutralisé. ********************************************************************************************************************************************************* Texte personnel, ne pas diffuser.
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Par : le 24/01/23
Elle me manquait terriblement. Bien sûr, l’addiction aux tourments qu'elle m’infligeait quand j’étais à ses pieds amplifiait ce manque.Je n’avais jamais imaginé la douleur que comme une expérience se faisant voyage pour aller à la rencontre de soi-même, comme une exploration de mes zones d’ombres. Depuis que j’avais croisé son chemin, la douleur s’était faite lumineuse.Elle était une des manières de me donner à elle. De lui prouver mon amour, même si je savais qu’elle savait. Ses cordes n’étaient jamais si délicieuses que quand elles marquaient ma peau, quand elles irritaient mon derme. Il ne s’agissait pas de marques, mais de sa marque. Ma peau ne se faisait pas support d’un élégant motif torsadé, j’étais le support de sa signature. Ce qui est peint à la manière d’un Saudek, n’est un Saudek que si l'œuvre est signée du Maître. Je n’avais jamais vraiment aimé mon reflet dans le miroir, encore moins me voir en photo. A la genèse de notre relation, elle m’avait clairement annoncé qu’elle ferait des clichés de moi quand elle aurait pris possession. Elle savait que cela me bousculait, m’inquiétait. C’est probablement à la fois parce qu’elle aimait cela et pour me faire grandir que dès le premier jour, dès la première immobilisation, elle avait multiplié les photos. Ses cordes. Ma peau blanche. Son pouvoir. Ma soumission. Je me souviens encore de ses pas cadencés tandis qu’elle me photographiait sous toutes les coutures. Elle l’avait promis, non seulement elle prendrait ces clichés mais elle allait me les montrer, aussitôt.Je devrais regarder. Dans le vertige de l’abandon,ce jour-là, je n’avais pas pris la pleine mesure de ce qui se cristallisait alors, dès cette première fois : j’avais regardé ces clichés, ligoté et pluggé sur la couche, avec étonnement, curiosité et je crois avec délectation. Comment était-ce possible, moi qui ne détestais rien de plus que de voir ce corps ? Il me fallut du temps pour comprendre : ce n’était pas mon corps qui me fascinait, c’était la posture du modèle qu’elle avait choisi d’imposer, je n’y voyais pas ma peau, j’étais habillé de ses cordes, ce n’était pas une position de celles qui peuvent faire honte, c’était son œuvre. Je ne m’aimais pas. Mais à ses pieds, dans ses cordes, avec sa signature sur ma peau, j’étais sa toile. Et j’aimais son art. Elle me manquait terriblement. Donc. Mais bien avant qu’elle me possède, qu’elle s’en prenne à ma peau et à mon cul. Elle me manquait terriblement. D’avant. Bien avant que les plans s’échafaudent, que les scénarios s’écrivent à quatre mains. Que le tourbillon des fantasmes nous emmène loin, que les pulsions nous fassent tourner la tête, qu’une outrance en appelle une autre.. Qu’elle mouille. Que je bande. Nous avions tant écrit. Tant confiés. Tant partagés. Je lui avais avoué mes faiblesses, la manière dont torturer mon corps pour me rendre un peu plus addict, un peu plus chien, encore. Je lui avais donné les clés, bien que je croie qu’elle aurait su entrer par effraction, pour récupérer ce qui lui appartenait. Elle m’avait décrit par le menu le goût de son intimité, ses envies les plus secrètes. Elle jouait avec les allumettes, elle avait incendié mes nuits, j’y brûlais pour elle. Indécent. Incandescent. Mais elle me manquait terriblement. D’avant encore. Lorsque nous ignorions que nous existions. Elle me manquait déjà. Je ne connaissais ni son visage, ni son prénom, ni ses courbes divines, ni son histoire, ni le goût de son jus, ni le son de sa voix, ni la manière dont ses mains agrippent les hanches, ni la sensation qu’on a quand on pose le front sur son épaule, ni la sérénité qui vous enveloppe quand la joue se frotte à sa cheville, à son pied, avec dévotion… Je ne connaissais alors rien de tout cela, mais elle me manquait déjà. Pas une autre. Elle. Comme si cette relation était une évidence. Comme si c’était la destinée. Comme s’il y avait un lien. À travers l’espace, à travers le temps. Entre cette vie et une autre ? Entre ce monde et un autre. Il est des rencontres qui nouent ou qui dénouent les existences. Qui nouent et qui dénouent nos fors intérieurs. . J’ai vraiment su qui j’étais quand j’ai su qui elle était. Mon attachement n'était pas le fruit de ses attaches mais de celle qu’elle est. J’étais le chien car elle était la Femme. Tout cela me dépasse. Tout cela est tellement plus grand que moi. Elle est mon amour, ma Passion. Golgother, de ses vices en sévices. Elle me manque délicieusement. Là. Maintenant. Encore... Encore... Encore... (Illustration : Bondage boy / vitrail de Diego Tolomelli)
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Par : le 14/02/23
Idéalement : lire les brèves dans l'ordre pour respecter la chronologie ;) RÉCIT D’UNE RENCONTRE COQUINE (NON BDSM) AVEC UN AUTRE COUPLE   Pour la première fois nous avons sauté le pas. Nous avons enfin rencontré un autre couple ouvert. Nous nous sommes échangé quelques  messages puis un soir, chanceux, nous étions tous disponibles et avons proposé à nos nouveaux copains de luxure de venir à la maison.  Comme nous étions tous dans l’optique de nous rencontrer sans scénario et de laisser venir les envies, les premières heures passées tous les quatre se sont déroulés dans une atmosphère légère car nous savions que tout était possible, et lourde a la fois car nous nous demandions comment et si tout allait basculer. Dans l’après-midi avant qu’ils ne viennent j’avais imaginé un jeu : nous pourrions sortir notre collection d’accessoires et les numéroter. Mettre les noms de chaque participant dans un chapeau, un autre avec les numéros et piocher un nom + un numéro. En fonction de la pioche obtenue il faudrait trouver le moment opportun dans la soirée pour utiliser l’objet en question avec la personne en question. Mais nous étions tous novices et un peu coincés finalement, nous avons fait un jeu de société et j’ai gardé mon idée secrète. Je n’ai pas trouvé d’instant propice à la partager pour la mettre en œuvre.  Après la partie, nous avions chaud et avons décidé qu’un bain de minuit nous ferait le plus grand bien - Nous ne savions pas encore à quel point cela allait être le cas - et nous nous sommes retrouvés tous les quatre dans l’eau turquoise éclairée, nus et câlins. La poitrine de F était si belle, et ils étaient si beaux dans leur étreinte. A et moi les avons donc rejoints, et bien qu’ayant toujours cru que j’étais hétérosexuelle j’étais attirée comme par un courant vers elle, vers F. Elle avait un corps ferme et généreux, gourmand. Lui, G, dégageait un calme et une aura sexuelle attrayante et je me sentais bien avec lui aussi. Puis les hommes nous ont allongées l’une à côté de l’autre sur la plage de la piscine puis nous ont offert un superbe cunnilingus. Je voyais mon mari rendre F folle de plaisir pendant que son homme a elle en faisait tout autant de moi. Je les regardais eux, puis elle. On se donnait la main, je lui léchais les doigts, on s’embrassait et j’adorais sa langue. Les échanges de corps et de pratiques se faisaient assez naturellement et nous étions juste bien, là, tous les quatre.  Après un intermède sortie de l’eau, séchage (recoiffage 😂) nous nous sommes retrouvés dedans et la température a continué de monter, toujours dans le respect de chacun et la bonne humeur. J’adorais voir mon amour prendre du plaisir avec eux et puis le retrouver, puis repartir voguer sur ces corps dansants avec le plaisir. Je ne sais plus à quel moment je me suis retrouvée à les sucer tous les deux. Ou à sucer G pendant que mon chéri me prenait se tenant debout derrière moi et moi jambes tendues penchée la bouche sur le sexe de G bras appuyés de chaque côté de ses cuisses jointes. J’ai demandé à F si elle me laisserait vivre avec elle ma première expérience de cunnilingus, j’avais vraiment trop de désir pour son corps. J’ai A-DO-RÉ la lécher. Ahah, j’ai adoré ! Moi qui ai toujours pensé que ça me dégoûterait j’ai été happée par son doux petit abricot que j’ai dévoré de passion. Je ne sais pas si je peux dire que je suis fondamentalement bisexuelle car j’explorais cette part de moi pour la première fois, mais je me demande si nos prochaines expériences confirmeront mon homosexualité. D’ailleurs je rêve d’être dominée par une femme un jour. Bon, retournons à la scène qui se déroulait à ce moment là… Mon Maître allait me faire jouir et il s’est arrêté, j’étais tellement chaude. Nous sommes tous retournés sur la terrasse et il m’a de nouveau pénétrée et je ne sais plus ce qu’il a fait d’incroyable mais j’ai joui dans un torrent de plaisir. Ensuite je l’ai mis à ma place, me suis mise à genoux par terre et j’ai décidé qu’il jouirait dans ma bouche, je devenais un corps affamé des leurs. Sa semence dans ma bouche c’était… différent de celle de mon mari, mon seul amant depuis 7 ans. Plus liquide, plus chaud. Cette sensation de briser le tabou du couple fidèle et qui doit se conformer aux règles sociales entrait elle aussi dans la recette du cocktail détonnant qui menait à l’orgasme. Pendant ce temps A et F allaient jouir eux aussi. Elle a joui. Il s’est retenu mais a joui aussi partiellement. Ayant eu le temps de savourer mon orgasme j’étais prête à lui offrir ma bouche pour le mener jusqu’à nous trois, dans le monde merveilleux des gens qui viennent d’avoir un bel orgasme ! On s’est rafraîchis puis chaque couple a regagné son propre lit pour les deux dernières heures qu’il nous restait à dormir avant l’aube.     J’aime vraiment trop la vie 🌺  
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Par : le 01/03/23
*Arrivée en gare dans 5 minutes* Ça y est, c’est le début d’une nouvelle aventure pour moi, 1 week-end avec lui, un week-end oui mais pas habituel m’a-t-il dis. Au fait je me nomme Susie et laissez-moi vous raconter comment je suis arrivé à ce point de ma vie. Il y a plusieurs mois de cela j’ai été à un munch, un rendez-vous pour les amoureux du BDSM pour pouvoir discuter librement de tout et de rien et faire des rencontres. C’était une première pour moi, non pas le monde du BDSM mais rencontrer des pratiquants de ma région à visage découvert. Je voulais passer une étape, oser faire des choses en réel et avec quelqu’un. C’est lors de ce munch que j’ai rencontré S. un homme grand, brun de beau, yeux brun foncé. Il se présente comme étant un Maître ou Dominateur, habitant à plusieurs heure d’ici. Devant ma surprise de le voir ici, il m’explique que cela fait longtemps qu’il fait des munchs et du coup connait du monde un peu partout et c’est un moyen de les revoir. Bref le feeling est passé assez naturellement et on a commencé à bien discuter, nos vie, nos désirs et expérience, sur ce point il en avait bien plus à dire que moi. Le temps passe, et nous devons rentrer, avant de se quitter on s’échange nos numéro. Sur le trajet du retour je ne sais pas pourquoi je me sens étrange, comme si je venais de sortir d’un moment hors du temps. Parler avec un inconnu de mes envies, pratiques et expériences sexuelles et cela tout naturellement au milieu d’autres personnes, n’était pas normal pour moi. Et ce S. avait quelque chose de rassurant et attirant, et apparemment il était connu de certains présent donc il ne m’avait pas menti. Le temps passe, les messages et appels échangé aussi, on a eu quelques rencontre en chambres d’hôtels pour des jeux plus intime. Ma première impression était la bonne, un réel feeling existe entre nous, les moments intense sont entrecoupé de franche rigolade. Même attachée à sa disposition, je ressent de la bienveillance de sa part, de la douceur même quand ses mains claquent sur mon corps. Et enfin cet appel, il me demandait si je voulais venir chez lui passer des vacances inhabituelles. En lui demandant ce qu’elles auraient d’inhabituelles, je ne me doutait pas de sa réponse. D’abord surprise et presque choquée, je sentais cette envie intérieure et cette excitation monter en moi. Après quelques jours de réflexion je lui envoyait ce message « Ok pour moi » et les instructions qui m’ont amenées à cette gare ont suivies. Je ne vais pas vous dire tous les détails de ce qu’il m’a raconté, seulement que les instruction pour venir étaient clair, robe légère d’été, sans sous-vêtements, pas de valise, seul un petit sac à main pour les papiers et l’argents. Alors prêt à me suivre pour ces vacances inhabituelles ?
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Par : le 26/03/23
Monsieur S. ouvre la porte et laisse passer son invité, quoi son invitée ! Je me sens honteuse, presque mal à l’aise de me retrouver ainsi face à une femme. Etrangement je ne saurais dire pourquoi, face à 6 hommes cela ne me dérangeait pas, mais là face à cette femme ce n’était pas la même chose. Elle rentrait, de magnifique botte en cuir mat, lui tenaient ses mollets, une jupe crayon ne laissait que ses genoux visible et manifestement des collant ou bas couleur chair les recouvrait. Je tentais de regarder plus haut, une chemise blanche, un veston, veston visible quand elle enleva son trench, le profil d’une magnifique secrétaire, surtout avec ses lunettes encadrées par sa chevelure couleur châtain. Oh je vois que tu en as trouvé une nouvelle. Elle te plaît ? Ecoute jusqu’à présent je n’ai rien eu à redire. Reste à voir si elle sait obéir en mon absence. Ils discutaient, comme si je n’était pas là, même si elle me regardait d’une étrange façon, avec son petit sourire. Un sourire entre le soulagement de me voir et l’envie de me rencontrer. Je ne savais comment le prendre. Leur sac et veste furent posé au sol, sans qu’ils s’en soucient. Ils passèrent à mes côtés, sans un regard, me toucher, je n’étais apparemment qu’un meuble pour eux. Quand ils eurent atteint l’autre côté de la pièce Monsieur S. s’adressa de loin à moi. Tu sais ce qu’il te reste à faire. Et nous mangerons dehors. Bien Monsieur. Je me surpris à répondre aussi rapidement et fort, malgré une matinée seule, cette réponse était devenue une habitude. J’entendais la femme rire et parler avec Monsieur. Ce que j’avais à faire ? Surement ranger leurs affaires abandonnées dans le vestiaire. Les vestes suspendues, le magnifique sac à main de luxe de la femme, posé soigneusement sur une commode, tout comme ce dossier qu’elle portait. Rapidement, je me dirigeais vers la cuisine, les plats n’était pas froid et pas brûlant parfait. Cela me faisait étrange d’entendre mes talons claquer ainsi, ça ne me ressemblait pas, mais m’excitait toujours autant. Je sors avec les assiettes, les déposes devant eux. Reste ! A genoux ! Oui Monsieur. Impressionnant, elle est obéissante comme ça depuis le début ? Oui, même si elle oublie de répondre intelligiblement parfois, cela va en diminuant. J’espère que c’est la bonne et qu’elle voudra rester. Je peux ? Oui bien sûr. Plusieurs information se bousculaient dans ma tête, c’était la 2ème fois qu’on disait de moi que j’était peut-être la bonne, mais rester, où, quand, comment ? J’avais ma vie à côté moi. Et elle peut ? Manger, même elle serait soumise ? Pendant que je me questionnais, je ne l’avais pas vu prendre une chaîne accrochée à la cage. Mon collier fût tiré en avant et accroché, mais pas par la main de Monsieur, par celle de la femme. Elle n’était pas soumise apparemment. Jusqu’à nouvel ordre, tu obéiras à Madame également, tout comme si c’était moi qui te parle. Bi.. bien Monsieur J’étais hésitante, me voilà soumise à une femme, sensation nouvelle, étrange, excitante. Je sentais le regard de Madame sur moi, comme un feu de désire m’observer. La chaîne fut tirée, me projetant en avant. Occupe-t-en !
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Par : le 29/03/23
Il nous est à tous arrivé de faire des rencontres plus ou moins intéressantes ou insignifiantes.   Malgré un bon feeling, on se rend compte qu’autour d’un verre que le virtuel était trop souvent exagéré, et que lorsqu’il faut passer à la partie réelle, très ou trop peu de répondant. Un fantasme à assouvir, sûrement…   Bref, je vais vous parler d’une rencontre que j’ai faite il y a quelques temps, mais qui m’a marquée…   Nous avons échangé longuement sur un autre site Bdsm, avant de faire l’échange classique de téléphone et d’échanger sur une autre plateforme plus conviviale. Elle était relativement débutante, n’avait eu que deux dominants jusqu'à présent, le premier n’y connaissant visiblement rien à notre art, et souhaitant assouvir un grand nombre de ses fantasmes, le second un peu plus expérimenté, mais qui s’est rapidement lassé, il voulait se faire deux – trois séances sans prendre en compte les besoins de la soumise et ses envies. C’est ainsi. Tant mieux pour moi, sinon nous ne nous serions jamais rencontrés.   Donc, nous avons échangé longuement avant de nous rencontrer. Nous avions chacun des occupations et des plannings respectifs chargés, mais savions que nous allions nous rencontrer et que cette rencontre serait terrible. Nous savions exactement ce que nous voulions tous les deux. Nous étions prêts. C’était écrit, ça se « sent » ces choses-là.   Puis ce jour est arrivé. Pas comme nous l’imaginions. Nous avons parlé d’hôtel, de journée tous les deux, de fantasmes que nous allions réaliser…. La date était même fixée et se rapprochait à grands pas. Et lors de nos échanges quotidiens, en milieu d’après-midi je lui dis que je serai dans sa commune vers 17h et elle me dit qu’elle souhaite me voir, n’ayant personne à son domicile. J’ai malheureusement très peu de temps disponible, 1/2h à 40 minutes max, et lui ai dit que ce serait dommage de ne se voir que ce temps, et que nous serions frustrés. Elle a insisté. J’ai cédé.   Vers 17h j’étais devant son immeuble. Elle est descendue dès que je lui ai écrit « je suis là ». Ce fut très rapide. La porte s’est ouverte, elle était sublime. En mini-jupe, bas noirs, talons et haut décollette, en retenant bien mes envies que nous avions évoquées lors de nos échanges. Je l’ai suivi jusqu’à son appartement, au premier. Au milieu de l’escalier, je lui ai demandé de s’arrêter, écarter ses jambes et de soulever sa jupe. J’ai souris quand j’ai vu qu’elle portait un plug.   Nous sommes rentrés dans son appartement, et nous sommes embrassés comme des adolescents. Nos langues se sont fouillées, ont goûté, mes mains également, elle était chaude, humide, prête.   Elle savait que j’allais la fesser. Elle s’est cambrée sur le canapé, prête à recevoir. Je n’avais que mes mains et ma ceinture. Rapidement ses fesses ont marquées. Les premiers doigts apparaissaient sur ces fesses, ce fut sublime. Lui laisser la trace de mes mains, quel honneur, quel plaisir. J’ai enlevé ma ceinture, l’ai pliée en deux, et ai continué à la caresser. Son cul fut magnifique, le haut de ses cuisses le devinrent. Heureusement qu’elle colorait rapidement, le temps fut court…. Je n’ai eu le temps de m’occuper de ses seins. Je les ai pincé, malaxé, serré, mais le plaisir s’arrêta rapidement. Elle mouillait, énormément. Excitée par cette rencontre non prévue, nous étions tous les deux excités comme de la braise.   Sa langue délicieuse se promena sur mon corps, sur mon sexe, dans mon cul, sur mes pieds. Elle était à sa place, avait compris que la soumission était son plaisir et que c’est ainsi qu’elle voulait et aimait vivre sa sexualité.   Nous avons baisé. Il n’y a pas d’autre terme. Rapidement. Comme des animaux. Nous avons joui, tous les deux. C’était intense, rapide, fort, formidable. Nous avions sans cesse le regard sur cette montre qui avançait, rapidement, trop rapidement. Nous avons dû nous quitter. Mais que c’était bien, cette première rencontre, complètement improvisée.   Quel pied. Nous nous sommes vu de nombreuses fois par la suite, des journées entières, des soirées, pour une vraie relation D/s, comme nous l’entendons tous. Mais cette première rencontre, nous en avons parlé souvent. C’est important une première rencontre. Celle-ci n’était pas insignifiante. Et aujourd’hui encore, même si nous ne sommes plus en relation D/s, lorsque nous échangeons, nous avons toujours tous les deux une pensée pour cette première rencontre.      
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Par : le 23/04/23
Une de mes soumises virtuelles m'avait envoyé ce texte que j'ai retrouvé en classant des archives. Je me regarde, je porte des escarpins, une guepiere de cuir sur laquelle reposent mes seins nus, et ... pas de culotte... le collier - un mince collier de cuir noir avec une boucle en argent - attend, sur une chaise, derriere moi... j'essaie cette tenue pour moi seule... parce que je l'ai vu, et que j'ai fantasme... ce que je vois m'excite... Mais, bien sur, je n'ai toujours pas "franchi le pas"... vous etes entre, et avez ferme, sans que je ne m'en rende compte... vous etes derriere moi, a me regarder depuis un moment... vous vous approchez doucement... vous murmurez: "hmm... tres joli..." je sursaute, paniquee... tourne la tete, en essayant de me cacher: mais... que... continuez cela vous va très bien, tu sens mon souffle sur ta nuque... mes mains tombent sur tes hanches je... je reste paralysee... tout se melange dans ma tete... je me raidis, en murmurant: non... je... tu sens mes mains sur ta guépière , la pression te fais tressaillir alors que je ne t'ai pas touchée... en un mouvement j'ai défait tes cheveux... c'est plus joli ainsi... tes cheveux retombent sur tes seins enserrés je murmure: mais... qu'est ce que vous faites... je... de mes mains, j'essaie de cacher mes seins nus qui reposent sur la guepiere, et mon sexe nu je te regarde... tu es très jolie je caresse ta nuque je sens votre main qui glisse sur ma nuque... je me sens comme prise au piege... mes fantasmes, mes dialogues sur msn, maintenant cet homme... tout se melange dans ma tete... je dis: non... non... je... dans un souffle j'embrasse ta nuque alors que ma main remonte a la naissance de tes seins sur la guépière... il faut bien montrer à quelqu'un comme vous être jolie ainsi je me raidis: non... s'il vous plait... vous me dites non et votre corps me dit oui je tremble je caresse tes fesses dénudées je fremis... je me raidis, en murmurant: non... Vous murmurez a mon oreille: tu es tres belle... pourquoi te cacher... regarde... je caresse tes cheveux et serre contre moi, je te force a te regarder dans la glace; n'est pas quetu es belle ainsi vous prenez mes poignets, et ramenez mes bras dans mon dos; vous saisissez mes poignets dans une main... du coup, je me cambre; mes seins demi-nus pointent malgre moi... a ma grande honte, mes tetons sont dresses... je me laisse faire, comme paralysee Je murmure: tu vois tu aimes cela, je caresse d'un doigt négligeant ton téton... tu es belle, offres toi a moi je me cambre, et fremis... je murmure: non... s'il vous plait... votre main glisse lentement, effleure mes seins, mes hanches, vient se poser sur mon sexe que je sens malgre moi et a ma grande honte tout humide... tu es toute humide , ma main caresse se promène entre tes jambes... je mouille mon majeur avec ta mouille oui... je ne peux m'empecher de lacher un gemissement... hum tu vois que tu aimes te montrer... j'approche mon doigt de tes lèvres je secoue la tete, en murmurant: non... laissez moi... je te glisse au creux de ton oreille: lèches ton plaisir... je secoue la tete... vous approchez votre main de mon visage, en tenant toujours mes deux poignets dans mon dos... j approche mon doigt a la limite de caresser tes lèvres je tire sur tes poignets, tu es complétement appuye sur moi... je te sens de plus en plus lascive... je te susurre: lèches je detourne la tete, en silence... mon doigt se rapproche pour se poser sur tes lèvres oui... je sens votre doigt sur mes levres... je ne sais plus ce que je fais... je veux encore resister... doucement, vous accentuez la pression... tu es de plus en plus penchée sur moi... tu as toujours les mains dans le dos alors que je t'ai laché De votre autre main, vous effleurez doucement mes seins tendus... je sens ma poitrine se gonfler... mon doigt s'approche toujours de tes lèvres alors que l'autre tes seins a la naissance de la guépière oui... votre doigt effleure mes levres... mon doigt effleure tes tétons après les avoirs caressé je halete un peu... mon doigts effleure tes levres tu sens l humidité... et ne peux retenir un petit gemissement.... je sens votre doigt sur mes levres... je sens l'odeur de mon sexe... je veux encore resister, reculer... vous caressez doucement mes levres, en mumurant: "la..." je caresse ton sexe de plus en plus humide pour le redéposer sur tes lèvres. Je murmure: viens laisses toi aller je sens une vague de chaleur monter en moi... doucement, vous forcez mes levres... malgre moi, j'entrouvre la bouche... mon doigt glisse entre tes lèvres ta langues léche mon doigt votre doigt penetre dans ma bouche... vous murmurez: la... c'est bien... vous le faites doucement aller et venir, sans que je ne resiste, comme paralysee... ma seconde main glisse entre tes jambes et doucement ton bassin commence a onduler puis, vous le ressortez, vous descendez le long de mes hanches, et glissez votre main sur mon sexe... votre paume se pose sur mon sexe humide, tandis que votre majeur effleure mon anus... je sursaute... vous murmurez: "je te prendrai par la... aussi... tu me supplieras de te prendre..." je secoue la tete... je te dis doucement, je te veux, offres toi , tu es belle je seocue la tete... tremblante... ma main caresse tes fesses et ta raie , mon doigt joue avec ton anus votre main se rapproche a nouveau de mon visage... vous vous eloignez un tout petit peu, et prenez le collier sur la chaise, sans que je ne reagisse... doucement, vous le posez sur mon cou... et le fermez... vous saisissez a nouveau mes pooignets, les ramenant derriere mon dos... j'ai les yeux baisses... vous effleurez mes seins... en souriant... vous me mumurez a l'oreille: tu es belle... une belle soumise... c'est cela que tu voulais... n'est ce pas... qu'on s'occupe de toi... regarde... delicatement, vous soulevez mon menton, me forcant a me regarder dans le miroir... je tiens l'aneau de ton collier, tu aimes ? tu es très belle en soumise vous soulevez mon menton de la paume de la main... doucement, votre majeur effleure mes levres... a ma grande honte, je me vois entrouvrir les levres pour accueillir votre doigt, sans resistance... je me vois, les bras dans le dos, cambree, les seins demi nus gonfles, les tetons dresses, les jambes legerement ecartees, mon sexe nu, offert... humide... je te tiens par les poignets et te pousse a te metttre à genoux sans resister, je glisse doucement... je te fais mettre a quatre pattes et je te pousse à tourner ta tête vers la glace... regardes comme tu es une belle soumise je baisse la tete... j'ai glisse a genoux... vous caressez doucement mes epaule et ma nuque en murmurant: tu es une belle soumise... une petite chienne... n'est ce pas... je murmure: non... non... vous vous ecartez, et allez vous asseoir sur la banquette qui fait face au miroir... vous me regardez... J'ai les yeux baisses, sous votre regard. Tout a coup, vous ordonnez: Viens ici. j'heiste... vous reprenez plus durement: depeche toi! Sans savoir ce que je fais, sans meme m'en rendre compte, je me mets en mouvement vers vous... a quatre pattes... Je realise a peine ce que je suis en train de faire... J'agis comme un pantin, comme si mon corps ne m'obeissait plus... je suis devant vous... je suis devant vous, a quatre pattes... vous souriez... puis vous dites: je n'en demandais pas tant... tu fais une belle petite chienne, comme ca... hein? Je me sens humiliee, transpercee par vos mots... vous passez votre main sur ma nuque, effleurez ma taille... je te fais relever la tête... ma main caresse pars de ta nuque, puis saisi tes seins et effleure tes tétons... ma main remonte sur ton bassin je lache un gemissement... une pression sur tes hanches et tu accentues ta cambrure... mes mains se posent sur tes fesses... une main s'insinue entre fesses et une autre passe entre tes jambes... imperceptiblement, tu écartes les jambes pour devancer ma main... je te parles tout en te caressant, d'une vois monocorde mais un brin autoritaire: la... c'est bien... les caresses conjuguées accentuent ton ondulation je mouille ton anus avec ta mouille je sursaute... secoue la tete... tu vas m'offrir celui dis je en caressant ton anus... regardes comme tu es belle... desirable... je fremis... malgre moi, je me cambre... tu es belle, je vais te prendre... mon doigt caresse ton anus humide... mon doigt s'immisce légèrement ds ton anus je lache un gemissement, en murmurant: non... désormais mon doigt ne s'occupe que de ton anus... mon autre main caresse ton bassin et ton sexe humide... je te dis que tu es une jolie petite chienne et que je vais te sodomiser comme il se doit... ma mains caresses tes fesses... j'alterne en caressant tes tétons dressés puis je passe régulièrement ma main entre tes jambes... je te demande de me regarder oui... timidement, je leve les yeux... demandes moi de te prendre je... presque malgre moi, je murmure: oui... s'il vous plait... prenez moi... sois plus convaincante abdiquant toute fierte, je reprends: s'il vous plait... prenez moi... je me cambre, offrant mes fesses... je suis la, haletante... soumise... attendant d'etre possedee... offerte et soumise je me place alors derrière toi... tu m'entends me dévêtir... tu sens mes deux mains sur tes hanches... tu veux que je te prennes ma petite chienne ? Alors demande le... les larmes coulent a mes paupieres... une vague de chaleur m'envahit... sans savoir ce que je dis, en me cambrant, et dans un gemissement, je dis: oui ... s'il vous plait... prenez moi... je halete... qui suis-je pour toi? qui es-tu? Sans même m'en rendre compte, comme malgre moi, dans un etat second, je murmure: je.... mon maitre... je suis votre chienne... bien... demandes correctement maintenant que tu as compris sans hesiter, dans un souffle, en haletant, je dis: s'il vous plait, maitre, prenez moi n'es-tu pas plus heureuse d'être ma petite chienne? alors que je te dis ces mots tu sens mon gland se presser sur ton anus... mes mains saisissent plus fort tes hanches et tu sens mon sexe raide s'imiscer entre tes fesses... ton anus essaie de se dilater oui... je me cambre... je ne peux retenir un cri... je me sens comme ecartelee... j'ai la bouche ouverte... je suis cambree, j'ecarte les cuisses comme malgre moi pour faciliter le passage.... je sens mes seins se gonfler, une vague de chaleur envahir mon ventre... mes mains caressent tes hanches et mon sexe te pénètre... il est rentré à motié et tu le sens te pénétrer je sens la cyprine couler le long de mes cuisses... j'ondule... je lache un rale... je me sens ouverte... tu te sens prise lorsque tu me sens collé à toi comme jamais... je commence a revenir en un léger va et viens... j'aime te voir ainsi cambrée, les cheveux défaits, belle et offerte... je te reprend a fond vous me faites me redresser en meme temps, en prenant mes seins dans vos mains... puis vous soulevez mon menton, en me forcant a me regarder dans le miroir et en disant: regarde... une belle chienne... une bonne petite pute... je gemis... hmmmm j'en profite pour me coucher sur toi en te glissant quelques mots jolie petite chienne je crie... ouii.... non... pendant que je te tiens devant la glace, je ressors complétement pour te reprendre sans management... je prend tes tétons en les pincant , ils sont durs... je te glisse: j'aime bien t'enculer petite pute je fremis sous l'insulte... tu es faites pour être une petite chienne soumise... n'est ce pas te dis je en te prenant de plus en plis fort je crie... oui... oui je suis votre chienne soumise.... jolie petite chienne... je t'ai pris par les cheveux pour te plaquer à moi... je ressors pour te reprendre d'un coup... tu sens mon sexe rentrer en toi sans ménagement... la dialtation de ton anus te fait frémir oui... votre doigt penetre a nouveau dans ma bouche... je continue a te prendre mon sexe humide reclame d'etre pris... je tremble de tout mon corps... parfois je m'arrête , te figeant, te collant à moi pour t'obliger a te regarder ainsi dans la glace... je sors de ton anus pour pénétrer ta chatte trempée... je te dis que tu es ma petite pute... tu gémis, tu gémis sans ménagement maintenant. Je m'arrete un instant: Dis moi que tu es ma petite chienne... rappelle moi ce que je suis pour toi... Dans un souffle, sans reflechir, je dis: je suis votre chienne soumise, votre salope, maitre plus fort! dis moi ce que tu aimes! je repete, a voix haute: j'aime etre prise comme une salope.... comme une chienne Oui... tu es une bonne chienne... Tu vois: tu es faite pour être chienne, et soumise... tu es belle et je te veux ainsi... Je te prends sans ménagement... parfois je te prend par les cheveux pour que tu te cambre... tes seins sont ballotes... tu gemis.... dis moi que tu es ma petite pute! soumise, je dis: je suis votre petite pute brusquement, je me dégage... je te demande de venir à genou... je te tiens pas ton collier oui... sans un mot, j'obeis... Je t'ordonne : Lèche moi! prends mon sexe dans ta bouche! je vais jouir dans ta bouche! mes seins gonfles, mes tetons dresses pointent... mon sexe tout humide et gonfle ruisselle... sans dire un mot, je pose mes levres sur votre gland... votre sexe penetre dans ma bouche... regardes moi vous saisissez mes cheveux, et me faites faire des va et viens... Je te tiens par le collier et par les cheveux Je lève les yeux, soumise, et vous regarde... ton maquillage à coulé... je te dis: tu ressembles vraiment à une jolie pute en fin de soirée, en te collant devant la galce... J'insiste: tu ne trouves pas que tu ressemble à une pute en fin de soirée? réponds! oui Maître, je ressemble à une pute en fin de soiree... votre sperme a maculé mon visage... je sens l'odeur acre... D'une voix monocorde je te dis: c'est bien... lèche moi bien... tu es une belle salope Votre doigt recupere le sperme, et le ramene sur mes levres... sans hesiter, je tend la langue et leche votre doigt...  
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Par : le 25/06/23
"Il aimait entendre leurs gémissements se confondre avec leurs cris de douleur ou de plaisir, et l’épuisement de celles qui n’en peuvent plus, mais qui se donneront, encore et encore pour lui, malgré les muscles tétanisés, malgré cette sensation de ne plus pouvoir faire un geste de plus. Il aimait faire durer, les amener là où elles n’étaient jamais allées, plus longtemps qu’elles ne l’avaient jamais connu. Et lorsqu'elles pensaient qu’il allait enfin jouir, il aimait se retirer violemment pour prendre leurs bouches, s’y enfoncer aussi loin que possible, jamais assez loin, pour leurs prendre leurs dernières forces. Il attendait de sentir poindre les dernières limites, leurs derniers soubresauts d’énergie, et alors, il donnait les derniers coups de martinet ou de cravache en même temps qu'il jouissait, enfin, d’un plaisir sans pareil, inondant leurs bouches de son sperme". (Marquée au fer- Eva Delambre) "   L’esclave, anciennement libre de sa propre personne, accepte et établit qu’il veut et a l’intention de se livrer ainsi complètement entre les mains de son Maître. Le Maître accepte et établit alors qu’Il veut et a l’intention de prendre possession de l’esclave. Par signature de ce contrat d’esclavage, il est convenu que l’esclave donne tous les droits sur sa propre personne, et que le Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété". Le corps est le premier et le plus naturel des instruments de l’homme. Mais le corps cristallise également l’idée de "personne", l’idée du "moi". Toutefois, la "catégorie du moi", le "culte du moi" ou le respect du moi et celui des autres sont des concepts récents. La persona latine désigne le masque tant tragique que rituel ou ancestral. Cependant, les sociétés latines ont fait de la personne bien plus qu’un fait d’organisation, bien plus qu’un nom ou un droit à un personnage et un masque rituel, elles l’ont érigée en fait fondamental du droit. Les pratiques sadomasochistes sont aujourd'hui devenues moins taboues. Elles peuvent agrémenter l'imaginaire voire, sous une forme consentie et sécurisée, pimenter la sexualité des individus. Si les modes d'entrée dans l'univers du sadomasochisme sont variables, par le biais d'un partenaire, d'une curiosité pour une pratique à la mode, la plupart des adeptes disent avoir toujours été attirés par la soumission ou la domination. La première expérience est vécue comme une initiation, qui permet le réajustement entre les fantasmes initiaux, très violents et extrêmes, et la réalité de la relation sadomasochiste, encadrée par des limites précises. Dans le sadomasochisme, une grande importance est accordée aux décors, aux lieux, aux accessoires utilisés, qui concourent à une forme de théâtralisation des pratiques. Les mises en scène et les scenarii sont d'une grande importance, tout comme l'esthétisme. Porter un certain type de tenue est un des nombreux codes qui placent les individus dans des rôles hiérarchisés, admis et choisis. Les humiliations et les douleurs infligées n'existent que pour les confirmer. L'univers sadomasochiste est fait de règles strictes, censées garantir la sécurité et le bon déroulement des pratiques en interdisant les débordements. Par conséquent, c’est d’abord à partir de la "personne" que l’on va déterminer ce qui est permis ou non et la "persona" va devenir une individualité qu’il faut respecter. Seul l’esclave n’a pas droit à la "persona" "parce qu’il n’a pas de corps, pas d’ancêtres, de nom, de biens propres". Ce type de droit se rattache aussi à la notion de territoire et est entendu comme titre de possession, de contrôle, d’usage ou de libre disposition d’un bien. La propriété, c’est-à-dire le fait d’user, de jouir et de disposer d’une chose d’une manière absolue et exclusive, se trouve en effet au centre de l’organisation sociale qui devient un subtil agencement de territoires. À ce titre, le corps, avant d’être le premier et le plus naturel des instruments de la femme ou de l’homme, est avant tout le premier bien dont elle ou il dispose.   "Il prenait son rythme. Souvent rapide, violent même. Il aimait le sexe quand il était intense, brutal quand les corps se mettaient à transpirer, quand les respirations se faisaient rapides, quand l’effort physique était à son comble. Il aimait sentir l’épuisement de ses partenaires, les sentir à bout de souffle, à bout de force. Il aimait les tourner et les retourner comme des poupées de chiffon, et sentir leurs cœurs palpiter comme jamais". S’il va de soi, dans nos sociétés occidentales contemporaines, que l’individu est une personne qui possède un corps et que ce fait lui ouvre des droits fondamentaux et immuables, comme le respect de soi et celui des autres, mais aussi respect du corps et de ses "territoires", qu’advient-il lorsqu’une pratique sociale remet en cause ces principes ? Cela est le cas des pratiques sexuelles sadomasochistes nommées aujourd’hui BDSM. En effet, elles se présentent comme des pratiques sexuelles ludiques qui ne cessent de jouer avec les concepts de propriété et de pouvoir. Il semblerait à première vue que des individus se soumettent à d’autres individus de leur plein gré, les premiers confiant leur corps aux seconds qui les dominent. Mais qu’en est-il exactement ? À quoi consentent véritablement ceux qui se soumettent ? Qu’acceptent-ils de concéder de leur personne ? Et que s’approprient les personnes qui dominent ? Le sadomasochisme peut se définir comme une relation particulière dans laquelle les individus s’engagent dans une interaction dominant/dominé, le savent, font référence à un certain nombre de représentations, et le disent. Ce qui signifie que la relation sadomasochiste est une relation consentante, négociée, contractualisée, mais qui se complexifie, en réalité, en se doublant d’un comportement particulier, appelle masochisme ou sadisme. En effet, le BDSM intègre alors une dimension éthique. Les pratiques se basent ainsi sur l’acronyme SSC (sain, sûr, consensuel). Elles reposent donc sur un dispositif de réglementations et de codifications qui interdit ainsi tout débordement. Définir le sadomasochisme comme une relation entre deux ou plusieurs individus pose toute la complexité du problème de la propriété. Dans ces jeux de rôle ritualisés, le dominant, pour un temps donné, domine son partenaire. Cependant, les limites sont fixées à l’avance, et à tout moment il est possible, pour la personne dominée, d’arrêter la séance (safeword). Il n’en reste pas moins que les fantasmes à l’origine de ces pratiques sont guidés par le souhait de s’abandonner à l’autre (lâcher-prise) ou d’en prendre possession.   "Je regardai mon Maître, l’esprit encore troublé par tout ce qui s’était passé durant ce week-end complètement insolite. Peu de gens auraient pu me comprendre, mais je l’aimais de plus en plus. J’aimais sa façon de m’obliger à dépasser mes limites, à me pousser toujours plus loin, à me remettre en question sur ce que je voulais. Avec lui, je n’avais aucun répit, aucune certitude sur ce que j’allais vivre le lendemain, il n’y avait ni routine, ni ennui". Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? S’agit-il de prendre possession du corps de l’autre ? de sa volonté ? de sa liberté ? Si la négociation des fantasmes permet de connaître les goûts et les désirs du partenaire, les contrats nous renseignent bien plus sur l’enjeu des relations BDSM. Les contrats sont, en effet, une convention par laquelle un ou plusieurs individus s’obligent, mutuellement, à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose. Parfois écrits, ils peuvent être aussi tacites. La contractualisation occupe alors une place importante dans les relations BDSM et possède un caractère transgressif. Elle échappe, en effet, à tout contrôle institutionnel. Dès lors, qu’ils soient écrits ou non, les contrats s’apparentent surtout à des pactes qui sont des conventions solennelles entre deux ou plusieurs individus. Ce qui signifie que la caractéristique des relations BDSM n’est donc en rien l’invention d’un espace où tout serait permis, mais au contraire la création d’un territoire savamment limité et réglementé, d’autant plus fragile qu’à tout moment les règles peuvent être transgressées. Le plus célèbre des contrats est sans nul doute celui qui lie Sacher-Masoch à Mme Dunajew. Ainsi Séverin s’engage-t-il, sur sa parole d’honneur, à être l’esclave de Mme Wanda Dunajew aux conditions qu’elle demande et à se soumettre sans résistance à tout ce qu’elle lui imposera. Les pratiquants BDSM affectionnent ce type de contrat qui stipule des règles précises à respecter et énonce les statuts des uns et des autres. Dans ce contexte, l’individu devient "esclave", non pas parce que cet état est inscrit dans sa "nature" mais parce qu’il le désire. En outre, il devient "esclave" non pas parce qu’il n’a pas de biens propres, de nom ou de corps. Il le devient justement parce qu’il a un corps et que ce corps lui appartient, ou est censé lui appartenir. Le dominant "prend possession" de lui et il devient ainsi sa "propriété". Dès lors, le rôle de l’esclave est défini. L’"esclave" accepte d’obéir et de se soumettre complètement à son Maître en toutes choses. Il n’y a aucun endroit, instant ou situation dans lequel l’esclave pourrait refuser d’obéir à un ordre ou une directive du Maître, excepté dans la situation où le droit de veto ou safeword s’applique.   "Je me frottai à lui et sentis son sexe dur contre mon ventre. Comme j’aimais son corps contre le mien. J’avais tellement envie de lui, de son sexe. Je glissai mes mains dans son boxer et le caressai, il gémit tout de suite mais retira ma main. Il s’allongea et je vins le prendre dans ma bouche". L’"esclave" accepte aussi par signature de ce contrat d’esclavage que son corps appartienne au Maître qui en usera comme bon lui semble. L’"esclave" accepte de plaire à son Maître au mieux de ses possibilités, étant entendu qu’il n’existe que pour le plaisir de son Maître. L’"esclave" accepte aussi par signature de ce contrat d’esclavage que son corps appartienne au Maître qui en usera comme bon lui semble. En ce sens, les pratiques BDSM sont transgressives car elles remettent en cause la notion même de personne en tant que fait fondamental du droit, c’est-à-dire qu’elles remettent en cause la liberté de jouir de sa propre personne. Cependant, c’est oublier que nous sommes dans le cadre d’un jeu, plus exactement, dans une "modalisation". C’est-à-dire que la relation BDSM prend pour modèle l’esclavage mais lui accorde un sens tout à fait différent. Ainsi, si le contrat stipule que le Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété, il précise également que, si l’"esclave" considère qu’un ordre ou une punition va nettement au-delà de ses limites, il peut faire usage d’un mot de passe convenu avec le Maître (safeword) pour stopper immédiatement une action ou une punition". De même, l’"esclave" peut user d’un mot de veto convenu avec son Maître pour refuser un ordre qui mettrait en péril sa vie professionnelle ou son intégrité physique. La négociation des fantasmes permet toujours de fixer des limites, des frontières à ne pas dépasser. Le contrat BDSM a pour fonction de préciser que l’on ne se situe surtout pas dans une véritable relation de sadomasochisme au sens classique du terme. En effet, Freud définit ainsi le sadomasochisme comme le désir de faire souffrir l’objet sexuel ou le désir de se faire souffrir soi-même et considère que le sadisme est le complément du masochisme. Deleuze apporte une nuance en précisant que le masochisme n’est en rien le complément du sadisme. Il est pour lui inconcevable qu’un sadique accepte que la personne qu’il domine tire un quelconque plaisir de sa domination. Inversement, le véritable masochiste ne cherche pas une personne sadique. Sadique et masochiste appartiennent ainsi à deux univers différents qui ne se croisent pas. Les théories évoluent en fonction des opinions doctrinales mais les fantasmes demeurent heureusement. En réalité, dans l’univers BDSM, le contrat d’esclavage n’est qu’un simulacre dans le sens où masochisme et sadisme ne s’y rencontrent jamais à l’état pur. Des individus acceptent néanmoins, pour un temps donné, d’endosser le rôle du sadique ou celui du masochiste. Ils peuvent même inverser les rôles.   "Je savais qu’il allait jouir et pris mon temps pour en profiter un peu. Après quelques va-et-vient, je sentis son sperme gicler dans ma bouche à plusieurs reprises. J’avalai tout comme à chaque fois, et continuai de le lécher quelques instants. Je me rallongeai près de lui, il me prit dans ses bras et me serra contre lui tendrement". Le véritable sadisme n’est-il pas d’infliger une douleur non souhaitée, non espérée, non désirée ? Le véritable sadisme n’est-il pas dans l’authenticité de la souffrance ? C’est la raison pour laquelle le véritable sadisme ne fait en réalité pas partie de l’univers SM. Mais ce type de sadisme va au-delà de la relation consensuelle. Le BDSM n’est jamais négateur de l’autre. Ni le désir ni le plaisir de l’autre ne sont ignorés. Il s’agit bien plus de trouver un consensus, de délimiter un territoire où chacun des protagonistes trouvera plaisir et satisfaction. Le contrat BDSM, formel ou tacite, est nécessaire pour amorcer la relation. Il crée une rupture avec le quotidien et instaure un espace de jeu. Celui-ci n’est pas fixe mais au contraire varie beaucoup. Il peut s’agir d’un donjon, d’un lieu privé, voire d’un lieu public. Toutefois, au-delà des décors et des situations, l’espace du jeu se focalise avant tout sur le corps de la personne dominée. Le corps devient le lieu même de l’action puisque le dominant l’utilise tel un objet et exerce une action sur lui. Le Maître accepte la responsabilité du corps et de l’esprit de l’esclave, en prend possession, et, tout en ne mettant pas en danger sa vie, édicte des règles de comportement. En d’autres termes, prendre possession de l’"esclave", c’est prendre possession de ses territoires, et surtout de ses territoires les plus intimes: le corps et l’esprit. Dès lors, l’espace du jeu se décline n’importe où, n’importe quand. Même si les décors ont une importance, parce qu’ils véhiculent une certaine atmosphère, le jeu peut se dérouler dans n’importe quel lieu public à l’insu des autres. La domination consiste alors à choisir pour l’autre, à décider de ses attitudes ou de son comportement. Par exemple, l’action sur le corps de l’autre est présente dans les parures sélectionnées par le dominant. Elle est aussi présente dans les modifications corporelles, des marques que l’individu dominé accepte de porter, voire de conserver. L’introduction d’un mode d’expression particulier, qu’il s’agisse de la manière de parler ou de se tenir, délimite un territoire, signe la propriété de l’autre qui décide de ce qui est approprié de faire ou non. L’"esclave" n’a plus de vie privée, plus de corps, plus de droit.   "Je trouvais ça très excitant de le vouvoyer et de l’appeler Maître dans un lieu public, même si j’étais certaine que personne ne m’avait entendue. Je me dis que je pourrais relever ta robe jusqu’à ta taille, exhiber tes jolies fesses à tout le monde, et ce qui me fait vraiment bander, c’est de savoir que tu ne dirais rien, que tu te laisserais faire, honteuse, mais excitée". Cependant, les contrats n’ont aucun caractère immuable ou définitif. C’est ce que montre l’échange des rôles (switcher), toujours possible. En effet, si le contrat définit les rôles de chacun, il arrive qu’ils soient réversibles. Cette réversibilité peut s’effectuer ainsi pendant ou en dehors de la séance. Dès lors, les pratiques BDSM n’ont donc aucun caractère violent, tout au plus s’agit-il d’une violence canalisée, voire symbolique, telle qu’elle peut aussi l’être dans une pratique sportive. En effet, la violence agit sur le corps, mais surtout elle plie, elle brise, elle détruit. Elle ne tolère aucune résistance et surtout n’attend aucun consentement pour s’exercer. Rien de cela dans les relations BDSM, a priori. Ces dernières ne font que mettre en scène une relation de pouvoir qui ne peut être, par définition, une relation d’esclavage. En outre, dans les relations BDSM, le pouvoir est mobile, réversible, instable. En d’autres termes, la relation de pouvoir ne peut exister que dans la mesure où les sujets sont libres. Dès lors, il importe de déterminer jusqu’à quel point les individus, dans ce contexte, sont libres et consentants et jusqu’à quel point il s’agit de relations de pouvoir jouées et non pas d’une manifestation masquée de domination masculine ou d’une intériorisation des normes caractérisant le féminin et le masculin, qui emprisonnent l’individu dans un rapport de domination sans issue. Les jeux de rôle BDSM nous interpellent, à plus d’un titre, par leur caractère stéréotypé. Les histoires que se racontent et que jouent les pratiquants empruntent aux rôles traditionnels, notamment féminins et masculins, et à la représentation classique des rôles de sexe mais en les exacerbant et en les caricaturant. Ainsi, au rôle d’"esclave" est souvent attribué celui de prostituée, de servante, voire d’animal. Force est de constater que la caricature se conjugue très souvent au féminin. Un homme en position de soumission usera facilement de travestissement pour faciliter l’entrée dans le rôle qu’il se donne. À l’inverse, une femme, soumise ou dominante, restera féminine et conforme au désir masculin. Pour prouver sa domination, elle s’équipera d’instruments, son statut s’étayant de la présence de cet équipement. Dans ces représentations, le féminin est souvent dévalorisé alors que le masculin est valorisé.   "Je ne crie pas, et pourtant, c’est comme si jamais je n’avais poussé tel hurlement. Le cri d’une bête à l’agonie. Le cri de celle qui croit mourir. Un cri sans élégance ni classe, juste un cri de douleur. Puissante et indicible douleur. Mais je ne crie pas". La littérature nous fournit des illustrations singulièrement différentes en ce qui concerne le sexe de l'agent dominé. La comparaison des romans d’"Histoire d’O" de Pauline Réage et de la "Vénus à la fourrure" de Sacher-Masoch est à ce titre tout à fait significative. Dans le premier, bien que O soit une femme autonome et active, sa soumission paraît naturelle et se passe de justification. La manière dont elle vit et dont elle ressent sa soumission est exprimée, mais jamais son désir de l’être. La soumission est ici féminine. Dans "La Vénus à la fourrure", la soumission est masculine et n’a aucun caractère naturel. À l’inverse d’O, Séverin est celui qui construit sa soumission, choisit celle qui le dominera et à qui il impose un contrat qui stipule sa servitude. Ici, le soumis est celui qui dicte les règles. Si nous nous en tenons strictement à la représentation des catégories de sexe, il est alors possible d’observer une reconduction de la domination masculine. Il y a une affirmation de la domination lorsqu’un homme domine et une affirmation de la soumission lorsqu’une femme se fait dominer. Il y a très souvent une illusion de la domination lorsqu’une femme domine. Ce qui ne signifie pas qu’il y ait alors une perpétuation de la domination masculine. Les relations BDSM ont ceci de paradoxal qu’elles sont l’endroit où cette domination peut-être reconduite tout comme elle peut s’évanouir. Il existe de nombreux cas de relation de domination féminine sur des hommes. Alors que le rôles féminins et masculins ne cessent de se redéfinir l’un par rapport à l’autre, il semble que les relations sadomasochistes ne fassent que théâtraliser des rôles traditionnels figés, en les appliquant ou en les inversant. Mais bien que les rôles soient prédéfinis et stéréotypés, il est toujours possible de les réinventer, de composer, de créer son masque, de renouer avec les jeux de l’enfance. Ainsi, l’individu trouve des réponses aux questions qu’il se pose inconsciemment. Selon son désir, il choisit d’être homme ou femme, sadique ou masochiste, dominant ou soumis. Ainsi, Il s’identifie et expérimente. Il peut laisser libre cours à son imagination puisqu’il est entendu qu’il s’agit d'un jeu et que les limites de chacun seront bien heureusement respectées. Il n’importe pas de chercher une explication de type pathologique à un désir de soumission ou de domination mais d’être sous le charme d’un érotisme qui peut faire exploser les rôles habituels. Toutefois, la difficulté de l’analyse des relations BDSM réside dans le fait que la relation sadomasochiste ne saurait se réduire à un jeu sexuel basé sur un contrat qui énonce les rôles de chacun.   "Lui seul sait. Lui seul peut me comprendre et me deviner, il me ressent. Il touche ma peau et sait. Il croise mes yeux et sait. Il perçoit mon souffle et sait. Le fer n’est plus en contact avec ma peau, pourtant la douleur semble s’intensifier, elle se diffuse, elle irradie et étend son territoire comme si elle voulait m’englober". "Il n'est de richesse que d'hommes" le soulignait, le philosophe angevin du XVIème siècle, Jean Bodin dans "Les Six Livres de la République". Les individus établissent un lien avec l’autre, lien qui implique une relation humaine, source d’émotions et d’affects. Avant d’être une relation BDSM, il s’agit d’une relation entre deux individus. Lorsque l’on connaît le mode de fonctionnement de ce type (consentement mutuel, négociation des désirs, contrat), la relation BDSM laisse tout d’abord apparaître la complicité, la réciprocité, la connaissance de soi et de l’autre. Et, en effet, beaucoup de pratiquants évoquent un épanouissement possible dans cet univers qu’ils ne trouvent pas ailleurs, basé sur une connivence mutuelle. C'est toute la richesse du lien de domination ou de soumission. Mais parce que les pratiques BDSM sont aussi des pratiques sociales, on y trouve les mêmes travers que ceux observés dans la société, et la même hétérogénéité. Certains individus ne cherchent qu’à satisfaire leur désir. Il en va ainsi des pseudo Maîtres dominateurs qui trop souvent contactent des soumises pour assouvir un classique désir sexuel tarifié, comme des soumis qui consultent des dominatrices professionnelles pour vivre leur fantasme. Le corps de l’autre n’est alors utilisé que comme objet et ne nécessite aucune relation authentique de complicité. Comme les pratiques BDSM sont aujourd’hui plus visibles et pénètrent dans l’univers du sexe en général, certains prétendent vouloir engager ce genre de relations alors qu’ils cherchent tout à fait autre chose. Le jeu sensualiste et érotique devient alors pornographique. Les relations BDSM sont hétérogènes et ne diffèrent en rien de n’importe quel autre type de relation. On y trouve, comme partout ailleurs des mécanismes de domination et d’appropriation de l’autre. Cependant, elles sont aussi l’endroit où un véritable échange peut s’observer. Ainsi, elles ne constituent pas plus que d’autres une entorse au respect des personnes. Comme toute relation, elles peuvent reconduire des rapports de force ou bien participer à la construction des identités. Les pratiques BDSM ne remettent donc pas en cause les principes fondamentaux du droit. Il n’y a pas un individu qui s’approprie le corps ou l’esprit d’un autre. Deux partenaires, dont l’identité est en perpétuelle construction, s’investissent dans un univers où les règles sont fixées, non seulement par le contrat, mais aussi, plus profondément, par le jeu social lui-même. C’est pourquoi ces pratiques, qui ne sont transgressives qu’en apparence, se donnent pour principe de fonctionnement, le respect mutuel et la négociation. Loin d’être sauvages, elles sont bien au contraire socialisantes. C'est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires ont la possibilité, dans une relation SM pérenne et saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs inconscients informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables dans la plus grande liberté. Un grand merci au studio Imag'in rider photography qui m'a aimablement autorisé à illustrer cet article sur le BDSM par cette photographie originale.   Bibliographie et références:   - Sigmund Freud, "Névrose, psychose et perversion" - Sigmund Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle" - Gilles Deleuze, "Présentation de Sacher-Masoch" - Jacques Lacan, "La logique du fantasme" - Gala Fur, "Dictionnaire du BDSM" - Arnaud Alessandrin, "BDSM fantaisies: pouvoir et domination" - Gini Graham Scott, "La domination féminine" - Véronique Poutrain, "Sexe et pouvoir" - Gabrielle Rubin, "Le Sadomasochisme ordinaire" - Mona Sammoun, "Tendance SM" - Jean Streff, "Les extravagances du désir" - Mark Thompson, "Dominant women, submissive men" - Margot Weiss, "Techniques of pleasure"   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 05/07/23
Le jour découpait l'espace en pans de lumière et d'ombres suivant l'orientation des ruelles si étroites qu'il avait fallu les doter de sens unique. Les maisons étaient ocres, blanches, jaunes ou carrément rouges, les volets d'un bleu délavé par le soleil ou la pluie. Avec le bleu léger du ciel, c'étaient les couleurs de la palette grecque tant aimée de Charlotte, une harmonie instinctive qui l'enthousiasmait. Six ans à peine ! Tout cela semble loin. Souvent des images me reviennent. Chaudes, épicées, elles se superposent aux visages et au corps. Les amantes que j'évoque m'apparaissent alors dans l'éclairage violent de leur autre vie, celle ardente du lit, de la volupté et des étreintes. Ces souvenirs familiers me sont devenus aussi étrangers que la mémoire d'anciens accès de folie. Pourtant un rien les ressuscite: un mot, une anecdote, un parfum. Aussitôt s'éveille et s'anime alors le théâtre de la jouissance, de l'extase. C'était une île sous l'archipel des étoiles. Le matelas posé à même le sol sur la terrasse chaulée semblait dériver dans la nuit obscure de Pátmos. La douce brise de mer tiède comme une haleine étreignait un figuier dans un bruit de papier froissé, diffusant une odeur sucrée. Le ronflement du propriétaire s'accordait aux stridulations des grillons. Dans le lointain, par vagues, parvenait le crincrin d'un bouzouki. Le corps hâlé de Charlotte semblait aussi un îlot; majestueux, longiligne et hiératique comme un kouros de Náxos, il paraissait tombé d'une autre planète sur ce matelas mité. Aucun luxe ne pouvait rivaliser avec la splendeur qu'offrait ce dénuement. Quel lit de duvet, quelle suite royale des palaces de la place Syndagma, de l'hôtel d'Angleterre ou du King George, pouvait dispenser de la magnificence d'un plafond aussi somptueux que cette voûte étoilée ? Que de péripéties, d'efforts, de fatigues, devenus subitement lointains, nous avaient jetées dans cet asile sans murs, sans fenêtres et sans toit. C'était le charme de ces voyages d'île en île où les bateaux se délestent de leurs lots de passagers abandonnés sur le port; à eux de se dénicher un gîte au hasard de la chance. Plus de chambre à l'hôtel, ni chez l'habitant, alors on trouve refuge n'importe où, sur le parvis d'une église, sur les marches d'un escalier. Cette fois, faute de mieux, on m'avait proposé ce toit en terrasse où le propriétaire devait venir chercher un peu de fraîcheur par les nuits de canicule. Ni la couverture râpeuse qui sent le bouc, ni le matelas en crin, ni les oreillers confectionnés avec des sacs de voyage enveloppés dans des foulards ne font obstacle à la féerie de la nuit grecque. Charlotte acceptait sans rechigner ces vicissitudes du voyage. À la palpitation des étoiles éclairant le temps immobile des sphères répondait le frémissement des corps. J'étreignais Charlotte, j'embrassai son ventre avec le sentiment de saisir cet instant, de le fixer, de l'immortaliser.   À l'emplacement de la porte, je distinguais un vague flou venant de l'escalier. Comment avais-je pu laissé ouvert ? Je me levai sans allumer, je reconnus l'emplacement de la table et du fauteuil, et trouva, en effet, la porte entrouverte. Je la fermai, et regagnai mon lit où une main se posa sur mon bras, une autre sur ma bouche, étouffant le cri qu'elle aurait dû pousser. À la petitesse et à la douceur de la main, il ne pouvait s'agir que d'une femme déjà sous le drap, nue et fraîche. La main restait plaquée sur mes lèvres. Je l'écartai avec douceur. Quand je voulus alors toucher le corps allongé près de moi, deux mains nerveuses happèrent et lièrent mes poignets avec tant de force que je m'étendis sur le dos. Je l'avais compris: pas un mot ne devait passer nos lèvres. Nos mains se séparèrent et je plaquai ses bras le long de son corps. Une ou deux minutes passèrent ainsi. Mais l'ombre s'assura de son obéissance et je la déshabillai avec des gestes précautionneux, qu'elle aida en se cabrant légèrement et en se redressant. Ma bouche explora son visage, ses yeux, l'arête du nez, frôla ses lèvres, caressa son cou, ses seins, descendant le long de son corps pour l'atteindre à l'endroit où la tension était déjà si forte qu'elle retenait, dents serrées, son plaisir pour qu'il dure indéfiniment, toute la nuit. Une grande quiétude l'envahit. Alors, elle se mit à penser à autre chose: au bain dans le bassin de la cascade du Centaure, à ma silhouette découpée sous la robe par la lumière de la fenêtre. Enfin, il ne fut plus possible de penser à rien et elle s'abandonna. Plus tard, sans que j'eus osé la prendre dans mes bras pour lui dire ma reconnaissance, la légère forme se glissa hors du lit, ramassa son déshabillé qu'elle avait dû laisser tomber avant de me surprendre. La porte s'ouvrit sans grincer et je crus voir une silhouette sur le palier, mais déjà elle était loin, partie sur ses pieds nus, plus légère qu'un chat, et la maison geignit de nouveau, s'étirant dans la nuit. Si je ne m'étais pas retrouvée nue, mon désir calmé, j'aurais juré que la scène relevait du rêve. Il fallait l'accepter ainsi: plaisir sans nom, sans visage, plaisir né des obsessions de l'île depuis des siècles. Son corps apaisé gardait la trace d'une bouche fraîche, fleur veloutée promenée sur ses lèvres, sa poitrine et son ventre, tendresse d'une esclave qui ne pensait qu'à la volupté de sa Maîtresse, magie qui effaçait tout ce que j'avais connu et connaîtrais. Elle me punissait. Ou elle désirait être seule pour réfléchir. Je l'acceptais sans mélancolie, craigant d'aborder le jour les interrogations que la nuit, dans son indulgence permettait. Contre toute attente, elle se ravisa tout d'un coup et me rejoignit en silence dans les draps et ma volupté.   Ce que je détenais entre mes bras, ce n'était plus seulement elle, son monde de refus obstiné, son orgueil aristocratique, mais la nuit intense et lumineuse, cette paix de l'éternité des planètes. Le plaisir me rejeta dans un bonheur profond. Je ne m'éveillai que sous la lumière stridente du jour qui, dès l'aube, lançait ses feux. Une violence aussi brutale que doit l'être la naissance qui nous projette sans ménagement dans la vie. Je maudissais ce soleil assassin, tentant vainement d'enfouir mes yeux sous la couverture à l'odeur de bouc. Le paysage des maisons cubiques d'un blanc étincelant qui s'étageaient au-dessus de la mer me fit oublier la mauvaise humeur d'une nuit écourtée. Des autocars vétustes et brinquebalants transbahutaient les touristes dans des nuages de poussière. Une eau claire, translucide, réparait les dégâts de la nuit. Nous étions jeunes et amoureuses. Au retour de la plage, j'échangeai notre toit contre une soupente aux portes et aux solives peintes dans un vert cru. Nous dînerions dans une taverne enfumée, parfumée par l'odeur des souvlakis, d'une salade de tomates, de feta, de brochettes, en buvant du demestica, un vin blanc un peu râpeux. Et demain ? Demain, un autre bateau nous emporterait ailleurs. Notre sac sur l'épaule, nous subirions le supplice de ces périples sur des navires à bout de souffle. Tantôt étouffant de chaleur dans des cabines sans aération, tantôt allongées contre des bouées de sauvetage dans les courants d'air des coursives humides d'embruns. Où irions-nous ? À Lesbos, à Skiatos, à Skyros, dans l'île des chevaux sauvages, d'Achille et de Rupert Brooke ? Je me souviens à Skyros d'une chambre haute et sonore des bruits de la ruelle maculée de ce crottin des petits chevaux qu'on laissait sur le sol blanchi comme s'ils provenaient des entrailles sacrées de Pégase. Des ânes faisaient racler leurs sabots d'un air humble et triste, écrasés sous le faix, chargés non pas de la légende mais des contingences du monde. La chambre meublée de chaises noires caractéristiques de l'île était couverte de plats en faïence. La propriétaire, méfiante, s'en revenait de traire ses chèvres et d'ausculter ses fromages, parfumée de leurs fragrances sauvages, regardait nos allées et venues avec un œil aiguisé de suspicion comme si l'une et l'autre, nous allions lui dérober ses trésors. Que de soleils roulèrent ainsi. Chaque jour l'astre éclairait une île nouvelle, semblable à la précédente. Les jours de la Grèce semblaient s'égrener comme les perles des chapelets que les popes barbus triturent de manière compulsive. Charlotte aimait ses paysages pelés, arides. La poussière des chemin ne lui faisait pas peur. Elle ne manifestait aucun regret devant la perte de son confort. Cette forme de macération qui la coupait de ses habitudes et de ses privilèges, lui montrait le saphisme comme un nouveau continent. Un continent intense tout en lumières et en ombres, éclairé par la volupté et nullement assombri par la culpabilité. L'amour n'avait pas de frontières. Nous protégions ainsi notre amour hors des sentiers battus, dans des lieux magiques qui nous apportaient leur dépaysement et leurs sortilèges. En marge de la société, condamné à l'errance, ce fruit défendu loin de nous chasser du paradis semblait le susciter chaque fois sous nos pas. Mais la passion saphique qui fuit la routine où s'enlise et se renforce l'amour pot-au-feu n'a qu'un ennemi, le temps. Ce temps, il est comme la vie, on a l'impression quand on la possède qu'on la gardera toujours. Ce n'est qu'au bord de la perdre qu'on s'aperçoit combien elle était précieuse. Mais il est trop tard. Nous étions deux jeunes femmes, innocentes et amoureuses.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/08/23
Je suis la propriétaire de deux soumis 2440 et 2118 , Domina sadique, je ne suis pas adepte du virtuel, Cependant , très joueuse, quand j'ai été contactée par soumis 8968, j'ai accepté de le prendre dans mon cheptel en virtuel cette servitude vas durer 11 jours 😜   Je vais partager avec vous son journal de soumis ( sans aucune retouche)  Bonne lecture   Jour 9 ce soir j'avais rdv avec Maitresse à une heure précise je devais être prêt, à genoux nu et godé. (J'ai apprécié cette organisation) J'y étais à 1 minutes près (j'ai encore du mal à introduire ce gros machin dans mon petit trou) mais Maitresse m'a fait attendre un bon quart d'heure pour me marquer mon statut ou parce qu'elle avait un coup de fil, je ne saurais pas. Elle s'est amusée avec le gode à distance, testant tous les modes, me demandant des notes, qui n'ont pas servis à grand chose vu le décalage et temps de réponses de Skype aujourd'hui (impossible d'envoyer des photos cet après midi et gros décalage des messages entre mon pc et mon tel) Elle m'a fait jouir avec compte à rebours irrégulier (merci encore Microsoft) j'étais pas trop pas mal à quelques secondes près. puis plus tard dans la soirée nous avons echanger sur des sujets plus intimes, comme j'apprecie et que je n'ai pas manqué de lui faire part, maladie, boulot, famille...   Ce Matin pour le premiere fois j'ai loupé l'heure des hommages mais j'ai tellement bien dormi, ca faisait des mois que j'avais pas fait une nuit comme ça. Maîtresse ne me donne pas de nouvelles, c'est peut-être ma punition pour ce matin. En l'absence de consignes je me suis condamné le prépuce et j'ai repris un peu les élongations puis j'ai ete faire quelques courses essentiellement pour Maîtresse. et je lui ai cuielli un bouquet d'orties, non sans mal car les 2 coins habituels ou je me fournis sont ravagé par la secheresse, j'ai crapahuté plus d'une heure pour les trouver, belle recompense, Maitresse adore les orties . elle m'a deja fait assoir dessus et allongé sur le dos aussi. et maintenant elle veut partager des images avec sa soeur domina aussi , quelle chance j'ai eu de rencontrer ma Maitresse je viens de me marquer pour elle    
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Par : le 09/08/23
Sa femme l'intéressait autrefois. Ensuite, il s'est cru obligé de l'admirer parce qu'elle était à la mode. Mais ça l'ennuyait déjà. Quelque temps après, elle découvrit qu'elle pouvait le faire souffrir. Bientôt, elle n'avoua pas complètement sa vie. Elle montra les mauvais côtés de son caractère. La vie la surprenait beaucoup. Elle ne s'était attendue à rien de pareil. Car la maîtresse savait ce que le mari ne saurait jamais. Que Charlotte lui en voulait de n'être pas un homme dans le regard, les lèvres, les doigts duquel elle se serait enfin sentie femme. Qu'elle ne supportait plus son odeur ni même le contact avec sa peau, l'amour n'en parlons même pas ou appelons cela autrement. Se doutait-il seulement que sa femme ne pouvait plus le sentir depuis longtemps déjà ? Il ne le saurait jamais. On ne dit pas ces choses-là. Les jours se succédaient aux jours, monotones, au même rythme que les mouvements d'un métronome. Rien n'avait d'importance. Rien ne troublait le cérémonial. Dehors, le soleil était éblouissant. Une lumière minérale écrasait la rue. Comme tous les samedis matins, Charlotte sacrifiait au rituel des courses avec son mari. Ils s'en seraient inventé si nécessaire, tant y déroger eût inévitablement bouleversé les choses. L'occasion de saluer les voisins, de bavarder avec les commerçants du marché. Y errer une fois par semaine avec l'approvisionnement pour alibi était une manière pour eux de se réconcilier avec leur époque en retrouvant un temps qui n'est plus celui de l'urgence. Un temps où la vie, moins encombrée de bruits inutiles, rendait un son plus doux. Un autre rythme, fût-il provisoire et illusoire. Vertu des courses, pause dans la course. L'occasion aussi de partager des moments simples mais complices. Car à vingt-quatre ans, Charlotte, se sentait seule dans son mariage, incomprise et saturée de rancœurs. Malgré ses efforts pour marquer un peu d'attention à son mari de temps en temps, ses regards ne cessaient de décourager les ardeurs conjugales. Au dîner, deux répliques suffisaient à présent pour liquider toute velléité de conversation. Entre eux, plus d'infini, le malheur du repli sur soi, la misère de la médiocrité. Charlotte présentait un regard désormais en retrait, un visage clos. Les nuits, absente dans ses bras, elle lui faisait encore l'aumône de son corps mais sans rien livrer d'elle-même. Désormais, toute en négligences hâtives, elle ne l'entraînait plus vers cette fièvre de désir qui, jadis, les essoufflait de volupté. L'amour physique bâclé, pratiqué avec mépris, était l'avant-dernière morsure qu'elle pouvait lui infliger. Cette lointaine proximité, cette langueur qu'elle lui refusait, ses profils toujours fuyants devenaient des crève-cœurs pour tous les deux. Charlotte ne croyait plus en ses baisers. Les hommes avaient achevé de la lasser. C'est ainsi qu'un soir, occupée à lire, dans son lit près de la fenêtre, elle entrevit Juliette, dans l'immeuble d'en face. Ce fut pour elle, tout d'un coup, une révélation, une illumination prodigieuse. Jamais elle ne fut plus heureuse, le regard humide et ébahi.    Quand elle l'aperçut, assise près de la fenêtre, elle ne put distinguer les traits de son visage. Il était plongé dans l'ombre. Elle ne devait pas avoir plus de trente ans. La distance et le manque de lumière ne lui avaient pas permis de la contempler mais, toute à son délire amoureux, elle lui octroya la physionomie de son tempérament vif, le regard allumé et enjoué qui allait avec son naturel déconcertant. La belle inconnue ne lui prêta aucune attention. Les hanches et les seins de cette étrangère étaient les siens, voilà tout. Elle distingua sa silhouette dénudée dans le clair obscur, en contre-jour derrière les rideaux. Ce n'était pas un songe inventé quand la réalité de ses amours la dégrisait, consternée qu'elle était d'être méconnue par les filles qu'elle fréquentait. Juliette existait. Pourquoi ne deviendrait-elle pas une Maîtresse qui aurait joui de la satisfaire, en visitant avec elle les vertiges les plus inavouables, les fièvres dangereuses qu'elle ignorait. En l'espace de quelques soirées, sans qu'elle sût exactement pourquoi, ce fut cette voisine inconnue qui fixa les désirs qui s'y attachaient. Désormais, elle la lancinait, agaçait ses fantasmes, sans qu'elle parvînt à se libérer de cette sournoise mais langoureuse obsession. Elle vivait ainsi avec Juliette un amour de serre. Cette audacieuse passion, pétrie de perfection, la soulageait le soir du mépris qu'elle éprouvait pour son mari. Charlotte n'apercevait pas clairement sa chambre car le point de vue était trop oblique, de plus elle n'allumait généralement que sa lampe de chevet pour chasser la nuit, lançant ainsi une lumière crue centrée sur sa nudité. Le rituel nocturne de cette femme qui semblait déguster sa solitude la touchait chaque nuit plus vivement. Un soir, Juliette dénoua ses cheveux, innondant ses épaules de sa chevelure blonde. Elle se promenait nue dans son appartement. Voir évoluer cette femme à l'abri des regards des hommes, affranchie de l'avilissant souci de plaire, la lui rendait irrésistible, lui restituant soudain l'humeur radieuse et frivole de son amie d'adolescence, dans les débuts de leur rencontre, ces candeurs saphiques qui les nimbaient d'innocence. Charlotte s'attarda sur la seule image où Juliette était resplendissante. Était-ce la grâce avec laquelle elle portait sur sa poitrine ce soir-là un collier de perles au ras du coup, partie de son corps qu'elle fétichisait peut-être plus que toute autre tant elle incarnait un absolu ? En tout cas, jamais son faux air de Jackie Kennedy n'avait rendue cette élégance si aérienne. Son attitude dégageait une manière d'insouciance. Quelque chose comme un certain bonheur. Son envie piaffante d'aimer cette étrangère conduisait Charlotte vers cette légèreté dangereuse où l'on cède à l'amour dès lors qu'il nous choisit, démangeant en nous le fatal tropisme de tous les plaisirs refoulés. Pourtant elle ignorait jusqu'au grain de la voix de l'inconnue. Mais elles s'étaient dit tant de choses par la puissance muette du regard.     D'un geste devenu naturel et presque enfantin, elle porta ses mains à ses oreilles. Mais la musique se faisait à nouveau insistante. Ne la lâchait alors plus. La rattrapait toujours quand elle s'y attendait le moins. Mais les accords de l'improbable sonate semblaient avoir cédé la place à des voix intérieures se pourchassant. Quelque chose de l'ordre de la fugue. Elle se tourna alors vers la fenêtre qui abritait une vision d'éclipse lumineuse. Tout avait surgi de cette apparition. Elle rendait enfin les vérités enfouies qu'elle recelait. Un autre monde allait en sourdre. Au fond, pourquoi ne pas s'inventer une histoire pour idéaliser sa vie ? Elle était la femme d'à côté, l'amour de jeunesse réapparu inopinément longtemps après, quand les dés sont jetés, l'une pour l'autre. La voix de Juliette la surprit. Pétrifiée, Charlotte eut besoin de lourds instants pour retrouver sa maîtrise quand elle lui dit bonjour un matin dans la rue. Alors qu'elle prononçait ces mots rituels, elle ne réprima son rire que pour prononcer en un merveilleux sourire ce que l'on dit toujours dans ces moments-là. "Je suis réellement enchantée", toute de blondeur ébouriffée. Elles parlèrent longtemps encore de tout et de rien. Puis subitement, Juliette la prit dans ses bras et lui caressa le visage tandis qu'elle la blottissait contre sa poitrine. Leurs bouches se rejoignirent et elles échangèrent un long baiser, de l'effleurement à la morsure, de la tendresse à la sauvagerie. Toutes les figures de l'amour s'inscrivirent dans cette étreinte. Elles avaient la mémoire de celles qui les avaient précédée. Quand leur bouche se quittèrent, elles n'étaient plus qu'un seul et unique souffle. Alors une sensation inédite les envahirent, la douce volupté de se laisser mener et emmener par celle qui la traiterait à l'égal d'un objet. En s'abandonnant sous la douce pression de ses doigts, Charlotte n'était plus qu'un corps sans âme. Elle était vaincue. Elle se soumettrait. Juliette décida de la conduire chez elle. Bientôt, avant même de la déshabiller, elle plaqua Charlotte sur la porte fermée de l'appartement. Depuis tant de mois qu'elle le désirait, elle s'abandonna totalement sous la fougue de Juliette. Les corps devinrent un seul et un même continent. Juliette arracha furieusement les vêtements, investit plis et replis, courbes et cavités de son amante. Certains gestes, on ne peut les éviter lorsque la réclusion psychique devient une souffrance intolérable. Mais, cela, qui le sait car qui le voit ? Seuls savent ceux qui ont le regard intérieur. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporains ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper à la clandestinité. À tout ce qu'une vie peut avoir de pesant et d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert.   Ce devait être quelque chose comme ça, le bonheur. Un lieu commun probablement, comme l'aventure inérieure qu'elle allait vivre avec elle. Mais souvent la vie ressemble à un lieu commun. Peut-être avait-elle fini par s'éprendre d'une femme assez disponible pour tenter avec elle cet exil insensé dans le plus proche des pays lointains. Celle qui aurait eu la finesse de déceler son vacillement intérieur. L'intelligence de vaincre ses secrètes hésitations. Le courage de l'aider à rompre les amarres. L'audace de prendre la décision à sa place. La subtilité de ne pas lui ravir alors la maîtrise de son destin. Leur empoignade s'était produite dans un tel chaos qu'elles en avaient oublié toute prudence. Leur étreinte fut si soudaine et si brutale que Charlotte ne songea même pas à réprimer ses cris. Et elle n'avait pas que sa bouche pour crier. Ses yeux acclamaient et imploraient. La chair déclinait alors sa véritable identité. Elles se connurent à leurs odeurs. Sueur, salive, sécrétions intimes se mêlaient. Juliette savait exactement ce qu'elle désirait en cet instant précis. Un geste juste, qui serait juste un geste, mais qui apparaîtrait comme une grâce, même dans de telles circonstances. Charlotte n'avait rien à dire. Demander aurait tout gâché, répondre tout autant. Tandis qu'elle ondulait encore sous les caresses tout en s'arc-boutant un peu plus, Juliette la conduisit dans sa chambre et l'attacha fermement sur son lit avec des cordes, dos et reins offerts. Elle se saisit d'un martinet à longues lanières en cuir et commença à la flageller avec une vigueur et un rythme qui arrachèrent des cris, mais pas de supplications. Elle s'offrait en se déployant comme une fleur sous la caresse infamante. Elle reçut sans broncher des coups qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades. Juliette daigna lui accorder un répit à condition qu'elle accepte un peu plus tard la reprise de la cadence. Elle ne fut plus qu'un corps qui jouissait de ce qu'on lui imposait. Elle devenait une esclave à part entière qui assumait parfaitement avec fierté sa condition. Alors, Juliette la détacha et lui parla tendrement, la caressa avec douceur. Ses mains ne quittèrent plus ses hanches que pour mouler ses seins. Le corps à corps dura. Là où elles étaient, le temps se trouvait aboli. Toute à son ivresse, Charlotte, pas un seul instant, ne songea à étouffer ses cris. Fébrilement, au plus fort de leur duel, Juliette tenta de la bâillonner de ses doigts. Après un spasme, elle se mordit au sang. Sa gorge était pleine de cris et de soupirs réprimés. Elle se retourna enfin et lui sourit. Toute l'intensité de leur lien s'était réfugiée dans la puissance muette du regard. Charlotte se leva, prit une douche. Pour être allée aussi loin, elle ne pouvait que se sentir en confiance. Loin de toute fiction, "La Femme d'à côté" était bel et bien entrée dans sa vie.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/08/23
Elle se réveilla aux aurores, angoissée à ce qui l'attendait aujourd'hui. Elle savait que cette relation peu banale avec cette femme d'affaires n'était pas terminée, et qu'elle allait forcément devoir la rencontrer, sans doute plus tard dans la soirée. Après une mauvaise nuit, elle se leva peu avant six heures, prit une douche rapide et mit en route le café. Parfois, elle regrettait de ne pas avoir quelqu'un avec qui partager ses soucis. Non pas que le fait de vivre seule lui déplaise. Elle avait vécu pendant trois ans avec une jeune femme, une enseignante comme elle. Mais une fois passé leur état de grâce, elle était devenue de plus en plus dominatrice, voire parfois très humiliante et ourageusement sadique dans leurs jeux érotiques. Elle était soulagée de ne plus avoir à supporter son comportement autoritaire, ses humiliations et ses brutalités sans cesse renouvelées. Elle était pourtant si différente lorsqu'elles s'étaient rencontrées. Elle la faisait rire et la couvrait de cadeaux et de surprises. Mais tout cela s'était peu à peu tari quand elles avaient emménagé ensemble. Elle avait attrapé son poisson, et Charlotte avait parfois l'impression qu'elle lui déchirait les chairs pour retirer l'hameçon. Bien qu'elle ait été toujours indépendante, elle était calme de nature, un peu introvertie, soucieuse de protéger son intimité, et l'absence d'une femme chez elle ne la dérangeait pas. En dehors des éprouvantes séances de soumission où son corps était bafoué, leur vie sexuelle n'avait rien eu de spectaculaire, si bien que cela ne lui manquait pas non plus. Lorsque le désir la prenait, elle pouvait toujours se satisfaire elle-même, et elle appréciait la liberté que cela lui offrait. Elle avait éprouvé un tel soulagement quand cette relation s'était achevée qu'elle n'était pas sûre de vouloir un jour, à nouveau, partager son espace vital. C'était peut-être un trop grand sacrifice. Mais sa surprise fut grande quand, après quelques mois de solitude, elle rencontra au cours d'un dîner, la femme qui devint rapidement son amante et sa Maîtresse qui sut, jour après jour, satisfaire pleinement son tempérament masochiste. Ce fut pour elle une révélation. Elle se sentait comme illuminée de l'intérieur, quand Juliette l'humiliait, la brutalisait, dans des situations de plus en plus inconvenantes. De nature réservée, jusqu'à cette rencontre, elle n'aurait jamais osé tenir le rôle d'une prostituée, encore moins celui d'une esclave sexuelle. Sa fierté dans l'obéissance et l'asservissement lui procurait une exaltation proche d'un état permanent de jouissance. Ce soir-là, elle tenta d'articuler un mot, mais son visage se froissa. Ravagée de lubricité, elle regarda silencieusement sa Maîtresse. La soif de la débauche faisait d'elle une amante admirable et une esclave infatigable. Charlotte prit sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie noire. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta sans ménagement. Il était essentiel pour Charlotte de se donner sans réserve. Elle se muait pour son plus grand bonheur en une femme refoulée au rang d'objet, silencieux et complaisant.   La souffrance devenait insoutenable, mais elle surmontait cette douleur. L'euphorie qui sourdait en elle l'exaltait en la glorifiant. Elle avait contracté la manie d'être indélébile dans la vie de sa Maîtresse. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Sa séduction demeurait une offensive de tous les instants. Cernée de brouillard, elle était à nouveau une féminité disponible. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Muette et comme enfermée dans un corridor de ténèbres, la jeune femme semblait cuver sa souffrance, digérer de l'amertume et subir au plus profond d'elle-même de terribles craquelures. Pas un instant elle n'eut la gravité légère d'une fière hétaïre ni la courtoisie de paraître heureuse. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la contraignait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait jamais de sédition.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 25/08/23
À plusieurs reprises, elle avait essayé de la joindre. Sans résultat. Son téléphone était éteint. Que faire ? La confiance des derniers jours s'effritait rapidement. Les jours se succédaient aux jours, monotones, au même rythme que les mouvements d'un métronome. Rien n'avait d'importance. Rien ne troublait le cérémonial. Dehors, le soleil était éblouissant. Une lumière minérale écrasait la rue. Comme tous les samedis matins, Charlotte sacrifiait au rituel des courses avec son mari. Ils s'en seraient inventé si nécessaire, tant y déroger eût inévitablement bouleversé les choses. L'occasion de saluer les voisins, de bavarder avec les commerçants du marché. Y errer une fois par semaine avec l'approvisionnement pour alibi était une manière pour eux de se réconcilier avec leur époque en retrouvant un temps qui n'est plus celui de l'urgence. Un temps où la vie, moins encombrée de bruits inutiles, rendait un son plus doux. Un autre rythme, fût-il provisoire et illusoire. Vertu des courses, pause dans la course. L'occasion aussi de partager des moments simples mais complices. Car à vingt-quatre ans, Charlotte, se sentait seule dans son mariage, incomprise et saturée de rancœurs. Malgré ses efforts pour marquer un peu d'attention à son mari de temps en temps, ses regards ne cessaient de décourager les ardeurs conjugales. Au dîner, deux répliques suffisaient à présent pour liquider toute velléité de conversation. Entre eux, plus d'infini, le malheur du repli sur soi, la misère de la médiocrité. Charlotte présentait un regard désormais en retrait, un visage clos. Les nuits, absente dans ses bras, elle lui faisait encore l'aumône de son corps mais sans rien livrer d'elle-même. Désormais, toute en négligences hâtives, elle ne l'entraînait plus vers cette fièvre de désir qui, jadis, les essoufflait de volupté. L'amour physique bâclé, pratiqué avec mépris, était l'avant-dernière morsure qu'elle pouvait lui infliger. Cette lointaine proximité, cette langueur qu'elle lui refusait, ses profils toujours fuyants devenaient des crève-cœurs pour tous les deux. Charlotte ne croyait plus en ses baisers. Les hommes avaient achevé de la lasser. C'est ainsi qu'un soir, occupée à lire, dans son lit près de la fenêtre, elle entrevit Juliette, dans l'immeuble d'en face. Ce fut pour elle, tout d'un coup, une révélation, une illumination prodigieuse et mystérieuse. Une femme assise près de sa fenêtre. Pour elle, tout était là. Pensait-elle alors au film de François Truffaut ?   Elle avait pourtant bien dit qu'elle était perdue, et elle, perchée sur son nuage, elle avait tout juste été capable de lui offrir quelques phrases légère. Quand elle l'aperçut, assise près de la fenêtre, elle ne put distinguer les traits de son visage. Il était plongé dans l'ombre. Elle ne devait pas avoir plus de trente ans. La distance et le manque de lumière ne lui avaient pas permis de la contempler mais, toute à son délire amoureux, elle lui octroya la physionomie de son tempérament vif, le regard allumé et enjoué qui allait avec son naturel déconcertant. La belle inconnue ne lui prêta aucune attention. Les hanches et les seins de cette étrangère étaient les siens, voilà tout. Elle distingua sa silhouette dénudée dans le clair obscur, en contre-jour derrière les rideaux. Ce n'était pas un songe inventé quand la réalité de ses amours la dégrisait, consternée qu'elle était d'être méconnue par les filles qu'elle fréquentait. Juliette existait. Pourquoi ne deviendrait-elle pas une Maîtresse qui aurait joui de la satisfaire, en visitant avec elle les vertiges les plus inavouables, les fièvres dangereuses qu'elle ignorait. En l'espace de quelques soirées, sans qu'elle sût exactement pourquoi, ce fut cette voisine inconnue qui fixa les désirs qui s'y attachaient. Désormais, elle la lancinait, agaçait ses fantasmes, sans qu'elle parvînt à se libérer de cette sournoise mais langoureuse obsession. Elle vivait ainsi avec Juliette un amour de serre. Cette audacieuse passion, pétrie de perfection, la soulageait le soir du mépris qu'elle éprouvait pour son mari. Charlotte n'apercevait pas clairement sa chambre car le point de vue était trop oblique, de plus elle n'allumait généralement que sa lampe de chevet pour chasser la nuit, lançant ainsi une lumière crue centrée sur sa nudité. Le rituel nocturne de cette femme qui semblait déguster sa solitude la touchait chaque nuit plus vivement. Un soir, Juliette dénoua ses cheveux, innondant ses épaules de sa chevelure blonde. Elle se promenait nue dans son appartement. Voir évoluer cette femme à l'abri des regards des hommes, affranchie de l'avilissant souci de plaire, la lui rendait irrésistible, lui restituant soudain l'humeur radieuse et frivole de son amie d'adolescence, dans les débuts de leur rencontre, ces candeurs saphiques qui les nimbaient d'innocence. Charlotte s'attarda sur la seule image où Juliette était resplendissante. Était-ce la grâce avec laquelle elle portait sur sa poitrine ce soir-là un collier de perles au ras du coup, partie de son corps qu'elle fétichisait peut-être plus que toute autre tant elle incarnait un absolu ? En tout cas, jamais son faux air de Jackie Kennedy n'avait rendue cette élégance si aérienne. Son attitude dégageait une manière d'insouciance. Quelque chose comme un certain bonheur. Son envie piaffante d'aimer cette étrangère conduisait Charlotte vers cette légèreté dangereuse où l'on cède à l'amour dès lors qu'il nous choisit, démangeant en nous le fatal tropisme de tous les plaisirs refoulés. Les soirées peuvent être extraordinaires, les nuits inoubliables, et pourtant elles aboutissent à des matins comme les autres. Elle détestait pourtant se retrouver avec quelqu'un dans ce réduit, devoir sourire et se faire battre.    Mais dans quel monde vivait-elle ? Certainement pas dans un monde où les femmes lui laissent l'adresse avant de fuir. Tout avait surgi de cette apparition. Elle rendait enfin les vérités enfouies qu'elle recelait. Un autre monde allait en sourdre. Au fond, pourquoi ne pas s'inventer une histoire pour idéaliser sa vie ? Elle était la femme d'à côté, l'amour de jeunesse réapparu inopinément longtemps après, quand les dés sont jetés, l'une pour l'autre. La voix de Juliette la surprit. Pétrifiée, Charlotte eut besoin de lourds instants pour retrouver sa maîtrise quand elle lui dit bonjour un matin dans la rue. Alors qu'elle prononçait ces mots rituels, elle ne réprima son rire que pour prononcer en un merveilleux sourire ce que l'on dit toujours dans ces moments-là. "Je suis réellement enchantée", toute de blondeur ébouriffée. Elles parlèrent longtemps encore de tout et de rien. Puis subitement, Juliette la prit dans ses bras et lui caressa le visage tandis qu'elle la blottissait contre sa poitrine. Leurs bouches se rejoignirent et elles échangèrent un long baiser, de l'effleurement à la morsure, de la tendresse à la sauvagerie. Toutes les figures de l'amour s'inscrivirent dans cette étreinte. Elles avaient la mémoire de celles qui les avaient précédée. Quand leur bouche se quittèrent, elles n'étaient plus qu'un seul et unique souffle. Alors une sensation inédite les envahirent, la douce volupté de se laisser mener et emmener par celle qui la traiterait à l'égal d'un objet. En s'abandonnant sous la douce pression de ses doigts, Charlotte n'était plus qu'un corps sans âme. Elle était vaincue. Elle se soumettrait. Juliette décida de la conduire chez elle. Bientôt, avant même de la déshabiller, elle plaqua Charlotte sur la porte fermée de l'appartement. Depuis tant de mois qu'elle le désirait, elle s'abandonna totalement sous la fougue de Juliette. Les corps devinrent un seul et un même continent. Juliette arracha furieusement les vêtements, investit plis et replis, courbes et cavités de son amante. Certains gestes, on ne peut les éviter lorsque la réclusion psychique devient une souffrance intolérable. Mais, cela, qui le sait car qui le voit ? Seuls savent ceux qui ont le regard intérieur. Question de lune, ou de soleil blanc. Charlotte était une ombre, un fantôme. Rien ne pouvait arrêter sa dévive mélancolique, sauf du côté de chez Swann.    Et le monde simple revenait à elles. À enchaîner ainsi les fragilités, on débouche sur une force. Leur empoignade s'était produite dans un tel chaos qu'elles en avaient oublié toute prudence. Leur étreinte fut si soudaine et si brutale que Charlotte ne songea même pas à réprimer ses cris. Et elle n'avait pas que sa bouche pour crier. Ses yeux acclamaient et imploraient. La chair déclinait alors sa véritable identité. Elles se connurent à leurs odeurs. Sueur, salive, sécrétions intimes se mêlaient. Juliette savait exactement ce qu'elle désirait en cet instant précis. Un geste juste, qui serait juste un geste, mais qui apparaîtrait comme une grâce, même dans de telles circonstances. Charlotte n'avait rien à dire. Demander aurait tout gâché, répondre tout autant. Tandis qu'elle ondulait encore sous les caresses tout en s'arc-boutant un peu plus, Juliette la conduisit dans sa chambre et l'attacha fermement sur son lit avec des cordes, dos et reins offerts. Elle se saisit d'un martinet à longues lanières en cuir et commença à la flageller avec une vigueur et un rythme qui arrachèrent des cris, mais pas de supplications. Elle s'offrait en se déployant comme une fleur sous la caresse infamante. Elle reçut sans broncher des coups qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades. Juliette daigna lui accorder un répit à condition qu'elle accepte un peu plus tard la reprise de la cadence. Elle ne fut plus qu'un corps qui jouissait de ce qu'on lui imposait. Elle devenait une esclave à part entière qui assumait parfaitement avec fierté sa condition. Alors, Juliette la détacha et lui parla tendrement, la caressa avec douceur. Ses mains ne quittèrent plus ses hanches que pour mouler ses seins. Le corps à corps dura. Là où elles étaient, le temps se trouvait aboli. Toute à son ivresse, Charlotte, pas un seul instant, ne songea à étouffer ses cris. Fébrilement, au plus fort de leur duel, Juliette tenta de la bâillonner de ses doigts. Après un spasme, elle se mordit au sang. Sa gorge était pleine de cris et de soupirs réprimés. Elle se retourna enfin et lui sourit. Toute l'intensité de leur lien s'était réfugiée dans la puissance muette du regard. Charlotte se leva, prit une douche. Pour être allée si loin, elle ne pouvait que se sentir en confiance. Loin de toute fiction, "La Femme d'à côté" de François Truffaut était bel et bien entrée dans sa vie.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/09/23
La fidélité n'est jamais ridicule, et si sensible qu'elle soit à certains prestiges du temps, elle la plaçait très haut. De ce qui n'était qu'une canfouine sous les toits d'un quartier parisien chic, la jeune femme avait fait un réel refuge à sa semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les pièces qu'habitèrent des générations de grands bourgeois dont la vie grise avait déteint sur les murs, elle les avait meublés de couleurs exactes et de formes nécessaires. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodités. Ici rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un appartement pour états d'âme, un micro-climat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence: le calme. En apparence, rien de moins remarquable que les rapports des deux amantes, rien de plus rationnel. La courte nuit d'été s'éclaircit lentement, et vers cinq heures du matin, le jour noyait les dernières étoiles. Charlotte qui dormait fut tirée du sommeil par la main de Juliette entre ses cuisses. Mais Juliette voulait seulement la réveiller, pour que Charlotte la caressât. Ses yeux brillaient dans la pénombre. Charlotte effleura de ses lèvres la dure pointe des seins, de sa main le creux du ventre, Juliette fut prompte à se rendre, mais ce n'était pas à Charlotte. Le plaisir sur lequel elle ouvrait grand les yeux face au jour était un plaisir impersonnel et anonyme, dont Charlotte n'était que l'instrument. Il était indifférent à Juliette que Charlotte admirât son visage bruni et rajeuni, sa bouche haletante, indifférent que Charlotte l'entendît gémir quand elle saisit entre ses dents et ses lèvres la crête de chair cachée dans le sillon de son ventre. Simplement, elle prit Charlotte par les cheveux pour l'appuyer plus fort contre elle, et ne la laissa aller que pour lui dire: "Recommence". Juliette avait pareillement aimé Charlotte. Elle lui avait enlevé ses fers. Charlotte osa adresser un regard complice et elles se comprirent. Juliette la poussa vers la table en bois occupant un des coins de la chambre et la força à se pencher dessus. Elle retroussa la nuisette de Charlotte, caressa du bout des doigts la culotte de dentelle noire de sa soumise. C'était de la soie. Sur l'ordre de l'homme d'affaires, la jeune esclave avait confisqué tous ses anciens dessous, les jugeant indignes d'elle. Juliette traita Charlotte de petite pute. Elle donna quelques claques sur la culotte avant de la descendre sur les genoux de Charlotte. "- Si tu as le cul qui te démange, tu vas sentir comment je vais te guérir !" Elle frappa à plusieurs reprises. Charlotte se trémoussait en geignant, mais elle avait goûté à la fessée avec un homme dont la main était bien plus dure que celle de sa Maîtresse. Celle-ci, réalisant qu'elle ne causait pas grand dommage, se saisit d'un martinet, qui était rangé dans le tiroir de la table de nuit, et travailla les épaules, le dos et les fesses de Charlotte en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières de cuir avec des coups cruels et violents. Plus Juliette frappait fort et plus Charlotte s'offrait. La douleur devenait intolérable, elle se rendait spectatrice de cette douleur. Elle souffrait, mais dominait cette souffrance. Le plaisir qui naissait insidieusement en elle, la dépassait, la stigmatisait en la glorifiant. Juliette ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à la révolte de Charlotte, et savait bien que son merci était dérisoire. Il y avait cependant une raison qu'elle lui expliqua. Elle tenait à faire éprouver à toute fille qui entrait dans sa maison, qui se soumettait à elle, que sa condition de femme ne serait pas déconsidérée, du seul fait qu'elle n'aurait de contact qu'avec d'autres femmes, sauf à être offerte à des hommes. Et que pour cette raison, elle exigerait à l'avenir qu'elle soit constamment nue, de nuit comme de jour. La façon dont elle avait été fouettée, comme la posture où elle serait désormais entravée n'avaient pas d'autre but. Charlotte avait ressenti une jouissance cérébrale de femme soumise à une femme qui l'obligeait à souffrir. La certitude que Juliette ne tenait compte que de son propre désir la comblait, au point que chaque fois qu'elle en avait la preuve, une chappe de feu, une cotte brûlante qui allait de se seins jusqu'à ses reins, s'abattait sur elle.    On ne doit pas être prisonnier de ce qu'on est, mais on ne doit pas, on ne peut pas non plus le récuser. Elle avait cédé par faiblesse et parce que les manœuvres préliminaires lui avaient procuré un amusement pervers. Elles avaient d'instinct les mêmes désirs, les mêmes besoins, les mêmes rêves, le même esprit, la même âme. On ne pouvait imaginer ni terme ni limites à leur connivence. Quelque chose d'indéfinissable semblait avoir pris le contrôle de son cerveau et commandait à son corps de cette souffrance fulgurante magnifiée par son obéissance servile. Ce fut alors une révélation pour elle. Après lui avoir fait demi-tour, elle s'agenouilla aux pieds de sa soumise: "- Si tu te voyais, sale chienne!" Une vraie fontaine ! J'ai connu plus d'une fille chaude, mais j'ai l'impression que tu les surpasses toutes !" Sa nuisette était à terre, Charlotte n'apercevait pas le visage de Juliette, mais elle sentit sa langue quand elle lui lécha les lèvres de son sexe. Elle se cambra, écartant les jambes autant que le lui permettait la culotte qui la bloquait aux genoux. En lesbienne raffinée, Juliette prenait son temps. D'abord elle lécha d'une extrémité à l'autre les bords de la vulve, avant de descendre plus bas entre les cuisses puis de remonter enfin dans la fente béante. Charlotte ne put retenir un long gémissement. En un éclair, elle se demanda s'il y avait quelqu'un dans la chambre voisine. Si c'était le cas, il ne pouvait les voir. La lourde porte en bois à double serrure en fer entre les deux pièces était close. Cependant, on pouvait l'entendre crier. Elle oublia vite ce détail. La langue de Juliette faisait des ravages dans son sexe, elle allait et venait à une cadence diabolique. Le résultat ne tarda pas. Charlotte jouit de nouveau, sans se soucier si le voisinage pouvait être alerté par ses cris. Juliette se délecta du spectacle offert par sa soumise. Après lui avoir demandé de la remercier, elle dit seulement: "C'est curieux, j'ai trouvé que ton sexe avait moins de goût aujourd'hui." Charlotte alors feignant une déception évidente eut un sourire contraint. Charlotte leva la tête. Juliette ne l'eût pas regardée, comme elle faisait toujours. Elle n'eût pas autrement bougé. Mais cette fois, il était clair que Juliette voulait rencontrer le regard de Charlotte. Ces yeux noirs brillants et durs fixés sur les siens, dont on ne savait s'ils étaient ou non indifférents, dans un visage fermé. "-Maintenant, je vais te faire couler un bain", annonça-t-elle en ouvrant la porte de la salle de bain contiguë à la chambre. Elle enfila une courte blouse de coton blanche qui dévoilait ses longues jambes bronzées. Charlotte se déshabilla lentement. Juliette lui sourit et lui caressa les pointes de ses seins qui durcirent.    La jeune femme avait toujours eu de la facilité à tout accepter. C'était une véritable grâce qu'elle avait reçue. La malheureuse n'avait rien compris à cette sauvagerie soudaine. Comme atteinte de nystagmus, son regard vacilla avant que jaillissent des larmes provoquées plus par la surprise que par la honte. La première fois que la jeune esclave l'avait aidée à se laver, elle avait ressentie de la gêne, mais peu à peu, elle s'y habituait. Ce soir-là, comme les autres fois précédentes, Juliette évita, en lui faisant sa toilette, de donner un tour érotique à ses attouchements. Cependant, après avoir séché sa soumise, elle invita celle-ci à prendre place sur la table de massage toute neuve installée dans un coin de la pièce. L'homme d'affaires, précisa-t-elle, veut que ce dîner soit une fête. Alors, il faut soigner de près ta préparation. Suivant les indications de la jeune esclave, Charlotte s'allongea à plat ventre sur la table rembourrée. Le menton calé sur ses mains croisées, elle épia, vaguement inquiète celle qu'elle n'arrivait pas encore à considérer comme une servante en dépit des exhortations de l'intéressée et des encouragements de Juliette. Mais tous ces préparatifs ne lui disaient rien de bon, mais la jeune esclave se contenta de sortir de l'armoire à toilette un grand flacon rempli d'un liquide doré. La jeune fille expliqua que c'était de l'huile d'amande douce macérée avec des herbes. "- Après avoir été massée avec cette huile, vous vous sentirez très belle. Il n'y a rien de plus relaxant." Charlotte ne demandait qu'à la croire. Pourtant elle gardait encore une certaine méfiance vis à vis de l'homme d'affaires et de sa complice. Elle eut un frisson quand la jeune fille lui versa une bonne dose d'huile au creux des reins. C'était doux et cela sentait bon. Dans un premier temps, l'esclave qui s'était déshabillée lui étala le liquide odorant de la nuque aux talons, et sur les cuisses. Charlotte était allongée sur la table où brillaient, noires et blanches, comme des flaques d'eau dans la nuit, toutes les images de Juliette. Avant, elle s'attouchait la nuit quand elle était seule. Elle se souvint des questions de sa Maîtresse. Si elle avait des amies dont elle se laissât caresser ou qu'elle caressât. Puis l'esclave entreprit le massage proprement dit, commençant par les épaules. Charlotte se laissait aller. C'était effectivement très relaxant. La jeune esclave lui pinçait la peau et les muscles sans violence, mais avec fermeté. C'était strictement fonctionnel. Mais bientôt, une douce chaleur envahit son corps, surtout son ventre. Une pensée, alors, la traversa sous forme de question. Si les doigts de la jeune fille ne cherchaient pas à l'exciter, qu'en était-il de l'huile de massage ? Les herbes qui avaient macéré dedans ne possédaient-ils pas des effets aphrodisiaques ? Ce soupçon se précisa quand elle sentit les lèvres de son sexe se séparer. Le trouble qu'elle ressentait n'était pas très fort, mais il persistait. Elle remua nerveusement sur la table. Les pointes de ses seins devenues dures, frottaient sur le rembourrage, entretenant son émoi et la laissant frustrée. L'idée que tout cela était fait exprès pour la maintenir alors excitée sans qu'elle puisse se soulager s'imposait à son esprit. Charlotte réprima l'envie de se masturber en se massant le ventre contre la table. Elle obéissait aux ordres de Juliette comme à des ordres en tant que tels, et lui était reconnaissante qu'elle les lui donnât. Qu'on la tutoyât ou lui dît vous, elle ne l'appelait jamais que Maîtresse, comme une servante. Tout cela était presque religieux. Un oiseau qui passe tous les cent ans et qui, tous les cent ans, du bord de son aile effleure la terre et l'éternité c'est le temps qu'il faut pour que la vie disparaisse.    L'éternité n'est pas du tout allongé, c'est l'absence du temps. "O mon âme, n'aspire pas à la vie éternelle, mais épuise le champ du possible". Le mur d'air, de race, d'espace, de vide qui existait entre les deux jeunes femmes, elle brûlait de l'abîmer, et l'autre goûtait en même temps l'attente où elle était contrainte. Impassible, la jeune esclave poursuivait son travail sans paraître remarquer les réactions de Charlotte. Elle avait fini par atteindre ses fesses. Elle les massa longuement et très langoureusement. Quand ses doigts s'attardèrent sur le pourtour de l'anus, Charlotte se cabra. "- Pas là! - Il faut détendre ça comme le reste." La jeune fille ajouta que l'orifice avait besoin d'être élargi pour rendre ce passage plus commode si on décidait un jour de la prostituer. Charlotte serrait volontairement les fesses. Cependant, bon gré mal gré, sous les doigts habiles, elle se relâcha. L'esclave en profita pour lui masser de nouveau les bords de l'anus. Ce fut un soulagement pour Charlotte quand elle descendit enfin sur les cuisses. Son émoi était tel que le moindre attouchement sur une zone sensible l'excitait, la rendait malade de frustration. La trêve fut de courte durée. Car l'esclave, non sans plaisir, avait reçu des instructions strictes. Elle était trop étroite, il fallait l'élargir. Il lui faudrait s'habituer à porter au creux de ses reins, un olisbos à l'imitation d'un sexe dressé, attaché à une ceinture de cuir autour de ses hanches fixée par trois chaînettes de façon que le mouvement de ses muscles ne pût jamais le rejeter. La jeune esclave lui dit seulement qu'il ne fallait pas qu'elle se crût libre désormais. Charlotte l'écoutait sans dire un mot, songeant qu'elle était heureuse que Juliette voulût se prouver, peu importe comment, qu'elle lui appartenait, qu'il n'était pas sans naïveté, de réaliser que cette appartenance était au-delà de toute épreuve. Ainsi écartelée, et chaque jour davantage, on veillerait à ce que l'olisbos, qui s'élargissait à la base, pour qu'on fût certain qu'il ne remonterait pas à l'intérieur du corps, ce qui aurait risqué de laisser se resserrer l'anneau de chair qu'il devait forcer et distendre, soit toujours plus épais. La jeune esclave versa de l'huile dans le rectum de Charlotte, qui bien malgré elle, lui présentait sa croupe en se cambrant, accentuant la courbe de ses reins. Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que Charlotte n’était pas encore tout à fait détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion humiliante. De son côté, Charlotte avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche, elle était dans cet état second où l’appréhension des gestes de l'esclave conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnante, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus. La chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. Disposant également des seins et du sexe de Charlotte, la jeune esclave ne se priva pas de les exploiter. Après lui avoir pétri la poitrine, elle descendit vers le bas-ventre. L'essentiel n'était pas de jouir mais de mobiliser son énergie vitale. Pour y parvenir, la meilleure façon était de la retenir afin de la concentrer avant de la libérer. Quand enfin, la jeune fille la fit descendre de la table de massage, Charlotte tenait à peine sur ses jambes. Passive, elle se laissa habiller et coiffer. Elle portait une robe échancrée au milieu du dos libérant les reins. Elle comprit du même coup que sans doute Juliette avait décidé de la prêter.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/09/23
Je ne comprenais pas ce que je cherchais avec cette jeune femme; mais je ne cherchais pas à le comprendre. Ce qui me plaisait, chez elle, c'était sa douceur, une douceur telle que je croyais qu'il n'en existait que dans les tableaux de Vermeer de Delft, à travers laquelle se laissait clairement sentir la force souple d'une lame d'acier. Les modestes vertus que j’ai vues briller n’ont pas peu contribué à me faire comprendre et aimer la religion vraie, celle du dévouement, et de l’abnégation. J'avais pris beaucoup de plaisir à cet après-midi, et pour le moment je ne cherchais pas plus loin, je ne voulais pas penser. Penser, je le pressentais, aurait tout de suite entraîné des questions et des exigences douloureuses: pour une fois, je n'en ressentais pas le besoin, j'étais contente de me laisser porter par le cours des choses, comme par la musique à la fois souverainement lucide et émotive de Monteverdi, et puis l'on verrait bien. Au cours de la semaine qui suivit, dans les moments creux du travail, ou le soir chez moi, la pensée de son visage grave ou de la tranquilité de son sourire me revenait, presque obsédante, une pensée amie, affectueuse, qui ne m'effrayait pas. Il s'agissait d'un accord, dont les orages de la passion ne risquaient pas de troubler l'harmonie et, surtout, d'un moyen de se contempler mieux que dans la solitude dont l'ombre portée obscurcissait le jugement. Charlotte entrait dans l'enfer. Elle ne le savait pas. Une miséricordieuse providence lui cachait l'avenir de rencontres fortuites et de désespoirs où elle avançait. Elle avait repris ses habitudes. Les chagrins s'y cachaient encore, tapis sous les souvenirs et sous les gestes quotidiens, mais le temps qui passait les entourait d'un brouillard, les insensibilisait peu à peu. Elle avait mal mais elle pouvait vivre. Une existence mélancolique où l'attente était remplacée par la résignation et les espérances par des reproches toujours sanglants qu'elle ne pouvait cesser de s'adresser. Elle n'était pas encore descendue à ces profondeurs de souffrances où de mystérieux rendez-vous lui avaient été donnés auxquels il lui fallait devoir se rendre. Il lui semblait qu'elle aurait à souffrir. Mais les prémonitions sont toujours aisées après coup. Elle avait tant de fois retourné dans sa tête tous ces monstrueux enchaînements. Un simple coup de téléphone. L'espoir l'avait ressaisie d'un seul coup, l'avait enlevée, comme un paquet de mer, vers des hauteurs où elle flottait avec un peu d'hébétude, d'où l'incrédulité n'était pas absente. La voix de Juliette avait été très sèche, froide. Elle se répétait que le bonheur, ce n'était plus possible. Mais l'espérance était là pourtant. Ses vieux rêves ne l'avaient pas abandonnée.   Mais le passé est une chose qui, lorsqu'il a planté ses dents dans votre chair, ne vous lâche plus. Son attitude me donnait du ressentiment, elle était à mon avis tout à fait injustifiée: elle n'avait pas à se mêler ainsi de ma vie privée. Celle-ci, justement, prenait un tour agréable et cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas autant distraite. Le dimanche, j'allais à la piscine avec la ravissante Virginie; ensuite, nous sortions prendre un thé ou un chocolat chaud, puis nous dînions, avant que je la raccompagne chez elle. Nous faisions l'amour. Dans de pareils moments, je me disais que si les choses avaient été différentes, j'aurais pu vivre avec elle. Mais ma vie avait pris un autre chemin, et il était trop tard. Charlotte s'était donnée à moi. Elle allait se jeter encore dans mes bras et le monde entier en serait transformé. Un mouvement irraisonné me pousssait à la faire souffrir. Je ne comprenais pas moi-même ce qui me poussait. Son apparente résignation, l'absence de riposte à mes attaques ? J'éprouvais un curieux malaise à la faire souffrir. Il me semblait, par une sorte de dédoublement de personnalité, me voir à sa place. En amour, j'avais changé de rôle: de victime, j'étais devenue bourreau. Juliette l'avait souvent promis et y parvenait en général peu de temps, quelques semaines avant de retomber alors dans la routine. Charlotte n'aimait pas en discuter avec elle, essentiellement parce qu'elle savait qu'elle lui disait la vérité. Son travail était très prenant, aussi bien avant son agrégation de lettres. Elle longea une galerie d'art sans presque la remarquer tant elle était préoccupée, puis elle tourna les talons et revint sur ses pas. Elle s'arrêta une seconde devant la porte, étonnée en constatant qu'elle n'avait jamais mis les pieds dans une galerie d'art depuis une éternité. Au moins trois ans, peut-être plus. Pourquoi les avait-elle évitées ? Elle pénétra dans la boutique et déambula parmi les tableaux. Nombre des artistes étaient du pays, et on retrouvait la force présence de la mer dans leurs toiles. Des marines, des plages de sable, des pélicans, des vieux voiliers, des remorqueurs, des jetées et des mouettes. Et surtout des vagues. De toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs inimaginables. Au bout d'un moment, elle avait le sentiment qu'elles se ressemblaient toutes. Les artistes devaient manquer d'inspiration ou être paresseux. Sur un mur étaient accrochées quelques toiles qui lui plaisaient davantage. Elles étaient l'œuvre d'un artiste dont elle n'avait jamais entendu parler. La plupart semblait avoir été inspirées par l'architecture des îles grecques. Dans le tableau qu'elle préférait, l'artiste avait délibérément exagéré la scène avec des personnages à une petite échelle, de larges traits et de grands coups de pinceaux, comme si sa vision était un peu floue. Les couleurs étaient vives et fortes. Plus elle y pensait, plus elle l'aimait. Elle songeait à l'acheter quand elle se rendit compte que la toile lui plaisait parce qu'elle lui rappelait ses propres œuvres. Nous nous étions connues en khâgne au lycée Louis-le-Grand puis rencontrées par hasard sur la plage de Donnant à Belle île en Mer un soir d'été. Elle n'avait pas changé: elle avait à présent vingt-trois ans, elle venait de réussir comme moi l'agrégation de lettres classiques. Elle avait également conservé un air juvénile, perpétuant son adolescence. Cette conscience du mal que je faisais à cette femme innocente à la beauté virginale ne m'arrêtait nullement. Je devais aller jusqu'au bout d'un processus mystérieux auquel ma volonté n'avait pas de part.   Il ne s'agit pas de pressentiments. Le pressentiment est fatal, donc détestable. Il menace, il avertit. La lueur, elle, se contente d'exister. Aucun sadisme n'expliquait ce comportement puisqu'en la regardant vivre les affres que je lui imposais, il me semblait les vivre par procuration. Les visages en disent autant que les masques. Les yeux noisette, des cheveux noirs, coupés très courts, presque à ras, et la peau hâlée au soleil, épanouie, à moins de détecter quelques signes d'angoisse dans ce léger gonflement de veines sur les tempes, mais pourrait être aussi bien un signe de fatigue. Je l'ai appelée, le soir. Nous avions convenu d'un rendez-vous chez elle. Elle m'a ouvert. "Tu es en retard" a-t-elle dit, j'ai rougi, je m'en rappelle d'autant mieux que ce n'est pas une habitude. Elle savait imposer le silence total. J'étais à genoux, nue, ne portant qu'une paire de bas et des talons hauts, j'avais froid. Quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours eu cette sensation de froid, elle a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Elle m'a ordonné de ne pas la regarder, de garder le visage baissé. Elle est revenue vers moi une fine cravache à la main. Ce jour-là, elle s'est contentée de me frapper sur les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'elle dit. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'elle faisait cela juste pour dessiner des lignes droites, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'elle allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique. J'ai failli essayer de me relever mais elle m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligotée les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Elle s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. C'était une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. La douleur qui me tenaillait se mua lentement en plaisir. Le temps passait. J'allais absolument nue, avec mes fesses hautes, mes seins menus, mon sexe épilé, avec les pieds un peu grands comme si je n'avais pas terminé ma croissance et une jeune femme qui s'était entiché de mes jambes. À cet instant, elle a les doigts serrés autour de ma nuque et la bouche collée sur mes lèvres. Comme si après une longue absence, je retrouvais enfin le fil de mon désir. De crainte que je le perde à nouveau. Nous restâmes toutes les deux aux aguets, tendues, haletantes, tandis que l'obscurité se répandait jusqu'au fond de la chambre. Elle voulut me dire autre chose à propos de la fidélité, mais ce ne fut pas le moment alors elle me prit la main et nous demeurâmes silencieuses. C'était ridicule et merveilleux. Nous pleurâmes un peu ensemble. Juliette se sentit l'âme noble et généreuse. Nous nous pardonnâmes mutuellement et nous serions heureuses. Charlotte se jeta contre elle et continua à pleurer. En vérité, elle avait le cœur brisé par les larmes. Mais ce fut une douleur exquise, non plus cette douleur absurde de l'absence. Un inextricable mélange de bonheur et de douleur, touchant de sincérité et débordant de tendresse. Les jeux de l'amour voilent d'autant plus aisément sous la facilité et l'agrément sous les plus cruelles douleurs que la victime s'acharne à ne pas les laisser paraître surtout quand la coquetterie du bourreau raffine la cruauté naturelle des attitudes et des preuves. La passion impose de privilégier l'être aimé et les réels bienfaits ne sont agréables que tant que l'on peut s'en acquitter. L'amour est une initiation qui ne se termine jamais. On est que l'observateur des évènements qui doivent arriver, à force de se forger l'âme dans la solitude.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/09/23
Elle s'était déshabillée. Elle l'avait arrêtée, l'avait embrassée violemment. Elle s'était demandée si elle l'aimait vraiment de cette façon, si elle était la même avec d'autres femmes. Elle l'imaginait tenant quelqu'un contre elle, l'embrassant avec passion. Elle enlevait ses bas, lui caressait les seins et elle la voyait enlever les bas d'une femme, caresser les seins d'une femme. Elle n'était pas soupçonneuse: c'était bien pis. Elle n'existait plus du tout. Elle s'était volée d'elle-même. Sa jalousie ne la trompait pas. Il est vrai qu'elle était heureuse et mille fois vivante. Elle ne pouvait pourtant faire que ce bonheur ne se retourne aussitôt contre elle. La pierre aussi chante plus fort quand le sang est à l'aise et le corps enfin reposé. Ce n'est qu'aux moments où elle souffrait qu'elle se sentait sans danger. Il ne lui restait qu'à prendre goût aux larmes. Aussi longtemps et fort qu'elle la flagellait, elle n'était qu'amour pour Juliette. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction: une femme comme elle ne pouvait pas la faire endurer volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre eux. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placé pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échafaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes et que chaque nuit devienne tempête. Autrefois, des idées simples l'auraient aidée à se défendre. Juliette avait tout remplacé. Elle tenait d'ordre et de religion. On ne pouvait la tromper. Charlotte avait faim, elle avait froid et elle était heureuse. Elle l'avait l'air triste et retenu des jeunes femmes qu'on aperçoit, les mains jointes, sur les tableaux anciens.    Elle ne la comprenait pas très bien. Plus tard, seulement, elle avait imaginé ce qu'elle voulait dire. Ce n'était qu'un rêve. Ce qui est solide et vrai, c'était son visage qu'elle voyait très bien à cette heure. Il était plein de reflets, comme les eaux noires qui coulent. Ce visage ne faisait qu'un avec la Seine. Elle savait qu'elle serait entraînée assez loin. Ce fleuve puissant et méandreux où elle entrait aux côtés de son amante ne la lâcherat pas. Elle voyait sa bouche et elle pensait à la bouche d'une autre femme. Cette bouche remuait dans la nuit, pour parler. Dans une autre nuit, elle pouvait s'approcher et vivre contre vous. Comme un être fiévreux, elle pouvait se perdre dans vos cheveux, dans votre corps. Des lèvres, des mains, tels étaient les charmes qui servaient à vous faire mourir. Ils vous étendaient sur des plages inconnues, ils vous recouvraient d'une sustance nommée: plaisir, et Charlotte sentait ce plaisir dans son sang. L'indifférence prépare admirablement à la passion; dans l'indifférence, rien ne compte; dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre, un rêve où l'on s'enfouit, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et étreintes joyeuses. Charlotte demeurait alors dans un plaisir qui lui faisait sentir chaque centimètre de son corps.    Dans son genre, la lucidité est une passion aveugle. Elle voit tout, mais elle tue ce qu'elle voir. Elle voit tout, sauf la vie, qui reste importante, même pour ceux qui n'en sont pas amateurs. Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle, comme un tournesol au soleil.    Elle se réjouissait de la jeunesse de sa race et son amante devinait, au coin de ses lèvres, le pli qui disait la mélancolie d'être née trop tôt. Elle titubait de bonheur. Maintenant on pouvait tout lui prendre, sa vie, ses désirs, elle acceptait. Même si son amante était menteuse, inconstante, égoïste, à peu près comme un pays produit du maïs ou de la tourbe. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Juliette. Elle ne s'avouait pas complètement sa vie. Elle cachait aussi la passion, à moitié étouffée, qui subsistait dans son cœur pour la littérature. Cet autre monde l'entraînait vers la solitude, l'espoir d'une vraie solitude où la vie serait limitée par les quatres côtés d'une page blanche, où l'on serait en prison et libre à l'intérieur. Dans son inspiration, elle trouverait autant de plaisir que sur les lèvres de son amante. Elle débrouillerait les choses. Elle ferait semblant d'avoir confiance. Elle serait séduisante, pour lui plaire. La nuit l'aiderait à supporter cette idée. Dans la nuit, rien n'est vrai, moins qu'autre chose.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 05/10/23
"Je regardais autour de moi pour ne découvrir que la destruction la plus totale de la peinture. La banalité dans laquelle l'art avait sombré m'inspirait du dégoût. J'étais révoltée. Je recherchais un métier qui n'existait plus. Je travaillais très vite avec un pinceau souple. J'étais en quête de technique, de métier, de simplicité et de bon goût. Mon but: ne pas copier. Créer un nouveau style, des couleurs lumineuses et brillantes, retrouver l'élégance dans mes modèles". Elle aimait le champagne, les bijoux, les fourrures, les toilettes de Poiret et de Chanel. D'une élégance racée digne de Greta Garbo ou de Marlene Dietrich, Tamara de Lempicka (1898-1980) est une artiste et une personnalité mondaine du Paris de l'entre-deux-guerres. Ses tableaux, principalement, des portraits et des nus féminins, mélangeant esthétique moderne et maniérisme, sont à l'image des Années folles. Lempicka, dont l'œuvre ne ressemble à aucune autre, a su créer son style. Sulfureuse, émancipée, à la bisexualité déclarée, autant fascinante que dérangeante pour l'époque, elle est la peintre icône du style Art déco. Un graphisme, un trait, des ombres, un style Lempicka. Et puis derrière l'œuvre, ou en parallèle, comme toujours, il y a la personne, l'âme, la femme: Tamara, née Maria Gorska, à Varsovie en 1898, d'une mère polonaise et d’un père juif russe. Ses premières émotions artistiques, elle les ressent à douze ans, à la découverte des peintres de la Renaissance lors d’un voyage en Italie. Elle entame plus tard des études d'art, qu'elle abandonne pour se marier à un comte, Tadeusz de Lempicki. Avec lui, elle doit quitter la Russie et son confort aristocratique, lors de la révolution bolchévique, abandonnant tout sur place, pour rejoindre Paris. Paris qui lui ouvre ses portes, celles de sa future émancipation, et qui lui permet de reprendre, à vingt ans, ses études d’art. Sur sa route, elle rencontre un professeur, un mentor, déterminant, André Lhote. Elle devient la portraitiste du Paris huppé le jour, et la sulfureuse jeune femme plongeant dans l’ivresse noctambule parisienne, à l’heure où les masques tombent, où l’on ose tout. Elle y laisse libre cours à son attirance pour les corps, voluptueux , féminins comme masculins. Une source d’inspiration et même plus, une nourriture pour la peintre en devenir, dont elle ne se rassasie pas. Ainsi, sans tabou, elle délaisse foyer, mari et fillette, pour briller le soir dans les salons mondains où elle croise marquis et duchesses, mais aussi le fleuron du monde artistique underground, Cocteau, Colette, et ensuite finir ses nuits au bras de son ami André Gide dans les cabarets de la capitale, jusqu’aux clubs travestis, le cheveu plaqué et en costume d’homme, attirant dans sa toile ses futures modèles. "Tu n’es pas une femme ! Tu es un monstre ! Un monstre d’égoïsme et de vanité !" lui crie son mari.   "Non, je ne suis pas un monstre ! Je suis une femme ! Je suis même l’incarnation de la femme ! Une femme moderne qui fait de sa vie, ce qu’elle a décidé d'en faire", lui répond-elle. Une modernité et une sensualité que l'on retrouve dans ses œuvres du moment, ces fameuses années folles. "Pensez au rythme qu’il faut insuffler sur le tableau. Travaillez vos diagonales" lui dit le professeur Lhote. Bientôt, l'élève dépassera le maître. Les nus signés Lempicka font parler d’eux, laissant dans leur sillage un parfum de scandale, exemple lors d’un vernissage, au cours duquel elle met en scène l’une de ses modèles, entièrement nue, à peine couverte par les coquillages et toasts destinés aux invités, telle un plateau vivant prêt à déguster tout offert au public. Et puis il y a la rencontre avec la muse, Rafaëla, aux courbes si généreuses, aux ombres suaves, aux chairs palpitantes, qui "possède ce don divin de déclencher le désir rien qu’en la regardant", celle qui devient "La belle Rafaëla", l’un des tableaux les plus illustres de l’œuvre de l’artiste, le plus beau nu du XXème siècle selon ses admirateurs. Durant les années art déco, elle fut aussi, parmi d'autres, de Louise Brooks à Coco Chanel, l’un des visages incarnant le style garçonne, l’expression d’un des premiers mouvements sociaux de poids qui contribueront à faire naitre le féminisme. Une vision haute couture des femmes au sortir de la guerre, cheveux coupés et corset abandonné après avoir dû remplacer dans les usines et les champs, les hommes alors sur le front. Plus tard, dans les années 1960, consciente de faire partie de cet ancien monde, l'artiste tente de relancer sa carrière à Paris. Révisant sa technique, elle adopte le couteau, mais le public n’est pas au rendez-vous. Délaissant Paris, elle rejoint encore les États-Unis puis le Mexique où elle meurt à l’âge de quatre-vingt-un ans.   "Avant toute chose, pour réussir dans la vie, il faut ne penser qu’à ça. Le verbe aimer est difficile à conjuguer: son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif, son futur est toujours conditionnel. Les rêves sont la littérature du sommeil. Même les plus étranges composent avec des souvenirs. Le meilleur d'un rêve s'évapore le matin. Il reste le sentiment d'un volume, le fantôme d'une péripétie, le souvenir d'un souvenir, l'ombre d'une ombre". Joséphine Baker, Tamara de Lempika, Hélène Boucher, Suzanne Lenglen, Joan Bennett, Mistinguett, Greta Garbo, autant de femmes célèbres qui forgèrent la légende du glamour des années folles. Si leurs noms et leurs silhouettes nous sont familières: corps sportifs et élancés, cheveux courts coiffés de petits chapeaux cloches, manteaux manches chauve-souris sur pantalons fluides, c’est que le cinématographe les immortalisa. Alors au service de la femme moderne, une femme émancipée par la première guerre mondiale, engagée et active, les créateurs de cosmétiques ou d’accessoires redoublent de fantaisie et de faste. À la suite de Paul Poiret, premier couturier français à créer son propre parfum en 1911, Jeanne Lanvin propose Arpège, en 1927, dans une bouteille goutte mordorée. Renée Lalique, Coty ou Jean Patou embrassent la tendance et multiplient les fragrances aux flacons géométriques fantaisistes. Au "Petit Echo de la Mode" succèdent les magazines "Vogue" ou "Eve", diffusant tendances et interviews de starlettes et championnes, nouvelles égéries d’une société en mutation. Tenues de soirées, souliers à boucles, pochettes du soir et affiches de mode déclinent la femme sous toutes ses coutures, mi garçonne mi amazone. Ainsi, les robes de facture française permettent de saisir l’élégance des lignes souples de cette nouvelle Eve. La femme chinoise de cette époque, silhouette magnifiée par la qipao et le cinéma shanghaïen, succombe, elle aussi a cette mode gracile et plus fluide, en témoignent les photographies de l’actrice sino-américaine Anna May Wong. S’il est un domaine où l’expression "Années folles" s’est imposée avec constance, c’est sans doute l’histoire de l’art. Bien que les continuités soient en vérité très fortes avec la période précédente, une génération d’artistes s’affirme en rupture avec les normes et le bon goût dominants, recherchant l’audace, l’interdit, allant parfois jusqu’à revendiquer l’anti-art. Avant-gardistes, ces créateurs le sont dans leur rejet des conventions, à la fois dans leur art et, souvent, dans leur mode de vie. La portée de leurs gestes et de leurs œuvres diffère cependant. Si, succédant au mouvement dada, le surréalisme promeut le rêve et la révolution, les nouvelles bohèmes qui voient le jour dans le domaine des arts plastiques et en littérature affirment moins leur volonté de transformer la société qu’elles n’assument en réalité leur marginalité, tandis que les expérimentations menées sur scène soulèvent la question de la place du spectateur. Les femmes se firent phare.   "Avancer toujours avancer, sans regarder en arrière, et ne penser qu'à l'avenir. Les miroirs feraient bien de réfléchir avant de renvoyer les images". Grâce à un talent inné pour la communication et la médiatisation, l'artiste a savamment construit son personnage de femme peintre. Furieusement à la mode dans l’entre-deux-guerres, elle intégra les codes de la société du spectacle naissante, créant des œuvres aussi efficaces que des affiches publicitaires ou des photos hollywoodiennes. Dans un film des actualités Pathé, projeté dans les cinémas français au début des années 1930, deux belles femmes déambulent dans Paris. Une brune un peu hiératique, et une blonde spectaculaire. Toutes deux portent des chapeaux d’homme, marchent avec l’assurance des mannequins de Madame Grès et fument cigarette sur cigarette. Surtout, elles osent s’installer sans chaperon dans un café, où elles flirtent ouvertement avec un homme. Ce film, qui sent passablement le soufre pour l’époque, est consacré ainsi à une journée type de la vie de Tamara de Lempicka. Tamara, c’est la femme blonde, aussi à l’aise que Garbo, son idole, devant l’objectif. Une figure du tout-Paris, et même du gotha international. Une aristocrate, émigrée polonaise, qui s’est fait un nom dans la peinture. La meilleure société, cette coffee society ancêtre de la moderne jet-set, veut être immortalisée sous ses pinceaux. La brune, c’est Ira Perrot, l'une de ses maîtresses. En l’exhibant ainsi devant des centaines de milliers de spectateurs potentiels, Tamara de Lempicka sait parfaitement ce qu’elle fait. Si elle est au sommet de sa carrière de peintre au début de cette décennie où s’annonce l’épouvantable orage de la seconde guerre mondiale, elle joue aussi le rôle de sa vie. Celui de la femme libérée, sans tabou. Elle construit sa légende. Comme l’écrit à son propos un journaliste, aussi épouvanté que sentencieux, répertoriant les nouvelles habitudes féminines de l’époque, entre conduite automobile, pratique du sport et sensualité affirmée. Ève est devenue l’égale d’Adam. En cette période qui suit de près le krach de 1929 et conserve le souvenir affreux de la boucherie de 1914-1918, tous les repères traditionnels sont alors remis en cause. Mais des débâcles, Tamara de Lempicka, née Tamara Gorska à Varsovie en 1898, en a affronté d’autres. Et elle a toujours triomphé. Étourdissante de culot et de confiance en elle, elle a un don pour survivre qui va de pair avec celui de se mettre en scène. Où a- t-elle acquis cette fantastique assurance ? Difficile de le savoir, tant l'irrésistible a menti toute sa vie sur sa biographie, pour être plus crédible sur le théâtre de son existence. Peut-être au cours d’une adolescence dorée et choyée. On sait qu’elle reçoit, auprès de sa sœur Adrienne, une excellente éducation, qu’elle séjourne dans les villégiatures élégantes et à la mode d’Europe, et que sa famille est liée à l’aristocratie russe.   "La journée est faite pour le travail, la nuit pour les plaisirs. C'est ainsi que fonctionne ma vie. Le tout dans l'audace, c'est de savoir jusqu'où on peut aller trop loin". Née le seize mai 1898 à Varsovie, fille de Boris Górski, un juif russe, et d'une mère polonaise, son enfance se passe dans un milieu aisé et cultivé entre Saint-Pétersbourg et Lausanne. En 1914, elle est retenue par la guerre à Saint-Pétersbourg où elle s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts. Elle épouse en 1916 Tadeusz Łempicki (1888-1951), un jeune avocat polonais. La révolution d'Octobre bouleverse sa vie et, après un court détour par Copenhague, elle gagne Paris. Elle y est recueillie par ses cousins qui l'ont précédée dans l'exil. Tamara commence alors avec beaucoup de ténacité une carrière de peintre. En 1920, à l'académie Ranson, elle reçoit l'enseignement de Maurice Denis et à l'académie de la Grande Chaumière, celle d'André Lhote. C'est là qu'elle forge peu à peu son style qui, dans une synthèse inattendue de l'art maniériste de la Renaissance et du néo-cubisme, va correspondre parfaitement à la mode de son époque. L'envol de sa carrière coïncide avec sa première exposition personnelle à Milan en 1925. C'est là qu'elle fait la connaissance de Gabriele D'Annunzio et de son entourage, aussi aristocratique qu'excentrique. Héros de la première guerre mondiale, il soutient le fascisme à ses débuts, s'en éloigne par la suite. Principal représentant du décadentisme italien, il reste aujourd'hui célèbre pour deux de ses sept romans, "L'Enfant de volupté" (1889) et "Les Vierges aux rochers" (1899). Passionné de vitesse et de sports mécaniques, et notamment de vitesse sur l'eau depuis l'expédition de Buccari, qui utilisait des bateaux à la pointe du progrès technique, équipés de très puissants moteurs Isotta Fraschini, D'Annunzio s'associe en 1927 avec Attilio Bisio, un ingénieur naval, pour une tentative de record de vitesse à bord du racer Spalato couronnée de succès. La vitesse est très à la mode. De toutes les clés incontournables de la machine, la pédale est, la première, familière aux femmes. Celle de la machine à coudre les rivait à la maison, celle de la voiture met la mobilité à disposition. Pourquoi ne pas y réfléchir ? Sous le pied, au pied, une machine d’une puissance inouïe, capable d’arracher les femmes à leur poids tellurique, de les rendre aériennes, de les libérer. Pour convaincre les femmes, il ne suffit pas d’améliorations techniques ni de confort en trompe l’œil. Et d’abord créer les fantasmes, en déclinant mille fois l’image-choc, celle de la collusion intime et non pas de la collision accidentelle entre la femme et la voiture. Faire de la voiture une image de femme. Pour la vendre, a- t-on usé et abusé de cette représentation, jusqu’à développer une sorte de sémiotique iconique du sexe ? L’image de la femme ne renvoie- t-elle pas d’abord à l’amour ? L’auto de course est un pénis, l’auto de ville une conque. Vénus peut y naître. À vos marques, artistes, écrivains, poètes. Transformer jusqu’à la mode, et la rendre synchrone.   "L'amour ne connaît pas de genre, le désir est universel, seule compte la liberté et le plaisir. L'avenir n'appartient à personne. Il n'y a pas de précurseur, il n'existe que des retardataires". Paul Poiret, précisément, présente en 1912 une collection portée par des top-models automobilistes de voilure allégée: aigrettes raccourcies au sabre, taille très souple, sans corsets, jupes-culottes protégeant la conductrice contre l’indiscrétion des voituriers de Maxim’s. Les constructeurs, grâce à Poiret, peuvent abaisser les toits des "conduites intérieures". Une double révolution. Sonia Delaunay va plus loin. Elle ose créer pour l’exposition des Arts Déco de 1925 une carrosserie de couleurs simultanées assorties aux robes et aux étoffes. Chanel, Patou, Molyneux rivalisent de tenues sport aux couleurs neutres, assorties aux carrosseries, beige, gris, noir. Leurs modèles de robes ou de manteaux s’appellent "torpedo", ou bien "cigarette". La boucle est achevée lorsque les concours d’élégance automobile font oublier qu’elle roule. Elle défile le long des plages à la mode. Le moteur réduit au silence par les caméras du muet. Luxe, calme et beauté. La vitesse qui effraie, et sent la mort, est abolie, escamotée. Il n’est pas question d’admettre que la voiture retire à la femme une once de féminité. Imposer l’image double est le must des publicitaires. Ils ont le plus extrême besoin d’une représentation tout à la fois irréelle et positive de la femme, pour matérialiser les ventes. On lui concède quelques aménagements luxueux à l’intérieur, pour donner le sentiment qu’elle peut y vivre et y paraître aussi avantageusement qu’en son boudoir. Un peuple d’artisans travaille à décorer l’intérieur, des carrossiers s’acharnent à concevoir l’extérieur comme une forme, un objet d’exposition, presque une œuvre. "Ma Bugatti est plus belle que toutes les œuvres d’art" dit alors le peintre Giacomo Bella. Et Colette, parlant dans Gigi de la voiture comme d’une robe: "Cette année là, les automobiles se portaient hautes et légèrement évasées". Tamara de Lempicka "divinité aux yeux d’acier de l’ère de l’automobile" pour le New York Times, pilote d’une Renault jaune vif s’immortalise alors dans son autoportrait "Tamara dans la Bugatti verte". La voiture n’est plus un objet d’art, mais un objet pour l’art. L’opération séduction est au sommet. La fascination pour les machines rapides, avions, automobiles et trains, s’affirme dans le fameux autoportrait de 1929 qui fait la couverture du magazine de mode allemand "Die Dame", où l’artiste se représente au volant d’une Bugatti verte, casquée et gantée. Le vertige qui saisit l’intelligentsia de la vieille Europe devant les gratte-ciel illuminés de New York, preuve irréfutable qu’un nouveau monde est né, se retrouve dans le célèbre "Nu aux buildings" de mars 1930. "Une femme seule est toujours en mauvaise compagnie. Ensemble à deux, elles se délectent de leurs sens. La beauté est une des ruses que la nature emploie pour attirer les êtres les uns vers les autres et s'assurer leur appui. Je suis un mensonge qui dit toujours la vérité". Elle ne quitte plus l’hôtel des Ioussoupov à Boulogne, que fréquentent des artistes comme le peintre Alexandre Iacovlev et le pianiste Arthur Rubinstein. C’est là qu’elle choisit alors le nouveau personnage qui va lui permettre d’obtenir ce qu’elle attend de la vie. Cette fois, le programme est plus ambitieux qu’une simple opération de séduction. Réussir, coûte que coûte, devenir célèbre et riche, acquérir la gloire qui réparera les outrages que l’histoire a infligés à sa jeune existence. Tadeusz s’étiole et Tamara la flamboyante s’est déjà lassée de lui. Elle a appris à peindre, comme bien des jeunes filles de la bonne société. Dans ce loisir destiné à la désennuyer en attendant un mari, elle a démontré des aptitudes certaines. Son choix est fait. Elle sera peintre. D’ailleurs, ne vit-elle pas à Paris, où d’excellents artistes qui font référence internationalement donnent des cours gratuits ? À l’académie de la Grande Chaumière, à deux pas de ce Montparnasse où rugissent le jazz et le surréalisme, Maurice Denis et André Lhote enseignent. Elle devient l’élève de ce nabi fou de lumière et de ce cubiste amoureux d’Ingres. Elle partage le credo de Maurice Denis selon lequel la peinture doit être décorative. De Lhote, qu’elle présente comme son maître essentiel, elle hérite le souci de la composition, de la répartition virtuose des lignes, des volumes et des couleurs sur la toile, l’obsession de créer un tableau d’emblée attirant pour l’œil. Son œuvre se nourrit aussi des influences des avant-gardes. Certes, Lempicka ne cède jamais au lâcher-prise surréaliste. Mais cette cosmopolite connaît fort bien le futurisme italien et les avant-gardes polonaises, leur travail sur le mouvement et le rythme. De toutes ces influences, elle fait son miel et élabore une peinture imparable. Immédiatement séduisante par sa composition. Suffisamment classique dans ses références pour séduire l’élite financière dont elle fait sa clientèle. Suffisamment fidèle à l’esprit du temps pour provoquer l’admiration de la critique et des intellectuels, de Gide à D’Annunzio. Car toute la frénésie de ces années qui pressentent le désastre, on la retrouve en arrière-plan des portraits qui font la gloire de Lempicka.   "Rien de plus beau que le corps d'une femme désirée par une autre. Dans la vie on ne regrette que ce qu'on n'a pas fait. De temps en temps, il faut se reposer de ne rien faire". Au fil des œuvres de Lempicka, les postures convulsives ou trop abandonnées des corps, les déformations volontaires des lignes suggèrent l’étourdissement auquel s’abandonne une société qui danse au bord du gouffre, entre cocktails surdosés et rythmes du jazz, s’enflamme pour les postures outrées du paso doble et la sensualité quasi animale de Joséphine Baker. "La Tunique rose" de 1927, portrait de la très alanguie et pulpeuse Rafaëla, prostituée du bois de Boulogne qui fut peut-être le grand amour de Tamara de Lempicka, évoque les corps qui exultent, le saphisme à la mode, paré de tous les attributs des garçonnes. Cheveux courts, regard charbonneux et poitrine arrogante. Elle participe pleinement à la vie artistique et mondaine parisienne où elle rencontre de nouveaux modèles: André Gide, Suzy Solidor, des industriels, des princes russes émigrés. En 1929, elle installe sa maison-atelier au numéro sept de la rue Méchain, dans le quatorzième arrondissement de Paris, conçue par le célèbre architecte Robert Mallet-Stevens, décoré par Adrienne Gorska, sa sœur, et illuminé par Jean Perzel. Sa vie amoureuse est agitée. Elle la partage entre Rafaëla et Suzy Solidor. De son vrai nom, Suzanne Marion, elle est chanteuse, actrice et romancière à ses heures perdues. Celle que l'on nomma "la Madone des matelots", fut une figure emblématique des années 1930. Symbole de la garçonne des "Années folles", elle a contribué à populariser auprès du grand public le milieu lesbien parisien. Elle apprend à conduire en 1916 et passe son permis l'année suivante, ce qui à l'époque était exceptionnel pour une femme. Peu avant l'armistice de 1918, promue chauffeur des états-majors, elle conduit des ambulances sur le front de l'Oise, puis de l'Aisne. Après la guerre, elle s'installe à Paris. C'est à cette époque qu'elle rencontre ainsi Yvonne de Bremond d'Ars, la célèbre et très mondaine antiquaire, qui sera sa compagne pendant onze ans. Ce fut Bremond d'Ars qui la première lança Solidor en tant qu’œuvre d'art et qui la présenta au public comme icône. "Elle m'a sculptée, déclarait Suzy Solidor". Après leur séparation en 1931, Suzy Solidor aura plusieurs liaisons avec des femmes. Elle se tourne vers la chanson en 1929, et prendra peu après le pseudonyme sous lequel elle est connue. Elle fait ses débuts à Deauville, au cabaret "Le Brummel". Son répertoire se compose essentiellement de chansons de marins et d’œuvres plus sensuelles, équivoques et audacieuses. Sa voix grave, quasi masculine, "une voix qui part du sexe" selon Jean Cocteau, son physique androgyne, ses cheveux blonds et sa frange au carré marquent les esprits. Tamara de Lempicka réalise alors son plus beau portrait. "Ce qu'on te reproche, cultive-le, c'est toi. Je ne suis ni gaie ni triste. Mais je peux être tout l'un ou tout l'autre avec excès. Dans la conversation, si l'âme circule, il m'arrive d'oublier les chagrins que je quitte, un mal dont je souffre, de m'oublier moi-même, tant les mots me grisent et entraînent les idées". Ces amazones font écho aux nouvelles idoles que l’artiste vénère, les sulfureuses vedettes du cinéma que sont Brooks, Dietrich et Garbo. Le septième art se transforme alors en culture de masse. Les foules oublient les rigueurs de la grande dépression dans de nouveaux temples, immenses salles de projection créées par des architectes spécialisés, notamment une certaine Ada de Montaut. Cette autre idole du Paris de l’époque, première femme membre de l’Union des artistes modernes, n’est autre qu’Adrienne, la sœur de Tamara. Ce n’est pas seulement pour cette raison que le peintre raffole du cinéma. Sa toute-puissance hypnotique l’inspire. Elle prend très au sérieux l’art de la pose des studios d’Hollywood. Elle le pratique au quotidien dans sa vie mondaine, ce qui lui vaut d’être occasionnellement le modèle de célèbres photographes de mode, comme Madame d’Ora. On retrouve l’influence de la photo de stars dans ses tableaux, où l’éclairage, comme des coups de projecteurs sur l’architecture des visages, sur les pleins et déliés des corps de femmes, appâte l’œil. L’art de l’affiche, à la fois étendard du cinéma, support de la publicité naissante et spécialité des avant-gardes polonaises, influence aussi sa peinture. Tamara de Lempicka utilise les mêmes méthodes d’opposition des couleurs pour donner encore plus d’impact à ses images. Les critiques de l’époque parlent de "l’immédiateté" de ses tableaux, et certains s’en plaignent au début des années 1930. Quelle frontière entre tant d’efficacité picturale et une forme de tricherie ? Qu’importe, l’artiste écrit un nouveau chapitre de son existence. Divorcée de Tadeusz depuis 1928, elle épouse en 1933 un amant de longue date, Raoul Kuffner, propriétaire terrien hongrois dont la famille a été anoblie par l’empereur d’Autriche. C’est un grand admirateur et collectionneur de ses toiles. La même année, appelée par Rufus Bush, un riche américain qui lui a commandé le portrait de sa fiancée, Tamara de Lempicka fait son premier voyage à New York. Outre le portrait de commande, elle exécutera sur place plusieurs tableaux, dont des études de gratte-ciel. Elle expose simultanément en Pologne (médaille de bronze à l'exposition internationale de Poznan), à Paris, dans quatre salons et à la célèbre galerie Colette Weil, et aux États-Unis au "Carnegie Institute" de Pittsburgh".   "On ne doit jamais reconnaître une femme à son style mais à son regard. La critique compare toujours. L'incomparable lui échappe". Dès qu’elle devient la richissime baronne Kuffner, Tamara change de vie et de peinture. Elle s’autorise ainsi une dépression. Est-ce un simple lâcher-prise, enfin, après tant d’efforts fournis pour parvenir à cette réussite sociale ? Le pressentiment de ce qui attend le monde, et plus particulièrement la Pologne qui l’a vue naître ? Ses tableaux se peuplent de créatures fragiles, enfants angéliques, vierges implorantes, tristes paysannes polonaises en fichu. En 1939, les Kuffner fuient l’Europe à feu et à sang pour s’installer aux États-Unis avec Kizette, la fille de Tamara et Tadeusz. New York et Hollywood, dont l’artiste a tant rêvé, deviennent sa deuxième patrie. Elle pose avec Garbo dans les magazines, dispense aux célébrités ses conseils de reine parisienne de la mode. Elle continue de peindre, s’oriente même vers l’abstraction à l’orée des années 1960. Mais quel rapport entre cette virtuose de la mise en scène sophistiquée des corps et la vague hippie qui s’annonce ? Après l'échec de son exposition de 1962 à la galerie "Iolas" de New York, elle quitte la scène artistique. Au tout début des années 1970, l’engouement pour l’esthétique Art Déco la met de nouveau sous le feu des projecteurs, mais elle se désintéresse alors du passé. Elle s’éteint, le dix-huit mars 1980, à l'âge de quatre-vingt-un ans dans sa retraite dorée de Cuernavaca, au Mexique. Aujourd’hui, ses toiles de la grande époque 1919-1939 atteignent des sommes folles. Les stars, comme Madonna, se les arrachent. Un destin rêvé pour cette pionnière du "star system". Malgré une production modeste, à peine cent cinquante tableaux, dans sa meilleure période, T. Lempicka occupe une place à part dans l'art du XXème siècle. Avec une stylisation néo-cubiste, ses œuvres, principalement des portraits, se caractérisent par un modelé accentué, des couleurs vives mais dans une gamme restreinte, mises en valeur par des fonds gris ou noirs. La composition très resserrée s'inspire du cadrage cinématographique. Brillante, belle et audacieuse, inclassable, mystérieuse et contradictoire, elle a fait de sa longue vie une succession de mises en scène très élaborées. Prônant le luxe et la modernité, elle aimait avant tout les femmes mais s'est mariée deux fois. Son œuvre se rattache au mouvement Art déco qui prend naissance en Belgique avant la première guerre mondiale. Il s’internationalise dans les années 1920 et 1930 puis décline. Il s’agit d’un mouvement artistique global qui concerne aussi l’architecture, la sculpture, la décoration. Influencé par le cubisme, il se caractérise par des formes géométriques arrondies, car les angles droits sont proscrits, et un goût pour l’ornementation répétitive. Ses plus grands succès sont des portraits qui restent classiques par le dessin apparent, la surface parfaitement lissée, les ombrages très appuyés. Ingres, le dernier grand portraitiste académique, utilisait la même technique. Les fonds, tout en nuances de gris, contrastent puissamment avec les couleurs vives habillant les figures. Le modelé des étoffes et des visages est travaillé avec soin, comme le faisaient les artistes de la Renaissance. Mais l’influence cubiste apparaît nettement dans l’assemblage des formes géométriques et dans le refus de la convention perspectiviste. Mais au-delà de son style, Tamara de Lempicka fait évoluer l’image de la femme. Cheveux courts, regard assuré, corps libéré, sensualité revendiquée, tout correspond au climat années folles dans les hautes sphères de la société et débouchera après la seconde guerre mondiale sur une réflexion (Simone de Beauvoir, "Le deuxième sexe") et de nombreux mouvements de libération des femmes dans les pays occidentaux. Tamara de Lempicka propose donc une lecture nouvelle de la féminité, d’autant que sa bisexualité assumée constituait un acte de liberté rarissime. Preuve qu'elle se considérait pleinement comme une artiste moderne.   Bibliographie et références: - Arsène Alexandre, "Le regard de Tamara de Lempicka" - Dictionnaire Bénézit, "Chapitre Art Déco, Tamara de Lempicka" - Jean Chanterlain, "Tamara de Lempicka" - Georges Anglade, "L'œuvre de Tamara de Lempicka" - Béatrice Reslin, "Art Déco et peinture: T. de Lempicka" - Kizette Foxhall, "Art and Times of Tamara De Lempicka" - Gioia Mori, "La vie de Tamara de Lempicka" - Gilles Néret, "L'art de Tamara de Lempicka" - Isabelle Mourgere, "Tamara de Lempicka, femme libre" - Tatiana Fromet de Rosnay, "Tamara par Tatania"   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 10/10/23
"Le visage aristocratique du baron von Blixen-Finecke me salua, comme toujours, du plus gracieux sourire, qui l'éclairait comme un rayon de soleil éclaire un morceau de cuir familier, un cuir bien entretenu, sans rides, mais tanné et dur comme une selle de cheval. C'est d'ailleurs la seule concession accordée par le visage de Blix à l'image populaire qu'on se fait d'un chasseur blanc". L’association, dans une même phrase, des mots "fermière" et "Afrique", fait immédiatement penser à Karen Blixen, l’auteur de "La Ferme africaine", roman porté à l’écran sous le titre "Out of Africa". Pourtant, l’Afrique peut s’enorgueillir d’une autre pionnière de la même trempe, elle aussi fermière au Kenya, aussi talentueuse que l’auteur danoise, pourtant largement moins connue: Beryl Markham. Pionnière de l’aviation de brousse kényane d’origine anglaise, Beryl Markham (1902-1986) a été la première femme à traverser l’Atlantique en solo, d'Est en Ouest, sur un avion à peine équipé. Elle a appris le Swahili, chassé dans des safaris, dormi dans des huttes africaines. Mais elle a aussi brisé de nombreux cœurs, épuisé son entourage. Beryl Markham ne fait pas l’unanimité, sauf lorsqu’il s’agit de saluer sa singularité et de sa force de caractère. L’histoire de Beryl Markham débute véritablement quelques années après sa naissance, lorsque son père fait l’achat d’une ferme au Kenya. La famille Barkham quitte alors la pluie grisâtre du Leicestershire pour le soleil de plomb de la vallée du Grand Rift. Pour la petite Beryl qui court pieds nus après les termites, c’est la cour de jeu rêvée. Pour sa mère, c’est l’enfer. Elle quitte le Kenya quelques temps plus tard, en emmenant avec elle le grand frère de Beryl. Celle-ci restera seule avec son père et l’amertume d’avoir été abandonnée par sa propre mère. Les deux femmes ne se reverront que des dizaines d’années plus tard, avec une joie modérée. Beryl n’a jamais pardonné à sa mère d’être partie sans elle. Tout l’amour qu’elle lui portait s’est reporté sur son père, qu’elle admire sans condition. Ensemble, ils se délectent alors de la vie africaine, "un monde sans mur" dira-t-elle plus tard. Elle grandit ainsi entourée d’animaux et se lie d’amitié avec les tribus environnantes, qui lui apprennent à chasser et à parler leur langue. Bientôt, la petite Beryl maîtrise mieux le Swahili que l’anglais. Son père ne la surveille jamais. La savane se charge de lui enseigner les grandes leçons de la vie. Ce cadre de vie en fera une jeune fille indépendante, hardie, dure aussi. Après trois ans passés dans une école privée de Nairobi, elle est renvoyée définitivement. Trop turbulente, insolente, elle n’en fait qu’à sa tête et insupporte ses professeurs. En amour, elle a du mal à se consacrer à une autre personne qu’à elle même. Ses trois mariages seront des échecs cuisants. De l’une de ces liaisons naîtra un fils, Gervase, dont elle a laissé la garde à ses beaux parents, qu’elle n’a pratiquement pas connu, par manque d’intérêt. Dans son entourage, on l'appelait "la garce intrépide".   "Ses yeux sont gais et bleu clair, et non froids et gris comme de l'acier. Il a des joues rebondies, et non un visage en lame de couteau. Ses lèvres sont pleines et généreuses, et non resserrées par la dure expérience de la nature à l'état sauvage. Il parle volontiers. Il n'a pas de silences lourds de sens". Mais c’est cela qu’on aime dans la vie de Beryl Barkham. Tout n’est pas glorieux, héroïque, remarquable. L’histoire a du relief, le personnage est couvert d’aspérités. Cette jeune femme sublime, aux mensurations de mannequin, au look androgyne, très coquet a de quoi surprendre. Elle aime séduire les hommes mais déteste l’engagement. Elle tient à être mise sur un pied d’égalité avec ses alter egos. Comme eux, elle veut découvrir le monde, se réaliser sans avoir alors à se soucier du dîner du soir. Farouchement indépendante, elle a grandi en liberté et ne veut surtout pas que cela change. Elle était connue pour user de sa féminité à son avantage, ensorcelant les hommes pour qu’ils ne jalousent pas son intrusion dans les métiers de tradition masculine comme le dressage de chevaux et l’aviation. Sa détermination et cette ambiguïté assumée dans ses relations avec les hommes lui ouvrira de nombreuses portes. À dix-neuf ans seulement, elle est la première femme à obtenir une licence de pilote commercial, sur les encouragement de son amoureux de l’époque, Tom Campbell-Black. Elle se lance alors dans la préparation d’un vol transatlantique en solo. Sans radio ni feu, elle s’élance au dessus des déserts africains et relie Khartoum au Caire, Tripoli à Tunis, Cannes à Cagliari, jusqu’au grand jour. Le quatre septembre 1936, elle décolle d’Abingdon, en Angleterre. Le temps est à la pluie, au vent et au brouillard, mais Beryl n’a pas peur. Beryl n’a jamais eu peur en avion. Après vingt-et-une heures de vol, son avion se crashe non loin de New York, mais pour elle, le défi a été relevé. Elle est la première femme à avoir traversé l’Atlantique en solo, d'Est en Ouest. Et tout cela pour épater son doux Tom, parti flirter avec une autre femme au cours d’un voyage d’affaires. Mais l’exploit ne suffira pas à le faire revenir. Beryl perd le goût de voler et part s’installer en Californie avec un nouveau garçon, Raoul Schumacher. Là, elle fait la rencontre d’Antoine de Saint Exupéry, un aviateur qu’elle admire et qui lui recommande vivement de se mettre, elle aussi, à l’écriture. Il ne fallait pas le lui dire deux fois. Beryl travaille immédiatement sur la rédaction de ses mémoires, "West with the Night". Elle fait lire le résultat à Ernest Hemingway, qu’elle avait rencontré lors d’un safari au Kenya. Il est époustouflé: " Cette fille, qui est, selon moi, une personne détestable, on pourrait même dit une garce de haut niveau, est capable de surpasser tous ceux qui, comme moi, se disent écrivains".   "Peut-être que j’ai besoin d’un changement, d’une année en Europe cette fois, de quelque chose de nouveau, de mieux si possible. Si la vie n’avance pas, elle stagne. C'est, je crois, la vie que je mène ici. Ça ne sert à rien de se dire qu’un jour on pensera peut-être qu’on aurait mieux fait de ne pas changer de vie". Grâce à lui, "West with the Night" est publié en 1942, mais le succès n’est pas au rendez-vous. Après cinq ans de mariage, Beryl et Raoul divorcent. L’aviatrice retourne au Kenya et renoue avec la passion de son enfance, l’équitation. Mais elle peine à vivre de ses activités d’entraîneuse hippique et décide, en 1983, de republier "West with the Night". Cette fois, le public est sous le charme et Beryl triomphe une deuxième fois. L’histoire se termine trois ans plus tard, lorsque "l'intrépide garce" décède alors d’une pneumonie, le trois août 1986 à Nairobi, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Pionnière de l'aviation, aventureuse, indépendante et belle, Beryl Markham était admirée et décrite comme une non-conformiste réputée, même dans une colonie. À l'époque le Kenya s'appelle l'Afrique orientale britannique, connue pour ses excentricités. Elle se marie trois fois, prenant le nom de Markham de son deuxième mari, le riche Mansfield Markham. Elle a une liaison en 1929 avec le prince Henry, duc de Gloucester, fils du roi George V, mais les Windsor demandent de mettre un terme à cette relation. Elle a également une liaison avec Hubert Broad, ancien pilote britannique de la première guerre mondiale. Mansfield Markham, lors de son divorce en 1937 avec Beryl, demandera le témoignage d'Hubert Broad. Après sa traversée de l'Atlantique, elle revient pour vivre avec Broad, qui avait influencé sa carrière de pilote. Elle s'était liée d'amitié avec l'écrivain danoise Karen Blixen pendant les années où cette dernière gérait la plantation de café de sa famille dans les collines de Ngong près de Nairobi. Lorsque la relation romantique de Blixen avec le chasseur et pilote Denys Finch Hatton se termine, Markham entame une liaison avec lui. Il l'invite à reconnaître tous les terrains d'aviation du Kenya, ce qui s'avéra fatal pour lui, mais Markham refuse, suivant la prémonition de son instructeur de vol, le pilote anglais Tom Campbell Black. Beryl a fini par séduire, Denys Finch Hatton, fils d'Henry Finch-Hatton, treizième comte de Winchilsea, le meilleur fusil d'Afrique, vif argent solaire, mort bien trop tôt, bien trop jeune. Amoureuse des hommes et du sexe, elle était le genre de femme à qui tout homme sain d'esprit, préférait l'abri d'une cage où tournaient deux ou trois tigres. "Cela ne sert à rien de prévoir les regrets. L’avenir n’a pas besoin de ressembler au passé. Les êtres humains ont tiré, à la loterie de l’évolution chère à Monsieur Darwin, le ticket gagnant et la souche qui va avec". Beryl n’a que quatre ans lorsque sa famille arrive au Kenya, à Njoro. Elle n’a guère qu’un an de plus lorsque sa mère jette alors l’éponge et retourne en Angleterre, son fils aîné, de faible constitution, sous le bras. La vie s’organise donc comme elle peut chez les Clutterbuck. Le père élève des chevaux de courses, la fille vagabonde dans les collines alentour et fait l’apprentissage de la savane avec les enfants du village Kipsigi, parmi lesquels Kibii, son meilleur ami. Mais conseillé par de bons amis, le père s’aperçoit assez vite que Beryl ne peut être laissée ainsi, à presque dix ans, à courir à moitié nue dans les taillis. Arrive donc Emma, une vraie lady de la colonie, chargée de domestiquer et de discipliner la jeune fille.   "La beauté intrépide, son ermitage au pied des vagues et des nuages". La première leçon consistera à lui apprendre à porter des chaussures. Constatant que les cours sont totalement inefficaces, plusieurs préceptrices et autres gouvernantes se succéderont chez les Clutterbuck, afin d’instruire la jeune fille. Au grand dam d’Emma, c’est à coups de mamba noir glissé entre les draps et autres farces que Beryl chasse le personnel. Elle ira donc en pension. Mais elle a la peau dure et son obstination paye. Elle revient très vite au domaine et travaille aux côtés de son père, soignant et dressant les chevaux. Exactement là où elle le voulait depuis le début, en fait. Une chose est sûre, Beryl ne manque ni d’obstination, ni de volonté. Ce trait de caractère la conduira loin. Lorsqu’à contrecœur, elle prend conscience des problèmes financiers de son père, elle décide de se marier avec Jock Purves, un voisin bien plus âgé qu’elle, alors qu’elle n’a que dix-sept ans. Las, elle va vite déchanter. Rien ne pressait et Jock s’avère être tout sauf le mari idéal. Mais il en faut plus pour abattre la jeune toute jeune Madame Purves. Elle décide donc de quitter le domicile conjugal pour aller travailler. Quoi de mieux que d’entraîner des chevaux chez un ami de son père ? Malgré les bouderies de Jock, qui a peur du qu’en-dira-t-on et se montre affreusement jaloux, Beryl établit ses quartiers et il ne lui faut pas longtemps pour également imposer son savoir-faire. Elle se révèle être née pour élever des chevaux. Elle deviendra entraîneuse professionnelle. Peu importe qu’elle soit une femme, anglaise, qu’elle ait dix-huit ans, et qu’elle vive séparée de son mari. Inutile de s'embarrasser de tous ces détails sans intérêts. Si Beryl n’éprouve aucun problème à courir en pagne, pieds nus, dans les taillis, à chasser avec les Kipsigi et à monter son cheval à cru, on attend plutôt d’une jeune lady, qu’elle soit toujours élégante et distinguée, qu’elle ait de la conversation et d'excellentes manières, tout ce que déteste profondément notre héroïne. De fait, l’éducation très libre de Beryl lui a donné des idées extrêmement modernes, voire choquantes pour les membres les plus prudes de l’intelligentsia locale. Moderne, anticonformiste, libre, sensuelle, Beryl est aux antipodes du modèle idéal de la jeune fille britannique mondaine. "Voilà sans doute pourquoi nous sommes si merveilleux, pourquoi nous savons faire des fils, des rasoirs électriques et des appareils de radio, et des fusils pour tuer les éléphants, les lièvres, les pigeons d’argile, et nos semblables". Inspirée et entraînée par Tom Campbell Black, Beryl a appris à voler. Elle a travaillé durant quatre années comme pilote de brousse, repérant les gibiers depuis les airs et signalant leur emplacement à des safaris au sol. C'est une des premières femmes à avoir pu vivre de son activité dans l'aviation commerciale. Dans son autobiographie parue en 1942, sous le titre, "West with the night", en français, "Vers l'Ouest avec la nuit", les premières pages évoquent tout naturellement un souvenir ayant trait à sa carrière de pilote: un vol de Nairobi à Nugwe figurant dans son carnet de bord en date du seize juin 1935. Ce jour-là, elle devait livrer un cylindre d'oxygène à un chercheur d'or atteint d'une maladie pulmonaire dans ce petit village perdu au milieu de nulle part. Elle devait également essayer de retrouver Woody, un collègue aviateur qui n'était pas rentré à Nairobi et était sans doute en panne quelque part dans la brousse. Les vols de nuits, les atterrissages en rase campagne sur des pistes cahotantes et les pannes étaient monnaie courante. Comme le relève Markham, "À une distance de mille pieds, la lumière dansante des torches de pétrole ne révélait qu'une piste très étroite, mince cicatrice sur le grand corps étendu de la brousse". Arriver sain et sauf à destination représentait un exploit qu'il convenait de renouveler alors chaque jour et tous les pilotes n'eurent pas la chance d'y parvenir.   "Elle avait mis ses mains dans son dos comme une enfant effrayéeé". L'atterrissage de Merkham en pleine nuit à Nugwe dans un nuage de poussière que les torches coloraient d'une teinte orangée, son décollage au petit matin après avoir livré sa bouteille d'oxygène, et le sauvetage de Woody qu'elle retrouve en mauvaise posture sur le chemin du retour, ne sont qu'un avant-goût des péripéties relatées par la suite. Toutefois, ce n'est pas au cœur de l'exploit que la narratrice plonge le lecteur au tout début de son ouvrage. Elle entend en préambule lui rappeler que la mémoire donne une couleur particulière à toute évocation du passé, qu'elle est subjective, personnelle et irrationnelle. "Comment peut-on mettre de l'ordre dans des souvenirs ?" écrit-elle, avant de concéder qu'il s'agit d'une mission impossible: "Je voudrais pouvoir commencer par le commencement. Je voudrais pouvoir dire, Voilà le point de départ, mais il y a cent points de départ, car il y a cent noms: Mwanza, Serengeti, Nungwe, Molo, Nakuru. Il y a une bonne centaine de noms et, pour commencer, il faut que j'en choisisse un, non pas parce que c'est le premier, ni parce qu'il évoque une aventure particulièrement spectaculaire, mais parce qu'il est là, sous mes yeux, sur une page de mon carnet de vol. Les noms sont des clés qui ouvrent des corridors enténébrés dans notre esprit, mais que le cœur reconnaît sans peine". Beryl Markham n'était pas qu'un brise cœur, c'était une aviatrice chevronnée. "Denys possédait cette qualité inestimable à mes yeux. Il savait écouter une histoire. L'art d'écouter une histoire s'est perdu en Europe. Les indigènes d'Afrique, qui ne savent pas lire, l'ont conservé. Les blancs eux ne savent pas écouter une histoire, même s'ils sentent qu'ils le devraient". Les commentaires de Merkham sur les images contradictoires de l'Afrique que les auteurs proposent à tout un chacun sont eux aussi intéressants. Résolument moderne dans son approche de la chose littéraire, l'auteur souligne que son ouvrage, comme de tous ceux des écrivains qui l'ont précédée, ne propose pas une image définitive de "la réalité" mais recrée ainsi le monde et les événements qu'elle a vécus au fil de sa mémoire vagabonde. L'Afrique est "une entité qui prend naissance dans les espoirs et les rêveries des hommes". "Il y a donc de nombreuses Afrique. Il y a autant d'Afrique qu'il y a de livres sur l'Afrique. Quand on écrit un nouveau livre à ce sujet, on a la satisfaction de savoir que l'image que l'on va en donner sera inédite, qu'elle se démarquera de toutes les autres, mais qu'elle se heurtera sans doute au refus hautain de tous ceux qui croient en une Afrique différente". Cette approche non doctrinaire de la perception du monde et de la manière subjective dont chacun en parle, contraste avec les certitudes de l'idéologie coloniale. L'Afrique que nous raconte Beryl Markham se situe résolument en marge des clichés ressassés par la majorité de ses contemporains. Contrairement aux expatriés souffrant du mal du pays et rêvant de quitter "l'enfer des colonies ", elle ne considère pas l'endroit où elle vit comme un monde étranger, sous-développé et plein de dangers. Elle se plaît où elle est et considère l'endroit où elle a grandi, comme "son pays". La ferme familiale, les gens qui y travaillent et les vastes étendues de brousse qui l'entourent lui fournissent tous les repères nécessaires à la compréhension du monde.   "J'avais quatre ans quand j'ai quitté l'Angleterre", dit-elle à son ami Otieno, "Peut-être que c'était le pays de lait et de miel, mais je ne me le rappelle pas ainsi. Je ne connais pas d'autres pays que celui où je vis, ces collines, familières comme un souhait de toujours, ce veldt, cette forêt". Cet attachement au Kenya explique son désir de rester sur place lorsque la faillite contraint son père à vendre sa ferme et à quitter le pays, comme sa voisine Karen Blixen un peu plus tard. Beryl a à peine dix-huit ans, une passion dévorante pour les chevaux de course et la certitude qu'elle en sait assez sur le sujet pour entraîner des pur-sangs et les mener à la victoire sur les hippodromes. Dès lors, le cœur gros mais confiante en l'avenir, elle quitte le domaine paternel avec son cheval Pégase et deux sacoches de selle. "Jamais je n'ai possédé si peu de chose et je ne suis pas sûre qu'il m'en ait jamais fallu davantage". Au sortir de l'adolescence, l'idée de thésauriser lui est étrangère et elle le demeurera toute sa vie. Cigale sans attirance pour la vie besogneuse des fourmis, elle se laisse porter par ses projets, son goût de l'aventure, ses engouements et ses désirs de réussite. À dix-huit ans, lorsqu'elle quitte son père, ce qui compte avant tout pour elle, c'est d'obtenir une licence professionnelle d'entraîneur du très chic Jockey Club de Nairobi, de devenir une femme entraîneur, et de courir de victoire en victoire avec les chevaux confiés. Projet utopique, car les propriétaires de pur-sangs ne voyaient d'un très bon œil une jeune femme ayant la prétention de s'immiscer dans leur chasse gardée. "Denys Finch Hatton avait une passion, si l'on peut qualifier de passion le besoin fanatique de sécurité et de solitude. Ce besoin s'apparentait au mal du pays, ou à l'instinct du pigeon, qui le pousse à revenir vers son nid. Tout ce qu'au plus intime de son être il exigeait de la vie, était de rentrer chez lui et de s'y enfermer, certain que personne ne le suivrait ou ne viendrait le déranger". Mais à force de détermination, de persistance, de séduction et de travail, Beryl Markham finit par imposer sa présence sur les champs de course avec plusieurs victoires. Son engouement pour l'aviation, dans les années trente, mit fin à ses activités hippiques. Ce n'est que bien des années plus tard, lorsque Beryl Markham rentra au Kenya après un long séjour aux États Unis, dix ans après la publication de son autobiographie, qu'elle renoua avec la passion des chevaux de sa jeunesse et reprit son activité d'entraîneuse pour devenir l'un des entraîneurs les plus couronnés de Nairobi. Sa rencontre fortuite avec Tom Black sur un chemin de campagne au milieu de nulle part fut alors à l'origine de son intérêt pour les aéroplanes. Le jeune homme réparait sa voiture qui venait de tomber en panne et Beryl qui passait par là avec Pégase s'était arrêtée. Elle discutait de choses et d'autres avec le jeune homme alors qu'il s'activait, les mains pleines de cambouis. Ils parlaient d'automobiles et de progrès techniques, mais ce qui passionnait Tom par dessus tout, c'était les aéroplanes. Il en avait piloté un pendant la première guerre, ça lui avait beaucoup plu et il n'attendait que le moment de trouver l'argent nécessaire pour acheter son propre appareil. "Quand vous volez, vous avez l'impression de posséder le monde, plus que si vous étiez propriétaire de toute l'Afrique. Vous sentez que tout ce que voyez vous appartient. Tout est là, et tout est à vous. Vous vous sentez plus grand que vous n'êtes et plus proche d'un idéal que vous pensiez vaguement être capable d'atteindre mais que vous n'aviez jamais eu le courage d'envisager sérieusement". Sa passion était communicative et il ne fallut pas longtemps pour que Beryl ne se décidât à apprendre à piloter. "Tom commença mon apprentissage sur un D.H. Gipsy Moth. Son hélice pulvérisait le silence de l'aube sur les plaines de l'Athi. Nous nous balancions au-dessus des collines, au-dessus de la ville, puis nous revenions, et je compris comment un homme peut être maître d'un avion, et comment un avion peut être maître d'un élément. Je vis l'alchimie de la perspective réduire le monde que je connaissais, et tout le reste de ma vie, aux dimensions de grains de blé dans une tasse. J'appris à partir à l'aventure. J'appris ce que tout enfant imaginatif et intrépide, a besoin de savoir, qu'il n'existe pas d'horizon si lointain qu'on ne puisse survoler et dépasser. La vraie liberté consiste à voler pour quitter la terre".   "Bien des gens penseront qu'il est insensé d'attendre un signe du Destin. Pour en arriver là, à vrai dire, il faut un état d'esprit que tout le monde, heureusement, ne connaît pas. Mais à ceux qui l'ont connu et qui demandent un signe, la réponse ne peut manquer, elle est une conséquence de la demande". Obtenir son brevet de pilote ne fut qu'une formalité et une année et demi après avoir commencé à voler, elle passa son brevet B, c'est-à-dire, "la Grande Charte d'un pilote" qui lui permet de devenir professionnel. Elle avait environ mille heures de vol à son actif et décida de se mettre à son compte, "transportant du courrier, des passagers, des provisions pour les safaris, ou toute autre cargaison". Parallèlement, Tom consacrait toute son énergie à l'expansion de la Wilson Airways dont il était le directeur et le pilote principal. "Il œuvrait avec acharnement comme ambassadeur du progrès à l'intérieur du pays, et souvent, nous quittions l'aéroport de Nairobi juste après l'aube, Tom en route pour l'Abyssinie et moi pour le Soudan anglo-égyptien, le Tanganyika, la Rhodésie du Nord, ou n'importe quelle autre destination où m'appelait un contrat". Bien que passionnée par son métier, le transport très routinier de passagers et de matériel finit par perdre son piquant, d'autant que Tom à qui l'on avait offert un nouvel emploi était parti pour l'Angleterre en laissant un grand vide derrière lui. Mais, n'ayant rien perdu de son dynamisme, elle releva le défi de Denys Finch-Hutton, et plus tard du Baron Bror von Blixen-Finecke qui organisaient des safaris pour les milliardaires de l'époque. Leur idée était de repérer alors les éléphants à l'aide d'un avion et d'indiquer la position du gibier aux chasseurs progressant à travers la brousse. "L'émerveillement de mes premières heures de pilote néophyte s'était émoussé et repérer les éléphants permettait non seulement de sortir de la routine, mais c'était aussi un travail très lucratif". "Ce n'est ni brutal, ni héroïque, c'est tout juste une de ces entreprises ridicules dans lesquelles les hommes aiment se lancer". Exubérante et pragmatique, elle n'est pas femme à s'inquiéter des contradictions qui émaillent son comportement et ses propos. C'est donc sans remords et en toute connaissance de cause qu'elle s'accoquine avec Denys Finch-Hutton puis avec le célèbre Baron Blix dont elle apprécie le charme et admire la détermination, le sang-froid et la capacité de sortir indemne des situations les plus périlleuses. Sa seule faiblesse, selon elle, est d'avoir été trop modeste dans sa manière d'évoquer ses exploits. "Il fait de toutes les montagnes qu'il a escaladées des taupinières, et relate comme de minces incidents des histoires vraies qu'un homme moins modeste aurait transformées en épopée".   "L'homme est effrayé, au fond, par l'idée du temps. Il ne trouve pas son équilibre par suite de son déplacement incessant entre le passé et le futur. Quand le souffle passait en sifflant au-dessus de ma tête, c'était le vent dans les grands arbres de la forêt, et non la pluie. Quand il rasait le sol, c'était le vent dans les buissons et les hautes herbes, mais ce n'était pas la pluie". La même remarque conviendrait aussi bien à la vie de Beryl Merkham dont les prouesses comptent un nombre incalculable de vols de nuit et d'atterrissages très périlleux, plusieurs vols du Kenya en Angleterre, et la traversée en solitaire de l'Atlantique. Autant de performances qui sont présentées comme des exercices somme toute assez ordinaires. Cette modestie qui contraste avec la vivacité de l'auteur n'a rien d'artificiel et elle n'empêche d'imaginer les obstacles que cette femme d'exception a dû surmonter tout au long de sa vie. Il n'était pas possible de défier l'ordre social des années 1920 et 30, de s'arroger des droits qu'on refusait aux femmes à l'époque et de se faire une place au sein d'un univers masculin bien gardé sans être la proie de féroces critiques. "Les êtres qui rêvent pendant leur sommeil éprouvent une satisfaction particulière et profonde, inconnue du monde diurne, une forme d'extase assez passive, une légèreté du cœur semblable à celle procurée par du miel sur la langue. Le véritable ravissement du rêve réside dans le sentiment de liberté sans bornes qu'il apporte avec lui. Ce n'est point la liberté du tyran qui impose son bon vouloir au monde, mais celle de l'artiste libéré de la volonté. Ce n'est pas le sujet du rêve qui donne ce bonheur distinct, mais le fait que, dans le rêve, tout se passe sans le moindre effort, sans hâte ni rupture. Ainsi, celui qui rêve sent la liberté qui l'entoure et l'habite comme une lumière et un air des sommets, un bonheur surnaturel. Le rêveur est l'élu, une personne comblée qui n'a pas à intervenir dans ce qui arrive, tout lui apporte richesse et plaisir. Il prend part à une grande bataille, une battue ou un bal, et, au milieu de cela, se demande pourquoi il reçoit tant de faveurs en restant toujours allongé. Quand vous commencez à perdre ce sentiment de liberté, quand la nécessité fait irruption dans le monde du rêve, quand pointe une exigence de hâte et d'effort, que ce soit une lettre à écrire ou un train à prendre, quand il faut se donner de la peine pour faire galoper les destriers du rêve ou éviter qu'ils ne fassent long feu, alors vos rêves sont sur le point de s'achever et de se muer en cauchemar, une forme de rêve vulgaire et mauvaise". Aucun palais n'aurait pu retenir celle dont la vie était traversée par une violence silencieuse qui la poussait à tout détruire sur son passage. Beryl Markham est à jamais l'enfant d'un monde premier dont elle a vécu les derniers instants. Ayant survécu à la cruauté d'une mère qui pouvait vivre sans elle, elle finit par intégrer l'idée, que quelle que soit l'intensité de la douleur infligée, aussi irréparable que soit la perte, l'homme doit faire face et de tout supporter. De quoi créer un égocentrisme farouche. Ce qu'elle fit.   Bibliographie et références:    - Beryl Markham, "West with the night" - Karen Blixen, "Afrique, terre de liberté" - Katell Faria, "Les aventurières du ciel" - Errol Trzebinski, "The lives of Beryl Markham" - Sara Wheeler, "The Life of Denys Finch Hatton" - Judith Thurman, "Karen Blixen" - Nathalie Skowronek, "Karen et moi" - Dominique de Saint Pern, "Baronne Blixen" - Paula McLain, "Beryl Markham" - Sally Shuttleworth, "Fly with Beryl Markham" - Ulf Aschan, "The man whom women loved"   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 11/10/23
"Si seulement on pouvait inventer quelque chose, dis-je vivement, qui conserve un souvenir dans un flacon, comme un parfum, et qui ne s'évapore, ne s'affadisse jamais. Quand on en aurait envie, on pourrait déboucher le flacon et on revivrait ainsi l'instant passé. Le bonheur n’est pas un objet à posséder, c’est une qualité de pensée, un état d’âme. Je l'imaginais jeune, grande, élégante, faisant le tour des écuries de Manderley, en relevant sa longue jupe pour qu'elle ne traînât pas dans la boue. Je voyais la taille fine, le col montant, je l'entendais commander la voiture pour deux heures". Trouvée morte un matin dans son cossu manoir de Cornouailles, à l'âge de quatre-vingt-un ans, Daphné du Maurier (1907-1989) fut sans nul doute l'une des romancières les plus lues du monde anglo-saxon. "L'Auberge de la Jamaïque" (1936), "Rebecca" (1938), "Ma Cousine Rachel" (1951) se sont emparées de l'imagination de millions de lecteurs. Tandis que le roman anglais traitait de l'engagement politique et du totalitarisme, des formes de société et des religions, Daphné du Maurier, à l'écart des influences, produisait une succession de romans parfaitement traditionnels, qui avaient pour ingrédients principaux l'amour, l'aventure, la nostalgie et le suspense. Elle avait le sens du mystère et de la magie des lieux, savait construire une histoire, créer une atmosphère. Mais ce n'est pas là la seule explication de son extraordinaire succès. Elle sut faire appel, comme, en vérité, le firent les contes de fées, à ces rêves, à ces terreurs et à ces désirs, à ces forces obscures dans l'inconscient humain, sur lesquelles fut fondée au XVIIIe siècle la vogue du roman gothique. C'est au reste à un conte de fées que ressemble la vie de Daphné du Maurier. Elle naquit le treize mai 1907 dans une famille d'artistes célèbres. Son père était l'acteur sir Gerald du Maurier, son grand-père, George du Maurier, l'illustrateur de Punch et, surtout, l'auteur de Peter Ibbetson. Élevée dans une grande liberté, disposant d'autant d'argent qu'elle en voulait, elle voyagea en Europe avec des amis, résidant de temps à autre à Paris ou sur la Riviera, repartant bientôt en croisière, à moins qu'elle n'écrivit quelque roman. Elle avait à peine plus de vingt ans lorsque son premier livre ("La Chaîne d'amour", 1931) fut publié. Son succès fut immédiat. L'année suivante, elle épousait un bel officier, le major Frederick Browning, qui allait devenir un héros, être anobli et fait général, avec lequel elle coula des jours heureux, jusqu'en 1965, date de sa mort, dans la prestigieuse demeure de Menabilly en Cornouailles, qui servit de modèle à "Manderley". Publié en 1936, "L'Auberge de la Jamaïque" fut son premier best-seller, Hitchcock en fit un film, comme de "Rebecca", puis de la nouvelle "Les Oiseaux". Daphné du Maurier n'avait pas trente ans, elle était célèbre dans le monde entier et très riche. Encore aujourd'hui, elle fait partie des romancières les plus lues du monde britannique. "Tout cela était fini maintenant pour elle, tout cela était passé. Son mari était mort depuis quarante ans, son fils depuis quinze. Elle devait rester ici dans cette maison avec son infirmière jusqu'à ce que vînt son heure de mourir. Je songeais que nous savons peu de choses sur les personnes âgées. Nous comprenons les enfants, leurs jeux, leurs espoirs et leurs illusions. J'étais une enfant, hier. Je n'avais pas oublié". Petite-fille d’un écrivain, fille de deux acteurs, cadette d’une romancière et aînée d’une peintre, Daphné du Maurier achève ses études près de Paris afin de perfectionner son français. Sa famille a des origines sarthoises, qu’elle explorera dans son roman "Les Souffleurs de verre" en 1963, "du Maurier" est en effet le nom d’emprunt que son ancêtre français Mathurin-Robert Busson commencera à utiliser pour échapper à ses créanciers, après que ses affaires successives aient toutes périclité. C’est à Meudon que la jeune Daphné s’éprend de sa directrice d’études, Fernande Yvon, "femme sophistiquée et piquante", avec laquelle, elle aura sa première liaison amoureuse. La jeune fille obtient même de ses parents de passer des vacances en Auvergne, avec l'élue de son cœur. De cette "relation passionnée", demeurera une amitié à vie. Son mariage d'amour à l'été 1932 avec sir Frederic Browning, d'où naîtront trois enfants, n'empêchera pas d'autres amours féminines. La romancière s'éprend, sans retour, d'Ellen Doubleday, l'épouse de son éditeur américain, puis entretient une liaison avec l'actrice Gertrude Lawrence. Ses sœurs Angela et Jeanne, artistes elles aussi, choisiront de vivre avec des femmes. Elle commence à publier des nouvelles en 1928, puis des romans en 1931. Le succès arrive en 1936 avec le roman "L’Auberge de la Jamaïque", sombre histoire de naufrageurs à l’atmosphère gothique, à la lecture de laquelle la critique compare la jeune romancière à Stevenson lui-même. Elle suit ensuite son mari, l’officier Frederick Browning, à Alexandrie, où elle entame la rédaction de son roman phare: "Rebecca". Manderley, le manoir mystérieux où se déroule l’intrigue, lui a été inspiré par sa maison de Menabilly en Cornouailles, cette terre dont elle tomba amoureuse à dix-neuf ans, vers laquelle elle ne cessera de revenir jusqu’à sa mort, fuyant Londres, le succès, la foule. Et le personnage de Rebecca, le spectre obsédant et démoniaque qui plane sur la narratrice, serait ainsi tiré de la première fiancée de Browning. Considération inquiétante, lorsqu’on connaît le dénouement spectaculaire de ce huis clos aux airs de roman noir. En 1940, à peine deux ans après sa publication, Alfred Hitchcock adapte alors le roman "Rebecca" et y gagne le seul oscar de sa carrière.   "Je me demandais combien il pouvait y avoir de gens dans le monde souffrant et continuant de souffrir parce qu'ils ne parvenaient pas à briser leur filet de timidité et de réserve, et qui dans leur aveugle folie construisaient devant eux un grand mur qui cachait la vérité". L’œuvre romanesque de Maurier inspirera le réalisateur anglais plus de vingt ans durant, puisqu’il avait déjà adapté "L’Auberge de la Jamaïque" en 1939, et qu’il adaptera également la nouvelle "Les Oiseaux", son film "le plus impressionnant", selon lui, en 1963. Mais ces films ne sont pas du goût de Daphné du Maurier, qui ne daigne sauver que "Rebecca", jugeant les autres trop éloignés des œuvres originelles, et qui reproche à Hitchcock de ne lui rendre que mollement hommage alors qu’elle aura inspiré ses plus grands succès. À cause de "Rebecca", ou à cause de Hitchcock, Daphné du Maurier se retrouve catégorisée auteure de romans à suspense et de romans gothiques. Mais son œuvre comporte également de nombreux romans à la trame plus historique ("Le Général du roi" en 1945), des essais familiaux, "Gerald", sur son père, "Les Souffleurs de verre" ou encore "Les Du Maurier" et des biographies, "Le monde Infernal de Branwell Brontë" en 1960, sur le génie maudit que fut le frère d’Emily, d’Anne et de Charlotte Brontë, ou encore "Golden Lads" en 1975, sur Anthony et Francis Bacon. Malgré d’autres succès, dont le maléfique "Ma cousine Rachel" en 1951, la notoriété de Daphné du Maurier reste largement due à cet incontournable "Rebecca" , qui éclipse tant le reste de l’œuvre de la romancière, selon elle pourtant bien plus "mature", qu’elle finira par interdire formellement à son entourage d’en prononcer le titre devant elle. Mais l’envoûtement persiste autour de ce roman noir qu’Hoffmann ou Lewis, s’ils avaient été experts en psychologie féminine, n’auraient sûrement pas renié. Elle passe une grande partie de son temps à Bodinnick en face de Fowey dans la maison de Ferryside, achetée par son père en 1926. La Cornouailles va devenir une véritable source d'inspiration pour Daphné du Maurier qui y situe les intrigues de la plupart de ses romans. Dans le courant de l'année 1936, elle suit son mari à Alexandrie en Égypte. Déprimée par le climat et l'atmosphère de la colonie anglaise, elle rédige avec peine un essai sur sa famille, Les Du Maurier. Elle rentre en Angleterre pour accoucher de sa deuxième fille puis rejoint son mari. Elle commence la rédaction de "Rebecca" en Égypte et la famille regagne Londres en décembre 1937. "Rebecca" est publié en 1938 et c'est un véritable triomphe. Si la plupart des critiques reprochent au livre son manque d'innovation, certains notent l'indéniable talent de conteuse de Daphné du Maurier. L'ouvrage s'écoule alors à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires aussi bien en Angleterre qu'aux États-Unis et bouleverse la vie de son auteure qui accède à une totale indépendance. Elle qui aimait tant la solitude et la liberté.   "Des vents étranges soufflaient, qui semblaient ne venir de nulle part. Ils se glissaient à la surface de l'herbe, et l'herbe frissonnait. Ils soufflaient sur les petites flaques de pluie, dans le creux des roches, et les flaques ondulaient". Frederick est anobli en 1946. Elle devient Lady Browning et doit l'accompagner à de rares cérémonies officielles. Il termine sa carrière comme attaché militaire auprès du prince consort Philip. En 1943, elle s'installe toute l'année au manoir de Menabilly, à quelques centaines de mètres de la maison de Bodinnick et à partir de 1969 jusqu'à sa mort, au manoir de Kilmarth, au bord de la mer. C'est là qu'elle meurt, le dix-neuf avril 1989, à l'âge de quatre-vingt-deux ans. Quelques années après sa mort, la bisexualité de Daphné du Maurier est révélée par Margaret Forster dans la biographie Daphne du Maurier: "The Secret Life of the Renowned Storyteller" (1993) et la publication de la correspondance de l'auteur. Daphné du Maurier a eu une relation amoureuse platonique avec la comédienne et chanteuse Gertrude Lawrence et un flirt surtout épistolaire avec Ellen Doubleday, l'épouse de son éditeur américain. L'attirance de l'auteure pour les femmes a été gardée secrète en raison d'un père homophobe (mort en 1934), ou plutôt possessif, car lui interdisant dans sa jeunesse de "sortir avec des garçons". Le film britannique "Daphne" (2007) de Clare Beaven relate ces faits. Geraldine Somerville, Janet McTeer et Elizabeth McGovern y incarnent respectivement Daphné du Maurier, Gertrude Lawrence et Ellen Doubleday. Daphné du Maurier a été anoblie en 1969, avec le titre de "Dame de l'Ordre de l'Empire britannique" par la reine Élisabeth II. Cependant, elle n'a jamais utilisé son titre et ses enfants n'ont découvert qu'elle était Dame Daphne du Maurier qu'à la lecture des journaux. Plusieurs de ses romans relèvent ainsi du suspense psychologique et criminel, notamment "L'Auberge de la Jamaïque" ("Jamaica Inn"), "Rebecca", son chef-d'œuvre, et "Ma cousine Rachel" ("My Cousin Rachel"). Ces trois grands textes emploient en outre les ressorts propres au roman gothique dans un cadre moderne, tout comme "Le Bouc émissaire" ("The Scapegoat"). D'autres récits ont recours à des éléments résolument fantastiques: la potion qui permet au héros de voyager dans le temps dans "La Maison sur le rivage ("The House on the Strand"), la vie après la mort dans la nouvelle méconnue "Le Pommier" ("The Apple Tree"). La célèbre nouvelle "Les Oiseaux" ("The Birds") se révèle être moins un texte fantastique, comme peut le laisser croire son adaptation cinématographique par Alfred Hitchcock, qu'une œuvre symboliste sur la guerre donnant lieu à une évocation voilée des attaques aériennes allemandes sur la Grande-Bretagne pendant la seconde guerre mondiale.   "J'aurais voulu rester ainsi, sans parler, sans écouter les autres, retenant ce précieux moment pour toujours, parce que nous étions tous paisibles, satisfaits, et même un peu somnolents comme l'abeille qui bourdonnait autour de nous. Dans quelques instants, ce serait différent". L'explication est rationnelle et non morale. Les attaques d'oiseaux s'expliquent par les variations météorologiques du moment, et ne se limitent pas aux petits volatiles mis en cage par l'homme. Les rapaces participent également aux agressions. Bon nombre d'ouvrages de Daphné du Maurier s'apparentent à des chroniques ou des romans historiques. Ainsi, "Le Général du roi" ("The King's General") se situe entre la première et la deuxième guerre civile anglaise du milieu du XVIIème siècle. Daphné du Maurier a beaucoup écrit sur son histoire familiale. Dans "Les Souffleurs de verre" ("The Glass-Blowers"), elle évoque les origines françaises de sa famille. Le roman "Mary-Anne" (Mary-Ann), qui se déroule au tout début du XIXème siècle, est centré sur la vie de son arrière-arrière-grand-mère, Mary Anne Clarke. Les Du Maurier raconte l'histoire de sa famille entre les années 1810 et 1936. Gerald est une biographie de son père, publiée peu de temps après la mort de celui-ci. Sacrifiant une fois à une mode antiaméricaine, elle écrit en 1972 un roman de politique-fiction, "Mad" ("Rule Britannia"), imaginant l'Angleterre, occupée par l'armée américaine. Est-ce la sanction des écrivains à succès ? Incroyable best-seller, "Rebecca" lui vaut deux accusations de plagiat, dont l'une se traduit par un procès à New York en novembre 1947. Une écrivain peu connue, Edwina McDonald, l'accuse de s'être inspirée d'une de ses nouvelles publiée en 1928, "Les fenêtres noires". À la barre, Daphné affirme et réaffirme qu'elle ne connaissait pas ce texte lorsqu'elle a écrit sa fiction en 1937, une décennie plus tard, en Égypte où son mari officier avait été nommé. Qui a oublié la première phrase du roman, qui est aussi celle du film ?   "J'ai rêvé la nuit dernière que je retournais à Manderley ". Elle raconte comment, dans la fournaise d'Alexandrie, cet ombreux manoir imaginaire a été inspiré par le souvenir du château réel de Menabilly, dans cette Cornouailles dont elle a fait son paradis sur terre. Elle tait en revanche sa jalousie envers la première fiancée de son mari, source d'inspiration de la première épouse maléfique de l'histoire. En définitive, le quatorze janvier 1948, la justice américaine reconnaît enfin son innocence. "L'avenir s'étendait devant nous, inconnu, invisible, autre peut-être que ce que nous désirions alors, que ce que nous prévoyions. Mais cet instant était assuré, on ne pouvait pas y toucher. Nous étions assis ensemble, Maxim et moi, la main dans la main, et le passé et le futur n'avaient aucune importance". Militaire de haut rang, Frederick Browning a pris part à l'opération menée en septembre quarante-quatre en Allemagne pour parachuter des divisions aéroportées derrière les lignes allemandes, afin de capturer des ponts stratégiques permettant aux troupes alliées de pénétrer en Allemagne. Le mari de Daphné du Maurier met alors en garde l'état-major: "Le généra Montgomery ne vise-t-il pas un pont trop loin" ? L'opération tourne au carnage, 17 000 soldats alliés trouvent la mort. Trente ans plus tard, un livre, puis, en 1977, un film de Richard Attenborough sera tiré de cette histoire réelle. "Tommy" Browning est alors incarné à l'écran par Dirk Bogarde. Et la formule "un pont trop loin" apparaît dans sa bouche non pas avant, mais après le désastre, comme le comble du cynisme. À la grande fureur de Daphné du Maurier, veuve qui entend alors défendre l'honneur de son mari décédé en 1965. Daphné du Maurier a milité pour l'indépendance de la Cornouailles. Elle a a vécu des décennies dans ce bout de côte sauvage du sud-ouest de l'Angleterre, notamment à Menabilly, le château qui a inspiré Manderley. L'amour pour cette lande battue par les vents était tel qu'elle adhère alors en 1969 à un mouvement favorable à l'indépendance de la Cornouaille, "Mebyon Kernow". Dans "Mad" (1972), elle imagine ainsi l'Angleterre envahie par les États-Unis, "puis la farouche résistance antiaméricaine née au fin fond de ce coin perdu de Cornouaille". Un "roman futuriste aux accents alarmistes" accueilli assez fraîchement par la critique, qui n'apprécie guère ce côté "Yankees go home". Les seventies se lèvent alors et elles s'annoncent très américaines. La musique d'outre-Atlantique enthousiasme la jeunesse occidentale et la vieille dame anglaise apparaît désormais déphasée, hors de son temps. Mad sera son ultime roman. Dans "Rebecca", l’héroïne est si humble qu’elle n’a même pas de nom: c’est sa splendide rivale, Rebecca, qui donne le sien au titre du roman. Ce que ressent la jeune femme anonyme, pauvre gouvernante choisie et épousée par un riche veuf qui aurait l’âge d’être son père, c’est l’humilité, l’humiliation même de n’être pas la première dans le cœur de son époux comme dans la hiérarchie du château sur lequel elle est censée régner après son beau mariage. La véritable femme libre et flamboyante, du roman de Daphné du Maurier, c’est l’autre, la morte, la magnifique, l’unique aimée dont elle-même n’est que l’humble suivante, la pâle imitation.   "Je suis contente qu'on ne puisse l'avoir deux fois, la fièvre du premier amour. Car c'est une maladie et c'est un fardeau, quoi qu'en puisse dire les poètes. Je retournai dans le cabinet de toilette, ouvris la fenêtre et m'y penchai. La nuit était belle, froide et claire. Au-dessous de moi, j'apercevais alors les herbes folles du fossé et ses murs de pierres brutes recouvertes de lierre. Au-delà s'étendaient ce qui avait dû être autrefois des jardins à la française et dont les pelouses, à présent abandonnées aux vaches, séparaient d'anciennes allées qui allaient se perdre dans l'ombre des arbres". C’est le destin funeste que, longtemps, toutes les mères de fiction, et tant de mères réelles aussi, bien sûr, tâchèrent d’éviter à leurs filles, en contrôlant étroitement leur sexualité. Il arrive toutefois que la jeune fille ne sache pas se garder du désir masculin, ou de son propre désir. Elle chute alors, en se donnant avant le mariage. Et chutant dans la faute, elle chute dans la stricte hiérarchie des états de femme, devenant celle qu’on ne reçoit pas, qu’on ne reconnaît pas, et qu’on n’épouse pas. C’est la tragédie advenue à la Tess de Thomas Hardy. Envoyée alors par sa propre mère en éclaireuse auprès d’un hobereau dont elle pourrait être parente, elle ne sait pas ainsi se garder du viol, ce risque permanent qui guette en priorité les jeunes filles pauvres, dont la virginité ne vaut pas grand-chose puisqu’aucun patrimoine n’y est attaché. Fille mère, déclassée, dégradée, elle croupit dans la solitude des réprouvées, jusqu’à la rencontre avec celui pour qui elle serait faite, et qui serait fait pour elle, si seulement ne la poursuivait l’opprobre d’avoir connu le corps d’un autre, de n’avoir pas su résister à son désir. Aujourd’hui les règles morales ont changé, certes, et les choses seraient bien différentes. Mais pourtant il nous reste, face à la vie brisée de Tess, une absolue désolation qui viendra colorer toutes les épreuves de femme injustement abandonnée, délaissée, réprouvée. Ainsi la désolation de Tess est un peu la nôtre, prête à ressurgir, bouleversante, à chaque nouvelle histoire d’abandon. Ainsi tant de romans, du XVIIIème au XXème siècle, sont des romans de formation. Mais ce sont des romans de formation à cet ordre bien particulier, un ordre à la fois psychanalytique, anthropologique et sociologique, qu’est l’ordre des états de femme. C’est ainsi qu’on apprenait ce qu’était la conquête du mariage: une histoire d’amour, peut-être, mais aussi de rivalité, de déception, de colère, d’humiliation, ou de triomphe, avec Jane Austen. C’est ainsi qu’on apprit, au tournant de la première guerre mondiale, la conquête de l’autonomie, avec "La Vagabonde" de Colette puis "La Garçonne" de Victor Margueritte. C’est ainsi qu’on a appris, pendant les Trente Glorieuses, la conquête de la liberté, avec "Les Stances à Sophie" de Christiane Rochefort. Et aujourd’hui encore, un film à l’eau de rose tel que le récent "Les Yeux jaunes du crocodile", adapté d’un roman de Katherine Pancol, nous replonge un siècle et demi en arrière, dans l’univers de G. Ohnet. L’artialisation des émotions par la littérature, le "syndrome Bovary".   "La maison était un sépulcre. Nos peurs et nos souffrances étaient enfouies parmi les ruines. Il n’y aurait pas de résurrection. Lorsque je penserais à Manderley durant mes heures de veille, je n’éprouverais aucune amertume. Je reverrais le domaine tel qu’il aurait pu être, si j’avais pu vivre affranchie de la crainte. Je me rappellerais la roseraie en été, et les oiseaux qui chanteraient au point du jour. Le thé sous le marronnier, le murmure de la mer parvenant jusqu’à nous depuis le bas des pelouses. Je penserais au lilas en pleine floraison, et à la vallée heureuse. Ces choses-là étaient éternelles, elles ne pouvaient s’évanouir. Pareils souvenirs ne sauraient alors faire de mal. Ces différentes résolutions, je les pris dans mon rêve, alors que le nuage masquait la lune, car, comme souvent les gens qui dorment, je savais que je rêvais. En réalité, je me trouvais à des centaines de kilomètres de Manderley sur une terre étrangère". Une jeune demoiselle de compagnie, timide et réservée, fait la connaissance de Maxim de Winter. Au grand étonnement de tous, ils se marient quelques temps plus tard. C’est que la seconde Madame de Winter est loin de ressembler à la première, Rebecca, épouse parfaite, adorée de tous et tragiquement disparue en mer un an plus tôt. De retour à Manderley, le manoir familial, l’ombre de Rebecca plane encore et toujours. Sa présence est palpable dans toutes les pièces. La jeune femme souffre terriblement de la comparaison qu'elle sent dans le regard des domestiques et particulièrement dans celui de la gouvernante, Mrs Danvers. Maxim fait-il lui aussi la comparaison, aime-t-il toujours Rebecca ? Le mardi dix-huit avril 1989, vers vingt-deux heures, Daphné du Maurier monte lentement dans sa chambre. Sa gouvernante l'aide à se préparer, puis se retire. Allongée dans son lit, elle ferme les yeux, écoute le murmure lointain de la mer, cette mer qu'elle a tant de fois mise en scène dans ses livres, et qui la berce à présent. La nuit se déploie devant elle, longue et redoutable en dépit du mogadon qui alanguit ses sensations. Pourtant, elle a fait ce qu'elle désirait, elle y est arrivée, ces derniers jours, elle a dit adieu aux lieux qu'elle aimait, à sa sœur voisine et chérie. Les yeux clos, Daphné du Maurier se revoit à Mena, cheminant de pièce en pièce, et la femme qui se reflète dans les vitres et le miroir, c'est elle à quarante ans, la maitresse de Menabilly, assurée et conquérante, l'écrivain qui fait rêver le monde entier, celle qui a vendue des millions de livres, invisible mais lue avec ferveur, celle qui sera éternelle, à cause d'un roman en particulier, un fameux dimanche, quand Rebecca qu'elle voyait debout devant elle, cheveux noirs au vent, vêtue de son trench, un mouchoir brodé des initiales "R de W" glissé au fond de sa poche, maculé de son rouge à lèvres et parfumé aux azalées. L'heure n'était-elle pas venue pour Daphné du Maurier de faire la paix avec Rebecca de Winter ?     Bibliographie et références: - Mitchell Leisen, "L'aventure vient de la mer" - Henry Koster, "Ma cousine Rachel" - Ben Wheatley, "Rebecca" - Robert Hamer, "Daphné du Maurier" - Alfred Hitchcock, "La taverne de la Jamaïque" - Alfred Hitchcock, "Les oiseaux" - Charles Sturridge, "Daphné du Maurier" - Tatiana de Rosnay, "Manderley for ever" - Mikaël Ollivier, "Daphné du Maurier" - Ed McBain, "Menabilly, portrait d'une amitié" - Nina Companeez, "Le général du roi" - Albert de Morant, "La noblesse de France"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/11/23
Nous sortions, ce soir-là, John et moi, de l’immense salle du Palais des congrès, où son éditeur avait organisé une réception pour la sortie de son dernier roman, La Cité perdue des Femmes-éléphants. La journée avait été harassante, toutes ces mondanités m’avaient épuisée, et j’avais hâte de rentrer me mettre à l’aise pour que John s’occupe enfin un peu de moi. Nous nous dirigions vers les ascenseurs où les derniers invités étaient agglutinés. Lorsque le portes s'ouvrirent nous fûmes emportés par la cohue, qui nous sépara. John fut emporté dans le fond, coincé derrière une jolie jeune fille, tandis qu’une armoire à glace me tenait à distance. Tout le monde regardait dans la direction de la sortie, sauf moi… qui savais le loustic capable de tout, quand il sortait de ces séances de dédicaces, un peu pompette et gonflé d'orgueil... Je n’eus pas à attendre longtemps pour que mes craintes se confirment ! À peine les portes s’étaient refermées, que la donzelle devant lui sursauta en écarquillant brièvement les yeux… avant de se ressaisir… et se laisser peloter les miches, l’air de rien. John avait beau regarder en l’air, sa mine réjouie le trahissait. Je voyais mon rêve de soirée en tête-à-tête s’envoler. John s'enhardissant même, alors que nous abordions le huitième étage, à lui picorer le cou et les épaules, qu'elle avait eu, en cette journée de canicule, le bon goût laisser dénuder. La nymphette reçut ses baisers les lèvres entrouvertes et les yeux révulsés, comme si elle s’en enivrait ! Pour sûr, John savait choisir ses proies… la minette était plus que réceptive ! Arrivés à destination, alors que tout le monde se dispersait dans le hall, elle se retourna brusquement sur lui. « Monsieur Kardashian !… Il me semblait bien que c’était vous !… Je suis étudiante en littérature et j’ai lu tous vos livres… Quel bonheur de vous rencontrer… je suis une fan absolue ! » Je parvenais enfin à les rejoindre et à agripper le bras de John sans que ma présence ne perturbe leur conversation. « Vraiment ? On pourrait en parler tranquillement chez moi, allongés sur une peau de bête… dit John avec son plus beau sourire. Je le pinçais furtivement en signe de désaccord... Pendant que mon épouse nous servira un thé à la menthe… » poursuivit-il suavement, tout en me défiant du regard de le contredire. « C’est elle, votre femme ? » demanda alors la fausse ingénue qui ne m’avait même pas saluée. « Oui ! Depuis vingt-cinq ans ! » « Vous lui interdisez encore, comme à toutes vos héroïnes, de porter une culotte ? » « Oui, bien sûr, il n’y a pas d’âge !… D’ailleurs, j’ai pu constater avec bonheur que tu avais déjà intégré ce précepte… Mais je lui interdis aussi de parler sans ma permission ! » « Ho, la pauvre… » se contenta de répondre la pouffiasse, terrifiée à l’idée de devoir se taire. « Mais rentrons ! Je sens venir l’inspiration  ! » Heureusement, nous n’habitions pas très loin, car la gamine, qui s’était emparé du bras resté libre de John, nous saoula tout le long du chemin pour savoir ce qu’il allait lui faire. « Vous allez m’attacher ? Comme Esmeralda, dans La Captive du terrain vague ! Ou bien me tondre, comme la Cantatrice nymphomane ? » « Tu es trop curieuse… tu verras bien !… Peut-être les deux si tu ne t’arrêtes pas de parler ! » « Vous savez, vous pouvez être très sévère avec moi, comme dans La Mère supérieure  était un homme, où le pervers tourmente les tétons de ses novices jusqu’à leur faire avouer des choses horribles… qu’elles n’avaient même pas commises, en plus ! » « Ça ne sera pas nécessaire avec toi ! Mais je te couperais volontiers la langue ! » « Cousez-moi plutôt les lèvres, si vous voulez que je sois sage, comme dans Le Mystère de la femme sans tête ! » Mi-agacé, mi-amusé par la connaissance exhaustive qu’elle avait de son travail, John lui répondait cependant avec bienveillance. Je gardais, pour ma part, un silence de bon aloi, comme il l’exigeait quand il était en chasse. Lorsque nous parvenions à notre immeuble, elle avait passé en revue toute l'œuvre de John et se trouva à cours de citations. Mais, ne sachant se taire, demanda : « Mais, quel sera le sujet de votre prochain opus, Monsieur Kardashian ? » « Ce sera l’histoire d’une princesse qui parlait trop… répondit John en pénétrant dans le hall, qu’une vilaine sorcière, pour la punir, aura transformée en urinoir... La pauvre princesse prisonnière de son état, essayera bien d’alerter ses visiteurs de sa métamorphose, mais seuls des borborygmes et des glouglous incompréhensibles parviendront à sortir de sa bouche en céramique !… Je l’intitulerai La Cassandre des pissotières ! » « Mon Dieu, Maître !… Où allez-vous chercher tout cela ?… » fit la greluche, les yeux pleins d’étoiles. Avant d’ajouter, en montant dans l'ascenseur : « Je fais aussi très bien le ménage… ».
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Par : le 18/11/23
"L'avenir nous tourmente, le passé nous retient, c'est pour cela que le présent nous échappe. La parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles.Pour avoir du talent, il faut seulement être convaincu qu'on en possède vraiment". De l'homme, on retient en général l'image de la fin, celle du normand solide, aux moustaches tombantes et au crâne dégarni, le regard aux yeux cernés de l'ermite de Croisset, un viking, mieux, un Sicambre dont la stature "hénaurme" trône au centre de notre littérature. De l'écrivain, on loue le style. Images convenues de Flaubert, entré en littérature comme on entre en religion, souffrant mille morts pour terminer une page, et faisant subir à ses textes la fameuse épreuve du "gueuloir", car "une bonne phrase de prose doit être comme un bon vers, inchangeable, aussi rythmée, aussi sonore". On a pu lui reprocher son style trop soigné, trop recherché et trop travaillé, au point parfois de "sentir l'huile". Étrange spécimen d'écrivain qui travaille plus pour gagner moins, lui, "l'obscur et patient pêcheur de perles plongeant dans les bas-fonds et qui revient les mains vides et la face bleuie". Pour faire bonne mesure, on a alors vanté le style spontané, vivant et direct de sacorrespondance. Flaubert s'y livrerait en personne, sans fard. Ces "idées reçues" sur l'écrivain ne sont pas entièrement fausses, bien sûr, mais, trop "scolaires", elles risquent de figer l'image que nous avons de lui et de nous faire manquer le reste de cet homme qui "se perd en arabesques infinies". L'homme et l'écrivain méritent qu'on en approfondisse un peu le portrait, d'autant plus que, comme Flaubert lui-même l'a écrit à propos d'Hugo dont il lui est pourtant arrivé de railler la sottise," plus on le fréquente, plus on l'aime". Il refusait qu’on publie une photo de lui, évitait les journalistes,effaçait sa personne dans ses romans. Le romancier rejetait la célébrité, et a réussi l’entreprise de toute une vie: être connu pour ses livres seulement. Milan Kundera de nos jours, pousse la discrétion jusqu'à imposer à ses admirateurs un peu trop fervents, un code téléphonique spécial avant toute demande d'interview. Pourfendeur de la médiocrité et de la bêtise, Gustave Flaubert reste la figure à part de la littérature française du XIXème siècle. Son héroïne Madame Bovary a donné son nom au comportement psychologique consistant à fuir dans le rêve l'insatisfaction éprouvée dans la vie: le bovarysme. L'écriture, pour Gustave Flaubert, est le fruit d'une enquête minutieuse et d'un labeur acharné. Maître bien malgré lui du mouvement réaliste et inspirateur des naturalistes, il suscitera l'admiration de Proust, l'intérêt de Sartre et influencera jusqu'au nouveau roman. Né à Rouen le douze décembre 1821, il est issu d’une famille de médecins. Le père, grand bourgeois sévère, est chirurgien-chef à l’Hôtel-Dieu. Très jeune, l’enfant a décidé d’écrire. Il a trouvé un sujet, qu’une vie d’écrivain ne suffira pas à épuiser: la bêtise. Ainsi, se manifeste déjà le goût du sarcasme, de l’ironie et de la dénonciation. Rapidement, Il est délaissé en faveur de son frère aîné, brillant élève admiré par la famille, prénommé Achille comme son père, à qui il succédera comme chirurgien-chef de l'Hôtel-Dieu. Gustave Flaubert passe une enfance sans joie, marquée par l'environnement sombre de l'appartement de fonction de son père à l'hôpital de Rouen, mais adoucie par sa tendre complicité avec sa sœur cadette, Caroline, née trois ans après lui. Adolescent aux exaltations romantiques, il est déjà attiré par l'écriture au cours d'une scolarité vécue sans enthousiasme comme interne au Collège royal, puis au lycée de Rouen. Flaubert enfant a déjà dans ses tiroirs une production considérable.   "La vie n'est supportable qu'avec une ivresse quelconque. Si tu pouvais lire dans mon cœur, tu verrais la place où je t'ai mise. Rien n'est sérieux en ce bas monde que le rire. La manière la plus profonde de sentir encore quelque chose est d'en souffrir". Son baccalauréat une fois obtenu, le jeune homme entame sans enthousiasme des études de droit à Paris. Il fréquente surtout les milieux artistiques et se lie d’amitié avec Maxime Du Camp, homme de lettres mondain qui prétend le patronner. Mais son idéalisme blessé tourne au dégoût de la vie, au refus de l’action, à la dérision générale du réel. Après ses réussites aux examens, ses parents lui financent alors un voyage dans les Pyrénées et en Corse, que Flaubert relatera dans l'ouvrage de jeunesse publié de manière posthume sous le nom de "Voyage dans les Pyrénées et en Corse" ou dans certaines éditions des "Mémoires d'un fou". Le premier événement notable dans sa jeunesse est sa rencontre à Trouville-sur-Mer, durant l'été 1836, d'Élisa Schlésinger qu'il aimera d'une passion durable et sans retour. Il transposera d'ailleurs cette passion muette, avec la charge émotionnelle qu'elle a développée chez lui, dans son roman "L'Éducation sentimentale", en particulier dans la page célèbre de "l'apparition" de madame Arnoux au regard du jeune Frédéric et dans leur dernière rencontre poignante. Il a treize ans et demi, il voit alors sur la plage de Trouville, une "pelisse rouge avec des raies noires", laissée sur le sable par une femme partie se baigner, qui va être trempée par les vagues montantes. Il déplace la pelisse. Plus tard, dans la salle à manger de l'hôtel, quelqu'un le remercie alors, c'est la baigneuse. "Je vois encore, écrira Flaubert, cette prunelle ardente sous un sourcil noir se fixer sur moi comme un soleil". Il vient de tomber amoureux d'Élisa Schlesinger, il l'aimera toujours. Deux ans plus tard, à quinze ans et demi, l'auteur décide d'écrire son propre "Werther", sa propre "Confession d'un enfant du siècle": il va y raconter la rencontre, brève et alors sans suite d'Élisa. Il appelle le livre les "Mémoires d'un fou", peut-être en hommage à quelques lignes de Werther, où Goethe écrit que, dès qu'un homme accomplit alors "un geste généreux et inattendu", les témoins crient qu'il est fou. "Mémoires d'un fou" n'est pas le premier écrit de Flaubert. À neuf ans, il a publié, par les soins d'un avocat de Rouen, Albert Mignot, un "Éloge de Corneille" et il a mis en sous-titre: "Œuvres choisies de Gustave F". À onze ans, il donne des critiques dramatiques dans le journal "Art et Progrès". Puis ce sont des livres d'histoire, ou mystiques, le "Moine des Chartreux", la "Peste à Florence", "la Dernière Heure". Lorsqu'il écrit sa rencontre avec Élisa, Flaubert est l'auteur déjà de près de trente œuvres. Dispensé de service militaire grâce au tirage au sort qui lui est favorable, Flaubert entreprend sans conviction, en 1841, des études de droit à Paris, ses parents souhaitant qu'il devienne avocat. Il mène une vie de bohème agitée, consacrée à l'écriture. Il y rencontre des personnalités dans le monde des arts, comme le sculpteur James Pradier,et celui de la littérature, comme l'écrivain Maxime Du Camp, qui deviendra son ami, ainsi que l'auteur dramatique Victor Hugo. Il abandonne le droit, qu'il abhorre, en janvier 1844 après une première grave crise d'épilepsie. Il revient alors à Rouen, avant de s'installer en juin 1844 à Croisset, en aval de la Seine, dans une vaste maison que lui achète son père.   "On peut juger de la beauté d'un livre à la vigueur des coups de poing qu'il vous a donné et à la longueur du temps qu'on est ensuite à en revenir. J’éprouve le besoin de sortir du monde, où ma plume s’est trop trempée et qui d’ailleurs me fatigue autant à reproduire qu’il me dégoûte à voir". Le jeune Flaubert nourrit un idéal élevé, des romans approchant la perfection stylistique. Et il sait que même avec les plus grands de la littérature, le jugement peut être sévère. À l’entrée "Célébrité" de son "Dictionnaire des idées reçues", où il a recensé pendant une trentaine d’années les lieux communs les plus bêtes de son époque, il écrit: " Dénigrer quand même les célébrités, en signalant leurs défauts privés. Musset se soûlait. Balzac était criblé de dettes. Hugo est avare". Fils d'un champenois et d'une normande, il joint en lui les traits des deux races. Ainsi, auphysique il est un pur viking. Il en a la taille haute, le regard, l'opiniâtreté et l'esprit d'indépendance. Mais il doit à son père, professeur de clinique et chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu, après avoir été un des plus brillants élèves de Dupuytren, sa méthode d'analyse scrupuleuse, sa précision scientifique. Il rechercha, en clinicien, la vérité sous les faux-semblants. Il la décrira avec une objectivité qui lui sera reprochée comme si elle était une marque d'insensibilité, alors qu'il conservera toute la vie un cœur d'ingénu. Il a grandi dans un hôpital, joué, dans un petit jardin, sous les fenêtres d'un amphithéâtre d'anatomie. Il a connu la souffrance et la mort dès ses premières années. Mais la mélancolie d'un tel lieu était tempérée par la douceur d'un foyer familial très uni, où l'on aimait rire. De ces contrastes sont venus sans doute et sa tendance à latristesse et son besoin de grosse gaieté, son goût des farces, et cette invention d'un personnage fictif, "Le Garçon", auquel ses camarades et lui, lui surtout, et jusqu'à la fin de sa vie, prêtent les propos cyniques les plus extravagants, les mieuxfaits pour effaroucher les bourgeois qu'il prend en horreur. À côté de cela, Gustave Flaubert a grand besoin de tendresse,et le montre dans ses lettres à sa mère, à sa sœur de trois ans plus jeune que lui. Il allait la perdre le vingt mars 1846, trois mois après la mort de son père. Ces deuils répétés, la présence au foyer d'une enfant dont la venue avait coûté la vie à la très jeune mère, une maladie nerveuse épileptiforme, mais qui vraisemblablement ne fut pas, comme on l'a trop souvent à tort dit, l'épilepsie vraie, assombrirent encore son destin, inclinèrent davantage son esprit vers le pessimisme. Sa santé fragile l'obligea à interrompre ses études de droit, ce qui fut plutôt un soulagement, car il ne concevait pas, étant encore sur les bancs du lycée, qu'il pût être autre chose qu'un grand écrivain. Le destin de "Madame Bovary" vient de loin.   "Tout ce qui l'entourait immédiatement, campagne ennuyeuse, petits bourgeois imbéciles, médiocrité de l'existence, lui semblait une exception dans le monde, un hasard particulier où elle se trouvait prise, tandis qu'au delà s'étendait à perte de vue l'immense pays de félicités et de passions". La famille de Mme Flaubert était du pays d'Auge. Le docteur Fleuriot, installé à Pont-l'Evêque, avait épousé une demoiselle Cambremer de Croixmare, dont il eut une fille, la mère du romancier. Ses biens ramenaient chaque été les Flaubert à Trouville, où les parents champenois venaient les rejoindre. Trouville n'était encore qu'un village de pêcheurs. Mais la beauté du site attirait nombre d'artistes, et ce fut là que le collégien fit, au vrai, son éducation sentimentale. Une idylle ébauchée avec une amie de sa sœur, une fille de l'amiral anglais Collier, servit de prélude au grand roman d'amour, à la passion du romancier pour Mme Schlésinger, rencontrée à Trouville en 1836. Cette passion est à l'origine d'un des chefs-d'œuvre de la littérature française: "L'Éducation sentimentale". Il est remarquable que, dès sa jeunesse, Flaubert ait été attiré par les sujets qu'il devait développer plus tard dans la pleine maturité. On trouve dans les écrits de l'enfant et de l'adolescent l'embryon de ce qui allait alors devenir "La Tentation de Saint-Antoine". En 1835: "Voyage en enfer", en 1837: "Rêve d'enfer", en 1839: "Smarh". De même trois versions de"L'Éducation sentimentale" précèdent le roman de 1869. En 1836 les "Mémoires d'un fou", puis à vingt ans, alors qu'il était étudiant à Paris, "Novembre", et en 1843, une première "Éducation sentimentale", qui n'a de commun que le titre avec le texte définitif. Alors les frères Goncourt ont dit avec raison que certaines pages de "Novembre" étaient un réel chef-d'œuvre, ce qui n'empêchera pas le jeune auteur d'attendre encore treize années avant de rien livrer au public. Lorsque, obéissant à la mode littéraire, il écrit, en 1837, "Une leçon d'histoire naturelle: Genre commis", l'imprime dans"Le Colibri", cette "physiologie" balzacienne préfigure "Madame Bovary" et "Bouvard et Pécuchet", avec plus d'éclat. Gustave Flaubert s'était lié sur les bancs de l'école de droit avec un autre étudiant, comme lui fils de médecin, Maxime Du Camp. Malgré quelques orages, leur amitié fut durable, bien que refroidie par la hâte de Du Camp à se pousser dans le monde, et l'indifférence de Flaubert, qui, aux objurgations de son ami, répondit: "Être connu n'est pas ma principale affaire. Je vise à mieux: à me plaire, et c'est plus difficile. Le succès me paraît être un résultat et non pas le but. J'ai en tête une manière d'écrire et gentillesse de langage à quoi je veux atteindre". Cela fut écrit en juin 1856,avant même que fût alors achevé le roman qui le tenait occupé depuis 1851, son chef-d'œuvre, "Madame Bovary".   "Mais elle, sa vie était froide comme un grenier dont la lucarne est au nord, et l’ennui, araignée silencieuse filait sa toile dans l’ombre à tous les coins de son cœur. Elle confondait, dans son désir, les sensualités du luxe avec les joies du cœur, l'élégance des habitudes et les délicatesses du sentiment". Au début de l'année 1846, meurent, à peu de semaines d'intervalle, son père, puis sa jeune sœur, deux mois après son accouchement. Gustave prendra la charge de sa nièce, Caroline. Son père laisse en héritage une fortune évaluée à cinq cent mille francs. Il peut désormais vivre de ses rentes et se consacrer entièrement à l'écriture. Il décide, en compagnie de Du Camp, de parcourir à pied la Touraine, la Bretagne et la Normandie, en longeant la côte, de la Loire à la Seine, au printemps de 1847. En avril 1848, il a encore le chagrin de perdre un de ses intimes, Alfred Le Poittevin, dont la sœur était la mère de Guy de Maupassant. Puis, comme pour se consoler en traitant un sujet longuement mûri avec lui, il se met à rédiger "La Tentation de Saint-Antoine", après avoir mis au net les notes rapportées de son voyage en Bretagne. Celles-ci devaient former un volume, "Par les champs et par les grèves", dont les chapitres impairs sont de Gustave Flaubert, les pairs de Maxime Du Camp. Il se rend à Paris avec son ami Louis-Hyacinthe Bouilhet pour assister à la Révolution de 1848. Légaliste, il lui porte un regard très critique que l'on retrouve dans "L'Éducation sentimentale". "La Tentation de Saint Antoine" tient Flaubert jusqu'en septembre 1849. Les médecins lui prescrivent, son état nerveux s'aggravant, un séjour dans les pays chauds. Il avait décidé de partir avec Du Camp pour l'Orient, mais il voulait avant achever sa tâche. Il se mit en route pour l'Orient le vingt-neuf octobre 1849, parcourut avec Du Camp l'Égypte et remonta le Nil, visita l'Asie Mineure, la Turquie, la Grèce, et revint par l'Italie. Il y fit provision de souvenirs qui trouvèrent leur emploi dans "Salammbô", dans "Hérodias", ainsi que dans les versions ultérieures de "La Tentation de Saint-Antoine". Ce long voyage se réalisa entre 1849 et 1852. Dès son retour, il reprend alors sa relation avec la poétesse Louise Colet. Liaison traversée de bien des disputes, de ruptures momentanées, de replâtrages. Jusqu'à leur rupture, il entretient avec elle une correspondance considérable dans laquelle il développe son point de vue très personnel sur le travail de l'écrivain, les fines subtilités de la langue française et ses opinions sur les rapports entre hommes et femmes.   "Étourdissons-nous avec le bruit de la plume et buvons de l'encre. Cela grise mieux que le vin. Ils se connaissaient trop pour avoir ces ébahissements de la possession qui en centuplent la joie. Elle était aussi dégoûtée de lui qu’il était fatigué d’elle. Emma retrouvait dans l’adultère toutes les platitudes du mariage". Retiré à Croisset, près de sa mère, n'ayant guère de distractions que les soins donnés à l'éducation de sa nièce et quelques voyages à Paris, Flaubert vécut en solitaire. Quelques passades, mais surtout un échange épistolaire assidu avec des amis et amies de choix, lui suffirent. Ses œuvres, peu nombreuses, ne comportent que trois grands romans, trois contes brefs, un "mystère", si l'on s'en tient à ce qui fut publié de son vivant. Il faut y ajouter une pièce de théâtre, "Le Candidat", qui subit un échec au Vaudeville le onze mars 1874, une féérie, "Le Château des cœurs", écrite avec Bouilhet et d'Osmoy, et quine fut pas représentée, un roman posthume, "Bouvard et Pécuchet", inachevé, et surtout cette "Correspondance"qui forme aujourd'hui treize gros volumes, et qui est peut-être le paradoxal chef-d'œuvre d'un écrivain dont le credo artistique tenait en ce seul article. "Le premier venu est plus intéressant que le nommé Gustave Flaubert", signifiant clairement que l'écrivain doit demeurer toujours absent de son œuvre, comme Dieu reste invisible dans la création. Sa vie, après son retour d'Orient, se confond alors avec l'histoire de ses livres. "Madame Bovary", en 1856, avait commencé de paraître dans "La Revue de Paris", fondée par Du Camp au retour du voyage en Orient, et, à cause de son libéralisme, mal vue du pouvoir, on prit prétexte de quelques scènes du roman pour engager des poursuites contre la revue et l'écrivain. Une habile plaidoirie de Maître Sénart provoqua l'acquittement, le sept février 1857, malgré le réquisitoire d'une sévérité inique du substitut Pinard. En avril, le volume paraissait chez Michel Lévy, et le procès maladroit servit grandement à le lancer. La presse fut d'ailleurs très louangeuse, avec Sainte-Beuve, et Baudelaire, mais les journaux de droite dénoncèrent l'immoralité de l'auteur et déplorèrent alors son acquittement.   "Quand le soleil se couche, on respire au bord des golfes le parfum des citronniers. Puis, le soir, sur la terrasse des villas, seuls et les doigts confondus, on regarde les étoiles en faisant des projets. Il lui semblait que certains lieux sur la terre devaient produire du bonheur, comme une plante particulière au sol qui pousse mal tout autre part". Qu'avait-il fait cependant ? Goncourt rapporte ce mot de Mgr Dupanloup: "Madame Bovary ? un chef-d'œuvre, monsieur. Oui, un chef-d'œuvre pour ceux qui ont confessé en province." Une œuvre morale, en tout cas, car l'histoire d'Emma Bovary n'offre rien qui puisse être regardé comme une apologie du vice. Victime de ses rêves, de ce triste penchant à toujours vouloir ce que la vie ne peut alors raisonnablement lui donner, dédaignant ce qu'elle tient, poursuivant de chimériques espoirs, Emma souffre de la médiocrité provinciale. Mariée à un officier de santé, elle étouffe dans le village où son mari exerce la médecine. Un hobereau du voisinage n'a pas de mal à en faire sa maîtresse, puis se lasse vite d'elle. Déçue, elle manque mourir de chagrin, prend sa revanche avec un clerc de notaire, signe des traites pour se faire belle, et, acculée à la ruine, entraînant son pauvre niais de mari dans les pires embarras, elle se fait donner de l'arsenic par le garçon du pharmacien Homais, et s'empoisonne. On ne peut résumer un livre où chaque détail a sa valeur, où tout est ordonné avec un art de composition admirable, où chaque caractère est d'une vérité qui en fait un "type" demeuré vivant, et dont le nom est passé dans la langue. Quand on demandait à Flaubert quel avait été le modèle de Madame Bovary, il répondait: "C'est moi !" Et cela est exact. Il a pu dire également: "Ma pauvre Bovary, à cette heure, souffre et pleure dans vingt villages de France !" Elle restera vraie tant qu'il y aura des êtres pour ainsi rêver et pour souffrir.   "Un livre est une chose essentiellement organique, cela fait partie de nous-mêmes. Nous nous sommes arrachés du ventre un peu de tripes, que nous servons aux bourgeois. L'artiste doit être dans son œuvre comme Dieu dans la création, présent partout et visible nulle-part". Le premier septembre 1857, Flaubert entame la rédaction de "Salammbô", roman historique évoquant la "guerre des Mercenaires" à Carthage, conflit s'étant déroulé entre les première et seconde guerres puniques. Polybe lui fournit les données historiques, avec la "guerre des Mercenaires". Patiemment, il entreprit d'immenses lectures pour donner un fondement acceptable à l'histoire de Salammbô, fille d'Hamilcar Barca. Il alla sur les lieux voir les paysages historiques. Le nom de l'héroïne est un de ceux que les Phéniciens donnaient alors à Vénus. Quant le roman parut, l'archéologue Froehner en critiqua la vraisemblance historique. Citant ses sources, Flaubert leconfondit, et il se trouve aujourd'hui que les récentes découvertes, très loin de ruiner ses hypothèses, les confirment en général, comme c'est la cas pour les enfants immolés à Moloch. Le succès fut aussi grand que celui de "Madame Bovary" lorsque le livre parut en novembre 1862. Il avait coûté près de six ans passés dans les "affres du style". Deux ans plustard, le premier septembre 1864, Flaubert entreprend enfin la version définitive de "L'Éducation sentimentale", roman de formation marqué par l'échec et l'ironie, avec des éléments autobiographiques comme le premier émoi amoureux ou les débordements des révolutionnaires de 1848. Le roman est publié en novembre 1869. Mal accueilli par la critique et les lecteurs, il ne s'en vend ainsi que quelques centaines d'exemplaires. Flaubert continue sa vie mondaine. Il rencontre l'empereur, reçoit la Légion d'honneur en 1866 et resserre ses liens avec George Sand qui le reçoit à Nohant. En juillet 1869, il est très affecté par la mort de son ami Louis-Hyacinthe Bouilhet. Rien ne permet d'affirmer qu'il ait été l'amant de la mère de Guy de Maupassant, sœur de son ami d'enfance, Alfred Le Poittevin. Quoi qu'il en soit, il sera très proche du jeune Maupassant qui le considérera comme un père spirituel. Leur correspondance témoigne de cette proximité.   "Quand je regarde une des petites étoiles de la Voie lactée, je me dis que la Terre n'est pas plus grande que l'une de ces étincelles. Et moi qui gravite une minute sur cette étincelle, qui suis-je donc, que sommes-nous ? Ce sentiment de mon infirmité, de mon néant, me rassure. Il semble être devenu un grain de poussière perdu dans l'espace, et pourtant je fais partie de cette grandeur illimitée qui m'enveloppe". La guerre interrompit alors la composition de "La Tentation de Saint-Antoine", qui ne put paraître qu'en 1874. Avec ce livre, l'écrivain dotait la littérature française d'un ouvrage sans analogue, dont la portée rappelle celle de Faust. En 1875, Commanville, mari de sa nièce, est ruiné et menacé de faillite. Avec un dévouement extrême, Flaubert se dépouille pour le sauver. En vain, il n'y parviendra pas, et sera d'ailleurs payé d'ingratitude. Ses amis l'aident. George Sand lui offre d'acheter Croisset et de l'y laisser sa vie durant. Il croit pouvoir se passer de cette aide. Et George Sand meurt six mois plus tard. Il a mis en chantier un autre grand roman qui doit être le récit des déceptions éprouvées par deux anciens commis, qu'un héritage affranchit du labeur quotidien, et qui, installés à la campagne, se mettent en tête d'entreprendre ce qu'ils sont mal préparés à mener à bien, échouent piteusement dans leurs essais d'agronomie, puis d'archéologie, de médecine, puis de littérature, et, écœurés, se remettent, de guerre lasse, à "copier comme autrefois" pour alors passer la vie. On a dit que "Bouvard et Pécuchet" faisait le procès de la science, c'est une grossière erreur. C'est le procès du manque de méthode que fait Flaubert, la critique de ceux qui croient savoir et n'ont même pas appris à apprendre. Leçon très haute et par cela même destinée à n'être que difficilement comprise, et d'autant moins que le livre est inachevé, et que nous ignorons ce que devaient copier les deux personnages, dont le choix constituait évidemment la preuve de leur enrichissement spirituel, car, Flaubert le dit, ils avaient appris dans toutes leurs expériences à souffrir, comme lui-même, de la bêtise universelle, au point de ne plus la tolérer. L'œuvre sera publiée en l'état dans l'année 1881, un an après sa mort.   "Les soupirs au clair de lune, les longues étreintes, les larmes qui coulent sur les mains qu’on abandonne, toutes les fièvres de la chair et les langueurs de la tendresse ne se séparaient donc pas du balcon des grands châteaux qui sont pleins de loisirs, d’un boudoir à stores de soie avec un tapis bien épais, des jardinières remplies, un lit monté sur une estrade, ni du scintillement des pierres précieuses et des aiguillettes de la livrée". Pour obéir au vœu de George Sand, qui lui reprochait de toujours "travailler dans la désolation", sans jamais écrire rien de consolant, il entreprit "Un cœur simple". Ces souvenirs d'enfance à Trouville, à Pont-l'Evêque, groupés autour de sa servante Félicité, joints à "La Légende de Saint Julien l'Hospitalier" et à "Hérodias" forment les "Trois Contes inspirés", le premier d'un vitrail, le second d'un tympan de portail de la cathédrale de Rouen, entraînant ainsi le lecteur en plein Moyen Âge de la "Légende dorée", et puis en Judée, à l'Orient de la mer Morte, dans la citadelle de Machaerous. Hérode Antipas, Tétrarque de Galilée, pour obéir à Salomé qui, ayant dansé devant lui, lui avait plu, ordonna au bourreau de trancher la tête de Jean-Baptiste et de l'apporter à la jeune fille sur un plateau. Trois récits de couleur si variée que tout son art se trouve résumé dans cette opposition des paysages et des nuances psychologiques. Les dernières lettres publiées dans sa "Correspondance" nous montrent Gustave Flaubert "las jusqu'aux moelles", terrassé par le chagrin et le travail. La mort vint le prendre le huit mai 1880, à l'âge de cinquante-huit ans. Il avait eu avant de mourir la consolation d'assister au triomphe de son disciple Guy de Maupassant dont "Boule de Suif" était saluée comme un chef-d'œuvre. Son enterrement au cimetière monumental de Rouen se déroule le onze mai 1880, en présence de nombreux écrivains importants qui le reconnaissent comme leur maître, qu'il s'agisse de Zola, de Daudet, de Théodore de Banville ou de Guy de Maupassant, dont il avait encouragé la carrière depuis 1873.   "Je suis doué d'une sensibilité absurde, ce qui érafle les autres me déchire. Personne, jamais, ne peut donner l'exacte mesure de ses besoins, ni de ses conceptions, ni de ses douleurs. Les bonheurs futurs, comme les beaux rivages des tropiques, projettent sur l’immensité qui les précède leur mollesse natale, une brise parfumée, et l’on s’assoupit dans cet enivrement sans même s’inquiéter de l’horizon que l’on n’aperçoit pas". En 1850, Balzac meurt. Flaubert, en voyage à Constantinople, l’apprend. La succession est ouverte. "Je crois que le roman ne fait que de naître, il attend son Homère". En 1857, cet Homère fait l’objet d’un procès au terme de sept années qui métamorphosent alors le roman français, et aboutissent à la tentative de censure bourgeoise. Procès d’une femme, ou procès d'un roman ? Quand Flaubert se met à sa table de travail et dans le "gueuloir" de Croisset, il entame l’expérience de la contrainte généralisée. Contrainte du sujet et du combat qu’il génère, contrainte du genre romanesque, contrainte du style et de l’écriture. Sans doute se résolvent-elles moins dans l’achèvement du livre, parfait système clos, que dans la récurrence, la structure, l’organisation du texte. Si l’on a pu parler de "machine romanesque", c’est que Madame Bovary pose d’une façon magistrale l’économie du genre, en définit les enjeux et combine avec une remarquable efficacité les impératifs de l’écriture. Continuateur de Stendhal et de Balzac, Flaubert ancre le roman dans la tradition française du réalisme. À ce titre, il ouvre la voie à plusieurs générations de disciples, qui retiennent son exigence de vérité et d’observation à travers la doctrine du naturalisme. Mais l’auteur ne renonce jamais à l’héritage romantique de Chateaubriand, parfois de Hugo, deux écrivains qui ont ainsi déterminé ses débuts en littérature. Toute son œuvre, jusqu’à sa correspondance intime, porte la marque de tentations contradictoires. Celle d’un bourgeois en rupture avec la classe sociale dominante et celle d’un esthète de la rigueur pris dans le vertige de l’imagination. La quête inlassable de l’unité nourrit un culte du style. La beauté, selon Flaubert, résulte de l’accord du mot et de l’expression avec la pensée. La figure de l’écrivain s’efface alors devant celle d’un ouvrier laborieux, qui inspirera ainsi le XXème siècle, de Proust au nouveau roman.   "La poésie est une plante libre qui croît toujours là où on ne la sème pas. Le poète n'est pas autre chose qu'un botaniste patient qui gravit les montagnes pour aller la cueillir. Si le visage est le miroir de l'âme, alors il y a des gens qui ont l'âme bien laide. La morale de l’art consiste dans sa beauté même, et j’estime par-dessus tout d’abord le style, et ensuite le vrai. Je crois avoir mis dans la peinture des mœurs bourgeoises, dans l’exposition d’un caractère féminin naturellement corrompu, autant de littérature et de convenances que possibles, une fois le sujet donné, bien entendu". Pour Flaubert,"l'Idée n'existe qu'en vertu de sa forme", et cette forme doit approcher une perfection dont il faut fonder les lois à force de reprises minutieuses. Il rêve d'un style "qui serait rythmé comme le vers, précis comme le langage des sciences et avec des ondulations, des ronflements, des aigrettes de feu, un style qui vous entrerait dans l'idée comme un coup de stylet". Le style est "à lui seul une manière absolue de voir les choses" et "les grands sujets font les œuvres médiocres". Flaubert, en passant du "débraillé" de Saint Antoine au "boutonné" de Madame Bovary, a tenté, à partir d'un sujet terre à terre, d'écrire un "livre sur rien". La précision du vocabulaire, l’équilibre de la ponctuation, le contrôle des assonances et la maîtrise du rythme atteignent avec Flaubert un degré d’harmonie absolu. Dans la solitude de la maison familiale de Croisset, l’auteur corrige ses brouillons, multiplie les versions de ses textes et les soumet à l’épreuve du "gueuloir", une pièce réservée où il peut les lire à haute voix, ou même les crier, pour mesurer l’effet qu’ils produisent. À travers les échecs, les crises et les périodes de doute, il s’apparente à un sacrifice. Sceptique et désabusé devant l’existence et les hommes, le romancier envisage l’écriture comme un martyre, guidé par la seule foi dans la perfection. L’ambition ultime de Flaubert est l’effacement de sa personne au bénéfice de son œuvre. "L’artiste doit s’arranger toujours à faire croire à la postérité qu’il n’a jamais vécu. Je ne peux rien me figurer sur la personne d’Homère, de Rabelais, et quand je pense à Michel-Ange, je vois alors, de dos seulement, un beau vieillard de stature colossale, sculptant la nuit aux flambeaux".   Bibliographie et références:   - Juliette Azoulai, "L'âme et le corps chez Flaubert" - Maurice Bardèche," L’Œuvre de Gustave Flaubert" - Pierre Barillet, "Gustave et Louise" - Pierre-Marc de Biasi, "Flaubert, l'homme-plume" - Roland Biétry, "Gustave Flaubert, un destin" - Paul Bourget, "L'Œuvre de Gustave Flaubert" - Michel Brix, "Flaubert et les origines de la modernité littéraire" - Jacques-Louis Douchin, "L'absurde chez Gustave Flaubert" - Henri Guillemin, "Flaubert devant la vie et devant Dieu" - Yvan Leclerc, "L’Éducation sentimentale" - Guy de Maupassant, "Étude sur Gustave Flaubert" - Marthe Robert, "En haine du roman, Étude sur Flaubert" - Michel Winock, "L'œuvre de Gustave Flaubert"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 23/11/23
"En sortant de l'avion, je me suis découvert tout jeune. J'avais envie de m'étendre dans l'herbe et de bâiller de toutes mes forces ce qui est bien agréable et de m'étirer ce qui l'est aussi. Mes rêves les plus indécis, ce soleil qui les favorisait, les faisait éclore. J'avais mille raisons d'être heureux. Les cochers de fiacres aussi. Les cireurs de souliers aussi qui les fignolaient, les caressaient et riaient alors quand c'était fini. Quel jour plein de promesses. Quelle richesse de vivre aujourd'hui. Vous n'imaginez pas la douceur d'une descente quand on a plus à craindre ni la panne, ni la brume, ni ces nuages bas refermés sous vous sur les montagnes au-dessous desquels s'est l'éternité. Le moteur peut lâcher, on s'en moque, on est sûr d'atteindre ce rectangle vert. Je m'appuie bien au dossier et pilote l'avion à la note du vent dans les câbles. Si je pique, elle monte. Si je la retiens trop elle meurt doucement. Puis alors, les dernières maisons, les derniers arbres lâchés, envolés en arrière: l'atterrissage. C'est délicieux d'atterrir. Ensuite, on s'ennuie. On a pas de lettres. Je vous en veux de tout mon cœur, chère Rinette, parce que vous êtes une vieille amie. "Les siens l'appelaient "le roi-soleil" à cause de sa blondeur. Mais n'était-ce pas consacrer aussi un rayonnement qui les subjuguait, royauté naturelle dont le cercle de famille formait alors spontanément la cour ? Ses condisciples du collège Sainte-Croix le surnommèrent "Pique-la-lune", à cause de son nez retroussé, peut-être aussi d'une propension à la rêverie, voire d'une humeur changeante. Mais à cause d'autre chose encore qu'ils annonçaient sans le savoir et qui n'était rien de moins qu'une vocation. Les Maures décerneront au chef de poste de Cap Juby le titre de "Seigneur des sables", à cause d'un courage, d'un esprit chevaleresque, d'une courtoisie qui leur imposeront. Mais comment se seraient-ils doutés qu'ils prophétisaient, que si mérité qu'il fut dans le présent, le titre seigneurial conviendrait mieux encore dans l'avenir, quand cette image de prince du désert aurait été modelés par l'écrivain de "Citadelle" à son intime ressemblance ? Ou à l'une de ses ressemblances ? Aux environs de midi en ce dernier jour de juillet 1944, la Riviera jouissait, au plus fort de l'été, d'un ciel sans nuage qui s'étendait au-dessus d'une mer d'azur jusqu'aux rivages de la Corse. Le sud de la France attendait la fin d'une paix trompeuse. Les troupes alliées s'apprêtaient alors à traverser la Méditerranée pour libérer la Provence de l'occupation allemande. Ce temps magnifique était une bénédiction avant la bataille, comme un ultime cadeau pour tous, hormis pour un aviateur solitaire rentrant en Corse après une mission de reconnaissance le long de la vallée du Rhône. Les bulletins météo permettaient au pilote de compter, en arrivant de la côte, sur une couverture nuageuse susceptible de le soustraire à l'observation des chasseurs allemands. Contrairement aux prévisions, le ciel se prêtait parfaitement à une attaque aérienne. L’aviateur solitaire était  Antoine de Saint-Exupéry. En plus de vingt ans de vol, il avait été victime de plusieurs accidents et leurs conséquences pouvaient donner un avantage inespéré à un éventuel attaquant. À cause de sa forte corpulence, sanglé dans une combinaison volumineuse, il s’accommodait avec peine de l’espace restreint de la cabine de pilotage. Il ne pouvait, sans réveiller la douleur de ses anciennes blessures, se retourner pour guetter l’apparition de l’ennemi. Pour la même raison, il lui était impossible d’utiliser un parachute. L’avion ne disposant d’aucune arme, en cas de danger, Saint-Exupéry n’avait d’autre choix que de tirer le maximum des capacités exceptionnelles de vitesse et d’altitude de son P-38 Lightning ou de sombrer avec lui. Quelques minutes après midi, la silhouette caractéristique du Lightning avec son double empennage surgit alors à l’ouest de Nice. L’appareil volait très bas, il vira vers la mer et disparut au delà du littoral. Les derniers moments de Saint-Exupéry ont été reconstitués à partir de témoignages visuels et de rapports militaires allemands et français qui concordent sur un point essentiel. Il se trouvait alors légèrement en dehors de son plan de vol et au-dessous de l’altitude de sécurité de six mille mètres avant de s’abîmer en mer. La simulation informatique de l’accident, à partir des pièces déformées de l'épave retrouvée, montre un piqué dans l'eau, presque à la verticale et à grande vitesse. Panne technique, malaise du pilote, attaque aérienne ou autre: la cause du piqué n'est pas de nos jours éclaircie.    "Le véritable voyage, ce n'est pas de parcourir le désert ou de franchir de grandes distances sous-marines, c'est de parvenir en un point exceptionnel où la saveur de l'instant baigne tous les contours de la vie intérieure. Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose. Si tu veux construire un bateau, fais alors naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer." Après la guerre, Marie de Saint-Exupéry, la mère d’Antoine, répéta souvent avoir, ce jour-là, entendu un avion survoler sa maison de Cabris et savoir d’instinct qu’il s’agissait de son fils. Si une action ennemie fut la cause de la disparition de Saint-Exupéry on peut supposer qu’il paya de sa vie son abandon à une irrésistible nostalgie dont il avait fait le thème de ses livres. Sa mission de reconnaissance photographique de la vallée du Rhône avait commencé à Bastia, au nord de la Corse, ce lundi trente-et-un juillet à 8 h 45. Elle l’avait conduit à l’est de Lyon, à soixante kilomètres du château familial de Saint-Maurice-de-Rémens qui avait abrité la période la plus heureuse de sa jeunesse. Il avait parcouru cette région tant de fois avant la guerre, en voiture, en train ou en avion, que chaque pouce de terrain jusqu’à la côte méditerranéenne lui était alors familier. Après un vol d’observation similaire effectué le vingt-neuf juin, Saint-Exupéry s’était fait rappeler à l’ordre pour déviation de sa route après avoir survolé le lac d’Annecy, une région qui lui rappelait son enfance. Antoine de Saint-Exupéry avait quarante-quatre ans quand son avion s’écrasa en mer. Sa réputation d’écrivain était parfaitement établie, même s’il n’avait publié que cinq brefs ouvrages dont le total du texte français n’excédait pas le millier de pages. La célébrité qu’il connut de son vivant n’avait cependant rien de comparable à son immense popularité posthume. Il devait ainsi ignorer que son récit le plus connu, "Le Petit Prince", paru un an avant sa mort, allait devenir l’une des œuvres, sinon l’œuvre française la plus traduite en plus de quatre-vingts langues. Cette fable pour enfants figure encore, en compagnie de deux autres de ses livres, "Vol de nuit" et "Terre des hommes", parmi la liste des dix ouvrages français les plus lus du siècle. Tous les livres édités de son vivant, y compris "Courrier Sud" et "Pilote de guerre", lui furent inspirés par ses expériences de pilote, dans l’aviation civile ou au cours de la bataille de France. L’ensemble de ses écrits témoigne d’une étonnante diversité. Seuls les deux premiers ouvrages de Saint-Exupéry, "Courrier Sud" et "Vol de nuit", sont des romans, mais les trois autres ne se classent dans aucune catégorie identifiable. Il est trop simpliste de qualifier "Terre des hommes "de récit de voyage, "Pilote de guerre" de souvenirs de combat, ou de faire du "Petit Prince" un conte pour enfants. Chacun d’entre eux contient des thèmes philosophiques et moraux qu’il avait alors l’intention de développer dans son dernier livre, "Citadelle", florilège inachevé de paraboles publié après sa mort à partir de notes. La vie aventureuse de Saint-Exupéry et ses observations éthiques ou mystiques prennent une telle place dans ses livres, que l’une des principales qualités de son œuvre, la limpidité de l’écriture, est souvent minimisée ou passe pour une évidence.   "L’avenir, tu n’as pas à le prévoir, mais à le permettre. Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui. Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire. C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui rend ta rose importante". C’était en effet tout simplement un écrivain d’exception, fasciné, au plan professionnel et esthétique, par l’usage, la richesse de la langue écrite. L'auteur qu’il admirait le plus était Blaise Pascal. En quête d’une perfection comparable à celle de l’écrivain philosophe, Saint-Exupéry suivait un processus laborieux de révision et de réécriture qui réduisait des deux tiers ses manuscrits originaux. Rembrandt peint toujours le même tableau. Les sujets diffèrent. Le sentiment directeur, le rapport des puissances exprimées restent constants. De tout caractère authentique nous retrouvons ainsi le style à travers les stades successifs de son évolution. Saint-Exupéry est de ceux-là. Il écrit toujours le même livre. Sa pensée progresse, certaines branches sont alors tranchées, d’autres s’augmentent de ramures nouvelles, mais la racine est une. Rien dans le dernier livre ne contredit le premier. Si les directives de sa pensée restent semblables, ses modes d’expression changent. Il appelle dans "Terre des hommes". Dans "Pilote de guerre", il récite son credo. Dans "Citadelle", sa somme inachevée, il médite sur la civilisation. Le jeune Saint-Exupéry étouffe dans un bureau commercial, à lire des comptes d’exploitation. Dès le jour où, serrant la main de Didier Daurat, il va s’engager à la Société Latécoère, il pourra, grâce à son outil, l’avion, se mesurer avec l’obstacle, et sa vocation sera délivrée. "Camarades, mes camarades, je vous prends à témoin: quand nous sommes-nous sentis heureux ?" "Courrier Sud" (1928) nous le montre à une époque de mue. Il a poussé définitivement la petite porte verte près du mur croulant chargé de lierre, il a franchi, les yeux pleins de larmes, le premier amour, et le voilà absorbé par une rude vie d’homme qui, à son premier retour, le rend étranger à sa ville. Aucun livre ne révèle mieux que "Le Petit Prince" les dilemmes intérieurs de Saint-Exupéry. II évoque une période de profonde mélancolie, lorsqu’il doutait de ses capacités personnelles à mener à bien l’entreprise la plus difficile de sa vie d’adulte: son mariage. Cette fable ésotérique était en grande partie une lettre d’amour à sa femme, Consuelo, alors que leur union souffrait alors d’une excessive exigence affective, de part et d’autre, compliquée d’infidélités. Il n’y a rien de très mystérieux dans les raisons qui amenèrent Saint-Exupéry à décrire sous la forme d’un conte pour enfants sa relation avec Consuelo. La rose du "Petit Prince",c’est elle, le livre est un aveu que leurs destinées étaient irrévocablement liées par les peines et les joies partagées. Saint-Exupéry ne cachait pas sa défiance à l'égard des "gens de lettres" qui pensent plus qu'ils n'agissent, et qui, malgré leur habileté ou leur talent, se laissent prendre au piège des belles phrases, bien balancées, truffées de mots rares ou d'expressions recherchées, mais sans grande signification. Il méprisait ces auteurs qui s'enferment dans leur bibliothèque pour y dénicher, comme dans un "magasin d'accessoires", telle formule ou telle idée peu connue qu'ils feront leur, et se moquait de ces prétendues autorités littéraires qui préfèrent le clinquant et l'insolite au naturel, ou qui font trop souvent étalage de leur culture avec tant d'impudeur. Pour lui, "écrire est une conséquence".   "On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux. Mais si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde. Les étoiles sont éclairées pourque chacun puisse un jour retrouver la sienne". "Avant d'écrire, il faut vivre". C'est alors rendre compte d'une attitude intérieure vis-à-vis de l'univers, et créer un rythme de vie, une manière d'être qui soit aussi fidèle que possible au principe générateur qui l'inspire. Toutefois avant d'écrire, il faut vivre, "apprendre à voir", en somme acquérir une certaine expérience du monde qui vous donne le droit de témoigner. Il tenait la littérature pour un "instrument decivilisation". Grâce à elle, et aux autres formes d'activité artistique, le monde n'est pas fait d'oubli. Les hommes peuvent y retrouver le signe de la permanence de l'homme, quand ils ne le découvrent pas en eux-mêmes, et en tirer un enseignement moral des plus profitables. Mais si la littérature est composée de monuments transmettant à la postérité le souvenir d'exploits mémorables, de conflits d'idées et de sentiments particulièrement significatifs, si elle définit le style ou l'esprit propre à chaque siècle, si elle est en quelque sorte ce qu'il y a de plus vivant et de plus fertile dans l'histoire, elle n'a de sens qu'à travers les préoccupations essentielles de ceux qui n'ont cessé de contribuer à lui assurer une pérennité fondamentale. Saint-Exupéry savait le poids de la responsabilité qu'endosse l'écrivain lorsqu'il commence à manier des idées comme des armes. Un écart de langage peut être aussi meurtrier qu'une erreur de tir. C'est pourquoi l'auteur de "Citadelle" a voulu payer de sa personne pour que chacun de ses propos ait un contenu vécu, et que ses mots ne trahissent pas la réalité des faits qu'il nous décrit. D'une probité intellectuelle vraiment exceptionnelle, il désirait que sa vie garantît la valeur de son message, et que, de ses confrontations avec la mort, naquît un langage qui ne trompe pas. "N'oublie pas que ta phrase est un acte". Il semble qu'il entende par démarche cette volonté de réaliser quelque chose de qualité qui pousse l'homme à mettre constamment en jeu le meilleur de lui-même. Nous avons vu quel était son style de vie, quelle rigueur et quelle abnégation il supposait, et à quelle élévation morale il conduisait. Sur le plan littéraire on retrouvera un style identique qui traduit à merveille cette abondance de sentiments contradictoires et cet étonnant besoin de pureté qui donnent à l'œuvre de Saint-Exupéry un ton à la fois bouleversant et rassurant. Quand on lit ses livres,on a l'impression qu'il rédigeait avec une extrême facilité, que son style coulait de source. Sans doute noircissait-il rapidement des dizaines de pages, lorsqu'il était alors en plein état d'excitation cérébrale, mais ce premier jet qu'il appelait "la gangue" était loin de la forme définitive qu'il devait donner à ses ouvrages. Saint-Exupéry œuvrait en poète, et c'est à ce titre qu'il se permettait quelques licences grammaticales et des tours elliptiques. Il n'en demeure pas moins que sa prose épurée à l'extrême est l'une des plus belles de notre époque, et l'une des plus classiques.   "Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve. Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. Mais peu d'entre elles s'en souviennent. Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde. Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c'est fatiguant, pour les enfants, de toujours et toujours leur donner des explications". On observe une curieuse évolution dans le style de Saint-Exupéry. Du style purement narratif de ses deux romans "Courrier-Sud" et "Vol de Nuit" au ton confidentiel du "Petit Prince"et à la forme biblique de "Citadelle", Saint-Exupéry s'est évertué à résoudre le problème de l'efficacité du langage. Faut-il frapper l'imagination des lecteurs, les émouvoir, les convaincre, ou bien faut-il les entraîner insensiblement à méditer sur leur condition ? Dans le premier cas, c'est très certainement le style incisif du reportage qui forcera l'attention du lecteur moyen. Dans le second, c'est plutôt le ton de l'essai ou du poème qui l'incitera à la réflexion. Saint-Exupéry excellait dans le genre reportage. Il suffit de relire les articles qu'il envoya d'Espagne ou d'U.R.S.S. pour s'en persuader. Mais il était aussi doué pour la littérature proprement dite. Ce qui lui permit de mêler les genres avec un rare bonheur. D'ailleurs ses livres peuvent se classer en trois catégories: ceux qui sont inspirés par une volonté de témoigner, qui ont l'aspect de remarquables reportages, comme "Courrier-Sud", "Vol de Nuit", ceux où le témoignage et le récit offrent des prétextes à commentaires plus ou moins philosophiques, comme "Terre des Hommes", "Pilote de Guerre" et "Lettre à un Otage", enfin ceux dont le caractère allégorique sert les intentions didactiques de l'auteur, comme "Le Petit Prince" et "Citadelle". Le succès que remportèrent tous les livres de Saint-Exupéry, excepté "Citadelle", tant en France qu'à l'étranger, prouve bien qu'il était parvenu adécouvrir un langage efficace. Il serait vain de vanter une fois de plus les qualités de ces ouvrages, notamment "Vol de Nuit" et "Terre des Hommes" qui lui valurent une gloire mondiale, l'estime des écrivains les plus renommés, ouvrages que Saint-Exupéry considérait comme des "exercices" en comparaison de l'immense œuvre qu'il avait entrepris d'écrire, son "poème" "Citadelle". "Citadelle" est un livre inachevé. Saint-Exupéry l'avait en partie dicté au dictaphone, en partie écrit à la main. Il est mort avant d'avoir eu le temps de le "décanter". Il est donc difficile de savoir quelle forme définitive il lui eût donnée. Il est vraisemblable qu'il l'aurait réduit dans d'importantes proportions, peut-être d'un tiers. Avec son dernier livre, on a le sentiment que Saint-Exupéry nous a livré tout son être, sans retenue, comme s'il attendait du lecteur une confiance et une compréhension absolues. Il n'avait plus à redouter l'opinion de ses camarades. Il pouvait être finalement lui-même, tel qu'il rêvait de l'être adolescent.   "La perfection est atteinte non pas lorsqu'il n'y a plus rien à ajouter, mais lorsqu'il n'y a plus rien à retirer. Celui qui diffère de moi loin de me léser m'enrichit. J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. On risque de pleurer un peu si l'on s'est laissé apprivoiser. J'ai vu la flamme de la liberté faire resplendir les hommes, et la tyrannie les abrutir". Si l'on veut se représenter Antoine de Saint-Exupéry enfant, il faut l'imaginer à travers "Le Petit Prince", blond et bouclé, découvrant le monde avec émerveillement, heureux d'explorer le domaine que possède sa famille à Saint-Maurice-de-Rémens, dans l'Ain. Un garçon turbulent, malicieux, plein de vie, intelligent, sensible, pas toujours réfléchi, mais sérieux quand il parle de ses recherches et de ses projets d'avenir, rêveur et fantaisiste, épris d'une liberté qui admet la contrainte de l'éducation et du travail. Dès l'âge de raison, il écrit ses premiers poèmes, se créant un univers à sa mesure, et il consacre déjà une partie de ses loisirs à inventer de nouveaux moyens de locomotion, telle une bicyclette à voiles. Il est doué d'une singulière puissance de concentration qui lui sera d'un grand secours dans sa carrière de pilote. Poète dans l'âme, magicien, diplomate, il est l'apôtre, le chevalier du monde moderne, et surtout le conquérant de l'homme. Adulte, il apparaît non pas comme une "grande personne" jalouse de ses mérites et assurée de son importance, mais comme un adolescent qui a atteint avant l'âge une parfaite maturité de pensée, à la fois enthousiaste et songeur, véhément et généreux. Sa stature impressionne (1m84). De larges épaules au milieu desquelles trône une tête massive, presque ronde, font évoquer quelque rocher de la côte bretonne, défiant les tempêtes. Son regard perçant, parfois amusé ou ironique, qu'éclaire la flamme d'une intelligence toujours en éveil, et où l'on devine une franchise assez brutale, mais affectueuse, inspire aussitôt à ceux qui l'approchent une confiance sans limite. Peu expansif quand on essaie de le faire parler de lui, il ne se livrait à des confidences qu'avec les rares amis dont il était sûr. Entier dans ses jugements, il n'aime pas qu'on le contredise, même si les objections qu'on lui oppose sont fondées. Il veut avoir ainsi le privilège de résoudre lui-même les contradictions décelées dans un raisonnement qu'il a pourtant longuement médité. Mais il n'y a pas d'être qui ait une noblesse de cœur comparable à la sienne. Sa fidélité en amitié, sa bonté, sa probité sont vraiment exemplaires. Tous ceux qui ont entretenu des rapports avec lui, aussi brefs qu'ils aient été, savent le pouvoir de séduction qu'il exerçait sur son entourage. Il empruntait de l'argent à un ami pour l'inviter à dîner.    "Si tu veux comprendre le bonheur, il faut l'entendre comme récompense et non comme but. Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons. Vivre, c'est naître lentement. Il serait un peu trop aisé d'emprunter des âmes toutes faites ! Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants". Ses qualités d'homme sont donc exceptionnelles. Quelle était sa valeur en tant que pilote ? Quelques biographes rappellent ses distractions et son audacieuse fantaisie lors de certains atterrissages ou décollages, mais ses camarades aviateurs ont toujours reconnu son habileté, sa ténacité, la précision et la rapidité de ses réflexes, et sa remarquable présence d'esprit dans les "coups durs". Quelle image nous reste-t-il de cet homme qui lutta pour le ciel et pour la terre ? S'il est entré dans l'histoire en guerrier vainqueur de tout litige, n'appartient-il pas déjà à la légende, tel un infatigable messager de paix voguant sur le navire qui "ramène au vrai ceux que le faux repoussa" ? Sans doute, mais la permanence de son œuvre fait surtout qu'il est de notre temps, plus présent que jamais, aussi jeune qu'il y a vingt ans, bien qu'il n'ait jamais cessé de croître, et l'héritage qu'il laisse aux hommes est en soi plus précieux que la somme des souvenirs qui s'y rattachent directement. Saint-Exupéry n'est pas un auteur à thèse. Sa pensée n'est jamais altérée par ce souci de la démonstration si chère aux logiciens. Pour lui, la vérité d'une chose ne se prouve pas: elle échappe au premier contrôle du raisonnement, et n'est saisie qu'à l'aide d'un jeu d'approximations successives et de ressemblances de plus en plus proches. Non qu'il n'y ait de vérités que comparées, mais plutôt parce que chaque chose dépend d'une autre, obéit à des lois d'ensemble, participe à une organisation de structures qu'il faut considérer in globo, et n'a d'efficacité que si elle s'impose à nous dans toute son unité. Ainsi, ce que Saint-Exupéry retiendra de nombreuses propositions philosophiques sur la soumission du particulier à l'universel, sur la transcendance et le devenir de l'être, sur tout ce qui peut donner un sens au bien et au mal, à l'existence et à son contraire, prendra aussitôt la forme d'une évidence. C'est pourquoi l'on ne doit pas s'étonner si l'écrivain procède presque uniquement par affirmations. D'ailleurs, sa vie n'a-t-elle pas été l'illustration d'une de ses plus belles assertions:la primauté de l'homme sur l'individu ? "Je combattrai pour lui, contre ses ennemis, et aussi contre moi-même".   "Ceux-là qui n'échangent rien, ne deviennent rien ! Et si l'on peut te prendre ce que tu possèdes, qui peut teprendre ce que tu donnes ? Le soleil a tant fait l'amour à la mer qu'ils ont fini par enfanter la Corse. Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde". Saint-Exupéry se méfiait des prétextes à faire de la littérature. Il a toujours lutté contre cette maladie de l'écrivain qui s'efforce d'enjoliver un récit par de savantes évocations stimulant l'imagination du lecteur, mais trahissant l'authenticité des faits sous le couvert d'histoires vraisemblables. Ainsi, dans un des passages de "Pilote de Guerre", il compare alors le nuage de condensation qui s'étire derrière son avion en plein vol à une robe à traîne d'étoiles de glace. L'image est valable en soi puisqu'il l'a inventée sans dégoût. Mais aussitôt il se reprend, mortifié d'avoir cédé a la tentation d'une poésie de pacotille. C'était faux à vomir. Voilà comment il dénonce la pose. Il éprouve une véritable aversion pour tout ce qui est attitude. Lui qui a si souvent côtoyé la mort ne se demande pas comment on doit se comporter devant elle. Chaque fois qu'il la rencontrera sur son chemin, il ne pensera pas à elle, mais à la nouvelle expérience qui peut l'enrichir et à la signification existentielle qu'il faut lui donner. C'est cet attachement à la vie qui étonne chez un être qui a choisi de ne s'en soucier que dans la mesure où elle est partage et amour, grandeur et misère. Qu'il se penche sur le mystère du monde, qu'il médite sur la corruption d'un peuple, qu'il veuille bousculer les événements en y prenant une part active, et forcer l'histoire en lui appliquant des lois qu'elle ignore, il poursuit la conquête de l'homme dans l'universalité de sa conscience, l'homme étant celui qui porte en soi plus grand que lui. La figure de Saint-Exupéry semble correspondre étrangement à sa définition de l'homme. Et c'est justement cette présence en lui de quelque chose de supérieur à sa personne qui lui a permis de concevoir une éthique fondée sur le respect et la ferveur. Faire un choix dans l'œuvre de Saint-Exupéry est bien arbitraire. Quoique chacun de ses ouvrages ait sa signification propre, les thèmes qui y sont développés sont liés entre eux avec tant de force qu'il semble impossible, au premier abord, de les analyser séparément. Mais ce serait une erreur de ne pas les considérer dans le cadre d'une évolution spirituelle où l'on observe les différents moments d'une progression ascendante vers un but déterminé. Chez Saint-Exupéry chaque idée correspond à un besoin d'élévation comparable à cette faim de lumière. Son outil sera l'avion, son arme l'amour. Si l'écrivain a délibérément opté pour l'action,c'est qu'il avait la ferme conviction que l'homme, pour s'affirmer, devait livrer un combat dont l'issue pouvait lui être fatale. Dans l'homme il y a toujours l'individu qui domine, cette part de soi-même qui refuse d'adhérer à la communauté, qui se rebelle quand on lui impose des règles lésant ses intérêts et limitant ses ambitions.   "Si vous dites aux grandes personnes: "J'ai vu une belle maison en briques roses, avec des géraniums aux fenêtres et des colombes sur le toit", elles ne parviennent pas à s'imaginer cette maison. Il faut leur dire: "J'a ivu une maison de cent mille francs." Alors elles s'écrient: "Comme c'est joli!" Saint-Exupéry rejette le culte de l'individu, car il ne mène qu'à la déchéance, la branche étant incapable de vivre une fois détachée de l'arbre ou privée de sa sève. L'homme est constamment menacé de dégénérescence s'il ne se délivre pas de ce double encombrant et nuisible. Notre première tâche sera donc d'anéantir en nous tout ce qui favorise notre prédisposition à l'égoïsme. Le mal est en nous, et il ne se déclare pas toujours au moment où il est encore temps de le guérir. Il faut le prévenir. Saint-Exupéry nous propose comme remède infaillible l'action qui poussera l'individu à régner sur soi-même. La valeur de chacune de nos démarches sera proportionnelle à l'effort que nous aurons à faire pour sortir de nous-mêmes. Ainsi agir, c'est aller au devant de quelque chose, lutter contre des forces adverses, vaincre une résistance, mais c'est également s'oublier, s'offrir sans restriction, s'engager du meilleur cœur dans une quête de pureté que rien ne pourra ternir. On devient alors invulnérable, comme cet équipage de vainqueurs ramenés de la défaite dont il nous retrace l'épopée dans "Pilote de Guerre". "Courrier-Sud" annonce déjà cette conception de l'action, mais elle n'y figure qu'à l'état d'ébauche. Bien que l'auteur ait adopté pour ce livre la forme romancée, l'expérience qui y est relatée ne sert pas de nœud à une intrigue. C'est le contact de l'homme avec sa terre qui importe ici. La découverte d'un monde nouveau, fait d'espoir et de solitude. L'aviateur reconnaît son monde, lancé dans un espace dont il meuble les dimensions de sa présence. De là-haut, la terre semble nue et morte, mais lorsque l'avion descend elle s'habille, et le cours des choses s'accélère. Dans "Vol de Nuit", second roman de Saint-Exupéry, le modèle d'homme est mieux défini en la personne de Rivière. Quel motif invoquer pour légitimer ce défi au bonheur terrestre ? Il y a l'éternité, la conquête de l'absolu, la victoire sur la peur de la mort, la recherche d'une divinité, réponses qui ne satisferont pas entièrement Saint-Exupéry. Indifférent à la justice ou a l'injustice, Rivière donne ainsi une âme a la matière humaine. Il façonne des volontés, il enracine. Don bien inutile s'il n'était accueilli alors avec reconnaissance.   "Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d'un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l'essentiel. Elles ne vous disent jamais: "Quel est le son de sa voix ? Quels sont les jeux qu'il préfère ?Est-ce qu'il collectionne les papillons ?" Elles vous demandent: "Quel âge a-t-il ? Combien a-t-il de frères ? Combien pèse-t-il ? Combien gagne son père ?" Alors seulement elles croient le connaître". Fabien, deuxième héros du livre, est pilote de la Ligne, un de ceux qui reçoivent et exécutent l'autre aspect du modèle. Fabien, dès qu'il entre dans la nuit, sait qu'il s'agit de défendre la cause des vols de nuit. S'il y a trop de pertes dans les équipages, ce sera la défaite. Son devoir est de remettre coûte que coûte le courrier à sa destination. Lui-même n'existe pas. Lourd des consignes qui lui ont été transmises, il décolle. Le voilà lancé hors de lui-même. Saint-Exupéry, dans "Terre des Hommes", raconte que Guillaumet, ayant eu un accident dans les Andes avait décidé de descendre des hauts sommets où son appareil s'était abîmé pour qu'on retrouvât son corps, car sa femme n'aurait pu toucher le montant de l'assurance que si l'on avait des preuves formelles de sa mort. Pendant cinq jours et cinq nuits il bravera le froid, luttera contre le sommeil, l'engourdissement et la faim. En cours de route, il ne cessera depenser. Je suis un salaud si je ne marche pas, car sa femme, ses camarades, tous ceux qui ont confiance en lui croient qu'il marche s'il est encore en vie. Son devoir était de ne pas trahir cette confiance. Lorsqu'il sera enprésence de son ami Saint-Ex, il lui confiera: "Ce que j'ai fait, je le jure, jamais aucune bête ne l'aurait fait". Et Saint-Exupéry d'affirmer: "Cette phrase, la plus noble que je connaisse, cette phrase qui situe l'homme qui rétablit les hiérarchies vraies". Guillaumet avait défini l'homme avec un admirable orgueil. Rivière, Fabien, deux êtres qui instituent une hiérarchie. Guillaumet, Saint-Exupéry, et quelques autres pilotes de la même trempe ont été l'expression vivante de cette hiérarchie. Revendiquer l'action comme moyen de se dépasser soi-même conduit donc à créer un ordre de valeurs. Pour les pilotes, le vol n'est qu'une initiation à un rite sacré. Ce rite, chacun de nous l'accomplit quand il exerce sa profession en ayant conscience de sa responsabilité individuelle dans le jeu des forces qui contribuent à donner une unité au monde. La signification du geste du semeur serait nulle si elle ne traduisait pas une intention plus secrète que celle de faire pousser du blé. De même, le poète qui élabore son poème, le forgeron qui martèle son morceau de fer, le médecin qui soigne ses malades trahit son espèce s'il agit seulement dans un but de satisfaction personnelle. Car au-dessus de tous les métiers, il y a le métier d'homme consistant à la fois à découvrir ce que l'on est et à respecter ce dont on est. En d'autres termes, l'action, telle qu'elle apparaît dans l'œuvre de Saint-Exupéry, est le trait d'union entre deux aventures, l'une qui est tout intérieure, l'autre qui correspond alors à un besoin réel d'émancipation, à un état progressif d'affranchissement.   "C’est si étrange, on tolère les massacres, du moment que les hommes ne se connaissent pas. Je n'ai pas d'espoir de sortir par moi-même de ma solitude. La pierre n'a pas d'espoir d'être autre chose que pierre, mais en collaborant, elle s'assemble et devient Temple. Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis. Mais les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le cœur". Ainsi l'homme, s'il peut ainsi envisager de devenir en sortant de sa solitude individuelle, ne devient réellement que s'il est intégré dans une communauté. Pour Saint-Exupéry, la communauté des hommes n'est pas la somme des hommes. Elle est organisation, structure, et non pas addition. Chacun de nous est alors part constituante de cette communauté qui est avant tout spirituelle, à des degrés différents selon que nous sommes frères en un métier, en un groupe, en une nation, en la communauté, encore qu'une telle distinction soit arbitraire puisque nous sommes tous frères en Dieu. Si nous sommes parvenus à nous affranchir, du moins faut-il encore en fournir les preuves. Il serait trop aise de se contenter ainsi de sa liberté, sans qu'on nous demandât d'en disposer pour le bien de la communauté. Le sacrifice de la vie est le plus fidèle des témoignages. C'est en mourant volontairement, avec l'intention de servir une cause dont dépende le salut de tous, que nous sommes assurés de trouver notre meilleure récompense, sinon notre bonheur. Et c'est pourquoi nous sommes alors tenus de travailler constamment pour notre propre éternité, car nous ignorons quand on nous appellera, si la communauté est exposée à un péril menaçant sa permanence. Oscar Wilde, dans son drame "La Duchesse de Padoue", fait ainsi dire à l'un des personnages: "Il ne pêche point, celui qui agit par amour", comme si l'amour suffisait alors à justifier tout acte contraire aux normes d'une morale déterminée. Saint-Exupéry n'exprime pas autre chose quand il affirme que "la mort paie à cause de l'amour". Seulement il faut que l'amour ait un objet, qu'il soit aimanté par quelque désir qui le dépasse en intensité et en valeur. L'amour n'est fondé que par ce qu'il délivre. En fait, il correspond à l'impulsion initiale qui permet à l'âme d'avoir son mouvement propre lorsqu'elle tend à retourner vers son principe originel. Au-delà de l'action et du mysticisme, il y a, chez Saint-Exupéry, le mythe de l'innocence ou de l'enfance retrouvée. Dès sa jeunesse, l'écrivain se sentait "exilé de son enfance", dans ses ouvrages, il évoque souvent avec nostalgie ces années d'insouciance où l'on se découvre plein de songes, livré à la douce sollicitude de quelque fée qui donne une forme aux innombrables choses invisibles dont on devine la présence autour de soi. Il s'intéressait lui-même beaucoup aux enfants, et il prenait un vif plaisir a éveiller leur curiosité, soit en leur racontant de belles histoires, soit en leur inventant des jeux plus ou moins savants. Tout comme eux, il avait la précieuse faculté de délivrer les choses de leurs apparences, de les éclairer de l'intérieur en en révélant les moindres reliefs et les ombres fugitives que l'œil des grandes personnes ne perçoit pas. Il a su prolonger son enfance jusqu'à sa mort. C'est pourquoi il n'éprouvait aucune difficulté à la retrouver aussi fraîche et aussi désaltérante que la fontaine dont il parle souvent, dans un monde où l'on meurt de soif. Au fond, l'auteur du "Petit Prince" s'aimait enfant dans ce monde d'adultes.   "l'avenir n'est jamais que du présent à mettre en ordre. tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre. Je n'aime pas qu'on lise mon livre à la légère. J'éprouve tant de chagrin à raconter ces souvenirs. Il y a six ans que mon ami s'en est allé avec son mouton. Si j'essaie ici de le décrire, c'est afin de ne pas l'oublier. C'est triste d'oublier un ami"."Vol de nuit" obtint le Prix Femina en 1931. Cette date marque pour Saint-Exupéry la fin d’une vie qu’il aima plus qu’aucune autre, celle de pilote de ligne. De 1932 à la déclaration de guerre, il sera pilote d’essai, journaliste, conférencier, et tentera trois raids, dont deux seront interrompus par des accidents graves. Ses reportages lui feront découvrir maints aspects politiques, sociaux, économiques, qui lui étaient étrangers jusqu’alors, et qui élargiront le champ de ses réflexions. Avec la fin de l’Aéropostale et de la discipline des lignes aériennes ont commencé les difficultés matérielles: "Je sais pourquoi j’ai tant de mal à me mettre en train pour mes articles. Le cinéma et le journalisme sont des vampires qui m’empêchent d’écrire ce que j’aimerais. Voilà des années que je n’ai pas le droit de penser dans le sens qui peut seul me convenir. Je me sens prisonnier et occupé à tresser des paniers d’osier quand je serais plus utile et riche ailleurs. Mon dégoût est une résistance au suicide moral et pas autre chose, car si je me lance avec enthousiasme dans la fabrication des stériles petits pâtés du cinéma, je posséderai vite une belle technique et je gagnerai beaucoup d’argent, mais je n’ai point à espérer de joie de ces succès-là. C’est cet enthousiasme même à quoi je résiste. Je ne veux pas abâtardir ma ferveur. Il va falloir, pour payer mes dettes et pour vivre, écrire un autre scénario et brûler dans ce maquignonnage six mois irremplaçables. Je veux au moins accepter à fond mon amertume". Certains critiques ont jugé l’œuvre posthume de Saint-Exupéry sans tenir compte de sa forme d’ébauche et avec des opinions bien arrêtées sur le "Conrad de l’air, le maître d’énergie, l’homme d’action". D’autres ont voulu voir dans "Citadelle" une forteresse totalitaire où le tyran enferme son peuple. Ce contresens nous paraît trop lourd pour être relevé. Saint-Exupéry répète à plus d’une reprise: "Citadelle, je te bâtirai dans le cœur des hommes". Il n'y a aucune distraction, rien d’extérieur, n’est à trouver dans cette lecture. Cependant l’œuvre continue son chemin tant en France qu’à l’étranger et retentit en profondeur sur ceux qui, cherchant une nourriture spirituelle, ont su s’accorder à son rythme intérieur. Nombreux sont ceux qui apprécient cette voix grave chargée d’un amour sans complaisance.   "Le plus beau métier d'homme est le métier d'unir les hommes. Au fond il n'existe qu'un seul et unique problème sur terre. Comment redonner à l'humanité un sens spirituel, comment susciter une inquiétude de l'esprit. Il est nécessaire que l'humanité soit irriguée par le haut et que descende sur elle quelque chose comme un chant grégorien. On ne peut plus continuer à vivre, ne s'occupant que de frigidaires, de politique, de bilans budgétaires et de mots croisés. On ne peut plus progresser de la sorte". Si Saint-Exupéry est incontestablement un grand écrivain, il est d'abord un écrivain exceptionnel. De nos jours, on exige d'un auteur que sa vie soit en accord avec son œuvre, qu'entre elles il n'y ait aucune équivoque. On lui demande également d'être conscient de sa responsabilité, et de ne pas oublier qu'il accepte d'être un homme public. Avec T.-E. Lawrence et A. Malraux, Saint-Exupéry est le type même de l'écrivain dont on affirme qu'il a engagé toute une part de sa vie dans son œuvre. On a dit et écrit que, chez lui, œuvre et vie étaient inséparables, l'une n'étant ainsi que la transposition poétique de l'autre. Cela est-il entièrement vrai ? Malgré l'apparence, il ne semble pas que l'enseignement qu'il a tiré de ses expériences d'homme d'action soit toujours conforme au principes sur lesquels il a fondé son éthique. Qu'il ait été prêt à payer de sa vie les idées qu'il avançait, nul ne le contestera. Mais qu'il ait vécu selon ces idées, voilà qui paraît moins certain. Il suffit d'évoquer ses raids, les deux plus importants se soldèrent hélas par des échecs et la manière dont il est mort pour que le doute naisse en nous. Quant à sa fin héroïque, sans en restreindre la noblesse et la beauté, il n'est pas inconcevable qu'il l'ait en partie provoquée. Voler à son âge, quarante-quatre ans, à dix mille mètres d'altitude, à plus de sept cents kilomètres à l'heure, c'était courir au suicide. Il désirait acquérir le droit de parler. Saint-Exupéry a jugé son époque. Il la haïssait de toutes ses forces. Saint-Exupéry a pensé le monde moderne, à l'encontre d'autres écrivains contemporains qui le subissent ou l'ont subi. II se peut que les Gide, Valéry, Claudel, aient asséché ce marécage dont parle l'auteur des "NourrituresTerrestres". Il se peut également qu'à force d'avoir assaini le sol littéraire, leurs successeurs l'aient réduit à un désert. Mais, dans ce désert, l'œuvre de Saint-Exupéry apparaît comme une oasis placée à la croisée des pistes que parcourent et parcourront les conquérants, les voyageurs, les missionnaires et les émigrants de la Pensée."Si j'achève ma citadelle, elle est morte", fait dire l'écrivain-aviateur à l'un de ses personnage. Comme Proust avec la "Recherche", Joyce avec "Finnegans Wake" et Bernanos avec "Monsieur Ouine", Saint-Exupéry pressent que la seule façon de conclure, c'est de recommencer toujours, jusqu'à ce que d'une vie, ne restent que des mots.    Bibliographie et références:   - Bernard Bacquié, "Un pilote austral, A. de Saint-Exupéry" - Jean-Claude Bianco, "Le mystère englouti, Saint-Exupéry" - Curtis Wilson Cate, "Antoine de Saint-Exupéry, laboureur du ciel" - Philippe Castellano, "Antoine de Saint-Exupéry" - Alban Cerisier, "Du vent, du sable et des étoiles" - François Gerber, "Saint-Exupéry, écrivain en guerre" - Pierre Chevrier, "Antoine de Saint-Exupéry" - Alain Cadix, "Saint-Exupéry, le sens d'une vie" - Martine Martinez Fructuoso, "Saint Exupéry: histoires d'une vie" - Jean-Claude Ibert, "Antoine de Saint-Exupéry" - Valérie Trierweiler, "Raid Latécoère: sur les traces de Saint-Exupéry" - Nathalie des Vallières, "Saint-Exupéry: l'archange et l'écrivain" - Luc Vandrell, "Saint-Exupéry, enquête sur une disparition" - Alain Vircondelet, "Les trésors du Petit Prince" - Paul Webster, "Vie et mort d'Antoine de Saint-Exupéry"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 28/11/23
"La littérature est une substance maligne qui se glisse partout, sans prévenir, et s’en va comme elle veut. Ouvrez l'oreille, cchaque mot possède un cœur qui bouge. Comme il est doux de se rouler dans son plus grand défaut, d’avoir honte et surtout de ne pas prendre de bonne résolution". Le vingt-huit septembre 1962, Roger Nimier disparaissait dans un accident de voiture. Plus de soixante ans plus tard, l’auteur du "Hussard bleu" et du "Grand d’Espagne" est plus vivant que jamais. Nimier. Ce nom évoque un coup d’épée, une porte que l’on claque. Le prénom, Roger, évoque plutôt une France ancienne, un monde d’avant. Né le trente-et-un octobre 1925 à Paris, il a eu vingt ans "à la fin du monde civilisé", comme il l’écrivit en1950 dans son "Grand d’Espagne", manière de manifeste à travers lequel il payait sa dette envers Bernanos. Engagé au deuxième régiment de hussards de Tarbes en mars 1945, le jeune Nimier sera démobilisé en août sans avoir combattu. Peu importe, cette guerre il la mettra en scène dans son premier roman publié chez Gallimard en 1948, "Les Épées", où l’on découvre le trouble François Sanders, ancien milicien faisant oublier son passé en occupant l’Allemagne sous les couleurs de l’armée française. On retrouvera Sanders deux ans plus tard dans les pages du "Hussard bleu". Entre-temps, Nimier se sera aussi fait connaître en écrivant dans des revues des articles où il brocarde les "poumons de Monsieur Camus" et "les épaules de Monsieur Sartre". Littérairement, les goûts de ce gaulliste bernanosien cultivant la nostalgie du roi, le portent vers les réprouvés de la Libération: Céline, Morand, Chardonne, Fraigneau et Giono. Il a vu l’existentialisme de Sartre et l’humanisme de Camus s’accommoder des listes noires et des pelotons d’exécution de la Libération. L’esthétique rejoint l’éthique. D’autres aux pedigrees variés, font aussi leurs premiers pas littéraires. Ils s’appellent Jacques Laurent, Antoine Blondin, Michel Déon. Bernard Frank les dénoncera comme fascistes dans un article de décembre 1952 publié dans "Les Temps modernes" de Sartre: "Grognards et Hussards". Une mythologie littéraire naît. Ironie de l’histoire, exclu peu après par Sartre, Bernard Frank sera accueilli les bras ouverts par la petite galaxie "hussardienne". "Cette nuit, Roger, vous avez décollé de la terre et vous nous avez plantés là, au bord de la route, à perdre, nous aussi, un peu de sang de notre vie". Christian Millau, future célébrité de la gastronomie, alors journaliste à "Paris-Presse", est réveillé dans la nuit du vingt-huit septembre 1962 pour écrire quatre feuillets de nécrologie. Celle de son ancien rédacteur en chef à la revue "Opéra", Roger Nimier. Il vient de se tuer, à l'âge de trente-sept ans, au volant de son Aston Martin DB4. Sa voiture a percuté un pylône de l'autoroute de l'Ouest sur le pont de la Celle-Saint-Cloud, et l'écrivain, Suzy Durupt, connue alors sous le pseudonyme Sunsiaré de Larcône, est morte aussi des suites de l'accident. Les échotiers s'obstinent à transfigurer un accident de la route en destin romantique. Ils tiennent leur angle: les mécaniques lancées à pleine vitesse broient les Werther des temps modernes. Après Camus, Nimier. Ses proches s'offusquent du procédé. Ils pleurent "un garçon au grand cœur" (Aymé), "charmant, jeune, traînant tous les cœurs après soi" (Mauriac), "une pelure d'or, un noyau d'ombre" (Vialatte). Ils se souviennent de sa démarche, rapide et raide, militaire, de son visage, de cette "brume légère, où passaient et se mêlaient tristesse, fierté, timidité, tendresse et bien d'autres mouvements de l'âme et du cœur qu'il balayait ou même écrasait, d'un gros mot ou d'une obscénité bien graissée" (Christian Millau). Ils s'interrogent sur cet homme-météore qui publie six romans de 1948 à 1953 "Les Épées", "Perfide", "Le Grand d'Espagne", "Le Hussard bleu", "Les Enfants tristes", "Histoire d'amour",puis se tait, pendant près de dix ans. En cet automne 1962, l'Algérie découvre l'indépendance. De Gaulle, après l'attentat du Petit-Clamart, songe à consolider la Vème République. L'épisode littéraire des "hussards" vient de se fracasser sur le bitume, avec la mort violente de son chef de file, romancier, conseiller littéraire chez Gallimard. L'après-guerre est terminée.    "Un ami, c'est quelqu'un à qui vous pouvez demander de vous aider à transporter un cadavre aux alentours de minuit, et qui le fait sans vous poser de questions". Un mythe naît. Celui de Nimier et à travers lui du "hussard" brûlant sa jeunesse dans des draps de tôle froissée, pas très loin de James Dean. Les voitures, l’alcool, les femmes. Dans son "Histoire de la littérature française", Kléber Haedens expliquait plus justement le pouvoir d’attraction de Nimier: "Il existait en lui une force et une originalité spontanées qui le distinguaient. Son intelligence, son ton, son insolence, sa générosité, sa douceur, sa mélancolie vivent encore dans ses livres. Des jeunes gens s’y retrouvaient chaque jour jusque dans les plus lointaines provinces de pays étrangers". "Nimier écrit en français direct vivant, pas en français de traduction, raplati, mort" proclamait Céline dans une lettre à un confrère et néanmoins ami, pour dire son estime à l’égard d’un cadet. Il est vrai que Roger Nimier (1925-1962), disparu comme Albert Camus ou Jean-René Huguenin dans un accident de voiture, s’était démené sans compter pour sortir Céline du purgatoire. Fils de l'ingénieur Paul Nimier et de Christiane Roussel, Roger Nimier naîten 1925, quatre ans après sa sœur Marie-Rose, née en 1921, et six ans après un premier Roger Nimier, né et mort en 1919. La famille habite sur le boulevard Pereire, dans le XVIIème arrondissement de Paris. Son père meurt alors qu'il n'a que quatorze ans. De 1933 à 1942, il fréquente le lycée Pasteur de Neuilly. Il y est un élève brillant. Michel Tournier, son condisciple en classe de philosophie, juge sa précocité "un peu monstrueuse" et son intelligence et sa mémoire "hors du commun". En 1942, il obtient un premier accessit au concours général de philosophie. Après son baccalauréat, il débute des études à la Sorbonne à la rentrée de 1942, tout en étant employé par la maison de philatélie "Miro", dirigée par son oncle. Le trois mars 1945, il s'engage au deuxième régiment de hussards, situé à Tarbes. Il est démobilisé le vingt août 1945. Nimier écrit dans un style proche de Giraudoux et de Cocteau un premier roman autobiographique, "L'Étrangère", qui sera publié après sa mort. Il est édité pour la première fois à vingt-trois ans, avec "Les Épées" (1948), un bref roman narrant l'histoire d'un jeune homme passant de la résistance à la milice, dans le contexte de la seconde guerre mondiale. Deux années plus tard, paraît son roman le plus célèbre, "Le Hussard bleu", qui s'inscrit dans la veine des "Épées" et où il réemploie le personnage de François Sanders. En 1950, paraissent aussi le roman "Perfide" et "Le Grand d'Espagne", un essai historico-politique au ton pamphlétaire qu'il conçoit comme un hommage à Georges Bernanos. En 1951, Roger Nimier publie "Les Enfants tristes", puis, en 1953, "Histoire d'un amour". Suivant le conseil de Jacques Chardonne, qui juge sa production de cinq livres en cinq ans, trop rapide, il décide alors de ne publier aucun roman pendant dix ans. Il est alors sacré chef de file des "hussards" par Bernard Frank dans un article célèbre paru dans "Les Temps modernes".   "Évidemment, c'est la guerre. Mais la guerre, ça devient la barbe quand tout devient mort, éteint, embaumé. Il faudrait lui trouver des limites. Par exemple le foutebôle, on y joue dans des endroits spéciaux. Il devrait y avoir des terrains de guerre pour ceux qui aiment bien mourir en plein air". "À l'âge de quinze ans, il avait déjà tout lu, tout absorbé, tout dépassé. Ce garçon nous écrasait de sa supériorité" déclarait Michel Tournier. Nimier sut, par la suite, se faire des amis. Le premier tome de la "Correspondance Paul Morand-Jacques Chardonne" a montré à quel point les deux vieux écrivains, nés, l'un en 1888, l'autre en 1884, avaient pris en affection cet aimable jeune homme qui avait décidé de les réhabiliter, effaçant le zérode conduite que leur avait valu la guerre. En 1954, Chardonne, qui avait du génie, publiait chez Grasset  "Lettres à Roger Nimier". Ce n'étaient pas des lettres, mais une suite de méditations sous forme de roman, ou le contraire. Dans la véritable"Correspondance", parue en 1984, sa sollicitude se manifeste par un déluge de compliments assortis de conseils sublimes.Les échanges entre Morand et Nimier, aujourd'hui rassemblés, sont plus simples. Paul Morand s'autorise parfois de son expérience, mais c'est rare: "Profitez de la vie, buvez, baisez. Il faut posséder les choses, pour qu'elles ne vous possèdent pas. D'où mes fringales. Maintenant, j'en suis débarrassé, à temps, et je jouis de la vie, ne désirant plus rien". À ce garçon tôt orphelin de père, il écrit: "Je n'aime pas vivre loin de vous, mon fils". Ils sont sur un pied d'égalité. Nimier: "Il est bien vrai, comme le dit Chardonne, que j'ai trouvé un père en vous, mais un père qui serait aussi un fils". Salué dès ses débuts par Mauriac, Aymé et Green, Roger Nimier appartenait à la génération qui, ayant eu vingt ans en quarante-cinq, assista à la fin du monde civilisé. Ce pur-sang, né d’une famille bretonne qui comptait des officiers de marine, marqua à jamais les esprits et les cœurs. Lecteur boulimique et bourreau de travail sous ses airs désinvoltes, Nimier fit alors, par sa seule intelligence, trembler le parti dévot de son temps, Sartre et consorts, qui eurent le génie de l’affubler d’une panoplie incapacitante, celle du petit mufle sans profondeur. Aujourd’hui, tout le monde a oublié le médiocre B. Frank, qui, par un curieux phénomène de projection, gazelles et tord-boyaux, inventa les "hussards" pour mieux les neutraliser, c’est Nimier que l’on relit de nos jours.   "On voit bien que vous n'avez aucune expérience de la justice. On ne juge aujourd'hui qu'un personnage de papier et le sort de ce personnage dépend de l'arrangement de certains mots. La timidité d'un conditionnel peut le sauver quand unimpératif le tue. Je ne vais pas me mettre en peine pour l'avenir quand cet avenir dépend de la grammaire". "Hussards" ? Les intéressés ne contrôlent pas l'appellation. L'inventeur de la formule est un jeune adversaire de vingt-trois ans, Bernard Frank. Il taille alors en pièces dans un article des "Temps modernes" en décembre 1952, la revue de Jean-Paul Sartre, la prétention de ces "lurons", "jeunes insolents de droite". Emporté par son brio, il les qualifie de "fascistes". À l'époque, la formule vaut exécution. Les "hussards" ont "en horreur l'ennui et la littérature ennuyeuse". Ils cachent ainsi sous des" apparences frivoles" "des âmes d'écorchés". Ils aiment les jeunes femmes, les autos, la vitesse, les salons, les alcools, la plaisanterie. Frank étrille les "hussards", mais épargne Nimier: "Son âme est traversée de zébrures de feu. Il a des colères terribles. C'est un grand". Parangon de la phrase courte, il leur reproche de s'en croire "un peu trop les inventeurs". Frank aurait pu être "hussard". Il en a la fébrilité et la nervosité retenues, l'ironie à fleur de peau. Mais il n'a pas eu la même Occupation. Lui a été réfugié à Aurillac pendant la guerre, quand Laurent était fonctionnaire au ministère de l'Information à Vichy, et Michel Déon, secrétaire de Maurras. Eux vivaient une jeunesse française, à la Mitterrand. Le futur président dela République, Laurent l'a d'ailleurs rencontré à Vichy et le trouvera toute sa vie sympathique, pas dupe de ses nouveaux habits socialistes. Blondin votera pour lui. Il le rencontrera à l'Élysée. Ils y parleront rugby, ils gloseront sur les églises deSaintonge. Nimier, plus jeune, affiche une sensibilité gaullienne. Maurrassien de culture, il encense Bernanos et dénonce le parti munichois et capitulard de Maurras. Il préfère la figure d'un esthète barrèsien fricotant avec le Komintern, Malraux. Le journal qu'il lance s'appelle "La Condition humaine". Il participe alors à la revue "Liberté de l'esprit", dirigée par Claude Mauriac. Le "désengagement" proclamé des "hussards" est une bonne blague. Elle ne résiste pas à la guerre d'Algérie. Ils se retrouvent tous dans le "Manifeste des intellectuels français" condamnant le "Manifeste des 121", lancé par Sartre et encourageant alors les jeunes appelés à la désertion, dans "L'Esprit public", journal à l'époque très proche de l'OAS.   "Voilà vingt ans que vous prépariez dans vos congrès le rapprochement de la jeunesse du monde. Maintenant vous êtes satisfaits. Nous avons opéré ce rapprochement nous-mêmes, un beau matin, sur les champs de batailles". Pour le reste, Frank est bon juge. Oui, Nimier est "l'homme couvert de femmes", pour reprendre le titre de Drieu: Louise de Vilmorin, Madeleine Chapsal, Jeanne Moreau, Geneviève Dormann, sans oublier Nadine, la mère de ses deux enfants, Marie et Martin. Il aurait été plus amoureux de l'amour que des femmes. Et les "hussards", fait-on remarquer, n'auraient rien à remontrer en ce domaine à leurs aînés, Morand, Aymé, Giono, Chardonne et à leurs alter ego de l'autre rive, Sartre et Camus. L'alcool ? Oui, le "hussard picole, c'est un fait, mais à gauche on ne boit pas que de la citronnade", rappelle Christian Millau, gardien mélancolique et scrupuleux de la flamme. La passion des autos et de la vitesse fatale ? Cliché. Quant au goût pour la plaisanterie, oui, mais au sens où Bossuet écrivait que "l'existence n'est qu'un amusement inutile". Nimier en fit de sublimes. Comme ce télégramme adressé anonymement à Mauriac après la mort de Gide: "Enfer n'existe pas. Stop. Tu peux te dissiper. Stop. Préviens Claudel, signé: Gide". Aujourd'hui, que reste-t-il alors des "hussards" ? Une belle jeunesse pour ceux qui ont été de la partie. Et une écriture. Nimier c'est l'auteur type qui a du ton et une langue",dit Bernard Frank, un peu pingre. Florilège: "La France appartenait encore à la famille, mais on n'en parlait plus qu'à voix basse. On avait pour elle cette gentillesse méprisante que mérite une vieille personne dont on a trop longtemps attendu l'héritage. On a compté sou par sou ce qu'elle pouvait laisser, l'honneur comme le reste. Un jour, on apprend qu'elle a tout dilapidé et qu'il ne manque rien à sa ruine, rien, pas même la honte. En ce temps-là, il n'y avait pas d'espoir. Nous avions alors tout perdu dans une bataille. Le déshonneur, comme un grand mot maladroit, nous annonçait dans la vie"("Le Grand d'Espagne"). Un ton, Nimier ?  Allons donc, un style. Et quel style. S’il est un constat frappant à la lecture des romans de Roger Nimier, c’est sans doute celui de la hardiesse de leur ton. Ainsi de la scène d’ouverture des "Épées" aux emportements d’Olivier Malentraide dans "Les Enfants tristes", Nimier manifeste son plaisir à pratiquer alors une provocation qui n’est jamais gratuite, et qui prend en matière politique une dimension, une saveur particulières. Il semble chercher, par des bravades d’un goût qui a pu sembler douteux à ses contemporains et aînés, un étiquetage qui le libère de leur considération. Le scandale se fait jubilation et libération, au point que le lecteur, dérouté, peut se faire une idéet rop parcellaire de Nimier et ne voir chez lui que les saillies et les volte-face, sans toujours mesurer ce que la légèreté de ton et d’esprit masque de gravité. Dans son allégeance à Bernanos, Nimier notait que son vieux maître "savait que la vertu de scandale n’est pas donnée à tout le monde" et connaissait le vrai poids de ce travail. Entre ironie et sarcasme.   "La philo n'est pas mal non plus. Malheureusement, elle est comme la Russie: pleine de marécages et souvent envahie par les allemands. J'ai toujours aimé le café sans sucre et la nuit sans personne". Il y a là une façon d’écrire qui brouille les pistes consciemment, et il n’est pas interdit de se demander s’il ne s’agit pas pour Nimier d’éviter de délivrer un message trop univoque, car son œuvre romanesque est tout particulièrement politique. De la moquerie à l’autodérision, la malice de Roger Nimier prend dans ses romans des formes diverses qui témoignent d’un art consommé de brouiller les pistes. Tout se passe comme si Nimier jouait à plaisir avec le lecteur comme Sanders avec les autres personnages. Ce jeu avec le lecteur consiste à susciter une interrogation, servie par tout un arsenal de techniques littéraires. Parmi celles-ci, l'écrivain recourt volontiers à la volte-face. Le refus du pathos politique, chez Nimier, s’apparente à un goût de l’ethos. L’auteur s’intéresse aux passions humaines et à la passion politique en particulier, avec la lucidité d’un moraliste. À ce titre, il prend du recul sur l’activité politique. Pour Sanders, l’homme nouveau des révolutionnaires est une vieille lune bonne à mettre au rancard et l’homme éternel, une triste réalité. C’est en cela que Nimier ne manque pas de s’attirer les foudres de tous les candidats du Progrès. Il n’envisage pas la possibilité d’amender la nature humaine pour constituer une humanité et un monde meilleurs. Pas d’espérance messianique ni de sotériologie immanente chez lui, pas plus que chez les moralistes du Grand Siècle. "Tout ce qui est humain m’est étranger" dit François Sanders. Le propos est excessif, mais significatif. Derrière la provocation, le paradoxe que constitue le détournement d’une citation aussi commune, cet aphorisme révèle une confiance limitée en l’être humain, fondée sur la connaissance de la nature humaine. La référence à Montaigne, fût-elle inversée, n’est pas gratuite, car la nature humaine existe bien pour Nimier qui, en philosophie, tient manifestement pour le primat de l’essence sur l’existence. Son pessimisme, quoiqu’il ne soit pas de système, est ontologique et se double quant à l’homme d’une méfiance empirique. Nimier ne semble pas faire pas confiance à l’homme, qui de son côté ne s’est jamais montré apte à la mériter. "Nous débordons de lucidité mais l'énergie nous manque un peu". ("Les Épées").   "Paris, voici ton fleuve et les larmes que tu versas, voilà ton visage au front penché. Paris, voici tes rues et la plaque d'identité au bras de chacune. Les hautes maisons subissent l'amertume du soir. Mes pas sonnent sur le boulevard. Je connais mon rôle sur la terre, mais je ne sais qui je suis". Pour éviter tout contresens, il convient de préciser que cette passion qui habite les héros de Nimier et les justifie doit peu de chose au romantisme, et tient plutôt de l’ardeur. Il peut y avoir chez Nimier quelques complaisances romantiques, fruit d’une nature sentimentale, mais on n’y trouvera pas trace de dilection morbide. La passion chez Nimier ne prend pas les formes de la phtisie, mais celles de la soif d’action. "Je revenais à ma nature véritable, achève Sanders à la fin du "Hussard bleu", qui était de servir à quelque chose, sans amour mais avec passion". La véritable passion, qui prend l’apparence d’une ardeur passionnée, consiste pour Nimier à dompter ses passions et à se surmonter pour parvenir à cet équilibre qui se nomme mesure. Il s’agit de la mesure classique, faite de logique et de force, et dont Nimier dit qu’elle "était belle lorsqu’elle indiquait les passions domptées", alors qu’"aujourd’hui, elle n’est plus qu’un signe de déchéance". Cette "beauté" des passions domptées rapproche la vision politique de l'auteur de celle du surhomme des nietzschéens, du saint des chrétiens et de l’honnête homme des français. On retrouve ici l’élève d’Aristote, dans la recherche d’une mesure qui ne doit rien au goût de la paix, mais à l’amour de la vérité. L’exigence morale et politique de Nimier, fondée sur l’intelligence de la passion, débouche sur la passion de l’intelligence. C’est dans l’ardeur de l’intelligence que Nimier trouve la justification à son exigence humaine, qui est à la fois morale et politique. C’est elle également qui réconcilie les plans de la pensée et de la provocation chez Nimier. Ainsi la provocation à la bêtise se résout dans le sérieux de l’intelligence. C’est parce qu’il est animé d’une intelligence vivace que le sérieux de Roger Nimier n’est jamais gravité. Cette dernière, il la laisse aux esprits pesants. L’intelligence interdit à l’écrivain comme à ses personnages d’être doctes, et si Nimier s’autorise à exiger une élégance de la pensée, des actes, c’est au nom de cela seul qu’il voit de transcendant en l’homme. La gravité derrière la légèreté.    "Ils s'émerveillent d'avoir tenu si longtemps, d'avoir sauvegardé leur mise. Ils arriveront devant Dieu et montreront leur vie dont ils n'ont rien fait, ils lui diront comme ils furent économes". Aux clartés de la foi, Nimier préfère celles de l’esprit. Celles-ci dressent dans ses romans, par petites touches de couleur vive, un tableau d’idées qui n’est pas sans rappeler les grands maîtres de l’école française, au premier rang desquels Chamfort préfigurait Nimier lorsqu’il affirmait que "la meilleure philosophie, relative au monde, est d’allier à son égard le sarcasme de la gaieté avec l’indulgence du mépris". Quoiqu’il étende la maxime au-delà du monde des seuls mondains, Nimier le moraliste ne laisse pas que de le savoir et élabore sur ces bases son "art politique", distillé à force de gais sarcasmes et de mépris indulgent. Les praticiens de cet art auraient tout intérêt à lire Roger Nimier. Cette saine et distrayante lecture serait sans doute hautement profitable à leur action politique. Pour paraphraser Nimier, "ça leur apprendra qu’il existe une section de la philosophie qui s’appelle la morale", et sans le fondement de laquelle toute philosophie politique est une imposture. Ni Nimier, ni ses compagnons de route, désignés comme "hussards", n’ont formulé de programme esthétique commun. Ils refusaient même l’étiquette qui leur a été collée tout en la confirmant par leurs activités, par leur coopération et le soutien réciproque, par les thèmes analogues de leurs romans et par leurs partis pris esthétiques. Le style, fluide et élégant, d’apparence traditionnelle de Nimier est un leurre. Pour voyante qu’elle soit, la manipulation du code linguistique et graphique (coquetèle, foutebôle, téhessef), aussi bien que la subversion de la thématique de la guerre, est de moindre conséquence que le procédé de rupture au niveau du discours et de la narration. La syntaxe parfaite, limpide de Nimier contrastant avec la rupture des isotopies sémantiques qui brisent la logique de l’énoncé, obligent le lecteur à se détourner du sens premier, initial, pour en reconstituer un autre avant que celui-ci ne soit à son tour remis en question pour que soit relancé le processus de la restructuration du sens. La cohésion recouvre la non-cohésion sémantique, l’ordre est là pour créer un espace de jeu.   "Le principe qui règne aujourd'hui est une curiosité universelle. Chacun montre sa belle âme, raconte ses secrets. Qui a le malheur de ne pas s'y intéresser est un monstre. Il faut se passionner pour les ennuis de sa concierge, sinon douze balles dans la peau. L'humanité, ça ne transige pas". À un niveau supérieur, celui des genres, Nimier pratique un autre type de manipulation discursive. En ce qui concerne le roman, genre synthétique et ouvert, le fait est moins visible. Enrevanche, ce trait de l’écriture nimierienne éclate là où la tradition avait bien fixé les règles. Quel plaisir alors que de lire les critiques littéraires sous forme de pastiches, de notes de voyage, de recettes de cuisine, de formules chimiques, de reportages. Le jeu subversif ne consiste pas dans la destruction de l’ordre, mais dans le détournement de la pertinence du discours, dans l’utilisation d’un ordre contre l’autre, d’un code à la place de l’autre, et cela d’autant plus que le jeun’infirme pas le sérieux de l’intention. Quant au roman, la subversivité discursive du code générique reste perceptible auniveau de la narration qui se situe à la limite de l’ordre et de l’incohérence. Les ruptures touchent toutes les catégories narratives: espace, temps, narrateur et narration. La fragmentation et la discontinuité sont liées à la perspective narrative. C’est une poétique qui s’oppose à la logique du modernisme avant-gardiste tout en étant novatrice, voire expérimentale, par son anti-avant-gardisme même. Le rappel de la tradition et du classicisme vient d’une exigence de l’ordre comme cadre nécessaire à la subversion des codes langagiers, thématiques, compositionnels, discursifs, narratifs. L’ordre et larègle sont aussi la condition nécessaire à l’approche ludique, celle du jeu littéraire qui devient alors une méthode de représentation du réel, conçu non plus comme une entité distincte de la fiction, mais se confondant avec elle. Ainsi la voie esthétique qui dans le contexte intellectuel de l’époque était surtout une réponse à l’Histoire et à la raison historique hégélienne a permis de développer des principes d’écriture qui s’affirmeront ultérieurement, surtout à partir des années 1970. Les romans de Nimier annoncent les temps nouveaux, une postérité postmoderne. L'écrivain était un précurseur.    "Sanders, je violais cette allemande, mais à la même seconde, un SS violait la femme que j’aimais le plus au monde. Ainsi, tout était consommé. Cependant, l'amour a quelque chose pour lui. Il résume le monde en un visage". Nimier n’est pas un auteur de droite. Et ceux qui l’affirment ne se fondent que sur deux faits minimes: son soutien à l’Algérie française, et la fameuse réplique: "Je préfère rester fasciste, bien que ce soit baroque et fatigant". Le monde littéraire sait pourtant depuis longtemps que ce genre de phrase a été écrit pour choquer, au même titre que les premières lignes des "Epées", souillant sans raison le visage en papier glacé de Marlène Dietrich. Si chacun des "hussards" de notre littérature devait avoir une épithète homérique, on pourrait lui attribuer, sinon les mots de Frébourg, la panoplie des adjectifs de panache qu’on attribue à Cyrano, en y ajoutant le cynisme et l’air taquin qui lui sont propres. Le rapport de Nimier avec Dieu est étrange. Sa mort, pour beaucoup est un suicide déguisé. Peut-être avait-il hâte de rencontrer le créateur ? Pour ce qu’on peut apprendre de ses écrits, il n’était pas ce qu’on appelle un fervent catholique. Mais il n’en était pas pour le moins un homme profond. Son personnage entier se construisait sur ses répliques de Sanders, qui résonnent comme des droites sèches, suivies d’un sourire narquois. Lorsqu’il parle du Bon Dieu, il ne change pas de méthode. Il le place souvent au niveau de ses créatures, avec un air de défi. Il n’est pas athée, voilà qui est sûr. Il s’est peu exprimé sur ses convictions religieuses, on trouve pourtant dans l’excellent cahier de l’Herne à son sujet, un entretien avec François Billetdoux, un questionnaire aux réponses laconiques ressemblant à l’introspection de Proust. "Comment Dieu vous tracasse-t-il ?" "Angoisses et remords à deux heures du matin. Interrogations métaphysiques à dix heures. Contemplations des gouffres à seize heures trente. Approches théologiques vers minuit". Piètre ami pour Blondin, peu aimé de Déon, on garde de lui pourtant quelques bons mots de Jacques Chardonne, ou encore de Marcel Aymé, qui nous réconcilient avec cette allure "je-m'en-foutiste" que le monde lui colle sans nuance désormais: "Écrivain puissant, d’une force à tout arracher, qui semoque de la critique. Il se pose des questions pointues au lieu de se laisser aller à son humeur. Il se méfie de sa joie,de sa tristesse ardente et se demande si le mieux n’est pas d’écrire sur la pointe des pieds des choses rares et nettes". Les obsèques de Roger Nimier ont eu lieu le trois octobre 1962 en la chapelle de l'hôpital de Garches, suivies par son inhumation, l'après-midi, au cimetière Saint-Michel de Saint-Brieuc où est également enterré le père d'Albert Camus.     Bibliographie et références:   - Pierre Boutang, "Hommage à Roger Nimier" - Jacques Chardonne, "Lettres à Roger Nimier" - Bernard Pingaud, "L'œuvre de Roger Nimier" - Marcel Aymé, "Mon ami, Roger Nimier" - Antoine Blondin, "La vie de Roger Nimier" - Olivier Frébourg, "Roger Nimier, trafiquant d'insolence" - Marc Dambre, "Roger Nimier, hussard du demi-siècle" - Louis Malle, "Ascenseur pour l'échafaud (film 1958)" - Christian Millau, "Au galop des hussards" - Roger Nimier, "Le hussard bleu" - Roger Nimier, "Les Épées" - Alain Sanders, "Roger Nimier, hussard bleu et talon rouge" - Pierre-Guillaume de Roux, "Roger Nimier et l'esprit Hussard" - Alain Cresciucci, "Roger Nimier, masculin, singulier, pluriel"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/12/23
"Ainsi, dans l'année, ma saison favorite, ce sont les derniers jours alanguis de l'été, qui précèdent immédiatement l'automne et, dans la journée, l'heure où je me promène est quand le soleil se repose avant de s'évanouir, avec des rayons de cuivre jaune sur les murs gris et de cuivre rouge sur les carreaux". Rien de plus sciemment étanches que la poésie de Mallarmé et sa vie. Et c'est passionnant de découvrir, sur la durée, comment il a très tôt établi son programme, s'est organisé pour le remplir. Aucune forfanterie, mais la certitude absolue d'être dépositaire de quelque chose d'entièrement neuf, qui allait, il le prévoyait, lui demander du temps et un travail acharné. Si son œuvre intimide, nul mieux que lui en parle. "Définissez la Poésie", lui demande une revue en 1884. Par retour du courrier: "La Poésie est l'expression, par le langage humain ramené à son rythme essentiel, du sens mystérieux des aspects de l'existence. Elle doue d'authenticité notre séjour et constitue la seule tâche spirituelle". La détermination de Mallarmé s'exerce dès l'adolescence. Vient le moment alors où il affronte ses grands-parents. Non, il ne fera pas carrière dans l'Enregistrement. "Je le crois moins en rapport avec mes aptitudes que l'Université". Il veut devenir professeur. Pas professeur de lettres, mais de langues. Il veut quitter Sens, où il dépérit chez son père et sa belle-mère. Il est encore mineur quand il s'installe à Londres afin de se préparer à enseigner l'anglais et "mieux lire Poe". Petit-fils attentionné mais ferme, respectueux des convenances mais ne cédant pas sur les exigencesde sa vocation, Mallarmé s'éloigne très vite de sa famille. Il a des cousins, Paul et Victor Margueritte, qui seront ainsi des littérateurs célèbres, des demi-sœurs et "un tas d'égoïsmes ventrus qui sont mes oncles." Personne n'a d'influence sur lui,semble-t-il. Il a connu l'enfermement des pensionnats, et des chagrins qu'il n'évoque pas trois fois. Il est armé, alarmé. Il n'est pas gai. Il est de la génération de Catulle Mendès, de François Coppée, de Villiers de l'Isle-Adam, les interlocuteurs de sa jeunesse. En 1884, Huysmans l'immortalise dans son roman "À rebours". Ses proches aînés sont Théodore de Banville, Léon Cladel, Frédéric Mistral, le peintre Edouard Manet. La Correspondance voit mourir Baudelaire, "un de mes maîtres les plus vénérés", Maupassant et Victor Hugo dont les "Châtiments" circulent sous le manteau, Hugo dont Mallarmé raille des formules comme "le Beau serviteur du vrai" et autres "utilité de l'art", mais trouve miraculeux le recueil "l'Art d'être grand-père" (1877). Est-ce prudence ou pure bonté d'âme ? Il n'est pas malveillant. Aucun ragot. Et c'est merveille de voir comment il accueille les jeunes auteurs. Maurice Barrès, Henri de Régnier, Pierre Louÿs, Paul Valéry, Paul Claudel, André Gide, Henri Barbusse. Ils ont vingt ans quand il en a quarante puis cinquante. A Francis Jammes, vingt-quatre ans, qui vient de lui envoyer son premier recueil: "Comment, vous vous êtes donc fait, si loin, et seul, uninstrument de cette délicatesse. Je les ai connues, ces heures enfouies dans une province et je vous serre la main".   "Un poème est un mystère dont le lecteur doit chercher la clef. La chair est triste, hélas et j’ai lu tous les livres. Fuir ! Là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres d’être parmi l’écume inconnue et les cieux. Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux ne retiendra ce cœur qui dans la mer se trempe. Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe sur le vide papier que la blancheur défend et ni la jeune femme allaitant son enfant". "C'est t'apprendre que je suis maintenant impersonnel, et non plus Stéphane que tu as connu, mais une aptitude qu'à l'univers spirituel à se voir, à se développer, à travers ce qui fut moi", écrit Mallarmé, jeune poète de vingt-cinq ans, à son ami Henri Cazalis. Le "Je" qui parle ici n'est plus un moi, c'est-à-dire un individu singulier, le Stéphane que l'ami a autrefois connu. Ce dernier s'est nié comme fin en soi, pour se faire le porte-parole, en tant que "Je" purement poétique, de l'univers, après la perte de la croyance en Dieu, un Dieu transcendant dont on imagine qu'on avait dit à l'enfant: "Le bon Dieu est attentif à toi, Stéphane, à tes joies et à tes peines particulières, il te protège ainsi que les êtres qui te sont chers". Le jeune Mallarmé a perdu la foi en ce Dieu qui lui a ravi successivement sa mère, sa sœur, sa petite amie, de façon qu'il estime cruelle et injuste. Adolescent, il abandonne les pratiques de la foi, rencontre le néant de l'athéisme. L'abandon des pratiques religieuses se conclura par la négation athée de Tournon où il est jeune professeur d'anglais, âgé de vingt-trois ans, après la lutte triomphante contre ce "méchant plumage terrassé, heureusement, Dieu". Stéphane Mallarmé est né le dix-huit mars1842 à Paris. Après la mort de sa mère, en août 1847, et le remariage du père, l'enfant, recueilli avec sa sœur Maria par les grands-parents maternels, est mis en 1850 dans une pension mondaine, puis en 1852 chez les frères des écoles chrétiennes à Passy. Élève médiocre, il est renvoyé de la pension en 1855 pour insoumission, et entre l'année suivante comme pensionnaire au lycée impérial de Sens, ville où son père est depuis 1853 conservateur des hypothèques. C'est au lycée de Sens que Mallarmé, marqué par un nouveau deuil avec la mort de Maria en 1857, fait son véritable apprentissage littéraire. Apprentissage tout académique, avec la "Cantate pour la première communion" (juin 1858) et "La Prière d'une mère" (juillet 1859) mais plus personnel aussi avec le recueil "Entre quatre murs" où se révèle alors l'influence d'Alphonse de Lamartine, Victor Hugo, Alfred de Musset, Théophile Gautier, Théodore de Banville, et ave l'anthologie de huit mille vers qu'il calligraphie alors en 1860 sous le titre de "Glanes", des poètes du XVIème siècle aux poètes contemporains, en particulier Charles Baudelaire et Edgar Poe pour lesquels, il éprouve de l'admiration.    "Je partirai ! Steamer balançant ta mâture, lève l’ancre pour une exotique nature. Un ennui, désolé par les cruels espoirs, croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs. Et, peut-être, les mâts, invitant les orages, sont-ils de ceux qu'un vent penche sur les naufrages. Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots. Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots". Cette même année 1860, il est reçu bachelier, et, suivant la tradition familiale, fait son "premier pas dans l'abrutissement" en entrant comme surnuméraire chez un receveur de l'Enregistrement. C'est de 1862 que datent les premières publications: articles, notamment le fameux "Hérésies artistiques", "L'Art pour tous", et poèmes:"Placet", "Le début du Guignon", "Le Sonneur", que date aussi sa liaison avec une gouvernante allemande, Maria Gerhardt, de sept ans son aînée. En novembre, le poète, qui veut quitter l'Enregistrement pour l'enseignement de l'anglais, s'embarque pour Londres avec Maria, qu'il épousera par devoir après bien des péripéties, le dix août 1863. Au terme de ce séjour londonien, il est déclaré apte à l'enseignement de l'anglais et chargé de cours en septembre1863 au lycée de Tournon. À Tournon, Mallarmé passera trois années décisives pour son évolution intellectuelle et spirituelle. C'est sous le signe du taedium vitae que commence alors en tout cas cet exil ardéchois pour le poète,désormais majeur et chargé d'âmes, qui découvre, avec les misères de l'enseignement, l'ennui de la vie de province et le démon de l'impuissance poétique. Les poèmes de ces premiers mois de Tournon multiplient les variations sur le spleen et l'idéal baudelairiens, mais "La Genèse d'un poème d'Edgar Poe" lui révèle en même temps que la poésie n'est pas seulement l'aveu d'un idéalisme absolu, mais aussi un travail sur le vers en vue de l'effet à produire. C'est sous ce double patronage de Baudelaire et de Poe, et avec l'espoir, grâce à Banville, d'être joué au Théâtre-Français, qu'à l'automne de 1864 Mallarmé commence sa tragédie d'"Hérodiade", qu'il abandonne provisoirement en juin pour rimer "un intermède héroïque, dont le héros est un faune". Ce "Monologue du faune", soumis à Banville et à Coquelin en septembre, ne trouve pas grâce à leurs yeux, si bien qu'en octobre, lorsque le poète revient à son héroïne hivernale, "Hérodiade" n'est plus tragédie mais poème. À la scène, sans doute terminée à la fin de 1865, il envisage alors d'adjoindre une ouverture musicale (l'"Ouverture ancienne"), à laquelle il travaille pendant les premiers mois de 1866.    "Le printemps maladif a chassé tristement l’hiver, saison de l’art serein, l’hiver lucide, et, dans mon être à qui le sang morne préside l’impuissance s’étire en un long bâillement. Des crépuscules blancs tiédissent sous mon crâne qu'un cercle de fer serre ainsi qu’un vieux tombeau et triste, j’erre après un rêve vague et beau, par les champs où la sève immense se pavane". C'est dans ce contexte qu'il fait à Pâques un séjour à Cannes chez Eugène Lefébure, au terme duquel il écrit à Henri Cazalis, évoquant son travail sur l'Ouverture: "En creusant le vers à ce point, j'ai rencontré deux abîmes, qui me désespèrent. L'un est le néant, auquel je suis arrivé sans connaître le bouddhisme, et je suis encore trop désolé pour pouvoir croire même à ma poésie et me remettre au travail, que cette pensée écrasante m'a fait abandonner. Oui, je le sais, nous ne sommes que de vaines formes de la matière, mais bien sublimes pour avoir inventé Dieu et notre âme. Si sublimes, mon ami, que je veux me donner ce spectacle de la matière, ayant conscience d'elle et, cependant, s'élançant dans le rêve qu'elle sait n'être pas, chantant l'âme et toutes les divines impressions pareilles qui se sont amassées en nous depuis les premiers âges et proclamant, devant le rien qui est la vérité, ces glorieux mensonges. Tel est le plan de mon volume lyrique et tel sera peut-être son titre, "La Gloire du mensonge",ou "Le Glorieux Mensonge". Je chanterai en désespéré". "Hérodiade", dans laquelle il dira s'être mis tout entier sans le savoir, est ainsi dans l'évolution de Stéphane Mallarmé l'œuvre charnière, et le lieu d'une crise essentielle par laquelle le poète découvre, outre le néant sous les mots, l'immanence de la divinité dans l'âme humaine et celle de la poésie, ou de la beauté, dans le langage. Cette révélation décisive, qui aura pour effet d'ajourner tout travail d'écriture alors même que la publication de dix de ses poèmes dans "Le Parnasse contemporain" le douze mai consacre une prime notoriété, inaugure pour Mallarmé deux années de spéculations sur le grand oeuvre, et de fréquentation de l'absolu. Ainsi écrit-il en mai 1867 à Cazalis: "Je viens de passer une année effrayante. Ma pensée s'est pensée, et est arrivée à une conception pure. Tout ce que, par contrecoup, mon être a souffert, pendant cette longue agonie, est inénarrable, mais, heureusement, je suis parfaitement mort, et la région la plus impure où mon esprit puisse s'aventurer est l'éternité. C'est t'apprendre que je suis maintenant impersonnel et non plus Stéphaneque tu as connu, mais une aptitude qu'a l'univers spirituel à se voir et à se développer, à travers ce qui fut moi."    "Fuir ! Là bas fuir ! Je sens que les oiseaux sont ivres d’être parmi l’écume inconnue et les cieux. Dire au peintre qu'il faut prendre la nature comme elle est, vaut de dire au virtuose qu'il peut s'asseoir sur le piano. Toute chose sacrée qui veut demeurer sacrée s'enveloppé de mystère". Un an plus tard, il écrit encore à François Coppée: "Pour moi, voici deux ans que j'ai commis le péché de voir le rêve dans sa nudité idéale. Et maintenant, arrivé à la vision horrible d'une œuvre pure, j'ai presque perdu la raison. Décidément, je redescends de l'absolu mais cette fréquentation de deux années me laissera une marque dont je veux faire un sacre." Le dix-huit juillet, il envoie ainsi à Cazalis le "Sonnet allégorique" de lui-même, première version du sonnet en -ix, inaugurant cette logique nouvelle de la poésie qui se veut une réflexion du langage. Les années 1869-1870 consacrent en tout cas la fin d'une crise de quatre ans: après la découverte, par la lecture de Descartes, de la notion de fiction, c'est un conte,"Igitur", qui, par une espèce d'homéopathie littéraire, doit exorciser le démon de l'impuissance et par là même liquider la crise de l'absolu, et c'est la science linguistique qui va permettre à Mallarmé de donner un fondement scientifique à son œuvre. Ni "Igitur", ni la thèse envisagée ne seront menés à terme, mais lorsqu'en septembre1871, au terme d'un congé de vingt mois, Mallarmé s'installe enfin à Paris, il redevient, selon ses propres termes,"un littérateur pur et simple", celui qui sait enfin que tout le mystère humain tient dans le seul génie des lettres. Parallèlement à un travail souterrain de réflexion sur le langage et la divinité, dans le prolongement de la thèse abandonnée, travail dont témoignent des ouvrages qui ne sont pas qu'alimentaires: "Les mots anglais" (1878),"Les Dieux antiques" (1880), les années soixante-dix voient fleurir les publications: la scène d'Hérodiade dans le deuxième Parnasse contemporain en 1871, "Toast funèbre" (1873), "L'Après-Midi d'un faune", destiné à l'origine au troisième Parnasse contemporain, mais refusé et publié en édition de luxe (1876), la préface à Vathek, l'article sur les impressionnistes et Manet et le "Tombeau d'Edgar Poe" la même année, sans parler de "La Dernière Mode", dont le poète, sous divers pseudonymes, rédige seul en tout huit numéros entre septembre et décembre 1874.   "L’amour est une infidélité envers soi-même. La poésie est l’expression, par le langage ­humain ramené à son rythme essentiel, du sens mystérieux des aspects de l’existence. Elle doue ainsi d’authenticité notre séjour et constitue la seule tâche spirituelle". Mais la fin de cette décennie est marquée par un drame personnel, la mort de son fils Anatole, né en 1871, après une maladie de six mois, drame dont témoignent les notes préparatoires à ce qui eût dû être le "Tombeau d'Anatole". Deux publications, au tiers des années 1880, vont soudain gagner à Mallarmé une audience plus large: "Les Poètes maudits" de Verlaine en novembre et décembre 1883, et surtout, en mai 1884, "À rebours" de Joris-Karl Huysmans, en l'honneur de qui sera publiée en 1885 l'énigmatique "Prose pour des Esseintes". En ce milieu des années 1880 où la mort de Victor Hugo libère symboliquement le champ de la poésie, Stéphane Mallarmé devient, bien malgré lui, avec Paul Verlaine, le modèle d'une nouvelle génération et le parrain du symbolisme naissant, lancé par Jean Moréas dans son manifeste du Figaro en septembre 1886. Mais les poèmes qu'il publie ou republie alors ne sont pour lui que la petite monnaie d'une ambition plus vaste.  C'est en 1885 encore, peu après avoir écrit sa "Rêverie d'un poète français" sur Richard Wagner, où il se pose en émule du théoricien de l'art total, qu'il révèle à Verlaine son rêve du grand œuvre, conçu comme l'"explicationorphique de la Terre, qui est le seul devoir du poète et le jeu littéraire par excellence". Ces spéculations sur le grand œuvre, tantôt livre tantôt théâtre, feront la matière de divers articles que Mallarmé en 1897 réunira avec ses poèmes en prose sous le titre de "Divagations". Mais cette neuve célébrité crée aussi une demande nouvelle, et de cette époque date le premier recueil des Poésies, l'édition photo-lithographiée de 1887, pour laquelle Mallarmé révise nombre de ses poèmes anciens. Les Mardis, jours où il reçoit, ont désormais valeur d'initiation pour de apprentis poètes qui ont pour noms Pierre Louys, Paul Valéry, André Gide, Paul Claudel, et le maître de la rue de Rome, à la retraite depuis 1894, devient un personnage quasi officiel qui préside banquets et comités, avant d'être élu prince des poètes en 1896. En même temps qu'il prépare une nouvelle édition d'ensemble de ses Poésies qui, à la suite de multiples retards, ne paraîtra qu'après sa mort en 1899 chez l'éditeur belge Edmond Deman, d'autres projets occupent ses dernières années: Un coup de dés jamais alors n'abolira le hasard, cette partition qui découvre à la poésie un espace nouveau, et dont un premier état paraît en mai 1897 dans la revue Cosmopolis, et Les "Noces d'Hérodiade", destinées à compléter enfin la scène seule publiée d'un "Prélude" et d'un "Finale".   "Éclat, lui, d’un météore, allumé sans motif autre que sa présence, issu seul et s’éteignant. Tout, certes, aurait existé, depuis, sans ce passant considérable, comme aucune circonstance littéraire vraiment n’y prépara. Le cas personnel demeure, avec force". L'Idéal fictif d'Igitur est bien l'équivalent d'un cogito ergo sum, d'un lien de conséquence que dit igitur, mot latin signifiant "donc, par conséquent". Non pas "je pense donc je suis", mais "je me suicide idéalement, je tue en moi le moi, donc je suis le soi du monde". Alors, en me faisant douloureusement le porte-parole devenu le soi impersonnel du Monde, je suis enfin. Le Je n'est plus ici le sujet "concret", synthèse d'un moi particulier et d'un soi universel, puisqu'écrire, c'est mourir comme Moi pour renaître comme Soi. Toutefois tant que dure l'acte, c'est encore le moi qui se met au service du soi universel et substantiel du monde, le sujet concret perdure donc. Mais le terme fictif, est la situation-limite, asymptotique et apathique, en quelque sorte indolore, du poète mort à la tâche. Tant qu'Igitur continue d'écrire, tant qu'il puise dans l'encrier la goutte noire, il continue de vivre et de souffrir dans son moi la douleur du monde. Mais cette douleur est l'envers de la joie que lui donne et nous donne l'harmonie de ses vers, reflet de l'harmonie du verbe, celle de la musique du monde. Beauté tragique, puisqu'il s'agit de la tragédie de la nature, drame solaire des jours et des nuits, alternance et retour des saisons, puisque la nuit entropique finira par triompher du jourselon le principe thermodynamique de Clausius connu de Mallarmé. Ce principe scientifique obsède l'imaginaire de l'époque et les textes littéraires, romanesques, théâtraux, poétiques, évoquant la fin de l'univers par refroidissement du feu solaire sont très nombreux. En réponse aux constellations qui ont allumé la Terre, puis la Vie et l'Esprit, le poète tente une douloureuse et sublime constellation verbale en direction du ciel. Ainsi écrit-il, à la fin, "rien n'aura eu lieu que le lieu, excepté, peut-être, une constellation. La musique est ici, au-delà de toute technique du poème, le symbole de quelque chose qui, s’il ne peut plus se confondre avec les représentations de l’ordre cosmique véhiculé par les grands mythes religieux, ne saurait être le chaos. Les rapports de hauteur et de rythme qui sont la grammaire de la musique sont le signe de l’existence de rapports, infinis, de quelque axiome secret en quoi l’univers consisterait.   "Nommer un objet c'est supprimer les trois quarts de la jouissance du poème qui est faite de deviner peu à peu. Eneffet, le suggérer, voilà le rêve. Il doit y avoir toujours énigme en poésie, et c'est le but de la littérature, il n'y en a pas d'autres d'évoquer les objets". Hélas, la mort prématurée de Stéphane Mallarmé le neuf septembre 1898 à Valvins en Seine-et-Marne, des suites d'un étouffement, interrompt ainsi, en laissant une œuvre inachevée et l'énigme majeure du "Livre", une aventure intellectuelle et littéraire sans équivalent dans la poésie française. Ce modeste fonctionnaire aura été en effet l'agent d'une véritable révolution poétique. Parti du rêve de faire de la poésie, par un idéalisme forcené, une langue au-delà de la langue, Mallarmé a découvert, par la poésie même, que la poésie est tout entière dans la langue, mais qu'elle réveille aussi, à côté de la logique purement économique de signification, la fonction symbolique du langage, c'est là le double état de la parole, telle qu'elle se révèle dans le processus mythologique démonté au même moment par la linguistique. En avouant, au sortir de ses années de crise, qu'il avait à "revivre la vie de l'humanité depuis son enfance et prenant conscience d'elle-même", Mallarmé entreprenait en somme de se réapproprier, par la linguistique et par la poésie, une histoire idéale du langage: de l'inconscient originel générateur de tous les mythes et représentations jusqu'à la conscience poétique. Ou de l'âge théologique fondé en Dieu jusqu'à l'âge moderne de la fiction dont la "pièce principale" est ce "Rien qui est la vérité". Car la poésie, en tant qu'elle est par excellence la conscience du langage, n'est rien d'autre pour Mallarmé que le terme et le couronnement de l'évolution vers cette "divinité de l'Intelligence" qu'il s'était proposé d'étudier dans sa thèse latine sur la divinité. Et s'il est vrai que mythes et religions ont leur bible, la poésie elle-même ne peut rêver d'autrefin que le Livre pour cette apocalypse, proche ou lointaine, de la fiction. Synthèse de tous les arts et de tous les genres, à la fois journal, théâtre et danse, le "Livre", constitué de feuillets séparés, devait être lu en public par son auteur, variant à l'infini les combinaisons des différents feuillets, suivant un rituel quasi religieux. Mais emporté par la maladie avant l’achèvement de cette œuvre, le poète va hélas laisser son œuvre absolue à l'état d'énigme.   Bibliographie et références:   - Joseph Attie, "Mallarmé, Le Livre" - Alain Badiou, "Stéphane Mallarmé" - Antoine Bonnet, "Mallarmé et la musique" - Pierre Beausire, "Essai sur la poésie de Mallarmé" - Éric Benoit, "Les poésies de Mallarmé" - Jean-François Chevrier, "L'art moderne selon Mallarmé" - Patrick Laupin, "La folie utile dans l'œuvre de Mallarmé" - Henri Mondor, "Vie de Mallarmé" - Jean-Luc Steinmetz, "Stéphane Mallarmé" - André Stanguennec, "Mallarmé et l'éthique de la poésie" - K. D. Sethna, "Mallarmé, un théâtre de l'esprit"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/01/24
Cet article conte la même punition que celle déjà décrite par Lily dans un article précédent, puis la suite de la séance, du point de vue du Maître cette fois-ci. Ce récit est plus long et plus détaillé car écrit plus tôt, et écrire des articles n’est pas ce que Lily aime le plus. Publier un texte sur sa punition faisait d’ailleurs partie intégrante de son châtiment.   Comme les fois précédentes, je laisse Lily se préparer, pendant que je prépare de mon coté le matériel photo et vidéo. Cette fois-ci je porte attention sur ma tenue : pantalon de costume, chaussures de ville et chemise HUGO BOSS, bref tenue un peu classe, ça fait son effet sur ma Lily.   Une fois prête, elle arrive dans le salon, vêtue d’un petit masque sur les yeux, de son collier de soumise, d’un harnais sur le buste, de collants ouverts, un string noir, son plug en verre et ses talons aiguilles.   Je prend le temps de l’observer un peu, je la fais asseoir sur le canapé, face à moi, jambes écartées. Je lui pose des ventouses sur ses tétons puis ma main se pose sur son entrejambe, je sens la chaleur de sa petite chatte à travers le tissus de son string, je la caresse un peu, puis c’est ma bouche qui viens se poser sur son petit minou, je tire son string sur le coté et ma c’est ma langue viens dire bonjour à ses lèvres…   Quelques minutes s’écoulent... Lily profite de ce moment de tendresse, puis je lui rappelle que je dois la punir. En effet, lors de notre dernière séance, Lily avait oublié de mettre ses talons aiguille, elle avait également oublié de recopier la liste des ses obligations préalables à nos séances, ça commence à faire ! Je ne peu pas tolérer autant d’étourderies, Lily doit y passer...   Donc, pour sa première punition relative à l’oubli du recopiage de sa liste d’obligations, je décida qu’elle n’allait non pas la recopier une seule fois, mais cinq fois ! Mais que vais-je faire moi pendant qu’elle recopie ses foutues lignes? La regarder en me pignolant ? Non ! Elle recopiera donc ses lignes pendant que je la sodomise ! Bon moyen de passer le temps, n’est-ce pas ?   C’est parti, je l’installe sur une chaise, à genoux sur celle-ci afin que son cul me soit bien accessible. Papier et stylo devant elle, je lui demande d’attendre avant de commencer à écrire, j’installe éclairage et camera afin d’immortaliser ce moment, je lui ôte son plug, une goutte de lubrifiant sur ma queue et je la glisse aussitôt entre ses fesses.   A présent elle peut commencer à recopier.   Je la pénètre lentement, sans entrain, pas de course de Formule 1 ici, mais plutôt un tracteur labourant son champ, lentement mais sûrement. C’est une sodomie ennuyeuse... en apparence. Je ne veux pas qu’elle prenne de plaisir, elle doit subir, c’est une punition après tout.   De mon coté, je feins de ne prendre aucun plaisir.   Mais soyons honnête, difficile de ne prendre aucun plaisir à pénétrer un beau petit cul hein ? D’ailleurs, au bout de cinq minutes environ, je sens que je vais jouir, je me retire de son cul, des gouttes de sperme coulent du bout de ma queue, puis j’expulse une grosse giclée, qui vient atterrir sur ses fesses… Je ne m’étais pas branlé et nous n’avions pas baisé non plus depuis au moins trois jours, les citernes étaient pleines.   La pression étant redescendue, je bande toujours et je reviens donc dans son petit cul. Je m’autorise parfois un petit tour dans sa chatte ou l’utilisation d’un gode, je contemple son anus qui commence à se dilater, tranquillement . Beau boulot me dis-je.   De temps à autres, Lily pose son stylo et relève la tête pour apprécier ce moment. Bien entendu je lui rabaisse la tête dans ses ligne et lui ordonne de continuer en intensifiant légèrement mes coups de queue.     Au bout de quinze minutes environ, Madame a finit de recopier ses lignes, encore quelques aller-retours dans son cul, j’ai toujours un mal fou à sortir de celui-ci, puis c’est la pause.   On se désaltère un peu, puis nous enchaînons sur la deuxième punition.   Punition plus physique cette fois, puisque je vais cravacher ma petite Lily, je vais la cravacher jusqu’à ce qu’elle prononce notre safeword. Safeword qu’elle prononcera quand elle sera à environ 10 % de sa limite. Elle est prévenue, elle se conditionne donc mentalement à ce qui va se passer. Et de mon coté cela me permettra d’avoir une idée de jusqu’où je peux aller avec elle.   Elle est donc à genoux sur le canapé, son cul face à moi. Je lui pose son crochet anal, que j’attache avec une corde et je passe la corde dans une boucle de son harnais afin de pouvoir y mettre un peu de tension. Puis tombent les premiers coups, plutôt gentillets, sur différentes partie de son corps, la cravache dans une main et la corde du crochet dans l’autre.   Les minutes passent et les coups s’intensifient et se concentrent de plus en plus sur ses fesses. Plus le temps passe, plus les claquements résonnent dans la pièce. Ses fesses prennent de la couleur, je calme le jeu de temps en temps en venant glisser ma queue dans son postérieur, difficile de résister à la tentation. Je prend soin de lui dire qu’elle est ma chienne. Mais surtout, je le lui fait dire à haute voix, c’est vraiment quelque chose de terriblement excitant de l’entendre dire « oui Maître, je suis votre chienne ».   Au bout d’une quinzaine de minutes, les coups pleuvent, je trouve que j’y vais fort, mais ma Lily n’a pas l’air prête de prononcer son safeword, je m’assure qu’elle est toujours là, je lui demande de me rappeler le safeword, elle s’exécute, Lily est toujours bien consciente, je peut continuer.   Je me lâche vraiment, je la cravache violemment et de plus en plus rapidement, je vois Lily qui commence à se tortiller, à vouloir éviter les coups, je n’entend rien, je continu.   Ce n’est qu’au bout d’une bonne vingtaine de minutes que le fameux safeword sort de sa bouche.   Les coups s’arrêtent immédiatement, je pose mon instrument de torture et je viens effleurer ses fesses, rouges et brûlantes, puis je la prend dans mes bras. Elle à besoin de réconfort, moi aussi à vrai dire, c’était assez intense, pour tous les deux.   On bois un coup, madame tire quelques taffes sur sa cigarette électronique, on discute un peu, un petit debriefing rapide sur cette punition, chacun y a trouvé son compte.   Afin de redescendre en douceur, on s’octroie un petit 69 dans la chambre. Je prend un plaisir immense à perdre ma bouche dans l’entrejambe de madame pendant que ses lèvres glissent le long de ma verge.   Instants de pur bonheur, puis je lui demande de venir s’asseoir sur ma queue.   Elle s’exécute et se met ma bite dans sa chatte, c’est son choix, je n’ai rien précisé après tout. Après quelques aller-retours, sans aucune instruction de ma part elle se la met dans le cul, elle me connaît tellement bien ma petite Lily...   Je suis dans son cul, nos langues commencent à s’entremêler, l’excitation commence à monter, j’ai envie de lui défoncer le cul, mais je veux filmer tout ça, immortaliser ce moment. Lily n’a pas l’air de vouloir interrompre ce moment torride, j’avoue que j’aimerai le continuer aussi, mais non, je décide de vouloir garder un souvenir de ce moment.   Je me retire, un gode traîne sur le lit, je lui donne et je lui demande de se le mettre dans le cul le temps que j’installe le matériel.     Je vais chercher la caméra, quand je reviens, Madame s’est mis ce long gode en silicone (double ended dildo) en double pénétration, anal/vaginal, la coquine.   Bref, une fois le matos installé, nous reprenons nos ébats où nous les avions stoppés.   Lily remonte sur moi pour me chevaucher, directement dans ses petites fesses.   Je la sodomise gentiment tout en lui mangeant les seins, j’affectionne tout particulièrement cette position : je noie mon visage dans ses seins et ma queue se noie dans son cul, sensation exquise !   Puis soudainement, je ne veux plus de douceur, je veux du hard, je veux lui démonter le cul. Toujours sur moi, madame se mets en position accroupi, j’ai une bonne amplitude de mouvement, et je commence immédiatement à la pilonner, fort, très fort. En regardant les vidéos, je pense que je ne l’ai jamais pénétrée aussi rapidement d’ailleurs. Puis je la serre contre moi, on retombe dans la douceur, on fusionne.   On recommence ainsi trois ou quatre fois. Je ne me rappelle plus si j’ai éjaculé, mais en tout cas je suis vidé. J’ai encore envie de malmener son postérieur, mais mon corps ne suit plus. Une pause s’impose.     Il est environ 17H, j’ai prévu d’emmener Madame au restaurant ce soir, on décide de faire une petite sieste, histoire d’être en forme pour le repas.   Une fois reposés, nous nous préparons pour sortir, Madame mettra un gros décolleté et je lui impose de porter son collier d’appartenance, ça sera la première fois qu’elle le porte en public.   Lily n’a pas l’habitude porter des décolletés, encore moins en public, elle n’est pas très à l’aise en arrivant au resto, il y a déjà quelques personnes attablées, mais bon rien d’insurmontable et je prend un plaisir coupable de la voir ainsi dans un lieu public, c’est assez excitant je dois avouer.   Après le repas nous avions prévu de continuer la séance, mais autant Lily que moi même n’avons pas l’énergie.   On décide de se poser devant un film, ce sera « Domination », très bon film sur le SM, tiré d’une histoire vraie.   Durant le film, je n’ai quand même pas pu m’empêcher de ressortir la cravache, quelques coups, pas très méchants, juste histoire de redonner un peu de couleur à ses petites fesses, que je finirais par pénétrer évidemment, tout en douceur, jusqu’à jouir dans son petit cul, au plus profond de celui-ci...     C’est ainsi que nous allâmes nous coucher, lessivés, mais disposés à faire de jolis rêves…         Bilan de la séance : Bien que nous ayons apprécié chaque instant de cette séance, le bilan de celle-ci est en demi teinte. Pourquoi ? Tout simplement car celle-ci est inachevée. J’avais prévu que cette rencontre se déroule en 4 temps : -Première punition -Deuxième punition -Partie de baise sur le lit -Jeu de cire/bougie avec Lily attachée sur le lit   Je sais que Madame attendait avec impatience cette dernière partie, malheureusement, je n’avais plus la force physique et mentale pour le faire. J’ai eu les yeux plus gros que le ventre. Lily était dans le même état que moi, donc sur le coup, la déception fut estompée.   Cette déception, était partagée, moi son Maître, je n’ai pas pu assurer jusqu’au bout, je ressentait un sentiment de défaillance, alors que je suis censé être son phare dans la nuit, son protecteur… Comment garder cette image de Maître protecteur/dominant si Madame ne peu pas me faire confiance ?   Plus les séances passent, plus je me rend compte de l’énergie que cette pratique demande.   Avant je fantasmais la chose : je fermais les yeux et le décor était planté, ma soumise était là, dans la position que je souhaitais, sans même lui avoir demandé, je bandais toujours dur, comme par magie, le fouet, la cravache, le martinet, les sextoys, tous les accessoires étaient à porté de main, pas besoin de les chercher ! Avec le peu d’expérience que j’ai, je me rend compte que la réalité est bien plus dur, bien plus compliquée, mais aussi bien meilleure...   A l’avenir, il faudra que je tienne compte de mes limites aussi.   Bref, après discussion, Lily me demande maintenant que je la fasse jouir à chaque séance. Je ne vois pas comment je peu lui refuser ça. La challenge pour moi sera d’arriver à la faire jouir tout en ayant la possibilité de continuer la séance, je m’en vais réfléchir à la chose…   A la prochaine, séance.   MJ.  
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Par : le 24/01/24
C'est il y a bien 2 ans maintenant, je pense. Je navigue sur le site et je découvre un profil d'un couple où Madame est l'esclave sexuelle de son mari. Ils fonf des rencontres de temps à autre en extérieur. Sa femme est vraiment jolie et sexy. Je les contacte. Elle est en charge du profil et comme indiqué sur son profil elle transfère mon MP a son homme. Je lui donne mon email et qqes jours ensuite il me contacte. On échange, on fait connaissance. Le courant passe. Et après qqes jours de plus, on s'accorde sur une date, lieu et scénario. RDV pris, vers 22h, entre Nice et Cagnes sur mer, proche d'un parc. Je devais juste prendre une serviette pour etre plus confortable, nature oblige. Je me gare en avance comme prévu. Ils se garent à qqes mètres. Il sort. Elle est dans la voiture, collier et laisse accrochée au retroviseur. Elle porte un mini-jupe, un bustier, talons-aiguilles et un bandeau sur les yeux. Il me dit qu'elle ne sait rien. Je ne dois pas faire de bruit, il la fera sortir et l'emmènera un peu plus loin, tjrs les yeux bandés. Je devrais les rejoindre qqes minutes après... Il ouvre la portière, prend sa laisse et la sort. Elle est super sexy. Blonde, la quarantaine, très féminine, grande, de jolies courbes: faites pour le plaisir! Il commence à partir et il remonte sa jupe pour me laisser voir son cul... il l'emmène donc plus loin. Cinq minutes ensuite, je les rejoins doucement. La nuit arrive et je les distingue. Il a allume la lumiee de son telephone pour mieux voir. Je les découvre: elle est a genoux à le sucer, il la tient en laisse. Il force sa bouche sans restriction. Elle ne bronche pas, elle s'éxécute. Ses mains sur les cuisses de son homme. Il me voit, et me fait signe d'approcher... "Bonsoir, approchez. Venir la voir. Elle suce bien" me dit-il Elle ne s'arrête pas. Il la force de sa main. A peine arrivé à leur niveau, il me donne la laisse. "Tenez, prenez ma salope." Il se dégage et m'offre le visage de sa femme. Les yeux bandés. '"Vous voulez qu'elle vous suce" comment refuser... A tatons, elle m'ouvre mon pantalon, et glisse sa main dans mon caleçon pour en sortir avec delicatesse mon sexe deja dur. Et sans hesiter, elle m'engloutit profondement. Sa bouche est humide, ses levres douces et sa langue un délice. Elle s'active avec envie, visiblement. Un vrai moment de bonheur, cette bouche. Elle est hyper sexy. Je tire sa laisse. J'aime ce sentiment de la tenir, lui faire sentir qu'elle est chienne en ce moment. '' Montre nous tes seins" lui dit-il en sortant sa poitrine de son bustier. Ses seins sont vraiment beaux. Elle est là : à genoux dans la nature, en jupe qui ne cache rien, talons aiguilles, bustier et seins offerts, sucant un homme qu'elle n'a jamais vu. Elle me suce depuis qqes minutes, son Maitre lui rappellle qu'il est là aussi. Tjrs a tatons, elle reprend le sexe de son maitre en main et alterne sa fellation entre lui et moi. Elle nous branle, nous gobe, nous lèche, nous suce, nous avale au plus profond de sa gorge.... A ce rythme, je ne tiens plus et me lache dans sa bouche. Elle m'avale avec envie et n'en laisse pas une goutte. Elle aime ce moment autant que moi. Chacun à son plaisir. Il lui retire son bandeau et elle me regarde avec un large sourire. Je reprend mes esprots pendant que son maitre nous regarde en souriant de complicité. Nous l'aidons a se relever et il me demande la laisse. Il l'emmene alors a une petite barriere a quelques metres qu'il avait du reperer avant. Il la penche en avant et attache la laisse a la barriere. "Cambre toi" elle obéit et sans attendre, il la prend avec fermeté. Elle gemit. Ses seins pendent, allant d'avant en arriere, suivant les coups de butoir. Je glisse mes mains sur ses seins. De beaux seins. Elle gemit de plus en plus fort, son maitre la defonce. Il m'invite a le remplacer mais mère nature doit m'aider a recouvrer la force :-) Je prend la main de sa femme. "Branle moi pour que je te prenne" lui dis-je La nuit tombe et c'est avec la lumiere de nos portables que nous voyons maintenant, chaucn eclairant l'autre comme il peut. Pas facile lorsque nos mains sont prises sur le corps de la belle :-) Elle s'execute, toujour sous les coups de son mari et maitre. Mon sex se durcit enfin. Et je mets une capote. Il se pousse et m'offre la croupe de sa femme. Elle attend. Je me glisse en elle et la prend fermement aussi, sans restriction. Je m'amuse a accelerer, ralentir, la fesse, elle sursaute, il aime et me fait signe de continuer. Je la prend durement. Clairement, c'est ce qu'ils recherchaient. Je lui fais signe de me remplacer. Il ecarte ses fesses et, sans menagement, la sodomise. Elle etouffe un petit cri, gémi et subit son maitre. Elle est belle ainsi... Il ne jouit pas, me cède de nouveau sa place. J'ecarte ses fesses et m'introduis en elle. Son cul est etroit mais son maitre l'a bien entrainé auparavant. Comme avant, je joue avec son cul. Sans menagement non plus. Quelques fessees aussi. Nous alternons chacun en elle. Puis il la detache de la barriere et me demande comment je la veux. "A quatre pattes, tête au sol". Je prends la serviette que j'avais amenée et l'etale. "Regarde comme il prend soin de toi" dit-il a sa femme. Il l'amene a cette serviette et la mets en place en lui tenant les cheveux fermement. La voici, jambes écartées, ses deux orifices offerts, la tête au sol sur la serviette, les mains sur le coté, attendant notre bon vouloir. La nuit est bien tombée. Et avec la lumiere de nos portables, nous illuminons la scéne. Son cul est dans la lumiere. Il me fait signe. Je me place derriere elle et la sodomise de nouveau. Elle gémit encore. J'empoigne ses fesses, ses hanches et je la prends avec force. Toujours sans menagement. Elle gemit de plus en plus. Il m'eclaire, lui parle, lui dit qu'elle aime ca, que c'est ce qu'elle voulait, qu'elle est faiteour ça. Elle ne dit pas un mot mais gémit... Puis je viens, je me lache. Je suis lessivé :-) J'ote ma capote et reprend mon souffle. Il me dit qu'il est temps de rentrer maintenant. Nous l'aidons a se lever, elle attend pendant que lui et moi bavardons un peu, rassemblons nos affaires... "Avance et montre nous ton cul" lui dit-il en lui montrant le chemin avec la lumiere de son telephone. Sa laisse lui a été retirée. Nous retournons aux voitures. Elle est devant nous, il eclaire son cul, et nous la fessons pendant qu'elle marche, elle dandine pour nous exciter. Elle est super sexy avec ses talons aiguilles. Dommage qu'il fasse si noir... Nous arrivons a sa voiture. "Ne bouge pas" lui dit-il et vient vers moi. Nous nous ecartons pour discuter et echanger nos premieres impressions. Il me dit qu'il me rappelera, le feeling etait bon :-) Puis il repart vers elle. Je vais pour entrer dans ma voiture quand elle vient vers moi et me souhaite une bonne nuit avec un large sourire. Je suis vraiment bien en ce moment espérant une amitié avec ce couple. Il est vraiment sympa, le courant passe ensemble et elle, est superbe, souriante. Je crois que je lui ai plu aussi. Puis nous nous quittons. Le lendemain nous reprenons contact, lui et moi, pour planifier un autre RDV. Mais qui ne s'est jamais réalisé. Ils ont fermé leur compte sur le site et plus de nouvelles :-( Un excellent moment avec ce couple. Dommage que nous n'avons pas été plus complice par la suite. Je leur souhaite le meilleur.
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Par : le 29/01/24
"Le plaisir est chose strictement personnelle, sensible en profondeur, pour qui le tête-à-tête est un maximum. L'étaler aux regards d’autrui en abolit vite le mirage et devient un transport à quoi participent des tiers". Certains artistes échappent au récit canonique de l’histoire de l’art grâce auquel la chronologie des œuvres et de leurs créateurs permet aux amateurs de les situer dans un ensemble où chaque cas particulier résonne harmonieusement avec les autres, y compris lorsqu’ils s’opposent. Pour parler de ceux qui n’entrent pas dans ce cadre sans pour autant être oubliés et pour préserver ce fragile édifice, il a fallu inventer une catégorie spéciale, celle d’artiste classé inclassable. Félix Vallotton (1865-1925) lui appartient. Il naît en Suisse. Il émigre à Paris à l’âge de dix-sept ans pour y réaliser sa vocation et suivre les cours de l’Académie Julian. Il se fait connaître avant trente ans pour ses gravures sur bois et ses illustrations mêlées d’anarchisme. Il participe au groupe des Nabis. Il épouse la fille d’un grand marchand de tableaux en 1899 et acquiert la nationalité française en 1900 sans abandonner son passeport helvétique. C’est un peintre à la technique habile et classique, en marge de la révolution picturale permanente des débuts du XXème siècle. "Le très singulier Vallotton", tel était le titre de sa dernière grande rétrospective française en 2001, à Marseille et à Lyon. L’exposition du Grand Palais organisée en janvier 2014 et la Fondation Vallotton de Lausanne ne pouvait alors reprendre l’expression. Elle ne s’en éloigne pas vraiment puisqu’elle est sous-titrée "Le feu sous la glace", une manière de renforcer ainsi la singularité en lui ajoutant une dimension pittoresque, un cliché en forme d’avertissement. Attention, Vallotton n’est pas n’importe qui, même s’il n’est pas l’un des héros mythologiques qui jalonnent l’histoire de l’art. Pour bien le voir, il faut y regarder à deux fois. N’affirme-t-il pas peindre “pour des gens équilibrés, mais non dénués toutefois, très à l’intérieur, d’un peu de vice inavoué”, qu’il admet partager ?. Sa création picturale n'aligne pas les œuvres comme si elles s’enchaînaient en suivant le fil du temps, chacune sortant des précédentes et annonçant les suivantes. Il y a une autre histoire, "sous la glace", "très à l’intérieur", que raconte un parcours de mille sept cent quatre peintures répertoriées et plus de deux cents gravures, où les différents chapitres mettent alternativement l’accent sur la dimension formelle, sur la psychologie, du dévoilement personnel tel le "refoulement et le mensonge " et "le double féminin" à travers tous ses nus somptueux. Qu’y a-t-il de commun entre "La Valse" de 1893, cette vue surplombante et douce sur des danseurs figurés dans une veine pointilliste avec un visage de femme emportée par l’extase dans un coin du tableau, et "La chaste Suzanne" de 1922, deux hommes de dos au crâne chauve et brillant face à une femme en chapeau dont les yeux plongent dans ceux d’un de ses compagnons, tous enfouis dans une banquette profonde, une scène chaste par antiphrase ? La maîtrise de la composition ? Le pouvoir de suggestion qui laisse alors libre court à l’imagination du spectateur sans l’encombrer par des détails narratifs ? Félix Vallotton, né à Lausanne, le vingt-huit décembre 1865 et mort à Neuilly-sur-Seine, le vingt-neuf décembre 1925, est un artiste peintre, graveur, illustrateur, sculpteur, critique d'art et romancier franco-suisse. Il est issu d'une famille bourgeoise protestante. Il est le frère de Paul Vallotton. En 1882, il entre alors à l'Académie Julian à Paris, aux ateliers fréquentés par de nombreux artistes postimpressionnistes, dont les futurs nabis.Il s'y lie à Félix Stanislas Jasinski dont il fera deux portraits peints et qui l'initie aussi à la technique de la pointe sèche.   "La vie est une fumée, on se débat, on s'illusionne, on s'accroche à des fantômes qui cèdent sous la main, et la mort est là". Qu’y a-t-il de commun entre "La Charge", une gravure sur bois en noir et blanc de 1893 où la violence de la police est amplifiée par le regard effaré d’une femme au premier plan et les corps des victimes dans un vide à l’arrière, ou l’obscurité du "Suicide", également une xylogravure, de 1894, vue au ras de l’eau, tête alors engloutie au premier plan et visages minuscules des voyeurs tout en haut sur un pont, et "Verdun", un tableau de 1917 qui contient la force destructrice de la guerre ? Une économie des formes si précise et si efficace qu’elle pourrait illustrer un manuel de communication ? La capacité à contenir dans l’espace de la gravure et du tableau bien plus que l’addition des signes qui y sont peints et dessinés ? En moins de dix ans, le jeune Suisse parvient alors à se faire un nom auprès de l'avant-garde parisienne. Sa renommée devient internationale grâce à ses gravures sur bois et à ses illustrations en noir et blanc qui font sensation. Il participe régulièrement à des salons dont le Salon des artistes français, celui des indépendants, et le Salon d'automne. C'est un jeune écorché vif au teint blafard. Il nous toise à l'entrée de ses yeux rougis de romantique neurasthénique et du haut de sa précoce virtuosité. Enfant, Vallotton a failli mourir. On l'a aussi accusé d'avoir causé sans le vouloir la mort par noyade d'un de ses camarades. On se croirait dans une pièce de Strindberg ou dans un film de Haneke. Vallotton fera d'ailleurs un roman de ces hantises, intitulé "La Vie meurtrière". Dostoïevski pas loin non plus. Ces traumatismes expliqueraient un sentiment d'inanité existentielle, qui ira parfois jusqu'à un amour de la morbidité. Plus généralement, le flegme de Vallotton se traduit par une mise à distance et un noircissement du monde. "La vie est une fumée", avait coutume de dire celui qui a grandi dans le carcan calviniste de Lausanne. De là une texture lisse et froide. De là des arabesques et des couleurs aussi tranchantes que son ironie. Et un synthétisme élusif, japonisant. Tous ont valeur de protestation. C'est un parisien branché mais qui ne veut pas être associé à Cézanne ou aux vieux expressionnistes, et pas plus aux néo. Plus tard il ignorera aussi les jeunes fauves et les cubistes. Il admire Degas, Ingres et les maîtres anciens, surtout les as du dessin: Holbein, Dürer et, en Italie, Bronzino et les maniéristes. C'est acquis: sa ligne sera claire et serpentine. S'il peint Gertrude Stein, matrone de l'avant-garde, après Picasso, c'est inspiré par "Monsieur Bertin" d'Ingres (1832). Dans "Les Cinq Peintres", le voilà parmi les nabis. Mais en retrait. Il cache ses mains tandis que celles des Bonnard et des Vuillard volettent. On le surnomme le "nabi étranger". En fait, il poursuit sa route en solitaire. Cela en dépit des nombreuses références dont il continue d'orner ses toiles. Ses nus regardent Olympia ou le Bain turc .Ses intérieurs lorgnent vers les Hollandais du siècle d'or ou cultivent de passionnantes affinités avec Hammershoi, voire Munch. Les décadrages de ses scènes de la vie parisienne rivalisent avec ceux de Toulouse-Lautrec. Dommage, il manque son chef-d'œuvre, le triptyque "Le Bon Marché". Certaines perspectives étirées de quais venteux voisinent avec celles de Spilliaert. Tant d'influences et de correspondances aboutissent à des étrangetés absolues tel "Le Bain au soir d'été" (1892) qui fit rire au Salon des Indépendants de 1893. L'artiste était simplement très en avance sur son temps.    "Je compris alors, dans mon rêve, que l'arme du crime était l'instrument du graveur: le canif, le burin, la scie ou le poinçon. Et la révélation me vint d'un coup, toutes les pièces juxtaposées que j'avais visitées dans la vaste demeure labyrinthique étaient des scènes de crimes". Plus solaire est son autoportrait xylographié deux ans auparavant. Vallotton excelle dans cette technique. Il sait comme personne fouiller le bois pour ménager le blanc et sublimer le noir. Publiées dans la presse, ses gravures le rendent célèbre. Ce sont d'impitoyables charges contre l'enfer familial, la vie bourgeoise. Pourtant, cet anarchiste est soudain devenu un bon père de famille. Il a épousé la fille du marchand d'art Bernheim. Gabrielle est une jeune veuve, mère de trois enfants pas forcément aimables comme le montre "Le Dîner, effet de lampe" (1899). Il s'y est représenté de dos en ombre chinoise. Devant lui, un grand dadais et une petite peste le fixant du regard. Dès 1891, il renouvelle l'art de la xylographie. Ce revirement a pu être lié à la parution, au mois de mars 1891, du fameux article d’Albert Aurier, "Le Symbolisme en peinture", appelant à un art "idéiste" et décoratif, d’où seraient bannis "la vérité concrète, l’illusionnisme et le trompe-l’œil". Ses gravures sur bois exposées en 1892 au premier Salon de la Rose-Croix sont remarquées par les nabis, groupe qu'il rallie de 1893 à 1903. Il se liera d'amitié avec Édouard Vuillard. Membre fondateur du mouvement nabi, ce dernier s'est illustré dans la peinture de figure, de portrait, d'intérieur, de nature morte, de scène intimiste, de composition murale et de décor de théâtre. Vuillard a représenté de nombreuses scènes d'intérieurs, notamment avec sa mère jusqu'à la mort de cette dernière en 1928. La douce atmosphère de ces scènes de la vie quotidienne, dont il fait un sujet de prédilection, le qualifient comme artiste "intimiste". Il a cependant contesté trouver le plus d'inspiration dans ces "lieux familiers". "Vuillard ne faisait jamais poser ses modèles, il les surprenait chez eux, dans le décor qui leur était familier. Sa mère remplissait une carafe, K. X. Roussel lisait un journal, la chanteuse était à son piano, l'homme d'affaires à sa table, les enfants à leurs jeux, et le peintre leur disait: "Ne bougez plus, restez comme ça !". Il faisait alors un croquis et, dans cette première vision, on pouvait retrouver tout le tableau. Certaines de ses œuvres exigeront des mois, voire des années de travail, mais une fois achevées elle conserveront la fraîcheur de la première vision". Ils étaient alors très proches.    "Elle chut dans ses bras et les deux amants bouche à bouche se jurèrent un amour éternel, à leurs pieds, "Corbehaut mort", le tout formant tableau". La dernière décennie du siècle est également marquée par son travail d'illustrateur, notamment pour "La Revue blanche". L'une de ses affiches, La revue "La Pépinière" est reproduite dans "Les Maîtres de l'affiche" (1895-1900). En 1889, il avait rencontré Hélène Chatenay, dite "la Petite", une ouvrière qui deviendra son modèle et partagera sa vie. Mais Vallotton n’est pas capable de s'engager. Plus soucieux du devenir de son œuvre que de fonder une famille, il épouse en 1899 Gabrielle Bernheim (1863-1932), fille du marchand de tableaux Alexandre Bernheim, veuve de Gustave Rodrigues-Henriques (1860-1894), sœur de Josse (1870-1941) et de Gaston (1870-1953) Bernheim. Pour faciliter son intégration dans cette grande famille parisienne, l'ancien anarchiste est alors contraint à une certaine réserve. Il délaisse alors la gravure au profit de la peinture. En 1900, il obtient la nationalité française par décret de naturalisation du trois février 1889. Il est l'un des douze illustrateurs de l'hommage des artistes à Picquart. Il y représente Jules Méline. Qu’y a-t-il de commun entre les vues aériennes de jolis paysages presque abstraits, l’univers clos et pesant des intérieurs encadrés à distance par des portes, et les nus lisses aux couleurs froides, scènes d’alcôves ou d’allégories ? Qu’y a-t-il entre le visage et le masque ? Entre le visible et l’invisible qui est pourtant l’essentiel et l’énigme de la peinture puisqu’il ne peut être montré ? Le feu couve en effet sous la glace. En son temps, beaucoup de critiques ne virent que la glace, le reprochèrent à Vallotton. L’exposition du Grand Palais a mis l’accent sur le feu, en incitant quelquefois lourdement le spectateur à aller chercher dans les profondeurs ce que la surface ne livrait pas. Dès son arrivée à Paris, Félix Vallotton fréquente le monde artistique, expose dans des Salons et se fait des amis. Il rencontre le graveur Félix Jasinski et le peintre Charles Maurin dont il partage les idées de gauche et la révolte. En 1890, il publie sa première critique dans la "Gazette de Lausanne". Il en écrira ainsi une quarantaine, dont vingt-huit pour ce journal. Vallotton n’est donc pas que peintre, il rédige aussi des romans et des pièces de théâtre. Il commence la xylogravure en 1891, une technique qui lui permettra de sortir de la précarité financière. Il rejoint le groupe des Nabis, devient ami de Vuillard avec lequel il partage alors le goût des scènes d’intérieur où le calme de la composition et l’opulence des couleurs dissimulent drames et conflits. Son premier roman pourrait être intitulé "Scènes de la vie parisienne". Il y raconte les ambitions et les déceptions de dynasties bourgeoises oscillant entre affaires, administration et bohème, aspirant au succès mais ne cessant de retomber dans la médiocrité. Dans la peinture de ses personnages et de leurs destins croisés, Vallotton réussit le tour de force de marier empathie et distance ironique. "La vie meurtrière" est de la même veine. Dans "Corbehaut", l'action se déroule dans une petite ville bretonne, après la fin des hostilités de la première guerre mondiale. Un journaliste et ancien soldat s'y installe pour quelques mois. Il veut écrire. À travers son regard, on découvre le présent et le passé d'une petite communauté humaine, ses secrets, ses bassesses. Un roman noir, sans illusion, écrit dans une langue inventive et directe, loin de tout misérabilisme. Publié plusieurs années après la mort de son auteur qui ya travaillé pendant les dernières années, ce roman est le résultat du dégoût provoqué en lui par la grande guerre.    "Je suis admiratif de son talent et je me dis que voilà quelqu'un qui a tout compris et que pour faire cela il faut avoir vu et avoir une sensibilité exacerbée d'artiste. Ce sont des choses qui ne sont pas dicibles, on ne peut qu'aller à Moscou pour voir ce genre de chose". Jusqu’à la fin du XIXème siècle, Vallotton semble suivre le courant et s’y mouvoir avec succès. Il pratique un éclectisme de bon aloi en élargissant son champ d’expression à la littérature et à la critique. Il fait partie d’un mouvement, ce qui est pour ainsi dire une nécessité à l’époque. Il excelle dans la xylogravure et chacune de ses images est un coup de poing. Les journaux lui demandent alors des illustrations. Il participe à de nombreuses expositions y compris dans les meilleures galeries. Il aurait pu continuer sur sa lancée comme ses amis Nabis, Vuillard, Bonnard ou Denis. Mais le tournant du siècle est un tournant pour lui. Difficile de dire si son changement de trajectoire est alors l’effet ou la cause de sa rencontre avec Gabrielle Henriette Rodrigues-Henriques, une veuve qui est la fille du célèbre marchand de tableaux Alexandre Bernheim. Pour épouser Gabrielle, Vallotton quitte Hélène Chatenay, une ouvrière. Il quitte alors un monde pour un autre, celui de la bourgeoisie parisienne, et se débarrasse des soucis matériels. Même s’il a adhéré aux avant-gardes de la fin du XIXème siècle, Vallotton n’a jamais cessé d’admirer des peintres à la technique classique. Très vite, il abandonne les aplats et la division colorée des Nabis. Il arrête la xylogravure et fait oublier sa réputation d’illustrateur. Il revient au modelé. Les révolutions des années 1900 vont se passer sans lui. Son portrait de "Gertrude Stein" et son"Bain turc", tous deux de 1907, permettent de voir comment il tire parti de la manière d’Ingres. Ces tableaux peuvent être rapprochés de deux œuvres de Picasso, le "Gertrude Stein" de 1905-1906 et "Les Demoiselles d’Avignon" de 1907. Comme Vallotton, Picasso admire Ingres. Leurs tableaux sont des hommages. Mais le mouvement est inverse. Vallotton essaie de contenir la complexité de son personnage et la richesse narrative du groupe de femmes nues du "Bain turc" dans les frontières d’un classicisme dépouillé et distant. Alors que Picasso, qui se réfère explicitement à la nature morte du "Bain turc" d’Ingres dans ses "Demoiselles d’Avignon", fait exploser tous les cadres, tous les critères de l’académisme et du bon goût. Saine émulation entre artistes.    "Une brune forte, aux lèvres chaudes et qui sentait l'amour. Deux seins gras surgirent, tassés comme des lapins dans un panier". Félix Vallotton n’est pourtant pas rentré dans le rang, même si on retrouve dans beaucoup de ses nus les postures et les thèmes d’un Cabanel ou d’un Bouguereau, honnis par les acteurs de la révolution moderne. Chez Vallotton, l’érotisme exquis des peintres pompiers est passé au vitriol. La dureté du trait, l’acidité des couleurs, l’opacité des surfaces subvertissent les sujets et repoussent la contemplation. Comme "l'Olympia"de Manet dont la couleur de la peau est une agression visuelle, les figures de Vallotton interdisent l’empathie et l’adhésion. Le vrai sujet est ailleurs. Malgré sa réussite et son bon mariage, Vallotton ne s’est jamais vraiment embourgeoisé. Ses œuvres de guerre, auxquelles l’exposition consacre une place importante, vont en apporter la preuve. En 1912, il refuse la Légion d’honneur. En 1914, il essaie alors de rejoindre l’armée française. Son engagement est refusé. Il mènera sa guerre personnelle, en peinture. Il revient à la xylogravure en 1915-1916 pour une série d’estampes effrayantes intitulée "C’est la guerre", il peint plusieurs scènes de bataille dont Verdun (1917), qui est sans doute son chef-d’œuvre. Il se rapproche ainsi de Goya, un autre peintre à double vie. Pendant presque vingt ans, Vallotton s’est écarté des courants de l’histoire de l’art. Il sera rejoint par eux dans les années 1920 lorsque Picasso, encore lui, revient au néo-classicisme, ou lorsqu’émergera en Allemagne le réalisme cruel, intransigeant de la "Neue Sachlichtkeit", la nouvelle objectivité. En histoire de l’art, la chronologie a ses tours de passe-passe. Secret et passionné, réfléchi et sensuel, misanthrope et séducteur, aspirant au bonheur mais se régalant de souffrance, l’homme est aussi complexe que son art est savant sous une apparente simplicité. Il a appartenu aux sociétés d’artistes les plus prestigieuses, il a également participé à toutes les grandes expositions internationales, il a gagné l'estime de ses élèves, avant de devenir une référence pour toute une nouvelle génération de peintres. Il a connu l’élite du monde artistique et littéraire de son époque. Des amis fidèles l’ont entouré, des femmes l’ont aimé. Il a visité les plus belles villes d’Europe et a séjourné dans des endroits magnifiques dont ses paysages gardent à jamais le souvenir. Mais il a cultivé avec une sorte de délectation morose une mélancolie caractéristique de son temps. Elle a été ainsi le nerf de sa créativité débordante, l’excuse de ses échecs et, par sublimation, la marque de son art. Il meurt le vingt-neuf décembre 1925, à l'âge de soixante ans. Il repose avec sa seconde épouse, Gabrielle, au cimetière du Montparnasse.      Bibliographie et références:   - Nathalia Brodskaïa, "Félix Vallotton, un artiste" - Charles Goerg, "Félix Vallotton" - Maxime Vallotton, "Catalogue de Félix Vallotton" - Bernard Dorival, "Vallotton, la bibliothèque des arts" - Patrick Grainville, "Vallotton, la bibliothèque des arts" - Marina Ducrey, "Félix Vallotton, l’œuvre peint" - Maryline Desbiolles, "Vallotton est inadmissible" - John Glaves-Smith, "Félix Vallotton, l’œuvre peint" - Belinda Thomson, "Félix Vallotton, Grand Palais Paris" - Ian Chilvers, "Félix Vallotton, le peintre de l'ambigu"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 05/02/24
"Mon travail consiste à peindre ce que je vois, non ce que je sais être là. Tu te souviens de cette petite lumière qu'on voit au fond du canal, et qui se reflète et se multiplie sur les vieux marbres luisants de la maison de Bianca Capello ? Il n'y a pas dans Venise un canaletto plus mystérieux et plus mélancolique. Cette lumière unique, qui brille sur tous les objets et qui n'en éclaire aucun, qui danse sur l'eau et semble jouer avec le remous des barques qui passent, comme un follet attaché à les poursuivre, me fit souvenir de cette grande ligne de réverbères qui tremble dans la Seine et qui dessine dans l'eau des zigzags de feu". "Passons maintenant à mon voyage de retour. Je doute fort qu’un autre pauvre diable que moi en ai fait de semblable, la neige a commencé de tomber à Foligno, la diligence s’est mise à déraper en tous sens tant elle était chargée, si bien que nous dûmes marcher, puis à Sarre-Valli, lecoche glissa dans un fossé et il fallut six bœufs, qu’on alla chercher à trois miles de là, pour l’en retirer. Cela prit quatre heures, et nous arrivâmes à Macerata avec dix heures de retard sur l’horaire prévu, et, affamés et gelés nous atteignîmes enfin Bologne". L’homme qui, le seize février 1829, décrivit cette épopée dans une longue lettre à un ami n’en était pas à sa première traversée des Alpes. Il était anglais. Il avait cinquante-quatre ans, si l’on en croit la date de naissance qu’il inscrivit plus tard sur son testament, ou alors soixante, puisque, sa vie durant, il affirma qu’il était né la même année que Napoléon. Depuis l’adolescence, il sillonnait les lochs sauvages d’Ecosse, les ports de pêche de Cornouailles, les falaises du pays de Galles et les rives de la Tamise. Et cela faisait alors quatorze ans, depuis la levée du blocus napoléonien, en 1815, que, chaque été, il traversait ainsi La Manche. Il parcourait alors la France et l’Italie. Passait parfois par les Pays-Bas ou l’Allemagne, puis revenait à Londres l’automne venu, voire au cœur de l’hiver, comme en cette année 1829 où, selon sa missive, la route avait disparu sous la neige depuis Foligno, près d’Assise en Ombrie, jusqu’aux environs de Paris. Et, loin de le décourager, ce genre de mésaventures faisait de ses expéditions un rituel nécessaire, auquel il ne mit fin bien plus tard, à l'âge de soixante-dix ans. Ce voyageur hors pair n’était ni un représentant de commerce, ni un noble oisif, mais un artiste: Joseph Mallord William Turner (1775-1851), le peintre le plus célèbre de l’Angleterre du XIXème siècle.    "Je racontai à Piero comme quoi j'avais voulu un soir te faire goûter cette illumination aquatique, et comme quoi,après m'avoir ri au nez, tu m'embrassas beaucoup avec cette question: En quoi cela est-il si beau ?" Un génie bien conscient de sa valeur, qui, à sa mort, en décembre 1851, s’assura la postérité en léguant à son pays le contenu de son atelier. Soit trois cents toiles et quelque trente-mille aquarelles et croquis. Parmi ce pêle-mêle d’œuvres plus ou moins achevées, des sages compositions de ses débuts aux paysages de la fin, proches de l’abstraction tant ils se dissolvent dans la lumière, se trouvaient trois cents petits carnets de route, riches de milliers de paysages. Une banque d’images saisies au pinceau ou au crayon, au fil de ses pérégrinations. Ses héritiers et les historiens d’art se jetèrent avec avidité sur ces modestes calepins, car l’artiste n’avait jamais laissé quiconque y jeter un coup d’œil. Aucun grand maître de la peinture n’avait autant puisé son inspiration dans ses voyages. Depuis la fenêtre de sa diligence franchissant alors le col du Grand-Saint-Bernard, sur le pont des gabares remontant la Loire, en marchant le long des corniches surplombant la Méditerranée, Turner dessinait tout le temps. C’est en tout cas ce que racontèrent les rares touristes qui le croisèrent. Formé chez des architectes, en tant que topographe, avant d’entrer à la Royal Academy de Londres, il était habitué à étudier les panoramas avec la précision la plus extrême. "Lorsqu’il empoignait un sujet, il ne le lâchait pas, il testait un nombre incroyable de points de vue pour l’aborder, comme un photographe chercherait aujourd’hui l’angle idéal". En 1828, l’artiste se rendit à Rome en passant par Marseille. Là, il cerna le Vieux-Port, depuis le fort Saint-Jean jusqu’à l’anse des Catalans. Trente-deux croquis sommaires et deux aquarelles en attestent. Aller sur le terrain, ou "dessiner sur le motif, selon le jargon des peintres, et en rapporter une empreinte la plus précise possible de la réalité. Aujourd’hui, on appellerait ça de la conscience professionnelle. Mais à l’époque, cela frisait l’excentricité. La plupart des grands maîtres de sa génération n’yauraient pas même songé. Les français ? Ils ne quittaient pas l’atelier. Et de toute façon, pour eux, la peinture de paysage était un sous-genre. Villages et bosquets n’apparaissaient qu’en fond des grandes fresques historiques qu’ils portaient au pinacle de l’art. En 1825, une poignée d’originaux, comme Camille Corot, s’aventura bien en forêt de Fontainebleau et osa considérer la nature comme un sujet et non un décor, mais ils furent largement moquées.    "Et qu'y trouvez-vous de beau en effet ? me dit notre ami - Je m'imaginais, répondis-je voir dans le reflet de ces lumières des colonnes de feu, des cascades d'étincelles qui s'enfonçaient à perte de vue dans une grotte de cristal". Même en son pays, Turner était vu comme un phénomène. John Constable, son grand rival, était alors sidéré que l’on veuille aller voir ailleurs pour chercher matière à créer. Quant au peintre renommé, Caspar David Friedrich, le grand romantique allemand, dont la sensibilité aux panoramas hors norme était proche de celle de Turner, il refusait de voyager sous prétexte que cela lui abîmait les yeux. Alors, qu’est-ce qui pouvait bien pousser notre homme à s’aventurer sur les routes d’Europe ? Le sens des affaires, tout d’abord. Il possédait sa propre galerie et cherchait des images fortes qu’il pourrait revendre à sa riche clientèle londonienne sous forme de tableaux ou de suites d’aquarelles. Certains de ses travaux, une fois gravés, illustreraient aussi les guides touristiques, les premiers de l’histoire. Il fallait donc que Turner suive la tendance. Qu’il parte sur les itinéraires prisés des Anglais, mais aussi qu’il repère des paysages dans le goût de l’époque. Or, le Tout-Londres était lassé de la nature idéale recomposée à partir de silhouettes d’arbres, de formes de rochers ou de tracés de rivière stéréotypés que les peintres servaient depuis la Renaissance. Les riches acheteurs et les mécènes voulaient du réel. Un jour de 1813, alors qu’il séjournait dans le sud-ouest de l’Angleterre, dans les environs de Plymouth, Turner fut alors invité à une partie de pêche au homard en compagnie d’un autre peintre, d’un officier et du rédacteur en chef de la gazette locale, qui raconta ensuite cet épisode. Le groupe monta à bord d’un bateau en direction de l’île de Burgh. Mais bientôt le vent forcit tant qu’il fallut attacher le militaire, malade au point de risquer de passer par-dessus bord. Mais pendant toute la traversée, William Turner, lui, dessina alors les vagues. Imperturbable. Et, lorsqu’après un accostage difficile, ses compagnons se réfugièrent dans un abri, il partit escalader le sommet de l’île, sous la tempête, pour croquer la mer en furie. Turner appréciait ses pérégrinations, mettait alors en scène l’expérience qu’elles lui procuraient. Pour Montesquieu, "traverser une zone montagneuse, c’était traverser une zone vide". Quant aux adeptes du Grand Tour, cette exploration "initiatique" du Vieux Continent que tout Européen bien né se devait d’entreprendre pour parfaire son éducation, "il vivait alors le trajet comme une épreuve indispensable, qu’il fallait subir pour arriver à destination".    "La rive me paraissait soutenue et portée par ces piliers lumineux, et j'avais envie de sauter dans la rivière pour voir quelles étranges sarabandes les esprits de l'eau dansaient avec les esprits de feu dans ce palais enchanté". Joseph Mallord William Turner a été baptisé le quatorze mai 1775, à l’âge de trois semaines environ, dans le quartier Covent Garden de Londres où il est né. Son père est barbier-perruquier et sa mère, fille de boucher. Envoyé chez son oncle vers l’âge de dix ans, il est scolarisé et se découvre alors un appétit pour le dessin. Son père le soutient beaucoup, notamment en vendant ses dessins dans sa boutique, lui trouve un emploi de coloriste chez un graveur. À quatorze ans, il est employé comme dessinateur par Thomas Hardwick, un architecte, et apprend les techniques du paysage topographique. a même année, il rentre à la Royal Academy et son ascension y sera spectaculaire. En 1796, sa première peinture à l’huile exposée assoit sa réputation. Grâce à de nombreux appuis et beaucoup de travail, il se constitue une honorable clientèle et ouvre sa propre galerie en 1804. De formation romantique, il est alors considéré comme un précurseur de l’impressionnisme par sa capacité singulière à jouer avec la lumière, en particulier celle des incendies. Il subit de nombreuses influences qu’il glane en voyageant régulièrement dans tout le Royaume-Uni et en Europe. Il devient président de la Royal Academy en 1845, mais préfère quitter la vie publique en 1846. Il meurt le dix-neuf décembre 1851 à Cheyne Walk, auprès de sa compagne Sophia Caroline Booth. À sa demande, c’est auxcôtés du peintre Joshua Reynolds qu’il est enterré, au sein de la crypte de la cathédrale Saint-Paul, à Londres. Siècle de guerres, de conquêtes, de révolutions, d'empires construits et détruits, le XIXème siècle, comme sous le coup de ce trop-plein d'histoire, voit le grand genre vaciller dans ce qui semble alors être l'ultime soubresaut d'une crise déjà ancienne. Chateaubriand disait de Napoléon qu'il avait tué la guerre en l'exagérant, il en alla de même avec sa représentation spectaculaire, incompréhension et désintérêt, voire doute quant à la possibilité même de continuer à montrer l'histoire sous ce registre, dominant les esprits d'un public en quête de nouveauté. Ce diagnostic de mort par épuisement de la peinture d'histoire est alors partagé par la jeune génération des artistes romantiques, et tout particulièrement par ceux qui, en Allemagne comme en Angleterre, choisissent de vouer leur vie au paysage. Philippe Otto Runge, Caspar David Friedrich, John Constable, et le génial précurseur anglais, Joseph Mallord William Turner.   "C'est en y vivant jour après jour que vous ressentez la plénitude de son charme, que vous laissez son influence exquise s'emparer de votre esprit. Cette charnelle créature a les variations d'une femme nerveuse, qu'on ne connaît que lorsqu'on a fait le tour de tous les aspects de sa beauté". Tous ne peignent quasiment que des paysages, mais, chacun à sa manière, tous pensent leur pratique non pas comme une substitution d'un genre à un autre, mais bien telle une relève, par le paysage, d'une peinture d'histoire désormais proclamée défaillante. Dans une lettre à un de ses amis, John Fisher, en mai 1824, John Constable, qui séjourne alors à Brighton, en raison de la santé fragile de sa femme, écrit: "Mardi dernier, le plus beau jour qu'il y ait eu, nous sommes allés au Rempart, qui est en réalité les restes d'un camp romain, dominant alors un des plus admirables paysages de nature qu'il y ait au monde, et par conséquent une scène des moins faites qui soit pour un tableau. C'est l'affaire du peintre de ne pas lutter avec la nature en mettant un pareil paysage, une vallée remplie de sujets sur une étendue de quatre-vingts kilomètres,sur une toile de quelques centimètres, mais de faire alors quelque chose de rien, effort qui doit forcément le rendre poétique. Proclamation étonnante, tant elle prend à revers l'ancienne et toujours populaire tradition du paysage de ruines, que la mode du pittoresque et celle du sublime ont alors, notamment en Grande-Bretagne, largement relancé. Ce refus d'affronter la ruine comme sujet prend un sens bien particulier lorsqu'on le confronte avec la réalité de la pratique de Constable. Sans doute Constable avait-il en tête, en écrivant à son ami l'archidiacre Fisher, qui exerçait son ministère à Salisbury, un autre site, qu'ils avaient découvert ensemble, lors de promenades, vers 1820: Old Sarum, le site antique de New Sarum, ou Salisbury. Il l'avait déjà dessiné sur le motif, il y reviendrait quelques années plus tard de multiples façons. Old Sarum c'est, littéralement, l'inverse du Rempart: l'histoire sous le paysage, un banal tumulus prenant l'apparence d'une colline où paissent des moutons, plutôt que le paysage servant de cadre à l'histoire. En 1818, Turner livre avec "Le Champ de bataille de Waterloo" une peinture d'histoire peu commune, dont le pessimisme va là encore de pair avec un rapport singulier entre histoire et paysage. Pessimisme, car, dans ce qui, pour les Anglais, est une grande victoire, Turner, et cela choqua, ne voit que morts anonymes et agonisants. Pas de héros ici, mais le constat amer de la souffrance engendrée, de part et d'autre.    "Elle a l'esprit élevé ou bas, elle est pâle ou elle est rouge, grise ou rose, fraîche ou blafarde, suivant le temps et suivant l'heure. Elle est toujours intéressante et presque toujours triste, mais elle a un millier de grâces incidentes".Dans le catalogue qui accompagne l'exposition à la Royal Academy, Turner cite "Childe Harold's Pilgrimage", de Lord Byron: "Ami, ennemi, en une sépulture rouge mêlés". Ce n'est pas le triomphe de sa patrie, mais les horreurs de la guerre, qu'il peint. Et ces horreurs, ce spectacle donné par l'humanité s'anéantissant elle-même, s'incarnent dans cette façon de laisser ainsi à l'homme la portion congrue dans un vaste paysage noir. Comme si le champ de bataille était en train d'engloutir ceux qui avaient livré combat en son sein. De fait, ce n'est pas la bataille que peint l'artiste, mais l'après. Ce moment où la seule trace du combat est un monceau de cadavres que fouillent quelques femmes à la lueur d'un flambeau. Un après qui vient s'ancrer dans une expérience personnelle de l'artiste qui, dès 1816, c'est-à-dire dès qu'il a été de nouveau possible pour un anglais d'aller sur le continent, a réservé son premier voyage au champ de bataille de Waterloo dont il a rapporté plusieurs dessins proches de l'esprit des premiers dessins d'Old Sarum, tant c'est là le banal et le rien qui dominent, et que seules des formes affleurant laissent deviner ce qui a eu lieu. Turner, qui voua sa vie à la promotion du paysage, ne fut jamais un défenseur du paysage contre l'histoire, un porte-drapeau moderne d'un art moderne, qui s'édifierait tel le nouveau sur les ruines de l'ancien. Au contraire, comme l'a parfaitement compris Ruskin qui voyait dans le "Frontispice" du "Liber Studiorum" une image du déclin de l'Europe, son art du paysage est celui d'un homme habité par une vision tragique de l'histoire, qui rejoue par sa propre dissolution au sein de ses œuvres son sentiment qu'une autre disparition hante le monde. De l'histoire, ses paysages sont alors le cénotaphe, non le tombeau. Des monuments dédiés à la déploration d'un absent, à l'image de ce tableau accroché sur des ruines. Turner fait de son "Frontispice" de 1812 un manifeste pessimiste. Cette peinture accrochée sur le mur d'unmonument en ruine place son "Liber Studiorum" sous le signe de la destruction, symbole de la décadence. "Elle est toujours sujette à d'heureux accidents. Vous commencez à éprouver une extraordinaire affection pour ces choses. Vous comptez sur elles. Elles font alors partie de votre vie. Voilà l'art". Ce renversement au sens où chez Turner, le paysage, au lieu d'être le lieu où un sujet potentiel devient réel, est précisément celui où le sujet reste à jamais enfoui. Dans le cinquième et ultime volume des "Peintres Modernes" (1860), il s'arrête longuement sur une aquarelle peinte vers 1841, "Aube après le Naufrage" (Tate Britain, Londres). Sur cette œuvre au format modeste, mais d'un haut degré de fini, le seul être vivant est un chien, qui hurle, seul, sur une plage que borde une mer calme. On peut interpréter cette scène comme une lamentation élégiaque sur les pouvoirs de destruction de la mer. L'un des "plus tristes et tendres" rêves momentanés de Turner, "une petite esquisse d'une aube, faite dans ses dernières années. C'est un petit espace de rivage plat. Au-dessus, une douce lumière pâle à l'Est. Les derniers nuages d'orage se fondant au loin, barre oblique dans l'air du matin. Un petit vaisseau, un charbonnier, sans doute, a disparu dans la nuit, avec tout l'équipage. Seul un chien est parvenu jusqu'au rivage. Complètement épuisé, ses membres cédant sous lui, et sombrant dans le sable, il se tient là, hurlant et grelottant. Les nuages de l'aube portent le premier écarlate, juste une faible nuance, qui se reflète avec la même teinte de sang sur le sable. Ici, comme lorsque le voyageur Turner visita le site de la bataille de Waterloo, nous sommes dans l'après-coup. Ce paysage, car dans cette œuvre, tout, hormis le titre, semble appartenir exclusivement à ce genre. Ce paysage, donc, est un endroit où quelque chose a eu lieu,que nous ne voyons pas. Turner, qui a peint tant de naufrages, tant de tempêtes et de batailles navales, franchit le pas là où, si souvent, il s'était tenu en lisière, entre sujet lisible et illisible. Plus de figuration de l'événement, ici, plus de personnage rajouté in extremis, mais ce petit chien, figure triste de la déploration, et ce titre, "Aube après le Naufrage", qui dit bien ce que Turner peint là. Le paysage est ce qui vient après l'histoire, quand celle-ci a disparu, sur le mode de la catastrophe. Ainsi, le paysage ne vient-il pas remplacer l'histoire, mais commémorer sa disparition. Cette mer calme, c'est alors une pierre tombale pour des morts introuvables. Un simple cénotaphe devant lequel un pauvre chien sans maître vient pleurer une disparition.   "Votre affection devient de la tendresse. Il y a quelque chose d'indéfinissable dans ces rapports personnels et intenses qui s'établissent peu à peu. L' endroit paraît se personnifier, devenir humain, sensible, et conscient à votre affection". Le paysage, comme le désastre, c'est ce qui reste alors quand tout à disparu: lieu de l'enfouissement et de la trace. Il y a là une sorte de synonymie paysage/ruines. La représentation de la guerre vient rencontrer et revivifier alors l'ancienne tradition du paysage de ruines, cette peinture non de l'événement mais de l'après où, le temps ayant passé, seule la trace altérée dit de quoi le paysage fut le lieu. Après la bataille, longtemps après: le paysage. Ainsi naît de la fusion entre les vaincus et le territoire qui les vainc une autre forme de paysage, apocalyptique, dont, après Tuner, Paul Nash, qui combattit côté anglais durant la première guerre mondiale, est l'un des plus justes représentants. À un moment où l'échelle inédite de la guerre rendait celle-ci irreprésentable, ses paysages étaient lus comme autant d'autoportraits, mais surtout comme métaphores de l'humanité, parce que s'y donnait à voir cette souffrance humaine informulable. Ce glissement progressif d'une peinture d'histoire à sujets militaires vers une peinture de paysages en ruines, vaut comme métaphore de la situation de l'histoire dans la peinture au sein d'un grand XIXème siècle. Si, un temps, elle semble mourir sous sa forme épuisée de grand genre, c'est pour ne cesser de ressurgir, tel un cauchemar tragique dont les artistes tentent en vain de s'éveiller, sous de nouvelles espèces qui, à l'instar du paysage, assurent la relève de ce qui vient se nicher en son sein. À son époque, William Turner était un artiste admiré mais incompris, souvent raillé par ses contemporains. Ceux-ci s’étaient empressés de le classer parmi les peintres de paysage. "William Turner: contre-jour" est un titre de poème inhabituel parmi les œuvres d’Ingeborg Bachmann. Il donne certes des informations sur les grands axes du poème, à savoir le peintre et son rapport à la lumière et à l’espace, mais de façon étonnante, peu fréquente, voire unique dans la poésie de Bachmann, il met alors en relief, de façon remarquable, le nom du peintre.    "Vous avez le désir de l'embrasser, de le caresser, de posséder; et c'est finalement un doux sentiment de possession qui s'élève. Votre séjour devient une perpétuelle affaire amoureuse". Si la passion avouée et avérée d’Ingeborg Bachmann pour la musique est connue de ses lecteurs, sa relation à la peinture est en revanche passée inaperçue jusqu’à maintenant, restée dans l’ombre des pochettes cartonnées des conservateurs de la Bibliothèque Nationale Autrichienne. Le nom, ce voile déposé au-dessus du poème,s’étend et se déploie jusqu’à engloutir alors toute la présence de ce qu’il désigne. Le nom reste à l’esprit, il l’imprègne et supplante la présence même de ce qui, un jour, exista avant lui. Il brise la chaîne du signe et s’émancipe du système des représentations, se suffisant de son propre rayonnement. Pour arriver à une telle fulgurance, il s’inspire de l’exemple de Proust. Tout en exprimant son admiration pour le roman "À la recherche du temps perdu", elle explique le processus du baptême des noms chez Proust: "Il a dit des noms tout ce qu’on peut en dire et il a agi dans deux directions. Il a intronisé les noms, les a plongés dans une lumière magique, puis les a détruits et effacés". William Turner, né bien avant Cézanne, n’en était pas encore à la déconstruction cézannienne de l’espace, mais il la pressentit vraisemblablement. On ne lui connaît pas d’autres portraits, ni d’autres autoportraits d’ailleurs, ainsi la peinture à l’huile qu’il fit de lui-même entre 1798 et 1800, a dû procéder d’un sentiment très fort à un moment particuliers. C’était comme s’il avait voulu immortaliser un J. M. W. Turner maître de lui-même. Lui aussi, à son tour, choisit la vue frontale, pour diminuer le relief de son nez. Déjà pour cet autoportrait, William Turner a peint ainsi un éclairage plus intense sur la chemise, de façon à écraser le visage dans le plan du tableau. Le visage de Turner s’estompe dans la pénombre translucide des glacis. Après cette expérience picturale, WilliamTurner ne peindra plus d’autoportrait. Il choisit de s’isoler hors du tableau et de s’extraire de la peinture. Cela équivaut d’une certaine manière à quitter l’histoire de la peinture, qui jusque là était aussi une histoire de la représentation de l’espace. Anecdotique, mais témoignant de l’obsession de Turner pour l’anonymat.    "Venise était bien la ville de mes rêves, et tout ce que je m'en étais figuré se trouva encore au-dessous de ce qu' elle m'apparut, et le matin et le soir, et par le calme des beaux jours et par le sombre reflet des orages. J' aimais cette ville pour elle-même, et c'est la seule au monde que je puisse aimer ainsi, car une ville m'a toujours fait l'effet d'une prison que je supporte à cause de mes compagnons de captivité". William Turner menait de longs débats au sujet du spectre lumineux. Il se faisait donc tirer le portrait, tout en s’offusquant d’une peinture à son image. La posture contradictoire de Turner est d’autant plus remarquable qu’elle se situe en plein romantisme. Ainsi William Turner ne concédait la surreprésentation de sa personne qu’à la seule condition d’un anonymat intact, qui portait sur son corps comme sur son nom. Dans ce contexte, la méprise sur le titre dans l’autoportrait de Turner, ressemble fort à une falsification du nom et semble parer au désir de dénommer. Il n'hésite pas à tester des combinaisons étranges d'aquarelle et d'huile ainsi que de nouveaux produits dans ses toiles. Parfois, il utilise même des matériaux inhabituels comme le jus de tabac et la bière vieillie, avec pour conséquence la nécessité des restaurations régulières de ses œuvres. Le peintre et critique d'art George Beaumont qualifie Turner et ses suiveurs comme Callcott de "peintres blancs" car ils mettent au point dès le début du XIXème siècle l'utilisation d'un fond blanc pour donner à leurs tableaux la fraîcheur des couleurs et la luminosité, permettant le passage direct des effets de l'aquarelle dans la peinture à l'huile, "effets tout à fait différents de ceux obtenus avec les fonds rouges ou bruns traditionnels des anciens maîtres". Son passage d'une représentation plus réaliste à des œuvres plus lumineuses, à la limite de l'imaginaire ("Tempête de neige en mer"), se fait après un voyage en Italie en 1819. Turner montre le pouvoir suggestif de la couleur, ainsi, son attirance pour la représentation des atmosphères le place pour des critiques d'art comme Clive Bell, comme un précurseur de la modernité en peinture, de l'impressionnisme, jusqu'à devenir "le peintre de l'incendie". Mais il peint rarement sur le motif contrairement aux impressionnistes, qui feront de cette pratique une règle. Il préfère en effet recomposer en atelier les nuances des paysages, aidé de sa grande mémoire des couleurs. D'autres critiques préfèrent pousser plus loin encore leur analyse en voyant dans l'absence de lignes et de points de fuite ou la dissolution de la forme dans la couleur, dans les paysages marins de Turner, les prémices de l'abstraction lyrique, voire de l'action painting en gestation.   Bibliographie et sources:   - Olivier Meslay, "Turner, l'Incendie de la peinture" - Térésa Faucon, "L'ABCdaire de Turner" - Michael Bockemühl, "William Turner" - Anthony Bailey, "Standing in the sun, a life of Turner" - Marcel Brion, "William Turner" - Éric Shanes, "Turner, les chefs-d'œuvre" - Pierre Wat, "Turner, menteur magnifique" - Frédéric Ogée, "Turner, les paysages absolus" - John Gage, "Turner, le génie de la lumière" - Ian Warrell, "Turner et le Lorrain" - Delphine Gervais de Lafond, "William Turner" - Christine Kayser, "Peindre le ciel: de Turner à Monet"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 01/02/24
Ce matin, j'étais tout exité. Après plusieurs semaines de realtion par messages, j'allais enfin rencontrer pour de vrai ma Maîtresse. On a beaucoup échangé, et je suis certain qu'elle saura être attentive et en meme temps suffisament sévère, une bonne Maîtresse. J'arrive devant son appartement, je sonne, et la, elle ouvre la porte : Elle est très belle dans sa robe de latex, et elle respire la domination et la fermeté. Elle me dit "Entre !". Je m'execute, et elle referme la porte sans rien dire de plus. Puis, elle me dit "Mets toi nu, a genoux et les mains sur la tête, Je vais chercher tes nouveaux habits !". Nous étions convenu pour trois jours de soumission de ma part, pour voir si le courant passe, et je trouve que ça commence très bien, je sens que je vais avoir du plaisir à être aux pieds de cette divine Maîtresse. Après plusieurs minutes, elle arrive, avec une robe de soubrette , des talons hauts, une couche et des menotes de tailles variées. Mon sexe est déjà, comme convenu, en cage de chasteté, et il le sera pour les trois prochains jours. Elle me fait mettre debout, m'enfile la couche, la robe, me met les chausures à talon, et puis me menotte. Après ça, elle me dit "A quatre pattes", et je la sens me mettre un collier. Puis, attachant une laisse à mon collier, elle commence a m'emener ver l'interieur de son appartement. Tout en marchant, elle commence à me parler : "Voila, ma chienne, tu t'apelle dorénavent petite pute, ou tout autre surnom qu'il me plaira de te donner. Tu as pu remarquer que tu porte une couche, ça veux dire pour toi que les toilettes sont interdits. Si tu veux faire tes besoins, c'est dans la couche. Tu devra m'appeller Maîtresse, te prosterner pour me parler, et répondre à toutes mes exigences, sans jamais désobéire; je sais punir les rebelles et les insolents de ton genre. Tu dormira dans une cage, et ton plaisir n'est pas toléré, seul compte le mien, c'est bien compris ?", je répond "Oui Maîtresse.".Elle reprend : "Bien, ma salope, je vais sortir, je veux que tu fasse le menage.". Puis, sur ces mots, elle prends son manteaux, et sort, me laissant seul. Ma première mission, trouver les outils de ménage, est rapidement accomplie. Les deux heures qui suivent, je brosse, balaie, netoie et range son appartement. Quand elle revient, je suis en train de terminer, et là, elle arrive et me dit "C'est l'heure de changer ta couche, viens", et elle me remet ma laisse. Elle me mene dans une piece ou trone un pilori et d'autres meubles bdsm, elle s'alonge sur un lit recouvert d'un drap en plastique, et me dit : "Allez, esclave, enleves ma couche, et prends en soin". Surpris d'abbord, je vois à son regard qu'elle ne plaisante pas. "Moi, je porte une couche pour le plaisir, contrairement à toi, toi tu en a besoin, espece de petite pute incapable d'être propre" rajoute-t-elle. Docile, j'enleve sa couche, et la mets de coté, puis, avec des lingetes, j'entreprend de netoyer ses fesses et son sexe. Alors que j'ai presque fini, elle tire fort sur ma laisse, me met la tête dans ses fesses, et me pête au visage. Sans me laisser de répit, elle met mon visage sur son sexe, et m'ordonne de lecher. Je m'execute, soumis a sa volonté. Quand elle a atteint son orgasme, elle m'ordonne de lui mettre une nouvelle couche, et, apres m'être executé, j'amorce un mouvement en direction de la couche salle, dans l'objectif de la jetter. Elle me met alors une giffle, puis, en tirant fort sur ma laisse, elle me hurle "Qui t'as dit de faire ça, salope ?"; puis elle me crache au visage, et me tire vers la croix de saint-André, qui était au fond de la salle. Après m'avoir solidement attaché, elle entreprend de m'enlever ma couche. elle la pose par terre, elle me netoie les fesses, et le sexe, puis elle saisi sa couche sale, qu'elle vient de porter, et me l'enfile. Quelle humiliation, et quelle plaisir, de sentir sa couche encore tiède, et souillée, quel bonheur de sentir ses excrements s'étaler sur ma peau. Après ça, elle me laisse attaché pendant plusieurs minutes, puis revient, me détache, et, toujours en laisse, m'amene vers le salon. Elle me pose une gamelle, par terre, remplie de nouriture, et m'ordone de la manger. Une fois mon repas fini, elle m'annonce que je vais être puni pour ma désobéissance de tout à l'heure. Elle me montre un pilori de contrainte, et m'attache dessus. Elle s'assoie sur le canapé, pose ses pieds sur moi, et commence a regarder la télé en mangeant. Plusieurs heures plus tard, elle a fini de regarder son émission, et me mene dans une cage, puis éteind la lumiere et me laisse là pour la nuit.
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Par : le 03/02/24
Dans l'ancienne Grèce, Artémis, la déesse de la chasse et de la nature sauvage, régnait en tant que puissante divinité. Sa beauté était légendaire, avec des cheveux sombres comme la nuit et des yeux étincelants comme les étoiles. Elle était vénérée pour sa force et son indépendance, mais au fond d'elle-même, un désir brûlant grandissait, un désir de pouvoir et de domination. Artémis se sentait attirée par les récits des pratiques sensuelles qui se déroulaient dans les temples dédiés à Aphrodite, la déesse de l'amour et de la passion. Les murmures de ces histoires éveillaient en elle un besoin insatiable d'explorer les plaisirs interdits, de trouver un soumis qui succomberait à ses désirs les plus sombres. Un jour, alors qu'elle se promenait dans les bois, Artémis aperçut un jeune homme du nom d'Alexandros. Il était beau et vigoureux, avec des traits qui rappelaient les héros légendaires des mythes grecs. Intriguée par sa présence, Artémis sentit une énergie magnétique se développer entre eux, une connexion qui ne pouvait être ignorée. La déesse décida de mettre à l'épreuve Alexandros, de voir s'il serait capable de répondre à ses attentes érotiques les plus intenses. Elle le conduisit dans un lieu secret, un temple oublié où les murs étaient ornés de fresques dépeignant des scènes de plaisir et de domination. L'air était empreint d'une sensualité enivrante. Artémis, vêtue d'une robe légère qui soulignait sa silhouette divine, se dévoila peu à peu devant Alexandros. Elle lui raconta ses fantasmes les plus sombres, ses désirs de contrôle et de soumission. Alexandros, subjugué par la déesse, se sentit attiré par cette aura de pouvoir et d'érotisme. Dans le temple sacré, Artémis et Alexandros se livrèrent à des jeux intenses de domination et de soumission. Artémis utilisait des chaînes en or pour attacher Alexandros, l'immobilisant dans une position de totale soumission. Elle prenait plaisir à le taquiner, à le caresser avec des plumes douces avant de le punir avec des lanières de cuir. Les scènes se succédaient, mêlant douleur et plaisir dans une danse sensuelle. Artémis guidait Alexandros vers des sommets de jouissance qu'il n'avait jamais connus auparavant. Elle explorait chaque recoin de son corps, découvrant ses zones les plus sensibles et les utilisant à son avantage. Les échos des gémissements d'Alexandros résonnaient dans le temple, se mêlant aux prières des dévots qui vénéraient les dieux. Artémis, dans toute sa puissance et sa beauté, trouvait enfin un équilibre entre sa nature sauvage et son désir de domination. Chaque rencontre entre Artémis et Alexandros était une célébration des plaisirs les plus profonds et les plus tabous. Ils transcendaient les limites du temps et de l'espace, plongeant dans un royaume où le passé et le présent se confondaient, où le plaisir et la soumission étaient éternels.
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Par : le 06/02/24
Quelques semaines ont passé depuis nos premiers pas dans cette aventure sensuelle. La passion brûlante et le désir d'obéissance étaient désormais profondément enracinés dans le corps et l'esprit de ma Douce Soumise. Elle ne cherchait plus simplement quelques séances, mais aspirait à devenir pleinement ma soumise, Ma soumise. C'est alors que j'ai entrepris de concevoir un programme d'entraînement, avec l'aide d'un Maître expérimenté que nous avions rencontré en ligne. Cette formation avait pour but de lui enseigner l'obéissance totale, l'acceptation inconditionnelle de ma possession, de faire d'elle ma poupée, mon esclave, mon jouet sexuel. Après 11 ans de vie 'vanille', où elle avait rarement lâché prise, cette transition n'était pas aisée. Dans cette première phase, nous nous sommes concentrés sur trois piliers essentiels : L'obéissance : Elle a appris les règles, les positions souhaitées, les rituels, ainsi que la manière précise dont je désirais qu'elle m'appelle. La douleur : Nous avons commencé à explorer la douleur comme un cadeau avant l'orgasme, un moyen d'éveiller des hormones et des endorphines pour un abandon total. Le plaisir charnel : Elle a été initiée à toutes les pratiques sans tabous ni limites, ouvrant la voie à la découverte de nouveaux plaisirs. Ma soumise était en extase et débordante de volonté. Elle avait immédiatement confiance en ce Maître virtuel, la même confiance qui avait grandi entre nous au fil des années. Nous étions désormais prêts à plonger dans une exploration encore plus profonde de ce que signifiait être Maître pour moi et Soumise pour ma Douce. Au commencement, il s'agissait de lui apprendre qu'elle m'appartenait pleinement et qu'elle devait révolutionner sa manière de penser pour devenir la Soumise qu'elle désirait être. Pour amorcer ce changement, elle n'avait plus le droit de porter de culotte, et je devais pouvoir accéder à son intimité à tout moment. Notre vie sur une île paradisiaque en Asie de l'Est rendait naturel l'interdit de pantalons. Pendant la journée, je la sollicitais régulièrement, la faisais prendre différentes positions : debout, les bras croisés derrière la tête, ou à genoux, les mains posées sur les cuisses, les paumes tournées vers le ciel. À la maison, elle était nue, et sur la plage, elle portait des tenues suggestives. Elle était absolument divine lorsqu'elle se tenait immobile devant moi, attendant patiemment mes instructions. Parfois, elle se grattait sans me demander la permission. Alors, d'une voix calme, je me levais, lui demandais de me présenter son derrière, et la fessais. Un, deux, dix, vingt fessées, parfois plus sur chaque fesse, jusqu'à ce qu'elle reprenne sa position. Rapidement, j'ai investi dans des pinces à linge, car elle a rapidement appris à les apprécier. Je les disposais délicatement sur ses seins, ses lèvres intimes ou tout autre endroit de son corps qui m'attirait. Ensuite, progressivement, je l'ai initiée à une variété de pratiques sexuelles : l'anal, la fellation, la déglutition, la gorge profonde, et même quelques jeux plus audacieux. À chaque étape de la formation, à chaque nouvelle expérience, ma Douce Soumise se donnait à moi avec un plaisir et une dévotion sans pareil. Elle en réclamait toujours davantage, souhaitant que je sois plus strict, moins tendre, à l'image de son Maître virtuel qui lui faisait réaliser des défis toujours plus exigeants, comme 200 squats pour de légères erreurs ou des jeux de cire chaude pour les fautes plus graves. Je vis les moments les plus intenses de ma vie, et pour ma Douce Soumise, tout a radicalement changé. Elle est encore plus belle, plus désirable qu'à notre rencontre, débordant de désirs et de passion. Mon temps est désormais rythmé par des caresses, des fessées, des regards langoureux et des ébats torrides. Le 'Vanille' ce n'est plus pour nous.
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Par : le 09/02/24
Étant séparé récemment d'une relativement totalement vanille, j'ai décidé de vivre ma vraie nature ,ma soumission, longtemps réfréner    je contacte une Dominatrice sur le site marché aux esclaves après plusieurs jours de discussion et d'ordres , Madame me convoque pour un test . Pour ce premier contact, il fut convenu que je devais porter un plug, et une tenue imposé ( Pantalon noir, haut blanc) Madame me donne rendez-vous devant un restaurant d'une ville de sa région!  Par peur d'arriver en retard c'est avec plusieurs heure d'avance et quelques heures de route que je suis au Rdv  lors de cette rencontre je suis très intimidé et je ne suis pas trop quoi dire, car Je savais que mes faits et gestes seraient épié et décortiqués par Madame  Après le repas, nous nous rendons à l'hôtel pour ma première séance avec ma nouvelle Domina.  Arrivé dans la chambre, Madame entra dans le vif du sujet  Elle m'ordonna de me déshabiller ce que je fit timidement.   Arrivée devant devant Mme,dans le plus strict d'appareil  elle ordonna de répéter les différents exercices qu' elle m'avait appris en virtuel afin de les corriger puis elle m'instruit mes différents rituels , de salutations,de présentation et d'endurance  Je reçu la cravache par séries de 10 , j' arrive à 60 malgré la brûlure qui se fait vite ressentir  A suivi une séance intensive de pénétration anale avec différents types et de taille de godemichet Durant la séance anale je jouis avec un grand plaisir mais sans autorisation ce qui me coutera une punition.   Après cette séance nous nous sommes assis sur le lit pour faire un premier point et parler de tout et de rien    Après ce moment de pause je reçu ma punition : la ceinture , la trique , cravache et badine  A suivi les pinces aux seins et aux testicule  J'ai la joie également de goûter la cire ,à la roulette et à l' électro stimulation    Après cette nouvelle séance nous fûmes une petite pause et nous décida d'aller manger à quelque part, avant de nous quitter malheureusement nous fûmes déçu de notre choix de restauration !   Comme à son habitude Madame me laissa la nuit de réflexion avant de faire ma demande de dressage !
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Par : le 13/02/24
"Vous êtes mon palais, mon soir et mon automne, et ma voile de soie et mon jardin de lys, mon parc et mon étang de roseaux et d’iris". Exigeante poétesse de la Belle Époque, mais fragile et crépusculaire, toujours en quête d'absolu et d'inaccessible perfection, Renée Vivien (1877-1909) était une femme libre exprimant dans ses poèmes ses amours saphiques, passionnées, mais souvent malheureuses. Méprisée par la critique de son temps, l'auteure britannique de langue française, voix du Parnasse oubliée, à la vie tragique et tumultueuse, osait déclarer son amour pour une femme, à l'époque où la société condamnait pourtant l’homosexualité, considérée alors comme une maladie mentale, dans un univers littéraire réservé aux hommes. Les femmes de lettres étaient alors dénommées, avec ironie, les "bas-bleus." Mais qu’importe les conventions, Renée Vivien prenait la plume avec courage en publiant des textes lesbiens, mais aussi très féministes, condamnant le mariage et rejetant la maternité. Jugée trop sulfureuse et accusée de perversité, "Muse aux violettes" ou "Sappho 1900", ses surnoms, se contentait d’éditions confidentielles à compte d’auteur. Renée Vivien naît à Londres, le 11 juin 1877, sous le patronyme de Pauline Mary Tarn d’un père rentier, John Tarn, et d’une mère américaine, Mary Gillet Bennet. Elle grandit en partie entre Paris et Fontainebleau, étouffée par les préceptes de l’Église anglicane paternelle et la sévère éducation catholique qui prévaut en France à cette époque, et plus particulièrement dans l’institution où ses parents les ont placées, elle et sa sœur cadette Antoinette. C’est là qu’elle rencontre les sœurs Shillito, d’autres jeunes américaines élevées comme elle dans une famille aisée, cultivée et cosmopolite. Entre Pauline et l’aînée des Shillito, Violette, les liens d’amitié sont si forts et leurs comportements si tendres qu’ils éveillent les soupçons des surveillantes de l’internat. Elles se font sermonner, voire réprimander. Entre les deux jeunes filles, l’intimité est exaltée par des traits de souffrances communes. Pauline a perdu son père, qu’elle admirait énormément, à neuf ans. Accablée, seule face à ses maux, elle est très tôt attirée par la morbidité.  "Vous êtes mes parfums d’ambre et de miel, ma palme, mes feuillages, mes chants de cigales dans l’air, ma neige qui se meurt d’être hautaine et calme". Violette quant à elle, sans être souffreteuse, donne à tous ceux qui l’approchent l’impression d’être éphémère, comme au bord de la vie. À Pauline qui cependant se projette et affirme haut et fort, dès son adolescence, qu’elle veut être poète, Violette répond: "Je ne serai rien." Quand la veuve Tarn, remariée, décide de rentrer en Angleterre, c’est pour Pauline un arrachement amoureux, "un déchirement affreux" de sa "patrie d’enfance" et elle pleure Violette chaque jour. De plus, la famille est endeuillée une seconde fois à la mort de l’oncle de Pauline, qui plonge dans le spleen et la mélancolie. Seule, car sa mère est distante et lui préfère la solaire Antoinette, elle dépérit dans une ville sombre qu’elle déteste où "un brouillard tous les jours" mue la cité en presque tombeau. Heureusement, il y a les vacances en Europe avec les Shillito et leur gouvernante française, Mademoiselle Méjean, dont Pauline se dit la nièce afin de s’inventer une famille et de trouver chaleur et compassion. Cette dernière l’encourage à écrire des vers, épaulée et critiquée par Violette. Dès qu’elle découvre la poésie, Pauline n’est plus seule. Des carnets retrouvés longtemps après sa mort font état d’une ambition immense. Elle veut écrire une épopée française, une fresque historique, exhumer toutes les gloires passées, réhabiliter le mélodrame et secouer la critique littéraire. Sans se l’avouer, elle veut prendre aux hommes un territoire qui leur est réservé. Elle pressent déjà que le talent seul, en ce début de XXème siècle, n’est pas suffisant lorsqu’on est femme. Aussi acquiert-elle, en autodidacte, une culture assez remarquable. Elle apprend le grec pour lire et traduire les rimes de Sappho dont elle tire son inspiration, d'exaltation du féminin. Elle lit Dante en italien et en fera plus tard des traductions jugées honnêtes, elle s’imprègne du romantisme de Victor Hugo, du réalisme de Zola, revient aux grandes envolées wagnériennes en faisant sienne la devise de son père: "Vincit qui curat", est vainqueur celui qui persévère.  "J’épie avec amour, ton sommeil dans la nuit, ton front a revêtu la majesté de l’ombre, tout son enchantement et son prestige sombre". Elle acquiert aussi, toujours seule, des idées politiques dans les livres qu’elle dévore. Elle est "républicaine dans l’âme" et farouchement opposée à "l’abomination" qu’est la peine de mort, convaincue également, suivant Hugo, de la nécessité des États-Unis d’Europe. À cela s’ajoutent des idées féministes très tranchées qu’elle puise chez Sappho mais aussi en elle, sentant avec exaspération l’oppression subie par les femmes dans une société phallocrate, religieuse et hypocrite. Dans ce bouillonnement intérieur, elle écrit beaucoup, se lamente de sa vie solitaire et ne vit que pour les retrouvailles définitives avec Violette. C’est chose faite en 1898, lorsque Pauline est émancipée un an avant sa majorité et qu’elle fuit Londres pour Paris, à l’abri du besoin grâce à l’héritage paternel. En 1899, un an après son arrivée à Paris, elle rencontre Natalie Clifford Barney, riche femme de lettres américaine, ouvertement lesbienne, avec laquelle elle entame une liaison. Celle-ci la fait entrer dans le cercle de Paris-Lesbos, fréquenté par de nombreuses intellectuelles de l’époque. Les années 1900 voient une floraison d’œuvres écrites par des femmes, célébrant l’amour entre femmes: Lucie Delarue-Mardrus, Colette ou Anna de Noailles font partie de ces auteures. Renée Vivien commence alors à écrire, et ne s’arrête plus. Toute sa vie Renée voulut fuir la réalité et se réfugier dans son monde de rêve, de littérature, sublimation du quotidien et d'aventures amoureuses. Femme à la silhouette frêle et discrète généralement vêtue de noir ou de violet, elle semblait avoir rassemblé sa beauté dans "ses lourdes et délicates paupières et leurs longs cils noirs" à tel point que Lucie Delarue Mardrus disait d'elle, que sa personnalité n’apparaissait que lorsqu’elle fermait les yeux. Ce n’est pas anodin car toute sa courte vie s’est déroulée derrière ses paupières closes comme derrière les portes closes de son appartement, véritable sanctuaire oriental, situé au rez-de-chaussée du vingt-trois de l'avenue du Bois de Boulogne donnant sur un jardin japonais.Ce refus d’affronter le monde extérieur est symptomatique d’une sensibilité presque maladive, d’une personnalité exaltée, éprise d'absolu mais refusant tout compromis avec le monde extérieur, aimant malgré tout la vie mais hantée par la mort. Seule la littérature pouvait faire jaillir du vide et de la douleur une eau de vie. En neuf années de vie littéraire, la poètesse publie quinze volumes de vers et de proses, auxquels s’ajoutent six volumes posthumes. Son œuvre est très souvent le commentaire lyrique de sa vie mais elle constitue aussi une sorte de biographie chimérique, lieu du fantasme inassouvi. "Tu dors auprès de moi, comme un enfant. J’écoute ton souffle doux et faible et presque musical, s’élevant, s’abaissant, selon un rythme égal". Dans l’amour homosexuel, c’est sa propre image que chercha Renée et elle pensa la trouver dans le visage approchant des autres femmes, dans le reflet trompeur que renvoie le miroir. Natalie Barney et Renée Vivien ont toutes les deux vingt ans quand elles se rencontrent. Un coup de foudre soudain mais explosif frappe la sensuelle amazone et la prude Pauline, au corps endormi. Elles écrivent des vers, côte à côte, et Natalie admet, chose rare, que Pauline est plus douée qu’elle. "Son chant me plaisait plus que le mien", écrira-t-elle. Pauline offre à son amante des vers, que celle ci veut faire publier. C’est ainsi que paraît en 1901 "Études et Préludes" sous l’intrigant pseudonyme de R.Vivien, puis "Cendres et Poussières" en 1902, sous le nom de René Vivien et enfin "Évocations", un troisième recueil de poésies, cette fois sous le pseudonyme complet de Renée Vivien. Dès l’apparition d'"Études et Préludes", la critique est d’autant plus enthousiaste qu’elle pense avoir affaire à un jeune poète. Ainsi, avant d’être happée par un mysticisme sombre et presque nécrophage, Renée Vivien commença sa carrière dans un éclat de rire provoqué par cette méprise et une irrévérence, aux lois de l’édition de l’écriture féminine dite de la Belle Époque. Elle était jugée trop sombre, trop languide, mais surtout trop décadente et trop féministe. Entre la volage et amazone Natalie Barney et celle qui, déjà, exprime une haine profonde du corps pour ne s’attacher qu’à l’idée de "la Femme", la passion brûle et les déchire. Les infidélités régulières de Natalie, et son comportement solaire et fantasque se heurtent à la timidité et la gaucherie de Renée, qui bientôt ne le supporte plus. Elles se séparent avec fracas, tout en restant liées à vie, car Natalie n’accepta jamais tout à fait la perte de son "Paul" et déploya une folle énergie à la reconquérir, allant même, entre l'envoi de fleurs ou de lettres enflammées jusqu'à solliciter Pierre Louÿs pour plaider en sa faveur. Renée Vivien saisit l’occasion de cette douloureuse rupture pour publier en 1904 "Une femme m’apparut", récit à peine masqué de sa folle passion avec Natalie Barney et ses amantes. Elle y affirme davantage son esthétique personnelle saphique et un féminisme transgressif que la critique masculine ne lui pardonne pas. Lassée de sa vie sentimentale agitée, elle voyage beaucoup, de Nice où elle possède une maison, en Grèce et au Japon, plus pour se fuir que pour de réelles découvertes. Elle entame alors une relation sincère et stable avec la richissime baronne Hélène de Zuylen, mariée et mère de deux enfants. Ensemble, elles publieront quatre recueils de poèmes, et Vivien lui dédiera plusieurs de ses œuvres.    "Tes yeux lassés sont clos, ô visage parfait ! Te contemplant ainsi, j’écoute, ô mon amante ! Comme un chant très lointain, ton haleine dormante, je l’entends, et mon cœur est doux et satisfait". C’est l’amour-protection qui se révèlera en définitive le plus puissant. Hélène de Zuylen veillera sur elle jusqu’à son dernier souffle. Mais toutes ses amours sont des images de mort désirée, et Renée les vit selon un schéma dominatrice-dominée. Elle reproduit un rapport de force en s’attribuant ou en attribuant à la femme aimée le rôle de l’amant. Mais en réalité, c'est toujours elle qui se donne la place du page soumis à sa reine. Renée Vivien ne pouvait assumer son être. Elle haïssait son corps et détestait ses origines. Elle rejetait sa mère qui la négligea pendant son enfance après la mort de son père, puis fut jalouse des attraits de sa fille et découragea les jeunes gens qui voulaient s’en approcher. Après une cour éperdue et des rendez-vous manqués, Natalie séduit à nouveau Renée et elles partent ensemble à Mytilène fouler la légende. Là, elles passent les semaines les plus passionnées et les plus belles de leur histoire. Les deux femmes forment alors le projet fou d’établir à Paris une colonie d’artistes lesbiennes, sur le modèle de l’école des amies de poésie de Sappho. Cependant, la baronne de Zuylen avertit Renée de son arrivée sur l'île de Lesbos et propose qu’elles se retrouvent. Effrayée par sa propre trahison, Renée Vivien rentre aussitôt à Paris, en jurant à Natalie Barney qu’elle va rompre avec Hélène de Zuylen. Les lettres qu’elles échangent alors, prouvent à quel point la jeune poétesse est, sinon un esprit retors, au moins un esprit fragile et atteint. De fait, dépendante à un sédatif pour dormir, l'hydrate de chloral, à l’alcool qu’elle boit et au jeûne, que l’on ne nomme pas encore anorexie, Renée Vivien est malade. En 1907, Hélène de Zuylen la quitte tout à coup pour une autre femme. Cette rupture la bouleverse profondément. Elle s’évade par de nombreux voyages mais elle s'affaiblit au cours de l’une de ses escapades, et sa santé ne fait que se détériorer, jusqu’à sa fin. Entre 1906 et 1909, elle s’enfonce de plus en plus dans la dépression et l’alcoolisme, mais trouve toutefois la force d'écrire. En quatre ans, elle publie neuf ouvrages. À la même époque, Vivien entame une relation amoureuse épistolaire avec une admiratrice turque, Kérimé Pacha mais les deux femmes n’ont que très peu d’occasions de se rencontrer. Avec Kérimé, c’est au-delà de l’amour, le rêve de l'amour, rêve poétisé et idéalisé que Vivien va vivre et créer. Ce culte envers cette lointaine partenaire se transforme rapidement en culte de l’amour. Le songe oriental ajouté au piment de l’interdit, car Kérimé était mariée et cloîtrée dans un harem de Constantinople, enflammait Vivien. Cet amour de loin, comme celui des troubadours, s’alimentait de rêves et d’imaginaire.    "Ma douce, nous étions comme deux exilées, et nous portions en nous nos âmes désolées. L’air de l’aurore était plus lancinant qu’un mal, nul ne savait parler le langage natal". La courte vie de Renée Vivien apparaît comme un exil permanent, une errance entre le passé et le présent, l’idéal et le réel, la mémoire et l'éphémère, l'exigence et la faiblesse, les fréquentations les plus hautes et les plus vulgaires. Elle accumule les liaisons et les passades. Elle se met à fréquenter le demi-monde, certains milieux d’actrices et de courtisanes, dont une demi-mondaine de bas étage, Jeanne de Bellune caractérisée par sa laideur et sa vulgarité. Elle se replie de plus en plus sur elle-même. En 1908, lors d’un voyage à Londres, elle tente de se suicider au laudanum. Elle met en scène sa propre mort, s’allongeant sur son canapé, un bouquet de violettes à la main en souvenir de son amie Violette décédée en 1901. Mais cette tentative échoue, et ne fait que l’affaiblir. Dès l’été 1909, elle doit se déplacer avec une canne. Elle ne chante plus dans ses poèmes que le déclin, le silence et la mort. L’amour et la poésie ne sont plus que du passé. Souffrant d'une gastrite chronique due à des années d'abus d'alcool, elle renonce bientôt à s'alimenter. Les dernières années de sa vie sont décrites par son amie Colette, dans "Le pur et l’impur" (1942). Celle-ci avait été son amie depuis ses premiers jours à Paris. Elle évoque dans son roman cette "immodeste enfant", "innocente et crue", mais "diaboliquement attachante". Quelques jours avant sa mort, elle se convertit au catholicisme. Elle meurt le dix-huit novembre, à l’âge de trente-deux ans. C’est la baronne de Zuylen qui s’occupe des funérailles et qui, jusqu’à sa propre mort, fleurit la tombe de Renée Vivien au cimetière de Passy. Marginale à son époque et novatrice toujours, cette muse inquiète et mélancolique qui redoutait tant l’oubli, a peu à peu gagné en modernité. Le lyrisme du vers séduit et offre avec naturel et aplomb une vision personnelle de l’amour. Mais réduire Renée Vivien à une poétesse homosexuelle est une erreur, car elle était avant tout une femme à la recherche d’un idéal littéraire. Survit son œuvre, oubliée parce que trop datée, mais redécouverte parce que majeure.    Bibliographie et références:   - Marie-Jo Bonnet, "Renée Vivien, l'érudite poètesse" - Yvan Quintin, "Sappho avec le texte grec" - Nicole G. Albert, "Le langage des fleurs" - Jean-Paul Goujon, "Renée Vivien et ses masques" - Marie-Ange Bartholomot, "L'imaginaire dans l'œuvre de Renée Vivien" - Nelly Sanchez, "Renée Vivien, lettres inédites" - Claude Bac, "Renée Vivien, une femme m'apparut" - Camille Islert, "La poésie lesbienne de Renée Vivien" - Denise Bourdet, "Natalie Clifford Barney" - Colette, "Le pur et l’impur"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/03/24
"La lumière picturale est au peintre ce que l'or est à l'alchimiste. Il faut juger le peintre pour comprendre l'image.Je suis profondément croyant et conformiste. L'art de peindre n'est que l'art d'exprimer l'invisible par le visible. La machine envahit terre et ciel, va aux profondeurs de la mer et jusqu’au désert sans crainte de troubler l’air du matin. On va de plus en plus vite, on n’a même plus le temps de soupirer à l’instant de disparaître. L’art en ce siècle mécanique ne serait-il pas parfois le miracle ? La peinture n'est pour moi qu'un moyen d'oublier la vie. Un cri dans la nuit. Un sanglot raté. Un rire qui s'étrangle alors. Tout est impondérable dans les régions spirituelles où s’aventure l’artiste, il y règne un ordre plus vrai que celui du contrôleur des poids et mesures. L'art n'est que choix, sélection, et même hiérarchie intérieure. L'homme que j'ai devant moi, c'est son âme que je veux voir". GeorgesRouault, (1871-1958), un artiste profondément spirituel, exprime dans son art son identification avec la pauvreté et la souffrance. Au sommet de son art, ses tableaux ressemblent à des vitraux et reflètent sa nature religieuse et sa formation première dans son univers mystique. Rouault est né à Paris d’une famille pauvre durant la Commune de 1871. Son grand-père lui fait connaître l’art de Courbet, Daumier et Manet. Rouault est apprenti chez Tamoni et Hirsch, des fabricants et des restaurateurs de fenêtres en vitrail. Fils d'un ébéniste breton, Alexandre François Joseph Rouault, et d'une fruitière parisienne, Marie-Louise Champdavoine, il voit le jour dans une cave de la rue de la Villette dans le dix-neuvième arrondissement, au cours d'un bombardement des Versaillais. Il suit les cours du soir de l'École nationale supérieure des arts décoratifs. Employé par Hirsch de 1887 à 1890, puis en 1891, il est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Jules-Élie Delaunay et, à la mort de ce dernier, entre dans l'atelier de Gustave Moreau où il côtoie Henri Matisse, Albert Marquet, Henri Manguin, Albert Huyot, Pierre Marcel-Béronneau et Léon Lehmann auquel il restera très lié. Il participe à deux reprises sans succès au concours du prix de Rome, la première fois en 1893 avec "Samson tournant la meule", pour lequel il obtient le prix Chenavard en 1894 et, en 1895, avec "Jésus parmi les Saintes femmes", pour lequel il obtient le prix Fortin d'Ivry. En 1898, il est nommé, selon les vœux du maître, conservateur du musée Gustave-Moreau, à Paris, dès son inauguration cette année-là. C'est pour lui une période difficile, sa famille part pour l'Algérie, et sa santé l'oblige à faire deux séjours en Haute-Savoie. En 1901, il fréquente l'abbaye de Ligugé et y fait la connaissance de Joris-Karl Huysmans. Aux côtés des fauves, tels Henri Matisse, Albert Marquet ou André Derain, il participe au Salon d'automne de 1905. Il aborde des thèmes liés à une observation critique de la société: juges, avocats, salles d’audience, miséreux, émigrés, fugitifs, sont autant le reflet d'une révolte face à la misère humaine qu'un prétexte à des recherches sur les couleurs. Il a une influence sur le travail du sculpteur italien César Giris.    "Tout comme la poésie, la sculpture ou la peinture, la vie a ses chefs-d'œuvre précieux. Un peintre c'est quelqu'un qui essuie la vitre entre le monde et nous avec de la lumière, avec un chiffon de lumière imbibé de silence". En1904, il fait la connaissance de Léon Bloy dont l'œuvre le touche profondément et de façon durable. Quelques années plus tard, il fréquente à Versailles le philosophe catholique Jacques Maritain. C'est entre 1906 et 1907qu'il commence à peindre des céramiques. En janvier 1908, il épouse Marthe Le Sidaner (1873-1973), sœur du peintre Henri Le Sidaner, qui lui donnera quatre enfants. Il considère l’écrivain André Suarès son son "frère en art". Profondément catholique, il reconnaît dans cette humanité souffrante le visage du Christ qu’il recherche dans de nombreuses toiles évoquant sa Passion, à l'exemple du tableau "Le Christ bafoué par les soldats" (1932). Ce thème récurrent "perd son accent moralisateur pour prendre une nouvelle tension dramatique, dans un lyrisme fait d'abandon ascétique qui voit dans la splendeur de l'image un reflet céleste". Dès 1910, les collectionneurs et les marchands reconnaissent la grande force de son œuvre, notamment Maurice Girardin ou Ambroise Vollard qui, en 1917, lui achète l'ensemble des toiles de son atelier, soit près de huit cents œuvres. C'est en 1917 qu'il se lance dans la gravure, et quatre ans plus tard, en 1921, Michel Puy réalise sa première biographie. En 1938, le Museum of Modern Art de New York fait une exposition de son œuvre gravé. C'est l'année suivante au mois de septembre qu'il s'installe à Beaumont-sur-Sarthe, qu'il quittera en juin 1940, pour y revenir de 1943 à 1946. En 1946, après la mort de Vollard, il se trouve en procès avec les héritiers. Le tribunal lui reconnaît la propriété de ses œuvres. Georges Rouault brûle alors trois-cent-quinze de ses tableaux en 1948 en présence d'un huissier. Dans ces mêmes années, il entretient alors une correspondance épistolaire avec le peintre Jacques Duthoo qui s'inspire alors des travaux du maître. Il arrête de peindre subitement en 1957. Il meurt le treize février 1958 en son atelier-domicile, au numéro deux, rue Émile-Gilbert dans le douzième arrondissement. Le gouvernement français lui fait des obsèques nationales à l'église Saint-Germain-des-Prés de Paris et il est inhumé au cimetière Saint-Louis de Versailles. Son prestige en tant que coloriste et graveur n’a cessé de s’étendre, notamment au Japon et en Corée. Il est considéré comme l'un des peintres religieux les plus importants du XXème siècle. Son dernier atelier, installé dans un appartement près de la gare de Lyon, est conservé par sa famille dans l'état où il l'a quitté et sert de siège social à la Fondation Georges-Rouault. L'aménagement en fait un atelier inhabituel.   "La profonde souffrance est le plus grand peintre des portraits. Il est bien rare que le modèle aime son peintre. Ce que nous montre le peintre ou le sculpteur n'est pas ce qu'on voit autour de nous. Ce que nous voyons voile la profondeur qui est à l'origine de la forme. La peinture est un art et l'art dans son ensemble n'est pas une vaine création d'objets qui se perdent dans le vide, mais une puissance qui a un but et doit servir à l'évolution et à l'affinement de l'âme humaine". Rouault occupe une place très singulière parmi les artistes du XXème siècle. Contemporain du cubisme, de l'expressionnisme et du fauvisme il n'a jamais revendiqué l'appartenance à l'un de ces mouvements. Souvent catalogué "peintre religieux" il est avant tout indépendant. Ce n'est pas dans un système abstrait qu'il trouve son inspiration, mais dans la réalité la plus immédiate comme dans la spiritualité la plus élevée. Il est de ceux qui n'ont pas besoin de sujets religieux pour que leurs œuvres soient empreintes d'un caractère sacré. Les dernières années de sa carrière se caractérisent par une explosion des couleurs et une véritable ivresse de la matière, cette ultime période est la plus éclatante de son œuvre et son couronnement. Tel un alchimiste, Rouault a poursuivi dans le secret de son atelier ses expériences et ses recherches reprenant sans cesse ses toiles pour les transformer et les mener à maturation. La poursuite permanente d’un savoir faire pictural et l’expression, quelquefois douloureuse, d’une sensibilité écartelée entre rêve et réalité sont les deux poumons qui donnèrent vie et respiration à son art. La peinture fut pour lui une confession ardente. Gustave Moreau a été le grand initiateur de Georges Rouault à l’univers pascalien. Il aimait à l’entretenir de Baudelaire, de Nerval, de Pascal, des solitaires de Port-Royal, de Nicole aussi, de Racine, de Vigny. Sur sa table de chevet, Rouault gardera le livre des "Pensées". Dans l’éducation de ses enfants, il revient de manière très privilégiée sur Pascal. Si Gustave Moreau a été le premier initiateur, l’amitié avec André Suarès a contribué à fortifier cetteinitiation. Formé par Moreau et Suarès au monde des Pensées, Rouault n’en a pas un savoir technique, érudit, universitaire, mais une compréhension intuitive, intérieure. Il se souvient de certaines pensées qu’il ne cherche pas à élucider de manière analytique mais qui l’habitent profondément sans cesse, comme "le cœur a ses raisons". À l’esprit cartésien, voltairien, s’oppose la lecture de l’Écriture Sainte qui incline le cœur à la foi. Rouault restera un lecteur de la Bible et bâtira une œuvre de peintre-exégète. Peu à peu les thèmes bibliques vont irriguer son art. Rouault consacre une part très importante de son œuvre à des paysages inspirés de l’Écriture. Nombre de ses toiles porteront le titre de "Paysage biblique". Certains tableaux évoquent des lieux de la Terre Sainte.   "Lorsqu'on s'est fait peindre par un peintre célèbre, il ne reste qu'une ressource: ressembler alors à son portrait. Peinture. Art de protéger les surfaces plates des intempéries, de les exposer à la critique. Je ne suis ni dessinateur ni peintre. Mes dessins sont de l'écriture dénouée et renouée autrement". Rouault peint des paysages bibliques,il peint aussi des personnages bibliques comme "Marie" (1937) et inlassablement le visage du Christ, la Croix où l’Écriture prend à ses yeux sens et unité. À la catégorie des paysages bibliques et à celle des personnages bibliques, on pourrait ajouter la catégorie des scènes bibliques, comme "La fuite en Égypte" (1938). Enfin, certains titres donnés à des œuvres profanes les enracinent de fait dans le texte sacré comme "Exode". Les écrits de Rouault sont aussi parcourus de références bibliques. C’était un artiste familier des textes bibliques essentiels, un peintre-exégète. Sur sa table de chevet, il y avait, à côté des "Pensées", la Bible. Pascal apparaît comme un lecteur passionné de l’Écriture. Sa sœur Gilberte souligne, qu’"il la savait toute par cœur". C’était sa lecture de prédilection. Sur sa table de chevet demeure le Livre sacré qu’il étudie, médite, sur lequel il ne cesse de réfléchir. Lecteur, traducteur et interprète de la Bible, penseur-exégète, Pascal découvre aussi dans la Bible un style, une manière décrire, qui lui tiendra alors lieu de modèle, ainsi qu’une manière de penser. C’est le "Livre des livres", le Livre du tout qui élucide tout l’homme et s’adresse à tous les hommes. "Les Pensées" constitueront une interprétation de l’Écriture. Pascal et Rouault ont en commun d’être tous deux des hommes de Bible. Exégètes, Rouault et Pascal sont aussi des moralistes. L’auteur du Miserere aime à peindre les mœurs, la nature humaine. Il ne voit dans la société que rejet des faibles et jugements aveugles. En lisant les "Pensées" qui dénoncent la relativité des lois établies, Rouault avait pu se convaincre des limites inhérentes à toute justice humaine et en lisant la Bible, les prophètes, garder l’idéal d’une véritable justice. À la suite de Pascal, Rouault appréhende la société, le monde comme dominés par la tromperie. Penseur tragique, Pascal est le penseur de la mort comme Rouault, peintre tragique, est le peintre de la mort. Si il peint la misère, le mal, il n’en oublie pas pour autant la dignité de l’homme, le bien. Aux portraits de Filles, s’opposent dans sa peinture, les figure de Véronique ou encore Jeanne d’Arc. Dans une perspective paulinienne, soulignée aussi par Pascal, l’existence est pour lui combat de la chair et de l’esprit. Le bien et le mal s’affrontent à travers l’aventure des formes et des couleurs. L'artiste Rouault n’a pas seulement une lecture esthétique de la création mais aussi profondément éthique.   "Les communautés de bâtisseurs, les ateliers collectifs de peinture à la Renaissance ont dû ainsi connaître lamême exaltation qu’éprouvent ceux qui travaillent à un grand spectacle. Encore faut-il ajouter que les grands monuments demeurent, tandis que le spectacle passe et qu’il est dès lors d’autant plus aimé de ses ouvriers qu’il doit mourir un jour". S’il se sait lui-même, comme tout homme, faillible, il croit à la vertu, l’honnêteté. Il faut souligner l’admirable rectitude morale, austère, scrupuleuse, héroïque au besoin de ce grand artiste toujoursresté artisan. Il y a en Rouault une pureté, presque janséniste. La révolte a comme contrepoint la bonté. Il peint "La veuve", "Le pauvre ou l’orphelin" (1929), "Le fugitif" (1945), ceux que la Bible appelle les "anawim", et pour lesquels le croyant est appelé à éprouver un amour de prédilection. Son regard se tourne vers les déshérités, les abandonnés. Le critère d’authenticité de l’amour du divin, du Christ, se situe dans l’amour des humbles. "Va conquérir l’âme de ton frère souffrant ou malheureux, aime-la comme ton âme. C’est ton plus beau trophée,et ce sera la Toison d’Or reconquise". Pascal et Rouault mettent en œuvre une esthétique du mystère où le beau relève du caché. Ils rejettent une beauté de l’apparence à laquelle ils opposent une beauté de la vérité, exprimée à travers un style du dépouillement, un lyrisme dense, sobre et tragique. Tous deux, sans appartenir à la catégorie des poètes, écrivent des poèmes, se révèlent de profonds poètes, et leur langage, expressif, intense, poignant, se trouve centré sur le langage poétique comme trace brûlante de la vie intérieure. Leur esthétique, inspirée de la Bible, s’attache à conjuguer simplicité et profondeur. La foi a constitué l’axe de leur œuvre et de leur vie. L’un a témoigné de l’absolu par le langage pictural, l’autre par le langage apologétique. Rouault se présente comme un peintre-témoin, à l’image de Pascal, penseur-témoin, et son œuvre, de même que les "Pensées", a tous les traits de l’authentique témoignage. Un artiste qui ne s’engage pas de tout son être, viscéralement, dans son art, n’est qu’un dilettante. Les entrailles représentent comme le lieu d’unité du corps et de l’esprit. L’art du poignant, aux profondes résonances humaines, se situe aux antipodes de l’art du divertissement. Pour Rouault, à la suite de Pascal, la seule beauté véritable, poignante, est celle qui touche l’homme en ses entrailles. L’art de Rouault apparaît intensément et mystiquement toujours anthropocentré.   "Il y a de certaines choses dont la médiocrité est insupportable: la poésie, la musique, la peinture, le discours public. Quel supplice que celui d'entendre déclamer pompeusement un froid discours, ou alors prononcer de médiocres vers avec toute l'emphase d'un mauvais poète". En même temps que le regard du peintre se centresur l’homme, il se centre sur le Christ. Rouault se situe alors précisément, de même que Pascal, aux antipodes de l’anti-christianisme de Nietzsche. L’Homme-Dieu apparaît comme le personnage essentiel de son aventure picturale. "Christ" (1938), "Christ solitaire" (1937), "Christ sur le lac de Tibériade" (1939). Christ toujours et partout, forme centrale qui donne sens à l’acte de peindre. Rouault, qui en peignant l’homme cherche l’absolu, aime à peindre le Christ au milieu des hommes. "Le Christ dans la banlieue" (1920-1929), "Christ et pauvre"(1937), "Christ et lépreux" (1938). C’est la présence de Jésus au milieu des hommes, des pauvres, des enfants, des faibles, qui scelle la dimension sacrée de l’humanité. De même que Rouault peint le visage de l’homme, il peint avec passion le visage du Christ qui, tragiquement, l’élucide. Avec la "Tête du Christ" (1939), la "SainteFace" (1951), c’est la plus haute vérité du visage qu’il donne à contempler. Le christianisme christocentré de l’auteur du "Miserere" retrouve celui de l’auteur des "Pensées". Les écrits comme les œuvres de Rouault convergent vers la Croix comme le centre de leur quête. Sa peinture biblique, pascalienne est essentiellement une peinture de la Passion. Citons "Christ aux outrages" (1942), "Passion" (1943), Crucifixion (1939, 1950). L’art de Rouault relève d’une éthique et d’une esthétique de la Croix. L’existence est via crucis. Pascal est penseur de la Croix comme Rouault est peintre de la Croix. Ils sont des témoins qui témoignent du Témoin. Rouault peint la foi comme Pascal pense la foi. Face au tout, il n’y a que le rien. Croire ou ne pas croire, tel est l’unique choix, âpre, tragique, déchirant, que proposent l’œuvre du peintre et celle du penseur. À une pensée du salut chez Pascal répond une peinture du salut chez Rouault. Il y a ainsi une symétrie parfaite.    "Les idées ne sont rien, si l’on n’y trouve une peinture des sentiments, les médailles que toutes les sensations ont frappé dans un homme. Notre imagination a des mirages qui nous trompent souvent. Le vrai germe est parfois étouffé et n'apparaît que tardivement. Gautier et les Goncourt se croyaient, nés pour la peinture. Rousseau n'a compris qu'à quarante ans qu'il était écrivain". L’art de Rouault, alors loin de toute sécheresse conceptuelle, se présente comme un art du cœur, son œuvre comme une œuvre cordiale. Le peintre lui-même avait conscience que l’élément cordial représentait une caractéristique essentielle, originale, de son éthique et de son esthétique. La peinture de Rouault est une peinture du cœur. Cœur de l’être humain mais aussi cœur du Christ. Dans "Le clown blessé" (1932) par exemple, le cœur s’ouvre à la détresse humaine. La beauté artistique sans la circoncision du cœur n’est alors que vanité, vacuité. Pascal, comme après lui Rouault, voit à travers le cœur la profondeur humaine où l’amour rencontre l’absolu. L’attachement de Rouault à l’intériorité se manifeste sur le plan pictural par la représentation de scènes d’intérieur. Ainsi des toiles: "Intérieur" (1937),"Stella Vespertina" (1946), "Intimité chrétienne" (Christ et enfants) (1952). Même lorsque Rouault ne peint pas des scènes d’intérieur, son regard sur l’homme, le monde demeure intériorisé. Il représente du dedans la nature, la banlieue, les êtres. Le monde intérieur se superpose au monde extérieur. En séparant l’esprit du cerveau, Rouault ne l’identifie pas à la "mens intellectualis". Plutôt que cérébral, l’esprit est sensible. Il y aune sensibilité charnelle et une sensibilité spirituelle. Pour Pascal le lieu de la sensibilité se situe d’abord dans le premier ordre, elle ne s’en trouve pas moins purifiée pour autant, son lieu profond dans le troisième ordre. Aux paysages bibliques-mystiques de Rouault, il convient de mettre en contrepoint la peinture des visages bibliques-mystiques, avec au centre la face du Christ. Le visage mystique représente la vérité du paysage mystique. Rouault appartient à la rare lignée des peintres mystiques, exceptions dans l’histoire de l’art. Le mysticisme auquel peut se rattacher le peintre n’est pas un mysticisme idéalisé mais un mysticisme engagé.    "La littérature est un agrément, comme la peinture, l'aquarelle et la musique, une distraction noble et permise, un moyen d'embellir les heures de la vie et les ennuis de la solitude. La peinture est une cérémonie en solitude. Il faut dans les désirs imiter la nature. Qui ne peint pas les champs d'une même peinture, et par ses changements et ses diversités, fait briller à nos yeux différentes beautés". Si Georges Rouault constitue une exception dans l’art du XXème siècle, c’est qu’il a conquis son unique originalité en puisant à l’intérieur du livre des "Pensées" posé sur sa table de chevet. De même que la pensée de Pascal, pour qui Dieu est un Dieu caché, un Dieu se cachant, non un Dieu mort, restant mort, comme celui de l’Insensé de Nietzsche, se présente comme une pensée témoignante, confessante, la peinture de Rouault se définit aussi comme une peinture témoignante, confessante. En unissant expérience artistique et expérience du sacré, Rouault retrouve une alliance première. L’art à l’origine n’exprimait que le sacré et le sacré ne s’exprimait que dans le langage de l’art. Mais pour Rouault, comme pour Pascal, le sacré, afin de toucher l’homme, doit assumer le profane. Ainsi existence et révélation, tel est le constant battement des "Pensées", tel est aussi le perpétuel dialogue à l’œuvre dans l’art sacré pour l’auteur du "Miserere". La proximité entre Pascal et Rouault se fonde sur des données objectives, indéniables. Le peintre conservait sur sa table de chevet, affirmation confirmée par le témoignage de ses proches, les "Pensées". Son maître, Gustave Moreau, l’entretenait de Pascal, de Port-Royal. Ses amis, André Suarès, le sage conseiller, et Marcel Arland, fréquenté régulièrement à partir de 1930, se sentaient proches de l’auteur des "Pensées" et lui ont consacré le premier "Puissances" de Pascal, le second "Avec Pascal". Rouault est un peintre-moraliste, Pascal un penseur-moraliste. Soucieux de concret, ils peignent et pensent des êtres réels, vivants, non des idées, des concepts abstraits. Leur attirance pour la spiritualité et la mystique s’harmonise avec une volonté de perfection dans les formes et les couleurs pour l’un, dans le langage pourcl’autre. Tous deux, fidèles à l’ordre du cœur, de l’esprit et du mystère, demeurent de rares témoins de l’aurore.    Bibliographie et références:   - André Suarès, "Georges Rouault, le peintre de la misère" - Véronique Bastien, "Georges Rouault, la peinture sacrée" - Enrico Crispolti, "Le peintre Georges Rouault et la divin" - Marc Restellini, "Le sacré chez Georges Rouault" - Lionello Venturi, "La peinture de Georges Rouault" - Albert Kostenevitch, "L'art de Georges Rouault" - Geneviève Nouaille-Rouault, "Georges Rouault, mon père"- - Harry N. Abrams, "Pascal et Georges Rouault" - Bernard Grasset, "Le divin dans l'art de Georges Rouault" - Fabrice Hergott, "Georges Rouault, la peinture sacrée"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 09/03/24
Apprenant que son maître passait une nuit au camping municipal de La R**, elle s'est précipitée pour le rencontrer, juste le jour où elle aurait dû fêter son anniversaire en famille. Connaissant ses goûts, elle s'est présentée nue sous sa robe, la taille corsetée par une large ceinture serrée au maximum, et prête à assouvir tous ses désirs (et les siens). Il avait préparé ses cordes, ses menottes, ses baillons, ses fouets, tous les accessoires qu'elle craignait et espérait secrètement. Elle s'est fait délicieusement violée sous la tente mais tous deux en voulaient plus, et dans un lieu plus discret. Il lui a proposé de la ramener chez elle. Elle a dit oui, la maison devant être déserte. Pour corser le trajet en auto, il a exigé qu'elle soit nue, les mains liées derrière le dos et les seins étroitement ligotés à leur base, de façon à ce qu'ils s'érigent de façon indécente, les pointes dardées et tuméfiées. Il lui a uniquement accordé un bout de couverture pour se protéger de la vue des passants. Arrivés près de chez elle, elle l'a supplié de garer la voiture à l'arrière et de rentrer discrètement par le jardin. Arrivés dans la cuisine, il lui a annoncé que, à cause de cette demande stupide, elle serait immédiatement fouettée. Elle a été obligée de se placer face à la double porte qui ferme l'accès entre la cuisine et la salle à manger pendant qu'il vissait quatre crochets dans les parois latérales pour l'attacher, les bras et les jambes en croix, toujours nue et entravée, de plus en plus excitée. Vas-y, cria-t-elle, je n'en peux plus de désir. C'est à ce moment précis que la double porte s'est ouverte largement, qu'une éclatante lumière s'est allumée et que toute la foule de ses amies et amis présents dans la salle s'est mise à chanter "bon anniversaire" à tue-tête.   Va-t-elle mourir de honte ou jouir comme une folle ?  
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Par : le 14/03/24
"La disparition de cette flamme qui était sa vie le laissait séparé d'elle, et complètement étranger à elle. Elle comprenait à présent combien ils étaient éloignés. Dans son sein montait une épouvante glacée, à cause de cet étranger avec qui elle avait vécu comme une seule chair. Était-ce vraiment cela que masquait la chaleur de la vie: l'isolement complet, absolu ? Elle était comme une forêt, comme le sombre entrelacs du bois de chênes et le bruissement silencieux de ses milliers de bourgeons éclatés. En même temps les oiseaux du désir dormaient dans le vaste et complexe dédale de son corps. Elle se leva, et se mit vivement à retirer ses bas, puis sa robe et ses dessous. II retint son souffle. Ses seins effilés et aigus d'animal bougeaient à chacun de ses mouvements. Elle avait une couleur d'ivoire dans la lumière un peu verte."    "Il éveillait chez la femme une compassion et une tendresse incontrôlables, et un désir physique tout aussi incontrôlable. Ce désir, il ne le satisfaisait pas. Il jouissait toujours si vite, avant de s'abandonner sur la poitrine de la femme, recouvrant un peu de son insolence, tandis qu'elle demeurait effarée, déçue, désorientée. Mais elle apprit bientôt à le retenir, à le garder en elle après l'orgasme. Alors, il se montrait généreux, étrangement puissant". Un style incomparable, un rythme sensuel et une luxuriance végétale, on ne peut lire l'œuvre de D.H Lawrence sans apprécier la singularité d'une écriture à l'harmonie novatrice basée sur des anaphores et une syntaxe symbolique et abstraite. L'homme de lettres travaille avec précision et un grand art poétique l'éclosion de la nature et l'éveil amoureux. Lawrence chantait la nature dans le réel. Entre 1926 et 1928, il produisit trois versions complètes de son célèbre roman, assez différentes les unes des autres pour être considérées comme œuvres à part entière. Seule la troisième version fut publiée du vivant de l’écrivain. Vu les menaces de censure, Lawrence fit imprimer son livre à compte d’auteur à Florence et à Paris et le fit distribuer clandestinement. Ce n’est qu’après le fameux procès de 1960 que les éditions Penguin purent diffuser le roman dans sa version intégrale en Angleterre. Plutôt que de l’expurger comme on le lui demandait avec insistance, Lawrence envisagea même un instant de proposer la première version, beaucoup plus sage, à son éditeur anglais. Nombreux furent les malentendus qui entourent un des plus grands écrivains britanniques du XXème siècle. Aux uns, il paraît un érotomane, aux autres, le prophète d'une renaissance à partir de l'harmonie sexuelle. Alors que d'autres encore interprètent sa nostalgie d'une force virile intacte comme étant la marque d'une sympathie pour l'idéologie fasciste. En fait, Lawrence avait autant de répugnance pour la licence que pour l'oppression, autant peur du viol de la personnalité que d'une dépendance quasi féminine dont il sentait en lui l'attrait. Toute son œuvre vise à trouver un impossible équilibre entre ces forces contraires, quête qui suppose mais transcende la sexualité. Les mots d'un de ses personnages qui "hait le sexe et ses limites" s'appliquent admirablement, quoi qu'on en pense, à Lawrence lui-même.C'est bien sans limites d'ailleurs qu'il se voulait, fasciné par le cosmos comme par l'individu, créateur d'une œuvre profondément diverse où son talent éclate dans tous les genres: poèmes pareils à des cris, romans dont l'autobiographie et l'auto-analyse ne sont jamais absentes, nouvelles qui illustrent de façon cruelle et incisive la guerre des sexes, essais critiques et philosophiques où le moraliste s'interroge sur lui-même par le biais des autres, récits de voyages, où le lecteur trouvera, réunis en une étonnante symbiose, le génie du lieu et le reflet d'une personnalité puritaine et déchirée. Le nom de l’écrivain D.H Lawrence semble à jamais associé à celui de son héroïne, la sulfureuse Lady Chatterley. Publié en Angleterre plus d’une trentaine d’années après sa mort, "L'Amant de Lady Chatterley" suscita, des deux côtés de la Manche, également dans la plupart des pays, où il fut publié, de vives polémiques de littérature, de morale et surtout de censure. Le roman ne fut pas interdit en France et fit la gloire posthume de l'auteur mais les critiques furent sévères. L'ouvrage tient-il de l'érotisme ? Un auteur classique peut-il tout se permettre ? Portrait d'un écrivain, complexe et profond, libre et fécond, esprit rebelle dont l’oeuvre reflète son inadaptation au monde. Né le onze septembre 1885, dans une ville du sombre pays minier du Nottinghamshire, au centre de l’Angleterre, David Herbert était l’avant-dernier d'une famille très modeste de cinq enfants. Son père, Arthur John Lawrence, mineur frustre et violent, presque analphabète, avait séduit sa mère, par sa prestance, Lydia Beardsall, une institutrice issue de la bourgeoisie. Possédant une éducation supérieure à son mari, elle transmit à son fils, l'ambition et la passion des livres. L'adolescent de santé fragile, fut tendrement choyé par sa mère. Profondément attaché à elle, il éprouvait au contraire, révulsion et honte pour son père, brutal et alcoolique.    "Dans sa beauté et sa pureté, la liberté d'une femme était infiniment plus merveilleuse qu'aucun amour sexuel. Le seul ennui, c'est que sur ce point, les hommes avaient tant de retard sur les femmes. Comme des chiens, ils tenaient absolument à ce sexe". Dans tous ses écrits, "Femmes amoureuses", "Amants et fils", ou "Kangourou", l'auteur cherchera à expulser le malheur des premières années de sa vie en réhabilitant le charnel, l’état de nature de l’homme qui serait, selon lui, détruit, perverti par une approche trop cérébrale et trop civilisée de la sexualité. Son œuvre prône un retour au " sacré primitif." Ainsi, son enfance fut marquée par les conflits incessants entre ses parents. En 1910, au poète Rachel Annand Taylor, il écrivit:"Leur mariage fut un combat charnel, sanglant. Je suis né en haïssant mon père: d’aussi loin que je puisse m’en souvenir, je frissonnais d’horreur quand il me touchait." Il étudia au Nottingham High School, mais en sortit à l’âge de seize ans pour gagner sa vie comme apprenti. Raillé par les ouvrières de la manufacture, il démissionna peu après de cet emploi pour raison de santé. Une bourse lui permit d'étudier durant deux années à l’université de Nottingham. Sortant diplômé en 1905, il devint instituteur à la Davidson Road School à Croydon, faubourg du sud de Londres. David Herbert, jeune homme rêveur et sensuel, écrivit ses premiers poèmes. Ils furent présentés par une amie d'enfance, Jessie Chambers, à F. Madox Ford, écrivain et critique littéraire, qui décida de les éditer, en 1909, dans sa revue: " The English review." Jessie Chambers, fille d’un fermier de la campagne environnante, habitait à Haggs Farm. Au cours de longues promenades, les deux jeunes gens évoquaient leurs lectures communes. Ces souvenirs heureux servirent de décor à son premier roman, "Le Paon Blanc", publié en 1911. La disparition de sa mère en 1910, le plongea dans une immense tristesse. L'année suivante, une grave pneumonie contraint Lawrence à abandonner l’enseignement. Il décida alors de se consacrer pleinement à l'écriture. Il trouva un substitut à la figure maternelle, rencontrant une femme mariée à l'un de ses anciens professeurs, voyant en elle, une "nouvelle mère dévorante." De six ans son aînée, née baronne Frieda von Richthofen, férue de psychanalyse, elle l'initia aux plaisirs charnels, alors qu'il lui fit découvrir la poésie. Il l'épousa deux années plus tard, le treize juillet 1914, après un périple, riche en péripéties, en Autriche et en Italie. L'origine allemande de Frieda et son antimilitarisme lui causèrent de très nombreuses tracasseries. La guerre faisant rage, soupçonné d'espionnage, les autorités britanniques lui refusèrent la délivrance d'un passeport. En 1915, il publia son roman "L’arc-en-ciel." Le premier volet romanesque de trois générations d'une même famille d'épouses amoureuses. Lydia, Anna et Ursula, dans l’Angleterre de la fin du XIXème siècle, en pleine mutation, passant d’un monde rural à une société industrielle. Ursula Brangwen, jeune femme moderne, réalise enfin les aspirations de sa mère et de sa grand-mère, accédant à l'indépendance et à la pleine conscience d’elle-même. Le roman fut immédiatement censuré et interdit en raison "d’outrances", paraissant aujourd’hui timides. Lawrence n’eut de cesse de "proclamer que les mystères de la chair étaient aussi sacrés que les mystères de l’esprit." Sa rencontre avec Frieda, voua D.H. Lawrence à une errance à laquelle ce fils de mineur du Nottinghamshire, jeune romancier n'était nullement promis.    "Elle trouvait quand même que les plus belles parties de son corps étaient cette longue chute de hanches, à partir de la naissance du dos, et la rondeur endormie et paisible des fesses. Pareilles à des dunes de sable, disent les Arabes, avec leurs longues pentes douces. Elisabeth le regarda. La bouche pendait un peu, légèrement ouverte sous la moustache. Les yeux mi-clos ne semblaient pas vitreux dans la demi-obscurité". Lawrence préférait réécrire que corriger. Plaidoyer contre l'argent et le monde industriel ? Roman de la lutte des classes ? Poésie pastorale ? La création de Lawrence est un mélange de tout cela. L'Italie accueillant le couple, l'auteur en conserva une tendresse particulière, ne cessant d'y revenir pour célébrer "l'indicible beauté ", de Capri à Taormina en Sicile, au Lac de Garde en Lombardie. Lawrence termina son roman "La verge d’Aaron", abordant les thèmes de l’amitié, de l’art, et dela vanité du monde. En quête de sensations, il rayonna depuis la Sicile en Sardaigne, à Malte puis dans le nord de l'Italie. Il rédigea également "Sardaigne et Méditerranée", relatant son voyage en Sardaigne, décrivant une île indomptée aux paysages s'étalant à l’infini. Puis vinrent les "Etudes sur la littérature classique américaine", suivies de deux ouvrages philosophiques: "Etude de l'Inconscient" et "Fantaisie de l’inconscient", et bon nombre de poèmes composant le recueil "Oiseaux et Fleurs." Autre lieu-clé pour l'écrivain nomade, le Nouveau Mexique, où ulcéré par ses déboires avec la censure anglaise, il crut trouver un monde neuf, idéalisé, libéré de l'homme et de ses lois, envisageant de fonder une communauté. Vinrent ensuite, l'Australie, Mexico, la Californie. De chaque lieu nouveau, Lawrence saisit immédiatement la singularité. Entre 1923 et 1925, le couple séjourna à Taos, au Nouveau-Mexique dans le ranch de la romancière new yorkaise, MabelDodge Luhan, donné en échange du manuscrit original "Amants et fils." L’écrivain, inspiré par les croyances ancestrales des Indiens, chercha à explorer la régénération de l’homme, par un retour au sacré primitif, dans la fusion du Christ et du Dieu Quetzalcoat, s'approchant de l'harmonie naturelle du corps et de l’âme. La vivacité des perceptions et la grâce de l'écriture livrant toute la fraîcheur, avec en écho les thèmes structurant l'œuvre. En 1925, Lawrence et Frieda rentrèrent en Angleterre. La même année, l'auteur écrivit "St Mawr", "L’Étalon." Il devint alors le centre d’une cour d’admiratrices se considérant comme ses disciples, dont les querelles juvéniles pour retenir son attention devinrent légendaires. Lors d'un court séjour à New York, apprenant alors qu’il était condamné par la tuberculose, Lawrence décida de regagner l’Europe.    "Why don’t men marry the women who would really adore them ? The women start adoring too late. Elle appréciait l'intériorité de ce reste de forêt, le mutisme réticent de ces vieux arbres. Ils incarnaient en même temps la puissance du silence et la vitalité d'une présence. Eux aussi patientaient, avec obstination, avec stoïcisme, dans la puissance de leur silence". Dès lors, le couple mena dès lors une vie errante, en Angleterre, Allemagne, France, Espagne, Suisse et surtout en Italie. En 1926, Lawrence publia "The Plumed Serpent", effectuant son dernier séjour en Angleterre. Les époux Lawrence se lièrent d’amitié avec Aldous Huxley. "L'amant de Lady Chatterley" fut publié en 1928 à Florence. David Herbert passa les derniers mois de savie à la Villa Beau Soleil, à Bandol dans le Var. Sa tuberculose s’aggravant, il fut admis au sanatorium de Vence où il mourut le deux mars 1930 à l’âge de quarante-cinq ans. Lors de ses obsèques, Frieda et ses amis lui dirent: " Good bye, Lorenzo", sa tombe fut recouverte de mimosas. Le treize mars 1935, ses cendres furent déposées dans la chapelle funéraire édifiée par Frieda dans leur ranch à Taos. David Herbert Lawrence, au cours de son errance, ne cessa d’explorer les profondeurs de l'âme, abordant la thématique de l’inceste, de l'Œdipe, de l’ambivalence et de la bisexualité. Vouant un véritable culte pour le phallocentrisme de Dionysos, supplantant dans sa réflexion, l’asexualité chrétienne conventionnelle. Certains esprits critiques virent à tort en cela, un penchant misogynique. L'écrivain voyageur, "pèlerin sauvage", suscita incompréhension, controverse et censure. L’influent T. Eliot répandit l’idée pernicieuse d'une amoralité dans "After strange gods." Passant volontairement la seconde partie de sa vie en exil, il décrivit les effets déshumanisants de l’industrialisation. Prolifique, plus de quarante ouvrages, près de mille poèmes, de nombreux récits de voyages, et une correspondance réunie par Aldous Huxley qui la tenait pour exceptionnelle. Sa réputation d'écrivain érotique masqua son authentique talent. Edward Morgan Forster, succédant à Aldous Huxley dans une nécrologie, contesta cette perception, le décrivant comme "le plus imaginatif des romanciers de la génération." La réhabilitation débuta dans les années 1950, notamment grâce au critique littéraire de Cambridge, F. R. Leavis, démontrant l'intégrité artistique et l'éthique profonde de l'écrivain, le situant dans la tradition romanesque britannique. D. H. Lawrence fut un écrivain anglais du XXème siècle, controversé et original, éternel voyageur, exilé perpétuel, en quête d'un "primitif sacré", rénovateur profond de l'expression romanesque contemporaine.    Bibliographie et références:   - Henry Miller, "Le monde de D.H. Lawrence" - Simon Leys, "L'ange et le cachalot" - Frédéric Monneyron, "Bisexualité et littérature" - Catherine Millet, "Aimer D.H. Lawrence" - Jean-Paul Pichardie, "D.H. Lawrence" - Anaïs Nin, "D.H. Lawrence" - Ginette Katz Roy, "Cahiers D.H Lawrence" - Ivan Bounine, "D.H Lawrence" - Anton Francesco Grazzini, "D.H Lawrence" - C. Bourgois, "Éros et les Chiens" - Pascale Ferran, "Lady Chatterley"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/03/24
Bonjour à toutes et tous, pardonnez mon silence, me revoilà avec des nouveautés : en janvier, on m'a enfin retiré le scrotum avec une anesthésie locale. En prime et pas demandé, on m'a sectionné les nerfs dorsaux de la bite. Je demandais depuis un moment de ne plus avoir de scrotum, ce sac vide entre mes jambes je ne l'aimais plus. Mes maîtres ont trouvé quelqu'un en Allemagne disposé a  le retirer. Nous sommes parti mi-janvier en voiture. Sur place le gars me faisit bonne impression, son cabinet est propre. Je reçu un cachet pour me détendre et je fus attaché sur la table. J'avais la tête qui tournait. J'ai senti les piqûres pour l'anesthésie locale. Je ne voyais pas ce qu'il faisait, mes maîtres m'avaient mis mon masque de cuir. Peu après je repris mes esprits et j'avais un bandage avec une sonde urinaire. Nous sommes allés à l'hotel et j'ai dormi, j'avais mal. Le lendemain matin on retourne au cabinet, il me retire mes pansements. Je constate deux incisions à la base de ma verge, j'ai peur de comprendre. Mes maîtres et le praticien sourient, je touche le gland et je ne ressens rien. J'ai compris : ils m'ont coupé les nerfs dorsaux de la bite. Je commence à me plaindre, avoir un sanglot,(n'ayant plus de testostérone, je suis devenue très émotive). Le praticien se retire, mon maître baisse son pantalon, me sort de mon fauteuil, me retourne et il me sodomise brutalement. Une fois terminé,on m'explique que de cette façon je serai plus concentrée sur le plaisir anal et disposée à servir mes maîtres. Pour me consoler, ils m'offrent une montre de marque. Ils me rappellent que j'avais signé un contrat Au retour en Suisse, j'essaie de me masturber, mais je ne ressens plus rien, mon clito est mort. Je suis devenue plus demandeuse de sodomie et j'aime encore plus qu'avant que l'on me triture les tétons. Lors de soirées, certains aiment essayer de me masturber et se moquent de moi qui ne ressens plus aucun plaisir avec mon clito. Voilà ce qui m'est arrivé. Ce n'est pas romancé, je regrette cette opération, mais maintenant à quoi bon avoir encore une bite? J'aimerais rencontrer une femme nullo ou excisée.  
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Par : le 29/03/24
Le fétichisme, faut-il le rappeler, désigne la fascination (parfois obsessionnelle) ou l'adoration pour un objet non vivant ou une partie spécifique du corps. Dans le contexte du BDSM, le fétichisme transcende la simple attraction est tient un rôle central dans les dynamiques de pouvoir, les jeux érotiques, et l'expression de désirs profonds et complexes. Ce concept, riche et multidimensionnel, sert de point d'ancrage pour des expériences allant de la domination et soumission, au rapport "douleur/plaisir", jusqu'au contrôle et le lâcher-prise associé. L'évolution du fétichisme au travers les siècles est marquée par des périodes où le fétichisme a été réprimé,a peine toléré ou au contraire été accepté voire intégré dans la société. Des civilisations antiques, qui vénéraient des objets et des symboles chargés de pouvoir et de mystère, aux sociétés médiévales, où ces pratiques étaient souvent occultées ou réinterprétées à travers le prisme de la spiritualité dominante, le fétichisme a constamment évolué. À l'ère moderne, avec l'émergence du BDSM comme une culture et une communauté distincte, le fétichisme a été réévalué et a fini par s'intégrer dans un cadre plus large de pratiques sexuelles et relationnelles. Origines ancestrales du fétichisme L'exploration des origines antiques et médiévales du fétichisme, dans le sens historiquement premier du terme, nous entraine dans un voyage dans le temps, où les pratiques qui peuvent être aujourd'hui identifiées comme fétichistes (de par l'exploration des travaux des grands psychanalystes) sont souvent entrelacées avec les traditions religieuses, culturelles, et sociales des civilisations passées. Le fétichisme, bien avant d'être conceptualisé comme tel, joue ainsi un rôle dans l'expression de la spiritualité, du pouvoir, et de la sexualité (dans ce qu'elle a de procréative, au principal). Dans les civilisations antiques, de l'Égypte ancienne à la Grèce antique , en passant par l'empire Romain, le fétichisme se manifeste à travers la vénération d'objets et de symboles dotés d'une importance spirituelle ou magique. Ces objets, qu'il s'agisse de statuettes représentant des divinités, d'amulettes censées conférer protection et fertilité, ou de représentations phalliques utilisées dans les rites de fertilité, sont intégrés dans la vie quotidienne comme la vie religieuse (qui était tellement entremelés que de les séparer peut s'avérer d'ailleurs discutable). Ils servent de ponts entre le monde matériel et le domaine des dieux, incarnant des forces ou des attributs divins spécifiques. Par exemple, dans l'Égypte ancienne, les amulettes, en particulier celles à l'image de l'Œil d'Horus, étaient considérées comme des protecteurs puissants, tandis que dans la Rome antique, les phallus sculptés, souvent accrochés aux portes des maisons, étaient censés éloigner le mauvais œil. Plus tard, à l'approche du Moyen Âge, la perception du fétichisme commence à se transformer. L'expansion du christianisme en Europe apporte une nouvelle interprétation des objets "fétiches" et des pratiques préexistants. Ce qui était autrefois vénéré fait alors l'objet de suspicion quant on ne crie pas à l'hérésie. Cependant, même dans ce contexte de transformation culturelle et religieuse, certaines formes de vénération d'objets persistent, on bascule vers le temps de la vénération des reliques des saints et des martyrs. Les reliques, ossements ou fragments de vêtements, par exemple, sont censées posséder des pouvoirs miraculeux, reflétant la manière dont les objets pouvaient encore être imprégnés de significations spirituelles et magiques. Cependant, à côté de ces formes acceptées de vénération, des pratiques moins orthodoxes survivaient souvent à la marge marge ou en secret. Les traditions folkloriques et les croyances païennes, bien que réinterrogées du fait de la montée du monothéisme, conservaient des éléments qui, à bien des égards, ressemblaient au fétichisme antique. Les herbes, les pierres, et les amulettes continuent à être utilisées dans des pratiques de guérison et de protection, reflétant une continuité sous-jacente avec le passé antique. Ainsi, les origines antiques et médiévales du fétichisme révèlent un panorama complexe où les objets, loin d'être de simples artefacts, sont chargés de significations multiples, servant de catalyseurs pour le divin, le magique, et le sacré. Cette longue période de l'Histoire montre clairement que le fétichisme, bien avant de devenir un terme d'analyse dans la psychologie ou la sexologie modernes, était une composante intrinsèque de l'expérience humaine, façonnant et étant façonné par les croyances et les pratiques de l'époque. Le fétichisme à l'ère moderne Lère moderne marque une période d'avancées significatives dans la compréhension et l'interprétation du fétichisme. C'est au cours de cette période que le fétichisme commence à être scruté à l'aulne de la psychologie et de la sexologie, disciplines naissantes qui cherchent à catégoriser et à comprendre les comportements humains sous un jour nouveau. Les figures de proue de cette exploration que sont Richard von Krafft-Ebing ou Sigmund Freud, par exemple, jouent un rôle déterminant dans la théorisation du fétichisme, l'extrayant de la sphère religieuse et culturelle pour le placer dans le domainede l'étude scientifique de la sexualité. Richard von Krafft-Ebing, dans son œuvre pionnière "Psychopathia Sexualis", est l'un des premiers à définir le fétichisme dans un cadre médical, le présentant comme une forme de déviance sexuelle où l'attraction pour un objet inanimé remplace l'intérêt pour un partenaire sexuel humain. Cette approche pathologisante met en lumière les objets fétiches non plus comme des symboles de pouvoir ou de spiritualité, mais comme des catalyseurs de désir anormal. Sigmund Freud, quant à lui, apporte une dimension psychanalytique au fétichisme, le voyant comme un symptôme de conflits psychiques non résolus. Dans son interprétation, le fétiche devient un substitut, un ersatz pour l'incongrue et falacieux pénis de la mère d'un enfant mâle qui, selon Freud, croit à tort avoir qu'elle a été castrée. Cette théorie, bien qu'elle soit largement contestée et critiquée aujourd'hui, a néanmoins contribué à placer le fétichisme au cœur des discussions sur la psychologie de la sexualité. Parallèlement à ces théorisations, l'ère moderne est également témoin de transformations sociales et économiques majeures, notamment l'industrialisation et l'avènement de la modernité, qui influencent profondément les pratiques et les communautés fétichistes. L'industrialisation, en particulier, modifie la relation des individus aux objets, rendant les produits manufacturés abondants et facilement accessibles. Cette profusion d'objets nouveaux et variés crée un terrain fertile pour l'expansion des pratiques fétichistes, où des matériaux comme le caoutchouc, le cuir et le latex commencent à être érotisés. La modernité apporte également avec elle une transformation des espaces sociaux, avec l'émergence de sous-cultures et de communautés où les pratiques fétichistes peuvent être explorées et vécues ouvertement, bien que souvent de manière clandestine. Les clubs, les magazines spécialisés et, plus tard, les forums internet (puis les réseaux sociaux), deviennent des espaces où les fétichistes peuvent se rencontrer, partager leurs expériences, et construire des identités autour de leurs pratiques. Cette période voit également une remise en question progressive des normes sexuelles et une exploration plus large des expressions de la sexualité humaine. Ainsi, l'ère moderne est caractérisée par une dualité dans l'approche du fétichisme : d'un côté, une pathologisation et tentative de comprendre le phénomène dans un cadre clinique, de l'autre, une expansion et une diversification des pratiques fétichistes, facilitées par les transformations sociales et technologiques. Ensemble, ces éléments forment le terreau sur lequel le fétichisme contemporain, avec ses multiples facettes et sa richesse, continue de s'épanouir et de se redéfinir. Le fétichisme dans la société au XXe Siècle Le XXe siècle marque un tournant décisif pour le fétichisme, propulsant des pratiques jusqu'alors marginales ou confidentielles au cœur de la culture de masse. Cette période voit le fétichisme se démocratiser et s'intégrer dans le tissu même de la culture populaire, influençant la mode, la musique, le cinéma et l'art. Cette intégration s'est accompagnée d'une évolution significative dans la perception publique du BDSM, transformant progressivement les stigmates théorisés en psychanaluse en signes de rébellion, d'expression personnelle, et d'avant-gardisme. L'émergence du fétichisme dans la culture de masse peut être attribuée à plusieurs facteurs clés, notamment la libéralisation des mœurs sexuelles et la montée des mouvements de contre-culture. Les années 60 et 70, avec leur ethos de liberté et d'expérimentation, ont vu naître un intérêt accru pour les pratiques sexuelles alternatives, parmi lesquelles le BDSM et le fétichisme ont trouvé une nouvelle caisse de résonnance. Cette période correspond également à la publication de travaux littéraires et de manuels qui explorent ouvertement la sexualité et les pratiques BDSM, rendant ces sujets plus accessibles au grand public. En outre, l'avènement des médias de masse a joué un rôle crucial dans la diffusion d'images et d'idées fétichistes. Les magazines, les films et plus tard, les chaînes de télévision et internet, offrent une plateforme pour la représentation et la discussion des fétichismes, contribuant à leur démocratisation. Les objets fétiches comme le cuir, les chaînes, et le latex commencent à apparaître régulièrement dans les médias, souvent décontextualisés de leurs origines BDSM pour devenir des symboles de mode et de non-conformité. Les stars du XXe siècle ont joué un rôle indéniable dans la popularisation du fétichisme. Des artistes comme Madonna dans les années 80 et 90, avec ses clips vidéos et ses performances scéniques chargées de références au BDSM, ont contribué à introduire le fétichisme dans les foyers du monde entier. De même, le glam rock et des artistes comme David Bowie, avec leur esthétique androgyne et leurs costumes extravagants, ont brouillé les lignes entre les genres et érotisé des éléments fétichistes, les rendant partie intégrante de leur image publique. Ces icônes, par leur visibilité et leur influence, ont non seulement aidé à normaliser certaines pratiques fétichistes mais ont également inspiré des discussions sur la sexualité, l'identité de genre, et l'expression personnelle. Leur adoption de la mode fétichiste a transformé celle-ci de tabou en tendance, modifiant la perception publique du fétichisme de quelque chose de caché ou de honteux en un acte de rébellion ou d'expression artistique. L'ère contemporaine et la "normalisation" du fétichisme L'ère contemporaine a ainsi été témoin d'une transformation sans précédent dans la manière dont le fétichisme et le BDSM sont perçus et pratiqués, grâce en grande partie à l'essor d'Internet et des médias sociaux. Le fétichisme s'est petit a petit imposé comme une forme d'expression largement acceptée et explorée par le grand public (même si bien entendu, toute la société ne s'est pas convertie ;-) ). Cette acceptation normalisation est donc le fruit d'une convergence entre des facteurs culturels, technologiques et sociaux qui ont contribués à faciliter l'expansion des communautés fétichistes et modifié les attitudes sociétales à leur égard. L'avènement d'Internet a marqué un tournant réellement décisif pour les communautés BDSM et fétichistes, leur offrant un espace sans précédent pour se rassembler, échanger des connaissances et des expériences, et construire une culture et une identité partagées. Les forums en ligne, les blogs, et les réseaux sociaux comme BDSM.FR ont permis aux personnes curieuse d'explorer le fétichisme de trouver une communauté d'échange et de se confronter, souvent pour la première fois à ces pratiques. Ces plateformes numériques ont également joué un rôle crucial dans la pédagogie et la démystification du BDSM, offrant des ressources allant des techniques de sécurité aux aspects psychologiques des pratiques fétichistes. En parallèle, les postures sociétales envers le fétichisme et le BDSM ont subi une évolution notable. La visibilité accrue des pratiques fétichistes dans la culture populaire, associée à un dialogue plus ouvert et inclusif sur la sexualité en général, a participé à déstigmatiser ces pratiques. Des événements culturels, tels que les Gay prides ou les muncjs ont commencé à intégrer des éléments fétichistes de manière ouverte, reflétant et encourageant en même temps une acceptation plus large de la diversité sexuelle. Cette période contemporaine a également vu la publication de littérature et le cinéma grand public (on ne citera pas le titre du film de référence en la matière, vous le connaissez ;-) ) traitant de thèmes BDSM et fétichistes, bien que ces représentations aient parfois été remises en cause pour leur inexactitude, par les clichés véhiculés, ou leur simplification à l'extrême. Néanmoins, leur impact sur la perception publique du fétichisme a été indéniable, ouvrant le dialogue sur ces sujets et encourageant une exploration personnelle et collective. L'évolution des attitudes a été soutenue par des changements législatifs et politiques dans de nombreux pays, ou à tous le moins par la constitutions de jurisprudence, reconnaissant les droits et les libertés des personnes pratiquant le BDSM et le fétichisme. Ces évolutions législatives ont non seulement protégé les adeptes du fétichisme et du BDSM contre la discrimination voire la persécution mais ont également validé le BDSM et le fétichisme comme des expressions légitimes de la sexualité humaine. Les défis actuels et à venir du fétichisme (et du BDSM) Tandis que le fétichisme et le BDSM sont devenus plus visibles et mieux acceptés, de nouveaux défis émergent, notamment en ce qui concerne le consentement, la sécurité et la légalité. Ces enjeux, cruciaux pour la pérennité et l'éthique des pratiques fétichistes, soulèvent des questions importantes sur la manière dont la communauté peut continuer à évoluer de manière responsable et inclusive. L'accent mis sur le consentement éclairé, révocable et mutuel a transformé la manière dont les pratiques fétichistes sont perçues et réalisées. Cependant, la nature même de certaines pratiques fétichistes, qui peuvent impliquer des jeux de pouvoir et de domination, exige une vigilance constante et une communication ouverte pour s'assurer que toutes les parties impliquées se sentent respectées et en sécurité. La sécurité, tant physique qu'émotionnelle, reste enjeu majeur. Alors que la communauté BDSM adopte le mantra "sain, sûr et consensuel" (SSC) ou "risque aware consensual kink" (RACK), les défis liés à la prévention des blessures, à la gestion des risques et à la santé mentale restent essentiels. L'éducation, à travers des ateliers, des munchs et des ressources en ligne, joue un rôle essentiel dans la promotion de pratiques sécuritaires et éthiques. Sur le plan légal, bien que des progrès aient été réalisés dans la reconnaissance des droits des pratiquants du BDSM, la situation est et restera précaires. Dans de nombreux pays, les activités BDSM peuvent encore être interdite par la loi, notamment en ce qui concerne les aspects de douleur, de contrainte ou de domination. L'avenir exigera un dialogue continu avec les législateurs et le grand public pour démystifier les pratiques fétichistes et plaider pour une législation qui protège tout en respectant la liberté d'expression sexuelle. On comprends aussi que les alternances politiques pourront jouer un rôle déterminant dans l'avenir de ces pratiques. Le fétichisme dans le BDSM va probablement continuer de s'adapter et d'évoluer avec la société. Les technologies émergentes, telles que la réalité virtuelle et les plateformes en ligne, offrent de nouvelles voies d'exploration du fétichisme, permettant des expériences immersives et la formation de communautés virtuelles. En outre, une plus grande diversité au sein de la communauté fétichiste, reflétant un éventail plus large d'identités sexuelles, de genres et d'orientations, pousse à une remise en question continue des normes et à une évolution des pratiques. L'avenir du fétichisme dans le BDSM semble donc prometteur, avec une tendance vers une plus grande acceptation, une exploration plus profonde et une innovation continue. Il ne tient qu'à nous tous de continuer à faire évoluer les moeurs et la perception de nos pratiques, dans le "bon" sens.
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Par : le 01/05/24
La sonnette retentit dans l’entrée, je sursaute. Mon Maître s’interromps un instant, reprends quelques lents vas et viens dans ma bouche comme pour savourer encore un peu la sensation puis se retire et se rhabille. « Notre invité est arrivé ! » Sa voix est enjouée. « Je veux que tu termines ce que tu as à faire ici. Tu es toujours interdite d’accès au salon. Je te ferais venir quand je le déciderai. Quand tout sera prêt dans la cuisine, tu iras te doucher avec soin, tu mettras la tenue que j’ai choisie pour toi et tu patienteras à genoux dans l’entrée. C’est bien compris ?  Oui Mons… Maître ! Toutes mes excuses ! » J’ai encore failli l’appeler « Monsieur » ! Mon cœur bas la chamade et je n’ose plus lever le regard vers lui. « Je vais mettre ça sur le compte de la nervosité. File maintenant ! » Je risque un coup d’œil qui me confirme ce que me disais déjà le ton de sa voix : il est tout sourire. L’arrivée de notre invité semble le ravir au point de le rendre plus indulgent. Maître est déjà parti vers la porte d’entrée, je ne me fais pas prier pour galoper me cacher dans la salle de bain. Je referme la porte derrière moi et découvre la tenue que mon Maître a retenue pour cette soirée : ma robe noire moulante, celle qui dessine tous les contours de ma silhouette avant de l’abandonner à mi-cuisse et qui offre une perspective généreuse sur mes épaules et mon décolleté. Sur la robe, une paire de bas noirs autofixants avec un liseré de dentelles. Rien de plus, rien de moins. Au moment de me déshabiller, je prends conscience que le plug est toujours présent, délicieux intrus pour lequel je n’ai reçu aucune consigne. Le stress commence à sérieusement monter. Que dois-je faire ? Je l’enlève ? Je l’appelle pour lui demander ? Mais je ne peux pas le déranger pour ça… Je décide de prendre une grande inspiration et de reprendre le fil de ses consignes. Il ne m’a rien dit de spécifique vis-à-vis du plug. Donc il ne m’a pas autorisé à le retirer. Mais il m’a dit de me doucher avec soin… Le plus logique serait que je le retire le temps de me laver  et que je le remette en place. Oui, je vais faire ça. L’eau chaude qui s’écoule sur mon corps détends mes muscles et m’aide à reprendre un peu de contenance. J’essaie de me vider la tête au maximum et de me concentrer sur ma respiration pendant que je m’habille, me coiffe et me maquille à son goût. J’ai envie de trainer un peu dans la salle de bain pour retarder l’échéance, mais je sais que ce sera mal perçu par mon Maître alors je m’abstiens. Je dois faire bonne figure et me montrer digne de lui devant notre invité. Je sors de la salle de bain et m’en vais patienter dans l’entrée, à genoux. Ma robe est courte et mes jambes écartées dévoilent mon intimité qui déja se prépare. Mon ventre se serre, j’entends la voix de mon Maître et de notre invité qui discutent gaiement dans le salon. Ils semblent enthousiastes. La voix de l’autre homme me laisse supposer qu’il s’agit de quelqu’un de plutôt jeune, sans doute pas très éloigné de notre âge. Tant mieux ! Cela me rassure un peu. Maître sait que j’ai une appréhension à l’idée de rencontrer quelqu’un de plus âgé. Même s’il m’a bien prévenue qu’il attendait de moi que je puisse être baisée par absolument n’importe quel genre d’homme sur sa demande. Ce soir marquera le premier pas de mon éducation en ce sens… Maître ne me fait pas attendre très longtemps. Je sais que je dois conserver le regard vers le sol et je m’y oblige. J’aperçois tout juste la silhouette des mollets et des pieds de notre invité derrière ceux de mon Maître. Ne pas relever la tête ! « Oh elle est plus petite que je ne pensais ! Elle est mignonne. » Maître rit avec légèreté. « Haha c’est souvent trompeur les photos, c’est vrai. » Sa main se pose sur ma tête de chienne silencieuse et docile. Je savoure ce premier contact rassurant. Maître continue de parler de moi comme si je n’étais pas là : « C’est encore une jeune chienne, elle a beaucoup à apprendre, mais j’ai bon espoir qu’elle s’assagira avec le temps, l’éducation et l’expérience.  On est là pour ça ! La période de socialisation c’est primordial, plus tôt tu t’y prends, plus elle verra de mâles différents, et plus elle saura naturellement comment se comporter et sera sereine dans sa vie de chienne.  Exactement ! Je suis content que tu aies accepté d’être mon premier invité. J’ai envie que ça soit une bonne expérience. On va bien s’occuper d’elle. » J’assiste à leur dialogue en silence. Je suis malmenée par un flot d’émotions contradictoires. Me faire comparer à un chiot en période de sociabilisation me déstabilise profondément. J’ai l’impression de ne plus être humaine. Et en même temps, j’aime sentir cette main sur ma tête qui me rappelle que je suis sienne et qu’il est là pour moi. J’ai peur de ce que cette soirée me réserve, mais je me mentirais si je n’avouais pas aussi mon excitation. Excitation que mon corps ne sait cacher. Notre invité accompagne sa dernière phrase d’une caresse sur ma joue qui se termine sous mon menton, je frissonne. Je continue de regarder le sol. Maître ouvre un tiroir du meuble de l’entrée et en sort plusieurs objets que je ne vois pas. Un bandeau est passé sur mes yeux et noué derrière ma tête, coinçant une mèche de cheveux au passage. Je ne peux désormais plus voir à quoi ressemble notre invité ni ce qui m’attends. Paradoxalement, cela me rassure. Un sens en moins à gérer, c’est une quantité importante d’informations que mon mental n’aura pas le loisir d’analyser et de surexploiter. Il me semble que je me relâche un peu. Je sens ensuite que mon Maître me passe un collier autour du cou. C’est une sensation nouvelle. Je me sens tenue d’une manière que je n’avais jamais connu. Jusque-là, il n’avait jamais été question de collier entre nous, Maître considérant que la profondeur de la relation peut se mesurer autrement. Mais ça me fait quand même quelque chose. Je sens que l’on clipse quelque chose sur le collier puis une traction vers le haut m’intime de me relever. Je m’exécute. Je suis en laisse. Je suis vraiment en train d’être reléguée au rang de chienne…
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Par : le 10/03/13
Elle m'ouvre sa porte. La lumière est feutrée. Je dis bonjour ; elle ne répond pas. Elancée, 45 ans environ, masquée, vêtue de noir : ses seins semblant bien fermes avec des tétons roses et auréoles brunies sont entourés d'un caraco de latex, elle porte des gants jusqu'aux coudes, une culotte de cuir ouverte devant et derrière, son sexe est sans poil, et des bottes montantes en cuir à talons aiguilles jusqu'aux genoux avec des lacets. D'une voix sèche et rauque, elle me dit : "A partir de maintenant tu ne dis rien et tu fais tout ce que je te dis. Déshabille toi ici, laisse tes vêtements à terre, va dans les toilettes ici à gauche, prends la poire remplis là d'eau, mets la canule et lave toi l'intérieur au dessus des WC puis lave toi le cul, la bite et les couilles et fais ça vite, je n'aime pas les traînards". Elle s'éclipse, je me dévêts et laisse mes habits sur le parquet vernis. Une fois terminé, je reviens dans le hall ; nu comme un ver, elle revient et me met un masque occultant sur les yeux et un bâillon boule dans la bouche. Un mélange de peur de l'inconnu(e!), de curiosité, d'excitation et de désir m'envahit. Prenant ma main, elle me guide dans une pièce plus chaude et m'attache les poignets puis me les tire vers le haut pour me les attacher en l'air. "T'as intérêt à obéir sans grogner sinon tu vas goûter à ma cravache !". Je prend un coup de cravache léger sur les fesses (peut-être un test pour voir ma réaction). Je fais comme si rien n'était mais je suis de plus en plus excité. Elle me prend à pleine main mon membre mou et mes bourses, les tourne, les soupèse, les tord, les serre : "Elles sont pleines… intéressant", me lance-t-elle. Puis elle écarte mes jambes et les attaches aux chevilles. Je sens sa cravache me passer dessous par derrière qu'elle laisse glisser doucement des bourses jusqu'à mon anus plusieurs fois. Elle me tord les tétons, me les pince très fort, me les lèche, me les mordille et donne quelques coups de langue. L'effet est immédiat, ma verge commence à monter. C'est bon mais je ne lâche pas un gémissement de satisfaction. Puis elle me donne une fessée douce mais rapide, cela m'a semblé très long. Quand elle eut fini, cela brûlait et piquait mais surtout je ne bronchais pas. J'entends des roulettes qui s'avancent vers moi et une arête de meuble finit par me toucher les jambes. Je me retrouve les bras devant et elle me tire par la longe afin de m'allonger sur le ventre. Cette plateforme montait légèrement. A ma surprise, un trou béant au niveau de mon sexe me le laisse libre vers le bas et à hauteur de ma poitrine il y en a un aussi. Elle détache mes poignets pour les rattacher en bas me laissant les bras vers le bas sur chaque coté. Des pinces me prennent les tétons bien excités et je sens un poids vers le bas qui me les tire. J'entends des pas : mais il y a deux personnes, l'une d'un pas mesuré, l'autre d'un pas hésitant. Je prends peur car ce n'était pas prévu que d'autres personnes seraient là. Sous moi, je sentis sa main gantée enduire d'huile mon sexe et elle commença un va et vient menu puis plus ample au fur et à mesure que mon membre se durcissait. Elle s'arrête et reprend mais cette main n'est pas la même, sa main gauche peut-être ou alors… celle de quelqu'un d'autre ? Pendant qu'elle entretenait mon érection avec ce va et vient lent mais ferme, je sentis un doigt enduire mon anus d'un gel. Surpris mais ne lâchant toujours rien, le doigt entre tout doucement et pas très profond. Il tourne à gauche et à droite plusieurs fois. Elle met encore du gel à l'intérieur mais avec deux doigts cette fois, puis un objet, probablement un petit gode. Il me ramone bien et de plus en plus loin. Je retiens mes envies de gémir. Un gode plus gros écarte encore plus mon sphincter mais je sens un corps derrière ce gode, puis des mains se posent sur mes hanches. Et commence une pénétration douce, de plus en plus profonde. Le gode ceinture est courbé vers le bas, ce qui me masse ma prostate. Au début j'ai eu un peu mal mais mon envie est telle que je finis par m'ouvrir largement et j'essaie de retenir mon excitation. Un puis plusieurs gémissement de bonheur que je lâche me trahit. "Tu as gémit, tu seras donc puni !". Elle me sodomise alors avec un gode plus large et me claque mes fesses. "Tu aimes ça hein ? Alors prends en partout ! Quelque chose en cuir me soulève le menton et une vraie bite décalottée se présente sur mes lèvres et me force à la sucer. Elle va et vient dans ma bouche de plus en plus vite et je la sens grossir et grandir à un point où mes lèvres me font mal et son gland tape dans le fond de ma gorge tellement elle était énorme et longue. J'ai eu peur de vomir ou de m'étouffer. Je sens le souffle de cet homme sur ma tête et ses bourses bien gonflées qui me frappent le menton. Une voix féminine dit "Je ne veux pas que tu éjacules encore, fais attention à toi". Mais à qui disait-elle cela, car une main continuait à me masturber dessous. "Tu jutes, me dit-on ?". En effet, mon excitation est à son comble et je lâche quelques filets prostatiques. "Tu seras puni encore alors, tu ne dois pas lâcher une seule goutte sans mon ordre !" Les poids sous mes tétons me font mal à présent. Je ne sens plus le pieu qui ramone mon cul. Sur l'ordre de l'autre maîtresse, l'homme se retire de ma bouche. C'est alors le sexe de ma maîtresse qui se présente maintenant et elle me dit de la lécher partout m'offrant son sexe puis son petit trou en alternant l'un puis l'autre. Elle m'ordonne de rentrer ma langue profondément dans sa chatte et dans son cul, je la sens vibrer, elle gémit, puis crie de plus en plus fort et lâche un jet dans ma bouche et sur ma figure : Ce n'est pas de l'urine car c'est sucré et douceâtre, elle doit être une de ces femmes fontaine. Je n'en ai jamais connu. Maintenant, c'est une paire de fesses qui se présente à ma bouche, Maîtresse m'ordonne de lécher ce cul. Mais le bout de ma langue rencontre deux belles bourses qui se ballottent. Je devine un va et vient et un puis plusieurs cris envahissent la pièce; un orgasme est en cours qui dure au moins 5 minutes pendant que je lèche ce cul de mec qui s'ouvrait d'ailleurs un peu avec des contractions saccadées. Puis sa bite revient dans ma bouche, je la suce goulûment car je prends un réel plaisir à le faire à cet inconnu qui n'est qu'un esclave comme moi ! Sa maîtresse dit :"Quand je te l'ordonnerais, tu lui déchargeras tout dans la bouche et la figure !". Pourvu que je n'ai pas à l'avaler ! Je sens un gode vibrant et courbé qui entre en moi et me masse la prostate pendant qu'une main effectue un va et vient sur ma queue sous cette table de torture. Le milking qu'elle me fait ne tarde pas à faire son effet. Je sens un orgasme prostatique venir lentement. Maîtresse doit ressentir que ma prostate gonfle et la maîtresse de l'autre doit ressentir que ma queue se gonfle aussi. Alors que j'entends le claquement d'une cravache, mon inconnu s'enfonce loin dans ma gorge à chaque coup. Mais alors il y a quelqu'un d'autre en plus. Une bouche me suce à présent tout en me masturbant : Est-ce une femme ou un homme ? Ma maîtresse me lance : "Tourne ta langue autour de son sexe !" Je m'exécute pendant qu'il continue de m'envahir la bouche avec son membre énorme. Sa maîtresse lui jette : "Remplis lui la bouche de ton foutre maintenant, dès que ton jus sort, arrête le va et vient mais reste en bouche puis sors ensuite pour lui gicler sur sa face d'esclave". Je me disais qu'il fallait qu'il en ait beaucoup de sperme pour faire les deux, alors je me rassurais en disant que j'aurai tout dans la bouche mais que je pourrai cracher ensuite. Rêve toujours, maîtresse m'ordonne de tout avaler sinon j'aurai une punition à la hauteur de mon affront. Je gémis de plus en plus souvent car j'aime ça. Soudain, je sentis une crème onctueuse et brûlante envahir ma bouche puis ma gorge. J'ai eu un haut le coeur qui me forçat à avaler pour ne pas m'étouffer combien il y en avait de sa bonne semence sucrée-salée. Puis un, deux, 5, 6 jets m'aspergeaient le visage. Il en avait tellement que je sentis le liquide glisser sur ma bouche: je ne pus m'empêchait d'attraper avec ma langue ce qui coulait devant ma bouche. Quelqu'un lapa la semence qui restait sur mon visage, je pense que c'était lui. Je découvrais que j'aimais cela et je m'en délectais. Mais je sentais de plus en plus mon orgasme montait en moi avec cette bouche qui me suçait et cette main qui me branlait. Celui ou celle qui s'occupait de moi a du ressentir que je venais car il arrêta nette de me sucer et me masturba lentement de haut en bas à deux mains, glissant aisément enduit d'huile sur ma queue bien tendue et décalottée ; et mon jus commença à sortir en filet puis gouttes, puis en flux de plus en plus épais et de plus en plus volumineux. Je n'ai pu m'empêcher de lâcher des gémissements de libération. Le gode en moi parti pour être remplacé par un autre plus petit. Je sentis alors un liquide chaud entrer dans mes entrailles qui me fit jouir, comment est-ce possible? Je suppose que c'était mon propre sperme inséminé par seringue, mais comment le savoir? Ma maîtresse me détacha, me releva, me donna un coup de cravache sur les fesses et me tira par la laisse en dehors de la pièce en me disant "Je t'ai bien dressé aujourd'hui mais ton initiation commence à peine, Tu es discipliné mais tu beaucoup à apprendre encore. D'autres expériences plus hard encore t'attendent, tu me plait comme esclave, tu reviendras lorsque j'aurai envie de toi". J'osais lui répondre seulement : "Merci Maîtresse… pour tout." J'étais tout groggy, les jambes tremblantes de plaisir, j'avais tellement joui même en suçant et avec toute cette semence chaude et épaisse. Quand elle m'enleva mon masque, j'ai pu apercevoir par la porte entrebâillée, quelques accessoires et mobilier de donjon avec une jeune esclave : j'ai tout de suite supposé que c'était elle qui s'occupait de moi en dessous. En m'habillant, je jouissais encore du cul et de la prostate, je sentais couler lentement entre mes jambes un liquide poisseux. Je m'essuyais dessous et ma figure : je sentais cette odeur de sperme dans ma bouche qui me donnait une certaine fierté, puis je franchis la sortie en descendant lentement l'escalier de cet immeuble ancien et bourgeois, comme si j'attendais un mot d'elle pour revenir, heureux d'avoir satisfait ma maîtresse et d'avoir eu ma 1ère expérience qui m'avait tant apporté de jouissances, d'orgasmes et de bonheur. Je voyais le sexe d'une autre façon à présent et j'essayais de m'imaginer ce qu'elle me ferait découvrir la prochaine fois. Je fantasmais sur plusieurs hommes qui m'inonderaient de sperme chaud, crémeux et onctueux dont je me délecterais encore et encore, sur plein de godes et de bites chaudes qui me dilateraient entièrement et m'inonderaient le cul de cette semence dont je suis tant assoiffé à présent, des lèvres et de l'anus de ma maîtresse pour la faire vibrer, pour qu'elle se déverse sur moi comme une fontaine, que j'avale tout son nectar jusqu'à la moindre goûte. J'ai eu un frisson de désir rien que de penser à tout ça. J'aurai voulu recommencer encore et encore. Peut-être un jour me gardera-t-elle encore plus que ces deux heures. Je suis prêt à m'épuiser pour elle jusqu'à l'épuisement total et même pendant mon sommeil je voudrais que l'on abuse encore de moi. J'avais découvert une autre forme de satisfaction, de bonheur, d'équilibre, de sérénité ! .
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Par : le 12/06/13
! Comme chaque année, le réseau ***LIEN COMMERCIAL EN ATTENTE DE VALIDATION PAR L'ADMIN = lien vers bdsm.fr demandé : Lire https://www.bdsm.fr/regles-promo *** organise sur une propriété privée isolée des regards des week-ends de rencontre qui sont 100% gratuits. (Les thèmes sont BDSM ou ABDL ou Fessée ou shibari ou …..) Les 8 et 9 juin 2013, la thématique était ABDL et fessée sur la petite propriété camarguaise. Si le vendredi soir la météo était clémente, le week-end fut dès plus humide ! La pluie a contraint les membres à se replier dans la maison mais est-ce la promiscuité ou la motivation des membres, le moins que l’on puisse dire c’est que l’ambiance fut chaude ! ! ! Les nurses ont pu changer les ABDL mais également tanner les fessiers des plus espiègles sous le regard inquiet des nouveaux. Que l’on se rassure, cette inquiétude n’a pas durée et pour cause, avec autant de fous furieux, la folie devient contagieuse ! Les plus timides se sont donc aventurés à murmurer « j’aimerai bien essayer pour voir ». Les fous ! ! ! Il y eu donc des initiations à la fessée et des initiations à la canne anglaise pour les plus téméraires ce qui a généré des vocations y compris pour une nurse qui a trouvé cela très plaisant. Nous en déduisons qu’il y a de fortes chances qu’elle récidive lors des prochaines rencontres. Après les discussions, apéro, repas, un spectacle de marionnettes humoristiques, une dictée de masochiste humoristique, les changes, un atelier body paint et même un défilé de mode, les sens se sont enflammés pour générer des idées sadiques. UN GANG BANG FESSEE ( sans sexe) Le Maître de soumise Kioki-san, également connue sous bébé Kio, avait décidé de lui offrir une monstrueuse fessée plaisir pour satisfaire les plaisirs masochiste de cette soumise dès plus gourmande. Les fesseurs et les nurses et même les soumis et soumises se sont donc invertis pour satisfaire la grande gourmande de fessée. Elle fut fessée quasiment une heure non stop ! Le Maître de Kioki-san a fait « l’ouverture » de ce gang bang fessée avant de passer la main aux personnes désireuses de participer à cet évènement rare. Vers la fin de l’heure, l’a sentant prête à jouir (au sens propre du mot) le Maître de TSM a repris la main pour la dernière ligne droite la conduisant à la jouissance. Si l’entrejambe de cette soumise était mouillé, je peux vous affirmer que le front des fesseurs et fesseuses l’était également pour cause de transpiration ! Du vendredi soir au dimanche soir, les fesses rouges ont été talquées et mises à l’abri sous d’épaisses couches voir même sous des grenouillères, tout cela dans une ambiance cordiale où chacun a pu participer à ce qui le séduisait. Les trois prochains week-ends auront pour thème : Un week-end Ecole du BDSM (rencontre entre expérimentés et débutants) Un week-end SM pur avec un artiste du fouet Un week-end toutes activités confondues RAPPEL : Les soirées puis les fessestory puis les week-ends sont gratuits pour les membres du réseau TSM        
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Par : le 05/08/13
(Petite nouvelle sans prétention écrite à la va-vite, je corrigerai les fautes et la syntaxe plus tard, je suis fatigué asteure) C'était un jour de milieu de semaine, un jeudi je crois bien. Ce jour qui précédait la fin de semaine, qui annonçait un vendredi détendu pour pas mal de mes connaissances et un week-end de beuverie et de fête. L'automne s'était présenté, accompagné d'un petit vent discret. J'attendais à la lisière d'une forêt à côté de la frontière, sur le petit parking d'un bar. J'habitais une ville qui avait la particularité de compter quelques espaces verts et un accès à des forêts; ainsi qu'une situation géographique près de la Germanie, pays du latex et du fétichisme en général selon les stéréotypes en vigueur. Oui, j'attendais. Qui? Mystère... Au fond tout ce que je savais d'Elle c'est que c'était une fille, ou plutôt une jeune femme avec qui j'échangeai nos points de vue et nos désirs. Des points de vue sur les relations entre une Dominatrice et son soumis, des désirs charnels et psychologiques, des envies d'explorer de nouveaux horizons. Et vu que nous nous sommes rencontrés sur un forum consacré aux déviances, je suppose qu'Elle est au moins en grande partie sincère. Elle m'avait confié qu'elle ne savait pas trop si elle se sentait soumise ou Dominatrice, mais qu'elle adorait tout le côté vestimentaire de ce petit monde. Elle aimait particulièrement les corsets en vynil et le port du latex, malheureusement les occasions d'en porter était bien rares. Elle me confiait aussi qu'elle se sentait plus féminine, ses courbes étant mises en valeur avec une certaine classe. Personnellement, je ne connaissais pas grand chose, les possibilités de constater et de rencontrer d'autres amateurs fétichistes étant proche du vide absolu dans mon bout de terre. Je devais la rencontrer aujourd'hui, sur le parking de la forêt. Par sécurité nous avons décidé de nous croiser dans un lieu dit "public". Après tout elle n'était pas sensée me connaître. La sécurité avant tout. Ainsi je l'attendais, alors que le soleil entamait sa retraite. Une quinzaine de minutes avaient suivi mon arrivée. Puis je vis un petit roadster rouge entrer sur le petit parking, avec une jeune femme à la chevelure châtain-cuivrée, légèrement bouclée, mi longue. Ca lui donnait un petit côté dryade et princesse. Elle descendit de son automobile et me sourit. En effet , j'avais précisé que je viendrai avec un puissant destrier de fer des temps modernes; c'est ainsi que je désignais ma motocyclette. Avec mon cuir et mon casque noir, seul sur le parking, elle ne pouvait pas me rater. Elle avait la démarche assurée, de celles qui savaient où elles allaient, et portait une petite robe de couleur bordeau et des talons aiguilles de la même couleur. J'aimais le contraste qu'offrait ses vêtements et sa chevelure par rapport à son teint et sa peau pâle. Elle me rappelait une collègue à qui j'avais proposé un jour un rendez-vous et dont la réponse ne vint jamais... Soudain, je réalisais qu'il s'agissait de la même personne, la même grâce, le même air sûr et dominateur. Elle s'approcha de moi et me salua avec un petit sourire: "Alors petit mâle, on a perdu sa langue? Ou alors tu es encore plus idiot que d'habitude?" Je bafouillais quelques mots, comme un prêtre surpris dans une boutique érotique se justifiant. Voyant ma gêne et ma surprise, elle m'ordonna de la suivre dans le petit bar. Elle commanda un café noir pour elle et un jus de fruits pour moi et m'ordonna de régler d'avance la petite adition. L'établissement était presque vide, deux groupes de touristes Néerlandais et Suisses dégustaient quelques boissons et sandwiches. Nous nous étions installés dans un petit coin de la salle en forme de "L", avec un mur derrière moi. J'osais enfin lui parler et exprimer ma surprise. Sa réponse était accompagné d'un petit rire: "Mais tu crois que je ne t'ai pas percé à jour? Ta façon d'écrire tes messages, certaines descriptions... Tu es bien un mâle comme les autres, imbécile et incapable de produire la moindre once de subtilité et de raffinement! J'avais envie de voir si tu étais aussi pathétique qu'au travail. J'espérais qu'il y aurait quelque chose à récupérer...". Sur ces dernier mot le patron du bar apporta les boissons et s'en alla reprendre le cours de son match de football. Elle me fixait d'un air qui oscillait entre la déception et l'irritation. Je réussi enfin à aligner quelques mots: "Mais Elaine, je ne t'ai rien fait de mal, si c'est pour l'invitation, je voulais juste mieux te connaître." A peine j'eu fini ma phrase qu'elle me gifla. D'un petit mouvement sec et énergique. Curieusement la présence des touristes ou du patron du bar n'était pas ma priorité, j'avais surtout honte d'avoir eu la prétention de m'imaginer tout les deux marchant main dans la main. Oui je l'aimais, je voulais vivre pour elle, me consacrer à Son bonheur. Je désirais me consacrer à Son être tout entier. Mais au fond qu'avais-je à lui offrir? Si peu en réalité... Elle reprit la parole dans ces termes: "Tu voulais surtout me baiser, comme toutes les paires de couilles que je croise. Même si tu crois que être sincère dans tes sentiments, tu n'es qu'un homme, tu ne penses qu'avec ton petit bout de chair d'entre les jambes. Je veux maintenant voir jusqu'à où tu serais prêt à aller pour moi. Ta gentillesse et ta bonne volonté ne suffisent pas, et tu n'es certainement pas en mesure de m'offrir une vie de rêve! Mais je te laisse une chance de me prouver que je ne perds pas entièrement mon temps ici. Et surtout ne m'appelle plus par mon nom, je te l'interdis. Et sache que tu ne me baiseras jamais, c'est compris?" J'étais au bord des larmes, mais j'avais perdu tout fierté. Je ne pouvais que dire oui. Les yeux baissés devant Celle dont je n'avais plus le droit de prononcer le prénom. Je devais me soumettre à Elle. Lui montrer qu'elle était ma priorité, je me devais de satisfaire Ses moindres caprices. Elle se leva, et je m'apprêtais à la suivre. Elle me regarda d'un air fâché, rapprocha son visage du mien, et cracha sa désapprobation: "qui t'a dit de me suivre? Tu vas m'attendre quelques minutes et me rejoindre plus loin dans la forêt sur le banc." Elle désignait un petit endroit à deux cents mètres environ, il y avait effectivement une petite table en bois avec deux bancs. Le chemin était goudronné pour permettre le passage de certains véhicules, ce qui me rassurait par rapport aux talons d'Elaine. Elle me détestait peut être, mais je ne supporterai pas qu'il Lui arrive du mal. Je la rejoignis cinq minutes après. Je commençais à m'asseoir, mais Elle se leva brusquement et me gifla de nouveau. "Tu te mets à genoux! Tu voulais apprendre à me connaître? Et tu voulais rencontrer une Dominatrice? Et bien tu es servi! Mais je veux être sûre de ton engagement." Elle prit une petite pause alors que je m'agenouillais, les yeux baissés, et me souleva le menton de sa main. Elle reprit alors: "Veux-tu sincèrement devenir mon soumis et me prouver que tes sentiments sont un peu plus que le fruit pourri du travail de tes hormones? Réfléchis bien, car je te le rappelle, tu ne me possèderas pas, et je serai exigeante. Tu m'appartiendras. Si tu acceptes, dis-moi oui, et jure-moi d'être toujours sincère et de me traiter comme il se doit." Je sortis un petit "oui", et elle ajouta: "oui qui?" "Oui Madame! Oui je veux me soumettre à Vous, et Vous prouver la sincérité de mes sentiments!". Elaine, ou plutôt Dame Elaine, prit un air satisfait et m'adressa à nouveau la parole tout en se déchaussant. "Tu pourras m'appeler Maîtresse aussi. Ca me plait bien. Pour être sûr que tu as bien compris quelles sont nos places l'un envers l'autre, tu vas embrasser mes pieds. Simple tâche, si tu tiens vraiment à moi". J'embrassai donc ses pieds comme si c'était les choses les plus précieuses. En fait ça l'était effectivement, c'était les pieds de Dame Elaine, et les embrasser était la preuve de ma soumission. A ce moment-là j'embrassai et léchai ses pieds avec une grande passion. Elle me repoussa doucement avec l'un de ses pieds, et dit: "c'est bien, il y a peut être quelque chose à faire avec toi. Tu es désormais mon soumis, nous parlerons de notre contrat de Dominatrice et de soumis ce soir, je t'enverrai un message. Et je t'interdis de te masturber, je ne suis pas là pour te servir de fantasme sexuel après tout." Sur ces mots elle se leva et passa doucement sa main dans mes cheveux. Dame Elaine me parla avec une douceur qui contrastait avec le ton d'avant: "Je ferai de toi mon esclave docile, tu seras à moi, uniquement à moi. Et je ne te laisserai jamais partir."
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Par : le 13/08/13
Plaisirs des sens que de se sentir sous l emprise d un esprit plus fort que le sien. Vous le sentez , aucune échappatoire possible . Et bien qu essayant de résister en vain, votre lutte, perdue d avance vous le savez, vous pousse vers de nouveaux horizons , de nouveaux espoirs. Il y a longtemps que vous attendiez cela , vous complaisant dans de furtives rencontres, de celles ou l on exige finalement que peu de vous, juste ce dont vous voulez bien montrer, donner. Mais votre vraie personnalité se trouve enfouie, au plus profond de votre être intérieur et ne demande qu à se libérer.... Enfin !! Cette libération , vous le savez , ne se fera pas sans mal car il vous faudra écarter de votre esprit vos peurs. De celles que l on finit par croire qu elles se sont effacées dans l oubli dans lequel on les y avait plongé. Ce retour à la réalité vous l appréhendez tant l afflux d adrénaline vous summerge. Mais ce qui aurait été impossible de réaliser seule, vous pouvez, sous la contrainte exercée , vous abandonner totalement, vous laissant guider, diriger afin de ressortir au grand jour tous ces secrets souvent inavouables . Votre désir si bien masqué n est en fait que la recherche d une sensation d appartenance totale, dans laquelle , plus nue que nue vous vous abandonnerez sans retenue aucune désormais aux plaisirs les plus subtils qui en découleront. Ma domination sur vous finira par s imposer d elle même tant votre désir d appartenance est fort. Je su réveiller en vous, de par mon esprit fort votre besoin de vous libérer de vos carcans jusqu ici si bien cachés et qui ne demandent qu à se donner-libérer telle une offrande envers celui qui en aura découvert leur cachette. Car de pouvoir jouir de vôtre moi profond, cela ne pouvait que se mériter.
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Par : le 17/09/13
Midi sonne sur l’horloge numérique. Le Smartphone vibre par intermittence, mais n’émet aucun son, l’écran diffuse une pale lumière bleuté. Il est posé sur la table de nuit, mais il n’y a personne dans la pièce. Il continue de vibrer, comme un message SOS répété sans cesse, sans que personne ne reçoive le signal de détresse. Midi, c’est également l’heure du dernier repas de Jean. Midi de la veille. Pourtant il meurt de faim, son ventre cri famine, son estomac se tord dans tous les sens, à l’agonie. Il mangerait bien, mais il n’en a pas le droit. C’est sa punition. Sur le coup, il pensait que ça ne le dérangerai pas, trop fière pour admettre qu’il est comme tous les hommes, et qu’un homme a besoin de manger. 4 repas par jours. Aujourd’hui, alors qu’il n’a rien avalé depuis 24h, il regrette amèrement, et surtout, il ne fait plus le malin. Il repense avec mélancolie aux événements de la veille Il était chez sa Maîtresse depuis quelques heures, et tout se passait bien. Il était heureux de la rencontrer pour la première fois, et de pouvoir passer du temps avec elle, à la servir et à l’honorer. La rencontre avec sa Maîtresse avait été un moment intense pour lui. Avant d’arriver chez elle, il angoissait complètement, se demandant comment elle allait le traiter, et ce qu’elle attendrait de lui. Mais Maîtresse Kiala s’était révélée être douce et aimable, bien que autoritaire et ferme. Il avait reçu l’ordre de se mettre à quatre pattes, puis de sonner à la porte d’entrée, ce qu’il avait fait sans se poser de question. Il avait gardé la tête baissée lorsque la porte s’était ouverte devant lui, laissant apparaître les pieds de sa Maîtresse dans de hautes chaussures à talon noirs. Ouverte sur le devant, il voyait une jolie pédicure rouge qui lui donnait déjà l’eau à la bouche. Elle s’était mise sur le côté et avait annoncé d’une douce voix « entre mon petit chien ». Il est midi, Jean attends désespérément la levée de sa punition. Il est nu, sur le carrelage froid de la salle de bain, plongée dans le noir depuis quelques heures déjà, sans aucun repère. La folie s’approche pernicieusement de lui, prête à lui sauter dessus à la moindre faiblesse. Il a faim, il a soif. Maîtresse Kiala lui a interdit de manger et de boire, à par ses propres déjections. Alors, pendant que midi sonne, Jean accepte l’humiliation ultime, décision qu’il refusait de prendre, mais au bord de l’aliénation, il se rend à l’évidence, il n’a pas le choix. Il se relève, doucement, dans cette obscurité totale, et s’accroupie par terre. Là, il se laisse aller, il chie sur le sol froid. Pendant qu’un étron lui dilate l’anus, son urine, chaude, lui coule sur les jambes. Cette bestialité lui plait, comme un retour aux origines, mais les odeurs lui gâchent le plaisir. Il doit respire par la bouche, pour ne pas sentir cette puanteur qui le dérange. Face à face avec son destin, Jean prend un temps, le temps de ravaler sa fierté. Il se penche au-dessus de sa merde, en prend un petite du bout des doigts, et la porte lentement à ses lèvres. Il l’aval instantanément, puis il recommence avec une autre petite crotte moulé par ses fesses. L’odeur est nauséabonde, mais sa merde n’a pas vraiment un mauvais gout. Ces deux morceaux ne suffisent pas à le rassasier, alors, mue par un nouvel instinct animal, il attrape son paquet de merde à pleine main, ce contact chaud et cette texture lui plait, l’excite même, et, plutôt que de l’avaler, il se l’étale sur le corps, sur les tétons, sur le ventre, puis sur son sexe qui durcie de plus en plus, et enfin sur ses couilles. Il se recouvre de merde et prend du plaisir à se caresser dans sa crasse la plus totale et à lécher ses doigts pleins de merde. Puis Jean revient à la réalité, et prend conscience de sa déchéance. Dégoûté de lui-même, misérable, lamentable, il s’allonge sur le sol recouvert de sa propre merde, qui le répugne à cet instant. Il est midi passé. Jean est en proie à d’impensables sentiments, de honte, d’humiliation, de dégoût, et la faim le taraude toujours autant. Et c’est à cet instant, que la porte s’ouvre. La lumière du couloir l’éblouie, il cligne des yeux, puis distingue dans l’encadrement de la porte, la silhouette de sa Maîtresse. Il essaye de voir ses traits, et remarque qu’elle arbore un léger sourire. Un sourire plein de malice, de satisfaction… et il comprend. Il comprend que sa Maîtresse avait attendu de lui cette débauche. Il comprend que sa réelle punition était non pas la faim, mais l’auto humiliation. Puis il voit l’objet de cette infâme punition. Elle tenait dans les mains ce jouet, énorme, démesuré. Il comprit autre chose à ce moment. Il n’y avait pas d’échappatoire. Cette grosse bite en plastique informe, qu’il avait refusé de se prendre dans le cul la veille, il n’aurait pas le loisir de refuser une seconde fois. Il est midi passé, et, résigné, humilié, il baisse la tête devant sa Maîtresse. Il se soumettait entièrement à elle.
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Par : le 20/09/13
Je passerai les circonstances dans lesquelles nous nous connûmes. Notre histoire :  Elle avait 35 ans, moi 25, et j'ai tout de suite été subjugué par sa beauté hautaine, ses manières de reine et sa féminité exacerbée. Tout de suite nous avons parlé de nos envies. Il s'est trouvé qu'elles concordaient parfaitement. De mon souvenir, je me suis toujours imaginé servir une personne impérieuse et dure, subir des humiliations et châtiments corporels, même ceux que je n'aurais pas d'emblée imaginés. La maturation de ses désirs avait pris plus de temps, mais elle me confiait ses rêves de perversion et de cruauté sur ce qu'elle appelait un "esclave total". C'est ce que je suis devenu. Elle était blonde, grande, élancée, féminine de par ses activités de "working woman" et de par ses coquetteries personnelles. Je ne l'ai jamais vue sans jupe ni talons. Mais l'essentiel n'était pas là. Il était dans sa cérébralité, son raffinement, ses envies particulières qui à mon détriment se sont très vite matérialisées. Moi-même bel homme, j'avais souvent été sollicité par le beau sexe, mais elle avait très vite compris que les tourments qui m'habitaient, qui me faisaient chaque nuit rêver de vivre aux pieds d'un être supérieur, me rendraient d'une absolue fidélité, m'engageraient dans une soumission de plus en plus complète. Nous nous sommes fréquentés épisodiquement, et ces rencontres nous ont permis d'affermir nos désirs, et de déterminer quelle vie serait la nôtre une fois que nous aurions emménagé ensemble. Cela fut fait assez vite, et comme il avait été décidé, un contrat écrit a scellé nos destinées. Elle aurait désormais tous les droits, et moi aucun. Il fallut concilier les vies professionnelles, sociales et privées. Ce ne fut pas toujours chose aisée mais nous y parvînmes. Autoritaire dans tous les domaines, de cette autorité froide qui rayonnait de ses yeux de princesse baltique, c'est bien entendu lorsque nous étions seuls, dans le cadre strictement privé, que sa nature pouvait le mieux s'exprimer. Elle se constituait un corpus doctrinal en lisant des livres ayant trait à la gynarchie, et ces idées rencontraient en elle quelques correspondances secrètes. Sans qu'elle le sache au moment de sa rédaction, le contrat qui me liait à elle comprenait dans sa teneur l'essentiel de la théorie de la suprématie féminine. Le ton d'abord changea, devint plus sec, plus cassant, de ces tons auxquels on obéit, qui ne supportent pas le "non". J'appris assez vite à bannir ce mot de mon vocabulaire. J'y étais disposé, mais il est parfois des inclinations qui se heurtent de front aux contingences de la vie quotidienne. La nécessité de les surmonter explique que le début très dur, de l'ordre de ce que d'aucuns appellent "dressage", que beaucoup fantasment et que j'ai vécu, littéralement, dans ma chair et dans mon esprit.        
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Par : le 18/10/13
Il est plaisant de lire certains récits ou de rares Maîtres osent écrire et dire les sentiments qu'ils éprouvent pour leur Soumise, cela est rare et précieux, et cela ravi mon coeur. Ce n'est pas un signe de faiblesse non du tout, signe d'appartenance sincère, de complicité, de découverte, de plaisir, de désir, de sourire, de cris, de larmes, de peurs, de pleurs, d'humiliation, de mots, de maux, de crainte, de dépassement de soi, d'émoi, de bonheur, d'écoute, de connivence, de RESPECT, d'attachement. Quoi de plus beau qu'un regard posé sur soi, qu'une voix qui écoute, qui rassure, qui apaise, qui donne envie de se dépasser, qui donne envie de lui donner plus encore. La voix à laquelle, on obéit parce qu'on aura choisi celui qui sera 'sien' et à qui on pourra donner ce Titre tant galvaudé !! Aucun voyeurisme, aucun exhibitionnisme, aucun étalage, simplement la sincérite entre deux adultes consentants : Maître et Soumise, cela se respecte et il ne faut pas être jaloux ou envieux du bonheur des gens. Savoir que tout ou tard tout arrive à qui sait attendre, à qui sait etre patient, à qui sait etre sincère, à qui sait prendre le temps de découvrir la personne, de l'écouter, de l'entendre ce qui n'est pas la même chose, de l'aider à dépasser ses peurs, et tabous si il y a. Comprendre avant d'EXIGER, savoir apprivoiser celle qui s'abandonnera à lui avec la confiance, le respect, qui lui offrira sa soumission, qui lui fera don de son coeur, de son âme, de son corps, qu'il soit digne de ce don merveilleux. Chaque personne est différente, selon son enfance, son vécu, ses blessures diverses, son éducation, sa vie privée, ses épreuves, etc Toute personne a droit au bonheur, au respect ici ou ailleurs. Nul n'a le droit de juger !! Bonne chance à chacun (e) d'entre vous, que vous trouviez l'élu (e), que certaines jolies rencontres et histoires durent et perdurent. Que certaines éclosent peut être, je vous le souhaite. Merci à une amie soumise qui se reconnaitra avec qui je converse depuis quelque mois sans faux semblants, son amitié SINCERE, son (votre) soutien m'est précieux. Que la belle histoire que vous écrivez à deux, depuis un an et plus, dure et perdure, cela ravi le coeur.
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Par : le 18/10/13
Providence, évidence Il faut toujours espérer en la providence !! Un jour, il m'a écrit un long mail suite à mon annonce et ma recherche, se dévoilant un peu, il a attiré mon attention, je ne lui ai pas répondu tout de suite. J'ai été 'séduite' par certains mots qui étaient ma recherche, sans trop y croire, déçue quelque fois par le passé comme certaines ici. J'apprécie les mots sincères, les paroles de miel que nenni pour moi. Il y a l'homme qui possède les mots et puis il y a le baratineur !! Les mots ne sont que des mots, les actes comptent !! Des mails échangés entre nous, je lui ai fait part de mes peurs, craintes, de certains tabous (bribes de mes blessures enfantines), mon coté pudique. Mais ce qui importe en fait, c'est le dialogue, l'écoute, la sincérité n'est ce pas. Pour se faire, je lui ai parle de moi sans faux semblants, de mes attentes, expériences, pratiques, lui dire que les marques n'étaient pas un souci pour moi. Lui faire part de mes 'désirs cachés', cela permet de se libérer, d'avancer, de faire fi de certaines peurs, et de comprendre pourquoi et de tout faire pour y arriver, même si cela demande du temps ou des années, qu'importe le temps. Certains font des annonces et sont peu disponible pour différentes raisons, travail, vie de famille, sport, convenances personnelles, planning à gérer, x et y motifs. Est ce qu'ils auront du temps à consacrer à leur soumise, si il y a une !! Un suivi, c'est entretenir la flamme, l'alimenter de diverses façons, texto, coup de fil, mail, message, passage sur le site suivant les disponibilités, savoir qu'on pense à lui (elle). Se rencontrer quand on le peut et l'a décidé, c'est entendre une voix au téléphone, découvrir le timbre de sa voix, cela rapproche un peu et l'on ressent beaucoup dans une voix. On prends patiente, on attends. Dire sur soi, écrire et puis, ne rien voir venir, espérer peut être. Ecrire ce que l'on pense, sans faire de reproche, ni autre. Comment savoir si la personne nous apprécie telle qu'on est ... La beauté est suggestive, la critique est facile, l'art difficile ! Belle par rapport à qui et à quoi, sur quel critère Quand on apprécie une personne, on l'apprécie comme elle est, c'est elle en son entier et pas une partie d'elle même. Le regard est très important, il est la base de beaucoup pour la suite à donner parfois, simple séance, ou relation suivie, je préfère la seconde, je ne suis pas un objet qu'on utilise et jette après consommation, 'essayer' et ne pas convenir, j'aime autant qu'on me le dise tout de suite, mais comment savoir si cela se passera bien sans se voir, je ne vais pas voir x personne pour trouver le bon. Combien de soumise se sont faites avoir et se ferons encore avoir peut être, si la personne en face n'est pas sincère, si elle joue !! Tôt ou tard tout se découvre, le masque tombe !! Une séance par ci, une par là et puis s'en va, voir ailleurs une autre soumise A dire de soi, cela porte "préjudice". Je crois que c'est le silence qui porte préjudice et qui corrode à jamais tout espoir de relation. Plus l'autre se dit, plus il accepte de mettre à nu ses pensées, son esprit, ses peurs, ses fantasmes, ou désir, plus la relation peut être profonde, dense, solide. On ne peut partager avec un masque ou une carapace. C'est pourquoi, je me suis dévoilée à vous. L'écrit permet de dire des choses que l'oral rend difficile. Une soumise se donne, non pour avoir une récompense, donner parce qu'elle se sent bien avec la personne, parce qu'elle est confiante, parce que son désir est de progresser, de se dépasser, de s'oublier pour ne penser qu'à lui, son plaisir à elle, est son plaisir à lui, voila comment je vois la relation de soumise à Maitre Les sentiments forts et partagés, que ne ferait on pas pour son Maitre si la confiance est là ; les tabous, les peurs, les craintes, tout cela n'est plus avec lui à nos cotés. Notre relation vient d'éclore, prémices de beaucoup avec vous près de moi . Vous êtes patient, à l'écoute, et pour moi cela est IMPORTANT, se dire les mots, dire ce qui ne va pas, ou déplait, si des incompréhensions, cela permet d'avancer, de corriger, de se dépasser, de se relever, de grandir. Il y a certaine évidence, attirance qui font que pour lui, celui qu'on a choisit, son élu, on se dépasse, on s'abandonne, on se donne dans la confiance de lui. Pour construire, il faut être SINCERE, complice, avoir du respect, de la connivence, de la confiance, certains sentiments partagés, je ne pourrais pas faire autrement, je fonctionne avec mon coeur et mes intuitions. Maintenant que vous avez attiré mon attention, prouvez moi vos pouvoirs !! Le dialogue s'instaure, suivi d'un rendez vous, une invitation au restaurant deux heures à converser, à dire sur soi, à se dévoiler face à face, être sincère de chaque coté. Vous m'avez fait part de votre décision, sans l'ombre d'une hésitation, je vous ai donné ma réponse. Une histoire commence entre nous, une progression avec vous à mes cotés, un suivi Parfois la providence, l'évidence, l'attirance, les points communs, des affinités, une disponibilité, une sincérité, une décision à prendre, je ne pensais pas en acceptant votre invitation que, cette suite serait, loin de moi cette idée ou pensée. Comment attendre celui qui vous 'voudrait' peut être et avec qui peu d'échange. Comment comprendre certaines choses en ne se voyant pas. Comment dire oui sans le connaitre, sans entendre sa voix, ni le voir de visu. Comment se soumettre à une personne que l'on a jamais vu, le virtuel lasse !! La réalité est plus passionnante, vibrante, marquante, captivante, émouvante, troublante, excitante, et les 5 sens sont en éveil !!
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Par : le 20/10/13
Vous et moi Plus de deux mois Et cet émoi Quand je vous vois L'émotion qui me submerge. Quand votre regard se pose sur moi. Et que dire de votre voix. Elle m'attire, m'excite, m'interpelle, m'appelle. Comme une évidence, un appel. Est ce que mes mots sont bleus. Est ce qu'ils ont la couleur de mes yeux. Ils ont la couleur de vous. La couleur de votre coeur. La couleur de votre odeur de parfum de peau. La couleur de votre âme. Vous savez réconforter, apaiser, écouter, exiger, protéger, entendre. Vous me comblez par votre personnalité, fermeté. Vous êtes un bel homme, beau dedans, beau dehors. Ce qui n'est pas donné à tout le monde. Avec ce charme qui est le votre, et cette élégance. Avec vous point de faux semblants, la réalité, la complicité, la sincérité. Vous avez su conquérir mon âme, mon coeur, mon corps. Vous que j'apprécie et bien plus encore ... Vous et ce RESPECT qui vous honore. Vous et notre sincérité réciproque. Vous êtes mon destin. Vous que je garde dans l'écrin de mon coeur. Vous êtes Vous, ils étaient eux : qui s'octroyaient des titres qu'ils n'avaient pas. Vous savez ceux (celles) qui parlent sans avoir jamais vu la personne de visu. Vous savez ceux (celles) qui écrivent avoir rencontré la personne et jamais vu en réalité. Vous savez ceux (celles) qui médisent et sont jaloux peut être, je ne sais. Vous savez ceux (celles) qui aiment la méchanceté gratuite. Vous savez ceux (celles) qui ont la critique facile. Vous savez ceux (celles) qui exigent cam et ne montrent pas leur visage. Vous savez ceux (celles) qui écoutent les autres et qui savent toujours mieux que l'intéressé(e). Vous savez ceux (celles) qui voudraient tout connaitre de la personne. Vous savez ceux (celles) qui aiment les dialogues à sens unique. Vous savez ceux (celles) pour qui le virtuel est leur pain quotidien. Les voleurs d'instants que nenni pour moi. Vous qui êtes un Maître digne de ce nom, un homme de qualité, élégant, passionnant, attachant. Ha !! Ce petit instinct qui ne m'a pas trompé, et que dire de ce regard.... Vous êtes digne de celui que je désirais pour moi. Vous avez dû vous reconnaitre et vous vous êtes reconnu dans mon annonce, je ne sais peut être.. Tellement d'émotions avec vous, tellement de choses en commun sans le savoir. Par votre douceur, fermeté, par cette voix qui me fait vibrer, qui m'excite, me fait pleurer, me fait du bien, me fait croire en demain, me fait être sereine. Que j'aime cette voix, la voix de mon Maître, la nuit, le jour, les yeux bandés ou ouverts, je vous suivrais là ou vous voudrez m'amener. Votre voix qui m'attire, m'électrise, cette voix douce et ferme La voix de celui que j'apprécie, de jour en jour quelque jour grandit, quelque chose de tapi que je ne pensais pas ou plus revivre ou entendre et là, bonheur de vous, de cette belle rencontre, qui est gravée en moi. De la relation que nous avons, et de votre sincérité, RESPECT. J'aime votre présence, votre patience, votre écoute. Sentiments divers, empreint de qualité par celui que vous êtes et votre personnalité. Je me suis attachée à vous et vous êtes 'attachant'. Etre attachée à vous me plait et me fait du bien. Confiante de vos actes et paroles depuis le début. Espoir de vos demains qui ne serons pas vains. J'apprécie vous êtes à l'écoute, patient, progressif, tendre et ferme. Enfin découvert le plaisir dans la douleur ce qui était inconnu de moi, certaines peurs sont encore là et ne serons plus prochainement avec votre patience et respect. Votre domination faites de fermeté cuisante alternée de douceur. Quand les personnes s'apprécient pourquoi attendre x temps, si l'on sait que la personne en face est celle qu'on attendait depuis des années. J'ai laisse parler mon coeur et mon intuition, comme vous m'avez dit les premiers instants sont décisifs ou pas, cela dépend. Il faut se parler, s'écouter, s'entendre, apprendre à se connaitre et ce premier msg que vous m'aviez écrit, je me suis pensée et aie eu raison, un homme motivé, expérimenté qui sait ce qu'il veut et qui ne va pas tergiverser, qui laisse son tél, son mail, qui veut une relation dans la durée et pas une simple séance pour voir. La relation se construit avec la durée, on se parle plus encore, on se découvre, certains sentiments naissent entre le Maitre et sa soumise, et la soumise à son mot à dire, oui vous êtes bien celui qui me convient, mélange de courtoisie, de savoir vivre, de respect, de fermeté, de douceur, de confidence, de maîtrise de soi, un Maitre qui plait cela est important pour se dépasser et franchir certaines limites, peurs ou craintes. Sans une certaine harmonie et complicité comment arriver à faire plus pour faire plaisir à celui qu'on a choisi, on le fait parce que c'est lui, on se dépasse, on lui fait confiance et on est bien avec lui, les peurs s'envolent, on se donne, on s'abandonne, on est sereine, il rassure. Votre regard quand vous voulez voir et lire l'expression de mes yeux que vous appréciez quand sous le bandeau mes paupières sont toujours closes, que vous relevez mon visage à me dire : regarde moi, que j'apprécie cet instant particulier du début, fort d'émotions, de sensations, d'intensité. Sentir votre présence et les yeux bandés, ne pas savoir ce qui allait m'arriver. Confiante par votre écoute, certains mots que vous m'aviez dit au restaurant, qui sont toujours à ce jour réalité, actes, paroles, l'accord des deux, aucune fausse note. Un homme de parole qui respecte sa soumise. Les mots me manquent pour vous exprimer certaines choses surement, quelque fois devant vous, je suis sans voix, l'émotion, les sensations. Vous n'êtes pas les autres, vous êtes Vous. Avec vous, je peux me confier sans "gémir", vous êtes à l'écoute, vous savez me rassurer, de temps à autre, j'en ai besoin, doute, peur en moi, beaucoup moins depuis Vous. Quand j'accorde ma confiance, j'ai dû mal et mal si on me ment, si on joue, je suis intuitive, je ressens des choses, parfois je vais au bout de certains ressentis tout en sachant que cela ne se fera pas. Pour voir ce que la personne a dans la ventre, pour pouvoir fermer la porte, faire comme la louve, cacher ma peine et panser mes blessures. Revenir avec le sourire, apprendre des erreurs. Le passé est le passé, on ne peut revenir en arrière, l'avenir compte, il est gage de bonheur avec Vous. Ce qui est important, c'est la sincérité, la franchise, le respect. Sans cela à quoi bon, tout ou tard tout se lézarde. On ne bâtit rien sur le mensonge, les fondations ne sont pas solides. Je sais de quoi je parle, certains secrets de famille et autre, qu'on apprends plus tard, alors qu'on le devine un peu sans le savoir vraiment et que personne fait cas de cela, se voile la face, croyant protéger l'enfant, l'adolescente ou l'adulte. Fragile, sensible, émotive, compréhensive, et forte à la fois je suis, tout le monde a ses faiblesses sur certaines sujets cela dépend de tant de choses dans la vie. Il faut tenir bon, faire face, savoir 'se relever' comme j'aime à dire. Notre complicité, notre belle relation, notre sincérité réciproque et cet attachement qui nous lie. Je sais par ces mots, que je peux compter sur vous, ma confiance envers vous est totale. Si la confiance, la sincérité et le respect sont là, je me livre plus, je me dépasse, je me donne, je m'abandonne, mon respect est immense sans aucune mesure. Je donne sans rien attendre en retour, je donne avec mon coeur et mes tripes. Je n'aime pas les calculateurs, les profiteurs, les prédateurs, les manipulateurs, 'candide' j'ai été par le passé, comme certaines sur le site, encore et à venir. Ceux pour qui les mots sont faciles et vide de sens. Tellement facile pour certains de jouer derrière un écran, parole de miel et rien qui suit, comment savoir parfois, le choix n'est pas facile à faire entre la personne sincère et celle qui ne l'est pas, qui veux juste tester ou jouer. Je suis bien avec vous, votre présence rassurante, votre voix que j'aime et qui me fait vibrer au plus profond de moi, que cette voix m'attire, m'ensorcelle, ferme et tendre comme vous êtes et votre regard que j'aime aussi et vous en votre entier. J'ai placé ma confiance en vous. Vous savez comme moi que parfois les sollicitudes se font et que les réponses ne sont pas. Pas la bonne personne, pas ce que l'on recherche, pas sa recherche, pas de feeling, pas de disponibilité, pas de sincérité, pas d'attirance, il ne faut pas se leurrer, se plaire veut bien dire ce que cela veut dire même si la beauté se cache parfois ailleurs et au delà de certaines apparences et physiques. Se plaire, pour accepter de se soumettre à lui car sans une certaine attirance physique rien ne se fait aussi bien pour la soumise que le Maitre. C'est la soumise qui choisit son Maitre et vis versa. Lui sans, elle n'est rien et vis versa également. Il faut une certaine alchimie !! A toutes et tous ici, gardez espoir, confiance et courage, volonté et motivation, vous saurez le (la) reconnaitre, celui ou celle qui aura ce Respect tant demandé qui n'est pas à sens unique ; celui ou celle qui sera digne de ce nom. Un peu plus de trois ans et demi passés sur Sensation/SM avec une annonce supprimée pendant 7 mois. Un autre speudo créé le 25 mars 2009 et le 23 mars 2010, tel un soleil, Il est entré dans ma vie, à Lui je suis soumise.
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Par : le 23/10/13
Des milliers d'étoiles dans vos yeux Eclairent mon regard bleu Sourire, étincelle dans ma vie Le ciel est devenu soudain clément Et depuis le jour de notre rencontre Nous sommes en phase Des avancées se sont faites et se ferons encore Envolés mes deux tabous depuis peu avec Vous Maintenant, je porte votre collier offert sur Paris début juillet A présent, je vous appartiens plus encore Ivresse des sens, bonheur de vous connaitre, sereine de cette belle rencontre Notre nuit dans ce bel hôtel, son restaurant du jardin, le petit déjeuner Soirée une première pour moi, découverte totale du club SM du 17e arrondissement Que j'aime cette relation avec vous, RESPECT, écoute, patience, confiance, complicité Unie à vous je suis depuis ce premier jour, pour longtemps je l'espère et le souhaite Il y a des regards qui en disent long quand les mots ne sortent plus Sous votre regard, je m'enflamme, le son de votre voix me plait, m'excite Coeur, âme et corps je m'abandonne Impatiente et patiente, je découvre avec Vous, canne anglaise, fouet, etc Nos désirs communs, unis dans le respect Tous vos gestes, vos paroles, vos actes Instantanément me transportent en émotions diverses Loin et mon corps se tord parfois des cris, des soupirs, des gémissements, des râles L'étoile bleue arrive Et par Vous, j'exulte Nuque ployée, regard baissé, je me laisse aller en toute confiance Tout cela par et avec Vous, depuis quatre mois ce jour Mon désir est de découvrir plus encore avec Vous De nature curieuse, j'aime apprendre... Avec certains sentiments partagés on se dépasse, et s'abandonne. Le temps et la durée sont nos alliés, dans mon chemin avec Vous. Osmose de nous, trouble de Vous. Avec Vous point d'illusion, toujours attentif à celle que je suis, et cela me ravie. Avec Vous, je plie et ploie, mais ne romps pas tel le roseau. Parce que c'est Vous et que vous avez su, être patient, rassurant, réconfortant, au fur et à mesure, mes larmes sont moindres. J'ai fait la paix avec mon corps si je puis dire ainsi, oui pas facile de me voir en photo, je fais avec, et Vous m'appréciez telle que je suis, naturelle sans artifice. Merci de m'avoir rejointe un jour et demi sur Paris, lors de mes vacances. Vos désirs toujours en adéquation avec vos paroles qui ne sont pas vaines, ni futiles. J'ai osé aller là bas, ce qui était prévu a été, malgré ma crainte et mes peurs du regard des autres, comme vous le savez, à me réconforter et à me dire : si tu ne veux pas y aller, on reste tous les deux. Non, il me fallait affronter ma peur, ne pas Vous décevoir, Vous prouvez si besoin était que j'étais capable de.. Me prouver à moi que je le pouvais, ne pas reculer, oser, malgré la tempête intérieure en mon coeur, certain premier pas coûte plus que d'autre. Beaucoup de respect, il y a eu, j'étais la seule à porter un collier et une laisse.. Puis à l'arrivée d'une autre soumise parée ainsi et descendant l'escalier un bandeau sur les yeux, son Maitre l'a guidant pour ne pas tomber, j'étais réconfortée un peu plus. J'ai pu être confronter aux autres regards quand vous me dominiez, et ceux ci n'ont pas été source de peur, rassurée j'étais par votre présence, confiante ; heureuse d'avoir franchi le pas, de porter ce collier symbole de votre appartenance, en présence de personnes qui aiment comme nous le BDSM. Mon attachement à Vous est réel, tout comme ma confiance, mon respect, ma sincérité, cela est réciproque et cela me comble de joie. Je suis heureuse d'être à Vous, voila simplement mes mots pour Vous mon Maitre.
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Par : le 23/10/13
A mon arrivée sur le site SM en mars 2009, un récit m'a interpellé..... Ces mots écrits au début, on fait appel à un certain vécu, je me suis reconnue aux travers de quelque mots dévoilés, subtils : chemin, perdition, blessure, goujaterie, lâcheté, mensonge, etc .. Un bon ressenti tout de suite envers cette soumise, parfaite inconnue. A la lecture de son récit, dès les premières lignes, tant de choses ont rejailli, l'émotion m'a submergé. Une femme de caractère sans nul doute, pas une gourde, oh non !! J'ai lu et relu tant de fois son sublime récit, je le relis encore et ne m'en lasse pas. Je le lis différemment à présent et toujours avec émotion. Un jour, je me suis permise de lui faire un mail, je voulais le faire depuis la découverte de cette écriture qui m'avait captivée, émue, je n'avais pas osé le faire tout de suite, puis je me suis lancée, j'ai fais le premier pas, en respect et courtoisie. Elle est prolixe et avait écrit à nouveau, de sa jolie orthographe, ses ressentis, ses mots pour son Maître, ses avancées, ses désirs cachés, de l'espoir pour celles qui étaient en recherche. Elle a répondu à mon message, et entre nous un dialogue a commencé à s'installer. Pas de mièvrerie, pas de perfidie non ce n'est pas elle. Humaine elle est, généreuse, respectueuse, à elle je me suis confiée un peu, être nous une amitié est née et depuis 9 mois et plus, nous sommes à converser jour après jour. D'abord entre nous le vous, respect toujours, après quelque mois, tu m'as fait part que l'on pouvait se tutoyer. J'ai eu un peu de mal, et (de fil en aiguille), sourire !! Malgré nos 'différences', certains points en commun, bizarre la vie n'est ce pas ? Après l'envoi de mon visage pour que tu saches à qui tu parlais, une photo de toi est arrivée en retour. Une brune piquante, au sourire éclatant, yeux pétillants, regard expressif, intelligence vive. Un peu de malice, une pointe de gourmandise. Sereine de ses choix, sagesse, tempérance, impatiente et patiente. Ton soutien sans faille, quand je n'allais pas bien, que je doutais et avait pensé à supprimer mon annonce, merci de tes mots ces jours là et les autres jours parfois et qu'avec tes mots, tu me réconfortes, et m'aide encore comme il y a peu, à me faire sourire par tes petits mots quand les larmes sont aux bords de mes yeux bleus. Ton Maitre qui m'avait écrit un mail, et un autre pour me souhaiter les voeux en réponse aux miens, et ces mots à la fin, souhaitant pour moi, une belle histoire, merci à lui également pour son soutien et le tien. Vos voeux pour moi en janvier, ont porté leur fruit : une belle rencontre, l'éclosion d'une belle relation que nous vivons mon Maitre et moi depuis mars de cette année. Nos échanges quotidiens. Une invitation de ta part à se rencontrer en réalité, lors de mon séjour près de chez toi. Tu es venue me voir en juillet, tu m'as invitée chez toi, un dimanche par un bel après midi de soleil. Dans ton jardin, les glycines odorantes, parcourant et ombrageant la tonnelle blanche. Vêtue de cette tenue blanche qui te vas si bien, tes cheveux noirs encadrant ton visage, ce sourire qui reflète le bonheur qui est le tien, avec des étincelles que j'ai vu brillé de mille feux à un moment donné, et puis l'émotion quelque fois, et mon regard qui se portait ailleurs pour que tu ne vois pas mes yeux voilés, à se confier toi et moi, découvrir ce que j'avais ressenti de toi, à lire ce sublime récit, mon instinct ne m'avait pas trompé, tu étais bien celle là, par tes mots écrits, j'avais deviné sans te dire, on ne se connaissait pas, et pourtant tant de choses en communs différemment . Certaines femmes et soumises ont connu des désillusions, puis avec le temps, la patience, une confiance, une écoute, une sincérité, un respect, on se livre plus, on déploie ses ailes, on fait confiance, envolée certaines peurs, briser les tabous, franchissement des limites au fur et à mesure de la relation empreinte de certains sentiments. Je suis heureuse de te connaitre, de parler, échanger avec toi en tout bien, tout honneur comme il se doit. Pas de chasse entre nous, Diane est tranquille (sourire). Oui, il y a de belle rencontre réelle sur le site, rare et précieuse, que l'on garde dans l'écrin de son coeur, et qui nous apporte beaucoup. Il y a des soumises qui sont respectueuses, tolérantes, adorables, jolies comme tout, qui ont touché mon coeur par leurs écrits, tu en fais partie, tu es la première avec qui j'ai conversé. Merci de ton aide précieuse, de ton/votre soutien, que tu es belle à ses pieds, parée de ses symboles d'appartenance, vêtue de ses chaines que tu portes à merveille. Ravie de ton/votre bonheur.
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Par : le 23/10/13
Dès notre rencontre, quelque chose en moi s'est passé quand je vous ai vu sortir de votre voiture et aller au devant de moi. Une émotion, sans savoir qu'à l'issue de votre invitation au restaurant, vous me donneriez votre décision. Votre RESPECT, votre personnalité, votre écoute, votre motivation, votre disponibilité, votre sincérité, m'ont ravis, vos mots ont touchés mon âme. Je réalise que cette belle rencontre, n'était que le début d'un magnifique chemin à vos cotés. Vous êtes celui qui est entré dans ma vie. Ce que les yeux peuvent regarder, et les oreilles écouter, n'est rien à comparer de ce que le coeur peut éprouver. Par la confiance et la compréhension, par une caresse ou un geste, par un regard qui, à sa façon, peut dire tout, par un baiser, un silence, un sourire qui peut traduire tout ce que je pense. Ce collier qui orne mon cou, représente beaucoup. Ce collier qui sans que vous le sachiez, était tant redouté, ce qui enserre mon cou....et pourtant. Je vous ai confié, il y a peu, le pourquoi de cela. La chaine qui vous aviez placé autour de mon cou, un après midi chez vous, elle me serrait ... Je n'ai rien dit, faisant abstraction de !! me disant mentalement : détends toi, tu vas y arriver, laisse toi aller, respire doucement, son regard est sur toi. Je m'étais toujours dit : le jour où je rencontrerais la personne avec qui, je pourrais m'engager en confiance. Je lui donnerais beaucoup. Pour Lui, je me dépasserai, je briserai mes deux tabous qui ne sont plus, depuis peu, par et avec Vous. Vous ne m'avez pas forcé à ... Vous m'avez écouté, respecté, rassuré, réconforté, vous n'avez pas exigé, vous avez été patient, rassurant, vous ne m'avez pas brusqué. Vous deviez savoir ou penser, que le jour où je me sentirais prête, je pourrais y arriver, ne plus avoir peur, ne plus pleurer, ne plus vouloir tout arrêter pour un geste. Cette peur enfantine n'est plus, laissez moi vous dire MERCI. J'aime à me rappeler l'instant où nous nous sommes rencontré pour la première fois, Vous êtes de parole, toujours à l'heure à me prévenir si un imprévu pour ne pas que je m'inquiète. Je n'aime pas les surprises, je ne veux pas savoir ce qui se passe lorsque vous me donnez rendez vous. Je vous fais confiance, l'avenir réserve des nouvelles découvertes, expériences, sensations. J'ai beaucoup à apprendre. Mais ce que je préfère par-dessus tout, c'est profiter pleinement du présent avec Vous. Souffrir pour Vous, aller au-delà de mes peurs, de mes craintes, me dépasser ; pour et grâce à Vous, c'est là l'essentiel. Sur le moment quelque fois, il me faut me faire violence pour les accepter, mais ensuite je suis ravie d'y être parvenue, malgré les larmes qui étaient au début, et qui ne sont plus depuis peu. J'ai une totale confiance en Vous, par votre écoute, patience. Le principal est que nous puissions entretenir la confiance mutuelle qui enrichit notre relation et qui permet à celle-ci de s'épanouir. Je suis votre soumise et fière de porter Votre collier depuis peu. Six mois ce jour, entre Vous et moi, avec la sincérité, la complicité, les sentiments partagés, les (nos) envies et désirs communs qui nous sont propres. Mon Maitre c'est Vous, et Vous seul êtes parvenu à trouver la clé qui ouvre tout. Moja milosc Mistrza. Le 23 septembre 2010.
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Par : le 07/11/13
Les mois passent et le lien qui m'unit à Vous s'est avivé. Mes sens sont en éveil, jouissance des instants partagés. Positive de ce chemin à vos cotés avec Votre patience, Votre RESPECT en toute circonstance. Sensations sans cesse renouvelées. Votre protection, votre tendresse et fermeté. Notre relation faite de communication réciproque, de bonheur partagé. L'emprise qui est la Votre, signature de Vous. Me sentir posséder par Vous. Votre domination alliant douceur, fermeté et virilité. Quand votre main effleure mon dos, mes épaules, mon corps s'enflamme, vous attisez mes sens. Lorsque ma peau rougit et que se dessine vos marques. Les instants avec Vous, sont source de gourmandise. Sans cesse Votre voix me transporte, m'enivre. Depuis ce jour ou mon regard a croisé le Votre, je suis votre. Des émotions, des sensations, des ressentis, des instants rares et précieux où tout bascule quand la complicité s'instaure. Quand le plaisir nous envahit, quand la vague de jouissance irradie nos corps. Vous qui veillez sur moi, qui savez écouter, entendre ce qui n'est pas la même chose Vous à qui je me confie, Vous en qui j'ai placé ma confiance, elle n'a jamais démérité. Vous qui savez me devinez, Vous à qui je me suis 'livrée'. Une intuition, une sensation à Vous découvrir, à Vous entendre, à Vous écouter, puis la réalité. Le ressenti au plus profond de moi, ce que j'avais espéré, rêvé depuis des années, enfin est arrivé. Dans un mois, cela fera une année auprès de Vous. Des découvertes, des expériences, des avancées, des rendez vous parfois décalés par les aléas de la vie. J'aime les 5 sens et certaines essences de parfum de peau, tout comme la Vôtre dont j'aime à exhaler. Ma pudeur j'ai déposé à vos pieds, mes peurs je vous ai expliqué, sans me brusquer, vous m'avez apprivoisé, vous m'avez respecté. Mes peurs et tabous ne sont plus par la confiance et le respect de Vous. Le dialogue est important de part et d'autre, savoir dire les mots, cela permet d'avancer de construire une relation, de resserrer les liens et permet de se connaitre. Mes appréhensions ne sont plus, j'ai confiance en Vous. Vous avez su me rassurer, me protéger. Le respect que Vous avez de Vous, de moi, de nous, de notre relation par la confiance partagée. Je suis tombée sous votre charme. A vos pieds, j'ai déposé mes armes. Il faut s'entendre, se convenir, se plaire n'est ce pas ? Un dominateur ou Maitre choisit sa soumise et vis versa. A quoi bon dominer celle qui ne convient pas. Sans artifice, je suis devenue votre complice, votre soumise. Ma patience a été 'récompensé', les 'expériences' et déceptions du passé, ont porté leur fruit ; je n'ai plus été la même, moins candide, j'ai retenu la ou les leçons. Oubliés les couards, les virtuels, les manipulateurs, les prédateurs, ceux qui s'en connaitre la personne en réalité se permettent de juger, d'écrire, de menacer, derrière un écran c'est si facile ou par téléphone, j'ai connu cela il y a quelque années. J'avais replié mes ailes à un moment donné. Puis je les ai déployé avec Vous qui avez été clair sur votre situation, tout comme mon annonce le disait en parlant de moi. Mon caractère est entier, je ne juge et ne flatte, je taquine quelque fois, rien de plus. Nul n'est parfait. Chaque personne a droit au bonheur ici et ailleurs. A Vous je ne suis dévoilée, Vous savez tout de moi, je ne vous ai rien caché de mon vécu d'avant, de celle que je suis à présent. Du bonheur partagé quand on se retrouve, quand nos corps sont en accord avec nos envies et désirs. J'apprécie le fait que Vous ayez toujours le contrôle de Vous, jamais d'énervement, de chantage affectif comme il y a parfois, de reproche ou critique sans remise en question du Maitre qui vilipende sa soumise. La maitrise de soi est l'apanage d'un Maitre digne de ce nom, c'est ce que je pense et crois, je n'ai pas la science infuse, il va de soi que cela n'engage que moi. Sourire ! Mon Maitre, j'avais envie de vous dire que depuis notre première rencontre, je savoure chacun de nos rendez vous. De cette complicité, j'ai trouvé mon équilibre. L’épanouissement et le plaisir partagé étant la priorité d'une relation suivie et d'une construction dans le respect mutuel.
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Par : le 13/11/13
Chapitre III. Au contact de Pierre et sous son impulsion, je pris de plus en plus confiance en moi et consciente de l'intérêt que je suscitait auprès des hommes européens. A un point tel que Pierre m'ordonna dorénavant de prendre des contacts moi-même. Quelques semaines après ma séance à Villeneuve-sur-Lot, j'étais seule à mon bureau. Il est presque 16 heures, je tapote sur mon ordinateur sur un site où Pierre m'a ouvert une b.a.l. Au bout de quelques minutes, j'accroche un pseudo intéressant : Deux hommes cherchent une esclave motivée. Je saute sur l'occasion afin de prouver à Pierre que je suis une bonne soumise obéissante je réponds tout de suite au message des deux inconnus. Jeune femme noire soumise dispo. Ils sont o.k pour me rencontrer. Ils me demandent de me décrire en détail et si je suis disponible pour la soirée. Je fais savoir que oui mais qu'il faut auparavant prendre contact avec mon Maitre pour connaitre les conditions du rendez-vous. Moins d'une demi heure plus tard, Pierre me téléphone. Le rendez-vous est fixé à 19h00 dans un café.Rejoins-nous au Sarah Bernhart et sois sexy me dit Pierre à la sortie du métro Châtelet. Lorsque j'arrive sur place, Pierre est déjà là. Il est attablé avec deux hommes, la cinquantaine grisonnante. Pierre me présente en me faisant remarquer que je suis en retard et qu'il ne le tolère pas. Je suis encore debout devant eux car je n'ai pas encore eu l'autorisation de Pierre pour m'asseoir. Un des deux hommes, le plus grand et le plus gros avec une carrure de rugbyman, possède une moustache qui lui barre le visage me dit en me fixant droit dans les yeux : Tu seras punie poufiasse pour ton retard, je n'aime pas attendre lorsque je commande les services d'une soumise, tout en passant une main sous ma minijupe au vu et au su de tous les consommateurs du café. L'homme se nomme Jean, il vient de Nice, l'autre Robert est parisien. Pierre m'ordonne de m'asseoir entre les deux hommes sur la banquette en face de lui. Je suis assez sexy, je porte une minijupe noire en nylon mousse qui épouse toutes mes lignes de mon corps, surtout de mes fesses. Je porte également un blouson Perfecto en cuir rouge, mon collier de cuir avec ma médaille S autour du cou et des talons aiguilles noirs assez hauts. Coiffée comme Sade, les cheveux tirés en arrière avec une longue tresse qui tombe sur mon dos. Un maquillage discret sur une bouche gourmande bien dessinée d'un rouge vif. Après une nouvelle consommation et une discussion sur mon utilisation de la soirée, mes loueurs n'ont qu'une hâte, celle de me prendre par tous les côtés disponibles. Ils ne veulent pas perdre de temps. Dans la voiture qui nous mène chez Robert, Jean le niçois m'a déjà prise en main dès la sortie du café. Ses mains se font de plus en plus pressantes sous ma micro-jupe en nylon mousse. Elle n'a que 27 centimètres entre ma taille et le bas de mes cuisses. Robert conduit, Pierre est devant avec lui. Moi je suis à l'arrière avec le rugbyman de Nice. La turgescence de mon clito le met dans tous ses états. Robert habite un hôtel particulier à Neuilly. La nuit est tiède, ce qui favorise le rapprochement des couples. En guise de rapprochement je vais être le jouet de trois hommes, car, comme à son habitude, Pierre est de la fête sa présence me rassure. J'appris par Jean dans la voiture qu'il me connaissait de réputation. Dans ce milieu les choses vont vite. Dès que l'on apprend qu'il y a une excellente soumise, la nouvelle fait vote le tour des habitués et des amateurs de séances SM. Et selon Pierre qui vantait mes qualités auprès des deux hommes, j'étais le meilleur coup de Paris L'alcool que j'ai bu au café commence à faire son effet, je suis toute excité à l'idée d'être prise par trois hommes en même temps. Ce sera une première pour moi. Comme à chaque sortie avec Pierre, je suis tenue en laisse avec mon collier de chienne obéissante. Dans la cour de l'hôtel particulier sans vis-à-vis, Pierre m'ordonne de me foutre à poil. Je suis seulement vêtue des mes bas, de mon collier, des mes escarpins très hauts. La maison est superbement meublée. Le salon est très grand avec une multitude de canapés de cuir, avec au centre une table basse en plexiglass. En un rien de temps les trois hommes se retrouvent entièrement nus avec leurs bites au garde-à-vous. Moi je suis nue à genoux au milieu de la pièce. Jean s'approche de moi. Il est grand et fort avec un ventre assez volumineux, une bite courte mais grosse, il est circoncis. Jean se plante devant moi, j'ouvre ma bouche fardée que je referme immédiatement sur son gland mauve et épais. Je le suce tranquillement, sans hâte. Sa queue se raidit,grandit, je l'avale presque entièrement jusqu'aux bourses vu qu'elle n'est pas longue. Pendant ce temps il se fait servir un whisky par son ami. Excité par ma caresse buccale, la pine de Jean glisse hors de ma bouche et son gland s'accroche à mes dents. Cet incident le met dans une fureur indescriptible. En colère il s'enfonce dans ma gorge d'un mouvement brusque jusqu'au fond de mon palais. J'ai honte pour l'erreur commise. Ma tête me fait mal, elle sous l'effet de l'alcool quand une seconde bite, celle de Robert, longue et large droite, plantée comme un arbre, remplace celle de Jean qui se branle devant moi furieux. Débarrassée de tout sentiment de culpabilité, j'absorbe la queue de Robert en prenant soin de la décalotter avec mes lèvres. Centimètre par centimètre, j'arrive jusqu'aux couilles du maître de maison, remontant pour redescendre dans un va-et-vient régulier. Je lâche cette superbe queue pour celle de Pierre déjà mouillée de sperme. Pendant dix minutes, ils restent tous les trois silencieux, on n'entend que le bruit de ma bouche, ils apprécient avec délectation mes gâteries particulières. Ma main enlace la plus grosse des trois, celle de Jean, je la branle lentement, je vais de bite en bite, de l'une à l'autre, fermement accrochée à ces pieux comme une noyée à sa bouée de sauvetage. Je n'ai plus de rouge à lèvres, je bave beaucoup car je n'ai pas le temps d'évacuer ma salive, ma bouche n'est pas libre un seul instant. Pendant que je le suce, Robert me caresse la joue tendrement : Tu veux boire quelque chose me dit-il, un whisky ? Avec de la glace s'il-vous-plait Monsieur, comme ça ma bouche sera froide ! Robert se retire pour aller au bar, aussitôt Jean prend sa place. Sa grosse bite me déforme le visage. On va alterner fit une voix derrière moi. C'était Robert qui revenait avec un verre à la main en me tendant la boisson alcoolisée. L'alcool glacé coula dans ma gorge. Tu pourras boire à nouveau quand ta bouche sera redevenue chaude dit l'un des trois hommes. Je crois que je commence à être soûle, c'est bon dis-je. Les trois hommes se branlaient devant moi en parlant. Je gobe la queue de Robert, d'abord son gland, il a remarqué que j'ai un petit faible pour lui. En un mouvement gracieux, je fais glisser sa bite jusqu'au fond de ma gorge, puis je commence à le pomper avec une certaine maladresse au début, car de ma main droite je branle le pénis de Jean. Cela ne dure pas longtemps, Robert commence à s'agiter, à souffler très fort, à trembler de tout son corps pour enfin se cabrer avant d'expédier une longue giclée de sperme que j'avale délicieusement. Entre mes doigts agile ,la pine énorme de Jean palpite à son tour. Vite je quitte la queue de Robert pour coiffer le dard du rugbyman. A peine enfoui dans ma bouche encore barbouillée du sperme de Robert, il décharge à son tour en m'étouffant. Pour ne pas être en reste, Pierre mon Maître qui se branlait en nous regardant décharge lui aussi ses munitions sur mon visage défait, prenant soin d'étaler sa semence partout. Malgré ces décharges successives, mes partenaires sont toujours en érection, Jean et Robert se collent ventre contre ventre, je prends les deux pines en même temps, je bave, je dégouline de sperme. Ma tête est en feu,je tente d'avaler la double épaisseur, ce n'est pas facile, de son pouce Jean écarte mes lèvres pour que je puisse faire une double pipe, le sperme coule à flots, je suce ainsi mes trois partenaires à deux reprises. Sauvée par le gong. Le téléphone sonne, hésitant, Robert s'enfonça à nouveau dans ma bouche puis se retira. Je suis en train de m'étrangler avec la grosse masse de chair de Jean sans oublier les nombreuses décharges de sperme qui s'y engouffrent. Je vais répondre, toi ne bouges pas me dit Robert autoritairement. Je cherche à reprendre mon souffle quand à nouveau Jean s'introduit dans ma bouche ouverte, le gland tout d'abord, le reste de sa courte pine ensuite. Le rugbyman tenait fermement ma tête de ses deux mains. Je pressentais l'instant. Le foutre jaillit. Il me sembla que Jean déchargeait durant plusieurs minutes tant il y en avait. Comme toute bonne soumise que je suis, j'avalais une nouvelle fois la semence onctueuse de Jean giclée après giclée. L'un après l'autre ils se branlèrent dans ma petite bouche. J'avalais les trois bites, j'avalais les trois décharges chaudes et demandai un autre whisky pour faire descendre le tout. C'était la première fois qu'on me baisait par la bouche de cette façon et nous n'en étions qu'aux préliminaires. Pierre m'invita à prendre un peu de repos, ma mâchoire me faisait mal à force d'avoir la bouche ouverte, j'avais mal aux genoux aussi. Sans vouloir l'avouer, les mecs aussi avaient besoin de recharger leur batterie génitale. Je n'en revenais pas moi même de mon endurance d'avoir subi ce que je venais de subir, c'était la première fois que j'avais trois queues à ma disposition, je ne sais pas si mon mari me reconnaitrait s'il m'avait vu ainsi prise. Affalée dans le canapé en cuir blanc, lovée dans les bras de Jean. Ce dernier me caresse le bout des seins qu'il trouve trop petits. Il tire aussi sur mon clito qui dépasse de mes lèvres. Bien que musulmane, je n'ai jamais été excisée. Jean n'est comme Robert, il n'a pas de délicatesse envers moi, un humour lourd à la limite de l'obscénité mais je suis obligée d'obéir et de faire ce qu'il me demande, je dois faire plaisir aux gens que je rencontre. Jean m'interroge sur mon passé, je reste dans des généralités , il n'a pas besoin de savoir qui je suis. Pour lui je ne suis qu'une salope louée par Pierre; Jean me demande pourquoi mon sexe est lisse comme celui d'une petite fille. Je lui raconte n'importe quoi, je dis que je suis Peule et que chez les Peules c'est une tradition. Tous les matins je me rase la chatte comme lui rase sa barbe. Il me demande aussi pourquoi je fais la pute... Je ne suis pas une prostituée répondis-je outragée, je suis une femme soumise qui obéit à son Maitre, c'est différent. Je sais que mon Maitre demande des offrandes lors de mes rencontres, je ne m'occupe pas de ça. Pour Jean je suis une pute, une poufiasse. Sur ces dernières paroles, il m'empoigne par la taille en me retournant dans la position d'un 69 et me gobe le clito avec ses lèvres, sa moustache drue me chatouille, il parcourt mon intimité de long en large, pendant ce temps je le suce, j'ai la tête en bas la grosse queue de Jean dans la bouche. Je me cramponne à ses cuisses. Il m'insulte tout en me léchant la chatte et le cul. Il rappelle à tout le monde que je suis arrivée en retard au rendez-vous et que je dois être punie comme il se doit. J'avais complètement oublié ça. Je vais l'enculer dit-il à l'adresse de Pierre et de Robert, je vais lui défoncer le cul à cette pute noire, tu vas voir poufiasse, tu vas te souvenir de moi et de ma bite. Jean continue à m'insulter. Je vais t'enculer à sec salope, je vais t'écarter l'oeillet. Je regarde Pierre, ce dernier esquive mon regard Pierre ne m'a rien dit de sa transaction avec les deux hommes, il ne m'a rien dit au sujet d'une éventuelle sodomie. Je commence à avoir peur. Ma petite porte c'est privé, c'est réservé à mon mari Raymond. Il est le seul à avoir le droit de passer par là. Les trois hommes parlent de moi comme si je n'étais qu'un objet sexuel dont ils vont se servir à leur guise.Je suis manipulée comme une poupée gonflable Quand je tente de dire quelque une seule réponse fuse de la part de Jean. Ta gueule salope. Subitement Jean me prend sous le bras vigoureusement, pour lui je ne suis qu'une plume avec mes 45 kilos. J'ai toujours la tête en bas, je me retrouve avec lui dans une pièce entièrement tapissée de miroirs du sol au plafond. Il y a aussi une potence suspendue aux poutres, des chaînes, des cordes pendent avec des fermoirs en cuir. Aidé par Pierre, Jean me suspend par les chevilles.Pierre m'attache les mains dans le dos avec des menottes. Mon corps est suspendu et je repose sur les épaules. Je suis très écartée. Ma fente est offerte. Je suis à la hauteur de bouche de mes loueurs. Ils ont chacun un gode énorme dans la main? Jean insinue sa langue dans le repli de mon sexe. Robert qui avait été sympa avec moi jusque là commence à m'introduire un gode en bois habillé d'un préservatif. En fait ce n'est pas un gode mais un pied de lit lisse et très gros bombé au centre. Je ne sais pas si mes orifices accepteront cette énorme chose. Déjà quand mon mari Raymond me sodomise, j'ai très mal, pourtant Raymond possède un sexe de taille normale. Les deux hommes parlent à voix basse : Ils interrogent Pierre à mon sujet : Qu'est-ce qu'elle peut prendre ta pute comme taille dit Jean. Tu crois que c'est assez gros ? On a qu'à essayer répond simplement mon Maitre, c'est sa punition, cela lui apprendra d'être à l'heure ricane Jean. Sur la table il y des fruits, des grosses fraises, des bananes, des oeufs, de la crème chantilly. Je me sens mal,le sang me monte à la tête, les jambes écartées, le mélange de whisky-sperme fait son effet, j'ai envie de vomir.Je suis euphorique. Jean et Robert dégustent des fruits à pleines dents avant de me les introduire dans le vagin. D'abord deux grosses fraises et des tranches de bananes. D'un seul coup, Jean m'enfonce son gode comme un pilon et écrase les fruits dans mon sexe avec un bruit de succion, je sens dégouliner le liquide sur mon entre et sur mes seins pour finir sur le sol. Jean demande à Robert de m'écarter les parois du vagin avant d'y casser un oeuf, le premier oeuf tombe à terre. Jean s'exécute une seconde fois. Robert écarte de ses deux mais on orifice. L'oeuf disparaît en moi, l'introduction du gode fait déborder mon orifice, le jaune et le blanc de l'oeuf sont expulsés par ce piston. Il tient le gode à deux mains et me l'enfonce sans ménagement. Des morceaux de fruits tombent sur moi. Je crie, je supplie, mes mains sont entravées par les menottes d'acier. Putain dit Jean, elle est petite, mais elle est profonde cette négresse, il faut tout un régiment de tirailleurs sénégalais pour la remplir à ras bord. Les trois hommes éclatent de rire. Une banane entière est plantée en moi, elle tient droite avec la crème chantilly qui déborde. Les trois compères sont satisfaits du spectacle. Tout mon corps et mes cheveux sont barbouillés par cette mélasse. Je ne savais qu'en acceptant cette invitation , que je pouvais être humiliée de la sorte. Après tout je n'ai que ce que je mérite.... C'est moi qui ai accroché Jean et Robert. Tranquillement Robert force mon anus avec son gros gode en bois. Je demande qu'on m'accorde un peu de pitié et que l'on ne me sodomise pas avec ça, c'est trop gros, cela va déchirer mon anus. Je dis aussi que cet endroit est réservé au seul usage de mon mari. J'ai dis ce qu'il ne fallait pas. Cette simple phrase met Robert dans une colère incroyable. Lui qui était doux avec moi depuis le début de la séance, m'enfonce d'un trait ses deux pouces dans le cul en prenant soins de bien écarter les chairs de ma pastille fripée. Je gueule comme une perdue. Furieux il reprend son engin de bois et tente de me l'enfoncer dans l'anus, le bout du gode est là planté là en moi comme un obus dans la terre. Les trois hommes rient, plaisantent et applaudissent l'exploit de Robert. Moi je ne compte pas, je ne suis qu'un objet que l'on loue. Pierre, Jean et Robert se branlent, ils ne tardent pas à jouir dans un verre. Rassasiés, ils me laissent pendue par les chevilles et quittent la pièce en éteignant la lumière. Laissons cette salope mijoter dans son jus dit Jean. Avant de partir j'entends Robert dire à Jean : Tu as vu elle a le trou du cul très étroit, elle ça va vachement nous comprimer la bite lorsqu'on va l'enculer tout à l'heure. La débauche anale ne fait que commencer A suivre....
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Par : le 25/11/13
Dix-huit mois bientôt. Dix-huit mois d’un merveilleux chemin sur lequel tu avances en toute confiance. Un chemin fait de respect, de dialogues, d’écoute, de compréhension et d’attention. Un chemin parfois périlleux fait de marques, de douleurs ; quel plaisir de te voir souffrir pour moi, de laisser mes marques sur ta peau, de te savoir prête et offerte à mes sévices. Un chemin de solitude à accepter comme tu le fais avec courage lorsque les circonstances de la vie nous tiennent parfois éloignées plus longuement l’un de l’autre. Un chemin de complicité depuis notre première rencontre, le premier regard échangé qui en disait déjà long sur nos envies. Un chemin de progression pas à pas et de découverte du bord de mer aux caves parisiennes. Ton endurance et en particulier sous le fouet, fait de toi ma merveilleuse soumise. Ton Maître
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Par : le 27/11/13
En ce jour de l'automne, dix huit mois se sont passés. Le 23 mars 2010 : un feeling réciproque, des désirs partagés. Le respect était au rendez vous, comme aux rencontres qui ont suivies, et qui se suivent avec Vous. La confiance, la complicité, la sincérité et le dialogue qui sont le ciment de Notre relation. Vous avez su m'apprivoiser, devant Vous, je plie. Pourquoi je me soumets : parce que c'est Vous que j'ai choisi comme une évidence, c'est Vous qui avez su faire naître cet élan d'abandon, de progression, de découvertes. Il est des émotions que je garde dans ma peau, comme des empreintes de plaisir sublime, éphémères ou temporaires, mais inoubliables. Il est des petites victoires sur moi, comme certaines peurs qui ne sont plus, parce qu'enfin avec Vous, j'ai pu y parvenir. Pourquoi cela : parce que c'est Vous, Votre façon de Vous comporter, de me respecter qui m'a encouragé à le faire, pour franchir certains obstacles, une lutte intérieure en moi, puis le dépassement. Vous et cette subtile alchimie qui enflamme mon esprit et embrase mes sens. Vos mains habiles et indécentes, celles qui me fouillent, me caressent, me marquent, s'introduisent. Addict à Vous, je suis. Vous avez su faire naître par Votre sincérité, courtoisie et savoir vivre, des découvertes, du plaisir, de la jouissance, de l'humiliation, des sensations, des émotions. Ce qui était caché en moi, a été révélé par Vous. D'un mot, d'un geste, Vous faites avec mes complexes, pudeur et retenue et m'invitez à l'abandon total. Avec Vous le lâcher-prise. La fusion de nos esprits. L'alchimie de Vos, Nos désirs. La valeur de Nos places respectives. Avec Vous une communication sans mot quelque fois, faites de ressenti, d'approche instinctive, la spontanéité est dans l'authenticité. Confiante et sereine des demains, encore et encore. Chaque rencontre est un moment fort. L’échange cérébral conduit à des heures d’un partage très intense, sans limite, d’une grande sensualité et gourmandise. Parfois dans le BDSM, certains (es) désespèrent de ne pas rencontrer La personne de confiance, de respect, de sincérité. Il faut garder espoir et la persévérance. Patience tout arrive à qui sait attendre, le vouloir et y croire.
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Par : le 23/12/13
Quand deux personnes se rencontrent et que leurs regards se croisent .... Quand certaines attirances apparaissent et que le feeling est là, en la réalité. Quand le respect, la confiance, la sincérité sont là, le bonheur est à portée de soi. Le temps passe vite lorsqu'on se retrouve et demain Vous et moi. Heureuse de Vous appartenir, d'être Votre soumise. Votre respect, Votre regard posé sur moi me permet d'aller loin, de me dépasser, de grandir, de m'épanouir. Mon caractère entier ne vous déplait pas, tout comme le fait que je sois taquine... Aie la badine. En ce qui Vous concerne, je peux TOUT Vous dire, vous préférez la sincérité aux non dits qui ne nous leurrons pas se découvrent tôt ou tard. Les mots, ils sont toujours trop fort ou pas assez et pourtant, il faut bien les utiliser. Ils sont aussi doux qu'ils peuvent être acide et pourtant parfois se sont eux qui décident. Mais, ne laissons pas les mots nous diriger trop rapidement se serait réagir avec trop d'empressement. Ecoutons le langage du coeur qui a bien plus de ferveur car c'est un langage universel d'amour qui n'a ni frontière et surtout pas d'atours.... Pour ces moments intenses que nous avons passé et passerons encore ensemble. Je n'ai pas de mots.... Ils ne seraient pas assez ou trop.. Il est des mots Qu'on enseveli au fond de soi Il est des mots si difficiles A prononcer Qu'un jour, on arrive à les dire Lorsqu'on est en confiance Que la personne est sincère Alors on dit tout bas Ces mots gardés pour soi Et que les autres n'entendent pas Mon Maitre, je Vous a... Le 30 janvier 2012.
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Par : le 07/01/14
Cet homme et cette femme se sont rencontrés via Internet sur un site de rencontre SM. Après un certains temps passé en virtuel, elle a accepté de venir passer le weekend chez lui en tant que soumise. Cela fait 5 minutes qu'elle est arrivée par le train et elle attend que son futur maître passe la prendre. C'est vendredi soir et il est quelque chose comme 23h30. Son portable vibre. Elle a reçu un sms comme quoi il n'est qu'à quelques centaines de mètres de la gare. Elle ne tarde pas à le voir arriver. Elle met son sac dans le coffre et grimpe à ses coté. Il démarre sans attendre. Au cours du trajet ils échange quelques banalité, il lui demande si ça va, si elle a fait bon voyage ... Alors qu'il son sortis de la ville, il s'arrête le long de la route sur une petite aire de repos. Il lui dit de prendre descendre, de prendre le sac sur la banquette arrière et de se changer. Elle ouvre le sac et vient au niveau de la vitre passager. Il baisse la vitre et se contente de lui dire qu'elle a 5 minutes pour se changer sans quoi il la laisse ici. Elle s'execute et se mets toute nue. Puis elle enfile le contenu du sac qui ne contient que des vêtements en cuir, à savoir une sublime catsuit, des cuissardes, une pair de long gants et un corset qu'elle enfinle sans le serrer. Elle se remontre à son niveau. Il baisse à nouveau la fenêtre et lui ordonne de se plaquer contre l'arbre qu'il y a à quelques mettre. Lorsque c'est fait, il arrête la voiture pour la rejoindre et reserre son corset. Il lui dit de respirer doucement afin qu'il puisse bien resserer le corset. Une fois qu'il a terminé, il lui dit qu'elle peut regrimper en voiture. Il la laisse s'habituer à cette tenue très osée mais très confortable - il n'a choisi que des vêtements de qualité, agréables à porter. Même si elle s'y sens à l'étroit elle aime se savoir moulée de la sorte. Il lui demande ensuite d'ouvrir la catsuit au niveau de l'entrejambe et de se donner du plaisir. Au bout de quelques instants, alors qu'elle commence à prendre son pieds, elle se calme car ils rentrent dans une ville un peu animée. Elle a peur d'être vu ainsi. Il lui dit de continuer et d'ouvrir la boîte à gants. Elle en sort un gode. Elle comprend qu'il veut qu'elle se l'insère et obeit malgré la peur d'être vu ainsi. Lorsque le gode est bien au fond d'elle, il lui dit de refermer la catsuit et de se mettre à se masser les seins au travers de la combinaison en cuir. Ils sont arrêtés à un feu tricolore et plusieurs automobiliste la regarde avec des yeux de pervers. Elle se calme un peu lorsqu'elle sent que le gode se met à vibrer. Il vient de l'activer grâce à une petite télécommande. Malgré le plaisir que cela lui procurre, elle essaye de se calmer vu la situation, mais a beaucoup de mal. Il sortent de la ville et sont à présent sur une petite route de campagne. Malgré l'inconfort, elle apprécie ce petit jeu et ce demande ce qu'il va lui imposer ensuite, car elle sent qu'ils ne sont pas encore arrivés. Il fait à nouveau une halte au bord de la route et la fait descendre. Il lui de se mettre face à la voiture et de se pencher sur le capot. Il ouvre sa catsuit au niveau de l'entrejambe et la laisse un moment ainsi. Puis elle sent qu'il lui met du lubrifiant sur l'anus. Elle pense qu'il va la sodomiser ainsi, mais il se content de lui insérer un plug. Puis il la laisse un peut comme ça et lui cravache un peu les fesses avant de refermer la catsuit et verrouiller les zip avec un petit cadenas. Elle pense que c'est fini, se redresse et se raproche de la portière. Il lui dit qu'il ne lui a jamais dit de faire ça. Elle s'attend à être cravachée à nouveau. Au lieu de cela, il lui dit de mettre les mains dans le dos et il les bloque avec un armbinder. Puis il lui passe un cagoule en cuir avec un petit trou au niveau de la bouche. Ce n'est qu'en suite qu'il la fait asseoir dans la voiture et reprend le trajet. Elle est excitée et en même à peur d'être surprise ainsi par quelqu'un d'autre. Elle s'imagine être arrêtée ainsi par la police ... quelle honte ... mais quelle excitation aussi. Ils roulent un petit moment ainsi puis il arrête la voiture et la fait descendre. Il accroche une laisse à l'anneau se trouvant à la base de la cagoule et lui dit d'avancer en tirant dessus. Il la fait marcher ainsi. Elle a du mal à suivre ainsi vêtue et attachée. La cagoule n'ayant pas d'orifice pour les yeux, elle est obligée de lui faire totallement confiance. Il fini par la faire entrer chez lui. Il la fait mettre à l'équerre sur la table à manger et attache ses chevilles aux pieds de la table. Il enlève le cadenas et ouvre à nouveau sa catsuit à l'entrejambe. Il enlève le gode. Bien qu'elle ne s'attendait pas à quelque chose d'aussi pervers dès le départ, si elle n'avait pas la cagoule sur le visage, elle lui demanderait de la fourrer par le trou qu'il veut quitte à être cravachée avant. Elle a droit à la cravache, mais au lieu de la prendre, il lui fait un cuni avant de lui insérer le gode à nouveau et de refermer la combi. Il s'approche d'elle et lui dit en rigolant doucement de ne pas bouger, qu'il revient dans un petit moment pour la suite ...
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Par : le 09/02/14
24 mois se sont écoulés depuis Notre première rencontre. 24 mois de respect, d'écoute, d'attention, de complicité, de plaisirs partagés. 24 mois que nos regards se sont croisés, que la confiance est installée. Vous avez su m'apprivoiser. Vous avez su m'interpeler. Vous avez su me révéler. Vous avez su asseoir Votre emprise. Vous avez su entendre mes doutes et mes peurs. Vous avez su me faire grandir sans me meurtrir. Vous que j'ai tant attendu. Marquée de Votre signature. Confiance totale en Vous. Votre collier ornant mon cou. Fait de moi votre soumise. En ce symbole de l'appartenance. Ma soumission est faite d'évolution, de dépassement, de découvertes. Vous servir, Vous obéir, respecter Vos consignes, Vous faire honneur est un bonheur. Par nombre de ressenti, d'émotion, de sensations, de pleurs quelque fois. Par le trop plein qui déborde, parce qu'une lutte intérieure a été livré. Par ce lien qui nous unit comme une évidence. Parce que c'est Vous qui avez les clefs. De mon corps, de mon âme, et celle de mon coeur. L'exaltation des sens, l'essence de votre parfum de peau. Ma progression avec Vous en cette place à Vos pieds. A Vous je suis attachée, à Vous je me soumets. Avec Vous des frissons et quand survient la jouissance. Votre main sur ma bouche pour étouffer mes cris. Vous Mon Maître Vous m'amener, Vous m'éduquez. Par Votre maîtrise et la connaissance de moi. Qui me permet d'avancer bien plus loin que j'aurais pu l'imaginer. Votre attention, Votre ouverture d'esprit. Et le temps surtout qu'il faut pour construire une saine relation D/s. Sans omettre le dialogue sincère qui est la base de la construction. Avec Vous, je ne me perds pas, je garde ma spontanéité. Le 23 mars 2012 Ajout de Mon Maitre Un hiver long, froid et ennuyeux. Puis tout à coup quelques mots échangés, un parking réchauffé par les premiers rayons d’un printemps naissant. Deux regards qui se rencontrent, profonds et francs, deux regards qui disent déjà oui avant même les premiers mots. Une bout de route en toute quiétude, un repas pour échanger nos souhaits, nos envies, puis en toute confiance un premier abandon. Ainsi tout commença, ainsi tout s’accomplit durablement, deux ans déjà.
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Par : le 10/02/14
Deux ans que je porte Votre collier. Le 6 juillet 2010 en me rejoignant sur Paris en fin d'après midi, Vous m'avez offert ce symbole d'appartenance. Votre emprise est positive, Notre confiance mutuelle et cela participe à mon abandon. Vous/Nous avons été et sommes francs sur nos vies, nos envies, nos désirs. Je suis une parenthèse dans Votre existence, j'en suis consciente, je l'ai accepté et heureuse de Vous connaître. Je ne me fais pas de plan sur la comète ou ailleurs, je vis les instants présents avec Vous. Les personnes libres de chez libre sont peu légion sur le site. Il faut être capable d'accepter que certaines personnes ne soient qu'une partie de notre vie. Il est préférable d'affronter un désir que l'on craint, que de vivre dans le soin éternel de l'éviter. Vous êtes digne de ce titre de Maître que je vous ai donné quelque mois après Notre belle rencontre. Entre Vous et moi, l'attirance physique qui ne s'explique pas, elle s'exprime en complicité, spiritualité, cérébralité. La beauté du coeur, de l'âme à mon humble avis est celle qui dure et perdure. Parce que c'est Vous, parce que c'est moi, parce que des ressentis au travers de nos dialogues via le site au début. Parce que le son de Votre voix et la photo que Vous m'aviez fait parvenir me "parlait". Parce que rien ne vaut une rencontre face à face, là cela passe ou cela casse ...Sourire Les 5 sens sont en éveil, s'il n'y a pas quelque chose de positif à la première rencontre, pourquoi un autre jour cela serait différent ? Votre regard posé sur moi me fait me dépasser, me fait grandir, me donne plus de confiance. Je me revois à mes débuts, aie ma nudité, certains mots, certains gestes je ne pouvais pas et puis. Grâce à Vous, par Vous et avec Vous, Votre écoute, Votre patience et respect ont fait que j'ai pu me libérer. Vous me connaissez bien à présent et Vous me devinez. Sur mon visage Vous savez y lire ; par les expressions de mon corps Vous en savez encore. Chaque rencontre est une joie ou l'échange cérébral Nous conduit à des heures de 'plaisir' partagé. Quelque fois des aléas, la patience, l'attente et la confiance sont toujours présentes. A Vous je suis dévouée, à Vous va ma préférence, Vous l'unique de mes pensées. Dans ce milieu du BDSM, certains (es) désespèrent de ne pas rencontrer la personne qui convient, Vous en démontrer le contraire. J'ajouterai que rien ne vaut la réalité, cela n'engage que moi. Et que la communication est essentielle dans la réussite d'une relation. Avec Vous les compliments déguisés ne sont pas de mise, simplement la sincérité de Notre lien. Les flatteries je n'apprécie pas, que cela soit pour Vous, pour moi, pour autrui. J'aime ce que Nous avons construit, ce que Nous avons partagés, ce que nous partagerons encore. Les rêves se réalisent et les désirs quand on y croit, le veux. Quand une belle âme est là et que le feeling est présent. Vivre ses rêves et ne pas rêver sa vie. Chaque personne agit à sa façon, suivant ses convenances, sa vie ...
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Par : le 13/02/14
A la croisée de nos chemins, une belle rencontre qui dure depuis trois ans. Que celle-ci perdure dans le temps, et bien au-delà... Bien que je sache depuis l'année dernière qu'elle se terminera en mars 2014. Nous n'en sommes pas encore là, alors savourons ces instants présents. J'ai accepté d'être votre soumise en toute connaissance de cause. Pour fêter cet anniversaire, un séjour de deux jours était prévu depuis x mois. Un imprévu pour Vous a fait qu'un jour et une nuit étaient de Votre présence. J'ai donc pris le train seule, Vous aviez réservé pour moi une chambre d'hôtel. Comme la fois précédente, un rappel, tout près du Moulin rouge. Arrivée en début d'après midi, j'ai déposé ma valise. Je repars aussitôt pour rendre visite à une amie dans 78. A mon retour, il est déjà 21 h passées, je suis fatiguée et me couche. Je me réveille tôt, j'ai peu dormi en fait. Je descends pour le petit déjeuner puis m'affaire. Vous arriverez vers 13 h et quelque, il faut que je sois en forme. Je me prépare tranquillement. Heureusement que je suis partie avec mon manteau en ce début de saison. Sur Paris, il fait froid ce jeudi, tout le monde est vêtu chaudement. Je décide d'aller faire quelques pas en Vous attendant. L'heure approche et je patiente à la sortie du métro. Je n'ai pas écouté Votre conseil à rester au chaud dans la chambre. Sortir un peu pour voir comment j'allais et si je tenais le coup... Vous êtes là avec ce sourire malicieux que j'aime tant. Nous nous dirigeons vers l'hôtel, Vous déposez Vos effets et nous allons déjeuner. Après le repas, nous partons en direction de la boutique Démonia bien connue. J'aime cet endroit, il y a tant de nouveautés à l'entrée et dedans. L'agencement des articles a été modifié, des vêtements vinyles et cuir à profusion La couleur noire et rouge est de rigueur de toute beauté pour femmes graciles De sublimes masques en métal dentelle, merveilleux d'originalité. Nous arrivons vers la caisse et à gauche se trouve une vitrine fermée à clef contenant divers bijoux comme rosebud, collier, bracelet, bague d'O. J'essaye les deux bracelets acier et opte pour le premier qui convient à mon poignet. Un joli présent pour cet anniversaire, nos goûts sont communs sur le choix de certains articles. Comme entre autres, cette cagoule fine laissant entrevoir mes yeux bleus et ma bouche. Vous aimez tant mon regard et n'appréciez pas que je le baisse, Vous m'en aviez fait part lors de Notre belle rencontre le 23 mars 2010. Vous pouvez y lire tant dedans et toutes mes émotions y passent... Je l'incline quand j'ai honte, quand je me sens humiliée ou qu'il le faut. Nous quittons les lieux et nous nous installons à la terrasse intérieure d'un café. Dehors les gens vont et viennent, travail, courses et autres, toujours le mouvement. A notre retour, une sieste s'impose pour moi, Vous en profitez aussi. Nous allons à Cris et Chuchotements ce soir, il faut que je sois bien, sourire. La nuit commence à tomber, Vous m'invitez dans un joli restaurant italien Les tables sont bien dressées, des petites fleurs dans leur vase ornent le centre. Face à face comme toujours, nous en profitons pour discuter en attendant les plats. Délicieux repas, belle ambiance, joli décor, il y a beaucoup de monde. L'heure de se préparer pour la sortie se profile, douche, habillage, maquillage. Je vêts mon serre taille avec les jarretelles et bas noirs que Vous m'aidez à attacher. Ma jupe en cuir, un haut noir assorti aux talons, mon collier acier, le bracelet acheté l'après-midi, et mon manteau complète ma tenue. Vous également, vêtu dans la même teinte, dans ce costume qui vous sied si bien. A pied pour nous rendre au club, il fait frais dehors. La porte s'ouvre et une sublime jeune femme au corps de liane, cheveux courts Nous annonce que nous sommes en avance et qu'elle n'a pas terminé la mise en place. Nous nous promenons dans les rues adjacentes attendant l'heure d'ouverture. De retour devant la porte, nous donnons nos manteaux et prénoms avant de descendre. Il y a rien de nouveau au club comme aménagement. Vous me dominez en m'attachant à la croix de St André, avec martinet et fouet. Vous ne voyez pas bien l'état de ma peau puisqu'il fait sombre. Puis nous nous dirigeons vers le bar pour nous désaltérer et nous dialoguons tous deux. Un couple est arrivé qui part prestement dans une pièce, un homme seul les suis à un moment donné. Une jolie domina M et son soumis H qui porte un harnais de chanvre sur son torse vont dans une autre salle, j'entends quelques coups de cravache. Nous décidons de partir quand M fait connaissance avec Vous, Elle aimerait me dominer et Vous en fait part. Vous m'attachez les mains, et sur une autre croix je suis. Elle me signifie que je n'ai pas écarté les jambes... Des fessées à mains nues, puis vient le martinet et la cravache. Elle regarde de chaque côté et caresse ma peau pour constater que cela chauffe. En même temps, Elle fait des réflexions à son soumis et j'ai envie de rire, je me contiens. Vous me fouettez et je commence à compter. Certaines marques sont là qui resteront le temps de mon séjour sur l'Essonne M Vous demande si son soumis peut lécher mes fesses pour atténuer les coups. Vous acquiescez. Il porte la barbe et cela me chatouille. Quelque dialogue échangé entre Vous par ci par là. Elle me demande de retirer le bondage de son soumis. La corde de chanvre est douce. Je tourne auprès de H pour défaire les noeuds, passant, repassant à certains endroits. La corde est très longue ; je parle un peu à H. Je n'y étais pas autorisée. Elle me reprend et continue la conversation avec Vous. J'entends un peu ce qui se dit, mais je ne dois pas prêter l'oreille ... Je fais défiler la corde, et la plie comme il faut, M est ravie et m'en fait part. Nous quittons le club et disons au revoir aux personnes présentes, M m'embrasse ainsi que H, Pascal nous raccompagne à la porte et nous nous dirigeons vers l'hôtel à pied. Un peu de marche fait du bien, nous conversons de la soirée passée. Une bonne nuit de sommeil à Vos cotés ; un copieux petit déjeuner avec la vue sur le jardin d'hiver ; il nous faut partir et chacun ira dans sa direction à un moment donné. Je suis à nouveau affaiblie, j'ai tenu le coup jusqu'à votre départ. Dans le métro, nous nous séparons, Vous rentrez chez Vous dans le Sud Je rejoins l'Essonne où mon amie m'héberge jusqu'à mon départ le 26 mars. Merci à Vous pour cet anniversaire, Vous m'avez comblé par Vos nombreuses et diverses attentions tout au long de ce court séjour, où je n'étais pas au mieux de ma forme. Le 29 avril 2013. Ajout de Mon Maître Comme toujours en pareilles circonstances, le hasard d'un profil sur un site SM, un profil qui en croise un autre, quelques messages échangés et juste l'envie de faire connaissance. Et puis la magie de la rencontre, des caractères si complémentaires, des envies partagées pour aboutir à une symbiose parfaite et une relation sincère, durable dans le respect et l'attention à l'autre. Que de bons moments passés ensemble et de belles escapades parisiennes. A toi aussi merci mon amour de soumise.
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Par : le 11/03/14
Pique-nique du 10 et 11 août chez Mr TSM. Après une bonne nuit de sommeil réparateur Daniel et moi (Mon Maître m'avait accompagné vendredi 9 août vers 14 h 15 chez Maître Pierre pour repartir vers 17 heures) étions en forme pour nous rendre à Vauvert en compagnie de Maître Pierre. Nous avions rangés au frigidaire, les plats et boissons apportés pour le pique nique, aider si besoin était. Puis saluer les Personnes présentes, Mr Mistral m'a présenté sa soumise Emeraude, j'ai été ravi de cette présentation. Sacherm, Antarés venu de Cambrai (qui a changé de speudo entre temps et qui est à présent Ossad) deux soumis agréables, Mr TSM bien sur ainsi que ses deux soumises KiO et Ginou, Mr Freddy, et l'invité de ce week end Monsieur Vich qui a la maîtrise du shibari, des suspensions et fouets divers... Nous étions arrivés en avance pour que la croix de St André soit montée, cela devait prendre une bonne heure avec Maud de Nadia, comme Toutes deux n'étaient pas encore présentes Sacherm un soumis, Mr Freddy dominateur et Mr Vich ont pris les choses en mains et en moins de trente minute la superbe croix était en place trônant dans la verdure chez Mr TSM. Ginou en cuisine avait fait des petites étiquettes pour soumis (es), pour apporter les plats divers, apéritifs, entrées, plats, fromages, cafés, débarrasser, amener, il est vrai qu'il faut de l'organisation et avec KiO, elles se partagent bien les tâches et que tout le monde aide, c'est appréciable. L'heure de l'apéritif commençait à poindre, nous avons installé quelque bouteilles sur la table. L'apéritif a duré, c'est ma pensée. Je vais encore me faire des ennemis tant pis... sourire L'heure tournait, la chaleur était là, Maître Mark et sa soumise Saphyr accédaient à la maison de Mr TSM, je suis allée au devant d'eux. Saphyr a de très belles fesses et un superbe tatouage aux creux de ses reins, j'ai un peu caressé ses seins quand son Maître l'avait attaché et qu'elle recevait le martinet au fond du jardin. Elle est curieuse, très souriante, et avait apporté des plats concoctés, cuisinés chez Elle. Partis de Monaco vers midi, ils avaient dormi chez des amis avant de rejoindre Vauvert, un peu avant midi, Belle harmonie avec son Maître qui est son mari, j'ai peu discuté avec eux en fait, beaucoup de monde, je pense savoir qu'ils reviennent pour le pique nique de septembre. Mr Rphdom (sa quiche, un délice, je l'ai savouré) et Insolence que j'ai trouvé super décontracté, gracieuse et aidant beaucoup en cuisine et ailleurs, elle me prenait la vaisselle pour l'essuyer au plus vite, la coquine. Tous deux étaient accompagnés par Melle Sweet (qui avait apporté et préparé de la pâtisserie faite maison) une soumise 'prise' sous leurs ailes. Mr Rphdom la guide, une belle entente avec Insolence qui a son mot à dire bien sur, entre tous trois l'harmonie et ce n'est pas évident quelque fois. Elles ont le même gabarit toutes deux et habillées un peu pareilles elles étaient, même pour les bas. Toutes deux jolis fessiers, j'ai vu Mr Rphdom jouer avec ses martinets, puis à un moment donné Melle Sweet qui a les cheveux courts, a été rasé par lui, il restait des cheveux bien courts et une mèche sur le devant bien longue, le rendu était joli et l'éclat de ses yeux étaient plus mis en valeur à mon humble avis. Princesse ou Insolence, gracile soumise a été suspendu par Mr Vich, le rendu était de toute beauté, celui ci était l'invité de ce pique nique, un Homme qui sait manier le fouet comme j'aime, j'ai pu goûter au fouet corail et d'autres également. Maud et Dame Nadia sont arrivées, quel bonheur de les revoir, je me sens proche d'Elles et aiment leur compagnie. Maud certains jeux toujours prête à montrer son superbe fessier bien dur pour recevoir fouets, martinets, et autre ustensiles, Elle ne bronche pas et a un mental d'acier tout comme ses superbes fesses. Elle a changé de tenues quelque fois, et puis l'apercevoir déambuler avec ses hauts talons, j'aime. J'ai fait la connaissance de Dame Freya et son soumis Allain, ma plus belle rencontre de ce pique nique et j'ai pensé à Mon Maître qui aurait été enchanté de faire la connaissance de cette Maîtresse. Un bon feeling avec Tous deux et quelques larmes d'émotion à voir leur complicité évidente, les regards échangés, j'en ai été bien ému. Mr Mistral a fouetté sa soumise sur la croix de St André. Celle ci a changé de tenues x fois sourire. Mr TSM a été prolixe envers Ginou gourmande, que j'affectionne. Que cela soit les fouets de son Maître, celui de Mr Vich corail et autre canning, elle endure... Allain le fouet lui aussi par Monsieur Vich, Maître Pierre, il a en gardé de belles marques. hum... KiO séance fouet avec son Maître, une re découverte après quelques mois sans y avoir goûté. moi attachée sur la croix de St André, fouetté par Maître Pierre et faire la poupée de chiffon à un moment... Mr Vich a demandé une volontaire pour une suspension, je me suis proposée ... Cette découverte m'a comblé depuis le temps que je voulais découvrir les cordes, bien qu'à un moment donné, une me serrait bien au dessus de ma poitrine, mais comme m'a expliqué Mr Vich : c'est mon poids qui a fait que la tension était ... sourire Etre attachée et suspendue ainsi a été une totale initiation que je pensais à tort impossible vu ma corpulence. Comme quoi quelque fois, on se fait des idées qui ne sont pas ... Saphyr s'est également fait fouetter par Maître Pierre sous le regard de son Maître, des belles marques pour son retour elle a eu, et a découvert la cire samedi soir après que Mr TSM ai posé des aiguilles sur le dos de sa soumise KiO entrelaçant celles ci d'une petite chaîne et faisant couler de la cire en bas de son dos, en forme de coeur. Dessin qu'il a pu retirer avec son couteau et offrir à sa soumise avec la chaîne qu'elle pouvait porter comme un médaillon. Les applaudissements ont été. J'ai répondu à un moment donné dans l'après midi sur un ton qui a déplu à Mr TSM ce qui m'a valu 5 coups de paddle bien frappé quand Maître Pierre se servait de ses cannes, je n'ai rien dit et accepté cette remontrance qui était justifiée. Maître Pierre a la maîtrise, le sérieux, les compétences, l'hygiène est présente, le samedi cela a été le tour de soumis Allain sous le regard de sa Maîtresse Dame Freya de découvrir les sondes d'urètre, j'ai été impressionné par la longueur, par les diverses diamètres, Maître Pierre attentif comme à son habitude. Allain faisait honneur à sa Maîtresse, une première pour lui également et bravo. Moment fort dimanche après midi, Maître Pierre, Dame Freya avaient comploté pour clouer la peau du sexe de Daniel, il y la vidéo sur le site. Ce dernier a été attaché sur une chaise, bras et pieds entravés par JDuroc avec ses cordes suivant les consignes de Maître Pierre pour ne pas qu'il bouge. Daniel a eu droit à un cloutage, c'est impressionnant, j'étais assise proche de lui à voir son visage grimacer de dépassement, de don, j'ai eu mal. Dame Freya étirait comme il faut la peau de son sexe ainsi les clous étaient bien placés, aie . Maître Pierre et son marteau, entendre le bruit et regarder les expression de Daniel, aie Son Maître attentif, à l'écoute, patient, rassurant, c'était une première et le moins que l'on puisse dire, c'est que la réussite a été, bravo à Toi quel soumis, ESCLAVE depuis peu, je suis fière de lui Après les clous... La CBT, je suis partie après les clous, Dame Freya lui a percé les seins avec des aiguilles, Maître Pierre diverses sondes d'urètre, puis des vis, à visionner la vidéo c'est hard. Cet Homme a la maîtrise, l'hygiène est de rigueur il va de soi ainsi que la patience. Revoir certaines Personnes comme Dame Emma et sa soumise Kanaria pour qui j'ai de l'estime et du respect, de belles rencontres à F......, un bonheur que leur venue. Le dimanche 11 août Le Scorpion soumis m'a étonné, par sa façon d'oser certaines pratiques, de se donner à la morsure du fouet, martinets, fessées bien marquées par certaines Personnes, j'ai posé 8 aiguilles sur la hampe du sexe à sa demande, une première pour moi, Dame Freya lui a mis une aiguille à chaque sein et fait un superbe dessin avec un long ruban entrelaçant les aiguilles de son sexe à ceux de ses tétons, le rendu était de toute beauté. Et sous la cagoule Scorpion soumis s'est incliné remerciant Dame Freya. Avant son départ pour Paris, ce gourmand a reçu du champagne sur son corps, sourire. Une bonne douche avec le tuyau du jardin et il était enfin prêt pour faire x kilomètres avant de rejoindre la capitale. Un soumis à revoir si possible ... Léa sylphide soumise avait acheté des gâteaux pour fêter dimanche après midi l'anniversaire de son Maître JDuroc Gracieuse, elle a déposé devant ceLui ci le plateau composé des 3 desserts puis les deux cadeaux accompagnés d'une jolie petite carte écrite. Une soumise offre un présent à son Maître mais là était une excellente occasion. Certains (es) ont eu du fouet, martinet, des fessées, des contraintes, du canning, des dessins à la cire, des soumis lavés et rincés au tuyau d'arrosage, la pratique des aiguilles, et j'en oublie surement. Des photos ont été prises, des vidéos ont été tournés seulement et c'est très bien ainsi, que par l'Organisateur de ce pique-nique. La CBT pour deux soumis qui aiment les beaux égards et qui ne sont pas de couards, sourire Le port d'une ceinture de chasteté Sacherm pour ne pas le citer qui a eu droit à une épilation intégrale de ces attributs. A un moment donné pas moins de 4 Femmes que cela soit Domina, Maîtresse, soumises à ses cotés ainsi exposé, sur une table, le carcan maintenant sa tête et ses mains, les pieds attachés. Pendant le repas de samedi vers 15 heures, il est resté à genoux sous la table pendant x temps. Comme Ginou à un moment donné dimanche après midi, j'ai été également nue dans les jets d'eau, à genoux je devais avancer, Mr TSM avec son fouet, un régal et puis KiO s'y est mise aussi, elle manie avec dextérité cet instrument, l'eau me faisait du bien, puis j'ai eu bien froid et l'on a arrêté. Le dimanche en fin de soirée, à un moment donné petit jeu entre Dame Nadia, Maître Pierre pour que Tous deux arrivent et ils y sont arrivés à retirer des tomates du potager de Mr TSM qui avaient été disposés sur le dos de Maud, avec leur fouet respectif, et la participation de Mr Vich, je ne vous dis pas les rires, la joie, la bonne humeur, pour ce défi. Puis vient le tour des tomates concassées... Tomates éclatées par Maître Pierre à la demande de Maud avec l'aval bien sur de Dame Nadia, les tomates ont été écrasé avec le nunchaku d'entrainement en mousse mais que l'on sent bien en ce qui me concerne. Pour ce trip, j'avais installé ma chaise pour être aux premières loges, Maître Pierre adroit tout comme Dame Nadia avec le fouet à part un raté de chaque coté, petit délire entre gens de bonne compagnie. J'avais demandé à me faire fouetter par Mr Vich qui avait accepté, le fouet corail sur ma peau, hum ... Maître Pierre je l'ai vu à un moment donné était devant moi, pour le fouet enroulé c'est plus prudent et l'on peut voir ainsi les marques sur la poitrine. Je ferme toujours les yeux quand je suis dominée et quelque fois les aient ouverts et aie certains coups comme deux sur mon sexe. Le respect a été aucun débordement Nous étions 26 à ce pique-nique, j'ai bonne mémoire. Les marques des cannes ont été présentes pendant une semaine passée sur mon généreux fessier par contre, les marques des fouets de Maître Pierre le samedi après midi, et Mr Vich le dimanche se sont estompées au fur et à mesure, me reste à ce jour du 26 août, une trace enfin un bleu, sur mon sein gauche, rappel du fouet enroulé de Maître Pierre. Merci à mon Maître aimé qui a la confiance de Maître Pierre, pour m'avoir permis de participer à ce second pique-nique. Merci à ce dernier pour les belles marques qu'il m'a offert et son respect à mon égard. Merci à Monsieur Vich pour la suspension, vos fouets, dont le superbe fouet corail, votre respect et bonne humeur, dialogues. Merci à Monsieur TSM pour son accueil ainsi qu'à ses deux soumises pour l'organisation complexe d'une telle rencontre sur deux jours, il y a du travail avant, pendant et après les départs. De belles rencontres, découvertes à ce deuxième pique- nique, de la convivialité, du respect, de l'amitié, des initiations, de l'écoute. J'ai écrit ce second récit à ma façon avec mes propres ressentis, mes émotions. J'ai demandé l'accord de Toutes les Personnes mentionnées dans cet écrit. Le 27 08 2013
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Par : le 20/03/14
Penser à Vous est pour moi source de joie Obéir à Vous est un véritable bonheur Unir nos corps et jouir est merveilleux Respect de Vous Mon Maître aimé Vous et vos attentions, moi et mon abandon Ouragan de désirs, mon corps ressent pour Vous Une belle rencontre et relation nous avons Suis irrésistiblement attirée vers Vous Mon coeur est pour Vous aimer au delà de l'éternité Oublier mes peurs du début, Vous avez su m'apprivoiser Nourrissons nous de ce lien qui nous fait vibrer A vos cotés, je me sens jolie, j'ai pu me dévoiler Me soumettre à Vous Mon Maître est ma vérité Osant braver certaines peurs, je me suis dépassée Un Maître Vous le seul, l'unique de mes pensées Rare, précieux dans mon coeur vous êtes et resterez Le 9 12 2013
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Par : le 23/03/14
Vous êtes tout là-bas, voilà Quelque part, sans moi Je n'entends plus Votre voix Vous me manquez, c'est comme cela Je vous imagine, dans Votre chez Vous Pensant un peu à moi, à Nous Vous me manquez, c'est ainsi Nullement, je ne vous oublie Les pensées se bousculent en moi Des sentiments refoulés, me torturent Comme la vie peut-être dure Et ma vie continue avec des émois Ou êtes Vous ? Que faites Vous ? Me rejoindrez vous ? Tel un chevalier sur sa monture Mais sans armure Les yeux voilés de larmes Seule et sans arme Je patiente et attends le jour Où l'on se rencontrera mon amour Le 30 janvier 2014
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Par : le 30/04/14
Tu es entrée dans ma vie, au moment où je ne m'y attendais pas... Des envies qui se croisent et se rejoignent. Entre nous la franchise, rien de dissimulé ou de caché. Même pas les échéances inévitables que nous connaissons. Cette même perception du BDSM qui nous permet de vivre une relation si profonde et si complice. Tes mails m'ont touché ainsi que tes textes quand tu y mets dedans de la poésie. J'ai beaucoup aimé ta manière de te confier, de livrer tes émotions, de faire ressentir tes sentiments comme jamais encore, je n'avais pas pu entrevoir. Ces échanges font partie de notre corrélation et de la découverte pas à pas. Il est rare de rencontrer des soumises qui soient aussi inspirées dans l'écriture. Non seulement tu écris très bien, mais tu exprimes tes désirs que j'ai pu satisfaire ou non en fonction des miens, ainsi que tes émotions et cela m'a aidé pour te faire progresser, te révéler. Au début, j'ai deviné en toi beaucoup de craintes ou de peur, puis tu t'es sentie à l'aise, rassurée, confiante et tu t'es abandonnée. Je t'ai découverte, spontanée, respectueuse et obéissante, prête à endurer tous les sévices qu'il me fut satisfait de t'infliger, libre d'y exprimer ta douleur en les acceptant jusqu'au bout. Tes beaux yeux bleus et ton joli sourire, font que je les garde gravé en moi. Ta soumission, ton dévouement, ton corps offert, prêt à subir et à se donner, comment oublier ? Notre entente faite de sincérité, de complicité et de respect ne pouvait que nous amenez à ouvrir nos coeurs. Tu es une personne exceptionnelle et unique et bien que l'échéance de mars soit arrivée, tu restes à jamais ma seule, unique et dernière soumise dans le profond respect de notre relation. Quatre ans passés ensemble dans cette complicité, cette évidence et le lien fort Maître/soumise. Pendant toute cette période tu as été mon soleil, celle qui m'apportait à la fois écoute, compréhension et plaisir. Nous n'avons eu que de bons moments, nous avons découvert ensemble des lieux passionnants, des personnes, vécu de très belles et fortes émotions. Nous restons liés et c'est très important. Une page se tourne, une nouvelle relation commence, sur des bases différentes, mais pourquoi serait elle moins belle que la précédente ? Sache que tu as énormément compté pour moi et que notre relation reste sincère et solide. 28 avril 2014
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Par : le 25/06/14
Pour Votre anniversaire Abandon avec Vous Bonheur près de Vous Cravache sur ma peau Deux anneaux Et là les souvenirs remontent Fouet qui me fascine Grandir sans honte Hommage à Vous Mon Maître Inoubliable Notre rencontre Joie à vous revoir Kaléidoscope de couleurs sur ma chair La confiance mutuelle entre nous M'abandonner avec respect Notre sincérité sur nos vies Oublier mes peurs Patience et partage Quatre années à Vos cotés Respect de notre belle relation Signature sur ma peau Toujours Vous dans mon coeur Unique, précieux pour moi Vous êtes. Vous et après Vous aucun Maître Wagons d'émotions Xylographie gravée dans mon coeur Y a Vous à jamais à toujours Zen attitude le 25 juin 2014
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Par : le 20/08/14
Il n’était pas de ma région, je ne le connaissais pas … pourtant depuis plusieurs jours nous dialoguions sur internet et il m’avait entrainée dans un fantasme érotique que nous écrivions à quatre mains. Celui-ci se déroulait ainsi … Je devais le rejoindre dans une petite ruelle où il m’avait fixé rendez-vous. Et oui, à force d’arguments, il avait fini par me convaincre de le rencontrer. Approchant du lieu du rendez-vous, je l’ai aperçu au loin assis sur sa Harley. Il était vêtu de cuir comme le sont souvent les motards, et avait conservé à dessein son casque sur la tête de sorte que je ne pouvais distinguer ses traits. Comme il me l’avait demandé je me suis approchée, non sans une certaine appréhension, et timidement je me suis adressé à lui pour m’assurer qu’il était bien celui qui m’avait convaincu de le rejoindre ; il a acquiescé d’un hochement de tête. Suivant ses instructions, pour cette rencontre j’avais passé une courte robe d'été, très féminine, qui épousait littéralement les contours de mon corps. Le port d’un string m’avait aussi été autorisé. Sans plus de préambule, il m’a ordonné de me retourner et de m’appuyer au mur de la façade, tout en sortant un plug de sa poche. Il a glissé doucement ses mains sous ma robe, parcourant mes jambes de bas en haut et m’a ordonné de les ouvrir. Son exploration est douce mais précise et rapidement il est remonté jusqu’à mes fesses qu’il a écartées sensuellement avant d'y introduire le plug en douceur ... La peur d’être surprise, la honte d’être ainsi explorée par un inconnu et le plaisir d’être exhibée et fouillée s’entrechoquent alors dans ma tête. Sans plus de paroles inutiles, Il m’a tendu un casque intégral, m’a enjoint d’enfourcher la moto derrière lui et nous avons commencé à rouler dans la ville. Ne pouvant ni la tenir, ni la coincer le vent de la course faisait flotter ma robe autour de mes anches, découvrant largement mes cuisses et parfois bien plus. A chaque feu rouge, il se portait malicieusement à hauteur des conducteurs de sorte que quelques uns nous ont klaxonnés et parfois nous ont interpellés vertement, agrémentant leurs discours de quelques propos obscènes et de propositions sans équivoque. Nous avons roulé ainsi quelques minutes, ne négligeant aucun des endroits les plus fréquentés. Je n’avais pas l’autorisation de tirer sur ma robe et j’offrais ainsi mes jambes et parfois fugitivement mon dos à la vue de tous. Heureusement pour moi, dissimulée par le casque intégral, nul ne pouvait me reconnaître ni deviner la honte qui colorait de pourpre mes joues. Après plusieurs minutes de ce petit jeu d’exhibition, il a décidé de sortir de la ville. Manifestement il savait où il allait, car, après quelques km, il emprunta une route secondaire puis un chemin qui longeait un petit bois et pénétra dans une clairière au centre de laquelle trônait un arbre majestueux aux racines émergeantes du sol et aux branches basses. Toujours silencieux, il a coupé le moteur et m’a invité d’un geste à descendre de la moto, puis il m’a attirée près du vieil arbre. Pour la première fois j’ai pu l’entendre parler et d’une voix male il me dit : - Madame, constatez vous-même ! vous avez laissé une trace humide sur la selle de ma moto ! c’est indigne d’une femme telle que vous, vous méritez d’être punie … enlevez votre robe ! Puis sortant une paire de menotte, une corde et un collier de cuir des sacoches de l’engin, il enchaina (si je puis dire) … - Et mettez ce collier de cuir autour de votre cou ! Docilement et en silence, je mis le collier et enlevais ma robe qui tomba a terre … Puis il m’ordonna de me retourner et saisissant mes poignet il me posa les menottes si bien que les mains attachées dans le dos je me retrouvais a présent a sa disposition et sans la moindre possibilité de me soustraire. D’autres auraient profité de la situation pour caresser, voire explorer la proie que j’étais, lui non, il semblait n’avoir pas encore terminé sa mise en scène, et très concentré il commença par faire passer la corde au dessus d’une branche basse, puis il en fixa le mousqueton aux menottes. Doucement, mais fermement il tira sur la corde si bien que pour suivre le mouvement sans douleur je du me pencher en avant. Lorsque mes bras furent, à son gout, suffisamment dressés vers le ciel ; il passa la corde sous une racine et fixa l’autre extrémité à l’anneau de mon collier. La position de contrainte, l’humiliation de l’exposition devant cet homme presqu’inconnu m’excitait au plus haut point si bien que je sentais ma petite chatte ruisseler et tout mon être réclamer la caresse de ses mains et de son corps. Insensible à mes pulsions érotiques, mon jeune motard s’était éloigné de quelques pas et je l’entendis qui téléphonait sans toutefois comprendre ce qu’il disait. Ce n’est que lorsqu’il revint près de moi que je fus instruite de ses perverses pensées : - Madame, vous êtes une chienne, c’est pourquoi j’ai décidé de vous traiter comme une chienne et de vous offrir ainsi présentée, à quelques-uns de mes amis motards ! Préparez vous à les accueillir et a leur donner le meilleur de vous même … naturellement il vous est interdit de prendre du plaisir … et si vous désobéissez vous serez punie à la hauteur de vos fautes !! - Monsieur, non, je vous en prie … - Taisez-vous ! Puis il s’approcha de moi, et descendit mon string plus qu’humide à la hauteur de mes genoux. C’est dans cette posture humiliante, la culotte baissée et le plug au creux des reins que me découvrir les trois motards qui nous rejoignirent dans la clairière. - Messieurs, elle est à votre disposition, faites en bon usage, et hésitez pas à l’humilier un peu ! - Avec plaisirs, nous allons déjà tester son degré d’humidité ! Je sentis les trois hommes s’approcher. Deux d’entre eux m’encadrèrent ; d’une main ils saisirent mes tétons qu’ils commencèrent à étirer et de l’autre ils m’écartèrent les fesses sans ménagement. Constatant qu’en plus ils avaient conservé leur gants de moto, je laissais échapper un cri de surprise et d’effroi ; peine perdue, mes bourreaux n’étaient pas décider à tenir compte de mes objections. Le troisième s’était placé derrière moi et il m’arracha le plug de mon petit trou ce qui me fit sursauter ; puis il commença à enfiler ses doigts gantés dans ma chatte ruisselante. Durant quelques secondes il fit des mouvements de va et vient. Enfin j’étais remplie après tant d’attente, aussi j’accompagnais de mes reins son mouvement afin de m’empaler autant qu’il m’était possible. Toujours tenue par mes deux cerbères, et fouillée par le troisième je ne mis pas longtemps à lui jouir sur les doigts dans un long gémissement de plaisir.
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Par : le 02/09/14
Arrivant à un certain âge ou un âge certain, j’ai ressentis le besoin de me poser, me retourner sur mon parcours, errer dans mes souvenirs lointains, sans nostalgie aucune. Ce qui suit est juste mon parcours et mon cheminement dans ce monde du BDSM. Rita Ma première rencontre avec le bdsm fût un gang bang sm, mis à part que je ne savais ce que c'était un gang bang et le sm encore moins, étant donné que je n’avais que 8 ans…Ben oui, je n'avais pas encore lu, Sade, ni l’oeuvre de Pierre Louys ni histoire d'O, plutôt les "petites canailles", ou "les pieds nickelés". Avec quelques copains et copines nous jouions aux cow-boys et aux indiens. J’étais indien et dans les verts pâturages de la décharge publique, nous combattions férocement pour notre territoire situé entre les pneus et la cabane du père Adolphe. Nous avions capturé une femme blanche au doux prénom de Rita…Ha Rita…La petite blonde du quartier, tous les gosses en étaient amoureux, même moi, enfin surtout moi. On « sortait » ensemble et évidemment nous allions passer notre vie tous les deux, nous marier et avoir beaucoup de petits ch’timi qui joueraient dans la décharge, les pieds dans la berdoulle*, la mouquille* au nez ! Ce jour là donc, nous avions capturés la femme blanche et, après avoir piqué des cordes chez le dit père Adolphe, nous allions l’attacher au poteau de torture. Celui-ci faisait partie de vieux restes d’une cabane abandonnée, qui nous servait de club, de repaire, de camp où nous entassions nos trésors de bataille. La guerre des boutons avait fait des émules… Je me rappelle bien ce jour là, j’avais fait un nœud coulant, eh oui… les jeunes, à cette époque là savaient faire les nœuds à 8 ans, pas de télé, et autres jeux, c’était dans la rue qu’on apprenait à vivre. J’avais attaché les douces mains de Rita, puis j’avais tourné autour d’elle et l’avait saucissonnée, des épaules jusqu’à ses petits souliers vernis, pleins de boue…Bon ce n’était pas un premier shibari non, mais chez « Olida » ils auraient appréciés la performance. Je lui demandais de « parler », ben oui comme dans les films de guerre au cinéma « le Familia », « parle !! » ou ça va être ta fête !! Mais comme elle n’avait rien à dire elle répondait : « jamais je parlerai »... Ha... on savait jouer en ce temps là ! Donc j’ai torturé Rita, enfin…, j’ai cueilli mon premier baiser sur ses lèvres, …suivi d’autres bisous chastes de gosse, elle avait le rouge au joue, mais jouait le jeu, fière…Les copains charriaient, « whao oh oh l’aut’ eh, il a embrassé Rita, y sont fiancés. Combien de temps resta-t-elle attachée ? Je ne sais plus, mais ce que je sais c’est que ces baisers cueillis de « force », mais avec son consentement, (n’était elle pas ma fiancée), m’ont laissé des traces…. C’était la première fois mais pas la dernière que j’attachais Rita, la petite blonde aux lèvres rose goût carambar…Les vrais…ceux qui niquaient bien les dents… A suivre…
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Par : le 06/09/14
Un autre monde. Le retour sur terre ne fut pas simple. En effet, 2 ans avec Christine et sa libido volcanique, son absence totale de tabou, tout me manquait. J’avais beaucoup d’amies et naturellement j’allais vers les demoiselles de mon âge. Hélas, je ne retrouvais pas la saveur, l’élan, les jeux si excitants que j’avais connus. La sodo devenait sale... La fellation, c’était beurkkk ou « Je ne mets pas [Ça] en bouche »… Je virevoltais de copine en copine, ne trouvant plus dans le sexe que de nouveaux corps, mais la découverte passée, je me lassais vite. Je découvris alors les boîtes, de nouveaux amis, et un soir, le remplacement d’un ami videur, m’ouvrit des portes dans lesquelles je ne manquais pas de m’engouffrer. Bruxelles…Un de mes amis m’emmena en virée. Il voulait me présenter à ses potes qui tenaient un club SM. Je m’attendais à un club orné de lumières plutôt bleutées, une enseigne au nom quelconque à connotation sado-maso mais non, rien de tout ça. La censure sévissait encore méchamment en Belgique à cette époque et tout produit approchant de près ou de loin au sexe était interdit. Les Belges allaient donc tout naturellement en Hollande, à Sluis ville frontalière, où les sex-shop et autres foisonnaient. Nous nous arrêtâmes devant une maison près de la place Meiser, très haute, à 4 étages, avec un double escalier pour accéder à la porte d’entrée. Sobre, sans aucun signe apparent qui aurait pu dévoiler que l’intérieur recelait des merveilles. Enfin pour moi, car pour la police des mœurs cela devait représenter bien autre chose. Je découvrais un univers paré de rouge et de noir à l’ambiance feutrée. Au bar je fus présenté à Jan le patron néerlandophone qui parlait un français où le tu était de rigueur, son regard était franc, des yeux bleus qui vous transpercent, entrent en vous, font le tour du cerveau et de ses pensées et lui renvoient la réponse : peut-il vous faire confiance ? Le regard est le reflet de l’âme dit on, Jan s’en servait apparemment pour vous sonder mieux qu’un lavement, je me servirai bien plus tard de cette façon d’examiner, d’observer les âmes et les corps. Première rencontre avec les croix de St André, les carcans et autres meubles de « torture ». L’examen passé et apparemment réussi, je fus introduit, (si j’ose dire) dans l’antre des plaisirs essémiens, (et non pas esséniens, moines de la tribu d’où fut issu Jésus, mais cela…ne nous regarde pas) où l’atmosphère restait très conviviale malgré le lieu à thème spécifique. Bientôt je fus embauché comme videur, Jan préférait le mot « sécurité ». Par ce biais j’apprenais les doms, les soumises, les soumis. Jan me parlait de philosophie SM. Je n’étais qu’un petit jeune sans grande expérience du milieu mais j’apprenais vite dans un tel contexte un peu « familial ». Les soirées n’étaient jamais prises de tête, je n’ai eu que très peu de fois à intervenir, les habitués des lieux connaissaient parfaitement la politique de la maison, celle dont je me sers encore aujourd’hui : le respect d’autrui, jamais aucun jugement, l’écoute des soumis (es), personne n’était meilleur qu’un autre, c’est là que j’ai fait mes armes. Lorsque j’ai du quitter Bruxelles, j’étais empli de souvenirs, je n’avais qu’une hâte, trouver celle qui serait mienne, celle que je façonnerai…mais le chemin était encore long…et sans oublier qu’à l’époque Internet n’existait pas enfin pas encore chez le particulier. C’est avec son mental qu’on arrive à persuader une nana vanille d’accepter d’entrer dans ce monde. Est-ce de la manipulation ? Peut être, mais toutes celles qui ont connu cet univers, n’ont pas eu cette impression d’être manipulées, mais plutôt guidées, gentiment mais fermement vers d’autres plaisirs. Nous n’étions pas derrière un écran, il fallait aller au charbon, oser dire ce que nous aimions de vive voix! Certes j’ai pris quelques râteaux, je fus qualifié « d’obsédé » Et je répondrais…affirmatif. A suivre…
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Par : le 30/10/14
Il y a deux semaines de cela, elle arrivait sur le site. La première chose qu'il fit, c'est lui souhaiter la bienvenue, rien d'autre.Sur son profil, Elle avait écrit: «Je déclinerais toutes demande d'amitié, sans avoir un minimum discuté et toute offre de soumission, en guise de premier contact.»Elle lui répondit pour le remercier de son accueil.Quelques jours plus tard, elle lui envoya un message, pour lui faire savoir qu'elle aimait la justesse de ses commentaires sur les posts.Lui, la remercia et osa dire: «Peut être aurais je l'honneur de vous rencontrer un jour»Une semaine plus tard, suite à des commentaires qu'il fit sur les textes qu'elle déposa, un nouveau message lui parvint «aurais je trouvé un fan de plus?»Il y répondit, et ensuite s'ensuivit une discussion sur le petit chat, ils parlèrent, de tout et de rien, de l'écriture, au cours de celle-ci, il lui indiqua un texte qu'il avait écrit.Le lendemain, un petit mail «j'ai lu ton texte et trouvé cela fort plaisant»Là, les mails et les petits chat s’enchaînèrent, jusqu'au moment, où, elle lui dit quelle aimerait bien le rencontrer, il répondit de même, et tout naturellement, ils s'échangèrent leur numéro de téléphone et lui ses disponibilité, puisque elle était en congé, rendez-vous fut pris aussitôt pour une rencontre.Elle choisit le jour, étant libre trois jours consécutif, il lui offrit ces jours comme une offrande, précisant, «Je me présenterais à vous et après m'avoir testé la décision sera vôtre ou vous me jetterez dehors le soir même ou vous me garderez». Elle accepta.Elle lui téléphona, il entendit sa voix, une vois ensorceleuse, ils discutèrent et elle décida de garder le mystère sur elle, jusqu'au moment de la rencontre, comme il avait écrit sur son texte «Fantasmes», pour pigmenter le jour de la rencontre, elle décida qu'un petit jeu de piste serait de mise, la seule chose qu'il sait à ce jour, c'est qu'il doit lui envoyer un message, lorsqu'il partira de chez lui et ensuite arrivé au premier lieu la contacter par téléphone.Tous les jours, avant la date de ce rendez-vous, ils parlent par mail ou petit chat, même un soir sur «skype», il lui décrit son excitation, la fébrilité qui l'étreint.Il a préparé tous «ses jouets», dans sa valise, ils prennent plus de place que le reste de ses affaires, normal, pas besoin de grand chose lorsque l'on s'offre en pâture à une prédatrice.Aujourd'hui, 5 Août 2014, à quinze heures, il reste à peu prêt vingt quatre heures avant cette rencontre, il veut être à la hauteur, pour qu'elle ne le jette point dehors et qu'une relation se tisse.La tension monte, comment vous dire ce qu'il ressent, son corps réagit, d'une drôle de manière, mais son esprit est clair, il a l'impression de ne pas être lui même, sain d'esprit, mais pas de corps, il a l'impression que celui-ci est parcouru de mille frissons, du chaud, du froid, l'estomac se noue et se dénoue et il reste vingt quatre heures. Que va être demain?Dans trois heures, il part travailler, pour ne rentrer que douze heures plus tard, avant de se coucher, pour dormir un peu, raison pour laquelle, il ne la rencontra que dans l'après-midi, s’il arrive a dormir, vu déjà dans l'état où il se trouve actuellement, pourtant, ce n'est pas la première fois qu'il rencontre quelqu'un, mais jamais, il ne s'est senti dans un tel état, fébrile, fiévreux, anxieux.Mercredi 6 AoûtAprès sa nuit de travail, il n'arriva pas a dormir, il pris donc un bon bain et se nettoya les entrailles, avec le tuyau de la douchette, revérifia sa valise, vu qu'il n'avait pas d'heure précise pour se présenter à elle, il décida de prendre la route, après avoir pris la peine d'acheter un bouquet de fleurs un duo de roses rouge et blanche, car un gentleman, ne se présente jamais les mains vide à la porte d'une Dame, même si c'est pour se faire martyriser. Au moment de vraiment partir, il envoya un sms, «je démarre pour chez vous dans quelques instants.»Le trajet se fit sans encombres, il arriva donc à la sortie d’autoroute convenue, il se gara et jeta un œil, sur tous les véhicules garés, avant de prendre son téléphone et de l'appeler.«Bonjour Madame, je suis à la sortie d'autoroute»«Tu as vite fait, si pressé de me rencontrer?»«Non Madame, j'ai roulé à une moyenne de 110 kh, et oui je suis assez press黫 Bon, alors, tu vas prendre la direction de …..., puis la première à droite, toujours en suivant la direction de …....., tu passeras deux giratoires, et ensuite lorsque tu arriveras à …..., tu me rappelleras.»Allez, il démarre et en même temps, il regarda son rétroviseur, afin de vérifier si aucun véhicule ne le suit (car il a pensé que sachant approximativement le temps qu'il allait mettre, elle s'est peut être postée à l'endroit d'où elle lui a dit d’appeler pour le suivre et le guider au fur et à mesure des appels qu'il va lui passer, mais aucun véhicule ne fut repéré.Pourtant au bout d'un moment un sms arriva sur son portable. «Tu as du te perdre, tu aurais du déjà appeler» En effet, je me suis perdu, suite à une mauvaise indication, sur un panneau et pas de mon interlocutrice, il revint donc sur ses pas et pris la bonne direction. Étrange, toujours aucun véhicule derrière lui et pourtant, il avait l'impression qu'on l'épiait, puisque elle savait.Il arriva donc au deuxième point de rendez vous, et appela à nouveau «Madame, je suis arriv黫Oui, je sais, tu vois le panneau d'arrêt de bus?»Il descendit de la voiture et vit le panneau derrière lui «Oui Madame»«Tu vas donc faire demi tour, puis prendre à gauche, passer devant de garages, t'engager sur la voie réservé aux riverains et tu te gareras, il y a un bâtiment repeint de neuf, tu cherches l'entrée et descend de deux étages, là tu n'auras pas de mal à trouver ma porte.»Il suivit donc les instructions, trouva la porte sans difficultés, un masque de sommeil y était scotché, il le prit et le plaça sur ses yeux, puis frappa à la porte.«Ah, tu as trouvé, tu a mis le masque?»«Oui Madame, la porte s'ouvrit «Entre, pose tes affaires, suis-moi»Il posa ses affaire, lui tendit malhabilement le bouquet, ne sachant où elle se trouvait vraiment, elle prit le bouquet et sa main et le guida dans le noir, il suivit a petit pas.«Voilà, ne bouge pas!», il sentit des mains, lui retirer le masque. Le temps de retrouver sa vue, elle était là devant lui, légèrement plus grande que lui, de long cheveux noir, retenu en un genre de chignon, des yeux malicieux de noisettes foncés et un sourire carnassier.«Alors déçu?»«Non Madame, je désirais être entre vos mains avant de vous voir et non, je ne suis pas déçu.»Il est là devant elle intimidé, elle se rendit compte de son trouble. «Intimidé?, tu ne parle pas beaucoup!»«Oui Madame»Elle ouvrit le sac quelle avait préparé et lui menotta les poignets, puis entreprit de déboutonner sa chemise, laissant courir ses doigts sur son torse, ventre et bas ventre, sortant ses griffes de temps en autres, pour les planter dans sa chair et y tracer des sillons. Tout en continuant de parler. «Tu n'es pas un peu fou, de te jeter ainsi dans les griffes d'une inconnue?»Ça, pour les griffes, c'est sûr! «Oui, peut être un peu Madame, je suis en votre entier pouvoir, mais quelque chose depuis notre premier contact, me dit que je peux avoir confiance.» Elle lui posa la chemise et lui défit son pantalon, le laissant en string.«Va chercher ta valise et montre moi, ce que tu as apporté»Il alla donc chercher sa valise et l'ouvrit en face d'elle, en sortit une barre d’écartement, une boite contenant des bracelets de cuir, une autres des cadenas, une troisième, contenant des chaînes et autres objets, trois colliers, une chaîne laisse, elle en choisi un et lui passa au cou, il continua a sortir ses affaires, une perruque, une jupe écossaise style kilt, un chemisier, un soutien gorge et une culotte en dentelle blanche, deux paires de chaussure.Elle lui posa des questions, pour savoir comment et où, il avait acheté les affaires féminine, il lui répondit, dans un super marché pour la culotte et le soutien-gorge, un magasin de chaussure, pour les chaussures et sur le net pour le kilt.A son tour, elle lui présenta ses jouets, trois cravaches deux gentilles et une méchante, deux minis martinet, un whip (pas sur du nom), des menottes, des chaînes et des cordes.Elle prit des cordes et lui fit un shibari et une fois lié, elle l'aida à s'allonger à terre pour continuer, elle lui fit ainsi prendre plusieurs positions, plus ou moins sympathique, usant aussi du whip et de la cravache, en plus de ses griffes, l'après midi passa ainsi, pour le soir elle avait en tête d'aller au «Clair Obscur», car il y avait une démonstration de shibari, elle se tâtait encore, puis enfin se décida, il fallu donc se préparer, elle lui avait demandé s'il avait des vêtements noir et si c'était le cas de les prendre, ce qui lui avait immédiatement pensé a une soirée dress code, avant de se vêtir, il lui tendit un sachet, «Cela va peut être de rigueur!» et il en sortit une cage prison en silicone, acheté quelques jour plus tôt sur ABC, la boutique de Fessestivités.La bataille, fut un peut rude pour arriver à y enfermer la bête, ils durent faire cela à quatre mains, elle put enfin y passer le cadenas, dont elle garda les clés. Une fois habillé, et après avoir préparé un sac de matériels, ils se mirent en route. Arrivé sur place et après qu'il eut payé l'entrée, elle lui fit poser sa chemise et ses chaussures au vestiaire, garda juste son pantalon, ils se sont assis un moment, elle lui dit «Prend le collier et les bracelets dans le sac»Il prit le sac mais ne les trouva pas, ils sont restés sur la table du salon, pas grave, il est un soumis sans collier. Vu qu'ils étaient en avance, elle lui fit faire la visite des lieux et surtout un petit cachot, où se trouve un instrument, quelle aime bien, après l'avoir installé dessus et attaché, ses griffes sont de nouveau entrées en action, labourant délicatement les chairs, pour y laisser des stigmateset le faire râler sous elles, ensuite, ils retournèrent en salle et prirent une petite collation, attendant le début de la soirée et la démonstration, le club se remplit peu à peu, assis côte à côte, ils se susurrent des commentaires sur les tenues et autres des arrivants, comme deux personnes qui se connaissent depuis toujours.En changeant de salle, ils se rendirent comptent, qu'ils n'étaient pas dans la bonne et assistèrent a une ou deux démonstrations, ensuite, elle se leva et il la suivit, dans une nouvelle alcôve où, elle l'attacha, face au mur et entreprit de s'occuper de son dos et de ses fesses, avec le whip et la cravache, avant de le détacher et d'aller s'installer dans un petit recoin, ou, ils avaient une vue d'ensemble sur plusieurs alcôves, là, elle posa sa jambe sur ses cuisses et il se mit à la lui masser, sans quelle ne lui ai rien demander, puis elle changea de jambe, ils retournèrent à la salle de démonstration et virent encore quelques situations, Elle enregistrait au fur et à mesure, les éléments qui lui manquait dans l'art du shibari, quelle maîtrise déjà bien. L'heure de rentrer étant arrivé, ils reprirent la voiture.Arrivé dans l'aire de la Dame, elle le fit déshabiller, lui passa les bracelets aux chevilles et aux poignets, qu’elle cadenassa, et relia par une chaîne, le fit se coucher et attacha une chaîne au sommier quelle fixa a l'un des bracelets des chevilles et fit de même pour les poignets, elle le laissa ainsi pour la nuit.Il était heureux, la première partie de la rencontre s'était bien passé, puisque, elle ne l'avait point jeté dehors, comme il était convenu, s'il ne lui convenait pas.Jeudi 7 AoûtLorsqu'elle décida, qu'il était l'heure de se lever, elle vint le détacher, ils déjeunèrent, Il vu qu'elle avait l'air d'avoir mal au dos et il lui proposa un petit massage, qu'elle accepta aussitôt, cela lui fit du bien, ensuite elle joua un peu avec lui, avant de lui demander d'allumer le barbecue pour le repas du midi, qu'ils prirent en commun, après celui-ci, il fit la vaisselle et ensuite, il fut à sa disposition.Elle le fit agenouiller devant la table basse, lui lia chacun de ses poignets par une corde, quelle attacha aux pieds de la table, puis fit de même avec ses chevilles, la whip, et la cravache entrèrent en action, sur ses fesses et son dos, puis, elle s'occupa de sa petite rosette, quelle lubrifia, pour y faire pénétrer un petit plug, qui vilain, ne voulait point rester en place, elle le remplaça par un rosebud, qui lui aussi au bout d'un moment s'échappa.Après cela, elle le détacha et reproduit sur lui, exactement le même shibari que vu la veille, puis, lui dit d'ouvrir sa valise et se vêtir en fille, d'abord, la culotte, puis le soutien gorge, suivie du kilt et du chemisier, dont il dut boutonner les premier bouton et ensuite faire une nœud, avec le bas de celui-ci au niveau de son ventre, il mit ensuite les chaussures et se coiffa de la perruque, elle le trouva joli et le laissa ainsi toute la soirée, qui passa avec quelques jeux.Ils préparèrent le repas du soir ensemble et lorsque l'heure de se coucher arriva, le même scénario que la veille se reproduit, il fut enchaîné pour la nuit.Vendredi 8 AoûtAu lever petit déjeuner et vaisselle, il fit cela avec les entraves aux chevilles et au poignets, en suite quelques petites séances de griffure et de cravache, le repas de midi fut préparé et pris en commun, comme les autres jours, puis à nouveau un peu de shibari, là, elle s’aperçut, qu'il avait du mal a garder quelques positions et comme, il a de l’embonpoint, elle décida de s’improviser coach, avec des exercices au sol, qui firent la joie des deux, car en ces quelques jours, un complicité les a réuni, souvent, il la regarde droit dans les yeux, elle aime cela être regarder, alors souvent une question fuse, «A quoi tu penses?»La réponse est souvent « A rien Madame, je vous regarde, c'est tout» même si ce n'est pas toujours la vérité, elle le sait bien et le regardant toujours avec son sourire, dont elle ne se défait jamais lorsqu'elle le regarde, elle réitère sa question, la réponse et toujours la même.Il sait très bien et a compris, quelle ne veut pas d'une simple larve à ses pieds, il joue donc de cela avec des réponses à la normande, du style, je ne sais, aucune idée Madame, à certaine question après un shibari, du style «comment tu te sest?» la réponse et «comme un rôti, prêt à passer au four!» mais les réponses, même si elles sont données sur un ton un peu ironique le sont toujours dans le respect.Dans l'après midi, il était après un shibari, couché à ses pieds, elle joua un peu de la cravache, puis se réoccupa de sa petite rosette, quelle lubrifia et où, elle fit pénétrer un plug plus gros que la veille, ce qui occasionna, un petit déchirement des hémorroïdes et un peu de sang, il resta longtemps ensuite à ses pieds, les caressant.Après une nouvelle préparation du repas et la prise de celui-ci, elle décida de l'emballer, elle le fit donc asseoir, sur une chaise au milieu de la pièce et entreprit de le lier à la chaise avec du film plastique, une fois qu'elle eut fini, elle posa la question «Comment te sens-tu?» la réponse fut «Comme un steak, dans sa barquette, prêt à être mis sur le marché»La maligne, avait toutefois laissé deux accès au fondamentaux pour pouvoir jouer un peu, pendant, qu'il fondait un peu sous son emballage de plastique, à savoir une accès sur l'arrière pour la cravache et un sur le devant pour jouer avec ses griffes, la cage et ce qui en dépassent, puis elle le détacha et il passèrent le reste de la soirée côte à côte ou, il lui massant les mollets et les chevilles, à un certain moment, il aurait aimer faire quelques chose, mais il ne le fit pas de peur que cela fut mal interpréteé, (il sait que lorsque elle va lire cela, il va recevoir un message, lui disant «dit moi, ce que tu voulais faire?»), l'heure du coucher arriva et où se reproduit le même rituel que les soirs précédents.Samedi 9 AoûtÇa tire a sa fin, le lever est comme les autres jours, sauf que là, il va falloir ranger tout ce qui traîne partout depuis plusieurs jours, car, il va devoir prendre la route du retour, il travaille cette nuit.Avant de partir, il lui demanda de lui laisser une clé de la cage et un cadenas sans clé, qu’elle mit dans une enveloppe qu’elle scella, cela pour lui permettre de poser la cage en cas d'extrême besoin et de pouvoir la remettre et la refermer, avec l'autre cadenas, une chose qu’elle fit aussi, c'est de le peser, pour le cas d'une nouvelle rencontre dans son antre où, il aura intérêt a avoir perdu du poids, pour risque de se faire tanner le cuir.Pourtant, à l'heure qu'il écrit, il ne sait toujours pas si elle va le prendre comme soumis, il a un petit espoir, puisque il sait de sa bouche, qu'il a forcé quelques verrous, lui ouvrant l'antre de la belle, et qu'ils doivent aussi se retrouver d'ici quelques jours sur Vauvert.Je puis vous dire, que tout ce qui est décrit est véridique, il manque peut-être des choses, mais ces quatre jours, furent intense pour moi, et un très grand bonheur aussi, bien sûr, il y a des choses que je garde que pour moi.Ce fut les quatre jours, les plus merveilleux de ma vie, je pense que seul ce qui le vivent ou l'on vécu savent de quoi je parle et j'espère de tout cœur, que cela va continuer, que quelques verrous lâcheront encore, et que la Dame de mon cœur, accepte ce que je suis prêt à lui donner, mais que la chaîne avec laquelle elle m'enchaînera sera solide.Après la première rencontre, vu qu'ils devaient se retrouver au week-end Fessestivités du 16 et 17 Août, il s'était promis de ne pas accourir à ses pieds étant donné que seulement deux personnes étaient au courant de la première, sauf les petits génies qui avait su lire entre les lignes des textes publiés par les deux complices.Mais, arrivé sur place, après avoir salué toutes les personnes présentes, il s'assit d'office au coté de la belle Lady.Au cours de ce week-end, les liens se sont encore plus tissés et noués, normal, pour une adepte des cordes, qui ne sont pas les seules à son arc. D'ailleurs, les participants qui connaissaient Sacherm, virent en lui un changement évident. On lui fit savoir qu'il était rayonnant, étonnant, lui, qui n'a jamais été une lumière.Après le repas pris en commun, les jeux commencèrent entre les participants, à qui malmènerait le plus le dos ou les fesses des soumis, soumises ou adeptes de la fessée, les premiers, à coups de cravache, fouet ou martinet, les autres à mains nues. L'après midi passa ainsi. La Dame s'occupant aussi des autres soumis, avec une petite préférence pour Sacherm. Vint le moment où chacun commença à monter le bivouac pour la nuit. Le fond du jardin se transformait petit à petit en un mini camping.Sacherm, pour sa part, n'avait point de tente à monter, car lors de ces Week-ends, il avait pris l'habitude de dormir dans son break. Il aida donc la Dame à transporter son matériel et à monter sa tente, lui gonflant le matelas pneumatique. Ensemble, ils retournèrent ensuite vers les voitures, car, elle avait oubliée quelques chose dans la sienne pendant qu'il commençait à préparer son couchage. Elle revint alors, le plaqua dos à son véhicule et elle lui dit, après quelques échanges à jouer à deviner ce qu'elle pensait : « Je veux que tu dormes dans ma tente ce soir ». Agréablement surpris, il prit donc ses affaires et la suivit, pour les déposer sous la tente. La dame qui avait déposé sur le coté du matelas pneumatique, un tapis de plage lui indiqua alors : «Ce sera ta place».Il fut temps de rejoindre les autres, pour l'apéritif et le repas. Pendant la soirée, chacun reprit un peu les jeux pour le plaisir de tous. Quelques temps plus tard, certains partirent se coucher et d'autres restèrent pour discuter. Le maître des céans, demanda à chacun s'il avait de quoi coucher. Il posa la question à la Dame, qui lui répondit «J’ai ma tente pars là» en désignant le jardin. Puis, il se tourna vers Sacherm «Et toi?», la réponse fusa « J’ai ma tente par là». Celui-ci eut un regard surpris, ce qui fit ensuite bien rire les deux compères lorsqu'ils eurent gagné leur abri pour la nuit (Désolé Monsieur TSM, mais je ne pouvais éviter ce passage, qui nous fait encore rire lorsque l'on en parle).Une bonne partie de la nuit fut rythmé au son d'un concerto des animaux de Brème. Bon, je saute du coq à l’âne pour poursuivre mon récit. Les deux compères continuèrent à faire connaissance à voix basse et ajoutèrent quelques fous rires étouffé à chaque reprise de vocalises des artistes de la nuit. La nuit fut donc très courte pour eux deux.Le week-end passa très vite. Entre les discussions et les jeux, de nouvelles amitiés s’étaient noués, comme toujours lors de ces rencontres, et certains, repartirent, avec des souvenirs cuisants, comme de belles marques de cravache.Le moment de se séparer arriva et les deux complices décidèrent de se revoir, la semaine suivante pour quelques jours.Le samedi arriva assez vite. Il travaillait toute la journée, la veille, il avait préparé tout ce dont il aurait besoin et qui attendait sagement dans la voiture. À vingt heures, il prendrait la route. Une heure plus tard, arrivé à bon port, il sonna à la porte de l'antre de la Dame, elle lui ouvra. Il la salua, d'un «Bonsoir Madame» en lui baisant la main, puis ramassant ses sacs, il pénétra dans celui-ci, posa ses affaires.Elle lui dit «Tu as besoin d'une bonne douche ». Il se déshabilla, rangea ses vêtements, dans le dressing et se dirigea vers la salle d’eau, elle le suivit. «Avant, un petit contrôle» lui dit-elle en désignant la balance. En effet, le jour de son départ, lors de sa première visite, elle l'avait pesé, avec promesse de punition, s'il prenait des kilos.Il monta sur la balance confiant, n'ayant pas fait d'excès, mais la traîtresse, afficha un kilo quatre cent de plus, (je ne suis pas sur de la fiabilité de la balance). Elle dit «un kilo quatre cent, égale 1400 grammes, dix coups de cravache, par cent grammes, égale 140 coups (vous avez remarqué, elle sait super bien compter). Maintenant, allez hop, sous la douche!Ensuite tu me rejoindras nu».Il fit ce quelle lui ordonna et se présenta devant elle en tenue d'Adam, de son index, elle lui indiqua le tapis, lui intimant du doigt de se mettre à genoux devant elle.Après, lui avoir caressé la joue, du même doigt, elle lui indiqua un des tiroirs de la table basse «ouvre le et donne moi le paquet qui est à l'intérieur»Il s’exécuta, tendit à la Dame, le paquet, qu’elle défit et il découvrit le contenu. Surpris, il lui dit incrédule «si tôt». Elle lui répondit, je n'ai pas envie d'attendre». Et elle le para du collier et finit simplement par «Maintenant, tu peux m’appeler Maîtresse».Son cœur battait dans sa poitrine, zébrée, des griffures du dernier week-end, en quelques jours, le Graal, tant recherché et convoité depuis tant d'années, était la, rivé à son cou.Il s'était offert et le miracle avait eut lieu. Il n'aurait jamais cru cela possible, des années de quêtes et, en quelques jours, tous ses rêves ou presque étaient réalisés.Cette fois encore, il se donnait pour quelques jours, à celle qui était dorénavant sa Maîtresse, quel mot sublime à prononcer!Après la pose de son collier, sa Maîtresse lui dit: «j'ai acheté de nouveaux jouets, pour te torturer », elle se leva, partit un instant et revint avec un martinet en crin de cheval (Pauvre bête qui a du sacrifier les poils de sa queue pour mon tourment) et unfouet.Elle le fit se retourner et commença à le fouetter avec le martinet. Le pauvre y perdit quelques poils en se frottant au dos de Sacherm. Ensuite, elle prit le fouet, le regardant, le manipulant et le caressant, mais sans l'utiliser, pour des raisons, qui lui sont propres. Vint l'heure de se coucher, elle cadenassa donc une chaîne à son collier, et l'enchaîna ainsi pour la nuit, le laissant ressentir le collier et sa chaine comme ce nouveau lien entre eux. Le dimanche matin, après l'avoir détaché, ils prirent un petit déjeuner en commun, avant la correction à la cravache du matin. Ils partirent ensuite faire quelques emplettes, sur le marché de la ville, elle l'aurait bien féminisé pour l'occasion, mais étant assez connu, au vu de son métier, elle préféra n'en rien faire (dommage). Lors de cette sortie, il réussit, après de vives négociations, à ce que les cent quarante coups de cravache soient donnés en trois fois.Ils rentrèrent, déjeunèrent et elle reprit les jeux. Ce fut shibari.Ensuite, elle le fit se diriger vers sa chambre, où elle le fit agenouiller sur le lit, pour lui lier chaque chevilles à deux pieds du lit de manière à lui écarter les jambes. Elle lui attacha ensuite les poignets et, les lui tira entre les cuisses, avant d'attacher la corde.Il était donc là, le nez dans le matelas, les fesses en l'air pour sa vraie première correction. Elle lui dit: «Tu comptes et tu dis merci Maîtresse».Le premier coup, s’abattit sur ses fesses, il compta «un, merci Maîtresse!». Trente-neuf coups suivirent, elle le détacha et ils retournèrent dans la pièce principale, la soirée se poursuivit, par du shibari, jusqu'au coucher, où il fut enchaîné pour la nuit. Contrairement à la veille, il eut les chevilles entravées ainsi que les poignets, par une chaîne de trente centimètres, qui eux, furent relié à une chaîne attachée à son collier et au couchage. Ce qui contrairement à la nuit précédente, lui laissais beaucoup moins de liberté.Lundi, même scénario que la veille. Puis, ce fut une séance de fouet (je ne sais si c'est le fait d'avoir retrouvé un soumis ou le goût de manier cet engin qui lui était revenu). Quelques photos furent prises, pour immortaliser les traces qui disparaissent comme par enchantement en même pas une heure (cela la contrarie beaucoup d'ailleurs). La journée passa entrecoupée de coups de cravache et de fouet. Le soir, elle le fit appuyer sur la table et lui lia les poignets à deux pieds de celle-ci. Puis, elle lui glissa un chiffon dans la bouche, avant de compléter par un foulard. Il était ainsi muselé et ne pouvait crier afin de lui administrer cinquante coups de cravache, suite de la punition, sans être dérangée par ses plaintes. Après le repas du soir, la soirée continua avec divers supplices. Pour la nuit, ce fut comme la veille.Le lever se répéta à l’identique mardi. Ensuite, elle le fit asseoir à table et vint poser devant lui, un verre et une carafe d'eau, lui disant «Bois tout!», une fois la carafe vidée, elle en ramena une pleine qu'il dut aussi boire, un total de deux litre d'eau en un minimum de temps. Satisfaite, elle le fit lever, et entreprit, de le momifier avec du film noir d'emballage. Une fois sa tâche terminée, elle le fit basculer en douceur, contre le clic clac, avant de le laisser rouler à terre pour qu'il se retrouve sur le dos. Elle prit soin de lui mettre un coussin sous la tête, avant de lui poser un masque sommeil, pour lui occulter la vue et le priver de toute notion de temps qui passe. Elle partit, le laissant ainsi. Elle revint le torturer un peu, en lui pressant sur le ventre et la vessie, lui parlant, à plusieurs reprises.Lui, couché sur le dos, commençait à fondre, sous ce cocon de plastique, avec une vessie pleine, qui, suite aux petites misères qui lui furent infligées, ne put que se libérer par de longues saccades d'urine chaude qui remplirent la ganse de plastique. Il macéra ainsi, encore un moment, avant quelle ne vienne le libérer. (il passa plus de deux heures trente ainsi). Délivré de sa prison, elle le conduisit dans la salle d'eau, pour le doucher. Elle le frotta vigoureusement et méticuleusement. C’en était humiliant. L'après midi, elle lui fit ensuite, mettre la nouvelle perruque, qu'il avait amené, ainsi que sa jupe écossaise laissant ses fesses nues. Elle pu s’occuper de ces dernières ses fesses à coups de fouet, après la lui avoir fait relever. La journée passa en jeux divers, le coucher fut le même que précédemment.Mercredi, même scénario pour le lever, mais, avec une petite différence lors de la fessée à la cravache du matin. Contrairement aux autres jours, il en redemanda et au bout d'un certain temps, il éclata de rire, ce qui la déconcentra un moment. Plus elle tapait, plus, il riait. Elle refit l'expérience dans l'après midi, avec le fouet et le résultat fut le même. Elle filma même cet instant.Elle récidiva plus tard, avec les derniers cinquante coups de cravache de la punition, qu’elle filma aussi, bien qu'ayant pris le soin de le bâillonner, le résultat fut le même.La soirée continua, comme toujours avec divers jeux et le rituel du coucher termina la soirée.Jeudi, jour du départ, le lever traditionnel. Quelques jeux de fouet, puis, il fut temps de se séparer à contre cœur, mais maintenant, ils sont liés. L'histoire de Sacherm, va donc continuer, toutefois ses aventures se termine là pour le moment.
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Par : le 30/10/14
Dominique était jongleuse, clown et acrobate. Elle avait appris sur le tas en suivant après sa fugue une petite troupe de cirque belge, à qui elle avait prétendu avoir dix-huit ans alors qu’elle n’en avait même pas dix-sept à l’époque. Après quatre ans de voyage, d’apprentissage, d’aventure, et après s’être tapé tous les hommes de la troupe, elle fut instamment priée de partir, car sa présence menaçait la cohésion et la survie même de toute l’équipe. Depuis elle vivait en solo, de ses spectacles de rue et de rencontres aventureuses plus ou moins passionnelles et fructueuses. La plus récente remontait à la semaine précédente, un animateur sportif d’Anemasse fou de sports extrêmes, qui l’avait hébergée trois jours dans son chalet, durant lesquels ils n’avaient presque pas quitté la chambre. Puis cet après-midi elle était repartie vers le sud, tendant son pouce avec confiance, sachant qu’une petite nana bien foutue comme elle avec ses longs cheveux noirs attend rarement plus de cinq minutes sur le bord de la route. En effet : à peine une heure de transit avait été suffisante pour changer de décor. À présent, la musique de Sharon Shannon lui rappelait de vieux souvenirs dans ce pub irlandais dont elle occupait seule une grande table depuis une heure avec son demi de cidre. Cet endroit lui avait paru parfait pour une éventuelle rencontre, mais aucun poisson n’avait semblé mordre à l’hameçon, jusqu’à l’entrée du petit chevelu en veste en laine et en jeans. Il devait avoir la trentaine, cheveux châtains frisés dans tous les sens, nez aquilin et bouche lippue, un petit anneau d’or à l’oreille gauche, et l’air timide. Pas très beau mais charmant et bien foutu, se dit-elle. Il cherchait en vain une table libre avec son verre de coca à la main. Elle le fixa d’un regard pétillant dont elle connaissait parfaitement l’effet. Son expérience en la matière était incontestable. Il l’avait remarquée, mais n’osait apparemment pas s’asseoir à sa table. Timide ou homo ? Non, hétéro mais coincé, jugea-t-elle. Elle savait cerner cela ; son instinct ne l’avait jamais trompée. Ce qui lui fut aussitôt confirmé par un regard prononcé sur son décolleté, suivi d’un autre ostensiblement circulaire, du style “je ne regardais rien en particulier”. Il a vu que j’ai pas de sous-tif, mais toujours rien. “Hep ! tu peux t’asseoir à cette table, si tu veux ; tu peux même me payer un verre. - Merci, c’est sympathique. Qu’est-ce que vous buvez ? - Un autre cidre, merci (“sympathique”, d’où il sort celui-là ?). - C’est la première fois que je vous vois ici... - Tu peux me dire tu, j’suis cool. - Oui, pardon, je... Il rougit et secoua la tête en souriant. - T’habites par ici ? - Oui, pas loin, en face du lac.” Silence. Dominique rit intérieurement. Ce mec est coincé de chez coincé. Le demi de cidre est servi sur le bar, il faut aller le chercher. Elle lui demande et il se lève précipitamment et renverse son coca sur la table, elle en reçoit le tiers sur le ventre. “Oh pardon ! Je n’ai pas fait exprès, je ... - Je m’en doute... ça va, c’est pas dramatique, sauf qu’il va falloir que je lave ça, maintenant.” Il va au bar, commande un autre cidre, un autre coca et revient avec deux éponges, essuie la table avec l’une, Dominique passe l’autre tant bien que mal sur le bas de son chemisier jaune et sur son treillis kaki, puis il retourne au bar et s’assied à nouveau à la table. “Je suis vraiment désolé, je suis parfois très maladroit. - C’est bon, t’en fais pas. Tu t’appelles comment ? - Dom, et toi ? - Ça alors, Dominique ? Moi aussi ! - C’est marrant. Mais personne ne m’appelle Dominique, c’est juste Dom. Remarque, personne ne m’appelle tout court. - Tu vis seul ? - Oui, je suis un peu sauvage, puis j’ai mes habitudes. - De vieux garçon ? - (il rougit) On peut le voir comme ça. J’aime la solitude. - Tu n’aimes pas les femmes ? - Oh si ! (écarlate) mais ... ce sont elles qui ... heu ... - T’as pas de succès ? Moi je te trouve pas mal, pourtant. - Oh, faut pas exagérer (tomate mûre). Et toi, tu es d’où ? - De Lorient, en Bretagne, mais ça fait cinq ans que je me balade un peu partout en France. Je jongle dans la rue, je fais la manche. - Oh ! Et ça marche ? - Je me défends bien, j’ai fait quatre ans de cirque. Et toi, tu fais quoi dans la vie ? - Marchand d’idées. - Marchand d’idées ? Comment ça ? Tu vends quelles sortes d’idées, et à qui ? - À des agences de pub principalement, mais aussi à des particuliers ou à des organismes. - Tu fais des slogans, c’est ça ? - Le plus souvent oui, c’est la partie concepteur-rédacteur de mon boulot, mais pas seulement. Des mairies, des scénaristes, des associations, des chanteurs, des architectes, des industriels et même des hommes politiques ont parfois besoin d’une idée géniale pour organiser une action, sortir un concept nouveau, lancer une mode ou créer un produit ou une œuvre. J’ai commencé par la publicité, c’est vrai, puis j’ai eu l’idée (justement) de proposer sur Internet cette formule originale. De fil en aiguille, de bouche à oreille, mon site commence à bien fonctionner. - Cool ! T’es un petit génie, alors ? - En quelque sorte (il rougit à nouveau). Tu sais, Internet m’est bien utile aussi pour mon inspiration, c’est mon outil principal de travail autant en amont qu’en aval. Puis j’ai eu une idée qui séduit ma clientèle : je leur propose une importante remise s’ils me parrainent d’autres clients. - Génial. Et ton hobby ? À quoi tu occupes ton temps libre ? - Heu ... (écarlate), j’aime observer les gens...
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Par : le 15/12/14
Pour vous présenter cette composition, il faut que je vous raconte son histoire, car elle en vaut le coup : Lors d'une visite à Paris en 2011, une amie m'a présenté à la fameuse poétesse américaine Margo BERDESHEVSKY, dont j'apprécie les œuvres. Elle est assez réputée outre-Atlantique, a publié de nombreux ouvrages, fait régulièrement des conférences, est invitée à de prestigieux festivals littéraires, et a remporté plusieurs awards de poésie. C'était donc un honneur de la rencontrer, de discuter et boire le thé avec elle, et notamment de constater qu'elle appréciait également mes travaux. Nous nous sommes également trouvé d'intéressants points communs. Je lui ai alors proposé une sorte de défi : qu'elle écrive un poème pour que j'en fasse une chanson. Elle accepta aussitôt ce projet de collaboration. Trois semaines plus tard, je recevais un premier texte intitulé "For A Harder Love That’s Coming In" (Pour la venue d'un amour plus fort), qui m'inspira aussitôt une musique que je mis quelques temps à mettre au point, étant donné le caractère peu adapté des paroles pour être chantées. Le mois suivant, elle m'envoya une version différente, titrée cette fois "There is a River for Revolution", qu'on peut traduire par "Il y a une rivière pour la révolution". Deux semaines après, elle m'envoya enfin la version définitivement mise à jour. Son souhait était d'en faire une chanson pop, ce qui me va très bien. Etant donné la longueur du texte et ses changements constants de rythme, j'ai décidé d'en faire un morceau dans la veine progressive, comme cela se faisait dans les plus grands moments des seventies. J'en vins bien vite à une version alambiquée et planante dans le style Pink Floyd, et je pris donc le parti d'aller en plein dans ce genre de son. Ce fut donc le premier morceau que je fis en hommage aux artistes des 70's, une série que j'ai continuée par Led Zeppelin, Genesis, Zappa, Jethro Tull, etc. Comme je voulais une guitare digne du guitariste de Pink Floyd (David Gilmour), j'ai sans hésiter demandé à mon complice Vava d'assurer la partie lead guitare et ses envolées psychédéliques. Pour ça il est est bien plus talentueux que moi. Il a contribué aussi à quelques parties de basse. Je me suis occupé du chant et de tout le reste seul, et même pris le temps de placer des chœurs et de l'orgue en arrière plan. Voici donc ce morceau de 11 minutes en plusieurs mouvements, que j'intitule simplement "River for Revolution". Le poème de Margo est entièrement respecté, à part quelques libertés dans l'ordre des strophes. Elle est satisfaite de la chanson, et a seulement trouvé que mon accent est trop "frenchy", et je plaide hélas coupable. Etant donné que j'aime aussi tâter de la caméra, j'ai fini par tourner un clip vidéo. Vous avez donc des images en même temps. Ci-dessous le texte, suivi de sa traduction en français par l'auteur Jean Migrenne : THERE IS A RIVER FOR REVOLUTION At the end of the beginnings, we dress in long light— a hybrid body of stars— Caress in a broken moon’s lost veils, undress, where the white owls sail. River, where the parched heart drinks her fill, hill where mourning can’t hide, water, where the hungering hearts call, hill, where the unborn owlets. . . climb . . . There is a river for revolution, and revolution is coming in . . . Winds of a sun-blind sky, call me . . . shadows of the streets or kisses, find me . . . muses with no name, un-name me, ghosts with no name, un-tame me, . . . where the unborn owlets climb . . . All pulses . . . praying . . . there’s a river where the wing tears . . . and there is a day when the owl sails . . . and there is a river—for revolution : the hardest love that’s coming in. Waters, where hungering hearts fall, hills, where the broken wings climb . . . seas, where the parched heart finds her fill, hills, where the old owls climb . . . to hills where the peace cannot hide . . . There is a river for revolution, and revolution is coming in . . . Bring me to the river where lives begin, where a revolution is coming in . . . At the end of beginnings, souls without name, un-name me. revolution without name—un-tame me . . . dressed in the river’s open hands: for the hard love that’s coming in. And bring me to the river where lives begin, where our nakedness needs no skin, bring me to the river where it begins and begins and a revolution is coming in . . . (Margo Berdeshevsky, 2011) LA REVOLUTION A SON FLEUVE Quand cessent les commencements, revêtus de longue lumière–– corps hybrides d’étoiles–– caressons sous les voiles perdus d’une lune brisée, soyons sans voiles au milieu des effraies. Fleuve, où le cœur étanche la soif qui le brûle, mont où le deuil ne peut se terrer, eau, escale des cœurs affamés mont, que l’effraie gravit… avant d’être… La révolution a son fleuve, et voici venir la révolution… Vents d’un ciel de soleil aveuglé, appelez-moi… ombres des rues ou baisers, trouvez-moi… muses sans nom, débaptisez-moi, spectres sans nom, décivilisez-moi, … là où monte l’effraie avant de naître… Tout palpite… en prières… un fleuve est là où l’aile se déchire… et vient le jour où s’envole l’effraie… et vient le fleuve––pour la révolution : la montée d’un amour plus brutal. Des eaux, où sombrent les cœurs morts de faim, des monts, où grimpent les ailes brisées… des mers, où le cœur étanche la soif qui le brûle, des monts, que gravissent les effraies caduques… vers des monts où la paix ne peut se terrer… La révolution a son fleuve, et voici venir la révolution… Menez-moi au fleuve où commencent les vies, où s’avance une révolution… Quand cessent les commencements, âmes sans nom, débaptisez-moi 
 révolution sans nom––décivilise-moi… revêtue des mains ouvertes du fleuve pour la venue de cet amour plus brutal. Et menez-moi au fleuve où commencent les vies, où notre nudité n’a nul besoin de peau, menez-moi au fleuve du commencement, des commencements alors que monte une révolution.
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Par : le 23/12/14
En fait mon gout pour les black provient d’une rencontre due au hazard. Il y a 5 ans j’avais noué une relation avec une jeune black de 20 ans : 1m78, gros seins fermes et lourds, fesses rondes, également fermes et d’une cambrure extrème. Nous nous rencontrions pour des parties de jambe en l’air traditionnelle. Puis nous avons expérimenté les sex toys mais jusque là rien de sm ni rien dans la soumission. Puis je lui ai proposé de faire une rencontre en trio. Après avoir trouvé le partenaire idéal, nous nous sommes revues à 3 dans un hotel. Je suis hétéro et l’autre homme également. Là j’ai découvert ma belle Aubry (c’est le prénom de ma belle black) sous un jour insoupçonné. Seul regret : son peu de gout pour la sodomie. Mais en dehors de cela, ce fut un moment d’une extrémité sexuelle jamais atteint . Au début , c’était très calin et doux . Mais peu à peu Aubry s’est lachée : Volià qu’elle se lève du lit et va se mettre debout face contre le mur et remue les fesses à un rithme hyper rapide. Là, Patrick (prénom du mec que j’avais sélectionné pour ce trio), se plaque derrière elle, la soulève un peu et la prend (par la chatte, puisque pas amatrice de sodo, hélas…. Elle se dégage et le pousse. Moi, comme les choses avaient été hyper vite, j’étais juste debout à regarder sans comprendre ce qui se passait. Et voilà qu’après s’être décrochée brutalement da Patrick, elle se jette sur moi : je me retrouve dos au mur, elle se retourne et se penche en avant avec son cul plaqué contre mon sexe. Je la pénètre mais là comme je suis plaqué au mur impossible de faire le moindre va et vient. La voilà donc qui bouge son cul d’une façon incroyable . Moi je ne bouge plus, mais dedans je sens bien les va et vient impulsés par les mouvements de fesses d’Aubry. Patrick, qui lui semblait plus habitué, vient mettre son sexe dans la bouche d’Aubry. Je n’avais jamais fait cela avant et là ce fut l’extase et surtout je ne sais pas pourquoi mais je me suis mis à claquer les fesses d’Aubry sur le côté ; puis à m’aggripper à ses seins qui pendaient et à tirer sur ses tétons. Et là elle se redégage à nouveau : elle pousse Patrick qui se laisse tomber sur le lit derrière lui. Elle se retourne face à moi et me demande d’arréter d’être si doux et de la défoncer : « tu comprends rien ou quoi ? défonces moi et traite moi comme tu veux. ». Patrick qui a parfaitement entendu lui dit que lui il est ok et comprends bien ce qu’elle veut. Elle le regarde puis vient de mettre sur lui assise . Moi j’y comprend rien : je croyais que c’était un rv cool mais ça prend une tournure qui me chamboule. Finalement Patrick n’en peut plus et éjacule. Mais là Aubry est pas calmée alors qu’elle vient de jouir : elle entreprend de me sucer alors que je venais de retirer mon préservatif pour en changer (au bout d’un moment c’est mieux). Elle me suce à fond et là j’en peu plus et j’éjacule dans sa bouche . Elle se relève face à moi et ouvre la bouche. Puis elle me montre qu’elle est en train de tout avaler. Là je sais pas pourquoi mais j’ai été prendre le god ceinture creux que j’avais amené, je l’ai mis , j’ai allongé Aubry à plat ventre sur le lit et je me suis plaqué sur elle pour la pénétrer. Patrick nous a rejoins. Je pense qu’il avait du prendre un truc parce qu’alors qu’il avait éjaculé, son sexe était encore dur et tendu. Il le lui a entré dans la bouche. Pour la suite c’est devenu de plus en plus débridé : Patrick lui a demandé de se mettre à quatre pattes et de déambuler dans la chambre. Puis on lui a demandé de se masturber, de prendre des positions par terre ou sur le lit. On lui donnait des ordres : va chercher ceci, amène nous à boire, mange ça (en lui donnant de la nourriture sur le sol). Hélas on avait pas de matériel SM . Tout ce qu’on avait c’était le god ceinture. Donc j’ais pris la bouteille de champagne et je lui ai demandé de se l’enfoncer par le gouleau. Elle était allongée sur le dos et donc on a relevé ses jambes pour que le fond de champagne dans la bouteille s’écoule en elle. Finalement on savait plus quoi inventer : on a joué avec des aliments qu’on avait. On a même retourné la chaise à l’envers et après avoir mis un préservatif sur un des pieds on a demandé à Aubry de s’empaler dessus. A aucun moment, jamais, elle n’a manifesté la moindre résistance. Jamais aucun refus. Elle faisait tout à fond. Elle faisait aussi exprès par moment de mal faire les choses pour être punie : elle m’a jeté au visage le verre d’eau que je lui avait demandé de m’amener. Du coup je l’ai mise en levrette et je lui ai administré une fessée. Mais même au plus fort que j’ai pu taper elle n’a pas protesté. A la fin elle a même voulu qu’on la fasse re-jouir à nouveau chacun son tour en la prenant mais de façon plus traditionnelle. Voilà comment j’ai pris conscience de mon gout pour les jeux de soumission. Et je ne vois aucune européenne capable d’autant de choses.
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Par : le 10/03/15
Cela fait un petit moment que nous discutons ensemble, de ce que l'on aime ou pas... déjà plusieurs rencontres, pour prendre un verre... Aujourd hui c est shopping, je sens qu'on va bien s'amuser, j espère que le plaisir sera partagé... On se retrouve tu es belle malgré ton manque parfois de féminité... on va arranger ça... J opte pour un magasin avec un peu de tout côté vestimentaire... " va dans la cabine, je vais choisir..." Un tailleur, quelque top un peu sexy, une robe, une guêpière... humm.... Je reviens avec mes trouvailles... j'entre et te montre.. tu hesites... ce n'est que pour essayer.... pour voir, pour me faire plaisir... je te laisse faire ton premier essai tranquillement. Tu n'oses pas sortir, c'est trop provocant, trop décolleté? Je rentre dans la cabine pour te rassurer, tu es très joli comme ça... nos regards se croisent dans le miroir, je suis juste derrière toi, je pose mes mains sur tes épaules, caresse tes bras, pour te réconforter, prend ta main et t attire en dehors de la cabine... regarde comme tu es belle dans le grand miroir... Un sourire timide apparait sur ton visage, et tes joues rougissent un peu... je me penche à ton oreille pour te murmurer que je te trouve très désirable... tu files essayer la suite... le tailleur te rends très chic et sexy à la fois, et me permet de voir tes jambes... je note que tu ne te sens pas à l'aise aussi à l étroit... reste une chose à essayer, rassure toi je ne te demanderais pas sortir avec... j'entre dans cabine tandis que tu te dévêtis... j en profite.... pour t'admirer.. et dégraffer ton soutien gorge, libérant ainsi ta poitrine.... tu hésites... tu es troublée... je me penche et dépose de petits baisers sur ton épaule...lentement les bretelles glissent sur tes bras... tes mains cachent encore tes seins.... mes mains viennent les remplacer...ils sont fermes et moelleux... je mordille ton oreilles, tu penches ta tête et semble apprécier, je te retourne et te plaque dos au mur, pour d'embrasser... Une vendeuse passe et nous demande si tout vas bien? "Oui,oui!" J' attrape la guêpière et t'aide à l essayer, lentement j' attache les petits crochets dans ton dos... encore une fois nos regards se croisent dans le miroir, tu mordilles ta lèvre... j'en profite pour caresser tes fesses au dessus de tes vêtements...."Il y a le string d'assorti, si tu veux?" Tu rougis et baisse les yeux... " cela te va a ravir..." Je pense qu on va la prendre.... non? "Tu crois ??" , je degraffe et te murmure un oui pleins de promesses.... avant de te laisset te rhabiller tranquillement... La vendeuse semble un peu étonné, moi un grand sourire, " la fermeture éclair était coincé? " Tu ressors avec les articles... "tu souhaites garder certaines choses? " , "non" Je prends la guêpière, et file chercher le bas, tu me suis... "Je te passerai des bas...", " ok"... On ressort du magasin avec nos achats, tu sembles un peu ailleurs.... Je t'attire dans un coin avec moins de monde... te regarde dans les yeux... "je vais trop vite? ", "non"..."on va chez toi?" , un sourire "oui"... On arrive chez toi, je referme la porte et t attire vers moi pour t embrasser... "je serais douce, et ferme, fais moi confiance, on ira à ton rythme...." On s'installe sur le canapé, je te prends dans mes bras..."j ai envie de t attacher et de m occuper de toi..." , "j ai pas de menottes?..." " un foulard fera l affaire, on arrête dès que tu veux...", "euh, ok" On va dans ta chambre, tu sors un foulard et me le tend timidement... un premier pas pour toi...ma main attrape ta main pour t attirer, mon autre main agrippe ton cou, te colle a moi, poitrine contre poitrine, ton souffle s'emballe...ta main dans ma main, dans ton dos, tu me laisse faire... juste un oui murmuré entre tes lèvres...."déshabille toi..." Je me mets à l aise et t'attends sur le lit, le foulard entre mes mains, tu attends en culotte et n ose approcher. Je te tends une main que tu attrapes et te guide à moi... je pose ta main sur un de mes seins...que tu caresses, "n'ai pas peur..." J entoure le foulard autour de tes poignets, place tes bras au dessus de ta tête.... t embrasse dans le cou... descend sur tes seins que je léchouille, avant de poursuivre sur ton ventre... je sens ta respiration qui s' appaise tranquillement.... j'arrive à ta culotte que je fais glisser le long de tes jambes... j'ecarte tes cuisses, malgré ta résistance....tu m'observes en fesant non de la tête... ta respiration s emballe un peu....je caresse ta chatte, tes poils tout doux et courts... mon pouce glisse entre tes lèvres....tes yeux se ferment tu mords ta lèvre inférieure.... Doucement de haut en bas, c est chaud, humide...je m'enfonce en toi, te caresse de l'intérieur... tu apprecies, te détends sous mes caresses, ton bassin accompagne mes mouvements...je glisse un autre doigt en toi, tu l'accueilles d'un oui, pleins de plaisir... de desir.... mes doigts vont et viennent en toi, tu t'ouvres un peu plus, tes cuisses bien ouvertes pour mieux m accueillir.... " encore.... continue.... ah..... oui....." Un troisième doigts se fraye un chemin, tu jouis.... je poursuis....mes doigts s'enfoncent en toi... un peu plus... c est si bon chaud, moelleux en toi... C'est un 4 ème doigts que je glisse en t'embrassant tendrement... je glisse en toi... tu es si mouillé... si chaude.... mon pouce s attarde sur ton renflement, dressé de désir.... tu sembles en transe.... ma mains glisse en toi, mes doigts se serrent pour mieux sentir ton corps l entouré ... serré en toi... tu mouilles délicieusement sur moi....
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Par : le 13/04/15
Nous ne pensions pas, après notre première rencontre, qu'il y en aurait d'autres, comme si, d'une certaine manière, notre intense relation dans un minable hôtel de passe avait épuisé le sujet de notre érotisme, ou tout du moins qu'un seul écart dans nos vies biens rangées ne constituait pas, en soi, un adultère intégralement consommé. D'ailleurs, lorsque nous nous quittâmes ce soir là, ce fut sans un mot, et sans contact pendant presqu'un mois. Le temps sûrement de digérer, pour moi le profond sentiment de culpabilité qui me rongeait à chaque fois que je pensais à elle et d'assumer la présence d'un priapisme violent à la seule pensée de celle qui était en train de devenir mon fantasme absolu. Pourtant, bien souvent, la réalité n'est jamais à la hauteur du fantasme... Mais dans ce cas là, ce fut clairement le contraire. La charge érotique était telle que 4 semaines plus tard, j'en arrivais à me demander si je n'avais tout simplement pas rêvé cette nuit torride passée avec Layla. Bref, un mois plus tard, je rongeais mon frein, partagé entre l'envie folle de la recontacter et la peur viscérale que la même action provoquait en moi. C'est elle qui brisa ce silence tacitement imposé entre nous. Un simple "Je vous appartiens Maître" reçu dans un mail sans objet, me plongea dans des abîmes de désirs insoutenables. Elle avait été ma chose, et l'avoir traité de la sorte me faisait m'interroger sur moi, ma sexualité, mes valeurs. Bon, j'étais paumé quoi. Le concept même d'adultère avec elle m'excitait... Mais la "dominer", faire d'elle une poupée de chaire acceptant par avance tout ce que je pourrais lui faire "subir", dépassaient dans le désir et l'excitation tout ce que j'avais pu vivre jusque là. Je *voulais* abuser d’elle. La domination et la soumission, le sadomasochisme, relevaient avant elle d'une tendance très théorique sans réelle et profonde signification. J'avais peut-être trop lu "fifty shades of grey" sans vraiment comprendre... (Je préférais néanmoins le marquis de Sade). Mais maintenant je comprenais. Je comprenais que ma vie venait de changer et qu'elle en ferait à jamais parti, d'une manière ou d'une autre. Je comprenais qu'elle était *à moi* et qu'elle s'offrait entièrement sans demander aucune contre partie que celle de mon propre plaisir. Je comprenais aussi et surtout que ma sexualité venait de changer sans possibilité de retour en arrière. Je lui ais donc donné rendez-vous devant la même gare de l'Est. Même heure, même endroit. Le distributeur était toujours là, encore plus sale et plus minable qu'un mois plus tôt. Une éternité. La gare elle même était d'un terne révoltant, terne encore accentué par un ciel gris et des odeurs nauséabondes de désinfectants sous une chaleur étouffante. J'avais été très clair dans mes directives, elles avaient été données de manière très laconiques et sans aucune chaleur. J'essayais très maladroitement de rentrer dans mon rôle de "dominant", avec la conscience aiguë que je m'y prenais mal... Mais qu'elle ne m'en tenait pas rigueur pour autant, trop heureuse d’enfin appartenir à quelqu’un. J'avais en bandoulière un sac contenant un petit "équipement" de jeu... Je voulais lui faire une surprise, mais sans aller "trop loin"... enfin... Je lui avais demandé de venir nue sous son trench-coat. Quoi ? On a bien le droit de se taper son petit fantasme personnel non ? Et puis le trench coat c'est comme les bas avec porte-jarretelle, ça fait parti de l'inconscient fantasmatique collectif. Bon, ok, c'était aussi une preuve de mon manque d'imagination... Je lui avais aussi imposé une "pute-attitude", laissant à sa discrétion le choix de l'interprétation du concept, flou, même pour moi. J'étais dans ma demande très loin de l'image très érotiquement polissée que nous avions décidés la foi précédente, et je savais que ça allait indirectement contre ses propres goûts. Une manière encore une fois de m'imposer... Et, j'en étais certain, de la contenter dans son désire masochiste de m'appartenir coûte que coûte. Ca pour une "pute-attitude", je ne fus pas déçu. Une fois encore, je la vis s'approcher comme au ralenti, subjugué par sa beauté et sa vulgarité contenue. Elle portait bien évidemment de hautes cuissardes. Cette femme avait la classe, et quoi qu'elle fasse, elle ne pourrait pas avoir l'air *vraiment* vulgaire. Même le chewing-gum qu'elle avait dans la bouche, pour faire "plus vrai", était mâché avec féminité et élégance. Ce fut bien simple, tous les mâles présents à cette heure devant l'entrée de la gare se tournèrent vers elle, bouche entre-ouverte, tandis-que les femmes la dévisageaient, mi-intriguées, mi-scandalisées, mi-envieuses (...). J'éprouvais à la voyant arriver, un sentiment d'orgueil et de propriété vaniteuse que je ne me connaissais pas et qui me surpris tout autant qu’il me scandalisa et m’excita. Elle fusilla tout le monde du regard et tous les visages se détournèrent d’elle, mais ses magnifiques yeux s'adoucirent immédiatement lorsque nos regards se croisèrent. Elle était à moi et elle le savait. Tout son caractère, toute son intelligence, tout son être se mettaient au service de mon plaisir et se donnaient à moi sans retenue, acceptant tout par avance. Je la pris par la main et la guidais vers l'hôtel voisin où je sentais que nous allions avoir, in fine, nos habitudes. Entrés dans la chambre je lui dis "met toi nue" et elle fit tout simplement glisser son trench coat, révélant son corps superbe et tout dévoué à mon plaisir. « Tiens toi bien droite et ne bouge pas… quoi qu’il arrive… ». J’avais changé le ton de ma voix en prononçant ces dernières paroles, et j’espérais qu’elle y avait bien lu une forme de sadisme latent des plus inquiétants. Un frisson la parcourut… pour ma plus grande satisfaction tandis-qu’une ombre indéfinissable passait dans son regard. Que se disait-elle ? Avait-elle peur de moi ? Peur de ce rendre compte que j’allais *vraiment* abuser d’elle et que je n’étais peut-être pas celui qu’elle pensait, mais un monstre sadique digne des faits divers les plus vils ? A moins qu’elle n’ait *envi* que j’use et abuse d’elle comme bon me semble... Cette ombre n’était peut-être finalement que de l’impatience contenue. Dans la chambre mitoyenne, quelqu’un écoutait la radio, et la scène en prenait une allure des plus surréalistes. Elle ne bougeait pas, acceptant sans broncher, pour le moment, ce rôle activement passif que je lui imposais. Moi, je prenais mon temps, faisant glisser mes mains, mes doigts sur son corps, l’inspectant comme un esclavagiste inspecterait un futur esclave. Son visage, son coup, son dos, le bas de ses reins, ses fesses, ses jambes puis ses seins, son sexe, sa bouche… J’allais partout de la manière la plus impudique qui soit, lui faisant bien comprendre qu’elle n’était rien d’autre qu’un mannequin manipulé et habillé par mon désir. Mes doigts venaient flatter son sexe et la pénétraient sans ménagement de plus en plus. Elle, en retour, ne bougeait pas, restait immobile, et mouillait abondamment… Mes doigts étaient trempés de ses sécrétions intimes, et je les lui faisais lécher régulièrement sans qu’elle n’émette le moindre son. Après un bon quart d’heure de ce traitement, j’avais suffisamment dilaté son sexe pour pouvoir y introduire presqu’intégralement ma main. Elle jouit brutalement, tout son corps se raidissant et vibrant d’une manière incontrôlée… Elle ne réussit pas à retenir un râle guttural des plus excitants et je ne lui permis pas de s’allonger… Elle devait rester debout parce que tel était mon désir, et ces yeux noirs exprimaient un mélange d’extase absolue mêlée à quelque chose d’autre, totalement indéfinissable… De la colère ? de la haine ? De l’abandon peut-être. « Retourne toi et reste bien droite ». Elle resta là, sans bouger, me tournant le dos et moi je ne disais rien, ne bougeais pas, au point même qu’elle devait se demander si j’étais encore là. Puis, très lentement, j’ouvris mon sac, faisant jouer la fermeture éclaire avec le plus de bruit possible. Je sortis un tube de lubrifiant et je lui enduis l’anus avec une infinie douceur. Elle ne s’attendait pas à mon contact, et elle tressaillit de surprise. « Ne bouge pas ! » lui entonnais-je et immédiatement elle se ressaisit. Je sortis aussi de mon sac un énorme godemichet que je posais ostensiblement dans son champ de vision de même qu’une paire de menottes, une bougie et une cravache… Elle se mit à trembler de manière visible, l’angoisse montant au creux de son ventre, tout comme l’excitation qui atteignait des sommets, son jus intime dégoulinant maintenant abondamment entre ses cuisses et le long de ses jambes, son bassin ondulant légèrement au rythme d’un amant invisible. Dans la pièce d’à côté, Balavoine chantait « on nous prend pour des fous… ce qu’on peut penser de nous on s’en fout… »… Toujours ce côté surréaliste… L’univers entier fomentait un complot et nous faisait un clin d’œil. Je me mis enfin nu, et c’est sans ménagement que je me mis à la sodomiser, avec une brutalité à peine contenue et un plaisir évident. Je voulais voir jusqu’où elle était capable d’aller, et je commençais à craindre, que ses limites ne soient plus lointaines encore que les miennes. Son corps était secoué par mes coups de boutoir mais elle tenait bon et ne bougeait pas, même si je sentais qu’elle contractait périodiquement les muscles de son vagin… La petite câtin arrivait à se masturber sans se toucher et cette simple constatation augmenta encore mon érection. Je mis ma main dans sa chatte pour mieux sentir son plaisir. Malgré elle, elle se mit à gémir autant de plaisir que de douleur et je n’intervins pas. Je jouis en elle abondamment, mon sperme inondant largement hors de sa grotte interdite et glissant le long de ses fesses. Elle avait mal, je le savais, je le *voulais*, et de cette douleur même elle tirait de la satisfaction… celle de porter dans sa chaire la douleur de mon plaisir. Elle s’oubliait elle-même, s’abandonnant à mes envies. Je la poussais à genoux et mon sexe à nouveau turgescent pénétra sa bouche tandis- que je me saisissais de la cravache. Elle hésita, frémissant de crainte et d’envie mêlées et son regard clairement angoissé maintenant se fondit dans le mien. Et pourtant, elle continuer à silencieusement se masturber… Je lui souris et contre toute attente lui dit « un mot de toi et je m’arrête ma Layla ». Elle ne dit rien et je la fis se relever, accompagnant son mouvement de mes doigts dans son sexe trempé. Elle me regardait, clairement partagée entre le plaisir, le désir et l’appréhension. Je sortis alors de mon sac une magnifique corde de lin qui finit à côté de la bougie et du godemichet… Elle me lança un regard d’une perversion absolue, jouissant par avance de ce qu’elle allait me laisser faire… Notre nuit ne faisait que commencer… et moi je me mis à me demander qui de nous deux dominait l’autre finalement…
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Par : le 13/04/15
Notre relation avait démarré quelques mois plus tôt, d'abord des échanges de courriers électroniques de plus en plus enflammés, puis récemment par téléphone... Mais nous ne nous étions encore jamais vu, pas même en photo, craignant, je pense,de briser une forme de charme érotique et sensuel que seul le virtuel peut apporter. Il est vrai que le passage "au réel" est toujours un risque, car c'est le moment où il va falloir assumer les délires numériques etles confronter à la dure réalité du monde physique... Bref, nous avions décidés de sauter le pas et je me retrouvais maintenant là, un peu bête, dans le froid et l'anonymat d'une grande gare parisienne ce samedi soir de janvier.J'étais nerveux et en avance, il était convenu que notre première rencontre aurait lieu dans un café, officiellement pas rassurer la demoiselle, mais aussi,beaucoup pour me rassurer moi-même. J'avais les mains moites, la gorge serrée,j'avoue que je me faisais un peu l'impression d'être un ado encore puceau lors de son premier rendez-vous amoureux... De toute manière, il était trop tard pour faire marche arrière, je la voyais déjà approcher. Elle m'avait ditqu'elle viendrait avec un imperméable noire et qu'elle serait incroyablement sexy... Mais là... Comment vous dire... J'étais abasourdi. Elle respirait la féminité,bien plus femelle encore que femme, sa silhouette divine et élancée semblait flotter sur le sol. A chacun de ses pas, assurés et conquérants, sa magnifique chevelure brune ondoyait comme au ralenti. Pour tout dire, je me serais cru pour quelques instants dans un film d'aventure, où le héros (obligatoirement beau, ce qui n'était pas vraiment mon cas) allez forcément charmer et attirer dans ses filets, l'héroïne, aussi belle qu'inaccessible et nymphomane, comme il se doit. Si nous n'avions pas été en hiver, j'aurais pu même m'imaginer qu'elle ne portait aucun vêtement sous son imperméable... Fichue région parisienne... Elle se prénommait Layla, elle était d'origine tunisienne et était encore étudiante en biologie lors de notre première rencontre. 26 ans, belle à se damner, et une tendance à la soumission, comme elle me l'avait très vite expliqué lors de nos premiers échanges. Elle vivait en couple depuis 3 ans, mais son compagnon ne partageant pas ses penchants, elle s'était vite transformée en une chasseuse d'homme, à la recherche de qui saurait la combler dans une relation de domination. C'est là, que j'entrais en jeu. Je me trouvais, finalement, dans une situation tout à fait analogue, ma femme étant farouchement opposée à tout comportement de domination, ou pire de sadomasochisme. Bref, Layla et moi,nous étions trouvés, et s'était donc naturel que tout cela finisse ici,à la gare de l'Est, entre une composteuse et un minable distributeur de sandwichs. Mais qu'importe, nous étions là. Contre toute attente, nous n'eurent aucun problème à briser la glace, nos longs échanges torrides par écrit ou téléphone avaient fait de nous des intimes plus que des étrangers, et c'est enfin détendus que nous nous sommes assis dans un petit café, à l’abri des regards indiscrets. Comme elle était très officiellement ma Soumise et moi son Maître, je lui avais donné des directives très strictes sursa tenue vestimentaire : Elle devait porter des bas (avec porte-jarretelle,bien entendu) ainsi qu'un ensemble de sous-vêtements très élégants que nous avions repérés ensemble dans une boutique de lingerie en ligne. Nous trouvions en effet tous les deux très excitant et sensuel une belle lingerie, bien plus préférable à la nudité totale, du moins dans un premier temps. Sûrement, pour moi, des réminiscences de ce plaisir enfantin de déballer un cadeau très attendu le jour de Noël. Pourtant, je la savais bien souvent nue chez elle et savais aussi que son sexe était toujours parfaitement épilé. Nous primes notre temps, devisant gentiment autour d'un café, ce qui ne m'empêcha pas à plusieurs reprises et le cœur battant à tout rompre du fait du lieu et de la situation,d'aller lui flatter impudiquement le sexe, lui faisant bien comprendre qu'elle était à ma disposition, en devoir d'assouvir toutes mes pulsions même – et surtout - les plus viles. Loin d'être choquée, elle semblait y prendre plaisir ce qui m'incitait à m'enhardir plus encore. Quand nous en fûmes au point où elle me léchait les doigts emplis de son nectar intime, la respiration courte et le pourpre aux joues, nous décidâmes de nous diriger vers la chambre quej'avais réservée dans un petit hôtel voisin... La chambre était vraiment laide, genre hôtel de passe, mais qu’importe le flacon, pourvu qu’onait l’ivresse… Jamais Musset n’avait sonné aussi juste à mes oreilles, et puis ce cadre glauque, en un sens, m’excitait profondément. Je la poussais sans ménagement sur le lit et elle émit un petit cri de surprise. Je mis longtemps à la déshabiller, profitant pleinement de la situation. Nous savions tous les deux que peut-être plus jamais nous ne revivrions ces instants et nous comptions bien en profiter. Etendue sur le lit, elle restait offerte, neportant plus que ces bas, son tanga et son soutient gorge... Je pris mon temps,définitivement... J'ai commencé par lui lécher et lui embrasser la gorge puis je suis doucement descendu entre ses seins, ma main juste posé sur son entrejambe dont je pouvais sentir l'abondante humidité malgré le tissu me cachant encore pour quelques instants sa grotte exquise. Avec mes dents, je dévoilais ses tétons que je léchais et mordillais jusqu'à la faire gémir, de cet espèce de gémissement soumis dont on ne sait trop s'il exprime la douleur ou le plaisir. Sûrement les deux, à cet instant-là, lui faire mal m'excitait au plus au point et m'effrayais tout autant. Je ne voulais pas lui faire mal, et pourtant je le désirais ardemment. Descendant de son nombril jusqu'à son entrejambe, ma langue ne s'attarda pas sur son sexe dont je respirais l'odeur à plein poumon. "Lève-toi etagenouille toi sur le sol" furent mes seules paroles. Ces yeux rivais dans les miens elle s'exécuta, sa voix tremblante me répondant dans un souffle court d'excitation "oui, Maître". Une fois à genoux, je la poussais dans l'angle de la pièce où j'immobilisais son visage pris en étaux entre l'angle de mur et ma poigne dominatrice totalement assumée. Sans autre forme de procès,j'ai pénétré violemment sa bouche de mon sexe turgescent et violet de désir et j'ai commencé une extraordinaire irumation dans sa bouche devenue maintenant simple objet de mes pulsions. Elle ne bougeait pas, elle ne pouvait pas bouger et mes vas et viens s'accéléraient sans qu'elle ne put lutter le moindre instant. Je la pénétrais jusqu'à la garde de mon sexe, l'enfonçant le plus profondément possible dans sa gorge. Elle hoquetait, avait du mal à respirer, mais elle était ma prisonnière, enchaînée de son plein grès à mon désir, la transformant pour un instant en un simple kleenex. Je jouis longuement en elle... Mon flot de sperme était tel qu'elle faillit s'en étouffer, une quantité non négligeable lui ressortant de la bouche malgré mon sexe et ces lèvres serrées avide de cenectar chaud et salé que je lui offrais. Quand je me retirais, en me regardantdroit dans les yeux, elle se lécha les lèvres d'un excitant coup de langue,pareille à une chatte lapant du lait. Nous ne dirent rien, il n'y avait rien à dire, j'avais jouis et elle n'avait servi que de réceptacle à mes vices..."Met toi en position de levrette à même le sol et fait toi jouir, Salope!". "Oui Maître, merci Maître", encore une fois, elle s'exécuta et ôta son tanga, puis se mis en position de manière obscène et servile devant moi, sa main droite fouillant frénétiquement sa chatte trempée. S'est alors queje me mis à la fessée. Plus ses fesses magnifiques devenaient rouges, plus ses doigts s'agitaient et plus ses râles de plaisir et de douleur se faisaient sonores. Son orgasme fut phénoménal et l'anéanti complétement.
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Par : le 09/06/15
Bonjour à tous, c'est une belle histoire mélange de fantasme et de vécu, avec des personnages de fiction et des personnages réels que j'ai partagé avec un couple BDSM et que j'ai envie de vous faire partager.  Chapitre 1 1ère partie C’est d’abord sous le contrôle et pour satisfaire votre Maître que vous accepterez de dominer, c’est son plaisir que vous chercherez en vous appliquant à être une Domina parfaite. Le risque (mais est ce un risque ?), c’est de traverser le miroir, et de rencontrer cette jouissance de la Domination. Les instructions de votre Maître seront précises, il vous accompagnera à chaque étape. Je serai votre soumis, dès le premier regard, la première posture, l’atmosphère fétish sombre et inquiétante, vous imposez votre pouvoir vous êtes LA Domina. Quelques gestes suffisent : un claquement de doigt, une gifle, quelques claquements de cravaches…. Votre maître vous guidera. Des paroles pour montrer votre supériorité sur le slave : quelques ordres, des insultes, le verbe mettra la tension nécessaire. Ce slave qui traîne à vos pieds, Il faut maintenant rendre plus présentable : quelle tenue lui imposerez-vous ? Répondez au désir fétichisme de votre maître, c’est aussi votre propre désir : gainé de latex ou de vinyle…, en tenue de cuir avec sangles et harnais… bottes ou chaussures, avec des talons ou sans talons, ou bien vous opterez pour une tenue de servante que vous vous réjouirez de féminiser selon vos envies les plus inavouables. Votre soumis(e?) est bien en main, il est maintenant présentable. Votre maître est content de vous, il vous récompense et vous permet d’aller plus loin avec votre nouveau jouet. Il peut enfin vous servir : Slave Boy, pute, animal de compagnie,… vous allez oser aller au bout de vos envies…. vos exigences sont sans limites,….… (à suivre et à bientôt !)        
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Par : le 16/06/15
“It smells like teen spirit.” Nirvana est à son apogée, et j’observe amusé Kurt Cobain préparer gentiment son joli naufrage. Il est si beau lorsqu’il est incapable de jouer. Thurston Moore prend la guitare. Quelle classe cet enculé ! Kurt chante, éructe et vomis son héroïne sur scène. Vas-y Kurt, c’est ça qu’on est venu voir ! On est tous venu vomir sur les vainqueurs. Les vrais héros, c’est nous, les loosers ! Saignes toi! Je veux m’abreuver à tes veines! Je fantasme plein tube sur Kim Gordon, cette salope me fait bander comme un taureau. Son chant vient des enfers et me propulse au paradis. Je l’observe, elle branle sa basse lentement du bout de sa main gauche et martyrise sans complexe de sa main droite les cordes énormes et tendues d’où rugissent les mélopées souterraines de quelques moines guerriers. Kron. Le secret de l’acier. Arrêtes de me faire languir putain lubrique, chienne! Viens mouiller sur le devant de la scène et pisse ton flot d’obscénité sur moi ! Masturbes toi sur mon corps! Et détruit moi à grand coup de basse dans les couilles. J’ai toujours été sensible aux vibrations. Kim émets des vibrations lentes, sourdes, basses et puissantes. Quelqu’un aurait pu croire qu’elles étaient comme des coups de poings dans le ventre. J’ai énormément de chance d’être aussi déséquilibré, d’être une peu pervers, je ressens cela comme des claques données sur le gland, la bite enchâssée dans des griffes prédatrices, fortes, qui maintiennent sans pitié le jus rouge et épais prisonnier dans une extrémité violette sombre. Ce concert est une érection douloureuse ! Un grand concert ! Le meilleur... C’est à ça que je reconnais le vrai esprit du rock, la bonne musique … Une onde, une transe, une transe sexuelle… A chaque musique sa sensualité, son emprise et sa qualité d’érection. Sans quoi, il ne s’agit pas de musique. Vous qui écoutez avec vos oreilles bien propres… Vous vous trompez d’organe. Et de coton tige. Le son de Sonic Youth me la rend dure, insupportablement dure et… durablement Rock-solid, baby ! Une vraie expansion de la bite. Mystique. Gnostique. De la famille des vampires ! Elle arrache mon sang du cœur, pompe à contre sens. Elle vide l’oxygène du cerveau, me donne des vertiges et des crampes, elle tétanise mes muscles. Et gonfle mes veines jusqu'à la limite de résistance. Siphonne moi! Mon sexe est brûlant, tyrannique, boursouflé de racines palpitantes, bleues foncées sur fond rouge profond. Si profond...Bander en direction de l’univers profond. Une érection vivante, de celle qui se rebelle et tend les abducteurs, à cet endroit ou l’intérieur de la jambe rejoint le pubis. Cet endroit si particulier… je me demande si ces muscles là seraient assez puissants pour me désintégrer de l’intérieur. Fred aussi est hypnotisé par le concert. En tant que guitariste. Un grand guitariste. Fred c’est le seul ami qui me reste dans le monde « normal », celui ou les aiguilles ne nourrissent pas les plaies purulentes, ouvertes comme de petits volcans, semblables à des anus usés, équipé de prolapsus. Pas moi, mes blessures sont plus profondes et plus précieuses. . La monotonie m’ennuie, je change de drogue aussi souvent que possible… Ou je mélange des trucs avec des machins… Je suis un seigneur de la toxicomanie. Quand je vais pisser, la rivière devient jaune fluo et les poissons crèvent. SwimSuit issue : Un monde étrange que celui des non-tox. Des couleurs agressives et grossières, des odeurs beuuuurrrk, tout est si irréel … Un monde propre sur lui. Pas assez malade pour être honnête. Le monde des gagnants mesquins et inconscients. Je préfère fuir ces gens. Ils sont dangereux. Et je veux être observé moisissant sur pied, pourrissant de l’intérieur, zombifié, puant de sueur et de vieux sperme. Comme un symptôme dérangeant pour les braves gens, les bien-pensants… Une gastro dans cette belle société ! Pas de doute, je mène une révolution. Kim, simple, irréprochable, souriante et vaporeuse m’apparaît… Aphrodite. Un cri me monte. Un cri sourd et rauque… J’hurle à Fred qui tend l’oreille « -Je vais aller m'enchaîner à ses pieds » « -Heiiiin ? » « -Je vais chercher de la bière… » Et merde encore un orgasme ruiné ! Je suis froid comme la glace. Envahit par les ténèbres. Il n’y a plus rien de moi. Rien qu’un gouffre froid. Si affreusement vide. Tout a été absorbé. Peu m’importe. Je sais avec quoi le remplir. J’ai bien d’autres maîtresses tout aussi perverses que toi Kim. Continue de chanter… Je t’en supplie… Je pleure comme un bébé. C’est un bébé qui pleure en moi. “ Ta gueule petit con ! Ferme ta putain de gueule!” Bahhh, pleure si tu veux! Ça ne durera pas. Ce soir va falloir faire avec un barbiturique petit, et quelques litres de bière… C’est ma tournée. Allez, calme toi je t’emmène surfer sur les nuages. Je veux mourir. Ça va passer. Pratique la grand-mère cinglée. Tout le monde crois qu’elle est devenue frappée après une chute. Moi non. Moi je sais! 11 ans de pur bonheur! Je lui dois tellement de douleur! Vieille folle! Tu n’as pas eut ma peau! Regarde comment j’ai digéré ce que tu m’as fait! Je l’ai sublimé, transcendé ! Si j’avais été plus grand tu n’aurais pas pu me transformer. Et tu n’aurais pas recommencé avec mon frère. Si j’avais été plus grand je t’aurais déchiqueté la gorge avec mes dents. Enfin… Puisque que t’es vivante, y’aura jamais de vraie pénurie. Au moins tu sers à quelque chose. Ils sont forts ces enculés de chimistes, t’as de la chance la vieille. Les gens ne savent pas comment apprécier les bonnes choses. Les tox non plus. Je ne suis pas un puriste. Je préfère Sonic Youth au punk. Tellement plus sophistiqué. Kim, je serai bientôt totalement disponible aux ondes étranges de ton océan. Je me coule dans ta musique. Ta voix est si abrasive. Ton amant est si doux...la guitare de Thurston. Dis moi , Êtes-vous amant? Faites-vous l’amour ? Ce serait triste que vous ne le fassiez pas. Je vous aime si fort. Je flotte. Mon corps ne pèse plus rien. La musique m’envahit d’une nouvelle façon. Bien plus pénétrante. Au delà de tout orgasme, au delà des sens et de la raison. Au delà de la vie, c’est une mer d’énergie qui se déchaîne, une convulsion, une contraction, une explosion puissante et totale. Une déflagration qui embrase le vide et ouvre un univers si vaste. Plus fort que d’éjaculer. Être l’éjaculation. Peu importe ce corps qui ondule vaguement en bavant. Il m’est parfaitement inutile. Je sais comment vous jouissez, je le sais de l’intérieur. Je coule dans votre matrice chaude et humide. Un peu noir, beaucoup noir. Trou noir. Bye bye conscience. Vole mon ami et à demain matin. Merde! C’est déjà demain. Saloperie de soleil. Ça me brûle les yeux, je ne sais pas ou je me trouve, Il fait chaud dans mon Perfecto, je nage dedans, c’est visqueux.. Et ça pue. Ma vieille peau de bête noire. J’ai mal un peu partout. J’ai encore du aller emmerder un gros balaise. Je ne peux pas bailler. Trop douloureux. Putain de mâchoire. Rendors-toi ducon! 17 H 00. “-Bonjour Madame…” Quel embarras: Je sais ou je suis. C’est bien pire que j’ imaginais. Je suis au squat. Les self-timing … Le squat! La mère de Fred. Je regarde vite fait mon T-shirt. Oulà, mon vieil ami, tu as encore du me sauver d’un sacré merdier. Faut-il que tu m'aimasses drôlement pour prendre ce genre de risques. Pauvre con! T’aurais du me laisser là ou j’étais. Tu vas drôlement avoir à t’expliquer. T’en as pas un peu marre de jouer les super-heros? Tu me sauves la vie depuis la maternelle. J’ai des croûtes sous le nez. Des croûtes de sang séché. Mon T-Shirt? Un vrai carnage maronnasse. Du sang et du dégueuli...Ça sent la gerbe là dedans. Putain, j’ai pissé dans mon froc. “Ramènes moi à la vie Madame, suces moi! Nettoies-moi avec ta langue!” Seules les chèvres ont le droit à ce traitement. Ma mère me déteste. On ne peut pas toujours dire ce que l’on pense… “-Ho… Excusez moi, je n’avais pas vu l’heure.” Pitoyable! “-Tu vas bien Aldric?” Je titube un peu. Aucune saloperie ne me vient à l’esprit. “Oui Madame, je crois que j’ai eut une soirée un peu agitée.” Madame Amont, c’est une vraie maman. Elle n’a pas besoin de crier, ni de frapper pour distiller sa désapprobation. C’est relaxant de ne pas avoir à se rebeller. De redevenir tout petit. D’être rééduqué par une vraie mère. Je profite de ma honte. C’est si bon. Toute résistance est inutile. Je suis porté par le parfum de l’amour maternel, suave, total, reposant, rassurant. Une effluve, un murmure inaudible frissonnant au plus profond de capteurs avides. Une note légèrement acide de sueur mature, un rien d’herbe fraîchement coupée avec une petite pointe citronnée… Non , c’est du cassis… Du cassis et de la coriandre. Une réminiscence de … Enfin... d’un je ne sais quoi...qui dit... “Je suis comme je suis”. Fred, tu sais, je suis si jaloux! Un regard doux et attristé et hop! Me voilà occupé à regarder mes chaussures! Des docks martins montantes. Dix sept trous. Anglaises. Très viril et très féminin. Lacer ce genre de chaussures est un acte de femme. Un rituel de pinup. Un fétichisme haut de gamme. Je ne le sais pas encore, mais je meurs déjà d’envie de te rencontrer. Comme je brûle de te raconter ça. “-File te laver! Tu connais la direction.” “-Merci...Ma...dame” Elle soupire, les mains sur les hanches. Elle m’aime bien. Je crois qu’elle aimerait un enfant terrible. Son fils est bien trop sage. Pas sa fille… Mais… Chuuuutt … Je suis son confident, son grand frère. Je l’accompagne dans ses soirées, je jette un coup d’oeil. Puis je m’en vais. Et je reviens la chercher… A l’heure. Pour pas que Maman t’engueules soeurette déjantée. Va falloir que tu apprennes à ne pas pétiller des yeux comme ça. Ce que tu as fait est évident. Je manque de sucre et d’eau. Je vois des petits points blancs partout. Des petites fées m'entraînent dans leur sabbat pour mieux provoquer ma chute. Elles me déphasent, donnent de l’avance à ma vision. Un tunnel de fées qui ne laisse passer que l’âme. C’est beau … et très pénible pour avancer. Je download le plan, laisse les petites dévergondées danser sur l’écran de mon radar et enclenche le pilote automatique. Un algorithme rodé. Sortir du squat. Aller terrasse. Attention à la marche. Ouvrir porte. Tout droit. Cuisine. Ouvrir frigo. Prendre bière. Tourner capsule. pshhhhhhiiit. Quart de tour droite. Aller salon. Quart de tour gauche.Couloir. Douche première porte à gauche. Ouf, je suis arrivé sans incident. Quelle aventure! Dora l’exploratrice est une petite joueuse. Click. Lumière. Enfin seul. Je n’ai jamais été assez nihiliste ni détruit pour bouder les délices d’une douche bien chaude.C'est un luxe inouï, presque indécent. Et cette fameuse première gorgée de bière: Les petites bulles, la fraîcheur, cette étrange amertume, une floraison sensuelle censée vous conduire au paradis extatique des petits rien. Une belle foutaise. Il faut beaucoup d'entraînement pour supporter une bière glacée dans mon état. C’est vrai que que j’apprécie le violent contraste de cette fraîcheur dans ma bouche. Je me laisse aller au crépitement sur mes papilles engluées par une salive bien trop épaisse. Un feu d’artifice en miniature. Des frizzi pozzi pour les grands. Ça décolle la langue du palais. La vie repend ces droits. L’écoulement magique d’un glacier de l' Himalaya . Mes lèvres se posent sur le goulot étudié de la bouteille. Un baisé de cristal tendre comme la mort sur l'extremité d'un sexe froid, vert et turgescant. J’enfourne violemment le goulot entre mes lèvres. J’ai soif de toi! Je vais te pomper à mort! Je lui extirpe bientôt la moindre goûte de son jus glacial. En une seule fois! Je suce et j'avale! J’ai gagné! Je suis un grand champion! Mais non… Pas aujourd’hui. Aujourd’hui je perds le match. Le moral qui flanche. Bière 1, moi 0. Dans mon estomac un coup de fouet claque. Pas un de ses jouets pour débutants. Celui qui te lacère! Je vomis. Enfin non. Je spasme, je convulse, je fibrille, je souffre. J’accouche par la bouche d’un vertige de douleur abdominale, contracture sur contraction. Disjonction. Le sang me monte brutalement à la tête et mon cou se déforme. J’accouche d’un des fameux "petits rien" à la con. Un filet d’acide gastrique ultra concentré. Encore un autre, plus petit. Un tout petit filet de sang. Nom de Dieu, il faut que ça s'arrête! Je crois que mon estomac va se retourner et ressortir entre mes lèvres. Je n’arrive pas à respirer! Hoooo le corps! Y’a rien! Y'a plus rien !Laisse moi respirer! Laisse moi respirer! Arrêtes! Merde le bébé se venge. Il est teigneux. Il me brûle la gorge et les sinus. Il me fait imploser le bide. On appelle ça le subconscient. Un gosse martyrisé et teigneux qui veux pas fermer sa putain de grande gueule à la con! Il me gerbe dedans cette saloperie. Délicieuse première et unique gorgée de bière... Je repousse gentiment le vertige. Fais dodo mon petit vertige, fais dodo petit cachalot. A chacun sa chanson. Toutes les douleurs ne sont pas excitantes. Loin s’en faut. Elles ont toutes un point commun cependant. Elles me rendent vivant. Affreusement vivant. Va falloir y remédier au plus vite! Je dérive, mon esprit est ailleurs, ce corps lui envoie des signaux privés de sens. Je me sens vide. Pas horriblement vide. Pas le genre de vide qui se remplit de douleur. Non, un vide riche et dense de vide. Il me fusionne avec la matière. La matière est poisseuse, je suis poisseux, l'univers est poisseux. Tout doucement la lumière revient. C'est a dire... Non, elle s'en va. Mon esprit est comme un capteur CCD éclairé jusqu'à la saturation. Le vide n'est pas noir. Il aveuglant. Le sombre revient peu à peu, je retrouve les contrastes. Tourner le mitigeur. Chaud, très chaud. Le dragon a froid. L'eau coule. J'entre tout habillé. Merci, je régénère. Les gouttes tombent au ralenti. Je sais bien que le bullet-time n'a pas encore été inventé. Tant pis, les effets spéciaux explosent déjà dans ma tête. Je vois les gouttes, elles se rapprochent une à une dans un chaos dont je suis la cible. Parfois ces petites perles d'eau brûlante bondissent. Elles se téléportent et sont mollement absorbées par mes vêtements. Des sapes, des guenilles de plus lourdes, mouillées, puis collants. enfin dégoulinantes. Et je dégouline avec elle. Ma seconde peau. Je dégouline en moi, de plus en plus profondément. Mes yeux se ferment lentement. Je suis à l'étroit, j'arrache mon t-shirt, mon jean tombe. Je mue. Enfin je suis nu. Je me laisse aller au contact froid du carrelage sur mon dos...Un frisson me parcours la colonne vertébrale, il grimpe une par une les marches de mes vertèbres. Le bout de l’ongle… Un doigt léger et exigeant qui me parcours avide. Jusqu'à la nuque. Cette petite partie creuse a l'arrière, là, juste à la base du crane, lorsqu'elle frisonne,elle provoque un petit orage de picotements à l'interface de la peau. Des petites étincelles de pur plaisir frémissent à ma surface. Un feu doux s'allume dans le bas ventre, il papillonne. Mon abdomen... petite boule de jouissance interne, feu de bois qui crépite, jette des flammèches et allume d'autre incendies. Les yeux, ces yeux sont presque clos et je distingue un rêve étoilé de raies de lumière jaune. Cette main qui m'effleure le sexe, cette main ne peux être la mienne. Elle est si douce. Hoooo je jouie enfin. J’explose en toi. Totalement. De ton mon coeur, de toute mon âme, de mon ventre et de ma bite enfin libérée de l’angoisse. Je me vide dans ton invitation au bonheur. C’est si bon. Si puissant. Combien de temps encore devrais-je t’attendre? Je me sens si bien.
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Par : le 29/06/15
Et merde il pleut ..!! Oh certes pas beaucoup mais bien assez pour contrarier mes plans. J' avais déjà tout imaginé , tout préparer pour ce grand jour . Notre première rencontre , la toute première fois à mettre enfin des gestes , des regards sur tant de mots échangés .. Ma foi , il va me falloir improviser non pas que je n' aime , bien au contraire , je suis sans vouloir me jeter des fleurs aussi passé Maître dans l' improvisation , mais .... mais aujourd hui est un jour si spécial .... Comme un fait exprès j avais prévu une sortie champêtre dans ce lieu perdu au fin fond du trou du cul du monde , situé tout près d un joli petit village touristique ... j' étais là moi aussi perdu , mais dans mes réflexions quant tout à coup une petite lumière s est allumée en moi , et d un coup mon sourire légendaire est réapparu comme par miracle , il me fallait faire vite car dans un peu moins d' une heure tu allais arriver . De suite je monte en voiture et vais direct au village vérifier si mon intuition est bonne ... par chance et après avoir parqué ma voiture et marcher quelques instants j ai pu constater que oui elle l était ! J' en ai fait rapidement le tour , ça risquait d être chaud mais pas infaisable et puis de toute façon vu l heure je n avais plus d autre choix. Reste plus qu' à prier pour qu il n y ai pas trop de monde ....... Finalement je trouve cette idée bien meilleure que mon idée de départ , certes je prends de gros risques mais ne dit-on pas que qui ne risque rien n a rien ... Tu vas arriver en autobus d ici 10-15 minutes , je file à ma voiture et prends tout mon petit bardas que je mets dans mon sac à dos ... oui je sais pas très glamour mais l important est ailleurs .... Pour notre toute première fois je t ai demandé de venir vêtue d une petite robe légère , limite transparente mais aussi de mettre un string et pas de soutien.gorge . M' abritant de la pluie sous un porche , je me tiens tout près de l arrêt du car . Plus que 5 minutes et ... aléa jacta est !! Je sais que de part cette situation nouvelle ma prise de risque est énorme , fais suer quand même , je tiens déjà tant à toi , mais refuse pour autant de me considérer comme vaincu d avance .... pas mon genre ... au contraire cela me donne même des ailes . Je vois le car arriver et je souris car te sachant en robe légère tu dois très certainement me maudire . Le car s arrête et de suite je t envoie un sms te disant ou je me trouve et de me rejoindre. Je te vois descendre portable à la main et venir vers moi et avant que tu n aies pu ouvrir la bouche je t' ordonne de retirer sur le champs ton string ..... et de le mettre dans ta bouche ... ainsi de dis-je tu ne pourras parler ... Tu es restée comme pétrifiée quelques instants suite à ma demande mais t es vite reprise et surtout exécuter. Cette prise de contact si froide ... si dure te troublait et plus encore je le voyais bien et m en amusais , une fois ton string en bouche je t ai ordonné de me suivre ... Trois cent mètres plus tard nous sommes arrivées devant ma surprise ...... L' église du village , belle petite église romane qui faisait le bonheur de certains touristes avisés. Sur le porche de l' église et juste avant d entrer j ai retiré ton string de ta bouche et je t ai embrassé sans préambule aucun puis une fois ce long très très long et si savoureux échange ... hum que tu embrasses divinement bien , je m en doutais mais là cela dépasse largement mes espérances les plus folles .... une fois ce délicieux baiser fini je t ai de nouveau mis ton string en bouche et sans plus attendre , sans même te laisser le temps de reprendre tes esprits j ai ouvert la porte . Par chance une fois entrés j ai pu voir qu il n y avait personne .... oui le bon dieu existe bel et bien ... sourire ... Là , je t ai demandé d enlever ta robe et de me la donner et que tu pouvais garder tes chaussures ... une fois ta robe entre mes mains j ai sorti de mon sac à dos un collier et une laisse , en premier je t ai passé le collier puis attaché la laisse à celle-ci et d un regard , un seul regard tu as compris que tu devais te mettre à 4 pattes ... Que cette situation était excitante !! Même si la peur d' être surpris on ne peut plus présente . D un coup sec sur la laisse je t ai fais signe d avancer , doucement car je voyais bien que cette situation si nouvelle pour toi te troublait plus que tu ne l aurait sûrement souhaité ... une courte pause juste pour vérifier si tu éprouvais aussi une certaine excitation .... et ... oui bonheur suprême tu mouillais déjà , quelques petites tapes sur ton postérieur t indiquais que tu pouvais reprendre la marche. Une fois arrivé devant l autel je t ai demandé de monter dessus et de t allonger à plat ventre , comme il était un peu haut je t ai aidé ... tu semblait comme hypnotisée , je ne sais si c est pour le lieu et ou par ma voix mais d objections à aucun moment tu n en as émises. De mon sac j' en ai sorti une belle cravache toute neuve , je t en ai fait de suite la remarque car je voulais que tu comprennes par ce geste que pour moi , le passé , mon passé avec d autres n' était plus qu un lointain souvenir et qu avec toi je démarrais une nouvelle vie. Cela peut paraître puéril mais pour moi c est on ne peut plus symbolique ! J ai posé la cravache juste devant ton visage , que tu puisses toi aussi en admirer ses courbes tandis que moi j en profitais pour admirer les tiennes ... de ma main j ai caressé ton corps tout en le parcourant , tout d abord les yeux fermés , comme pour m en imprégner , ensuite les yeux bien ouverts comme pour le savourer , puis j ai retirer ton string de ta bouche pour que tu puisses crier à ta guise le cas échéant... Que tu es belle , je n en reviens pas ... ma main s égare un instant dans le creux de ton intimité déjà bien trempée , cela me réjouis surtout au vu de ma prise de risque de ce jour ... si spécial ... Puis de mon sac je sors un plug que j introduit en toi non sans l avoir tout d abord bien imprégné de ta mouille déjà si abondante ... la peur que je ressentais en entrant a fait place nette à l excitation due à cette scène incroyable ... j essaie de reprendre au plus vite mes esprits car il ne me faut point baisser la garde et bien au contraire rester en éveil quand à de possibles bruits anormaux. Je prends une grande inspiration et me saisi de suite de la cravache .... je la passe doucement sur ton corps le caressant ainsi de longues minutes ... cela te plait je le voit bien , puis sans même te prévenir ... Slash la cravache s abat durement sur ta croupe ... Tu sursautes immédiatement et juste un petit son s échappe de ta bouche , pas un cri non ... pas encore ... juste une petite plainte de surprise , je me penche vers toi , ton regard loin d être effrayé en redemande , je le vois bien car tu souris en même temps. Je m applique donc à vouloir te l enlever avec ta future amie ma cravache en alternant caresses et coups ... de plus en plus forts ... mais toujours rien , aucuns cris , aucune larmes ....je me penche de nouveau vers toi ... et de nouveau ton visage s éclaircit un grand sourire ... je redouble donc mon effort .... mais non , tu n es pas de celles qui cèdent si rapidement ... toi tu es orgueilleuse , tu ne veux surtout pas plier si facilement ... A cet instant je comprends que t arracher tes larmes se mérite ... L' heure tourne cela m inquiète car tu es beaucoup plus résistante que je ne l aurai crû. Cette fois-ci je suis bien décidé à t arracher enfin au moins un cri mais aussi des larmes , sans faiblir et durant de bien longues minutes du moins pour moi je m escrime avec des coups de plus en plus fort à t arracher enfin ce cri libérateur ..... ton dos .. tes fesses sont plus que marquées de rouge , les stries qui ornent ton corps sont impressionnantes ... du sang commence même à perler ... et là ....... oui Là ... d un coup tu l as enfin lâcher ... ENFIN !!! Un long cri de douleur intense qui sort du fin fond de tes tripes , je me penche de suite vers toi .... tes larmes de tes yeux jaillissent aussi spontanément , mais chose qui me surprend ... me trouble et plus encore .... ton sourire est toujours on ne peut plus présent , plus franc encore que tout à l heure ... Je pose délicatement de doux baisers sur tes yeux comme pour les assécher ... tu es une déesse ... ma reine. Après quelques instants pour te laisser reprendre tes esprits , tout en caressant ton corps meurtri je t ai pris dans mes bras et c est entre 4 yeux que j ai voulu te montrer à quel point j' étais fier de toi .... nul besoin de mots , nous étions à cet instant je le sais en totale osmose ... et là de toi même tu as posé tes lèvres sur les miennes tout en me disant merci ... Je t ai aidé a descendre de l autel mais aussi à te rhabiller , puis je t ai soutenu car je sais oh combien cela t as épuisée pour marcher ... doucement pas à pas nous sommes arrivés devant la grande porte d' entrée .... Personne n est venu troubler la quiétude de nos ébats .. de notre amour durant cette après midi . Merci mon dieu et merci à la pluie ....
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Par : le 31/07/15
Une rubrique "Cadavres exquis" vient d'être créée par la Team http://www.bdsm.fr/blog/category/254/cadavres-exqu... Vous pourrez y poster vos articles, suivi d'un mot code (avion, pendule, fouet, chat, ce que vous voulez) Il suffira à celui ou celle qui veut continuer l'histoire de reprendre le titre du premier article, suivi du mot code, dans son propre article. Ainsi, plusieurs suites pourront être publiées, et tout le monde pourra intervenir à n'importe quel moment du récit. Cet espace est à vous, amusez-vous !! (texte d'Elle.a) ___________________________________________________________________________________ Les aventures imaginaires d'une jeune fille introvertie ou la vie rêvée de Marilyne (nouvelle picaresque) Bon, c'est entendu une fois pour toutes, Marilyne est une jeune femme bourgeoise, élégante et très sage, habillée chastement et bien peignée, polie avec ça. Ça ne l'empêche pas de fantasmer à plein tub sous son masque social, un artifice qu'elle a rechigné (des années) à mettre en place, mais qui est rudement utile au fond. Là tout de suite elle s'ennuie sec depuis les gradins molletonnés d'une quelconque salle de conférences high tech au centre de laquelle pontifie une huile. Bill Gates soit loué, son notebook relié à la Terre entière grâce au réseau wifi local, lui ouvre une fenêtre sur un monde fourmillant de gars et de minettes bien réels, qui se coltinent comme ils peuvent avec leurs désirs inassouvis, tout comme elle. Alors quand elle voit cette annonce : "cherche soubrette (à soumettre)...", sur un site pas vraiment réputé pour sa poésie ni son bon ton - mais ça ne la gêne pas, la petite, elle n'est pas née dans un salon - elle n'hésite pas plus de temps qu'il n'en faut pour balancer un CV et une lettre de motivation léchés. Et puis elle est comme ça, voilà tout : maintenant qu'elle a résolu de se lancer dans des rencontres interlopes, elle préfère fignoler les détails. Ça rajoutera du piment peut-être, au pire le gars sera consterné et l'histoire s'arrêtera là. C'est une forme presque artistique de masturbation, on pourrait dire. Elle médite même de négocier son salaire, si le recruteur aux goûts rétrogrades - reconnaissons-le - daigne considérer sa candidature. CV et LM Bonsoir , bla bla bla De quelle région êtes-vous ? Et quel est votre âge, si ce n'est pas indiscret ? L'obéissance me fascine, et j'aime à jouer encore et encore sur le thème de la domination, de la soumission, et de la punition. Pour l'heure je ne connais que le missionnaire, les yeux fermés et la lumière de même, mon chapelet entre mes doigts tremblants, et la sodomie solitaire, qui me rend très coupable. Marilyne (Nb: réponse estampillée authentique ; c'est pour introduire du réalisme dans le récit) La fin de la conf' arrive et Marilyne déplie avec soulagement ses gambettes gainées de bas transparents absolument hors de prix. Avec son tailleur gris perle et ses talons hauts, porte-jarretelles et culotte de dentelle, soutif assorti au sac à main (la partie immergée du masque social : c'est pour mieux se mettre dans la peau du personnage), on imaginerait difficilement que le week-end précédent elle roulait des trois-feuilles et supervisait les infus de psilocybes bios dans une communauté de néo-ruraux baba-nostalgiques (prétendument activistes), en robe orange fluo (vous aurez reconnu l'Ariège si vous êtes du coin). --- Le lendemain matin, en dépouillant rituellement (comme tous les matins) sa boîte-aux-lettres érotique face à ses tartines, à la table en formica d'un petit café rétro situé au pied (ou à la bouche) du métro, elle découvre une réponse à sa proposition de se livrer en livrée. Le "maître de maison" (ooooh la friiiiime) la convoque pour un entretien ce week-end, dans une petite ville pas trop éloignée (champ d'action de Marilyne : Hexagone, Espagne, Italie, Suisse, Benelux, au-delà arrangements possibles si prise en charge du trajet !). Il lui reste exactement deux jours pour se préparer. Thutale Les aventures imaginaires d'une jeune fille introvertie ou la vie rêvée de Marilyne (nouvelle picaresque) - Incipit Mot-code pour la suite : LAVOIR
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Par : le 20/08/15
Le moment approche , je suis arrivé bien en avance afin de m assurer qu il n y aurait pas de gros imprévus de dernière minute , plus de deux heures d avance , plus de temps qu il n en faut en réalité pour vérifier les derniers détails. Il fait une chaleur à crever , plus de trente degré et comme un fait exprès j ai oublié ma bouteille d eau chez moi ce qui fait qu après avoir fait deux fois le tour complet du parc je cours me réfugier dans ma voiture clim allumée presque à fond. L’ endroit est magnifique et je ne l ai pas choisi par hasard , pour ce jour si spécial j ai choisi un château et surtout son parc , normalement il se visite mais pas aujourd hui ce qui n empêche nullement les gens d accéder au parc dont certains j ai pu le constater lors de mes repérages y viennent faire leur sport et ou promener leurs chiens voir y pique niquer. L’ endroit est désert à mon arrivée sûrement à cause de la chaleur. Ce jour, notre toute première rencontre ne sera pas ordinaire voir même plutôt genre risquée ainsi je l ai décidé. Risquée oui elle va l être à plus d un titre car d une part se sera notre toute première rencontre et qu en plus tu vas y connaitre les joies de ta toute première séance avec moi et elle se passera dans un lieu public .... oui je le sais , c est un peu beaucoup pour une première fois mais je tiens a ce que celle-ci t apporte un maximum de sensations en tous genre et surtout qu elle t indique bien ce que j aime à pratiquer , c est aussi un test grandeur nature bien que tu n en sache rien que je vais te faire passer ici cette après midi. Tu n as jamais pratiqué en extérieur je le sais , tu appréhendes beaucoup tu me l as dit . Ce n est qu avant hier que je t ai prévenu de la date et du lieu de notre rencontre , un temps certes court mais c est fait exprès et depuis ce matin et bien que tu sois au travail nous communiquons par sms , 15:45 ... dans 15 mn tu sors de ton travail , je te sais nerveuse mais aussi excitée , j en profite pour te donner les derniers ordres , tu devras à ton arrivée sur le lieu m envoyer un sms me prévenant que tu es là et attendre que je t envoie la suite de la marche à suivre. Et merde deux voitures viennent se garer , se sont des ouvriers de la ville qui viennent faire quelques travaux , par chance ils restent sur les abords du château. Je sors de ma voiture et prends ma petite cravache orange et vais me poster au bout de l allée bordée d arbres qui part du château et se termine cent mètres plus loin sur un genre de petite place ronde bien dégagée ou s y trouve aussi un banc , sur les hauteurs quelques maisons qui ont vue sur le parc mais apparemment personne dehors dans les jardins. Je fais les cent pas tout en guettant les ouvriers , ça m a l air d être bon ils ne viendront pas jusqu ici. Enfin ton sms me disant que tu es arrivée , je te réponds de suite te demandant d enlever ton soutien-gorge et de le laisser dans ta voiture , tu me réponds que tu ne peux pas car les ouvriers te regardent , suis mdrr mais j insiste et te dis de me rejoindre ensuite au bout de l allée bordée d arbres. Tu apparais enfin dans l allée , tu marches d un pas mal assuré la tête à moitié baissée ... comme demandé tu es vêtue d une jupe courte et d un chemisier , j’ en souris , mon excitation est manifeste et une bonne dose d adrénaline remonte en moi ....je suis fin prêt. Arrivée juste au bord de la petite place , tu stoppes , et les yeux baissés d une petite voix presque enfantine tu me salue d un bonjour Maître , je te fais signe d approcher et de te placer au centre de la place après avoir poser ton sac a main sur le banc et après quelques petits échanges presque anodins , juste pour t enlever un peu de ton stress tu me dis n avoir pas pu enlever ton soutien-gorge à cause des ouvriers , d un pas grave suivi d un fais le de suite et tu t exécute dans la foulée puis je t ordonne d enlever ta culotte et tu vas de suite les mettre dans ton sac avant de te replacer .... je m approche de toi et te demande de me regarder dans les yeux , je vois bien que tu as du mal , cherchant plutôt à fuir mon regard , cela m amuse donc je suis obligé d’ insister plusieurs fois tout en te fixant , cela te gêne beaucoup aussi pour t enlever cette gêne je m approche de toi et t embrasse doucement , tu réponds à mon baiser par un autre baiser libérateur ....je glisse une main sous ta jupe et te caresse le bas ventre et l intérieur des cuisses mais sans te toucher le sexe , ton regard plongé dans le mien m’ implore déjà d aller plus loin mais je fais durer un peu le supplice , et tout en nous embrassant je passe un doigt sur ton sexe que je constate déjà trempé d excitation , je t en fait même la remarque , d un grand sourire tu acquièces , je te demande alors de ne pas quitter mon regard un seul instant et j introduis mon doigt en toi et le ressort aussitôt avant de caresser ton petit bouton , tu ne peux t empêcher de baisser les yeux tout en gémissant , aussi d un ton plus sévère je te menace d arrêter de te masturber si je perds de nouveau ton regard , un “ oh non Monsieur , continuer svp “ tes yeux plongés dans les miens me fait sourire ... pour pimenter déjà un peu plus la chose je t ordonne de me dire quand tu seras au bord de l orgasme et de ne pas jouir sans mon autorisation , tu ne réponds rien si ce n est que de longs soupirs de plaisir , j accentue mes caresses et te branle cette fois-ci carrément et sans retenue , tu gémis de plus en plus fort , ton regard s est de nouveau perdu tant tu es dans ton plaisir et suis obligé de te reprendre de nouveau , je vois bien que tu n as plus la force de les garder ouverts , tu ne les ouvres que par brides puis n essayes d ailleurs même plus , ta tête vient se blottir sur mon épaule j accélère et décide de te faire jouir , il ne t as pas fallu bien longtemps avant que de part quelques légers soubresauts et ta respiration saccadée tu m indique ta jouissance , loin de m arrêter et comme pour te remercier des jours d abstinence que je t ai infligé les jours précédents je continue de longues minutes encore .... je suis bien incapable de dire si tu as jouis de nouveau tant tu te fais discrète dans ce moment là , je retire doucement mes doigts de ton sexe , je relève ta tête toujours plongée dans mon épaule et t embrasse doucement puis te tend mes doigts remplis de ta mouille à lécher et les replonge dans ton sexe pour les lécher à mon tour puis te demande tout en m écartant si ça va ? , tu me retiens , tu me dis être chancelante , de ne pas te lâcher et d avoir jouis avec une force jamais connue de toi jusqu à présent , tout en te soutenant je t accompagne t assoir sur le banc , tu sembles épuisée , tu me dis l’ être tant ta jouissance t as submergée .... je t embrasse longuement afin de t aider à redescendre en douceur. Je me rends compte a ce moment que pas un instant je me suis inquiété de si une personne venait vers nous , par chance nous étions toujours seuls. Une fois tes esprits retrouvés je t ai fais signe d avancer vers le haut du parc ou nous serions un peu plus à l abri des regards car nous étions bien loin d avoir terminé. Par galanterie mais pas que , je t ai fais passer devant sur ce petit chemin montant et j en ai profité de relever complètement ta jupe afin d admirer au passage ton joli pti cul se dandinant devant moi humm quelle vue excitante ! ... Trois cent mètres plus loin sous les arbres et même pas à cent mètres des maisons mais abrités par un muret et une sorte de haie je t ai demandé de retirer ton chemisier .... Superbe poitrine que bien des femmes plus jeunes t envierai sans nul doute , je ne pu résister de l embrasser avant de prendre entre mes doigts tes jolis petits tétons que je pressais déjà légèrement au début puis plus fortement ensuite ... loin de te déplaire tu gémissais déjà de plaisir , je les triturais , les étirais , les mordillais tout veillant bien à voir apparaitre chez toi les prémices d un rictus de douleur , mais non , car à ma question de si ça te faisait mal tu m as répondu que non au contraire cela t excitait beaucoup , ne pouvant te croire sur parole je glissais une main sur ton sexe ...... aucun doute oui excitée tu l étais à un point ...whaouuu ... tu étais de nouveau trempée . Je reprenais donc de suite mes petites tortures à l encontre te tes petits tétons amplifiant celles-ci presque sans retenue et prévoyant comme je le suis je retire d une de mes poches quelques pinces à linge achetées il y a peu et te les applique puis tire dessus tout en continuant mes petites tortures et ce n est qu au bout de quelques minutes de ce traitement qu enfin tu abdiques et me demande de les retirer car mes pinces sont soit disant plus douloureuses que celles que tu as chez toi ..... sourire. Je les retires donc délicatement et te caresse et te lèche tes tétons endoloris comme pour les apaiser ... puis je t embrasse pour te remercier de ton courage et te masturbe de nouveau .... jusqu à l orgasme avant de te dire que voilà arrivé le moment......... Je sais que tu l attends sans l attendre car d un coté oui tu as envie que je teste tes limites mais en même temps tu as si peur de me décevoir si jamais elles étaient trop basses , pourtant avant notre rdv je t ai bien dit à plusieurs reprises que ce rdv devait se passer sans pression aucune et toujours rester dans le plaisir , mais je te connais un peu mieux maintenant et je sais que pour toi la fessée représente le test ultime car tu n en as jamais eu de vraie m as tu dis ... Je te demande de te pencher en avant tout en te tirant par ta longue crinière pour t y aider et te demande de bien t agripper à l arbre devant toi puis de bien écarter les cuisses pour te stabiliser. Ta jupe étant déjà totalement relevée inutile de te demander de l enlever, je me recule de deux pas pour admirer la vue ... humm j adore . Avant de commencer et pour t enlever ton stress je te dis que je vais y aller doucement et surtout progressivement et que tu avais ton safeword pour au cas ou. J ai d abord commencé par caresser longuement tes fesses si agréables au touché puis s’ en te prévenir une première claque retentit sur tes fesses suivie d une caresse , puis une seconde toujours suivie d une caresse , ce petit jeu juste pour te mettre en confiance , puis j ai enchainé des claques un peu plus appuyées tout en te laissant bien le temps de les apprécier en chaque caresse , de temps à autre je testais d une main ton excitation et oh bonheur suprême tu étais et restais trempée , très vite tes fesses ont commencées à prendre de la couleur et je te sentais toujours un peu tendue donc je t ai ordonnée d une main de te masturber en même temps et plus j accentuais la force de mes claques plus je te demandais de te branler fort vérifiant de temps à autre en me reculant d un pas que c était bien le cas ... et oui ça l’ était .... Je me suis même permis de tester sur toi durant un court moment ma cravache orange. Tes fesses devenaient écarlates , d un beau rouge puissant , que je n ai pu me retenir de prendre en photos , mes claques étaient lâchées cette fois-ci sans retenue , mes mains commençaient à me faire mal tant j appuyais la force de mes claques ... heureusement tu as rapidement fais usage de ton safeword et j ai stopper de suite puis t ai aidé a te relever pour te prendre dans mes bras et tout en t embrassant je t ai masturbé ce qui au bout de même pas deux minutes t as provoqué un nouveau début d orgasme d une puissance telle que tu étais en train de devenir fontaine , chose que ne comprenant pas t as fais me supplier d arrêter et de te dégager de moi ..... Eh oui tu allais devenir fontaine au bout de ton quatrième orgasme. Après, de suite tu as fondu en larmes , je t ai pris dans mes bras , tu pleurais de plus en plus incapable de te contenir , craignant t avoir fait mal je t ai demandé quelle était la nature de tes pleurs tu m as rassuré me disant que c était de bonheur et non de douleurs , tu as pleuré longtemps blotties dans mes bras , je t ai couvert de baisers tout en caressant ton visage , nous sommes restés longtemps ainsi nous câlinant même après la fin de tes larmes , et ce n est que les aboiements de deux chiens se promenant avec sa maitresse et arrivant sur nous que nous sommes sortis de notre bien être , tu as juste eu le temps de te remettre ton chemisier et rabattre ta jupe avant qu elle soit à notre hauteur. Nous sommes repartis ensemble main dans la main vers le banc de la petite place sur lequel nous avons longuement discuter tout en alternant baisers et caresses sans pouvoir nous résoudre à nous quitter. Le lendemain dans ton premier message de la journée tu m as décris cette première rencontre comme étant sublime .... que tu n avais jamais vécue pareille rencontre ni vécue tant de sensations ni obtenu autant de plaisirs... Ta meilleure première fois m as tu dis ... Le début d une grande et belle histoire d amour ....
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Par : le 17/10/15
Récit d'une rencontre à Paris. Prologue Dédicace : .............Tu es l’enivrante beauté de la femme ................Exposée à l’exquise indécence ...................De sa provocante liberté. Conte mythologique Orphée était le plus fameux musicien et poète que l’Antiquité ait jamais connu et savait mieux que quiconque charmer son auditoire de sa lyre. Eurydice tomba follement amoureuse de lui. Il partagea cet amour et se maria avec elle. Mais elle repoussa les avances d’un dieu champêtre et fut mordue à la jambe par un serpent venimeux. Sa mort rendit Orphée inconsolable. Il résolut d’aller demander à Hadès de lui rendre sa bien-aimée. Charmant le Passeur par sa musique, puis le chien Cerbère et les trois juges des morts, il se présenta devant le terrible dieu et l’adoucit par son art ainsi que sa femme Perséphone. Il obtint de lui de ramener son aimée à la lumière à la condition de ne pas se retourner avant d’être sorti des enfers. Et c’est à quelques pas de la sortie qu’il transgressa l’interdit et se retourna. Eurydice lui fut immédiatement enlevée et dut définitivement retourner au royaume des morts. Aux temps modernes Ce fut une journée d’avril pas comme les autres. Une journée que Jean Cocteau n’aurait peut-être pas désapprouvée. Une journée aux couleurs de l’œuvre cinématographique d’Orphée. Les ingrédients sont là. La veille, une descente aux enfers, excitante, bouleversante. Avec une femme qui y fut enchaînée, souillée, fouillée, frappée, fouettée, attachée bras en croix, vêtements en lambeaux. Et le jour, une remontée du Royaume d’Hadès vers la lumière, en croisant la statue d’Eurydice, en train de subir son sort funeste. (nous sommes à Paris, galerie de Colbert, une statue d’Eurydice orne la principale place de la galerie, sous une élégante verrière du XIXème siècle) Au pied même de cette statue, notre couple se dévore d’un baiser indécent, un sein se découvre, une jupe est relevée, l’intimité est accessible, et accédée, sans rémission, sous l’œil placide de grands gardiens noirs, sous l’œil interdit et brillant de quelques visiteurs de passage. Mais nous n’étions pas encore à la lumière, sans doute toujours un peu chez le souverain des enfers, puisque à peine quelques pas faits sous un ciel qui se voulait clément, nous voilà aspirés dans un nouvel antre crépusculaire - le site rue Vivienne de la BnF - où se donne à nouveau une œuvre cinématographique et photographique d’un esthétisme magnifiquement sulfureux. Un Paris de noir et de blanc, de pierre et de chair, sous l’œil érotique, surréaliste et poétique de Bettina Rheims et de son exposition « Rose, c’est Paris », nous avait pris dans ses rets. Nous entrons dans une pénombre peuplée de témoins, spectateurs debout ou assis à même le sol, d’un film magnifique et énigmatique. Je choisis de nous placer face à l’entrée au bout d’un long couloir par où pénètrent les visiteurs.Une de mes mains se plaque sur son sein, une autre vient par derrière entre ses fesses et s’empare de ce qu’elle y trouve. Certains visiteurs qui nous voient de loin sont troublés – attirés ? – par ce couple à la pose ambiguë qui regarde un film très beau où des femmes sont dénudées, attachées, accouplées. Je souris à cette idée. Mes caresses se font plus explicites. Nous nous déplaçons pour nous arrêter dans les couloirs de l’exposition devant une grande photo représentant trois femmes, deux portant des tenues fétichistes dénudant leur poitrine et leur sexe, la troisième dans une robe innocente et printanière. Mais cette dernière est attachée par les deux autres par un entrelacs de cordes qui prend ses hanches, enserre ses seins et son cou et lui entrave la bouche. Cette image nous émeut et nous y faisons une halte, peut-être plus indécente encore que précédemment, frôlés par les visiteurs, dont l’œil parfois s’allume. La journée se termine dans un théâtre érotique devant des femmes qui se dénudent devant nous et viennent nous frôler et nous caresser, dévoilant notamment la poitrine découverte et l’intimité libre de tout tissu de notre Eurydice. Mais c’est alors que défiant les dieux, nous voulons forcer le destin et nous quittons les lieux pour pénétrer de suite dans un cinéma et nous placer une fois de plus sous le signe du 7ème art. Le film portait un nom en forme de promesse « la révélation ». Nous nous plaçons en fond de salle et comme Orphée avant la sortie des enfers, donc bien avant la fin du film, - nous n’attendîmes que la fin des publicités pour nous jeter l’un sur l’autre et nous dénuder à peu près complètement - je dévore des yeux - et de ma bouche - mon Eurydice. Intense moment d’érotisme dans la salle (…sur l’écran, nous n’avons jamais su). Nous nous apercevons au bout d’un certain temps que sommes épiés par le projectionniste, sans doute un messager des dieux venu nous espionner ? Mais la jouissance de la belle est tellement forte et émouvante qu’elle semble l'attendrir. Epilogue Ainsi, le sort et les dieux nous sont cléments puisque nous sortons, un peu abasourdis, un sourire éclatant et béat à nos lèvres qui peinent à se séparer, mais surtout sains et saufs de cette aventure de débauches et de tendresses mêlées.
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Par : le 28/10/15
Faits Divers - Boulogne En pleine journée, étrange mésaventure pour un jogger du bois de Boulogne (Extrait du quotidien "le libertin libéré") Hier matin un incident inédit est venu perturber le jogging d’un (malheureux ?) jeune homme. L’aventure nous a été rapportée par mademoiselle B. que nous avons pu rencontrer suite à sa déposition, certainement sans suite d’ailleurs, qu’elle fit au commissariat de la ville de Boulogne en périphérie immédiate de Paris. « Hier matin, je courrais comme chaque Dimanche autour du lac du bois de Boulogne. J’entretiens ma forme car je suis volleyeuse. J’ai d'abord dépassé un groupe de trois femmes, elles parlaient beaucoup et plutôt fort pour bien pouvoir courir, puis j’ai croisé un jeune homme en sens inverse, je me souviens m’être dit qu’il avait belle allure, je crois même que l’on a échangé un bref sourire. J’ai continué sur quelques foulées, et puis j’ai eu envie de le voir de dos, sans penser à plus, alors je me suis retourné au moment ou il croisait le groupe de femmes. Et alors que je m’attardais, je fus surprise de voir que les trois femmes, après avoir bien détaillé l’homme, se sont regardées et ont fait demi-tour en riant. Je pense qu’elles l’ont interpellé car il a ralenti et il s’est arrêté. L’ayant rejoint elles l’ont entouré et tout en continuant à rire elles l’ont poussé à l’eau ! Il a été bien surpris, mais elles l’ont aidé à sortir de l’eau et il n’avait pas l’air rancunier. Il semblait si doux le pauvre. Il aurait dû se méfier car alors qu’il tendait les mains pour remonter au bord l’une des femmes a sorti quelque chose de sa poche pendant que les deux autres lui ont saisi les poignets pour les lui tordre dans le dos. Un instant plus tard il était menotté ! » « Et vous ne vous êtes pas enfuie ? » « Ben non, elles ne s’occupaient pas du tout de moi et je m’étais mise derrière un arbre. Ensuite, heu… vous savez, si j’ai regardé c’est pour faire une déposition complète au commissariat hein ? » « Oui, oui, bien sûr, et ensuite ? » « Bon ensuite elles l’ont attaché à un arbre. Je ne sais pas d’où elles ont sorti la corde. Elles avaient l’air plutôt organisées, je crois » « C’était d’après vous une sorte de bande de malfaiteurs féminins ? » « Non, non, enfin oui peut-être. Mais elles avaient l’air de bien s’amuser surtout. Alors que lui s’inquiétait de plus en plus. Après elles ont commencé à le caresser de partout et à l’embrasser. Et elles le caressaient entre les jambes aussi. Elles se sont plus ou moins déshabillées, l’une d’elle s’est mise tout à fait nue, et elles l’ont déshabillé complètement. Elles ont arraché son tee-shirt et on baissé son pantalon. Et le plus étrange c’est que le jeune homme heu… avait une érection. Une belle érection même. Ensuite elles lui ont fait plein de choses incroyables, avec une branche qu’elles ont coupé d’un arbre à côté, puis elles ont utilisé son sexe à plein de choses. Enfin ça me gêne de dire tout cela. » « Je comprends très bien mademoiselle, mais encore ? Comprenez bien que nos lecteurs doivent être bien avertis de ce à quoi ils doivent échapper s’il leur arrivait pareille mésaventure. » « Oui bien sûr. Et bien elles l’ont fouetté sur tout le corps et sur le sexe aussi. Il aurait dû ne plus bander alors non ? Mais non, j’ai eu l’impression que c’était le contraire. Alors elles l’ont sucé longtemps et après elles ont placé leurs fesses face à son sexe et elles ...s’en sont servi. Enfin vous voyez ce que je veux dire. Elles continuaient à rire souvent et à commenter ce qu’elles faisaient. C’étaient certainement des folles vous comprenez ? » « Et comment tout cela c’est fini ? » « Et bien, je suis gênée… » « Vous pouvez parler sans crainte Mademoiselle, votre nom ne sera pas cité. » « Ah ! Et bien, à la fin, elles m’ont repéré bien sûr. Il faut dire que j’avais cherché à m’approcher un peu. Elles sont venues et m’ont tiré par le bras. J’ai eu très peur alors. Elles m’ont emmené auprès du malheureux et m’ont demandé si je voulais m’amuser un peu avec lui. J’étais horrifiée. Alors elles ont pris ma main et l’ont placée sur son sexe toujours dur et m’ont obligée à imprimer des mouvements. Il gémissait le pauvre. Et alors… heu… j’ai été obligée à commencer à embrasser son sexe. » « Elles vous ont forcé ? » « Non pas vraiment… Heu oui, oui, bien sûr ! Enfin, je me suis sentie obligée… moralement si je puis dire. Elles étaient autour de moi, et puis ce joli petit sexe, enfin pas si petit tout de même, il avait l’air de réclamer mes attentions, vous comprenez, et puisque j’y étais, autant faire de mon mieux non ? » « Oui, oui, bien sûr. Et ensuite ? » « Ensuite , je l’ai léché, délicatement. Alors qu’il était bien dur, sa peau était toute douce, je m’en souviens très bien. Il gémissait de plus en plus, alors je l’ai doucement pris dans ma bouche. J’étais à genou devant lui, alors cela m’a paru naturel. Puis j’ai imprimé des mouvements qui ont encore fait augmenter le volume de son sexe. Il bougeait pas mal parmi ses liens, ce qui fait qu’au bout d’un moment, il est sorti de ma bouche, mais je le tenais fermement de ma main. C’est alors qu’il a répandu plein de sperme sur mon tee-shirt. Je n’en avais jamais vu une telle quantité ! J’étais complètement trempée ! Alors elles ont eu l’air satisfaites et elles ont repris leurs menottes et sont reparties en courant. Je l’ai rapidement détaché, et lui ai proposé d’aller au commissariat. Mais il était bien trop timide et m’a dit que ce n’était pas la peine et qu’il était trop confus de ce qu’il lui était arrivé et du spectacle qu’il m’avait infligé. Il est parti sans en dire plus et je n’ai pu le retenir. Voilà c’est tout. » Aventure incroyable, ne trouvez-vous pas ? Si près de nos villes ! Reflet de notre civilisation décadente bannissant le respect des honnêtes gens. On ne soupçonne décidément pas la diversité des dangers qui menacent de simples adeptes de la course à pied ! De notre envoyé spécial Romain Leste lundi 26 octobre
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Par : le 05/01/16
Résultat de nos séparations. Quand il me transperce et me lacère Quand la douleur provoquée m’étreint jusqu’aux entrailles Quand tenaillée par le mal je perds mes repères Quand agenouillée j’implore qu’il s’en aille Il s’insinue plus profondément encore Pour lacérer plus intensément mon corps Il dévore mon âme, sans tenir compte de mes larmes Il sait que je suis démunie et sans arme Ennemi intime qui jouit de ma détresse C’est sans aucun remord et sans cesse Qu’il m’envahit et s’insinue M’emportant bien loin des nues Me plongeant dans un profond désespoir Au fond duquel la lumière ne peut s’apercevoir Étouffée par son emprise Face à lui cependant je serai insoumise ! Armé de la certitude que le temps est son allié Il ignore tout de la volonté que je vais déployer Pour lui résister et le combattre Avec l’aide de mon Maître je suis armée Prête à lui faire face, il ne pourra m’abattre Toute sa stratégie tient en 6 lettres Tout comme le mot Maître Ce qu’il ne pouvait ni le déceler ni anticiper C’est la force insufflée par le choix que j’ai fait De patience et d’attente est bâtie ma soumission Pas à pas c’est construite cette profonde relation L’intensité qui depuis des mois s’est installée A elle seule me donne la puissance de lui résister Le rouge désormais restera ma couleur préférée Alors, noir perd et MANQUE…..
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Par : le 10/01/16
«Ambre, ohooo Ambre!!!» entend t'elle soudain dans son dos. Et de voir se mettre à presser le pas pour les rattraper, une de ses connaissances bretonnes, veuve du regretté notaire de son village. Cette rencontre la dérange, et elle lit le même sentiment dans les yeux de son soumis, mais ne lui déplait pas complètement. Elle a parfois perçu un certain sentiment de supériorité dans le comportement de celle qui approche et qui porte manteau de fourrure en hiver et collier de perles toute l'année. Voici peut-être une belle occasion est de remettre aujourd'hui les choses à leur place. «Bonjour Agathe, vous voilà bien loin de chez vous, que venez vous donc chercher ici?» demande t'elle tout à trac, un brin de malice dans la voix. Les joues brutalement rougies d'un fard monstrueux témoignant que la question a fait mouche, la veuve du notaire reste sans voix pendant un court moment. Avant de s'inventer une vieille cousine en fin de vie, à visiter d'urgence au Couedic. «Moi, j'aime cet endroit» lui répond Madame, en ajoutant «… on y sent l'odeur du large, la puissance de la nature et on y fait aussi de belles rencontres masculines». Second fard d'envergure chez Agathe, qui regarde maintenant l'homme resté silencieux avec un intérêt nouveau. Elle remarque immédiatement le collier qu'il porte au cou et cela semble d'un seul coup l'intéresser énormément. Ainsi donc cette petite Madame un peu sauvage et réservée, au rire franc et communicatif, serait elle finalement plus délurée et entreprenante qu'elle ne le montre. Se serait elle totalement trompé sur son compte en la rangeant dans la catégorie des célibataires indécrottables et frustrées! Madame jubile et lit à livre ouvert tous les sentiments qui se succèdent sur le visage d'Agathe. Et elle décide de pousser cruellement son avantage et dit en la tutoyant: «Je te présente L, l'un de mes plus fidèles soumis. Il est très obéissant et commence enfin à savoir me donner du plaisir comme j'aime ». Troisième fard d'affilée chez la veuve, totalement désarçonnée par cette franchise imprévue et insolente. Et d'encaisser dans la foulée l'estocade finale, lorsque Madame la prend par le bras et lui propose de les accompagner jusqu'à l'extrémité de la plage maintenant toute proche. «Pourquoi pas!» murmure une petite voix brisée, ayant dorénavant perdu toute suffisance mal placée. Plongeant alors la main dans la seconde poche du blouson de Laurenzo, Madame en sort la laisse qu'elle fixe à son collier et dont elle dépose l'autre extrémité entre les mains d'Agathe. Celle-ci n'ose pas refuser et voici marchant sur la plage, cet étrange équipage de deux femmes se tenant bras dessus bras dessous, suivies de près par un homme tenu en laisse. «Ton dernier homme, c'était il y a combien de temps?» demande Madame à sa nouvelle amie, dont elle sent qu'elle lui obéira maintenant au doigt et à l'oeil sans discuter. Agathe manque s'étrangler en entendant la question et aucun mot cohérent ne parvient à sortir de sa bouche. Madame sourit de son embarras, puis accentue la pression sur son bras, lui faisant comprendre qu'elle veut bien la garder encore un peu auprès d'elle et lui faire un petit cadeau. Dans le bois de pins Quoique silencieux, L est lui aussi un peu déstabilisé par la tournure que prennent les événements. Il avait prévu d'être seul au service de sa Maitresse et le voici maintenant obligé de supporter la compagnie de cette greluche. Dans ses rêves secrets, il a certes déjà imaginer que sa Maîtresse puisse un jour lui imposer de prendre soin de l'une de ses amies. Il était d'ailleurs fort excité l'autre jour lorsque celle-ci a bien voulu lui présenter une voisine, son collier de soumis porté bien en évidence. Et cela s'est produit de nouveau lorsqu'elle est venue en fin de journée prendre l'apéritif avec son mari. Mais cette fois l'affaire est sérieuse et le profil anguleux, plutôt revêche et suffisant, qu'il voit devant lui ne le séduit pas vraiment et le laisse sexuellement totalement indifférent. De plus, la façon dont sa laisse se tend parfois de manière subite lui laisse à penser que la veuve reprend des couleurs et de l'assurance et qu'elle va bientôt devenir redoutable. Seul le popotin gigantesque qui chaloupe là devant lui, trouve grâce à ses yeus et il s'imagine un instant partir à sa découverte, explorer hauts sommets et ses vallées secrètes, humer ses parfums délicats et subtils. Souriante et détendue, Madame a parfaitement senti ce qui se tramait et lance: «Ma chère Agathe, que diriez vous de faire un peu plus connaissance avec mon soumis préféré?» Et sans attendre la réponse, elle fait signe à L de se tourner vers elle puis frôle d'une paume légère ses tétons qui pointent à travers le tissu de sa chemise. La réaction est immédiate et le bassin du soumis se porte spontanément en avant. Et les deux femmes entendent distinctement un petit tintement métallique. «A vous ma chère, jouez donc un peu avec cet homme sensible et délicat,plein de ressources cachées» dit elle en s'asseyant sur un tronc d'arbre couché pour regarder la scène. A SUIVRE
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Par : le 28/03/16
La venue d'Inès chez son Maître. Première rencontre. 13 heure 30. Un SMS m'arrive "" je suis arrivée mais où êtes vous Maître. "" Rendez vous était pour 14 h. Inès est en avance je n'ai pas encore pris mon déjeuné rentant de mon travail. ""Elle est en avance"" que je pense. Je sors et vois sa voiture lui fais signe pour se garer. Une fois garer je vois une femme blonde sortir de la voiture. Sourire elle me regarde je sens son regard sur moi..." que pense t-elle à ce moment "... Je la laisse arriver à ma hauteur. .."" une belle femme elle fera une belle femelle soumise "" que je pense le Féling passe. Je pose mes mains sur ses épaules et un bisou sur les joues... ""je la sens étonné. "" Mais ne dis rien que... "" Bonjour as tu fais bon voyage """? .. Je l'invite à entrer chez moi. Et une fois la porte fermée lui dis... Bienvenue chez Ton Maître. .. Elle sait ce qu'elle a à faire, elle a reçue ses instructions avant son départ de chez elle et nous en avons parlé ensemble. Inès entre et je lui prendre son manteau. Je découvre une belle femme en jupe noir courte, chemisier, bas et haut talons. Je lui fais la visite du rez de chaussé de chez son Maître. .. bureau, douche, sanitaire et enfin l'entrée dans la grande pièce du séjour avec.... le tapis de prosternation des soumises, cuisine à l'américaine et l'escalier qui monte à l'étage. Je l'invite à visiter SEULE l'étage lui expliquant que je viens de rentrer et n'ai pas encore déjeuné. Inès monte à l'étage je la regarde monter l'escalier, elle a une belle croupe je vois ses jambes gantés de ses bas tenus par les jarretelles et le début de sa chaire ((ma faim ce réveille en moi))... beau spectacle que de la regarder monter l'escalier seule. Pendant qu'elle Ines Soum découvre l'étage salle de bain, chambre du maître et son grand lit, chambre d'amis et et et .. Le donjon. ...je commence à déjeuner. A son retour je l'invite sur le canapé à mes côtés lui offre un café pendant mon déjeuner nous discutons un peux ensemble. Quand j'ai fini mon déjeuner je lui dis ""tu sais ce que j'attends de toi."" ..elle fait une moue. .... et s'exécute. Elle va sur le tapis des soumises . et je la guide pour ce prosterner ce qu'elle fait. Je tourne autour d'elle soulève et retrousse sa jupe sur les reins, découvre de belles fesses que je caresse. Ces beaux orifice sont disponibles. Je contrôle sa pilosité. L'anus et bien épilé, rose, lisse avec quelques plissage comme un oeillet à éclore, le sexe est bien imberbe aucun poils disgracieux, lisse, de belles lèvres charnues, la peau est douce agréable ses chaires intimes sont fermés mes doigts ouvrent la chatte et entrent dans cette Ôrifice étroit, c'est chaud et....déjà très humide. .. je l'écarte pour bien l'ouvrir. Je constate qu'il est vraiment étroit et qu'il me faudra le forcer avec fermeté. Je me rappel qu'elle m'avait dit ne pas avoir été saillie depuis plus d'une année, et qu'elle a toujours été étroite. Un tout cas Elle mouille bien. Ms doigts recherchent le clito et le décapsule il est dur et grandit bien. Je joue un peu avec et il s'érecte bien. Je pense que des pinces seront nécessaires pour le faire bien travailler. J'arrête de la doigter.. Je l'aide à de mettre en position d'attente ou elle est tête baissé je lui relève et lui dis..." c'est bien tu sais ce que j'attend de toi...si tu me veux comme ton Maître..! Je lui explique la symbolique de ses instants en pose et leurs significations. 1 - la pose prosterné..tu accepte de te soumettre. 2 - la pose à 4 pattes jambes écartées.. tu offres tes orifices pour être saillie. 3 - la pose assise à genoux tête basse bouche ouverte.. tu attends de recevoir la NOBLE QUEUE de ton MAÎTRE et tu dois l'honorer. 4 - debout bien droite et mains jointent sur la tête bras écartés ainsi que les jambes largement ouvertes écartés.. tu vas être contrôlée. 5 - à genoux tête baissée.. tu attends de recevoir ton collier de soumission. Elle me répond... """" Oui Maître. ..""" je l'aide à ce relever. Et la laisse quelques instants prendre son café....! j'ai à faire au bureau....! Quand je reviens au séjour quelques minutes après, Inès et en train de ce dévêtir près du canapé, j'assiste à ce moment et découvre ma nouvelle Soumise Belle femme des beaux seins lourds des fesses rondes fermes. Je lis une certaine anxiété. ..dans son regard, elle n'ose pas me regarder directement mais guête mes réactions (que je ne montre pas).. Je l'amène sur le tapis de soumises Inès se positionne comme pour se prosterner Nue entièrement NUE. Elle prend la pose de prosternation pour la deuxièmes fois je ne la guide plus, elle doit d'elle même chercher la perfection de cette pose. Il y a déjà du mieux. J'appuie de nouveau sur le bas de son dos pour qu'elle se cambre encore plus. Avec la cravache je lui fais écarter les cuisses. Enfin bien prosternée écartés, mains jointent l'une sur l'autre. C'est beaucoup mieux. Je lui dis alors.. Première règle tu le sais.. Inès répond... "oui Maître.. Obéissance...Docilité..." Ses reins sont chaud presque brûlant. Je découvre son corps NU ses hanches ses seins lourds qui tombent à toucher le tapis. Je lui appui encore d'une main ferme sur les reins et lui indique ""Cambre toi bien relèvetes fesses""" ce qu'elle essaie de faire ""c'est mieux"":...! Je tourne autour d'elle je palpe ses orifices, découvre sa peau douce et ferme. Mes mains parcourent son dos, ses fesses, je la vois réagir, des frissons parcourent son corps et lui donnent une 'chaire de poule'. Je découvre de nouveau ses orifices sa chatterie aux belles lèvres, ferment et soûlent, l'entrée de sa chatte, que j'ouvre et pénètre d'un puis deux doigts cet orifice est bien étroit, je la sens se crisper un peu, je la rassure.." tout va bien c'est très bien pour une 1ère rencontre détend toi, lâche prise..c'est bien".. Mes doigts glissent mieux Inès mouille bien elle se détend puis c'est au tour de son petite ôrifice (l'anus) qui reçoit un doigts il est étroit contracté je le palpe et le masse j'entre et resorts mon index en petits vas et viens, puis mon pouce, il s'asouplit, je le sens palpiter autour de mes doigts et Il fini par s'ouvrire. Je vais sur sa chatte avec mon autre mains tout en gardant mes doigts dans son ôrifice anale.. Je cherche le petit bouton le décalote de sa cachette et la masturbe un peu. Puis cest au tour de ses lourd seins et le tetons qui sont en erection bien dur ils pointent, je men occupe en les pinçant un téton apres lautre puis les deux en même temps, Inès résiste un peu tendue encore. Je la sens ainsi tendue. Puis elle se lâche de nouveau. Venant devant elle je lui dis "" c'est bien "". L'aidant à s'assoire en position d'attente et lui dis ""tu as quelque chose à me dire.""..? Ta promesse d'obéissance la connais tu..? Inès commence alors me faire sa promesse. Voyant qu'elle a oublié quelque mots (dû au stress certainement) je l'aide. Puis elle relève sa tête ouvre la bouche et attend. Mon bas ventre est juste à sa hauteur jattend. ..que d'elle même réagisse. (car je veux que mes soumises prennent des initiatives comme dans se cas quand je mets mon bas vente devant leur visage. Inès à compris et se souvient des ordre reçu. Elle ouvre ma ceinture ouvre mon pantalon sort mon membre à moitié éveillé, ouvre grande la bouche et aspire mon membre et l'avale. Inès honore en suçans son Maître celui qu'ELLE a choisie maintenant après sa promesse Je me retiens ne souhaitant pas lui faire une gorge profonde des maintenant. Je la laisse m'honorer en me suçant de mieux en mieux j'observe sa dextérité. Mon membre glisse bien entre ses lèvres je me retiens pour ne vous l'ensemencer maintenant. Éveillé je sors de ses lèvres agréable et chaude et tourne autour d'elle ""prosterne toi"" Inès obéi. M'offrant sa croupe, je m'agenou derrière elle, ma queue vient masturber sa chatterie et son clito, j'ouvre les lèvres qui ferment l'entre de son antre humide intimité et pose ma queue devant en poussant doucement pour y accéder, puis la tenant par les hanches l'attire fermement pour la posséder en toute ses profondeurs. Elle soupir puis gémit et se détend se laissant saillir. Sa chatte et étroite serré mais je pousse fermement pour la saillir. Inès se détend enfin se relâche je pose une main au creux de ses reins pour sentir ses réaction Inès fait des contractions du périnée que je récent sur mon membre. Je la saillie lui disant ""tu es mienne"" elle repond alors ''oui maître je vous appartient'', J'écoute sa respiration qui devient hâletante et rapide elle est bien (Inès ne sais pas vocalises son bien être ni son plaisir il faudra lui apprendre car c'est ainsi qu'elle me guidera sur son ressenti) Je me relâche et l'ensemence de mon plaisir, je joui au find d'elle en râlant mon plaisir, je sens son corps avoir des petits spasmes en même temps que les miens au moments où jaillit ma semence en elle.j'écoute sa respiration une main en appui sur le bas de son dos. J'appuie pour la faire mieux se cambrer encore plus, Ines fais des contractions autour de mon membre enserrant celui-ci a chaque jaillissement de ma semence puis ce relâche elle pousse ses fesses vers moi comme pour s'empaller et pour en vouloir encore de ma saillie. Son souffle est court haletant Inès essaie de me cacher son plaisir, je me courbe sur son dos le caresse je la tiens par les cheveux avec fermeté, puis la caresse embrasse ses reins et j'attends d'être détendu pour me glisser hors d'elle. Et lui redis "tu es maintenant mienne Ma soumise Ma femelle .. repond..". ''Oui Maître je suis corps et âme à vous je suis vôtre chienne soumise et je veux devenir une de vos esclaves. - je prends sa tête dans mes main pour lui poser un baisers sur ses lèvres. Voilà. .. Le début de la soumissions d'Inès qui devient soeur de soumission d'Ôpale et de Sabine. Je la prend comme une novice elle devra ré apprendre bien des choses sur la soumission """ Le respect que le Maître à pour sa soumise, pas de violence inutileautre que les punitions, elle n'est pas un objet mais soumise esclave sexuel. ... et bien d'autres choses. Bienvenue petite Inès. Ton Maître.
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Par : le 19/04/16
Réalisation d’un fantasme et vraie séance BDSM Depuis un certain temps je discute avec un dom sur le site que j’appellerais Monsieur dans mon récit et en discutant nous avons parlé de mes envies, de mes désirs, de mes fantasmes. Je lui ai expliqué mon besoin de faire mes expériences, mes découvertes, de tester les choses et peut-être d’avoir des échecs également. Et la décision a été prise de réaliser un fantasme qui ne peut l’être qu’à la 1re rencontre la rencontre d’un inconnu. Nous avons beaucoup parlé, beaucoup échangé et j’ai entendu sa voix 1 fois au téléphone et j’admets qu’elle ne me laisse pas indifférente. Mais je ne connais rien de son physique, de son apparence, son travail mais j’ai appris que je pouvais lui faire confiance et que c’était un dom d’expérience. La décision a donc été prise que la rencontre se passerait aujourd’hui lundi 8 février à 13h. Au moment de la décision de la date et de l’heure c’était le stress, l’angoisse ca y est ce moment sera concret sauf si je me défile mais ce n’est pas mon genre… J’y ai pensé beaucoup les jours suivant la décision avec un mélange d’inquiétude, d’envie, d’excitation et de stress (ce stress qui me fait trembler des mains rien qu’à l’idée et qui me fait accélérer le cœur sans que la situation ne soit même présente). Et puis la nuit dernière le sommeil a été long à trouver et difficile et puis le réveil. J’étais dans un état normal je savais que je devais faire des choses avant son arrivée ca allait et puis à 12h je descends mes poubelle, le coup de stress c’est dans une heure il ne faut pas que je rate l’heure que je sois en retard puisque la rencontre se passe chez moi (il connaissait les infos ayant fait une connerie lui ayant permis de découvrir les renseignements me concernant mais maintenant je suis beaucoup plus prudente et pour cela merci à lui). Je remonte file à la douche et puis je suis prête et j’attends j’ai préparé le bandeau, la cravache j’attends la fameuse sonnette de l’interphone, je regarde les minutes ne fait que me répétez ce que je dois faire (appuyer sur l’ouverture, entrouvrir la porte de mon appartement, m’installer à genoux nue avec le bandeau sur les yeux et la cravache dans les mains)… Les minutes tournent et d’un coup ce son qui signifie son arrivée et voilà que je m’exécute. Je l’entends pousser la porte, entrer dans la pièce le salon qu’il ne connaissait pas ôter sa veste, son pull je pense, puis poser une mallette dont je ne connais pas le contenu… Il s’approche de moi prend la cravache et la fait claquer je suis mal à l’aise tellement de chose qui me traverse l’esprit comment est il, comment va se passer ce moment, à quelle sauce je vais être mangé LOL… Il me tourne autour et puis se mets devant moi m’attrape par les tétons et les pinces, sensation forte pour moi puisqu’il s’agit du 1er contact, il me dit « debout » je m’exécute et je me retrouve face à lui il me semble plus grand que moi, il semble être carré et il a des mains imposantes je le sens à son doigt posé sur ma bouche. Je ne sais plus si c’était avant ou après mais je l’avais entendu débrancher un de mes appareils pour brancher quelque chose sur le courant (je pense savoir ce que c’est). Il m’a fait tourner sur moi-même dans tous les sens. Je pensais être plus gênée par ma nudité mais la particularité de la situation était plus impressionnante… Il m’a ordonné de mettre les mains dans le dos je l’entends sortir des attaches il en passe une autour de mon buste des bras et une autre au niveau de ma taille et des poignets. Je suis attachée et n’est plus la liberté de mouvement de mes bras, je suis en attente et sans pouvoir faire quelque chose c’est déroutant et ensuite il me dit bonjour et me demande comment ca va je lui dis « ca va » et il ironise sur mon état en disant qui est ravie de voir au combien je suis détendue et je vais bien… Il me dit d’écarter les jambes et vient me stimuler avec un vibro. Je dois reconnaître que cela m’a mis plus à l’aise et la sensation de son souffle sur mon visage était agréable même si je ne peux pas visualiser. Il avait une voix posée, clair alors que la mienne était des plus tremblantes et sans aucune articulation… Déjà je ne suis pas quelqu’un qui parle dans ces moment là alors la c’était encore pire… Et puis la question difficile « si tu veux jouir Joy il suffit de le demander » je réponds en baragouinant « oui je veux jouir monsieur » mais avec une voix inaudible et pas très compréhensible, il me reprend à plusieurs reprise afin que j’articule et que je parle clairement et que j’utilise plus je le veux jusqu’à ce que « oui j’aimerais jouir monsieur » sorte… C’est difficile pour moi de parler et de répondre autant à l’écrit je suis à l’aise mais en présence de la personne la réalité n’est pas la même et les conséquences non plus… chaque oublie du monsieur est sanctionné par 5 coups de cravache que j’ai moi-même décidé suite à une erreur de langage que j’avais commise à l’écrit alors que monsieur me l’avais déjà fait remarquer et j’ai dû choisir la sanction qui est appliquée à chaque fois… je réfléchirais plus la prochaine fois que je déciderais d’une sanction lol. Je sens ensuite les lanières de son martinet s’écraser sur mes cuisses et mes parties intimes dont certaines provoquent un mouvement de ma part mais je reste muette. Il reprend ensuite la stimulation avec le vibro et me dit « c’est le martinet qui vous met dans cet état Joy » oui je dois reconnaître que l’effet est beaucoup fort et plus excitant. Il refait une pause Il en va de même ensuite sur ma poitrine avec application sur chaque sein les 1er coups sont doux mais la répétition leur fait prendre de la force de la puissance et je ressens la douleur éphémère mais répété qui me fait réagir et esquiver leur écrasement mais l’arrêt m’offre un plaisir une zénitude et une augmentation de mes sensations. Je fais une parenthèse pour dire que le fait d’avoir les yeux bandés ben je me rends compte que j’avais perdu mes repères visuels qui habituellement m’aide pour refaire l’ordre des choses, le déroulement. Donc ce sera peut être un peu mélangé lol… J’ai oublié un monsieur il me dit de me pencher sur ma chaise en bois, et je m’appuie sur le dossier « je n’ai pas dis affaler mais pencher » donc je m’exécute et je prends mes 5 coups. Je me demande d’ailleurs pourquoi je l’oublie autant à l’écrit je n’ai aucun souci il coule de source… A réfléchir ! Il sort ensuite la badine la vraie badine puisque j’avais appelé ma cravache une badine qui n’en est pas une… et je dois dire qu’à choisir je préfère la cravache car la badine est quand même dur à l’écrasement répétitif… Ma résistance est plus dur mais je n’ai pas l’intention d’abdiquer je ne veux pas à ce moment là par fierté mais avec le recul fierté déplacée et inutile lol. J’ai du mal puisque je ne suis pas attachée libre de mes mouvements mes mains ont tendance à avoir envie de s’en mêler même si je ne le souhaite pas les gestes réflexes sont présents… Il me pose ensuite sur mon canapé et me fait écarter les cuisses pour me faire recevoir mes six coups de badine à l’intérieur de mes cuisses (punition que je connaissais). Et je les ai compté et ressenti chacun, le numéro 3 final était moins net à l’élocution… J’ai du ensuite lui présenter mes seins qui ont fais connaissance avec la badine. Moment un peu plus dur mais douleurs furtives mais intense… Ma surprise cette douleur forte qui à l’arrêt n’existe immédiatement plus pour laisser une belle sensation. Il me demande de me relever et m’attache ensuite à la chaise pencher sur le dossier et le cou attaché à l’aide d’un barreau et recommence. Dans cette position je n’ai qu’une solution pour l’arrêt celui de prononcer le safeword ce que j’ai fais quand je ne pouvais plus et que le mordant de la douleur était trop fort et il a immédiatement arrêté… A ce moment là ma confiance est devenue entière car je savais que l’arrêt était respecté et que je n’avais plus de crainte à avoir. Puis il a utilisé le vibro et j’ai joui et pris un plaisir immense à cette stimulation suite à ces coups qui se sont écrasés sur mes fessiers. Il m’a détaché et remise sur le canapé. Il a posé sa main sur ma bouche et le bout de mon nez et m’a privé de respiration durant l’utilisation du vibro je n’ai pas eu peur mais la sensation était celle des plus particulières de toutes les découvertes que j’ai pu faire… La seule chose qui existe c’est le ressenti la montée de la stimulation et l’envie de jouissance jusqu’au moment ou le manque d’air se fait sentir mais à ce moments la il m’en redonnait un peu… Il m’a ensuite installé des aspire tétons et à recommencer avec le vibro et sa main et là multijouissance et c’est bien la première fois que je suis obligée de me débattre pour que ca s’arrête par ce que la jouissance est trop forte… sourires Il a du me donner un moment pour reprendre mon souffle oui j’en manquais et avait la bouche sèche que j’aime avoir puisqu’elle est toujours signe chez moi d’orgasme et la je dois dire qu’elle était extrêmement sèche… Le retrait des aspis tétons ca tire lol Et puis il m’a dit de me mettre à plat ventre et m’a refait jouir en me bloquant le dos avec fermeté et délicatesse car habituellement c’est une zone ou j’ai des douleurs vu que c’est l’endroit ou j’ai été opérée mais la rien que le plaisir du vibro sur mon clitoris et ses nouvelles jouissances. Par contre il a de la force donc je sais que je n’aurai jamais le dernier mot LOL… Il m’a ensuite offert à nouveau la badine et ma résistance m’a obligé à lui donner le safeword mais cette fois je l’ai mieux vécu que la 1re fois car j’avais l’impression d’un échec d’un sentiment de faiblesse… Mais vu tout ce qui s’est passé je pense que je pouvais avoir mes limites LOL. Il m’a ensuite présenté un objet en bambou il me semble avec des lanières de cordes nouées, je ne pourrais vous dire à quoi il ressemble exactement ayant les yeux bandés et il me dit « a moins que ta gourmandise est encore envie de le tester aujourd’hui sinon ca sera la prochaine fois » et je lui réponds que « non ca sera la prochaine fois car il y a des limites à ne pas dépasser » et il m’a rétorqué « ah enfin un peu de sagesse, si au moins j’ai pu contribué à cela j’en serais content ». Mais comme j’ai oublié de dire monsieur j’ai pu quand même la goûter et je pense qu’elle fera partie d’un programme intéressant la prochaine fois… Un très bel objet au toucher en tout cas… Il m’a gentiment « dis dommage c’est ce que j’avais en main » en même temps je ne pouvais pas le savoir lol… Il m’a donc dit que je ne pourrais enlever mon bandeau qu’après son départ. Il a donc rangé son matériel, remis son pull, sa veste m’a gentiment dit que je pouvais prévenir tout le monde qu’il pouvait rappeler l’hélico, le GIGN, les chiens qu’il n’était pas un sauvage et que j’allais bien à son départ… MDR La redescente a été un peu plus rude car je me suis payée une migraine carabinée avec envie de vomir 30 minutes après son départ donc j’ai pris un ibuprofène et 2 heures dans les bras de Morphée LOL. Mais ce soir je me sens apaisée, sereine, la tête vidée de toutes ses merdes qui la polluait, bien, heureuse et j’ai beaucoup réfléchi à une phrase qu’il m’a dite sur la sagesse et les limites et je me suis rendue compte que j’étais con quand j’attendais le dernier moment pour aller chez le médecin, que j’attendais qu’une situation devienne ingérable pour m’en occuper… Que si je prenais les problèmes à tant ils seraient réglés plus vite et dans de biens meilleures conditions ! Que je n’étais pas obligée en permanence de tester mes propres limites, que les accepter n’est pas un signe de faiblesse… Par contre mon fessier, mes seins et mes cuisses sont là pour me rappeler ce que je dois retenir et les souvenirs de cette belle séance avec Monsieur.
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Par : le 07/05/16
Les voyages forment la jeunesse et c'est maintenant près des contreforts de la Sierra Nevada espagnole que se situe l'intrigue vécue par notre Paulo préféré. Pour fêter les 20 ans de leur rencontre, il a choisi d'emmener là la Maitresse de ses jours et de ses nuits et de lui faire découvrir les raffinements de la culture arabo-andalouse. La nuit est tombée maintenant sur l'Alhambra et nous hâtons le pas. Les ruelles d'Albaicín, le vieux quartier arabe de Grenade, sont très pentues et le pavé est vraiment dur sous le pied, mais nous avançons sans faiblir car nous sommes attendus. Plus de 700 ans d'occupation arabe ont donné à l'Andalousie le goût des hammams et c'est vers l'un d'eux, récemment remis en état, que nous nous dirigeons. Ma Maitresse n'est pas familière des mains qui s'invitent, vous parcourent, vous envahissent et vous bousculent aussi parfois, car je la traite avec infiniment d'égards. Moi, j'adore la rudesse dont savent parfois faire preuve les femmes et c'est avec une petite chaleur qui monte entre mes jambes que j'essaie de ne pas nous égarer dans ce dédale charmant de petites ruelles désertes et silencieuses. La lourde porte cloutée en arc outrepassé (en forme de fer à cheval) est maintenant devant nous et il faudra une forte poussée pour l'ouvrir sur un patio intérieur où nous attend une jolie brune aux chevaux de jais. Elégante dans sa tenue noire, mais d'une amabilité distante, elle nous désigne la porte derrière laquelle nous allons nous déshabiller, les femmes d'un côté, les hommes de l'autre. Elle nous donne aussi une fouta (serviette en coton) que nous devrons utiliser pour nous asseoir durant notre séjour ici. La douche est bien chaude et c'est également un plaisir de voir l'eau courir en petites rigoles vives sur le tadelakt d'une belle couleur brune dont sont couverts les murs. J'aurai beaucoup aimé pouvoir vivre totalement nu cette immersion dans l'univers des bains maures mais il n'en est pas question ici, aujourd'hui. Comme hier d'ailleurs, où on ne plaisantait pas du tout avec la pudeur et les règles de bienséance en vigueur. Pourtant, je perçois cette ambiance chaude, humide et capiteuse comme très sensuelle et propice à vivre nu de beaux moments de liberté. Accueillis par un homme aux pectoraux puissants qui déclencha une petit lueur d'intérêt dans les yeux verts de ma Maitresse, nous voilà tout de suite dirigés vers les tables de massage. Le hammam et les bains seront pour tout à l'heure, il s'agit d'abord d'être propre et net. Ma masseuse est grande et fine avec une poitrine toute menue haut placée sous sa blouse et un regard qui tout de suite me frappa. Noir, profond, perçant, il dégageait une autorité naturelle, presque un peu inquiétante. Le premier contact de ses mains sur mon corps me le confirmera, j'avais affaire à une femme autoritaire qui allait prendre totalement possession de mon corps pendant près d'une heure. D'abord un peu surpris du traitement un peu rude qu'elle m'inflige, je décidais finalement de me laisser faire et d'écouter la petite musique intérieure que ses mains vigoureuses déclenchaient chez moi. Le gommage au savon noir n'épargnera pas la peau sensible de mon entrejambe et son poignet vif chahuta à plusieurs reprises mes gros testicules bagués, soulignés de façon flatteuse par mon maillot de bain serré. Le gant kessa fera quant à lui quelques allers retour vigoureux sur mes tétons sensibles, déclenchant immédiatement une érection difficile à cacher. J'aurai juste le temps d'entrevoir un léger sourire sur son visage avant qu'une main aux ongles longs et tranchants passe là de façon fort opportune pour calmer illico mes ardeurs. Lorsqu'un peu plus tard, je racontai cela à ma Maitresse dans le confort ouaté et délicieux du grand bassin d'eau tiède bordé de fines colonnades ouvragées, celle-ci aura la curieuse réaction de me dire qu'elle avait eu bien raison de me traiter ainsi. Et d'ajouter qu'elle chercherait à trouver près de chez nous un endroit où je puisse subir là aussi un massage spécialement adapté à ma condition de soumis à la sexualité contrôlée. La nuit d'amour qui suivit fut d'ailleurs assez symbolique de ce point de vue et il me fallut lui procurer maintes douceurs et de multiples plaisirs avant d'être enfin autorisé à connaître moi-même la jouissance. En rentrant, notre recherche s'avéra finalement moins difficile qu'imaginé et le hasard de la rencontre d'une amie, elle aussi adepte de massages sensuels, nous permis de trouver une adresse de qualité située en pays nantais. A SUIVRE…
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Par : le 16/10/16
Ardente passion qui transcende nos âmes, enflamme nos corps Nous attire inexorablement l'un vers l'autre comme des aimants Bientôt, nous serons réunis à nouveau, mon Maître bienveillant Nous scellerons cette rencontre par des accords et des encore Chair exigeante, expressive, possessive, exclusive Nous entraîne vers ses tentantes et délicieuses rives Puissance de l'appel de nos êtres trop longtemps en attente Luxuriante, sauvage comme une forêt vierge à l'aube naissante Ah ! ces grains de notre peau qui s'échauffent lentement Sous nos doigts avec délicatesse sont effleurés tendrement Notre quête de plaisirs et de joies intimes ne fait que grandir De tous les tabous, nous n'hésiterons pas à nous en affranchir N'attendons plus un instant pour vivre notre ardente passion Sur tous les temps, par tous les temps nous la pratiquerons Telle une bourrasque, dans sa belle et saine fulgurance Elle favorisera un autre éveil de nos corps et nos intimes sens Le 13 octobre 2016
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Par : le 07/11/16
Paulo vit à Nantes. Il est journaliste spécialisé en sports équestres et se déplace un peu partout en Europe et parfois un peu au-delà. Ses activités sont assez irrégulières et lui laissent du temps disponible qu'il utilise à rêvasser sur les terrasses de café en regardant passser les filles ou à écrire de petites nouvelles érotiques plus ou moins autobiographiques, et parfois très épicées. Ses personnages principaux sont féminins la plupart du temps avec des personnalités volontaires et fortes, souvent portées sur la domination, voire le BDSM, ce qui semble manifestement le ravir. Il aime les massages et nous raconte ici un de ses rendez vous récents avec une femme au caractère bien trempé: Lady M. La belle était en forme, gaie et joyeuse, malgré le petit retard avec lequel Paulo se présenta devant elle. Elle ne lui en tint pas rigueur et il prit d'un pas alerte la direction de la douche, sentant des yeux attentifs fixés sur son collier de soumis. Paulo aime ces douches qui précédent un massage, chassant les mauvaises sueurs, la fatigue du jour et éveillant aussi le corps qui soupçonne déjà les attentions dont il va faire l'objet. Pas vraiment d'érection triomphale en se présentant de nouveau devant elle, totalement nu et ne portant que les attributs de sa soumission imposés par sa Maitresse, collier de cuir noir et lourd bijou intime en argent massif entre les jambes, mais le début d'un frémissement que Lady M remarqua immédiatement d'un petit sourire entendu. Faisant mine de rien, il s'allongea confortablement sur le ventre, lui demandant des nouvelles de sa famille et d'elle même, pendant qu'elle préparait ses lotions et retirait ses vêtements. Paulo aime les massages naturistes et c'est d'abord cela qu'il vient chercher chez Lady M, même si leurs rendez vous se terminent souvent, à la demande de Jana, sa Maitresse, par quelques incursions mesurées en direction des relations de domination. Celle-ci considère en effet que le dressage de Paulo n'est pas encore abouti et entend profiter de toutes les occasions pour approfondir son éducation et affirmer sa totale emprise sur sa sexualité. Elle s'est d'ailleurs mis en tête récemment de lui apprendre à satisfaire aussi les hommes. Mais pour l'instant, l'heure est au calme et à la sérénité. Lady M s'est posée à genoux près de lui sur le lit et ils devisent paisiblement comme de vieux amis prenant un verre à la terrasse d'un café, aucunement gênés par leurs nudités respectives. Puis un silence complice s'installe et Paulo se prépare à écouter ses mains expertes, elle-même se concentrant de son côté et décidant sur l'instant - elle le dira plus tard - du déroulement du massage, en fonction de son inspiration du moment. Au premier contact de l'huile chaude coulant entre ses omoplates, guidé par un doigt léger et espiègle, puisqu'il descendra parfois jusqu'entre les fesses, Paulo est toute ouie, attentif et totalement réceptif. Lady M est une vraie masseuse qui a longuement pratiqué au Canada et aux Antilles. Elle sait comment toucher, dénouer, libérer les tensions, installer la douceur et la quiétude, laisser filtrer aussi une sensualité certaine, mais légère, élégante, joyeuse et ludique, sans vulgarité aucune, même si ses doigts ne détestent pas venir de temps à autre bousculer les bijoux de famille de ses visiteurs. Le cou, les épaules, le haut du corps sont les objets premiers de ses attentions qui descendent parfois jusqu'à la pointe des deux pieds, distribuant là encore, détente et douceur. Ils échangent parfois un mot ou deux, mais l'un et l'autre veillent à privilégier le langage du corps. Et puis belle surprise! Lady M vient d'enjamber Paulo et c'est maintenant son ventre musclée et sa poitrine lourde qu'il sent glisser, tout huilés, au long de mon dos. Elle ne s'épargne pas, vient et revient avec délicatesse et générosité, déclenchant bientôt chez l'homme un mouvement involontaire des fesses qui viennent maintenant à sa rencontre. Le contact est chaud, léger, sensuel certes, mais étonnamment naturel et sans tension érotique particulière. Paulo y prend tellement gout qu'elle devra lui répéter à trois reprises qu'il faut maintenant se mettre sur le dos. Le sexe éveillé qu'elle découvre à l'occasion de ce demi tour lui fait manifestement plaisir et elle en sourit en silence. Masseuse toujours, elle poursuit son ouvrage en s'occupant de l'abdomen, de la poitrine, des bras, évitant tout contact, même impromptu, avec le sexe dressé. Par contre, elle ne prend pas les mêmes précautions avec les tétons de Paulo qu'elle effleure et frôle à plusieurs occasions, provoquant alors une superbe réaction, qui la fait rire de bon coeur. Ses mains poursuivent leur ballet mais Paulo a senti que la panthère vient de lever le sourcil, apercevant la chair fraiche abandonnée là devant elle, fragile et offerte. Ses ongles d'ailleurs n'hésitent plus à marquer la peau, ses doigts pincent volontiers la pointe tendre d'un sein, déclenchant mille étincelles agréables au creux de ses reins. Et l'un de ses doigts huilé vient de se poster en embuscade entre ses fesses, prêt à investir la place. Paulo le sent, désire et appelle cette intrusion qui, pourtant, ne viendra pas. Lady M sait manifestement conduire la manœuvre. Son sourire vanille s'est un peu figé et c'est maintenant un visage fermé, décidé et volontaire que Paulo découvre. Il sent que cette femme de tête aime avoir les hommes à sa main et que l'intensité de ses exigences va progressivement croitre. Elle ne s'est pas encore vraiment occupé de son sexe mais vient d'empoigner ses testicules bagués. Elle joue un instant avec le petit anneau qui pend librement entre ses jambes puis soudain, enfonce son doigt à l'affut dans les profondeurs de son cul, tout en utilisant l'anneau pour le tenir en place. Paulo se cabre mais apprécie l'assault, qui loin de le faire souffrir, déclenche mille picotements agréables ainsi que des envies de pénétrations plus consistantes. Et c'est précisément le moment qu'elle choisit pour lui glisser quelques mots à l'oreille. A suivre…
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Par : le 23/06/17
-Jusque là Madame tout me semble cohérent et consensuel. -En effet Flynn rien ne te sera fait si tu ne le veux pas, je souhaites te corrompre mais pas sans ton autorisation. Maintenant veux tu connaitre la liste des pratiques que j'affectionne? -Avec plaisir et anxiété Madame mais je le souhaite. J'ai une question, puis je? -Bien sûr. -Tout ceci est très factuel mais dans la réalité y a t-il de la place à l'amour? -Assurément! Il n'est pas rare Flynn que les protagonistes d'une relation BDsM tombent amoureux. Les sentiments ne sont pas proscrits! Ils se mettent en place ou ne se mettent pas cela est affaire de Cupidon. A la base, il y a l'attirance de l'inconnu, l'exploration de contrées encore vierges puis une attraction cérébrale qui peut entraîner des sensations puissantes. Donc l'amour peut surgir... -Cela me rassure Madame, car pendant un moment je me demandais où l'humain intervenait... -Mais tout ceci est très humain, de tout temps à jamais il existe des dominés et des dominants. Le BDsM n'est qu'un moyen de mettre en lumière nos côtés obscures de ce fait la clarté de nos existences enfin se dévoile. "Liste des pratiques: -Sodomie masculine: plugs, doigts, godes, gode ceinture, sex toys, anulingus. -Bondage: bondage tape, spankies, menottes, liens, autres... -Fessée: mains, cravache, martinet, fouet, autres... -Contraintes: anneau pénien, liens, entraves, cires, bâillon, bandeau, autres... -Asphyxie érotique: face sitting La pratique la plus estimée de Smooth est le câlin tendre d'après empirisme... (Rayez les mentions inutiles pouvant être utilisées ultérieurement suivant évolution) La Maitresse pourra donc utiliser les pratiques non rayées à son bon vouloir en veillant à ce l'inconfort de son soumis n'aille pas au delà de ses limites personnelles. Pour se faire, elle ordonne que le mot "presque" soit prononcé par son soumis lorsqu'il sentira qu'il n'est pas à la lisière de sa possibilité mais assez près pour ne plus pouvoir endurer la douleur/plaisir ressentie. Ainsi la Maitresse pourra arrêter sa pratique, se renseigner sur l'état de son homme et prendre la décision de poursuivre ou d'arrêter complétement l'action entreprise. Il existe un mot de résolution pour mettre fin à ce contrat et donc à la relation. Il pourra être émis par le soumis lorsqu'il ne voudra plus que la relation perdure et y mettre un terme définitif, ce mot est "oméga". Lors de son affirmation Smooth n'exercera plus son emprise et se verra dans l'impossibilité de poursuivre la relation. De mon plein gré et mû par le désir de servir Smooth, de lui prouver ma dévotion et d'exprimer ma confiance en elle. Moi -----Flynn---- je lui offre ma soumission à compter de ce jour le --28-- du mois ---mars-- de l'année --2015-- et se terminant au gré de nos envies respectives. En retour Smooth accepte la soumission de ------Flynn----- à compter de ce jour où elle s'engage à respecter le desiderata de cet homme lui témoignant la confiance nécessaire pour la réalisation de cette liaison. Signatures: ------Flynn------, Smooth." Eva range alors le contrat puisqu'il a été discuté, expliqué et accepté en toute connaissance de cause. C'est alors que Flynn remarque qu'une lueur différente brille dans ses pupilles dorées, il se sent alors estimé peut être adoré allez donc savoir ce qui peut se tramer sous cette crinière brune. Ce dont il est sûr c'est que jamais encore il n'avait rencontré une femme si déterminée, certaine de ce qu'elle désire vivre et cela lui parait alors comme une évidence, c'est ce genre d'alter ego qui lui a fait défaut, conscient depuis longtemps que ce ne peut être que dans une relation asymétrique qu'il pourra se réaliser. L'aider à devenir plus fort dans sa position de mâle à dominance professionnelle enfin il aller pouvoir lâcher prise, s'oxygéner. -Viens là mon tout beau! Flynn sort alors de ses réflexions personnelles se lève, en contournant le bureau se place face à elle et attend. -Mets toi à genou! -Oui Maitresse. Alors qu'il est là encore un peu abasourdi par la lecture de ce contrat il se sent excité comme jamais car il ne sait pas ce qu'Eva lui réserve et cela l'apaise aussi par la même occasion. Alors en un geste tendre, elle prend sa tête à deux mains et l'embrasse langoureusement à bouche que veux tu. Puis place sa tête sur sa cuisse. Enfin elle va pouvoir profiter des cheveux soyeux de Flynn, mettre sa main dans ses reflets roux, se délecter de son abandon. Alors ils restent là dans le silence de la tour d'ivoire, dans cette position de réelle soumission, lui à ses pieds, près à agir à sa guise. -Je suis lucide Flynn que tout ceci est nouveau pour toi, je n'ai rien contre ton noviciat mais je peux t'assurer que j'irais progressivement. Je souhaite que tu te révèles, que tu explores le plaisir différent qui allie douleur et jouissance. Je te veux dans un bien être absolu et discordant. -Je vous en suis reconnaissant! -Alors maintenant allonges toi! Une fois effectué, Eva se positionne au dessus de ses yeux, debout les pieds encadrant son visage. -Regardes! Comme tu peux le constater je ne porte jamais de culotte... Flynn saoul de désir pour elle ne peut s'empêcher de poser ses mains sur les chevilles d'Eva espérant pouvoir la toucher comme il en rêve depuis lui semble t-il une éternité. Il a envie de sentir le grain de sa peau sous la sienne, besoin de découvrir les moindres recoins secrets de cette sublime femme. A ce geste, Eva lui donne un coup de talons de son escarpin. -T'ai je dis de me toucher? Je t'ai dis de regarder! Les effluves de son parfum mêlé à celles de ses odeurs corporelles font basculer Flynn qui sent que sa queue lui fait mal tant elle est dure! Sans oublier qu'il sent que son pénis perle et qu'il ressent en cet instant une excitation encore jamais éprouvée. -Ne bouge pas! Eva se rend alors dans l'armoire encastrée de son bureau. Des bruits inconnus se font jour dans l'audition de Flynn, froissement de papier, bruit métallique il n'est pas très sûr de ce qu'il entend. Elle revient, se place de nouveau au dessus de sa tête, elle a retiré son tailleur. Il peut ainsi constater qu'elle porte des bas, et un soutien gorge bustier noir. C'est alors qu'elle entreprend de se mettre à genou pour placer son sexe juste au dessus de la bouche charnue de Flynn. Lui n'en peux plus, il sent sa queue se contracter de désir, cette queue qui supplie maintenant que d'être soulagée. Alors qu'Eva est quasi assise au dessus de lui mais dans le sens où elle peut à loisir sortir sa queue pour s'en occuper, elle la délivre. Sortie du pantalon est gorgée de cet appétit dévorant cette queue sent tout de même que son heure n'est pas arrivée, Flynn sent alors les mains expertes enserrer sa protubérance ainsi que ses testicules, comme un lien se resserrant sur son intimité. Mais alors que les mains d'Eva se positionnent sur sa poitrine il ressent encore cette pression et comprendre alors que quelque chose s'enroule sur son pénis et ses testicules péniens! Etrange sensation jamais perçue encore... A ce moment d'intensité, elle lui dit: "Sors ta langue!" puis commence alors la danse de son clitoris sur sa langue, il s'en délecte, se réjouit même de pouvoir sentir qu'il donne ainsi du plaisir à Eva. Oh, comme il veut la satisfaire! Eva place l'entrée de son vagin sur l'appendice nasale de Flynn et ainsi alterne clitoris et vagin sur le visage de ce Flynn qui ne sait plus où il se trouve, qui se retrouve propulser loin très loin de la réalité. Elle joue avec ses tétons aussi, elle les serrent, les pincent, les étirent sans cesser sa danse érotique. Puis il commence à masturber Flynn surprit de ne pas ressentir l'éjaculation poindre alors que son excitation est à son paroxysme, il semble que le lien posé sur sa queue et ses couilles jouent un rôle retardant mais du coup c'est douloureux et plaisant. Comment peut on ressentir les deux en même temps? Eva se tord de plaisir en un gémissement sourd, elle s'immobilise. Flynn ressent alors le manque d'oxygène... Elle se relève légèrement lui permettant de reprendre son souffle. Un petit bruit sec... Il sent alors qu'elle lui pose un préservatif sur sa verge qui implore maintenant à être libérée. Cependant Eva bouge, gravite le long du corps de Flynn: "Tu ne bouges pas! Tu ne me touches pas! Restes ainsi!". Il obtempère pourtant il aimerait tant la toucher... Elle s'empale à ce moment précis sur sa queue, l'engouffrant complètement en elle. Ils ne font plus qu'un... Flynn est au bord du gouffre, il a envie d'éjaculer mais rien ne se produit. Eva quant à elle monte, redescend son vagin sur cette queue à l'agonie. Puis elle fond, elle jouit, elle s'éparpille en mille morceaux autour de Flynn, ses jambes sont prises de tremblements, elle ne touche plus terre, elle vient d'atteindre le point culminant de sa jouissance. Elle reste ainsi immobile sur la verge gonflée de désir. Elle en sort, défait le lien enserrant et masturbe Flynn qui explose en un volcan de jets chauds lui extorquant un râle de satisfaction qu'Eva emprisonne de sa main pour que ce cri de délivrance ne reste qu'entre eux deux.
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Par : le 23/08/17
C’était un mardi soir, comme tous les mardis soir, elle s’arrêtait au supermarché en rentrant du travail pour faire quelques courses. Elle ne l'avait pas remarquée lorsqu'elle s'était garée et qu'en descendant elle avait malencontreusement laissé tomber ses clés. Elle s'était penchée pour les ramasser. Sa petite jupe lui avait dévoilé un bien joli spectacle. Elle n'avait rien remarqué lorsqu'il s'était approché d'elle et qu'en souriant il lui avait juste demandé. "Bonsoir, je peux vous aider?". Elle avait sursauté et s'était relevé instinctivement, sans prendre même le temps de ramasser ses clés. Il l'avait fait pour elle et au moment de lui donner, avait juste précisé "Je pense que ceci vous appartient, comment pourriez-vous me remercier?". Elle avait rougit, lui disant juste merci, elle avait fermé sa voiture et était repartie chercher un caddie. Elle n'avait pas remarqué qu'il était resté et avait commencé à griffonné sur un morceau de papier quelques mots et avait glissé ce papier sur son pare-brise. Elle avait fait ses quelques courses et en revenant avait récupéré le morceau de papier. Elle l'avait lu, chiffonné et mis dans sa poche. Elle était rentrée et sous sa douche avait repensé à ces écrits interdits qui la mettait dans tous ces états. Elle s'était couchée, finissant les quelques chapitres de ce livre qu'elle avait commencé quelques jours seulement auparavant et s'était endormie, sans même le refermé. Sa nuit avait été agitée, entre rêves perturbants, réveils chaotiques, elle s'était surprise à ouvrir les yeux une main entre ses cuisses. Elle n'arrivait plus à se souvenir de la dernière fois ou ça lui était arrivé. Elle avait laissé cette main continuer ce qu'elle avait commencé. Elle était encore plus mouillée que d'ordinaire, comment ses rêves pouvaient il la mettre dans un tel état, et surtout que contenaient ils? Elle n'arrivait plus à s'en rappeler mais elle se laissa bercer par le souvenir de ces quelques mots. Ses doigts s'activèrent de plus en plus vite, elle s'écartait de plus en plus, se cambrait sous ses pensées. Elle avait envie de jouir, une envie nocturne et tenace qui ne lui était pas arrivée depuis si longtemps. Juste ces quelques mots la mettaient dans cet état et son imagination était partie comme un cheval au galop. Un galop que ses doigts suivaient en s'activant sur son petit bouton, s'enfonçant en elle. Elle imaginait la suite de ces mots, elle essayait de voir ce que tout ça lui apporterait. Et ce livre qu'elle lisait n'était pas là pour l'empêcher de laisser son esprit divaguer, bien au contraire. Elle jouit rapidement, trop rapidement à son gout, elle en voulait encore elle avait envie de plus. Elle se laissa redescendre quelques instants puis se leva et alla ouvrir un tiroir de sa commode. Elle regarda mais n'hésita pas longtemps sur son choix. Elle en sorti le dernier jouet qu'elle s'était offert. Un joli god vibrant violet. Elle ne l'avait pas depuis longtemps mais elle ne comptait plus les orgasmes qu'il lui avait déjà donnés. Elle s'allongea sur son lit mais sur le ventre cette fois ci. Elle avait envie de l'imaginer derrière elle, elle releva doucement ses fesses et glissa son jouet au plus profond de sa petite chatte encore trempée. Elle remuait doucement les fesses, les relevait, se cambrait doucement au rythme des poussées qu'elle se donnait. Les vibrations mélangées à ces mouvements la firent vite atteindre un point de non-retour. Elle voulait se retenir, non pas encore si vite, mais c'était tellement bon, elle avait la tête perdue dans son oreiller, gémissant et mordillant le tissu. Elle essayait de résister, de se garder encore du temps pour elle pour se sentir remplie et complétement à la mercie de ce petit morceau de plastique qui lui faisait tant de bien. Et elle ne put résister plus et se laissa entrainer dans une farandole qui éclata par son orgasme. Elle se laissa retomber sur le lit, retirant d'elle son amant infatigable, passa sa langue dessus et en retira les traces de son plaisir. Elle le posa sur sa table de nuit et le regardant s'endormit de nouveau. Elle se réveilla encore toute perturbée de ce que sa nuit lui avait réservée, mis un peu de temps à se l'admettre, mais finit par l'accepter en regardant son jouet posé sur la table de nuit. Le réveil n'avait pas encore sonné, le mercredi elle partait plus tard, elle avait moins de circulation pour aller travailler. Elle profita donc de ce petit moment pour repenser à tout ce qui lui était arrivé. Comment quelques simples mots avaient-ils pu la mettre dans cet état. C'est vrai que cela faisait quelques mois qu'elle n'avait pas eu d'homme avec elle, elle avait seulement partagé ses jouissances avec ses jouets, ses amis toujours présents pour elle lorsqu'elle en avait besoin, eux qui ne lui posaient jamais de question. Elle décida enfin à se lever, cette nuit l'avait vraiment perturbée. Petit déjeuné avalé, salle de bains visitée, elle retourna dans sa chambre pour s'habiller, choisit une petite robe bleue ciel, une petite paire de chaussures à talons, enfila sa veste noire qu'elle affectionnait particulièrement, prit les clés de sa voiture et sorti de l'appartement en claquant la porte pour la fermer. Elle passa sa journée au travail à moitié concentrée, à moitié dans ses pensées. Qui était-il pour lui avait laissé ce mot, et comment savait-il ce qu'il lui avait écrit ? Elle allait reprendre sa voiture pour rentrer chez elle et essayer d'oublier cette étrange journée. Elle remarqua de nouveau une enveloppe posée sous son essuie-glace. Elle la prit en pensant que c'était une nouvelle pub pour ce centre commercial qui avait ouvert récemment. Mais la texture n'était pas du tout la même et elle senti une petite bosse à l'intérieur. Elle s'assit au volant, hésita à l'ouvrir et déchira finalement le bord de l'enveloppe pour en sortir une feuille de papier. Il n'y avait que quelques mots. "Si vous avez aimé mon précédent message, je vous attends. L'adresse de l'hôtel est notée sur la clé qui est dans cette enveloppe. Le numéro de la chambre y figure aussi. Ce soir 19h, je vous attendrai." Rien d'autre, aucun nom, aucun signe de reconnaissance, elle savait pourtant qui lui avait remis cette lettre, il ne pouvait être plus clair. Elle regarda longuement cette clé, jouant avec elle entre ses doigts. Qu'allait-elle faire? Etre inconsciente au point de se rendre à ce rendez-vous avec cet homme qu'elle ne connaissait même pas. Elle réussit à rentrer chez elle, posa la clé sur la table et la regardant. Elle ressortit la première lettre, la relut, une fois, une seconde et fila dans la salle de bain prendre une douche. Il était déjà dix-huit heures et si elle ne se dépêchait pas, elle ne serait jamais à l'heure. Elle irait, elle l'avait décidé. Elle sorti de la douche, un peu de maquillage, passa sa brosse dans ses cheveux, retourna dans sa chambre et laissa tomber la serviette par terre. Elle sorti de sa commode ce petit porte jarretelles noir qu'elle s'était offert quelques mois avant, enfila une paire de bas noirs qu'elle y fixa. Elle hésita quelques instants et sorti une petite robe rouge assez moulante, l'enfila et se regarda dans le miroir de sa penderie. Elle avait l'impression d'être une adolescente excitée par son premier rendez-vous. Elle sorti de la chambre, enfila la paire de talons qu'elle trouvait la plus sexy pour aller avec sa robe, prit une veste blanche et sorti. A peine avait-elle claqué la porte, qu'elle fouilla dans son sac pour trouver la clé et rouvrir la porte de son appartement. Dans sa précipitation, elle en avait oublié la clé de la chambre. Elle entra l'adresse de l'hôtel dans son GPS et démarra. Elle avait juste le temps pour être à l'heure. Elle se gara sur le parking de l'hôtel, entra en trombe, chercha du regard les ascenseurs. Mais ou diable pouvaient-ils se trouver. Elle les remarqua enfin, là-bas au fond du hall d'entrée. Elle y couru presque, regarda sa montre, 18h57. Elle appuya sur le bouton du 3ieme étage. Elle espérait simplement que cet hôtel respecte les conventions en ayant mis la chambre 319 au 3ieme étage. Les portes s'ouvrir et elle s'engouffra dans le couloir de l'étage. Chambre 319, la voilà, elle y était. Elle ne réfléchit pas et ouvrit la porte et rentra dans la chambre. La chambre était spacieuse, un grand lit, il y avait même une petite mezzanine ou semble-t-il, il devait y avoir au moins un autre lit. Elle ouvrit machinalement la porte de la salle de bain et lâcha presque un waouh de surprise en découvrant la grande baignoire ainsi que la douche qui était à côté. Elle referma la porte et s'arrêta net. Il manquait quelque chose dans cette chambre. Elle regarda de nouveau sa montre 19h05. Non elle n'avait pas été en retard, elle était sure qu'elle avait franchi la porte de la chambre à 19h comme il avait été convenu dans la lettre. Elle fit le tour du lit, se demandant si elle allait attendre ou repartir. Elle avait une clé, elle avait une chambre, un parfait inconnu l'avait payée, et il n'était pas là pour en profiter. Était-il en retard ? Elle n'y croyait pas, vu le ton de la lettre, il avait dû attendre et repartir. Elle prit son téléphone, composa le numéro de l'horloge parlante, vérifia avec l'heure de sa montre. Elle était parfaitement à l'heure. Que s'était-il passé ? Elle s'assit sur le lit en se disant que de toute façon, s'il y avait personne d'ici dix minutes, elle repartirait chez elle. Elle fouilla dans son sac, ressortit les deux lettres, les relues plusieurs fois. Non, il devait vraiment y avoir quelque chose pour qu'il ne soit pas là. Elle n'avait pas encore fini le deuxième message, qu'on frappa à la porte. Elle hésita quelques instants, se leva et alla ouvrir. Elle s'attendait à voir son charmant admirateur, mais fut déçue en voyant un membre du personnel de l'hôtel. "Bonsoir, je suis désolé de vous déranger, mais la personne qui me l'a remise m'a dit que c'était très urgent, que vous comprendriez et que vous deviez absolument l'avoir avant 19h15" lui dit-il en lui tendant une enveloppe. Elle la prit en remerciant le garçon, referma la porte. Encore une enveloppe, encore une lettre, mais qu'est-ce que cela encore signifiait. Elle l'ouvrit précipitamment, sans prendre garde de ne pas la déchirée, sorti la feuille de papier et la lut presque à voix haute. "Bonsoir Véronique, vous pensiez me trouver dans cette chambre, ce n'est pas le cas. Je n'y serai que lorsque je saurai que vous m'attendrez, nue, juste avec la paire de bas que vous avez pris soin de mettre. Vous trouverez aussi dans le tiroir du bureau un foulard noir que vous passerez sur vos yeux. Attendez-moi à genoux, dos à la porte." Elle secoua la tête comme pour reprendre ses esprits et se dire qu'elle avait rêvé. Elle relut une nouvelle fois, mais le contenu n'avait pas changé. Elle s'assit de nouveau sur le lit, faisant crisser le papier entre ses doigts. Le ferait-elle ? Partirait-elle ? Rien ne l'obligeait, si ce n'est cette attirance et cette curiosité qu'il avait su éveiller dans la première lettre, si ce n'est qu'il connaissait beaucoup trop de choses sur elle. Comment connaissait-il son prénom, comme savait-il ce qu'elle portait ce soir ? Trop de questions, trop de curiosité et surtout trop d'excitation. Elle allait rester. Elle se releva, aller ouvrir le tiroir du bureau, et y trouva un foulard noir, comme il l'avait précisé. Elle se déshabilla, prenant soin de mettre ses affaires dans la penderie. Elle prit le foulard et hésita, regarda la porte, se demandant si elle devait vraiment continuer ou se rhabiller et se sauver. Après tout, c'était une folle histoire qui lui arrivait, et depuis combien de temps une folle histoire ne lui était-elle pas arrivée ? Et si elle ne faisait qu'une partie de ce qu'il lui avait demandé? Mauvaise idée, car vu les renseignements qu'il avait sur elle, elle était persuadée qu'il saurait si elle le faisait ou non. Elle se mit à genoux, dos à la porte, prit le foulard, le mit sur ses yeux, serra derrière sa tête et attendit. Elle ne sut pas combien de temps se passa, elle était perdue dans ses pensées, cherchant des explications, des solutions, des raisons, son imagination lui jouait des tours, son excitation grandissait parallèlement, lorsqu'elle entendit la porte s'ouvrir. Elle ne fut même pas surprise en pensant qu'il avait une deuxième clé. Elle entendit la porte se refermer. Etait-il seul ? Etait-il là ? Elle ne savait pas et avait envie d'enlever ce bandeau pour regarder. Elle se ressaisit. S'il était bien là, elle pouvait lui dire adieu si elle faisait cette erreur, et elle n'en avait plus du tout envie. Elle se résigna donc et attendit, quelques instants qui lui parurent interminable, jusqu'au moment ou elle sentit une main passer sur sa nuque, caresser ses cheveux et une voix qui accompagnait cette main, une voix douce et ferme à la fois "Bien véronique, je vois que tu as suivi mes premières instructions. Les suivantes ne seront pas beaucoup plus difficiles pour l'instant. Te connaissant, je pense que tu en connais déjà certaines, aux vues de tes lectures, tu dois être au fait des règles de base ?". Elle resta bouche bée. Il savait vraiment beaucoup de choses sur elle et en fut presque effrayée. Connaitre son nom était une chose, avoir surement vu comment elle s'était habillée, en avoir déduit qu'elle avait mis une paire de bas et pas des collants avait surement été facile, mais de là à connaitre ses lectures. Comment faisait-il?. Elle sentit sa main se raffermir sur sa nuque. "Me serais-je fait mal comprendre ou faut-il déjà que je te répète ma question?". Elle ne réfléchit pas et laissa échapper un timide "Oui Monsieur". Il lui pressa encore un peu plus fort la nuque. "J'ai cru entendre quelque chose mais ce n'était qu'un sombre murmure". "Oui Monsieur, quelles sont vos instructions?" lui demanda t'elle d'une voix un peu plus assurée. Il passa devant elle, elle le sentit au déplacement de sa main, au frottement de son pantalon sur ses cheveux et il prit sa tête entre ses mains, se mettant accroupie en face d'elle, relevant sa tête doucement pour qu'elle soit à la hauteur de la sienne. Il passa ses doigts sur ses lèvres, les écartant doucement. Elle se laissait faire. Elle avait tant lu depuis quelques mois qu'elle pensait savoir ce qu'il attendait d'elle. Elle frissonna lorsqu'une main passa sur un de ces tétons qui pointait, mélange de froid et d'excitation. Il ne faisait pourtant pas froid dans cette chambre, bien au contraire et plus le temps passait, plus elle avait l'impression que la température montait. Elle émit un petit cri lorsqu'il lui pinça le téton, elle eut même un mouvement de la main pour le repousser. Mouvement qui fut immédiatement stoppé par son autre main accompagné d'un "Qui t'as dit de bouger? Faudra-t-il que déjà je t'attache pour que tu ne bouges plus?". Elle retira sa main et la reposa sur sa cuisse en laissant échapper un "pfff non Monsieur". Le pfff avait été de trop et elle cria lorsqu'il pressa encore plus fort sur ce petit bout de chair qui pointait déjà plus qu'il n'aurait dû. Il tira dessus et elle esquissa un mouvement de recul qu'elle reprit vite. Il pinça l'autre et les tira vers le haut, la faisant se dresser sur ses cuisses. "Bien, bien, je vois que tu apprends vite". Il déposa un baiser sur sa bouche puis sur son front en la laissant redescendre sur ses talons. Ses mains quittèrent ses seins, elle soupira de se sentir délivrée. Elle avait eu mal, mais cette douleur était presque plus intense une fois qu'il l'avait lâchée, douleur mêlée de plaisir. Elle venait de comprendre qu'elle ne pourrait pas se passer de tout ce qui commençait à se dérouler. Elle l'avait trop lu et relu, elle en avait même fantasmé, elle s'était caressée et avait jouis en lisant certains passages, s'imaginant dans la situation, et là aujourd'hui, elle vivait ses livres. Elle sentit un pied essayer de s'immiscer entre ses genoux qu'elle avait serrés. Le bout assez pointu de cette chaussure lui écarta, elle ne résista pas et accompagna le mouvement. Ce pied lui écarta encore plus les cuisses, elle en eu presque mal, puis plus rien. Elle ne sentit plus rien, plus de contact. Où était-il passé, qu'était-il en train de faire ? Elle sentit son souffle sur son visage, sa bouche se posa sur la sienne, lui mordant les lèvres. Elle répondit à ce baiser. Elle sentait qu'il reculait en lui tirant les lèvres, elle l'accompagna en se relevant sur ses cuisses. Il choisit le moment où elle était le plus haut possible pour plaquer sa main sur sa chatte. Elle failli sursauter mais fut retenu par ces dents qui lui tenaient les lèvres. Un doigt lui écarta les lèvres, elle était trempée et il le sentit, et s'enfonça en elle puis ressortit et l'écarta doucement, remontant sur son clitoris, redescendant et pressant pour l'écarter. Elle commença à émettre quelques gémissements, relativement espacés mais assez audibles pour l'encourager. Il en enfonça un deuxième, la fit se dresser encore plus, elle était à la limite de ce qu'elle pouvait faire mais il continuait. Elle le sentait la fouiller puis ressortir lentement, juste un peu, elle n'osait pas redescendre pour accompagner ses doigts et les garder au fond d'elle. Il l'embrassait à pleine bouche, une main caressant sa nuque, passant dans ses cheveux, l'autre la tenant toujours par son intimité, la paume de sa main frottant contre son bouton qui durcissait de plus en plus. Elle se sentait couler sous ses doigts. Elle pensa un instant à la moquette qu'elle allait surement mouiller et qui garderait les traces de leur passage et chassa rapidement cette image pour se concentrer sur ces deux doigts, puis ce troisième qui la remplissait. Elle gémissait de plus en plus entre deux coups de langues qu'il lui donnait. Elle respirait plus vite. Elle avait envie de jouir, depuis combien de temps n'avait-elle pas connu une telle envie? Elle le voulait là, elle se sentait venir. Ses doigts qui allaient et venait, cette autre main qui lui pressait la nuque, cette bouche qui lui prenait la sienne et ses yeux qui ne voyaient rien, ses yeux qu'elle ne pouvait pas voir. Elle finit par se laisser aller sur sa main, l'inondant de son plaisir et retombant sur ses talons. Il accompagna son mouvement, retira doucement ses doigts et les lui fit lécher. Elle n'hésita pas. Ce n'était pas la première fois qu'elle goutait sa mouille, elle en aimait même le gout. Il passa sa bouche sur la sienne, l'embrassa à pleine bouche et toujours sans lui retirer le bandeau passa ses doigts sur ses yeux, puis prit sa main et la passa sur son sexe tout dur dans son pantalon. Elle le caressa doucement à travers le tissu. Elle le sentait frémir sous ses caresses, glissa un doigt entre les boutons pour essayer de le toucher. Il ne dit rien et elle continua en les défaisant doucement, caressant le dernier rempart de tissu qui la privait de ce contact charnel. Elle fit sauter le dernier bouton et le pantalon tomba un peu sur ses jambes. Elle en profita pour glisser une main à l'intérieur et sentir enfin sa queue toute dure. Elle passa son autre main et fit glisser le caleçon le plus bas qu'elle pouvait. Sa queue se dressait devant lui et elle ne pouvait qu'imaginer sa taille. Elle le caressa doucement faisant aller et venir ses mains lentement sur cette colonne de chair qui frémissait, se tendait encore plus sous ses doigts. Elle essayait de l'imaginer. Elle sentait ses mains qui la poussaient lentement mais fermement pour que sa bouche vienne contre son gland. Elle se laissa aller et posa ses lèvres sur le bout du gland, les écartant légèrement pour sortir sa langue et la glisser ensuite sur toute la longueur, descendant jusqu'à ces boules qui pendaient, passa la langue dessus et remonta jusque sur le gland pour ouvrir ses lèvres et le glisser entre. Elle lui prit juste le gland, le branlant doucement d'une main, caressant ses couilles de l'autre, les pressant doucement. Elle titillait le gland avec sa langue, le pressant entre ses lèvres. Il lui poussait lentement la tête, elle ne résistait pas, le prenant de plus en plus, de plus en plus loin dans sa bouche. Elle calait sa respiration pour ne pas avoir à ressortir sa queue et il s'enfonçait en elle lentement, de plus en plus. Elle avait l'impression qu'il n'en finissait jamais, qu'il s'enfonçait encore et encore sans jamais s'arrêter, mais c'était plus cette lenteur qui lui procurait cette sensation, le fait de le garder comme ça au fond de sa bouche. Il poussa encore un peu et son nez buta contre son ventre. Elle savait qu'elle ne pourrait pas aller tellement plus loin et elle fut soulager de cette sensation. Il attrapa ses cheveux et la tira un peu en arrière juste pour la laisser reprendre son souffle, en gardant juste son gland dans sa bouche puis la repoussa plus rapidement sur sa queue. Il la fit aller et venir, lui imprimant son rythme en la poussant sur la nuque, la retirant par les cheveux, la faisant aller plus loin, plus vite, moins loin, restant planté au fond d'elle puis juste au bord. Elle caressait toujours ses couilles, elle voulait qu'elles se vident dans sa bouche, sur elle, elle en voulait, elle voulait son sperme pour elle, suprême récompense de ce qu'elle lui aurait donné. Il continua de lui baiser la bouche un long moment, elle le sentait se crisper par moment, bloquant ses mouvements, puis repartir de plus belle et alors qu'il était bien au fond d'elle, il se laissa aller, elle le sentit se contracter, son sperme couler au fond de sa bouche, elle faillit s'étouffer en le sentant mais ne bougea pas. Elle avait tellement peur de sa réaction. Elle avala tout ce jus qu'il lui déversait par saccades. Il se retira juste un peu, la gardant sur sa queue encore quelques instants avant de se retirer doucement. Elle passa sa langue sur le bout du gland pour récupérer les dernières gouttes qui perlaient. Il se recula, se pencha vers elle et lui dit simplement. "Très bien véronique. Ce sera tout pour aujourd'hui. Je vais m'en aller. Une fois que j'aurai passé la porte, tu pourras retirer le foulard, te rhabiller et rentrer chez toi, ou dormir ici. La chambre est réservée jusqu'à demain matin. Si tu ne te sens pas la force ou l'humeur de rentrer chez toi, tu peux y passer la nuit. Je ne t'oublierai pas, soit en sure et tu auras rapidement de mes nouvelles". Il l'embrassa sur le front et sorti rapidement de la chambre sans lui laisser le temps de réagir, encore sous le choc de ce qu'il venait de lui dire. Lorsqu'elle entendit le clac de la porte qui se refermait, elle retira vite son foulard, espérant qu'il était toujours là. Mais il était bel et bien parti. Elle se releva et s'assit sur le lit. Elle avait encore le gout de son sperme sur le bord des lèvres et une furieuse envie de jouir de nouveau. Elle voulait qu'il la prenne, là, maintenant, sur ce lit, elle en avait rêvé lorsqu'il l'avait caressée, lorsqu'elle l'avait sucé. Elle avait espéré qu'il la soulève et l'entraine sur le lit pour lui glisser son sexe dans le sien. Mais il n'était plus là, et seule son envie de jouir était présente. Elle ne savait pas s'il reviendrait dormir ici, elle ne savait rien au fond de lui. Elle regarda sa montre, et décida d'attendre pour voir s'il allait revenir. Elle s'étendit sur le lit en pensant à tout ce qui s'était passé. Elle se caressait machinalement, la main entre les cuisses, plus par habitude. Elle voulait cette queue et elle ne l'avait pas. Elle attendait, pensive, et finit par s'endormir sur la couette. Sa nuit sembla agitée, elle se réveilla plusieurs fois, elle passait la main machinalement sur la place qui restait désespérément vide à côté d'elle. Elle n'avait pas le courage de partir, s'habiller et reprendre la voiture en pleine nuit, même si à chaque réveil, elle essayait de se motiver pour partir. Elle se rendormi une dernière fois et fut réveillée par une étrange sensation. Elle ouvrit les yeux, il faisait noir dans la chambre, et voulu passer machinalement sa main à la place vide mais elle ne put le faire. Elle cria de surprise, elle avait les mains menottées. Elle essaya de se relever mais son mouvement fut stoppé au milieu de sa course. Non seulement elle avait les mains menottées, mais elles étaient reliées au montant du lit semblait-il. Elle ne voyait rien, aucune lumière, aucun son, juste sa peur qui grandissait. Elle essaya de se calmer comme elle put, essayant de respirer calmement, voilà ou son inconscience l'avait entrainé. Personne ne savait ou elle était et qu'allait-elle devenir. Elle espérait au moins qu'une femme de ménage passe dans la matinée, mais elle n'allait pas rester la toute la matinée. Toute la matinée, heureusement que l'on était samedi et qu'elle n'avait pas à se rendre à son travail. Comment aurait pu elle trouver une excuse à son retard? Elle se perdait en conjonctures complétement inutiles, espérant quelque part que ces pensées l'aideraient à trouver une solution pour se débarrasser de ces liens. Elle essaya de défaire les menottes. Elle n'y parvint pas. Contrairement à ce qu'elle s'imaginait, elles étaient recouverte de fourrure, juste une petite chaine en métal les maintenaient l'une à l'autre, et à cette chaine était accrochée ce qui semblait être une autre chaine fine. Elle aurait pu surement la briser si elle l'avait voulu, mais elle tira juste un coup sec dessus pour sentir qu'elle ne se briserait pas comme cela. Fine, mais dure, elle sourit à cette pensée, fine et dure, elle pensa tout de suite à autre chose et se mit à rire nerveusement repensant au contraste que tout cela provoquait avec ses pensées. Ce qui lui avait rempli la bouche quelques heures auparavant n'était pas du tout fine, mais bel et bien dure. Ses pensées la calmèrent un peu et elle l'allongea pour réfléchir à sa situation. Il ne fallut pas longtemps avant qu'elle entende et aperçoive la flamme d'un briquet et le bout rougeoyant d'une cigarette. Elle frémit. Elle n'était pas toute seule. Depuis combien de temps ce fumeur était-il là ? Elle ne distinguait que le bout rouge qui variait d'intensité au gré de son propriétaire. Elle laissa échappé un "S'il vous plait, détachez moi, il faut que je rentre, vous avez eu ce que vous vouliez je pense? S'il vous plait." Pour toute réponse, elle vit juste la cigarette s'écraser dans ce qu'elle pensait être un cendrier et le bruit de tissu qui se défroisse. Il s'était levé. Elle espérait simplement qu'il n'allait pas la laisser ainsi. Avait-elle été assez convaincante ? Elle ne le savait pas et n'osait pas réitérer sa demande. La lumière de la table de nuit s'alluma soudain et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle découvrit que ce n'était pas son mystérieux inconnu qui se trouvait devant elle mais sa voisine de palier. Elle laissa échapper un "mais, mais, mais" de surprise en la découvrant. Elle n'y avait jamais prêté trop attention. C'était une femme d'une quarantaine d'années, un peu plus petite qu'elle, assez jolie. Elle ne savait pratiquement rien d'elle, elle se faisait assez discrète, semblait vivre seule, jamais un mot plus haut que l'autre lorsqu'elles se croisaient, toujours polie. Elle la découvrait là devant elle totalement différente, elle portait une petite robe de cuir assez serrée, sans doute une paire de bas et une paire de talons vertigineux. Elle contrastait avec l'image qu'elle avait d'elle, souvent en jean et pull ample, elle ne l'aurait jamais imaginé ainsi. Elle était partie dans ses pensées et fut rattrapée rapidement par un "Alors véronique, se serait on mise dans une situation embarrassante ?". Elle avait passé ses mains devant elle et tapotait doucement le bout d'une cravache dans sa main. Elle ne réfléchit même pas à la réponse qu'elle allait donner et un "Oui Madame, je pense, mais sans doute pourrez-vous être assez aimable pour m'aider à m'en sortir?". Sa voisine lui sourit alors qu'elle finissait sa tirade tout en passant le bout de sa cravache sur son ventre. Elle eut un mouvement de recul, mais se ressaisit bien vite, les menottes lui rappelant dans quelle position elle se trouvait. Sa voisine la regarda. "Eric m'a dit que tu avais semblé apprécier sa petite mise en bouche" lui dit-elle en remontant le bout de la cravache sur sa bouche. "Il va falloir me montrer tout cela, Eric ne fait que ce que je lui demande". Elle réalisa alors comment il avait pu savoir tous ces détails sur elle, comment il avait pu sans jamais la croiser. Elle hésita un timide "Et que pourrais-je faire pour vous être agréable Madame et me sortir de cette situation embarrassante?". Une petite tape sur le bout d'un de ses seins la fit sursauter. "Beaucoup de choses à vrai dire véronique, beaucoup de choses, mais pour le moment il va falloir écouter et te laisser faire". Elle fit descendre le bout de sa cravache le long de son ventre jusque sur son pubis, passa sur le haut de ses cuisses, se glissant à l'intérieur et en tapotant doucement lui fit les ouvrir. Elle écarta naturellement ses jambes, en y réfléchissant elle fut même surprise de pouvoir le faire et de ne pas être attachée aux chevilles. Elle sentit le bout de la cravache caresser ses lèvres, elle frémit, eu une envie contradictoire de les refermer et de les ouvrir encore plus. Elle commençait à être excitée par cette situation. Quand elle y repensait, sa voisine qu'elle croyait si coincée était encore plus vicieuse qu'elle, plus délurée et surtout elle avait su deviner, analyser et voir ce qu'elle était au plus profond d'elle, qu'elle était soumise et qu'il ne lui manquait plus que ce Maitre ou cette Maitresse, oh, elle avait rêvé d'un maitre, mais une maitresse, elle n'y avait même jamais songé. Elle avait bien eu quelques relations avec des femmes, mais aimais trop les hommes pour devenir lesbienne. Les petites tapes sur ses lèvres l'excitaient et elle commençait à mouiller terriblement tandis que Cathy, s'est ainsi qu'elle croyait qu'elle s'appelait, pour l'avoir lu sur la boite aux lettres continuait de lui parler doucement, mais d'une voix sure et décidée. Elle lui relatait en détails ce qu'elle savait d'elle, de ses penchants et elle buvait ses paroles cherchant de moins en moins à se rebeller. L'effet de la tapette se faisait sentir de plus en plus si bien qu'à un moment Cathy la retira et lui mis devant la bouche en lui disant "Je crois que tu as salis ma cravache, il va falloir la nettoyer non?" et elle sorti sa langue pour la passer sur le bout de la cravache et la lécher doucement, sentir le gout de sa mouille sur le cuir chauffé. Elle avait toujours aimé son odeur, et encore plus lorsqu'on lui faisait lécher. Ses dernières quarante-huit heures avaient été tout sauf reposantes, mais elles avaient été ce qu'elle connut de plus intense depuis qu'elle n'était plus vierge. Elle écarta encore plus les jambes, avala le bout de la cravache alors que Cathy s'approchait encore plus d'elle, frottant sa jambe contre la sienne. Elle lui demanda simplement "Vas-tu m'obéir en tout point, devenir mon jouet, ma chose ? Etre ma soumise, la mienne ?". Elle ne réfléchit même pas et laissa échapper "Oui Madame, je le ferai, je serai Votre soumise si tel est Votre désir." Elle ravala sa salive rapidement en réfléchissant à ce qu'elle venait de dire. Mais il était trop tard. Cathy releva sa robe et vint se placer au-dessus de sa tête, accroupie sur elle, elle avait sa chatte juste au-dessus de sa bouche. "Lèche moi, fais-moi jouir avec ta langue, j'en rêve depuis longtemps, alors ne te prive pas". Elle sortit la langue, ce n'était pas la première petite chatte qu'elle léchait, elle aimait bien à vrai dire, surtout sentir l'autre se trémousser et la sentir venir, jusqu'à jouir pour elle. Mais cette fois c'était différent, elle savait qu'elle n'avait pas droit à l'erreur, alors elle s'appliqua encore plus que d'habitude, passa sa langue entre les lèvres, les écartant, remontant sur ce petit bouton qui pointait, elle repassait sa langue entre les lèvres et sentait qu'elle mouillait. Ce doux liquide l'encouragea encore plus et elle s'activa, tétant, mordillant. Cathy ondulait de plus en plus, elle avait pris sa tête entre ses mains et la poussait encore plus, la retenait la plaquait contre sa chatte pour qu'elle ne s'arrête pas. Elle respirait de plus en plus vite et se laissa aller dans un orgasme qui fut accompagné de tous les noms qu'elle put la traiter. Elle resta quelques instants comme cela, se releva et s'assit au bord du lit. "Il y a des règles que tu vas devoir observée ma petite". Véronique secoua juste la tête en signe d'acquiescement. "Tu vas reprendre ta vie, je vais reprendre la mienne, si nous sommes amenées à nous croiser, tu devras agir comme avant, sans tenir compte de notre nouvelle relation. Tu devrais néanmoins rester à ma disposition et si tu suis ces simples petites règles je saurai te récompenser comme il se doit. Je vais te détacher, sortir de cette chambre et ce sera tout pour cette nuit. Ne sois pas inquiète tu auras de nos nouvelles rapidement". Elle l'embrassa sur le front en défaisant les menottes, détachant la chaine qui la tenait au lit et sans un mot de plus sorti de la chambre, la laissant perdue dans ses pensées et revivant ce qui venait de se passer. Elle s'endormit difficilement mais réussi à trouver le sommeil et se réveilla peu avant midi, encore toute perturbée par ce qui venait de lui arriver. Elle passa à la salle de bain, prit rapidement une douche, elle avait envie de rentrer chez elle, oublier peut-être ce qui s'était passé ou au contraire, attendre des nouvelles de sa nouvelle Maitresse. Elle ne savait plus au fond d'elle ce qui prenait le dessus. Elle avait souvent rêvé d'une telle situation, même si c'était avec un homme qu'elle la voyait alors tout cela la perturbait, mais lui faisait envie aussi. Cette femme qui avait tout fait pour l'avoir, qui la désirait l'excitait profondément. Elle rentra chez elle, s'allongea sur le canapé et commença à regarder ses messages sur sa tablette. De la pub, de la pub, tiens une adresse inconnue. Elle ouvrit le mail. "Retrouve-moi ce soir, chez moi. Tu viendras me retrouver vêtue juste d'une paire de bas et de talons. Rien d'autre tu as bien compris. Tu sonneras et on t'ouvrira la porte. Aussitôt que tu seras à l'intérieur, je veux que tu te mettes à quatre pattes et que tu suives celui ou celle qui t'auras ouvert, que tu obéisses à toutes ces demandes, même si elle te semble les plus incongrues. Si tu désobéis, je le saurai et bien sûr, tu seras punie. Si tu souhaites rompre les vœux que tu m'as fait cette nuit, il suffira simplement que tu viennes habillée et je saurai que je ne peux plus te faire confiance pour la suite. Ta Maitresse Cathy". Véronique, relut le mail, passant ses doigts sur l'écran de sa tablette comme pour y toucher les mots, passa et repassa sur cette signature, pensive, rêveuse et inquiète. Elle avait encore la l'après-midi pour réfléchir à ce qu'elle allait faire. Mais au fond d'elle, elle savait déjà. Il n'y avait que le couloir à traverser. Cathy ne lui avait pas donné d'heure. Elle attendrait donc qu'il fasse nuit, que ses autres voisins soient théoriquement endormis. Elle ne pensait pas que des personnes âgées restent éveillées bien tard. Elle ne risquerait pas d'être surprise. Elle relut pour être bien sûr qu'elle n'avait pas manqué un mot qui lui indiquait une heure. Elle n'en trouva pas. Elle passa l'après-midi à pianoter sur la tablette, recherchant des informations sur ce qu'une Maitresse pouvait faire à sa soumise, trouva de tout et de rien, certains choses qui la dégoutèrent et lui donnèrent envie de ne pas y aller. Mais elle n'imaginait pas Cathy lui faire subir cela. D'autres sites, d'autres récits et photos l'avaient totalement excitée et lui avaient donné envie de courir presque tout de suite à sa porte. Elle finit par se lever du canapé. Elle avait pris sa décision, elle irait ce soir, elle irait parce que c'est ce qu'elle voulait au plus profond d'elle-même, et elle n'allait pas décevoir Cathy. Elle passa donc dans la salle de bains. Il était presque dix-huit heures, elle avait encore un peu de temps pour se préparer.
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Par : le 09/11/17
Ils s’étaient donnés rendez-vous dans un restaurant. Cela faisait déjà plusieurs semaines qu’ils s’écrivaient. Ils avaient l’impression de se connaître mieux que certains de leurs amis les connaissaient. Ils avaient échangé sur leur vie, leur philosophie, leurs échecs, sur ce qui les avait amenés ici, sur ce site, et bien-sûr sur leurs désirs. Plusieurs fois déjà ils avaient eu envie l’un de l’autre, elle de s’offrir à lui, lui de prendre possession d’elle. Ils avaient su, jusqu’à là, résister aux désirs pour mieux laisser monter l’envie, pour être sûr de ne pas se défiler devant l’inévitable rencontre. Ce moment était arrivé, de lui-même. La proposition est venue de lui, mais il savait déjà qu’elle ne dirait pas non. C’était donc aujourd’hui. Il n’avait fixé aucune règle, elle n’avait mis aucun préalable. Ils étaient trop heureux de se rencontrer et voulait vivre ça sans arrière-pensée. Elle s’était habillée de façon très classe, sexy mais pas allumeuse. Elle voulait faire bonne impression sans cacher son envie de séduire. Elle avait donc choisi une petite robe noire, au-dessus du genou, des escarpins avec un petit talon fin, des bas auto-fixant, une lingerie en dentelle, avec une petite veste en coton. Un maquillage très léger, un chignon et un collier un peu raz le cou. Lui avait choisi une tenue de tous les jours. Il voulait qu’elle le voit tel qu’il est. Un homme élégant mais décontracté, prenant soin de lui. Il avait juste fait un peu plus attention aux détails. Ils se sont plu dès qu’ils se sont vu. Ils n’en doutaient pas vraiment, il avait déjà échangé quelques photos. Mais c’était un poids en moins. Restait à savoir si l’alchimie qui s’était créée virtuellement allait fonctionner aussi dans le réel. De quoi allaient-ils parler ? Arriveraient-ils à se comprendre au-delà des mots ? Saurait-il lire en elle ? Saurait-elle attiser sa curiosité ? Après deux heures à table, on peut dire que oui. L’apéritif les avait bien aidés à rompre la petite appréhension qui restait encore en eux. La suite du repas est passé comme un éclair, sans blanc gênant, sans qu’ils n’aient l’un ou l’autre le temps de se demander s’ils appréciaient ce moment. Ils l’appréciaient tout simplement. Ils auraient pu rester des heures ainsi, à refaire leur vie, à refaire le monde. Mais le moment de sortir approchait. Le charme faisant, elle se sentait capable de tout. Elle avait envie de cet homme. Elle avait envie de lui appartenir, d’être sa muse, sa femelle. Elle espérait au fond d’elle qu’il lui demande si elle voulait devenir sa soumise, là en face à face dans ce restaurant, comme dans les livres. Qu’il lui lance un défi pour tester son obéissance. Mais lui ne disait rien. Il continuait de discuter comme si de rien n’était. Comme si le sujet du moment était la chose la plus importante de la soirée. Comme si elle ne lui avait jamais dis dans leur échange qu’elle voulait vivre une soumission. Comme si c’était juste un rendez-vous avec une amie proche. Le serveur finit par amener l’addition. Il paya puis l’aida à se rhabiller. Une fois arrivé dans la rue, il posa sa main sur sa taille pour qu’elle se tourne vers lui. Elle attendait un baisé. Mais il lui prit juste la main et lui dis, les yeux dans les yeux : “j’ai passé un moment exceptionnel. Je vais te raccompagner. Comment es-tu venu ?”. Elle encaissa le coup et répondant qu’elle aussi avait aimé cette soirée. Puis ils prirent la direction de sa voiture à elle, marchant l’un à côté de l’autre, leurs épaules se touchant. Elle sentait monter en elle une pointe de colère mêlé à une petite crise de confiance en soir. Et si je ne lui plais pas ? Et si ce n’était qu’un beau parleur ? Et si et si… Malgré tout, elle essayait de continuer à se montrer gaie et heureuse d’être là, même si au fond d’elle grandissait la peur que cette soirée se finisse dans la banalité. Ce changement d’attitude ne lui avait échappé. Il entendait bien que ses rires étaient un peu plus forcés que pendant le repas, qu’elle le laissait plus volontiers parler pour se perdre dans ses pensées. Mais il savait ce qu’il faisait. Il ne lui avait fallu que quelques secondes pour savoir qu’il avait envie de cette femme, qu’il voudrait en faire sa soumise, sa complice. Et ça dès ce soir. Mais il voulait rester maître du tempo. Double objectif, montrer que c’est lui qui décide et la déstabiliser. Arrivé au parking sous-terrain, il paya son stationnement. Puis ils prirent l’escalier pour rejoindre la voiture. Au milieu d’un étage, il l’attrapa par le bras pour la faire arrêter. Il se planta devant elle. Il ne souriait plus. Où plutôt si, mais d’un sourire différent, du sourire de celui qui domine. «?Remonte ta robe et enlève ta culotte. Et gardes ta robe relevée jusqu’à ce que je te le dise. Dépêche-toi !?» Elle resta quelques secondes sans bouger, le temps que son ventre fasse deux trois loopings et que son cerveau analyse ce qu’elle venait d’entendre. Elle comprit alors que si elle voulait vraiment lui appartenir, elle devait agir vite. Sa docilité serait alors un laissé-passé pour la suite qu’elle appelait de ses vœux. Une trop longue hésitation et la magie disparaîtrait. Sans plus réfléchir, elle retroussa sa robe jusqu’à la taille et fit glisser sa culotte, qu’elle lui remit. Puis elle resta comme ça, les deux mains posées sur les hanches à tenir sa robe. «?Écarte les cuisses !?» Elle obéit encore sans réfléchir. Plusieurs dizaines de secondes s’écoulèrent ainsi, lui face à elle, les yeux dans les yeux, et elle les jambes écartées, bas ventre et cul exposé. Le bruit d’une porte qu’on ouvre. C’était le signal qu’il attendait. En une fraction de seconde il posa sa main sur l’une des siennes pour la forcer à garder la robe relevée, pendait que l’autre plongeait dans son intimité. Un baisé, puis il remit la robe en place et l’entraînât par la main. Ils arrivèrent à la voiture, sans parler, d’un pas rapide. Elle sentait son sexe battre, nue sous sa robe. Il la plaqua contre la portière et lui donna enfin ce baisé qu’elle attendait. Il l’embrassa à pleine bouche pendant de longues minutes, pendant qu’elle se liquéfiait entre ses bras. Il se recula, ouvrit la porte et l’invita à s’asseoir au volant. Une fois en place, il se pencha vers elle et lui murmura à l’oreille “Remonte ta jupe, je veux que tu conduises le sexe à l’air jusqu’à chez toi”. Encore une fois elle obéit. Il replongea une main entre ses cuisses et lui dit “Je crois que c’est le début d’une très belle histoire. On se revoit très bientôt. Mais ce soir, en arrivant chez toi, je veux que tu te fasses jouir pour moi et que tu m’envoies un SMS juste après”. Et il déposa un baiser sur ses lèvres tout en retirant sa main de ses cuisses. Il ferma la porte et la regarda démarrer et partir. La suite peut-être avec vous
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Par : le 19/11/17
Dernière retouche, actuelle Coeur battant à tout rompre Pour une première rencontre Avec celui qui l'interpelle / Petite robe noire, ajustée Talons aiguilles bien lustrés Bas couture, haut en dentelle Etre prête à l'heure indiquée Elle n'en sera que sensuelle / Rouge à lèvres vermillon Du haut de ses talons Droite, cambrure affinée Crinière relevée, épinglée Relevant sa nuque, dénudée / Dernière retouche pour elle Divin, exquis, frisson en corps Sous un délicieux jeu d'accord Elle lui fera don de son sort / Elle découvrira ses prunelles A lui en faire baisser les yeux Au premier regard, de ses bleus Son corps, fera son premier aveu / fiction le 17 11 2017
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Par : le 22/12/17
Première visite à Cris et Chuchotements, un vendredi midi de septembre. Le dress code m’avait été imposé, précis et succinct : chaussures fines à talons, bas noirs, soutien-gorge en dentelle dévoilant et présentant mes tétons et mes seins, collier de soumise et bandeau noir sur les yeux. J’avais préparé ma tenue avec attention, excitation et y avais ajouté, pour faire « plus habillé » une fine tresse noire en cuir à mettre autour de la taille. J’avais tenté de négocier de porter une culotte de dentelle, du moins au début le temps de me plonger dans l’atmosphère, mais j’avais été remise à ma place. Mon sexe devait être visible et disponible dès l’arrivée. Sitôt la porte étroite franchie, mon mari D. me presse de me parer. Le lieu est sombre et exigu, nous nous glissons dans les toilettes. Je me dénude intégralement, enfile bas, chaussures et soutien-gorge. D. glisse le collier à mon cou, et y attache la laisse, puis noue le bandeau autour de ma tête. Je suis prête. D. me guide, me tenant en laisse vers l’escalier menant à une première salle en sous-sol. La jeune femme de la réception, plutôt amusée par la situation, se propose de m’aider à ne pas trébucher. Je suis très tendue, mélange de peur et d’excitation ; les escaliers, les yeux bandés, l’odeur un peu âpre d’un sous-sol en pierres, la quasi nudité, ce qui m’attendait dans ce club inconnu… Ayant malgré tout envie de jouer et toute en confiance avec D., j’ai hâte de découvrir la suite des événements… Le temps s’arrête. Arrivée sur la «terre ferme» de la salle en sous-sol, D. me conduit jusqu’à un canapé, sur lequel il me prie de m’asseoir, jambes écartées. Le tissus rugueux n’est pas très agréable au toucher. La douceur des baisers de mon mari, la chaleur de ses caresses sur mon corps et le vin blanc sur mes lèvres et mon palais me permettent de me détendre. Je ne sais pas combien d’hommes et de femmes étaient dans la pièce… Il me demande de me mettre à quatre pattes sur le canapé, la tête en contrebas pour marquer ma cambrure et faire saillir mes fesses. Il joue avec les lanières de son martinet en cuir, chatouillant ma peau jusqu’à me faire frissonner. Je n’ai pourtant pas froid. Peu de temps après, je reconnais la voix de Mlle M., qui salue D. et le félicite, me semble-t-il, pour la soumission et la beauté de sa soumise, précisant qu’elle reviendra une fois parée. Je comprends à ce moment là que D. ne sera pas mon Maître aujourd’hui, ce serait Mlle M.. Aimant le contact des femmes, leur sensualité, la douceur de leurs lèvres, je m’en réjouis immédiatement. Une Domina, quelle belle première expérience! J’avais imaginé que Mr R. serait lui aussi présent. Ne l’entendant pas, je suppose maintenant qu’il viendra dans un deuxième temps ou qu’il n’a pas pu se libérer. L’attente commence, me permettant de complètement déconnecter, de me concentrer et de m’imprégner du lieu, de ses bruits et de ses odeurs. A son retour, Mlle M. caresse mon corps, me flatte, exprime ce que je ne vois pas et que je projette dans chacun de mes fantasmes, le spectacle que nous allons donner, et moi en particulier. Il me semble qu’elle me caresse avec un martinet différent de celui de D. , plus bruyant (et donc plus effrayant), aux lamelles plus larges, plus plates, plus froides qui me font penser à des ailes de chauve-souris. Elle joue avec l’instrument avant de fouetter mes cuisses, mes fesses et mes reins, de façon crescendo. D. qui me donne ses doigts à mordiller et à sucer sent au fur et à mesure que les coups se font plus forts. Mes dents le mordillent puis le mordent franchement. Mlle M. me félicite et me récompense en m’embrassant avec gourmandise et douceur. Un encouragement pour la suite. Je suis invitée à me relever (ce que j’avais osé faire précédemment sans autorisation, ce que Mlle M. ne manqua pas de me rappeler) pour être accompagnée jusqu’à une sorte de podium sur lequel je suis montée. Mlle M. lève ma main droite pour l’accrocher à une menotte dans laquelle se trouve une poignée. Pareil pour la main gauche. Je me retrouve les mains liées, le corps exposé, chaque parcelle de peau offerte aux regards et aux coups de ma dominatrice. Elle me fait écarter les jambes pour mieux découvrir et exposer mon corps et mon sexe. Sentant ma tension et mon appréhension, M. me caresse avec un vibromasseur. Sensation immédiate de chaleur, d’excitation, d’envie d’aller plus loin en me cambrant et en exposant un peu plus mes fesses. Je reçois des coups de badine, sur mes cuisses, mes fesses, mon dos, sur mon ventre, sur mes seins que je sens durcir et gonfler immédiatement. Toute mon attention est focalisée sur ces quelques cm2 de peau, sentant la chaleur de mes tétons après chaque coup de bâton. J’entends Mlle M. reprendre le martinet, en jouer avant de m’appliquer des coups plus marqués que sur le canapé. A la fois concentrée sur mon ressenti et en contrôle (crispation) de mon corps, j’attends anxieuse le crescendo des coups. Mlle M. me susurre à l’oreille qu’elle va passer la main à un expert, un Maître… Je comprends à ce moment là que Mr R. est présent. Depuis quand ? La présence et les mots de D. me portent. Je le sais fier de moi, excité par mon exhibition, sans limite cette fois-ci. Mr R. prend la main. Les coups de martinet pleuvent … Crispée, tendue, j’ai du mal à ressentir du plaisir. Pour autant, je suis très fière d’être là, de ne pas flancher et de respecter les règles du jeu. Je n’ai jamais été frappée de façon si violente. Et imaginer l’effet que je fais à D. et aux autres spectateurs (combien sont -ils ? des hommes ? des femmes ? que font-ils ? ) me permet de dépasser la douleur ressentie. Mr R. se rapproche de moi pour la première fois. Je suis immédiatement séduite par les traits de son parfum raffiné et puissant, mélange d’effluves rappelant la terre, le cuir et la forêt. Peut-être l’Habit Rouge de Guerlain ? Ses mains chaudes caressent mon ventre, sa voix sensuelle se veut rassurante, le tutoiement créé une immédiate proximité. La « découverte » sensorielle de Mr R. me comble et me rassure. Ses conseils sont très précieux : "détends-toi", "lâche prise", une invitation à vivre le moment présent. On me pivote sur le podium (pour un jeu de lumière différent ? Une exposition de mon corps sous un autre angle ?), je relâche toute la pression que j’avais gardée au niveau des poignées auxquelles mes mains s’agrippaient et je laisse mon corps se détendre pour mieux profiter des coups de martinet. La morsure, large et à chaque fois amplifiée, la chaleur immédiatement dégagée par ma peau en réaction et le bien être que cela procure avant le renouvellement d’une morsure plus marquée. Un homme en couple qui observe la scène commente l’appel à la fessée de mes fesses blanches. Je suis flattée… A la fin de chaque crescendo, les mots réconfortants de Mr R., la caresse de ses larges mains sur les parties de mon corps violentées et la douceur des gestes de Mlle M. concomitants aux coups m’amènent de l’excitation ; Mlle M. s’agenouille pour me lécher, Mlle M. m’embrasse, mon mari que je sens très proche caresse mes bras et m’encourage. Progressivement, je lâche prise dans se maelström d’impression sensorielles qui assaillent chaque infirme partie de mon corps, coups de martinet, fessées… On me détache, j’ai la tête qui tourne. On me conduit vers un meuble sur lequel on m’attache, poignets, chevilles, ventre. J’ai l’impression d’être la femme de Vitruve! C’est une roue. Mon dos est en contact avec une partie froide, métallique qui me fait tressaillir. Assez rapidement, je pers le sens du haut et du bas en m’offrant aux regards, aux coups de martinet et aux fessées. Mr. R. alterne les coups avec des caresses qui réchauffent mes reins pour mieux recommencer. La tête en bas, j’ai l’impression que les attaches sur mes chevilles vont glisser sans pouvoir me retenir. Je me plains. Le jeu s’arrête. On me libère. On me soutient et on me guide vers un meuble en cuir, me semble-t-il, sur lequel on m’allonge à plat ventre. Il y a un espace où placer mon visage pour une posture sans tension. Mes jambes sont joliment écartées, attachées par des cordes sur des sortes de jambières. Mlle M. m’embrasse voluptueusement, Mr R. alterne les coups de martinet, les fessées et les paroles d’encouragement et de réassurance. Mes fesses se tendent, mon sexe s’ouvre encore un peu plus, se présente pour être mieux pénétré. Un godemiché y est enfoncé. C’est douloureux. Je crie. Immédiatement, l’objet est retiré et je sens très rapidement ensuite la chaleur d’une tige que je connais bien, celle de mon mari ce qui m'excite terriblement. Mr. R. porte des belles fessées sur le haut de mes cuisses qui en demandent encore pendant que mon mari porte ses assauts vaillants et rythmés. Je deviens chienne à l’envie, lâchant prise et n’écoutant que mon plaisir renforcé par l’exhibition que j’offre aux spectateurs dont j’entends la respiration haletante. Mr R. m’ôte mon bandeau. Le jeu, pour cette fois-ci est terminé. Nous retournons, Mlle M., Mr R, D. et moi sur le canapé où j'avais été présentée à Mlle M. au début de la séance. Je fais connaissance de Mr R. et de Mlle M. autour d'une planche de charcuterie et de fromage, accompagnée de vin rouge. Je suis encore en lévitation. Il me faudra très longtemps pour revenir vraiment sur terre en ce vendredi après-midi spécial. A lire également : Quand Madame domine Soumettre un homme  
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Par : le 19/06/18
Ceci est l'interview d'un addict du fétish, de son amour pour le latex et le cuir, de la scène fétichiste colombienne et de ce qui l'inspire à fabriquer son propre équipement et à créer son propre look fétish. "J'ai commencé à faire du kink quand j'avais 18 ans et je sortais avec un homme qui me présentait officiellement dans le monde du fétish, mais j'avais toujours été curieux. Fétish pour moi signifie voir au-delà du sexe conventionnel et se retrouver, faire des choses que vous aimez et vous amuser avec elle. Encore et encore du fun. Ce qui m'attire chez les autres fétichistes, c'est l'ouverture d'esprit. J'ai beaucoup de fétish, mais la plupart d'entre eux sont enclins à l'équipement. J'aime le latex et le cuir. Le premier équipement que j'ai acheté était une chemise et un pantalon en cuir, avec quelques gants en latex courts. Je suis un créateur de mode et j'ai utilisé mes antécédents pour commencer à concevoir mon propre matériel il y a environ 3 ans. Il était assez difficile de trouver le type d'équipement que je recherchais en Colombie, ce qui était l'une des raisons pour lesquelles j'ai commencé à fabriquer des vêtements en caoutchouc et en cuir selon mon goût et mon style. Je peux facilement acheter du cuir ici en Colombie, mais je dois acheter du caoutchouc en ligne et le faire expédier. Mon inspiration pour faire du matériel vient de partout - des films, des livres, des jeux vidéo. J'aime créer l'esthétique du bizarre sexy et jouer avec différents éléments, tels que des cornes et des lentilles de contact pour créer un look qui est en accord avec mes créations et mon équipement. J'ai quelques modifications corporelles - quelques piercings et tatouages. Ma langue attire le plus l'attention des autres - tout le monde veut savoir ce que l'on ressent lorsqu'on embrasse, lèche et rase. Je leur fais juste savoir que deux langues valent mieux qu'une haha. J'aime jouer avec d'autres équipements non conventionnels comme les corsets, les talons et les grosses bottes. La plupart des gens parlent du mot corset et des talons à l'idée de l'utilisation féminine, mais si vous regardez en arrière, ils ont été utilisés par les hommes pendant des centaines d'années. Personnellement, j'aime les utiliser pour l'esthétique extrême qu'ils créent. J'utilise un corset de 18 " (= 45 cms) et des talons de 10" (25 cms) pour me donner de l'assurance et manipuler mes proportions et ma stature, me rendant puissant et sexy. La première fois que j'ai essayé un corset il y a 3 ans, j'en possède maintenant 12. J'aime expérimenter et essayer de nouvelles choses et profiter du processus de création de choses à partir de rien. J'aime faire des harnais et des sous-vêtements. Avec les harnais, vous pouvez travailler avec autant d'éléments différents en matière de conception et de fabrication, qu'il s'agisse du matériau que vous utilisez, de la couleur ou de la façon dont il s'adapte à votre corps. Le temps qu'il faut pour faire une pièce d'équipement dépend; Je passe généralement une journée à faire une pièce, mais si j'ai l'impression de ne rien avoir à porter, je peux créer quelque chose en environ 2 heures. J'aime travailler avec du latex et du cuir et infuser des éléments fétish dans l'usage quotidien. J'espère à l'avenir étendre ma petite entreprise et commencer à vendre dans le monde entier, mais je le fais pas à pas. Je voudrais en savoir plus sur les vêtements gonflables en latex et sous vide - Je suis très curieux du processus de fabrication et je veux en ressentir le sentiment sur mon corps. Les médias sociaux sont une excellente plate-forme pour montrer mon amour du fétish, et l'équipement que je fabrique. J'aime mon corps, et mon apparence, et pour moi le fétish est une partie très importante de mon identité. C'est incroyable d'avoir différents médias pour montrer mon travail et ma créativité, non seulement dans un contexte sexuel mais aussi d'une manière artistique et axée sur la mode La scène fétish colombienne n'est pas énorme, il y a quelques endroits où on peut porter des vêtements et rencontrer d'autres gars. J'ai rencontré beaucoup d'autres fétichistes et je me suis fait des amis grâce à mon travail. Beaucoup de gens m'ont demandé de leur confectionner des tenues et m'ont chargé de les fabriquer sur mesure - ça me fait toujours plaisir de voir quelqu'un qui aime vraiment porter une de mes créations. Les gars ici sont plus dans le cuir que dans le caoutchouc, car c'est plus accessible, mais la scène fétiche en Colombie est en train de changer - c'est déjà très différent de ce qu'il était il y a quelques années et ça grossit. Il y a plus d'endroits et d'événements qui répondent aux kinksters - nous avons même une semaine fétiche à Bogota. Je n'ai pas eu beaucoup d'occasions de voyager pour assister à des évênements fétish, je prévois cependant un voyage en Europe plus tard dans l'année - j'espère pouvoir assister à Folsom Europe en septembre et peut-être faire un petit tour fétichiste en Europe." Traduction : Olivier
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Par : le 19/06/18
Le lendemain matin, et à condition qu'il ne fut pas trop tôt, j'adorais aller vous rejoindre dans votre lit, me glisser sous les draps comme ça l'air de rien. Vous sentiez alors que je vous caressais délicatement.. Oh ! ...je savais que vous m'aviez entendu et que vous faisiez mine de dormir encore. Alors je plongeais sous les draps et d'une langue délicate je descendais le long de votre poitrail pour finir au saint des saints !! Bien souvent elle réagissait avant que je ne l'eue atteinte !! Ce qui me ravissait...alors je m'appliquais du mieux que je pouvais. C'est alors que vos mains rejoignait ma tête, et que votre respiration se faisait lente et plus profonde comme si vous vouliez retenir en vous toutes ces émotions que vous ressentiez. S'en suivait un petit déjeuner où votre soumise vous appelez Hervé et où le voile n'avait pas sa place. Une fois la douche prise c'était une toute autre histoire ! La météo déterminait comme bien souvent la suite que nous donnerions à cette journée ! Il pleuvait ? Nous restions chez vous et j'étais totalement à votre disposition... Il faisait beau ? Nous nous baladions ou nous restions sur votre terrasse et là encore votre soumise était votre objet de plaisir ! Notre histoire se forgeait ainsi mois après mois et le socle de notre relation devenait de plus en plus solide. Ce que je pouvais vivre avec vous était unique. Vous étiez et êtes toujours un subtil mélange délicieux d'attention, de douceur mais aussi d'autorité et de charisme. Je me souviens que lorsque je goutais à ce genre de relation pour la première fois, j'avais rencontré un homme qui lui aussi dégageait cette particularité. J'avais beaucoup aimé ce trait de caractère. Ce qui me plu d'emblée chez vous. Avec vous, je me rendais compte que j'étais en train de redécouvrir ou plutôt de découvrir les plaisirs que mon propre corps pouvait m'offrir. Je vous faisais don de mon corps et vous en extirpiez votre plaisir tout en transcendant le mien. A chaque innovation vous étiez là à guetter la moindre désapprobation le moindre désagrément que je pouvais exprimer...c'était important pour vous comme pour moi. De cela il fallait absolument que nous le partagions. Votre plaisir ne pouvait passer que par l'expression du mien. J'étais votre soumise et paradoxalement je détenais les clefs de votre ou plutôt de notre plaisir. Vous aviez semble t'il une idée assez précise de ce que vous vouliez... J'avais admis la fessée, vos claques sur mon corps que vous pratiquiez couramment, et ce pilier qui était devenu maintenant un compagnon...un de mes 3 ou 4 accessoires. J'aimais m'y retrouver vous offrant mes fesses ou mes mamelles que vous honoriez à votre convenance. En guise de prélude, vous m'offriez un de vos baisers profonds tandis que votre sexe ne pouvait s'empêcher d'essayer de s'insinuer en moi. S'en suivait l'expression d'un plaisir crescendo. Et puis il y eu cette première fois où vous avez voulu expérimenté le fouet. Pour cela vous avez voulu marquer l'évènement et aviez misé sur un bel endroit ....neutre ! Vous aviez réservé un gite de charme à 200 kms de Paris : - Dis moi... tu es disponible le week end prochain n'est-ce-pas ? Aviez-vous lancé comme ça l'air de rien alors que nous dissertions sur les conditions de la femme, si mes souvenirs sont exacts ! -J'aimerais t'emmener à la campagne... vois si tu peux prendre ton lundi...d'accord ? - oui bien sur maitre...où m’emmenez-vous my dear master ? vous me direz ce qu'il faut que j’amène... ? - tu le sauras ...mais plus tard... pour le moment demande ta journée ! Evidemment, vous avez voulu entretenir le mystère et sur la destination et sur ce qui m'attendait. Je dois dire que vous aviez réussi votre coup. Mon imaginaire fonctionna à plein régime durant toute la semaine précédent ce week end...Impossible de vous arracher le moindre détail ! Le mercredi de la fameuse semaine vous avez consenti à me donner ces quelques consigne vestimentaire : - tu prendras une tenue habillée, tes accessoires évidemment. 1 jupe et un jean si tu veux, une et une seule petite culotte. Il est évident que lorsque je te récupérerais samedi matin à 10h tu seras en jupe sans dessous ! ! Vous prononciez ces derniers mots sur un ton presque narquois avec j’imagine des yeux plein de malice. Je soupçonne même qu'à ce moment précis vous vous imaginiez la scène où je découvrirais la véritable raison de ce déplacement. Comme toujours nous en avions discuté et je savais que vous y viendriez un jour sans pour autant en connaitre le moment exact. Tout autant curieux par nature que moi vous aviez choisi ce bout de province où il y fait bon vivre et qui de surcroit regorge de trésors historique et culturel ! Il était évident que nous ne resterions pas enfermés tout le séjour !! Par chance, la météo avait annoncé du beau temps à peu prés partout. Je dormis la veille de ce grand jour, d'un sommeil agité pour finalement me lever sur le coup de 7h ! Petit déjeuner et toilette soignée...il me fallait être imberbe, parfumée et maquillée légèrement. Mon sac était prêt et c'est fébrilement que je vous attendais. 9h55 le téléphone sonna : - dans 5 mn je suis en bas de chez toi, j'espère que tu y seras également! Nous partirons immédiatement... - humm ... mon maitre arrive vous avais je répondu sur un ton suave et légèrement moqueur ... Humm .. oui je serais là fidele au rendez vous !! Poursuivais-je ! - oui ..oui. c'est ça...fait ta maligne...en attendant je serais là dans 3 mn.. et tu as intérêt à y être !! - humm...je n'sais pas ...à y réfléchir je crois que je ne viendrais pas ..!! A près tout je ne sais même pas où vous m'emmenez, disais je en souriant,...et si vous aviez l'intention de .. je n' sais pas moi...euh... abusez de moi ou me trucider... vous avez pensé à ça ?? Vous saviez que je plaisantais... Et tout en vous parlant je m'étais rapproché du trottoir et y fut bien avant votre arrivée! Vous m'avez souri tout en me saluant d'un simple baiser sur mes lèvres ! Sitôt le sac embarqué nous prenions l'autoroute du sud...direction...l'inconnu ! Assise sur mes fesses, les jambes entrouvertes et la jupe légèrement remontée sur les genoux nous dissertions comme à votre habitude sur nos petites tracasseries du moment. La destination finale devait rester un mystère jusqu'au bout ! Il commençait â faire faim et vous avez cédé aux demandes incessantes de votre soumise.. Déjeuner correct dans l'auberge du coin et enfin découverte du lieu de villégiature... Une magnifique maison d'hôte au bout d'une allée bordée de tilleuls. Cela vous ressemble bien... vous aimez tellement les belles choses !! Le propriétaire nous attendait sur le seuil et nous fit visiter les lieux : 2 chambres à l'étage, une superbe salle de bain.. Au rez de chaussée une belle terrasse donnait sur un jardin fleuri et un petit cours d'eau ..au salon deux grand canapés trônaient en son milieu. Il vous en confire les clefs et disparu. La porte refermée notre séjour pouvait débuter. Nos diverses activités nous avait tenu éloignés l'un de l'autre depuis plus de 3 semaines ...et l'appel des sens commençait à réclamer son dû ! - eh bien soumise ! ...on a déjà oubliée les bonnes habitudes...même ici tu les respecteras ... Allez...commence par me saluer ..! - bien sur maitre... avec plaisir ! un sourire illumina mon visage...je m'agenouilla et commença à déboutonner son pantalon afin de le saluer comme il le voulait ! Encore une fois je remerciais mon maitre pour ce week end en cette belle demeure. - Va enfiler ta tenue et rejoints moi ici ..tu as 10mn. Pas le temps de flemmarder .. Et 9 mn plus tard je fus devant lui. - remonte ce voile .... approche toi ...écarte les jambes ! Vos invectives n'avaient alors qu'un but ..faire monter, comme s'il en était besoin, ce désir de vous qui déjà me brulait intérieurement ! En l'espace d'une fraction de seconde votre main était sur mon sexe et contrôlait la netteté de l'endroit ! Constatant mon etat d'excitation flagrant : - eh bien soumise .. c'est bon de te savoir ainsi ! Ce à quoi je repondis : - merci maitre ... vous savez que j'ai toujours envie de vous ...ce n'est pas un scoop !! Vos yeux délicieusement pervers et un grand sourire eclairait votre visage ...puis : - tourne toi..penche toi et écarte tes fesses ! Là encore un doigt ferme s'aventura et fit quelques aller retour !! - bien soumise ..tu es comme j'aime...mouillée et prête !! maintenant assis toi là et offre toi .. que je vois bien tes trous ... salope !!! Je remerciais mon maitre pour son inspection et m'asseya juste devant lui ! - cet apres midi, commença t'il, nous irons faire du tourisme et avant de rentrer nous irons peut être visiter une cave ... Ca te va ? - vous savez que j'aime ça, en plus je ne connais pas la région ...tout va bien donc ....le temps de prendre mon appareil photo et je suis à vous .euh...jupe ou je peux mettre mon jean ? - mets ton djean si tu veux ! Je t'attends ...tu as ...allez on va dire 15 mn ! -20 ? tentais je de négocier en souriant .. - non 15 .. Allez depeche toi - bien maitre ..à tout de suite ..je m'eclipsa et m'habilla ! Nous partimes pour une belle ballade : ... le joli château de l'Islette logé au coeur d' un écrin de verdure ... puis nous nous dirigions vers la cave que vous vouliez visiter également ! durant le trajet votre main alla souvent flâner ....allant et venant du genou à l'entrecuisse. Ma main quand à elle, avait pour consigne de se tenir sur votre sexe. Votre desir etait toujours là. Ses soubresauts m'indiquait son desir de s'affranchir de toutes les barrieres qui le tenait encore enfermé! Soudain ce petit chemin là à gauche, où vous vous etes soudain engouffré : - tient ma belle ..vas y suce moi ..maintenant que tu m'as bien excite . ..allez salope ..allez vas y .. tu le sais que tu es une salope ..hein !!! oui comme ça bien au fond ..oh oui hummm que c'est bon et quelques instants plus tard nous étions à l'extérieur du véhicule - tourne toi et baisse ton djean petite pute ...écarte tes fesses .. !! Connaissant mon maitre depuis maintenant plus de 2 ans je savais ce qu'il aimait entendre dans ces moments là : - oh oui maitre enculez moi ... enculez votre salope ! - penche toi alors et ecarte bien tes fesses ..salope !! Et puis tandis qu'allongeais sur le capot de la voiture je vous offrais mes fesses : - merci maitre !! et je sentais son membre dur me pénétrer doucement d'abord puis plus vigoureusement Juste avant de jouir je devais me retourner et recevoir votre précieuse semence que j'eue soin d'étaler sur mon visage pour mieux vous affirmer ma soumission et donc votre domination. Ce fut un moment tellement intense que ce plaisir m'avait une fois de plus transperce le corps - merci maitre vous remerciais je encore Puis nous repartimes en direction de la cave que vous vouliez visiter. Je remarquais ce petit sourire persistant. Votre regard me racontait combien vous etiez fier et content d'avoir marqué votre territoire ! Durant toute cette visite vous n'avez pas arrêter de me sourire, heureux de savoir que je portais sur mon visage votre marque d'appartenance..j'en fus fière et honorée..vous me faisiez quelques clins d'oeil entendu !! Je vois repondais par mon sourire ! Sur le chemin qui nous menait sur le lieu de notre séjour vous m'avez dis d'un ton ferme mais cependant bienveillant : - en arrivant tu monteras te changer bien sûr ! et je veux que tu mettes, ta nuisette noire avec tes belles mamelles à l'exterieure,..tu sais celle que j'aime bien et ton string noire! - bien maitre ..repondis je sans plus me soucier de ce qu'il adviendrait plus tard .. Sitôt arrivée, je montais me changer et réapparu dans la tenue exigée ! - bien. .assis toi là ..allez ...offre toi à ton maitre .. soumise ..!.puis quelques instants plus tard, alors que vous me tendiez un verre .. - je voudrais expérimenter une nouvelle chose avec toi .. Je te sens prête pour cela .. Es tu d'accord pour essayer quelque chose de nouveau ? - euh ...oui maitre, l'air tout de même un peu inquiète - tu sais que nous discutons beaucoup de ton éducation et que je ne ferais rien contre ta volonté ou du moins rien que l'on est pas discuté !! -oui maitre acquiesçais je .. ça je le sais et vous avez toute ma confiance maitre - bien ... j'aimerais donc tester le fouet ! .nous en avons parlé et tu n'etais pas contre me semble t'il !...nous dinerons avant ..puis tu te prépareras ..tu mettras un voile recouvrant pour ton dos ! Tu t'installeras face au canapé ..tu commenceras par te caresser puis je te fouetterais ..tu es d'accord ? - oui maitre ..bien sur ..je sais que vous vouliez cela depuis un bon moment ..merci maitre ! Je vous repondais d'un ton pas tres assuré , cette annonce m'avait immédiatement remplie d'inquiétude ! On sonna à la porte. Mon maitre alla ouvrir apres m'avoir demandé de m'en tenir à l'ecart. Notre diner arrivait .. Un beau chandelier ...une bouteille de ce que mon maitre venait d'acquérir pour arroser notre repas.. Je fus légèrement tendue et angoissée connaissant la suite que vois alliez donner à cette soirée ! Puis vint le grand moment ! Comme à son habitude mon maitre commença a m'embrasser amoureusement puis m'invita à prendre place en me désignant le canapé ! - va ma belle .. ! Ne t'inquiete pas je serais doux ...tu me connais et tu sais que je ne suis pas une brute ! - oui oui je sais ça ...maitre mais vous savez en meme temps que je ne suis pas mazo non plus !! - aaaahh mais qui te parle de ça ...enfin ! tu me connais quand meme !! bon assez parlé ....je ne fouetterais que tes fesses .. ! Face contre le dossier du canapé .. mes mains étaient mointes et mon coeur battait à tout rompre ! J'attendais la première morsure de la lanière... au lieu de cela je sentis une main chaude caresser mon fessier. J'avais commencé à me masturber et cette main inattendue m'avait détendue ..sans me prévenir mon maitre m'assena le premier coup ! J'etais saisi ..j'avais ressenti une vive morsure ! Je me concentrais sur mes caresses ..puis vint le second ..d'une meme intensité et toujours aussi mordant ..mon maitre vint me voir et passa sa main sur mon dos et sur mes fesses suppliciées : .. Ça va soumise ? Es tu contente que ton maitre te fouette ? - euh ..c'est à dire cher maitre que je ne dirais pas que je suis contente, vous avais je alors repondu sur un ton malicieux et éprouvée .. Euh ...disons plutôt que je suis contente que mon maitre me fasse connaitre une nouvelle chose ! Mais vous n'avez fait que me caresser ..là cher maitre ...trouvais je alors intelligent de rajouter... Je le reconnais cela etait quelque peu inconsideré -ah bon ? m'avez vous repondu affichant un sourire jusqu'aux oreilles ...ah bon ..es tu sûr de cela soumise ? -euh ...non pas du tout ! Mais il etait trop tard et vous avez enchainé les troisiemes et quatrieme coups à la file. Ils furent plus marqués mais sans etre non plus trop appuyés ! Fiere et forte je ne laissais entendre qu'un simple cri dû à la surprise de l'enchainement de ces deux derniers coups ! Je redoublais d'intensite dans mes caresses pour me laisser envahir par un orgasme intense pendant que vous m'asseniez un cinquieme et dernier coup Il me fallu tout de meme quelques minutes pour me remette de mes emotions ....et je me retourna. Je devais alors constater que vous ne portiez plus votre pantalon et que de surcroit votre queue affichait fièrement son contentement ! J'eue grand plaisir alors à la prendre en bouche l'avalant goulument pour en extirpez tout votre plaisir. Il ne me fallut que quelques secondes à peine..vos mains réconfortantes caressaient mon fessier apaisant ainsi les morsures du fouet ! Vous etiez heureux et moi plus encore Je su qu'il me faudrait désormais compter avec ce nouvel accessoire! Pour marquer ce baptême vous avez débouché cette bouteille de champagne que vous teniez jusqu'alors cachée ! Nous finissions la soiree sur le canapé à discuter moi caler contre vous ! Je fus extraordinairement bien comme à chaque fois que nous connaissions un moment si fort. Puis chacun regagna une chambre et je m'endormis d'un sommeil de plomb. Le lendemain vous fûtes levé plus tot que moi et m'avez fait la surprise d'un café au lit. C'était la première fois que vous vous adonniez à cet exercice. Exercice réussi ! (vous recommencez quand vous voulez cher maitre!) Café...une petite fleur dans un soliflore et un baiser sur chacune de mes mamelles ..un vrai réveil romantique !! vous m'avez gâté .très cher maitre! S'en suivait un petit déjeuner sur la terrasse au soleil puis la douche et je reprenais mon rôle de soumise. Votre sollicitude m'avait beaucoup touchée ce matin là et c'est ainsi que je pus prendre le soleil revetue de la nuisette et du plug inséré entre mes fesses ...vous pouviez contempler ainsi à loisir les marques laissées par votre oeuvre ! La matinée se déroula ainsi tranquillement ! L'après midi nous faisions une expo sur des artistes peintre contemporains ! Beau bâtiment et belle expo ..jupe sans dessous et decolleté furent de sortie.. Nous poursuivions par la visite du cloitre de la Psalette et sa cathédrale attenante. ! J'aime ces endroits là ..ils dégagent de la sereinité et force l'humilité face à l'oeuvre accomplie par la main de l'homme ! Je vous faisais remarquer que cela n'était guère décent ... moi en jupe sans dessous me promener dans un endroit aussi pieux !! Vous m'avez répondu par un sourire . Je vous ai senti à cet instant très amoureux ..vous me teniez par l'épaule .. des petits bisous venaient se poser sur mes lèvres ... . Plus tard vous m'avouerez que cela vous avez bien excité et j'aime vous voir ainsi ! Le soir vous m'avez demandé de revêtir ma tenue habillée toujours sans dessous ! En effet nous sortions ! Vos activités professionnelles vous avez amenées par ici et vous aviez gardé quelques contacts. Vous aviez choisi de m'emmener chez l'un d'eux ! Ce petit manoir qui se dessinait au bout d'une belle allée allait nous accueillir pour cette soirée .. je sentais qu'elle serait particulière ....une impression ...rien qu'une simple impression..! Un majordome vint nous ouvrir la porte puis un peu plus tard vos amis nous accueillaient enfin ! Un couple la cinquantaine ..à peine grisonnant ..elle .. feminine distinguée sans en faire trop, lui elegant et de surcroit bel homme !! tres sympatique, pensais je !!. Durant cette prise de connaissance je sentais les regards sur moi ...me scrutant .. me déshabillant presque !! Cela me mettait mal à l'aise .. j'avais un tres mauvais pressentiment .plus les minutes passaient plus mon impression du départ se confirmait. Une ambiance assez spéciale s'installait .. J'avoue que je ne comprenais pas et n'avais qu'une envie ... partir loin de là avec quelques explications !! Une chose me tenait ...vous êtes pas homme à dévoiler votre intimité et j'étais donc sûre que vous n'aviez pas revelé ce qui nous unissait.. Me voyant désemparée et tendue vous vous êtes adressé discrètement à votre ami et vous m'avez prise a part : - ma belle, avez vous commencé par me dire, t'ais je deja decu ? - non maitre, non bien sur .. mais là je ne comprends pas pourquoi vos amis me dévisagent ainsi ..j'ai un truc qui ne va pas ? Je dépareille dans le paysage ? La il faut que vous me disiez parce que je n'aime pas ça du tout !! - oui c'est vrai tu as raison j'aurais dû t'en parler et te prie de m'en excuser ..voilà .. Marc était une relation de travail au départ..nous avons sympathisé et nos conversations nous ont poussé parfois a nous raconter intimement c'est comme ça que je sais que sa femme Isabelle a parfois des aventures avec des femmes. Je me suis dis que cela te plairait peut être ... en plus c'est une belle femme ... tu en as toujours envie .. n'est ce pas ? - j'en dis que vous auriez pu effectivement m'en parler ..là j'ai l'impression d'être une bête curieuse et ce n'est pas tres agréable Hervé ! D'autant que vous avez dû le dire à votre ami .. qui lui en a parlé à sa femme !! En fait je suis la seule idiote à ne pas être au courant !! Vraiment là je vous en remercie !! moi qui pensait finir ce week end en apothéose .. - encore une fois excuse moi ma belle. !! - et donc qu'est il censé se passer ce soir ?? je vais passer à la casserole ?? - mais non ...bien sur que non ...nous faisons juste connaissance ...voir si toi et elle ça pourrait coller ... ! - ah oui ? Et puis apres ?? Vous avez deja tout planifié si je comprends bien .. Vous avez peut être déjà la date et l'heure de fixer ??Ais je mon mot à dire ? - ah mais oui et j'y compte bien !! tu sais que rien ne se fait si tu n'es pas d'accord. ..je ne t'ai jamais rien imposé ! - bien maitre ..retournons voir vos amis ..ils vont s'inquiéter et nous en reparleront ailleurs quand nous serons seuls !! Sur le principe je suis tjs d'accord ..sur la méthode employée ...non ! Repondis je sur un ton emporté mais discret. - bien... merci ma soumise ..tu as raison retournons voir nos amis ! De retour vous m'avez tendu une coupe de champagne vous m'avez souri et nous avons poursuivi la soirée ! Vous sentant coupable de ce contretemps vous vous êtes montré plus que prévenant A table je fus à vos coté et je dû m'assoir comme à l'accoutumé sur mes fesses .. laissant votre main vagabondee sur mes cuisses et parfois jusque mon entrecuisses ..vous savez que cela m'excites ..je vous laissais faire ...je ne voulais pas gacher votre plaisir !! nous discuterions de cette soiree plus tard !! Pour l'instant je ne voulais pas rendre vos retrouvailles désagréable !! Je me montrais donc agreable souriante et disponible. Je pense que vous avez su apprécier cela ! Il se faisait tard et nous prenions congés de vos amis ! Sur le trajet vous m'avez demandé si gentiment de vous caresser que je n'eu pas la force de vous le refuser ..je m'exécutais et sans que vous n'ayez eu besoin de le demander je me penchais vers votre sexe le suçant sur toute sa longueur. Votre main soudain me maintint la tête alors que votre sexe était au fond de ma gorge ...je sentis votre chaude semence m'envahir la bouche tandis que vous poussiez un râle de satisfaction ! J'avalais toute votre substance, je nettoyais du mieux que je pouvais votre membre et me relevais! Ce soir là nous dormions ensemble et vous me faisiez l'amour. J'aime ces instants .. si rare et si précieux. Ils me dévoilent alors une autre facette de votre être : le mâle dominant fendant l'armure. Vous vous faites alors si doux. Votre regard pétillant, vos gestes tendre et votre attention constante me raconte ce que vous ne me révélez pas autrement. Oh oui ! je les connais ces sentiments ...ils sont la pierre angulaire de notre histoire sans laquelle rien de tout cela n'existerait ! Merci maitre pour tout cela ! Lundi ..jour de retour sur Paris ..pas très envie de rentrer mais il le fallait bien. Nous n'avions pas reparler de la soirée de la veille .."laissons les choses s'apaiser" avez vous dit ..et j'étais assez d'accord avec cela.. Il nous fallu faire nos sa sacs et partir pour midi après avoir restitué les clefs ! J'avais adoré ce week end provincial...et j'en espérais bien d'autre !
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Par : le 13/08/18
de longue date je m'habille en fille, en étant marié et encore plus maintenant étant divorcé. bas, robe, escarpins, string, collier de chienne avec laisse, pompes à tétons, gods, plug avec cockring etc etc. sur internet je rencontre un monsieur. il veut me baiser. j'étais à peine divorcé et dans un meublé. c'était en 2016. il vient. on discute sexe et je le sens très pervers. moi en petite tenue sexy. je commençais à être super excitée. sur la banquette il m'embrasse à pleine bouche en me bouffant la langue, me mordant les lèvres et en me touchant de partout. je commençais à mouiller comme une folle. en plus il faut dire que j'avais bu trois ou quatre apéritifs avant et que j'étais un peu pompette. lui à peut près 48/50 ans et moi j'avais 54 ans. on a commencé à baiser sur la banquette et il a pris toutes les initiatives. je me laissais faire. suce, léchage de cul et de boules, bref je lui ai tout fais. après il m'a engodé avec mon gros god. j'avais le cul en l'air. en même temps il m'a donné une formidable fessée et j'avais les fesses qui brûlaient. après il s'est mis sur moi et m'a encore embrassé comme un fou. j'écartais les cuisses comme une fille soumise. je lui dis que j'aimais les coups de ceinture. il a pris une de mes ceinture et je me suis mise debout plaquée contre le mur de la pièce pour recevoir la sentence. le fait est qu'il m'a donné des coups de ceinture du coté de la boucle. donc du fer. il m'a démonté les fesses et je criais. j'ai eu de la chance de pas être dérangée par les voisins mais ils ont du entendre. j'ai mis une semaine à m'en remettre.
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Par : le 27/09/18
Elle etait la plus belle, une des plus riches, une des plus admirées et respectées d'Ephèse. Pourquoi le sort lui joua t'il ce tour? Rencontrer l'apotre Jean, le premier des disciples du Christ, "celui que Jésus aimait", le seul des douze qui osa assister à la crucifixion et à la mort du "Fils de Dieu". Oui pourquoi cela tomba t'il sur elle, la paienne, si heureuse et insouciante jusque là? Les généraux romains, les tribuns, les stratèges, les ambassadeurs, les riches marchands, tous venaient gouter aux charmes de ses prodigieux bains d'Ephèse, à la volupté des eaux chaudes, des massages experts, des boissons capiteuses, du sexe libre et totalement sans limites. Qui baisait qui ou quoi, cela n'intéressait personne. Tout ce qui se passait dans les thermes ne sortait pas des thermes. Roméca y veillait. Elle aimait se meler à la douceur ennivrante des corps nus. Taillée comme un athlète male, elle maniait le fouet comme personne et mieux ne valait pas y goûter... Et voilà, Roméca tomba sur ce fou de Jean, l'apôtre qui venait de faire naufrage, n'avait plus rien à part Procope , son serviteur dédié. Et Roméca tomba amoureuse de ce juif à le peau comme celle d'une femme, au corps de discobole grec. Que pouvait lui arriver de pire? Que Jean accepte de devenir son esclave et c'est ce qu'il fit. Combien de fois Roméca voulut elle émasculer cet esclave qui refusait de la toucher, qui lui parlait du Royaume des Cieux, qui ne craignait pas son fouet? Elle était folle de rage et d'amour. Elle ne trouva la paix qu'en devenant l'esclave spirituelle de Jean, en devenant sa plus fervente disciple. Elle était sa Marie Madeleine. Elle sublima son amour pour son bel apotre par un amour du "Père dans les Cieux". Un Père que personne n'avait vu et ne verrait sans doute jamais, un amour pur vers un absolu inaccessible. Faut-il aimer l'absolu? L'extase, la pure extase de la contemplation. L'Eglise ne remecia jamais Romeca. Ce démon de "saint " Paul était passé par là. C'est Roméca qui protéga Jean des persécutions. C'est Roméca qui fit ensevelir dignement Marie, la mère du Christ. L'Eglise l'ignora. Une patricienne romaine avec du feu entre les cuisses ne méritait pas un regard, même convertie. Marie Madeleine aussi fut ignorée, son évangile brûlé. Le trou des femmes entre les jambes, le trou du démon pour les manipulateurs. Il ne reste que des ruines d'Ephèse. Entre les pierres, on entend rire les adeptes des thermes de Roméca, ceux qui forniquaient par plaisir. Pourquoi diable avait il fallu que Jean échouasse là ?
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Par : le 29/03/19
Mark Knopfler en fond sonore. Duos avec Emmylou Harris. Quelle classe, vraiment… Elle ramène un plateau en bronze sur lequel sont posés deux grands verres à whisky old school, un bol d’olives et une bouteille de lait. Bien plus léger que la crème… ayant posé le tout sur la table du salon, elle se dirige vers l’armoire en épais bois verni dont elle sort une bouteille de vodka à moitié pleine et une bouteille de liqueur de café. Décidément, les volumes ne tombent jamais justes. Le nécessaire à cocktails n’étant jamais bien loin, elle sert deux verres gigantesques… Au dernier moment, elle se ravise et ne se sert pas de lait. Ce sera un russe noir pour elle et un russe blanc, royaliste, pour lui. Pas royaliste, ni même royal… Ducal. Un russe blanc pour le Duc… Son Duc. Son Duc lui sourit. Même après coup, elle mène la danse et se place au-dessus de tout… On ne rencontre pas tous les jours une fille qui tourne au Black Russian… Capable de faire tout cela…
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Par : le 29/04/19
J'avais beau avoir perdu, j'avais le sentiment d'avoir gagné. Lorsqu'il revint dans cette pièce ou il m'avait laissé seule et sanglée, il tenait un martinet. Il s'approcha de moi, toujours ce sourire narquois accroché au visage. Il était habillé et tenait son martinet, j'étais nue et attachée, je ne pouvais pas me défendre mais la folie de mon esprit m'incita à parler, à le défier une fois encore "Tu crois que tu me fais peur?". Il écouta ma question avec amusement et me sourit, "Non, je ne pense pas te faire peur. Sauf que tu ne connais pas mes limites." et a ses mots je frémis. On avait déjà évoqué ce sujet ensemble, je ne connaissais pas ses limites mais cela venait du fait qu'il ne connaissait pas ses limites non plus. Il ne les avait pas encore atteintes, il avait pourtant été loin mais je lui faisais confiance. J'étais prête a trouver ses limites avec lui et j'étais prête a trouver les miennes par la même occasion, cependant étais-je prête a les découvrir aujourd'hui? Pendant que je vagabondais dans mes pensées réfléchissant a ses mots, lui, promenait le martinet sur mon corps puis d''un coup sec il me ramena à lui "Reste avec moi". Sous le coup et sous la surprise, j'acquiesçais sagement, ce qui le fit sourire. Les lanières étaient douces lorsqu'elles se baladait sur mon corps mais cinglantes lorsqu'elles rencontraient ma chaire. A chaque rencontre mon corps se cambrait, à chaque rencontre les marques sur mes poignets et mes chevilles devenaient plus profondes a mesure ou je tirais sur mes liens. Mes seins étaient douloureux, mes cuisses étaient zébrées, mon ventre marquées, coup après coup je voyais ma chaire rougir, devenir brulante et sensible, j'avais mal et pourtant a chaque coup un gémissement m'échappait, je mourrais d'envie. Je voulais le sentir en moi et il l'avait bien compris. Il posa le martinet et s'approcha, il baissa quelque peu son pantalon et s'allongea au dessus de moi, se positionnant juste au dessus de mon envie. "C'est ça que tu veux?" Je le regardais, je ne voulais pas répondre. D'une part je ne voulais pas me soumettre en admettant qu'il avait raison et d'autre part je ne voulais pas qu'il entende mon souffle saccadé. Je restais impassible essayant de masquer mon impitoyable envie. Tandis que je faisais tous les efforts du monde pour me contrôler, lui, de son bout, titillait mon bouton, et faisant tomber mes barrières il me penetra d'un coup de rein, sans prémisse, violemment. Il avait anéanti tous mes efforts pour lui résister, il m'avait fait crier, une fois encore il avait gagné et il me reposa la question "C'est ça que tu veux?", cette fois j'acquiesçais mais toujours sans prononcer un mot. Il continua ses coups de reins, toujours violemment mais la douleur faisait désormais partie intégrante de mon plaisir et je me sentais monter, prête a exploser. Cependant lui aussi le sentait mais avant que je m'abandonne au plaisir il arrêta et se retira. Toujours sur moi il approcha sa bouche de mon oreille et prononça seulement deux mots qui me firent me déchainer "Frustrant non?". D'un coup je me mis à tirer sur mes bras, sur mes jambes, bougeant pour le faire descendre de mon corps, de se corps dont il avait prit la possession. Chaque mouvement mordait ma chaire, ces impitoyables lanières ne me laissaient aucunes chances et lui, ne bougeait pas d'un centimètre malgré tous mes efforts se contentant de me regardait amusé et en s'approchant pour m'embrasser il me dit "Tes efforts ne servent à rien, tu es a moi". Ces mots me firent frémir de plaisir mais je n'étais toujours pas disposée à le laissait faire. Ainsi lorsqu'il posa ses lèvres sur les miennes je le mordis. Il jura et quand il se redressa je le vis s'essuyer les lèvres il me regarda et revint susurrer à mon oreille, sauf que cette fois sa voix n'était plus douce et taquine, elle était devenu rude et rauque tout comme ses paroles "Recommence ça, juste une fois et je t'encule.". Il n'était plus narquois, il n'était plus amusé, je savais qu'il ne parlait pas d'un rapport doux comme nous l'avions eu la veille, je savais que s'il mettait sa menace a exécution cela serait pour me pénétrer comme il l'avait fait quelques instants plus tôt, sans le moindre préambule, violemment et sans doute douloureusement. Je le voyais dans ses yeux, il n'était plus l'amoureux avec qui je m'amusais, il était devenu le dominant qui n'aurait plus aucune pitié.
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Par : le 09/01/20
Un premier rendez-vous est souvent décisif, une première séance ne l'est pas moins. Le soumis attend avec autant d'impatience que d'appréhension ce moment-là. D'un côté, il espère la réalisation des fantasmes qui le taraudent quotidiennement et viennent polluer ses moments de libres ; de l'autre, il ne sait encore à quoi s'attendre de la dureté d'une Maitresse et de ses propres réactions. Il attend et son imagination bouillonne, il se voit traité comme il l'espère avec toute la rigueur qu'il croit pouvoir supporter, avec les poses et les objets qui accompagnent immanquablement le cérémonial DS. Certaines Maitresses aiment tester auparavant en virtuel leurs futures proies pour jauger leurs capacités d'obéissance, leur réel désir, la soumission à leurs caprices ; certaines Maitresses aussi se dévoilent en révélant leurs penchants et leurs préférences. Elles avouent parfois leur propension à une certaine cruauté ou encore leur désir de se défouler dans le lâcher-prise de leur.s soumis et de se libérer, par là, des tensions accumulées dans le quotidien de leur vie. Le soumis donc attend déjà partiellement informé des tendances de la Maitresse qu'il va bientôt rencontrer ; il s’apprête à lui obéir, à porter la laisse et le collier comme un animal de compagnie, à marcher à quatre pattes devant elle, à lui offrir son cul pour qu'elle le domine, à souffrir et même à prendre une raclée avec la cravache pour qu'elle se défoule totalement. En attendant, il ne peut que se demander comment il réagira, le moment venu, quand ses fantasmes adviendront et qu'il souffrira dans sa chair lacérée...
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Par : le 27/01/20
Il m'a fallu attendre cet âge pour redécouvrir la magie de noël, Il a fallu un post, petite étincelle pour allumer ce brasier de sentiments nouveaux, Une photo pour votre attention, quelques mots pour être transcendé par vos belles pensées... Pour ce noël, j'ai le plus des cadeaux, cette rencontre avec une sirène, Qui du chant de ses pensées a rendu captive tout mon être, prémices d'une transformation en devenir... Vous êtes si loin, pas loin, dansant sur chacune de mes pensées créant cette douce excitation Qui m'envahit en vous écrivant, ressentant plus fort votre présence au fil de mes mots... Voici que la lune malicieuse nous promet d'être pleine la nuit de noël, Elle se veut complice de ce lien qui nous lie car dans son reflet c'est vous que je vois... Derrière ce manteau nuageux dont se dote la nuit, Qui masque à ma vue une infinité d'étoile, Et plonge ainsi ma ville dans les ténèbres... Je vois subsister au loin ce phare, dont la douce lumière irradie mon être; ce dernier éclaire mes pas sur ce chemin étroit... parsemé d'embuches, c'est une route sinueuse Qui se dresse devant moi, recelant mille et un mystères, sentier que j'arpente avec joie, guidé par votre lumière, y puisant assurance et réconfort... Des frissons me parcourent, prémices d'une grande excitation, d'un désir sous-jacent... Est-ce une obsession, ou bien une détermination, d'arriver à cette destination promise où je pourrai à nouveau imprégner de cette remarquable image... Je dis image, pour ne pas dire visage, Un visage fin couvert d'une chevelure de feu Au milieu duquel gravitent deux orbes couleur kaki Dans lesquels je rêve de me perdre... Image dont émane une force étrange qui à chaque instant qui passe me rapproche de vous... Quelle plus belle destination que celle que j'arpente et qui conduira jusqu'à vos pieds si la chance m'est donnée... C'est à cette place que je souhaite être Pour que de vos mains je sois transformé, En cette pensée féminine que vous avez su déceler en fort intérieur... Pour qu'enfin, après transformation, je puisse à vos côtés croiser nos pensées, Devant une cheminée au grès de vos envie... Dans l'attente de ce moment, votre attraction se voulant plus forte, je m'ouvre à vous doucement, comme la rose des neiges, M'offrant à vous sans mesure, confiant en ma déesse...
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Par : le 31/01/20
C'est le "camarade" paranoïaque Joseph Vissarionovich Stalin qui eut l'idée. Seul un démon pouvait avoir pareille idée mais pour le camarade Stalin le mot démon était faible. Peu d'êtres portant le titre d'humain peuvent se féliciter d'avoir assassiné plus d'un million de personnes et ce depuis que le monde existe. Le camarade Stalin est lui proche du record absolu en ce domaine. Comme tous les paranoïaques au pouvoir, il a toujours voulu tout savoir, tout contrôler, tout diriger. C'est pour cela qu'il lança, dès sa nomination au poste de secrétaire général du parti, c'est à dire dès qu'il eut les pleins pouvoirs, l'opération ultra secrète du nom de code "Katiousha". En bon démon, le camarade Stalin savait que son cerveau ne fonctionnait pas comme celui des autres, les moutons, les brebis. Non, lui, il "sentait" les autres et reniflait les complots. Un démon terrifiant et presque invincible car dans le doute, il tuait toujours d'abord et réfléchissait après. Le camarade Stalin sentait bien qu'il devait exister d'autres démons comme lui sur le sol de la sainte Russie, des démons aux pouvoirs étranges, qu'il était préférable de connaitre, d'utiliser ou d'éliminer. Il organisa donc en douce une détection systématique. Mais comment expliquer cela à de stupides moutons fonctionnaires à colliers? Il créa donc lui même des tests qui semblaient anodins et demanda une prospection générale dans toutes les écoles de l'Empire. Les professeurs ne comprirent rien aux tests et pensèrent qu'il s'agissait d'une lubie administrative de plus. Mais Stalin en recordman du crime savait très bien ce qu'il faisait. Seules deux ou trois personnes pourraient répondre à ce qu'il recherchait d'après ses propres calculs de probabilité. Ils ne cherchait pas de simples démons, ceux là pullulaient, il en existait même bien plus que des humains. NOn, il cherchait un ou une super démon, une exception. Et en suivant son intuition, une seule personne fut capable de réunir toutes les conditions des tests. Ce fut Maria, une orpheline qui vivait dans un petit hameau perdu de la sombre taïga et profonde Sibérie. Il la fit convoquer aussitôt au Kremlin. Maria parlait peu mais elle n'en avait pas besoin. Les autres comprenaient toujours très vite ce qu'elle désirait qu'ils comprennent et obéissaient....personne pour lui résister. Et Stalin n'eut besoin que d'un regard. Il sentit un flot d'ondes psy essayer d'envahir son cerveau. Il tira sur sa pipe et se mit à sourire à Maria. -Enfin, je t'ai trouvée, lui dit il et il la serra contre son cœur. Et je ne te laisse pas 5 mn. Où tu m'obéis en tout et pour tout où ta vie s'arrête ici. Il n'avait pas besoin de revolver. Ses mains puissantes pouvaient briser le cou de Maria en un instant. Le geste était non équivoque. Maria éclata de rire. Elle n'eut pas besoin d'ouvrir la bouche. Elle se rependit dans le cerveau de Stalin en ondes amicales. Elle n'eut pas besoin de bureau, ni de secrétaires, ni de gardes. Elle reçu juste un traitement de membre de la plus haute nomenklatura et une datcha en dotation juste à coté de celle de Stalin. Ce dernier venait souvent la voir et boire le thé, fumer sa pipe et se détendre avec Maria. Oh jamais de sexe entre eux, d'ailleurs Maria était complètement asexuelle, non, juste des rencontres de travail au calme. Et quel travail..... J'espère que vous aurez compris ce dont je voulais parler dans cet article.... .
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Par : le 09/02/20
"- Elle est à vous ? Oui, répondit René. Jacques a raison, reprit l'autre, elle est trop étroite, il faut l'élargir. Pas trop tout de même, dit Jacques. A votre gré, dit René en se levant, vous êtes meilleur juge que moi." Désormais, huit jours durant, entre la tombée du jour où finissait son service dans la biblothèque et l'heure de la nuit, huit ou dix heures généralement, où on l'y ramenait, quand on l'y ramenait, enchaînée et nue sous une cape rouge, O porta fixée au centre de ses reins par trois chaînettes tendues à une ceinture de cuir autour de ses hanches, de façon que le mouvement intérieur de ses muscles ne la pût repousser, une tige d'ébonite faite à l'imitation d'un sexe dressé. Une chaînette suivait le sillon des reins, les deux autres le pli des cuisses de part et d'autre du triangle du ventre, afin de ne pas empêcher qu'on y pénétrât au besoin. Au repas du soir, que les filles prenaient ensemble dans le même réfectoire, mais après leur bain, nues et fardées, O la portaint encore, et du fait des chaînettes et de la ceinture, tout le monde pouvait voir qu'elle la portait. Elle ne lui était enlevée, et par lui, qu'au moment où le valet Pierre venait l'enchaîner, soit au mur pour la nuit si personne ne la réclamait, soit les mains au dos s'il devait la reconduire à la bibliothèque. Rares furent les nuits où il ne se trouva pas quelqu'un pour faire usage de cette voie ainsi rapidement rendue plus aisée, bien que toujours plus étroite que l'autre. Au bout de huit jours aucun appareil ne fut plus necessaire et son amant dit à O qu'il était heureux qu'elle fut doublement ouverte, et qu'il veillerait qu'elle le demeurât. Se lasserait-elle ? Non. À force d'être outragée, il semble qu'elle aurait dû s'habituer aux outrages, à force d'être caressée, aux caresses, sinon au fouet à force d'être fouettée. Une affreuse satiété de la douleur et de la volupté dût la rejeter peu à peu des berges insensibles, proches du sommeil ou du somnambulisme. Mais au contraire, le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la gardaient soumise, le silence son refuge y étaient pour quelque chose, comme aussi le spectacle des filles livrées comme elle, et même lorsqu'elles n'étaient pas livrées, de leur corps constamment accessible. Chaque jour et pour ainsi dit rituellement salie de salive et de sperme, de sueur mêlée à sa propre sueur, elle se sentait à la lettre le réceptacle d'impureté". Hommage à Pauline Réage. (Histoire d'O) Le mot ???? est un nom propre d’origine hellénique. Aujourd’hui, il existe sous la même forme dans la plupart des langues européennes. Dans l'univers de l’Antiquité grecque, se dégagent clairement trois origines; afin d'en étudier la genèse, un portrait chronologique facilite la compréhension de l'évolution étymologique contribuant à nuancer l'orthographie selon la tabulation. La première source historique est la cosmogonie de l'Éros de Protogène, peintre grec du IV ème siècle av. J.-C. Selon la Théogonie d’Hésiode, le monde a été créé à partir de quatre principes, Khaos (la déchirure), Gaia (La Terre), Tartaros (Les Ténèbres) et, enfin, Éros. Seul ce dernier est suivi d’une courte description "[…] Erôs, le plus beau d’entre les Dieux Immortels, qui rompt les forces, et qui, de tous les Dieux et de tous les hommes, dompte l’intelligence et la sagesse dans leur poitrine." Eros est décrit par ses épithètes: le plus beau Kallistô, parmi les dieux immortels pouvant relâcher les membres et dominer la pensée et la volonté de toutes les divinités et de tous les hommes. Éros cosmogonique est beau, universel et tout-puissant (il contrôle le corps, la pensée et la volonté). Il apparaît comme un intermédiaire entre la déchirure et la création, en agissant sur les divinités et les êtres humains. Il s’agit d’une force primaire, d’une source d’harmonie dynamique, ce qui ne détermine pas pour autant son caractère amoureux et son désir, qu’il soit positif ou négatif. Ce qui est souligné est son caractère à la fois dynamique et esthétique. Il n’est pas personnifié et n’a pas de filiation. Sa deuxième apparition, dans le même texte, se produit au moment de la naissance d’Aphrodite, une jeune fille née des parties génitales d’Ouranos, jetées dans la mer. Cela peut être interprété comme une autre fonction d’Éros. Accueillant Aphrodite, née de l'écume des mers, Éros et Himéros (on souligne sa beauté) prennent sens concret et, eux-aussi, président aux entretiens, aux sourires, aux séductions, au charme, à la tendresse, aux caresses. Le double caractère d’Éros et l’introduction de l’élément féminin seront repris dans plusieurs interprétations dont la représentation picturale la plus fameuse est la scène, peinte par Botticelli vers la fin du XVe siècle, où les deux jumeaux inséparables Éros et Himéros apparaissent. La seconde origine peut être apportée par la philosophie. C’est la première interprétation de la cosmogonie, et une éloge à une certaine conception d’Éros, perçue alors comme une source de connaissance. Éros est plutôt traité comme une métaphore des différentes conceptions de l’Erôs (????), traduit "amour" en français. Les exemples les plus connus sont le discours de Pausanias et celui de Socrate, dans Le Banquet de Platon, où l’on présente une vision dialectique d’erôs, selon laquelle il existe deux types d’Erôs,comme il y a deux types d’Aphrodite. L’Érôs céleste, qui symbolise l’amour entre les hommes et cherche un absolu, est pris comme modèle tandis que l’Érôs vulgaire, qui ne fait pas de distinction entre les sexes, est condamné. Socrate, à son tour, propose une échelle de types d’Érôs: charnel, spirituel, esthétique et divin. L’ouvrage de Platon a influencé la postériorité occidentale. Le troisième Éros est le nom d’un personnage mythologique. Il est présenté comme le fils d’Aphrodite, de Polymnie ou de différents couples: Porus et Penia (Socrate), Hermès et Artémis, Hermès et Aphrodite, Arès et Aphrodite, Zéphyr et Iris ou Aphrodite et Zeus. C’est le mythe d’Éros, fils d’Arès et d’Aphrodite, qui a eu le plus de succès. Aussi, Éros devient-il anthropomorphe. L’image de son corps (jeune homme nu, ailé), ses attributs (arc et flèches) et même son caractère "glykypikros eros", Éros aigre-doux selon Sapho commencent à se préciser. Les poètes et les artistes de l’époque hellénistique ont contribué à une multiplication et à une spécialisation des divinités appelées "Érotes". Dans la plupart des cas, ils étaient représentés en duo (Éros et Himéros) ou en trio (Éros, Himéros, Pothos). Éros pouvait devenir malin, selon les flèches dont il disposait. Quelle que soit sa parenté, Éros est présenté comme un jeune homme ailé, tenant parfois une cithare. Après Alexandre le Grand, il est de plus en plus représenté, dans les épigrammes, comme un garçon ailé, muni d’arc et de flèches, avec parfois les yeux bandés. La même reproduction d’Érotes s’est maintenue, dans la civilisation romaine, sous le nom de Cupidon (ou Amoretti) puis reprise dans la tradition occidentale. Ainsi dans la mythologie grecque, Éros et erôs ont été utilisés, dès le début, par diverses disciplines de la pensée humaine. Le sens du premier Éros, était polymorphe à l'origine mais comportait déjà les notions de force et d’esthétique. C’est par analogie avec Aphrodite que sa fonction et son image ont été déterminées. De divinité primordiale il est devenu "Érotes". Son sens s’est limité au domaine de l’amour et il est devenu aphrodisiaque. En résumé, il y a trois domaines pour Éros: la cosmogonie, la philosophie et enfin les arts et la littérature. Étant donné, la graphie changeante, la version avec omega étant la plus répandue dans les textes que nous connaissons aujourd’hui, il serait difficile d’imaginer une distinction nette dans le lexique entre Éros, nom propre d’une divinité et erôs, nom commun désignant les relations entre les êtres humains, traduites en français par "amour." C’est un cas d’intraduisibilité entre la langue grecque et la langue latine. Cela a eu des conséquences dans toutes les langues européennes qui ont cherché à le retranscrire pour l'adopter. Quand le nom est devenu générique, son usage s’est adjectivé à partir de la seconde forme, ????. C’est pourquoi dans la langue française, on écrit "erôs" avec l’accent circonflexe pour marquer l’oméga d’origine grecque. L’adjectif signifie, d’une manière générale, "de l’erôs" ou "qui est provoqué par l’erôs." On parle d’un hasard/rencontre (suntuxia), d’une chanson (melos), d’un discours (logos), d’une force (dynamis) érotique. Même si l’adjectif était déjà utilisé par Platon et par Aristote, l’un des premiers ouvrages à utiliser cette forme dans le titre est le "????????" (erotikos) de Plutarque, comprendre "De l’amour". Chez Plutarque, erôs est présenté comme l’amour mental et Aphrodite comme l’amour physique. Après la civilisation grecque, c’est la civilisation romaine qui adapte l’adjectif grec ???????? (erotikos), ce qui donne en bas latin eroticus/erotica/eroticum. Cependant un autre mot est un apport étymologique romain: le mot sexe. Il est utilisé pour la première fois par Cicéron dans son "De inventione". Sexus vient de sectus, sectare qui signifie "séparé, coupé." Le mot a, dans les siècles suivants, un succès énorme et ce, jusqu’à nos jours. En même temps, un autre terme latin a permis de décrire les relations d’amour, amor ainsi que ses dérivés, les adjectifs amatorius amatoria, utilisé par Ovide dans son "Ars Amatoria." Dans la langue française, le mot "érotique" apparaît vers le milieu du XVIe siècle. Son premier emploi ne faisait allusion ni à la sensualité ni à la sexualité. D’une manière globale, il concernait l'univers littéraire traitant de l’amour, dans la poésie, les odes ou les hymnes érotiques. Par extension, le même terme pouvait être utilisé pour parler des arts, des artistes ou des genres. O, objet, ou orifice, appartient à un autre monde, un monde mêlant inspiration ésotérique et talent littéraire. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 10/02/20
(voici un texte d'une soumise que j'ai glané sur le WEB et que je trouve par certains cotés si juste que j'ai souhaité le partager) Faisons fi de l’imagerie d’Epinal : le BDSM est tout le contraire de ce qui peut en être cru, c’est à dire l’opposé du « Lasciate ogni speranza, voi ch’entrate » de Dante. Rien en effet de plus construit, de plus conduit, de plus négocié dans cette relation et c’est ce que, peut-être, je puis admettre qu’elle ait de plus repoussant aux yeux du béotien. Parce qu’il est bien rare qu’elle naisse spontanément et mûrisse comme le font les autres amours? A quelques rares exceptions près, tous les couples que j’ai vu se former l’ont fait par le biais d’annonce ou assimilé?. Quelquefois, il est vrai que c’est l’un des deux partenaires qui a eu la chance d’éveiller des méandres semblables aux siens chez son compagnon de vie? Ces couples-là ont eu ou n’ont pas eu d’avenir selon la force de motivation qui était dans le second : le faisait-il parce que « ça » parlait vraiment en lui ou seulement pour « suivre » ? De la réponse à cette question allaient découler tous les lendemains de l’union de ces deux? Les autres font donc connaissance virtuellement sur le papier ou sur l’écran, au téléphone ou autrement?. Ils prennent ( je vais choisir de me placer dans le meilleur des cas, c’est à dire celui de deux personnes conduisant une recherche authentique et sérieuse) leur temps, tout leur temps et leurs marques, chacun de son côté. Ils partent aussi, comme tout couple qui se serait rencontré en forçant le hasard, à la recherche d’autres affinités, de celles qui leur donneront les moyens d’exister et de partager. Il faut bien en venir ensuite à évoquer le sujet qui brûle et là encore on pénètre dans une très longue période d’exploration, de définitions puisque l’on est déjà au c?ur de la question, celle qui va permettre de définir la relation. Et l’on en vient aux limites. Bien étrange d’en parler pour cette sexualité cérébrale où tout l’enjeu consiste d’un côté comme de l’autre précisément à les repousser. Mais pour comprendre, il faut s’entendre sur ce que l’on nomme limites. Venons-en tout de suite aux dites « pratiques ». J’ai déjà écrit précédemment qu’un bon tiers des pratiques « extrêmes » assimilées au BDSM (et ce d’ailleurs par bon nombre d’adeptes eux-mêmes) n’étaient en fait rien d’autre que les classiques pratiques sexuelles « extrêmes » qui peuvent concerner ou ne pas concerner tout couple. Un petit détour chez Catherine Millet, qui n’est pas une pratiquante SM en témoigne aisément dans la littérature, de même qu’un coup d’?il au cinéma de Walerian Borowczyk , qui lui non plus ne mit pas en scène le BDSM ?. Pour avoir laissé de côté ces pratiques sexuelles, vous me ferez grâce de toutes celles réprimées par la loi qui ne nous concernent pas plus. Alors, ces limites ? Et bien, nous en avons toutes et tous. Certaines sont d’emblée infranchissables, quasiment phobiques et celui qui vous écoute sait le saisir mais d’autres sont et cela, il saura le sentir dès le départ, un mélange d’attraction-répulsion et c’est ce chemin qu’il vous amènera à faire à travers votre propre forêt, parcours initiatique s’il en est.. Non pas du jour au lendemain, mais pas à pas, très très lentement, puisque dans l’idéal cette relation devrait se transformer en amour et alors vous aurez toute la vie pour accomplir le parcours. Le Dominateur (appelons-le ainsi pour simplifier) n’est pas non plus le sadique animal à sang froid qui veut enserrer sa proie dans ses anneaux pour l’amener au bout du bout du bout. Je vais en surprendre plus d’un en disant qu’il a lui aussi ses limites. Et qu’il arrive dans un bon quart des cas à des soumises un peu trop « exaltées » de tenter sans prendre la mesure du risque de « pousser » le Dominateur dans ses retranchements? Jouer avec le feu, quoi?. C’est en cela q’un vrai « Maître » doit savoir se maîtriser lui-même, maîtriser aussi son sujet avant d’essayer de maîtriser sa sujette?. Savoir lui montrer l’abîme juste d’assez près pour qu’elle en ait mesuré la profondeur mais avec juste assez de confiance pour qu’elle sache qu’il y a toujours un filet de protection. Les limites que l’on va être amené(e)s à franchir pas à pas donc relèvent tout autant du physique que du psychique. Soyez néanmoins assuré(e)s que les barrières insurmontables l’autre les a entendues et n’y touchera jamais. Deux exemples concrets dont l’un au moins vous amusera : je l’ai écrit un autre soir, je joue et m’arrête juste avant « le premier sang » ; je sais que nous n’irons jamais au-delà et je me sens en pleine confiance. J’ai un écoeurement à l’idée du latex ; je sais que j’y échapperai pour mon anniversaire ;-) En revanche, au début, j’avais une frayeur horrible et donc un rejet de la canne tout en restant fascinée devant ceux qui pratiquaient : M. m’a amenée vers ce plaisir parce que mon ambivalence sur ce point était claire. De même pour la laisse : j’y associais le mot « chienne » et donc totale impossibilité mais en même temps, je ne détachais pas les yeux des femmes qui en portaient une. M. m’ a simplement aidée sémantiquement à défaire mon association chienne-laisse, le plus simplement du monde : ma laisse, c’est moi qui la tiens partout où je la porte. Je me suis une fois de plus placée pour ce post dans le cadre de mon expérience propre qui est une expérience amoureuse ; l’ensemble de ce que je dis (et qui n’engage que mon avis d’ailleurs) me paraît valable aussi dans le contexte d’une relation plus « indifférente ». Mais alors, qu’il me soit permis d’évoquer le bonheur dont ceux-là se privent ! L’originalité de cette forêt que sont les limites en BDSM, c’est qu’elle est sans fin. On sait que l’on n’en atteindra pas le bout demain et que le rapport se renouvelle ainsi par touches impressionnistes chaque jour. C’est beau une histoire en marche, c’est beau un amour qui ne s’arrête pas même dans ses tâtonnements et découvertes érotiques.
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Par : le 06/03/20
"L’enchaînement et la confusion des étreintes et des coïts étaient tels que, si je distinguais les corps, ou plutôt leurs attributs, je ne distinguais pas toujours les personnes; certains contacts étaient très éphémères et, si je pouvais les yeux fermés reconnaître une femme à la douceur de ses lèvres, je ne la reconnaissais pas forcément à des attouchements qui pouvaient être violents, il m’est arrivé de ne réaliser qu’après-coup que j’avais échangé des caresses avec plusieurs femmes en même temps; j’étais livrée à une hydre." Catherine Millet. "La vie sexuelle." L’exploration du domaine du sexuel est revendiquée par des auteurs féminins comme un instrument d’émancipation majeur avec, souvent, une visée sociale, voire même des effets purificateurs d’autothérapie; pour plusieurs de ces femmes écrivains, le thème de la sexualité, constituant la matière des récits, touche l’essence même de la littérature dans son ambition de cerner la vérité d’un réel au-delà des apparences; il s’agit d’écrire un texte destiné à établir une vérité, la vérité d’un être singulier bien sûr. Cette érotique féminine s’exprime évidemment dans des tonalités très singulières: intellectuelle et distancée avec Catherine Millet; cérébrale avec Anne F. Garréta; passionnelle, mais résolument sans lyrisme avec Annie Ernaux; hyperlibérée avec Catherine Cusset; sensuelle avec Alina Reyes; dépressive avec Catherine Breillat ; exaltée avec Christine Angot. Qu’ont en commun, ces textes qui définissent un érotisme nouveau ? Foncièrement d’exposer, sans états d’âme et sans fioritures, ce qui relève du plus intime de l’univers sexuel: un vif antiromantisme, un antisentimentalisme s’imposent comme traits dominants; si, pour Bataille, l’interdit et la transgression sont la condition même de l’érotisme, la recherche du plaisir s’affiche ici dans un univers mental et social où les limites tendent à être abolies. Une sexualité affranchie des tabous, c’est le moins à quoi on puisse s’attendre venant d’une littérature érotique; il n’est pas surprenant que toute la panoplie des pratiques inventées depuis la nuit des temps et soutenues par des fantasmes éternels se trouve convoquée; avec, certes, des configurations dominantes et exposées au grand jour, compte tenu de l’évolution structurale que connaît notre univers plus pervers que névrotique. Mais, encore une fois, ce qui sollicite le questionnement est d’abord le traitement collectif de ces discours; la médiatisation de l’éros, phénomène jusqu’ici jamais rencontré, s’accompagne d’une certaine désaffectivation, comme si le même sillon que creusaient tous ces écrits consistait à faire une littérature démystifiant le sexe, en le banalisant, en le désacralisant, en le naturalisant ou en le simplifiant. D'autant plus que l’érotisme apparaît désormais comme un terme marchand et consumériste; la sexualité se réduit à une simple gymnastique, alors que le cerveau demeure le principal organe érotique et orgasmique; cette évolution le prive de sa force originelle, de son histoire culturelle, de sa capacité à rendre compte de la richesse imaginative de l’être humain, enfin de son inventivité concernant ses désirs, ses plaisirs, son rapport au corps. L’obsession du nombre pour Catherine Millet est en soi un indicateur de la logique propre à la société de consommation: multiplicité des partenaires et enchaînement des étreintes; la rationalité appliquée à l’éros conduit à mettre sur le même plan, plaisir et travail bien fait; tandis qu’A. Garréta, qui s’impose d’écrire ses souvenirs comme un exercice, par ordre alphabétique, se définit elle-même comme un fonctionnaire du désir conceptualisé en douze "nuits." Dans le contexte d’une relation où l’on est "palpée et retournée comme une marchandise de choix", la dénonciation féministe de l’éternelle aliénation des femmes à être objet paraît bien déplacée, car cet érotisme neutre et rationnel ne fait que dégager la pure logique de l’objet pulsionnel indépendante de la différence des sexes; on peut voir en filigrane dans les variantes de l’usage mercantile du sexe et du plaisir qu’il produit. L’intérêt de ces écrits n’est pas tant en effet de montrer comment l’érotisme triomphe de la répression sociale que de suggérer une illustration du fonctionnement de l’être-objet pour chacun des partenaires, ce qui suppose une véritable subversion de la conception de l’objet; Catherine Millet décrit là, l’expérience intérieure de l’érotisme selon Bataille, où la dimension d’abjection de la jouissance est saisie sans récupération romantique, sans la moindre idéalisation. C’est un fond déshumanisé, opaque et angoissant, où s’articulent le non-sens et le sexuel dans certains écrits féminins contemporains dans la filiation de Sade et de Bataille; leur vérité cynique permet de dépasser tout moralisme, y compris un certain préjugé humaniste qui voudrait maintenir une réserve de subjectivité en ce point ultime où le sexe n’est plus qu'une matière aveuglante; c'est là le cœur de la dénonciation de la pornographie. L’érotisme doit se distinguer de la pornographie qui recherche davantage l’excitation immédiate; l’érotisme comporte une dimension poétique, artistique, mais aussi affective et psychologique; l’érotisme littéraire féminin devrait s’attacher à relier le plaisir et les sentiments amoureux avec leur pouvoir aphrodisiaque. La jouissance et l’imaginaire érotique des femmes semblent occultés; l’évocation de la sexualité féminine provoque le scandale. "Le Deuxième sexe" de Simone de Beauvoir ouvrit une brèche, suivie par Pauline Réage; Histoire d’O narre le parcours d’une femme consentant à la soumission et au masochisme avec torture, esclavage; O devint un modèle repoussoir qui incarna la servitude volontaire à travers la soumission amoureuse. Catherine Robe-Grillet, femme du célèbre écrivain, écrit également sous pseudonymes le récit de passions mortifères. Elle valorise le sado-masochisme et l’esclavage amoureux volontaire; la dimension sentimentale semble moins mise en avant; une littérature érotique brise également l’image angélique de la féminité, supposée douce et gentille; des récits mettent en scène des femmes sadiques, dominatrices et cruelles. Cet érotisme noir insiste sur la soumission amoureuse; la littérature érotique plus classique valorise également la femme à la sexualité passive qui se contente d’attendre les initiatives de son amant; cette littérature s’oppose à l’émancipation des femmes. Beauvoir désire au contraire l'avènement d'une femme indépendante s’émancipant de la tutelle masculine, maîtrisant sa sexualité et ses désirs pour sa plus grande jouissance. L’érotisme féminin s’attaque au mythe de l’amour passionnel, à celui de la femme objet; l’amour doit être délivré de sa pesanteur tragique et de sa valeur sacré; le mythe de Grisélidis symbolise la soumission féminine au sein du mariage. l’épanouissement érotique devient un enjeu central; c’est sous les draps que les femmes doivent s’émanciper, conquérir leur dignité de sujet, acquérir une maîtrise de leurs désirs; un rapport de réciprocité doit s’instaurer dans la sensualité. La littérature érotique présente progressivement des femmes qui assument leurs désirs en dehors de tout attachement amoureux; le langage des auteures se libère contre les précautions chastes et leurs illusions; on est loin de Casanova pour qui "le seul homme est susceptible du vrai plaisir, car doué de la faculté de raisonner, il le prévoit, il le cherche, il le compose, et il raisonne dessus après en avoir joui." L'érotisme se focalise maintenant vers des modalités de satisfaction prévalentes comme la sodomisation ou la fellation. La pure pulsionnalité se trouve absolutisée dans le sens des pratiques qui visent une satisfaction de comblement sur le mode compulsif de la drogue; elles répondraient à un érotisme rudimentaire, marqué par une dégradation de la sensualité. On ne parle même plus de pulsion, mais d’instinct sexuel, négligeant tout ce qu’implique la sexualité de vie représentative, imaginative, fantasmatique, ou relationnelle; Catherine Millet parvient à choquer; sa description semble froide et clinique, sans la moindre sensualité; la réalité prime sur l’obscénité; en revanche, elle valorise la sexualité multiple et ouverte à tous les possibles, avec le plus grand nombre de partenaires; le faire l’emporte sur le dire, le descriptif sur le narratif; le sexe constitue le ressort de l’action, son principe et sa finalité; le récit se rapproche alors de la pornographie. L’appel à la jouissance n’attaque pas toujours l’ordre existant; un hédonisme consumériste incite surtout à acheter de nouvelles marchandises pour satisfaire des désirs qui ne font que renforcer la logique capitaliste; dans les magazines, la jouissance devient même une injonction; pourtant, notre époque se caractérise surtout par une grande misère sexuelle et affective; la pornographie réduit la sexualité à une froide mécanique sans inventivité, répétitive et bestiale. La volupté, les caresses, la sensualité permettent de réinventer le plaisir sexuel en dehors des normes sexistes, pornographiques dominantes, une littérature érotique féminine insiste sur l’imagination et le désir pour créer un climat sensuel, contre le plaisir immédiate; cette conception de la sexualité semble aussi plus réaliste que les scénarios érotiques qui occultent les relations humaines, avec leurs frustrations et leurs contrariétés; dans la pornographie traditionnelle, les individus se livrent au plaisir sexuel sans même se rencontrer et se connaître. Que l’amour soit un chef-d’œuvre, que l’éros soit poésie, nul n’en disconviendra; non pas au prix toutefois du rejet de la négativité, ce noyau de réel au cœur de l’expérience érotique; pourtant, cette part maudite, tous ces auteurs l’affirment diversement est inséparable du travail littéraire dont elle est la source. Ce n’est plus la digue de la pudeur qui est abattue, mais celle de la répulsion, voire de l’insoutenable; il semble bien loin le temps des risques de poursuite pour "outrage aux bonnes mœurs"; daté le temps des obscurités fascinantes de l’univers libertin clandestin aux relents de soufre, avec ses mises en scène sophistiquées marquant la proximité du plaisir, du secret et du danger dans les orgies où corps souillés et orgasmes mystiques exigeaient pseudonymes et autres masques. L’emploi du terme érotisme n’est-il pas inadapté, face à un tel contexte socioculturel à bien des égards inédit ? L’érotisme a une histoire spécifique dans notre culture et dans notre littérature; des choses ont bougé dans le paysage de l’érotisme classique, que ce soit sous l’angle du libertinage du XVIIIe siècle, ou sous celui de la créativité dans ses expressions picturales et littéraires les plus accomplies, par exemple dans le surréalisme, et jusqu’à Histoire d’O. La pornographie a dépouillé l’érotisme de contenu artistique, en privilégiant l’organique sur le mental, comme si le désir et le plaisir avaient pour protagonistes des phallus et des vulves et que ces appendices n’étaient que de purs serviteurs des fantasmes qui gouvernaient notre âme, séparant l’amour physique des autres expériences humaines. Un voile de pudeur, sa transgression, une aura de secret, un frisson de beauté, est à la frange du dénudement sentimental, liant amour et sexe pour accéder à l’érotisme. Eros, fils de Mars et Vénus, ou de Poros et Pénia paraît être définitivement castré par son frère, l’obscène Priape. S’agit-il d’éros, s’il ne reste qu’une viande proche du trash ou du gore ? Sans que nous nous en rendions compte, la fin du XX° siècle coïncide avec de grands changements dans les mentalités: peut-on parler de la fin de l'érotisme ? Á force d'être obligatoires dans tous les récits, les écritures érotiques ont perdu leur grâce littéraire, pour n'être plus que des répétitions anatomiques vulgaires; l'écriture féminine saura-t-elle relever le défi ? Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/03/20
"J’ai résisté aux prières du séducteur, son épée et ses menaces n'ont rien pu sur mon cœur, mais mon corps a souffert violence ; et je veux par mon trépas laver cet outrage fait à ma pudeur." Sénèque, tragédie "Phaedra." Symbole de l’amour inavouable et de la difficulté d'aimer, Phèdre est une figure mythique qui n'a cessé d'inspirer à travers les siècles. Fille du roi de Crète, Minos, et de sa femme Pasiphaé, sœur d'Ariane, elle épousa Thésée, père d'Hippolyte par l'Amazone Antiope. Elle rencontra son beau-fils aux mystères d'Eleusis, conçut pour lui une folle passion et le suivit à Trézène. Elle y érigea le temple d'Aphrodite Catascopia d'où elle pouvait apercevoir le jeune homme s'exercer au gymnase. Phèdre, qui dépérissait à vue d'œil, finit par avouer son amour à Hippolyte qui, horrifié, l'accabla de reproches; l'amoureuse bafouée déchira aussitôt ses vêtements et se mit à crier: "Au secours, on me viole !". Puis elle se pendit après avoir écrit une lettre à Thésée accusant Hippolyte; ce dernier fut banni d'Athènes par son père, qui demanda à Poséidon de le punir. À peine Hippolyte était-il sorti de la ville dans son char, qui roulait sur l'isthme, qu'il fut secoué par une gigantesque vague sumontée d'un monstrueux chien de mer. Terrorisés, ses chevaux firent un brusque écart, son char fut projeté contre un rocher, et son corps fut déchiqueté. Artémis le transporta, mourant à Trézène, où son père eut le temps de se réconcilier avec lui; on dit que les dieux transportèrent son corps dans les cieux, où il est devenu la Constellation du charriot. L’histoire d’Hippolyte et de Phèdre appartient au cycle mythologique de la fondation de la cité d’Athènes: elle est intimement liée aux luttes livrées par les premiers rois légendaires, Érechtée, Cécrops, Pandion, Égée et Thésée pour asseoir leur pouvoir et le transmettre à leur fils. Le grand-père d’Hippolyte, Égée, roi d’Athènes, avait eu deux femmes, dont aucune ne lui donna d’enfants; la légende raconte que ce serait Aphrodite en colère qui pour se venger lui infligea cette peine. Inquiet de mourir sans descendance mâle, Égée s’adresse à l’oracle de Delphes. En guise de réponse, celui-ci lui donne une indication sur sa propre mort, à savoir qu’il risque de mourir de chagrin s’il délie le col de son outre de vin avant son retour à Athènes. N’ayant pas réussi à déchiffrer l’oracle, Égée passe au retour par Corinthe pour rencontrer Médée, la sorcière venue de la mer Noire. la sorcière s’arrange pour lui donner un fils en utilisant ses pouvoirs magiques. Égée se rend enfin à Trézène, ville du Péloponnèse proche de Corinthe, pour saluer son ancien camarade Pitthée, devenu roi de cette cité et partage la couche de la fille de son ami, Æthra, qui, la même nuit, s’unit également, de force, avec Poséidon. C’est de cette union, de ces unions d’une même nuit, que naîtra Thésée, le père d’Hippolyte. Qui est le père de l'enfant ? Tout au long de sa vie, Thésée saura tirer parti de cette double filiation paternelle, humaine et divine. Entre-temps, Thésée aura d’autres aventures et connaîtra plusieurs amours, et ce n’est certainement pas contre lui qu’Aphrodite risquerait de se mettre en colère, car il saura aussi bien aimer les femmes que les utiliser dans ses plans. On se souvient qu’il a su s’attirer les grâces de la fille de Minos, Ariane, pour combattre contre le Minotaure, avant de l’abandonner, endormie, sur l’île de Naxos. Devenu roi, il s’oppose aux Amazones, et en sort vainqueur grâce à l’aide de leur reine, Antiopé, qui s’éprend de lui; ils auront un enfant, qui est appelé Hippolyte, "celui qui délie les chevaux." Hippolyte grandit en futur roi de Trézène: sa mère, l’amazone, meurt de la main de Thésée, selon certains récits; quant à son père, il cesse de penser à lui. Car Thésée est déjà remarié, et la jeune épouse, Phèdre, n'est autre que la seconde fille du roi Minos de Crète. Pallas, frère et prédécesseur d’Egée, avait de nombreux fils, les Pallantides. Neveux d'Egée et cousins de Thésée, les Pallantides crurent que le pouvoir leur reviendrait puisque Egée ne semblait pas avoir de descendants. Ils furent cruellement déçus lorsque Thésée fut reconnu par son père. A la mort d’Egée, ils revendiquèrent le trône mais les Athéniens leur préférèrent Thésée. Alors ils l’attaquèrent ouvertement. Thésée déjoua leur embuscade et les anéantit tous, y compris Pallas. Afin de se purifier de leur mort sans doute politiquement justifiable, Thésée et son épouse Phèdre durent s’exiler pendant un an, à Trézène. C’est ainsi que se déroula le drame de Phèdre: elle tombe amoureuse de son beau-fils, Hippolyte. C'est est un bel athlète qui méprise les femmes et préfère ses compagnons de chasse. Il refuse les faveurs de la déesse Aphrodite. Sa belle-mère Phèdre connaît une vive passion pour lui, se déclare. Hippolyte refuse et affirme son dégoût des femmes. Il honore Artémis tandis qu'il méprise Aphrodite; cette dernière, pour se venger, suscite chez Phèdre cette passion coupable. Elle n'osa pas révéler cette passion à son beau-fils mais se confia à sa nourrice qui la conseilla d'envoyer une lettre à Hippolyte, dans laquelle elle lui avouait son amour. Phèdre s'offrit à Hippolyte. Hippolyte, horrifié, repoussa les avances de Phèdre et vint l'accabler de reproches dans ses appartements. Alors Phèdre, se voyant délaissée, accusa son beau-fils d'avoir cherché à la violer et se pendit, en prenant soin de laisser une lettre dénonciatrice pour son époux. Par vengeance et craignant qu'Hippolyte ne révèle tout à son père, elle accusa le jeune homme d'avoir cherché à la violenter. Furieux, Thésée appella sur son fils la malédiction de Poséidon. Le mythe de Phèdre est une constante source d'inspiration pour les écrivains depuis l’Antiquité. Pour Euripide, le personnage tragique de la pièce, c'est Hippolyte, mourant victime des mensonges de sa marâtre. Phèdre se réduit chez lui à un pur moyen de vengeance utilisé par Aphrodite contre Hippolyte, qui s'est voué tout entier au culte d'Artémis, la déesse vierge. Dès lors, chez Euripide, il n'est guère question de la faute de Phèdre: elle n'est qu'un jouet des dieux. Elle n'a aucune indépendance, volonté propre. On ne saurait donc lui en vouloir. Sénèque, dans "Phaedra", concentre en revanche l'action sur le personnage féminin. La pièce de Sénèque annonce une nouvelle interprétation du mythe; ce n'est plus Hippolyte qui est au centre de la tragédie, mais bien le personnage de Phèdre. Elle n'est guère ménagée. Elle déclare à son beau-fils sa passion: horrifié, il a la tentation de tuer Phèdre, mais se ravise; son épée jetée au sol l'accuse lors du retour de son père; Thésée le maudit puis le jeune homme meurt. Racine écrit sa tragédie, "Phèdre", en 1677. Sa pièce est une analyse et une dénonciation de la passion amoureuse à travers le personnage de Phèdre. Phèdre avoue son amour "incestueux" qui la brûle et la déchire mais qui est plus fort qu'elle. Face au rejet du jeune homme et découvrant l'amour d'Hippolyte pour Aricie, elle accuse Hippolyte à tort devant son père, entraînant une double mort, celle de Phèdre et celle d'Hippolyte, suivie des tourments de Thésée. Phèdre illustre la conception pessimiste de l'homme de Racine, une conception nourrie par le Jansénisme, conception religieuse, selon laquelle seuls quelques élus choisis par Dieu seront sauvés. Chaque homme est prédestiné et aucune bonne action ou comportement exemplaire ne saurait changer le fait initial d'avoir ou pas la grâce divine. Ainsi Phèdre met en avant la croyance de Racine en la théorie de la prédestination, ainsi que la misère de l'homme sans la grâce divine. Racine tend à nier la responsabilité de la faute de Phèdre. Mais il la rend coupable dans une autre partie de la pièce pour rendre son œuvre plus intéressante sous tous les angles. Racine sous-entend que Phèdre est une personne destinée à mourir. C’est pourquoi il dit qu'elle n’est pas coupable. Il est probable que Racine essaie d’innocenter Phèdre, mais d'une manière péjorative. La malédiction familiale qui suit Phèdre montre comment l’homme n’a pas de choix face à son destin. Euripide peint le personnage de Phèdre comme une personne malheureuse, affaiblie par les sentiments incontrôlés envers le fils de son mari. La Phèdre d’Euripide lutte contre le mal qui la tue lentement car elle ne peut pas avouer qu’elle aime le fils de son mari. C’est pourquoi elle garde un silence au fond de son cœur pour ne pas exposer ses sentiments honteux. Même si elle n’est pas responsable de ces sentiments, elle se voit elle-même comme l’auteur de cette faute. Chez Sénèque, Phèdre est une personne consciente de sa faute. Elle sait que l’inceste est défendu mais elle se laisse emporter par cette passion. Elle profite de l’absence de son mari pour aborder son beau-fils et lui avouer les sentiments qu’elle a pour lui. Le courage de Phèdre d’affronter Hippolyte pour lui faire part de ce qu’elle ressent pour lui prouve que sa faute était préméditée. Donc, Phèdre a des remords à cause de la mort tragique de son beau-fils. Il y a des ressemblances dans le personnage de Phèdre de Sénèque avec celui de Racine en ce qui concerne le remords. Phèdre se qualifie elle-même de traitre et confesse à son mari toute la vérité avant de se suicider: "tes remords te suivront comme autant de furies; tu croiras les calmer par d’autres barbaries." (Racine, Britannicus, acte V, scène VI, v .12-13). La faute de Phèdre est plus lourde du fait qu’elle confirme indirectement les mensonges de sa nourrice envers son beau-fils. Euripide innocente Phèdre et justifie la cause de tout ce qu’elle a fait. Mais Sénèque la culpabilise en mettant en évidence sa volonté de commettre ses fautes. Pour Racine, le personnage de Phèdre est responsable de sa passion meutrière, mais finalement, il l'innocente. L’homme a le libre choix d’accepter ou de refuser de faire une chose. Chaque personne possède la capacité de poser le pour et le contre avant de commettre un acte afin d’éviter les conséquences néfastes. Zola, dans son roman "La Curée", dans la série des Rougon-Macquard, imagine une histoire d'amour entre une jeune femme, Renée Saccard, et son beau-fils Maxime; contrairement à Hippolyte, Maxime aime les femmes. Il épouse Louise. Renée, issue de la noblesse, connaît la mésalliance en épousant Aristide Saccard. Elle est violentée par un homme plus âgé, le jour même du coup d'état de Napoléon III: elle est déshonorée, symbolisant la France profanée par un usurpateur. La mésalliance concrétise le matérialisme d'une société qui ignore la pureté des relations : l'amour entre Renée et son mari n'existe pas, il est remplacé par l'argent. Renée connaît un destin tragique: elle est prise d'une passion frénétique pour Maxime qui l'abandonne pour épouser la jeune fille qu'a choisie son père. Elle meurt dans la solitude alors que le roman se termine sur le triomphe cynique de Saccard. Le mythe de Phèdre continue à inspirer des écrivains contemporains, notamment le grand poète grec Yannis Ritsos. La passion de Phèdre pour Hippolyte n’a peut-être jamais été chantée avec autant d’intensité que dans cette version du mythe par le poète grec Yannis Ritsos. La Phèdre de Yannis Ritsos est une femme accomplie. Elle est touchée par un amour soudain, sans préavis, amour qui changera sa vie de façon définitive. Malgré la différence d’âge, malgré le lien presque filial qui les unit, cet amour pourrait être beau. La réponse est brutale. Cette passion est coupable, impure, sale. Dans la bouche d’Hippolyte, les femmes sont en elles-mêmes coupables d’impureté, bien avant d’avoir commis le moindre crime. Au-delà de la question de la féminité, se pose, simplement, celle de la "pureté." Seule la mort peut résoudre la situation, mais, comme le dit Ritsos, elle survient toujours trop tard. Phèdre serait victime de son hérédité: elle doit à sa mère Pasiphaé le dérèglement de ses sens, et sa passion "dépravée" pour un taureau et la naissance d’un monstre, le Minotaure. Aphrodite poursuit Phèdre et sa famille de sa haine et œuvre sans relâche à leur perte. Il y aurait sur Phèdre une malédiction divine, sous le signe des amours défendus et maudits. La passion que Phèdre éprouve pour Hippolyte déclenche chez elle un dérèglement sensoriel. Phèdre se sent coupable des sentiments incestueux qui l’habitent. Passionnée, c'est un personnage ambigu et complexe. Racine disait que "Phèdre n’est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente". La tragédie raconte la déchéance d’un être souffrant d’un mal qui le ronge et sans lequel il ne peut vivre. Elle serait le symbole incarné du drame d’une humanité écartelée par le combat de la chair et de l’esprit. Peut-on faire du mythe de Phèdre un modèle d’inceste ? Chez Euripide, la réponse est négative. La "marâtre" amoureuse pose problème et fait scandale. Le problème est celui du fonctionnement patriarcal de la société grecque. Elle perturbe la domination paternelle sur les fils en risquant de dresser les enfants du premier lit contre le père. La femme adultère remet en cause la domination masculine sur les femmes; l’ensemble du pouvoir patriarcal est ébranlé par la "marâtre" adultère. Le scandale est celui de l’existence d’une femme amoureuse. Sans aller jusqu’à parler, comme Paul Valéry, à propos de la Phèdre racinienne, de sa "rage de sexe", Euripide a choqué en mettant en scène le désir sexuel féminin. Avec Phèdre, la femme cesse d’être un objet de plaisir pour devenir un sujet désirant. Par sa passion, Phèdre fait entrevoir au spectateur grec un monde nouveau, où l’union du fils avec l’épouse du père renverserait l’ordre patriarcal en permettant l’alliance de ses deux victimes, et une forme nouvelle d’amour dans lequel le don remplacerait la possession. Phèdre incestueuse ? Non, Phèdre scandaleuse. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 05/04/20
"La nef, ayant quitté le Fleuve Okéanos, courut sur les flots de la mer, là où Hèlios se lève, où Eôs, née au matin, a ses demeures et ses choeurs, vers l'île Aiaiè. Puis étant arrivés là, nous tirâmes la nef sur le sable; puis, descendant sur le rivage de la mer, nous nous endormîmes en attendant la divine Eôs." Homère- L'Odyssée chant XII Eôs donne aux amants de minuit, un renouveau de passion avant de les emporter aussitôt après par la fièvre. Fille des Titans Hypérion et Théia, sœur d'Hélios et de Séléné, qui vivait avec son époux Thiton dans l'océan, Eôs, chaque matin, émergeait à l'Est, s'élevait dans les airs sur un char tiré par les chevaux ailés Lampos et Phaéton, annonçant l'arrivée de son frère, Hélios, qu'elle accompagnait sous le nom d'Héméra jusqu'au soir, où, devenue Hespéra, elle continuait son voyage vers les rives occidentales d'Océan. Selon certaines légendes, sa mère serait Euryphaessa, celle qui brille au loin, et son père Hélios, serait l'image personnifiée du soleil. Ovide, dans ses "Métamorphoses", lui attribue comme mère Pallas. Elle est l'incarnation de l’aurore qui annonce la lumière du jour, et se trouve être une extension du jour lui-même. Chaque matin, Eôs, l’Aurore, se lève à l’est, et ouvre les portes du ciel pour son frère Hélios. Elle annonce la naissance du jour en humectant la terre de rosée issue de ses larmes dues à la perte de ses deux fils, Mémnon et Hémathion. Sur son passage, elle fait éclore les fleurs et répand parfois des roses; au cours de son voyage avec Hélios, elle change de nom et s’appelle Héméra tout au long de la journée et Hespéra le soir. Selon Homère, Eôs, (???) est appelée la déesse à la robe couleur safran, aux doigts de rose, (rododactulos – ????????????) et aux paupières de neige. Hésiode, quant à lui, dit qu’elle est l’enfant du matin. Traditionnellement, la déesse Eôs circule sur un char d’argent, ou de lumière, tiré par deux chevaux d’or ailés nommés, Phaëton (brillant) et Lampos (éclatant), éclairant le chemin qu’elle emprunte. Parfois, dans certains récits, il est fait mention de quatre chevaux au lieu de deux; on lui attribue également Pégase comme monture; elle vit avec sa sœur Séléné, la lune, dans le palais d'Hélios, le soleil; tous les trois se rencontrent rarement et ne se retrouvent jamais ensemble au même lieu, ou au même moment. L'Aurore était aussi figurée avec des ailes, ou montée sur Pégase et portant une torche d'or. Mariée à Astréos, avec qui elle enfanta, les divinités des vents:Zéphyr, le vent d’Ouest, Boréas, le vent du nord, d’où vient le terme, les aurores boréales, Notos le vent du sud, Euros, le vent d’est, Phosphoros, l’étoile du matin, Vénus dans son déploiement matinal, traduit en latin par “Lucifer”, le porteur de lumière. Elle donna naissance aux astres et aux étoiles. Phosphoros, l’étoile du matin, Vénus dans son déploiement matinal, traduit en latin par “Lucifer”, le porteur de lumière. Hespéros, l’étoile du soir, Vénus dans son déploiement nocturne, Phainon ou Saturne, Phaethon ou Jupiter, Pyroeis ou Mars, Stilbon ou Mercure, enfin Astraea, la déesse de l’innocence et parfois de la justice, selon certains textes anciens. Phosphoros est le chef de file de tous les autres astres; il prend soin du char du soleil, de ses coursiers qu’il atèle et détèle avec l’aide des Heures. Génie ailé, précédant le char de sa mère, un flambeau à la main, il possède des chevaux blancs et annonce aux mortels et aux dieux, l’arrivée de sa mère Eôs, l’Aurore. Hespéros qui signifie “le plus splendide des astres qui brillent sur la voûte céleste”, est parfois considéré comme le fils d’Atlas; on lui suppose aussi la paternité des Hespérides, attribuée également à Zeus et Thémis, à Nix et Erèbe, ou Phorcys et Céto; toutefois, après la victoire des Olympiens sur les Titans, Astraeos fut exilé à jamais dans le ciel sous la forme d’une étoile. Eôs est immortelle, et garda sa beauté et sa jeunesse, malgré d’innombrables grossesses. Durant son mariage avec son frère, la belle Eôs succomba au charme d’Arès, le dieu de la guerre. Aphrodite, qui avait Arès pour amant, tout en étant mariée à Héphaïstos, en prit ombrage et condamna Eôs à n’être amoureuse que de mortels pour lesquels elle sera fatale. Elle prit alors pour amants: Orion, fils de Poséidon, auquel elle redonna la vue, par l’intermédiaire de son frère Hélios, le gardien du don de la vue. Elle l’enlèva et l’emporta à Délos, ce qui lui fut fatal car Artémis, très stricte sur les mœurs, qui voyait d’un mauvais œil, l’union d’une déesse avec un mortel, décida de le tuer avec ses flèches. Selon une seconde version, racontée par d'autres mythographes, le malheureux aurait succombé à une piqûre de scorpion. Kleitos, petit fils du guérisseur Mélampos, qui lui plut au point, dit-on, de lui faire obtenir son admission dans l’Olympe. Avec Céphale, roi de Phocide, Eôs connut un amour non partagé; alors qu'éprise de Céphale, elle l’enlèva, celui-ci resta fidèle à Procris, qu’il venait d’épouser. Irritée, Eôs décida de lui faire connaître les affres de la jalousie, en lui inspirant des doutes sur la fidélité de sa femme; les deux époux finirent toutefois par se réconcilier, mais Céphale tua un jour, par erreur, Procris cachée dans un buisson, pensant qu’il s’agissait d’un animal. Il fut alors chassé d’Athènes par l’Aréopage. Selon certains récits, il finit par se précipiter à la mer. On raconte, que de leur liaison, naquit Phaéton. Après Astraeos, Eôs se remaria avec Tithonos, le fils du roi de Troie, Laomédon, et de la nymphe Strymo; il était le frère de Priam qui fut roi pendant la guerre de Troie; comme cet homme lui convenait parfaitement, elle supplia Zeus de lui donner de l’ambroisie pour le rendre immortel; Zeus accèda à sa requête, mais elle oublia, contrairement à sa sœur Séléné, de lui demander également le don de l’éternelle jeunesse; son mari, rendu immortel, s’étiola de plus en plus au fil des siècles et termina par devenir un vieillard desséché et sénile; l’ambroisie lui évita la souffrance; il vécut perpétuellement dans un état d’euphorie, le conduisant à chanter toute la journée; face à sa décrépitude, alors qu’Eôs restait éternellement jeune, Zeus prit pitié de lui et le transforma en cigale. Ils eurent ensemble deux fils: Mémnon, roi d’éthiopie et Émathion, roi d’Arabie. Mémnon, après avoir assassiné Antiloque, le fils de Nestor, fut tué par Achille, lors de la guerre de Troie; on dit de lui qu’il était le plus beau des guerriers qui ait combattu dans cette guerre. Émathion, en route vers le jardin des Hespérides, fut assassiné par Héraclès; selon certains, elle aurait soigné son mari jusqu’au bout, sans rechigner, selon d’autres elle l’aurait enfermé dans une pièce, serait partie en l'abandonnant à tout jamais à son triste sort. Les motifs qui font référence à la déesse Eôs dans les rêves, et dans les voyages chamaniques, renvoient aux concepts d’amours maudites et impossibles, de beauté fugitive et insaisissable, ou encore d’éphémérité. Elle apporta la malchance, voire le malheur à ceux qu’elle aima. Malédiction d'Aphrodite ou "Liaisons dangereuses" de Laclos à l'Olympe, l'art grec ne différencie pas Eôs, Héméra et Hespéra et représente l'Aurore par une jeune femme ailée répandant la rosée. Ces amours perpétuelles sont des allégories: l'aurore donne aux amants de minuit un renouveau de passion et c'est aussi le moment où généralement les hommes sont emportés par la fièvre: les étoiles apparaissent à l'aurore, à l'est, et Astraeos, le vent de l'aube, s'élève comme s'il émanait d'elles. Eôs devient la mère de l'Etoile du matin, solitaire dans le ciel. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 16/04/20
Peu de femmes ont autant voyagé au cours de leur vie que les héroÏnes des romans grecs. De la Sicile à la Babylonie, de la Thrace à l'Éthiopie, Callirohé, Anthia, Leucippé, et Chariclée accomplissent, dans une durée entre neuf et dix huit mois tout au plus, un périple couvrant des dizaines de milliers de kilomètres carrés, quadrillant un territoire étendu aux quatre extrémités de la Méditérranée orientale, voyage maritime essentiellement, de Syracuse, Ephèse, Tyr et Delphes. Chloé est la seule des héroÏnes à demeurer à l'île de Lesbos. Le voyage est donc au cœur du roman d'amour et d'aventure dont les grecs ont inventé et diffusé le modèle au cours des trois premiers siècles de notre ère, alors qu'ils vivaient sous la domination romaine. Cinq romans nous ont été transmis dans leur intégralité par l'intermédiaire de manuscrits datés du XI ème au XVIII ème siècle. Ces romans sont, dans l'ordre chronologique généralement retenu, "Callirohé" de Chariton, les "Éphésiaques" de Xénophon d'Ephèse, "Daphnis et Chloé" de Longus, les "Éthiopiques" d’Héliodore et enfin le "Roman de Leucippé et Clitophon" d’Achille Tatius. Dans les sociétés patriarcales de l'Antiquité, la virginité était perçue comme une question essentiellement féminine. Au début du VI ème siècle av. J.-C., le législateur Solon encourageait les jeunes Athéniens à se rendre dans une maison close afin de se déniaiser, dès leurs premières pulsions adolescentes. Dans les cités antiques, la prostitution d'esclaves offrait aux hommes de tous âges des services sexuels réguliers et bon marché. En revanche, pour la femme "libre", c'est-à-dire fille et épouse de citoyen, il y avait un avant et un après: la perte de la virginité était illustrée par l'éclatement de l'hymen, cette membrane qui obstrue en partie l'entrée du vagin. Les médecins grecs n'en avaient qu'une connaissance imprécise: l'hymen était le nom qu'ils avaient donné à la membrane, parfois au vagin dans son ensemble vu comme une membrane, que le mari devait déchirer lors de sa nuit de noces. Alors que la fille était conduite à son époux, ses proches entonnaient un chant appelé "hyménée", un mot devenu synonyme de mariage. La rupture de la membrane symbolisait la transformation de la fille vierge en une femme mariée dont le seul horizon était désormais la maternité. Cette valorisation de la virginité de la fiancée était motivée par le souci du mari d'authentifier sa descendance. Pour les Hébreux, la fille, avant son mariage, est comparée à un "jardin verrouillé" selon les textes, et le Cantique des cantiques (4-12) ou chant de Salomon. Dans les sociétés patriarcales, on voulait savoir qui était le père d'un enfant, sans quoi, il ne pouvait être reconnu comme légitime. Mais cette raison sociale n'était qu'un prétexte de facade: l'explication justifiant le contrôle des femmes, voire leur enfermement à l'intérieur du domicile du père puis de l'époux. La virginité servait également d'excitant sexuel pour les hommes. Le mari se plaîsait à penser qu'il pénètrait une femme qui n'a jamais connu aucun autre homme, et n'en connaîtra aucun autre. Il tire de son épouse une jouissance accrue par l'idée qu'il la dominait pleinement, d'autant plus qu'il était plus âgé et plus expérimenté qu'elle. En Grèce antique, en moyenne, l'époux avait la trentaine, tandis que la vierge qui lui était offerte n'était guère âgée que de quinze ou seize ans. Dans la mythologie grecque, la déesse de l'amour, Aphrodite, trompe son époux Héphaïstos avec Arès, dieu de la guerre. Surprise par son mari, elle retrouve sa pureté en prenant un bain à Paphos, dans l'île de Chypre. On rencontrait deux types de déesses: les vierges et les femmes mariées. Les divinités de la première catégorie faisaient vœu de célibat; elles étaient farouches et indomptables, parfois cruelles. Athéna dite Parthénos, qui signifie "vierge", repousse avec force et dégoût les assauts d'Héphaïstos qui tente de la violer. Artémis châtie sans pitié les voyeurs, comme le montre l'histoire du chasseur Actéon, puni pour être accidentellement tombé nez à nez avec la déesse alors qu'elle prenait un bain, nue, au milieu de la nature. Le pauvre homme fut métamorphosé en cerf, ce qui lui valut d'être aussitôt mis à mort par ses propres chiens. Les Grecs ont fait de ces déesses indomptées des figures tutélaires. Athéna est la patronne d'Athènes et d'autres cités antiques. Artémis protège les jeunes filles. La protection est ainsi confiée à des vierges. Ces femmes, privées de toute fonction reproductive, sont censées pouvoir se consacrer pleinement à la défense de leurs protégés; elles incarnent la liberté face à toute domination extérieure. On comprend la symbolique de l'héroïne nationale, sainte ou déesse, avec ses variantes d'un peuple et d'une époque à l'autre. Les sociétés patriarcales confiaient leur protection symbolique à des puissances féminines vierges. Athéna dite "Promachos", ce qui signifie "première au combat", casquée et armée, mène les soldats de la cité. Elle leur apporte la victoire. Après les guerres médiques, au V ème siècle av. J.-C., les Athéniens célèbrent leur patronne, qui les a sauvés de la domination perse; un temple est édifié en l'honneur de la déesse nommée Niké, "victoire", non loin du Parthénon, le sanctuaire consacré à Athéna "vierge". De la même manière, la figure de la vierge combattante revêt une dimension érotique. Athéna et Artémis suscitent une forte émotion sexuelle. Les Grecs imaginent Artémis sous les traits d'une fille sportive, court vêtue, bondissant avec son arc et ses flèches au milieu des forêts. Lorsqu'il aperçoit la belle Athéna, le dieu Héphaïstos est pris d'une érection subite; il se jette sur la vierge et éjacule sur son genou. Les Grecs ont aussi inventé le mythe des Amazones, peuple de femmes guerrières, dont les images, dans la peinture et la sculpture, reprennent les caractéristiques d'Athéna ou d'Artémis: casques, armes, jambes nues. Mais, cette fois, les guerrières ne sont pas intouchables. Les Amazones vivent vierges et farouches, sur la rive orientale de la mer Noire, jusqu'à l'arrivée de héros grecs, virils, qui débarquent chez elles. Aussitôt séduite par les muscles d'Héraclès, la reine Hippolyté lui offre sa ceinture, en même temps que l'accès à son corps. L'Amazone Antiope se soumet d'elle-même à Thésée, qui l'emmène en Grèce comme un trophée de sa victoire. Le roman grec n’a de cesse de nous donner une image plausible de la réalité, c’est-à-dire un reflet conforme aux préjugés d’un auteur et à l’attente d’un lecteur. Force est de reconnaître, à la lecture de ces ouvrages, que les héros, se retrouvant séparés à la suite de leurs pérégrinations, subissent, et particulièrement l’héroïne, de violents outrages en monde barbare, lieu de tous les dangers pour une héroïne grecque et civilisée. Dès lors, elle se doit d’adopter un comportement obéissant à des normes sociales et morales, dont la virginité, en tant qu’état physique, et la chasteté, en tant que qualité morale consistant à s’abstenir des plaisirs charnels illicites. Les gestes qui accompagnent ce comportement peuvent être qualifiés de pudiques. L’héroïne de roman se définit par une disposition à se retenir de montrer, de faire état de certaines parties de son corps, principalement celles de nature sexuelle. Le concept grec d’"aidôs" (pudeur) est difficile à cerner puisqu’il nécessite la prise en compte des motifs de la virginité et de la chasteté. la pudeur est un des éléments de caractérisation de l’héroïne du roman grec ancien. Pourtant, elle est souvent maltraitée par le désir masculin et la violence érotique jalonne les romans. L’héroïne comprend ainsi qu’elle doit se conformer aux règles de la pudeur, puisqu’elle ne peut trouver de réelle protection que dans la cité, au sein de l’institution du mariage, garante de l’ordre social et de la paix entre les sexes. la sexualité doit s’exprimer au sein d’une relation conjugale basée sur une continence réciproque ("sôphrosunè"). Au début des différents romans, les cinq héroïnes, Callirhoé, Anthia, Chloé, Leucippé et Chariclée sont vierges. Et si Callirhoé et Anthia perdent leur virginité assez rapidement en se mariant, elles respectent néanmoins le principe de la fidélité conjugale. Ainsi la chasteté devient-elle une valeur aussi importante que la virginité. Chasteté et virginité sont donc les composantes de la vertu ("arétè") des héroïnes grecques. Toutefois, elles n’impliquent pas le renoncement aux désirs de la chair, mais leur domination, c’est en cela que les héroïnes se distinguent des autres figures féminines du roman. La pudeur implique l’existence d’un code de comportement participant à l'élaboration d'une définition des rapports de genre. À travers la présentation de figures féminines prédatrices qui utilisent la ruse pour séduire, qui choquent par leur comportement, et leurs regards outrageants, le roman grec édifie. Ces êtres féminins transgressifs délimitent clairement une frontière entre la pudeur et l’impudeur, l'éthique et l'immoral. Le style romanesque autorise souvent le jeu; bien que l’héroïne soit chaste, elle adopte parfois un comportement ambigu, qui oublie toute convention pudique. C’est le cas notamment lors de la rencontre amoureuse qui n’est autre que le temps parfait de la coïncidence de deux désirs. La pudeur a priori ne s’oppose pas à l’érotisme: elle se nourrit de l’érotisme en jouant sur la transgression des frontières et des limites. Le désir au premier regard est un temps de l’expérience érotique. Si dans le cadre codifié de la rencontre, l’héroïne se permet d’adopter un comportement ambigu, jouant avec les limites de la réserve qui sied à une jeune femme, elle n’a de cesse de défendre sa virginité, sa chasteté et sa pudeur contre les multiples assauts masculins qu’elle subit. Violence et érotisme sont inextricablement liés dans le roman ancien, et cette violence s’attaque au corps de l’héroïne. Figure idéalisée de la femme, elle devient l’objet d’un fantasme, la figure idéale du désir masculin auquel elle se retrouve assujettie. L’héroïne est également souvent soumise à la violence de l’époux. Plusieurs romans associent la défloration à l’idée de sauvagerie. C’est la société qui institue les rapports de genre et, en particulier, impose aux hommes une violence qu’ils doivent exercer contre les femmes et, particulièrement, contre leur intégrité physique. Dans la mesure où ils véhiculent la peur de la menace de la violence sexuelle et recommandent la soumission de la femme vivant dans une société phallocratique. Dans les romans d’Achille Tatius et de Longus, diverses légendes mettent en avant le rôle d'Apollon, Zeus et Dionysos, connus pour leur appétit sexuel. Leucippé est l’héroïne illustrant le mieux l’idée de violence au cours de séances telles l'esclavage, l'ordalie, l'empoisonnement ou le sacrifice. Les efforts répétés et constants de l’héroïne pour se protéger du désir masculin, en allant parfois même jusqu’à tuer, contribuent à l’élaboration d’une définition d’un héroïsme féminin, dont le but serait la protection de l'intégrité physique. Mais la virginité ne s’oppose pas à tous les rapports sexuels. Elle est plutôt la condition de la seule union qui permette la socialisation commune des jeunes adultes des deux sexes. Le mariage est une nécessité sociale, dans laquelle la femme est considérée dans sa fonction de future mère. L'union légitime la sexualité et est une protection contre les menaces de viol. Lorsque l’héroïne s'en défend, dans le monde barbare, elle ne défend pas seulement son corps, c’est l’intégrité de la culture grecque qui doit demeurer incontestée. C'est tout l'enjeu. Dans la société grecque, la pudeur virginale garantit la légitimité de la filiation. Virginité et chasteté deviennent d’autant plus importantes qu’elles constituent le dernier rempart des élites locales et de l’hellénisme contre Rome; le roman ancien propose le parcours idéalisé d’une héroïne grecque, jeune et émue par l’amour et le désir, et qui, protégée par sa pudeur, devient une femme idéale, épouse parfaite, pieuse et vertueuse. L’héroïne, en exprimant clairement sa volonté de préserver sa pudeur virginale, agit conformément à la norme exigée par la cité; une cité qui dicte précisément à la femme le comportement à adopter en matière de pudeur morale et corporelle. Si les romanciers montrent ce que la pudeur de l’héroïne a à souffrir de la violence masculine, c’est pour l’initier, car elle est destinée à accepter sa place dans son foyer et dans la société grecque. Pandora, fabriquée et parée, à l’image d’une vierge chaste, pour séduire et fasciner les hommes est le départ de la race des femmes féminines qui font souffrir les hommes. Voilà bien une version culturelle antique de misogynie et d’immaturité affective masculine: hommes incapables de supporter la propension de certaines femmes, les vierges paraissent en bonne position, à réveiller en eux le vide constitutif. La boîte qui renferme les maux est aussi délivrée aux hommes, par l'entremise de cette funeste messagère. Désormais, la destinée humaine, séparée de celle des dieux, est divisée selon les lois du sexe et de la passion. Ainsi vient à se concevoir une éviction radicale de la sexualité dans la limite de l'exercice de la jouissance. Du réel au corps inconnu, la virginité garantie soutient le mystère. Bibliographie et références: - "Callirohé" de Chariton. - les "Éphésiaques" de Xénophon d'Ephèse. - "Daphnis et Chloé" de Longus. - les "Éthiopiques" d’Héliodore. - le "Roman de Leucippé et Clitophon" d’Achille Tatius. - Heliodore, "Les Éthiopiques". - Hésiode, "La théogonie", traduit par Leconte de Lisle. - Plutarque, "Histoire des hommes illustres" - J.J Winkler "Désir et contraintes en Grèce ancienne". - M. Foucault "Histoire de la sexualité" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/04/20
Dans la mythologie grecque, Hestia, en grec ancien, ????? / Hestía, est la divinité du feu sacré et du foyer. Fille de Cronos et de Rhéa, elle résista aux ardeurs amoureuses des dieux. Lorsque Poséidon et Apollon prétendirent tous deux à sa main, afin de préserver la paix dans l'Olympe, elle jura de demeurer vierge à jamais. En signe de gratitude, Zeus lui accorda la première victime des sacrifices publics. Selon d'autres auteurs, elle devait ce privilège à son droit de préséance sur les autres dieux dont elle était l'aînée. Malgré son vœu de chasteté, elle fut désirée par plusieurs dieux: un jour, Priape, ivre, essaya de la violer pendant son sommeil. Hestia s'éveilla et vit Priape à califourchon sur elle: il s'enfuit tout penaud. La discrète déesse remplit son rôle de gardienne du feu jusqu'au moment où elle céda sa place à la table des dieux, en faveur de Dionysos, pour se rendre dans une ville grecque. Hestia appararaît comme une déesse pacifique, la seule de l'Olympe n'ayant jamais pris part à une guerre ni à une querelle. Ayant inventé l'art de construire les maisons, elle était la déesse du foyer domestique et son feu dans les temples était sacré. Aussi, dans toutes les demeures, l'âtre ne devait jamais s'éteindre; on ne le faisait qu'en signe de deuil. Dans la Méditerranée orientale, on représentait la grande déesse par un tas de charbon incandescent dont on conservait le feu en le recouvrant de cendres blanches; ce feu ne dégageait ni fumée ni flamme et constituait le centre naturel au cours des réunions de famille ou de clan. A delphes, le tas de charbon est devenu la pierre à feu que l'on employait à l'extérieur et devint l'"omphalos" ou protubérance ombilicale que l'on voyait souvent sur les vases peints grecs; il représentait ce que l'on croyait être le centre du monde. Elle est l’incarnation de la compassion féminine et de l’unité de la famille. L’esprit de la déesse inspire de la joie et de la paix. Déesse vierge, elle adore l’introspection lors de longs moments de solitude. Sentiments et intuition sont les caractéristiques de cet archétype. Sa nature calme et sa disposition paisible restent un mystère pour ceux qui la rencontrent. Protectrice des familles et des maisons, elle est honorée de cuire le pain dont la famille se nourrit. Son humilité ne la rend cependant pas inférieure à d’autres femmes qui bénéficieraient d’une position sociale plus élevée. C’est une femme qui ne se laisse pas non plus facilement manipulée comme le montre sa résistance à la tentation d'Aphrodite pour le sexe et le mariage. Elle était vénérée dans les temples circulaires à Delphes. Elle assume ses choix et en est fière. Elle préfère la vie spirituelle et se détourne des désirs terrestres. Par ailleurs, elle est très rarement représentée mais toujours avec un voile sur la tête, symbole de sa pureté. C'est une déesse capable de grande compassion. C’est une femme très sensible capable de ressentir les pensées et les émotions d’autrui. Cette grande sensibilité peut expliquer sa méfiance envers les lieux trop peuplés où elle ne sent pas à sa place. C’est quelqu’un qui évite la foule. On parlerait aujourd'hui d'agoraphobie. Pour cerner sa personnalité, il faut imaginer un espace sacré dans lequel, la déesse sera à l'aise et pour lequel, elle sera prête à tout pour le protéger. Ce qui peut être l’occasion de réactions inattendues de sa part lorsque quelqu’un ou quelque chose se montre un peu intrusif. lorsque cet ultime refuge que représente sa maison est menacé d’être violé par des intrus, la réaction prend les formes d’une violence désespérée. C’est un aspect important du personnage; tout espace qui peut lui procurer cet isolement volontaire lui permet de s’épanouir. La déesse aime prendre son temps pour réaliser les choses. La notion de "chronos" lui est étrangère. C’est un être divin qui est très proche de la nature, prêt à se battre pour la défendre. Toutefois, Hestia déteste prêcher en public pour la défense de la nature. Elle préfère agir seule. Hestia, toujours immuable et inchangée, symbolise ainsi la pérennité religieuse, la continuité d'une civilisation et de ses lumières au mépris des émigrations, des destructions, des révolutions et des vicissitudes du temps. Le culte qui lui fut voué s'explique par l'importance accordée au feu aux époques primitives, ce feu que le héros Prométhée déroba à Zeus pour le donner aux hommes, encourageant la vengeance éternelle du plus grand de tous les dieux. On ne lui connait aucune personnalité distincte et elle ne joue aucun rôle dans les mythes; chaque repas commençait et finissait par une offrande à la déesse: "Hestia, dans toutes les demeures, terrestres ou célestes, on vous honore la première, le doux vin vous est offert avant et après la fête. Dieux ou mortels ne peuvent jamais sans vous s'asseoir au banquet." Hestia, la déesse vierge du foyer, était associée à la stabilité, à la permanence et à la prospérité; souvent représentée comme une femme austère, assise et enveloppée d'une robe de cérémonie. Rarement mentionnée dans la mythologie, elle avait manifestement une grande importance symbolique et rituelle. Elle présidait aux cérémonies marquant la reconnaissance du nouveau-né par son père: l'enfant était porté à cette occasion autour du foyer lors d'un rituel appelé "Amphidromie". Toutes les maisons grecques avaient un foyer où un culte était rendu à Hestia. Dans les maisons, sur la place publique, elle protégeait ceux qui venaient chercher protection auprès d'elle. Hestia était universellement respectée, non seulement parce qu'elle était la plus douce et la plus vertueuse des déesses mais aussi parce qu'elle avait inventé l'art de bâtir les maisons. Son feu était à tel point sacré que s'il s'éteignait soit par accident soit en signe de deuil, on le rallumait à l'aide d'une roue à feu. Les Romains l'identifièrent à Vesta, dont le feu sacré était entretenu par les " Vestales", prêtresses ayant fait le vœu de chasteté et qui étaient enterrées vives si elles venaient à tahir leur promesse, si le feu, symbole vivant de Vesta, s'éteignait, les Vestales le rallumaient à l'aide des rayons solaires reflétés dans un miroir. On raconte que la vestale Rhéa Silvia donna naissance à Romulus et à Rémus. Hestia, divinité abstraite est simple et sa légende est pauvre. On la représentait debout, portant un voile sur la tête. Bibliographie et références: - Aristophane, "Les Guêpes" - Callimaque, "Hymnes" - Déméter, "Les Hymnes homériques" - Hésiode, "La Théogonie" - Pausanias, "Description de la Grèce" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 25/04/20
Dans la mythologie grecque, Harmonie du grec ancien, ???????, est la fille d'Arès et d'Aphrodite que Zeus donna en mariage au fondateur de Thèbes, Cadmos. Les douze dieux de l'Olympe assistèrent à ses noces, et lui firent de somptueux présents; Hermès lui fit don d'une lyre; Déméter lui promit une extraordinaire récolte d'orge en s'unissant, durant la cérémonie, avec Iason dans un champ labouré trois fois; Electre lui enseigna les rites secrets de la Grande Déesse. Athéna lui offrit un péplos, tunique brodée d'or, tissé par elle et une paire de flûtes, et d'Aphrodite, elle reçut le collier d'or magique ciselé avec art par Héphaïtos, offert autrefois à Europe par Zeus, qui conférait à celle qui le portait une beauté irrésistible. Ce furent des noces magnifiques: les Muses chantèrent et dansèrent au son de la flûte jouée par Apollon. Le couple vécut heureux pendant quelques années et donna naissance à Sémélé, Ino, Autonoé, Agavé et Polydoros. Harmonie demeura aux côtés de son mari lorsque des évènements tragiques mirent fin à leur félicité, provoqués par le collier d'Aphrodite et le péplos d'Athéna, objets maléfiques qui firent le malheur de leurs descendants. Le péplos fut remis à Eriphyles puis à son fils Alcméon, qui périt à la guerre de Troie, après avoir tué de sa main Laodamas, le fils d'Etéocle, puis sa mère, parce qu'elle l'avait incité ainsi que son père, le devin Amphiaros, à participer à des combats avec l'espoir qu'ils n'en reviendraient pas. Le collier et le péplos échurent ensuite à Arsinoé, fille de Phégée, qui avait purifié Alcméon du meutre de sa mère; puis ils furent repris par Alcméon qui les offrit à sa seconde épouse, Callirhoé, fille du dieu fleuve Achéloos. Furieux, Phégée fit tuer Alcméon par ses fils Agénor et Pronoos. Tous trois, maudits par Arsinoé, furent exterminés par les deux fils de Callirhoé, Amphotros et Arcanan. On connait le sort tragique d'Œdipe, petit-fils d'Harmonie, et celui de Sémélé, amante de Zeus. Ino, frappée de folie, se précipita d'une falaise. Agavé épousa le roi d'Illyrie, Lycothersès. Un jour, elle dénonça la liaison de Zeus et de Sémélé et, frappée de démence par le roi des dieux, démembra son fils Penthée qui avait succédé à son père sur le trône de Thèbes. Plus tard, lorsqu'elle apprit que ses parents régnaient sur les Enchéléens, elle tua son mari avec l'aide de sa sœur Autonoé et remis son royaume à son père Cadmos. La malédiction se poursuivait. En effet, selon la prédiction de Dionysos, Cadmos et sa fidèle épouse émigrèrent chez les Enchéléens qui les choisirent pour souverains. Ces peuplades barbares pillèrent de nombreuses villes grecques et le temple d'Apollon qui voulu les punir sévèrement. Mais Arès vint à leur secours, et les transforma en serpents tachetés de bleu et ils furent envoyés par Zeus dans l'île des Bienheureux. Harmonie est aussi le nom d'une nymphe qui fut la mère par Arès des Amazones d'après Apollonius de Rhodes (II,986). Le mythe du mariage de Cadmos et d'Harmonie présidé par douze dieux olympiens relate la reconnaissance par les Hellènes des conquérants cadmiens de Thèbes, après la garantie des Athéniens et après qu'ils eurent été sérieusement initiés aux Mystères de Samothrace. Les Européens sont fils d'une femme arrivée d'Asie et L'harmonie naît de la rencontre de la guerre avec l'amour. Finalement, les bijoux furent donnés en offrande à Athéna et placés dans son temple de Delphes. Mais la malédiction ne s'arrêta pas pour autant. Le tyran Phayllos vola le collier pour en faire cadeau à sa maîtresse, la femme d'Ariston. Elle le porta quelque temps jusqu'à ce que son plus jeune fils fut saisi de folie et mit le feu à la maison, où elle périt avec tous ses trésors. Harmonie est la conséquence de flagrantes délices où Arès et Aphrodite, piégés dans le filet magique d’Héphaïstos furent soumis dans une involontaire phanérogamie aux sarcasmes des dieux. Harmonie est donc née d’une scandaleuse union entre l’agressivité d’Arès et le désir d’Aphrodite, divinité plus primordiale que Zeus. Tandis que la Grèce appelait harmonies les divers agencements, affinités et hiérarchies des intervalles successifs dans les gammes, les notes se heurtèrent comme les armes d’Arès, ou s’attirèrent comme sous le charme d’Aphrodite. C’est sans doute cette déesse si sensible qui entraîna toutes les cadences vers la tonique. Son amant, lui, ne se plaîsait qu’aux bruits. Europe, fille du roi de Phénicie, et petite-fille de l’Afrique, a été enlevée par Zeus déguisé en taureau, et ses trois frères ont pour mission de la retrouver. L’un d’eux, Cadmos, n’y étant pas parvenu, ne retournera pas en Phénicie, inaugurant néanmoins la civilisation européenne en alphabétisant les Béotiens. Mais pour fonder sa ville de Thèbes, dont le site lui a été indiqué par une vache, il a dû tuer le dragon d’Arès, donnant naissance à une population belliqueuse. Zeus a accordé à Cadmos la main d’Harmonie, et le trousseau de noces contient comme pièces principales une robe tissée par Athéna et un merveilleux collier forgé par Héphaïstos lui-même. Athéna et Héphaïstos ne supportent pas Harmonie, scandaleuse bâtarde parmi les Olympiens, et du collier va émaner une longue série de catastrophes. La malédiction est dans le trousseau; le scénario se répète d’une génération à l'autre. La beauté divine du collier suscite de telles convoitises qu’il entraîne dissensions, calomnies, meurtres et trahisons. C'est à cause de lui qu’échoue la première expédition des Sept contre Thèbes, ou que les fils d’Œdipe s’entretuent.   On crut en avoir fini avec la malédiction lorsque les enfants d’Alcméon allèrent déposer le trousseau dans le sanctuaire de Delphes, où on put l’admirer pendant des siècles. Mais en 352, sous le règne de Philippe de Macédoine, les troubles de la "guerre sacrée" ont conduit Phayllos, un des chefs phocidiens, à commettre un imprudent sacrilège: il s’est emparé du collier pour l’offrir à sa maîtresse. Celle-ci en a orné son enfant, qui est devenu fou, a mis le feu à la maison, et a causé la mort de l'imprudente dans l'incendie. La trace du collier a depuis lors été perdue, mais nous sommes peut-être en mesure de faire quelques hypothèses. L’irrésistible attrait de ce bijou qui ornait Europe, puis Harmonie, est intimement lié à la violence initiale qui l’a fait créer. Tout se passe comme si, se substituant à l’image d’une Europe introuvable depuis son rapt par l’Esprit en personne, la postérité de l’asiatique Cadmos devait répéter à l’infini une erreur féconde mais fatale. Arès et Aphrodite ont choqué l’ordre divin en enfantant Harmonie. La vie du couple inspira la première tragédie lyrique de Jean-Baptiste Lully.   Bibliographie et références: - Apollodore, "Bibliothèque": III, 4, 2; III, 5 ,4 - Apollonius de Rhodes (II,986) - P. Chantraine, "Dictionnaire étymologique de la langue grecque" - Hésiode, "Théogonie": 993 - Homère, "Odyssée" - Nonnos, "Dionysiaques": III, 375; IV, 61; V,101 - Ovide, "Métamorphoses": III - Platon, "République" - Platon, "Le Banquet" - Plutarque, "Vie de Lycurgue" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.   .
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Par : le 25/04/20
Nymphe et reine de l'île d'Ogygie, la presqu'île de Ceuta en face de Gibraltar, Calypso du grec ancien, ??????, était la fille d'Oceanos et de Téthys. Sa légende s'intègre dans le récit du retour d'Odysseus, Ulysse. Lorsqu'il quitta Troie, après une traversée périlleuse durant laquelle il résista au chant des Sirènes, le héros et son équipage essuyèrent une tempête envoyée par le Titan Hypérion. Il fut le seul survivant et, accroché à un radeau de fortune, s'échoua sur l'île d'Ortygie où la fille de Théthys et d'Océanos, Calypso, vivait dans une grotte. La séduisante jeune fille accueillit le naufragé, le ranima avec du vin fort et de la nourriture, puis le coucha dans son lit. S'étant éprise de ce héros venu de la mer, elle parvint à lui faire oublier sa patrie et sa famille. Pendant sept ans, ils vécurent heureux, sur l'île des peupliers noirs, et donnèrent le jour à trois fils: Latinos et les jumeaux Nausithoos et Nausinoos. Le navire, pris dans une énorme tempête déchainée par Poséidon, dériva jusqu 'à Charybde où tout l'équipage fut englouti. Seul Ulysse survécut, accroché à un arbre. Il put enfin s'agripper à une épave, dériva neuf jours pour atteindre finalement l'île d'Ogygie où il fut accueilli très gentiment par Calypso. Très rapidement, elle tomba amoureuse du héros et lui demanda de rester auprès d'elle. Elle lui offrit même l'immortalité et l'éternelle jeunesse. Mais rien n'y fit: l'amour d'Ithaque et de Pénélope demeurait toujours le plus fort dans le cœur d'Ulysse, qui passait ses journées sur le rivage à contempler la mer, les yeux mouillés de larmes. Conseillé par Athéna, Zeus en fut ému et dépêcha Hermès auprès de Calypso pour lui donner l'ordre de laisser partir Ulysse de son l'île. Calypso fut étonnée de voir Hermès dans ces parages, elle lui offrit un repas d'ambroisie et de rouge nectar et lui demanda ce qu'il désirait. Dans un petit discours Hermès expliqua qu'il n'était pas ici de sa propre volonté et que traverser des étendues infinies d'eaux salées ne lui plaisait pas, mais Zeus lui avait ordonné de venir la voir: "Maintenant, Zeus t'ordonne de renvoyer Ulysse très promptement, car sa destinée n'est point de mourir loin de ses amis, mais de les revoir et de rentrer dans sa haute demeure et dans la terre de la patrie." Homère, "Odyssée" V, 112 Malgré sa douleur et l'enfant qui venait de naître, Calypso obéit. Elle vint avertir le héros qu'il pouvait partir et qu'elle l'aiderait à construire un radeau. Toujours aussi soupçonneux, Ulysse ne voulut pas la croire et il lui demanda de jurer par un serment solennel qu'elle ne cherchait pas son malheur et sa perte sur les flots amers. La nostalgie de sa chère Ithaque et l'absence de son épouse Pénélope devenaient insupportables. Ulysse ou Odysseus se lassa des caresses et des baisers de la jeune femme. Calypso, qui souffrait en silence, lui promit l'immortalité s'il restait avec elle, mais il languissait, assis sur la plage, le regard fixé sur l'horizon, jusqu'au jour où Hermès, envoyé par Zeus, ordonna à Calypso de laisser partir son amant. La mort dans l'âme, elle l'aida à construire, avec des écorces d'arbres, un radeau qu'elle chargea de provisions. Elle y ajouta les outils nécessaires pour survivre et se défendre, le cas échéant, puis Ulysse le mit à la mer sur des rouleaux et se laissa pousser par le vent. La nymphe Calypso demeura seule, attristée sur la plage. Alors Calypso jura sur le Styx, le plus sacré des serments, qu'elle aiderait le héros à construire un radeau, elle lui fournirait du vin du pain et de l'eau nécessaires à sa traversée. Une dernière fois elle lui proposa de rester sur son île au lieu de courir vers de nouveaux dangers et une nouvelle fois, il souhaita revoir son épouse et sa patrie. En quatre jours le radeau fut prêt; le cinquième jour la divine Calypso, après l'avoir baigné et habillé de vêtements parfumés le renvoya de l'île et elle lui donna un vent doux et propice. Calypso ne pouvait se consoler du départ d'Ulysse. Sa grotte ne résonnait plus de son chant; les nymphes qui la servaient n'osaient lui parler. Calypso mourut de chagrin quelques temps plus tard bien que cette version soit peu conciliable avec le fait qu'elle fût quasi immortelle. Suivant une autre légende, l'aventure se reproduisit lors du passage de Télémaque qui aima puis abandonna la nymphe. Dans la version de Fénelon c'est elle qui accueillit Télémaque et Mentor, en fait Minerve, partis à la recherche d'Ulysse. Télémaque est jeté par une tempête dans l'île de Calypso. Cette nymphe, inconsolable depuis le départ d'Ulysse, fit au fils de ce héros l'accueil le plus favorable, et, concevant aussitôt pour lui une violente passion, elle lui offrit l'immortalité, s'il voulait demeurer avec elle. Télémaque refusa mais en revanche, il tomba amoureux d'Eucharis, une suivante de Calypso, dont il n'est nulle part question dans la mythologie grecque classique. Chacun a en mémoire les figures féminines qui guettent les voyageurs sur l’immensité marine si pleine de dangers et d’écueils redoutables aux Grecs. Barbares des rivages asiates, nymphes insulaires en des rivages proches de ceux de la mort et de la nuit, descendantes de l’Océan, elles semblent encore plus terrifiantes souvent que gouffres ou rochers. Leurs crinières ensauvagées de jeunes filles disent les vents qui bouleversent en tout sens l’itinéraire du voyageur et comment elles le guettent, prêtes à l’agripper avec leurs griffes pointues, leurs mains de magiciennes chargées de philtres, de poisons ou de tissus inquiétants. Qu’elles s’appellent Sirènes, Gorgones, Grées, ces vieilles jeunes filles qui portent en plein visage les rides de la mer ou Harpyes, semblables au vent de l’orage. Ou bien encore Médée, Circé, Calypso, pour ne retenir que quelques-unes de celles qui jalonnent le périple des voyageurs; Ulysse, Jason, Persée. Car, finalement, ce sont ces figures inoubliables apprises dans les livres, qu’ils devaient affronter lors de gestes héroïques, ou dans leur quête d’une réintégration, d’une reconnaissance au cœur de la société des hommes. Et la question ne pouvait que se poser; à quoi correspondaient leurs attributs aussi sauvages que terrifiants ? De quoi, si angoissant pour l’homme, pouvaient-ils être signes chez ces femmes ainsi placées en marge, bien à l’écart même souvent, du monde policé, constituant en même temps, pour les plus grands des héros, d’ultimes épreuves ? Dans l’Antiquité déjà, Cicéron, et d’autres avec lui, s’étonnait de l’attirance du si avisé Ulysse pour les "petits chants" des Sirènes, n’y trouvant qu’une explication: le désir effréné de connaissance que leurs voix faisaient vibrer. Car il s’agit bien, aux yeux du philosophe latin, d’un savoir possédé par elles et promis par leurs chants. C’est aussi la Gorgone qui hante Les Palmiers Sauvages. L’évocation à intervalles réguliers de son visage gris, de ses cheveux gris aussi, "tout hérissés de papillotes", suffit à inscrire son omniscience des destins. Devant leur réalisation, ici la naissance avortée de l’enfant du couple adultère, elle n’est nullement surprise, n’entendant que ce qu’elle savait, s’attendait à entendre. Pour qui est pris par les figures mythologiques et sait les destins recroquevillés dans leurs noms, ces derniers constituent une réserve inépuisable pour l’imaginaire, mais aussi un support pour mettre au jour ce qui semble n’attendre que de se déployer. Et, par delà leur apparente aridité, la fascination suscitée par les dictionnaires mythologiques, tient, pour nous, à leur aptitude à faire trembler certitudes et idées reçues, en multipliant questions et solutions fluctuantes, à dire par un autre biais la marge de liberté prête à réaffleurer dans les inflexions des destins écrits ou désignés à chacun. Car elles sont faucons qui emportent, comme le signifient les syllabes des Harpyes rencontrées par Jason, femmes qui attachent par des liens, les Sirènes, en passant sur la route du retour d’Œdipe, hors de la ville de Thèbes par le sphinx. C’est de cette double forme que le destin dévoilé par les noms tient sa force inquiétante. Ainsi en est-il de Calypso, la terrible déesse qui file les voiles de l’embarcation d’Ulysse, et qui est tout à la fois, la cachée, et celle qui cache; ainsi de Circé, qui dérobe les autres à la vue comme le suggérait déjà Homère. De Méduse, la farouche, dont le regard est synonyme de mort pour qui s’approche trop près de son antre écarté et la contemple, ou encore de Médée, qui multiplie les crimes, par son caractère rusé, si l’on s’en tient à cette traduction ambiguë à qui ne connaît pas les subtilités de la métis grecque. Ainsi encore d’Hélène, non plus barbare mais grecque, c’est vrai, magicienne pourtant, à sa façon, et devenue troyenne durant dix ans. Son nom dit tout à la fois le rapt dont elle est l’objet par Pâris et celui dont elle est actrice, ravisseuse, pour les envoyer à la mort, de tant de vies d’hommes. Si les destins sont dessinés par avance dans les noms, ils le sont aussi par les mains de toutes celles, déjà rencontrées ici, qui jalonnent les grands retours: celui d’Ulysse vers sa sage épouse, la tisserande que chacun sait. Sage ? Pas si simple à dire. On a déjà pu rappeler comment des écrivains-femmes modernes se plaçaient sous la bannière de Cassandre, sous sa parole porteuse d’une vérité inaudible aux hommes. Peut-être s’étonnera-t-on davantage de les voir enrôlées sous le nom de Pénélope, attendant si longtemps celui qui séjourne plus qu’il ne devrait aux bords de rivages féminins. On s’en étonnera moins si l’on se penche sur les liens qui l’unissent par delà la mer, à Circé, à Calypso; sur ces tissages qui occupent les jeunes filles et femmes depuis Hélène, dans sa première apparition chez Homère. ?Eclairé par les reconstructions modernes, l’espace qui leur est concédé est toujours dans ce qui échappe aux mots, ou ne pourrait se dire que dans un langage nouveau, en rupture. On ne saurait assimiler hâtivement les places assignées aux femmes dans la cité ancienne et la nôtre, relativement à la reproduction. Mais, sous cet angle aussi, par delà ces figures mythologiques féminines telles qu’elles arrivent jusqu’à nous, un champ immense continue d’être ouvert à l’exploration. Car c’est toujours, à nos yeux, de légitimité qu’il est question avec ces visages féminins aux paroles nomades, sans lieu pour s’enraciner, si ce n’est dans les marges de ténèbres toujours renouvelées qu’elles font entrevoir, tendant leurs questions éternellement actuelles aux hommes soucieux de planifier la vie, sa propre histoire, pour les maîtriser mieux. Si, dans des perspectives poétiques masculines, leurs rivages, relégués au loin, se sont fait lieux de projection de leurs peurs, celles-ci leur offraient, du même mouvement, la possibilité de récupération d’un pouvoir infiniment plus grand que l’effroi de leurs doigts crochus ou de leurs voix stridentes: celui de faire trembler les certitudes ou d’en montrer les limites, de décliner les doutes de l’être humain sur sa place dans le monde, ses tentatives de planification de la vie, de la mort, de l’Histoire, sur les formes de barbarie à l’œuvre dans le siècle qui aurait dû être le plus civilisé. Si les œuvres représentant Calypso ne sont pas fréquentes chez les grecs, en revanche les artistes du XVII ème et XVIII ème siècle lui ont témoigné beaucoup plus d'intérêt. C'est le nom du bateau du célèbre océanographe Jacques-Yves Cousteau. Bibliographie et références: - Callimaque, "Hymnes" - Déméter, "Les Hymnes homériques" - Fènelon, "Aventures de Télémaque" - Hésiode, "La Théogonie" 1017 - Hygin, "Fables" 125 - Homère, "Odyssée" - Homère, "L’Iliade" - Pausanias, "Description de la Grèce" - P. Chantraine, "Dictionnaire étymologique de la langue grecque" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/04/20
Elle savait. Elle avait été prévenue. Ils avaient longuement discuté. Elle avait accepté. Formellement, elle avait même signé son engagement, dont elle se rappelait encore chaque mot qu'elle avait écrit au moyen d'une plume d'oie trempée dans un encrier d'encre de Chine noire comme du charbon au fond d'une mine profonde et sans lumière : "Moi, Artémis, me constitue prisonnière auprès de mon maître Hector. Il sera mon geôlier, et aura la libre et totale disposition de mon corps. Je lui abandonne ma liberté, et le contrôle de tous mes mouvements pour la durée qu'il lui plaira." Et surtout, elle se rappelait ce qui avait suivi ce moment. Il était venu avec une petite aiguille, et lui avait demandé de lui présenter sa main tendue, paume ouverte vers le haut, et lui avait demandé : « Tu peux encore refuser. Il est encore temps de rester libre. Si tu confirmes ton engagement, dis simplement "Je le veux, qu'il en soit ainsi" » et il l'avait regardé au fond des yeux. Elle n'avait pas hésité un instant et avait répété d'une vois basse et sensuelle la formule suggérée : « Je le veux, qu'il en soit ainsi », et avait abaissé ses yeux. Alors il avait piqué le bout de son index, dans la pulpe du doigt, et avait fait couler un peu de son sang dans une petite coupelle de verre, et lui avait dit : « Maintenant, signe de ton sang ton engagement, et il sera irréversible. » Elle avait trempé le penne de la plume d'oie, taillé en bec et fendu, dans la petite coupelle, et signé de son sang. il avait alors apposé un seau de cire rouge au bas du document. C'était le 21 février 2020. Alors il lui avait dit : « Désormais, tu es ma captive. Commence par te mettre nue. » Elle l'avait regardée, hésitant un instant. Elle le connaissait si bien, depuis qu'ils échangeaient et dialoguaient ensemble. Mais elle le connaissait si peu, aussi : il lui inspirait confiance, elle savait qu'elle voulait vivre cette expérience... mais c'était leur première rencontre ! Une petite appréhension l'avait subitement saisie et elle ressentait comme une petite boule au ventre. « Entièrement nue », avait-il précisé, d'un ton autoritaire et sec mais empreint simultanément d'une grande tendresse, sentant son hésitation, et coupant court à ses tergiversations. Alors elle avait débuté son déshabillage. Elle avait commencé par se pencher, pour défaire le fermoir de ses chaussures. C'était des stilettos noires à bout très pointu, perchées sur un talon en acier brut de 14 cms, et retenues à la cheville par une fine lanière de cuir qui s'enroulait jusqu'au bas du mollet, au-dessus de la malléole externe, telle une liane sauvage. Elle avait avisé un beau fauteuil club de cuir fauve, et était venue les déposer délicatement aux pieds de celui-ci. Puis elle avait ouvert son chemisier, bouton par bouton, de haut en bas : elle connaissait l'effet qu'elle produisait ainsi, et ressentait le regard acéré et brillant d'Hector qui l'observait, debout face à elle, sans prononcer un mot. Arrivée au dernier bouton, elle en avait écarté les pans, découvrant sa poitrine nue, sans soutien-gorge, conformément aux instructions qu'elle avait reçue avant de se rendre à ce rendez-vous : deux beaux globes de chair ferme et opulente, qui ne pouvaient laisser aucun homme indifférent, elle le savait. Elle avait alors laissé glisser les deux manches du chemisier le long de ses bras sur l'assise du fauteuil derrière elle. Elle n'était plus vêtue que d'une courte jupe étroite et moulante en cuir noir et de ses bas noirs, dont on devinait les jarretelles dépassant tout juste du bas de la jupe, ce qui n'était en aucun cas un hasard. Elle avait alors effectué une demie-torsion de son buste pour attraper la tirette de la fermeture éclair située dans son dos, recouvrant le sillon de ses fesses. Elle s'était alors retournée, pour qu'il puisse jouir du spectacle lorsqu'elle avait commencé à dézipper sa jupe, écartant les deux pans de la jupe, dévoilant en écho deux autres globes non moins charnus et voluptueux. Elle avait alors laissé glisser la jupe à ses pieds : là encore, conformément aux directives reçues, il pouvait se rendre compte qu'elle ne portait ni culotte ni string ni quoi que ce soit qui puisse cacher la moindre parcelle de son intimité, qui avait été soigneusement et intégralement épilée. Toujours de dos, elle s'était alors penchée en avant, tout en gardant les jambes bien droites, pour ramasser sa jupe, faisant ressortir les muscles de ses mollets, de ses cuisses et de son fessier dans ce mouvement qu'elle avait su rendre gracieux mais aussi très érotique. Et la jupe avait virevolté d'un geste rapide et ample vers le dossier du fauteuil, avant de retomber sur l'assise aux côtés du chemisier. Restant dos à Hector, elle avait à ce moment commencé à dégrafer les jarretelles de ses bas, mais elle avait alors entendu une injonction sèche et concise, prononcée de la voix chaude et profonde d'Hector : « Retourne toi, je veux te voir de face. » Elle s'était donc retournée, lentement, incapable de résister : elle n'en avait d'ailleurs pas envie, elle voulait se montrer à la hauteur des attentes de son dominant, celui qu'elle avait choisi pour vivre cette expérience, pour se révéler à elle-même, pour vivre en harmonie avec ses désirs profonds de soumission. Et elle avait dégrafé les dernières jarretelles, fait glisser les bas jusqu'à ses genoux, puis relevé ses jambes pour les retirer, ainsi que le porte-jarretelles, et les lancer derrière elle rejoindre le reste de ses habits. Elle était maintenant entièrement nue, comme il le lui avait demandé. Elle se tenait debout, un peu maladroitement, un peu honteuse mais très excitée par la situation aussi, les bras ballants le long du corps, la tête de côté regardant dans la vague, se laissant admirer, sans savoir ce qu'il attendait d'elle maintenant. C'était une belle femme. Il avait dit simplement : « Tu vas prendre une position d'inspection, maintenant, qu'il te faudra bien retenir : debout, le corps bien droit, ta poitrine projetée vers l'avant et tes fesses vers l'arrière, les jambes légèrement écartées, sur la pointe de tes pieds, les mains derrière la tête. » Elle avait adopté la position indiquée sans sourciller. Il avait corrigé quelques défauts de postures par de petits coups secs de sa cravache, lui faisant rentrer le ventre, tenir ses bras bien écartés et en arrière, ajustant l'écartement des jambes. Elle était maintenant dans l'attente, en équilibre instable sur ses orteils. Il avait tourné autour d'elle, observant chaque détail de son corps, tâtant ici un sein, ici une cuisse, là une fesse, ou caressant une joue, le ventre ou le bas de ses reins. Puis il avait introduit son majeur dans sa bouche, et elle avait eu le réflexe de succion qu'il attendait. « Tu es une bonne suceuse, je crois », avait-il décrété abruptement et un peu vulgairement, mais cela l'avait excitée, et elle se sentait presque fière d'avoir entendu cela ! Elle avait alors senti les doigts d'Hector descendre le long du sillon de ses fesses, puis caresser son périnée, et revenir sur l'avant effleurer ses lèvres vaginales. Elle avait ressenti des fluides intimes s'écouler le long de ses jambes, mais en même temps elle avait fléchi les pieds, ce qui lui avait immédiatement attiré une claque sonore et percutante sur ses fesses. Elle avait compris instantanément, et s'était redressée sur la pointe de ses pieds. « Garde la position. Tu vas maintenant mettre ta tenue de prisonnière. » Et il s'était retourné pour ouvrir le tiroir d'un petit meuble derrière lui, dont il avait retiré un vêtement. Il lui dit « Repos, maintenant. Enfile cela. », et lui tendit le vêtement. Elle s'était exécuté. C'était une tunique de tissu semi-transparent d'organdi et tulle "eye-catcher" de couleur beige chair, constituée de deux pans verticaux au droit du corps et retenus par des lacets de coton bruns tabac sur les épaules et le long du corps sur les deux côtés qui restaient ainsi ouverts à la vue. La tunique s'arrêtait évidement très haut sur les cuisses, presque à la commissure de la hanche et du bas des fesses. Il s'était à nouveau retourné, avait ouvert le second tiroir, et elle avait entendu un tintement métallique lourd lorsqu'il avait retiré d'autres objets qu'elle distinguait maintenant. C'était des fers. De lourds fers épais en acier inoxydable chromés et rutilants, munis de gros anneaux de la même matière. Il y en avait cinq en tout, tous reliés entre eux par des morceaux de chaîne à gros maillons. Hector fixa d'abord les fers à ses pieds. Elle avait ressenti instantanément la sensation aigüe d'être prisonnière, à l'image de ces bagnards condamnés à l'exil que l'on voit dans les films. Mais là, ce n'était pas un film : les deux pièces d'acier venaient de se refermer autour de ses chevilles. Ils pesaient lourd, la chaîne qui les reliait était courte, elle avait compris qu'elle ne pourrait plus marcher à grands pas, et encore moins courir pour s'échapper, si d'aventure l'envie lui en prenait ! Il souleva alors deux autres fers d'acier qui vinrent enserrer ses poignets. Les chaînes qui les reliaient aux chevilles ne lui permettaient plus de soulever ses poignets au-dessus de la taille. Puis il s'était saisi du dernier fer, qui était venu se verrouiller autour de son cou. Elle s'était ainsi retrouvée entièrement harnachée d'acier qui entravait et limitait ses mouvements. Et elle se rappelait ses sensations étranges à ce moment-là. Un mélange de sentiment d'impuissance totale, de se retrouver à la merci d'Hector, en danger, sans défense possible, exposée à toutes ses perversions dans sa semi-nudité lubrique. Mais aussi de calme, d'apaisement et d'oubli de tout souci, d'abandon et de lâcher-prise confiant, comme dans un cocon protecteur et ouaté. Elle frémissait d'une angoisse diffuse, mais aussi d'une sensualité trouble et rassurante. Un nouvel ordre était tombé : « Avance, maintenant. Tu vas faire connaissance de ta nouvelle demeure. » Alors elle avait fait un premier pas, et avait failli trébucher : le pas qu'elle avait voulu faire était trop long, et la chaîne à ses chevilles s'était tendue brusquement dans un cliquetis métallique, retenant l'avancée du pied, tandis que le haut du corps était entraîné vers l'avant par l'impulsion donnée. Mais elle avait su se rétablir, et avait remarqué qu'Hector avait veillé, et l'aurait retenue si elle avait vraiment basculée. Cette prévenance l'avait rassurée, et elle avait avancé dans la direction indiquée , à pas mesurés. Par un coup de cravache sur les poignets, il lui avait fait comprendre de tenir ceux-ci élevés, de façon à ce que la chaîne qui les reliait aux chevilles soit tendue vers le haut, et ne racle pas le sol. Il lui avait fait suivre un long couloir, puis descendre un escalier de pierre qui descendait dans un sous-sol éclairé par de faibles ampoules à incandescence à la lumière jaune. C'était un vaste sous-sol, aussi grand que toute la surface de la maison, qu'il lui avait fait traverser entièrement. Au fond, une ouverture dans le mur de pierre était munie d'un grille ouverte. Il lui avait intimé de passer cette ouverture, et elle découvrit un étroit réduit aux murs de pierre d'environ deux mètres sur trois. Au fond, une paillasse cimentée sur lequel était disposé un simple matelas. Sur le côté gauche, un WC et un lavabo ainsi qu'un simple tuyau de douche flexible sortant du mur. Aux murs, plusieurs anneaux en fer forgé noir étaient scellés dans les pierres. Il lui avait demandé de s'asseoir sur le "lit" (si l'on pouvait appeler ainsi cette simple paillasse cimentée) et s'était emparé d'une chaîne fixée au mur au-dessus du lit, qu'il avait fixée au fer de son cou au moyen d'un gros cadenas. La chaîne faisait environ 2,50m de long, et lui permettait ainsi d'aller du lit jusqu'au WC ou au lavabo, mais en aucun cas de passer la grille de la porte, même si celle-ci restait ouverte. La cellule - puisqu'il fallait bien l'appeler ainsi - était assez haute de plafond, et était éclairée d'une unique ampoule incandescente jaune. Elle avait aussi remarqué dans un coin du côté de la porte une caméra, et avait compris que l'angle de prise de vue de celle-ci lui permettait de distinguer tout ce qui se passait : il n'y avait pas d'angle mort, elle serait sous la surveillance permanente de cet œil électronique... Elle se remémorait tout cela avec précision. Elle ne regrettait rien. Ses journées étaient rythmés par les repas que lui apportait son geôlier, qui étaient simples mais toujours bons et suffisamment copieux. Malgré sa tenue légère, elle n'avait pas froid, la cellule était bien chauffée. Il n'y avait pas de lumière du jour. Et elle ne pouvait pas commander l'allumage de l'ampoule. Celle-ci s'allumait ou s'éteignait à des heures dont elle n'avait pas la maîtrise. Aussi ne savait-elle plus depuis combien de temps elle était là. Elle avait perdu toute notion du temps. Elle n'avait pas de nouvelles du dehors. Son seul contact humain était lorsque Hector venait lui apporter ses repas, ou aussi lorsqu'il venait pour une "séance". Souvent. Chaque fois qu'il en avait envie. Il l'attachait à l'un des anneaux du mur, et la fouettait, la cravachait, la tourmentait de mille manières, puis la prenait brutalement et sauvagement, ou bien parfois avec douceur, lenteur et volupté. Elle devait le sucer goulument, et se délecter de son sperme, ou bien se laisser sodomiser sans ménagement. Elle n'avait rien à dire, pas de choix autre que celui de subir chaque fois qu'il le désirait les envies d'Hector... Mais elle était heureuse, elle jouissait aussi le plus souvent, et elle ressentait la plénitude de sa condition de soumise, de prisonnière asservie, d'esclave sexuelle au service des désirs pervers du maître des lieux et maître de son cœur comme de son corps. Une certaine forme de routine s'était installée, même si aucune séance ne ressemblait à la précédente. Elle ne savait pas quand il mettrait fin à cette expérience ; lui seul avait le loisir d'en décider. Un jour, plongée dans le noir total, elle entendit le bruit caractéristique et si familier maintenant de la porte du sous-sol qui s'ouvrait, annonçant la venue d'Hector. Le plafonnier s'alluma, éclairant la cellule de sa lumière blafarde. Quand il entra, elle sentit que ce n'était pas un jour comme les autres... Il avait un air légèrement soucieux. Et, en effet, il lui dit : « Sais-tu quel jour nous sommes ? » Elle ne savait pas, mais elle s'étonnait qu'il lui pose cette question. C'était la première fois. - Non, je ne sais pas. - Nous sommes le mardi 17 mars. Elle ne savait pas où il voulait en venir. - D'accord. Mais, euh... pourquoi me dites-vous cela ? Il attendit un moment, puis dit : - Il y a une mauvaise nouvelle... Elle se demanda ce que cela pouvait être. Allait-il devoir partir, et l'abandonner seule quelques jours ? Était-il mécontent d'elle, et voulait-il la renvoyer ? Une sourde angoisse l'envahit. - Quelle est cette mauvaise nouvelle ? parvint-elle à prononcer en déglutissant pour évacuer son angoisse. - Eh bien, il y a un virus, qui vient de Chine, et qui est assez dangereux... - Ah, d'accord, et alors ? Elle était presque soulagée par rapport à ce qu'elle avait imaginé, ce n'était donc que cela ! - Et alors ? Nous allons devoir être confinés, pour une durée indéterminée ! Il avait pris un air renfrogné. Alors elle l'entoura de ses bras, et l'embrassa tendrement, pour le consoler. Elle était ravie de cette nouvelle !
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Par : le 06/05/20
Ma vie de soumise Chapitre 1 : Jeudi 1. Jeudi soir. Habituée d’un site de discussions, j’ai eu de nombreux contacts avec des hommes pour la plupart inintéressants. Et, puis, un jour …. Ou plutôt un soir. Son pseudo est Jérôme. Nous nous présentons. Il a quarante ans, un mètre quatre-vingt-un, quatre-vingt-un kilos. Il est brun, yeux marrons. Il me dit être célibataire. Je me présente : Florence, vingt-deux ans, blonde, yeux bleus, un mètre soixante-quatorze, cinquante-quatre kilos. Nous habitons la même ville. Il me demande une photo. Je refuse. Puis la discussion devient plus intime et, je ne sais pas pourquoi, je réponds à ses questions. Il a su me mettre en confiance. -    Es-tu célibataire ? -    Oui -    As-tu un copain ? -    Pas actuellement. -    Depuis quand n’as-tu plus de copain ? -    Trois mois. -    Et tu n’as pas fait l’amour depuis quand ? -    Trois mois. -    Tu te caresses ? -    Oui. -    Sexuellement tu acceptes tout ? -    Tout ? -    Tu suces ? -    Oui. -    Tu avales ? -    Non. -    Sodomie ? -    Quelquefois. -    Tu es épilée ? -    Un petit duvet. -    Tu es jalouse ? -    Un peu. -    Tu es pudique ? -    Oui. Il me redemande une photo que je lui envoie. Il me dit que je lui plais. Il m’en demande une autre plus déshabillée que je n’ai pas. Il m’envoie une photo. Très séduisant mais je suis méfiante. Il se dit dominateur. J’avoue ne pas bien savoir ce que ça signifie. Il commence à m’expliquer. Il me demande si j’ai déjà été soumise. Je lui demande de préciser. Je lui avoue que, pendant l’amour, je me laisse diriger par mon partenaire. -    As-tu déjà fait l’amour avec une femme ? -    Non.t -    As-tu une webcam ? -    Non. -    Où es-tu en ce moment ? -    Chez moi. -    Seule ? -    Oui. -    Comment es-tu habillée ? -    Jupe et teeshirt. -    Déshabille-toi. -    Complètement ? -    Oui. Curieusement, j’obéis et me retrouve complètement nue devant mon ordinateur. -    C’est fait ? -    Oui. -    C’est bien. Nous continuons la conversation, nous parlons de notre travail, il est directeur des ressources humaines, je suis secrétaire. Il me dit devoir couper. Nous nous disons au revoir. Je vais me coucher, je décide de rester nue. Jérôme m’a chauffée, je me caresse en pensant à lui. À suivre ….
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Par : le 06/05/20
Les clients arrivent déjà. J’ai droit à quelques plaisanteries au sujet de mes fesses, je dis que je suis tombée... jusqu’à ce que Kriss explique aux clients qu’elle m’a donné une fessée, parce que je n'avais pas obéi !?! À 14 h 30', on fait la caisse. Je dis à Madame Simone : — Je suis contente de ne pas avoir vu Kristos. — C’est un filou?! Je n’en veux plus. Filou?! Un mot passé de mode mais qui lui va bien. Kriss arrive et me dit : — Viens, on va chez les clients. Oh?! Elle aussi?? Elle sort son vélo du garage et on part le long du chenal. On arrive devant une belle maison. Kriss entre dans le jardin en disant : — On est là?! De loin, on entend quelqu’un répondre : — Par ici?! On contourne la maison. Deux hommes arrivent à notre rencontre. Ouah ! Belles bêtes?! Grands, baraqués, avec des bites de guerriers (!) qui se balancent quand ils marchent. Ils nous embrassent sur la bouche, tandis que leurs mains se baladent de mes seins à mes fesses. Ils ne regardent même pas Julien. Ils sont secs et musclés et ils ont bien 15 cm de plus que moi. On va s’installer près d’une petite piscine. Il y a une table, des chaises et des lits de plage. Kriss leur dit : — Voilà Samia, que vous avez vue en photos et son frère. Pas trop déçus?? Le blond répond : — Non, pas du tout, elle est très mignonne. Presque aussi jolie que toi. Eh, Machin ! Faut acheter des lunettes?! Ils se présentent à leur tour. Le blond, c’est Speed et le brun, c’est Black. Vous ne saviez pas que c’est très dangereux, de donner son vrai prénom?? Je dirais bien, moi, c’est Angel et l'autre, c’est Devil. Mais, je ne sais pas si ça va les amuser. Speed nous demande : — Qu’est-ce que vous voulez boire?? Il y a du rosé... Je réponds : — Volontiers. Si vous voulez, mon frère peut s’occuper du service, il fait ça très bien et... Kriss me coupe : — C’est toi qui vas faire le service, Samia?! Elle explique aux deux autres : — Je la dresse un peu cette petite. Mais, qu’elle me foute la paix, cette conne, je suis ici pour gagner de l’argent et baiser avec ces deux mecs?! Je vais faire comme si elle n’existait pas. D’ailleurs, je lui dis : — Je n’ai pas l’intention de... Elle me coupe sèchement : — Aux pieds ! Elle est folle... et... et je vais me mettre à genoux devant elle. — Embrasse mes chevilles. Je... j’embrasse ses chevilles. Les deux hommes rigolent, Speed me dit : — Samia, tu vas chercher le rosé qui est dans le frigo, tu l’ouvres, tu cherches des verres puis tu ramènes tout ici. Fais ça vite et bien, car je crois que ta maîtresse n’attend qu’une occasion pour te mettre une 2e couche sur les fesses. Ils rigolent tous les trois à cette phrase stupide?! Je vais faire ça et puis.. Je vais aller sur les genoux d’un mec et je ne ferai plus attention à Kriss. Je débouche la bouteille et je prends cinq verres dans l’armoire. Ensuite, je retourne près de la piscine avec mon plateau. Ils sont installés sur des lits de plage, même Julien. Quand j’arrive, Kriss me dit : — Pourquoi cinq verres?? — Parce qu’on est cinq, Mademoiselle. — Toi, tu boiras quand je le déciderai. Allez, sers-nous. Je remplis les verres et les leur donne. Kriss cherche de la musique sur une petite radio. Elle trouve une musique de flamenco et me dit : — Danse?! — Mais... pour le flamenco, il faut une robe et... — Je compte jusqu’à cinq. 1, 2... Je danse, car... je m’en fous de danser. J’aime danser. Je fais ça depuis que j’ai cinq ans quand il y a une occasion. Nue, c’est la première fois, mais puisque j’ai commencé à lui obéir... Je danse, tape du talon sur le sol, lève les bras pour faire les mouvements du flamenco. Je me cambre aussi en regardant les deux hommes dans les yeux. Ils ont l’air très intéressés. Kriss se lève et vient danser avec moi. Oh?!!! Elle sait danser en plus?!! Elle fait l’homme en me prenant par la taille, me courbe, nos seins se touchent... Tout en dansant, elle me prévient : — Si tu ne veux pas une nouvelle fessée, il va falloir bien m’obéir. Mes fesses se serrent d’appréhension tandis que je réponds : — Oui, Mademoiselle. Je ne me reconnais pas?! Qu’est ce qu’il m’arrive?? C’est une fille?! Je n’ai jamais été spécialement attiré par une femme, sauf quelques exceptions, comme une jeune nonne, il y a longtemps... On danse le flamenco, nues, en agitant une robe imaginaire, c’est ridicule. Enfin, je trouve ça ridicule, mais les deux hommes et Julien ont l’air de beaucoup apprécier. Il fait chaud et on transpire. Le corps moite de Kriss se colle au mien par moment et je respire son odeur. Elle m’a humiliée en public et m’a fessée avec une sandale... mais sa peau contre la mienne m’excite et son odeur me plaît... C’est dingue... On termine notre flamenco. Kriss me prend contre elle en disant : — Ça te plaît de danser avec moi?? — Oui Mademoiselle — Dans ce cas, on va voir comment tu te débrouilles avec une chatte. Mais... non?! Une odeur de transpiration, ça va, mais sa chatte, non, pas question?! Avec Sœur Marie... c’était différent. Kriss, c’est mon ennemie. Ça, c’est mon cerveau qui parle mais... mes hormones, ces sales petites garces ont pris le contrôle de mon cerveau?! Kriss se couche sur un des lits de plage. Elle écarte les cuisses et me désigne du doigt, sa chatte qui brille au soleil. Elle me dit : — Quelques claques sur les fesses, ça t’aiderait?? Je me glisse entre ses cuisses et je colle ma bouche à sa chatte. Je suis bouche à con avec mon ennemie et ça m’excite affreusement. Comme je ne bouge pas, elle me donne un petit coup de talon sur la nuque. Message reçu : je commence à lécher. C’est mouillé et son odeur est forte, genre fin de matinée sur le marché aux poissons un jour de canicule. En fait, non, car il n’y a aucune note ammoniaquée, c’est sauvage, acidulé, musqué, en réalité c’est délicieux. Je regrette de ne pas avoir fourré mon nez plus tôt dans les chattes de mes copines. Bien sûr, je sais comment fonctionne une chatte et les cunnis, je connais bien mais c’est à moi qu’on les fait. Je glisse ma langue entre ses lèvres et je lèche en faisant une incursion dans le vagin. Ensuite, je me concentre sur le clito. Là, l’odeur me rappelle celle de ma culotte quand je suis en panne de papier. Ben oui, les filles sentent leur culotte le soir, quand elles l’enlèvent. Demandez à votre femme. Quand on suce un homme, il bouge, il se fait aller et venir, vous attrape par la nuque ou les oreilles... Kriss ne bouge pas ou à peine, elle se contente de me caresser le dos avec un de ses pieds tandis que ma langue tourne autour de son clito.... Je ne sais pas si je fais ce qu’elle aime, car elle ne réagit pas. Ah si?! Une de ses cuisses tressaille contre ma joue et puis l’autre cuisse. Ensuite son bassin vient au-devant de ma langue... Un des deux hommes me caresse les fesses pendant que je lèche. Puis, il enfonce négligemment un doigt dans ma chatte. Je sais que je mouille, mais c’est personnel, ça, non?? Non, car il dit : — Elle mouille bien, la petite salope Kriss répond : — Elle a le feu au cul. T’as pas envie de la baiser?? Eh, oh?! On demande?! Je relève la tête pour le dire, mais Kriss me repousse contre sa chatte... S’en fout le mec de mon consentement, il se positionne derrière moi et m’enfonce son sexe dans la chatte. Bien que je suis très mouillée, je le sens bien. Depuis la chatte de Kriss, je crie : — Aiiieee?! Faites doucement?! Je commence à les trouver tous un peu... sans gêne?! Je lèche et je suce le clito de Kriss... Ça dure longtemps, j’en ai mal à la mâchoire. Enfin, elle jouit en plaquant mon visage contre son sexe. Ça va être à mon tour d’avoir le visage qui sent la chatte?! Le gars qui me baise accélère et il jouit aussi... Moi, pas. Il se retire et dit à son copain : — Tu veux prendre ma place?? Mais je te conseille de l’enculer, parce que j’ai inondé sa chatte. L’autre répond : — Non, venez me sucer à deux les filles. Kriss lui dit : — Tu n’as pas envie de te faire lécher par le frère et la sœur?? — Ils font ça?? — Bien sûr. Kriss se tourne vers moi en disant : — Allez ! Je n’ai pas demandé combien on était payés et je n’ai pas l’intention de faire ça pour rien. Mais c’est difficile de le demander maintenant... Julien s’est déjà mis à genou par terre d’un côté du gars, moi je me mets de l’autre côté. Entre nous, un sexe se dresse agressivement, une goutte perle du méat. Julien me regarde, genre «?Qu’est-ce que je dois faire Maîtresse???» Je commence par l’embrasser, une sœur qui embrasse son frère... ça devrait plaire au mec. Le troisième personnage de la pièce, la bite du mec, fait un petit bond. Je fais coulisser la peau qui recouvre le gland en disant à Julien : — Tu fais comme moi. On s’embrasse à nouveau, mais avec un gland entre nos bouches. Ensuite on le suce à tour de rôle. Quand je sens qu’il va jouir, je dis à Julien : — Tu avales?! Il prend le sexe en bouche pendant que je mordille les couilles. Quelques grognements plus tard, je vois Julien déglutir. Il devient bon, Julien. Il pourrait même me rapporter de l’argent. J’entends l’autre homme dire : — Il est mignon, le petit. J’ai envie de l’enculer?! Et, là, mon cerveau se réveille enfin et il file un grand coup de pied dans le cul de mes salopes d’hormones?! Ça piaille sec, je vous jure?! Le "petit" il est à moi?! Il se fera enculer quand et comme je le déciderai?! C’est comme si je me réveillais d’un mauvais rêve. Qu’est-ce que je fais là, à ramper devant une salope et à lécher une chatte qui n’est même pas propre ! Je leur dis : — Il faut d’abord que j’en discute à Julien. Kriss répond : — Non, tu dois obéir. — Après lui avoir parlé?! Un de mecs lui dit : — Laisse-la faire. Je ramasse mon sac, puis je prends Julien par la main et on contourne la maison. Quand ils ne nous voient plus, je lui dis : — On court?! On sort du jardin et on saute sur nos vélos, je manque tomber de ma selle tellement ma chatte est glissante... On s’enfuit?! Mon cerveau me souffle, «?comme des voleurs...?» Je réponds «?ta gueule?!?» C’est vrai quoi, qu’est ce qu’il a besoin de se laisser manipuler par mes hormones?? A suivre. Si vous voulez me joindre, je suis ici : mia.michael@hotmail.fr
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Par : le 06/05/20
Ma vie de soumise Chapitre 2 : Vendredi 1 Vendredi soir. Nous reprenons contact. Je suis fébrile. - Comment es-tu habillée ? - Jupe et teeshirt. - Déshabille-toi. À l’avenir, tu devras être nue pour me parler. - Oui. Je me déshabille. Il veut savoir si je me suis caressée. Je réponds par l’affirmative. Nous discutons de choses et d’autres. - J’aimerais te rencontrer. - Pourquoi pas ? - Tu es libre demain après-midi ? - Oui. - On va se rencontrer dans un café pour discuter. - Oui. Il m’indique le lieu et l’heure du rendez-vous. - Comment seras-tu habillée ? - Je ne sais pas. - Tu dois porter un teeshirt et une jupe. J’ai horreur des pantalons. - Très bien. - Alors, à demain. Nous nous disons au revoir. Chapitre 3 : Samedi 1 Samedi après-midi. J’arrive au café choisi par mon correspondant. Il est assis à une table, sur une banquette, je me dirige vers lui. Il me fait signe de m’asseoir sur la chaise en face de lui. Il est tel que je l’ai vu sur la photo. Il me dévisage. Sous son regard, j’ai l’impression d’être nue. Le garçon s’approche. Jérôme, sans me consulter, commande deux cafés. Il s’adresse à moi : - Enlève ton soutien-gorge. Je rougis. - Ici ? - Non, tu vas dans les toilettes. En revenant, tu porteras ton soutien-gorge dans la main et tu me l’apporteras. - Oui. - Oui, qui ? - ? - Maître. - Oui, Maître. Je me rends aux toilettes, retire mon soutien-gorge. L’épreuve commence, je traverse la salle mon soutien-gorge à la main et l’apporte à mon Maître qui le place sur la banquette à côté de lui. Je suis rouge de honte. Nous buvons notre café. - Tu portes une culotte ? - Oui, Maître. - Va l’enlever. - Oui, Maître. Et une seconde épreuve commence. Je vais aux toilettes, quitte ma culotte et revient l’apporter à mon Maître qui le dépose à côté de mon soutien-gorge. Je sens les regards des consommateurs converger vers moi, je suis honteuse. - Viens t’asseoir à côté de moi. - Oui, Maître. Je viens m’asseoir à côté de lui. Il relève ma jupe, me palpe les cuisses. Sa main vient se plaquer sur mon sexe, il doit s’apercevoir que je suis mouillée. Quand il retire sa main je rabats ma jupe et croise les jambes. Il rectifie aussitôt : - Tu ne dois jamais rabattre ta jupe et tu dois tenir tes cuisses écartées. - Mais on va voir que je n’ai pas de culotte. - Et alors ? Tu n’as pas à t’en préoccuper. - Oui, Maître. Il règle l’écartement de mes cuisses. Il m’ordonne de me pencher en avant, ce que je fais. - Tu as retenu ton teeshirt avec une main. Tu ne dois pas le faire. - Mais on va voir mes seins. - Et alors ? Tu dois perdre ta pudeur. - Oui, Maître. Mon Maître pose une main sur ma cuisse. Et il me donne ses instructions : - Tu ne dois plus porter de sous-vêtements. - Mais on va voir que je n’ai pas de soutien-gorge. - Tu assumeras. Tu dois porter une jupe ou une robe. S’il fait frais, tu pourras porter des bas à auto maintien. Tu dois retenir qu’en toute circonstance tu dois porter le moins d’habits possible. J’ai constaté que ton sexe porte des poils. Tu devras t’épiler ou te raser. - Oui, Maître. - Tu m’as dit que tu n’avales pas. Si je choisis une pipe, tu dois accepter que je jouisse dans ta bouche et tu dois avaler. Quand tu as avalé, tu dois me remercier. - Oui, Maître. - Tu dois m’être fidèle. Je garderai ma liberté. - Oui, Maître. - As-tu des tabous ? - Non, Maître. - Alors, je pourrai tout exiger de toi. - Oui, Maître. Mon Maître sort un contrat d’appartenance en deux exemplaires. Nous signons tous les deux. Ce contrat stipule les conditions de la relation Dominant / soumise. À la rubrique des restrictions que je pourrais émettre j’ai écrit "néant". J’appartiens donc à mon Maître, je n’ai plus aucune liberté de pensée, mon corps est sa propriété exclusive. J’accepterai toutes les pratiques même dégradantes ou humiliantes. Mon Maître me fixe rendez-vous chez lui pour demain dimanche à quinze heures. Il me rappelle que je ne devrai pas m’être maquillée, ne pas porter de bijou et ne pas m’être parfumée. - On va aller aux toilettes et tu me suceras. - Oui, Maître. Mon maître empoche mon soutien-gorge et ma culotte. Nous allons aux toilettes hommes. Mon Maître ouvre sa braguette et dégage la queue de son caleçon. Son sexe est complètement épilé. - Mets-toi à genoux. Tu commences par lécher et gober mes couilles. - Oui, Maître. Je m’agenouille et ma bouche s’occupe de ses bourses. Son sexe grossit. - Lèche-moi le gland. Ma langue va et vient sur le gland de mon Maître. Son sexe grossit encore. - Prend ma queue en bouche. J’ouvre ma bouche et absorbe sa queue. Ma bouche est remplie. Je manque d’étouffer, le sexe venant buter au fond de ma gorge. - Caresse-moi les couilles. Ma main commence une caresse. Mon Maître a une main derrière ma nuque m’obligeant à lui gober entièrement le sexe. Mon Maître est résistant. La pipe semble durer une éternité. Enfin, il éjacule dans ma gorge. - Ouvre ta bouche, je veux voir mon sperme sur ta langue. J’ouvre la bouche et tire la langue. - C’est bien. Fais tourner ma semence dans ta bouche, régale-toi et avale. Je garde le sperme dans ma bouche, c’est une première pour moi. J’en apprécie le goût et j’avale. Je vais me relever mais mon Maître arrête mon mouvement de la main gauche et m’administre une paire de gifles de sa main droite. Je suis étonnée. - Tu as oublié quelque chose. Et, soudain, je me rappelle une de ses instructions. - Merci, Maître. Je peux enfin me relever. Mon Maître s’adresse à moi. - Maintenant, dégage. À demain. Nous sortons des toilettes. J’ai encore le goût de sperme dans la bouche, je sens encore la paire de gifles. Mon Maître m’a humiliée. Mais c’est ce que j’étais venue chercher. Je vais me préparer pour demain. Je désire vraiment satisfaire pleinement mon Maître. Chapitre 4 : Dimanche 1 Dimanche après-midi. Je me rends chez mon Maître. J’espère ne rien avoir oublié dans ma préparation. Je me suis rasée la veille devant et derrière. Pas de parfum, pas de maquillage, pas de bijou. Je suis vêtue d’un teeshirt et d’une jupe, je n’ai pas de sous-vêtement. Quant aux chaussures, j’hésite, je n’ai pas d’instruction. Je sonne à la porte. Mon Maître vient m’ouvrir. Je ne sais quelle attitude adopter. Il s’adresse à moi : - Quand tu arrives tu me prends les mains, tu donnes un baiser dans chaque paume. Tu fais de même quand tu repars. - Bien, Maître. Je lui prends les mains et applique un baiser sur chaque paume. - Déshabille-toi. - Oui, Maître. Je m’exécute. Mon Maître tourne autour de moi. Il m’examine. - Belle bête. - Merci, Maître. Il me touche le bas-ventre puis écarte mes fesses. - Plus de poil, c’est bien. - Merci, Maître. Mon Maître me passe un collier autour du cou. Ce collier est prolongé par une laisse. - Voilà, tu es ma chienne. - Oui, Maître. Mon Maître m’indique ses dernières recommandations. Je n’ai le droit de parler que pour répondre à ses questions, décompter les coups et le remercier à chaque coup ou à chaque éjaculation ou jet d’urine. Mon Maître m’interdit tout orgasme sauf autorisation spéciale de sa part. Mon Maître prend la laisse dans sa main, il m’emmène et je le suis. Nous arrivons dans sa chambre. Une femme nue est allongée sur le lit. Mon Maître me fait asseoir sur le sol au pied du lit. Il saisit une chaîne qu’il passe autour du pied du lit. Les menottes qu’il me passe sont attachées à la chaine. Puis mon Maître me lie les chevilles. Je ne peux plus bouger. Mon Maître se déshabille et rejoint la femme sur le lit. Ils s’enlacent et d’embrassent. La main de la femme atteint le sexe de l’homme qu’elle commence à caresser puis sa bouche remplace sa main. Elle s’active, j’entends des bruits de succion. Mon Maître attrape la femme par les hanches et la fait le chevaucher sur ses épaules. Les lèvres de mon Maître atteignent le sexe de la femme et il commence un cunnilingus. La femme émet des gémissements, son corps est animé de soubresauts, elle a un orgasme puis un autre. Je suis humiliée, mon Maître fait l’amour avec une femme mais ne s’occupe pas de moi. J’étais venue pour qu’il m’accorde son attention et je n’ai rien. Mais les mouvements des deux amants à côté de moi me mettent en émoi. Je fais attention à ne faire aucun bruit et surtout à ne pas jouir. Mon sexe est trempé. Maintenant, mon Maître a placé la femme à califourchon sur lui, sa queue a investi le sexe de la femme. Celle-ci monte et descend autour de la verge qui l’investit. Mon Maître fait bien l’amour, j’imagine que je suis à la place de la femme. Je reviens à la réalité. Jusqu’à maintenant mon Maître ne s’est introduit que dans ma bouche. Quand me fera-t-il l’amour ? La femme a un orgasme. Je crois que mon Maître vient de jouir. La femme vient aussitôt placer sa bouche sur le sexe de mon Maître et l’engloutit. Mon Maître caresse les cheveux de la femme. Est-elle son épouse ? Mon Maître m’avait pourtant assuré être célibataire. Où est-ce une conquête ? Dans tous les cas, ils ont l’air de s’aimer, leurs gestes sont tendres, cette femme n’est pas sa soumise. Mon Maître s’approche de moi et vient me détacher. Il me fait mettre debout. Il passe sa main sur mon sexe et a l’air d’être satisfait de l’avoir trouvé trempé. La femme ne me quitte pas des yeux. Mon Maître ouvre le placard et en ressort une cravache. Il me fait appuyer les mains sur un montant du lit, je suis ainsi penchée. Il m’assène cinq coups sur les fesses. Je pense à compter chaque coup et à le remercier. J’ai ensuite cinq coups sur les cuisses puis cinq coups dans le dos. Je dois maintenant me tenir debout face à lui. Cinq coups sur les seins, cinq coups sur le ventre. J’ai donc compté jusqu’à vingt-cinq et autant de remerciements. Il m’a vraiment fait mal mais il s’est quand même occupé de moi. - Tu vas garder le collier et la laisse. - Tout le temps, Maître ? - Le plus souvent possible. Tu peux t’en dispenser au travail ou quand ça peut te gêner. Mais tu devras porter collier et laisse quand on aura rendez-vous. - Bien, Maître. - Maintenant tu te rhabilles et tu t’en vas. Je m’approche de mon Maître et dépose un baiser sur chacune de ses paumes. Je me rhabille et m’en vais. Mon Maître n’a encore honorée que ma bouche. Il s’intéresse à moi, sa cravache en est le témoin. Je suis quand même déçue puis je me souviens de ce qu’il m’avait dit, une soumise n’a rien à attendre de son Maître, un Maître peut tout exiger de sa soumise. La soumise doit penser uniquement au plaisir de son Maître. Alors, si cet après-midi, il a fait l’amour devant moi avec une autre femme et s’il m’a battue, c’était pour son plaisir et pour m’humilier. Je commence à comprendre les mécanismes de la soumission. Je suis soumise, je l’ai choisi, je dois donc assumer. En rentrant chez moi, je décide de garder le collier autour du cou et de rester nue. Je resterai ainsi fidèle à l’esprit de mon Maître. J’enlèverai le collier demain pour aller travailler. Quand je me couche je suis hantée par mon Maître. Je me caresse en pensant à lui. Je lui dédie mes orgasmes. mence à sucer le sexe, une main palpant les couilles. Je gobe de plus en plus profondément la queue de mon Maître, ma main descend vers ses fesses, il a compris ma manœuvre, il fait basculer son bassin. Mon majeur que j’ai pris le soin d’humifier prend position vers son cul. Puis j’enfonce progressivement mon doigt. J’ai envie de jouir mais je me retiens, je ne veux déplaire une fois de plus à mon Maître. Ma bouche est maintenant complètement investie. Je tiens doublement mon Maître, sa queue dans ma bouche et un doigt dans son cul. Mon Maître me caresse tendrement la tête, ça me donne des frissons ! Puis, dans une sorte de feulement, mon Maître se libère à longs jets tout au fond de ma gorge. Je retire mon doigt. Je fais naviguer le délicieux sperme dans ma bouche, je me régale puis j’avale. - Merci, Maître. Puis je porte le doigt qui a enculé mon Maître à la bouche pour en goûter toute la saveur. Je sais que mon Maître a été satisfait de ma prestation. Il m’a caressé les cheveux, c’est un signe ! - Maintenant, tu t’en vas. À samedi. - Oui, Maître. Je baise ses paumes, me relève, je me rhabille et m’en vais. Je pense à tout ce qui m’est arrivé ce weekend. Mon Maître a concocté un scénario sensationnel. J’ai cru être enlevée et violée mais il n’en était rien puisque mes pseudo-violeurs n’ont agi que pour le plaisir de mon Maître. Je me suis encore rapprochée de lui et suis plus que jamais prête à le servir. À suivre ….
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Par : le 11/05/20
Suite de ma nouvelle Tiraillement. Je suis désolée pour les éventuelles fautes, je ne me suis pas relue, j'étais prise par les démons de mon passé. ******************************************************************************************************************************* J’étais là enchainée à l’attendre. A attendre qu’il s’occupe de moi, à attendre ses doigts sur ma peau, à sentir sa bouche gourmande, à attendre le son de sa voix.. à attendre sa présence. Sa punition a été à la hauteur de mon insolence. Il savait me remettre à ma place et j’aimais cela. J’aimais cette force qu’il avait à gérer toute situation, à me sentir protégée. Quel si doux sentiment que de pouvoir s’en remettre à quelqu’un. La vie est si difficile à devoir tout gérer. Mon intelligence émotionnelle est ma force. Quand il a su par ses actes me montrer ce qu’il était je savais que je pouvais m’abandonner complètement une personne saine, équilibrée. J’avais fait quelques rencontres avec des personnes ne me convenant pas ou d’autres malsaines qui cachaient bien leur jeu. Mais lui.. c’était dans sa nature, son intelligence et son éducation. Il était bienveillant. Allongée sur le lit je soupirais. IL entra. Je faisais mine de dormir. Je sentis sa main passée sur mes cheveux. Il me frôlait avec la pulpe de ses doigts.. Doucement il descendait sur mon cou. Je commençais à faire entendre le plaisir de cette caresse. IL continuait sa route sur mon flanc. Quand il arriva sur mes fesses il les pris de pleine main. - A moi… Je ne disais aucun mot. Je savourais ce moment. Mon cœur battait si fort. Il embrassa alors en même temps mes fesses. Il se plaça face au lit et pris en main mes chevilles. Il ota ma chaine qui me liait au lit dont il avait la clé. IL me tira alors à lui. Je me cambrai. Il mit alors sa main sur ma bouche. - Maintenant, tu vas me demander pardon me chuchota t il à l’oreille. - Ta bouche a dit tellement de vilaines choses qu’elle va me montrer comment elle sait se faire pardonner. Il prit alors mon visage entre sa main et me força à le regarder. Il était très sévère à ce moment là. - Tu as compris petite chienne. Mon visage avait dû traduire l’émoi qu’il me provoquait. Je hochais de la tête pour dire.. oui - C’est bien, dit il en appuyant sa main sur mon visage. - Allez a mes pieds. Je descendais alors du lit pour me mettre à ses pieds. Je lui tenais la jambe en le regardant de manière imploreuse. Il me fit marcher à ses côtés jusqu’au salon. - Au pied. Il avait préparé sur la table quelques douceurs. Je mourrais de faim. Je le regardais en souriant. Il me gifla. - Qui t’a permis de sourire ! tu souris alors que tu es une vilaine chienne. Tu ne mérites même pas que je te donne à manger. - Pardon, Monsieur. Je suis désolée. Je baissais alors le regard. - Expose moi ton cul. Il s’était assis sur son canapé. Il tenait alors un verre de vin dans sa main. - Quelle belle posture de petite chienne… Quelle œuvre d'art tu es. Il passait sa main sur ma croupe. C’est là que je sentis quelque chose de métallique sur mon anus. Sans aucune préparation il posa cette boule pour insister à le faire entrer dans mon fion. - Chut.. regarde ma belle. Ca rentre doucement.. tout doucement… Hum… Il posa son verre sur la table. Avec douceur il me caressait les cheveux. Il prit la brosse à cheveux qu’il avait visiblement préparé . Il m’attacha les cheveux. - Vois tu, dans mon indulgence, je vais te donner à manger. Mais comme tu manques de réelle éducation, je suis obligé de bien ajuster ta posture. - Voilà.. parfait. Il tira alors sur la corde pour m’enfoncer au mieux la boule. - Allez retourne toi. Je marchais à quatre pattes pour me retourner. Ma tête était dressée hautement. Je ne pouvais la baisser sans que je m’étrangle. - En voilà une belle chienne dit il en vérifiant encore son installation. Il prit mon menton dans sa main. - Ouvre ta bouche et sors ta petite langue. Il me tendait alors la cuillère. JE devinais ce qu’il avait préparé un bon risotto aux champignons. - Allez viens chercher… - Non non reste à ta place. J’allongeais alors ma tête appliquant moi-même la torture à mon petit anus. - Voilà c’est bien… - Allez encore. - Hum.. mais quelle bonne petite chienne toute sage. - Merci… Monsieur. - De rien petite chienne. Il m’offrait également un doux verre de vin. Sa clémence présageait une soirée des plus délicieuses. Quoi que.. sa douceur était comme le velours mais cachait une main de fer. Il s’était avancé sur le canapé. Il se levait. Ma tête était alors a hauteur de ses cuisses. Il ôta sa ceinture en cuir. - Sens son odeur ma belle… Sens l’odeur de la punition qui va s’abattre sur ton cul de salope. Je trésaillais. Je sentis le premier coup s’abattre. - Merci.. Monsieur… Un second.. un troisième.. - Merci Monsieur. - Je te l’ai dit la peau pale n’est pas admise sur un cul. Il prenait un plaisir à me faire rougir tout en calmant le feu. Je me devais de rester stoïque. Parfois son assaut était si cinglant que je baissais la tête, me rappelant aussitôt de me remettre en position. Puis il se rassit. Il me passa sa ceinture autours du cou pour me maintenir. - Tu vois je suis obligée de te tenir bien serrée.. si tu avais été sage… Oui si j’avais été sage, il ne me punirait pas.. mais j’adorais ça qu’il me punisse. Il defit son pantalon et ôta également son calençon. Il se rassit. - Allez viens la sentir. Il me faisait alors sentir sa queue. J’ouvrais alors ma bouche. - Non, non .. renifle ! Puis sans aucun ménagement il l’enfonça dans ma bouche. Il me tenait par la queue de cheval. Naturellement je me redressais. Il mit alors sa main sous la gorge. Il commença a me baiser la bouche. Il ne se retenait plus. IL ne me laissait aucun répit. Il me besognait tant que j’en bavais. Puis quand il appuya de ses deux mains sur ma tête il me força à la garder en bouche. - Hum quelle salope… - Tiens…. Tiens.. Je n’étais plus que son petit trou à bites. Il me faisait faire des va et vient si rapide avec ma tête pour avoir la cadence qu’il souhaitait. J’étais sa bouche à masturbation. Puis encore une fois il me la mit dans ma bouche pour la garder. Il tira alors sur la corde de mon crochet. Il me caressait la tête en même temps. - Allez sage… tout doux.. Je bavais et je voulais qu’il cesse cette douce torture. C’est là qu’il enfonça encore plus sa queue dans ma gorge. J’avais envie de vomir. Je commençais à tousser. IL se retira. Il me tapa sur chaque joue.. et repris possession de ma bouche. De nouveau avec cette frénésie il appuya ma tête contre lui pour me baiser fortement comme il baise ma chatte ou mon cul. - Bonne chiennasse ! quel trou à bites.. Il replaca sa main sous ma gorge. - Mais comme tu baves petite chienne. Là doucement il entrait sa queue jusqu’au bout me faisant encore presque vomir puis la ressortait. - Hum regarde comme tu la prends bien.. Une fois encore au fond, il me pinca alors le nez tout en tenant ma tête. Doucement j’avais qu’une envie c’est respirer. Je me dandinais pour me défaire de cette emprise, pour juste respirer. - Voilà respire ! Il s’amusa à me gifler avec sa queue. Il me redressa et se leva. Ma tête était penchée en arrière. Il passa alors derrière moi et me donna des coups de pieds leger dans les fesses. - Alors tu ne remercies même pas ton Maître de te faire gouter à sa queue. C’est là qu’il tira à nouveau sur la corde. - Petite pute ingrate. - Pardon.. Monsieur.. je.. - Ta gueule. Il saisit alors un écarteur et le mit dans ma bouche. - Je ne te demande même pas de répondre. Juste d’être un trois trous à baiser. Il me banda les yeux. Il me redressa. Ma position était des plus inconfortables pour marcher ainsi. Il me guidait. Sans ménagement il me jeta, ventre contre le lit. Il saisit sangla mes bras ensemble puis m’attacha les mains. Il prit possession de la ceinture et serra bien fortement. Il me prit alors par la chatte. - Tiens petite pute. Il me redressait en me tenant par la ceinture. Je ne pouvais rien faire si ce n’est que subir ses assauts. Il relacha la pression sur la ceinture et mis ses mains sur mon dos. Ma tête était maintenue droite, bien ouverte et baveuse. - Regarde toi ! il te manque juste encore une bite pour te prendre par la bouche. Ta chatte est si trempée… quel bonheur… Tu baves encore de partout petite pute. Il me chevauchait, encore et encore. Il s’amusait alors la corde. Il se retira à nouveau et me claqua les fesses - Hummm brave chienne. Il me leva la tête et y plaça sa queue… Ma mâchoire était un peu douleureuse. - Un bon trou sans dent.. c’est parfait. En plus tu fermes en même temps ta gueule de pute. Il baisait encore et encore ne me laissant aucun repis. Quand il eu finit de me besogner, il ota la corde attachée à mes cheveux et retira le crochet anal. Il me releva par la queue de cheval puis me jeta sur le sol. - Allez présente moi ton fion mieux que ça. Je ne devrais même pas à avoir à te le dire. Je mis alors ma tête au sol tout en relevant mon postérieur. Il faisait le tour de moi. Il mis ses orteils dans ma bouche. - Tiens lèche… Je ne pouvais même pas râler ni protester, ni même bouger. Mes contraintes était si bien faites que je ne pouvais faire qu’obéir. Il s’amusa encore à me donner des coups de pieds sur le cul . Il s’assit. Il passa alors son pied sur ma chatte et mon fion. - Je vois que ton petit cul est déjà ouvert. Il me pris par les bras et le leva à nouveau. Dressée droite face à lui il retira mon écarteur bucal. - Merci.. Monsieur. Il me retourna contre lui et serra la ceinture tout en maintenant sa main sur ma bouche. - Je vais te casser le fion. Je ne veux pas t’entendre. Compris. - Remonte bien ton cul de chienne. Il se positionna. Les pieds de chaque coté me tournant le dos. Il écarta mes fesses et y planta son dard. Il était presque assis sur moi. Cette position était terrible. Je le sentais terriblement me prendre. Il me tenait les fesses bien écartées. - Hum tu es légèrement serrée. Il prenait son temps dans cette position à faire des allers et venues. Il se retourna. Il mit un pied sur mon cou et me sodomisa cette fois ci avec force. Il ne me laissait aucune seconde. Il me tringlait si fortement. Il se retira. Tout en écartant encore mes fesses. - Oh.. ce trou.. - Demande moi de t’enculer. - Monsieur, je vous en prie, enculez moi. - Dis moi que tu es une bonne chienne - Monsieur, je suis votre petite chienne. Je vous en prie prenez moi encore par tous les trous. - Oh oui petite pute.. - iens prends ça salope de chienne. Il me posa au sol. J’étais complètement allongée. Il ouvrit mes fesses et à nouveau me pilonna le fion. Il me tenait par le cou me forçant à mettre ma tête en arrière. Il pouvait me la mettre ainsi plus profond. Je couinais. - Ta gueule ! Ses coups étaient si fort.. je ne pouvais m’en empêcher. Il me prit alors la gueule avec ses mains et pilonna, encore et encore. - Oh mais regarde moi ça… Il regardait mon fion restant ouvert après son passage. Il me tira à nouveau par la queue de cheval. - Alors petite effrontée. - Tu aimes ta punition ? Je ne savais que répondre il me faisait passer par tant de sensations. Entre douleurs et plaisirs. Il se saisit alors de ma gueule. - Alors.. ? Il me gifla.. - Petite catin dévergondée. Je souriais.. il me gifla à nouveau. Il me jeta sur le lit. Il me releva les cuisses et m’attacha les mains derrière elle. - En voilà un petit cul à disposition. Il inséra 3 doigts dans mon petit cul et tourna encore et encore. - Je pense qu’un jour je pourrais peut être me masturber dans ton cul de salope. Je frémissais à cette idée. Mais je savais que dans sa bouche ce n’était que pour me faire mouiller davantage.Il me sodomisa encore et cette fois, il ecartela ma chatte. - Gourmande. Tu aimes ? - Oui Monsieur.. j’aime quand vous me fourrez par le fion et la chatte. - Prise par le cul et fistée par le chatte.. hummm.. voilà ce qu’il te faudrait.. ne t’en fait pas on va faire de toi la meilleure des salopes pour y arriver. Il éjacula sur ma petite chatte. Il défit alors mes liens. - Ecarte ta chatte. - Humm , tu es si dégouillinante.. ta mouille, mon sperme. - Ramasse un peu de sperme avec tes doigts. - Non.. je.. ne peux pas.. Monsieur. - J’ai dit , ramasse du sperme avec tes doigts. Il savait mon aversion pour le sperme. C’était lié à un traumatisme subi plus jeune. Au fil des années, j’avais réussi à chasser ces démons mais pas complètement. Il le savait. Il savait que c’était une de mes limites. - Je te laisse deux choix.. soit tu le gouttes.. et tu en prends un peu… soit tu te caresses avec. J’avais tellement envie de me dépasser, d’aller de l’avant.. Il s’était rapprochée de moi. - Quoi que tu choisisses, sache que je suis fière de toi. Je posais alors mes doigts sur mon sexe. Je sentais alors son sperme encore chaud sur le bout de mes doigts. Comme une enfant, j’en mis juste un peu sur mes doigts. Il me caressait alors la joue. - Tu es si belle ma belle Nina. Je portais alors mes doigts dans la bouche. L’odeur du sperme me donnait une envie de vomir. IL m’avait fallu tant d’années pour accepter d’en avoir sur moi et en moi. Là il me faisait franchir une étape. Doucement je mis le sperme dans ma bouche tout en le regardant dans les yeux. IL me regardait avec tant de tendresse. Je léchais alors doucement mes doigts. Je n’aurai pas pu faire plus mais c’était une victoire pour moi aussi petite soit elle car il y avait encore du chemin. - Je suis très fière de tes progrès tu sais. Il me tenait par le menton et me prit contre son torse. - Caresse toi maintenant. Je sentais son souffle contre moi. J’aventurai mes mains vers mon clitoris. Je me caressais toujours avec ma main droite. J’avais besoin d’un stimuli pour cela.. sa voix… A chaque fois que je me caresse, j’ai besoin d’imagination être prise de manière si animale, si bestial. J’aime entendre mon partenaire m’insulter. Cela n’est pas pour moi des insultes dans ce contexte là. C’est ma liberté d’être qui je suis. Pourquoi est ce que j’aime autant les mots crus. Peut être parce que lorsqu’on se regarde dans un miroir et si on se met à nu, on connait l’animal qui est en soi. On le libère, il se déchaine de pouvoir simplement être. Il me parlait au creux de l’oreille .. - Petite salope, tu aimes te caresser.. tu aimerais que pleins de mâles soient là à te regarder te branler.. Tu voudrais qu’ils te touchent partout, qu’ils te prennent par ta petite chatte de pute, par ton fion de salope.. et pendant ce temps , je te prendrais par la bouche tout en les regardant te baiser bien fort.. tu aimes ? - Oh oui.. Monsieur.. - Tu aimes quen je fourre mes doigts dans ta petite chatte ou ton petit fion pour que je t’écartèle. - Oh oui Monsieur j’adore tant ça.. - Que j’engouffre ma main dans ta chatte et que je te baise avec.. - Oh.. Monsieur.. encore.. encore.. - Que je commence ensuite à travailler ton petit cul,.. n’est ce pas sac à foutre ? - Dis moi ce que tu es ? - Je suis votre chienne Monsieur, votre putain.. - Et qu’ est ce qu’on fait au petite putain. - On les éduque, on les baise.. - Oui on les baise car elle ne sont .. Je sentais les spasmes venir.. - Elles ne sont bonnes qu’à ça. Il sentait mes contractions. Il mit alors sa main sur ma bouche - Allez jouis salope… jouis… - Ma petite chienne, allez je t’ordonne de jouir comme une bonne putain. Il me maintenant fermement. Les spasmes étaient si intenses. Il enleva la pression de sa main. Doucement une larme coula… je pleurais de plaisir. - Tu es merveilleuse. J’aime te voir prendre ton plaisir. Tu es comme un ange. Je te vois t’envoler pour m’échapper quand tu t’abandonnes ainsi. J’aime te voir retomber et te retenir dans mes bras.. Je me lovais alors contre lui. - Merci à vous .. de me permettre d’être…
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Par : le 14/05/20
Désolée pour les fautes. je n'ai pas pu me relire, j'étais en compagnie de Beth Harth qui m'a transporté vers des plaisirs interdits ****************************************************************************************************** « Demande d’ami » . Voici la notification que je recevais. Une, parmi tant d’autres. Naturellement je clique « voir le profil ». Oh un profil divinement rempli. Quel plaisir de lecture ! . Je suis souvent sciée par les personnes qui recherchent à vivre des choses spécifiques et qui se resume à : « homme dominant recherche soumise »…. Aucune photo si ce n’est celle souvent de se cacher des avatars loin de la réalité. Là, je devinais un homme mystérieux qui teasait. Cette envie justement d’en savoir plus. Le choix des mots, des photos.. Mon intérêt ne pouvait qu’être. « Accepter l’invitation ». Je ne pouvais en faire autrement. Comme à mon habitude, je n’écris jamais la première. J’ai toujours eu dans mon côté désuet ce besoin qu’un homme se présente et vienne à moi. Combien d’invitations acceptées qui me font pensées à ce côté facebook pour avoir un maximum d’amis sans aucune interraction. Aucun intérêt !. « Bonjour Mademoiselle Lane, Quel plaisir d’avoir lu votre profil. Vous y mettez une sincérité. Vous semblez être dotée d’une finesse d’esprit et de sensibilité. Permettez moi de me présenter. Monsieur E. Je suis un homme libre de tout engagement, recherchant ma perle rare. Une femme intelligente, raffinée et féminine aimant les jeux D/S. Même si le physique,ne fait pas tout, il est important de savoir avec qui on échange. Je vous prie de trouver une photo afin d’être sur un pied d’égalité. J’espère que ce message vous donnera l’envie de poursuivre. Bien à vous. Monsieur E. » A la lecture de ce message… Je ne pouvais être qu’intéressée à poursuivre ! Un homme sachant se présenter faisant preuve d’un certain équilibre et empathie. « Cher Monsieur E. Je vous remercie pour votre bienveillance. Il est agréable que vous sachiez lire entre les lignes. Comme vous, j’ai ressenti finesse d’esprit et sensibilité. Je suis également de mon côté libre de tout engagement et comme vous l’avez lu, je recherche un homme recherchant une relation suivie exclusive. Je suis de nature franche , directe afin d’éviter tout malentendu. Je peux parfois paraître cavalière parfois à cause de cela. Vous êtes un homme bien charmant. Ce sera un plaisir de faire votre connaissance. Bien à vous, Mademoiselle Lane ». Nos échanges se firent très naturellement. Rapidement, nous passions sur un autre support. J’aimais ce côté où il se montrait direct, franc et surtout simple ! Beaucoup de personnes restent dans des carcans où ils se disent dominant sans s’intéresser réellement à la personne avec qui ils échangent. Je sentais avec lui un dominant naturel. Un alpha. Je sentais son intelligence, sa sensibilité son empathie et sa poigne. Il me posait réellement des questions sur ma vie, sur mes passions, mes combats, mes blessures. Un des rares à ne pas parler tout de suite de désirs BDSM. On peut en parler autant qu’on veut, chaque histoire, chaque rencontre est unique. J’avais hâte de passer à une rencontre. J’aimais cette tension qui se faisait mais je ne voulais pas que ça dure de trop. Je me méfie des ascenseurs émotionnels. « Chère Mademoiselle Lane, Je souhaite vous inviter à un dîner ce samedi pour voir si ce feeling se poursuit en réalité. Samedi 19h30. Acceptez vous ? » Je n’attendais que cela, comme une adolescente. Ma réponse en fut presque instantanée ! « Cher Monsieur E, Ce sera avec grand plaisir ! ». Il m’avait demandé d’être à l’heure . J’allais compter les jours et me poser mille questions sur ce que j’allais porter, mettre comme parfum, comme bijou.. Complètement superficielle me direz vous. Mais être coquette et féminine c’est prendre soin de soi. J’étais en train de patienter Place Gutenberg. Il faisait très bon ce soir là. Une soirée d’été où la chaleur tombait enfin. J’avais mis une robe bordeau avec un décolleté plongeant sans aucune vulgarité, sans soutien gorge et des escarpins. Quand je le vis arriver, j’étais saisie par l’élégance qu’il dégageait. J’y était très sensible. Un homme qui aime les femmes féminines se doit aussi de prendre soin de lui et avoir du goût. Il portait un pantalon bleu et une chemise blanche. - Bonsoir Mademoiselle Lane.. - Bonsoir cher Ethan… Il saisit ma main pour la baiser avec une telle légèreté. - Vous êtes magnifique, au-delà de mes espérance. Ravi de vous rencontrer enfin. La chaleur montait. Quel homme galant.. - Je suis également ravie. Lui répondis-je en le regardant droit dans les yeux. Son regard était si intense. Il était de ces hommes qui s’imposait naturellement. Ce charisme indescriptible. Je me suis sentie naturellement protégée et bien à ses côtés. - J’ai réservé un restaurant aux abords de Strasbourg. Soit nous prenons votre véhicule, soit le mien. Je vous laisse choisir. » J’avais envie de me laisser guider. - Je vous laisse conduire. - Parfait. Nous marchions jusqu’au parking où il était garé. - Ah je vois que nous avons la même marque de voiture, disais je en souriant. - C’est que vous avez bon goût. - Ahh.. oui.. j’aime beaucoup l’histoire de cette marque. Savez-vous que le logo représente les hélices d’un avion en marche ? - Oui.. - J’aime connaître l’histoire des choses, des entreprises. C’est très intéressant. - Je suis comme vous. Nous discutions de choses et d’autres. Sa voiture était des plus agréables. J’étais complètement intimidée. Dans ces moments là, je me sens si cruche, si sotte, un vrai moulin à paroles. Avec un bon verre, j’allais me détendre. Je devinais que la soirée allait être superbe quoi qu’il arrive. Il avait réservé un restaurant spécialisé dans les fruits de mer. J’étais aux anges. Même si à chaque fois j’ai envie d’acheter tout ces pauvres petits homards pour les remettre à l’eau… - Vous êtes si élégante ce soir. Pourriez vous vous redresser s’il vous plaît. Naturellement, je l’écoutais. - J’aime qu’une femme ait de l’allure et qu’elle se tienne convenablement. - Oui je comprend. Avec mon opération au dos, je ne peux même pas m’affaler. J’ai deux broches le long de ma colonne vertébrale. - Vous m’en voyez désolée pour vous. Je comprend mieux votre maintien depuis tout à l’heure. Là, je voulais juste vous corriger car vous vous êtes mise trop à l’aise au fond de votre chaise. Nous échangions avec cette tension dans l’air. Il posa alors sa main sur la mienne. Avec ses doigts il mit une pression sur mon poignet. - Pourriez vous écarter vos jambes s’il vous plait. - Je… Soudain, il se leva et murmura à mon oreille : - C’est un souhait. Vous n’êtes pas obligée.. Vous choisissez. Il revint au bout de quelques minutes. J’avais ouvert mes cuisses comme il me l’avait demandé. - Votre parfum est divin et si envoutant. - Je vous remercie. - Je pourrais m’enivrer de vous durant des heures. Je rougissais.. Même si je voulais affichée mon indépendance, la femme sûre d’elle, en quelques secondes il faisait tout volé en éclat. - Trinquons à notre rencontre dit il en souriant. Je me noyais dans son regard. J’étais si sensible à son regard. Tout comme sa voix. Elle était profonde, grave. Si la voix ne passait pas, je ne pourrais aller au-delà. - Veuillez m’excuser. Je vais aux toilettes. - Puis-je vous demander une faveur ? - Je vous en prie. - Encore une fois, vous êtes libre de choisir. Si vous voulez qu’on poursuivre la soirée dans le sens que nous affectionnons, vous me donnerez votre culotte à votre retour. Dans le cas contraire, nous poursuivrons notre soirée de manière tout aussi charmante. Je me sentais complètement étourdie. Que faire. Suivre mon désir, ma raison. Pourquoi se poser tant de question. Nous sommes des adultes après tout et je me sens bien. A mon retour des toilettes, je m’assis, droite. Jambes entre-ouvertes. Je glissais ma main vers lui pour lui tendre ma culotte. - Qu’est ce dit il en me regardant ? Il feignait de ne pas comprendre. Il voulait m’indisposer, me tester. - Ma.. Culotte Monsieur. - Bien. Mademoiselle. Voilà une bonne chose. - Est elle trempée ? - Je… vous n’avez qu’à vérifier ! - Oh une petite insolence de votre part souriait il.. Est elle trempée ? Question simple… IL me regardait droit dans les yeux en souriant. Je le regardais à mon tour et avec une fierté je lui dit. - Oui Monsieur elle est bien trempée ! Il prit la culotte et la mit dans sa poche. - Je vous propose que nous allons poursuivre nos soirées sur d’autres sentiers. Je souriais. J’étais toute excitée. Il était si bon de se laisser aller ainsi. - Ecartez bien vos cuisses je vous prie. - Pardonnez moi. - Ca viendra jusqu’au moment où je serai obligée de vous punir. La chaleur montait. On montait les escaliers du vieil immeuble où il habitait. Il y avait cet âme ancienne. Arrivés sur le palier il me bloqua la tête face à la porte tout en introduisant la clé dans la serrure. - Une fois que nous franchirons cette porte. Vous m’écouterez. A tout moment, vous pouvez stopper le jeu si cela ne vous convient pas. Il n’y a que du plaisir à prendre. Suis-je clair ? - Oui.. Monsieur, répondis je dans un soupir. La porte s’ouvrait il me poussa à l’intérieur. Il me plaqua alors contre le mur tout en bloquant mes mains au dessus de ma tête. Il plongea son regard dans mes yeux. - Quelle belle petite chienne… vos mains, votre poitrine, votre parfum.. vous me mettez dans un de ces états.. je vais devoir vous punir pour tout ça… Il enserra mon cou. - J’ai une envie de vous posséder, toute entière. De vous voir défaillir, jouir, punie. Il me rendait complètement folle. Puis il souleva ma robe et commença à caresser ma chatte. - Oh toute lisse, si douce, si glissante. On pourrait y glisser j’en suis certains tant de choses pour vous combler. Je me dandinais. Il me tenait fermement. - Ecartez vos cuisses ! je ne le répéterai plus. - Pardonnez moi Monsieur.. Il bloqua contre lui, mains dans le dos. Fermement maintenue. Il tenait mes cheveux par une poigne certaine et douce à la fois. - Quelle crinière si douce. Maintenant, je veux vous découvrir. Restez ici. Il alluma quelques bougies et mis une ambiance bien cosy. En fond sonore Beth Harth… Un moment très érotique. Il servit alors deux verres de champagne puis alla s’asseoir sur le canapé face à moi. - Enlevez votre robe je vous prie, avec douceur. - Parfait. Mains dans votre dos. J’écoutais. J’étais si excitée de me laisser enfin aller. Cette soif de m’abreuver. Il commença par effleurer mes épaules mon dos.. il tournait autours de moi. - Redressez vous. - Hum voilà.. quel maintien vos petits seins. Il les prit dans ses mains avec douceurs par le dessous. - J’aime vos mamelons me dit il en me regardant dans les yeux. Tout en continuant à me regarder il prit mes tétons et les pinça. Je pinçais de mon côté mes lèvres. Il serrait de plus en plus fort et tirait bien dessus. Je me retenais de ne rien dire tout en le regardant comme par défiance. - Hum… bien dressés… comme j’aime. J’aime quand ils pointent ainsi. Il prit mon verre de champagne et me donna à boire. - Merci… - Hum… Merci Monsieur est préférable… - Merci.. Monsieur. Il retourna s’asseoir face à moi. - A genou, marchez jusqu’à moi. - Hum.. a travailler votre démarche de chienne. - Tournez vous et présentez moi vos deux orifices. Je me sentais.. si .. genée mais si bien à la fois. Lentement, j’écoutais. - Tête au sol voyons ! fesses écartées par vos mains. - Humm Divine posture.. Il posa ses mains sur les miennes et écarta encore plus mes fesses. Il m’inspectait visuellement sans me toucher. - Vous êtes dégoulinante ma chère. - Un petit orifice ici, il semble si étroit. Il va me demander une attention bien particulière. Voyez vous, j’aime cet orifice et l’honorer comme il se doit. Il y passa sa langue. Je murmurais mon plaisir. Puis il écarta alors les lèvres de ma chatte en les pinçant. Il me la caressait tout en jouant avec mon clitoris. Il jouait avec moi. Je n’avais envie que d’une chose.. sentir ses doigts me prendre mais il ne fit rien. Il mit un doigt dans sa bouche. - Oh cette cyprine.. si abondante. Il prit son verre et continua à me regarder en restant ainsi. - J’aime vous savoir à mes pieds. Il m’observa ainsi. - Vous êtes si belle ainsi. Levez- vous. Mettez vous assise face à moi. On se regardait c’était intense. Il me prit les cheveux et me força à mettre la tête en arrière. - Avez-vous envie d’être une bonne chienne ? Il me tenait fermement la bouche.. - Je.. Oui.. Monsieur, je veux être une bonne chienne. Il me caressa alors le visage puis me donna une petite gifle… - Voulez-vous que je m’occupe de votre éducation ? - Oui, Monsieur j’aimerai. Nos échanges m’ont fait comprendre que nous avons les mêmes attentes. - Oui ma chère. Vous êtes pleine de promesses. - Mettez vous alors en position de chienne en chaleur. - Que voulez vous dire.. ? je me sentais toute chose. - A quatre pattes le cul qui se frotte à mes jambes. - Voilà.. C’est parfait. Allez frottez vous petite chiennes. Il saisit alors un carnet.. et le mit sous mes yeux. - Ceci, sera votre carnet de notes. J’y notera tout, vos manquements, vos punitions, vos récompenses. Mais commençons par le début. - Je vous en prie Monsieur. - Nous allons fixer ensuite, les possibilités, les envies, les interdits, les limites.. Je vous pose des questions, vous répondez. Sachez qu’il n’y aura jamais de jugement, que de la bienveillance. Vous pouvez tout me dire. - Très bien Monsieur. - Acceptez vous qu’on vous impose des choix dans vos tenues ? - En partie Monsieur, tout dépend des circonstances. Mais oui. - Avec votre bouche, je suis certain que vous aimez sucer. Mais que peut on faire avec votre bouche ? dites moi…. Je n’osais pas parler. Je m’étais toujours exprimer par mes nouvelles jamais en avouant ainsi.. - Eh bien j’aime en effet la fellation, prendre le temps de déguster une queue, qu’on me prenne de force la bouche, la gorge profonde..( en le disant presque timidement), j’aime lécher aussi. - Vous aimez lécher ? Qu’aimez vous lécher ? des couilles, des anus ? des chattes ? des pieds ? Je n’osais pas répondre. - Allez assumez vous, assumez la chienne. - J’aime lécher des couilles, des anus, des pieds.. Pour les chattes, je ne me sens pas l’âme à cela même s’il y a toujours eu une curiosité Monsieur.. - Bien.. j’en prend bonne note petite chienne. - Passons maintenant à votre chatte. Aimez vous être doigter ? fister ? Aimez vous être godée ? - J’adore être doigtée et fouillée Monsieur.. Fister, je crains que ma chatte ne puisse le supporter. Je suis bien étroite. Sachez aussi que je souffre de ce qu’on appelle un utérus retroversé. - Ah oui je vois, donc il faut faire attention avec certaines positions à mon grand dam. - Oui Monsieur. - Gode ? - Oui Monsieur. - Votre anus maintenant ? même question. - J’aime tout autant que pour ma chatte cher Monsieur. - Aimez vous êtes prise en double ? comblée par vos trois trous ? - Je ne sais pas Monsieur. J’aimerai essayer. - Acceptez vous les inspections de vos trous : Speculum ? lavement ? - Oui.. Monsieur. - Au niveau des ornements ? pinces ? ecarteur bucal ? gag ball ? Crochet anal ? - Vous pouvez, juste les pinces où je suis sensible au niveau des seins et de mes lèvres. - Question correction, jusqu’où puis je aller ? - J’aime être corrigée Monsieur, être marquée sur des zones non visibles Monsieur. Toutefois j’aime les jeux qui restent dans le soft avec une maitrise légère de la douleur. - Très bien petite chienne. - Justement parlons contrainte.. - J’adore être attachée, contrainte à subir Monsieur. - Humm intéressant tout ça.. enfermée ? - Oui Monsieur.. enfermée aussi. - Très intéressant tout cela. - Avez-vous des limites, des choses que vous ne voulez pas franchir ou que vous ne supportez pas ? - Oui Monsieur.. plusieurs choses. Je ne supportes pas le sperme sur mon visage ni dans ma bouche. - Oh moi qui adore tant cela mais je peux comprendre. C’est noté. - Je vous demande de faire attention à mon dos qui souvent peut m’handicaper. - Je le sais, n’ayez crainte la dessus dit il en me caressant le dos. - Et aussi je souhaite que notre relation soit exclusive mais vous le savez. - Oui, je le sais. Même si je vous imagine vous faire déjà baiser par d’autres, nous n’en sommes pas encore là… mais oui vous avez ma parole. - Je pense que nous avons là un bon début… j’ai déjà matière à un bon début pour ton éducation. Il posa alors sa main sur mon sexe. Je brulais complètement de désir face à cet interrogatoire. - Oh si trempée… prête à se faire cueillir Il me saisit alors par les cheveux pour ensuite me faire monter sur la table table du salon. - Ne bougez pas. Il revint alors avec une mallette que je devinais pleins de jouets. Il m’orna de bracelets poignets et chevilles. Il sangla mes cuisses et y attacha mes mains. Il attacha mes cuisses de façon à mettre en avant ma chatte et mon cul.. prêt à utilisation. - Je vais vous bander les yeux. Je ne vous autorise pas encore à voir ma queue mais vous allez la sentir. Il passa une ceinture autours de mon cou et joua avec pour me tenir. - Vous savez, je vais vous dire ce que j’aime. - J’aime prendre profondément par la bouche les petites chiennes insolences. J’aime les corriger et les remettre à leur place. J’aime sodomiser, j’aime écarter les petites chattes étroites et les fions. Y fourrer doigts et poings s’il le faut. J’aime contraindre, cravacher, baiser. J’aime travailler les seins. J’aime voir ma chienne jouir de plaisir, j’aime la voir perverse et abandonnée à supplier que je la fourre comme il se doit. Etes vous une chienne ? - Oui.. Monsieur je suis une chienne. - Je ne vois pas votre langue… - Voilà qui est mieux. Il mit alors son gland sur ma langue.. vous la sentez ? mais la voulez vous ? - Oui.. Je la veux.. - Demandez mieux que ça ! - Monsieur, je vous en prie, prenez moi par la bouche, baisez la comme elle le mérite. - Oh oui bonne chienne. Il mis alors sa queue dans ma bouche. Elle était si dure. Il fit des mouvements de va et vient si doux au départ.. - Humm quelle douce langue.. quelle petite suceuse. Il tenait fermement la ceinture pour me montrer qu’il savait me tenir comme il fallait. Il prit possession de mes deux seins et commença doucement à me baiser.. - Voilà tout doux.. Prenez là bien au fond et gardez. Sa voix était bien douce. Au moment où il restait doucement installé au fond de ma gorge, il tirait sur mes tétons… Il m’entendait râler étouffée par sa bite. Quelle bonne vue.. Dommage que vous ne puissiez vous voir. - Votre bouche est des plus agréables … - Testons maintenant cette chatte. Il commença par me doigter. J’étais si trempée… Je sentis alors ses lèvres se poser sur mon clitoris.. J’avais du mal à me retenir tellement c’était bon. Je sentais la puissance de ses doigts chercher dans mes entrailles à vouloir faire jaillir la fontaine. - Hum, je me régale.. Puis il cessa en me tapant sur le chatte. - Bonne chienne !! Il me laissa ainsi durant quelques minutes. - Voulez vous être baisée ? - Oui.. Monsieur, je vous en conjure baisez moi. Il s’engouffra dans ma chatte.. au départ il se montrait doux mais rapidement ses coups se faisait de plus en plus fort et intense. Ne tenant plus, il me dit fermement : - Maintenant je vais vous enculer. A sec. Je ne veux rien entendre. Compris ? - Oui.. Monsieur. Sans aucun ménagement ni préparation, il se mit à l’orée de mon fion. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas été visité. - Il est si étroit.. Ne vous inquiétez pas, je le travaillerai comme il se doit. J’avais envie de crier.. - Chut… dit il en mettant sa main sur ma bouche Il relevait davantage mes fesses pour mieux me prendre. - Hum.. j’aime sentir ce petit cul serré cédé.. Il me pillona encore et encore. Il posa alors ses mains sur mes fesses et sortait sa queue.. - Oh ça s’ouvre déjà… ça reste presque ouvert. Il replonga doucement sa queue et regardait sa queue partir dans mes entrailles. Tout en me prenant il glissa un doigt dans ma chatte. J’étais au paradis.. Il se retira puis rajouta des doigts dans ma chatte et dans mon fion… - Oh… quelle fontaine !!! Tiens petite salope… jute .. allez jute… Puis il posa ses lèvres sur mon clitoris jusqu’à sentir ma jouissance arriver. Je criais de ce plaisir si intense … J’étais complètement vidée. Ma poitrine se soulevait. J’étais épuisée. Il me détacha.. - Viens, reste à mes pieds. Pose ta tête sur ma cuisse. Je m’endormais alors doucement dans cette positions. Cette première séance laissait présagée de douces choses.. Je me sentais si bien..
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Par : le 09/06/20
Ma vie de soumise Chapitre 13 : Samedi 6 Samedi après-midi. J’arrive chez mon Maître, il est habillé. Je me déshabille et vais lui baiser les paumes. Dans le salon une jeune femme nue est allongée sur le ventre, de tout son long. Ses bras et ses jambes sont écartés. Je ne vois pas sa figure, elle est blonde et a un magnifique fessier. Mon Maître s’adresse à moi : - C’est Laurence. Nous nous sommes contactés sur internet, c’est notre première rencontre. Elle vient juste d’avoir dix-huit ans et, ce qui est incroyable, elle m’a assuré être vierge devant et derrière et elle n’a jamais sucé. Je ne comprends pas pourquoi mon Maître me donne toutes ces explications. Il continue : - Nous venons de signer un contrat d’appartenance, elle n’a émis aucune restriction, elle est donc ma propriété exclusive. Je ne comprends toujours pas. Mon Maître poursuit : - J’ai donc maintenant deux soumises. Je dois donc établir une hiérarchie. J’ai décidé que tu seras soumise numéro 1, je t’appellerai s1 et Laurence sera soumise numéro 2, on l’appellera s2. Tu auras donc autorité sur s2, elle devra t’obéir. Je lui ai déjà expliqué le processus. - Elle est d’accord ? - Elle n’a aucun avis à formuler. Je vais donc te la confier. Je veux que tu la dépucèle devant et derrière et, quand je te le dirai, elle me sucera. Je veux aussi que tu lui fasses faire connaissance avec le fouet, la cravache ou ma ceinture. Pour le reste, tu fais comme tu le sens. - Mais, Maître, je ne pourrai pas ! - Tu le feras, je te l’ordonne ! - Bien, Maître. - Pour commencer tu vas quitter ton collier et lui passer autour du cou. Tu porteras le boléro qui est sur la chaise. Une soumise numéro 1 doit porter un vêtement léger. - Bien, Maître. Aura-t-elle le droit de jouir ? - Bien entendu, elle doit apprendre le plaisir. Par la suite, elle saura ce qu’elle perd en en étant privé. - Bien, Maître. Je quitte mon collier, je me baisse vers s2 et lui passe le collier autour du cou. Elle me dit : - Merci, madame. Je vois que mon Maître a bien commencé l’éducation de sa nouvelle soumise.et je suis étonnée de m’entendre appelée madame. Je revêts le boléro, symbole de ma promotion. Ce boléro me couvre les épaules et le dos, il s’arrête à la taille, il ne ferme pas laissant à découvert mes seins, mon ventre, mon pubis et mes fesses. Je vais essayer de faire pour le mieux, je suis maintenant à la fois soumise et dominante mais je suis avant tout la soumise de mon Maître qui me fait confiance. Je m’approche de s2 : - Debout ! Je découvre une belle jeune fille. Des seins assez volumineux et un pubis agrémenté de poils. Je regarde mon Maître qui me dit : - Elle a désobéi. - Maître, si vous avez ce qu’il faut, je la rase. Mon Maître part et revient avec de la mousse à raser et un rasoir. J’entraîne s2 sur la table. - Couches-toi sur le dos et écarte les cuisses. Je commence le rasage en faisant bien attention à ne pas couper la chair. J’ai réussi. Je peux admirer son pubis lisse. Mon Maître a filmé le rasage. - Et derrière, Maître ? - Oui. Je fais mettre s2 à plat ventre sur la table et je m’attaque aux poils de sa raie. Je fais attention, je réussis sans aucune entaille. Je lui fais lever les bras, les aisselles sont rasées. Je vérifie les cuisses et les jambes. Aucun poil. Mon Maître apprécie. Je fais remettre Laurence debout. - Tu te mets à quatre pattes ! - Oui, madame. En prenant la laisse je la fais déambuler. Je la fais se cambrer pour mettre en valeur son fessier. Ses seins ballotent de gauche à droite. J’ai une impression bizarre, je suis soumise et dominatrice. J’ai toujours été plus ou moins dominée, je ne pensai pas être un jour dominante. Je me sens à l’aise entre mon Maître et s2. Nous parcourons l’appartement puis nous arrivons dans la chambre. Le gode-ceinture repose sur le lit, il a été lubrifié ce sera mieux pour un double dépucelage. J’ai placé le gode sur mon ventre. Mon Maître nous a suivies et a commencé à filmer. - Mets-toi à genoux dans le lit ! - Oui, madame. Je me place devant s2 et lui présente le gode devant sa bouche. - Suce ! Elle n’a pas le temps de me remercier. Je lui enfonce le gode dans la bouche. Je procède progressivement et j’enfonce le gode de plus en plus. Elle se met à tousser. Je la laisse faire. - On recommence, tu dois t’habituer à avoir la bouche pleine. - Oui, madame. J’enfonce à nouveau le gode et, cette fois, elle résiste. - C’est bien, tu fais des progrès. - Merci, madame. Je la contourne et vérifie l’état de son vagin, il est sec. Avec mes mains, je la maintiens aux hanches, je place le gode devant son sexe et le gode entre dans son vagin. Je vais y aller progressivement. Je commence des va-et-vient puis le gode progresse. J’accélère le mouvement. Cette action me fait mouiller. Je jour un rôle de mâle et je réagis en femelle. Le gode entre maintenant complètement. S2 gémit puis jouit. Je continue de plus belle. Puis je me retire pour attaquer le second dépucelage. Le gode est à l’entrée de son cul. S2 se contracte, elle sait ce qui va lui arriver. - Détends-toi, laisses-toi faire. Je vais y aller doucement. - Oui, madame. Mes mains attrapent ses fesses et les écarte pour laisser la place au gode. Je le fais entrer très lentement, une première sodomie doit être réussie et c’est difficile de la subir. Le gode se fraie un chemin. La sodomisée se détend un peu. Le gode pénètre de plus en plus. Maintenant, s2 s’est relâchée et se laisse faire. Je poursuis encore un moment cette sodomie puis je retire le gode. Je contourne s2 et viens présenter le gode devant sa bouche. - Lèche et suce ! Elle a un mouvement de recul. Je sais que je lui impose un exercice difficile mais ça fait partie de l’éducation d’une soumise. J’attrape s2 derrière la tête et lui approche la bouche du gode. Doucement mais fermement ! Elle ouvre la bouche et sa langue commence à sucer le gode. - Nettoie-le bien ! Quand je vois qu’elle a bien léché le gode, je le lui enfonce à nouveau dans la bouche. - Tu ne devras plus avoir de réticence les prochaines fois. - Non, madame, je vous le promets. - Maintenant, couches-toi et attends. - Oui, madame. Mon Maître m’adresse la parole : - De quoi avais-tu peur ? Tu te débrouilles pas mal. - Merci, Maître. Voulez-vous qu’elle vous suce maintenant ? - Pas tout de suite. - S’il vous plaît, prêtez-moi votre ceinture. Mon Maître se défait de sa ceinture et me la tend. J’appelle s2. - Je croyais t’avoir dit de te déplacer à quatre pattes ! - Pardon, madame. - Tu seras punie. - Oui, madame. Aussitôt elle se met à quatre pattes. - Viens me lécher les pieds ! - Oui, madame. S2 commence à me lécher les pieds. - Mieux que ça et n’oublie pas de passer ta langue entre les orteils ! - Oui, madame. Elle s’applique, je suis satisfaite de ta prestation. - Mets-toi debout. Je vais te donner des coups de ceinture. Chaque coup devra être compté à haute voix et tu devras me remercier. Je commence les coups et me souvenant de ce qu’aime mon Maître, j’en donne vingt-cinq, cinq sur les fesses pour commencer, puis cinq sur le dos, cinq sur les seins, cinq sur le sexe et cinq sur les cuisses. Dès les premiers coups, mon Maître m’a dit de frapper plus fort. Quand j’ai terminé, je lui ordonne de se remettre à quatre pattes. Je vois mon Maître se déshabiller, son sexe est bien dressé. Je sais ce qu’il veut. J’attrape s2 par les cheveux et la traîne dans la chambre où elle a été doublement dépucelée. Mon Maître est couché sur le dos. Je m’adresse à s2 : - Je vais t’apprendre à sucer un homme. - Oui, madame. - Je serai à côté de toi pour te guider. Ton Maître voudra jouir dans ta bouche. Tu recueilleras son sperme. Tu n’arrêteras pas de sucer, c’est le Maître que se retirera. Tu montreras au Maître sa semence sur ta langue. Tu feras tourner le sperme dans ta bouche puis tu avaleras. Enfin, tu remercieras ton Maître. - Oui, madame. S2 se place la bouche vers le sexe de son Maître. - Tu commences par sucer les couilles puis tu les gobes. Attention à ne pas faire mal à ton Maître. S2 approche sa langue des couilles et commence à lécher. Puis elle les gobe l’une après l’autre. - Bien, maintenant, tu prends la queue en main et tu lèches le gland, tu lui donnes des petits baisers. Elle s’applique. Le sexe du Maître grossit. - Maintenant, tu mets le sexe dans ta bouche. Tu dois penser que c’est un sucre d’orge. Tu lèches et tu essaies de faire avancer le sexe dans ta bouche. Tu effectues des va-et-vient. Et tu lui caresse les couilles en même temps. Je vois sa bouche monter et descendre le long du sexe. Quand elle est au plus bas, ses lèvres touchent le pubis du Maître. - Quand le Maître éjaculera, il ne faudra pas reculer, il faut lui montrer que tu es heureuse de recevoir son sperme. Je sais que mon Maître est résistant. S2 continue ses mouvements de bouche. Pour le moment, elle réussit sa première pipe. Enfin, le Maître jouit dans la bouche de s2. S2 ne se retire pas, elle continue de sucer. Le Maître se retire, s2 ouvre sa bouche et tire la langue pleine de sperme, elle ferme la bouche, se délecte du sperme et finit par avaler. - Merci, Maître. J’encourage s2 : - C’est bien, tu as fait une belle pipe. - Merci, madame. Mon Maître se rajuste. Je m’adresse à s2 : - Maintenant, c’est à mon tour, tu vas me sucer. - Oui, madame. Je me couche sur le dos, les cuisses écartées. S2 se met en position, sa bouche effleure mon pubis, je place mes mains sur sa tête pour l’encourager. Je vois mon Maître en train de filmer. S2 s’enhardit. Sa langue est au contact de mon clitoris. Je suis comme électrisée. S2 continue, c’est délicieux ! J’ai rapidement un orgasme. Mais j’invite s2 à poursuivre, sa langue devient de plus en plus insidieuse. J’ai un second orgasme. Je demande à s2 d’arrêter. Je suis comblée. Mon Maître a dégotté une excellente recrue. Pendant un instant, je pense que je pourrais être évincée, mais non, mon Maître peut très bien avoir deux soumises. La présence de s2 me plaît et mon Maître fait ce qu’il veut. Mon Maître me demande si je veux rester avec lui pour la soirée et pour la nuit. J’accepte avec plaisir. - Et s2 ? - C’était prévu qu’elle reste. Il me propose de préparer le dîner avec lui. J’accepte. Je prends s2 avec la laisse, elle marche toujours à quatre pattes. Je lui dis de s’allonger au pied de la table. Mon Maître et moi nous nous activons. Mon Maître prend deux chopes dans lesquelles il urine. Il m’en tend une et appelle s2 pour lui donner l’autre. S2 s’assoit par terre et commence à déguster le contenu de sa chope. Je bois également la mienne. Mon Maître dresse la table avec seulement deux couverts, je vais donc manger en face de lui. Il remplit les assiettes en même temps qu’une écuelle remplie d’aliments pour chien qu’il dépose sur le sol. Il s’adresse à s2 : - Mange sans te servir de tes mains. - Oui, Maître. Nous commençons notre repas. La hiérarchie est établie. En tant que s1 je suis à la table du Maître et s2 mange sur le sol. Quand nous avons fini les repas, le Maître me demande de regarder si s2 a bien mangé. De petits résidus jonchent le sol. Je m’adresse à s2 : - Avale tous les morceaux que tu as laissés. - Oui, madame. Le repas terminé, le Maître s’adresse à s2 : - Va te nettoyer la bouche, débarrasse la table et rejoins-nous dans la chambre. Mon Maître me fait allonger sur le ventre, écarte mes jambes. Je le sens derrière moi, je sais ce qu’il veut. Son sexe me frôle la raie des fesses. Il m’a soulevée et il emprisonne mes seins qu’il pétrit et pince. Il me fait mal mais j’aime ça. Il me souffle à l’oreille : - Je te permets de jouir. Et, soudain, son sexe pénètre mon cul. Petite douleur qui précède le bonheur de sentir mon Maître en moi. S2 arrive à quatre pattes dans la chambre. Elle s’assoit à côté du lit où son Maître est dans s1. Mon Maître continue de me labourer. Il m’arrache un orgasme. Puis il jouit dans mon cul. - Merci, Maître. Mon Maître s’adresse à s2 : - Va lécher le cul de s1 pour récupérer mon foutre ! - Oui, Maître. S2 se place derrière moi et sa langue pénètre mon cul, elle le lèche pour récupérer le sperme de son Maître puis elle avale. - Merci, Maître. Merci, madame. Le Maître lui fait signe de venir nettoyer son sexe ce que s2 s’empresse de faire. - Merci, Maître. Il commence à se faire tard. Je me demande ce qu’a prévu mon Maître pour la nuit. Il me tend la laisse, ordonne à s2 de se mettre debout et nous partons tous les trois vers un escalier que je connais bien. Nous arrivons à la cave. Le Maître s’adresse à s2 : - Tu vas dormir là. S1viendra te chercher demain matin. Et nous laissons s2 dans la cave inconfortable où j’ai passé trente-six heures angoissantes. Nous remontons. Mon Maître m’ordonne d’aller me doucher. Puis il en fait autant. Je l’attends debout au salon. Il m’emmène dans la chambre. Il s’adresse à moi : - Viens ! Couches-toi. Il se place à mes côtés sur le dos. - Prend mon sexe dans ta bouche. Je veux que tu dormes comme ça. Tu ne me suces pas. - Bien, Maître. Je place son sexe dans ma bouche, la tête appuyée sur son ventre, il a une main protectrice sur ma tête, je suis heureuse. Je m’endors.
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Par : le 12/06/20
Le repas touchait à sa fin et nous prenions tous un digestif que nous avions depuis quelques années. Un bon Cognac de 30 ans d’âge que nous savourions dans le petit salon. Madame avait mis les petits plats dans les grands. Fine cuisinière, elle nous avait régalées et la convive ne manqua pas de la féliciter. Durant le repas les conversations allaient bon train. L’ambiance y était détendue. Ce fut préférable, car j’aime l’humour sans tabou. Humour noir, piquant et parfois un peu osé. Je n’avais pas de honte devant cette amie de longue date. Nous nous connaissions depuis le collège, mais ne nous étions pas revu depuis que ma femme et moi étions venus vivre dans sud de la France. Nous discutions régulièrement via les réseaux sociaux et connaissions nos vies, nos évolutions professionnelles et pour elle, ses nombreuses déceptions amoureuses. Elles ne s’étaient jamais rencontrées toutes les deux, mais entendait parler l’une de l’autre par mon intermédiaire. Ce fut lorsque Ludivine, mon amie, vint sur Toulouse pour y rencontrer je ne sais qui qu’elle profita de l’occasion pour nous rendre visite et rencontrer Vanessa, ma femme. J’avais vu quelques photos d’elle sur internet, mais je constatais que les photos ne reflétaient pas la vraie beauté qu’elle était devenue. Ses yeux bleus et ses longs cheveux noirs furent d’ailleurs un sujet de conversation à table. Ma femme ne tarit pas d’éloges d’ailleurs à ce sujet et de son physique en général. Je craignais d’ailleurs que ce ne soit pour me faire remarquer une pointe de jalousie. Les compliments, à ma grande surprise, rendirent les deux femmes assez complices. Ce fut moi qui ressentis une pointe de jalousie lorsque Ludivine me sembla plus intéressée par la conversation avec ma femme. Je tentais quelques blagues afin de m’immiscer dans la conversation. Elles souriaient par courtoisie, mais continuaient leurs discussions. Je prie alors soin de m’éclipser pour aller chercher des glaçons. Occupées par leurs points communs, je profitais pour scruter discrètement Ludivine qui portait une robe assez courte d’où je pouvais apercevoir le haut des ses bas en dépasser. Elle était chaussée de jolis talons aiguilles qui lui donnait un air très pin-up, très sexy. Mes yeux furent stoppés quand je compris que ma femme avait plongé ses yeux dans les miens. Un flagrant délit en bonne et dût forme. Je souris bêtement quand je compris que Ludivine avait tourné la tête et me regardais par-dessus son épaule en souriant aussi. J’étais un peu gêné, mais je fis l’air de rien et j’en profitais pour la complimenter de nouveau sur son physique et sa tenue très sexy me disant que la meilleure défense, c’est l’attaque. Lire la suite : https://comtedenoirceuil.com/luduvine/
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Par : le 15/06/20
C'est son mari qui le premier s'inquiéta de son attitude. Jusqu'à plusieurs fois par semaine, elle refusait de dormir dans le lit conjugal. Prétextant des nuits agitées dus à des insomnies et préférant à cela, renchérissait-elle, ton ronflement, sans oublier le dérangement qu'elle lui causait dans son sommeil avec la petite lampe restée allumée. Tout cela, finalement, justifiait qu'elle se retire dans la chambre d’ami, qui n’en avait que le nom tant elle était exigu. Lui, frustré de cette absence, pensait que sa femme lui cachait la vérité pour ne pas l’attrister. Elle n'était pas heureuse dans sa vie paysanne. Forcément, la ville lui manquait. Le mieux peut-être était de l'emmener loin en voyage, voir la mer qu'il n'avait encore jamais vue. L'idée était de son ami Louis, le seul d’ailleurs qu’il eut jamais, et à qui, il avait confié ses inquiétudes. Il était allé jusqu'à lui avouer tête baissée, tant il avait honte - Quand on fait la chose soufla-t-il, c’est à peine si je l’entend couiner ». Il n’avait pas d’explication qui lui venait en tête. Il avait l’impression qu’il faisait les choses comme il fallait, mais bon...? Peut-être était-elle ainsi, un peu froide... Puis ne voulant pas se plaindre sur son sort finissait par se dire qu’il avait bien de la chance d’avoir une femme si douce avec une peau qui sent si bon même après une journée de travail passée avec les vaches et les moutons. Puis, accompagné par un hochement d’épaule, il clôturait ces interrogations par : - peut-être que c’est comme ça les bonnes femmes, va comprendre ce qui se passe dans leur tête. Chaque jour, ces interrogations le harcelaient. Pourtant, il ne ménageait pas ses efforts à la tâche, pour montrer qu’il était capable de subvenir au besoin de sa maison, de sa famille. Bucheron l’hiver et à partir du printemps, cantonnier pour la mairie jusqu’après l’été. Pierre était également le mécanicien de tout ce qui roulait au village et en particulier le vélo dont il était féru. Il collectionnait même quelques pièces prétendument de valeurs selon lui. Il était l’homme à tout faire et rendait service à tous les anciens, comme il aimait à les appeler affectueusement. Courageux et travailleur, il considérait que c’était la meilleure façon de prouver son attachement à son couple, à son village, à son pays. Le soir, il aimait regarder sa femme avec douceur, déambuler, entre la cuisine et le salon. Plus complice avec son oncle qu’avec lui. Il écoutait leurs échanges, parfois intervenait avec un sourire avenant, tout en ayant le regard rivé sur la radio et les infos du soir. Il les laissait gérer à deux les affaires de la maison en bonne entente depuis qu’ils avaient décidé tous les 3 d’habiter sous le même toit. Son oncle par alliance et sa tante , avant l’internement de celle-ci, vivaient à quelques centaines de mètres de là. C’était les seuls parents, qui lui restait. Devenu ses parents adoptifs après l’accident mortel des siens. Il l’avait accueilli et aimé comme un fils qu’ils n’ont pas eux. Son retour dans la maison parentale, fut décidé quand le projet de mariage se dessina. Avec le temps, sa tante avait un peu perdu la tête. Disait-il avec empathies. Quand elle fut diagnostiquée, elle devait régulièrement faire des séjours dans un établissement spécialisé pour des personnes souffrantes de troubles psychiques. Ô file du temps, elle finit par ne plus en sortir… Mathilde ne connaissait rien à la tenue d’une maison. Quand Pierre proposa l'installation du vieil homme sous leur toit, elle fut ravie de l’aide et de la compagnie que lui apportait celui qu’elle considérait comme son beau-père. Elle venait de la ville, délicate, diplômée du conservatoire et sophistiquée dans ses manières. Sans être vraiment belle elle possédait un charme réel et un corps plutôt bien dessiné et de belles hanches marquées par une fine taille. La pratique de la danse dès son plus jeune âge, avait développée sa grâce naturelle en lui laissant pour héritage une démarche haute, élancée et légèrement chaloupée. Comme si elle marchait sur la pointe des pieds, ce qui accentuait à la fois son déhanché et sa cambrure. Après avoir entamé un début de carrière prometteur, elle quitta Paris pour s’installer à Bourgbillon. Cette décision subite scandalisa sa mère. Elle n’avait pas prêté attention au changement de comportement de sa fille. Le conservatoire et ces amis étaient passés au second rang. L’assiduité de Mathilde avait baissé et ces notes avec. Les derniers mois, il lui arrivait de sécher des cours en prétextant des migraines, les remontrances et remarques de ses professeurs se faisaient récurrentes. Elle passait des heures, enfermée dans sa chambre, n’en sortant que pour les heures de repas. Ce fut l’instant que choisit Mathilde pour annoncer à sa mère, sa décision. On essaya autour d’elle, parents, amis de comprendre, de la dissuader, mais rien n’y fait. Sa grand-mère, ravie de rompre sa solitude, l’accueillit dans son village du Cantal d’à peine 350 âmes. Voisin, la rencontre avec Pierre, c’était faite tout naturellement. Il s’occupait depuis son adolescence de tous les travaux manuels de la grand-mère à Mathilde. Depuis qu’elle était seule, il livrait et rentrait le bois, entretenait les murets qui entouraient la maisonnette afin d'éviter tout effondrement sans oublier de retourner la terre du jardin et d'en retirer les mauvaises herbes. Il donnait également à manger aux bêtes, essentiellement des volailles, et nettoyait le poulailler et cages à lapin si ce n’était pas fait. Il finissait par boire le café et parfois une liqueur avant de filer. Depuis que Mathilde était là, Pierre passait plus souvent. Il finit par venir chaque jour prétextant une raison ou une autre pour quelques minutes en sa compagnie. La petite n’était pas farouche à sa présence et son oncle remarquant l’intérêt de Pierre pour la jeune fille, décida, avant d’en parler à son neveu, de se rapprocher de la grand-mère pour avis… Celle-ci approuva l’idée de les marier, d’autant que cela la rassurait de savoir que Mathilde resterait à ses côtés et Pierre représentait une aide appréciable pour son âge avancé….Malheureusement 1 mois après le mariage, elle décéda. Pierre aimait sincèrement sa femme, même s’il n'avait jamais vraiment compris son oui devant Monsieur le Maire. Lui si rustre aux manières si paysannes avait épousé Mathilde si sophistiqué et si douce. Il fut le premier étonné par sa réponse quand il lui demanda sa main. D’abord surprise, l’idée fut accueillie avec joie, par sa mère . Elle approuva très vite le projet pensant ainsi pouvoir. garder libre cours à sa nouvelle vie en tenant sa fille éloignée de la gestion des biens familiaux. Son arrivée au village en grande pompe, avec un fils collé à elle chétif et manquant d’assurance, ne passa pas inaperçu. Bon nombre de commentaires prononcés du bout des lèvres, entre deux verres de vin, que les hommes claquaient, provoquaient de franches rigolades. Frédéric, son jeune frère, suivait maman et disait mot, son attitude ne changea pas durant toutes les festivités. Après les embrassades de fin de cérémonie, On bu, on ri, puis on dîna autour de grillades. La musique prie le relais, on bu encore, certains dansèrent, puis chacun rentra chez soit. Tout allait bien et durant la première année de mariage, une certaine quiétude c’était installée. En secret, on espérait l’annonce de l’heureuse nouvelle mais rien ne venait. 18 mois plus tard, l’hiver était à sa fin, janvier était encore doux cette année, et laissait présager un printemps pluvieux. Monsieur le Maire vint trouver José à son atelier et lui demanda s’il accepterait de partir avec lui pour le salon de l’agriculture à Paris le mois prochain. Qu’habituellement, c’était son gendre et sa fille qui l’accompagnaient. Malheureusement tout les deux étaient immobilisés, suite à un accident de la route. Pierre tout naturellement s’inquiéta de l’état de santé des victimes. - sans gravité, dieu merci, répondit le Maire, une bête, qu’ils n’ont pu reconnaitre, à traversé devant eux et en l’évitant ils sont allés dans les platanes. Une Jambe cassée pour Henry et deux genoux abimés pour ma fille, cela aurait pu être bien pire, deux cent mètre plus loin et c’était le ravin. Apres un soupir, il reprit: - Bah, se sont les choses de la vie, ils ont eu très peur et impossible de penser les déplacer… Et, reprenant à son intention et le prenant par le bras: - J’ai pensée à toi pour les remplacer. Ta femme est parisienne et toi tu t’y connaissait parfaitement aux bêtes. Puis argumenta que tous ses frais seront pris en charge et qu’une prime lui serait versé si il venait seul et triplé si Madame était du voyage. Pierre , lui, qui de sa vie n’était jamais allez plus Loin que les rives de son département trouva là une excellente opportunité d´emmener Mathilde à Paris et d’engranger un gain important. Une semaine de dépaysement loin de la campagne monotone ne pouvait qu’aller dans le bon sens. Il demanda à Monsieur le Maire s’il fallait des habits particuliers. - Rien lui répondit celui-ci, c’est moi qui régale. - Mais Mathilde n’y connait rien aux bêtes interrogea Pierre? Il lui répondit, que si elle acceptait il serait ravie de l’avoir au stand, et de rajouté avec un regard en coin complice : - avec ses manières délicates et son élégance à mes cotés ce serait une plus value pour mettre en avant les vaches, d’autant que la visite du Président de la République doit passer à mon stand cette année. (se rapprochant et baissant la voix) c’est officiel Les organisateurs m’ont prévenu à bien être là pour répondre aux possibles questions des gens d’en haut. Et prenant un air complice, une moue appuyée des lèvres s’en suivit. Monsieur le Maire aimait les concours animaliers. Ses vaches laitières et ses taureaux avaient une réputation qui dépassait largement les frontières du de la régions. Nombreux étaient ceux qui venaient à la ferme pour acheter des veaux ou la semence de ses taureaux. Quand la distance le permettait, certain amenait directement leur vache pour les faire saillir. La scène amusait toujours monsieur le maire, et ne pouvait s’empêcher alors, de caresser les testicules de l’animale en lui disant, Robert, c’est ainsi qu’il appelait son taureaux, - Vas y mon coco, donne lui du bonheur Un éclat de rire s’en suivait, et il se prolongeait si le visiteur était accompagné d’une femme. Plusieurs rumeurs lui prêtaient des mœurs légères, et des propos aux allusions souvent limitent. Les commentaires se contentaient de dirent qu’il est très porté sur la chose…Monsieur le Maire avait un certain pouvoir dans le village et même à Paris il était entendu, et nul ne comptait se fâcher avec lui. Mathilde fût étonnamment réticente à l’annonce de ce voyage, et Pierre dût, avec l’aide de son oncle, presque supplier sa femme pour qu’elle accepte de le suivre. Le voyage puis le salon tout ce passa bien sauf ce jour, le dernier. Mathilde dans la nuit fit un cauchemar et se réveilla en hurlant, non ne partez pas , revenez moi... Je refuse… non je ne veux pas… son Mari sursauta et dut l’agripper par les épaules pour lui faires cesser son délire… Elle pleura, dans ces bras, le regarda dans les yeux, tourna la tête dans le coin de la chambre…elle devinait sa forme, et lui dit je n’aurais jamais dût venir ici…Puis se coucha en silence...
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Par : le 07/07/20
Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait et ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en donnant vie à ses fantasmes. Elle mime la résistance mais c'est pour mieux en profiter. N'a-t-elle pas elle-même avoué qu'elle affectionnait particulièrement les fantasmes de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la considérait d'un œil narquois. Elle se coucha en travers du lit, les mains derrière la nuque. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Charlotte la vit poser les mains bien tendues de part et d'autre de sa vulve avec une douceur inattendue. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Leur contact, même s'il demeurait ferme, n'avait plus du tout la violence d'auparavant. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre une orange, avec soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire et pour qu'elle lui fiche la paix. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de spectatrice, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où l'inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa longuement dans ses chaînes et tremblait encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, bien sûr elle avait eu honte. Elle m'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre fraîche du salon, par une jeune fille nue, complice des jeux. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement le piano pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, elle se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, sa robe glissa sur le sol doucement pour écouter le clapotis du sexe entre ses doigts. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Tout d'un coup, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Mes yeux se retournent vers ton sourire. Le silence, nous l'avions décidé ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais en cuir; son corps supplie; toujours nue, de dos sur mes genoux; bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue; les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts; ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets; mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de tout arrêter, cette envie de suspendre les gestes; je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore; tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de solitude; tout est évident. Tu es allongée, au-dessus de toi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de volupté ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incomparable bonheur charnel. Nos cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de ta sensualité fouaillée. Tu es ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Nous basculons, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui nous emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, désespérée, retrouvant la joie de vivre, honteuse, fière, tu t'abandonnes alors aux bras qui te meurtrissaient hier. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sans être battue. Elle semblait appartenir à un autre monde. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur frénésie était un peu glacée. Se laisser toucher, se laisser fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs confondues. Elle entendrait, encore une fois bientôt Juliette, étendue à coté d'elle, respirer dans la nuit. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 16/07/20
Olga bosse pour le FSB, c'est même une amie du camarade Vladimir. Elle adore son job. Le renseinement. Dans tous les domaines, le militaire bien sûr, mais aussi la diplomatie, les affaires, l'industrie, la finance. Quand le FSB veut savoir, il envoie Olga, l'experte en sexe sur commande. Là, elle doit se renseigner sur un milliardaire américain qui commence a bien casser les couilles à Vladimir avec ses fusées qui concurrencent celles de Roscosmos, reviennent seules sur Terre et coûtent moins cher que toutes les autres alors que ce sont les plus perfectionnées. Des technologies aliens? Et si ce milliardaire était aussi un alien? Il en a la tronche avec ses projets futuristes. Voilà qu'il veut coloniser la Lune et Mars. Olga est chargée de le coincer entre ses cuisses. La sublime russe se pointe partout où notre milliardaire peut être. Elle est bien renseignée, ses entreprises ont été infiltrées par des savants bi-nationaux qui ont réussi à se faire embaucher. Mais pas facile, notre milliardaire est comme une ombre insaisissable. Pourtant, la rencontre se produit un jour, au moment où Olga s'y a attend le moins, près d'un distributeur de coca. En fait c'est Olga qui s'est faite alpaguer. Elle s'en rend compte de suite. Le milliardaire est un personnage très énigmatique. -je pars dans 15mn pour ma base en Californie. Voulez vous m'accompagner dans mon jet privé? Olga comprend que c'est elle le poisson et qu'elle est à nue, sans filet de protection, dans les griffes d'un gros matou rusé. Dans l'avion le milliardaire ne perd pas de temps. Il la saute sur d'épais fauteuil de cuir.. Non, ce n'est pas un alien et il la baise très bien, avec une grosse envie. Se faire troncher c'est la base du métier d'Olga et c'est en plus un plaisir. Elle adore cela, baiser n'importe où, à l'improviste. Le milliardaire qui rêve de conquérir Mars n' a aucun mal à conquérir sa bouche, sa chatte et son cul de rêve. Un pineur expert, au moins c'est déjà plus agréable qu'un bande mou ventripotent. -Je veux discuter directement avec Vladimir. Tu vas arranger cela. Il sait que je suis en train de couler Roscosmos. Ce n'est pas mon but. J'ai envie de faire des affaires avec lui. Je te prend à mon service et je lui offre Rose, une splendide blonde américaine platine qui adore faire l'amour comme soumise. Ce sera plus facile pour communiquer. Olga sourit. Rose se pointe. Elle est sublime. Vladimir va être content. C'est un roublard lui aussi. Olga est ravie, elle sait qu'elle va bien s'entendre avec son nouvel employeur , le milliardaire aux fusées si performantes. Olga dévoile ses belles dents de tigresse de Sibérie. -J'accepte le marché dit elle. Tu m'as bien baisée et j'adore cela. Vladimir va adorer Rose, c'est son style. Il est fou des blondes platine avec de beaux seins. Je lui envoie une photo à l'instant. Tiens il répond....coucou Vladi, bisous, je te passe mon ami. - Vladimir ! -Da ! - Olga est un bon coup, merci. Tu vas aimer Rose. On peut se voir bientôt? -Da ! dans ma résidence du Caucase ce sera plus relax. Tu veux me parler de la Lune et Mars. -Oui, mais pas que. -Fait gaffe avec Olga, C'est une experte en arts martiaux et elle adore pratiquer la domination. -Super, cela me reposera un peu. Rose est comme tu aimes d'après mes fiches. Soumise à souhait avec un cul de rêve. A bientôt sur les bords de la Mer Noire. -Da. tu es le bienvenu. -Olga, va m'attendre dans la chambre bleue. Il parait que tu adores jouer à la dominatrice. Alors prépare moi un truc sympa. Là faut que je bosse. J'en ai pour une heure encore. -Mon cher, sachez que je ne joue pas à la dominatrice, je suis dominatrice et vous n'allez pas être déçu. Le FSB est bien renseigné, je connais tous vos fantasmes. -C'est bien , comme cela nous ne perdrons pas de temps. Tu trouveras tous les accessoires dans un placard. Allez laisse moi maintenant. Le milliaidaire reçoit une bonne baffe, une de celles qui font très très mal. -On ne parles pas ainsi à "SA" dominatrice surtout si elle a été formée au FSB. Le milliardaire sent son sexe gonfler et durcir, le signe qu'il est bien un soumis sexuellement. Il baisse les yeux face à Olga. Vouloir conquérir Mars et obéir à Olga....tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. La morale de cette histoire c'est qu'avec le cul on peut conquérir la Terre, la Lune et même Mars.
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Par : le 21/07/20
Chapitre 3 : Je suis piégé. Une semaine est passée. Nathalie a maintenu la pression pour que je rencontre un homme. C’est elle qui a raison, c’est le chaînon manquant. J’ai fini par être d’accord. Elle m’a dit avoir trouvé un homosexuel actif. Donc, si j’ai bien compris, je devrais plutôt jouer un rôle de femelle. Et Nathalie ne devra avoir aucun contact avec cet homme. Nous sommes samedi, en début d’après-midi. Notre invité, Christian se présente. Solide gaillard. Nous nous déshabillons et rejoignons notre chambre. Christian est debout et me présente son sexe : - Suce ! Je suis timide, presque désemparé. Nathalie met sa main sur mon épaule et me dit : - Allez, vas-y, mon chéri. Je commence à téter timidement son gland mais il me fourre sa queue dans la bouche, je manque d’étouffer mais parviens à reprendre ma respiration. Je n’avais jamais pensé sucer une queue mais ce n’est pas si désagréable que ça. Christian me place à quatre pattes sur le lit et se place derrière mon cul. Il commence à y entrer sa queue Pendant ce temps, Nathalie engloutit la mienne par la bouche. Progressivement, Christian s’enfonce de plus en plus. J’ai ressenti une douleur au début mais je m’habitue à cette queue dans mon cul et c’est loin d’être désagréable. Je suis pris entre deux feux, une queue dans mon cul et ma queue dans une bouche. Enfin, il jouit en moi et je jouis dans la bouche de Nathalie. - Maintenant, tu nettoies ! Nathalie guide ma bouche vers le sexe de Christian et je m’applique à le nettoyer. Christian se rhabille et s’en va. Nathalie s’adresse à moi : - Alors, mon enculé chéri ? - Merci d’avoir été là. Ça t’a plu ? - Oui, j’ai apprécié. Merci, j’ai réalisé tes fantasmes et tu as réalisé le mien. - Mais je ne suis pas sûr de recommencer. - Je ne t’en demande pas tant. - Je t’aime. - Je t’aime. Chapitre 4 : Je l’ai piégé Richard, après maintes discussions, a accepté de coucher avec un homme. J’ai trouvé un homosexuel actif, mon fantasme étant de voir mon mari se faire enculer. J’adore être enculée, pourquoi n’aimerait-il pas ? Nous recevons Christian en ce début d’après-midi. Nous nous déshabillons tous les trois. Je préfère être nue pour aider mon mari. Je sais que je ne dois pas toucher Christian. Richard doit commencer à le sucer. Je l’encourage. Il est emprunté comme je l’étais lors de ma première pipe et que Richard me guidait. Puis il s’enhardit et sa bouche est remplie par la queue de Christian. J’ai une crainte, j’ai peur que Christian jouisse ainsi. Mais non, Christian positionne Richard pour l’enculer. Aussitôt, pour l’encourager, j’enfourne la queue de mon mari dans ma bouche. On forme une sorte de sandwich. J’entends Christian grogner, il a dû jouir et Richard se déverse dans ma bouche. Maintenant, Richard doit nettoyer la queue de Christian, ce n’est pas ce qui est le plus agréable mais il doit le faire. Je l’aide. Je suis fière de mon homme qui a relevé le défi. Nous avons chacun réalisé le fantasme de l’autre. Je m’adresse à mon mari en le traitant d’enculé. Pour moi, ça ne représente pas une injure mais une promotion. Mon mari est bisexuel comme moi. Il m’avoue ne pas être sûr de recommencer mais je saurai le convaincre. Nous échangeons des paroles d’amour.
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Par : le 29/07/20
Venant d'un autre monde, sa maîtresse entendit sa voix lui dire qu'elle était heureuse et qu'elle voulait que cela ne finisse jamais. Elle s'agenouilla entre ses jambes et Sarah voyait ses cheveux clairs onduler régulièrement au-dessous d'elle. Sa vulve était prisonnière du plus doux et du plus chaud des fourreaux qui lui prodiguait la plus divine des caresses. Un court instant, elle s'interrompit pour lui dire qu'elle n'aurait jamais cru que c'était aussi bon de se soumettre puis brusquement, adorablement savante, sa main vint se joindre à ses lèvres et à sa langue pour la combler. Mille flèches délicieuses s'enfoncèrent dans la chair de Sarah. Elle sentit qu'elle allait exploser dans sa bouche. Elle voulut l'arrêter mais bientôt ses dents se reserrèrent sur la crête rosée. Un plaisir violent et doux s'abattit sur les deux amantes et le silence envahit la pièce. Le plafond était haut, les moulures riches, toutes dorées à la feuille. Sarah invita Patricia à pénétrer dans la salle de bains où elle fit immédiatement couler l'eau dans une baignoire digne d'être présentée dans un musée, un bassin en marbre gris à veinures rouges, remontant à l'avant en volute, à la façon d'une barque. Un nuage de vapeur emplissait le monument. Elle se glissa dans l'eau, avant même que la baignoire ne fut pleine. La chaleur est une étreinte délicieuse. Une impression d'aisance l'emplit. Voluptueuse, Patricia s'abandonna à ce bien-être nouveau sans bouger. Le fond de la baignoire était modelé de façon à offrir un confort maximum, les bords comportaient des accoudoirs sculptés dans le marbre. Comment ne pas éprouver un plaisir sensuel ? L'eau montait sur ses flancs, recouvrait son ventre pour atteindre ses seins en une onde caressante. Sarah ferma les robinets, releva les manches de son tailleur et commença à lui masser les épaules avec vigueur, presque rudesse. Ses mains furent soudain moins douces sur son dos. Puis à nouveau, elle la massa avec force, bousculant son torse, ramollissant ses muscles. Ses doigts plongèrent jusqu'à la naissance de ses fesses, effleurant la pointe de ses seins. Patricia ferma les yeux pour jouir du plaisir qui montait en elle. Animé par ces mains fines et caressantes qui jouaient à émouvoir sa sensibilité. Une émotion la parcourut. L'eau était tiède à présent. Sarah ouvrit le robinet d'eau chaude et posa ensuite sa main droite sur les doigts humides de Patricia, l'obligeant à explorer les reliefs de son intimité en la poussant à des aventures plus audacieuses. Ses phalanges pénétèrent son ventre. Sarah perdit l'équilibre et bascula sur le bord de la baignoire. Son tailleur trempé devint une invitation à la découverte, et la soie blanche de son corsage fit un voile transparent révélant l'éclat de ses sous-vêtements. Elle dégrafa sa jupe et se débarassa de son corsage. Dessous, elle portait un charmant caraco et une culotte de soie, un porte-jarretelle assorti soutenant des bas fins qui, mouillés, lui faisaient une peau légèrement hâlée. Ses petits seins en forme de poire pointaient sous le caraco en soie. Elle le retira délicatement exposant ses formes divines. Bientôt, les mains de Patricia se posèrent langoureusement sur ses épaules et glissèrent aussitôt sous les bras pour rencontrer les courbes fermes de de la poitrine. Son ventre palpita contre les fesses de son amante. Elle aimait cette sensation. Peu à peu, ses doigts fins s'écartèrent du buste pour couler jusqu'à la ceinture élastique de la culotte. La caresse se prolongea sous le tissu. Sarah pencha la tête en arrière et s'abandonna au plaisir simple qui l'envahit. Alors, rien n'exista plus pour elle que ce bien-être animé par le voyage rituel de ces doigts dans le velours de sa féminité. L'attouchement fut audacieux. Combien de temps restèrent-elles ainsi, à se caresser et à frissonner, ne fut-ce pas un songe, l'ombre d'un fantasme ? Elles n'oseraient sans doute jamais l'évoquer. Sarah se déshabilla et abandonna Patricia sans même la regarder. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/08/20
La pluie, le soleil, la brume ont peut-être plus d'influence sur notre comportement amoureux que nous l'imaginons. il me semble que la nature a toujours émis des messages. Et le vent. Le vent qui soulève le sable du désert, des oasis du Hoggar, et les dépose sur les arbousiers du maquis corse. L'invisible, ses sarabandes, ses fêtes, ses débauches, ses orgies des sens, la fabuleuse orchestration qui s'y déroule sans qu'on y prête attention, quelle conscience nous reste-il de l'immensité de tout cela ? Un instrument d'observation inapproprié, un organe atrophié fossile d'une fonction perdue, l'amour. Lui seul nous fait pressentir l'invisible. Et la poésie des corps. Mais c'est encore l'amour qui la suscite, l'éclaire, module son chant et fait frémir ses incantations lumineusement obscures. Le désir le conjugue au plus-que-parfait. Chaque étape initiatique de notre existence, par des liens secrets, est en relation avec un amour qui épanouit ses virtualités. Parfois, quand l'inanité d'écrire me ravage, je ne reprends confiance qu'en m'agrippant à la certitude que ce que je recherche ne réside que dans le partage, et la seule chose qui m'importe est ce qui jette mon destin dans de vastes espaces, bien au-delà de moi-même. La grande distinction d'Arletty coiffée de son turban blanc. Trois années avaient passé depuis ce réveillon où j'avais fait connaissance de Charlotte. Cette rencontre m'avait placée dans une position qui avait le caractère d'une parenthèse. Elle appartenait à un monde irréel puisque aucun des maux de ce monde ne l'atteignait. Un univers trop parfait n'est pas fait pour une femme qui veut toujours se prouver quelque chose en modifiant le cadre de son existence. Le temps passait avec une lenteur inexorable. Il semblait enfermer Charlotte dans une perpétuité du bonheur. Il me fallait des drames, des souffrances, un théâtre d'émotions, des trahisons qui ne pouvaient nullement se développer sur ce terreau-là. Charlotte, insatisfaite comme on l'est lorsqu'on choisit le chemin de la perfection, avait trouvé en moi un dérivatif à sa passion d'aimer endurer. Aimer c'est souffrir mais c'est aussi vivre. Vivre avec Charlotte ? J'y songeais, je le souhaitais et je le redoutais. Je le souhaitais parce que le sentiment amoureux qui ne se double pas d'amitié n'est qu'un état intérimaire de peu de durée, que l'indispensable amitié se fonde sur le temps qui passe, sur une accumulation heureuse de situations partagées, de circonstances vécues en commun. Je le redoutais parce que j'ai déjà fait l'expérience de prendre des trains en marche. Pas besoin d'imagination pour prévoir ce qui, tôt ou tard, adviendra, il me suffit d'avoir un peu de mémoire. Me voici, soumettant Charlotte. Nous dégustions les charmes de cette situation nouvelle dans une profonde entente mutuelle. Je la fouettais avec application tout en réfrénant son masochisme. Je ne voulais pas casser ma poupée de porcelaine. Me manquait-il une certaine cruauté ? Voici Charlotte qui s'anime d'amples mouvements à la rencontre du cuir. Voici qu'ils se confondent et s'exaspèrent et que, de sa bouche captive, elle pousse un gémissement qui me déchire le cœur. L'insensée crie et m'invite plus intensément. Ils se perdent ensemble au comble d'une tempête dont je suis le vent. Les yeux clairs s'agrandissent et leur eau se trouble. Elle ne me voit plus, son regard s'accommode au-delà. L'un après l'autre, les traits du visage changent d'ordonnance, ils se recomposent en une géographie que je ne connais plus. Sur ses lèvres qui s'entrouvent, les miennes se posent, ma langue pénètre, cherche et investit. La bouche de Charlotte accepte et bientôt requiert. Les yeux immenses se ferment et je devine qu'ils se tournent en dedans sur un monde ignoré. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/08/20
Le chuintement de la douche se tut doucement, plongeant la pièce dans le silence, coupant court à mes réflexions. Quelques minutes plus tard, elle sortit nue de la salle de bain, une serviette noire enroulée sur la tête, la peau rosie par l'eau chaude. Les gouttes cascadant sur ses courbes, tombaient silencieusement sur le parquet en bois blanc, coloré par la lumière pâle. Elle se déplaçait nue d'une démarche féline, langoureuse, envoûtante; ses longues jambes brunes étaient terminées par des pieds fins, aux ongles vernis de rouge. Je me rappelle cet été quand je regardais ses sandales claquer sur ses talons nus, déjà envahie par un désir brûlant, irrépressible; mes yeux s'étaient alors soudés aux siens, lourds d'envie; elle me souriait; ses lèvres ourlées lui prêtaient un air sensuel et lascif. Elle lèva les bras et dénoua sa serviette en secouant la tête. Une furie de cheveux noirs tomba sur ses épaules fines. Sous ses sourcils bien dessinés, ses grands yeux noirs, très brillants, semblables à la surface d'un lac au crépuscule, me sondaient sans vergogne. J'avais pressenti chez elle des promesses de sexe brutal, très primaire, mais il n'en fut rien; au contraire, des deux, c'est moi qui me révèla la plus dépravée. Elle fut tout en tendresse et soucieuse de plaire. Elle n'était pas à sa première expérience saphique mais elle me répèta que je surpassais de loin ses précédentes conquêtes; je me plus à la croire, car mes expériences hétérosexuelles n'avaient jusqu'à présent jamais été bienheureuses; avant elle, j'étais amoureuse d'aucune fille en particulier, mais seulement des filles en tant que telles, comme on peut aimer sa propre image, trouvant toulours plus émouvantes et plus belles les autres, que l'on se trouve soi-même, dans le plaisir à se voir abandonner sous leurs caresses. Par dessus le drap, elle posa sa main sur ma cheville et mes seins durcissèrent aussitôt; juchée sur ses genoux, elle écarta les jambes pour me laisser passer. Malgré la douche, son entrejambe diffusait encore un parfum à l'arôme sensuel mêlé de ma salive et de son désir; une fois allongée sous elle et peinant à contenir ma propre impatience, je commençai par lécher sa peau autour de ses lèvres odorantes. Il s'en dégageait une douce chaleur; ma bouche fraya maintenant avec son aine, très près de sa vulve, et elle trembla d'anticipation. Je glissai le bout de mon index sur le dessin plissé de son sexe moite qui s'ouvrit graduellement sous mes yeux, la sentant se resserer autour de mes doigts, l'entendant gémir à me faire tourner la tête. Peu à peu, rattrapée par mon impatience, je commençai à laper ses grandes lèvres, une à une, en faufilant désormais le bout de mon index dans son ventre, avant d'oser ma langue, assez loin pour que mes dents touchent la crête enflée. Elle se cabra, elle se tut, elle savoura le moment. Elle répandit son désir dans ma bouche. Ses seins étaient pressés contre mes mollets; assise à califourchon sur mon visage, gémissante, pendant que j'écartai ses fesses pour m'enivrer de sa saveur, glissant mes doigts sur ses jambes brunes. Elle glissa sur moi, me permettant ainsi de voyager de sa vulve savoureuse au sillon de ses reins. Juste à la crispation des muscles de ses cuisses, elle parut sur le point d'abdiquer sous le zèle de mes caresses. Elle roula sur le coté, puis remonta vers la tête de lit. Les volets étaient tirés, la chambre presque obscure. - Pas encore, halèta-t-elle. Malgré son teint hâlé, je remarquai ses joues rougir par le désir. Ainsi étendue sur le dos, les bras au dessus de la tête, elle exhibait ses seins en constante érection; je rampai vers elle pour mordiller leurs pointes, dures et foncées, avant de lécher avidement les aréoles; elle m'enlaça, promèna ses ongles le long de mon épine dorsale. Constatant son soudain avantage, elle me retourna sur le dos; les genoux écartés, je sentis son souffle chaud sur ma vulve. Elle introduisit ses doigts dans mon logis profond et onctueux. Enhardi, son plaisir la guida entre mes reins, dans la vallée chaude de mes fesses, à l'entrée de l'étroit pertuis; je me cambrai pour aller à la rencontre de sa bouche affamée. Gémissant plus d'une heure sous ses caresses, et enfin les seins dressés, les bras rejetés en arrière, empoignant les barreaux du lit, je commençai à crier, lorsqu'elle se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, mes petites lèvres; me sentant brûlante et raidie sous sa langue, elle me fit crier sans relâche, jusqu'à ce que je me détendis d'un seul coup, moite de plaisir; je râlais alors que je jouissais pour la seconde fois de la journée. Nous nous endormîmes, en mêlant nos rêves et nos corps, bouleversées d'amour et de désir. Aujourd'hui, je pense à tout ce que j'aime en toi et qui s'éclaire parfois, à ton insu, comme un beau front de mer. Parce que tu m'as fait, un instant, cette confiance, d'être pour moi, toute claire et transparente, je serai toujours là. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 11/08/20
Tu cherchais à devenir soumise, je voulais prendre la position du dominant, c’est ainsi que nous nous sommes rencontrés. Nous avons lentement mais surement intégré nos rôles respectifs. De discussions neutres de prises de connaissance, nous avons lentement glissé vers des discussions BDSM. Plus je parlais avec toi et plus tu me plaisais. Mais pour que la relation à venir, te choisir était loin d’être suffisant. Je te voulais entièrement dévouée et pour cela, je me devais d’attendre que tu me choisisses et que tu décides de ton sort. Pour provoquer ce moment, je paradais afin de faire monter l’envie en toi. Mes mots étaient savamment choisis pour évoquer sans dire. Chaque échange voyait évoluer notre relation dans la direction tant attendue. Après avoir pris le temps d’y réfléchir comme il se doit, tu t’étais décidé, tu voulais être ma soumise. Tu ne savais pas encore totalement tout ce que cela impliquait, mais tu savais que je t’y amènerais progressivement et avec douceur. Cette étape était symboliquement importante, mais en pratique rien n’a changé subitement. Nous continuions à échanger sur nos vies, et je continuais à en apprendre un peu plus sur toi chaque jour. Tu n’avais jamais été soumise, mais je n’avais jamais été maître non plus. Je n’avais pas en tête de te laisser beaucoup de liberté pour nos rencontres à venir, il me fallait donc te connaître au mieux pour savoir satisfaire tes envies et tes besoins. Après quelque temps à discuter par messages, nous commencions à bien nous connaître. Tu avais glissé dans une conversation la possibilité de nous rencontrer. Cette rencontre à venir nous l’avions déjà évoquée, mais jusqu’à maintenant il était encore trop tôt. Aujourd’hui il était temps de franchir ce cap. Nous étions tout deux disponibles le weekend prochain, ce qui fixa la date simplement, la grande question était où ? Je voulais que tu te se sentes confortable pour ta première soumission et je te laissais donc le choix. Tu me proposas de m’accueillir chez toi. J’étais surpris de la confiance que tu me portais, mais je savais que notre communication t’avait rassurée. Cette première rencontre allait donc enfin avoir lieu. J’étais mélangé entre une grande euphorie et la pression de cette première fois. Je défilais tout ce que j’allais pouvoir faire dès vendredi puis me concentrait sur ce qui était raisonnable. Je voulais que tu saches que j’étais aussi bien là pour t’utiliser que pour te protéger. Ce vendredi nous avions encore discuté pendant la journée et avions fixé les derniers préparatifs. À 18h30, tu te mis donc en place comme convenu. Dans le salon, à genoux, les mains derrière le dos et les yeux bandés. Tu avais laissé la porte ouverte pour que je puisse entrer quand je voulais. Tu savais que tu allais devoir attendre, car je n’arriverais pas avant 19h. Je n’avais aucun doute sur le fait que tes pensées fusaient, et cette demi-heure d’attente était là pour cela. Avais-tu raison de te lancer dans cette entreprise ? Allais-tu faire marche arrière ? Toutes ces questions se posaient, mais je t’avais rassuré sur un point, c’est que je te respecterais aussi bien pour la soumise que tu t’apprêtes à être que pour la femme que tu es. La porte s’ouvrit et ces questions s’effacèrent rapidement pour se concentrer sur mes mouvements. Qu’avais-je prévu pour toi ? Tu allais bientôt le découvrir.
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Par : le 16/08/20
Donc j'étais la dans le vestibule a attendre. Madame arrive et se plante devant moi à 1 mètre et me dit " tournes-toi que je vois comment tu es mignon. Je tourne sur moi-même elle me complimente sur ma tenue sobre discrète et me dit. Ici c'est moi qui commande et tu me dis Madame. Oui Madame. Suis -moi à la cuisine j'ai un petit meuble à monter tu vas le faire pendant que nous causerons de toi et moi. Oui Madame, je la suis à la cuisine et je me met à déballer un petit meuble, je consulte la notice de montage et m'attelle à la tache. Elle me dit de mettre tout sur la table et de le monter. Oui Madame Tu as déjà fait des rencontres. Non Madame les questions fusent, Madame étant a quelques centimètres derrière moi enchaine les questions qui devienne de plus en plus intimes je suis mal à l'aise et mon sexe est à l'étroit dans mes pantalons. Madame me voyant mal à l'aise pose une main sur mes fesses et tout en les caressants continus ses questions. Le petit meuble est presque fini Madame me caresse toujours mes fesses et me complimente sur la fermeté de mes fesses. Le meuble étant monté Madame me complimente encore et elle se colle à mon dos et de ses mains défait la ceinture et le pantalons descends à mes cheville, passe ses mains dans mon slip. Excité comme je me laisse faire Madame me branle en même pas 1 minute j'ai jouis dans ses mains dans mon slip, Elle essuie ses mains dans mon slip puis les ressorts et me glisse un doigt dans la bouche pour me faire comprendre de le sucer en le rentrant et sortant de ma bouche elle me dit "ici tu sera Pat le meuble est bien monté tu obéis bien, tu as un joli cul bien ferme, tu suces bien mon doigt tu te rhabilles et tu reviens la semaine prochaine même heure ici tu sonnera 2 petits coups. Elle me laissa en plan mon slip plein de sperme. Je remet mes pantalons me rajuste et je sort de l'appartement. La semaine se passe et mes pensées sont multiples, dois-je y retourner ou pas. je me sent mal à l'aise. Arrive le mercredi 12h je sonne 2 petits coup et attends.
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Par : le 19/08/20
Joris-Karl Huysmans, de son vrai nom, Georges Charles Marie Huysman est né à Paris dans le quartier latin, le 5 février 1848. Singulier personnage, il se disait hollandais à la suite d'un voyage au pays de Rembrandt. Son père, disparu lorsqu'il avait huit ans, était typographe et se prétendait issu d'une lignée d'artistes et de peintres flamands. Son enfance est assombrie par le remariage de sa mère, maîtresse d'école. Élève terne au lycée Saint-Louis, il suit pendant quelque temps des cours de droit, puis devient, en 1868, fonctionnaire au ministère de l'Intérieur. Incorporé en 1870 dans les mobiles de la Seine, réformé, puis réintégré dans son ministère, il fait après la guerre un voyage en Hollande, à la suite duquel il prend les prénoms de Joris-Karl. Écrivain et critique d’art, il a commencé sa carrière comme naturaliste et disciple d’Émile Zola avant de s’en éloigner, une rupture qu’il marque par la rédaction d’"À rebours". Il s’est battu pour l’avant-garde artistique toute sa vie. Méprisant la vie sociale et politique, misogyne, agnostique anxieux, Huysmans était un auteur et penseur tourmenté. Seul l’art l’intéressait, ainsi que la question religieuse. Celle-ci imprégna ses œuvres et constitua le thème du dernier tiers d’entre elles ; il la résolut peu à peu, après être passé par l’occultisme et le mysticisme, en se convertissant au catholicisme, renouant ainsi avec la tradition de la littérature mystique. Il fut l'ami de l'abbé Mugnier. Critique d’art, il contribua à promouvoir en France la peinture impressionniste ainsi que le mouvement symboliste, et permit au public de redécouvrir l’œuvre des artistes primitifs. Grand érudit, Il mourut à son domicile parisien le 12 mai 1907, et fut inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse. En 1874, il publie à compte d'auteur, "Le Drageoir aux épices", recueil de poèmes en prose, suivi d'un premier roman, "Marthe", l'histoire d'une jeune fille se livrant à la prostitution pour survivre. Ces débuts le font remarquer d'Émile Zola et, en compagnie de Henry Céard, Guy de Maupassant, Paul Alexis et Léon Hennique, Huysmans, avec sa nouvelle "Sac au dos", collabore aux Soirées de Médan, recueil-manifeste de la jeune école naturaliste. En 1879, c'est à Zola qu'il dédie "Les Soeurs Vatard". Dès cette époque, cependant, son originalité s'affirme en marge du groupe: son style d'abord, de visuel, de peintre, avec une précision d'enluminure, le distingue des autres naturalistes. Le naturalisme, d'autre part, débordant d'une santé robuste, manifeste une confiance mystique dans les forces élémentaires de la vie, tandis que Huysmans est un petit bourgeois hépatique et pessimiste, exhalant son écoeurement devant le monde moderne qu'il considère composé en majorité "de sacripants et d'imbéciles." Dans "En ménage" (1881), "À vau-l'eau" (1882), c'est lui-même qu'il met en scène dans des personnages de petits célibataires lamentables aux prises avec des filles ou, comme M. Folantin, avec la mauvaise cuisine des restaurants à bon marché. Ces misères dérisoires prennent chez Huysmans une importance démesurée, obsédante, car elles symbolisent l'absurdité d'existences ternes et sans issue. Avec une sorte de parti pris et un impitoyable soin du détail, le romancier s'établit dans ce désespoir d'autant plus accablant qu'il ne tient pas à des circonstances exceptionnelles mais à l'essence même de la vie quotidienne. Tout en publiant ses livres, J.-K. Huysmans poursuit sa carrière de fonctionnaire, suivant la filière administrative, voyageant peu, sans autres aventures que celles de son imagination. "À rebours " (1884) marque une rupture déjà plus nette avec l'esthétique naturaliste. Des Esseintes, le personnage du roman, est le type du "décadent" maniaque, impuissant à renouveler sa sensation sinon par un détraquement systématique du système nerveux et par une recherche effrénée d'imaginations bizarres et d'excentricités morbides. C'est l'époque où Maurice Barrès s'écrie: "Réfugions-nous dans l'artificiel" et "À rebours" illustre le changement profond que va connaître la littérature avec le symbolisme. Des Esseintes reste pourtant de la même veine spirituelle que M. Folantin: si leurs moyens d'évasion sont différents, c'est bien un même dégoût du siècle qui les anime. Huysmans arrive à un nihilisme qui justifie le dilemme où l'accule Barbey d'Aurevilly: "La bouche d'un pistolet ou les pieds de la Croix". Brutale est cette proposition littéraire, parce que l’homme qui écrit est un pessimiste. Le cynisme est le refuge de son personnage comme il transparaît dans l'écriture elle-même. Habitée de questions, de suppliques, elle se transforme finalement en prière mais se formule d’abord sous le signe de l’angoisse. Le monde ne convient pas aux personnages de Huysmans. Il les étouffe, il les navre, il les hérisse. En tant qu'écrivain, il semble se présenter toujours devant une impasse, faire de son œuvre le constat de cette impasse. Des romans qui prennent de plus en plus une texture étrange, complice et brutale à la fois, exigeante quoique parfaitement bienveillante. Avant de se convertir, il passe toutefois par l'étape satanique avec "Là-bas" (1891), où s'exprime son intense curiosité des phénomènes surnaturels, suscitée par ses relations avec des occultistes, des magnétiseurs, et surtout avec le prêtre défroqué Joseph-Antoine Boullan. Huysmans vit alors pendant quelque temps entouré de pressentiments, de menaces mystérieuses. Il se croit victime des vengeances diaboliques des Rose-Croix, mais Boullan meurt en 1893 et le romancier se trouve désormais sous la seule influence de l'abbé Mugnier, qu'il a rencontré en 1891. C'est sur le conseil de celui-ci que, l'année suivante, il fait à la Trappe d'Igny une retraite suivie, de 1894 à 1896, par plusieurs séjours à Solesmes et à Saint-Wandrille. À Igny, Huysmans se confesse et communie: conversion soudaine, racontée dans "En route", qui suscite une vive agitation dans les milieux littéraires parisiens. Centré sur le personnage de Durtal, le roman de sa conversion se poursuit par les publications successives de "La Cathédrale' (1898) et "L'Oblat" (1903). En 1898, il avait en effet décidé de prendre sa retraite et d'aller mener la vie des oblats à côté de l'abbaye de Ligugé. C'est là qu'il écrit sa biographie de Lydwine de Schiedam. Les moines ayant été expulsés par la loi sur les congrégations, Huysmans se retire chez les bénédictines de la rue Monsieur, fait paraître en 1906 "Les Foules de Lourdes", réplique au livre d'Émile Zola. Il meurt à Paris 12 mai 1907, après de terribles souffrances supportées avec une foi ardente. Le christianisme de Huysmans est absolument sincère même si l'écrivain n'a rien renié de son esthétique passée. Converti, il renouvelle avec un réalisme imagé et savoureux la littérature catholique. Il a le droit de rester fidèle à l'art, puisque c'est l'art d'abord qui l'a attiré vers l'Église et attaché à elle. Le même critique qui exaltait dans L'Art moderne des méconnus comme Paul Cézanne, Edgar Degas, Georges Seurat, Camille Pissarro ou encore Odilon Redon. Auteur poursuivi par son image d’esthète décadent, perclus de doute et de désespoir, Huysmans se maintient dans l’histoire littéraire du dix-neuvième siècle comme l’instigateur d’un style, d’une rigueur et d’une finesse d’écriture dont rêvaient secrètement les dernières années de gloire du naturalisme zolien. Détenteur d’une formule nouvelle, d’un regard nouveau pour la littérature à venir, et maître d’armes à cet égard de Céline ou de Mauriac. Toutefois, son œuvre se résume en une dizaine de romans, quelques nouvelles, des textes sur l’art, sur Paris, sur la vie politique et culturelle de son temps. Rien au fond, dans ce que nous laisse Huysmans, n’en fait un auteur considérable, comme d’autres dans son siècle ont voulu l’être. Mais ce parisien lettré, raffiné et bohème sut décrire avec talent les paysages lépreux et les promiscuités troubles du ventre de Paris. Il a ouvert une brèche féconde dans le pacte de lecture proposé par le roman. Les personnages désormais traversent son histoire comme s’ils devaient la mériter, la vouloir et lui trouver un sens. Bibliographie et références: - Émile Zola, "Joris-Karl Huysmans." - Jules Lemaitre, "Joris-Karl Huysmans." - Remy de Gourmont, "Joris-Karl Huysmans." - Jules Barbey d'Aurevilly, "Joris-Karl Huysmans." - Joanny Bricaud, "Huysmans et le satanisme." - Léon Bloy, "Sur la tombe de Huysmans." - Rudy Steinmetz, " le pessimisme d’À rebours." - Gaël Prigent, "Huysmans et la Bible." - Jérôme Solal, "Huysmans avec Dieu." - Michel Houellebecq, "L'œuvre de Huysmans." - Pierre Jourde, "Huysmans en Pléiade." Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 19/08/20
La pause de fin d’année fut à la fois un calvaire et une libération. Les aveux à ma femme, l’ambiance de Noël, en famille, alors que la décision de nous séparer était prise. Les contacts réguliers avec Maîtresse Caroline, qui acceptait de m’héberger dès la rentrée, en attendant que je trouve un logement. J’avais réussi à négocier plus d’heures de cours dès janvier. J’exercerai désormais mon rôle de professeur quasiment à plein temps, et vivrai donc à Paris, aux pieds de ma Maîtresse, totalement soumis à elle. J’étais à la veille de repartir pour Paris. Au fond du trou même si je savais que ma libération, ma renaissance se ferait par mon appartenance à Maîtresse Caroline, par ma soumission à ses envies, par l’assouvissement de mes pulsions profondes. Je quittais la plus grande partie de ma vie. Cela me laissait un goût amer, un goût d’échec personnel et j’avais du mal à encaisser. Me donner entièrement à Maîtresse Caroline, lui confier ma destiné, la gestion de mon temps à son service, cela m’aiderait à passer le cap. Ne plus réfléchir, mais juste obéir et m’en remettre à elle, en fait être totalement soumis à elle. Durant ces deux semaines, je n’avais pas osé interroger Maîtresse sur l’absence d’Ennia. Je souffrais du manque d’elle. Et ce manque me consumait de l’intérieur. Besoin d’elle, de son regard, de sa peau, de sa chaleur, de son odeur…. besoin. Soif. Faim. A en crever. Une vraie obsession. Si Maîtresse Caroline souhaitait repousser mes limites, je me savais d’ores et déjà capable de surpasser ses désirs, si cela me permettait de retrouver Ennia. Plus que quelques heures avant la gare de Lyon, et ma nouvelle vie. Maîtresse Caroline avait dit qu’elle serait là pour m’accueillir… "A moins que je n’envoie quelqu’un d’autre prendre livraison de ma petite pute. D’ailleurs, pour ce dernier voyage, tu porteras bas et string. Et ton plug bien entendu. N’oublie pas de t’épiler… tu es libre maintenant, alors j’exige que ma pute soit lisse". Ainsi, J’avais obéi. Et c’est en bas et string sous mon costume, le cul bien rempli par un plug, que le TGV me transportait vers ma seconde vie. Les kilomètres avalés par le serpent du rail me vidaient peu à peu de mon angoisse, de ma tristesse, de mes regrets. Pendant le voyage, je me pris à imaginer mon arrivée à la gare de Lyon, et surtout l’accueil de Maîtresse Caroline. Mes fantasmes divaguaient… mais rien ne se passa comme prévu. Personne n’était là sur le quai à ma descente du train. Cependant, un peu plus loin, une femme d’une quarantaine d’années attendait, tenant une pancarte avec mon prénom et le nom de famille « Lapute »… Les gens hilares, moquant cet inconnu au nom importable. Je réduisis donc l’allure de ma marche et je retardais au maximum ma rencontre avec celle qui m’attendait. Car je saivais que ce monsieur « Lapute », c’était moi. Maîtresse Caroline avait voulu frapper un grand coup pour mon arrivée, mon passage d’homme « libre » à « petite pute à pleine temps ».. J’approchai de la femme. Plutôt grande, un visage dur, et une classe qui fait se retourner sur elle les vrais hommes, dans la rue. Par vrais hommes, j’entends ceux sensibles à la vraie féminité, celle là même qui est le contraire de la faiblesse. Cette femme dégageait une telle assurance, une telle puissance oserais-je dire. J’arrivai à sa hauteur et prononca un discret « Bonjour Madame, je suis Victor », en regardant ses pieds. La réponse fut immédiate, une gifle cinglante qui fit se retourner les passagers encore sur le quai. « Tu es en retard Lapute… ta Maîtresse en sera avertie, compte sur moi ». Le TGV avait effectivement 10 mn de retard. Je voulus disparaître. J’entendais les moqueries des spectateurs de mon humiliation. « Suis moi la pute, et ne traine pas ». La surprise, le fait d’être humilié ici, en pleine gare de Lyon, le plug qui me remplissait le cul, les regards posés sur moi…. j'étais à la limite de la rupture. Cependant, je suivis Madame, sans un mot. Sortie de la gare pour rejoindre un véhicule garé dans une rue adjacente. Une berline noire, qui ressemblait un peu à une limousine sans en avoir la démesure. Un chauffeur en sortit, ouvrit le coffre et déposa ma valise. Puis il ouvrit la portière arrière. Madame se tourna vers moi et m’ordonna sèchement de monter à bord. La voiture démarra, et se glissa dans le flot de la circulation. Les vitres arrières étaient teintées, très foncées. « A poil la pute. Tu gardes tes bas et ton plug. Rien d’autre ». Je m’exécutai sans discuter. Madame ramassa mes vêtements et s’adressa au chauffeur : « Ouvre la fenêtre ! ». Je la regardai, tétanisé, balancer le tout sur la chaussée. J'étais en dim-up, le cul remplit, sans plus aucun vêtement, à l’arrière d’une voiture qui m’emmènait je ne sais où. J’avais peur et je me raccrochais comme je pouvais à la seule chose qui existait encore à mes yeux : la confiance que j’avais en Maîtresse Caroline, et mon désir d’être totalement soumis à elle. Madame me banda les yeux, puis m’ordonna de m’allonger sur le sol. Elle se positionna au milieu de la banquette arrière, ses talons se posés sur mon ventre. Le trajet dura. Je ne voyais rien et perdis la notion du temps. Madame joua de la pointe de son escarpin avec ma queue. La situation, le contact du cuir, mon désir sexuel frustré… tout cela me faisait bander, dur. « Tu es en rut… Ta Maîtresse va très vite te remettre en cage, crois-moi. Je vais devoir faire quelque chose, je ne permettrai pas que tu ne présentes à elle dans cet état. Tu ne voudrais pas non plus, n’est-ce pas, la pute ? ». Madame posa son escarpin sur ma queue, et elle accentua la pression, tout en m’interrogeant. Comme je tardai à répondre, la pointe de son talon s’enfonca un peu plus. Je gémis sous la douleur qui ne me faisait pas bander moins, bien au contraire… « Non Madame, je ne voudrais pas me présenter à ma Maîtresse comme cela Madame ». Elle fit rouler ma queue gonflée sous sa semelle, m’arrachant des gémissements de plus en plus intenses… « N’as tu pas appris à te taire la pute ? » Je cessai mes jérémiades et j’encaissai la douleur, par ailleurs délicieusement excitante. « Je ne vois qu’une solution, tu vas te branler. Allez…. tu as 3 minutes pour te vider les couilles et te ramollir… BRANLE TOI !!! Je veux que tu gicles sur mon pied, allez… C’est sans doute la dernière fois que quelqu’un t’autorise à le faire, avant longtemps. Peut-être même la dernière fois tout court ». Je m’exécutai immédiatement. Trop envie. Besoin. Désir… je ne réalisai pas immédiatement qu’elle dit peut-être vrai. Que je me branlais peut-être pour la dernière fois. Le plaisir monta rapidement. J’avais essayé de résister durant ces deux semaines, comme Maîtresse me l’avait demandé. Je ne m'étais caressé que deux fois, je n’avais pas tenu l’abstinence totale. Je me masturbai rapidement. Le plaisir vint…. en même temps que ma prise de conscience de l’abandon de ma sexualité, du contrôle de ma sexualité. Contrôle que j'allais remettre entre les mains de Maîtresse Caroline. Je rendais les armes. Par le renoncement à cette acte si simple, que je pratique depuis si longtemps, si animal… la masturbation… je rendais les armes. J’abandonnais, je m’abandonnais donc à ma Maîtresse. Je jouis alors que les larmes perlent à mes yeux. Explosion de plaisir, jets de foutre sur le cuir qui gainait le pied de Madame. « Branle toi encore…. vide toi complètement la pute… Voilà.. c’est mieux… presse tes couilles pour être sûr qu’il ne reste rien… » « Maintenant, sale petite pute, que tu as souillé mon bel escarpin, il va falloir le nettoyer…. LECHE ! » Madame écrasa son pied maculé de foutre sur ma bouche.. Je surmontai mon haut-le-coeur et le léchai… je n'étais plus qu’un esclave qui obéit. Je ne décidais plus de rien. Mon libre-arbitre à la poubelle. J’appartenais, j’obéisais, je servais. Rien d’autre. Je sentis le véhicule quitter la route. Ralentissement. Sans doute une rampe. Descente. « Voilà, nous sommes arrivés. Allez, descends la pute. Je dois te livrer à la Maîtresse. »
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Par : le 21/08/20
Du vivant de Bataille, Marguerite Duras l’avait déjà constaté: "La critique au seul nom de Bataille s’intimide. Les années passent; les gens continuent de vivre dans l’illusion qu’ils pourront un jour parler de Bataille. Ils mourront sans oser, dans le souci extrême où ils sont de leur réputation, affronter ce taureau." Aujourd'hui encore, Georges Bataille impressionne, le personnage est quasi-mythique, l’oeuvre monumentale et sa pensée, excessivement riche et complexe. Elle est pour une bonne part le fait du scandale. Bataille est surtout connu pour avoir écrit des livres érotiques. Elle est aussi le fait du mystère. Il y a chez Bataille une tendance à l’occultation qui trouvera sa forme achevée dans la création d’une société secrète. A quoi s’ajoutent les ambivalences du personnage, aussi bien celles qui sont les siennes. Il est à la fois un bibliothécaire austère et un assidu des maisons closes. Son œuvre et sa vie mêlent des domaines que l’on considère comme incompatibles, tels que l’érotisme, la religion et ceux qu’on lui prête. Bien qu’il fût en marge des écoles et des systèmes de pensée (surréalisme, marxisme, existentialisme...), Bataille s’est expliqué avec chacun de leurs représentants, et il n’est pas un grand débat de son époque dans lequel il ne fît entendre sa voix en abordant des domaines aussi divers que la philosophie, la politique, l’économie, l’histoire des religions, la mystique, l’anthropologie, la littérature et l’esthétique. La complexité de son œuvre tient notamment aux nombreuses filiations dont elle est issue, Nietzsche, Hegel et Sade en philosophie, Mauss en anthropologie et au dialogue qu’elle établit avec les œuvres contemporaines, celles de Blanchot, Breton, Sartre, Camus. Tout l’effort de Bataille est de ne rien laisser en dehors de la pensée, et donc d’y faire entrer cela même qui l’interrompt ou la révulse, ce qu’il appelle "l’hétérogène." Ce qui signifie aussi bien penser le monde tel qu’il l'est à son époque, et non pas tel qu’on voudrait qu’il soit, que penser l’homme dans sa totalité, même dans ce qu’il a de plus repoussant, y compris dans ce qui fait violence à la représentation commune de l’humanité. Georges Bataille, né le 10 septembre 1897 à Billom (Puy-de-Dôme), mort le 8 juillet 1962 à Paris, est un écrivain français. Multiforme, son œuvre s'aventure à la fois dans les champs de la littérature, l'anthropologie, la philosophie, l'économie, la sociologie et l'histoire de l'art. Érotisme et transgression sont les deux termes les plus couramment attachés à son nom. Il est aussi connu sous les pseudonymes de Pierre Angélique, Lord Auch et Louis Trente. Il est né à Billom, de Joseph-Aristide Bataille (1851), percepteur, et d'une mère venant de Riom-ès-Montagnes, Antoinette-Aglæ Tournarde (1865). Son père était syphilitique et aveugle. Sa famille s'installe en Champagne, en 1901, ce qui permet au jeune garçon de commencer ses études à Reims puis à Épernay. Reims étant menacée par l'artillerie allemande, dès 1914, laissant son époux sur place, sa mère fuit en compagnie de ses deux garçons pour se réfugier dans sa famille à Riom-ès-Montagnes. Là, Georges peut continuer ses études et décide que "son affaire en ce monde est d'écrire, surtout d'élaborer une philosophie paradoxale." Un an plus tard, il passe avec succès son baccalauréat. Cette même année, son père meurt. Le jeune homme en est d'autant plus culpabilisé, que sa mère lui interdit d'aller le rejoindre. Mobilisé en 1916, il est rendu à la vie civile pour insuffisance pulmonaire. Tandis qu'il avait été élevé hors de toute religion, ses parents étant athées, il se convertit au catholicisme en 1917 et entre au grand séminaire de Saint-Flour pour devenir prêtre mais sa passion pour le Moyen Âge reste la plus forte. L'année suivante, il abandonne toute idée de vocation religieuse après avoir été admis à l'École des Chartes. Alors Il s'installe à Paris où il se lie d'amitié avec André Masson. En 1920, lors d'un séjour à Londres, il fait la connaissance de Henri Bergson. Le philosophe l'invite à dîner chez lui et lui propose la lecture du "Rire." Celle-ci le laissera sur sa faim mais déjà Bataille considère ce phénomène typiquement humain comme essentiel. Après avoir rompu avec le catholicisme lors d'une visite à l'abbaye de Quarr, sur l'île de Wight, il revient à Paris soutenir avec succès sa thèse sur "L'Ordre de chevalerie, conte en vers du XIII ème siècle", et il est diplômé archiviste-paléographe de l'École des Chartes en 1922. Il part alors en stage à Madrid, où il rejoint l'École des hautes études hispaniques. Attiré par les corridas, il fréquente les arènes. Au cours de l'une de celle-ci, il assiste en direct à la mort du torero Manuel Granero. Bataille en sort profondément marqué, n'oubliant jamais cette scène où s'étaient, pour lui, croisées mort et sexualité. De retour en France, il est appelé bibliothécaire stagiaire et débute sa carrière à la Bibliothèque nationale. Il découvre alors l'œuvre de Friedrich Nietzsche et ses théories sur la mort de Dieu et la naissance au crépuscule de la civilisation occidentale. C'est en 1924 qu'il est appelé bibliothécaire au Département des Médailles de la Bibliothèque nationale. S'il se plonge dans le premier "Manifeste du surréalisme" qu'il trouve "illisible", cette année est en particulier marquée par sa rencontre avec Michel Leiris. Très rapidement les deux hommes se lient d'amitié. Au début des années 1930, Bataille est membre du Cercle communiste démocratique fondé et dirigé par Boris Souvarine, il rédige dans sa revue, La Critique sociale. Dans ce contexte politique, en marge des Ligues et du Front populaire, Bataille fonde le mouvement Contre-attaque qu'il dirige dans ses grandes lignes théoriques. La rupture entre lui et André Breton est déclarée. Ce fut en 1949 que Bataille reçut sa nomination de conservateur à la Bibliothèque Inguimbertine de Carpentras. Il arriva dans la capitale du Comtat Venaissin en compagnie de sa jeune épouse Diane et de Julie, leur petite fille. Le chartiste, qui avait fait toute sa carrière à la Bibliothèque nationale, était en disponibilité depuis sept ans à cause d'une tuberculose. Bataille invita à une rencontre mémorable ses amis Albert Camus et René Char, qui dirigaient la revue "Empédocle." Ils arrivèrent avec leur cofondateur Albert Béguin mais aussi Jacques Dupin, secrétaire de rédaction de la revue. Au cours de l'année 1950, ses rencontres avec René Char, son voisin de l'Isle-sur-la-Sorgue, débouchèrent sur une estime et une amitié sincères. Les discussions entre les deux hommes incitèrent René Char à poser, en mai de cette année, dans sa revue "Empédocle", cette question piège: "Y a-t-il des incompatibilités ?" Attendait-il une réponse de la part des écrivains ou des intellectuels sans préjuger des sujets abordés ou, avant tout, espérait-il la contribution de Georges Bataille ? Il ne fut pas déçu. Fréquentant les milieux intellectuels parisiens, il se rend également dans les bordels de la capitale. Tout au long de sa vie, il fréquentera des prostituées et sera féru d’expériences extrêmes (sexe, alcool, jeux…). Fasciné par le rituel de sacrifice humain, il s'amusait dans les cafés à montrer les photographies de ces sacrifices aux personnes venant s'attabler. Cette fascination l'amena à fonder "Acéphale", une revue d'inspiration nietzschéenne mais également une société secrète visant à créer "la communauté de ceux qui n'ont pas de communauté." "L'Histoire de l'œil", qu'il écrivit en 1926, développa le thème de ce fantasme morbido-sexuel. Considérant la corrida comme un rituel et reliant la tauromachie à son appréhension personnelle de l'univers comme confrontation de forces, Bataille intellectualisa son aficion vers un mythe mithriaque qu'il développa dans son "Soleil pourri." Bataille établit un parallèle entre Mithra dont le culte est à ce moment-là découvert et analysé par l'anthropologie. Le thème du Minotaure situait l'apparition de l'homme à partir de l'animalité. Il existait pour Bataille un lien profond entre les deux. Pour lui, pour retrouver son caractère sacré, l'homme devait replonger dans l'animalité. Son analyse alla-t-elle jusqu'à influencer l'art de Picasso ? C'est envisageable. Ce fut en 1950 que Georges Bataille publia "L'Abbé C" . Il dédicaça un exemplaire à Pierre Klossowski, éminent spécialiste de Sade. Dans les faits, il y a un parallèle à faire entre "l'Abbé C." de Bataille et le "Dialogue entre un prêtre et un moribond" de Sade. Chez les deux auteurs, le thème central reste la transgression du divin. Si pour Sade, le dialogue est l'une de ses affirmations les plus irréductibles de son athéisme, dans "l'Abbé C" de Bataille, il y a la certitude que Dieu est mort. Mais qu'on ne s'y trompe pas, tandis que pour Sade profaner les reliques, l'hostie, le crucifix, ne devait pas plus importer aux yeux du philosophe que la dégradation d'une statue païenne, pour Bataille, le sacré reste immanence. Pour le divin marquis, transgresser le sacré revient à cultiver le blasphème. Bataille reste fermement étranger à ce type de jubilation même si sa notion de sacré n'est pas celle des religions. Pour lui, la transgression n'abolit pas l'interdit mais le dépasse. L'érotisme est par conséquent inséparable du sacrilège et ne peut exister hors d'une thématique du bien et du mal. Bataille eut un talent interdisciplinaire surprenant. Il puisa dans des influences diverses et avait l'habitude d'utiliser divers modes de discours pour façonner son œuvre. Son roman "Histoire de l'œil", par exemple, publié sous le pseudonyme de "Lord Auch" fut critiqué originellement comme de la pure pornographie, mais l'interprétation de ce travail a graduellement mûri, révélant alors une profondeur philosophique et émotive énorme; une caractéristique d'autres auteurs classés dans la catégorie de la "littérature de transgression." Le langage figuré du roman repose ici sur une série de métaphores qui se rapportent aux constructions philosophiques développées dans son travail: l'œil, l'œuf, le soleil, la terre, le testicule. Bataille jeta ainsi les bases de son œuvre érotique, de son érotisme qui est une "ouverture pour accéder tant soit peu au vide insaisissable de la mort", a commenté Michel Leiris. L'érotisme de Sade ne lui ressemble en rien. Pierre Klossowski, l'a analysé en ces termes. "La persévérance du Divin Marquis, toute sa vie durant, à n'étudier que les formes perverses de la nature humaine prouve qu'une seule chose lui importait; l'obligation de rendre à l'homme tout le mal qu'il est capable de rendre." Pour Sade, l'unique attitude face à la mort reste la recherche d'une ultime volupté. Quant à Bataille, qui toute sa vie s'était "dépensé jusqu'à toucher la mort à force de beuveries, de nuits blanches et de coucheries", il était hostile à cet ultime type de libertinage. Pour lui la réduction de l'être humain à un corps source de plaisir physique refoulait, à l'instar du christianisme, la dimension spirituelle de l'érotisme. Force est de constater que comparaison n'est pas raison. Bataille est appelé conservateur de la Bibliothèque municipale d'Orléans, où il s'installe avec son épouse et leur fille en 1951. Si l'année suivante, il est fait chevalier de la Légion d'honneur, il va devoir attendre 1955 pour faire éditer ses deux ouvrages sur l'histoire de l'art, "La peinture préhistorique, Lascaux ou l'apparition de l'art." et "Manet." Son artériosclérose cervicale le handicape de plus en plus. Gravement malade, il doit être hospitalisé à deux reprises au cours de l'année 1957. Mais il parvient à faire publier "Le bleu du ciel" mais aussi "La littérature et le mal" et "L'Érotisme", dédiés à Michel Leiris. Un an plus tard, avec l'aide de Patrick Waldberg, Bataille tente de lancer la revue Genèse mais Maurice Girodias, l'éditeur pressenti, annule leur projet. Tandis qu'il a de plus en plus de difficultés à travailler, il publie en 1959 "Le Procès de Gilles de Rais." Souffrant en permanence, il parvint néanmoins à finir en 1961 "Les Larmes d'Éros", le dernier livre qu'il verra éditer. Muté à la Bibliothèque nationale, il quitte Orléans mais ne peut prendre ses fonctions. Il décède à Paris, le 9 juillet 1962, et est inhumé à Vézelay. Si elle a influencé plusieurs écrivains et des universitaires, pour autant, l'œuvre de Bataille reste peu lue du grand public. Auteur inclassable, multiforme, à la fois romancier scandaleux et essayiste savant, Georges Bataille a été salué par Michel Foucault comme l’un "des écrivains les plus importants de son siècle." Bibliographie et références: - Jean-Michel Besnier, " Portrait de Georges Bataille." - Élisabeth Bosch, "L'Abbé C., de Georges Bataille." - Martin Cloutier, "Georges Bataille, interdisciplinaire." - Jacques Derrida, "Georges Bataille, l'instant éternel." - Michel Fardoulis-Lagrange, "G. B. ou un ami présomptueux." - Pierre Klossowski, "Sade mon prochain." - Jacques Lempert, "Georges Bataille et l'érotisme." - Robert Sasso, "Georges Bataille, le dispositif du non-savoir." - Frédérick Tristan, "Don Juan le révolté." - Philippe Joron, "Georges Bataille et l'hétérologie sociologique." - Francis Marmande, "Le pur bonheur, Georges Bataille." - Michel Surya, "Georges Bataille, la mort à l'œuvre." Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/08/20
Vous vous placez ensuite, debout, entre mes cuisses. Vous passez vos mains derrière ma tête et défaites mon bandeau délicatement. Je cligne alors des yeux, mets quelques secondes à me refaire à la luminosité... Vous attendez que je sois pleinement remis, puis au moment ou nos regards se croisent, vous retirez doucement votre bustier... Je suis hypnotisé par cette vision, je ne vous quitte plus du regard... Vous me regardez, amusée, puis vous baissez la fermeture éclair de votre minijupe, que vous retirez tout de suite... Il ne vous reste plus que votre petite culotte, terriblement sexy, vous passez vos pouces sous l'élastique et la baissez tout doucement le long de vos cuisses me dévoilant ainsi votre intimité... Cette vision me ravit et m'excite. Vous me regardez droit dans les yeux, puis placez un de vos pieds sur une de mes cuisses pour bien signifier que je vous appartenais, appuyez bien sur la cuisse, puis commencez a passer langoureusement les mains sur votre poitrine afin de me chauffer encore plus, vous titillez vos tétons, vous arborez un immense sourire et me dites d'une voix encore plus aguicheuse qu avant : " Ce que tu vois te plaît ? Imagine que ce soit tes mains." " Oui Madame" je réponds tout en bougeant sur ma chaise, frustré intérieurement de ne pouvoir bouger et mais a la fois très heureux d'etre sous votre contrôle. Vous descendez alors les mains le long de votre ventre, passez vos mains sur vos cuisses en frôlant votre entrejambe. Votre regard devient alors encore plus coquin, vous me fixez intensément du regard, puis vous caressez votre sexe, ... Je n'en perds pas une miette, vous jouez avec moi, mon excitation, je suis totalement sous votre contrôle... Vous augmentez la pression sur ma cuisse... Après quelques secondes, vous arrêtez, vous reposez votre pied par terre, vous vous retournez, d'une main vous écartez une de vos fesses, me dévoilant ainsi votre magnifique petite rondelle, et d'une voix autoritaire " lèche" Je m'exécute immédiatement, je me penche en avant et commence a donner de petits coups de langue rapide dessus. Vous passez votre autre main derrière ma tête et me la plaquez contre vous. J'intensifie mes actions, mes coups de langue deviennent plus profonds... Votre pression sur ma tête augmente, vous vous penchez bien en avant pour bien me laisser accès, j'aime m'occuper de vous comme cela... je m amuse à faire rentrer ma langue en vous, vous avez l air d apprecier enormement cela. Soudainement, vous vous retournez a nouveau, vous positionnez vos mains sur mes épaules et me plaquez contre le dossier de la chaise. Vous passez vos jambes de part et d'autre des miennes, je les resserre sans que vous l'ordonniez, vous commencez a vous baisser, vous prenez fermement mon sexe et le placez contre le vôtre... Et d'un coup vous faites rentrer ma queue en vous... vous commencez par des mouvements amples et longs me dites a l oreille" surtout ne jouis pas tout de suite", vous plantez vos ongles dans mon dos, me griffez... Je ne peux rien faire, si ce n'est vous regarder, vous commencez à gémir, le plaisir se lit dans votre regard. j essaye de garder les yeux ouverts, j ai tendance a les fermer sous votre effet... Vous variez les angles ; la vitesse a votre guise.. Vous me donnez de grands coups de bassin, vous m'utilisez comme un gode, un jouet sexuel et j'adore cela.... Vous passez de temps en temps votre main délicatement sur ma joue... Je sens l'excitation de votre sexe couler le long du mien... vous me chevauchez, me baisez divenement bien... Vos mouvements s'intensifient encore en vitesse et en force, vos gémissements s'amplifient... Vous allez me faire jouir.... Je me retiens au maximum, vous le sentez et me dites " vas y tu peux".... En entendant ces mots, je me relâche et joui en vous poussant un immense cri de plaisir... Vous restez sur moi, et venez m'embrasser fougueusement.
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Par : le 24/08/20
Annelore, Ma petite Belge, ma collaboratrice et mon "prototype". Annelore était ma collaboratrice quand je travaillais en Belgique, grande 172, fine 50 kg et une jolie petite poitrine. Elle portait souvent des cuissardes qui allongeaient encore son corps et mettait en valeur la rondeur de ses petites fesses. Pour la remercier de l'obtention d'un marché, je l'invitais à dîner à BRUGES. Ne connaissant pas encore bien cette ville Belge, je lui laissais le choix de l'établissement. Lors du repas nous sommes sortit du cadre professionnel pour parler de nos vies respectives et j'ai pu aussi découvrir qu'Annelore aimait le bon vin de la France comme elle disait avec son accent FLAMAND. Après le repas elle me fit déambulé dans les rues de BRUGES pour me faire découvrir cette jolie petite sous les éclairages des réverbères. J'osais poser ma main sur son cou, elle tressaillie légèrement et nous continuâmes à marcher. Au coin d'un mur, je la tournais vers moi et l'embrassais langoureusement tout étonné qu'elle me rendre mon baiser, j'avais déjà 50 ans et elle 28 ans. Ce soir la je ne pu que dans la voiture toucher son sexe humide mais elle me refusa l'entrée chez elle. Ce ne fut que partie remise car la semaine suivante, nous fîmes l'Amour sur son canapé. Je la découvrais avide de sexe, elle aimait les caresses, les jeux de mains de langues les pénétrations par tous ses orifices. Notre relation commençait. Après quelques semaines de jeux banaux, un soir lors de nos ébats elle me demanda de lui serrer le cou fortement insistant pour que mon étreinte soit de plus en plus forte. Au moment ou je voyais ses yeux se révulser j'arrêtais. Le lendemain nous en discutâmes et Annelore porta à ma connaissance le fait qu'elle avait été l'une des victimes de DUTROUX beaucoup plus jeune et que ses parents n'avaient pas voulu que cela se sache . Elle en gardait un traumatisme certain et aimait être violenté dans les actes sexuels. C'est ainsi qu'elle devint mon "prototype", celle de toutes les expérimentations ou il fut rare qu'elle me dise non. Nous profitions de nos Week end dans ma propriété de Sologne pour passer par Paris, nous arrêtant fréquemment chez (Pascal, qui devint une relation amicale) le Patron de Cris et Chuchotement (Superbe établissement et une pensée pour lui en cette période de COVID). Que de soirées ou elle était l'attraction, l'objet de toutes les attentions, le jouet des perversités des autres Femmes et Hommes. A travers elle, je me mettais en valeur Moi. Nous avons arpenter PIGALLE, l'Ambassade de Russie et rencontrer de nombreux (ses) Hommes, Femmes, Couples en France et en Belgique. Elle voulu franchir une étape en cherchant des relations tarifées me demandant de passer des annonces pour la vendre par téléphone. Elle aimait se livrer dans les hôtels de luxe comme bas de gamme. Elle aimait être PUTE dans l'acte mais jamais dans l'habillment. Sa tenue préférée était la Nudité. Cette période a eu une fin, d'où la rédaction au passé. Peut-être un jour viendrais ici narrer en détail l'une de nos soirées. Jean
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Par : le 26/08/20
Comme je m’y attendais, Maîtresse Caroline jouit plusieurs fois en utilisant ma langue. J’aime profondément l’honorer ainsi, c’est pour moi une réelle récompense et Maîtresse le sait. Parfois, entre deux cours, elle revient à son appartement, pour se faire prodiguer un rapide cunnilingus par son esclave soumis, puis elle repart, apaisée, me laissant dans un état d’excitation indescriptible, le visage maculé de sa mouille qui m’enivre. Je crois que la liqueur de ma Maîtresse a sur moi l’effet d’une drogue, dure. Lorsqu’elle me refuse son sexe délicat, pour l’offrir à Ennia par exemple, ou pour se caresser en m’ordonnant de regarder, c’est une intense humiliation et une frustration terrible pour moi. Maîtresse exige que je la fasse jouir avec ma langue chaque matin. Je suis le premier levé, cela va de soit. Je prépare son petit déjeuner, et à l’heure ordonnée, je glisse ma bouche entre les cuisses de Maîtresse. Le plus souvent, Maîtresse jouit rapidement, ses mains empoignant mes cheveux pour mieux me plaquer contre elle. Elle m’abreuve alors de sa jouissance, forte et abondante. Le week-end, Maîtresse Caroline aime prendre son temps. Je dois l’honorer longuement, et user de ma langue aussi bien sur son clitoris que son œillet mauve. Elle aime aussi que je m’attarde dans son sillon pendant qu’elle se masturbe. Je dois avouer que voir Maîtresse Caroline jouir, entendre Maîtresse Caroline jouir, ressentir son plaisir, son corps qui se tend, ses halètements, tout cela est suffisant pour vivre. Elle est d’une beauté qui me bouleverse. Et je sais que c’est un honneur que de pouvoir assister à cela. Que me le permettre est une marque de confiance que m’accorde Maîtresse Caroline. Après ses orgasmes successifs, Maîtresse m’ordonne de lui servir un alcool, puis de m’agenouiller à ses pieds, regard baissé, cuisses ouvertes et mains derrière le dos. Ensuite, elle joue du bout des orteils avec ma cage, ce qui a pour effet de m’exciter douloureusement. Je n’ai toujours pas encaissé la frustration de ma jouissance avortée dans la bouche d’Ennia, et je gémis, les larmes aux yeux. -Ma chienne, je crois que tu as compris n’est-ce pas ? Ennia va nous quitter. Je la cède à un Maître de mes amis. Nous nous sommes rencontrés il y a 3 mois, lors d’une soirée SM, et il a flashé sur ma pute rousse. Il la reçoit régulièrement, pour la tester. Normalement, elle entrera pleinement à son service la semaine prochaine. Tu n’es pas trop déçu ? Je suis sans voix. Je pleure silencieusement. Anéanti. Je n’arrive pas à croire ce que Maîtresse Caroline m’annonce. Et son sourire me crucifie. -Tu m’appartiens ma chienne, mon esclave soumis. Ennia aussi, enfin pour quelques jours encore. Et je fais de vous ce que je veux. Peut-être que je te vendrai toi aussi. A un couple gay dominant, tu aimerais ? Devenir une bonne lope, une bonniche putain à demeure… Réponds moi quand je te pose une question ?!!! Maîtresse Caroline me gifle sèchement. Je pleure toujours mais j’ose lever mes yeux et les planter dans son regard. -Divine Maîtresse, je vous supplie de me garder auprès de vous. Vous êtes ma raison de vivre, ma déesse, ma sublime Déesse. Dans la vie, je n’ai qu’un seul but : vous vénérer. Aussi, je vous supplie de m’emmener encore plus loin sur les chemins de vos fantasmes, de vos désirs Maîtresse Caroline. Je vous suis fidèle, votre pute, votre salope, votre esclave soumis. Faites de moi ce que vous voudrez Maîtresse, mais je vous en supplie, ne m’abandonnez pas. J’ai tout abandonné pour vous, j’ai choisi cette vie pour vous Maîtresse Caroline. Cependant, je ne le regrette pas un seul instant. Je suis heureux avec vous. Je vous aime Maîtresse Caroline, intensément. Maîtresse me regarde longuement, sans un mot. Puis elle me tend sa main que je m’empresse de baiser du bout des lèvres, en signe d’allégeance. -En attendant, esclave soumis, va préparer mon bain, et ensuite tu te mets en cuisine. J’ai faim ! Après le repas, Maîtresse Caroline ne s’intéressa plus à moi. Je finis de nettoyer la cuisine, puis la salle de bains et je pris la pose, aux pieds de Maîtresse, attendant qu’elle daigne m’adresser la parole. Nous avions un rituel. Si je souhaitais interroger Maîtresse, je devais me placer ainsi, et attendre son bon vouloir. Mon temps d’attente était parfois court, parfois très long, et parfois même Maîtresse partait sans s’être intéressée à moi. Cette fois, Maîtresse attendit près de 10 minutes, le temps de fumer 2 cigarettes en lisant un magazine. -Oui ma pute ? -Divine Maîtresse, puis-je rejoindre Ennia ? Je.. j’aimerais… j’aimerais la voir, j’ai besoin de la voir, je vous en supplie Divine Maîtresse Caroline. Elle prit tout son temps pour me répondre. -Va. Je suis dans un jour de grande bonté, et vu qu’elle va bientôt nous quitter… je t’accorde une dernière nuit avec elle. Détache-la, prends soin d’elle comme tu veux, et tu peux même passer la nuit avec elle. Du moment que demain matin, le service est effectué comme il doit l’être. Je ne tolérerai aucun manquement, tu le sais ma chienne. Ce soir je suis crevée. Allez… dégage de ma vue, et va rejoindre ta pute rousse. Je me jetais aux pieds de Maîtresse, les baisant en la remerciant… -Mais dégage maintenant ! Tu me gonfles avec tes jérémiades. Vite avant que je ne change d’avis !!! Je ne me fis pas prier davantage et je rejoignis Ennia. Mon amour s’était réveillée, attachée, meurtrie par la correction infligée par Maîtresse Caroline. Doucement je la détachai et la conduisis à la salle de bains, en la soutenant de mon mieux. Je lui fis couler un bain, et la ramenai dans la chambre. Nous n’avions pas échangé un mot. Juste des regards. J’entrepris de la masser délicatement avec une crème apaisante, en insistant sur les marques de cravaches qui zébraient sont corps. Maîtresse avait vraiment eu la main lourde. Ennia s’abandonna à mes mains expertes et plongea dans un demi-sommeil, m’offrant son anatomie en soupirant. -Caresse moi… fais moi jouir avec tes doigts, mais très lentement. Ensuite j’ai envie que tu me lèches s’il te plaît… j’ai envie de ta langue. Ennia était une soumise, mais c’était une femme. Et par là supérieure au mâle soumis que j’étais. Je devais donc lui obéir, quand bien même aucun ordre n’était nécessaire pour que je me mette au service du plaisir de celle que j’aimais à la folie. J’aimais intensément Maîtresse Caroline, mais avec Ennia, mon amour était plus profond, quelque chose d’absolu qui explosait lorsque je la regardais, lorsque nos peaux se rejoignaient, nos langues se mêlaient, nos soupirs de plaisirs à l’unisson, ou simplement lorsque je pensais à elle. Sa seule présence me rendait heureux, et ce plaisir qu’elle me réclamait était un cadeau de la vie, le plus beau à mes yeux. Je la fis jouir longuement, lentement et avec une infinie tendresse. Aucun de nous n’avait remarqué la présence de Maîtresse Caroline, adossée contre la porte de la chambre. Elle nous regardait avec une intensité rare, jouant avec une clé entre ses doigts, LA clé, celle de ma cage. -Approche! Pas un mot de plus. Maîtresse Caroline me libéra, non sans mal car faire jouir Ennia m’a bien entendu excité comme un fou. Je me mis à genoux, et en plantant mon regard dans celui de ma Dominatrice, je pris sa main entre les miennes pour la baiser respectueusement. Pas besoin de merci, Maîtresse Caroline pouvait lire dans mes yeux toute ma reconnaissance et à quel point son geste me touchait au plus profond. Je retournai auprès d’Ennia, assise à genoux sur le lit. Elle aussi me regardait avec une intensité rare. Elle m’invita à prendre la même position, face à elle. -Caresse toi pour moi…. je veux que te regarder te masturber, et surtout jouir. Je veux garder cette image de toi. Je t’aime. Et je ne sais pas si je te reverrai. J’ouvris la bouche pour répondre, les larmes aux yeux, mais Ennia posa un doigt sur mes lèvres. -Je t’en supplie, ne dis rien… s’il te plaît, c’est ainsi. Je t’aime, j’aime Maîtresse Caroline, mais je suis une soumise et je vais avoir un nouveau Maître. J’ai un nouveau Maître. Je pars dans 2 jours. Je vais arrêter l’école, ne dis rien par rapport à cela aussi, s’il te plaît. C’est mon choix. Maintenant caresses-toi…. donne moi ton plaisir je t’en supplie, j’en ai besoin… A genoux, cuisses ouvertes, j’obéis. Ennia vint à côté de moi, et tout en regardant ma main aller et venir, elle me murmura à l’oreille, m’encouragea, me réclama son dû, gémit de plaisir en sentant le mien monter… -Jouis, oui…. laisse toi aller, donne moi ton foutre mon amour, branle-toi pour moi… viens, viens maintenant…. J’hurlai en éjaculant, la main d’Ennia venue caresser mes testicules m’avait donné le coup de grâce. Elle recueillit ma semence dans la paume de sa main puis la porta à sa bouche avant de me renverser sur le lit et de m’embrasser, passionnément. Nous nous enlaçâmes longuement, et corps contre corps, le désir finit par renaître. Nous fîmes l’amour comme lorsque Maîtresse m’offrit Ennia, cette sublime première fois qui scella mon destin de soumis. Une ultime étreinte, perdus l’un dans l’autre, pleurant, riant, jouissant, heureux et amoureux. Peu importait demain, peu importait tout.
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Par : le 31/08/20
Je me demande quel lien l'unit à l'amour ? Sommes-nous dans les cris que nous poussons ou que nous suscitons dans l'alcôve ? Quelle part de nous-mêmes participe à ces coups de reins, à la furie des corps embrassés à bouche-que-veux ? De ces feux éteints, que me reste-t-il ? Rien n'est volatile comme le souvenir de la volupté. Mais quelle denrée périssable que le plaisir. Le passé n'est pas le temps du désir. Celui-ci s'enflamme et s'enfuit ailleurs aussi vite qu'il était venu, comme une amante oublieuse et volage. Au présent, c'est le sexe qui nous tient, nous insuffle ses ardeurs; au passé, il faut faire un effort de mémoire pour rallumer nos anciennes fièvres. Car ce sont rarement les moments parfaits où tout concourait à l'harmonie de l'amour et des siens, les instants de la plénitude où la vie rendait justice. Ces heures-là, douces comme de paisibles siestes, basculent dans l'oubli comme tant de moments du bonheur passé. Nous ne conservons en souvenirs que les nuits d'excès et les scènes de perversité. La mauvaise humeur passa. Pas la blessure, qui demeura intacte. Cet échec ne fut pas inutile. Il me donna matière à réfléchir. Je ne cessais de penser à Charlotte, non plus dans l'espoir d'un retour d'affection. J'étais trop meurtrie pour remettre en route cette machine à souffrir, mais pour tenter d'élucider l'énigme de sa conduite. D'autant qu'elle ne fit rien pour se justifier. Je ne reçus pas de nouvelles d'elle, ni lettre ni message d'aucune sorte. Elle s'était évanouie dans le silence. Cela fut l'occasion d'un examen de conscience. Avais-je des torts envers elle ? J'avais beau me livrer à la plus sévère critique de mes faits et gestes depuis notre rencontre, je ne trouvais rien à me reprocher. Pourtant j'étais experte en autodénigrement; mais en la circonstance, quel que fût mon désir de me flageller et de me condamner, force était d'admettre que pour une fois, peut-être la seule dans une vie amoureuse déjà longue et parsemée de petites vilénies, mon comportement se signalait par son honnêteté. Mais un doute affreux me traversait. N'était-ce pas justement dans cette honnêteté un peu niaise que résidait mon erreur ? Pourquoi s'imaginer que les jeunes filles veulent être traitées comme des saintes ou des chaisières ? Peut-être ce respect n'était-il pas de mise avec elle ? Ne m'eût-elle pas mieux considérée si je l'avais bousculée au lieu d'accumuler ces stupides désuets préliminaires ? L'amoureuse et la tacticienne, qui dans le succès amoureux ne font qu'une, s'affrontaient dans l'échec. Elles se donnaient réciproquement tort. Seule Charlotte détenait la clé qui me manquait. Et encore, je n'en étais pas certaine. Savait-elle vraiment ce qui l'avait d'abord poussée à accepter cette invitation puis à s'y soustraire ? J'imaginais son débat intérieur. À quel instant précis avait-elle changé d'avis ? Quelle image s'était présentée à son esprit qui soudain avait déterminé sa funeste décision ? Pourquoi s'était-elle engagée aussi loin pour se rétracter aussi subitement ? Parfois, je l'imaginais, sa valise prête, ce fameux jour, soudain assaillie par le doute. Hésitante, songeant à ce séjour à Belle-Île-en mer, à la nuit passée à l'hôtel du Phare à Sauzon, au bonheur escompté, mais retenue par un scrupule, un scrupule qui s'alourdissait de seconde en seconde. Puis la résolution fulgurante qui la retenait de s'abandonner au plaisir. Et cet instant encore instable où la décision prise, elle balançait encore jusqu'à l'heure du départ qui l'avait enfermée dans ce choix. Le soir, avait-elle regretté sa défection, cette occasion manquée, cet amour tué dans ses prémices ? Ou bien était-elle allée danser pour se distraire ? Danser, fleureter, et finir la nuit avec une femme qu'elle ne connaissait pas, qu'elle n'aimait pas. Songeait-elle encore à moi ? Souffrait-elle comme moi de cette incertitude qui encore aujourd'hui m'habite ? Quel eût été l'avenir de cet amour consacré dans l'iode breton ? Eût-il duré ? M'aurait-elle infligé d'autres souffrances pires que celle-là ? Mille chemins étaient ouverts, tous aussi arides, mais que j'empruntais tour après tour. S'il est vrai que tout amour est plus imaginaire que réel, celui-ci se signalait par le contraste entre la minceur de ses épisodes concrets et l'abondance des songeries qu'il avaient suscitées en moi. Charnel, il devint instinctif mais intellectuel et purement mental. À la même époque, le hasard me mit entre les mains un livre de Meta Carpenter, qui fut le grand amour de Faulkner. Ce récit plein de pudeur, de crudité, de feu et de désespoir raviva ma blessure. Meta Carpenter travaillait comme assistante d'Howard Hawks à Hollywood lorsqu'elle vit débarquer Faulkner avec son visage d'oiseau de proie; à court d'argent, il venait se renflouer en proposant d'écrire des scénarii. Il venait du Sud, élégant comme un gandin, cérémonieux. Meta avait vingt-cinq ans. Originaire du Mississipi elle aussi, c'était une jolie blonde très à cheval sur les principes, qui vivait dans un foyer tenu par des religieuses. Tout de suite, l'écrivain l'invita à dîner. Elle refusa. Il battit en retraite d'une démarche titubante. Elle comprit qu'il était ivre. Faulkner revint très souvent. Chaque fois qu'il voyait Meta, il renouvelait sa proposition, chaque fois il essuyait un refus. Cela devint même un jeu entre eux qui dura plusieurs mois. Un jour, Meta accepta. À la suite de quelle alchimie mentale, de quel combat avec ses principes dont le principal était qu'une jeune fille ne sort pas avec un homme marié ? Elle-même l'ignorait. Elle céda à un mouvement irraisonné. À l'issue de ses rencontres, elle finit par accepter de l'accompagner à son hôtel. Là dans sa chambre, ils firent l'amour. Ainsi commença une longue liaison sensuelle, passionnée et douloureuse. Comprenant que Faulkner ne l'épouserait jamais, Meta se rapprocha d'un soupirant musicien, Rebner qui la demanda en mariage. Elle finit par accepter. L'écrivain tenta de la dissuader sans vouloir pour autant quitter sa femme. Il écrivit "Tandis que j'agonise" sous le coup du chagrin de la rupture. Mais au bout de deux ans, le mariage de Meta commença à chavirer. Elle ne pouvait oublier l'homme de lettres. Ils se revirent, vécurent ensemble à Hollywood, puis Meta revint avec Rebner qu'elle quitta à nouveau pour retrouver Faulkner. C'était à l'époque où il recevait le prix Nobel. Leur amour devenait une fatalité. En Californie, sur le tournage d'un film, un télégramme mit fin pour toujours à ses espoirs. Faulkner était mort. Cette pathétique histoire d'un amour en marge ne me consola pas. Bill et Meta, eux au moins, avaient vécu. Ils s'étaient aimés, s'étaient fait souffrir. Mais que subsisterait-il de cette passion pour Charlotte restée dans les limbes ? Un vague à l'âme dédié à ce qui aurait pu être, une buée amoureuse qui s'efface. Dans toutes les déceptions qu'apporte l'amour, il reste au moins, même après l'expérience la plus cruelle, le sentiment d'avoir vécu. Alors que cet amour sans consistance me laissa un sentiment plus violent que la frustration. J'étais furieuse. Au lieu de cette irritation due à une passion esquissée, j'eusse préféré lui devoir un lourd chagrin. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/09/20
Tristan Tzara était un poète d'avant-garde, un essayiste et un artiste talentueux. Également actif en tant que journaliste, dramaturge, critique d'art littéraire, compositeur et réalisateur, il fut surtout connu comme l'un des fondateurs et des personnages centraux du mouvement Dada. Ses écrits dépassent la simple forme littéraire. La culture académique respectait les distinctions de genre et la séparation des domaines artistiques. Accueilli chaleureusement à Paris par les jeunes surréalistes, il s’éloigna de l’esprit de sérieux affiché par ces écrivains. En 1921, il ne souhaita pas collaborer au procès de Barrès et refusa cette parodie qui reprenait la forme de la Justice. Surtout, l'auteur semblait exprimer la destruction de la culture académique tandis que les surréalistes s’attachaient surtout à édifier de nouvelles constructions intellectuelles. Et Tristan Tzara fut reconnu pour avoir inspiré de nombreux jeunes auteurs modernistes, en particulier Louis Aragon, André Breton, Paul Eluard, Georges Ribemont-Dessaignes et Philippe Soupault. La création dadaïste se porte souvent sur le langage, étrillé et désarticulé, considéré comme le fondement de la société bourgeoise. Dada propose des poèmes polyglottes qui jouent avec les associations sonores. Le public est laissé libre d’interpréter la signification de mots inventés. Plus révolté que révolutionnaire, étudiant doué, influencé par le symbolisme français, il fait ses premières armes de poète et crée avec un de ses camarades sa première revue, "Simbolul", dès 1912. C’est trois ans plus tard qu’il adoptera définitivement le nom de Tristan Tzara en référence à l’opéra de Wagner, "Tristan et Isolde" et parce que Tzara signifie "la terre", "le pays" en roumain. La citoyenneté roumaine lui est interdite parce qu’il est de confession juive. Étudiant en mathématiques et philosophie à Bucarest (1914), il souhaite quitter la Roumanie. Il part pour la Suisse, espérant y trouver d’autres jeunes Européens refusant la guerre, mais il s’ennuie dans ce pays trop policé pour son goût. Il repart, pour Zurich cette fois où il rejoint son ami, le peintre Marcel Janco. Il s’inscrit en faculté de philosophie. 1916 est le début d’une vie très dense pour Tzara. Il fait la connaissance d’une jeune danseuse, Maya Chrusecz, qui partagera sa vie jusqu’à 1922. Par l’intermédiaire d’un marchand de tableaux, il rencontre Apollinaire, Max Jacob et Pierre Reverdy et des poètes italiens qui publient ses textes. Tzara, c’est la démesure mais c’est aussi l’élégance autant de la tenue vestimentaire que de la pensée. Au début de l’année 1917, au cours d’une exposition Dada, Tzara prononce trois conférences sur l’art ancien, l’art moderne, le cubisme. Il présente de nouveaux artistes. En 1918, on publie ses poèmes à Paris. Une correspondance importante est échangée avec des artistes allemands ainsi qu’avec Picabia et Eluard. Fin juillet, au cours de la soirée qui lui est consacrée, Tzara lira son célèbre Manifeste Dada. Ses conférences sur l’art continuent, ses échanges avec d’autres artistes également. C’est au début de 1919 qu’il rencontre Picabia et qu’il correspond avec Breton, Aragon et Soupault, qui animent la revue littéraire "Littérature." Les trois instigateurs de ce qui deviendra le surréalisme ne cachent pas leur enthousiasme pour les activités dadaïstes, auxquelles ils participent jusqu’en 1923. À partir de la décision de Breton de créer le surréalisme, les deux mouvements se séparent. Philippe Soupault sera exclu trois ans plus tard du surréalisme, en même temps qu’Antonin Artaud. Beaucoup plus tard, Soupault se rapprochera de nouveau de Breton mais en gardant son indépendance, sa liberté de pensée et d'action. En réalité, dès son arrivée à Paris, en 1920, Tzara compte dans le milieu artistique d’avant-garde. Par correspondance avec Eluard, il avait réalisé des papillons dada destinés à être répandus dans les lieux publics. Peu après, Picabia lui offre l’hospitalité de son domicile parisien et lui fait rencontrer aussitôt Breton, Soupault et Eluard. Il participe à leurs activités. Arrivé depuis quelques jours, fin janvier, Tzara, pour le premier Vendredi de littérature, lit le dernier discours à la Chambre de Léon Daudet. Les lectures et les activités se poursuivent à Paris, et en février, à l’université populaire du faubourg Saint-Antoine, il expliquera ce qui anime les dadaïstes. Il est désormais reconnu comme le chef de file du mouvement Dada. Tout l’été de cette même année, il voyage dans les Balkans, en Grèce et en Turquie en passant par l’Italie puis revient à Paris reprendre ses activités. En janvier 1921, son manifeste "Dada soulève tout" est signé par vingt-sept personnes. Dans cette effervescence intellectuelle, la concurrence est rude. En effet, dans ce jeu de rôle, on voit poindre les différentes positions subjectives qui opposeront surréalisme et dadaïsme, Breton et Tzara en particulier. On voit le militant politique chez le premier, le provocateur, l’électron libre chez le second. L’un et l’autre veulent changer le monde, l’un par la politique, l’autre par l’art, la connaissance et la liberté individuelle. La scission des deux groupes est inévitable. C’est ce qu’a dû ressentir Philippe Soupault, tout en nuances, face aux positions politiques d’Aragon et de Breton. Plus tard, une des plus belles et grandes figures du surréalisme, Paul Eluard, cet amoureux de l’amour et de la liberté, aura lui aussi des réticences. Il rompra avec ses compagnons et définitivement avec Breton en 1938. On veut oublier qu’il s’est égaré dans le stalinisme, pour ne retenir que le grand poète de la Résistance et son génie poétique. Pour Eluard, la poésie c’est la beauté, une issue qui permet l’évasion, le merveilleux du désir. Tzara a longtemps tenté de réconcilier surréalisme et communisme. Le mouvement Dada représente le doute absolu exprimé par la dérision. N’ayant pas de statuts ni de règlements préconçus, il laisse ainsi une porte ouverte à tous les possibles. Tzara, entre violences verbales, ressassements, scandales, fureurs et enthousiasme, fait peu à peu l’expérience d’une œuvre créatrice et vitale qui préconise la spontanéité. Sa visée était de changer l’homme, mais elle restera une aventure personnelle. Toutefois, par son innovation, elle a créé des ponts entre les différentes cultures du monde, contribué à arracher en partie l’art à la sacralisation sociale et au conservatisme, mais elle n’est pas arrivée à le détacher des marchés et des marchands. Tzara, toujours très élégant, en compagnie de Radiguet et de Cocteau, passe ses nuits au Bœuf sur le toit. Sa pièce "Mouchoir de nuages" est représentée dans le cadre des "Soirées de Paris". Il fait la connaissance d’une artiste peintre suédoise, Gréta Knutson, qu’il épousera en 1925. S’il s’éloigne de cette aventure collective, c’est pour poursuivre son propre chemin, pour préserver l’esprit dada et ses objectifs. Son obsession, sa hantise a toujours été la pensée unique. La révolution pour Tzara si elle doit être permanente ne peut être qu’individuelle. Les reproches qu’il adresse aux dadaïstes sont les mêmes que ceux aux surréalistes. Le compagnonnage de Tzara avec les surréalistes se poursuivra jusqu’en 1935. C’est par une lettre aux "Cahiers du Sud" qu’il annoncera sa rupture avec le groupe. En 1939, le recueil "Midis gagnés", illustré par Matisse, rassemble les poèmes de Tzara, contre tous les fascismes. On peut dire que l'ouvrage symbolise l’œuvre de Tzara, son état d’esprit, sa volonté inébranlable de justice, de paix et de liberté. Il n’a jamais renié Dada. Ce mouvement qu’il a créé, ses outrances restent chers à son cœur. Dada, c’est le questionnement de Tzara sur le langage, et les semblants de la vie sociale, sur l’art, sur les contradictions des idées ou des opinions politiques. En créant une forme nouvelle du langage, il fait surgir un étonnement, une nouveauté, la poésie ici fait événement. La nouveauté restera un leurre puisque le désir est un manque. La subversion de Tzara est bien de l’ordre du désir et n’en déplaise à Breton le déroulement des événements ne dépend pas que de l’énonciation. Mais cette parole poétique, puisqu’elle est sans cesse à renouveler, vivifie l’existence. La poésie ainsi que l’œuvre créatrice de Tzara peuvent être considérées comme une éthique. Elles répondent à trois commandements indissociables: l’impératif de jouissance, le précepte selon lequel il ne faut pas céder sur son désir, enfin la nécessité que les non-dupes errent. Les non-dupes se croient libres mais ils errent parce qu’ils sont tributaires de l’objet. Tzara est excentrique, touche-à-tout insatiable mais lucide, il est farouchement du côté de la vie, une vie de lutte où l’espoir est toujours au bout du chemin. C’est aussi un homme d’action, un esprit curieux jusqu’à la fin de sa vie et un homme engagé, promoteur d’une poésie vecteur de liberté. On peut qualifier la poésie de Tzara, comme celle d’ailleurs de ses compagnons surréalistes, de contemporaine. Elle est issue des événements dramatiques où les nations sont plongées, depuis son enfance. Le poète est intéressé par les dialogues interculturels. Il est passionné par la poésie de François Villon, c’est encore un de ses paradoxes. En 1949, il préface ses poésies. Il y retrouve une forme d’analogie avec la poésie contemporaine, reflet de l’actualité. Il entreprend un important travail de recherche sur les anagrammes de Villon et de Rabelais, recherche qu’il poursuivra pratiquement jusqu’à la fin de sa vie. Son adaptation et son maniement, sa maîtrise des langues sont remarquables, au point qu’on oublie que sa langue maternelle est le roumain. Sa recherche a toujours porté sur le langage, sur le travail des signifiants, non sur les langues en tant que telles. Révolutionnaire et surréaliste, le mouvement Dada s’est différencié du surréalisme parce que sa visée était celle d’une intelligence collective qui devait permettre et favoriser les aspirations personnelles. Tel n’était pas le but du surréalisme, qui prônait l’effacement total des individualités au profit du groupe. Dada, c’était tout détruire mais pour réinventer, c’était en un mot réenchanter un monde en déliquescence et permettre l’épanouissement de chacun. Dans la poésie de Tzara, il y a harmonie et la symphonie se déploie à plusieurs niveaux. Chaque vers est l’unisson de l’image portée, chaque poème est l’accord des visions multiples consonnantes dans l’unité du sens, et chaque recueil, enfin, paraît comme la phrase vaste et vertigineuse qu’un orchestrateur de génie reconduit toujours à sa note fondamentale. De là ces vers innumérables qui paraissent ne rien vouloir dire, dès lors qu’on entend analyser tel ou tel poème, c'est-à- dire tenter d’en résoudre la totalité en chacune de ses parties. Distraits du poème, les vers de Tzara n’ont aucun sens. De même qu’un thème mahlérien n’accomplit sa signification qu’au lieu de la Symphonie où il est installé, le moindre vers de "L’Homme approximatif", ne révèle son sens qu’en étant situé, comme dirait Max Jacob, en étant lu là où il est, dans la grande architectonique du texte tout entier. En écrivant un langage neuf, un style inouï avant lui, en faisant entendre un chant dont les inflexions sont immédiatement signées de son universelle singularité, l’auteur d’"Où boivent les loups" ne cédait à nulle gratuité. Toute l’œuvre de Tzara peut se résumer dans l’un des premiers vers de cette ultime épopée versifiée de l’histoire qu’est "L’Homme approximatif": "quel est ce langage qui nous fouette, nous sursautons dans la lumière." L’homme contemporain est celui pour qui le langage est une surprise, un abîme de perplexité, dans la mesure où cet homme a perdu l’habitude du verbe, laquelle par exemple permettait à Claudel d’accueillir le don de la parole. " Aucun mot n’est assez pur dans la lumière pour couper le diamant de leur beauté autour de nous." Il faut rendre aux mots leurs yeux, et les faire à nouveau dignes du sens, si bellement décrit comme cette "lueur prédestinée de ce qu’ils disent", qu’il convient de raviver et qui n’est autre que leur visée fixée de toute éternité, où, seule, ils se peuvent accomplir en donnant à entendre, par l’homme, le nom exact de chaque chose, ce nom unique dont elle est grosse et qui n’attend que la parole humaine pour atteindre à l’expression manifeste. À cette fin, Tzara forge sa langue si singulière où la syntaxe classique, faite de virgules, de points, de périodes et de propositions, explose, ou cède plutôt la place à une autre syntaxe. Pas de phrases, mais une "flotille de paroles" selon l'auteur. Expression subtile de l’insurmontable distance qu’il y eut toujours, pour Tzara, entre la forme et le contenu de sa conscience, entre ce qu’il savait être la vérité et celle qu’il croyait devoir être sa place, contemplée toujours du dehors, en un isolement qu’il ignora toute sa vie, construit de toutes pièces par ceux-là même dont il déplorait, dans son œuvre, l’inappétence pour l’essentiel langage. Tout autre sans doute eût sombré dans le désespoir, dans l’ontologique cynisme. L’auteur de "L’Homme approximatif", aristocrate dans l’impasse où il s’impose, persiste à hauteur de sublime et chante ses espérances ténues mais intarissables, à l’épreuve de toutes les agonies et de toutes les angoisses. "L’eau de la rivière a tant lavé son lit que même la lumière glisse sur l’onde lisse et tombe au fond avec le lourd éclat des pierres le souffle obscur de la nuit s’épaissit et le long des veines chantent les flûtes marines ... " Œuvres et recueils poétiques: - Vingt-cinq poèmes (1918) - Le Cœur à gaz (1921) - Le Cœur à barbe (1922) - De nos oiseaux (1923) - Mouchoir de nuages (1924) - L’Arbre des voyageurs (1930) - L’Homme approximatif (1931) - Où boivent les loups (1932) - Ramures (1936) - Midis gagnés (1939) - Entre-temps (1946) - Le Surréalisme et l’Après-guerre (1947) - La Face intérieure (1953) - Le Fruit permis (1956) Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/09/20
Combien de fois, Sarah, la pointe de mes seins s'était-elle dressée à l'approche de tes mains ? Combien de fois à la sortie de la douche ? Le bus arrive déjà, la belle monte et s'assied juste derrière le chauffeur. Le siège de derrière est occupé. Pascal s'installe sur la banquette opposée. Il observe le profil racé, les traits de la jeune femme sont crispés, le froncement du sourcil trahit l'inquiètude et il s'en réjouit. Il la dévisage longuement, admire le galbe de ses seins semblable aux contours d'un joli pamplemousse et rêve de se désaltérer au fruit défendu. La jeune femme lui paraît de plus en plus nerveuse. Ils descendent à la même station devant le musée des automates. Elle prend un ticket et dépasse le portillon. Pascal est frustré, il ne peut payer l'entrée. Tant pis, il attendra dehors, il fait beau et il doit se calmer mais elle se retourne. Je posais le livre sur la couverture. La ligne du 43, c'est celle que nous empruntions le dimanche pour aller promener le chien. Même le chien, tu l'avais oublié. "- Vous ne me suivez plus ! Vous n'aimez pas les automates, peut-être ?" Quelle prétention dans la voix. Pascal va la faire plier cette pimpêche, elle ne perd rien pour attendre. Il la suivra jusqu'au moment propice où il pourra se l'approprier, même si cela doit lui prendre des jours et des nuits. Il achète un ticket pour le musée. Pascal a soudain peur. Jamais il n'a connu ce sentiment. Il suit la croupe légère qui s'enfonce dans la salle des automates. L'obscurité est quasi complète, seuls des spots blafards éclairent les drôles de pantins qui répètent dans un mouvement saccadé des gestes identiques. Une voix suave conte l'histoire des curieux personnages. Le jeune homme n'a jamais vu un tel spectacle et s'approche du cordon qui barre l'accès aux créatures magiques. La fraîcheur de la pièce contraste avec la chaleur du dehors. La jeune femme vient se coller à lui, ses cheveux effleurent la joue rasée. Elle le prend par la main. Une main chaude et douce, rassurante. " - Venez plutôt par là, c'est mon préféré!." Pascal ne s'intéresse plus au jouet de fer mais à cette main qui pour la première fois s'est tendue à lui. Ils sont seuls dans la pièce. La main le guide habilement d'un personnage à l'autre, les doigts graciles pressent les siens. Elle les arrête devant un duo. Il regarde. Une petite tête de fer avance et recule la bouche ouverte sur un pénis rouillé, la nuque du propriétaire balance de droite à gauche dans un imperceptible grincement. L'image de ce pénis rouillé, Sarah ... Quel souvenir ! Je reprenais hâtivement ma lecture. "- Il manque d'huile, vous ne trouvez pas ?" Mais elle le provoque ! Le jeune homme sent monter en lui une sève brûlante, son gland le tiraille, sa violence originelle le tenaille, il ne peut plus se retenir et tant pis s'il fait mal à cette main tendue. Il se dégage et soulève la jupe. Il s'attend à un cri. La jeune femme ne dit rien, elle accélère seulement soudain le rythme de sa respiration. Pascal ne comprend rien. Il s'en moque. Pressé par son désir, il fourre sa main sous le tissu et plonge ses doigts à l'intérieur du sexe humide de sa proie. Nul besoin de dégraffer son jean, une main habile vient à sa rencontre qui se faufile et aggripe sa verge. Elle le masturbe frénétiquement. La jeune femme se plie en deux, enfonce le gland gonflé au fond de sa gorge et mime avec application la scène des deux pantins. La béance boulimique l'avale littéralement, tentant d'atteindre la luette. Prêt à décharger, possédé par l'étrange créature, il la relève. Ses bras costauds soulèvent ses cuisses légères, seule la pointe des pieds résiste à cette élévation. Il l'empale sur son jonc tendu. Malgré les ongles qui éclatent la peau, la jeune femme se laisse glisser avec volupté sur cette gaillarde virile. Le rythme fort de leur respiration s'accorde, laissant à la traîne le grincement de l'automate. L'instant d'après, l'extase les submerge, vertigineuse et folle. Jamais personne ne s'est offert à lui avec tant de générosité. La jeune femme desserre l'étreinte, elle agite le pied gauche, son bénard en soie bordé de dentelle coulisse le long de sa cheville. Dans un geste rapide, sa main froisse l'étoffe soyeuse et la fourre dans son sac à main. La déculottée trémousse son arrière-train, rajuste la jupe et quitte les lieux, assouvie d'un plaisir charnel. Le jeune homme la regarde s'éloigner, déjà elle ne le connaît plus. Pourtant, elle se retourne, pédante: - Il vous reste beaucoup de choses à apprendre. Et toi, Sarah, que te restait-il à apprendre ? Tu croyais tout savoir en matière d'amour. J'aurais tant aimé, à cet instant de la lecture, que tu sois près de moi. J'aurais pu alors t'embarquer pour de nouveaux voyages. Pourquoi m'as-tu quittée, espèce de garce. Je soupirais et je reprenais, j'étais là pour te haïr, pas pour te regretter. Quel beau roman. Pascal n'a plus qu'une obsession, retrouver cette offrande, ce don divin balancé de la voûte céleste. Lui qui n'est pas croyant se surprend même à prier, à supplier, mais le ciel n'est jamais clément à son égard. Les jours, les mois défilent. Le miracle ne daigne pas s'opérer. Chaque jour, le jeune homme emprunte le même chemin, celui qui l'a mené à ce sexe offert. Fébrile, il l'attend. Errant dans les bouches de métro, les gares, les cafés, tous ces lieux où se croisent les âmes non aimées, il cherche les jambes de gazelle qui lui ont échappé. Un après-midi d'hiver, alors que les flocons de neige mêlés au vent du Nord flagellent les visages, Il remarque deux chevilles montées sur des talons aiguilles qui abandonnent les marches du 43. Le bus et le blizzard l'empêchent de distinguer la silhouette. Emmitouflée dans un long manteau de fourrure, la créature est là en personne. Elle lui passe devant sans un regard et d'un pas lourd et rosse enfonce son talon pointu dans l'extrémité du godillot. La douleur aiguë qui le transperce, soudain se transforme en une érection subite. - Encore vous ! Suivez-moi ! Le ton péremptoire ne supporte aucune discussion. Rien n'a changé dans la salle obscure, si ce n'est la chaleur, contraste des saisons. Tant d'attente ! Pascal brûle d'impatience. Il peut encore et il pourrait des milliards de fois s'il le fallait. Un regard rapide atteste de leur heureuse solitude. Le jeune homme se jette sur la fourrure, il va lui montrer ce que c'est que de faire trop patienter un tronc assoiffé. Saisissant la chevelure, il fait plier le genou gracile et guide la tête vers son sexe. Il veut l'humilier. Brusquement, un mouvement de recul et les perles de porcelaine incisent cruellement son derme. - Pas tout de suite, suivez-moi d'abord. Pascal, blessé, obéit. Les talons pressés dépassent le couple d'automates où l'huile fait toujours défaut, mais n'y prêtent aucune attention. - Fermez les yeux ! Le jeune homme se laisse conduire par cette main qui, une fois encore, se tend à lui. - Ouvrez maintenant. Là, regardez. N'est-ce pas extraordinaire ce travail de précision ? Pascal découvre deux automates. L'un tient un manche à balai qu'il introduit chirurgicalement dans le trou du derrière de l'autre figurine. Face à ce mécanisme parfait, l'homme sent poindre les foudres du désir, résiste tant qu'il peut à la lave incandescente. La belle se met à quatre pattes sur le sol glacial, relève la pelisse. Le balancement de sa croupe se met à l'unisson de celui de la pantomime. La chute des reins de fer aspire le bois rugueux. La bande sonore, très généreuse en détails impudiques, crache de façon nasillarde, l'histoire de Sodome et Gomorrhe. Le jeune homme n'en a cure. Seuls les mots suggèrent à son membre contrarié, nourri d'une sève prospère, le chemin à suivre pour atteindre la voie promise. À genoux derrière elle, il presse son pouce tout contre l'ovale brûlant, la fente muqueuse. Le nid douillet gazouillant semble suinter de tous ses becs. Et d'un geste puriste, la jeune femme désigne le bout de bois. Pinocchio ravale son désir et se met à fouiller partout en quête d'un balai. Essouflé, le dard raide, il revient du pont d'Arcole, victorieux. À la pointe de son bras jubile l'objet du caprice. L'aide de camp Muiron dormira ce soir sur ses deux oreilles. Enfin, le jeune homme va pouvoir se mettre à l'attaque, la tenir au bout de cette étrange queue. S'enfoncer loin dans le noir, l'entendre le supplier de ne pas s'arrêter. Mais lui, Pascal, n'est pas un automate que l'on remonte à l'aide d'une clef. Fait de chair et de sang, comme les grognards de l'Empereur, ses sens aiguisés, le cerveau vomira tous ses fantasmes, peut-être même juqu'à la dernière charge. Ce sera son Austerlitz à lui. Le jeune homme prend son élan, ferme les yeux et plante sa baïonnette. Le manche à balai lui revient en pleine figure, lui arrachant la moitié du menton. Le bois a cogné le carrelage et a ripé. Hurlant de douleur, il se penche, une main appuyée sur sa mâchoire endolorie, l'autre prête à saisr son arme. La belle a disparue. Stupéfait, notre hussard bleu tourne en tout sens, agité comme un pantin désarticulé. Plus de pelisse, plus de petit cul offert, plus rien. Seule une voix impertinente: - Décidemment, Pascal, vous n'êtes pas un artiste, jamais vous ne comprendrez le mécanisme automatique. À cet instant précis du récit, je jubilais. Je te voyais toi, Sarah, et je répétais à voix haute, la phrase machiavélique qui te réduisait en cendres. J'étais si contente de te voir humiliée de la sorte que je n'ai rien entendu. Soudain, le livre m'échappa des mains, un corps gracile s'était abattu sur moi, entraînant dans sa chute la lampe de chevet. Mon cœur s'arrêta net de battre dans le noir. Je laissai des mains inconnues cambrioler mon corps paralysé de terreur, voguant sur mes seins, mes reins, à l'intérieur de mes cuisses, comme une carte du Tendre. Les méandres de mes courbes, ces doigts agiles les connaissaient par cœur. C'est alors que je te reconnus. Moi qui désirais tant te détester, je ne pus résister au supplice de tes caresses. Innondée de plaisirs, je m'offris à toi, assoiffée, je t'avais dans la peau, et bien sûr, tu le savais, tu étais une artiste, Sarah, à l'encre de ma rage. Je te remercie d'exister. Hommage à Roger Nimier. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 11/09/20
En 1917, année durant laquelle les soldats et l'arrière peinent à supporter le terrible effort de guerre entamé trois ans plus tôt, la justice militaire française, afin de provoquer un sursaut patriotique dans l'opinion, condamne à mort de nombreux espions allemands. Mais de tous ces fusillés plus ou moins coupables, le public ne retient aujourd'hui qu'un seul nom, celui de Mata Hari, danseuse orientale et courtisane de luxe, qui a entamé dix ans auparavant une éclatatante carrière dans le Paris de la Belle Époque. L'effeuilleuse javanaise est-elle alors devenue, comme le prétendent les journaux de l'époque, une espionne professionnelle, profitant de ses relations dans le Tout-Paris pour livrer des secrets d'État à l'ennemi allemand ? Si l'histoire de Mata Hari concentre beaucoup des ingrédients qui fascinent les foules, exotisme, sexe et sang notamment, les historiens se sont longtemps affrontés à son sujet, les uns penchant pour la thèse de l'espionne perfide, quand d'autres ont préféré voir en elle la victime expiatoire du nationalisme guerrier. Le premier des nombreux mystères qui ont entouré le personnage de Mata Hari est celui de son identité, qu'elle s'est elle-même attachée à brouiller lorsqu'elle a commencé à brûler les planches des scènes parisiennes. La réalité est souvent décevante, et l'envoûtante danseuse javanaise n'était en fait à l'origine qu'une fille de la bourgeoisie néerlandaise. De son vrai nom, Margaretha Zelle, elle naît en 1876 à Leewarden. Elle est la fille d'un chapelier prospère mais dépensier, qui ne cesse de la choyer durant son enfance. Le tein ambré de la petite fille, ses cheveux noirs, ses yeux foncés en amande font aux yeux d'Adam Zelle, son père, une princesse orientale, qui éclipse sans peine ses autres enfants, tous blonds et roses. De son père, elle hérite également d'une tendance consommée à l'affabulation. Placée dans le pensionnat le plus chic de la région, où elle apprend notamment le français et l'allemand, qui lui seront plus tard bien utiles, elle convainc sans peine ses camarades qu'elle est baronne, et immensément riche. Mais ce monde fantasmé s'écroule subitement en 1889, quand Adam Zelle fait faillite. Bientôt, la mère meurt, et Margaretha est placée chez une tante, qui la pousse à devenir institutrice. C'est ainsi que s'ouvre la première blessure de son existence. Décidant d'aller de l'avant, elle entreprend une formation d'institutrice à laquelle elle devra mettre fin lorsqu'elle sera surprise à moitié nue dans les bras du directeur de l'établissement, elle avait dix-sept ans. Elle prend conscience de ses charmes, ayant un physique atypique pour une femme des Pays-bas, avec son teint caramel, sa taille d'un mètre soixante-dix-huit et ses cheveux très bruns. À dix-huit ans, elle épouse le Capitaine Rudolf Mc Leod, officier de la marine néerlandaise. Pour Margaretha, c'est une revanche sur la vie puisqu'elle redevient riche. Le couple part s'installer dans les Indes néerlandaises sur l'île de Java. Margaretha s'intéresse beaucoup à la culture du pays, s'habille à la javanaise, apprend les rudiments de la langue et de la danse, puis elle commence déjà à se faire nommer "Mata Hari" littéralement, "œil du jour", littérairement, "Soleil levant" ou "Aurore." De cet Orient sensuel et d'Indonésie allait revenir la très séduisante courtisane Mata Hari. De son union avec son mari vont naître deux enfants, un fils qui mourra à l'âge de deux ans empoisonné par la maîtresse de son père et une fille qui survivra à une grave maladie. La mort de leur fils déchire le couple, Rudolf accuse son épouse d'être une mauvaise mère tandis qu'elle l'accuse d'être un mauvais mari puisqu'il la battait et était alcoolique. Elle obtient le divorce en 1902, la garde de leur fille ainsi qu'une pension alimentaire qui ne lui sera jamais versée. Rudolf Mc Leod incapable d'accepter le verdict, enlèvera leur fille, Margaretha se retrouvant seule, derechef blessée et abandonnée par sa famille. À vingt-six ans, elle gagne Paris où elle deviendra une demi-mondaine, une courtisane vivant de ses charmes et des richesses de ses amants. Il faut savoir qu'en 1900 avant la guerre, être courtisane était un statut social signe de richesse extérieure. Trop indépendante pour vivre uniquement du bon vouloir de ses amants, elle décide de faire carrière. Elle est dans un premier temps engagée comme écuyère dans un cirque avant de devenir celle qui multipliera les amants, la célèbre danseuse Mata Hari. Aussi affabulatrice que son père, elle s'invente une vie dans laquelle son père un lord anglais et sa mère une indienne de confession hindoue qui l'aurait élevée pour qu'elle devienne une danseuse sacrée dans les temples. Utilisant alors l'alibi de la religion et de l'exotisme, elle lève le tabou du nu. Ses danses étaient volontairement érotiques, elle avait tout simplement introduit l'effeuillage dans une société puritaine. Mais complexée par sa petite poitrine elle gardait son soutien-gorge prétextant que son mari violent lui avait arraché un téton avec les dents. La société française de l'époque ignorant tout de la vie orientale, Mata Hari en profite pour raconter tout ce qui lui plaît. Bien qu'elle avait appris les rudiments de la danse à Java, ce qu'elle présentait n'était que sa version revisitée de façon érotique. Même les orientalistes de l'époque, comme Emile Guimet l'invita à danser dans son musée, décoré en temple en l'honneur de Shiva pour l'occasion. Le Tout-Paris veut maintenant voir celle qui a triomphé au musée Guimet. C'est la gloire. Certains admirateurs, gardant volontiers sa main dans la leur, vont jusqu'à l'appeler "Altesse." Mata Hari aurait pu n'être que le canular de la semaine. Elle devient le mythe de l'année, de la décennie peut-être. Berlin, Vienne, Madrid accueillent cette artiste qui, sous couvert de folklore oriental, vient d'inventer le strip-tease. Célèbre et adulée, Mata Hari se produit à l'Olympia pour dix-mille francs par soirée dès août 1905. En 1906 elle se produira devant le "prince savant" Albert 1er à l'opéra de Monte Carlo. C'est aussi la seule courtisane appréciée par les femmes fortunées qui l'invitent parmi elles pour la voir danser et lui faire la conversation, remarquant qu'elle était éduquée et parlait plusieurs langues, elles voyaient en elle une femme de bonne famille et non une vulgaire danseuse érotique. Au sommet de sa carrière, elle décide de tout abandonner. Uniquement pour suivre son amant, ce qui ne convient pas à l'image calculatrice dépeinte lors de son procès pour espionnage. Quand elle se sépare de son amant quelques années plus tard, elle a déjà été évincée par d'autres danseuses. Désormais endettée, elle tombe même dans la prostitution, vend ses biens puis quitte Neuilly devenu trop cher pour elle. Désespérée, elle ira même attendre devant l'école de sa fille, âgée de treize ans pour tenter de la kidnapper. Malgré cela, elles continuèrent de correspondre jusqu'à la fin. Les années passent, mais sans entamer l'étonnant pouvoir de séduction de l'hétaïre exotique. C'est qu'au fond d'elle-même Mata Hari est restée la même. Elle est toujours cette petite Griete qui rêvait tout haut et possédait l'art d'attirer les autres dans ses rêves. Cependant, les temps changent. Le premier conflit mondial est sur le point d'éclater. Lorsque la Grande Guerre éclate, Mata Hari se trouve à Berlin qu'elle veut quitter à tout prix pour la même raison. Cependant, elle reste bloquée à la frontière Suisse tandis que le train part avec ses bagages. Plus tard, lors de son procès en France, le fait qu'elle se soit trouvée à Berlin aux premiers instants de la guerre sera retenue comme preuve bien que cela n'est aucun rapport. Finalement, la belle renoue avec un riche colonel qui va lui louer une maison aux Pays-bas. Or, guerre ou paix, la demi-mondaine se dit qu'à tout prendre, s'il faut choisir un camp, mieux vaut celui du champagne, des champs de course et des grands parfumeurs. Mais le caviar a meilleur goût, tout de même, sur les bords de la Seine. Au printemps de 1916, c'est donc à Paris qu'elle s'installe. Au Grand Hôtel. Papillonnant comme jamais dans des salons où se presse une foule d'attachés militaires, grassement soldés pour la plupart. Mata Hari approche, séduit, écarte, minaude, elle fait son métier. Chez elle, pourtant, le plaisir paraît l'emporter sur l'intérêt. Ainsi repère-t-elle le jeune Vadim Maslov, joli Russe aux yeux clairs. Nuits torrides, journées enivrantes de la passion. Ce garçon lui rappelle ce qu'elle-même était à vingt ans. Il est tout à la fois sensuel, dépensier, sincère et volage. Mata Hari est éprise, follement, et envisage de l'épouser dès que la guerre sera finie. Une courtisane amoureuse, hélas, est une courtisane en danger. En se montrant fidèle à Maslov, elle sait qu'elle court à la ruine. Or, dans le Paris devenu morose de la Grande Guerre, l'ancienne danseuse étouffe. Elle se tient au courant des opérations, déplore le départ de Vadim pour le front, lui écrit trois lettres par jour lorsque, blessé à l'oeil, il est envoyé à l'hôpital militaire de Vittel. Comment résisterait-elle à l'envie de lui rendre visite ? Un tel voyage réclamant quelques sauf-conduits, la belle entreprend de faire le tour de ses relations. En vain. Alors, elle emploie les grands moyens et se présente en personne au deuxième bureau, celui du contre-espionnage, boulevard Saint-Germain. Dans la chaleur accablante de ce mois d'août 1916, le capitaine Ladoux la reçoit en connaissance. N'a-t-il pas servi d'ordonnance à un ministre qui était au mieux avec la "divine Mata Hari" ? Il se garde bien de lui dire que les services la surveillent comme le lait sur le feu. C'est sur la tournure prise par l'entretien que, plus tard, divergeront les témoignages des deux protagonistes. Selon l'officier, Mata Hari aurait proposé ses bons offices au contre-espionnage français. Selon la visiteuse, c'est Ladoux lui-même qui aurait fait le premier pas. Il est permis de douter de cette seconde version. Aux yeux du professionnel, cette postulante devait passer pour une apatride germanophile, une femme légère aux relations suspectes. Quoi qu'il en soit, dès le lendemain, alors qu'elle vient chercher son laissez-passer, Mata Hari revoit Ladoux et s'estime tacitement agréée. Elle a fixé ses honoraires. Un million de francs pour le cas où elle apporterait une information d'importance. Le piège se referme sur elle. Début de l'engrenage. Une mission d'essai doit la conduire à Bruxelles, mais via l'Espagne, le Portugal, l'Angleterre et la Hollande. La belle est arraisonnée en mer par les Anglais, renvoyée en Espagne pour plus de sûreté. Et c'est à Madrid qu'elle s'insinue dans les bonnes grâces de l'attaché militaire du Reich. Qui lui aurait confié un important renseignement à propos d'un débarquement secret d'officiers allemands au Maroc, information qu'elle s'empresse de communiquer à Paris et que Ladoux fait suivre en haut lieu. Après tout, cette Mata Hari pourrait se révéler utile. Mais à quelque temps de là parvient sur son bureau la traduction d'un câble chiffré par les allemands, câble intercepté, comme tant d'autres, par l'antenne de la tour Eiffel. "Attaché militaire Madrid à état-major Berlin. L'agent H 21, de la section de centralisation des renseignements de Cologne, est arrivé ici. Elle a feint d'accepter les offres du SR français et d'accomplir un voyage d'essai en Belgique pour le compte de ce service." Car durant un voyage à la Haye, au printemps 1916, elle a rencontré le consul allemand, Kramer qui lui a proposé de devenir espionne contre un salaire de vingt-mille francs. "Voyagez, rapportez-nous des nouvelles." Une recrue de premier choix pour lui. Les services allemands l'envoie à Francfort où elle rencontre Fräulein Schragmüller, une espionne expérimenté qui forme les agents. Mata Hari reçoit le nom de code H21. Schragmüller déclara qu'H21 n'était pas intéressée à l'idée d'être espionne et que de toute façon elle était trop excentrique pour l'être. Mata Hari accepta dans l'idée de se mystifier davantage. Elle retourne alors à Paris pour y retrouver son succès. Seulement la guerre a tout changé, les demi-mondaines sont tombées dans l'oubli. Le matin du 13 février, un commissaire de police, suivi de cinq inspecteurs, traverse le hall de l'Élysée Palace, 103, avenue des Champs-Élysées. Il est porteur d'un mandat d'arrêt au nom de Marguerite Zelle. Le climat est terrible. Cette année 1917 est celle de toutes les peurs et de tous les excès. Sur le front, on fusille alors des gamins de vingt ans pour un manquement au règlement. Lorsque s'ouvre enfin le procès, en juillet, l'inculpée se défend bec et ongles. Jusqu'à la déposition de Maslov. Jusqu'à ce que l'être aimé, le seul qu'elle ait aimé d'un tel amour, la traite d'"aventurière" et lui refuse sa caution. Jugée pour espionnage, Bouchardon mène le procès tandis que Maître Cluney la défend. Ses anciens amants militaires refusent de venir témoigner, surtout en sa faveur. l'officier russe, viendra aussi témoigner contre elle. Dernière blessure pour elle. Ses juges et la foule qui assiste à l'ouverture de son procès, le 24 juillet, ne la trouvent plus belle. À l'issue des débats qui se déroulent à huis clos, le troisième conseil de guerre la condamne à mort, à l'unanimité des juges. Le 15 Octobre 1917, après le rejet de tous ses pourvois, l'espionne néerlandaise est conduite à l'aube au polygone de Vincennes, le lieu habituel des exécutions. Devant le peloton, elle fait preuve de bravoure, refusant qu'on lui bande les yeux. Personne ne réclamera son corps. Espionne maladroite, dont les services ne justifiaient sans doute pas la condamnation à mort, elle est victime du contexte et de sa réputation. Ni victime innocente, ni espionne dangereuse, Mata Hari meurt en actrice vieillissante, qui n'aura pas su prendre la mesure de son dernier rôle. Elle est perçue aujourd'hui comme l'archétype de la femme fatale. En 2001, la fondation Mata Hari et la ville natale de la danseuse, Leeuwarden, engagent l'avocat Thibault de Montbrial pour déposer une requête en révision de son procès. Demande qui fut refusée. En repoussant le bandeau devant le peloton d'exécution, elle a donné naissance à sa réputation de femme courageuse, interprétée au cinéma tour à tour par Greta Garbo, Marlène Dietrich et Jeanne Moreau. Le 20 octobre 2013, la maison natale de Mata Hari a disparu dans les flammes. Bibliographie et références: - Anne Bragance, "Mata Hari: la poudre aux yeux" - Philippe Collas, "Mata Hari: sa véritable histoire" - Julie Charron, "Mata Hari" - Lionel Dumarcet, "L'affaire Mata Hari" - Bruno Fuligni, "Mata Hari, les vies insolentes de l'agent H 21" - Paul Gordeaux, "Mata Hari, le crime ne paie pas" - Frédéric Guelton, "Le dossier Mata Hari" - Russell Warren Howe, "Mata Hari" - Fred Kupferman, "Mata Hari: songes et mensonges" - Georges Ladoux, "Les Chasseurs d'espions" - Jean-Marc Loubier, "Mata Hari: la sacrifiée" - Jean-Philippe Rivière, "Mata Hari, tombée pour la France ?" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 16/10/20
Il n'y eut pas "une" Letizia. Il y eut plusieurs femmes, diverses, façonnées par les circonstances étonnantes d'une vie agitée. Cette tristesse, cette sévérité, cette amertume, qui vont s'accentuant à mesure que la mère de l'empereur avance en âge, elle les doit aux malheurs inouïs qui ont suivie une ascension à laquelle, au fond, elle n'a jamais cru. "Pourvu que ça dure !", une formule à l'emporte-pièce dont elle ne sait jamais départie, l'a rendue célèbre. L'Histoire ne cessera jamais de s'étonner au spectacle de cette femme, épouse d'un petit avocat corse besogneux, veuve à trente-cinq ans, dont toute la jeunesse s'écoule au milieu des embarras d'argent les plus cruels, qui tient d'une main de fer le gouvernail d'une famille de huit enfants et qui, ralliée à la Révolution française, sauve les siens en les mettant à l'abri en France. Elle vit avec des bons de pain pour "patriotes nécessiteux", elle lave elle-même son linge dans la rivière, et la voici, presque du jour au lendemain, mère d'un empereur, de trois rois, d'une reine, de deux princesses souveraines. Elle accompagne l'ascension de Napoléon sans être jamais éblouie, seul membre de la famille à oser l'affronter. Devenue "Madame Mère", cette femme simple et peu cultivée en impose à l'Europe entière par une dignité superbe. Au milieu de cette famille difficile, toujours en conflits, elle apaise les discordes, calme les colères et tempère les injustices. "De tous mes enfants, dit-elle, c'est le plus malheureux que j'aime le plus." Après Waterloo, accueillie à Rome par le pape Pie VII, elle aide ses enfants prodigues de sa fortune prudemment mise à l'abri. Surtout, elle plaide inlassablement auprès des rois pour que soit adouci le sort du prisonnier de Sainte-Hélène. C'est pour lui seul que battra jusqu'à sa mort le cœur d'une femme digne et hors du commun. Letizia était la fille du capitaine Jean-Jérôme Ramolino, commandant la garnison de la ville d’Ajaccio. Homme de petite noblesse, celui-ci mourut prématurément et sa veuve, née Angela-Maria Pietrasanta, issue du même milieu que son mari, épousera en secondes noces le capitaine Franz Fesch, suisse de famille bâloise implantée en Corse depuis peu. Un fils naîtra de cette union, Joseph Fesch, demi-frère de Letizia qui, avec l’aide de Napoléon deviendra cardinal de la Sainte-Eglise Romaine et collectionneur acharné de tableaux prestigieux. On ne sait pas grand chose sur les conditions dans lesquelles Letizia fut élevée, sinon qu’elle était raisonnablement imprégnée de culture latine et avait appris à lire et à écrire ce qui, à l'époque, n'était pas le lot de tout le monde. C’est à l'âge de quatorze ans que Letizia, qui était fort belle et éminemment désirable, s’éprit de Charles-Marie Buonaparte qu’elle épousa le 2 juin 1764. Ce beau et séduisant jeune homme de dix-huit ans était issu d’une famille de petits hobereaux corses peu fortunés. Ayant joué avec brio la carte du clan paoliste, il fut de tous les combats pour préserver, avec son illustre aîné, les intérêts légitimes des corses et de la Corse. Avec Letizia, on le vit partout les armes à la main. D'abord à Borgo en 1768 où les rescapés des troupes françaises avaient été jetés à la mer puis, à Ponte-Novu, où les troupes du Comte de Vaux, trop supérieures en nombre et en matériel de guerre, massacrèrent les Corses au point que le sang des soldats répandu colora les eaux en crue du fleuve Golo. Au lendemain de cette amère défaite, la vie reprit à Ajaccio pour les Buonaparte dans leur grande maison carrée de la via Malerba. Ils occupaient le rez-de-chaussée et le premier étage, tandis qu’au deuxième demeuraient quelques-uns de leurs innombrables cousins, les Pozzo di Borgo. De ce voisinage naîtra une brouille entre les deux familles. À cette époque, Charles s’inscrivit au barreau d’Ajaccio, francisa son nom qui devint Bonaparte et se mit sans vergogne au service des français. Napoléon le jugera sévèrement plus tard et lui reprochera d’avoir ni plus ni moins abandonné Paoli. Quoi qu’il en soit, il était vain de vouloir s’apitoyer sur le sort de la Corse et le marquis général de Marbeuf, gouverneur de la Corse, qui éprouvait en outre une réelle sympathie pour les Bonaparte, ne fut pas étranger à ce revirement. Certains historiens ont prétendu arguant du fait que, devant les infidélités de son mari, Letizia aurait eu toutes les excuses pour se laisser aller dans les bras du galant gentilhomme français. Ce qui ne peut être nié, c’est que les époux Bonaparte, de par leur superbe et leur belle taille, séduiront tout le monde. Et si l’on sait que Letizia enchanta Marbeuf par sa beauté, on sait aussi que cet aristocrate était tout de même son aîné de trente-quatre ans. La vérité, c’était que Marbeuf était breton et qu’en Bretagne farouchement royaliste, on accréditait volontiers la thèse d’un “ Bonaparte breton ” qui aurait été une aubaine pour le Parlement de Bretagne à Rennes où l’on brocardait allègrement les corses d’avoir mis ce “bâtard" sur le trône impérial. Ce n’est pas la première fois que la petite Letizia va mettre un enfant au monde. Avant Giuseppe, le futur roi Joseph, né en 1768, elle a donné le jour à un garçon, puis à une petite fille qui sont morts tous les deux dans l’année de leur naissance. La jeune femme n’a que dix-neuf ans et va accoucher pour la quatrième fois. Le 15 août 1769, le jour de la Sainte Marie, Ajaccio célèbre avec faste la fête de la Vierge et, par la force des choses et avec un enthousiasme de commande, le premier anniversaire du traité rattachant la Corse à la France. À la cathédrale, au début de l’office, Letizia ressent de violentes douleurs et doit rentrer en toute hâte à la rue Malerba soutenue par la sœur de son mari. L’urgence est telle qu’elle ne peut gagner sa chambre et accouche du futur Empereur dans le salon sur un canapé tendu de soie verte. Elle donnera naissance à huit enfants, Joseph, Napoléon, Lucie, Elisa, Louis, Pauline, Caroline et enfin Jérôme. La famille Bonaparte connait la pauvreté au décès de son mari en 1785. Seule l'entrée dans le métier des armes de son second fils Napoléon, permet à la famille de renouer avec un semblant de prospérité. En 1793, elle doit fuir la Corse insurgée et s'installer à Marseille dans l'hôtel de Cipières. De cette époque, elle conserve un goût certain pour l'austérité et l'économie. Les événements vont vite en cette année 1793. Les Girondins, mis hors la loi à la Convention, se révoltent et c’est la crise en Provence. Les anglais en profitent pour attaquer Toulon dont la rade est considérée comme étant la plus importante base stratégique commandant la Méditerranée occidentale. En décembre 1793, Bonaparte connaîtra à Toulon le premier grand succès de sa carrière militaire qui lui vaudra le titre et les étoiles de général de brigade. Par sa connaissance de la stratégie, il fait tomber Toulon sous le feu de ses canons. Ce jour-là, il entre dans l'Histoire pour ne plus la quitter. À cette époque, Letizia surveillait très étroitement les états d’âme amoureux de sa progéniture. C’est ainsi que la belle Pauline commence à révéler un penchant certain pour la sentimentalité et songe sérieusement à épouser Louis Fréron, révolutionnaire cruel, débauché et antireligieux. Bonaparte s’y oppose formellement et, aidé de sa mère, s’arrange pour que l’idylle tourne court. Lucien va donner bien d’inquiétudes en épousant Catherine Boyer, la sœur illettrée de son aubergiste de Saint-Maximim. Napoléon gardera toute sa vie la plus vive rancune contre son frère, lequel sera le seul de la famille à ne pas recevoir un titre impérial. Toute sa vie aussi, Letizia luttera pour obtenir, entre les deux frères, une réconciliation qui ne viendra jamais tout à fait. Bonaparte ayant quitté ses fonctions dans le Midi, se trouve maintenant à Paris pour y connaître une difficile période de disgrâce. La chance étant toujours de son côté, Barras l’appelle près de lui au lendemain du treize Vendémiaire (5 octobre 1795) où une émeute royaliste menace la Convention. Bonaparte, chargé de l’artillerie, avec Murat, réunit en temps record les moyens d’une action énergique. Près de l’église St Roch, il sauvera enfin la Convention Thermidorienne. Le 9 mars 1796, le général Bonaparte épousait Joséphine, le 12 mars, il partait pour l’armée d’Italie à la tête de laquelle il avait été nommé par Carnot le 2 mars. Letizia était au courant du mariage. Elle savait aussi que Joséphine avait trente-trois ans, ce qui était un âge avancé pour une femme de cette époque, qu’elle était la veuve du vicomte Alexandre de Beauharnais, général mort sur l’échafaud en 1794 et qu’elle avait deux enfants. Une union indigne pour Letizia. Aussi subodore-t-elle immédiatement qu’une aventurière vient d’entrer dans le clan. Cela fera naître en elle une profonde aversion contre cette bru qu’elle désignera aussitôt sous le charmant sobriquet de "gourgandine." Au mois d’avril suivant, Letizia aura quarante-six ans et son fils vingt-sept. Après les foudroyantes victoires d’Italie, Bonaparte s’est installé au château de Monbello, près de Milan, charmante demeure au milieu d’un parc plein de fraîcheur. Letizia, venant de Marseille, arrive dans une berline escortée par un petit détachement de cavalerie. Désormais, Letizia va jouer le rôle officiel qui sera toujours le sien. Elle sera la mère de Napoléon. Elle a, à cette époque, quarante-huit ans. Elle est très brune et sa beauté subjugue son entourage. On la croirait prédisposée depuis toujours à incarner le rôle de Madame Mère. Elle paraîtra ainsi dans toutes les cérémonies officielles, à côté des plus grands personnages de son temps, sans cesser d’être à sa place. Par là, elle révèle une classe qui n’appartient qu’à elle et qui la fera respecter de tous par son incomparable dignité. Elle aura, en revanche, une certaine difficulté à parler sans cet accent corse qui demeure terriblement présent. Mais elle a toujours une expression juste et elle a pris dorénavant l’habitude de parler le moins possible tout en disant l’essentiel. En juillet 1797, Letizia est de retour à Ajaccio accompagnée des époux Bacciochi. Sur le quai de débarquement, la foule acclame la famille du vainqueur d’Italie et libérateur de la Corse. La veuve de Charles Bonaparte avait eu raison, quelques années auparavant, de ne pas rompre avec la France. Elle constate que le retournement de l’opinion remet les Bonaparte à l’honneur. Une fois Napoléon parti pour l’Egypte, Letizia constate que l’horizon dans l’île devient moins favorable aux Bonaparte. La reconquête de la Corse avait été bien accueillie, mais les paolistes déçus par les anglais et les patriotes du parti français ne vont pas tarder à se chercher querelle et en profitent pour réveiller de vieilles vengeances. Letizia arrive à Paris le 11 mars 1799 et va s’installer chez Joseph. Elle découvre alors une France gouvernée par un système en décomposition. Depuis le départ de Napoléon en Egypte, le Directoire accumule les échecs et le peuple, découragé, estime que la patrie est à nouveau en danger. Sieyès et Fouché font ce qu’ils peuvent pour museler les derniers jacobins et estiment que, pour réussir, il leur faut une épée, un homme fort ralliant tous les suffrages. Cet homme, bien entendu, ne peut-être que Bonaparte. Grâce à Joseph, propriétaire d’un grand domaine à Mortefontaine, Letizia va connaître une vie brillante dans laquelle elle introduit quelques solides principes d’économie et de simplicité. Il est certain qu’elle a toujours exercé une grande influence sur son entourage et que sa modération a constamment servi la dignité familiale. Une intense période d’activité commence pour le clan des Bonaparte après le coup d'État du 18 brumaire ( 9 novembre 1799). Lucien est récompensé pour son rôle déterminant en brumaire. Il est nommé ministre de l’Intérieur. Joseph sera membre du Corps Législatif, bientôt en charge de négocier la paix avec les Etats-Unis d’Amérique. Louis, qui fait carrière dans la cavalerie, est nommé colonel commandant le cinquième dragons et il n’est âgé que de vingt ans. Enfin Caroline, qui vient d’avoir dix-sept ans, obtient l'autorisation d'épouser le beau et fringant général Murat. Mais Letizia va bientôt connaître un grand chagrin quand survient la brouille entre Napoléon et Lucien au sujet de son remariage avec la veuve Jouberthon. Napoléon était très mécontent de ce mariage qui entraîna une rupture avec le plus brillant de ses frères. Lucien quitte la France, va s’installer à Rome et sera bientôt rejoint par sa mère qui prend ainsi ouvertement position en faveur de Lucien et, par la même, donne tort non sans regret à Napoléon. Elle est reçue dans les États du pape avec la plus grande distinction. À son arrivée à Rome, Pie VII lui fait élever une tribune dans la cathédrale Saint-Pierre, de la même taille que celle de la reine de Sardaigne. Elle est ensuite présentée au pape par son frère le cardinal Fesch. Dès lors, elle sera considérée par le Sacré Collège et les cardinaux comme une autorité souveraine. Le 18 mai 1804 un sénatus-consulte est proclamé et prévoit que le gouvernement de la république est confié à un Empereur. Letizia recevra un titre ainsi formulé: "Son Altesse Impériale Madame Mère", accompagné d’armoiries "d’azur à l’aigle d’or empiétant un foudre du même." En outre, son rang dans les préséances de l’Empire sera le premier, à droite de l’Empereur, avant les princes et son traitement annuel, tous avantages confondus, s’élèvera à 1 000 000 de francs. Napoléon lui donne également une "maison", soit un grand aumônier, deux chapelains, une dame d’honneur, un grand chambellan, des médecins et des dames de lecture. Peu habituée à l’étiquette, Madame Mère tempête et proteste contre ce faste dispendieux. La cérémonie du sacre a lieu le 2 décembre 1804. Ce jour là, Madame Mère se trouve toujours en Italie où elle boude l’événement. Cela n’empêchera pas le peintre David de fixer Letizia sur la toile du couronnement. De retour à Paris, Letizia, qui a refusé de vivre aux Tuileries ou dans un quelconque palais national, achète à Lucien le somptueux hôtel de Brienne pour la somme de 600 000 francs et elle va désormais y résider. Cette demeure, qui est aujourd’hui le siège du ministère de la Défense, est située en plein centre du faubourg Saint-Germain. Cette année là, Letizia est officiellement chargée de protéger les établissements de bienfaisance de l’Empire. Elle sera très efficace dans ces fonctions qu’elle prendra très au sérieux et dans lesquelles elle s’investira totalement. Autres marques d’attention impériale, le Trianon lui est attribué en même temps que le château de Pont près de Brienne, où elle résidera désormais plusieurs mois par an, au grand désappointement des dames de sa suite, dont Laure Junot, duchesse d’Abrantès, qui éprouvait pour elle une très grande affection. Après Wagram, Napoléon rentre à Paris, décidé à divorcer et à épouser Marie-Louise d’Autriche. Le mariage a lieu le 1er avril 1810. L’événement, on s’en doute, renvoie à l’arrière-plan les difficultés du clan. Mais Madame, qui suit son idée, trouve que cette union est quelque peu disproportionnée et surtout peu assurée pour un avenir qu’elle juge difficile, obéissant ainsi à son bon sens de mère corse. Début 1813, suivant une volonté plusieurs fois exprimée par sa mère, Napoléon règle le conflit qui l’oppose au Vatican et rend au Saint-Père ses États Pontificaux conquis par les armées impériales. Madame Mère triomphe discrètement suivant son habitude et part se reposer au château de Pont qu’elle aime pour la sérénité et la paix que cette demeure lui apporte. Rentrée à Paris à l’automne, c’est l’annonce du désastre de Leipzig qui l’attend, une amère défaite qui sonne le glas de l’armée napoléonienne dans la campagne d’Allemagne. Dans ces circonstances, Madame va continuer à faire front jusqu’à l’abdication de son fils. La scène finale se joue à Paris quand il est décidé que Marie-Louise et le roi de Rome quitteront la capitale avec les princes, ce qui laissera finalement le champ libre aux Bourbon. Une page d’Histoire de France est désormais tournée. En avril 1814, Letizia et son frère se mettent en route pour Rome où ils rencontrent le pape Pie VII, lequel leur souhaite la bienvenue en leur garantissant l’hospitalité à Rome. Arrivés à Rome, Madame et le cardinal s’installent au palais Falconieri. Toutefois, Letizia ne pense qu’à une chose, rejoindre Napoléon à l’île d’Elbe, ce qu’elle fera le deux août. Auparavant, elle éprouve une grande joie car elle a retrouvé Lucien à Rome où le pape va lui décerner le titre de prince de Canino. La vie quotidienne à l’île d’Elbe est paisible et monotone pour Napoléon qui s’y ennuie. Un soir, en tête-à-tête avec sa mère, Napoléon lui annonce son intention de partir pour la France. Fin février 1815, l’Empereur s’embarque avec sa petite armée, laissant momentanément sa mère dans l’île. Dès son arrivée à Paris, il la rappellera auprès de lui. Après un voyage long, difficile et épuisant pour une femme de soixante-six ans, elle arrive à Paris le 1er juin 1814. Le 21 juin 1815, Napoléon rentre à l’Elysée après la défaite de Waterloo. Il retrouve sa mère et la reine Hortense noyées de chagrin. Lucien est là, à côté de son frère. C’est lui qui manifeste le plus d’énergie. Il conseille de dissoudre la Chambre des représentants, mais ceux-ci, en majorité orléanistes, réussissent à imposer l’abdication en faveur du roi de Rome, ce qui est une illusion. Les Bourbon sont déjà en route et Louis XVIII reprend son trône. Le 13 juillet, Letizia et son frère, le cardinal quittent Paris pour Rome. À l’issue d’un voyage difficile où chaque séjour est difficilement toléré par les diverses autorités étrangères, ils sont accueillis par Pie VII, admirable de générosité, qui leur manifeste mansuétude et protection. Madame est donc autorisée à descendre au Palais Falconieri qu’elle occupera avec son frère jusqu’en 1818 malgré les méchancetés et mesquineries de l’ambassadeur de France à Rome, Monsieur de Persigny. Désavoué par le Pape, le diplomate devra faire preuve de beaucoup plus de retenue. En décembre 1818, après s’être installée au palais Rinuccini, près de la place de Venise, Letizia éprouve une atroce émotion puisque la presse annonce la mort de Napoléon. Aussitôt après, la même presse publie un démenti qui ne manque pas de provoquer aussi chez cette vieille dame une amère désillusion en constatant que nulle autorité n’a eu la courtoisie de l’informer officiellement de cette erreur d’information. Madame Mère commence à vieillir et supporte mal les mauvais traitements psychologiques dont on l’accable. Le destin semble désormais s'acharner. C’est le 16 juillet 1821 que l’on apprend à Rome la mort de l’Empereur décédé à Longwood le 5 mai, à 18 heures. L’entourage de Madame fait écran autour d’elle pour qu’elle ignore la fatale nouvelle. Mais, le 22 juillet, il faut bien se résoudre à lui dire la vérité. Madame pousse un cri terrible et s’évanouit. Revenue à elle, Letizia est comme anéantie. L’Empereur Napoléon, son fils préféré est mort. Pour elle, c’est la fin du monde. Désormais, pour Letizia, l’existence est difficilement murée dans un chagrin sans retour. Madame n’en finira jamais avec les deuils. En 1820, Elisa meurt à Trieste, en 1824, disparaît Eugène, en 1825, Pauline s’éteint à Rome. En 1832, le malheur va la frapper à nouveau. Le roi de Rome, épuisé par la phtisie, s’éteint à Vienne au milieu de sa famille autrichienne. Fin janvier 1836, Madame souffre d’un refroidissement avec un violent accès de fièvre. Fesch appelle ses meilleurs médecins qui se trouvent pessimistes. Letizia, qui a toute sa tête, demande que lui soient administrés les derniers sacrements. Le 2 février 1836, Letizia paraît s’endormir. Quand les siens se penchent sur elle, Madame a cessé de respirer. Ainsi s’éteignit, à près de quatre-vingt-sept ans, Marie-Letizia Bonaparte, mère de l’Empereur Napoléon 1er, grand-mère de l’Empereur Napoléon III, mère du roi Joseph d’Espagne, du roi Louis de Hollande, du roi Jérôme de Westphalie, de la reine Caroline de Naples, de la grande-duchesse Elisa et de la princesse Pauline. Tous ces titres accumulés sur cette femme antique n’avaient en rien altéré la simplicité de ses mœurs ni l’austérité de son attitude dans la gloire comme dans l’adversité. Elle légua son cœur à la ville d’Ajaccio où ses cendres, ainsi que celles du Cardinal Fesch et du prince de Canino, fils de Lucien, reposent à la Chapelle Impériale sur décision de Napoléon III en 1857. Oubliée, peut-être, mais l'oubli de certains hommes comme leur ingratitude ont-ils jamais effacé la réalité d'une belle âme ? Bibliographie et références: - Hyppolyte Larrey, "Madame Mère" - Friedrich Max Kircheisen, "Napoléon" - André Castelot, "Bonaparte" - Félix Hippolyte Larrey, "Napoléon et sa mère" - Patrick de Carolis, "Letizia R. Bonaparte" - Éric Le Nabour, "Letizia Bonaparte, la mère exemplaire" - François Duhourcau , "La Mère de Napoleon" - Jean Tulard, "Napoléon" - Herve Le Borgne, "Napoléon" - Alain Decaux, "Napoléon et sa mère" - François Weimann, "La mère de Napoléon" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 10/11/20
Marie-Adelaïde, mère de Louis XV, appartient à l’illustre maison de Savoie qui, pendant plus de deux siècles, aura la gloire de placer sur les plus puissants trônes d’Europe les princesses les plus convoitées. Marie-Adelaïde de Savoie, née en 1685, n’avait que onze ans lorsqu’elle fut promise comme épouse au duc de Bourgogne pour cimenter l’alliance entre la France et le Duché de Victor-Amédée II. Son tempérament, son caractère enjoué, sa fantaisie séduiront Louis XIV et Madame de Maintenon, son épouse morganatique et la cour qui, confrontée à la vieillesse du roi, périssait d’ennui. L’adoration dont la duchesse a été l’objet ne doit pas masquer qu’elle mena, assez rapidement après son mariage et tandis que son époux le duc de Bourgogne s’adonnait à la piété, une vie de débauche où se mêlaient jeux, amours et ivresses. Y aurait-il pire à lui reprocher ? L’intimité qu’elle partagea avec Louis XIV lui aurait permis, à la demande de son père, de pénétrer des secrets d’État en vue de déjouer les stratégies françaises pendant la longue guerre de succession d’Espagne à la suite de la mort sans descendance du dernier Habsbourg espagnol, Charles II et qui opposa plusieurs puissances européennes. Marie-Adélaïde de Savoie naît le six décembre 1685. Elle est la fille d’Anne-Marie d’Orléans et de Victor-Amédée II de Savoie. Celui-ci s’est engagé dans la ligue d’Augsbourg, contre la France, en 1686. Cependant, dès 1692, le duc de Savoie, prêt à changer de camp quand il s’agit de l’intérêt de son pays, entretient des rapports secrets avec la France. En 1696, un accord de paix est trouvé avec à la clef, l’union du petit-fils aîné de Louis XIV, le duc de Bourgogne, avec Marie-Adélaïde de Savoie. Il est convenu que la princesse vivrait à la cour de Versailles jusqu’à son mariage, afin de se familiariser plus aisément aux coutumes de son pays d’adoption. En dépit de son jeune âge, Marie-Adélaïde connait déjà beaucoup de choses sur la cour de France, grâce à sa mère, nièce de Louis XIV, et sa grand-mère paternelle, Marie-Jeanne-Baptiste de Savoie, arrière petite-fille d’Henri IV. Consciente du rang élevé qu’elle va occuper un jour grâce à son mariage, Marie-Adélaïde écriera à sa grand-mère: "Je crois que je ne vous donnais guère de joie et que vous auriez bien voulu un garçon, mais je ne puis douter que vous m’ayez pardonné d’avoir été une fille." La princesse épouse, par procuration, l’héritier de la couronne de France le quinze septembre 1696, puis prend le chemin de la France où elle doit être accueillie par la famille royale. Marie-Adélaïde naît et grandit au sein d'une famille très francophile. Elle aime la fête, la chasse, les plaisirs et sait faire preuve de charité. Marie-Adélaïde y arrive le quatre novembre 1696. Outre Louis XIV et Monseigneur le dauphin, père du duc de Bourgogne, la princesse rencontre, pour la première fois, son grand-père maternel, Philippe d’Orléans, dit Monsieur. De suite, la piémontaise éblouit par sa grâce, son maintien et la dignité dont elle fait preuve malgré son jeune âge. Sachant ce que représente la marquise de Maintenon pour le roi, Marie-Adélaïde n’hésite pas à l’appeler "ma tante" en privé. Louis XIV et son épouse morganatique sont définitivement sous le charme de la jeune princesse. Le monarque confie: "Je souhaiterais que sa mère soit ici, témoin de notre joie”. La jeunesse d’Adélaïde adoucit ses journées et il n’est pas rare que le roi fasse sauter celle-ci sur ses genoux lorsqu’il travaille dans les appartements de Mme de Maintenon. Les courtisans sont divisés au sujet de la jeune duchesse. Certains avancent qu’elle n’est qu’une enfant gâtée qui ne se prive pas de toucher à tout en espionne, d’autres, qu’elle est “le rayon de soleil du roi”. Quant à son futur époux, Marie-Adélaïde ne peut le voir qu’une fois par semaine. Tandis que le duc de Bourgogne parfait son éducation, la princesse de Savoie tient déjà la première place féminine auprès de Louis XIV, qui ne cesse de la divertir par des séjours à Marly. À Versailles, la princesse embellit la Ménagerie par des peintures et des dorures. Les courtisans “rajeunissent de la vivacité de Marie-Adélaïde” et n’hésitent pas à jouer à colin-maillard avec la princesse. Mme de Maintenon témoigne, dans ses lettres à la duchesse Anne-Marie, du “transport de joie d’avoir reçu un tel trésor” en évoquant Marie-Adélaïde. La duchesse rechigne pourtant à se rendre à Saint-Cyr avec Mme de Maintenon et préfère s’amuser, ce qui ne lui passera pas. Son époux, le duc de Bourgogne lui vouera une véritable passion amoureuse tandis qu’elle prend des amants lorsque le jeune Louis est à la guerre et ne répond que rarement à ses lettres. Marie-Adélaïde s’attire des remontrance mais elle se plaint que son mari est trop sérieux. Si la princesse égaille Versailles, elle a aussi ses défauts, à commencer par une paresse intellectuelle. La marquise de Maintenon ne s’en inquiète pas, avançant qu’il “ne faut pas songer à faire la princesse savante. Il faut se borner à lui apprendre certaines choses qui entrent dans le plaisir de la conversation." Le sept décembre 1967, Marie-Adélaïde de Savoie épouse, en la chapelle du château de Versailles, Louis de France, duc de Bourgogne. Cependant, le mariage ne change rien à l’emploi du temps du couple. La jeune duchesse n’est pas encore nubile et elle ne pourra goûter à la vie conjugale qu’à partir de l’année 1699. En attendant, la compagnie de la duchesse de Bourgogne est recherchée par de nombreuses personnes, à commencer par le roi. La jeune princesse est de tous les divertissements et a su toucher le cœur de son beau-père, Monseigneur, ainsi que de son grand-père, Monsieur, qui l’adore. Elle perd celui-ci en juin 1701, emporté par une crise d’apoplexie. Louis XIV, qui entend ne rien montrer de sa douleur, peut alors compter sur le soutien de Marie-Adélaïde. Mais en août, la princesse est frappée une fièvre entraînant des complications telles que l’on craint réellement et sincèrement pour sa vie. La duchesse de Bourgogne se rétablit après dix jours d’angoisse. Cependant, dès sa convalescence, son époux retombe immédiatement en dévotion, persuadé que la maladie de sa femme est un signe de Dieu. Le comportement très pieux de Louis éloigne de lui Marie-Adélaïde, qui n’entend pas renoncer aux plaisirs des divertissements de la cour. Lorsqu’en 1702, son époux part dans les Flandres rejoindre l’armée, elle ne lui écrit pas, s’attirant les remontrances de Mme de Maintenon. À la cour, il se murmure alors que la duchesse prend des amants. Pour blesser la jeune femme, une rumeur se répand, selon laquelle elle est incapable de donner un héritier à la couronne. Lorsque le duc de Bourgogne regagne Versailles, Marie-Adélaïde se veut plus proche de son époux, qui fuit les divertissements. Après plusieurs espoirs déçus de maternité, la duchesse donne naissance à trois princes, Louis (1704-1705), Louis (1707-1712), et Louis (1710-1774), duc d’Anjou et futur Louis XV. Lorsqu’elle perd son fils aîné en 1705, Marie-Adélaïde se réfugie dans la religion, aux côtés de son époux. Elle écrit à sa grand-mère que Dieu “l’accable de toutes sortes de chagrins” pour l’attirer vers lui. Car la perte de son enfant n’est pas le seul malheur qui frappe la duchesse de Bourgogne. Tout d’abord heureuse que sa sœur cadette, Marie-Louise de Savoie, ait épousé Philippe V d’Espagne, la princesse est ensuite abattue lorsque bientôt son père, Victor-Amédée II, s’engage dans une guerre contre la France et l’Espagne. Les deux sœurs s’unissent dans leur malheur, comme en témoigne leur correspondance. À l’annonce du décès du petit duc de Bretagne, en 1705, la jeune reine d’Espagne écrit: "Pour moi, qui ne suit que tante, j’ai toujours mon cher neveu dans la tête, il me semble pourtant que je l’aimais plus que les tantes ne doivent aimer leurs neveux, car je le regardais comme mon propre enfant”. Lorsqu’elle met au monde l’héritier du trône d’Espagne, en 1707, Marie-Louise demande à la duchesse de Bourgogne d’être la marraine du prince. En 1708, le duc de Bourgogne part en Flandre prendre le commandement de l’armée. Suite au désaccord entre le prince et le maréchal de Vendôme, l’armée française recule, plie devant l’ennemi. À la cour, l’honneur du petit-fils de Louis XIV est bafoué par un grand nombre de courtisans qui soutiennent le maréchal de Vendôme, et qui rejettent toutes les erreurs militaires sur le duc de Bourgogne. Marie-Adélaïde, appuyée par les Orléans, défend la cause de son époux en “fière protectrice de l’honneur du prince”, à la grande surprise des alliés du maréchal de Vendôme. La princesse fait pencher la balance en faveur du duc de Bourgogne en ralliant à sa cause Mme de Maintenon. Face aux injures et aux calomnies dont on couvre son époux, Marie-Adélaïde perd de sa joie de vivre et est victime de plusieurs fluxions, rappelant à tous sa santé fragile. Après le retour du duc du Bourgogne, en décembre, la princesse bat froid au maréchal de Vendôme, réussissant même à lui faire interdire l’entrée à Marly et à Meudon, sa seule présence lui étant devenue tout simplement insupportable. Devant la détermination de son épouse à sauvegarder son honneur, le duc de Bourgogne décide de faire de sa mère, sa conseillère. Épouse dévouée, la princesse est également une mère aimante, suivant de près les progrès de son fils, le duc de Bretagne, “charmant dans toutes ses manières”. Bientôt, la duchesse de Bourgogne favorise le mariage du duc de Berry, son beau-frère, avec Mademoiselle d’Orléans. Bien que le dauphin et une partie de la cour n’y soient pas favorables, le roi cède à sa petite-fille. Marie-Adélaïde sera bien mal récompensée de son intervention, la duchesse de Berry se montre rapidement bien moins douce et facile que l’on ne le pensait. La duchesse de Bourgogne devient dauphine à la mort brutale de Monseigneur, survenue le quatorze avril 1711. Devenue la première dame du royaume, Marie-Adélaïde est très jalousée par les filles illégitimes de Louis XIV, la princesse de Conti et la duchesse de Bourbon, ainsi que par la duchesse de Berry. La dauphine n’en a cure et se console en répétant “Je serai bientôt leur reine” et son fils aîné fait sa fierté pour son bonheur. Le six février 1712, la dauphine se sent mal, victime d’une forte fièvre et de douleurs entre l’oreille et la mâchoire. Son époux la veille et les médecins sont optimistes. Le roi et Mme de Maintenon prennent des nouvelles de Marie-Adélaïde dont l’état empire le 10 février, après que la rougeole ait été diagnostiquée. Le dauphin est écarté de la chambre de son épouse, tandis que Louis XIV est résolu à ne pas quitter le chevet de sa petite-fille. La princesse s’éteint le soir du douze février, laissant un époux inconsolable. Dans un moment de lucidité, elle avait confié à ses dames d’honneur: “Princesse aujourd’hui, demain rien, dans deux jours oubliée”. Sa disparition cause également au roi l’un de ses plus grands chagrins, “la seule véritable douleur qu’il ait eue en sa vie” d’après le duc de Saint-Simon. Quant à Mme de Maintenon, elle perd, avec Marie-Adélaïde “la douceur de son existence." En 1712, la famille royale doit faire face à une épidémie de rougeole. Lors de l’autopsie, les médecins constatent que la dauphine était enceinte de six semaines. Le “sang brûlé” qu’ils trouvent à l’ouverture du corps alimente des rumeurs d’empoisonnement d’autant que l’autopsie ne révèle “aucune marque de rougeole, ni de petite vérole, ni de pourpre sur son corps”. Il se peut que, ce qui a été diagnostiqué comme étant la rougeole soit en fait une infection dentaire, d’où les douleurs sous la tempe que la dauphine a eu au début. Cette infection aurait dégénéré en septicémie, et emporté la princesse. Avec Marie-Adélaïde, “s’éclipsèrent joie, plaisirs, amusements mêmes et toutes espèces de grâces, les ténèbres couvrirent toute la surface de la cour”. La princesse avait, un jour, demandé au duc de Bourgogne qui il épouserait si elle devait décéder la première. Le prince lui avait alors répondu: "J’espère que Dieu ne me punira pas assez pour vous voir mourir et, si ce malheur arrivait, je ne me remarierais jamais car, dans les huit jours, je vous suivrais au tombeau." Le dauphin tiendra parole, ayant contracté la rougeole au chevet de sa femme, il décède le dix-huit février, bientôt suivi du duc de Bretagne, le huit mars 1712. Tout ce qui reste alors de Marie-Adélaïde, c’est le duc d’Anjou, un enfant de deux ans, de constitution fragile, qui, pourtant, deviendra Louis XV après le décès du Roi-Soleil. Bibliographie et références: - Fabrice Preyat, "Marie-Adélaïde de Savoie" - Annie Pietri, "Le sourire de Marie-Adélaïde" - Jacques-Henri Sauquet, "la vie de Marie-Adélaïde" - Pierre Lemarignier, "Marie-Adélaïde de Savoie" - Anne-Marie Desplat-Duc, "Les Colombes du Roi-Soleil" - Martial Debriffe, "La duchesse de Bourgogne, mère de Louis XV" - Annie Jay, "Adélaïde, princesse espiègle" - Sabine Melchior-Bonnet, "Louis et Marie-Adélaïde de Bourgogne" - Simone Bertière, "Les Femmes du Roi-Soleil" - Yvonne Brunel, "Marie-Adélaïde de Savoie" - Alexis Chassang, "Marie-Adélaïde de Savoie" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 12/12/20
Elle se nommait Marie-Madeleine Guimard. Elle a été très célèbre, non pas qu’elle fut excellente dans son domaine bien que dotée malgré tout d’une danse assez mesurée, élégante, gracieuse, légère, harmonieuse et expressive, mais elle eut une vie privée qui n’a pas manqué d’alimenter copieusement les conversations, notamment le choix de ses fréquentations, le nombre de ses amants, et son train de vie excessif, ce qui a quasiment éclipsé ce que l’on pouvait avoir à dire sur sa carrière de danseuse. Elle fut la danseuse la plus populaire de son temps, l'étoile incontestée de cette danse baroque qui culmina en France, dans la seconde moitié du XVIIIème siècle. Elle fut, en outre, l'une des plus grandes courtisanes de cette époque, comptant parmi ses amants, aussi bien Mirabeau que le duc d'Orléans. Elle fut le modèle et la maîtresse de Fragonard, qui décora son hôtel particulier. Dans son salon, se pressaient nombre d'intellectuels des Lumières, où se préparait cette Révolution qui devait lui être fatale. Elle a dominé la danse française durant vingt-cinq ans. Elle a dansé devant Louis XV et Louis XVI, et la cour, à Versailles ou Fontainebleau, et s’est illustrée dans une cinquantaine de ballets dans lesquels étaient mêlés danse et comédie. On vantait sa générosité de cœur et sa gentillesse qui étaient telles que, bien souvent, les critiques hésitaient à dire du mal d’elle et lui pardonnaient facilement tous ses excès. Elle se rendait souvent auprès des malades, ou des indigents pour les aider financièrement. Elle avait, par ailleurs, le don de la séduction, l’art de plaire, et ce malgré le fait qu’elle était très maigre, complètement à l’opposé des canons de l’époque à savoir des danseuses un peu enrobées que l’on avait l’habitude de rencontrer. Ces dernières se posaient en rivales et ne manquaient pas, toutes jalouses qu’elles étaient, de lui donner des surnoms comme "le squelette des grâces. " Qu’importe, Mademoiselle plaisait à la gent masculine. Elle est née le vingt-sept décembre 1743, à Paris. Sa mère est fille-mère, son père, un inspecteur des toiles qui ne reconnaîtra l’enfant que douze ans après sa naissance. Elle débute sa carrière de danseuse en 1758 sur la scène de la Comédie Française qui, à l’époque, possédait une troupe de ballet. Trois ans plus tard, elle entre à l’Académie Royale de musique, grâce au protectorat de Jean Dauberval, chorégraphe et maître de ballet qui fut, très tôt, son amant et lui permettra de rester assez longtemps en ce lieu où elle ne manquera pas de se faire remarquer. La demoiselle en vue fait dans l’utile et l’honoraire en amour. Elle fréquente en même temps le valet de chambre de Louis XV, Jean-Benjamin de la Borde qui lui permettra de la faire entrer à la cour et y rencontrer des personnes influentes, et Charles de Rohan, Prince de Soubise qui ne manquera pas de la couvrir de cadeaux et qui lui fera construire différentes demeures et même une petite salle de spectacle, des lieux qui n’existent plus de nos jours car ils furent détruits sous Napoléon III. Elle débute à l’Opéra dans le rôle de "Terpsichore" dans "Les fêtes grecques et romaines." Elle danse de manière expressive et se fait remarquer par son talent et sa grande coquetterie. Quatre ans plus tard, elle sera nommée première danseuse de "demi-caractère." Monseigneur Louis Jarente de la Bruyère, l’évêque d’Orléans partagera son lit et lui fera mener grand train lui aussi. Un beau jour, son généreux amant, le Prince de Rohan-Soubise en eut assez de devoir la partager avec d’autres et décida de ne plus lui allouer la pension qu’il lui versait régulièrement. Mademoiselle se laissa alors courtiser par un prince allemand qui, tout éblouit qu’il était par elle, se proposa d’éponger toutes ses dettes en échange d’un mariage. Elle s’enfuira avec lui. Soubise, dépité, partira à sa recherche et réussira à la récupérer pour la reconduire dans son fameux hôtel de la rue de l’Arcade. La jeune fille, menue, gracile, aux traits encore puérils, toutefois outrageusement parée, inondée d'un parfum musqué, vêtue d'une robe rose largement échancrée et décolletée, un ruban noir noué autour du cou, suscitait un effet presque indécent sur de jeunes marquis poudrés, étourdis et désœuvrés. Elle débute sur scène le neuf mai 1762, à l'âge de dix- huit ans, dans le rôle de Terpsichore du prologue des "Fêtes grecques et romaines." Terpsichore, la muse de la danse, deviendra plus tard, au moment de sa plus grande célébrité, son emblème attitré. La danse que nous appelons baroque, telle qu'elle se pratique à l'époque, n'a pas grand chose de commun avec la rhétorique du ballet qui va lui succéder. Le public, en ces années-là, goûte particulièrement la danse "anacréontique", où se mêlent et parfois se fondent séquences chorégraphiées et scènes de pantomime. "La Guimard" attirera l'attention des spectateurs, très tôt, par sa grande aisance à passer d'un registre à l'autre, par la façon dont elle intègre à son art de danseuse de véritables qualités d'actrices. Se produisant pour les plus grands maîtres de son temps, Noverre, mais aussi Vestris ou Gardel, elle incarne des rôles nobles avant de se tourner vers le genre de demi-caractère, s’illustrant notamment dans "Les Caprices de Galathée" (1776), "La Chercheuse d’esprit" (1778) ou "La Fête de Mirza" (1781). Les observateurs s’accordent pour souligner qu’elle n’a jamais été "ni belle, ni même jolie." Pourtant, elle parvient à séduire le public par sa tournure incomparable et son ton exquis, occupant les devants de la scène pendant près de trente ans. Elle excelle dans la danse pantomime et porte aux plus hautes sphères le ballet "anacréontique." La danse n’est pour autant pas l’unique raison qui contribue à la notoriété de la première danseuse. Sa vie galante a nourri dès ses débuts les gazettes en tous genres. Choisissant ses amants parmi la haute société, elle s’assure ainsi de confortables revenus qui lui permettent de mener un train de vie remarquable. Il n'est rien de plus banal que d'associer la danse, aujourd'hui encore, dans l'imaginaire collectif, à des clichés de femmes entretenues, de demi-mondaines, vivant dans un climat de dépravation et de vénalité. Mais pour Marie-Madeleine Guimard, une telle vénalité faisait partie des conventions et des règles du cadre social dans lequel elle s'inscrivait. Elle avait compris qu'une telle relation privilégiée se devait de rester secrète pour ne pas attirer la jalousie des autres ballerines ni même celle des jeunes danseurs qui eux aussi tournaient autour de ses nombreux amants. Au XVIIIème siècle, le théâtre est un lieu d'intrigues, de séductions et d'aventures. Le spectacle représenté est souvent un prétexte. Les occupants des loges, peuvent le regarder du coin de l'œil, tout en poursuivant d'autres activités. De toutes les loges du théâtre de la Comédie-Française, c'est celle du maréchal prince de Soubise qui suscite le plus de rumeurs. Il est admis, on vient le voir, on lui applique l'offensant sobriquet de "Sultan" de l'Opéra, dont le corps de ballet serait le sérail. S'y retrouvent, en sa compagnie, des "danseuses en double", et même de petites novices, ballerines ou figurantes, entre lesquelles, il n'a que l'embarras du choix. Selon les rapports de police de l'époque, Soubise devient aux premiers jours de l'année 1767, le protecteur officiel de Marie-Madeleine Guimard, l'entretenant à raison de deux mille écus par mois. Commence pour elle, une vie d'aisance, de succès et de célébrité. Elle obtient de lui qu'il lui achète, indépendamment de ce qu'il lui accorde mensuellement, une maison à la campagne, dans le village de Pantin, non pas une "folie", mais une véritable demeure, entourée d'un parc et pouvant rivaliser par son luxe avec un hôtel particulier. On commence, à la cour, à parler d'aller à Pantin comme d'un privilège, presque aussi convoité que celui d'être invité à Versailles lorsque le roi y séjourne. Les lendemains d'orgie sont délicieux. Elle n'a jamais compris pourquoi il était si répandu de soutenir le contraire. Pourquoi il est question, si souvent, de l'amertume, de la tristesse, et même parfois du dégoût, dont les fêtes de la chair seraient nécessairement suivies. Elle ne savait pas. Elle se sentait parfaitement épanouie. Comme si sa chair, plus que son cerveau, gardait le souvenir des douces folies de la nuit, et continuait à s'en repaître, en une sorte de vibration diffuse et prolongée, se refusant à disparaître, se répandant dans tout son corps, l'emmenant à un merveilleux état d'indolence, de voluptueux engourdissement, comme ces images d'un rêve qui se perpétuent au-delà du réveil, non pas tant par leur matière, vite dissipée, que par l'éblouissement qu'elles continuent à susciter, alors même qu'on est en train de tout en oublier. Elle sent bien que ce qu'elle vit à Pantin, loin d'être un à-côté de son art officiel, simplement plus leste, plus dévergondé, en représente de fait la source officielle. Le registre où elle s'enrichit, sans cesse, la gamme des pas et des mouvements qui lui ont été transmis, dans la plus grande liberté. Elle se reposait de ses ballets où le tout-Paris aristocratique du temps, y compris les princes du sang, briguait l’honneur d’être admis, où, parfois, étaient représentés des spectacles libertins et où elle ne s'embarrassait d'aucune pudeur. C’est à ce moment là que commencent les travaux de construction d’un magnifique hôtel particulier qu’elle appellera "Le temple de Terpischore", rue de la Chaussée d’Antin à Paris. L’architecte est Claude Nicolas Leroux, les décorations intérieures confiées à Honoré Fragonard. En ce lieu somptueux, elle organisera des grands dîners où seront conviés des membres de la cour et autres personnalités de la haute aristocratie. Elle donnera des spectacles dans sa salle de théâtre qui pouvait recevoir jusqu'à cinq-cents personnes. Elle rivalisera d’élégance et de bon goût dans le choix de ses toilettes, avec les femmes qui se trouvaient là. Un lieu susceptible de rivaliser, tout à la fois, avec les salons les plus éclairés, ceux où on ne s'embarrasse pas de préjugés, où fermentent les idées nouvelles, à l'image du salon de Madame de Montesson ou celui d'Élie de Beaumont. Elle avait commencé à espacer, puis à annuler, ces soirées d'un autre type, régulières elles aussi, où ses confrères et consœurs de l'Opéra la retrouvaient, bien auparavant, pour des réunions qui duraient jusqu'à l'aube, et où tous les débordements étaient permis. Fragonard, pour ce genre de plaisir, semblait largement lui suffire. Elle caressait l'idée, même de le prendre officiellement pour amant de cœur. Elle aimait l'écouter parler longuement de sa peinture, de la nécessité de savoir se contenter d'esquisser certaines figure, sans les achever, ou de créer des contrastes qui ne soient pas seulement des jeux d'ombre et de lumière comme Rubens. En 1774, Louis XV meurt. Le Dauphin, sous le nom de Louis XVI, est couronné et Marie-Antoinette devient reine de France. Marie-Madeleine Guimard, qu'on appelait "La Guimard", qui connaît bien, par le comte d'Artois, tout l'intérêt que la jeune souveraine lui porte, se met à espérer d'être reçue à la cour. Hélas, il lui faut déchanter. Le nouveau couple royal, pour un temps, se croit tenu de rétablir un semblant d'ordre et de décence. L'entourage royal, encouragé par le parti dévot, tente d'imposer des normes de décence et de moralité. "La Guimard" répond par un défi, une surenchère en sens inverse. Elle fait jouer, dans son théâtre, "Les fêtes d'Adam", une pièce où sous prétexte de représenter le paradis terrestre, tous les acteurs et danseurs des deux sexes sont presque intégralement nus. Le spectacle avait déjà été exécuté, autrefois à Saint-Cloud, pour une soirée privée du Régent. Au début de l'année 1785, au moment où elle se distingue dans l'opéra "rabelaisien" de Grétry et du comte de Provence, elle subit le contrecoup de la banqueroute du prince de Rohan-Guéménée. C'est pour son protecteur, Soubise un embarras financier grandissant. C'est alors, que volontiers accusée de cupidité par ses détracteurs, Marie-Madeleine Guimard, se révèle d'une grande générosité. Non seulement, elle renonce aussitôt, à tout ce qu'il lui accordait mais elle incite celles des danseuses pensionnées de l'Opéra qui bénéficiaient des prodigalités du "Sultan", à reverser leur pension aux créanciers du prince de Soubise. En 1785, elle doit se séparer de son "Temple de Terpsichore" à Paris car l’argent finit par lui manquer en raison du train de vie coûteux qu’elle mène. Elle organise une loterie privée pour le vendre. C’est une marquise qui en fera l’acquisition pour le revendre à un banquier. En 1789, elle abandonne sa carrière de danseuse à l’opéra et épouse Jean-Etienne Despréaux qui était danseur lui aussi, chorégraphe, poète et professeur de danse de Madame du Barry. Curieusement, il n’est pas fortuné, ni influent, mais elle lui trouve beaucoup d’esprit. Elle apprécie de pouvoir partager avec lui les plaisirs de la vie et sa passion de la danse. Elle aurait pu, dans le sillage du duc d'Orléans, et dans la continuité de l'esprit éclairé dont son salon était crédité, sinon adhérer à la Révolution, du moins tenter de s'y insérer. Son intimité avec Mirabeau ou Talleyrand lui aurait alors assuré, du moins pendant un temps, de ne pas être inquiétée. Un tel destin, pour elle, était très envisageable. Or, il n'en a rien été. De même, elle a refusé d'émigrer. Elle était ni révolutionnaire, ni contre-révolutionnaire. Tout se passe comme si l'Histoire, à partir de 1789, ne la concernait plus. Le jour où elle apprend que la reine vient d'être exécutée, elle ne manifeste, étrangement, aucune tristesse, ni aucune indignation particulière. Thermidor marque un tournant. Une véritable fringale de fêtes, de bals envahit Paris. L'Histoire, autour d'elle se déchaîne à nouveau, Consulat, coup d'État, Empire, guerres incessantes. Grâce à l’appui de Joséphine de Beauharnais, son mari reprendra ses cours de professeur de danse et comptera parmi ses élèves Désirée Clary, Caroline Bonaparte ainsi que les enfants de Joséphine . Il deviendra organisateur de spectacles, maître à danser de la nouvelle impératrice Marie-Louise, tout en continuant d’écrire des poèmes et chansons. Grâce à l’empereur, il obtiendra le poste de professeur de danse au Conservatoire de musique ainsi que répétiteur des cérémonies de cour. Quand la monarchie est rétablie, cela n'éveille en elle, pas le moindre intérêt. Lorsque Marie-Madeleine Guimard meurt, le quatre mai 1816, aucun journal ne le mentionne. Tout le monde l'a oubliée. Bibliographie et références: - Jean-Étienne Despréaux, "Mémoires" - P. Lacome, "Étoiles du passé" - G. Capon et Y. Plessis, "Les Théâtres clandestins" - Olivier Blanc, "Portraits d'artistes au temps de Marie-Antoinette" - Arsène Houssaye, "Princesses de comédie et déesses d’opéra" - Benjamin Constant de Rebecque, "Mémoires" - Jean Raspail, "Les fêtes du Régent" - Pierre Gaxotte, "Louis XV" - Jacques Dupret, "La Guimard à Pantin" - Edmond de Goncourt, "La Guimard" - Guy Scarpetta, "La Guimard" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 27/12/20
Bonjour. M était une très belle femme. Un mètre soixante sept, les cheveux châtain clair, de beaux yeux verts, une bouche pulpeuse que tout homme avait envie de goûter, des petits seins en poire avec de beaux tétons, de superbes fesses à croquer, des hanches épanouies. Très féminine, M prenait toujours soin de s’épiler la chatte qu’elle avait douce et rebondie, ce qui mettait en valeur ses petites lèvres charnues. Sexuellement, notre entente allait au delà de mes espérances. Malgré quelques réticences de circonstance, M adorait découvrir de nouvelles expériences. De nombreux gadgets venaient épicer nos ébats dont un gode énorme de taille appréciable qu’elle adorait se fourrer dans la chatte tout en me regardant droit dans les yeux. Mais ceci est une autre histoire… Lors de nos ébats, M adorait que je lui chuchote dans l’oreille qu’elle était ma pute soumise et qu’un homme ou deux venaient nous rejoindre lorsqu’elle me chevauchait en amazone. L’un lui glissait sa queue dans le cul tandis que l’autre lui présentait sa queue à sucer. Elle s’imaginait alors prise de tous côtés… Cela avait pour effet de décupler son excitation et sa jouissance n’en était que meilleure. Elle m’avouait alors qu’elle fantasmait sur le fait d’imaginer de me sucer ou de baiser ensemble alors qu’un autre homme me sodomisait… J’avoue que cela me provoquait des orgasmes fulgurants. De fil en aiguille, nous en sommes venus à en discuter plus ouvertement et cela s’est imposé à nous très rapidement comme une évidence… Nous décidâmes donc de nous inscrire sur un site échangiste bien connu afin de réaliser notre fantasme commun. Notre annonce était très claire et les quelques photos explicites de M nous ont permis de recevoir de nombreuse demandes d’hommes seuls. M m’avait laissé libre choix sur le mâle à sélectionner. Au plus profond de moi, je savais déjà que mon choix se tournerait vers un homme plus âgé que tous deux, très viril, dominant. Les critères physiques esthétiques de rigueur ne me sont pas parus utiles sur le coup. Je précisais toutefois qu’un sexe large serait un plus, car j’adorais voir la chatte de M se dilater et coulisser doucement sur son jouet. Parmi toutes les réponses reçues, une retint mon attention. Un homme de 58 ans prétendait répondre à tous nos critères voire même plus… Ce « plus » eut le don d’aiguiser ma curiosité. Je le contactais donc et lui demandais en quoi ce plus consistait. Il me répondit avoir un sexe hors norme sans me donner plus de précision. Lorsque je lui demandais quelques photos pour voir de quoi il en tenait, il me répondit qu’en tant que mâle alpha il n’avait pas à se justifier et qu’il avait deviné à la lecture de notre annonce ce dont M et moi avions besoin… Cette réponse agit sur moi tel un électrochoc et je me mis à bander immédiatement ! Nous convînmes donc d’un rdv au téléphone. Au moment d’appeler, M et moi étions stressés, mais aussi très excités. A l’autre bout du fil, l’homme qui s’exprimait était sûr de lui et nous annonçait qu’il n’en était pas à son premier cocufiage, ni à sa première éducation de couple. Un homme d’expérience donc. D’emblée il énonça ses conditions, qui somme toute étaient très simples. Nous devions l’appeler monsieur, ne parler que lorsqu’il nous le demandait et nous devions lui obéir en toutes choses. Nous devions également produire un bilan sanguin vierge de toutes MST. Si ces conditions étaient respectées il s’engageaient à nous emmener vers des sommets de plaisir dont nous ne pourrions nous passer par la suite. M accepta immédiatement ses conditions, ce qui me surprit et me signifia ma condition prochaine de cocu soumis. Puis s’adressant à moi, il me signifia que ma compagne serait désormais sienne et qu’il en userait comme il l’entendait. Son aplomb me désarçonna. Ses mots étaient comme des gifles, mais je sentais ma queue qui déjà dégoulinait dans mon slip… M s’en aperçut et m’avoua trouver la situation extrêmement excitante.. RDV fut pris quelques jours après. Ces quelques jours passèrent dans une atmosphère étrange. M et moi savions que cette rencontre allait probablement changer la façon d’aborder nos relations sexuelles. La peur nous nouait le ventre mais l’excitation restait la plus forte, nos envies ne pouvaient plus être enfouies. Ils nous fallait franchir le pas. Le jour J arriva. Un jour d’été plein de promesses. M revêtit une de ses tenues les plus sexy et pour l’occasion avait acheté des sous vêtements tout en transparence, de ceux dont je raffole. Mais cette fois, je ne serais pas celui qui en profite et cela me mit une pointe au coeur. Nous voici donc tous deux au lieu de RDV, à l’heure convenue. Nos cœurs battent la chamade à l’instant de frapper à la porte de cet inconnu. L’homme qui nous accueille porte solidement ses 58 ans. Plutôt grand, large d’épaules, corpulent, un ventre proéminent, le cheveu rasé de très près, une barbe de 3 jours orne une mâchoire volontaire. Ses bras sont puissants et velus, ses mains très larges. Pantalon noir, chemise blanche ouverte sur une gorge velue elle aussi. Ce gars doit être un animal me dis je pour moi même… Le contraire de moi qui suis peu poilu. Je me sens immédiatement sous son emprise et je constate dans les yeux de M qu’il en est de même pour elle. Il nous invite à rentrer. Nous n’osons pas parler, nous sommes très nerveux, M surtout qui a tendance à jacasser lorsqu’elle n’est pas très à l’aise. Monsieur, lui est très calme, sûr de lui. Il nous invite à nous décontracter et nous assure que tout se passera comme nous le désirons… Ces paroles ne nous rassurent pas totalement. Après les quelques explications d’usage, vérifications de nos bilans MST respectifs et le rappel de nos promesses, Monsieur m’ordonne de me foutre à poil. J’obtempère et me retrouve nu devant ma compagne et cet inconnu. Mon sexe pend mollement entre mes jambes, appendice inutile. Il m’ordonne de m’agenouiller, jambes écartées et mains sur la tête. J’obéis docilement. M n’ose pas me regarder. Son attention se porte alors sur M… Il la jauge du regard, tourne autour d’elle. Il la tutoie et lui pose des questions indécentes en usant de mots crûs. « Aimes tu les grosses bites » ? « Je pense que oui Monsieur » « Tu avales le jus des petites couilles de ton cocu quand tu le suce » ? « Oui, toujours Monsieur ». « Tu aimes le sperme » ? « Oui monsieur ». « Est ce que tu te fais enculer » ? « Parfois, mon mari aime ça Monsieur ». « Tu aimes voir un homme pisser » ? « ….Je ne sais pas Monsieur ». « Ton cocu te baise t-il souvent » ? « Je pense que oui Monsieur ». « Tu te branles avec des godes » ? « Parfois Monsieur. » Je vois à son regard que M est déstabilisée et tente tant bien que mal de répondre aux questions de Monsieur. Celui ci ne la quitte pas du regard et décide de passer aux choses sérieuses. Il demande à M d’enlever ses vêtements et de ne garder que ses sous-vêtements. M s’exécute. Monsieur la complimente, lui dit qu’elle est très belle, qu’elle a un corps qui appelle au sexe et qu’il va la prendre de toute les manières possibles, ici et maintenant devant son cocu de mari, qu’il va faire d’elle sa chose et qu’elle va adorer être sa soumise, qu’elle ne pourra bientôt plus se passer de sa bite… Il s’est approché et commence à la peloter, ses grosses mains se posent sur les fesses de M pour les pétrir vigoureusement. Il lui pelote les seins et lui tire les tétons. Cela a pour effet de faire lever ma queue. Monsieur s’en aperçoit et fait remarquer à M que ça excite son cocu de voir sa femme se faire peloter. Le salaud… Il a raison. Ses mains pelotent M sous toutes ses facettes…Après quelques minutes de ce traitement, il ôte les derniers remparts de M. L’entrejambe de sa culotte est ravagée… En vainqueur, il vient m’exhiber son trophée et m’enfile le sous-vêtement sur le visage. J’adore le parfum du sexe de M, cela me met dans des états pas possibles. Je lèche le bout de tissu pour en recueillir ses sécrétions. La voilà nue face à lui, la chatte totalement rasée. Il la complimente et lui dit qu’il adore cela car il peut mieux voir son gros gland baiser une belle chatte nue… M rougit violemment. Monsieur part en exploration entre les jambes de M. Un gros doigt, puis deux pénètrent le sexe qui jusqu’à présent n’appartenait qu’à moi. Monsieur souris, satisfait de lui car il lui fait remarquer qu’elle mouille abondamment comme une pute. En effet ses gros doigts sont sortis poisseux de la chatte de M. Il les porte à son nez, les sent longuement et les suces goulûment. Il se régale et cela l’excite car je peux voir la déformation de son pantalon… Ses mains se concentrent un instant sur le cul de M, un doigt part en exploration, un avant-goût de sa queue lui dit il… M tressaille… Après l’avoir longuement pelotée, il lui demande de lui ôter ses vêtements. M déboutonne sa chemise et lui enlève. Mes soupçons étaient exacts. Cet homme est un animal, velu comme un ours ! M s’agenouille et lui ôte chaussures et chaussettes. Les choses sérieuses commencent pour elle. Elle se relève et déboutonne le pantalon de Monsieur qui lui tombe au bas des jambes. Il s’en débarrasse d’un revers du pied. Celui ci est en slip blanc devant ma femme. Le paquet entre ses cuisses est réellement imposant et une énorme tâche humide, preuve de son excitation, le souille déjà. M ne peut détacher les yeux de la bosse qui déforme le slip… On y devine la forme d’un gland ainsi que celle d’une grosse paire de couilles, mais les dimensions semblent exagérées, irréelles… Cela amuse Monsieur, il la relève et prend M dans ses bras. Ma belle M si menue se retrouve entre les pattes de ce monstre ! La proéminence de son ventre velu s’écrase sur le ventre de ma chérie. Il la saisit par la nuque et l’embrasse goulument tout en la pelotant de partout. M d’abord surprise, s’abandonne à la bouche de Monsieur. Je peux même voir leurs langues se mêler. Monsieur lui pelote les fesses, les malaxant et les écartant sans ménagement. M gémit. Son bas-ventre vient se frotter sur la bosse qui déforme le slip de notre maître, ses hanches commencent à onduler. La sentant prête, il lui ordonne de s’agenouiller à ses pieds et de venir lui lécher les couilles en bonne salope obéissante qu’elle est déjà… Ma belle obéis, je peut voir son excitation grandir. Elle pose ses mains sur les deux grosses cuisses velues et musclées, remonte lentement vers le slip puis glisse ses deux mains sous le tissu du sous vêtement déjà bien humide et le glisse vers le bas. La vision du visage de M à quelques centimètres de la queue de Monsieur restera à jamais marquée en moi. Lorsqu’il disait posséder un sexe hors norme, il ne mentait pas ! Une queue de belle dimension sauta au visage de M… Mais la dimension n’était qu’accessoire car je n’avais jamais vu une queue pourvue d’un gland si énorme ni d’une aussi grosse paire de couilles ! Ce gland pendait au bout de sa queue tel un casse-tête indigène. Sa collerette était proéminente et sa couleur d’un rouge foncé. Un long filet translucide pendouillait de son méat urinaire qui devait faire trois fois la taille du mien. Ce gars là, quand il pissait devait faire des dégâts ! Ses couilles velues pendaient mollement derrière ce braquemard de dingue. Leur volume impressionnant, de la taille d’un pamplemousse. Monsieur ne laissa pas à M le temps de réagir et appuya sur sa nuque pour lui signifier qu’il était temps pour elle de commencer… M s’appliqua de la langue à satisfaire notre maître, elle suça et lécha ses grosses couilles. A l’étage au dessus, la queue prenait son essor et atteignait des dimensions impressionnantes ! Ce gland ! Monsieur allait défoncer ma femme avec son pieu ! Celui ci ne s’arrêterait donc jamais de grossir ? Monsieur demanda à M de le branler en même temps qu’elle lui bouffait ses grosses couilles. La petite main de ma belle saisit la grosse bite pour la branler, son mouvement arrêté par la taille imposante du gland. De voir ma belle agenouillée, ainsi soumise aux désirs de ce mâle me mit dans tous mes états… Ma queue entièrement dressée était douloureuse et je n’étais pas autorisé à soulager cette douleur. Je coulais non stop, ma liqueur glissant le long de ma queue et sur mes couilles. J’adorais regarder M se régaler de mon liquide annonciateur de jouissance, aujourd’hui ce plaisir me serait interdit. « Suce moi » ! dit-il à M sur un ton qui n’autorisai aucune contestation. Ma belle prit d’abord la mesure du chibre des lèvres et de la langue, espérant échapper à la prise en bouche. Mais le rappel à l’ordre tombât et elle dût se plier aux ordres de Monsieur. Ses lèvres charnues s’écartèrent sur le gland énorme et dégoulinant qui coulissa lentement dans sa bouche. De la salive s’écoulait à la commissure de ses lèvres et venait tremper ses seins et son ventre. Le visage de M, sous l’effort, rosit. Le bruit de succion et de clapotis produit par les vas et vient de cette queue rendait cette scène des plus vulgaire. Monsieur accentuait même cette vulgarité en sortant précipitamment son gros gland de la bouche de M ce qui produisait un « pop » sonore qui semblait l’amuser ! Je n’en revenais pas de voir ma belle pouvoir avaler un si gros calibre ! Elle qui me disait être entièrement satisfaite de la taille dans les normes de ma queue.. J’en doutais dorénavant… Monsieur soufflait et encourageait M de ses mots salaces. « putain de pompeuse, bonne suceuse, avaleuse de bite », j’en passe et des meilleures… L’attention de Monsieur se porta sur moi. J’avais espéré qu’il m’ait oublié, mais c’était mal le connaître. Il m’ordonne de m’approcher et de venir embrasser M sur les joues uniquement. J’obéis.. C’est dingue. A quelques centimètres de mes yeux, je vois cette queue qui baise littéralement M en bouche. Je l’embrasse sur la joue et je peux sentir le mouvement de son gros gland sur mes lèvres à travers la joue de M. Le salaud pensait à tout ! M me jeta un regard, un de ceux qu’elle me lançait lorsqu’elle était très soumise… Elle adorait cela. Monsieur m’ordonna ensuite de lécher la salive qui débordait. Je commençais par les seins de ma belle, ce qui eut pour effet de la faire gémir. J’attaquais ensuite le menton et le pourtour de sa bouche. J’adore boire la salive de M et cet exercice ne me rebutait donc pas du tout. Les grosses couilles de Monsieur venait me frapper le visage et sa queue venait parfois frotter ma langue. J’enviais ma belle d’avoir le privilège de sucer cette queue exceptionnelle. Ce salaud semblât le deviner et sortit son chibre de la bouche de M. Il me demande maintenant si sa queue me plait et si j’avais envie de le sucer. M allait donc enfin réaliser son fantasme de me voir sucer un homme… Je répondis par l’affirmative, que se serait un grand bonheur pour moi de pouvoir lui sucer la bite. J’attrapais de la main cette queue hors norme. Je branlais la queue d’un autre homme, là, maintenant. Et devant ma femme en plus. Cette bite dure et douce à la fois, je ne pouvais en faire le tour de mes doigts. Je branlais un peu Monsieur tout en lui léchant ses grosses couilles. M me regardait faire, une lueur salace dans les yeux. « Regarde bien ton cocu ma jolie, je vais lui faire aimer la bite autant qu’à toi et vous serez mes deux esclaves bien soumis. Pompe moi maintenant » ! J’ouvris la bouche et avalais ce gland monstrueux qui m’emplit totalement. Je sentais son liquide visqueux et incolore couler abondamment. C’était légèrement salé, loin d’être désagréable. Je m’appliquais à lui en soutirer le plus possible, transformant ma bouche en trayeuse. En le pompant, des idées folles me venaient déjà à l’esprit… Je m’imaginais me faisant enculer par ce pieux énorme lors d’un 69 avec ma belle. Serais je capable de prendre un tel pieu dans le cul ?.. Monsieur était loin de mes considérations… Il ordonne à M de passer derrière lui et de s’occuper de son cul avec sa langue. Je n’y crois pas ! Cela ne vas pas passer et M va refuser … Mais docilement elle le contourne, lui écarte ses grosses fesses poilues et entame un anulingus à Monsieur ! Ce salaud est aux anges, il gémit de plus en plus fort. « Mes salopes, vous m’excitez bien, vous êtes de bonnes petites putes toutes les deux ». ça y est, je viens d’acquérir le statut de femelle en plus de celui de cocu. Cela m’excite encore plus et j’essaie de lui démontrer que je le mérite en essayant de lui avaler le chibre encore plus loin en gorge. Mais c’est peine perdue. Ce petit manège dure quelques minutes durant lesquelles M la langue sur le cul de Monsieur et moi sa bite en bouche fûment copieusement encouragés et traités de bien de noms orduriers ! Monsieur se lassât de cette situation et nous stoppa net. Il nous demanda de venir s’agenouiller tous les deux à ses pieds devant lui, sa grosse bite se balançant sous nos nez. « Maintenant, tu vas gagner ton statut de cocu soumis et tu vas m’y aider… Toujours d’accord avec ça » ? « Oui Monsieur, c’est ce que je veux et c’est ce que M veut aussi » lâchais-je. Puis à ma femme : « Toujours d’accord pour devenir ma pute soumise et satisfaire tous mes désirs » ? « Oui, Monsieur, c’est ce que mon compagnon et moi voulons plus que tout ». « Ton cocu » la corrigea-t-il. Elle valida par un « mon cocu »… Alors en position tous les deux ! Il me fit allonger dos sur le lit tout en m’interdisant toujours de me toucher. Je n’en pouvais plus ! Il demanda à M de venir se placer en position de 69 au dessus de moi, jambes bien écartées, le cul bien cambré et la tête posée entre mes cuisses. La vue que j’avais sur sa chatte était imprenable. Les grandes lèvres de son sexe gonflées, ses petites lèvres roses trempant dans sa cyprine. J’eus envie d’y plonger ma langue mais Monsieur nous interdit tout attouchements à tous les deux. J’imaginais l’état de ma belle avec ma queue gonflée à quelques centimètres de sa bouche… Monsieur se présenta derrière M, la queue dure et lourde… « Maintenant petit cocu, montre moi vraiment que tu mérites ton nom.. » J’avais compris ce qu’il voulait. Il désirait que j’adhère totalement à mon cocufiage et que je lui offre ma belle pour lui abandonner tous mes droits sur elle. Je saisis sa queue et la présenta à l’entrée trempée de la chatte de ma femme. Je frottais ce gros gland dans les replis de sa vulve, leurs jus se mêlèrent et il me vint une envie furieuse d’y goûter, mais cela aussi m’était interdit pour l’instant… M gémissait et commencer à pousser ses fesses vers le gland monstrueux, ses chairs s’écartant sous les assauts de la tête monstrueuse.. Cela n’allait jamais entrer !!! Et pourtant, lentement mais sûrement le gland fit son chemin, dilatant le vagin de mon aimée. Une autre petite poussée et la collerette du gland fut avalée et Monsieur commença à pousser. « Voilà tu es cocu maintenant et ta femme ne t’appartient plus, elle est mienne maintenant. Regardes bien ma queue, je vais aussi m’occuper de son cul plus tard, c’est une super baiseuse, elle y arrivera ». « Maintenant, tu ne me sers à rien, retire toi et passes derrière, tu es autorisé à mater ». Je dégageais de sous leurs corps et vint me placer à genoux derrière le lit d’ou je pouvais voir le gros chibre prendre possession de M. Il posa ses grosses mains sur ses fesses, les écartant, prenant un malin plaisir à voir sa grosse queue aller et venir dans la chatte de M. De temps à autre, il sortait d’elle et je pouvais constater que M était entièrement dilatée, la chatte béante de ma chérie s’était ornée d’une sorte de mousse blanche.. Monsieur revint à la charge et poussa à nouveau son gros gland dans le sexe béant. M cria de surprise mais aussi de douleur, ses mains agrippaient les draps, son corps perlait de transpiration. Monsieur la saisit par les hanches et poussa, investissant sa chatte jusqu’à ses grosses couilles. Puis il commença lentement ses vas et viens. M gémissait non stop sous les coups de boutoir de l’animal. La grosse queue ramonait sans pause cette chatte totalement soumise désormais. M tremblait, ses jambes ne semblaient plus pouvoir la porter. Monsieur décida de changer de position. Il se coucha sur le dos et ordonna à M de venir le chevaucher. M à califourchon sur Monsieur, je vis sa petite main saisir le gros chibre et le guider en elle. Voir ce gland écarter et pénétrer sa chatte était d’une obscénité totale. M s’empala totalement, jusqu’à la garde sur cette queue venue d’ailleurs. Elle fit une pause lorsqu’elle eut avalé entièrement se sexe puis elle commença à monter et descendre sur ce gros manche, s’arrachant des cris de douleur-plaisir. Monsieur lui avait saisi les fesses et l’accompagnait dans ses mouvements . Il grognait et lui disait qu’elle lui faisait monter le jus de ses grosses couilles dans sa queue, qu’il allait bientôt l’inonder. Bientôt mon cocufiage serait totalement consommé. Monsieur allait l’honorer de son sperme, il allait lui noyer la chatte de longues giclées crémeuses et abondantes vu la grosseur de ses couilles… Je ne comptais plus pour eux, ils faisaient abstraction de moi tant leurs plaisirs respectifs étaient grands et partagés. M choisit ce moment pour se lâcher. Elle l’embrassait à pleine bouche, lui suçait la langue, léchait Monsieur sur le torse, sur ses aisselles noyées dans les poils. « J’aime ta grosse queue, j’en ai jamais prise d’aussi grosse, continue à me baiser comme ta salope, je suis à toi, fait moi tout ce dont tu as envie, putain ton gros gland me défonce, ça me fait trop de bien ». Leurs corps s’affolèrent à l’unisson. Monsieur annonça qu’il allait décharger. Ce fut le signal qui déclencha la jouissance de M. Elle se planta définitivement et profondément sur l’énorme bite qui lui procurait tant de bonheur et hurla sa jouissance. C’est cet instant que choisis Monsieur pour se planter bien au fond de la chatte de M pour se vider les couilles dans mon aimée. Je vis ses grosses couilles remonter et les contractions ininterrompues de sa queue qui se vidait profondément dans la matrice conquise. Sa jouissance paraissait interminable… Elle dura une éternité. Les contractions de sa queue ne semblait jamais vouloir s’arrêter. Son sperme s’échappait tant bien que mal de la vulve de M. Lui coulant sur les couilles et dans la raie de son cul. Il continua à baratter la chatte de M encore quelques minutes produisant un bruit obscène, puis s’immobilisa enfin. Sa queue revint à une taille à peu près raisonnable et s’échappa de la chatte martyrisée dans un filet visqueux. M resta affalée sur Monsieur , reprenant difficilement son souffle. La tête posée sur le torse velu de M, les jambes écartées de chaque côté du corps de Monsieur. La vue m’électrisa. J’étais toujours immobile, ne pouvant quitter du regard la chatte béante et rougie de ma femme qui laissait lentement couler d’épais filets de sperme blanchâtre. « Cocu, nettoie moi la bite avec ta langue » ! Ordonna Monsieur. Tandis que ma femme embrassait Monsieur à pleine bouche, je m’approchai de l’énorme queue luisante de sperme et de ciprine mêlés, la souleva d’une main et pris bien soin de lécher toutes les sécrétions… Je m’attardais autour du gland, pressais sa queue de la base vers le sommet pour en tirer les dernières gouttes de liqueur que je tétais avidement, et m’appliquai à laisser une bite et des couilles impeccables, prêtes à resservir. Je n’aurais jamais osé l’avouer mais je me régalai et serais prêt à recommencer quand Monsieur le désirerais. Monsieur me regardais faire, et une fois fini me félicita pour le travail accompli.. Il me fit allonger sur le sol et ordonna à M de s’accroupir au dessus de mon visage. Je dus ouvrir la bouche et recueillir le flot ininterrompu de sperme qui s’écoulait de la chatte de M qui m’emplit la bouche. Après m’avoir fait déglutir, je dus accomplir la même tâche et nettoyer la chatte et le cul de M de ma langue ce qui eut pour effet de la faire gémir à nouveau. « Lèche, nettoie bien mon petit cocu. Régales toi… Tu ne pourras jamais en éjaculer autant que Monsieur » ! M’asséna t-elle Mon orgueil en prit un coup mais je m’appliquai encore plus tant l’envie de la satisfaire était forte. Monsieur nous observait et cela lui provoqua une nouvelle érection. Sa queue reprenait un volume inquiétant, se redressant doucement mais inexorablement. Nous regardant, il commença à branler son pieux, frottant son gland dans la paume de sa main, agitant ses grosses couilles velues. Il se branla même son cul poilu d’un doigt ferme ce qui eut pour effet de faire grossir son gland, ce dernier était rouge, lisse, luisant, semblant prêt à éclater… Que nous réservait-il maintenant ? Il vint s’asseoir sur le lit et nous fit agenouiller entre ses jambes. Il nous ordonnas de lui faire une pipe à deux bouches. M et moi posèrent nos bouches sur le chibre dressé et nous appliquâmes à faire coulisser nos lèvres sur toute sa longueur. « Vous me sucez bien mes petites salopes, vous êtes toutes les deux faites pour ça » … Surexcité, il m’ordonne de m’allonger sur le lit et vient placer ses fesses au dessus de mon visage. « Maintenant tu vas bien me bouffer le cul pendant que mon autre pute va me pomper le gland ». J’ai devant moi ses fesses musclées et poilues. Au centre, trône son anus, large anneau de chair rouge palpitante noyé dans les poils, le tout baignant dans la sueur et des restes de sperme que je n’ai pu nettoyer de ma langue quelques minutes auparavant. Tout est démesuré chez cet homme, pensais-je.. Il s’appliqua d’abord à frotter sa raie culière sur mon visage, du front au menton, puis vint coller le trou poilu de son cul sur ma bouche. J’embrassais et léchais son fondement, oubliant toute fierté masculine. J’y enfonçais même la langue, aussi loin que je pouvais, lui arrachant des grognements de plaisir. « Comme ça, enfonce bien ta langue dans le cul de ton maitre, bouffe moi bien le cul, vas plus profond ».. Je faisais de mon mieux pour le satisfaire. M de son côté, pompait l’énorme gland tout en lui massant les couilles d’une main habile. Cette garce savait y faire, car Monsieur nous signala qu’il n’allait pas tarder à juter. Il nous fit à nouveau changer de position. Nous plaça à genoux, joue contre joue, bouches jointes aux commissures des lèvres de manière à ne former qu’un orifice de nos deux bouches grandes ouvertes. Il se plaça devant nous et commença à se branler, dirigeant sa grosse queue vers nos bouches jointes. Après s’être amusé ainsi quelques minutes, plongeant son gland à tour de rôle dans nos bouches, il nous ordonna de ne plus bouger car il n’allait pas tarder à se vider les couilles dans nos bouches et sur nos gueules de putes soumises comme il disait. Sa branlette s’accéléra, son gland se tendit comme une énorme prune mûre. Puis il lâcha en criant de longues giclées de sperme crémeux et gluant dans nos deux bouches réunies et sur nos visages. Je n’avais jamais vu un homme éjaculer autant, ni avec une telle force. Il lâcha bien une quinzaine de giclées. Il nous demanda de déglutir, puis il me fit lécher le sperme sur le visage de M. Elle dut s’acquitter de la même tache sur mon visage. Son sperme avait aussi atteint nos cheveux et coulé sur nos ventres, mais nous ne fûmes pas autorisés à procéder au nettoyage… Semblant satisfait, il nous fit rhabiller, il ne nous congédia pas avant d’avoir pris M dans ses bras pour lui manger la bouche. Elle lui prit la nuque en approbation et lui flatta même sa grosse queue maintenant au repos. « Filez maintenant mes petites putes, je vous rappellerais bientôt quand j’en aurais envie. Le cocu, prends bien soin de ma femme, je te la confie pour quelques jours »… « Je vous le promet Monsieur ». La porte claqua, nous laissant abasourdis sur le palier. M me sauta dans les bras tout en me remerciant pour cet après-midi irréelle. Elle m’accorda un profond baiser au goût de sperme et me déclara « Je t’aime mon amour, mon petit cocu… Ce soir je m’occupe de toi ». Nous partîmes, totalement heureux, complices comme jamais ! Cela fut le premier épisode de notre rencontre avec Monsieur. Notre sexualité venait de changer à tout jamais….
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Par : le 28/12/20
Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859), pendant près d’un quart de siècle, embrassa la carrière de comédienne. Montée sur les planches en 1797, elle eut des engagements jusqu’en 1823. Des fragments de sa correspondance, quelques poèmes, des documents sur la vie des théâtres, des témoignages fournissent de précieux éléments sur cette activité moins connue de la postérité que celle de poète, mais qui mérite qu’on s’y intéresse. Que révèle cette carrière de la personnalité de la grande poétesse appréciée de Hugo, Vigny, puis de Rimbaud, de Verlaine ou d’Aragon?dont le parcours s’étend de la période postrévolutionnaire, du Consulat et de l’Empire, jusqu’à la Restauration et la Monarchie de juillet ? ?Les années qui précèdent la Révolution voient se multiplier les salles de théâtre auxquelles de nombreux emplois sont associés, de celui de costumière à celui de machiniste. Mais cette prospérité ne dure pas. L’État, après 1789, intervient sans cesse dans la vie des théâtres, par des lois, des arrêtés, des décrets destinés à réglementer leur organisation, ou en arbitrant les conflits entre les comédiens et l’administration. Il n’est pas rare que les théâtres de province, d’une saison à l’autre, voient leur existence menacée. Née à Douai le 20 juin 1786 dans une famille d’artisans bientôt ruinée, Marceline Desbordes a connu, pendant la période révolutionnaire, une enfance bouleversée par des drames familiaux. Ceci ne l’empêchera pas d’évoquer plus tard dans ses poèmes l’enfance au pays natal comme un "éden éphémère" auquel elle aspire toute sa vie à retourner. Sa mère quitte la maison conjugale pour rejoindre son amant, emmenant avec elle Marceline, sa plus jeune fille, qui n’a alors que dix ans, et la fait précocement entrer au théâtre. C’est le début d’une vie incertaine, parfois très proche de la misère, et d’une errance sans fin de ville en ville. En 1801, les deux femmes s’embarquent pour la Guadeloupe, à la recherche d’un parent et d’une hypothétique fortune. Elles arrivent en pleine épidémie de fièvre jaune et pendant l’insurrection contre le rétablissement de l’esclavage. Sa mère, Catherine Desbordes meurt de la fièvre jaune, la très jeune fille rentre bientôt seule en France, non sans dangers. Marquée par cette expérience, Marceline Desbordes-Valmore conservera toute sa vie l’angoisse obsédante de la perte et de la séparation, qui marque ses poèmes, mais aussi une indignation souvent exprimée contre l’esclavage sous toutes ses formes. À son retour, en 1802, elle reprend le métier d’actrice qu’elle va exercer avec succès pendant vingt ans, avec quelques interruptions, à l’Opéra-Comique, à l’Odéon, à Bruxelles. De relations amoureuses éphémères naissent deux enfants illégitimes, qui vivent peu. La mort du petit Marie-Eugène, à l’âge de cinq ans, en 1816, est un déchirement dont elle ose parler dans ses vers. Elle rencontre au théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, le tragédien Prosper Valmore, qu’elle épouse et dont elle a quatre enfants, Junie, morte à trois semaines, Hippolyte, Hyacinthe, appelée Ondine et enfin Inès. Le couple s’installe à Paris où Marceline fait la connaissance grâce à son oncle, le peintre Desbordes, de Hyacinthe de Latouche, écrivain romantique qui la conseille dans ses débuts littéraires, et devient son amant. Cet amour passionné laisse des échos dans toute l’œuvre, bien après la séparation, et jusqu’aux derniers vers. Le premier poème connu de Marceline Desbordes est une romance, "Le Billet". À partir de 1813, elle publie régulièrement dans des keepsakes et des périodiques. Son premier recueil, "Élégies, Marie et Romances", signé du nom de Desbordes, paraît en 1819, un peu avant les "Méditations" de Lamartine, livre généralement considéré comme marquant le renouveau du lyrisme romantique en France. Ce premier recueil est suivi en 1820 des "Veillées des Antilles" de Mme Desbordes-Valmore, chez le même éditeur. Plusieurs éditions modifiées et augmentées (1822, 1825, 1830) vont ensuite asseoir son renom poétique. Des élégies amoureuses, des romances, des fables, des poèmes sur l’enfance y font entendre une voix qui touche directement les contemporains. Les mises en musique sont nombreuses et inventent des façons de dire libres et singulières. Bien des poètes viendront y puiser par la suite, de Verlaine à Aragon. Sa poésie était avant-gardiste. Appréciée, Marceline Desbordes-Valmore entretient de nombreux liens avec le monde littéraire et théâtral. Mais elle pâtit dans sa carrière de nombreux soucis familiaux et financiers, et de son fréquent éloignement de Paris. Le métier d’acteur de son mari impose en effet des installations répétées en province, notamment à Bordeaux (1823-1827), où elle cesse de monter sur scène et à Lyon (1821-1823, puis 1827-1832, et 1834-1837). C’est là qu’elle assiste aux insurrections des canuts, seul poète à prendre publiquement la parole pour dénoncer la répression de la seconde, en des vers bouleversants. Autodidacte et travailleuse, elle a un tempérament romantique et mélancolique, exacerbé par les coups de la vie. Elle écrit des vers très modernes, originaux, spontanés, pleins de sensibilité et de musicalité. Ses contemporains, Hugo, Lamartine mais aussi Baudelaire, Verlaine, Rimbaud l’admirent. Balzac exaltait son talent et la spontanéité de ses vers, qu'il associait à des "assemblages délicats de sonorités douces et harmonieuses et qui évoquent la vie des gens simples." On lui doit l'invention révolutionnaire de plus d'un rythme, celui des onze syllabes. "La vraie vie est absente." On ne peut manquer de rapprocher cette formule d’une phrase dont elle est probablement issue, une expression si dynamique et si profondément rimbaldienne qu’elle a pu, entre autres, inspirer Camus?ou donner son titre à un beau livre sur Rimbaud. "Prends-y garde, ô ma vie absente." Il s’agit d’un vers, ou d’un fragment, que les éditeurs isolent dans les œuvres complètes de Rimbaud avec d’autres bribes, traces fragiles de projets non aboutis ou tronçons de vers échappés de quelque poème oublié, rassemblés au hasard des différents témoignages. Rimbaud lecteur de Marceline Desbordes-Valmore ? Quoique le nom de la poétesse de Douai n’apparaisse pas dans son œuvre, nous savons par le biais de Verlaine qu’il devait bien connaître ses vers. Rimbaud, au contraire des gamins de son âge, possédait, à quatorze ans, toute l’antiquité, tout le moyen âge, toute la Renaissance, savait par cœur les poètes modernes, les plus raffinés comme les plus ingénus de son époque, de Desbordes-Valmore à Baudelaire, par exemple, et cet exemple montre bien le goût déjà infaillible de ce jeune garçon. Marceline Desbordes-Valmore, Charles Baudelaire, Rimbaud, sous des formes différentes, percevaient déjà à merveille la même âme douloureuse, comme une parenté dans ces trois génies si dissemblables à première vue. Cette femme prétendument ignorante était une savante méconnue. De plus, elle inspira Anna de Noailles, Renée Vivien, Cécile Sauvage ou Louis Aragon. Ainsi faut-il peut-être reculer de quelques années le terme indiqué par Verlaine, spécialement dithyrambique envers Marceline Desbordes-Valmore et trop enclin à la fin de sa vie à dresser le portrait d’un Rimbaud déjà en passe d’être mythifié. En effet, c’est en mai ou en juin 1872 que Rimbaud prend note du vers de Marceline, à une époque où il écrit ses "derniers vers" et Verlaine ses "Ariettes oubliées." Les deux amis sont alors sensibles à une certaine naïveté faussement voulue, à des rythmes nouveaux, à des genres paralittéraires comme la chanson ou la romance. Le poème de la poétesse a d’ailleurs été intitulé "Romance", comme tant d’autres dans son œuvre, et il a été plusieurs fois mis en musique. Rimbaud, dans "Une saison en enfer", présentait sa "Chanson de la plus haute tour" comme une "espèce de romance" choisie parmi d’autres exprimant son adieu au monde. Il songeait aux "Fêtes de la patience", cet ensemble regroupant "Bannières de mai", "Chanson de la haute tour", "L’Éternité" et "Âge d’or". Rapprochement fortuit, peut-être, mais qui s’impose. Baudelaire présentait Desbordes-Valmore comme une âme d’élite qui sera toujours un grand poète. Sa poésie était il y a cinquante ans dans les recueils de récitation destinés aux élèves des classes primaires. Époque révolue. Son nom, qui réunit presque toutes les voyelles de la langue française, demeure comme pour nous assurer qu’il ne saurait être que celui d’une poétesse, mais y a-t?il quelque autre trace de cette poétesse dans nos mémoires ? Hugo savait, comme elle, la tristesse des parents qui ont perdu un enfant et elle, comme Hugo, détestait ce Napoléon III en qui elle aussi avait cru quand il n’était encore que Louis-Napoléon. Verlaine partageait avec elle le goût de l’impair et la mélancolie du temps qui passe, le refrain du poème intitulé "Les Cloches et les larmes", "Sur la terre où sonne l’heure, tout pleure, ah mon Dieu, tout pleure", n’a-t-il pas des allures de "Chanson d’automne" ? Sans doute vaut-il mieux cependant éviter, dans son intérêt même, de trop confronter les poèmes de Marceline Desbordes-Valmore à ceux de poètes comme ces deux grands qu’on vient tout juste de citer. On est même conduit à penser, parfois, que l’intérêt qu’ils manifestaient à son égard n’était rien d’autre qu’une bienveillance condescendante. Elle mérite bien mieux que tout cela. Dans sa gravité joyeuse et sereine, bien éloignée des conventions qui pèsent sur les mélodies en action, sa création témoigne cependant d’une fidélité créatrice à ces formes atypiques qui ont marqué la formation poétique de Marceline Desbordes-Valmore. Et pourtant, elle est injustement méconnue. Peu étudiée, trop peu lue aujourd’hui, elle est un secret bien gardé, mais une vraie figure de la littérature. Elle est la première des poètes du romantisme. Sainte-Beuve, le plus célèbre des critiques littéraires français, son contemporain, dira d’elle: "elle a chanté comme l’oiseau chante" et parlera de sa poésie comme d’une poésie passionnée, tendre et unique en son temps. Victime de la désaffection générale dont souffrent à partir des années 1840 les poètes romantiques, et plus encore les femmes parmi eux, elle trouve hélas plus difficilement à publier ses livres. Après "Les Pleurs" (1833), "Pauvres Fleurs" (1839), "Bouquets et prières" (1843), elle continue à écrire, malgré une vie assombrie par les soucis matériels et les deuils. Elle perd sa fille Inès en 1846, Ondine en 1853. Elle meurt à Paris, le vingt-trois juillet 1859. C’est à titre posthume, que paraît son dernier livre de poèmes, sous le titre de "Poésies inédites". Surnommée "Notre-Dame-des-Pleurs" en référence aux nombreux drames qui jalonnèrent sa vie, la poétesse avant-gardiste est inhumée dans la vingt-sixième division du cimetière de Montmartre. Bibliographie et références: - Sainte-Beuve, "Portraits contemporains" - Lucien Descaves, "La vie de Marceline Desbordes-Valmore" - Stefan Zweig, "Marceline Desbordes-Valmore" - Jacques Boulenger, "Marceline Desbordes-Valmore" - Manuel Garcia Sesma, "Le secret de Marceline Desbordes-Valmore" - Georges-Emmanuel Clancier, "Marceline Desbordes-Valmore" - Robert Sabatier, "Marceline Desbordes-Valmore" - Marc Bertrand, "Une femme à l'écoute de son temps" - Lucie Desbordes, "Marceline Desbordes-Valmore" - Auguste Bleton, "Marceline Desbordes-Valmore" - Giorgia Sogos, "Marceline Desbordes-Valmore ou le génie inconnu" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/01/21
L'année s'achève bientôt ; 9 mois que je vous appartiens. Nous avons traversé les 4 saisons, sans Vivaldi, mais avec harmonie. Nous avons fait connaissance, le printemps venait d'éclore. Notre dernier rendez-vous, ce premier jour d'hiver, avec la neige qui a déroulé son blanc manteau dans de nombreux départements avec une certaine avance, surprise, provoquant pagaille, retards, annulations, reports, etc. Je suis sereine, heureuse en ce chemin à vos côtés, en ces demains par le Maitre digne de ce nom que Vous êtes, Vous qui avez su m'apprivoiser au fur et à mesure de nos rencontres. Toujours le respect avec Vous, que cela soit dans la domination ; en sortie comme ce club SM sur Paris, au restaurant, ou que l'on se promène, dans Votre élégance, Votre comportement, Votre attention, gestes, attitudes, écoute, à me rassurer, me faire grandir, cela me comble de bonheur tout simplement. J'apprécie la sincérité qui est Votre, qui est notre, qui est de mise entre Maitre et soumise. Avec Vous, aucun faux semblant, j'apprécie grandement. Votre patience, la maitrise de Vous, jamais sous l'emprise de la colère, de l'agacement, de l'impatience, un Maitre ne se défoule pas sur sa soumise, elle lui rend hommage, elle se dépasse, et lui fais honneur. Par le respect, ce maitre mot qui est le sésame indispensable, tout comme la confiance réciproque des avancées, des progressions, des dépassements, des limites sont franchies. Vous qui avez touché mon cœur et bien au-delà, que cela soit ce premier jour et les jours qui ont suivis, qui se suivent et se suivrons dans cette relation d'une intensité particulière. Que de bonheur avec Vous, avec la patience, on arrive à beaucoup. J'ai mis du temps, qu'importe le temps, qu'importe l'âge. Quand l'évidence, l'attirance, la connivence se fait, la personne qui convient et nous convient et avec qui le temps suspend son envol. Vous avez attisé ma curiosité par ce premier mail, et depuis mon chemin est près de Vous, nous nous sommes bien trouvés, c'est ce que Vous me dites quelque fois et cela est vrai. Bonnes fêtes de fin d'année à toutes et tous, gardez espoir, tout arrive à qui sait attendre. Que les belles relations durent et perdurent, que celles qui viennent d'éclore garde leur intensité, que celles qui ont pris fin restent positives en leur parcours et chemin. Moje marzenie stalo sie rzeczywistoscia, z moją milosc Mistrza. Le 23 décembre 2010
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Par : le 14/01/21
B onheur de Vous appartenir. O smose de vivre nos envies et désirs. N otre sincérité qui est de mise. N om qui est le vôtre et celui de Maitre que je Vous donne. E motions à votre contact, à votre voix qui m'attire. F ace à face, et les émois qui sont légions quand je Vous vois. E xhaler le parfum de votre peau qui m'enivre. T ouchée par votre RESPECT. E xprimer ce que je ressens. A ttente et impatience parfois de Vous revoir. V ivre les instants précieux avec Vous. O béissance et appartenance en ce collier porté. U ne rencontre et l'alchimie qui est passée entre nous. S ensations sans cesse renouvelées. M arquée par Vous, marques visibles ou invisibles. O bscurité sous le bandeau qui couvre mes yeux quelque fois. N ous et cette confiance mutuelle qui est le ciment d'une relation. M ains qui me caressent, mains qui m'électrisent. A bandon dans ma soumission, Vous aimez mes expressions. I nstants précieux, instants de partage ou la jouissance explose. T enue de Vous, tenue de moi, tenue que Vous appréciez. R espect qui est primordial de chaque côté. E couter pour progresser et grandir dans la sérénité. 24 01 2011
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Par : le 19/01/21
Notre belle rencontre aux prémices du printemps, il y a un an. Ce chemin parcouru ensemble dans la réalité. La compréhension et une grande complicité. Beaucoup de dialogue entre nous De merveilleux moments vécus avec Vous Des moments intenses Nos cinq sens Qui sont nécessaires Pour une relation sincère Le respect que nous avons de Nous. Ce lien qui m'attache à Vous Ce collier qui est un symbole Vous qui êtes de parole L'empreinte de Vos maux Sur ma sensible peau Votre voix qui m'a troublé Qui me fait m'abandonner Mes peurs ont disparu Je me suis montrée nue Dans la confiance absolue C'est Vous que j'ai 'élu' L'homme que Vous êtes : mon Maitre Vous qui avez su me faire renaitre Avec Vous point de tristesse L'émotion qui me bouleverse Les moments de partages intenses Quand se rejoignent nos jouissances Quand Votre peau frôle la mienne Quand je deviens votre chienne Vous qui m'appréciez Avec Vous est né cette suavité Sous vos doigts, je frémis Sous la cravache, je gémis Avec Vous, une telle harmonie Des avancées, des pas accomplis Qui fait que par la confiance réciproque Par nos liens, et la sincérité qui provoque Sérénité, espoir en demain Il y a des lendemains Je souhaite que ce chemin nous mène longtemps encore vers de nouvelles découvertes et ce plaisir partagé que nous aimons tant. Le temps, l'écoute, la patience sont importants. Tout comme le respect, la confiance en toute circonstance. Respectueusement à Vous, votre soumise. Le 23 03 2011
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Par : le 01/02/21
Dominatrices et soumises inattendues : CHAPITRE 4 : Magalie Martine et Tristan Extraits « Empoignant la laisse Magalie la fait pénétrer dans le salon. Pour voir l’effet que cela fait elle fait faire le tour de la table du salon à Martine et la plante face à Tristan qui devient écarlate…. Celle-ci sent qu’elle a les larmes aux yeux. Puis une onde de choc la traverse et un orgasme incroyable la foudroie. Elle n’arrive plus à tenir debout… Déshabille toi lui intime-t-elle. Il ne se fait pas prier. Voyant la taille de son gourdin et l’érection monumentale qu’il arbore elle lui dit qu’il est déjà bien en condition pour le taf. Et lui prend les mains pour fixer les bracelets. Bien harnaché, Tristan suit Martine tenant la laisse jusqu’au salon. Magalie est pensive, elle s’est un peu avancée lors de la séance de vente de toys auprès de celle qu’elle surnomme la tigresse. Elle a annoncé qu’elle aurait deux cobayes masculin et féminin qui serviraient pour l’essai des tenues, toys et comparaison des sensations entre tenir un toy et tenir un pénis en érection. Tristan serait surement partant. Il a visiblement apprécié son bondage devant les copines et serait content de s’exhiber devant un parterre de femelles motivées. Pour le modèle féminin elle pense à Anna qui est particulièrement bien foutue et qui a visiblement apprécié de lui servir de proie lors des essais intimes qu’elles ont faits ensemble. Cependant rien n’est moins sûr. Trop timide Anna n’osera jamais faire ça même sous couvert de l’anonymat. Elle réfléchit à la situation bien sûr il faudra que les modèles soient maqués pour ne pas être reconnus d’une part et pour que les femmes s’approprient mentalement le corps du modèle féminin lors des essais. Les mots de Martine lui reviennent en tête. Elle a mystérieusement annoncé à Magalie qu’elle pourrait peut-être l’aider dans ce projet. Peut-être connait-elle quelqu’un qui serait volontaire mais il faudra surement payer la prestation et Magalie n’a pas assez de marge pour payer une « prestataire ». Néanmoins comme elle a promis de le faire elle appele Martine qui lui a donné son 06. Celle-ci parait ravie d’entendre Magalie. Après avoir parlé de la pluie et du beau temps Magalie ne sait pas trop comment aborder le sujet. Peut-être que Martine a oublié l’affaire ou s’est un peu avancée dans l’euphorie du moment. C’est Martine qui aborde le sujet. Adoptant le tutoiement cette dernière dit alors tu as toujours l’intention de faire une séance plus hard de vente ? Oui répondit Magalie un peu mal à l’aise. Tu sais ce que je t’ai dit l’autre jour tient toujours. Je peux peut être te donner un coup de main. Soulagée Magalie la remercie et lui avoue qu’effectivement elle n’a pas encore trouvé de solution. Martine lui propose qu’elles se rencontrent pour en parler. Magalie est d’accord et elles se décident pour l’appartement de Magalie car c’est là qu’est rangé le matériel. Elles se donnent rendez-vous le soir même. Martine est en retard. Magalie pense qu’elle s’est peut être dégonflée et n’apportera pas de solution au problème. Magalie est en train de ruminer quand la sonnette retentit. Martine est bien venue. Celle-ci s’est mise sur son 31. Habillée très sexy une jupe courte et une paire de bas résille certainement accrochée à un porte jarretelle. Pour le haut elle découvre quand Martine retire son manteau un pull très échancré devant qui montre la naissance de ses gros seins certainement aidés par un soutien-gorge type push up. Pour réchauffer l’ambiance Magalie leur sert un verre de martini qu’elles sirotent tranquillement en se s’épiant mutuellement. Martine est la première à sortir du silence. Alors Magalie comment tu vois le déroulement de la séance. Magalie explique que son copain sera surement d’accord pour jouer le modèle. Elle dit qu’elle pense masquer les modèles pour préserver leur anonymat mais qu’elle n’a pas cogité plus loin manquant de modèle féminin. Martine lui dit que ça ne devrait pas poser de problème et qu’il fallait penser au déroulement. Afin de ménager le suspense et de surprendre les clients elle propose que les modèles soient cachés au début de la séance et ne seront appelés que lorsque leur présence sera nécessaire. Magalie trouve ça bien. S’enhardissant Martine lui dit que les modèles devraient avoir les mains liées dans le dos pour qu’ils ne puissent pas eux-mêmes tester le matériel et cela obligera les clientes à manipuler les divers toys. Magalie trouve ça un peu fort mais pourquoi pas ça pimentera encore plus les choses. Elle annonce à Martine que pour préserver l’anonymat des modèles elle songe à leur mettre une cagoule de bondage. Martine lui demande si elle avait des cagoules sans trous pour les yeux afin qu’ils ne puissent vraiment pas être reconnu. Allant toujours plus loin Martine lui dit que Magalie devrait aller les chercher à la demande et les ramener avec une laisse puisqu’ils seront attachés et ne pourront pas se déplacer seuls. Elle dit aussi qu’ils devront être bâillonnés afin qu’ils ne se laissent pas aller à parler toujours pour ne pas qu’ils soient reconnaissable. Sentant la chaleur monter Magalie ressert un martini puis après réflexion opte pour cette solution. Il faudra que les modèles soient d’accords et il faudra aussi faire des répétitions avant la séance. Martine acquiesce. Maintenant dit Magalie il me reste toujours le problème du modèle féminin. Martine la regarde bien dans les yeux et lui demande ce qu’elle pense d’elle. Se méprenant Magalie lui répond qu’elle est très imaginative et que ça l’a beaucoup aidé. Riant Martine lui rétorque : non je ne pensais pas à ça mais je parlais de mon corps. Commençant à comprendre Magalie la complimente sur sa tenue et lui dit qu’elle doit avoir un corps de rêve avec des seins comme ça elle devait être particulièrement convoitée par les hommes. Martine la remercie et lui propose de la juger de visu. Avant que Magalie ne réagisse Martine fait passer son pull par-dessus le tête elle ne porte que le soutien-gorge dessous elle se lève. Tu es canon bafouille Magalie. Martine ôte ses escarpins et sa jupe se retrouve aussitôt par terre. Dévoilant un porte jarretelle et un string à dentelle. Ouah dit Magalie se demandant encore ou veut en venir Martine. Le soutien-gorge atterri sur le sol. Des seins magnifiques lourds mais fermes sont libérés C’est un corps comme le tien qu’il me faudrait pour la séance dit Magalie comprenant enfin. Tu crois que je ferais l’affaire minauda Martine et quittant son string et dévoilant un pubis glabre digne des plus belles actrices pornos. Totalement tu ferais un malheur. Si tu veux bien je peux tenir le rôle du modèle en attendant que tu trouves une volontaire. Mais tu comprends que ça n’est pas si facile il faut être harnaché et tenir durant tout le temps de la séance. Tu as le matériel chez toi dit Martine on a qu’à l’essayer sur moi je verrais bien si je peux supporter ça. Interloquée Magalie opine. On commence tout de suite dit Martine qui visiblement était émoustillée par l’aventure. Si tu insistes ne bouge pas je vais chercher le nécessaire mais il ne faudra pas qu’on traine car mon copain va arriver dans moins d’une heure. Pas de problèmes il nous fera office de cliente et comme je serais anonyme je ne crains rien. Et elle tend les mains. Quelques minutes après Martine bâillonnée ligotée et aveuglée se promène derrière Magalie dans le salon guidée par la laisse que tient cette dernière. La démarche de Martine est particulièrement gracieuse, ses seins ballotant légèrement à chaque pas la rendent affolante. Visiblement elle cultive cette démarche indécente. Magalie accompagne Martine dans la salle de bains et lui dit qu’elle allait la laisser seule quelques minutes pour voir si elle ne paniquera pas, on ne sait jamais la claustrophobie pouvait survenir sans qu’on s’attende. Martine opine du chef, seul moyen qu’elle a de communiquer. Alors que Magalie patiente dans le salon la porte d’entrée s’ouvre et Tristan entre dans l’appartement. Salut lui dit-il en l’embrassant. Salut répondit Magalie. Ne t’inquiète pas mais je ne suis pas seule. Ce n’est pas un jules mais c’est une collaboratrice pour la prochaine vente de toys. Tu as besoin d’une aide maintenant dit-il et elle est où cette personne. Justement je t’explique en deux mots pourquoi j’ai besoin d’aide et comment on va agir. En deux mots elle raconte la séance avec la tigresse et la demande qui avait été faite. Puis elle explique sans préciser que Martine lui a suggérer une façon d’agir et qu’elles en sont aux répétitions avec le modèle. Tristan d’un seul coup intéressé lui demande mais elle est là cette Martine ? Oui répondit Magalie d’ailleurs je vais aller la chercher assieds-toi sur le canapé et imagine que tu es une cliente. Elle part vers la salle de bains là elle annonce la situation à marine en lui demandant si elle veut qu’on arrête le jeu Martine secoue la tête pour signifier son refus elle veut aller plus loin et c’est une façon de voir si elle peut garder son calme devant des inconnus. Empoignant la laisse Magalie la fait pénétrer dans le salon. Pour voir l’effet que cela fait elle fait faire le tour de la table du salon à Martine et la plante face à Tristan qui devient écarlate. Tu ne m’as pas dit que c’était une bombe que tu trimbalais on a envie de la croquer toute crue d’autant plus qu’elle ne peut pas dire non. Martine se tortille légèrement visiblement sensible au compliment. Magalie laisse Martine debout et explique à Tristan que Martine servira de mannequin aux clientes pour tester les accessoires et divers toys. Même les godes et vibros demande Tristan. Oui répondit Magalie alors que Martine toujours debout face à Tristan se tortille encore plus. Ça veut dire qu’elle va être touchée palpée même dans les parties intimes ? Oui répondit Magalie d’ailleurs si tu veux Martine on va commencer à faire comme si on était en séance Martine opine du chef. Cool dit Tristan on commence par quoi. Une guêpière annonce Magalie et elle va chercher une guêpière visiblement trop petite pour Martine elle se met en devoir de la mettre. Comme elle s’y attendait Martine est serrée dans la guêpière qui lui fait une taille de guêpe et fait rejaillir ses seins droit vers Tristan. Celui-ci ci s’empare d’un sein et le palpe. Apparemment c’est trop petit dommage les seins sont bien offerts comme ça. Il agace le bout du mamelon faisant faire un pas en arrière à Martine. Elle a encore du mal à se contenir dit-il. Martine s’avance et ne bouge plus lorsqu’il s’empare de l’autre sein. On essaye les pinces vibrantes ? Ok Magalie installe les pinces Martine tressaille mais ne bouge pas. Elle tressaille de nouveau lorsque la télécommande fait vibrer ses seins elle commence à suer et à se dandiner sur place. Et un vibro aussi dit Magalie. Elle met la main à l’entrejambes de Martine et constate que cette dernière mouille comme une fontaine. Le vibro pénètre sans difficulté et lorsqu’il se met en route la respiration de Martine devient saccadée et on peut entendre des petits gémissements malgré le bâillon. Après quelques secondes Magalie annonce : On passe aux godes et en prend un de bonne taille, le plus gros qu’a pu accepter Anna. Le gode pénètre sans difficulté accompagné de coups de rein involontaires de Martine. Bon on va essayer le gode xl dit Magalie et elle sort un chibre énorme de son paquet. En même temps on va tester le lubrifiant car il va falloir que tu t’ouvres bien Martine. Cette dernière angoissée sent une masse se présenter à l’entrée de son vagin. Millimètre par millimètre le gode se fore littéralement un chemin Martine se sent dilatée à l’extrême et pense que ça ne rentrera jamais. Au moment où elle va se reculer, d’une dernière poussée Magalie fait pénétrer le gode de quelques cms. Martine ne tient plus. Magalie avec des mouvements de va et vient fait pénétrer plus loin le gode qui remplit Martine. Celle-ci sent qu’elle a les larmes aux yeux. Puis une onde de choc la traverse et un orgasme incroyable la foudroie. Elle n’arrive plus à tenir debout. Tristan lui empoigne les seins pour la soutenir pendant que Martine retire le gode. Tremblante malgré elle Martine s’appuie de tout son poids sur Tristan. Je crois que ça suffit pour aujourd’hui déclare Magalie. Bravo Martine tu es vraiment résistante. Et elle entreprend de libérer cette dernière. Nue assise sur le canapé Martine reprend ses esprits. Tu es vraiment très canon et très belle lui déclare Tristan Martine lui envoie un sourire ravageur. Bon dit Magalie maintenant Tristan il faut qu’on parle. Il se retourne vers elle. Tu as compris que j’avais besoin d’un modèle féminin pour que les clientes puissent tester les toys à travers elle. Mais j’ai aussi des toys destinées aux hommes et les clientes souhaitent avoir un élément de comparaison pour tester le ressenti des godes, douceur, souplesse taille etc. voir le gout. Tristan comprend l’allusion. Tu veux que je fasse comme Martine ? Oui on chéri j’aimerais que tu fasses ça pour moi. Martine de son côté hoche la tête. Je ne sais pas si j’ai envie et encore moins si je peux résister annonce Tristan. Ben le meilleur moyen de savoir c’est de tester dit Martine en souriant. Magalie l’implore du regard. Sa fierté mise en doute et savoir qu’il allait être l’objet de l’attention d’une demi-douzaine de femmes excitées le décide. Bon ok qu’est-ce que je dois faire. Magalie commence à nettoyer et ranger les accessoires. Tu n’as rien à faire je vais te préparer dit Martine enthousiasmée. Elle invite Tristan à se rendre dans la salle de bains. Déshabille toi lui intime-t-elle. Il ne se fait pas prier. Voyant la taille de son gourdin et l’érection monumentale qu’il arbore elle lui dit qu’il est déjà bien en condition pour le taf. Et lui prend les mains pour fixer les bracelets. Bien harnaché, Tristan suit Martine tenant la laisse jusqu’au salon. Voyant l’air de Martine Magalie se dit qu’elle devrait quand même se méfier d’elle. Elle serait bien capable de lui piquer son mec. Puis la séance proprement dite commence elles prennent des godes et comparent la texture et le toucher avec le chibre de Tristan qu’elles prennent en main tour à tour puis c’est au tour des cokrings. Bien lacées et serrées sa bite et ses testicules semblaient gonfler à vue d’œil et l’ensemble palpite à la satisfaction des deux femmes. Dommage qu’il soit tant poilu du torse au bas ventre dit Martine. Effectivement Magalie voit que les poils gênent la pose des accessoires pour le membre. Il faudra que je demande à claire de s’occuper de ça se dit-elle. Elles testent aussi les vibros se posant sur la queue les faisant fonctionner jusqu’à la limite de jouissance par Tristan qui est chaque fois frustré que ça s’arrête aussi prêt de l’éjaculation. Elles testent aussi quelques capotes fantaisies en se demandant quel effet ça leur ferait si Tristan les défonçai avec ça. Enfin après une bonne demi-heure après avoir longtemps hésité à lui mettre un plug annal elles décident que la séance est terminée. Tristan stoïque est complètent en sueur. Elles le libèrent et tous les trois devisent sur les modifications à apporter au rituel tout en sirotant un verre bien mérité. Martine suggère qu’il y ai du champagne lors des séances ça désinhibe et les acheteuses sont moins timorées avec deux ou trois verres dans le gosier. Quand même étonnée de ce volontariat Magalie demande à Martine pourquoi elle se propose comme ça sans les connaitre et sans vouloir de retour financier. Martine répond qu’elle est jeune veuve, qu’elle touche une assurance vie confortable ne l’obligeant pas à travailler et qu’elle n’a pas de vrais amis dans la région. Quelques plans cul moyens mais pas de vrai piment dans la vie elle a tout de suite été en confiance avec Magalie et trouve que leur aventure est un bon moyen de mettre un peu de piment dans sa vie. Ils éclatent de rire et d’un commun accord décident que l’équipe est formée. Prudente et avec une petite arrière-pensée Magalie suggère qu’ils fassent une dernière répétition devant ses copines claire et Anna, tout en songeant à la pilosité de Tristan. Ils topent là et lorsque Martine quitte à regret les lieux, elle aurait bien tenté un plan à trois, Magalie et Tristan font l’amour comme des déments.
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Par : le 01/02/21
Dominatrices et soumises inattendues : CHAPITRE six : Martine et Anna Le lendemain Magalie téléphone à Martine pour lui faire part des inquiétudes d’Anna. Martine lui avoue sans plus de précision que Anna a été assez loin mais qu’elle pourra compter sur elle le jour sans problème. Elle propose même que si Anna se sent meilleure pour le rôle elle peut la tester elle-même. Amusée Magalie lui dit qu’elle en parlerait à Anna. Lorsque Magalie lui relate la conversation Anna est un peu vexée. Bien sûr que je peux endurer plus que cette grande perche dit-elle à Magalie tu l’as bien vu toi-même. Magalie ne disconvient pas et propose que Martine la teste pour qu’elles se mettent d’accord. Fière par avance de donner une bonne leçon à Martine Anna récupère son numéro et appelle cette dernière. Martine est toute gentille et lui propose un rendez-vous chez elle dans l’après-midi pour qu’elles puissent juger sur pièces. Cet après-midi-là Anna, bravache, a remis la même tenue que la fameuse soirée chez Magalie. Son chemisier fin sur ses seins libres et sa minijupe en cuir sans rien dessous. Elle fait peut être une tête de plus qu’elle et au moins trois bonnets de plus qu’Anna mais la grande verra comment les seins d’Anna sont ferme et comment elle peut subir un mauvais traitement sans broncher. Martine l’accueille chaleureusement. Elle l’emmène dans le salon et lui dit. Bon on peut commencer tout de suite. Anna acquiesce et commence à se déshabiller en soutenant le regard amusé et expert de Martine. Puis Martine lui lie les mains dans le dos, la bâillonne et lui met la cagoule et le collier auquel elle accroche une laisse. Bien dit Martine on va te mettre dans la position d’attente. Et elle tire sur la laisse emmenant Martine dans ce qui semble être un garage car elle ressent le froid du béton sous ses pieds et la pièce n’est vraisemblablement pas chauffée. BRR dit Martine en accrochant la laisse à un solide piton. Il ne fait pas chaud ici, je vais te laisser pour aller prendre un thé et faire quelques courses. Je serais revenue dans un bon moment. Si tu as froid tu peux toujours sautiller sur place. Paniquée Anna se demande si c’est un gag mais lorsqu’elle est sure d’être seule dans le garage elle comprend que Martine n’a pas apprécié leur dernière rencontre et compte lui en faire baver. Après quelques minutes le froid s’insinue en Anna qui se décide à faire des mouvements sur place. Elle grelotte. Après un interminable moment elle entend la porte s’ouvrir. La voix de Martine se fait entendre. J’ai envie de mater un bon film ça ne te dérange pas de regarder avec moi lui dit-elle. Anna ne comprend pas mais elle sent la laisse la tirer et elle suit Martine heureuse de retrouver un peu de chaleur dans la maison. Mais tu grelotte lui dit Martine tu as eu froid. On va te réchauffer un peu. Elle fait coulisser le collier sur le côté du cou d’Anna et tend la laisse. Bon tu vas marcher un peu en rond lui dit-elle. Anna ne comprend pas. Un coup de cravache pas trop appuyé mais suffisamment pour la faire tressauter lui cingle les fesses. Aller avance mon petit cheval dit Martine Anna se met en mouvement. Un deuxième coup de cravache. Plus vite dit Martine Anna accélère le pas. Un troisièmes coup de cravache monte les genoux maintenant sois un bon petit cheval. Anna monte légèrement les genoux. Un coup de cravache. Plus haut aller giddap ma petite. Maintenaient Anna tourne depuis plus de cinq minutes elle est en sueur et applique sans attendre immédiatement les ordres que lui donne Martine redoutant le coup de cravache supplémentaire le froid est bien parti. Bon petit cheval dit Martine lui disant de s’arrêter Anna obtempère aussitôt. Tu vois que c’est simple d’obéir dit Martine en lui flattant la croupe. Il suffit de disposer des bons arguments et elle fait glisser la cravache le long des fesses d’Anna. Maintenant on va se mater le film. Anna est attirée en avant et après un ordre sec de Martine qu’elle exécute immédiatement elle se retrouve à genou devant cette dernière qui s’assoit sur le canapé. Tiens pour te faire du bien pendant le film on va te trouver un bon petit vibro. Ecarte les genoux. Anna se dépêche d’obéir elle a renoncé à se rebiffer et est matée. Elle sent les doigts de Martine la pénétrer en douceur puis un vibros remplace les doigts de Martine. Bon on va commencer à regarder ce film dit cette dernière et Anna entend la télé s’allumer. J’ai un bon petit film qui va te plaire c’est « Fire in her bed » c ‘est en anglais mais c’est sympa. Anna ne peut pas se retourner vers la télé mais de toute façon avec sa cagoule elle ne verra rien. Le film commence Martine lui cajole la joue et appuie sur la télécommande du vibros. Après quelques instants alors qu’Anna se félicite de ne rien ressentir, une vague chaude l’embrase. Elle commence à remuer la croupe au rythme des vibrations. Bon dit Martine maintenant tu as affirmé que tu étais très forte alors je ne devrais pas avoir besoin du bâillon pour que tu gardes le silence. Anna sent la cravache caresser ses jambes elle hoche rapidement la tête espérant que c’est la réponse attendue par Martine. Bien dit cette dernière tu comprends vite. Et elle entreprend de libérer Anna du bâillon. Soulagée mais prenant garde de ne pas parler Anna est soudain attirée en avant par la laisse elle se retrouve entre les genoux de Martine qui caresse sa tête. Puisque ta bouche est libre autant l’utiliser dit Martine écartant les cuisses Anna hésite se demandant ce qu’elle attend. Un coup de cravache et elle plonge la tête en avant sa bouche heurtant le sexe de Martine. Bien ma petite, voyons si tu as la langue bien pendue. Anna craignant le coup de cravache ouvre la bouche et darde sa langue aussi vite que possible. Très bien dit Martine tu peux continuer. Anna se met à l’ouvrage au moins elle ne reçoit pas de coup de cravache. Inexpérimentée, elle n’a jamais brouté le minou d’une femme, elle y met tout son possible pour plaire à Martine plutôt que de le fouet. Après quelques moments elle commence à être échauffe par l’odeur musquée et particulièrement agréable de la chatte de Martine et s’applique à être à l’écoute des réactions de Martine pour améliorer son œuvre. Elle se surprend à avoir envie de bien faire pour satisfaire Martine. La crainte du coup de cravache a fait place à l’envie de faire jouir la grande perche. Martine se tortille et son souffle court indique à Anna qu’elle va dans le bon chemin. Pour sa part Anna se laisse aussi emporter par les orgasmes provoqués par le vibro et aidé par ce qu’elle fait avec sa langue. Martine se laisse aller à l’orgasme trois ou quatre fois puis demande à Anna de prendre une pause. Celle-ci sans se retirer arrête de lécher. Bien ma petite esclave tu te comportes vraiment bien je me demande si tu n’y trouve pas ton compte dit Martine. Anna hoche la tête. Bon maintenant on va tester un gode dit Martine elle recule Anna qui a toujours les genoux écartés et retire le vibros. A la place elle pose un gode sur sa ventouse et demande à Anna de s’empaler dessus Anna obéit aussitôt et elle sent un gode énorme pour elle la remplir à fond. Tu as de la chance je ne t’ai pas mis big john dit Martine tu y auras droit si tu n’es pas un bonne petite esclave. Et elle enfouit la tête d’Anna entre ses cuisses. Cette dernière entreprend aussitôt de brouter la chatte de sa maitresse. Remue un peu tes fesses ordonne Martine Anna se met aussitôt à faire des va et vient de haut en bas tout en continuant à lécher consciencieusement la chatte si appétissante. La fin du film tire les filles de leur tête à chatte et Martine ordonne à Anna d’arrêter. Celle-ci sans se reculer obéit instantanément. Martine lui indique qu’elle peut se reculer. Anna étant maintenant à genou devant sa maitresse sans bouger. Il est bientôt 19 h dit Martine je prendrais bien un apéritif. Elle retire la cagoule d’Anna qui cligne des yeux sous la lumière. Retournes toi dit Martine elle s’exécute rapidement. Martine désolidarise les bracelets et rattache les mains d’Anna en arrière. Puis se ravisant elle les rattache devant en mettant une petite chainette entre l’anneau du collier de cuir et les bracelets des mains avant forçant Anna à garder ses mais dix cm de son cou. Elle prend aussi une chainette et l’accroche aux bracelets de cheville. Lève-toi. Anna s’exécute immédiatement. Tu vas aller me préparer un martini dit-elle. Débrouilles toi pour le trouver. Anna veut demander ou se trouve le martini mais à peine a-t- elle ouvert la bouche qu’un coup de cravache arrive. Tu ne dois pas parler je te rappelle dit Martine. Anna hoche la tête et à tout petits pas se dirige vers la cuisine. Tant bien que mal elle trouve le martini dans le frigo et peut remplir un verre. Elle va repartir quand une voie impatiente lui fait comprendre qu’un coup de cravache l’attendait à l’arrivée si elle ne va pas plus vite. Elle se démène pour arriver jusqu’à Martine. Tu as les seins bien fermes dit cette dernière. Ils ne bougent pas d’un pouce quand tu bouges. En disant ça elle pince les mamelons avec force tirant les larmes des yeux d’Anna qui pourtant décide de ne pas bouger. Flattée malgré tout Anna relève la tête au moins la grande perche admet qu’elle est canon de ce côté-là. Martine prend le verre. Anna reste immobile attendant l’ordre suivant. A quatre pattes dit cette dernière et dès qu’Anna est en position elle repose le verre sur sa croupe. Bonne petite esclave dit cette dernière. Anna ne bouge plus, fière quelque part d’être flattée comme ça. Martine boit tranquillement son martini et en commande un deuxième à Anna. Anna se dit qu’elle aussi en aurait bien bu un. Tu en veux un ? Demande Martine comme si elle a deviné ses pensées. Elle hoche la tête. Elle s’est remise à quatre pattes sur les ordres de Martine. Martine pose son verre sur la croupe d’Anna et se dirige vers la cuisine. Elle revient avec un bol à la main. Anna se demande de quoi il s’agit et Martine pose le bol au sol près de la tête d’Anna. Voilà pour toi. Tu peux le boire. Anna comprend enfin ce qu’il fallait faire avant qu’un coup de cravache n’arrive elle baisse la tête et commence à laper le martini. Bien lui dit Martine tu piges vite. Elles terminent leur martini et Martine décide que c’est l’heure de diner. Elle ramène une assiette pour elle et une gamelle pour Anna. Le repas a été consciencieusement découpé et se présente sous forme de bouchées. Martine commence à manger regardant Anna qui aussitôt penche la tête et commence à manger comme un bon animal de compagnie. Le repas terminé Anna doit faire la vaisselle. Martine vient derrière elle et lui dit il est tard tu vas dormir ici. Anna veut refuser mais un coup de cravache la ramène à d’autres dispositions. A la douche maintenant annonce Martine Anna la suit bien tenue en laisse .c’est une douche à l’italienne. Martine fait entrer Anna dans la douche et la lave consciencieusement. Anna ronronne, à sa grande honte, de plaisir. Puis Martine se déshabille à son tour et Anna peut observer de près la poitrine de Martine. Celle-ci lui fourre une éponge naturelle dans la bouche. Au boulot dit-elle. Anna commence à la frotter dans le dos et devant puis se met à genoux pour les jambes les fesses et finalement l’entrejambe. Martine lui retire l’éponge. Pour ça ta langue fera bien l’affaire. Anna se met à lécher consciencieusement la chatte brulante de Martine qui fait durer le moment. Enfin elles sortent de la douche. Une serviette entre les dents Anna essuie tout le corps de Martine. Maintenant on va se coucher dit cette dernière en entrainant Anna à sa suite avec la laisse. Arrivée à la chambre, heureusement c’est un grand lit, se dit Anna Martine la fait se mettre à genou puis appuyer son torse sur le lit Anna est perplexe. Écarte les jambes dit Martine. Elle obtempère. Martine s’absente quelques instants et revient avec des plugs dans une main et un flacon, certainement du lubrifiant dans l’autre. On n’a pas testé ta résistance de ce côté-là dit-elle. Elle lubrifie consciencieusement un petit plug et l’approche du trou encore vierge de Anna. Avec ses doigts elle enduit le cul d’Anna et enfonce délicatement le plug. Anna trouve a que ça ne fait pas mal mais tortille du cul car le plug s’y accroche bien. Le plug est retiré. Suivant dit Martine et elle montre un plug plus imposant presqu’aussi gros qu’une queue dans sa partie la plus épaisse. Le plug est plus dur à entrer et Anna sent bien sa présence entre ses fesses. Suivant dit Martine. Anna est effrayée. Le plug a largement l’épaisseur d’une queue. Détend toi dit Martine facile à dire mais Anna fait tout son possible détendre son anus. Le plug finit par rentrer Anna se sent écartelée et le plug modelé en conséquence ne manifeste aucune intention de sortir. Et le dernier dit Martine en montrant un gourdin énorme tu te rappelles c’est toi même qui m’a dit qu’il fallait faire un effort. Anna a les larmes aux yeux quand le plug s’immisce de force dans son intimité elle se sent écartelée. On va le garder pour la nuit dit Martine Anna hoquète mais se tait craignant plus le fouet qu’autre chose. Redresse toi et recule toi Martine vient se placer à genou face à Anna plus grande et se surélevant un peu elle affiche se seins à la hauteur des yeux d’Anna. Ils t’ont fait fantasmer je crois maintenait tu vas leur faire plaisir. Anna comprenant se penche et commence à téter les mamelons érigés. Passant de l’un à l’autre léchant les volumes harmonieux entre temps Anna se laisse aller à lécher l’opulente poitrine. Bien tu es une bonne broute minou déclara Martine et elle invite Anna à se coucher sur le dos sur le lit. Quelques instants plus tard Anna est écartelée en croix sur le lit solidement fixée par les bracelets tendus. Martine sort alors un gode ceinture de nulle part. Il n’y a pas que moi qui doit en profiter dit elle et elle commence à fourrer Anna qui se sent éclatée entre le plug et l’impressionnant gode. Cela ne l’empêche pas de jouir sous les coups et les baisers de Martine. Enfin celle-ci se retire. Elle détache Anna et la fait descendre du lit. Le couvre lit est jeté par terre et Martine rattache Anna en joignant les poignets dans le dos. Anna s’allonge sur le dos. Martine lui souhaite bonne nuit et tenant toujours la laisse en main éteint la lumière. Au fait dit elle n’oublie pas de me réveiller à 8h00 demain matin. Bien sûr tu feras ça bien.
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Par : le 02/02/21
Bonheur quand vous m'avez rejoint sur la capitale. Complicité qui est la nôtre, joie de Vous retrouver. Pour fêter l'anniversaire de notre belle rencontre. Le soleil était présent pendant ces jours. L'occasion également de se promener tous deux. Les cent coups de cravache reçus l'après-midi de votre arrivée. Aucune punition, marques désirées pour imprimer l'année de notre premier rendez-vous. J'ai compté les coups, j'avais énoncé au hasard le chiffre 80 et Vous m'avez dit 100. Rendre hommage à Mon Maitre, me dépasser, qu'il soit fier et heureux. Aucun temps d'arrêt ou caresse comme le soir à ce club. Un peu plus tard, nous avons été dans ce magasin Démonia. Lieu incontournable de diversité d'accessoires, d'articles BDSM. Vous m'avez offert entre autres, cette bague d'appartenance. Votre choix était le mien au vu de mes doigts fins. Anneau symbolique, obéissance à Vous Mon Maitre. Bague rêvée, désirée, fierté de la porter. Après avoir diné dans un restaurant, nous nous sommes préparés pour nous rendre à Cris et chuchotements. Toute de noir, j'étais vêtue : serre taille, mes talons favoris avec bride à la cheville. Jupe que vous affectionnez, haut noir avec petits volants sur mes épaules. Vous portant ce joli costume noir qui vous sied à merveille, chemise foncée grise. Cela vous change des diverses chemises blanches que vous aimez à porter. Vous connaissez Pascal le propriétaire des lieux, nous étions venus à ce club début juillet 2010. Ce jour-là, Vous m'aviez en fin d'après-midi, je me souviens : Offert ce collier qui me rappelle ma condition, Votre domination, mon appartenance. Collier qui orne mon cou, collier redouté, collier désiré. Nous avons pris le métro, pour nous rendre à ce club. J'étais assise bien droite, mes seins pointant sous le tissu fin. Un peu de marche, puis avant d'arriver devant la porte, Vous avez placé mon collier. J'ai pris une grande respiration avant d'entrer. Peu de monde, l'occasion de converser de passions communes, c'est agréable de découvrir Maitre soumise et d'autre personnes présentes au fil de la soirée. Le dialogue est important dans une relation, il est la base de la continuité, de la complicité, de l'abandon total. Connaitre l'autre permet d'avancer, de se dépasser, de progresser, de ne plus avoir de tabous ou peurs. A C et C, à un moment donné vous m'avez intimé l'ordre de retirer ma jupe et mon haut, aie La honte qui arrive, deux personnes étaient présentes. Vous m'avez attaché à la croix de st André à gauche : 200 coups de cravache, je n'ai pas fait la 'maline', j'ai tenu à respecter le chiffre que j'avais énoncé en fin d'après-midi, aucune punition, simplement des marques désirées. Après un certain temps, j'ai entendu des pas, ressenti des présences, les yeux clos, les sens sont décuplés. Deux personnes ont parlé de mon fessier, certains compliments, aie Qu'il se prêtait à la cravache, coups divers. J'ai eu de la honte, de l'humiliation à me savoir regardé. Il me fallait me dépasser, connaitre et accepter ce fait. J'ai attiré des regards sans le vouloir, et ce n'est pas à cause de ma plastique, sourire. Aucune gêne à avoir en fait. J'ai pris sur moi, le lendemain cela a été bien mieux J'avais mis ma honte au vestiaire. Vous me dites certains mots, ils sont sincères, je le sais. Plus tard dans la soirée, autre domination deux couples Maitre et soumise, c'est agréable de regarder quelques instants des personnes qui aiment ce que nous affectionnons. Parfois certains gestes et attitudes communes. En club SM, à priori tout le monde connait les règles que cela soit Dominateur ou Maitre/soumise, celles-ci ne sont pas à sens unique, le Maitre est le garant de sa soumise, respect d'elle et des autres soumises, les codes sont à tenir de chaque côté, n'est-ce pas ? Sourire. En passant près du bar, j'avais remarqué un superbe fouet accroché. J'ai émis le souhait de me faire fouetter par le propriétaire de celui-ci avec l'accord de mon Maitre, sa présence. Homme de talent, qui maitrise cet art à la perfection. Mon Maitre le connait et a confiance en lui. Ce magnifique fouet cinglant mon dos, mes épaules dénudées ce premier soir. Mon Maitre ne va pas me confier à un abruti, il y en a. Qui sont capables de meurtrir à vie une soumise. Que cela soit par un coup de cravache, coup de fouet, et autre. De martyriser une soumise en frappant fort ses seins, ou une autre partie de son corps. N'écoutant qu'eux, ne s'inquiétant pas de celle qui leur appartient. Ou de celle qui leur est confié quelque fois. Ce n'est pas une question de savoir-faire, je pense ; c'est une question de respect. Un Maitre ou dominateur qui casse une soumise psychologiquement ou la marque physiquement comme un animal aveugle marque son territoire. Il ne s'agit pas seulement de respecter l'intégrité de sa soumise, mais aussi et surtout de contribuer à son épanouissement, à son dépassement personnel. C'est toute la différence entre un Maitre, un dominateur et un sadique. J'ai aimé certains mots entendus, et ai pensé la même chose. Un Maitre veille sur sa soumise, il prend soin de celle qui s'est abandonné à lui, qui lui a offert son corps, son âme. La soumise fait honneur à son Maitre en toute circonstance, inutile de lui glisser à l'oreille : fait moi honneur. A dire ce mot, sois il doute de lui, soit il sait qu'il va outrepasser ses droits, (cela n'engage que moi, c'est ce que je pense). Nous avons quitté le club, quelque pas dehors, puis un taxi pour rejoindre l'hôtel. Vous avez pris quelques photos dans la chambre, l'empreinte des coups de cravache, du fouet. Nuit courte, du mal à trouver le sommeil, votre présence à mes côtés... Seconde soirée, autre ambiance, peu de dialogue et puis. Certaines choses se font, nouvelles découvertes, présences. Un shibari effectué sur M par une autre jeune femme. Ses mains derrière le dos, jolie posture. Une dextérité pour passer les cordes de trois couleurs différentes. J'avais les yeux rivés sur la façon de procéder. Bien qu'en face, je ne voyais pas les nœuds effectués Quelques mousquetons, de la force dans les bras pour hisser les cordes. Une suspension a été faite, merveilleux moment où le corps s'incline. De toute beauté, devant le résultat de cet art. Cela a été rapide à défaire les nœuds, j'en ai été bluffé. L'assistance a été captivé par la réalisation de cet envol dû aux cordes et à la manière de procéder de cette petite fine et brune jeune femme. Nous avons rejoint la pièce de droite où se trouve l'autre croix de st André. Après m'avoir attaché de face, coups de martinet sur la poitrine et le sexe. Devant les marques de mes fesses laissées la veille, Vous avez fait attention de ne pas aggraver leur état. Bien que 10 coups de cravache, ont été sollicité pour ma gourmandise, merci à Vous. Une boisson Vous m'avez commandé, l'occasion de s'asseoir, de bavarder. De voir les personnes qui étaient arrivées. Près de Vous, un homme s'est présenté, et Vous n'avez pas donné suite à sa demande. J'aime Votre façon de Vous comporter, toujours ce respect que Vous avez, que cela soit dans les gestes et paroles. Un peu plus tard, une jeune Maitresse et son soumis, des tenues qui ne laissent pas indifférents, ils avaient mis un moment à revêtir celles-ci sur place. Des merveilleux talons pour Elle et lui également qui était bien grand, il faut pouvoir marcher avec, cela n'a pas été évident pour lui quand il a suivi sa Maitresse à un moment donné. J'avais exprimé le désir de me faire fouetter à nouveau pour notre seconde soirée à C et C. Vous avez accédé à ma demande, une soumise peut dire, en ce qui me concerne vous aimez que je m'exprime, et faites à votre guise concernant la réponse, Vous n'éludez jamais une question. Pendant Votre ou la domination, je reste silencieuse. Laissant mon corps s'exprimer, se tordre, onduler. Tard dans la soirée, l'ambiance change, un certain dialogue s'installe. J'écoute, j'entends, C jolie soumise blonde, quelle classe, élégance elle a. A un moment donné, elle reçoit des coups de martinet par M. Ses jambes et cuisses écartées au maximum, sa magnifique petite robe noire relevée. Superbe cambrure, un fessier de toute beauté. Sa façon de s'exprimer est excitante. Ses mains sont posées en dessous du cadre du grand miroir. Puis Pascal commence à la fouetter. Instant de silence, en attente du fouet. Celui-ci fend l'air, claque. Je suis près d'elle à un moment donné. En tirant nos mains l'une vers l'autre ou pourrait se les joindre. J'ai ôté ma jupe et mon haut de moi-même, étonnant mon Maitre .... Aucune gêne, ou peur des regards, être soi. Recevoir des coups de fouet ou cravache en étant couverte, ce n'est pas l'idéal. Je me sentais en confiance, en serre taille et talons. Philippe m'a fouetté le haut du fessier, pas les reins bien sûr, disons sur les côtés au vu de mes traces de la veille (cravache). Duo de fouet, je ferme mes yeux, ne pensant qu'à Vous, qui étiez assis à me/nous regarder. Au bout d'un certain temps, je crois que C pleure, j'ouvre mes yeux, son corps se tord, j'ai mal pour Elle, j'aimerais la réconforter. Je reste à ma place, je vois son corps se recroqueviller comme s'il voulait épouser la forme du cadre, se fondre en lui. Elle se fait petite, elle est dans sa 'bulle'. J'ai su un peu plus tard en parlant avec C, qu'elle n'avait pas pleuré et ne pleurait jamais. Simplement une impression à l'entendre s'exprimer. C'est troublant ce fait, comme quoi les sensations et ressentis sont différents. Pascal étant libre, il prend la place de Philippe avec son fouet également fait sur mesure ; le sien est couleur argent, celui de Philippe est noir, et il en a deux en fait, qu'il m'a montré avant que nous quittions le club, curiosité de femme soumise, admirer les fouets magnifiques, les soupesés, le prendre dans ma main, les laisser glisser sur ma paume, comme une caresse. Je suis au milieu de la pièce, des personnes sont présentes. Mes mains posées en haut sur l'encadrement de la glace. Pascal m'intimide l'ordre de me cambrer plus, encore plus. Je lui obéis. En exprimant le fait de vouloir des marques pour fêter un an de notre première entrevue. Il me faut tenir la parole dite la veille et renouvelée à mon arrivée, ne pas décevoir ou se défiler. Envers son Maitre, où la personne que Mon Maitre connait et en qui, il a confiance. Il ne va pas me laisser entre les mains d'un parfait inconnu qui ne maitrisera pas l'art du fouet, pouvant meurtrir ma peau, mon corps par un instrument de domination. Désir du fouet sur ma poitrine, je suis à présent de face. Les mains derrière le dos, la tête bien droite. Le fouet cingle, il fouette, il claque à mon oreille, j'aime le son qu'il émet. Je suis impassible, les seins offerts au fouet, marques désirées, Pascal me demande de me tourner un peu. Mes épaules sont sollicitées, c'est merveilleux, cette caresse du fouet, cette sensation de chaleur, ma peau réagit, mes yeux sont clos, les sens sont décuplés. P me signe les seins de son fouet, je suis bien. M et C ont peur pour moi, j'entends des : oh non ce n'est pas possible, je ne regarde plus, je les pense (peureuses)... Désolée, nous avons parlé après et vous n'êtes pas ainsi. D'où vous étiez, vous voyez les marques laissées par le fouet, marques incarnates que je ne voyais pas et pour cause. Mon Maitre qui est attentif à celle que je suis, apercevait les marques laissées par le fouet, a fait signe à Pascal d'arrêter, je l'ai su après. Un Maitre protège sa soumise parfois d'elle-même. Quoique certains n'écoutent qu'eux parfois, outrepassant les limites qui ont pu être fixé, ou si aucun code énoncé, le plaisir d'entendre leur soumise suppliée. J'ouvre les yeux : les marques sont là, je ne pensais pas qu'elles seraient ainsi, incarnat. Aucun regret, désir du fouet, marques de lui, vivre l'instant présent, sans se poser de question. Je vêts ma jupe et mon haut, l'impression d'être ailleurs. C nous offre une boisson, nous bavardons assises, échanges d'impressions. M et C me demandent comment, j'arrive à supporter le fouet ainsi. Je ne sais que leur répondre, à part que : j'ai le visage de mon Maitre gravé en moi, et qu'à un moment donné, j'ai eu l'impression de 'flotter' ne sachant plus ou j'étais. Que mes yeux soient clos ou ouverts, ma seule pensée est Lui. Souffrir pour Lui, lui obéir, qu'il soit heureux. Je suis un peu ailleurs pendant un laps de temps, puis tout revient comme avant. Le sourire de mon Maitre, son regard qui en dit long. J'ai fait abstraction des personnes présentes et assises. Seul mon Maitre, son regard sur moi, que je devinais. M regarde ma médaille gravée qui est à mon collier, un an que je connais Mon Maitre. C'est peu me dit-elle, en effet ou peut-être, force de l'emprise, du lien qui m'unit à mon Maitre. Il est presque 3 heures, nous allons quitter le club, je remercie les deux personnes qui m'ont fouetté. Philippe m'a noté sur un papier, les deux produits que je devais acheter en pharmacie le lendemain matin, ils ont été efficaces, pour les traces et coups qui se sont estompés au fil des jours. Début juillet, nous serons de retour quelque jours sur Paris, l'occasion de revenir à C et C. De revoir P et C, peut être Philippe que nous avons apprécié à ces soirées. Un peu de marche dehors, puis un taxi nous ramène devant l'hôtel. Vous prenez des photos, merveilleux souvenir. J'ai du mal à m'endormir, tant d'instants forts ressentis, vécus. L'heure tourne, je vous regarde dormir, n'arrivant pas à trouver le sommeil. Je m'endors enfin, nuit courte peuplée de cette soirée riche en sensations, découvertes. Le petit déjeuner ensemble, puis je file à la pharmacie, il nous faut quitter Paris. Ensemble nous prenons le métro, pour nous quitter à un moment donné vers nos destinations. Mon regard se trouble, les larmes perlent de mes cils. Aie ! Émotion à me séparer de Vous. Vous à me dire : tu n'as pas pleuré avec le fouet et là tu pleures ! Oui Mon Maitre, je pleure parce que : le trop plein déborde. Tous les instants vécus, passés avec Vous ont été source de : respect, confiance, joie, sourire, rire, gémissements, émotions, sensations, abandon, don, attentions, protection, découvertes, sincérité, complicité, intensité, désirs et envies partagés. Que cela soit aux divers restaurants, ou les petits déjeuners pris à l'hôtel avec vue sur un jardin. Face à face toujours, mon regard plongeant dans le Votre. J'aime à Vous regarder, Vous sentir, y puiser une certaine force. Vous qui êtes le premier Maitre que j'ai et aurai. Vous qui êtes digne de ce titre, que je vous ai donné, après vous avoir appelé Monsieur pendant quelque mois, J'ai reconnu en Vous, de Vous nommer ainsi et Vous le méritez. Vous et ce respect que Vous avez depuis ce premier jour et il n'a jamais démérité. Vous êtes toujours d'humeur égale, jamais de colère, d'emportement, la maitrise de Vous. Vous ne connaissez pas l'impulsivité qui est la mienne, taquine je suis. Aie la badine... Le 23 05 2011
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Par : le 04/02/21
Un regard, un sourire, un visage empreint de bonheur Nul besoin de pression, c'est à Vous que va ma ferveur Avancer vers Vous, se rapprocher et s’unir Regarder m'incliner, sentir monter le désir Caresses du fouet ou du cuir, rougir de plaisir Enivrée par Vous, j’avance en toute sérénité N’écoutant que mon cœur, vers cette destinée Ces regards échangés, intenses moments partagés Inutile de chercher, j’ai rencontré Mon Maitre aimé Ecoute, confiance, sincérité, forment un ciment essentiel Loin de Vous, et si proche, Vous êtes mon bel arc en ciel Après la pluie, le beau temps, l'arc en ciel Vous n'êtes pas éphémère, Vous êtes réel Quinze mois, Vous et moi. Le 23 juin 2011
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Par : le 08/02/21
Votre repos estival. Il fut long, entre imprévus et aléas de la vie. 6 semaines sans pouvoir se rencontrer et demain bonheur de Vous. Patience, obéissance, impatience cette dernière semaine. Respect de Vos consignes, de Votre silence pendant certains jours. Des écrits pour Vous en cette pause. Vous parlez, vous dire, exprimer mes ressentis. Certains faits sont là, on se découvre autrement, quand patience se veut. L'appartenance n'est pas simple. C'est dans certaines épreuves que l'on voit l'attachement, le ciment qui est là, quoi qu'il arrive, le soutien de chaque instant, jour est précieux. Bien que lointaine et proche, mes pensées vont vers Vous. Demain, Vous signerez Vos maux sur ma peau. J'ai à découvrir avec Vous, comme cette signature sur ma peau bientôt. Hâte de plonger mon regard dans le Votre. Hâte de Vous retrouver. Je sais qui Vous êtes, depuis ce premier jour et à ce jour Vos paroles et actes ont toujours été, avec Vous la réalité. Notre confiance partagée, Notre complicité, suffit d'un regard parfois. Et ce respect que Vous avez en TOUTE circonstance de Vous, de moi, de Notre relation. Je suis heureuse d'être votre. Kocham Cię moja milosc Mistrza Le 17 août 2011. 23h23
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Par : le 10/02/21
Dix-huit mois bientôt. Dix-huit mois d’un merveilleux chemin sur lequel tu avances en toute confiance. Un chemin fait de respect, de dialogues, d’écoute, de compréhension et d’attention. Un chemin parfois périlleux fait de marques, de douleurs ; quel plaisir de te voir souffrir pour moi, de laisser mes marques sur ta peau, de te savoir prête et offerte à mes sévices. Un chemin de solitude à accepter comme tu le fais avec courage lorsque les circonstances de la vie nous tiennent parfois éloignées plus longuement l’un de l’autre. Un chemin de complicité depuis notre première rencontre, le premier regard échangé qui en disait déjà long sur nos envies. Un chemin de progression pas à pas et de découverte du bord de mer aux caves parisiennes. Ton endurance et en particulier sous le fouet, fait de toi ma merveilleuse soumise. Ton Maître Le 13 09 2011 Récit écrit par François mon 1er Maître qui reste ma référence pour son immense respect à mon égard et sa sincérité. Lui comme moi étions très pudiques sur les sentiments.
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Par : le 10/02/21
En ce jour de l'automne, dix huit mois se sont passés. Le 23 mars 2010 : un feeling réciproque, des désirs partagés. Le respect était au rendez-vous, comme aux rencontres qui ont suivies, et qui se suivent avec Vous. La confiance, la complicité, la sincérité et le dialogue qui sont le ciment de Notre relation. Vous avez su m'apprivoiser, devant Vous, je plie. Pourquoi je me soumets : parce que c'est Vous que j'ai choisi comme une évidence, c'est Vous qui avez su faire naitre cet élan d'abandon, de progression, de découvertes. Il est des émotions que je garde dans ma peau, comme des empreintes de plaisir sublime, éphémères ou temporaires, mais inoubliables. Il est des petites victoires sur moi, comme certaines peurs qui ne sont plus, parce qu'enfin avec Vous, j'ai pu y parvenir. Pourquoi cela : parce que c'est Vous, Votre façon de Vous comporter, de me respecter qui m'a encouragé à le faire, pour franchir certains obstacles, une lutte intérieure en moi, puis le dépassement. Vous et cette subtile alchimie qui enflamme mon esprit et embrase mes sens. Vos mains habiles et indécentes, celles qui me fouillent, me caressent, me marquent, s'introduisent. Addict à Vous, je suis. Vous avez su faire naître par Votre sincérité, courtoisie et savoir vivre, des découvertes, du plaisir, de la jouissance, de l'humiliation, des sensations, des émotions. Ce qui était caché en moi, a été révélé par Vous. D'un mot, d'un geste, Vous faites avec mes complexes, pudeur et retenue et m'invitez à l'abandon total. Avec Vous le lâcher-prise. La fusion de nos esprits. L'alchimie de Vos, Nos désirs. La valeur de Nos places respectives. Avec Vous une communication sans mots quelque fois, faite de ressenti, d'approche instinctive, la spontanéité est dans l'authenticité. Confiante et sereine des demains, encore et encore. Chaque rencontre est un moment fort. L’échange cérébral conduit à des heures d’un partage très intense, sans limite, d’une grande sensualité et gourmandise. Parfois dans le BDSM, certains (es) désespèrent de ne pas rencontrer La personne de confiance, de respect, de sincérité. Il faut garder espoir et la persévérance. Patience tout arrive à qui sait attendre, le vouloir et y croire. Le 23 09 2011
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Par : le 17/02/21
Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE 9 : invitation chez Martine Quelques temps après la séance Martine repris contact avec Magalie. Elles parlèrent de la séance précédente et se demandèrent si elles devaient réellement continuer à organiser de telles séances. Le conséquent bénéfice qu’elles avaient réalisé les tentait quand même surtout que la bourgeoise avait promis à Magalie une clientèle encore plus fortunée. Elles décidèrent de reparler de ça devant un café et Martine lui proposa d’emmener Anna avec elle. Elle dit qu’Anna était valait vraiment le coup d’être connue et qu’elle serait vexée si elle n’accompagnait pas Magalie. Celle-ci amusée promit qu’elle ferait tout son possible pour qu’Anna l’accompagne. Plus tard Magalie appela Anna et lui dit qu’elles étaient invitées toutes les deux chez Martine Anna refusa prétextant qu’elle n’était pas libre. Magalie lui demanda si la dernière rencontre avec Martine c’était bien passée Anna lui répondit que oui. Magalie insista beaucoup et finalement d’une petite voix Anna dit qu’elle pourrait compter sur elle. Rendez-vous fut pris pour le lendemain soir chez Martine. Cette nuit-là Anna dormi très mal. Devrait-elle refuser devrai t’elle y aller et ne pas tenir compte des consignes de Martine. Et puis il y aurait Magalie. Même si elles avaient eu une expérience ensemble Anna ne se voyait pas se promener nue dans l’appartement de Martine devant les autres filles… Le soir venu Magalie vint la récupérer. Elle fut inquiète en voyant la mine chiffonnée d’Anna. Tu vas bien ? Oui répondit Anna j’ai juste mal dormi cette nuit. Elles quittèrent les lieux et se dirigèrent vers leur rendez-vous. Anna avait à la dernière minute mis l’étiquette dans sa poche. Martine les accueillies avec une grande joie et elles s’embrassèrent dans l’entée. Martine leur dit : Entre Magalie le salon est tout droit, Anna pour toi dans le tiroir de ce meuble. Magalie pénétra dans le salon suivie de Martine qui avait fermé la porte de l’entrée. Il y a un problème avec Anna demanda Magalie. Non non rassure toi tout va bien c’est un petit truc entre nous. Et elles allèrent s’assoir sur le canapé. Paralysée Anna n’avait pas osé aller plus loin. Elle ouvrit le tiroir et comme elle craignait le collier, la laisse, les bracelets, le bâillon et une pince à sein, une seule, s’étalaient sous ses yeux. Lentement elle se déshabilla, tout plutôt que perdre cette grande perche qui la fascinait tant. Elle mit le collier fixa la laisse, le bâillon boule, la pince à sein sur le sein gauche, l’étiquette clipée sur le sein droit. Enfin elle se mit les bracelets enclencha la fermeture les bras dans le dos et attendit anxieuse. Magalie et Martine sirotaient un cocktail puissant préparé par Martine. Celle-ci dit assez fort pour être entendue de l’entrée tu peux venir ma chérie. Magalie se retourna vers la porte et faillit avaler son verre de travers. Anna pénétrait dans le salon nue, harnachée bâillonnée une laisse tombant au bout d’un large collier de cuir. Chaque sein était orné d’un objet, un petit pendentif à gauche et une espèce d’étiquette à droite. Aller approche dit martine. Anna s’approcha à petits pas. Magalie se pencha et pu lire l’étiquette. Elle se retourna vers Martine l’air interrogatif. Je te présente Anna qui devient mon esclave personnelle dès qu’elle franchit le seuil de mon salon. Elle montra le sol devant ses pieds et Anna vient s’agenouiller aux pieds de Martine. Ben ça alors vous m’aviez caché ça les filles. Vous voulez que je vous laisse ? demanda Magalie. Mais non dit Martine tout en caressant la tête d’Anna. On est là pour le travail et faire le point sur la prochaine séance si on fait une prochaine séance. Reprenant ses esprits Magalie entrepris de parler du taf avec Martine. Anna n’avait pas assisté à la séance houleuse et n’aurait pas eu grand-chose à dire de toute façon. Anna semblait regarder Martine avec adoration. Martine cache bien son jeu se dit Magalie subjuguée par l’asservissement visiblement sans réserve d’Anna. Quelque part c’était un peu excitant. Après une demi-heure de causerie les filles étaient tombées d’accord on referait une séance pour essayer et on aviserait en fonction du résultat, le bénéfice attendu semblant être conséquent. Martine mis de la musique. Anna danse pour nous dit-elle. Aussitôt Anna se leva et commença une danse suggestive les yeux rivés dans ceux de Martine. Magalie était estomaquée. Merde j’aurai bien aimé avoir une esclave comme ça moi. Dire que Martine me l’a piquée. La chaleur montait dans le salon. Sans couper la musique Martine montra son entrejambes à Anna qui aussitôt vint s’agenouiller devant elle. Martine lui ôta le bâillon et Anna plongea sa petite tête vers le sexe de Martine, sa minijupe et l’absence de culotte facilitant les choses. Magalie restait bouche bée. Tu veux un autre verre demanda Martine. Magalie acquiesça et Martine tapota la tête d’Anna qui s’arrêta aussitôt et partie vers la cuisine en désignant Magalie à Anna. Aussitôt Anna s’approcha de Magalie et glissa son visage dans l’entrejambe. Le string de Magalie n’empêcha pas la petite langue affamée de fouiller son sexe. Martine revint avec deux verres et un bol. Magalie était intriguée. Surement le bol des cacahuètes se demandai-t-elle. Martine posa le bol près d’elle par terre. Aller les filles trinquons à notre prochaine séance de vente elle triqua avec Magalie. Anna sorti sa tête de l’entrejambe de Magalie et s’approcha du bol pour se mettre à laper le contenu. Les yeux de Magalie lui sortaient de la tête faisant fièrement sourire Martine. L’heure passant Magalie se dit qu’il était temps de prendre congé. Martine lui dit que finalement Anna resterait avec elle ce soir-là et quelle la raccompagnerait chez elle. Tu crois demanda Magalie en regardant Anna celle-ci regarda inquiète Martine qui hocha la tête Anna regarda de nouveau Magalie et hocha aussi la tête. Trop fort dit tout haut Magalie. Martine la jaugea du regard et lui glissa tu sais il me semble que ton Tristan est très amouraché de toi et n’a pas l’air de détester qu’on le prenne en main. Il ferait surement un bon esclave pour toi. Il suffit d’y aller progressivement je pense. Magalie en pensée voyait tour à tour Tristan et Virginie à la place d’Anna. Je ne sais pas si c’est si facile dit-elle. Penses y répondit Martine en la raccompagnant vers la sortie. Ce soir-là Anna compris qu’elle était complétement sous l’emprise de Martine et que finalement le rôle d’esclave était assez facile car il n’y avait pas besoin de réfléchir.
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Par : le 19/02/21
Quand deux personnes se rencontrent et que leurs regards se croisent .... Quand certaines attirances apparaissent et que le feeling est là, en la réalité. Quand le respect, la confiance, la sincérité sont là, le bonheur est à portée de soi. Le temps passe vite lorsqu'on se retrouve et demain Vous et moi. Heureuse de Vous appartenir, d'être Votre soumise. Votre respect, Votre regard posé sur moi me permet d'aller loin, de me dépasser, de grandir, de m'épanouir. Mon caractère entier ne vous déplait pas, tout comme le fait que je sois taquine... Aie la badine. En ce qui Vous concerne, je peux TOUT Vous dire, vous préférez la sincérité aux non-dits qui ne nous leurrons pas se découvrent tôt ou tard. Les mots, ils sont toujours trop fort ou pas assez et pourtant, il faut bien les utiliser. Ils sont aussi doux qu'ils peuvent être acide et pourtant parfois se sont eux qui décident. Mais, ne laissons pas les mots nous diriger trop rapidement se serait réagir avec trop d'empressement. Ecoutons le langage du cœur qui a bien plus de ferveur car c'est un langage universel d'amour qui n'a ni frontière et surtout pas d'atours.... Pour ces moments intenses que nous avons passés et passerons encore ensemble. Je n'ai pas de mots.... Ils ne seraient pas assez ou trop. Il est des mots Qu'on enseveli au fond de soi Il est des mots si difficiles A prononcer Qu'un jour, on arrive à les dire Lorsqu'on est en confiance Que la personne est sincère Alors on dit tout bas Ces mots gardés pour soi Et que les autres n'entendent pas Mon Maitre, je Vous a... Le 30 janvier 2012.
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Par : le 27/02/21
Mes anges, mésange, message mais sage. Imaginons deux personnes accolée à la vitrine d'une boulangerie. L'homme conseil et recommande à la femme de choisir ce croissant prétextant l'avoir déjà obtenu et en avoir ressenti un réel plaisir en le consommant. De ce fait la Dame disposant de suffisamment de moyen pour se l'offrir entra dans la boutique pour acquérir l'objet du désir. En ressortant et dans le même temps apposant à ces lèvres ce délicieux produit, l'odeur et le goût... L'homme tout à côté, face au vent, dans le tumulte, n'appréhenda pas, ne serait-ce même que l'odeur. Cependant une fois dans la confidence puisque la Dame en vanta les vertus... L'homme ne pu que s'imaginer le rater venant de se produire. Une semaine suivit. Alors que l'envie d'obtenir le même plaisir se présenta, la Dame suivit toujours l'avis de cet homme, de bon conseil. Cette fois-ci elle lui proposa d'en disposer d'une moitié, mais puisque celui-ci après de multiples explications, décida de dépenser son temps dans un autre moment. Il n'eut encore ni le goût, ni l'odeur, juste l'idée, l'image d'une chose qui pour lui ne s'achète pas. Alors que ces deux personnages ne vécurent en réalité cette histoire que dans un récit, celui-ci devient un conte, une fable de mauvais goût, sans odeur. Parce que l'homme puéril attend d'une femme vénale, une chose qui ne s'achète pas, qu'elle ne peut en réalité que difficilement lui apporter. L'amour, les sentiments, la sexualité, la passion. Huit milliards de personnes peuplent ce monde et il s'y trouve trois femmes pour un homme. Le marché de l'amour, là où chacun appréhende la forme, les protubérances, tâte la maturité de par la dureté ou le moelleux, fait son choix selon l'endroit, le prix de revient, le prix de vente, le potentiel durable, fiable, viable, rentable. Vous pensez peut-être que la situation pourrait être inversée entre l'homme et la femme ? Sauf que non ! Depuis que le monde est monde, l'homme se bat contre les autres mâles pour obtenir les faveurs de la dame et pour en fin de compte copuler, procréer et donner à son gène un avenir, une descendance, une trace de son passage, un souvenir... De la passion. La femme n'a de besoin que de subsister, de planté une seule graine et de la faire vivre au beau milieu d'une jungle sans foi ni lois. Et pour cela, son choix, elle ne le fait pas ni par ni pour la passion encore moins par amour. Elle le fait juste pour exister, dans le reflet du miroir, dans le regard des autres. Elle a aussi ce besoin de séduire constamment, pas uniquement son mâle du moment, de savoir qu'elle plaît, toujours pour exister. L'homme vie dans cette psychose, de devoir faire vivre une femme, une seule. La femme évolue dans la névrose constante de devoir plaire puis se plaire à elle-même. Miroir mon beau miroir ! Homme et Femme se complaise, se complète, mais ne s'aiment jamais vraiment, ne se plaise jamais réellement. Ils ne font que répondre à des besoins primaire et secondaire. Procréer et faire vivre. Nul besoin de s'aimer. Ceux qui s'aiment font semblant, momentanément il apprécie les moments échanger. Dans l'instant, ils font en sorte que tout ce passe bien, que ça soit conforme à leurs attentes. Ce qu'elle aime, c'est le croissant et l'idée de le partager. Ce qu'il aime, c'est le fait qu'elle puisse goûter et sentir, vivre ce moment et que ça, ça lui plaise. L'amour vous ne savez pas ce que c'est ! Jamais vous ne l'avez vécu. Parce que ce que vous croyez et ce que vous savez importe peu. L'amour, c'est une idée folle dédiée à ceux qui peuvent se le payer. Faire vivre cette idée... Avec le consentement d'un autre. Batifolé, jeu de main, jeu de pied, jeu de jambe, jeu d'adulte consentant. D'un commun accord, une entente cordiale, sur un terrain qui soit équitable et profitable à tout les deux. L'amour n'a ni forme, ni couleur, ni odeur. Ce n'est pas avoir des papillons dans le ventre, ce n'est pas un sentiment, ni une émotion. C'est une idée, un concept qui permet de faire avancer deux être dans la même direction et si possible pour les mêmes raisons. Si vous signer cet accord avec quelqu'un... Permettez-vous d'obtenir deux croissants au meilleur prix possible. Sans ça n'espérer pas vivre quoi que ce soit. L'amour n'a aucune raison d'être. Ce sont les êtres qui s'en servent comme une excuse pour finir par s'emboiter comme des animaux. Bestiale, endiabler, intense et si tenté faire en sorte que ça se prolonge du restaurant jusqu'à la maison. L'amour vous ne savez pas ce que c'est. C'est un jeu qui fini toujours mal. Peu importe les circonstances l'un des deux ou les deux vont inévitablement souffrir. Et pour autant de bonheur. Le bonheur vous ne savez pas ce que c'est. Et je n'ai pas envie de perdre mon temps à vous l'expliquez. Si jamais vous vous accrochez à elle ou qu'elle s'accroche à vous l'histoire est déjà terminée, sachez-le. Avant même d'avoir commencée, l'histoire renaît, prend vie. Et détruit tous ce que vous croyez savoir. Le bonheur que l'on cherche au beau milieu de l'amour ! Les efforts, les concessions, les sacrifices. Pendant que vous cherchiez après l'amour, le bonheur s'est estompé, s'est dissipé, s'est effacé. Et quand vous trouverez l'amour le bonheur apparaîtra comme par magie. Ensorceler, envouter. Le bonheur d'avoir trouvé l'amour. Rien que vous ne puissiez avoir créé. La magie le fait. Au coin d'une ruelle, il l'aperçut. "Elle" as vu qu'on la regardait. Le charme est ainsi fait. Ce que vous pensez pouvoir contrôler... Ce que vous vivez ! Ce à quoi vous renoncer. L'objet du délit, toujours. Ce sur quoi vous, vous êtes focalisé. Le désir, la passion, l'envie de copuler. À grand coup de regret. Monter les uns sur les autres. Juste pour se sentir exister. Juste pour dire d'aimer. Juste pour être heureux. À deux ! Puis trois, quatre... Faire vivre une idée, puis s'en souvenir, là raconter. Puis devoir oublier dans le souci de ne pas avoir à souffrir d'atroce moment de bonheur qui dans le souvenir ne font que revenir, inlassablement. Obligatoirement... Vivre des interdits. Créer de la passion. En offrant un moment sans valeur à quelqu'un qui veux pouvoir bénéficier du tout. Sans raison. Par cupidité. Voilà pourquoi c'est lui qu'en fait vous venez de rencontrer. Je vous présente "Cupidon". Et vos quatre vérités. Maître Lasky FanPage : https://www.bdsm.fr/ma-238tre-lasky/
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Par : le 09/03/21
Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE 21 : CLOÉ Extraits « … Cloé et les deux couples sont stupéfaits. Une magnifique jeune femme entièrement nue avec un collier de chien vient de se coller à leur copine Sophie. … Comment ça dit Sophie. Si je gagne tu es mon esclave jusqu’à la fin du weekend end dit Cloé sérieuse… Un lien de cuir et attaché à la queue de cheval et relié au dos du corset forçant Sophie à lever exagérément la tête. Son regard furibond et son corps athlétique mis en valeur sont magnifiques. Heureusement qu’elle est bien attachée se dit Cloé rêveuse. Un plug de bonne taille terminé par une queue de cheval lui est inséré…. Plus vite dit Cloé. Sophie accélère le pas. Le fouet claque Sophie trotte. Le fouet claque et Cloé incite Sophie giddap ! Sophie court le plus vite possible. La carriole est légère mais avec le poids de Cloé ce n’est pas si facile…» Samedi matin après le petit déjeuner Sophie que Vanessa colle toujours décide que les filles vont prendre une douche. Elles entrent ensemble dans la douche et Sophie se fait laver et lécher longuement par Vanessa. Puis après s’être habillée Sophie emmène Vanessa jusqu’au garage ou elle lui dit de monter à l’arrière de sa voiture et de se baisser. Vanessa panique. Elle va m’emmener où ? Mais elle obtempère craignant une raclée. Le voyage est court. Vanessa ne voit rien. Lorsque la voiture s’arrête Sophie ouvre une vitre et dit à Vanessa tu restes dans la voiture jusqu’à ce que je te siffle. Puis elle sort. Cloé accueille Sophie c’est une grande femme musclée très fliquée qui vit dans une magnifique villa isolée avec une grand piscine. Deux couples sont au bord de la piscine. Cloé voit que Sophie est radieuse. Alors c’est quoi ta surprise demande Cloé. Sophie lui dit : J’ai une petite chienne adorable. Ha : dit Cloé visiblement déçue et tu l’as ramenée. Sophie lui dit : oui. Tu vas la voir. Sophie siffle. Aussitôt Vanessa sort de la voiture et vient se positionner à moins d’un mètre de Sophie. Cloé et les deux couples sont stupéfaits. Une magnifique jeune femme entièrement nue avec un collier de chien vient de se coller à leur copine Sophie. Alors qu’est-ce que tu en penses demande Sophie. Je n’en reviens pas : Dit Cloé. Tu t’appelles comment demande telle à Vanessa. Vanessa regarde Sophie qui opine. Vanessa : répond-elle. Les deux couples se sont rapprochés. Les deux hommes ne peuvent cacher leur émotion avec leur maillot de bain. Cloé dit : hé bien Vanessa, tu fais de l’effet. Mais que fais-tu comme ça ? Je suis ma maitresse : répond Vanessa. Je ne dois pas la quitter de plus d’un mètre. Sophie exulte. Cloé est épatée. La journée se passe lentement. Finalement Sophie fait des jaloux. Surtout quand elle dit à Vanessa de la satisfaire sur un transat le long de la piscine. Cloé enrage à l’intérieur. Mais fait bonne figure. Après le repas du soir Cloé propose de faire un poker comme d’habitude mais propose que les mises soient relevées. Tout le monde acquiesce et ils se mettent autour de la table dans le salon dédié aux jeux. Après plus d’une heure il ne reste plus à la table que Sophie et Cloé. Les deux couples se sont installés sur les canapés et regardent les joueuses même si les regards sont attirés par la blonde nue qui se tient debout derrière Sophie. Cloé a un tas de billets devant elle alors que Sophie n’en possède plus qu’une petite poignée. Le dénouement est proche. Sophie retourne ses cartes. Elle a un full aux as par les rois. Cloé fait une petite grimace. Sophie fait tapis. Cloé hésite puis suit. Cloé demande à Sophie si elle veut miser plus. Sophie dit qu’elle n’a plus rien sur elle. Cloé lui dit à voix basse il te reste Vanessa. Tu peux me la jouer contre tout mon pot. Sophie ouvre de grands yeux et va pour dire non quand Cloé avance son tas de billets et rajoute une liasse sur le tout. Sophie se dit que l’occasion de faire un paquet de fric est trop bonne et dit : C’est quoi les conditions. Cloé répond. Tu me la laisse jusqu’à la fin du Weekend si je gagne. Si tu Gagnes tu empoches le tapis. Sophie accepte avec un sourire carnassier et abat ses cartes. Cloé hésite un peu et étale un carré de dix. Sophie est effarée. Cloé a un sourire carnassier et fait signe à Vanessa de venir derrière elle. Vanessa ne sait quoi faire et regarde Sophie. Celle-ci lui fait signe d’aller derrière Cloé. Sophie reste assise et se demande ce qui lui arrive. Les deux couples sont épatés de voir cette belle esclave changer de main. Mais Cloé n’en a pas fini. Tu peux te refaire si tu veux lui dit-elle. Sophie la regarde étonnée et montre ses mains vides. On peut faire quitte ou double. Je remets en jeu le fric et Vanessa et toi tu te mets en jeu. Comment ça dit Sophie. Si je gagne tu es mon esclave jusqu’à la fin du weekend end dit Cloé sérieuse. Les couples se lèvent et se rapprochent de la table. Si je gagne tu fais tout ce que je veux dit Cloé. Sophie ne digère pas d’avoir perdu Vanessa et veut se refaire. Jusqu’à la fin du weekend dit-elle. Oui dit Cloé. En un coup dit elle et elle brasse les cartes. Sophie distribue. Trois cartes demande Cloé Sophie respire elle a deux paires. Une carte dit-elle. La tension est à son comble. Les deux couple se sont rapprochés jusqu’au bord de la table. Tout le monde retient son souffle. Vanessa se demande comment ça va finir. Cloé étale ses cartes. Brelan de neufs dit-elle pas très heureuse. Sophie blanchit et montre se deux paires. Un long moment se passe .le temps que Sophie digère ce qui se passe. Debout lui dit Cloé Sophie hésite mais elle ne peut pas renier sa parole. Elle se lève. Approche esclave lui dit Cloé. Elle approche de Cloé. A poil lui dit-elle sèchement. Sophie regarde autour d’elle six paires d’yeux la dévisagent. Elle redresse la tête et se déshabille entièrement. Cloé lui dit attend là. Elle se lève et emmène Vanessa avec elle. Elle revient quelques instants plus tard avec une paire de menottes et un foulard. Tourne-toi dit-elle. Sophie se retourne et sent qu’on lui met les menottes dans le dos et le foulard est noué sur ses yeux. Elle ne voit plus rien La chaleur est montée en flèche dans le salon. Cloé s’adresse alors aux deux couples. Elle est à vous faites ce que vous voulez mais ne me l’abimez pas. D’abord interloquées les couples se rapprochent de Sophie. Une main se pose sur un sein de Sophie puis une autre puis une main fouille son entrejambe. On la force à baisser son torse vers l’avant. Elle sent un sexe érigé butter contre sa bouche. Elle suce la bite pendant qu’une deuxième bite se présente par derrière. Elle reçoit quelques petites claques sur les fesses et les seins pendant que les hommes la besogne. Elle entend Cloé lui dire. Tu nous avais dit que tu allais nous faire une surprise c’est réussi. Cloé s’assoit sur un canapé elle fait mettre Vanessa à genou et lui indique sa chatte. Vanessa s’exécute. Au moins celle-là ne tape pas se dit-elle. Pendant un temps infini Sophie est baisé par tous les bouts. Elle suce de la bite de la chatte et même du cul. Ses seins son douloureux à force d’être pincés pétris et malaxés. Elle entend une voix dire on va prendre un bain de minuit. Une main lui tint un téton et le pince en la faisant avancer. Elle est amenée au bord de la piscine. Puis on la laisse. Elle entend les rires et les bruits aquatiques. Après un temps qui lui parait infini elle sent que le bain est terminé. Elle entend une voix dire on la garde jusqu’à deux heures du mat et on vous l’amène. Top là répond une voix. La nuit de Sophie est mouvementée. Elle finit par s’endormir au pied d’un lit toujours avec son foulard autour des yeux. Vanessa s’acquitte avec conscience de sa tâche. Cloé est douce ce qui surprend avec son corps très musclé. Elle est très belle et totalement épilée. Vanessa est presque jalouse. Cloé finit par se lever et l’emmène à sa suite jusqu’à la chambre. Là les rôles s’inversent un peu et Vanessa sent que la dure Cloé du poker fait place à une femme docile qui se plie en quatre pour lui faire plaisir. Vanessa passe une super nuit en se disant que si elle devenait lesbienne se serait avec Cloé. Le lendemain matin les deux filles se réveillent dans les bras l’une de l’autre. Elles font l’amour gentiment comme deux chattes avides de caresses. Puis elles se décident à se lever et aller prendre un petit déjeuner. En arrivant dans la cuisine elles voient un papier sur la table. Les deux couples sont partis de bonne heure et ne voulaient pas les réveiller. Pour Cloé un petit PS précise que l’esclave est dans la salle de bains principale. Intriguées elles se rendent dans la salle de bain sou Sophie toujours les mains menottées dans le dos est attachée par une cordelette au radiateur sèche serviette. Cloé est la première à réagir. Bon esclave je vais te détacher et après t’être douchée tu viendras nous servir un petit déjeuner sur la table près de la piscine. Sophie a un œil noir mais ne dit rien. Cloé la libère et avec Vanessa elles se rendent près de la piscine. Là Cloé demande à Vanessa quel est le deal avec Sophie. Vanessa raconte tout depuis les coups jusqu’à la semaine qu’elles doivent passer ensemble. Cloé est choquée mais une lueur de tueuse passe dans ses yeux. Tu me dis qu’elle est libre toute la semaine. Oui répond Vanessa. Dommage que je ne possède pas d’autres accessoires que cette vieille paire de menottes dit Cloé songeuse. Vanessa lui dit la copine de mon amie vend de tels accessoires dommage. Cloé demande : tu crois qu’elle pourrait nous dépanner. Vanessa hésite puis à la pensée de voir le corps musclé de Sophie avec un bondage bien serré la chauffe un peu. D’accord je l’appelle. Elle appelle Anna qui promet d’appeler Magalie. Magalie est surprise par l’appel d’Anna mais se laisse convaincre. Elle promet de passer dans la matinée avec ce qu’elle a. Sophie apporte le petit déjeuner. Conformément aux ordres de Cloé elle assiste à genou au repas des deux filles. Puis la sonnette d’entrée retentit. Cloé va ouvrir à Magalie qui a le coffre plein de gadgets. Cloé est enthousiasmée et achète la quasi-totalité des accessoires de Magalie. Les accessoires sont amenés jusqu’à la table près de la piscine. Sophie qui n’a rien vu doit se coucher sur le ventre et écarter les bras et les jambes. Cloé et Vanessa se demandent par quoi commencer. Magalie et Anna sont venues avec elles pour les conseiller. Sur les conseils de Magalie Sophie reçoit un gros bâillon boule rouge qui lui distend la mâchoire rendant son air dur encore plus sauvage. Un corset de vinyle est ajusté à sa taille. Les lacets sont fortement serrés et la taille de Sophie est soulignée rendant son haut musclé encore plus impressionnant. Ses seins reposent sur le haut du corset et sont littéralement jetés en avant. Un lourd collier de cuir muni de plusieurs anneaux est mis autour de son cou. Vanessa fait une queue de cheval à Sophie. Un lien de cuir et attaché à la queue de cheval et relié au dos du corset forçant Sophie à lever exagérément la tête. Son regard furibond et son corps athlétique mis en valeur sont magnifiques. Heureusement qu’elle est bien attachée se dit Cloé rêveuse. Un plug de bonne taille terminé par une queue de cheval lui est inséré. Elle roule des yeux furibonds mais ne peut pas empêcher l’action. Les filles se reculent pour voir l’effet. Des pinces à tétons sont appliquées sur la poitrine déjà tendue de Sophie. Cloé enthousiasmée fait des photos souvenirs. Laissant Sophie piaffer dans sa tenue les filles consultent les catalogues de Magalie. Celle-ci propose une tenue de soubrette qui fait l’unanimité. Elle promet la livraison pour mercredi. Cloé cède. Puis les filles se lancent dans le shibari. Encordé de partout le corps puissant de Sophie se prête à merveilles aux cordes qui soulignent tous ses muscles. Il ne manque qu’un peu d’huile pour faire briller le corps de Sophie. Nouvelle séance photo. Puis Cloé se souvient qu’elle a dans une remise la carriole en osier que ses parents attelaient à un petit poney lorsqu’elle était petite. Laissant Sophie encordée et attachée à un lampadaire les quatre filles vont jusqu’à la remise. Magalie regarde dans ses catalogues les harnais de cuir qui pourraient être compatibles avec la carriole. Elle montre des équipements à Cloé qui commande immédiatement. Quelques autres gadgets son commandés. Magalie notant la plastique avantageuse de Vanessa qui est toujours nue propose quelques articles à Cloé qui interroge Vanessa du regard. Celle-ci impressionnée opine du chef et les accessoires sont achetés. Enfin Magalie et Anna se retirent laissant Cloé et Vanessa avec leur nouveau jouet humain. C’est l’heure du repas. Sophie toujours encordée et muni de son gros collier de cuir fait le service. Les filles mangent de bon cœur. Après le déjeuner c’est au tour de Vanessa d’être habillée. Sur les indications de Magalie Vanessa arbore un harnais en cuir qui souligne sa fine silhouette. Ses seins sont ornés d’anneaux dorés . Cloé lui fait une queue de cheval qui monte très haut derrière la tête. A ses poignets et ses chevilles des bracelets dorés sont en harmonie avec les anneaux de ses seins. Deux grandes créoles dorées pendent à ses oreilles. Cloé est soufflée par le sex-appeal de Vanessa. Sophie qui est à genou les bras menottés dans le dos est sidérée. Machinalement elle fait les va et vient verticaux que Cloé lui a ordonné sur un gode de bonne taille. Vanessa est aux anges. Elle voit l’effet qu’elle fait aux deux filles et est presque désolée qu’il n y ai pas plus de spectateurs. L’après-midi se passe autour de la piscine. Cloé et Vanessa se prélassent dans les transats alors que Sophie agenouillée et menottée passe de l’une à l’autre à leur demande pour prodiguer des caresses buccales sans se faire prier. Le repas du soir se termine. Sophie fait la vaisselle et vient s’agenouiller devant Cloé. Sophie demande à Cloé. Bon j’ai tenu ma parole j’ai été ton esclave ce weekend end. Tu peux me libérer maintenant. Cloé se penche vers elle et l’embrasse. Tu as été magnifique. Tu es née pour être esclave. C’est dommage de devoir habiller ton corps d’amazone tellement il est plus beau nu ou bondé. Sophie accepte le compliment mais regarde Cloé avec insistance. Cette dernière lui remet un bâillon boule bien serré et accroche une chaine au collier qui n’a pas quitté Sophie. Elle emmène Sophie dans le salon où Elle accroche l’extrémité de la chaine à un énorme radiateur en fonte. Tu es trop belle pour être libérée comme ça. J’ai décidé de te garder comme esclave plusieurs jours jusqu’à ce que je décide de te libérer. Sophie rue et se débat ses yeux furibonds lancent de éclairs elle émet des borborygmes à travers son bâillon. Cloé sort un petite cravache et donne un coup sur les fesses de Sophie qui sursaute mais revient à la charge. Cloé manie la cravache. Tant que tu ne te calmes pas tu en recevras dit-elle. Sophie revient plusieurs fois à la charge mais les coups maintenant bien portés commencent à lui rougir la peau. Voyant l’inutilité de ses ruades elle finit par se calmer. Cloé la félicite et lui dit de baiser ses pieds. Sophie hésite mais un coup de cravache la décide. Cloé lui dit maintenant je vais t’enlever le bâillon mais si tu dis un mot cravache et bâillon pour la nuit. Sophie lance un regard noir. Mais lorsque Cloé lui enlève le bâillon elle ne dit rien. Maintenant tu peux m’embrasser les pieds dit Cloé. Sophie hésite mais finit par embrasser les pieds de Cloé. Au bout de quelques minutes Cloé lui dit plus haut. Sophie lui lèche les mollets puis les cuisses. Puis s’enhardit vers l’entrejambe de Cloé. Qui s’ouvre un peu. Sophie passe sa frustration sur la chatte de Cloé qu’elle lèche avec avidité. Cette nui là les trois filles sont dans le même lit. Mercredi dans la matinée Magalie arrive avec des colis. Sophie attend auprès de la piscine. Elle est à genou un manche à balai dans le dos passe par la saignée des coudes qui sont solidement attachés au manche. Sa queue de cheval est liée au manche par un cordon en cuir très tendu qui l’oblige à tenir sa tête le plus en arrière possible. Un lien part du milieu du manche et est attaché à un anneau qui sert habituellement pour tenir la bâche hivernale de la piscine. Elle porte le bâillon boule rouge. Magalie apprécie le spectacle et facilite Cloé pour la présentation de Sophie. Sophie endure la posture douloureuse mais est très fière de plaire à la spécialiste. Elle s’efforce de rester complétement immobile. Les colis sont déballés et Vanessa va chercher la carriole qui a été dépoussiérée et graissée dans la remise. Sophie voit arriver la carriole avec un peu d’appréhension. Ce n’est quand même pas pour moi. Elles me prennent pour un cheval. Magalie et Cloé font lever Sophie et l’équipent du harnais de ponygirl. Les lanières de cuir sont ajustés sur tout son corps elle doit mettre des bottines noires qui lui semblent très confortable même si le talon très surélevé lui donne l’impression d’être sur la pointe des pieds. Un mors en cuir remplace le bâillon boule. Puis elle est attelée à la carriole. Là elle veut protester mais les trois filles utilisant les rênes et tirant sur les lanières finissent par l’atteler. Les brancards de la carriole sont ajustés au niveau de sa taille et désormais elle ne peut pas bouger sans bouger la carriole. Cloé tient les longues rênes à la main et les rênes son reliées aux deux côté du mors. Elle tire sur les rênes ce qui tire la tête de Sophie qui refuse de bouger. Cloé prend lors un fouet de cocher des mains de Magalie et lui fait claquer le fouet sur les fesses. La douleur est supportable mais Sophie sait que Cloé ne cèdera pas. Rechignant elle avance et la carriole s‘ébranle. C’est plus facile que prévu pour Sophie elle s’attendait à plus de résistance. La carriole n’a que deux roues comme un petit sulky et le siège double est en osier. Cloé passe les rênes au-dessus de la tête de Sophie et va s’installer sur le siège. Une fois installée elle dit aller hue ! Sophie ne bouge pas mais un claquement de fouet au-dessus de sa tête la force à avancer. Elle va tout droit ne sachant pas où aller. Au bout de quelques mètres le mors est tiré sur la gauche. Elle comprend et se dirige vers la gauche. Cloé jubile et lui fait faire des changements de direction pour finalement revenir devant Magalie et Vanessa qui sont impressionnées. C’est une bonne bête leur dit Cloé. Maintenant on va voir ce qu’elle a dans le ventre. Et elle fait repartir Sophie. Plus vite dit Cloé. Sophie accélère le pas. Le fouet claque Sophie trotte. Le fouet claque et Cloé incite Sophie giddap ! Sophie court le plus vite possible. La carriole est légère mais avec le poids de Cloé ce n’est pas si facile. Néanmoins elle fait de son mieux. Après quelques minutes de train d’enfer Cloé la fait ralentir. Maintenant Sophie trotte en maitrisant bien son souffle. Cloé l’arrête près des filles qui chacune leur tour font une promenade plus calme avec Sophie. Au bout de près d’une heure Sophie est harassée elle ruisselle de sueur et n’en peut plus. Cloé décide que la séance a assez duré et qu’elle recommencera chaque matin pour permettre à Sophie de garder la forme. Sophie est dételée ses lanières sont retirées mais elle garde les mains menottées dans son dos. Les filles la dirigent vers la piscine. Sophie reprend son souffle et attend alors que les filles déballent le costume de soubrette. Vanessa est presque vexée que le costume soit plus aux mensurations de Sophie qu’aux siennes. Elle aurait bien joué ce rôle mais ne dit rien. Cloé lui demande de doucher Sophie et Vanessa tirant Sophie par la laisse amène celle-ci sous la pomme de douche extérieure de la piscine et la lave consciencieusement. Sophie ronronne sous le lavage de Vanessa qui ressemble plus à des caresses qu’a autre chose. Elle se laisse faire docilement. Magalie montre alors à Cloé un carton contenant une tenue de soubrette à la taille de Vanessa. On ne sait jamais dit-elle. Cloé est ravie. Sophie séchée, les filles lui font essayer la tenue de soubrette. Ça lui va bien mais Sophie est trop musclée pour la tenue. Ses formes ne sont pas mises en valeur. Magalie sort alors un paquet qui fait bruit métallique. Un harnais de chaines de grosse maille avec des bracelets métalliques brillant est testé sur Sophie. Elle est splendide on dirait une combattante des arènes romaines. Les chaines sur son corps musclé font ressortir une impression de puissance contrôlée incroyable. Les filles sont admiratives. Deux petites chainettes partent des mamelons pour rejoindre le collier du cou en haut et deux autres vont jusqu’à l’entrejambe de Sophie ou elles sont tenus par des pinces aux grandes lèvres de Sophie. Elle se dresse fièrement devant les trois filles voyant l’effet qu’elle leur fait. Elle-même mouille abondamment et ça n’a pas échappé aux filles qui lui ont mis les pinces. Vanessa est remuée mais toujours un peu jalouse que Sophie attire tous les regards. Cloé se tourne vers elle et en souriant lui montre le paquet que Vanessa n’a pas encore vu. Elle va voir le paquet et comprend. Ce midi c’est toi qui fais le repas dit Cloé. Vanessa prend le paquet et file avec vers la cuisine. Magalie et Cloé tournent autour de Sophie qui se pavane inconsciemment. Sous prétexte de vérifier la bonne tenue des chaines les mains s’égarent de plus en plus sur la peau de Sophie. Quand Vanessa transformée revient avec un plateau contenant un apéritif et des accompagnements elle voit les deux filles autour de Sophie la pelotant et l’embrassant et Sophie qui ronronne de plaisir Magalie Cloé et Sophie regarde la nouvelle venue. Vanessa est superbe. Elle a un petit tablier qui ne cache que le nombril, un porte jarretelles auquel sont accrochés des bas résille du plus bel effet. Des escarpins avec de talons de 25 cm de haut qui la force à se tenir sur la pointe des pieds. Ses chevilles son menottées l’une à l’autre ne laissant que quelques centimètres de libres pour qu’elle fasse de tout petit pas. Un collier autour du cou duquel patent deux chainettes qui sont clipées sur les seins. Les poignets sont menottés l’un à l’autre et une barre passe dans son dos et passe dans la saignée de ses coudes ne lui laissant qu’une minuscule amplitude de mouvement. Elle tient un plateau sur lequel sont placés deux verres et entre les verres les clés de ses menottes. Elle ne peut s’empêcher d’avoir un regard envieux vers Sophie même si elle voit qu’elle-même fait de l’effet aux trois filles. Cloé lui dit approche ! Vanessa tout sourire approche. A genou ! ordonne Cloé. Le sourire disparait. Elle s’agenouille avec difficulté en tenant toujours le plateau devant elle. Cloé prend les clés et les jette dans la pelouse. Puis elle prend les deux verres et en donne un à Magalie. Pose ce plateau et embrasse mes pieds dit-elle. Vanessa rougit mais s’exécute immédiatement. Cloé s’empare du petit fouet de cocher et lui donne trois coups sur les fesses. Vanessa a les larmes aux yeux mais continue à lécher les pieds de Cloé. Tu vas nous servir à table et après la vaisselle tu reviendras ici et tu te mettras dans cette position jusqu’à mon retour. Vanessa opine en continuant à lécher. Aller lèves toi et vas-y. Vanessa se tortille pour se relever et part à tous petits pas vers la maison. Cloé et Magalie boivent leurs verres en devisant sur la grâce féline de Sophie. Celle-ci est aux anges. En plus la petite peste en a pris pour son grade. On y va finit par dire Cloé elle prend la laisse et entraine Sophie derrière elle. Le repas est bon. Vanessa les yeux rouges sert le mieux possible. Elle nourrit Sophie à la fourchette car Sophie est toujours menottées par derrière. A la fin du repas Vanessa fait la vaisselle puis sort de la maison pour se diriger vers la piscine. Magalie prend congé des filles en félicitant Cloé pour ses gouts et Sophie pour son superbe corps. Cloé remercie Magalie pour les accessoires et la raccompagne. Restée seule avec Sophie elle lui demande si elle ne lui en veut pas trop de l’avoir mise en esclave au-delà du pari. Sophie réfléchit et dit qu’elle lui en veut quand même. Cloé lui propose alors de la libérer. Sophie réfléchit et dit si tu veux on peut continuer encore un peu. Cloé reste silencieuse. Il lui semblait bien que Sophie kifait certains moments de sa situation mais au point t’en redemander. D’accord répond-elle. Tu vas manger sévère. Sophie fait sa bravache. Pourquoi tu as d’autres idées pour moi. Cloé réfléchit à toute allure. Oui mais ça va être plus hard. Sophie ne répond rien mais une grosse chaleur vient de son bas ventre. En attendant tu vas venir me brouter la chatte dit Cloé de but en blanc. Tu m’as bien chauffée tout à l’heure ma petite pouliche. Sophie vient lentement s’agenouiller la tête dans les cuisses de Cloé. Vanessa enrage. Elle n’a aucune idée du temps qu’elle a passé la tête contre le carrelage de la piscine. Cloé l’a oublié. Tout ça pour cette mastoc qui parade comme un cheval de cirque. Elle ne peut cependant pas s’empêcher de revoir le corps musclé de Sophie tirer avec ardeur la carriole et suivre ses mouvements de poignets sur les rênes. Dominer cette amazone lui a fait prendre un pied pas possible. Cloé arrive tranquillement. Vanessa ne bouge pas d’un iota. Cloé s’assoit sur un transat et regarde Vanessa qui ne bouge toujours pas et n’ose pas regarder de son côté. Viens là dit Cloé. Vanessa s’approche d’elle en restant sur ses genoux. Alors on est jalouse de Sophie dit Cloé. Vanessa ne répond pas. Une petite claque sur les fesses et Cloé dit j’attends ta réponse. Oui dit Cloé elle est trop belle et vous n’aviez d’yeux que pour elle. Je ne t’appartiens pas dit Cloé par contre toi tu m’appartiens. Vanessa ne répond rien Cloé dit .On dit oui maitresse. Oui maitresse répond Vanessa un peu soulagée d’intéresser enfin Cloé. Bon va chercher tes clés dans la pelouse. Après tu me rejoindras on a du travail pour faire le grand jeu à Sophie. Vanessa se demande ce que c’est que ce grand jeu mais va, toujours à genou, dans la pelouse vers l’endroit où se trouvent les clés. Quand Vanessa revient après avoir retrouvé les clés elle rencontre Cloé qui lui dit de la suivre. Elles descendent dans le sous-sol que Vanessa ne soupçonnait pas. Une porte dérobée s’ouvre sur un escalier qui mène à un couloir possédant plusieurs portes. Cloé ouvre l’une d’entre elle. Elle donne sur une salle de sport bien équipée. Tapis, rameurs, espaliers barres fixes etc. Mais elle ne jette pas un œil à tout ça car Sophie ruisselante de sueur est suspendue par les mains à une barre de traction. Elle touche le sol à l’extrême pointe de ses pieds mais ne peut pas se reposer dessus. Elle doit se maintenir à la seule force des bras. Deux pinces mordent ses tétons et une chainette est tendue entre les tétons et la barre. Sophie ne peut pas lâcher au risque de s’arracher les tétons déjà bien irrités par la tension extrême. Sophie est extrêmement concentrée et Vanessa ressent la douleur qu’elle doit supporter. Ca n’est plus soft mais là c’est difficile à voir. Cloé fait le tour de Sophie. Celle-ci n’a pas de bâillon. Cloé dit qui commande ici. Sophie répond c’est Cloé. Cloé lui donne un coup de cravache. Maitresse Cloé. Maitresse Cloé se reprend Sophie. Et qui est une esclave obéissante. C’est moi maitresse Cloé répond Sophie. Bien dit cette dernière. Maintenant on va jouer à un jeu toutes les trois. Elle enlève les pinces au grand soulagement de Sophie et de Vanessa qui est subjuguée. Puis Cloé menottes les mains de Sophie dans le dos et fait pareil avec Vanessa qui ne veut pas subir les foudres de Cloé et reste silencieuse. Cloé les met face à face sur le tapis central qui doit faire 10M2 voilà celle qui met l’autre hors du tapis a gagné. La perdante aura un gage qui durera tant que je l’aurai décidé. Vanessa est affolée. Sophie est bien plus costaude qu’elle. Sophie la regarde durement. A mon top. Allez ! Sophie se rue vers Vanessa qui parvient à esquiver le choc frontal. Pendant quelques secondes Vanessa parvient à éviter Sophie comme un toréador avec un taureau. Cependant Sophie finit par l’acculer dans un coin du tapis et l’éjecte durement. Vanessa tombe sans se faire mal. L’impact du corps de Sophie lancé l’a déjà bien meurtrie. Perdu lui lance Cloé. A partir de maintenant je veux que tu me broute le minou en permanence quoi que je fasse même si je bouge. Sinon c’est la cravache. Vanessa ne réfléchit pas et vient se mettre à genoux devant Cloé et lui embrasse goulûment la chatte. Bien dit Cloé. Et toi Sophie on n’en a pas fini. La soirée est difficile pour Sophie qui doit subir des écartèlements mises en tension et coups de fouets jusqu’à ce que Cloé soit fatiguée. Vanessa toujours à quatre pattes ou à genou se colle en permanence à Cloé pour la brouter. Finalement Cloé va se coucher. Sophie est attachée en croix face au lit de Cloé. Ça ne va pas être facile de dormir pourtant elle est rompue. Vanessa colle toujours Cloé et se couche sur le ventre la tête entre les cuisses de Cloé son gage n’étant toujours pas levé. Magalie a promis à Cloé de trouver une idée plus hard pour ses esclaves. Celle-ci l’a appelé hier soir entre deux séances. Malheureusement elle n’a pas vraiment d’idée. A ce moment-là elle jette un œil à Tristan qui lui fait sa gâterie orale du petit déj le sexe toujours dans sa cage. Claire se pointe à ce moment avec Frédérique. Un éclair traverse Magalie et si on lâchait nos deux bites ambulantes sur les esclaves bien entravées. Ça pourrait être valable. Elle en parle à claire qui est ok Tristan ne dit rien mais jubile ça fait 4 jours qu’il n’a pas pu ne serait-ce que bander il est prêt à tout. Cloé est ravie de l’appel de Magalie. Elle les attend à la maison. Joyeuse elle harnache Sophie qui a les yeux rougis par le manque de sommeil et la peau commence à être multicolore avec les coups qu’elle a reçu. Ses seins sont particulièrement sensibles après la torture d’hier soir. Vanessa les a accompagnées jusqu’à la remise car elle est toujours gagée. Cloé lui dit que le gage est suspendu pour la promenade mais attache la laisse qui équipe désormais Vanessa à la carriole. Elles partent en promenade équestre. Cloé est très dure avec Sophie. Elle la pousse à bout et les coups de fouets fusent. Après une demi-heure alors que Sophie peine à tenir debout la promenade s’arrête Sophie est dételée déharnachée et conduite à la pomme de douche ou elle est fixée pas la laisse le temps qu’elle arrête de suer avant d’être lavée. Vanessa a repris son gage. Magalie s’annonce et Cloé va à sa rencontre. Magalie descend de la voiture avec deux hommes ou plutôt un homme et une grande femme qui sont nus tous les deux. Cloé pensait que Magalie apporterait deux portes chibres bien montés. Elle est un peu déçue. Quand la grande fille se retourne vers Cloé celle-ci a un choc. Cette fille arbore un énorme chibre tendu qui contraste avec sa poitrine opulente. En plus des grands bijoux de seins et de nez sont son unique tenue. Cloé rêve de voir Sophie avec de tels bijoux. L’homme qui est aussi nu est un grand gaillard qui arbore aussi un chibre énorme. Tout cela laisse Cloé rêveuse. Elle n’aurait rien contre une partie à quatre avec les trois personnes qu’elle a en face d’elle. Alors qu’en penses-tu. dit Magalie. Cloé la félicite et s’approche pour voir les portes chibres de près. Formidable dit-elle. On va préparer les filles. Sophie est lavée séchée et emmenée dans le salon. Là Cloé l’attache à quatre pattes au milieu de la pièce. Les trois barres d’écartement aux pieds et mains et une reliant le tout l’empêchent de faire tout mouvement. Sa queue de cheval est tirée par un cordon qui l’oblige à se cambrer et la tête est à la verticale. Elle n’est pas bâillonnée mais a un écarteur de bouche qui l’oblige à avoir la bouche béante. Elle a une cagoule aveuglante. Vanessa est toujours dans l’entrejambe de Cloé. Une fois Sophie préparée les deux garçons font leur entrée .Ils ont pour ordre de ne pas être tendres avec Sophie. Soudain ils se déchainent. Sophie prend deux claques sur les joues et une énorme bite pénètre sa bouche. Suce la bien lui dit Cloé. Sophie s’exécute. Une claque sur les fesses la fait sursauter elle sent aussitôt un gourdin palpitant la prendre par derrière. Pendant une demi-heure elle est prise par devant derrière elle craint pour son cul mais elle sent qu’on lui insère du lubrifiant avant qu’elle soit littéralement défoncée par un des hommes. Vanessa entend mais ne peut pas voir ce qui se passe elle est toujours en train de brouter Cloé qui mouille come une fontaine. Puis à un moment Cloé repousse Vanessa et dit aux deux hommes c’est son tour maintenant. Vanessa se retourne et est effarée. Au début elle ne voit que les bites monstrueuses puis elle a le temps de voir que Frédérique a tous les attributs d’une femme avant d’être forcée dans la bouche et dans la chatte. Soit à la hauteur Vanessa di Cloé Vanessa y met tout son cœur même si les assauts sont incroyables. Elle ne sait plus si c’est la douleur ou le plaisir mais finalement elle ne peut plus compter ses orgasmes et le nombre de décharges des deux gaillards infatigables. Enfin la ruée se calme. Vanessa s’écroule par terre mais est rappelle à l’ordre par Cloé et elle retourne lui bouter la chatte à quatre pattes. Sophie est lessivée. Elle a mal partout mais en même temps elle n’a jamais sautant joui de sa vie. Et elle se sent bien attachée comme ça devant un paquet de monde. Cloé annonce la fin. Voilà les filles votre temps d’esclave est bientôt finit. Allez-vous laver et vous mettre en tenue pour nous faire un bon repas. La dernière épreuve sera après le repas. Vanessa détache Sophie et elles vont ensembles vers la salle de bains. Au passage Sophie voit enfin ses bourreaux. Elle est stupéfaite par l’apparence de Frédéric et ses bijoux de corps qui la font rêver. Le repas se passe dans la salle à manger. Vanessa à revêtue son costume de soubrette et Sophie ses chaines d’esclave gladiatrice. Tristan est subjugué par ce bel animal. Après le repas Magalie et ses deux acolytes se retirent après avoir promis à Cloé de se revoir plus souvent. Les trois filles se retrouvent seules. Cloé les invite à enlever leur tenue ce qu’elles font un peu à regret même si les dernières heures ont été particulièrement plus dures que ce qu’elles auraient pu penser. Cloé leur dit qu’une véritable esclave doit arborer en permanence les signes de sa condition. Et c’est le dernier test qu’elle veut leur faire passer si elles l’acceptent. Les deux filles se regardent sans comprendre. A ce moment-là Cloé va vers la porte de la maison et revient avec une femme qui tient une grosse mallette du genre mallette médicale. C’est une pro du piercing dit-elle en présentant la femme. Les filles commencent à comprendre. Alors une volontaire dit Cloé. Les filles hésitent se regardent. Dans leur tête elles voient le corps orné de Frédérique. Toujours bravache Sophie saute le pas et dit moi. La femme l’invite à se coucher sur une table. Sophie fait la fière mais se demande si c’est bien raisonnable. Le regard envieux de Vanessa la décide définitivement. Elle se couche. Une demi-heure plus tard elle a les seins et le nez percés. C’est douloureux mais elle en a vu d’autres. Elle va pour se relever mais la femme la retient et s’approche son sexe. Sophie panique un peu mais le regard de Vanessa suffit à la calmer. Son clitoris est maintenant percé et ses deux grandes lèvres aussi. Des bijoux provisoires sont insérés dans les piercings. Cloé est aux anges. Sophie se relève et toise Vanessa. Elle souffre mais ne veut pas le montrer. La femme regarde Vanessa qui semble se recroqueviller. La femme va refermer sa mallette quand Vanessa se jette à l’eau. Et sous le regard enjoué de Cloé monte sur la table. Elle possède maintenant les mêmes attributs que Sophie. Les larmes coulent de ses yeux mais elle reste fière. La femme donne alors les consignes pour les cicatrisations et se retire. Cloé est particulièrement fière de son dressage. Elle prend les filles dans ses bras et les félicite. Je fais une grande réception dans quinze jours. Il y aura un quinzaine d’invité. Je serais ravi de pouvoir montrer mes magnifiques esclaves ce jour-là. Sophie et Vanessa ne répondent pas. Elle s’imaginent parées de beaux bijoux en or et avec leur tenue préférée se pavane devant un parterre épaté. On en reparle leur dit Cloé et elle ouvre une bouteille de champagne pour clore cette semaine de folie.
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Par : le 11/03/21
Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE 23 : CLOÉ rencontre les handballeuses. Extraits »… Bon dit Cloé maintenant on va passer aux choses sérieuses. A partir de maintenant tu es ma chose. Tu feras tout ce que je voudrai. Je vais penser pour toi tu n’auras à t’occuper de rien…. Elle se rue sur la gamelle d’eau….C’est difficile et dégradant de laper ainsi mais elle est trop assoiffée. Cloé met de la nourriture da sa gamelle… Pour la promenade équestre Cloé doit lui mettre un soutien-gorge très renforce pour ne pas abimer son investissement dit-elle… La cage mesure environ 1.20m de long 1 m de haut et 1 m de large. Elle tient tout juste à quatre pattes ne peut pas se retourner ni s’allonger la position est assez pénible. Cloé accroche la gamelle d’eau à un support adapté. Et la laisse jusqu’au repas. L’après-midi Cloé lui annonce qu’elle va pouvoir la montrer en public…. » Cloé est un peu dépitée. Elle n’a plus de nouvelles de Sophie. Celle-ci ne répond plus au téléphone. Cloé qui a de la suite dans les idées décide de pister Sophie. Elle sait que Sophie s’entraine avec l’équipe de handball le soir au gymnase. Ce soir-là elle entre dans le gymnase et va s’assoir sur les gradins en attendant de voir les joueuses. Celles-ci arrivent mais pas de Sophie. Cloé décide d’attendre et la fin de l’entrainement approche quand morgane la cheffe des handballeuses aperçoit Cloé dans son coin. Elle jauge Cloé qui lui semble bien foutue. Celle-ci la toise du regard. Morgane se dit qu’elle lui ferait bien le coup des jeunettes. Elle doit être canon à poil. Elle décide d’aller la voir de près. Cloé voit cette géante s’approcher d’elle. Elle l’imagine à la place de Sophie. Morgane lui demande ce qu’elle fait là. Cloé lui dit qu’elle est une copine de Sophie et qu’elle la cherche. Morgane lui répond qu’elle ne sait pas où se trouve Sophie mais que si Cloé cherche une sportive elle peut lui en montrer. Cloé a un sourire carnassier. Oui elle cherche une costaude pour m’amuser avec elle. Morgane est tout à coup intéressée. Elle hésite à appeler les autres car elle n’est pas sure de garder la donzelle pour elle le soir. Elle lui propose de se retrouver après l’entrainement à la sortie du gymnase. Cloé accepte. A la fin de l’entrainement morgane est chaude elle se voit bien forcer cette pimbeche à lui obéir sexuellement. Cloé est tout sourire. Elle propose à morgane de la suivre pour aller prendre un verre chez elle. Morgane est ferrée. Elle suit la voiture de Cloé jusqu’à la propriété de cette dernière. Morgane est sidérée par le luxe de la propriété de Cloé. Celle-ci la prend par la main et lui fait faire le tour du propriétaire. Morgane est admirative et elles se retrouvent dans un salon ou Cloé leur sert deux verres d’un cocktail très relevé. Morgane est aux anges et va pour se jeter sur Cloé quand celle-ci lui dit. Attend on va aller au sous-sol tu vas voir ma salle de sport tu vas kiffer. Morgane hésite elle culbuterait bien la donzelle maintenant mais elle est quand même curieuse de voir la salle de sport. Morgane émet un sifflement admiratif devant les accessoires de la salle de sport. Cloé lui fait le tour du propriétaire. Elle propose à morgane de tester les différents agrès. Arrivées aux espaliers Cloé demande à morgane de se mettre dos aux espaliers et de se tenir par les mains le plus haut possible. Elle caresse le ventre de morgane en même temps. Celle-ci commence à être sérieusement excitée et fait ce que Cloé demande. Je peux te bander les yeux dit celle-ci en caressant les seins de morgane. Vas-y. Cloé lui met un bandeau tout en se frottant à Morgane. Un dernier truc et je m’occupe de toi dit Cloé. Morgane attend. Elle sent que Cloé monte sur un tabouret juste à côté d’elle. Morgane se dit je suis trop grande pour elle avec mes 1m85. À ce moment elle sent simultanément deux objets métalliques contre ses poignets. Avant qu’elle comprenne les menottes se sont refermées. Elle veut lâcher la barre de l’espalier et baisser ses bras. La chaine qui relie les menottes passe autour de la barre et elle ne peut pas baisser les bras. Détache moi connasse crie-t-elle. Cloé lui répond tu rigoles on va passer du bon temps nous deux. Morgane essaye à l’aveugle de donner un coup de pied vers Cloé. Son pied rencontre le vide. Elle recommence. Une menotte se referme sur sa cheville au moment où elle veut reculer le pied. Puis elle sent que sa jambe est tirée sur le côté. Elle résiste mais peu à peu Cloé gagne du terrain. Au bout de quelques minutes la jambe de morgane est tendue sur sa droite. Elle est en équilibre sur sa jambe gauche quand soudain une deuxième menotte se referme sur sa cheville droite. La jambe est tirée au maximum et maintenant le poids de morgane repose sur les menottes des poignets. C’est trop douloureux et elle se maintient à une barre d’espalier avec ses mains. Un collier est passé autour de son cou. Elle rue mais a peu d’espace pour ça. Le collier est tiré des deux côtés et finalement elle a le cou immobilisé. Elle sent deux mains s’affairer sur ses cheveux. Cloé lui fait une queue de cheval. La queue de cheval est tirée vers le haut et fixée à l’espalier. Morgane est complémentent immobilisée. Une pince à linge est fixée sur son nez. Elle doit respirer par la bouche. Cloé dit alors. Maintenant je vais te mettre un bâillon tu vas ouvrir grand la bouche ou tu ne respireras plus. Morgane hurle et ferme obstinément la bouche mais elle doit respirer et petit à petit le bâillon boule s’insère dans sa bouche. Au moment où elle va suffoquer elle ouvre grand la bouche pour aspirer de l’air. Le bâillon pénètre de force et est solidement attaché. Elle croit qu’elle va mourir asphyxiée mais la pince à linge est ôtée. Elle peut enfin reprendre péniblement son souffle. Cloé lui enlève le bandeau. Tu vois qu’on peut s’amuser toutes les deux ici. Morgane jette un regard venimeux. Voyons si c’est joli en dessous dit Cloé. Elle sort de la pièce et revient avec un cutter. Morgane panique. T’inquiète pas je ne vais pas gâcher la marchandise dit Cloé en souriant. Elle taillade les vêtements de morgane qui en quelques minutes est nue comme un ver. Bon début dit Cloé. Elle relâche un peu la tension des cordes qui immobilisent se jambes et morgane peut enfin se reposer sur ses jambes. Bon il est tard on se reverra demain. En attendant mon retour fait de beaux rêves. Elle quitte la pièce en éteignant l’éclairage. Morgane panique elle est immobilisée come une conne chez une folle et n’a pas l’intention de passer la nuit ici… La lumière s’allume. Cloé entre dans la pièce et lance un joyeux salut ma chérie bien dormi. Morgane enrage. Elle est lessivée et à une envie de pisser pas possible. Cloé voit qu’elle se tortille. Elle sort de la pièce et revient avec un petit pot et le place entre les jambes de morgane. Vas-y dit-elle si tu pisses par terre tu vas le regretter. Morgane qui n’en peut plus se laisse aller à sa plus grande honte. Bon dit Cloé maintenant on va passer aux choses sérieuses. A partir de maintenant tu es ma chose. Tu feras tout ce que je voudrai. Je vais penser pour toi tu n’auras à t’occuper de rien. Morgane rue mais ça ne sert pas à grand-chose. Cloé sort de la pièce et revient avec du matériel. Morgane voit avec crainte que c’est du matériel bdsm. Au bout de quelques minutes elle est à quatre pattes. Trois barres d’écartement l’empêche de se relever de ruer ou de lever les bras. Elle peut juste marcher à quatre pattes avec très peu d’amplitude. Cloé a accroché une laisse au collier et lui dit. Maintenant la douche et le petit dej tu dois savoir faim. Morgane râle mais les coups de fouets ne sont pas retenus et les fesses violacées elle finit par accompagner Cloé comme un petit toutou. Elle entre à quatre pattes dans la douche italienne et Cloé la frictionne vigoureusement. Son sexe n’est pas épargné. Puis sans la sécher Cloé la conduit jusqu’à la cuisine. Là, une gamelle pour chien est posée dans un coin. Une gamelle d’eau est juste à côté. Je vais t’enlever le bâillon si tu ne parles et ne crie pas sinon c’est le fouet et pas de petit déj et bien sûr je remets le bâillon. Morgane ne dit rien mais lorsque Cloé lui ôte le bâillon elle se met à crier salope détache moi tout de suite. Les coups pleuvent sur tout le corps et le bâillon est replacé. Cloé attache la laisse à un radiateur et prend son petit dej en regardant distraitement Morgane. Tu es vraiment bien foutue dit-elle on va passer du bon temps ensemble. Ton corps est fait pour être enchainé tu feras une esclave superbe. Morgane l’ignore mais la faim et surtout la soif commencent à la tenailler. Cloé quitte la cuisine et laisse morgane seule à quelques centimètres de l’eau et de ce qui semble être des flocons d’avoine. Quelques minutes après Cloé passe la tête par la cuisine et dit. Je sors à plus tard ma chérie. Morgane est désespérée. Elle finit par s’endormir sur le carrelage. Finalement c‘est plus agréable que d’essayer de dormir contre l’espalier. Un bruit et c’est Cloé qui s’annonce. C’est moi ma chérie tu as bien réfléchit. Il va être midi. Si tu veux manger et boire il faut me promettre d’être sage. Morgane la regarde méprisante. Alors ? reprend Cloé. La soif est trop forte et morgane hoche la tête. Le bâillon est enlevé. Cloé lui dit en même temps tu ne parles que si je t’en donne l’ordre. Morgane opine. Elle se rue sur la gamelle d’eau. C’est difficile et dégradant de laper ainsi mais elle est trop assoiffée. Cloé met de la nourriture da sa gamelle. Ça se présente sous forme de bouchées. Morgane finit par manger et terminer la gamelle. Maintenant je veux te voir de près et bien exposée dit cloé Elle détache la laisse et emmène morgane derrière elle. Celle-ci doit s’évertuer pour suivre le rythme. Arrivées dans le salon Cloé fait coucher morgane sur le dos sur la table du salon. Morgane doit faire des contorsions dans tous les sens pour y arriver, motivée par les coups de fouets qui pleuvent. Elle est déjà bien marquée. Etape par étape Cloé lui attache les bras et les jambes aux pieds de la table. Elle attache aussi les genoux pour lui faire écarter les jambes. Enfin elle attache la queue de cheval et morgane a la tête immobilisée et ne peut que regarder le plafond. Cloé admire son œuvre. Tu es vraiment musclée. Tu as bien fait de me convaincre de t’inviter. En même temps elle fouille le sexe de morgane sans ménagement. Il faudra qu’on fasse une épilation définie dit-elle. Elle pince le bout des seins de morgane suffisamment fort pour que celle-ci geigne. Bon on va voir si tu es bonne dit Cloé. Elle lèche le sexe de morgane qui se contracte. Voyant ce refus Cloé va chercher un vibromasseur et le pose sur le clitoris de morgane. Celle-ci essaye de ne pas penser aux vibrations qui excitent son clitoris mais lorsque Cloé insère un gros gode et lui fait faire des va et vient morgane sent de la chaleur monter de ses reins contre toute attente. Son souffle devient plus fort et Cloé le remarque. Elle continue le travail et finalement morgane ne peut s’empêcher de succomber à un orgasme. Bien ma chérie tu me plais. Dit Cloé qui n’arrête pas pour autant de fouiller morgane. Celle-ci sent que ça repart. Puis après un temps infini pour morgane qui est en feu Cloé lui applique sur la bouche un bâillon qui possède un mini gode qui se met dans la bouche et un joli gode qui se dresse droit au-dessus du visage de morgane. Cloé scotche le vibro en fonctionnement sur la cuisse de morgane la tête du vibro bien positionnée sur le clitoris et vient chevaucher le gode sur la tête de morgane. Elle dit aujourd’hui tu n’as pas le droit de me brouter mais t’inquiètes pas tu te rattraperas. Après un bon moment Cloé se retire. Mais elle laisse le vibro agacer morgane qui sent qu’une nouvelle fois elle va partir. J’ai changé les piles ne t’inquiètes pas ça va tenir encore au moins une heure. A toute ma chérie et elle quitte le salon laissant Morgane le gode toujours érigé sur sa tête et le vibro en fonctionnement. Un peu plus tard Cloé revient. Bon tu es pas mal mais il faut que je te vois bien debout. Tu vas faire une belle statue dans l’entrée. Elle libère en partie morgane qui se retrouve bientôt les mains menottées dans le dos la laisse du collier accrochée à une rambarde d’escalier. Elle doit se tenir debout presque sur la pointe des pieds la tête face à l’entrée. Très bien lui dit Cloé tu feras sensation lorsque des invités viendront ici. Morgane est figée c’est quoi ce délire se demande-t-elle. Le repas du soir est plus tranquille. Morgane mange dans sa gamelle et Cloé n’a pas beaucoup d’occasions de manier le fouet. Il est l’heure de dormir dit Cloé. Elle met un deuxième collier à morgane. C’est un collier anti-aboiement très efficace et ne t’avises pas de parler ou crier car ça frite pas mal car il est programmé sur apprentissage dit Cloé. Elle emmène morgane toujours à quatre pattes dehors. Vers une grande niche à chien. Dans la niche il y a une couverture et Cloé attache le collier de morgane à une chaine reliée à un solide piquet elle sécurise le tout avec un cadenas. Bonne nuit ma chérie demain on commence le sport. Morgane est désespérée elle se demande comment elle va sortir de là. Elle finit par s’endormir après avoir pisser comme une chienne. Le lendemain morgane fait la connaissance de la carriole et aidée par des coups de fouets non simulés elle promène Cloé pendant plus d’une heure. Ensuite elle est promenée dans différents endroit de la maison et Cloé s’en sert comme déco. Debout, à genou, les jambes écartées à l’extrême dans des positions suggestives qui amusent Cloé au plus haut point. Le repas de midi se passe sans coups de fouet. L’après-midi morgane est amenée dans la salle de sport. Cloé lui explique. Je veux que tu gardes la forme et même que tu sois plus musclée. Pour ça j’ai programmé les matériels. Tu dois réaliser les nombre de répétitions qui sont programmées sur chaque appareil. Lorsque tu auras fini tu te mettras ici. Elle lui montre un point au centre de la pièce. Et tu te mettras ça. Elle montre un ensemble de quatre menottes qu’elle lui fixe aux poignets et chevilles. Elle défait le reste des liens sauf le collier anti aboiements. N’essaye pas de sortir la porte est blindée. Si tu fais bien tes exercices tu pourras manger ce soir sinon c’est un coup de fouet par répétition manquante sur chaque appareil. Si tu ne remets pas ça elle montre les menottes je ne t’ouvre pas la porte. Cloé lui souhaite un bon entrainement et quitte la pièce. Quelques secondes après un clic se fait entendre les quatre menottes se sont déverrouillées certainement pilotées à distance. Morgane est enfin libre. Elle se rue vers la porte pour tenter la résistance. Rien n’y fait. Alors elle décide de tout casser pour essayer de trouver une barre de fer ou quelque chose d’équivalent pour défoncer la porte. Elle va vers les appareils et détruit tout ce qu’elle peut. Pendant deux minutes elle massacre deux appareils et va vers le troisième quand la lumière s’éteint. Presqu’aussitôt le courant est coupé dans les appareils. Elle est dans le noir absolu. Elle cherche à tâtons les appareils suivants mais elle prend conscience de l’inutilité de ses actions. Elle s’assoit en tailleur et attend. Elle attend pendant des heures et aucun bruit ne se fait entendre. Elle commence à avoir soif et à être fatiguée .elle s’endort sur le sol. Elle dort mal et quand elle se réveille sa gorge est sèche comme un parchemin. Toujours aucun bruit. Elle crie pour se faire entendre et insulte autant qu’elle peut Cloé en lui promettant mille morts quand elle la rattrapera. Le temps passe très lentement elle a l’impression d’être là depuis des jours. Elle ne veut pas mourir de soif et appelle Cloé. Ok je me calme j’ai soif s’il te plait. Une voix se fait entendre derrière la porte. Tu boiras quand tu auras mis tes menottes. La lumière s’allume. Morgane va tambouriner à la porte et essaye vainement de la défoncer. Rien n’y fait. Elle veut bluffer et fait semblant de verrouiller les menottes et crie ça y est j’ai mis les menottes. Pas de réponses. Une bonne heure passe morgane ne tient plus de soif et de rage. Elle finit par fermer les menottes. Aussitôt la porte s’ouvre. Cloé entre le visage mauvais, le fouet à la main. Elle fouette longtemps morgane qui se tortille comme un ver pour essayer vainement d’esquiver les coups. La douleur est intense et des stries rouges et bleues sillonnent son corps. Piété dit-elle en pleurant. Cloé s’arrête et met la laisse à morgane. Elle la tire sans ménagement vers la sortie. Direction la cuisine. Cloé laisse morgane boire dans la gamelle. Elle lape consciencieusement pendant 10mn et à la langue en feu de faire ce geste inhabituel. Cloé lui donne un coup de fouet. Ça suffit crie t’elle et elle la tire vers le salon ou une croix de saint André a été installée. C’est pour toi dit Cloé. En quelque minutes morgane est écartelée sur la croix. Sa queue de cheval est accrochée en hauteur et morgane ne peut faire quasiment aucun mouvement à part bouger les yeux. Tu vas rester là jusqu’à la remise en état de la salle de sport. Ça devrait durer huit jours dit Cloé. Morgane est trop faible pour réagir. Elle n’est décrochée que pour une douche quotidienne et un passage aux toilettes. Cloé la nourrit à la main et lui donne à boire de la même façon. Au bout de trois jours morgane est désespérée elle a mal partout et Cloé la frappe chaque fois qu’elle passe par là. Alors que Cloé passe, morgane lui fait signe qu’elle veut lui parler. Cloé éteint le collier anti aboiements et lui dit tu as dix secondes. Morgane bredouille. C’est trop je t’en supplie arrête la croix je te promets de ne plus rien casser et de me taire même sans collier. Cloé a un sourire carnassier. Et qu’est ce qui me dit que tu vas tenir parole. Je le jure dit morgane. Cloé rallume le collier et s’en va morgane pleure de dépit elle n’en peut plus. Dix minutes plus tard Cloé repasse. On va faire un essai. Tu fais tout ce que je te dis et je réduis ta peine sur la croix. Morgane essaye de hocher la tête autant qu’elle peut. Cinq minutes plus tard elle est à quatre pattes avec les trois barres d’écartement limitant ses gestes. Cloé est assise en face d’elle sur le canapé. Pour commencer tu vas venir me bouffer la chatte dit Cloé. Morgane hésite une fraction de seconde mais se décide vite Cloé serait capable de changer d’avis. Elle essaye de bien faire même s’il elle n’a pas l’habitude. Cloé la flatte avec ses mains. Bonne petite esclave enfin tu te mets au travail. Après un long temps morgane doit maintenant embrasser les seins de Cloé qui s’est mis nue. Les pieds les fesses le cul tout y passe. Morgane fait de son mieux. Le repas du soir est calme alors qu’elle s’attend à rejoindre sa niche morgane est remmenée dans le salon par Cloé. Elle change de liens. Maintenant morgane a juste les mains menottées dans le dos. En plus du collier et de la laisse. Cloé met de la musique. Tu vas danser pour moi dit Cloé. Comme une danseuse de peep show. Ça ne dit rien à morgane. Danses comme si tu voulais baiser comme une grosse pute dit Cloé. Morgane essaie de faire une danse suggestive mais le résultat amuse plutôt Cloé. Au bout de 10 minutes celle-ci lui dit d’arrêter le massacre et la fait mettre à genou à ses pieds. Cloé appuie sur un bouton et un tableau mural se surélève pour laisser place à une télévision. Prend en de la graine dit Cloé et elle lance la lecture d’une prestation de gogo danseuses. Morgane regarde avec un maximum d’attention. Tous les soirs tu t’entraineras à ça et tu me feras une petite démo dit Cloé. Morgane opine du chef sans quitter l’écran des yeux. Les trémoussements s de la fille de la télé finissent par l’exciter. Cloé est aussi excitée. Cette nuit-là se passe dans le lit de Cloé. Morgane est écartelée sur le dos et Cloé la chevauche sauvagement. Alternant les facesitting avec des coups de gode ceinture. Les deux filles y trouvent leur compte. C’est la première fois depuis longtemps que morgane s’endort sans être malheureuse. Le lendemain les entrainements reprennent. Une heure de carriole une demi-heure de marche dans la piscine et les répétitions dans la salle de gym l’heure du repas est vite atteinte. Un soir sur deux se passe dans la chambre de Cloé. Les après-midis sont consacrées à l’éducation musicale de morgane et à des tests de bondage décoratifs qui passionne Cloé. Morgane prend toutes les positions jusqu’aux plus salaces sans rechigner. Elle en a pris son parti et attend sa chance de pouvoir renverser les choses. De 17 à 18h30 retour dans la salle de gym pour faire des séries. Petit à petit morgane se doute que Cloé lui fait ingérer des aliments qui donneraient une attaque à un contrôleur anti dopage. Elle prend du muscle partout et sa silhouette commence à ressembler à une body buldeuse. Ça ne lui déplaît pas forcement même si elle trouve que sa poitrine devient trop petite par rapport au reste. Malgré tout Cloé est très sévère et manie toujours le fouet à la moindre occasion. Cloé aussi trouve que la poitrine de morgane est le petit bémol de son corps d’amazone. Elle prend contact avec des connaissances peu recommandables et obtient ce qu’elle voulait. Un jour elle dit à morgane qu’elles vont sortir. Morgane est étonnée. On va dans une clinique pour te faire une poitrine de ouf dit Cloé. Morgane est effrayée. Je te préviens ils sont un peu roumains et ne poseront pas de questions s’ils te voient ligotées comme un saucisson. J’ai payé une blinde pour ton opération. Ne me fait pas regretter. En effet morgane voyage dans le coffre de Cloé et est prise en charge par des gens masqués qui ne posent aucune question. Un chirurgien vient la regarder et la palper il fait des croquis et montre des projections de la poitrine future à Cloé sans jamais adresser la parole à morgane ou lui montrer de croquis. L’opération se passe et le lendemain morgane est effarée de voir deux ballons de foot trôner sous des bandages à la place de sa poitrine. Elle passe quelques jours dans la clinique. Les bandages sont enlevé elle n’a pas de miroir et ne peut pas baisser la tête mais elle comprend qu’elle a une masse énorme sur ses pectoraux. Retour à la maison de Cloé. Cloé l’accompagne jusqu’à une chambre avec un grand lit à baldaquin. Cloé installe morgane sur le lit en prenant bien soin de lui attacher les quatre membres aux montants métalliques et solides du baldaquin. Pendant quelques jours Cloé est aux petits soins pour morgane. Au bout d’une bonne semaine Cloé décide que morgane est suffisamment rétablie pour reprendre leurs activités. Elle attache les mains dans le dos de morgane et avec la laisse reliée au collier elle la fait venir dans une salle de bain munie d’un miroir en pied. Morgane est sidérée et perplexe. Elle constate que sa nouvelle poitrine est énorme ferme très haute et ses tétons pointent directement vers l’avant. Elle se dit qu’elle pourrait poser deux verres de cocktail dessus sans que ça ne bouge. Lorsqu’elle marche les seins ballottent à peine. Elle est oblige de cambrer la poitrine pour pallier le déséquilibre nouveau ce qui fait encore plus jaillir sa poitrine agressive. Cloé est très contente. Tu vois encore un peu de muscle et tu seras parfaite. Les entrainements reprennent. Pour la promenade équestre Cloé doit lui mettre un soutien-gorge très renforce pour ne pas abimer son investissement dit-elle. Cloé multiplie les séances de poses dans toutes les positions et avec une imagination débordante sur les liens. A chaque fois elle prend des photos et bientôt les murs du salon sont ornés de nombreuses photos de grande taille en noir et blanc présentant morgane dans des positions de soumission ou de défi. Morgane est un peu fière même si elle cherche toujours le moyen d’échapper à cette furie. Mais Cloé est particulièrement vigilante et aucune occasion ne s’est présentée. Un tatoueur vient un matin et lui tatoue « trophée de chasse de Cloé » sur le pubis. Un matin en suivant Cloé dans le salon elle y voit une grande cage pour animaux dans laquelle Cloé la fait entrer . Une fois la porte de la cage refermée Cloé lui enlèves ses liens à travers les grillages. La cage mesure environ 1.20m de long 1 m de haut et 1 m de large. Elle tient tout juste à quatre patte ne peut pas se retourner ni s’allonger la position est assez pénible. Cloé accroche la gamelle d’eau à un support adapté. Et la laisse jusqu’au repas. L’après-midi Cloé lui annonce qu’elle va pouvoir la montrer en public.
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Par : le 14/03/21
Deux ans que je porte Votre collier. Le 6 juillet 2010 en me rejoignant sur Paris en fin d'après-midi, Vous m'avez offert ce symbole d'appartenance. Votre emprise est positive, Notre confiance mutuelle et cela participe à mon abandon. Vous/Nous avons été et sommes francs sur nos vies, nos envies, nos désirs. Je suis une parenthèse dans Votre existence, j'en suis consciente, je l'ai accepté et heureuse de Vous connaître. Je ne me fais pas de plan sur la comète ou ailleurs, je vis les instants présents avec Vous. Les personnes libres de chez libre sont peu légion sur le site. Il faut être capable d'accepter que certaines personnes ne soient qu'une partie de notre vie. Il est préférable d'affronter un désir que l'on craint, que de vivre dans le soin éternel de l'éviter. Vous êtes digne de ce titre de Maitre que je vous ai donné quelque mois après Notre belle rencontre. Entre Vous et moi, l'attirance physique qui ne s'explique pas, elle s'exprime en complicité, spiritualité, cérébralité. La beauté du cœur, de l'âme à mon humble avis est celle qui dure et perdure. Parce que c'est Vous, parce que c'est moi, parce que des ressentis au travers de nos dialogues via le site au début. Parce que le son de Votre voix et la photo que Vous m'aviez fait parvenir me "parlait". Parce que rien ne vaut une rencontre face à face, là cela passe ou cela casse ... Les 5 sens sont en éveil, s'il n'y a pas quelque chose de positif à la première rencontre, pourquoi un autre jour cela serait différent ? Votre regard posé sur moi me fait me dépasser, me fait grandir, me donne plus de confiance. Je me revois à mes débuts, aie ma nudité, certains mots, certains gestes je ne pouvais pas et puis. Grâce à Vous, par Vous et avec Vous, Votre écoute, Votre patience et respect ont fait que j'ai pu me libérer. Vous me connaissez bien à présent et Vous me devinez. Sur mon visage Vous savez y lire ; par les expressions de mon corps Vous en savez encore. Chaque rencontre est une joie ou l'échange cérébral Nous conduit à des heures de 'plaisir' partagé. Quelque fois des aléas, la patience, l'attente et la confiance sont toujours présentes. A Vous je suis dévouée, à Vous va ma préférence, Vous l'unique de mes pensées. Dans ce milieu du BDSM, certains (es) désespèrent de ne pas rencontrer la personne qui convient, Vous en démontrer le contraire. J'ajouterai que rien ne vaut la réalité, cela n'engage que moi. Et que la communication est essentielle dans la réussite d'une relation. Avec Vous les compliments déguisés ne sont pas de mise, simplement la sincérité de Notre lien. Les flatteries, je n'apprécie pas, que cela soit pour Vous, pour moi, pour autrui. J'aime ce que Nous avons construit, ce que Nous avons partagés, ce que nous partagerons encore. Les rêves se réalisent et les désirs quand on y croit, le veux. Quand une belle âme est là et que le feeling est présent. Vivre ses rêves et ne pas rêver sa vie. Chaque personne agit à sa façon, suivant ses convenances, sa vie ... Le 28 07 2012
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Par : le 20/03/21
Fils de la Nuit et d'Érèbe, chargé de l'harmonie cosmique, présenté par Hésiode et les Orphiques comme l'un des éléments primordiaux du monde, Éros est un dieu créateur. On lui attribua plus tard pour père Zeus, Arès ou Hermès et pour mère Aphrodite. On le représente comme un enfant ailé, muni d'un arc et de flèches destinées à éveiller les affres de la passion chez les humains. Turbulent et malicieux, il fut cependant victime de ses propres armes quand il tomba amoureux de la belle Psyché. Le culte d'Éros remonte à la plus haute antiquité. Il était célébré en Thrace et en Béotie où tous les cinq ans, avaient lieu les Érotidies qui n'avaient rien à voir avec les brutales et chancelantes Dionysiaques. Le dieu au carquois, force primordiale dominant le cosmos, est ainsi le symbole de la passion sexuelle. Pour Hésiode, il était une pure abstraction. Les grecs primitifs le décrivaient comme une "calamité ailée." L’esthétique du beau est assuré par l’éclat de Himéros, le désir rendu visible, qui brille, de ce personnage fictif créé par le poète. Himéros est un nom du désir, le désir qui fascine et captive, éblouit et aveugle. Son nom contient le nom du dieu Éros. Himéros provient du verbe grec "himeirein", "désirer." Dans la mythologie, Himéros est un dieu, jumeau d’Éros, tous les deux présents au moment de la naissance de Vénus, la déesse de la beauté. Alors qu’Éros est l’amour comme sentiment, Himéros est le désir sexuel proprement dit. Himéros n’est pas le désir en tant que manque, aspiration, vide de satisfaction, mais plutôt l’état de désir, d’excitation jouissante, éros dans son assertivité, ou encore "promis au lit." Le désir érotique est un mal qui brûle dès le premier jour, un mal allumé par des séparations qui s’enchaînent, qui est attisé par la répétition de fantasmes destinés à retourner ce mal à l’avantage de celui qui en souffre. Mais cela veut-il dire que ce mal doit s’exercer aux dépens de quelqu’un ? Le désir est un mal intrinsèque. Il ne fait de mal à personne, sinon à celui qui l’éprouve, rongé par une nostalgie que rien ne soulage. Désirer ne revient pas à faire le mal, bien que cela puisse démanger un amant. Le désir lui donne ainsi ce rendez-vous du mal, qu’aucune rencontre ne devrait suivre. C’est une violence suave non adressée, sinon par erreur, lorsque celui qui souffre en impute la faute à celle qu’il désire. La naissance d'un amour plonge souvent les amants dans un état léthargique, à la frontière de l'enchantement et de l'extase. La vie semble plus intense. Le temps s'arrête et se roule comme une boule de feu autour de trois ou quatre mots où se concentrent toute la douleur et toute la réalité du monde. La faute devient alors le symbole de ce mal, pourtant intrinsèque, pourtant sans rapport. Mais le mal du désir insiste dans la durée, sans répit. Et dans la longueur de son parcours historique, le centre de la peur a fini par se déplacer et par se retourner contre elle. C’est ce qui est arrivé. Le mal du désir s’est déboîté trois fois. Il est d’abord un mal intrinsèque. Il s’est ensuite trouvé une cause dans ce qu’il désire le plus, c’est-à-dire le féminin. Enfin, en désespoir de cette cause, il lui a fallu "faire le mal", comme on dit "faire l’amour." Ces déboîtements successifs du mal du désir l’ont enfoncé toujours plus avant dans son mal. Si la cause du désir fait souffrir, elle engendre déjà une inhibition du désir. Et ce mal se multiplie par deux si, pour se libérer de cette inhibition, la tentation s’impose de faire le mal à celle qui causa ce désir. Quiconque rejette la féminité la reconnaît aussitôt comme la cause d’un désir qu’il préfère ignorer, qu’il tient dans la marge, obscène, excitant. Il croit se libérer de sa fascination, alors qu’il est entraîné dans la répétition infinie de son mouvement aveugle d’exclusion. Quand bien même l’anatomie serait-elle vue de la manière la plus aveuglante, elle continue de receler un mystère. Le sexe féminin reste ainsi l’objet d’une fascination angoissée. Il annonce une altérité inquiétante dont il n’y a pourtant pas moyen de se passer, puisque c’est grâce à elle que la virilité s’affirme. Ce scandale du mal du désir se multiplie par deux lorsqu’il se renie lui-même. Le désir d’une femme peut effrayer un homme, et le contraire aussi, mais ce mouvement n’est pas symétrique. L’angoisse des hommes devant les femmes qu’ils désirent attise leur violence, et cela d’autant plus qu’ils cherchent à la surmonter en jouant aux pères. Une femme peut être effrayée par le masque violent d’un père, mais moins par un homme qu’il faut plutôt rassurer, dès que la mascarade masculine arrive à son terme. Ces mots si simples qui annoncent la mort d'un être ou la fin d'un amour se chargent d'une signification que le chagrin et le désespoir poussent indéfiniment à creuser. les hommes éprouveraient une angoisse de castration devant le sexe féminin. Ou, pour le dire selon l’imagerie forte du "vagin denté", ils auraient un désir certain de donner le phallus, mais, en même temps, une toute aussi forte angoisse qu’une fois cet instrument donné, il ne leur soit pas rendu. D’où une impuissance, le plus souvent occasionnelle. En apparence, ce serait l’absence de pénis de la femme qui les effraierait. Pourtant, toutes les femmes ne provoquent pas ce genre d’angoisse. Elle ne menace un homme que devant la femme qu’il aime et qu’il désire. Il l’idéalise, faisant d’elle l’objet fantasmatique du désir du père, avec lequel s’instaurent aussitôt une concurrence et une inévitable jalousie. La femme n’angoisse un homme qu’à proportion de cette invocation du père. C’est ce dernier qui menace de castration. Tout change dans le cadre de la rivalité pour l’amour. L'amour fait sortir le sexe de son anonymat, il oblige à un choix contre un tiers, et mettant en jeu l’interdit, la jouissance qui était d’abord masturbation va prendre un autre sens. La présence du tiers est toujours implicite dans l’amour, de même que la demande d’exclusivité, et cet amour introduit sa dimension dans la sexualité. C’est à l’occasion des jeux de la rivalité pour l’exclusivité que le deux de la reconnaissance de l’autre va s’établir à partir du trois, et non plus comme c’était le cas dans le rapport narcissique au service du un. C’est à partir de l’exclusion de la troisième personne que le deux de l’altérité apparaît. La jouissance sexuelle prend alors brusquement son sens à partir de cet interdit du tiers qui ne se découvre jamais si bien qu’à l’heure de la rivalité malheureuse. Voir la rivale l’emporter, c’est voir, imaginer la scène primitive, et la souffrance de cette défaite remémore et fait comprendre la séduction qui a été subie dans le passé. Ce qui surgit dans ce temps immobile, chargé de souffrances et de larmes encore retenues, c'est un amas énorme, un afflux de questions. Elles brûlent de crever cette membrane étroite et fragile que la stupeur du moment et peut-être une ultime et déjà désespérée prudence opposent déjà à leur poussée. Une femme n’est castratrice qu’à titre de suppôt du père, et elle l’est même plus que lui, lui qui n’est jamais là. Cette angoisse est tributaire du désir qu’elle provoque. Pour faire image, même vues de loin, les femmes actualisent la castration, puisqu’elles provoquent une érection qui téléporte le phallus à leur portée, à distance de celui qui s’en croyait propriétaire. Il se retrouve désirant et castré dans le même mouvement. Ce processus aurait-il paru plus clair, si l’on avait plutôt dit que la femme désirée est la femme du père ? Peut-être. Mais cela aurait fait aussitôt penser qu’il s’agit de la mère, comme c’est le cas dans l’Œdipe. Alors qu’au contraire il s’agit de n’importe quelle femme plutôt que de la mère, pourvu qu’elle soit désirée par une sorte de père. La vérification est facile. Dès qu’une femme ne représente plus cet idéal, dès qu’elle est ravalée, l’impuissance de son amant prend fin. L’absence de pénis féminine n’est pas le déclencheur de l’angoisse. Cette source ordinaire d’impuissance devant une femme, surtout lorsqu’elle est idéalisée, surtout lorsqu’elle est imaginée armée, déguisée en guerrier, en Vampirella, déchaîne une violence masculine, d’ailleurs susceptible, une fois qu’elle a été perpétrée, de rendre sa puissance à l’impuissant. Car pourquoi prendre par le viol ce que le consentement de l’amour obtiendrait ? D’abord parce que le mal du désir brûle en contrepoint de l’amour et que la violence résout cette contradiction. L’amour est d’abord né de la simplicité de l’attachement maternel, que contredisent la séparation onaniste, puis le désir sexuel. La victime de ces conjurations sait bien que les réponses feront souffrir. Mais si on choisit de ne pas mourir, de survivre à ces mots qui font plus mal que tout, le besoin de savoir l'emporte sur toutes les sagesses. Le désir du féminin contredit l’amour maternel et n’importe quelle violence, morale plus que physique, tend à maintenir cette séparation. Si l’attachement à la mère s’alignait sur l’irréel de la féminité, l’amour éteindrait l’étincelle érotique. C’est le risque, dès que l’amour calme la séparation et comble le manque, non à être, mais à avoir, le phallus. La féminité est lourde de cette violence. Elle allume un contrefeu contre l’amour. C’est couramment qu’elle provoque le désir pour le refuser: "Regarde-moi, admire ma beauté, mesure ma promesse, mais passe ton chemin, Chevalier. Va chercher plus loin ton Graal." Le refus forge l’arme de sa brutalité propre, immobile, muette, pure aura sans pitié. Oui, sans le moindre geste de pitié qui anticiperait sur l’angoisse, comme une mère qui se souvient de sa propre enfance a pitié de son enfant. Le désir risque d’être inhibé par l’amour, et la violence masculine comme féminine cherche à contourner cet écueil. La violence paraît donc moins dangereuse pour le désir masculin que le consentement de l’amour. À ce motif de violence s’ajoute l’angoisse devant l’orgasme féminin. C’est une terreur presque religieuse, comme si le cri orgastique évoquait alors la chute du père primitif, au point que dans l’aire d’influence de l’une des religions monothéistes, l’excision et l’infibulation des femmes sont toujours de nos jours pratiquées. Les coups une fois portés, qui arrêtent le temps dans la douleur, ne laissent rien subsister que l'horreur et le mal. Les causes psychiques de la misogynie sont le plus souvent inconscientes. Elles sont passées au second plan derrière des motifs secondaires qui ont pris toute la place. Le tabou du féminin s’est extériorisé avec beaucoup de force à travers le tabou de la virginité, la honte de la nudité, une sorte de phobie extrême du sexe féminin, et, surtout à travers une angoisse généralisée devant le sang des règles, sang de l’enfant qui ne viendra pas, d’une sorte de parricide, donc. Les règles sont sacrées, sacrifice horrifiant en l’honneur de l’idole abattue. Le père qu’il n’y aura pas de l’enfant parti goutte à goutte. La phobie du sang féminin a été d’une grande puissance. Comme l’écrit la Torah: "Le flux menstruel est une malédiction qui se transmet de mères en filles." Il conjoint l’érotisme, la procréation et la mort. La femme menstruée est impure, elle corrompt les aliments, et le si sage Aristote écrivit même que son reflet dans le miroir "dégage un nuage sanglant." Les rapports sexuels pendant les règles sont tombés sous le coup d’interdits religieux jusqu’au XVIIIème siècle. Dans "Le Marteau des sorcières", le "Malleus Malificarum" de 1486, manuel de l’Inquisition, la femme en son genre était le symbole du mal, destinée à tromper, à "priver l’homme de son membre viril." Première matérialité à laquelle le regard puisse se raccrocher devant la nudité du sexe, la pilosité féminine est l’objet d’une phobie intense, déplacée jusqu’aux cheveux. Les femmes eurent souvent la tête rasée depuis la naissance du monothéisme, avec une recrudescence sous l’Inquisition, et à la Libération en France. Encore de nos jours, au XXIème siècle, cette phobie du poil est toujours puissante au Japon. C'est un paradoxe, plus on décrit les gestes de l'amour, plus on les montre, plus la vision se brouille. En matière sexuelle, on voit bien que soi-même. Et la description érotique risque d'égarer la curiosité. "On pourrait presque dire que la femme dans son entier est taboue", comme l’écrivit Freud dans "Le tabou de la virginité." Freud ne fait d’ailleurs que répertorier des faits. Rabelais avait déjà écrit que le diable lui-même prenait alors la fuite devant une femme exhibant son sexe. La Gorgone des Étrusques sculptée sur leurs chars devait faire fuir les ennemis. Méduse ornait le bouclier de Persée. Car les hommes ont préféré faire la guerre, non seulement entre eux pour contrer leur angoisse, mais ils l’ont d’abord menée à l’aveugle contre l’ensemble des femmes, contre leurs droits politiques et économiques. Car la violence morale, répressive, physique, exercée contre l’ensemble du féminin permet de précéder et de prévenir l’angoisse. Cette violence a d’abord été théologique, contre le désir lui-même désigné comme la source du mal par le bouddhisme, et contre le féminin dans les monothéismes d’Occident. Elle a ensuite été philosophique, comme si tout l’effort de la pensée était d’oublier le plus vite possible l’hétéros, de rejeter dans un hors scène l’obscénité du désir dont elle ne traite jamais. Et elle a continué sur sa lancée avec les théories de l’objet, celles qui confondent la cause du désir et l’objet de la pulsion. Freud a pourtant été clair à ce propos. La pulsion est définitivement rejetée avec le refoulement originaire, et, en contrepoint, à l’envers de ce rejet de la pulsion dans l’inconscience du corps, à contresens d’un objet dont il n’y a rien à faire, naissent les hallucinations de désir. Purement psychiques, elles alors cherchent à remonter le temps selon leur puissance hallucinatoire propre. C'est au lecteur d'admirer avec son imagination érotique ou sentimentale, les corsages dégrafés, les porte-jarretelles entrevus, que le romancier lui offre afin qu'il les agrémente à sa guise. Le meilleur livre, c'est celui qui nous donne un canevas pour reconstruire notre vie, nos rêves et nos fantasmes. Ce sexe crûment exposé, on l'emploie souvent comme cache-misère de l'indigence littéraire. Une érection est une hallucination incarnée d’un membre fantôme, d’un entre-deux du désir dont le féminin fait cause, et qui ne saurait être ravalé au rang d’objet. Comme si une femme était désirée comme on aime la confiture, ou un article de consommation prostitué. Tenace, le ravalement a poursuivi sa route comme il a pu, toujours obnubilé par la même stratégie, celle de rejeter le féminin hors scène, même de celle de l’inconscient dont il est pourtant la cause. Théologique, philosophique, politique, économique. Une fois cette ségrégation de masse installée, chaque femme a droit en supplément à son traitement particulier, en fonction de ses talents et de son charme. Plus une femme est belle, plus elle affiche les fétiches, les bijoux, les parures qui font d’elle un symbole du désir, et plus une aura de violence potentielle l’accompagne. Une femme qui veut être tranquille ne s’habille-t-elle pas le plus mal possible ? Sous le fardeau écrasant du mal du désir, les femmes n’auraient-elles pas dû disparaître ? La fascination qui couvre ce mal a-t-elle été leur seul abri, une séduction dont le rempart est fragile, et même plutôt un pousse-au-crime ? Ce rejet effrayant du féminin s’est exercé en basse continue depuis la nuit des temps dans toutes les cultures, occulté par la sorte d’aura magique de leur fascination. Le mal du désir a suivi le pli de l’exclusion du féminin. Le corps féminin occupe cette vacuité irréelle, dans la mise en creux hallucinatoire de ce désir qui la nimbe de son aura d’interdit, si excitant. Contrairement à ce que l'on croit, il ne s'agit pas d'un problème de morale. Le sexe dans sa description picturale ou littéraire pose une question qui dépasse la pudeur et la pudibonderie. Sur hauts talons, voilée, en jupe, enrobée, en pantalons serrés, le corps féminin reste pris dans ce flottement, dans ce tremblement. Bien habillée, bien maquillée, lorsqu’une femme laisse miroiter le troisième moment du devenir féminin, elle fait monter le désir en puissance, mais aussi la misogynie. D’abord celle des hommes que leur désir angoisse. Mais aussi celle des autres femmes, et enfin souvent la sienne, sous la forme d’un sentiment d’étrangeté, de méchanceté par rapport à elle-même. C’est l’heure de l’oubli des clefs, des rendez-vous ratés, des verres renversés, de la scarification ou de l’accident. C’est l’heure de tous les dangers. Se débattre avec sa propre altérité impose une gymnastique quotidienne, ne serait-ce que pour s’habiller. Une femme marchant dans la rue s’avance comme si elle séduisait, tout en s’y refusant. Car cette séduction anonyme dépersonnalise. C’est ainsi une aventure hasardeuse. Cette phobie sociale illustre la division de l’altérité féminine. Sa différence à elle-même. De sorte que lorsqu’un homme la désire, elle peut se demander à qui cela s’adresse, à elle ou à un rêve dont elle prend l’apparence et emprunte les semblants ? Elle réclamera d’être aimée pour elle-même. Cette demande rend compte de la division créée par son altérité intime. Le contretemps du désir s’appuie sur cette division. Images chaudes et épicées qui se superposent aux visages et aux corps. La femme apparaît alors dans l'éclairage violent de leur autre vie, celle ardente du lit, de la volupté, des étreintes. Sommes-nous dans les cris que nous poussons ou que nous suscitons dans l'alcôve ? Quelle part de nous-mêmes participe à ces coups de reins ? Nombre de femmes affichent une misogynie de leur propre féminité que cherche à contrer leur demande d’amour pour elles-mêmes. À quoi peut-il leur servir de se porter tel un bijou, sinon à être aimées en contrepoint de leur désamour propre ? La séduction devient une nécessité vitale. Une femme peut chercher à séduire activement, comme un homme, elle y gagne d’être aimée, elle qui ne s’aime pas toujours. Mais alors la chasseresse risque bien d’être prise en chasse elle-même, cette fois-ci passivement, et cela peut ne pas lui convenir. On a reconnu les virages contrastés, du oui au non, prêtés à la séduction féminine. Ce combat à front renversé se complique encore lorsqu’un homme cherche à séduire mais qu’il est finalement séduit lui-même. Sa féminité ainsi dévoilée risque bien de se traduire par une impuissance. Cela ne fera alors qu’accentuer son rejet du féminin, son angoisse, sinon sa misogynie. Cette misogynie commence avec la séduction qui précède la danse et elle atteint son maximum avec la perte de contrôle de l’orgasme. Le mal du désir joue ainsi sa partie à peu près partout, mais il reste dans la sphère d’une belligérance intime, presque silencieuse, comme une sorte de film muet qui montre la succession de ses passages à l’acte. Mais comment alors ne pas voir son extension extraordinaire ? D'autres objets du plaisir surnagent dans la mémoire, devenus tout aussi incongrus, obsolètes et poussiéreux que les anachroniques bicyclettes de l'arrière-grand-père. La ceinture est là, racornie et craquelée, mais que sont devenues la délicieuse croupe prête à recevoir le châtiment désiré, et la jeune femme qui voulait être punie ? La folie de destruction anime les hommes en temps de guerre. Pourquoi une sorte de rage de détruire la beauté mine-t-elle aussi la paix ? L’iconoclastie, la défiguration de paysages sublimes, l’abattage inutile en masse de gracieux animaux prouvent cette passion de la dévastation. Comme si la beauté portait à son revers un appel à l’anéantissement, comme le féminin, dont la fascination taille la pierre des statues et scande la musique des poèmes, tandis qu’il est traité au quotidien comme une chose bonne à battre, comme un objet. Le féminin qualifie cette chose psychique inqualifiable, abritée par le corps incroyable mais visible qui le supporte. Ce corps improbable pris dans ce doublon supporte à la fois l’aura de la cause du désir, et l’horreur de ce qui fut rejeté. Son parfum couvre la mort par inceste, l’odeur paternelle de la charogne, ou celle de l’excrément. La subtilité d’une fragrance enivrante n’oublie jamais la senteur insupportable qu’il recouvre. Notre odeur la plus propre est tenue le plus loin possible comme la plus impropre, la plus inappropriée, la plus malpropre. Chaque femme possède bien à elle sa manière de faire l'amour. Elle a son identité sexuelle, ses seins éprouvent des émotions particulières et son sexe est aussi singulier que l'empreinte digitale. En cristallisant la contradiction du désir, le corps féminin incarne cet oxymore, dont l’attraction engendre la répulsion. Incoercible mais coupable, le désir se déplace sans jamais s’éloigner de son port d’attache. L’odeur salée de la fente se métamorphose alors en passion du parfum. L’obscénité d’un sexe sur lequel le regard n’ose s’arrêter, s’extasie sur la beauté des jambes, ou plus haut sur les reflets des cheveux, ou sur le galbe des seins. L’obscénité crée la beauté. Le choc esthétique inverse l’instant de sidération du désir. Son charme est proportionnel à l’effroi de ce qu’il ne faut surtout pas voir, l’éclat des cheveux ou la cambrure du pied captive le regard le plus loin possible de la fente. L’obscénité de la cause du désir ressemble à l’onde de choc d’une pierre dans l’eau. De proche en proche, elle départage le monde entre sa beauté et sa laideur. La beauté féminine est d’abord une création. Elle appartient à l’irréel culturel et elle participe ensuite de la naissance de l’esthétique elle-même. Son aura inspire l’œuvre de l’artiste. Les œuvres créées naissent dans son sillage. Et si l’on repense maintenant à la folie de destruction et à la haine de la beauté, c’est comme si elle était ainsi motivée par une rage déplacée contre le féminin. Comme le féminin, la beauté demeure inaccessible et elle suscite la destruction. C’est bien sous le coup de la puissance irrésistible du désir que lorsque irréalisé, il se renie alors lui-même, passant du mal subi au soulagement de faire le mal. Bibliographie et références: - Romain Treffel, "Le désir selon Platon" - René Girard, "Quand ces choses commenceront" - Pierre-Christophe Cathelineau, "Le mal du désir" - Delphine Schilton, "Accomplissement du désir" - Sigmund Freud, "Théorie sur la sexualité" - Patrick Delaroche, "Désir du sujet" - Gérard Bonnet, "Le désir du corps féminin" - Françoise d'Eaubonne, "Vivre son corps" - Roger Perron, "Fantasmes du corps de la femme" - Jacqueline Schaeffer, "Le fil rouge du sang féminin" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/03/21
Dominatrices et soumises inattendues. Chap 32 : Martine retrouve Maeva Maintenant Maëva est devenue le jouet de Laurent. Elle passe ses journées nue ou habillée de façon provocante selon les désirs de Laurent. Elle dort au pied de son lit menottée et le réveille chaque matin par une fellation. En fonction de sa bonne conduite elle est démenottée ou reste ainsi toute la journée. Les amis de Laurent ont pris l’habitude de la voir ainsi et elle ne prête plus garde à leurs regards lubriques. Ce jour-là cependant tell est surprise de voir arriver martine chez elle invitée par Laurent. Cette dernière, désolée de ne plus avoir de nouvelles de sa copine s’en est ouverte à Laurent qui l’a invité à venir voir Maëva. Martine qui était resté sur l’assurance d Maëva d’arriver à dominer Laurent est surprise en pénétrant dans la maison de ne pas voir sa copine. Laurent dit à martine que Maëva finit un travail qu’il lui a donné et lui propose de la regarder faire. Intriguée martine suit Laurent dans le salon. Il l’invite à s’asseoir sur le sofa et allume une télé les images montrent la pièce « donjon « du sous-sol. On y voit Maëva attachée les mains dans le dos avec une barre d’écartement elle est penchée en avant car les mains sont reliées à une chaine qui et accrochée au plafond. Mais surtout elle est en train de pratiquer une fellation à un homme tandis qu’un deuxième la prend par derrière. Martine ne sait pas quoi dire. Laurent lui dit que les rêves de domination de Maëva sont loin derrière elle et qu’elle a compris qu’elle était beaucoup plus faite pour être dominée et qu’elle adorait cela. Martine reste bouche bée. Elle voit sur les images que Maëva semble prendre son pied. Quelques minutes plus tard les deux hommes repus quittent la pièce. Laurent dit à martine qu’il va chercher Maëva. Effectivement martine voit Laurent détacher Maëva et l’emmener hors de la pièce. Un quart d’heure plus tard Laurent revient en tirant Maëva par une laisse accrochée à un collier. Maeva est souriante et bondée dans un harnais en cuir noir ultra affolant. Il lui ceinture tout le corps et elle n’a pas de sous-vêtements en dehors de deux petites clochettes accrochées aux seins. Martine salue Maëva et Laurent indique à Maëva qu’elle a le droit de parler exceptionnellement. Puis il les quitte. Martine questionne Maëva. Celle-ci répond qu’elle est enchantée de son sort. Elle pensait être dominatrice mais elle a bien changé d’avis. Elle préfère de loin être commandée par Laurent. Elle a toujours eu le fantasme d’être exhibée et là elle est servie. De plus Laurent lui fournit des partenaires sexuels autant qu’elle peut en recevoir. En contrepartie elle doit obéir et être quasiment tout le temps nue ce qui la fait kiffer. Martine se demande si elle doit être jalouse ou pas et en même temps elle imagine Anna et Vanessa avec le même harnais rouge pour l’une et noir pour l’autre. Maeva lui demande si elle joue toujours avec Anna. Martine répond que c’est terminé. Maeva se mord la lèvre. Elle lui raconte les soirées poker qu’organise Laurent. Ça émoustille martine qui y participerait bien coté joueur ou coté service. Puis Maëva parle du couple qu’ils viennent de rencontrer et qui a proposé à Laurent de les parrainer pour entrer dans un club très fermé de joueurs de poker « dominants ». Martine est intriguée. Maeva lui explique de quoi il s’agit et lui dit que Laurent cherche une partenaire car les admissions se font par couple. Il faut un couple marié ou pas et deux esclaves qui sont partagés lors des soirées poker. Martine est chauffée. Elle qui en ce moment à une vie sexuelle proche du néant se voit bien avec Anna et Vanessa trainée derrière elle dans de telles soirées. A ce moment Laurent revient. Il dit à Maëva de se taire de se mettre à genou et il lui présente son sexe érigé qu’elle se met aussitôt à sucer comme si elle avait oublié la présence de martine. Laurent demande à martine si Maëva lui a parlé du club. Martine lui dit que oui mais qu’elle a rompu les ponts avec Anna. Laurent fait une grimace. Martine se lance quand même. Ecoute je vais voir ce que je peux faire. Je ne te promets rien mais je vais y réfléchir et je te tiens au courant. Laurent est ravi et laisse martine retrouver son chemin pour quitter la maison car Maëva continue sa fellation naturellement. Une fois revenue chez elle martine ne sait pas que faire. Elle finit par se décider à reprendre contact avec Anna. Anna est surprise de recevoir un texto de martine qui l’avait « larguée » quelque mois plus tôt. Le texto dit « salut ma chérie. Si tu veux on peut recommencer mais il te sera demandé beaucoup plus. Je peux t’en parler chez moi. Samedi soir serait très bien Le tiroir t’attend. » Anna est à la fois heureuse car elle regrette ce temps passé avec martine et intriguée. Que peut lui demander de plus martine. Elle en parle à Vanessa qu’elle ne quitte plus désormais. Celle-ci est aussi intriguée et dit à Anna qu’elle a de la chance car martine est très sympa comme dominatrice. Anna lui demande si elle veut entrer dans le jeu avec elle. Vanessa fini par consentir qu’elle est très alléchée. Anna répond au texto. « Tu peux compter sur Vanessa et moi samedi soir pense à doubler le tiroir. » Après tout ça ne coute rien d’écouter ce que propose martine. Le samedi soir Anna et Vanessa se présentent à la maison de martine. Comme Anna a toujours la clé elles entrent et regardent ce qui se trouve dans le tiroir de l’entrée. Il y a effectivement deux tenues identiques. Les deux filles jubilent. Il y a deux harnais en cuir un noir et un rouge. Deux baillons boules des menottes et deux anneaux de piercing avec une étiquette esclave de martine. Deux colliers de cuir avec laisse complètent la panoplie. Les filles se mettent en tenue et s’entradmirent elles trouvent que ça leur va super bien. Comme elles font quasiment la même taille tout leur va. Maintenant elles attendent que martine les invite à entrer. Celle-ci les laisse mijoter pendant cinq minutes avant de les convier. Elles entrent au plus grand bonheur de martine qui ne peut retenir un grand sourire. Comme dominatrice elle n’a pas bien réussi. Les deux jeunes femmes se précipitent vers elle et elle doit leur donner l’ordre de s’arrêter et de se mettre à genou avant qu’elles ne la télescopent. Pendant une bonne heure martine joue avec les filles comme avec des poupées. Elles sont très réactives. Martine décide alors d’enlever les baillons. Et ça devient vite torride. Les filles redoublent d’ardeur pour l’embrasser et s’embrasser aussi. Une fois les trois femmes repues martine parle alors de la suite. Elle explique le topo aux filles, la soumission consentie et heureuse de Maëva les parties de poker chez Laurent et enfin le club privé de dominateurs. Les filles sont perplexes mais bien excitées quand même. Martine leur propose de commencer par une soirée poker chez Laurent pour voir. Bien sûr elles seront certainement mises à contribution par les joueurs et la soirée ne sera pas de tout repos. Les yeux des filles brillent elles topent là et malgré un peu d’appréhension sont prêtres à essayer des choses nouvelles. La première soirée poker est annoncée. Martine est invitée avec ses deux esclaves. Laurent trépigne d’impatience de la connaitre. Lorsque martine arrive il est ravi de voir que les filles sont splendides. Il les amène dans la cuisine et elles sont rapidement habillées en soubrette. Aude n’étant pas là elles seront accompagnées de Gisèle qui leur expliquera par geste le travail. Les deux filles font un effet bœuf lorsqu’elles pénètrent dans le salon poker. Les invités sont ravis de voir de la nouveauté et les deux filles sont excitées de se voir ainsi exhibées devant plein d’inconnus. Lorsque Laurent les positionne à genou sur un gode mécanique il n’a pas besoin de lubrifiant. Les filles sont déjà chaudes et il en fait la remarque à martine qui est toute fière. Une fois appelées pour servir les convives les filles s’en donnent à cœur joie et apprécient les caresses intimes qui leur sont faites lorsqu’elles passent à côté des joueurs hommes comme femmes. Ensuite lors de la pose elles montrent que sans bâillon elles sont expertes pour satisfaire autant les hommes que les femmes. Martine est fière de ses pouliches. Laurent qui a bien essayé les deux filles est aux anges. Elles sont belles, elles sont très obéissantes et se déplacent et sucent comme des reines. Martine est heureuse de leur avoir appris à se déplacer de façon provocante « involontaire ». A la fin de la soirée l’accord est conclu. Laurent et martine vont inviter les hôtes susceptibles de les faire entrer dans le club et Anna et Vanessa feront les esclaves. Martine remarque alors qu’elle n’a pas vu Maëva de la soirée ni aux préparatifs ni pendant la partie. Elle en fait la remarque à Laurent. Celui-ci tout souriant lui répond que Maëva a fait une petite crise de jalousie envers les filles et qu’elle a été remise à sa place dans les WC. Martine ne comprend pas tout. Va dans les toilettes lui dit Laurent. Tu en profiteras pour la libérer si tu veux. Martine se rend dans les toilettes et là elle voit à côté des WC Maëva à genou les mains liées dans le dos un énorme gode en fonctionnement ainsi qu’un vibro masseur collé sur son clitoris. Elle a un masque aveuglant et un écarteur de bouche. Sa tête est bloquée dans un espèce de carcan et elle a la tête légèrement relevée. A son cou pend un écriteau. Urinoir ou fellation j’accepte tout. Martine comprend que pendant toute la soirée Maeva a attendu patiemment les bites qui venaient se faire sucer ou pisser voire les deux pour certains. Elle se souviendra de cette soirée. Amusée elle hésite à libérer Maëva. Puis finalement elle écarte les jambes et se fait brouter le minou par une Maëva incapable de voir qui profite de ses talents. Maeva sera libérée bien plus tard dans la soirée. Les hôtes VIP ont acceptés l’invitation. Afin de les mettre à l’aise Laurent a limité le nombre d’invités. Martine et les filles sont prêtes toutes excitées de voir qui sont ses inconnus pouvant leur permettre de rencontrer un monde nouveau. Ce coup-ci les filles ne feront pas les soubrettes mais seront nues menottées dans le dos et se tiendront derrière martine et Laurent comme le veut le protocole tel que l’a expliqué le dénommé Victor. Maeva revenue en grâce sera la soubrette avec Gisèle et Aude. Lorsque les invités pénètrent dans le salon martine, Anna et Vanessa ont la surprise de reconnaitre morgane qui accompagne un black Barraqué. Elles sont dubitatives car Morgane est un peu à l’origine de la brouille entre martine et les deux filles. Morgane ne fait aucun signe montrant qu’elle les a reconnues. Elle se tient de façon royale et d’elle comme du black émane une autorité incroyable. Deux hommes se tiennent derrière eux ils sont en tenue comme les filles avec une cage de chasteté en plus. Les salutations sont faites. Victor regarde les filles avec de yeux de fauve. Elles sont extrêmement impressionnées. Morgane toise martine du regard mais reste à peu près courtoise. La soirée avance. Morgane et Victor essayent et testent la docilité et l’obéissance des filles. Ces dernières jouent le jeu même si ça ne prend pas la direction qu’elle pensait. Finalement Victor et morgane acceptent de parrainer Laurent et martine mais ils posent une condition préalable. Il faut que Laurent et martine leur prêtent les filles pendant un weekend.
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Par : le 23/03/21
Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE 36 Mitsuko Extraits « … En arrivant dans les toilettes elle voit avec stupeur une femme ligotée à genou. Elle est nue, porte un masque aveuglant et un système lui gardant la bouche ouverte. Sous elle un gode électrique effectue des va et vient permanents. … Je ne t’ai pas dit de rentrer ta langue et elle met la main entre les jambes de la femme et pince violemment le clitoris. La femme veut crier mais la main de Mitsuko s’est reposée sur la bouche de cette dernière. Mitsuko dit tu vas m’obéir maintenant…. La femme dit d’une voix déformée par l’écarteur et les sanglots. Tu es ma maitresse Mitsuko. Mitsuko repince les seins. Tu dois me vouvoyer. La femme hoquète et répète vous êtes ma maitresse Mitsuko. Mitsuko est ravie elle caresse maintenant les seins douloureux de la femme. … Une fois libérée celle-ci se lève et dit à Maeva. Couche-toi à mes pieds maintenant. Maeva soumise totalement à Mitsuko se couche sur le ventre et embrasse fébrilement les pieds de Mitsuko….» En attendant le parrainage Laurent organise une nouvelle soirée poker. Outre deux invités habituels il y a un nouveau couple. Robert, collègue de Laurent, est marié à une jeune japonaise, Mitsuko, qui a absolument voulu venir voir en quoi consistait ces parties de poker dont on parle à voix basse et qui semblent orientées sur le sexe. Robert a essayé de la dissuader car elle est très prude mais elle a fait des pieds et des mains pour pouvoir venir. Robert en a parlé à Laurent qui est d’accord pour qu’elle vienne, pourvu qu’elle sache se tenir et ne fasse pas d’esclandre. Robert promet que s’il y a un problème il repartira aussitôt avec Mitsuko. La soirée est prête. Gisèle et Aude sont à genou dans le coin de la salle qui leur est réservée. Lorsque robert et Mitsuko arrivent il se présente et prévient Mitsuko que dans la salle de poker elle risque d’être choquée. Les yeux brillants elle répond qu’elle veut absolument venir, qu’elle saura se tenir et qu’elle jouera un peu au poker. En entrant dans la salle Mitsuko est hypnotisée par les deux femmes quasiment nues ligotées à genou sur des godes. Elle a un mal fou à ôter son regard de cette vue qui la bouleverse totalement. Robert inquiet lui serre la main elle se retourne vers lui et fait un grand sourire. Pas de problème elles sont très belles ; je comprends que tu veuilles venir à ces soirées dit-elle espiègle. La partie commence. Mitsuko joue habituellement bien au poker mais elle ne pense qu’à ces deux femmes offertes. Elle perd régulièrement et au moment de la pause elle est déjà ratissée. Elle voit les deux femmes servir les en cas et les boissons puis passer sous les tables pour essorer les hommes présents. Elle ne demande pas de caresses buccales de la part des femmes car elle ne sait pas comment ça pourrait se terminer. Elle n’a jamais été aussi excitée qu’à ce moment. La pause terminée les joueurs retournent à leurs parties et les deux femmes se remettent en position à genou. Mitsuko décide d’aller aux toilettes. En arrivant dans les toilettes elle voit avec stupeur une femme ligotée à genou. Elle est nue, porte un masque aveuglant et un système lui gardant la bouche ouverte. Sous elle un gode électrique effectue des va et vient permanents. La femme est très belle et l’écriteau posée sur elle indique clairement qu’elle est à la disposition de celui ou celle qui passe. Mitsuko n’en revient pas. Elle va mettre le verrou sur la porte des toilettes et s’approche de la femme. Mitsuko dit : Bonjour. la femme répond un bonjour déformé par l’écarteur. Tu es à ma disposition ? dit Mitsuko. Oui répond la femme. Je peux faire ce que je veux la femme opine. Mitsuko pose la main sur un sein de la femme et en même temps lui met la main sur la bouche. Elle pince fermement le téton. La femme gémit mais son cri est étouffé par la main de Mitsuko. Chut ! Sinon je te fais vraiment mal. La femme se tait. Mitsuko pince le deuxième sein.la femme gémit mais essaye de le faire en silence. Mitsuko dit : tu es ma chose. La femme semble pleurer. Tire la langue dit Mitsuko. La femme tire la langue. Plus loin dit Mitsuko. La femme tire au maximum la langue que Mitsuko attrape et tient fermement entre ses doigts. Elle tire la langue au maximum. La femme se tortille et semble paniquer. Oui je fais de toi ce que je veux. Elle relâche la langue et la femme la recule aussitôt. Je ne t’ai pas dit de rentrer ta langue et elle met la main entre les jambes de la femme et pince violemment le clitoris. La femme veut crier mais la main de Mitsuko s’est reposée sur la bouche de cette dernière. Mitsuko dit tu vas m’obéir maintenant. La femme hoche précipitamment la tête. Mitsuko dit :je vais enlever ma main et toi tu vas titrer la langue au maximum. La femme hoche le tète. Mitsuko retire sa main et aussitôt la langue sort au maximum. Bien dit Mitsuko. Maintenant tu vas gonfler ta poitrine pour moi sinon je te repince les seins. La femme s’arque autant qu’elle peut pour mettre sa poitrine en avant. Bien lui dit Mitsuko. Souviens-toi de moi je suis Mitsuko et un jour tu ramperas à mes pieds. La femme semble perplexe et pour toi je serai maitresse Mitsuko. Chaque fois que tu me verras tu m’appelleras ainsi et tu ramperas à mes pieds. La femme ne réagit pas. Mitsuko lui pince sévèrement les seins. La femme est tétanisée et hoche précipitamment la tête. Dit le que je suis ta maitresse dit Mitsuko. La femme dit d’une voix déformée par l’écarteur et les sanglots. Tu es ma maitresse Mitsuko. Mitsuko repince les seins. Tu dois me vouvoyer. La femme hoquète et répète vous êtes ma maitresse Mitsuko. Mitsuko est ravie elle caresse maintenant les seins douloureux de la femme. On se reverra vite dit Mitsuko et elle se relève et quitte les toilettes. Robert commençait à s’inquiéter. Mitsuko revient vers lui avec un grand sourire. Elle lui dit j’ai fait la connaissance d’une femme nue dans les toilettes qui est ce. C’est Maeva dit robert. C’est la femme et l’esclave de Laurent. Mitsuko sourit et regarde Laurent. Elle pense tu vas devoir me la prêter mon ami. J’ai plein d’idées pour elle. Juste avant la fin de la soirée Mitsuko retourne aux toilettes. Elle s’approche de Maëva et dit :alors Maeva tu reconnais ma voix. Une petite voix apeurée dit oui vous êtes ma maitresse Mitsuko. Bien répond cette dernière. Je t’ai apporté un petit cadeau. Elle ôte sa culotte et l’enfonce dans la bouche de Maeva tout en pinçant un sein. C’est pour que tu te souviennes de moi et que tu comprennes que tu m’as bien fait mouiller. A bientôt ma petite esclave. Et elle pose un baiser sur le sein meurtri de Maeva. Lors du départ Mitsuko s’approche de Laurent pour le remercier de l’avoir laisser venir. Il est sensible à ses charmes et elle le sent. Si tu veux plus de moi il faut que tu me prêtes ta femme un weekend. Lui dit-elle en partant. Laurent est tout content et s’aperçoit plus tard qu’il a un numéro de téléphone griffonné sur un papier dans sa poche de veste. Après le numéro il y a un cœur et un m majuscule. Il sent que Maeva va faire un stage chez Mitsuko. Lorsqu’il libère Maeva celle-ci s’effondre dan ses bras. Elle veut lui raconter ce qu’elle a subi avec Mitsuko mais il ne la laisse pas parler et elle passera la nuit attachée et bâillonnée avec la culotte de Mitsuko dans la bouche. Quelques jours plus tard Laurent appelle Mitsuko. Celle-ci lui dit franchement qu’elle a kiffé la soirée poker, notamment les moments passés avec Maeva et qu’elle recommencerait bien une séance seule en tête à tête avec cette dernière. Laurent qui se verrait bien faire un cinq à sept avec Mitsuko accepte sous réserve qu’ils aient tous les deux une séance en tête à tête ensuite. Mitsuko promet qu’elle est d’accord. Laurent propose que la rencontre avec Maeva se fasse chez lui car il possède du matériel et une pièce adéquate. Mitsuko accepte volontiers et le rdv est pris pour le lendemain car robert sera absent pour la journée et la nuit suivante. Laurent se garde de prévenir Maeva et le lendemain il lui dit juste qu’elle n’a pas été visiter la pièce donjon depuis trop longtemps et qu’il va y remédier. Maeva ne se doute pas de la visite et accepte volontiers pour se changer les idées après sa soirée difficile. Le lendemain Maeva est attachée les bras tirés vers le haut par une chaine accrochée au plafond et les jambes écartées par une barre d’écartement. Elle a un masque aveuglant et un bâillon. C’est une position traditionnelle qu’elle aime. Quand elle entend des pas légers derrière elle elle commence à mouiller en pensant qu’elle va se faire prendre par un ou des hommes bien excités. Elle se tétanise quand elle entend la voix douce de Mitsuko qui lui dit. Je t’avais promis qu’on se reverrait ma petite esclave. Et aujourd’hui on a bien le temps de faire connaissance. Maeva rue mais ne peut rien faire, attachée comme elle est. Mitsuko commence par la caresser longuement elle s’attarde sur les seins faisant frémir Maeva à chaque fois par la peur engendrée. Puis elle pince légèrement les seins et le clitoris de Maeva qui se tortille. Mitsuko enlève le bâillon et demande à Maeva de tirer la langue. Celle-ci s’exécute immédiatement et tire la langue autant qu’elle peut. Mitsuko attrape la langue avec ses doigts et la maintient fermement mais sans la forcer. Maeva est terrorisée. Elle s’attend au pire. Mitsuko met alors une pince sur la langue de Maeva. La pince presse fermement la langue même si la douleur est encore supportable. Maeva sent que la pince est reliée à quelque chose. Puis Mitsuko met une pince sur le clitoris de Maeva. Encore une fois c’est très fort mais la douleur est supportable. Puis Mitsuko tire sur les deux pinces qui sont reliées à des chainettes ; celle de la langue vers le bas et celle du clitoris vers le haut. Maeva baisse au maximum la tête afin de soulager sa langue et essaye de remonter son bassin pour soulager la tension sur le clitoris. Mitsuko tend au maximum de ce que peut supporter Maeva et relit les deux chainettes. La tension entre les deux pinces empêche Maeva de faire le moindre geste tant elle est concentrée sur la tentative de limiter la tension. Mitsuko lui dit. Tu es jolie comme ça mais il ne faut pas oublier tes jolis seins. Et elle accroche une pince à un sein. La douleur est forte mais supportable. Mais Mitsuko passe la chainette qui relie les deux pinces autour du cou de Maeva et accroche la pince sur le deuxième sein en tendant au maximum la chainette. Les tétons de Maeva sont fortement tirés vers le haut et elle essaye sans succès de baisser le cou pour limiter la tension. Ainsi bloquée et endolorie elle est palpée partout par Mitsuko qui alterne les caresses et les claques nerveuses. Enfin alors que Maeva n’en peut plus et ruisselle de sueur Mitsuko enlève les pinces. Maeva respire enfin. Mitsuko détend la tension sur les bras et bientôt Maeva se retrouve avec les bras menottés dans le dos. La barre d’écartement est enlevée et les chevilles de Maeva sont menottées l’une contre l’autre. Mitsuko dit alors à Maeva de se mettre à plat ventre devant sa maitresse. Maeva se couche comme elle peut et se retrouve à plat ventre. Mitsuko lui enlève le masque et Maeva la voit enfin. Elle est nue juste vêtue d’un harnais de cuir rouge qui l’enveloppe complément. Lèche mes pieds esclave. Maeva rampe vers les pieds de Mitsuko et lui lèche avidement les pieds pour montrer sa totale soumission en espérant calmer la fureur de Mitsuko. Après quelques minutes celle-ci se dirige vers le grand lit de la pièce et ordonne à Maeva de la suivre. Maeva doit ramper sur le sol pour avancer. Elle arrive enfin au pied du lit. Là Mitsuko lui enlève les menottes des pieds et la fait se relever. Elle couche Maeva su le dos en travers sur le lit et entreprend de l’attacher en croix aux quatre coins du lit. Comme elle est en travers du lit les jambes de Maeva sont ouvertes à l’extrême et elle est quasiment en position de grand écart. Les liens sont très tendus et elle ne peut absolument pas bouger. Mitsuko admire son œuvre et palpe Maeva en alternant les caresses les claques et les pincements. Parle-moi. Dit moi que tu aimes ce que je te fais dit Mitsuko. Mets-y du cœur. Maeva dit : Vous êtes ma maitresse Mitsuko et je joui de vos caresses. J’adore ce que vous me faites et je me prosterne devant vous. Elle essaye d’imaginer ce qui peut faire plaisir à Mitsuko et pendant plusieurs minutes celle-ci continue ses actions. Puis Mitsuko détache Maeva, se couche sur le lit et lui dit maintenant tu vas me faire jouir esclave. Maeva caresse Mitsuko et l’embrasse partout. Celle-ci ondule mais semble insatisfaite. Maeva prend alors l’initiative d’utiliser les attaches qui viennent de servir pour attacher Mitsuko qui se laisse faire aux quatre coins du lit. Maeva tend autant qu’elle peut les liens et Mitsuko est maintenant tendue à l’extrême. Maeva la pelote en alternant les caresses et les claques. Puis voyant que Mitsuko commence à haleter. Maeva se met à genou enserrant la tête de Mitsuko et se penchant en arrière elle saisit le sexe de Mitsuko d’une main et le fouille sans ménagement. Mitsuko comme alors à haleter plus fort et embrasse goulument le sexe de Maeva. Celle-ci redouble de force sur le sexe de Mitsuko qui réagit aussitôt. Maeva ne fait plus attention maintenant et agrippe avec toutes ses forces le sexe de Mitsuko qui l’embrasse fébrilement. Maeva sent la jouissance venir et soudain Mitsuko se met à ruer comme un cheval sauvage. Elle jouit sauvagement sans cesser de lécher le sexe de Maeva. C’est un tourbillon de jouissance qui emporte les deux femmes. Maeva pantelante reprend son souffle. Mitsuko s’est calmée. Maeva se relève et contemple le corps le Mitsuko toujours attaché fermement. Maeva lui dit tu ‘as mis qu’on avait bien le temps de faire connaissance ma jolie. Je crois que tu vas rester quelques heures dans cette position ou tu es à ma disposition totale. Mitsuko la regarde sans peur. Mais blanchi un peu lorsque Maeva s’éloigne et revient avec une cravache dans une main et les quatre pinces qui viennent de servir dans l’autre. A mon tour de jouer dit Maeva en se préparant à mettre un bâillon à Mitsuko. Celle-ci la regarde sans ciller et dit. N’oublies pas que tu es à ma merci. Tu es mon esclave et je te ferais regretter mille fois ce que tu me feras si tu ne me détaches pas tout de suite. Maeva hésite. Elle a compris que Mitsuko pourra de nouveau demander à Laurent une séance ou elle sera à sa merci. Trop effrayée par ce qui peut lui arriver elle est vaincue et commence à détacher Mitsuko. Une fois libérée celle-ci se lève et dit à Maeva. Couche-toi à mes pieds maintenant. Maeva soumise totalement à Mitsuko se couche sur le ventre et embrasse fébrilement les pieds de Mitsuko. Bien dit celle-ci. La prochaine fois nous testerons quelques bondages shibari d’humiliation. Restes dans cette position jusqu’à mon appel et elle pose un téléphone portable près de Maeva. Et Mitsuko part. Maeva n’ose pas bouger. Heureusement que c’est bien chauffé ici se dit-elle. Le temps passe lentement. Maeva se demande si Mitsuko va appeler ou si c’est un piège. Plusieurs heures plus tard le téléphone sonne. Elle décroche. Tu peux disposer esclave. Je veux que tu ais toujours ce téléphone à ta portée. Je n’accepterais pas que tu ne répondes pas à un de mes appels. Et elle raccroche laissant Maeva pantoise.
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Par : le 23/03/21
Pique-nique du 10 et 11 août chez Mr TSM. Après une bonne nuit de sommeil réparateur Daniel et moi (Mon Maître m'avait accompagné vendredi 9 août vers 14 h 15 chez Maître Pierre pour repartir vers 17 heures) étions en forme pour nous rendre à Vauvert en compagnie de Maître Pierre. Nous avions rangé au frigidaire, les plats et boissons apportés pour le pique-nique, aider si besoin était. Puis saluer les Personnes présentes, Mr Mistral m'a présenté sa soumise Emeraude, j'ai été ravi de cette présentation. Sacherm, Antarés venu de Cambrai (qui a changé de speudo entre temps et qui est à présent Ossad) deux soumis agréables, Mr TSM bien sur ainsi que ses deux soumises KiO et Ginou, Mr Freddy, et l'invité de ce week end Monsieur Vich qui a la maîtrise du shibari, des suspensions et fouets divers... Nous étions arrivés en avance pour que la croix de St André soit montée, cela devait prendre une bonne heure avec Maud de Nadia, comme Toutes deux n'étaient pas encore présentes Sacherm un soumis, Mr Freddy dominateur et Mr Vich ont pris les choses en mains et en moins de trente minute la superbe croix était en place trônant dans la verdure chez Mr TSM. Ginou en cuisine avait fait des petites étiquettes pour soumis (es), pour apporter les plats divers, apéritifs, entrées, plats, fromages, cafés, débarrasser, amener, il est vrai qu'il faut de l'organisation et avec KiO, elles se partagent bien les tâches et que tout le monde aide, c'est appréciable. L'heure de l'apéritif commençait à poindre, nous avons installé quelques bouteilles sur la table. L'apéritif a duré, c'est ma pensée. Je vais encore me faire des ennemis tant pis... L'heure tournait, la chaleur était là, Maître Mark et sa soumise Saphyr accédaient à la maison de Mr TSM, je suis allée au-devant d'eux. Saphyr a de très belles fesses et un superbe tatouage aux creux de ses reins, j'ai un peu caressé ses seins quand son Maître l'avait attaché et qu'elle recevait le martinet au fond du jardin. Elle est curieuse, très souriante, et avait apporté des plats concoctés, cuisinés chez Elle. Partis de Monaco vers midi, ils avaient dormi chez des amis avant de rejoindre Vauvert, un peu avant midi, Belle harmonie avec son Maître qui est son mari, j'ai peu discuté avec eux en fait, beaucoup de monde, je pense savoir qu'ils reviennent pour le pique-nique de septembre. Rphdom (sa quiche, un délice, je l'ai savouré) et Insolence que j'ai trouvé super décontracté, gracieuse et aidant beaucoup en cuisine et ailleurs, elle me prenait la vaisselle pour l'essuyer au plus vite, la coquine. Tous deux étaient accompagnés par Melle Sweet (qui avait apporté et préparé de la pâtisserie faite maison) une soumise 'prise' sous leurs ailes. Rphdom la guide, une belle entente avec Insolence qui a son mot à dire bien sûr, entre tous trois l'harmonie et ce n'est pas évident quelque fois. Elles ont le même gabarit toutes deux et habillées un peu pareilles elles étaient, même pour les bas. Toutes deux jolis fessiers, j'ai vu Rphdom jouer avec ses martinets, puis à un moment donné Melle Sweet qui a les cheveux courts, a été rasé par lui, il restait des cheveux bien courts et une mèche sur le devant bien longue, le rendu était joli et l'éclat de ses yeux étaient plus mis en valeur à mon humble avis. Princesse ou Insolence, gracile soumise a été suspendu par Mr Vich, le rendu était de toute beauté, celui-ci était l'invité de ce pique-nique, un Homme qui sait manier le fouet comme j'aime, j'ai pu goûter au fouet corail et d'autres également. Maud et Dame Nadia sont arrivées, quel bonheur de les revoir, je me sens proche d'Elles et aiment leur compagnie. Maud certains jeux toujours prête à montrer son superbe fessier bien dur pour recevoir fouets, martinets, et autres ustensiles, Elle ne bronche pas et a un mental d'acier tout comme ses superbes fesses. Elle a changé de tenues quelque fois, et puis l'apercevoir déambuler avec ses hauts talons, j'aime. J'ai fait la connaissance de Dame Freya et son soumis Allain, ma plus belle rencontre de ce pique-nique et j'ai pensé à Mon Maître qui aurait été enchanté de faire la connaissance de cette Maîtresse. Un bon feeling avec Tous deux et quelques larmes d'émotion à voir leur complicité évidente, les regards échangés, j'en ai été bien ému. Mistral a fouetté sa soumise sur la croix de St André. Celle-ci a changé de tenues x fois sourire. Mr TSM a été prolixe envers Ginou gourmande, que j'affectionne. Que cela soit les fouets de son Maître, celui de Mr Vich corail et autre canning, elle endure... Allain le fouet lui aussi par Monsieur Vich, Maître Pierre, il a en gardé de belles marques. Hum... KiO séance fouet avec son Maître, une re découverte après quelques mois sans y avoir goûté. Moi attachée sur la croix de St André, fouetté par Maître Pierre et faire la poupée de chiffon à un moment... Mr Vich a demandé une volontaire pour une suspension, je me suis proposée ... Cette découverte m'a comblé depuis le temps que je voulais découvrir les cordes, bien qu'à un moment donné, une me serrait bien au-dessus de ma poitrine, mais comme m'a expliqué Mr Vich : c'est mon poids qui a fait que la tension était ... sourire Etre attachée et suspendue ainsi a été une totale initiation que je pensais à tort impossible vu ma corpulence. Comme quoi quelque fois, on se fait des idées qui ne sont pas ... Saphyr s'est également fait fouetter par Maître Pierre sous le regard de son Maître, des belles marques pour son retour elle a eu, et a découvert la cire samedi soir après que Mr TSM a posé des aiguilles sur le dos de sa soumise KiO entrelaçant celles-ci d'une petite chaîne et faisant couler de la cire en bas de son dos, en forme de coeur. Dessin qu'il a pu retirer avec son couteau et offrir à sa soumise avec la chaîne qu'elle pouvait porter comme un médaillon. Les applaudissements ont été. J'ai répondu à un moment donné dans l'après-midi sur un ton qui a déplu à Mr TSM ce qui m'a valu 5 coups de paddle bien frappé quand Maître Pierre se servait de ses cannes, je n'ai rien dit et accepté cette remontrance qui était justifiée. Maître Pierre a la maîtrise, le sérieux, les compétences, l'hygiène est présente, le samedi cela a été le tour de soumis Allain sous le regard de sa Maîtresse Dame Freya de découvrir les sondes d'urètre, j'ai été impressionné par la longueur, par les diverses diamètres, Maître Pierre attentif comme à son habitude. Allain faisait honneur à sa Maîtresse, une première pour lui également et bravo. Moment fort dimanche après-midi, Maître Pierre, Dame Freya avaient comploté pour clouer la peau du sexe de Daniel, il y la vidéo sur le site. Ce dernier a été attaché sur une chaise, bras et pieds entravés par JDuroc avec ses cordes suivant les consignes de Maître Pierre pour ne pas qu'il bouge. Daniel a eu droit à un cloutage, c'est impressionnant, j'étais assise proche de lui à voir son visage grimacer de dépassement, de don, j'ai eu mal. Dame Freya étirait comme il faut la peau de son sexe ainsi les clous étaient bien placés, aie. Maître Pierre et son marteau, entendre le bruit et regarder les expressions de Daniel, aie Son Maître attentif, à l'écoute, patient, rassurant, c'était une première et le moins que l'on puisse dire, c'est que la réussite a été, bravo à Toi quel soumis, ESCLAVE depuis peu, je suis fière de lui Après les clous... La CBT, je suis partie après les clous, Dame Freya lui a percé les seins avec des aiguilles, Maître Pierre diverses sondes d'urètre, puis des vis, à visionner la vidéo c'est hard. Cet Homme a la maîtrise, l'hygiène est de rigueur il va de soi ainsi que la patience. Revoir certaines Personnes comme Dame Emma et sa soumise Kanaria pour qui j'ai de l'estime et du respect, de belles rencontres à Fessestivités, un bonheur que leur venue. Le dimanche 11 août Le Scorpion soumis m'a étonné, par sa façon d'oser certaines pratiques, de se donner à la morsure du fouet, martinets, fessées bien marquées par certaines Personnes, j'ai posé 8 aiguilles sur la hampe du sexe à sa demande, une première pour moi, Dame Freya lui a mis une aiguille à chaque sein et fait un superbe dessin avec un long ruban entrelaçant les aiguilles de son sexe à ceux de ses tétons, le rendu était de toute beauté. Et sous la cagoule Scorpion soumis s'est incliné remerciant Dame Freya. Avant son départ pour Paris, ce gourmand a reçu du champagne sur son corps, sourire. Une bonne douche avec le tuyau du jardin et il était enfin prêt pour faire x kilomètres avant de rejoindre la capitale. Un soumis à revoir si possible ... Léa sylphide soumise avait acheté des gâteaux pour fêter dimanche après-midi l'anniversaire de son Maître JDuroc Gracieuse, elle a déposé devant celui-ci le plateau composé des 3 desserts puis les deux cadeaux accompagnés d'une jolie petite carte écrite. Une soumise offre un présent à son Maître mais là était une excellente occasion. Certains (es) ont eu du fouet, martinet, des fessées, des contraintes, du canning, des dessins à la cire, des soumis lavés et rincés au tuyau d'arrosage, la pratique des aiguilles, et j'en oublie surement. Des photos ont été prises, des vidéos ont été tournés seulement et c'est très bien ainsi, que par l'Organisateur de ce pique-nique. La CBT pour deux soumis qui aiment les beaux égards et qui ne sont pas de couards. Le port d'une ceinture de chasteté Sacherm pour ne pas le citer qui a eu droit à une épilation intégrale de ces attributs. A un moment donné pas moins de 4 Femmes que cela soit Domina, Maîtresse, soumises à ses côtés ainsi exposés, sur une table, le carcan maintenant sa tête et ses mains, les pieds attachés. Pendant le repas de samedi vers 15 heures, il est resté à genoux sous la table pendant x temps. Comme Ginou à un moment donné dimanche après-midi, j'ai été également nue dans les jets d'eau, à genoux je devais avancer, Mr TSM avec son fouet, un régal et puis KiO s'y est mise aussi, elle manie avec dextérité cet instrument, l'eau me faisait du bien, puis j'ai eu bien froid et l'on a arrêté. Le dimanche en fin de soirée, à un moment donné petit jeu entre Dame Nadia, Maître Pierre pour que Tous deux arrivent et ils y sont arrivés à retirer des tomates du potager de Mr TSM qui avaient été disposés sur le dos de Maud, avec leur fouet respectif, et la participation de Mr Vich, je ne vous dis pas les rires, la joie, la bonne humeur, pour ce défi. Puis vient le tour des tomates concassées... Tomates éclatées par Maître Pierre à la demande de Maud avec l'aval bien sûr de Dame Nadia, les tomates ont été écrasé avec le nunchaku d'entrainement en mousse mais que l'on sent bien en ce qui me concerne. Pour ce trip, j'avais installé ma chaise pour être aux premières loges, Maître Pierre adroit tout comme Dame Nadia avec le fouet à part un raté de chaque côté, petit délire entre gens de bonne compagnie. J'avais demandé à me faire fouetter par Mr Vich qui avait accepté, le fouet corail sur ma peau, hum ... Maître Pierre je l'ai vu à un moment donné était devant moi, pour le fouet enroulé c'est plus prudent et l'on peut voir ainsi les marques sur la poitrine. Je ferme toujours les yeux quand je suis dominée et quelque fois les aient ouverts et eus certains coups comme deux sur mon sexe. Le respect a été aucun débordement Nous étions 26 à ce pique-nique, j'ai bonne mémoire. Les marques des cannes ont été présentes pendant une semaine passée sur mon généreux fessier par contre, les marques des fouets de Maître Pierre le samedi après-midi, et Mr Vich le dimanche se sont estompées au fur et à mesure, me reste à ce jour du 26 août, une trace enfin un bleu, sur mon sein gauche, rappel du fouet enroulé de Maître Pierre. Merci à mon Maître aimé qui a la confiance de Maître Pierre, pour m'avoir permis de participer à ce second pique-nique. Merci à ce dernier pour les belles marques qu'il m'a offertes et son respect à mon égard. Merci à Monsieur Vich pour la suspension, vos fouets, dont le superbe fouet corail, votre respect et bonne humeur, dialogues. Merci à Monsieur TSM pour son accueil ainsi qu'à ses deux soumises pour l'organisation complexe d'une telle rencontre sur deux jours, il y a du travail avant, pendant et après les départs. De belles rencontres, découvertes à ce deuxième pique- nique, de la convivialité, du respect, de l'amitié, des initiations, de l'écoute. J'ai écrit ce second récit à ma façon avec mes propres ressentis, mes émotions. J'ai demandé l'accord de Toutes les Personnes mentionnées dans cet écrit. Le 27 08 2013
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Par : le 28/03/21
Chapitre 37 MITSUKO maitresse infernale. Extraits »… Plus tard elles ressortent du salon. Enchantée pour Mitsuko et effondrée pour Maeva qui est endolorie de partout. Elle ne compte plus les piercings. … Un plateau tournant trône au milieu de la pièce. Sur ce plateau qui fait environ un mètre de diamètre est installé un portique permettant d’attacher son esclave debout les bras tendus vers le haut et les jambes écartées. ….Là elle voit un orifice dans le siège du trône. L’orifice correspond à l’ovale d’un visage. Mitsuko referme le trône et Maeva, bloquée dans la cavité voit l’utilité du système. Le sexe et le cul de Mitsuko sont situés pile sur l’ovale et sur l’injonction de cette dernière, Maëva doit inscrire son visage dans l’ovale. » Maeva ne quitte pas le téléphone que lui a donné Mitsuko. Elle a trop peur de cette dernière qui semble en plus avoir les faveurs de Laurent. Maëva ne peut pas compter sur lui pour empêcher Mitsuko de la martyriser. Ce jour-là elle est seule à la maison quand un sms s’affiche sur le téléphone Dans le sms il n’y a qu’une adresse et le mot Maintenant. Angoissé elle s’habille en vitesse et prend sa voiture pour se rendre à l’adresse. Elle panique. Arrivée elle se présente à la porte et sonne. La porte s’ouvre. Mitsuko la fait rentrer ferme la porte et regarde Maëva celle-ci se prosterne immédiatement aux pieds de Mitsuko. Bien esclave met toi nue maintenant. Maëva se déshabille et Mitsuko lui montre un harnais de bondage. Mets ça Maeva enfile le harnais. Mitsuko sert les sangles et Maëva se recouche aux pieds de Mitsuko Celle-ci se dirige vers une porte et Maëva la suit en rampant Mitsuko ouvre la porte qui donne sur un salon. Maëva la suit et s’aperçoit que plusieurs femmes sont installées dans le salon Voilà leur dit Mitsuko je vous présente mon esclave absolue. Maeva ne sait plus où se mettre les femmes se lèvent et entourent Maëva. Joli choix dit l’une. Elle est belle dit une autre. On peut toucher dit une troisième. Bien sûr dit Mitsuko : Maëva debout ! Maeva se lève et garde la tête baissée. Elle est pelotée par plusieurs mains. La conversation continue. Elle est douce et bien nantie. Ses seins sont magnifiques. Que sait-elle faire ? Tout répond Mitsuko. Il suffit que je donne l’ordre. Maeva lèche moi les pieds. Maeva se couche et lèche les pieds de Mitsuko. Au niveau sexe elle est très efficace dit Mitsuko. Elle ajoute : Maeva lève-toi et met tes mains sur la tête et cambre-toi qu’on voit ta belle poitrine. Maëva obéit. Dit leur que tu es ma chose. Maeva parle ; je suis votre chose maitresse Mitsuko. Elle rajoute ; je suis votre esclave votre propriété votre soumise et je me prosterne devant vous. Je vous appartiens corps et âme. En disant cela Maeva sent qu’elle le vit pleinement et est excitée à mort. Elle a envie que Mitsuko abuse d’elle et la fasse jouir comme une folle. Les femmes sont impressionnées et l’une d’entre elle met la main dans l’entrejambe de Maëva dit : elle le pense vraiment elle mouille comme une fontaine. Le regard de Mitsuko devient trouble. Elle regrette que ce moment ne soit pas plus intime. Elle culbuterait bien Maëva sur place mais doit se contenir. Elle veut reprendre la situation en main et remmène les invités vers le salon où elle fait mettre Maëva couchée à ces pieds. Le reste de la réception est une épreuve pour Mitsuko qui n’a plus envie d’exhiber son esclave mais qui voudrais être seule avec elle. Néanmoins elle les laisse déborder d’imagination pour créer des shibari sur Maëva. elle est encordée comme un saucisson et ses seins sont bleuis par les tours de cordes qui les enserrent et les font projeter en avant. Enfin les femmes prennent congé. Maeva est toujours aux pieds de Mitsuko. Celle-ci lui dit répètes moi ce que tu as dit tout à l’heure. Maëva répète avec enthousiasme ses paroles de soumission. Mitsuko n’en revient pas et pince les seins de Maëva qui ne recule pas. Mitsuko est perplexe. Maeva la rend folle. Avoir cette magnifique créature à ses pieds lui donne le vertige. Elle décide d’aller plus loin. Elle libéré Maëva et lui réitère l’ordre de ne pas quitter son téléphone. Quelques jours plus tard Maëva reçoit un sms. Une adresse et le mot Maintenant. Elle se précipite et l’adresse correspond à l’échoppe d’un institut ou sont réalisés des tatouages et piercings. Elle est affolée. Qu’a pu encore inventer Mitsuko. Celle-ci l’attend et la fait entrer dans le bâtiment ou un homme les prend en charge immédiatement et le emmène dans un petit salon isolé. Là Mitsuko prend les choses en main et Maeva ne peut que subir. Plus tard elles ressortent du salon. Enchantée pour Mitsuko et effondrée pour Maeva qui est endolorie de partout. Elle ne compte plus les piercings. Deux sur la langue dont un presqu’à l’extrémité de celle-ci. Deux sur les seins, six sur les grandes lèvres, un sur le clitoris et un sur le nombril. Deux orifices supplémentaires ont été rajoutés aux lobes de ses oreilles. Et enfin trois piercings ont été faits de chaque côté de son pubis verticalement à environ deux centimètres d’intervalle. Mitsuko exulte et lui promet de l’enjoliver lors de leurs futures rencontres. Laurent et Mitsuko laissent tranquille Maëva pendant quelques temps. Ceci n’empêche pas Mitsuko d’envoyer des messages à Maëva. Les messages sont souvent accompagnés de croquis ou photos de femmes très pierrées bondées à l’extrême. Elle comprend l’utilité des piercings du pubis en voyant des chainettes relier des piercings identiques reconstituant le triangle du pubis mais en métal au lieu de toison pubienne. Maeva se demande ce qu’elle va devenir lorsque ses piercings seront stabilisés. Mitsuko a transformée une pièce de sa maison pour y exposer son esclave. Elle convoque Maëva pour les premiers essais. Celle-ci arrive aussitôt effrayée par avance des sévices que lui fera subir Mitsuko. Mitsuko entre dans la pièce suivie de Maëva qui, comme elle en a le devoir, rampe aux pieds de sa maitresse. Un plateau tournant trône au milieu de la pièce. Sur ce plateau qui fait environ un mètre de diamètre est installé un portique permettant d’attacher son esclave debout les bras tendus vers le haut et les jambes écartées. Elle y installe Maëva. Celle-ci ne proteste pas, heureuse que ça ne soit pas douloureux. Une fois Maëva en place, Mitsuko va s’assoir sur un fauteuil qui ressemble à un trône de reine et appuie sur le bouton qui met en route le plateau. Maeva se met alors à tourner doucement sur elle-même. Mitsuko est enchantée. Elle peut voir son esclave sous tous les angles et s’imagine celle-ci couverte de bijoux de piercing plus beaux et plus gros les uns que les autres. Mais pour le moment les piercings sont trop récents pour cela. Il faudra d’abord qu’ils cicatrisent correctement et qu’ils atteignent les diamètres voulus par Mitsuko. Bien entendu le plateau peut servir à exposer l’esclave dans toutes les positions souhaitées par Mitsuko. Sur le mur opposé au fauteuil un grand aquarium est posé sur un socle. Il fait près de deux mètres de long sur un mètre de large et le fond est tapissé de sable blond. Les vitres vont jusqu’au plafond et l’accès à l’intérieur se fait par une porte dérobée située à l’arrière de l’aquarium et donnant sur une autre pièce. Mitsuko détache Maëva et la fait pénétrer dans l’aquarium. Elle revient s’assoir sur son trône et peut admirer l’occupante de l’aquarium qui semble perdue la dedans. Sur les murs il y a des espaliers et d’autres meubles dont l’utilisation n’est pas toujours aisée à comprendre pour les non-initiés. En alternance avec ses meubles des grands cadres destinés à recevoir des photos semblent attendre d’être ornés des futures photos de Maëva dans les positions de soumission les plus bandantes. Après quelques minutes Maëva est sortie de l’aquarium. Mitsuko l’emmène alors prêt du trône. Elle actionne un petit levier et l’avant du trône s’ouvre laissant apparaitre une cavité sous l’assise de ce dernier. Elle pousse Maëva dans la cavité ou cette dernière doit se tenir à genou la tête arquée vers le haut. Là elle voit un orifice dans le siège du trône. L’orifice correspond à l’ovale d’un visage. Mitsuko referme le trône et Maeva, bloquée dans la cavité voit l’utilité du système. Le sexe et le cul de Mitsuko sont situés pile sur l’ovale et sur l’injonction de cette dernière, Maëva doit inscrire son visage dans l’ovale. Ce qui met sa bouche en contact avec le sexe de Mitsuko qui lui ordonne de la lécher. Maeva à genou les mains liées dans le dos n’a d’autres choix que de satisfaire sa maitresse. Vu de l’extérieur personne ne pourrait voir que l’occupante du trône se fait faire un cunnilingus par une esclave. Mitsuko pense déjà qu’il lui faudra au moins un ou une autre esclave pour profiter des atouts de son trône tout en regardant le plateau tourne avec un ou une occupante. Après plusieurs orgasmes provoqués autant par la langue de Maëva que par l’excitation de son nouveau local Mitsuko libère Maëva et la raccompagne vers la sortie. En passant dans le couloir qui mène vers la sortie l’attention de Maëva est attirée par une espèce de plainte qui vient de derrière une porte. Mitsuko qui a aussi entendu ouvre la porte et Maëva peut voir un homme menotté pieds et mains sur un banc recouvert de cuir. L’homme a un bâillon et un système motorisé le sodomise avec un gode de bonne taille. Son sexe est inséré dans une espèce de trayeuse qui le pompe en permanence. Mitsuko lui donne deux ou trois coups de fouet qui ont pour effet de faire taire l’homme. Avant que Mitsuko ne referme la porte Maëva a le temps de voir que c’est le mari de Mitsuko qui est supplicié ainsi. Une fois Maëva sortie Mitsuko pense à la prochaine étape sera de trouver une autre proie mâle ou femelle.
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Par : le 05/04/21
Vous êtes tout là-bas, voilà Quelque part, sans moi Je n'entends plus Votre voix Vous me manquez, c'est comme cela Je vous imagine, dans Votre chez Vous Pensant un peu à moi, à Nous Vous me manquez, c'est ainsi Nullement, je ne vous oublie Les pensées se bousculent en moi Des sentiments refoulés, me torturent Comme la vie peut-être dure Et ma vie continue avec des émois Ou êtes Vous ? Que faites Vous ? Me rejoindrez-vous ? Tel un chevalier sur sa monture Mais sans armure Les yeux voilés de larmes Seule et sans arme Je patiente et attends le jour Où l'on se rencontrera mon amour Le 30 janvier 2014
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Par : le 18/04/21
349 - Julien est-il gay ? Il me pince une joue en disant : — Ouvre la bouche. Aïe ! J’obéis et un jet de pisse m’envahit la bouche, j’avale en faisant la grimace. Il s’assied sur les w.c. en disant  : — Regarde comme ça m’excite de te voir avaler ma pisse. Je baisse les yeux sur son sexe dressé, c’est vrai qu’il bande bien. Il ajoute : — Faut te faire un dessin ? — Non, m’sieur. Je voudrais faire une petite parenthèse, je ne suis pas gay, je fais ça pour obéir à Samia. Les sexes des hommes m’intéressent parce que je les imagine fouiller le sexe de Samia, mon amour. Je les imagine dans des endroits inaccessibles pour ma langue. Quand j’ai la bite d’un homme en bouche, j’imagine que je suis devenue le sexe de Samia et... *** — Mais qu’est-ce que c’est, ces conneries... — Je vais barrer tout ça, Samia ! Elle secoue la tête en levant les yeux au ciel, puis elle me demande : — Quand tu suces une bite, tu imagines que ta bouche est devenue ma vulve ? — Oui, mais... — Et quand tu as la bite d’un mec qui vient de m’enculer dans la bouche, tu t’imagines être mon trou du cul ? — Euh... oui Samia... Je vais supprimer ça et... — Non laisse, c’est marrant... Ça me plaît que tu t’identifies à mon trou du cul. Bon, continue ! *** Je me mets à genoux et, comme les lèvres de la vulve de Samia, je frotte ma bouche sur le membre dur de cet homme. Puis, je fais entrer le gland dans ma bouche/vagin... Comme ma femme quand elle va et vient sur un sexe dressé, ma tête va et vient sur le sexe... J’ai envie qu’il jouisse et arrose ma luette/col de la matrice et qu’il me... qu'il m’engrosse. *** — Pas mal, mon petit trou du cul, c’est complètement dingue mais assez poétique... lyrique, même. Maintenant, passe à des choses plus prosaïques. Par exemple, est-ce que son sperme est venu rejoindre sa pisse dans ton estomac ? — Euh... non, il m’a dit : "Debout et encule-toi sur ma bite !" Ouch ! Je vais la sentir passer, même si j’ai copieusement mouillé son sexe avec ma salive. Naïvement, je l’enfourche et pose délicatement son gland sur mon anus. Bien sûr, il me prend par les hanches et m’assied brutalement. Son membre me pénètre entièrement. Je me mords les lèvres pour ne pas crier... Ce type est vraiment costaud, il me fait aller et venir sur son sexe comme si j’étais une poupée Barbie. Je dois avouer que... ça me fait de l’effet, c’est... euh... mécanique. Il accélère le mouvement et jouit en moi. Je ne peux pas m’empêcher de jouir avec lui. Il me donne un claque sur les fesses en disant : — Allez, bouge ton cul. Je me relève avec précaution... une partie de son sperme sort de mon anus et coule par terre, entre ses jambes. Il me dit : — Lèche ! Heureusement, le sol est propre. J’aspire le sperme, puis je me redresse. Il sort de la toilette et s'habille. Ensuite il ouvre la porte en disant : — Au suivant ! Quoi ? Oh non, il y a deux autres types qui attendent leur tour ! Samia est revenue lire, elle dit : — Normal, si tu es mon trou du cul, tu peux facilement te prendre trois bites. Allez, c’est pas mal. Tu as un bon point, tu pourras le sortir pour supprimer une punition. En attendant, viens me lécher... Elle s’assied dans un fauteuil, une jambe sur un des accoudoirs et je redeviens une langue qui appartient à sa Maîtresse. Fin du journal de Julien... pour le moment. * Samia Ce matin, je suis dans le bureau de mon beau-père qui m’annonce : — Ton ami Max me fait chier. — Ce n’est pas du tout mon ami..."Monsieur". — C’est vrai que tous ceux à qui tu suces la bite ne sont pas tes amis. — Absolument, à commencer par vous... et les clients que vous me faites rencontrer, Monsieur ! Gros soupir excédé... Il pianote sur son bureau, c’est énervant, puis il me dit : — Il veut une augmentation de 5 % pour tous les ouvriers et la création d’une crèche. Tout ça me paraît très légitime, mais pas à lui : — C’est complètement délirant. Pour une fois, ouvre la bouche non pas pour y mettre sa bite, mais pour lui dire que j’en ai discuté avec l’avocat de la fédération et s’il persiste à nous menacer de grève, ce qui est quasiment un chantage, on pourrait le poursuivre en justice ! Ça, ça m’étonnerait... Mon beau-père poursuit : — Sois ferme ! On dirait vraiment que tu as peur de ce type. On dirait que Julien a déteint sur toi... Tu as l’intention de te laisser faire ? Tu as l’intention de sucer tous les ouvriers de l’usine pour leurs anniversaires ? Ah, merde, il sait ça ? Il a raison. Je suis folle de me laisser faire comme ça ! Je réponds : — Il se croit tout permis, c’est vrai, mais il se trompe. Je vais le lui dire. — C’est ce que j’attends de toi. On va boire à la nouvelle Samia. Il sort une bouteille de whisky, deux verres et nous sert. On fait "tchin" et on boit. Le whisky, ça pique la bouche, mais ça fait du bien. Il nous ressert ! Je lui dis : — Si vous avez envie de moi, pas besoin de me saouler, Monsieur. Il rit, c’est rare... Je bois ce deuxième verre. Je suis en mode guerrière, maintenant. Je vais dans l’atelier des femmes où Max passe son temps. Dès que je suis près de lui, je lui dis, en parlant un peu fort, c’est vrai : — Monsieur Max, cette fois-ci nous ne céderons pas à votre chantage ! — Très bien, vous voulez la grève, vous l’aurez. Je vais avertir les camarades ! — Et moi, je vais avertir l’avocat de la fédération. Vous vous croyez tout permis mais on va vous faire un procès qui vous coûtera la peau du cul. Je suis remontée... Au lieu de crier comme moi, il me sourit et me dit calmement : — Tu es une gamine insolente et tu sais ce qu’on leur fait aux gamines insolentes ? — Je... je vous préviens, si vous me touchez, je dépose plainte pour voies de fait. Les ouvrières se sont rapprochées et forment un cercle autour de nous. J’entends des filles dire « les gamines insolentes, on leur donne une fessée ». Je redis : — Je vous préviens... je... Et là, il m’attrape par l’oreille en disant : — Tu la veux ? Tu vas l’avoir ! — NOOOOOOONNNNN, lâchez-moi vous me faites mal ! Il me fait basculer en travers d'une table, relève ma jupe et descend ma culotte jusqu’à la pliure de mes genoux. Je me débats, mais je sens des mains me prendre par les chevilles pour me maintenir fermement. Max pose sa large main sur mes fesses et les tapote en disant : — Pas de risque de manquer la cible. Trop drôle ! Tout le monde rit, sauf moi. Il me demande : — Prête Samia ? Je ne réponds rien. Ça changerait quoi ? Sa paume quitte mes fesses et ça fait « PAF ! ». Le bruit ressemble à celui d’un gros pétard qui explose. Tandis que je fais : — Aaaaïïeee ! Il frappe mes fesses à toute allure ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! Je n’arrête pas crier : — Aaaaaiiiiieeeeeeeeeeee !! Tandis que je me tortille pour essayer d’échapper à cette volée de claques, une ouvrière lui dit : — Laisse-la un peu se reposer, Max, elle appréciera encore mieux les suivantes. Je sens que mes fesses continuent à monter et descendre comme sous les claques. Je reste quelques minutes à geindre sur ses genoux de Max, avant qu’il ne dise : — J'y vais. Faut pas qu’elle attrape froid. PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! — Aaaaaiiiiieeeeeeee.... C’est vrai que j’apprécie encore mieux la douleur ! Mes fesses sont en enfer et mon visage est plein de larmes... Quand il arrête, plusieurs mains viennent me tâter les fesses. Chacune y va de son petit commentaire comique, genre : — On pourrait faire cuire un œuf sur son cul ! Quand elles ont presque toutes tâté mes fesses, d’une façon plus ou moins brutale, Max me demande : — Tu as quelque chose à me dire ? — Pardon pour mon insolence, mais c’est mon beau-père qui... — Pour toi, cette fessée était méritée ? — Oui Monsieur Max. — Bien, laisse ta culotte à tes genoux et ta jupe relevée. Tu vas faire le tour de l’atelier pour montrer à toutes tes grosses fesses rouges. Il me remet sur mes pieds et je commence à faire ce honteux défilé en faisant bien la gueule, mais il ajoute : — Fais-nous un grand sourire, si tu ne veux pas une deuxième fessée. Je lui obéis du mieux que je peux. Pas facile quand on a les fesses brûlantes et douloureuses et qu’on a connu une des pires humiliations de sa vie. Je ne mettrai plus jamais un pied dans cet atelier ! *** Je l’encaisse mal, cette fessée ! Pas tellement pour la douleur, car ça passe... mais parce que j’ai subi ça devant toutes les ouvrières. J’en ai vraiment marre de l’usine ! Ça fait un moment que j’envisage de partir avec Julien sous le bras. Après tout, je peux le prostituer dans n’importe quel pays. Mais je ne veux pas partir sans rien et j’ai un début de plan... J’ai surpris des bribes de conversation téléphonique, mon beau-père disait : « Je réinvestirai la somme en... » Mais là, il a crié : — Gisèle, fermez la porte de mon bureau ! J’ai l’impression qu’il blanchit de l’argent en Malaisie ou en Chine... Tous les sens en éveil, j’attends plus d’informations... Ce matin j’arrive au bureau, Gisèle me dit : — Il vous attend. — Tu sais pourquoi ? — Parler de gros clients... Ah ouais, encore ! Ça fera trois fois cette semaine ! Il me prend vraiment pour une pute ! La seule chose qui m’intéresse, c’est qu’il devrait avoir un contact avec les gens qui vont lui remettre une grosse somme... mais on va aussi régler le problème de Max. — Madame de Préville... Samia !! — Oui ? C’est Gisèle qui m'appelle, j’étais perdue dans mes pensées. — Vous pouvez y aller. J’entre en disant : — Bonjour Monsieur. — Bonjour Samia... tes fesses vont mieux ? — Mes fesses oui, mais pas... ma fierté. Il y a même une ouvrière qui a fait des photos et... — Oui, je les ai vues. Tu as des fesses très photogéniques. — Amusant !! Sauf que je ne mettrai plus un pied dans cet atelier. — Tout ça pour une malheureuse fessée... Bon, on en reparlera. J’ai besoin de vous deux ce soir. — Ça fera trois fois cette semaine. J’accepte à condition de ne plus être obligée d’aller dans cet atelier... à moins que Diesel ne m’accompagne. Oh ! Il n'aime pas du tout que je me rebiffe ! Mais je sais qu’il est accro aux soirées qui mettent les clients dans de si bonnes dispositions tout en lui permettant de réaliser des fantasmes... inavouables. Il pousse un soupir tellement gros que j’en suis toute décoiffée, avant de me répondre : — On en parle demain. A suivre. Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins.   Nos livres sont ici : https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Par : le 04/05/21
La soumise qui aimait la douceur !, les joies de l'aftercare Le hasard des rencontres est parfois trés surprenant . J'étais à l'époque gérant d'un magasin de décoration. Difficulté de l'entreprise aidant, j'avais affaire, parfois, à des fournisseurs peu scrupuleux. Un jour, alors que je refusait de payer une commande non reçue, l'un d'eux m'envoya un huissier. Pris d'une énorme colère, j'ai fermé le magasin et je suis descendu dans le pays basque chez mon fournisseur. Jusqu'alors, je n'avais eu comme contact que le directeur en réel ou sa secrétaire au téléphone. Elle s'appelait Sandrine, elle avait une jolie voix douce, mais je ne l'avais jamais vue. Sur la route, je l'appelle, je demande à avoir Laurent (le patron), car il ne répondait pas à son portable, ça m'énervait encore plus. Il était injoignable. Sandrine m'entendait hurler au téléphone . Au bout d'une heure et demi de route, je déboulais comme un fou dans le bureau. Là je vis Sandrine, elle avait un peu plus de 40 ans, une silhouette filiforme, des cheveux chatains, et de jolis yeux noirs. Elle avait vraiment l'air toute douce, mais un fou en colère était devant elle : moi !. Aprés 30 mn , son patron a déboulé, on a faillit en venir aux mains, mes hurlements étaient si fort que les occupants des étages environants sont descendus pour voir ce qu'il se passait. Je passe les détails, on a réglé le problême. En sortant du bureau de laurent, Sandrine avait les yeux écarquillés, presque terrorisée. Je lui présentait mes excuses, et je ne sais pas pourquoi, mais sa présence m'appaisait. je devenais doux comme un agneau. C'était notre première rencontre. Pendant des mois, je n'avais plus de contact qu'avec elle. Parfois elle venait au magasin pour prendre les commandes, tout se passait bien. Elle me plaisait beaucoup par sa douceur, j'étais attiré par elle , mais pour une relation vanille, je ne voulais pas de SM avec elle. Nous avons commencé une relation, alternant week end chez elle et week end chez moi. Sexuellement, elle était "intense" en tant que relation vanille, trés présente, trés charnelle, trés douce, un vrai bonheur. Un samedi , elle a eu un soucis, je devais lui préter mon ordinateur pour le régler. Je l'ai laissé dans le bureau tranquillement. Au bout de 2 heures, je suis rentré sans frapper pour lui demander si elle voulait un café. Là elle m'a regardé avec un sourire en coin et elle m' a dit "c'est trés beau ce que tu écris". En fait j'avais un blog où j'écrivais un peu tout et n'importe quoi, et elle lisait des textes sur des relations SM que je décrivais. Une notification était apparue pendant qu'elle travaillait. Elle avait découvert mon univers. J'étais assez géné. On s'est mis dans le salon et on a discuté SM. Elle n'était pas adepte, mais elle voulait essayer quelque chose de trés soft, et elle me disait qu'elle voulait le faire avec moi car elle avait confiance en moi. Nous sommes partis dans un sexy center de la région bordelaise l'aprés midi pour faire des emplettes. Un petit Paddle, un martinet, des menottes, des pinces à tétons, un masque et divers liens. (oui, je ne garde jamais les instruments avec lesquels je joue) . Elle voulait devenir "l'objet" mais pas de choses extrêmes. Des fessées, des petits coups de fouets, mais pas de god, pas de dilatation, pas d'insultes, elle voulait devenir ma chose mais elle voulait rester pure, donc respectée. ça me convenait tout à fait, je ne voulais pas la dominer au sens strict, mais plutôt l'accompagner dans un lacher-prise sexuel en douceur. En rentrant en fin d'aprés midi, elle disparue dans la maison. Je descendais nos achats, les sortait de leurs emballages, et j'avais perdu Sandrine. Je l'appelait, mais elle ne me répondait pas. En rentrant dans la chambre, je la vis à genoux, sur le lit, face au riideau, les mains derrière le dos, elle m'attendait. Surpris de cette volonté subite, je pris une photo, je la trouvais jolie. Je m'approcha d'elle par derrière, avançant sur le lit à genoux à mon tour. D'une main je lui maintenait les poignets ensemble, de l'autre je lui tournait doucement la tête vers moi par le menton, et doucement, je me mis à l'embrasser avec une gourmandise sans nom. Un baiser long, profond, intense et gourmand. Sa tête basculait en arrière, elle gardait les yeux fermés, elle s'abandonnait déjà à moi. Je suis allé prende les jouets. Je lui mis d'abord les menottes dans le dos, le masque, et j'ai commencé à la carresser doucement en l'embrassant tendrement. Je lui disait "mon amour" à tout bout de champs. Mon rôle allait d'être celui qui allait lui faire monter le désir dans la soumissions sans l'humilier ni la rabaisser. Elle se tenait toujours à genoux sur le lit, et moi debout devant elle. Je commençais à faire glisser les lanières du martinet sur son corps sans la fouetter. Je lui donnais des rêgles simples : si elle voulait plus fort , elle me disait, "plus fort", plus doucement, elle me disait "doucement" etc etc. En fait c'est elle qui gérait ses limites, moi je l'accompagnait dans son désir, dans ses envies. Doucement je commençait par un petit coup de martinet sur les fesses. Son corps se cambra avec un léger soupir. Sa tête bascula en arrière. Je posa ma main sur sa joue et l'embrassa. dans le même temps, elle reçu un autre coup un peu plus appuyé sur les fesses. Elle se recambra encore plus et me dit "embrasse moi et fouette moi encore et encore". Je la mis debout dans la chambre, et je commençais à la fouetter mais trés doucement, par petit coup, sur tout le corps. Son corps ondulait à chaque carresse des lanières du martinet. Ses petits seins se rafermissait et les tétons se dressait d'une manière indescente. Je lui mis doucement les pinces à tétons, elle poussat un petit râle dans un souffle hyper sexuel . Je n'en pouvait plus, j'avais envie de la prendre, de la pénétrer, de la baiser comme un sauvage, je bandais comme un fou. Mais cette frustration m'exitait alors je prenais sur moi, je laissais mon désir monter. Au bout d'une 20 aine de minutes , j'arrétais de la fouetter, pour la carresser doucement sur tout le corps, j'avais envie de la cajoler, de la prendre dans mes bras, mais je me retenais. Doucement je carressais ses épaules, ses bras, son visage, je l'embrassais. Son souffle devenais de plus en plus rapide. Mes mains glissaient sur son ventre, ma bouche collée à la sienne, et je commençais à lui carresser sa chatte. Elle était toute dégoulinante. Je ne pu m'empêcher d'imbiber mes doigts de ses sucs intimes pour les gouter en lêchant mes doigts, un vrai délice. Je lui carressa les fesses et lui dit de s'allonger sur le dos. Là je n'en pouvais plus, je voulais m'abreuver entre ses cuisses, me nourrir de son intimité délicieuse, sentir sa cyprine m'inonder le visage. Je plongea ma tête entre ses jambes , ma langue fouilla toute son intimité, elle coulait de partout, je me surprenait à déglutir, ma buche remplie de ses ontueuses sécrétions, un vrai bonheur. Je me mis à genoux sur le lit face à elle couchée, et je repris le martinet sur son ventre Des petits coups sur ses seins, sur ses cuisses et à l'intérieur des cuisses, et parfois, un ou deux sur sa chatte. Je n'en pouvais plus, je voulais la prendre, mais elle me disait "encore, encore". En fait, j'étais dans une frustration volontaire qui m'excitait au plus au point. Pendant prés d'une heure, aucune pénétration, que des coups de martinet. Je lui ai détaché les mains du dos pour lui attacher les mains avec une corde sur la tête de lit. Je la mis sur le ventre, pris le paddle, et commença à la fesser avec. Elle se cambra de plus en plus, soulevant son bassin en m'offrant son anus si joli. Elle ne pratiquait que trés peu le sodomie. Là je repris le martinet et commença à laisser glisser les lanières sur son anus. Elle se mis sur les genoux, elle s'offrait à moi. Je commençais à mettre des petits coups de martinet sur son anus, trés doucement. Elle gémissait, elle se cambrait de plus en plus, je voyais son anus s'ouvrir et se fermer sous les coups de martinet, une vraie offrande, une vraie demande sa part. Je me mis à lui lêcher ses fesses rougies, son anus en demande, c'était un vrai bonheur. Au bout de 10 mn, je décida de la détacher complètement, de lui enlever le masque. Je la mis debout , commença à la caresser doucement avec douceur sur tout le corps. Je sentais ses seins fermes tressaillir dans la paume de ma main. Je lui pinça doucement les tétons. Elle ferma les yeux, soupira et les rouvrit avec un regard malicieux. là je l'embrassa en lui tenant l'arrière de la tête. Je repris le fouet, et trés doucement je lui mis des coups sur les fesses en la regardant dans les yeux tout en ayant la main derrière sa tête. Elle me fixait, ses yeux brillaient, elle était tout à moi, abandonné entièrement. Mon sexe étouffait dans mon panatalon. Elle mit ses bras autour de mon coup, se colla contre moi, et se mis à m'embrasser avec une intensité jusque là inconnue. Je laissait tomber le fouet, me calla dans ses bras et commençais à me déshabiller. Nous étions nu, l'un contre l'autre, et nous nous sommes allongés sur le lit, enlacés, nous etions en fusion complète. Pendant un long moment nous nous sommes embrassés, mon sexe se calait entre ses cuisses, j'avais mal tellement mon érection était forte. Nous étions callés dans les bras l'un de l'autre. Mes mains carressaient son corps doucement, il était brulant, transpirant, il réagissait sous chacune de mes carresses. Là je me mis sur elle, commença à lui lêcher chacune des parties de son corps. Ses épaules, ses seins, son ventre, ses hanches, ses cuisses pour finir par sa chatte. Là elle me pris par les épaules, me remonta. Je sentis sa main prendre mon sexe avec force et elle s'empalla en moi. Son corps en ébulition, mon sexe hyper tendu, il ne fallu pas plus de quelques minutes pour qu'elle jouisse avec violence, et je ne tardais pas moi non plus. Plusieurs fois son corps se raidissait, à chaque fois avec un râle impressionant. Quand je sentis mon orgasme monter, je savais que ça allais être trés fort. Je lui dis "je vais jouir". Là elle sera son vagin (qui était déjà trés étroit, presque autant qu'un anus), et elle m'accompagna dans ma jouissance et elle joui elle aussi. Elle avait trouvé son maitre ! Un orgasme hallucinant, électrisant, une décharge explosive de sensation que je n'ai jamais connu avant ni depuis, le plus bel orgasme, le plus puissant que j'ai connu de ma vie. Nous sommes restés enlacés un trés long moment, puis nous avons pris une douche ensemble. Nous nous sommes lavés l'un l'autre en se carressant doucement, et sous la douche, nous avons remis ça. Encore une étreinte magnifique. Le soir nous avons mangés ensemble sous un plaid dans le canapé, nous avons débriefé. Elle m'a avoué que le martinet avait mis son corps en état de réceptivité qu'elle n'avait jamais connu. Que à partir de son premier orgasme violent quand je l'ai pénétré, elle avait eu une succession d'orgasmes incontrolables qu'elle n' a pas pu compter tellement il y en avait. Je lui ai avoué la puissance de ce que j'avais ressentis. Nous sommes restés enlacés toute la nuit sur le canapé sur lequel nous avons dormis. Le lendemain, nous sommes restés toute la journée à nous balader sans jamais se lâcher la main, une journée pleine d'affection et de tendresse mutuelle. C'est à ce jour, mon plus beau souvenir sexuel. Nous nous sommes séparés des mois plus tard, mais sans conflits. C'était notre histoire commune, notre belle histoire, celle d'un homme et d'une femme qui se sont respecté et aimé... quel souvenir !!!
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Par : le 05/05/21
On ne peut pas mesurer nos vies à nos dernières années. De cela, j'en étais certaine. J'aurais dû deviner ce qui m'attendait. Avec le recul, il me semble que c'était évident, mais les premiers temps, je trouvais que ces incohérences étaient compréhensibles et n'avaient rien d'unique. Elle oubliait où elle posait ses clés, mais à qui n'est-ce jamais arrivé ? Elle ne se rappelait pas non plus le nom d'un voisin, mais pas quand il s'agissait de quelqu'un que nous connaissions bien. Elle réprima un certain sentiment de tristesse, espérant un jour, qu'elle changerait. Sarah l'avait souvent promis et y parvenait en général quelques semaines avant de retomber dans la routine. Patricia n'aimait pas en discuter avec elle, essentiellement parce qu'elle savait qu'elle lui disait la vérité. Son travail était très prenant, aussi bien avant son agrégation de lettres. Elle longea une galerie d'art sans presque la remarquer tant elle était préoccupée, puis elle tourna les talons et revint sur ses pas. Elle s'arrêta une seconde devant la porte, étonnée en constatant qu'elle n'avait jamais mis les pieds dans une galerie d'art depuis une éternité. Au moins trois ans, peut-être plus. Pourquoi les avait-elle évitées ? Elle pénétra dans la boutique et déambula parmi les tableaux. Nombre des artistes étaient du pays, et on retrouvait la force présence de la mer dans leurs toiles. Des marines, des plages de sable, des pélicans, des vieux voiliers, des remorqueurs, des jetées et des mouettes. Et surtout des vagues. De toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs inimaginables. Au bout d'un moment, elle avait le sentiment qu'elles se ressemblaient toutes. Les artistes devaient manquer d'inspiration ou être paresseux. Sur un mur étaient accrochées quelques toiles qui lui plaisaient davantage. Elles étaient l'œuvre d'un artiste dont elle n'avait jamais entendu parler. La plupart semblait avoir été inspirées par l'architecture des îles grecques. Dans le tableau qu'elle préférait, l'artiste avait délibérément exagéré la scène avec des personnages à une petite échelle, de larges traits et de grands coups de pinceaux, comme si sa vision était un peu floue. Les couleurs étaient vives et fortes. Plus elle y pensait, plus elle l'aimait. Elle songeait à l'acheter quand elle se rendit compte que la toile lui plaisait parce qu'elle lui rappelait ses propres œuvres. Nous nous étions connues en khâgne au lycée Louis-le-Grand puis rencontrées par hasard sur la plage de Donnant à Belle île en Mer un soir d'été. Elle n'avait pas changé: elle avait à présent vingt-trois ans, elle venait de réussir comme moi l'agrégation de lettres classiques. Elle avait également conservé un air juvénile, perpétuant son adolescence. Les visages en disent autant que les masques. Les yeux noisette, des cheveux noirs, coupés très courts, presque à ras, et la peau hâlée au soleil, épanouie, à moins de détecter quelques signes d'angoisse dans ce léger gonflement de veines sur les tempes, mais pourrait être aussi bien un signe de fatigue. Je l'ai appelée, le soir. Nous avions convenu d'un rendez-vous chez elle. Elle m'a ouvert. "Tu es en retard" a-t-elle dit, j'ai rougi, je m'en rappelle d'autant mieux que ce n'est pas une habitude. Je ne comprenais pas pourquoi ses moindres propos me gênaient ainsi. Elle m'avait aidée à ôter mon imperméable. Il pleuvait; mes cheveux étaient mouillés; elle les a ébouriffés comme pour les sécher, et elle les a pris à pleine main, m'a attirée à elle, je me suis sentie soumise, sans volonté. elle ne m'a pas embrassée, elle ne m'a jamais embrassée, depuis quatre ans. Ce serait hors propos. elle me tenait par les cheveux, elle m'a fait agenouiller. Elle a retiré ma jupe, mon chemisier et mon soutien gorge. J'étais à genoux, nue, ne portant qu'une paire de bas et des talons hauts, j'avais froid. Quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours eu cette sensation de froid, elle a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Elle m'a ordonné de ne pas la regarder, de garder le visage baissé. Elle est revenue vers moi une fine cravache à la main. Ce jour-là, elle s'est contentée de me frapper sur les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'elle dit. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'elle faisait cela juste pour dessiner des lignes droites, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'elle allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique. J'ai failli essayer de me relever mais elle m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligotée les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Elle s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. C'était une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. La douleur qui me tenaillait se mua lentement en plaisir. Il est peu probable que si j'avais su qu'un jour je devrais figurer nue dans un roman, j'aurais refusé de me déshabiller. J'aurais tout fait pour qu'on mentionne plutôt mon goût pour le théâtre de Tchekhov ou pour la peinture de Bonnard. Mais je ne le savais pas. J'allais absolument nue, avec mes fesses hautes, mes seins menus, mon sexe épilé, avec les pieds un peu grands comme si je n'avais pas terminé ma croissance et une jeune femme qui s'était entiché de mes jambes. À cet instant, elle a les doigts serrés autour de ma nuque et la bouche collée sur mes lèvres. Comme si après une longue absence, je retrouvais enfin le fil de mon désir. De crainte que je le perde à nouveau. Nous restâmes toutes les deux aux aguets, tendues, haletantes, tandis que l'obscurité se répandait jusqu'au fond de la chambre. Elle voulut me dire autre chose à propos de la fidélité, mais ce ne fut pas le moment alors elle me prit la main et nous demeurâmes silencieuses. C'était ridicule et merveilleux. Nous pleurâmes un peu ensemble. Sarah se sentit l'âme noble et généreuse. Nous nous pardonnâmes mutuellement et nous serions heureuses. Patricia se jeta contre elle et continua à pleurer. En vérité, elle avait le cœur brisé par les larmes. Mais ce fut une douleur exquise, non plus cette douleur absurde de l'absence. Un inextricable mélange de bonheur et de douleur, touchant de sincérité et débordant de tendresse. Les jeux de l'amour voilent d'autant plus aisément sous la facilité et l'agrément sous les plus cruelles douleurs que la victime s'acharne à ne pas les laisser paraître surtout quand la coquetterie du bourreau raffine la cruauté naturelle des attitudes et des preuves. La passion impose de privilégier l'être aimé et les réels bienfaits ne sont agréables que tant que l'on peut s'en acquitter. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 16/05/21
Sympathique mois de Juillet... Passé à faire ce que j'ai à faire. Elodie est belle, charismatique, elle a le regard espiègle et un petit sourire en coin. Nous flirtons, puis nous ne flirtons plus. Nos baisés sont passionnés, elle aime prendre les choses en main. Elodie aime être au dessus, elle maitrise la situation, elle gère ses orgasmes et les miens aussi. Août nous sépare, chacun sa route mais j'attends impatiemment nos retrouvailles pour les vacances que nous passerons ensemble au mois de Septembre.... Nous prenons un emplacement dans un camping 4 étoiles sur la côte Landaise. Septembre est beau et chaud et nos nuits sous la tente commence dans la sueur et les corps qui se rencontrent, nous faisons l'amour sans cesse. Puis, peu à peu nous cessons de faire l'amour, Elodie baise et elle baise bien. Je me laisse emporter, elle est au dessus, elle me masturbe tant que je suis sur le dos, elle me suce vraiment bien, trop bien même, je me laisse emporter, je perd le contrôle et elle le sait, elle le sent. Le troisième jour, nous discutons, Elodie me dit que jamais elle ne sortira avec un homme comme moi, que je n'ai pas ce qu'il faut. Le reste de la journée est triste un peu silencieux, je suis mal à l'aise, je me sens un peu humilié. Elle, continu comme si de rien n'était, me tiens la main, souris, toujours avec son regard espiègle et probablement une petite idée derrière sa jolie tête. Le soir venu nous allons nous coucher, Elodie me pousse sur le dos et caresse mon sexe. Elle me suce langoureusement, tellement bien, je m'alanguis, je perd le contrôle, j'ondule du bassin. Je sens bien que ce n'est pas virile, mais c'est elle qui imprime ce mouvement. Elle pose sa main sur mon pubis et plante ses ongles. Je gémis, je n'ai rien d'un mâle alpha. Sa main glisse de mon pubis, longe son autre main qui enserre mon sexe et va se placer sous mon dos pour accompagner le mouvement ondulatoire. Au bout de quelques instants sa main quitte mon dos et sa bouche quitte mon sexe, Elodie se redresse tout en me branlant. Je gémis, je tressailles, j'ai les yeux clos, le bassin relevé pour offrir mon sexe à la caresse. Si j'avais été un homme un vrai, si j'avais su garder le contrôle, si j'avais regardé, j'aurais su, j'aurais vu ou entendu... Le petit bruit de succion, le son du doigt qui sort d'une bouche... La main redescend vers l'endroit précédent mon dos, via mon entrejambes... La main sur mon sexe remonte et mes hanches suivent le mouvement et bien sûr, sensuellement en serrant un peu plus qu'avant, la main redescend... La main sur mon sexe me distrait je n'ai rien vu arriver et je suis le mouvement bien volontier. Elodie a bien choisi son moment pour placer son index humide de salive à l'entrée de mes fesses et je m'empale dessus en geignant et écartant encore plus les jambes. A ce moment là, elle se penche en avant et reprend mon sexe dans sa bouche pour le sucer et le branler activement. J'ai un doigt dans le cul et cette sadique me donne envie de faire des allers retour avec mon sexe. Je relève le bassin et elle suis le mouvement de sa main. Je suis foutu aucun moyen de faire quoi que ce soit, chaque mouvement que je fais l'aide à me baiser avec son doigt. Après quatre allé retour, je commence à y prendre du plaisir malgré la gène que je ressens. Elle n'en est pas à son coup d'essai, elle sait exactement ce qu'elle fait. Elle n'a plus besoin de me sucer, elle le sait. Alors elle se redresse et me regarde gémir sous ses aller retour autour de mon sexe et dans mon cul. Elle active le mouvement, plus vite, plus fort, plus profond. Je suis en feu, complètement hors de contrôle, complètement avide de ces allés et venus. Elodie en profite pour insérer un second doigt et pour la première fois, sans retenu, sans y penser, sans le sentir venir, je jouis sur moi. Je jouis à n'en plus finir, je gicle sur mon ventre, sur mon visage, sur mes cheveux, j'en ai un peu sur a lèvre et dans les yeux. Je regarde Elodie qui a l'air bien plus satisfaite ainsi qu'après avoir elle même jouis. Elle retire ses doigts et s'allonge sans rien me dire de son côté de la tente. Je gigote, je voudrais aller me doucher, je suis plein de sperme. Elodie se retourne:" Ttttt tu restes là." Je réalise ce qu'il s'est passé, ce qu'il se passe, le sperme dégouline sur mon corps, mon cul est ouvert, elle m'a baisé avec son doigt et moi j'ai visiblement aimé ça. J'ai jouit comme une petite fontaine, j'ai du sperme dans la bouche et je ne bouge pas juste parcequ'elle me l'a ordonné. "Tu n'as pas ce qu'il faut" m'a t-elle dit plus tôt. Elle vient de me démontrer que je n'avais pas ce qu'il fallait pour être son mec, mais ce n'est pas un mec qu'elle voulait avec moi, c'est une petite lope...
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Par : le 16/05/21
Je suis parti à l’aventure… j’ai navigué en quête de consolation, sans amertume, sans rancune… aucune. Le voyage fut jonché de fêtes, de rencontres, d’expériences enrichissante, burlesques, ubuesques… imprévues !! pendant des années j’ai chevauché le tigre. Mais un beau (sic) jour : Mon bateau fut pris dans la tourmente de la vie et j’atterris sur une île… une île sans homme. Pourtant, tel Diogène le cynique, Diogène le chien (sic) ; j’ai cherché, avec acharnement, mais en vain, un homme « véritable » pour plonger en lui et découvrir les réponses qu’il me manquait. Cette réponse à ma quête fut « cynique » : Le royaume des Amazones. Elles m’ont capturé, privé de mes mouvements, de ma force, de la parole mais… pas de mon âme. « Danse, Danse ! Danse !! pour nous ; et nous relâcherons notre étreinte » promirent elles !! Humiliation, (auto)dérision, supplication ! Tout cela ne tue pas les hommes mais les mets à nus. Faut-il se dévêtir de tout pour être un homme « véritable » ? Effort sans réconfort si ce n’est moquerie, rires féminins frustrants et jouissifs… limites… encourageants. « Tu n’es pas un homme Véritable, mais notre reine pourrait te montrer de l’intérêt ». Je fus emmené enchaîné auprès de la Reine. Mes yeux mirent du temps à s’accoutumer à l’intensité de la lumière et les amazones me forcèrent à rester à genoux et à lever la tête. La reine s’adressa à moi : « Tu ne t’en souviens pas mais cela fait plusieurs fois que tu échoues à mes pieds ! » « Je me souviens de tout, tout le temps, Reine des Amazones » Rire dans la foule en mêmes temps que mes chaînes furent défaites. « Te voilà en condition de prendre ta décision. Dépose ta liberté volontairement à mes pieds et je te donnerais les réponses à tes questions. » « Oh toi Reine des Amazones, sais-tu que la liberté est la condition de la connaissance et vice & versa » Des éclairs jaillirent partout et toutes les amazones écarquillèrent les yeux… « Ainsi soit-il, jetais le à la mer » Le froid de l’eau, la douleur de mon corps en mouvement, l’inconnu vers lequel je vais depuis ; ne sont supportables que parce que je me souviens de l’odeur, du timbre de la voix et de la sagesse de la Reine des Amazones… sans rancune… aucune.
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Par : le 16/05/21
Entre nous des liens se sont tissés, pour toujours. Une affinité qui n'aurait peut être pas vu le jour. L'écriture nous a, dans un premier temps rapprochés. Mais c'est dans la réalité que nos liens se sont noués. Nous avons commencé par partager des mots. Puis le moment est venu commun à nos deux coeurs. De rapidement se rencontrer, savoir si vos maux. Et nos sentiments s'y répondent en choeur. Une patience, une totale confiance, des plaisirs. Une oreille attentive aux moindres de vos désirs. Des mots toujours justes et sans jugement aucun. C'est pourquoi pendant 4 ans nous avons fait qu'un. Nous sommes toujours là, l'un pour l'autre présent. Une seule et même âme, au rire bienfaisant. Qui embellit nos vies d'un ineffable charme. Et sait parfois tarir les plus profondes larmes. Une fusion, une connivence dans nos écritures. Partager nos mots se faisaient de manière limpide. Entre vous et moi, ni demi-mot, ni demi-mesure. C'est en cela que notre relation était si solide. Tous deux unis par des liens immuables. De confidences, de respect, d'échanges. Qui reste à mes yeux, infiniment durable. Gravés sur mon coeur par un serment étrange. Pour Vous que je n'oublie pas. Le 12 octobre 2015
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Par : le 23/05/21
Bonjour a tous, Je vous livre ce triptyque en vous donnant un peu de contexte afin que vous puissiez mieux comprendre le pourquoi du comment. Il s’agit tout d’abord d’une fiction, et en aucun cas quelque chose que j’aurais vécu d’aucune maniere que ce soit. L’origine vient d’échange avec un potentiel partenaire très joueur adorant les questions/reponses bien kinky, des jeux de hasard avec des gages... qu’il realisait a chaque fois qu’il perdait... plus souvent qu’à son tour, etant moi meme particulierement joueur et creatif. Il m’est arrivé de perdre, et l’un de mes gages devait etre d’ecrire 3 histoires. Etant tres imaginatif, j’ai preferé ecrire une meme histoire en 3 chapitres. Bon pas facile a faire sur un telephone portable... Derniere clé pour comprendre les themes, Alejandro (c’est son vrai prenom) exerce un metier decrit dans le texte, il est beau comme dieu, gay, tres soumis, adore les trucs bien crade, et la nature l’a doté d’un sexe a faire palir de honte un ane! CHAPITRE 1 Premiere histoire, special dedicace, j'espere qu'elle te plaira... Alex est un homme d'une trentaine d'année, pluto sportif avec un physique avantageux, et une situation professionelle maintenant bien etablie. Sophrologue dans un centre de soins, il recoit ses patients toute la journée. Entre deux rendez vous, il consulte ses emails, sur les differents sites de rencontre auquel il est abonné. Il est celibataire. Sa vie tourne rond, le soir il rentre chez lui apres avoir parfois pris un pot avec les collegues. Parmi eux il y a Leaticia, grande brune au regard enigmatique et aux courbes magnifiques qui se joint toujours a eux, car elle aimerait bien avoir une conversation d'un autre genre avec lui. Elle fantasme parfois, revant qu'il la prendrait sauvagement sur son bureau. D'ailleurs elle porte tous les jours, des robes , des jupes plus ou moins courte, haut moulant, ou chemisier montrant un avanageux decolté, sans compter de l'attention particuliere qu'elle apporte a ses dessous, porte jaretelles et bas quasi tous les jours. Mais Alex ne voit pas cela, car il est tout simplement gay, mais personne ne le sait, et il fait tres attention que cela ne se saches pas, de peur que cela nuise a sa reputation professionelle. Rentré chez lui, Alex passe son temps a mater des films porno gay et a tchater sur des sites de rencontres afin d'y trouver un partenaire, d'un soir, ou l'homme de sa vie. Un jour ouvrant son courrier electronique il y trouve un email lui disant qu'il savait qui il etait et qu'il publierait des photos de lui a poil, en train de sucer ou de s'engoder sur l'espace public, dans son hall d'escalier, pres de son cabinet,... il fut surpris, trouva cela un peu choquant, mais pensant plutot a une mauvaise blague, ou une tentative de phishing, il detruisit l'email sans trop y penser. Le lendemain il recevait un email de cette meme personne disant "alors ptit pd tu sembles par avoir compris mon premier email.  Ouvre la photo attaché et tu comprendras" de nouveau choqué par le ton vulgaire de la note, il clic neanmoins sur la photo attaché et manque de s'ettoufer. Une photo de lui a poil en train de se goder... il accuse le coup et lit machinalement la suite de l'email. "je sais bien qui tu es, et ton seul choix est de devenir ma salope soumise. C'est ton deuxieme avertissement" un peu assommé il doit partir au travail. Durant toute la journée Son esprit n'arrete pas de penser a ce dernier évènement. La journée se passe et il rentre chez lui toujours perturbé, avec le sentiment d'avoir mal travaillé. Certes, il a souvent fantasmé de se faire dominer par un ou plusieurs mecs qu'il aurait choisi, mais là les circonstances étaient troublantes avec l'impression d'etre en presence d'un malade mentale. Arrivé chez lui sa concierge l'interpelle. "ah monsieur Alex, j'ai eu ça pour vous aujourd'hui" et elle lui tend un colis et une grande enveloppe craft, le tout adressé a son nom. En continuant de faire la conversation avec sa concierge il ouvre machinalement l'enveloppe et regarde a l'interieur. Il referme celle ci précipitement en rougissant. A l'interieur une photo de lui a poil en train de sucer une belle bite. Il écourte la conversation et monte chez lui rapidement, en panic! Il s'enferme a double tour, puis se decide a ouvrir le paquet. Dedans il y trouve un plug commandé a distance, mais sans la telecommande sans autre explication. Il sort la photo de l'enveloppe et decouvre un texte au dos de celle ci. "C'est ton dernier avertissement ptit pute. Demain est ta derniere chance avant que ta vie public ne s'effondre. Demain, avant de partir au travail tu placeras ce plug dans ton ptit cul de salope. C'est super ce que l'on fait aujourdhui, il est couplé à mon telephone, et je peux savoir quand tu le mettras et le commander a distance, comme et quand je le voudrais. Si tu ne me crois pas, met le dans ta bouche durant une minute. Je te rappelle que c'est ta derniere chance". KO par la tournure des évènements, Alex decide de faire l'essai, apres tout... il le lave avant ... on sait jamais avec ce taré... puis le place dans sa bouche. C'est froid, un peu lourd, et il y a une petite antenne qui sort de la partie exterieure, montée d'une sorte de pierre preciseuse rose. Au bout de quelques instants, son telephone vibre. un sms..."bon choix slave, je vois que tu commences a comprendre que je ne plaisante vraiment pas". Alex recrache le plug medusé par le sms qu'il vient de recevoir. La menace prend vraiment forme et est désormais concrete. Son telephone revibre... un second sms..."changement de programme, finalement tu vas mettre le plug dans ton cul de suite. Et tu auras le droit de le retirer que demain matin pour chier, et le remettre apres ta douche tu n'auras que 40 minutes pour faire cela. Et lave bien ton cul et le plug avant de le remettre. Et n'oublies pas, ta concierge est très sympathique et bavarde, sans parler de tes collegues, Gerard, Paul, Leaticia et Melanie." Effondré et vaincu, Alex se deshabille. Le plug est assez gros, pas question de l’inserer sans preparation. Il lubrifie son cul avec sa salive, se doigte, d'abord avec un doigt, puis relubrifie, et y fourre 2 doigts, et se relubrifie encore et encore puis y fourre 3 doigts. En meme temps il suce copieusement le plug qu'il a posé sur la table basse, puis fini par se pluger, pas facile ,il est assez large avec cet electronique a l'intérieur. Il est finalement en place. De nouveau un sms..."bravo tu as fait le bon choix, tu es desormais mon esclave. D'autres instructions te parviendront, mais pour l'instant, tu vas te branler, jouir au sol, et bien nettoyer avec ta langue. Tu prendras une photo avec ta langue bien sortie et pleine de sperme et me l'enverra par sms. " a peine la lecture fini que le plug se mis à vibrer...
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Par : le 20/06/21
Dans toute rencontre règne l'inattendu Où se croiseront, s'entrecroiseront de fol espoirs et atomes crochus Quel que soit le scénario que l'on peut imaginer Absolument rien ne se passera tel que l'on pourrait l'avoir pensé. Le coeur est en émoi, mes sens en éveil Je peux entendre le sang bouillonner dans mes oreilles Quelques gouttes de sueur perlent sur mon front Mon être est dans un total abandon. Sur ce quai de gare où la foule se presse Me voilà envahie d'une étrange ivresse Tout à l'heure, dans quelques secondes, je serai prête A revoir celui que j'ai longtemps attendu : Mon Maître. On peut gloser à l'infini Sur cet instant inexplicable On peut gloser Sur cet instant indéfinissable... Le 30 aout 2016
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Par : le 24/06/21
Ardente passion qui transcende nos âmes, enflamme nos corps Nous attirons inexorablement l'un vers l'autre comme des aimants Bientôt, nous serons réunis à nouveau, mon Maître bienveillant Nous scellerons cette rencontre par des accords et des encore Chair exigeante, expressive, possessive, exclusive Nous entraîne vers ses tentantes et délicieuses rives Puissance de l'appel de nos êtres trop longtemps en attente Luxuriante, sauvage comme une forêt vierge à l'aube naissante Ah ! Ces grains de notre peau qui s'échauffent lentement Sous nos doigts avec délicatesse sont effleurés tendrement Notre quête de plaisirs et de joies intimes ne fait que grandir De tous les tabous, nous n'hésiterons pas à nous en affranchir N'attendons plus un instant pour vivre notre ardente passion Sur tous les temps, par tous les temps nous la pratiquerons Telle une bourrasque, dans sa belle et saine fulgurance Elle favorisera un autre éveil de nos corps et nos intimes sens Octobre 2016
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Par : le 15/07/21
Elles descendirent le long du lac. Quelques fiancés se promenaient sur le sentier qui le longeait. Elles les croisaient et s'embrassaient quand elles étaient seules. Une brume froide et blanche les enveloppait. Partout, le calme et l'absence, un paysage lunaire, une vie désertique, des branches mortes, des lumières glacées dans la nuit qui commençait à venir. Sarah tournait son visage vers le sien. D'elle, elle voulait savoir quelque chose et n'apprenait rien. Patricia demeurait silencieuse. Quelle peur des êtres ou quel ennui l'enfermait à l'intérieur de cette armure. Qu'avait-elle fait ? Elle serra les lèvres, demeura une seconde immobile. Elle ne voyait rien, mais elle souriait. Quand elle avait le courage, ou plutôt le cœur, d'accepter cette insensibilité, elle lui parlait tendrement, comme on parle à un fantôme. Elle avait toujours envie de lui demander: "Pourquoi acceptes-tu de souffrir ? Pourquoi aimes-tu être fouettée ?" Mais, elle disait seulement: "Cela n'a pas d'importance, je t'aime." Patricia avouait son amour dans la soumission et la douleur. Sarah la croyait. La brume l'aidait à supporter cette idée. Dans la brume, parfois tout est vrai. Il y avait d'assez jolis reflets sur le lac. Les yeux extasiés de Patricia, sa voix douce, chavirée, son air de marcher sur les nuages, en apesanteur, son succès, tout montrait la vérité. Comme les traces nettes que laissait le fouet sur son corps de bronze. Elle n'avait pas le droit de se plaindre, elle avait parfois l'autorisation de jouir. Sur un lit blanc, elle avait rencontré sa Maîtresse. Sarah avait pris ce visage entre les mains, elle l'avait regardé de toutes ses forces. Elle s'était allongée sur elle. Quel plaisir nouveau ce fut quand Patricia la remercia de l'avoir fouettée. Sa bouche refermée sur son sexe, les pointes de ses seins constamment froissées, les cuisses écartelées sur le chemin de son ventre, labouré à plaisir quand à sa fantaisie, Sarah imitait l'homme, ceinte d'un olisbos, chaque jour, de plus en plus large, l'élargissait. Le spectacle constant de son corps toujours offert, mais aussi la conscience de son propre corps. Patricia en était éclairée comme par le dedans, et l'on contemplait en sa démarche le calme, et sur son visage l'impalpable sourire intérieur que l'on devine dans les yeux des soumises. Tu as commencé à te taire. Tu as voulu m'aimer. Sans doute la vie n'est-elle pas faite pour les adolescentes. Elle lui demandent la lune, elle ne peut offrir que la juste densité de la terre. La vie, elles la supportent, les outrages et les châtiments corporels. Elles l'aiment parfois tant qu'elles ne la connaissent pas, elles l'inventent pour la rendre semblable à elles mais l'illusion est brève. Patricia rêvait. Lorsque Patricia s'apercevra que sa vie rêvée est en rupture de réalité, pour la plupart des dons qu'elle réclame d'elle, elle sombrera dans la mélancolie. Il n'est ni plaisant de changer de peau, d'autant moins que la mue des femmes s'accomplit à contresens, du papillon à la chenille, et que la perspective de perdre ses ailes et d'apprendre à ramper sous le fouet n'est pas exaltante. Alors on refuse, on se cogne contre les barreaux de sa cellule. Tu te heurtes depuis trop longtemps aux contours aigus de la réalité, il fallait qu'enfin, tu te résignes car rien n'est plus triste que le regard d'une recluse. Ah, comment l'aurait-elle oublié ? Elle était la main qui lui bandait les yeux, le cuir qui lui tannait la peau, la chaîne au-dessus de son lit, et parfois des inconnues qui lui mordaient les seins, et toutes les voix qui lui donnaient des ordres étaient sa voix. Se lassa t-elle ? Non, à force d'être battue, il semble qu'elle aurait dû s'habituer aux coups, à force d'être caressée, aux caresses, sinon au fouet à force d'être flagellée. Une ignoble satiété de la douleur et de la volupté dût la rejeter peu à peu dans un monde irréel. Mais au contraire, le harnais qui la tenait droite, les liens qui la gardaient soumise, le bijou anal qui l'élargissait, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose, comme le spectacle fréquent des jeunes femmes livrées comme elle. Je te comprends d'avoir voulu rester de l'autre côté de cette muraille mais c'était une mauvaise idée de tenter de m'entraîner avec toi. cela s'appelle de la désobéissance. La soumission heureuse est une invention d'intellectuels. Aucune soumise adolescente n'a exprimé autre chose que l'incertitude, la difficulté d'être, le trouble et le désespoir et c'est seulement à partir d'un certain niveau d'abnégation, qu'elles se font les poétesses du fouet, comme du charme du blé en herbe. La même réflexion vaut pour les amours passées. C'est vrai qu'elle était si belle et sans doute bouleversante avec son corps inachevé et la simplicité peureuse qui donne tant de velouté aux âmes à fleur de peau des adolescentes. C'est vrai que le premier soupir arraché l'une à l'autre est inoubliable. Tu l'as oubliée. Alors, tu veux ça, tu veux vraiment ce que je t'ai promis ? Ton visage se retourne vers mon sourire. Te taire, tu dois te taire. Nous en avons convenu ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas crier quand je te fouetterai jusqu'au sang. C'est la règle du jeu. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible du jeu. Tes longs cils recourbés de siamoise, la fente de tes pupilles. Tes yeux rieurs. Sarah sait ce qu'elle veut. La fouetter, oui mais plus pour son plaisir. Elle va y prendre goût. Comme la semence des hommes. Elle s'en délecte maintenant. Déjà par dessus la nuque glisse le harnais en cuir. Ton corps supplie. Toujours de dos, nue à mes genoux. Bientôt, mes doigts simultanément, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de ton sexe. Les épaules de papillon, tes omoplates, ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Mon souffle effleurant le profil de tes seins érigés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de tout arrêter, cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par le cou. Je te renverse sur le grand lit. Je te mords. Tu te rebelles. Tu me supplies. Patricia n'a pas de honte à exposer son corps asséché de plaisirs. Tout était évident. Tu es allongée. Au-dessus de toi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrejambe à peine ouvert. Ton désir est envahissant. Tu écoutes les lèvres de ton sexe. Tu cèdes enfin, je ranime les flammes. Tes mains renversées, abandonnées, la paume en l'air, haletante de bonheur. Le feu envahit tes reins. Tu es foudroyée. Tu me fuses au visage les vagues de ton plaisir. L'orgasme est à nouveau proche d'enfler ton ventre. Il te pénètre. Mes doigts profondément en toi pour t'avoir encore de plus près, pour te fouiller encore plus loin, pour t'empêcher de te dérober à l'extase qui nous unit. Nos cris meurent en un baiser sauvage et cannibale, brutal comme la secousse qui nous bascule. Un baiser fou qui exacerba chaque gouttelette de jouissance. Bienheureuse soirée pareille à nulle autre, jamais Patricia ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sans le fouet. Le temps cessa d'être immobile. Sarah lui défit les bracelets et le collier qui la tenaient captive. La nuit tomba sur elles. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/08/21
Dans une vie, il y a des rencontres ou une rencontre que l'on oublie pas ou ne peux pas oublier, celle qui marque une vie entière ou une partie de la vie. Celle que l'on garde dans l'écrin de son coeur. Cela peut être une personne qui a cru en nous, qui nous a aidé à grandir, à se construire. Parfois, il y a des jamais, et puis parce que c'est lui, on s'abandonne .. Parce que la confiance et le respect sont là. Parce que la dialogue et la complicité sont là. L'épanouissement est important Il faut vivre les instants présents Quelque fois le puits, ou le tunnel et puis la lumière au bout du chemin bien que parfois l'on croit que tout est noir ou gris, et une personne t'aide, tu fais surface, tu affrontes les épreuves, tu te sens pousser des ailes portés par certains sentiments divers. Tu as cette force de caractère, je le sais, bien que tu caches ta sensibilité Ton coeur n'est pas de pierre. Il y a des paroles qui blessent à petit feu, des paroles que l'on te martèlent comme si tu n'étais pas capable de comprendre, paroles culpabilisantes, paroles sous la colère, sous l'impulsivité, paroles que l'on regrette. Bien que certaines sont la vérité, nul n'est parfait. Des phrases que l'on garde en soi, pour toi une première fois dans l'amour. le vrai comme tu dis, ou pour toute une vie, on le croit parfois, ou aimerait le croire et puis les aléas, la maladie, et autre chose font que parfois, la distance se fait, reste le tendresse et rappel de certaines choses vécues en commun, on se soutient comme l'on peut. Inutile de faire changer la personne c'est peine perdue, et c'est bien ainsi, nous ne sommes pas des robots. Certaines paroles que personne ne te dira. Qui touchent ton âme et au delà, on s'en souvient toujours, elle imprime parfois une vie Le passé est le passé, il faut avancer et ne pas regarder derrière, facile me diras tu ? On ne peut revenir en arrière, il faut continuer et se dire que ce que l'on a vécu était beau, sans rancune et haine. Savoir se dire les mots, pas facile quelque fois, quand la personne n'est pas enclin au dialogue, on aime savoir cela permet de comprendre, on retient les erreurs ou autre. On apprend toujours des ses erreurs ... Les hommes parfois des couards ... Il prennent la fuite en avant, évitant le dialogue. Les pleurs sont salvateurs et quelque fois le trop plein qui déborde par l'émotion, le chagrin, la déception etc .. Il faut savoir couper la branche quand elle fait mal ou pourrie A quoi bon continuer quand l'amour n'est plus, à vouloir garder amitié comme pas mal de jeunes disent ...C'est la fin de l'histoire, il faut tourner la page, refermer le livre ou la porte Quand on a vécu quelque chose de beau, se contenter du médiocre, non On ne retient pas la personne qui veut partir, qui décide de partir, mots inutiles, vides de sens, ou chantage quelque fois .. La vie et ses choix à faire, toujours une question de choix, on écoute son coeur, son intuition Avec des si ... comme tu le dis si bien, on avance pas, garde en toi ces beaux souvenirs, entretient les dans l'écrin de ton coeur si cela te permet d'atténuer ta peine. Cela te grandit, après la pluie, le soleil.. Dans une histoire terminée, on n'en ressort pas indemne reste des traces, des souvenirs, des rires, sourires partagés. Reste positive, tu es mure pour ton age, c'est l'apanage des jeunes filles par rapport aux jeunes hommes. Il ne faut jamais se forcer, agir avec son coeur, et ne rien demander, je sais que tu es ainsi. Dis toi que la personne qui t'aime ou t'estime si elle est sincère, elle t'apprécie comme tu es, en ton entier et pas une partie de toi. J'apprécie ta positive attitude et j'aime à dire, il faut savoir se relever. 21 07 2011
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Par : le 09/08/21
Un air doux remplit sa chambre. Elle est le lieu de toutes les libertés, de toutes les expressions. Spacieuse, blanche, pour seuls meubles, en bois naturel, une commode ronde et une simple coiffeuse avec deux miroirs. Un grand lit au centre, encadré de voiles blancs qui accompagnent le moindre vent, deux grands fauteuils blancs au cadre en bois. La nuit est magnifique. Elle est au même diapason de son attente. Il n'y a qu'une heure qu'elles sont couchées, chacune dans une chambre, quand Charlotte perçoit du mouvement dans le couloir, puis dans sa chambre. Le clair de lune jette son halo fantomatique dans la pièce. Bien qu'elle tourne le dos à la porte, Charlotte aperçoit dans la glace Juliette qui s'avance vers son lit. Elle est nue, ses seins fermes et hauts placés ainsi que ses jambes galbées et bronzées lui confèrent une silhouette indéniablement désirable. Elle soulève le drap et se glisse dessous. Une légère brise tiède agite le rideau à la fenêtre. Juliette se blottit dans le dos de son amie, telle une amante. Charlotte peut sentir ses cuisses brûlantes et ses mamelons durs contre sa peau. Le désir comme tous les sens s'éveillent. - Tu voulais enfin que je te l'avoue ? J'ai très envie de te faire l'amour. Charlotte se retourne brusquement, Elle porte juste un tanga en soie noir. - Juliette ! - Quoi ? Ne me dis pas que tu ne t'en doutais pas, quand même ! Charlotte s'allonge dans le lit en ramenant le drap sur sa poitrine. - Je croyais que c'était un jeu, Juliette. - Eh, bien non, je n'ai jamais été aussi sérieuse de ma vie. Charlotte examine Juliette pour s'assurer qu'elle est sincère. - Je ne suis pas lesbienne, affirme-t-elle au bout d'un moment. - Comment tu le sais ? - J'ai un amant. - Et alors ? Tu as déjà essayé ? s'amuse Juliette. - Tu sais bien que non. - Alors, laisse-moi faire .. Après, tu prendras ta décision. Les mains de Juliette lui prodiguent des caresses d'une douceur infinie. Elle accueille d'abord passivement le baiser de son amie, avant de s'abandonner pour de bon et de lui rendre fougueusement la pareille. Juliette faufile une main entre les fesses de Charlotte, puis son index suit la fente de sa vulve. Profitant de la réceptivité de son amie, Juliette le pousse à l'intérieur, où elle découvre son sexe ouvert et humide. Ses cuisses sont moites et ses fesses, très chaudes. Le corps de son amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D’une brusque contraction, elle comprend que sa belle jouit. Les spasmes qui enferment ses doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle n’est plus que frissons. Elle vibre. Elle gémit. Elle râle. Elle crie. C’est beau, une femme s’abandonnant à l’orgasme. Après un instant de calme, ses convulsions reviennent avec plus de force. La respiration de Charlotte se bloque. L’air de ses poumons est expulsé dans un long cri de plaisir. Un silence s’est fait dans la pièce. Contraste saisissant avec les sons de nos ébats. Ce calme est reposant. On est bien, dans les bras l’une de l’autre. Le réverbère éclaire légèrement la chambre. Une pénombre agréable noie la pièce et je devine plus que je ne vois le visage de Charlotte. Et, bercées par les caresses douces et régulières, le sommeil a fini par nous saisir. Bientôt, je me réveille. J’ai soif. Je me décolle du corps de mon amante de la nuit en tentant de ne pas la réveiller. Je reste quelques instants appuyée contre le chambranle de la porte. Je regarde sa silhouette, seulement éclairée maintenant par le halo de la lune qui éclaire faiblement la chambre au travers des volets. Elle est belle. Plus grande que moi, plus musclée aussi. Ses courts cheveux bruns lui donne un air androgyne irrésistible; j’entends son souffle. Son corps bronzé s’étale lascivement sur le drap blanc. Je souris en m’écartant de la porte pour gagner la cuisine. Il fait assez clair dans la petite pièce pour que je puisse me servir d’eau sans allumer la lumière. Je n’ai pas envie que les néons brisent la quiétude de la nuit. J’ouvre deux placards avant de me saisir d'un verre. J’ouvre le robinet et me sers un grand verre. Je sursaute. Un corps chaud se colle au mien. Des bras se nouent sous ma poitrine. Ses lèvres se posent contre ma jugulaire. Je ne peux m’empêcher de frissonner. Sa bouche est si douce. Je pose le verre au fond de l’évier et m’appuie sur elle, en murmurant: - Je connais ton corps, mais je ne connais rien de toi. Je la sens rire gaiement alors qu’elle pose son front contre mon épaule et que ses mains descendent contre mon pubis. - Tu apprendras à me connaître. Je frémis sous ses doigts. Je ferme les yeux. Mes doigts, au dessus de ma tête, se perdent dans les cheveux bruns de mon amante. Les siens s’égarent dans ma fente encore moite et ouverte de nos plaisirs de la nuit. Humide, je le suis. Son souffle dans mon cou, ses mains sous mes seins, je frémis de ses caresses. Charlotte me retourne dans ses bras. Elle se colle contre moi. Son corps est chaud et doux. Je tends mes lèvres en fermant les yeux. Sa bouche se pose sur la mienne dans un baiser plein de tendresse. Elle pose ses lèvres à de multiples reprises juste au dessus de ma bouche et sourit de mon agacement quand je veux les capturer. Elle retire son visage quand je cherche à établir un contact. Un affectueux sourire se dessine sur sa figure. - Tu es toujours trop pressée. Mes mains jusqu’alors posées sagement sur ses fesses attrapent ses joues qui me fuient. Nos langues se nouent. Sans hâte, mais dans une fièvre conviction. Je pose mes bras sur ses épaules. L’attire encore plus contre moi. Ma langue se fait plus fougueuse. On s’écarte à regret mais à bout de souffle. - J’ai raison d’être pressée ! Tu n’aimes pas mes baisers ? Son rire mélodieux me répond. Je fixe ses yeux. Un nouvel éclat transparait dans son regard sombre. Elle frémit dans mes bras. J'y vois du désir, de l’excitation, de l’appétit. Je devine dans son regard une soif inétanchable de plaisir et de passion. Son bras me décolle de l’évier. Elle me soulève pour me poser sur la table de cuisine. J’écarte les cuisses. Elle s'insère entre elles. Le haut de ses jambes frotte contre mon sexe ouvert. Un doux baiser sur mes lèvres et bientôt elle s’agenouille. Sa bouche est à la hauteur de ma vulve. Je suis trempée. Je la regarde. Elle est belle, comme cela. Cette vision m’électrise. D’un souffle, elle me fait me cambrer. Sa langue sort lentement de sa bouche et commence à me lécher. Charlotte écarte mes nymphes de ses lèvres. Ses légers coups de langues remontent vers mon clitoris déjà tendu. Elle tourne autour, sans jamais le toucher. Redescend vers mon sexe moite qui implore une pénétration. Je sens les contractions désordonnées. Sa langue me pénètre. Elle fouille mon intimité docile. Elle lèche l’intérieur de mon vagin. Je rejette la tête en arrière. Un gémissement de plaisir passe mes lèvres ouvertes, elles aussi. Son organe lingual remonte vers mon clitoris. Il est dur et elle le lape, l'aspire, le pince et le mordille. D’un geste saccadé, je maintiens sa tête entre mes cuisses. Je gémis. Mon bas ventre s'enflamme. Je geins. Une longue plainte m’échappe. Le bonheur m’empêche de respirer. Je lance mon ventre contre sa bouche. Je me déchaîne. Deux doigts me pénètrent profondément. C’en est trop. Je pousse un dernier cri avant d’être prise de tremblements. Chavirée de secousses, je jouis. Elle se relève, alors que son index et son majeur continuent à me fouiller. Elle me soutient le dos en passant un bras derrière mes épaules. Ses doigts en moi ont trouvé mon point G. M'amollissant avant de partir dans de longs soubresauts, je m'abandonne en giclant dans un orgasme parcourant mon corps tendu. Quand je rouvre les yeux, je suis allongée dans le lit de ma fabuleuse amante. Ses yeux brillants dans la nuit me fixent. Je l’enjambe, mon corps encore lourd de l’abandon s’écrase contre le sien. Nos lèvres se joignent encore. Son ventre et ses abdominaux que j’avais deviné au premier regard. Ma bouche s’écarte, je m’en vais agacer le bas de sa côte droite. Mes mains lâchent ses adorables seins pour découvrir ses flancs. Ma bouche découvre pour la seconde fois de la nuit ce sexe épilé, ce clitoris érigé et le goût si particulier de cette cyprine. Je donne un bref coup de langue sur ce bouton tendu qui fait frémir mon amante et poursuit mon inlassable descente. Le vagin qui a avalé une partie de ma main tout à l’heure m’appelle de nouveau. Je le pénètre, de ma langue, de mes doigts, suivant la respiration de Charlotte. Elle gémit, se tend, vibre. Je quitte ce lieu humide pour continuer la voie des délicieuses découvertes, non sans laisser mon index au chaud. Je lèche avidement le périnée. Je touche enfin mon but: le petit orifice entre ses fesses musclées. Je la bascule sur le ventre en écartant son genou pour pouvoir lui dispenser ma caresse buccale. Je lèche consciencieusement, passe sur l’anus qui se détend peu à peu, tourne, contourne et retourne. Mon doigt pénètre toujours plus profondément son intimité. Mon plaisir me guide entre ses reins, dans la vallée chaude de ses fesses, à l'entrée de l'étroit pertuis; elle se cambre pour aller à la rencontre de mes doigts inquisiteurs. Je souris aux encouragements de ma belle et fais tournoyer ma langue sur les pourtours de son anus pénétré. Quand je la sens complètement détendue, un second doigt entre en elle. Elle se redresse et se cambre encore plus en émettant une longue plainte. À genoux devant moi, soumise et débauchée. Le spectacle est beau et jouissif. Elle s'offre à moi. Le corps de mon amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D'une brusque contraction, je comprends qu'elle jouit. Les spasmes qui enferment mes doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle crie. Elle n’est plus que frissons. Je continue mes mouvements de va-et-vient pour que perdure sa jouissance anale. Après tant de jouissances, nos esprits sont brumeux. Sa main douce contre mon flanc, mes lèvres contre les siennes. Des jolis moments tendres en attendant le sommeil, de nouveau. Réveillée, elle se lève, m’embrasse tendrement et m’entraine vers la salle de bain. Elle m’enlace en me faisant rentrer dans la douche. L’eau chaude coule sur nos corps amoureux. Rapidement, la buée envahit la petite pièce. La proximité que nous impose l’étroitesse de la douche est mise à profit. Mes mains redécouvrent ce corps magnifique. Sa bouche aspire mes seins tendus. Ses doigts agacent mon clitoris. De lents mouvements en douces caresses, je suis surprise par la jouissance qui me saisit. Je me retiens à elle, me sentant vacillante. Je dépose un baiser au creux de ses reins avant de me relever. D’une pression sur son épaule, Charlotte se retourne. Je prends du gel douche et poursuit amoureusement mon massage. L'intérieur de ses cuisses, ses fesses et le pourtour de son anus; je masse la zone sous les seins, si érogène. Je saisis sa poitrine, frictionne et agace les pointes. Elle gémit sous la caresse. Je souris. Je pose mes genoux contre la faïence du bac de douche. Je suis juste à la hauteur de son sexe qui semble toujours aussi demandeur. Mes mains jouent avec ses abdos et son pubis lisse. Je m’égare sur l’aine, j’embrasse le clitoris qui dépasse de ses lèvres. Elle s’appuie contre le mur. Ma langue écarte ses petites lèvres, guidée par les mouvements de bassin, j’amène mon amante à la jouissance. Elle roulèrent sans un mot sur le sol carrelé de la salle de bain. Leur envie réciproque de se posséder les transforma en lutteuses. Elles s'encastrèrent l'une contre l'autre en s'embrassant et en se griffant, seins contre seins, ventre contre ventre, en un combat furieux. - Raconte-moi ce que tu ressens quand ton amant commence à nouer des cordes autour de toi demanda Juliette. Quelle sensation cela procure de se retrouver nue et vulnérable ? - J'ai peur. Et en même temps, je suis impatiente. - Il te caresse en t'attachant ? - Non, il est comme absent. - Il t'a déjà fouettée ? - Non, jamais. - Et tu le regrettes ? - Peut-être, oui. Charlotte fut surprise de sa propre réponse, comme si ce n'était pas elle qui avait répondu mais une autre. Sans attendre, Juliette dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une épaisse corde de chanvre qu'elle attacha à un anneau au plafond, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le sifflement des lanières en cuir d'un martinet. - Qu'est-ce que tu fais ? - Je répare un oubli, répondit Juliette. - Tu veux que je te bâillonne ? Charlotte secoua la tête. Non, elle ne voulait pas être bâillonnée. Elle voulait sentir la douleur lui monter jusqu'à la gorge pour y exploser. Cela devait faire partie du rituel. Il fallait que quelque chose sorte d'elle. Elle osa un regard par dessus son épaule. Indifférente, bien campée sur ses jambes fuselées, ses seins dressés tressautant au rythme de ses larges mouvements. Juliette éprouvait la souplesse du ceinturon en en fouettant l'air. Ainsi nue et armée, elle ressemblait à une déesse antique. Charlotte ferma les yeux. Elle désirait être fouettée et Juliette seule pouvait lui faire subir cette épreuve. Ce serait non seulement s'offrir en captive à l'amour, mais mieux encore, se donner en esclave, à une autre femme de surcroît. Accepter ses coups, encaisser à travers elle, la fureur de toutes les femmes. Juliette la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Trente, quarante, cinquante coups Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle avait exposé son dos à un âtre crépitant. Le supplice était le prix à payer pour que son amante continuât à l'aimer, elle souhaitait seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi et attendait muette. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. Juliette cessa aussitôt de la frapper et tomba à genoux devant elle. Posant avec une infinie délicatesse les doigts sur ses reins meurtris, elle attira jusqu'à sa bouche la peau empourprée des cuisses et du ventre qu'elle couvrit de baisers. Elle aspira entre ses lèvres, les lèvres de son sexe, les lécha avec douceur. Charlotte s'abandonna. Charlotte avait accepté secrètement non sans abnégation de se soumettre définitivement à Juliette. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 25/08/21
Aphrodite tenait son extraordinaire pouvoir de séduction d'une ceinture magique qui rendait irrésistible celle qui la portait. Tout en étant l'image de la joie de vivre, de l'amour et de la jouissance sexuelle, la protectrice des unions légitimes est représentée avec une personnalité ambiguë voire redoutables. Elle pouvait éveiller des désirs et des passions coupables, incestueuses ou bestiales chez les dieux et les hommes. Ceux qui suscitaient son courroux étaient punis. Les mythographes lui attribuèrent étrangement comme mari le plus inouï personnage: Héphaïstos, le forgeron difforme et boiteux, infirmité qui fait de lui l'antithèse de l'amour, le pied étant un symbole phallique. En compensation, ils lui attribuèrent des dons magiques et créateurs. La légende lui attribue la paternité de Phobos, Déibos et Harmonie. Mais en réalité, Arès, le dieu de la guerre, l'amant viril et fougueux était leur véritable père. Fils de la Nuit et d'Érèbe, chargé de l'harmonie cosmique, présenté par Hésiode et les Orphiques comme l'un des éléments primordiaux du monde, Éros est un dieu créateur. On lui attribua plus tard pour père Zeus, Arès ou Hermès et pour mère Aphrodite. On le représente comme un enfant ailé, muni d'un arc et de flèches destinées à éveiller les affres de la passion chez les humains. Turbulent et malicieux, il fut cependant victime de ses propres armes quand il tomba amoureux de la belle Psyché. Le culte d'Éros remonte à la plus haute antiquité. Il était célébré en Thrace et en Béotie où tous les cinq ans, avaient lieu les Érotidies qui n'avaient rien à voir avec les brutales et chancelantes Dionysiaques. Le dieu au carquois, force primordiale dominant le cosmos, est ainsi le symbole de la passion sexuelle. Pour Hésiode, il était une pure abstraction. Les grecs primitifs le décrivaient comme une "calamité ailée." L’esthétique du beau est assuré par l’éclat de Himéros, le désir rendu visible, qui brille, de ce personnage fictif créé par le poète. Himéros est un nom du désir, le désir qui fascine et captive, éblouit et aveugle. Son nom contient le nom du dieu Éros. Himéros provient du verbe grec "himeirein", "désirer." Dans la mythologie, Himéros est un dieu, jumeau d’Éros, tous les deux présents au moment de la naissance de Vénus, la déesse de la beauté. Alors qu’Éros est l’amour comme sentiment, Himéros est le désir sexuel proprement dit. Himéros n’est pas le désir en tant que manque, aspiration, vide de satisfaction, mais plutôt l’état de désir, d’excitation jouissante, éros dans son assertivité, ou encore "promis au lit." Le désir érotique est un mal qui brûle dès le premier jour, un mal allumé par des séparations qui s’enchaînent, qui est attisé par la répétition de fantasmes destinés à retourner ce mal à l’avantage de celui qui en souffre. Mais cela veut-il dire que ce mal doit s’exercer aux dépens de quelqu’un ? Le désir est un mal intrinsèque. Il ne fait de mal à personne, sinon à celui qui l’éprouve, rongé par une nostalgie que rien ne soulage. Désirer ne revient pas à faire le mal, bien que cela puisse démanger un amant. Le désir lui donne ainsi ce rendez-vous du mal, qu’aucune rencontre ne devrait suivre. C’est une violence suave non adressée, sinon par erreur, lorsque celui qui souffre en impute la faute à celle qu’il désire. La naissance d'un amour plonge souvent les amants dans un état léthargique, à la frontière de l'enchantement et de l'extase. La vie semble plus intense. Le temps s'arrête et se roule comme une boule de feu autour de trois ou quatre mots où se concentrent toute la douleur et toute la réalité du monde. La faute devient alors le symbole de ce mal, pourtant intrinsèque, pourtant sans rapport. Mais le mal du désir insiste dans la durée, sans répit. Et dans la longueur de son parcours historique, le centre de la peur a fini par se déplacer et par se retourner contre elle. C’est ce qui est arrivé. Le mal du désir s’est déboîté trois fois. Il est d’abord un mal intrinsèque. Il s’est ensuite trouvé une cause dans ce qu’il désire le plus, c’est-à-dire le féminin. Enfin, en désespoir de cette cause, il lui a fallu "faire le mal", comme on dit "faire l’amour." Ces déboîtements successifs du mal du désir l’ont enfoncé toujours plus avant dans son mal. Si la cause du désir fait souffrir, elle engendre déjà une inhibition du désir. Et ce mal se multiplie par deux si, pour se libérer de cette inhibition, la tentation s’impose de faire le mal à celle qui causa ce désir. Quiconque rejette la féminité la reconnaît aussitôt comme la cause d’un désir qu’il préfère ignorer, qu’il tient dans la marge, obscène, excitant. Il croit se libérer de sa fascination, alors qu’il est entraîné dans la répétition infinie de son mouvement aveugle d’exclusion. Quand bien même l’anatomie serait-elle vue de la manière la plus aveuglante, elle continue de receler un mystère. Le sexe féminin reste ainsi l’objet d’une fascination angoissée. Il annonce une altérité inquiétante dont il n’y a pourtant pas moyen de se passer, puisque c’est grâce à elle que la virilité s’affirme. Ce scandale du mal du désir se multiplie par deux lorsqu’il se renie lui-même. Le désir d’une femme peut effrayer un homme, et le contraire aussi, mais ce mouvement n’est pas symétrique. L’angoisse des hommes devant les femmes qu’ils désirent attise leur violence, et cela d’autant plus qu’ils cherchent à la surmonter en jouant aux pères. Une femme peut être effrayée par le masque violent d’un père, mais moins par un homme qu’il faut plutôt rassurer, dès que la mascarade masculine arrive à son terme. Ces mots si simples qui annoncent la mort d'un être ou la fin d'un amour se chargent d'une signification que le chagrin et le désespoir poussent indéfiniment à creuser. les hommes éprouveraient une angoisse de castration devant le sexe féminin. Ou, pour le dire selon l’imagerie forte du "vagin denté", ils auraient un désir certain de donner le phallus, mais, en même temps, une toute aussi forte angoisse qu’une fois cet instrument donné, il ne leur soit pas rendu. D’où une impuissance, le plus souvent occasionnelle. En apparence, ce serait l’absence de pénis de la femme qui les effraierait. Pourtant, toutes les femmes ne provoquent pas ce genre d’angoisse. Elle ne menace un homme que devant la femme qu’il aime et qu’il désire. Il l’idéalise, faisant d’elle l’objet fantasmatique du désir du père, avec lequel s’instaurent aussitôt une concurrence et une inévitable jalousie. La femme n’angoisse un homme qu’à proportion de cette invocation du père. C’est ce dernier qui menace de castration. Tout change dans le cadre de la rivalité pour l’amour. L'amour fait sortir le sexe de son anonymat, il oblige à un choix contre un tiers, et mettant en jeu l’interdit, la jouissance qui était d’abord masturbation va prendre un autre sens. La présence du tiers est toujours implicite dans l’amour, de même que la demande d’exclusivité, et cet amour introduit sa dimension dans la sexualité. C’est à l’occasion des jeux de la rivalité pour l’exclusivité que le deux de la reconnaissance de l’autre va s’établir à partir du trois, et non plus comme c’était le cas dans le rapport narcissique au service du un. C’est à partir de l’exclusion de la troisième personne que le deux de l’altérité apparaît. La jouissance sexuelle prend alors brusquement son sens à partir de cet interdit du tiers qui ne se découvre jamais si bien qu’à l’heure de la rivalité malheureuse. Voir la rivale l’emporter, c’est voir, imaginer la scène primitive, et la souffrance de cette défaite remémore et fait comprendre la séduction qui a été subie dans le passé. Ce qui surgit dans ce temps immobile, chargé de souffrances et de larmes encore retenues, c'est un amas énorme, un afflux de questions. Elles brûlent de crever cette membrane étroite et fragile que la stupeur du moment et peut-être une ultime et déjà désespérée prudence opposent déjà à leur poussée. Une femme n’est castratrice qu’à titre de suppôt du père, et elle l’est même plus que lui, lui qui n’est jamais là. Cette angoisse est tributaire du désir qu’elle provoque. Pour faire image, même vues de loin, les femmes actualisent la castration, puisqu’elles provoquent une érection qui téléporte le phallus à leur portée, à distance de celui qui s’en croyait propriétaire. Il se retrouve désirant et castré dans le même mouvement. Ce processus aurait-il paru plus clair, si l’on avait plutôt dit que la femme désirée est la femme du père ? Peut-être. Mais cela aurait fait aussitôt penser qu’il s’agit de la mère, comme c’est le cas dans l’Œdipe. Alors qu’au contraire il s’agit de n’importe quelle femme plutôt que de la mère, pourvu qu’elle soit désirée par une sorte de père. La vérification est facile. Dès qu’une femme ne représente plus cet idéal, dès qu’elle est ravalée, l’impuissance de son amant prend fin. L’absence de pénis féminine n’est pas le déclencheur de l’angoisse. Cette source ordinaire d’impuissance devant une femme, surtout lorsqu’elle est idéalisée, surtout lorsqu’elle est imaginée armée, déguisée en guerrier, en Vampirella, déchaîne une violence masculine, d’ailleurs susceptible, une fois qu’elle a été perpétrée, de rendre sa puissance à l’impuissant. Car pourquoi prendre par le viol ce que le consentement de l’amour obtiendrait ? D’abord parce que le mal du désir brûle en contrepoint de l’amour et que la violence résout cette contradiction. L’amour est d’abord né de la simplicité de l’attachement maternel, que contredisent la séparation onaniste, puis le désir sexuel. La victime de ces conjurations sait bien que les réponses feront souffrir. Mais si on choisit de ne pas mourir, de survivre à ces mots qui font plus mal que tout, le besoin de savoir l'emporte sur toutes les sagesses. Le désir du féminin contredit l’amour maternel et n’importe quelle violence, morale plus que physique, tend à maintenir cette séparation. Si l’attachement à la mère s’alignait sur l’irréel de la féminité, l’amour éteindrait l’étincelle érotique. C’est le risque, dès que l’amour calme la séparation et comble le manque, non à être, mais à avoir, le phallus. La féminité est lourde de cette violence. Elle allume un contrefeu contre l’amour. C’est couramment qu’elle provoque le désir pour le refuser: "Regarde-moi, admire ma beauté, mesure ma promesse, mais passe ton chemin, Chevalier. Va chercher plus loin ton Graal." Le refus forge l’arme de sa brutalité propre, immobile, muette, pure aura sans pitié. Oui, sans le moindre geste de pitié qui anticiperait sur l’angoisse, comme une mère qui se souvient de sa propre enfance a pitié de son enfant. Le désir risque d’être inhibé par l’amour, et la violence masculine comme féminine cherche à contourner cet écueil. La violence paraît donc moins dangereuse pour le désir masculin que le consentement de l’amour. À ce motif de violence s’ajoute l’angoisse devant l’orgasme féminin. C’est une terreur presque religieuse, comme si le cri orgastique évoquait alors la chute du père primitif, au point que dans l’aire d’influence de l’une des religions monothéistes, l’excision et l’infibulation des femmes sont toujours de nos jours pratiquées. Les coups une fois portés, qui arrêtent le temps dans la douleur, ne laissent rien subsister que l'horreur et le mal. Les causes psychiques de la misogynie sont le plus souvent inconscientes. Elles sont passées au second plan derrière des motifs secondaires qui ont pris toute la place. Le tabou du féminin s’est extériorisé avec beaucoup de force à travers le tabou de la virginité, la honte de la nudité, une sorte de phobie extrême du sexe féminin, et, surtout à travers une angoisse généralisée devant le sang des règles, sang de l’enfant qui ne viendra pas, d’une sorte de parricide, donc. Les règles sont sacrées, sacrifice horrifiant en l’honneur de l’idole abattue. Le père qu’il n’y aura pas de l’enfant parti goutte à goutte. La phobie du sang féminin a été d’une grande puissance. Comme l’écrit la Torah: "Le flux menstruel est une malédiction qui se transmet de mères en filles." Il conjoint l’érotisme, la procréation et la mort. La femme menstruée est impure, elle corrompt les aliments, et le si sage Aristote écrivit même que son reflet dans le miroir "dégage un nuage sanglant." Les rapports sexuels pendant les règles sont tombés sous le coup d’interdits religieux jusqu’au XVIIIème siècle. Dans "Le Marteau des sorcières", le "Malleus Malificarum" de 1486, manuel de l’Inquisition, la femme en son genre était le symbole du mal, destinée à tromper, à "priver l’homme de son membre viril." Première matérialité à laquelle le regard puisse se raccrocher devant la nudité du sexe, la pilosité féminine est l’objet d’une phobie intense, déplacée jusqu’aux cheveux. Les femmes eurent souvent la tête rasée depuis la naissance du monothéisme, avec une recrudescence sous l’Inquisition, et à la Libération en France. Encore de nos jours, au XXIème siècle, cette phobie du poil est toujours puissante au Japon. C'est un paradoxe, plus on décrit les gestes de l'amour, plus on les montre, plus la vision se brouille. En matière sexuelle, on voit bien que soi-même. Et la description érotique risque d'égarer la curiosité. "On pourrait presque dire que la femme dans son entier est taboue", comme l’écrivit Freud dans "Le tabou de la virginité." Freud ne fait d’ailleurs que répertorier des faits. Rabelais avait déjà écrit que le diable lui-même prenait alors la fuite devant une femme exhibant son sexe. La Gorgone des Étrusques sculptée sur leurs chars devait faire fuir les ennemis. Méduse ornait le bouclier de Persée. Car les hommes ont préféré faire la guerre, non seulement entre eux pour contrer leur angoisse, mais ils l’ont d’abord menée à l’aveugle contre l’ensemble des femmes, contre leurs droits politiques et économiques. Car la violence morale, répressive, physique, exercée contre l’ensemble du féminin permet de précéder et de prévenir l’angoisse. Cette violence a d’abord été théologique, contre le désir lui-même désigné comme la source du mal par le bouddhisme, et contre le féminin dans les monothéismes d’Occident. Elle a ensuite été philosophique, comme si tout l’effort de la pensée était d’oublier le plus vite possible l’hétéros, de rejeter dans un hors scène l’obscénité du désir dont elle ne traite jamais. Et elle a continué sur sa lancée avec les théories de l’objet, celles qui confondent la cause du désir et l’objet de la pulsion. Freud a pourtant été clair à ce propos. La pulsion est définitivement rejetée avec le refoulement originaire, et, en contrepoint, à l’envers de ce rejet de la pulsion dans l’inconscience du corps, à contresens d’un objet dont il n’y a rien à faire, naissent les hallucinations de désir. Purement psychiques, elles alors cherchent à remonter le temps selon leur puissance hallucinatoire propre. C'est au lecteur d'admirer avec son imagination érotique ou sentimentale, les corsages dégrafés, les porte-jarretelles entrevus, que le romancier lui offre afin qu'il les agrémente à sa guise. Le meilleur livre, c'est celui qui nous donne un canevas pour reconstruire notre vie, nos rêves et nos fantasmes. Ce sexe crûment exposé, on l'emploie souvent comme cache-misère de l'indigence littéraire. Une érection est une hallucination incarnée d’un membre fantôme, d’un entre-deux du désir dont le féminin fait cause, et qui ne saurait être ravalé au rang d’objet. Comme si une femme était désirée comme on aime la confiture, ou un article de consommation prostitué. Tenace, le ravalement a poursuivi sa route comme il a pu, toujours obnubilé par la même stratégie, celle de rejeter le féminin hors scène, même de celle de l’inconscient dont il est pourtant la cause. Théologique, philosophique, politique, économique. Une fois cette ségrégation de masse installée, chaque femme a droit en supplément à son traitement particulier, en fonction de ses talents et de son charme. Plus une femme est belle, plus elle affiche les fétiches, les bijoux, les parures qui font d’elle un symbole du désir, et plus une aura de violence potentielle l’accompagne. Une femme qui veut être tranquille ne s’habille-t-elle pas le plus mal possible ? Sous le fardeau écrasant du mal du désir, les femmes n’auraient-elles pas dû disparaître ? La fascination qui couvre ce mal a-t-elle été leur seul abri, une séduction dont le rempart est fragile, et même plutôt un pousse-au-crime ? Ce rejet effrayant du féminin s’est exercé en basse continue depuis la nuit des temps dans toutes les cultures, occulté par la sorte d’aura magique de leur fascination. Le mal du désir a suivi le pli de l’exclusion du féminin. Le corps féminin occupe cette vacuité irréelle, dans la mise en creux hallucinatoire de ce désir qui la nimbe de son aura d’interdit, si excitant. Contrairement à ce que l'on croit, il ne s'agit pas d'un problème de morale. Le sexe dans sa description picturale ou littéraire pose une question qui dépasse la pudeur et la pudibonderie. Sur hauts talons, voilée, en jupe, enrobée, en pantalons serrés, le corps féminin reste pris dans ce flottement, dans ce tremblement. Bien habillée, bien maquillée, lorsqu’une femme laisse miroiter le troisième moment du devenir féminin, elle fait monter le désir en puissance, mais aussi la misogynie. D’abord celle des hommes que leur désir angoisse. Mais aussi celle des autres femmes, et enfin souvent la sienne, sous la forme d’un sentiment d’étrangeté, de méchanceté par rapport à elle-même. C’est l’heure de l’oubli des clefs, des rendez-vous ratés, des verres renversés, de la scarification ou de l’accident. C’est l’heure de tous les dangers. Se débattre avec sa propre altérité impose une gymnastique quotidienne, ne serait-ce que pour s’habiller. Une femme marchant dans la rue s’avance comme si elle séduisait, tout en s’y refusant. Car cette séduction anonyme dépersonnalise. C’est ainsi une aventure hasardeuse. Cette phobie sociale illustre la division de l’altérité féminine. Sa différence à elle-même. De sorte que lorsqu’un homme la désire, elle peut se demander à qui cela s’adresse, à elle ou à un rêve dont elle prend l’apparence et emprunte les semblants ? Elle réclamera d’être aimée pour elle-même. Cette demande rend compte de la division créée par son altérité intime. Le contretemps du désir s’appuie sur cette division. Images chaudes et épicées qui se superposent aux visages et aux corps. La femme apparaît alors dans l'éclairage violent de leur autre vie, celle ardente du lit, de la volupté, des étreintes. Sommes-nous dans les cris que nous poussons ou que nous suscitons dans l'alcôve ? Quelle part de nous-mêmes participe à ces coups de reins ? Nombre de femmes affichent une misogynie de leur propre féminité que cherche à contrer leur demande d’amour pour elles-mêmes. À quoi peut-il leur servir de se porter tel un bijou, sinon à être aimées en contrepoint de leur désamour propre ? La séduction devient une nécessité vitale. Une femme peut chercher à séduire activement, comme un homme, elle y gagne d’être aimée, elle qui ne s’aime pas toujours. Mais alors la chasseresse risque bien d’être prise en chasse elle-même, cette fois-ci passivement, et cela peut ne pas lui convenir. On a reconnu les virages contrastés, du oui au non, prêtés à la séduction féminine. Ce combat à front renversé se complique encore lorsqu’un homme cherche à séduire mais qu’il est finalement séduit lui-même. Sa féminité ainsi dévoilée risque bien de se traduire par une impuissance. Cela ne fera alors qu’accentuer son rejet du féminin, son angoisse, sinon sa misogynie. Cette misogynie commence avec la séduction qui précède la danse et elle atteint son maximum avec la perte de contrôle de l’orgasme. Le mal du désir joue ainsi sa partie à peu près partout, mais il reste dans la sphère d’une belligérance intime, presque silencieuse, comme une sorte de film muet qui montre la succession de ses passages à l’acte. Mais comment alors ne pas voir son extension extraordinaire ? D'autres objets du plaisir surnagent dans la mémoire, devenus tout aussi incongrus, obsolètes et poussiéreux que les anachroniques bicyclettes de l'arrière-grand-père. La ceinture est là, racornie et craquelée, mais que sont devenues la délicieuse croupe prête à recevoir le châtiment désiré, et la jeune femme qui voulait être punie ? La folie de destruction anime les hommes en temps de guerre. Pourquoi une sorte de rage de détruire la beauté mine-t-elle aussi la paix ? L’iconoclastie, la défiguration de paysages sublimes, l’abattage inutile en masse de gracieux animaux prouvent cette passion de la dévastation. Comme si la beauté portait à son revers un appel à l’anéantissement, comme le féminin, dont la fascination taille la pierre des statues et scande la musique des poèmes, tandis qu’il est traité au quotidien comme une chose bonne à battre, comme un objet. Le féminin qualifie cette chose psychique inqualifiable, abritée par le corps incroyable mais visible qui le supporte. Ce corps improbable pris dans ce doublon supporte à la fois l’aura de la cause du désir, et l’horreur de ce qui fut rejeté. Son parfum couvre la mort par inceste, l’odeur paternelle de la charogne, ou celle de l’excrément. La subtilité d’une fragrance enivrante n’oublie jamais la senteur insupportable qu’il recouvre. Notre odeur la plus propre est tenue le plus loin possible comme la plus impropre, la plus inappropriée, la plus malpropre. Chaque femme possède bien à elle sa manière de faire l'amour. Elle a son identité sexuelle, ses seins éprouvent des émotions particulières et son sexe est aussi singulier que l'empreinte digitale. En cristallisant la contradiction du désir, le corps féminin incarne cet oxymore, dont l’attraction engendre la répulsion. Incoercible mais coupable, le désir se déplace sans jamais s’éloigner de son port d’attache. L’odeur salée de la fente se métamorphose alors en passion du parfum. L’obscénité d’un sexe sur lequel le regard n’ose s’arrêter, s’extasie sur la beauté des jambes, ou plus haut sur les reflets des cheveux, ou sur le galbe des seins. L’obscénité crée la beauté. Le choc esthétique inverse l’instant de sidération du désir. Son charme est proportionnel à l’effroi de ce qu’il ne faut surtout pas voir, l’éclat des cheveux ou la cambrure du pied captive le regard le plus loin possible de la fente. L’obscénité de la cause du désir ressemble à l’onde de choc d’une pierre dans l’eau. De proche en proche, elle départage le monde entre sa beauté et sa laideur. La beauté féminine est d’abord une création. Elle appartient à l’irréel culturel et elle participe ensuite de la naissance de l’esthétique elle-même. Son aura inspire l’œuvre de l’artiste. Les œuvres créées naissent dans son sillage. Et si l’on repense maintenant à la folie de destruction et à la haine de la beauté, c’est comme si elle était ainsi motivée par une rage déplacée contre le féminin. Comme le féminin, la beauté demeure inaccessible et elle suscite la destruction. C’est bien sous le coup de la puissance irrésistible du désir que lorsque irréalisé, il se renie alors lui-même, passant du mal subi au soulagement de faire le mal. Bibliographie et références: - Romain Treffel, "Le désir selon Platon" - René Girard, "Quand ces choses commenceront" - Pierre-Christophe Cathelineau, "Le mal du désir" - Delphine Schilton, "Accomplissement du désir" - Sigmund Freud, "Théorie sur la sexualité" - Patrick Delaroche, "Désir du sujet" - Gérard Bonnet, "Le désir du corps féminin" - Françoise d'Eaubonne, "Vivre son corps" - Roger Perron, "Fantasmes du corps de la femme" - Jacqueline Schaeffer, "Le fil rouge du sang féminin" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/09/21
Vous avez franchi des paliers et vous êtes devenue la Maîtresse de Monsieur. Ensemble vous avez créer votre univers SM en couple. Aujourd’hui, vous aimeriez vous essayer à de nouveaux jeux et tester votre renommée de dominatrice auprès de votre soumis ou de vos soumis. Il s’agit ici de vous mettre en accord avec votre homme/soumis tout en vous préservant d’une rencontre physique dans le cas ou vous décideriez d’entamer une quête de plusieurs soumis virtuels uniquement, si vous êtes dans cette idée. Bien sûr, c’est une discussion à avoir entre vous et votre homme. Mais, avant que vous n’imaginiez quoi que ce soit, voici le principe du Musée de clones. Découvrir l’objet Lorsque vous divaguez sur les différents sites de lingeries et sextoys, vous êtes forcément tombé sur ce « gadget » permettant à ces messieurs de réaliser un moulage de leur sexe pour un faire un gode (1). Il se nomment « Clone boy »ou « Clone a Willy » ou autres… Lire la suite : https://comtedenoirceuil.com/le-musee-des-clones/
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Par : le 21/09/21
Depuis qu'il a rencontré Elvire, Paul plane dans le bonheur. Au début il a dit: ok une fois pour essayer. Elvire l'a monté comme elle sait faire, en fière amazone. Sa chatte est si tonique, si jouissive que Paul n'a pas pu se retenir. Il a pris des baffes. heureusement il a une grosse et belle bite, toujours prête à se mettre au garde à vous. Elvire l'a baisé plusieurs fois de suite, sans ménagement , en s'empalant sur lui. Elle a pris le contrôle très rapidement. Elle sait aspirer son sexe, faire monter la sève et comme Paul n'arrive pas à se maitriser, elle se retire à temps, presse le gland à lui faire mal, ce qui coupe l'éjaculation, lui file des baffes et reprend sa chevauchée endiablée sur sa bite gonflée de désir. Il est dans la position de la femme, en dessous, jambes levées, écartées. Il subit le rapport et cela lui procure un plaisir extrême, d'être ainsi dominé. Ce n'est qu'une fois bien rassasiée d'orgasmes qu'Elvire le laisse se répandre en elle. Une femme qui sait y faire pour rendre les hommes fous amoureux de sa chatte bien musclée et si jouissive. Paul a du accepter les conditions d'Elvire pour faire partie de son harem de males montés comme des ânes et très endurants. Il a du signer un contrat de gardiennage de sa bite, moyennant contribution et mise sous cage. En échange Elvire le purge plusieurs fois par semaine. C'est elle qui décide quand et toujours chez elle. De toute façon c'est elle qui a les clés de leurs cages en acier avec deux anneaux solides en piercing pour bien les fixer. S'ils veulent jouir, ils doivent obéir et rester disponibles chaque fois qu'Elvire a envie, c'est à dire très souvent. C'est une vraie nymphomane qui adore les belles grosses bites bien dures et qui sait bien se faire jouir en s'empalant dessus. Elle ne pratique que la position de l'amazone. Elle aime sentir les gros glands frotter son point G de quoi la tétaniser dans des orgasmes à répétition. Elvire a suffisamment de mâles dans son harem avec leurs bites en gardiennage pour ne pas avoir besoin de travailler. Comme ces connes de féministe ont interdit aux femmes de travailler avec leur chatte, elle s'est déclarée comme "services à la personne". Des femmes travaillent avec leurs mains dans des usines, d'autres femmes, les avocates par exemple, travaillent avec leurs bouches d'en haut, alors pourquoi ne pas pouvoir travailler avec la bouche d'en bas? Ainsi pense Elvire et elle ne réclame pas l'égalité avec les hommes. Non eux sont en dessous et ils sont dressés pour obéir. Pour Elvire la supériorité de son vagin bien musclé ne fait aucun doute. Ses mâles ont obligation de faire du sport, de manger sainement, si possible bio, pour avoir du bon sperme de qualité. Elle veut des grands crus de la meilleure semence male possible. C'est bon pour sa santé et son teint. Paul est directeur dans une banque. Avec sa cage il ne peut plus draguer. Il est en paix avec cela et comme Elvire le convoque plusieurs fois par semaine, il a juste le repos nécessaire pour recharger sa prostate jusqu'à la purge suivante. Il est comme un puceron bien dressé par une fourmi qui vient pomper son nectar et s'en délecter. Elvire dort seule. Les males elle les déguste en journée. Elle aime le bon et doux sommeil. Tout le monde y trouve son compte. La nymphomane n'a plus à courir après des bites, elles sont bien dressées, sous cages et à disposition. Aucun male ne refuse jamais une purge, c'est dans le contrat d'entretien de sa bite. Il est prévenu à l'avance pour s'organiser. Les hommes qui ont eu la sagesse de mettre leur bite en gardiennage chez une experte sont en paix et très heureux. Ils sont comblés sexuellement, ils ne perdent plus un temps fou à palabrer et s'occuper de femmes casses couilles. Elvire les laisse libres pour bien bosser ou faire ce qu'ils veulent. Ils doivent juste avoir du sperme en abondance et un sexe bien dur, un sexe qui ne fait pas défaut, chaque fois qu'Elvire veut les saillir. C'est bien elle qui les baise et pas l'inverse mais cela leur convient. Paul est comblé, il vient d'être promu directeur général, ....une bite bien dressée par une experte cela donne des avantages. Rires. La morale de cette histoire c'est que si les hommes veulent être heureux en amour, il doivent confier la saine gestion de leurs bites à leurs femmes.
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Par : le 31/12/21
Madeleine 9 : Sidonie paye sa trahison et les derniers jouets sont dressés. Comment ça à vendre demande Hakim. Igor répond : Ce sont deux esclaves que j’ai acheté. Le plus intéressant c’est qu’ils n’ont jamais demandés à être transformés ainsi. Ils ont été bien dressés mais à la moindre occasion ils chercheront à s’enfuir. C’est pour ça qu’ils portent un collier en permanence. Celui-ci sonne s’ils sortent des zones où ils peuvent demeurer et s’ils s’éloignent trop le collier déclenche une alarme et électrocute le sissy qui ne peut plus bouger jusqu’à mon arrivée. Ils ont déjà essayé de se faire la belle et ils ont été sévèrement punis. Ils savent que la prochaine fois ils pourront dire adieu à leurs services trois pièces. Bien sûr le collier est offert en cas de vente. Ils ne vous intéressent plus demande Fred. Si mais j‘ai déjà une idée pour les remplacer et je ne voudrais pas avoir un trop gros harem sur les bras. En entendant la conversation Leo est consterné. Il va encore être vendu comme du bétail. Sa vie est un enfer. Il n’a pas tiré un coup depuis une éternité et se prend des bites en permanence. Il est affublé d’une paire de seins et d’une bouche de pute. Lui qui voyait en la femme une créature qui devait être dressée pour satisfaire les hommes est en plein dedans. Le pire c’est qu’il a l’impression que son macho de frère commence à prendre son rôle un peu trop au sérieux. Il n’aurait jamais du rencontrer cette Sidonie de malheur. Deux heures plus tard il a changé de propriétaire et appartient désormais à Hakim. Igor est content. Il a fait une belle plus-value avec les sissys même si ceux-ci lui donnaient entière satisfaction. Mais il a une petite idée pour les remplacer. Deux petits dealers font leurs affaires dans le quartier juste derrière un de ses entrepôts. Il les a déjà croisés. Ils ont à peine la vingtaine et ont des silhouettes plutôt androgynes. Il a fantasmé sur eux qu’il verrait bien comme esclaves. Son amie Brigitte semble être la bonne personne pour s’occuper du dressage. La première chose à faire c’est de les kidnapper. Il prévient Brigitte qui en parle à madeleine et Monique. Celles-ci ne sont pas chaudes au départ mais comme il s’agit de rayer de la circulation deux ordures elles se laissent convaincre. Le plus dur c’est le rapt. Comme ils sont dealers ils se méfient de tout. Cependant ils ont un point faible c’est le sexe car ils font des prix d’amis aux filles qui sont bien foutues et qui acceptent de faire une partie à trois avec les deux dealers. Les femmes orientent leur stratégie la dessus. L’appât sera Sidonie. Celle-ci sert toujours d’animal de compagnie à Anna qui ne la laisse pas tranquille. Maintenant Anna a décidé de promener Sidonie en laisse dans la maison et cette dernière passe le plus clair de son temps à quatre pattes derrière Anna. Celle-ci a en permanence un petite cravache et s’en sert avec ou sans raison sur Sidonie qui n’a pas le droit de se plaindre. Les deux énormes anneaux qu’Anna a trouvés pour les piercings de mamelons de Sidonie touchent le sol lorsque celle-ci déambule aux côtés d’Anna. Anna a trouvé un plug de bonne taille avec une queue de cheval et Sidonie le porte en permanence. Sa tête rasée en permanence est ornée de perruques ou reste nue au bon vouloir d’Anna. Cela fait deux mois que Sidonie n’a pas mis un seul vêtement. Lorsqu’elle est de voyage pour aller chez madeleine et Monique elle voyage dans le coffre de la voiture. Madeleine parle à Vanessa et Anna de son idée pour attirer les deux dealers. Anna est ravie. Sidonie va prendre des risques et ça fait kiffer Anna. Sidonie n’est pas chaude mais n’a pas le choix. Pour la première fois depuis deux mois Sidonie est habillée. En fait elle ne porte qu’une robe légère avec rien en dessous. Ses énormes seins semblent vouloir crever le tissu de la robe qui est une taille en dessous de ce qui conviendrai. Maquillée à outrance Sidonie fait vraiment pute et ça donne des idées à Anna pour la suite. Vanessa la dépose près de l’entrepôt d’Igor et Sidonie se dirige vers le point de deal. Elle est sifflée par les quelques zonards qui trainent dans le coin et les deux dealers en la voyant ont les yeux qui sortent des orbites. Elle se dirige vers eux et demande s’ils ont des choses valables. Après quelques secondes ils s’aperçoivent que c’est une fille facile qui semble ne pas avoir assez d’argent pour sa dose. L’un d’eux dit on peut s’arranger si tu n’as pas la thune. Dans sa tête il voit déjà la fille dans une cave pour lui rapporter du blé. Sidonie fait l’innocente. Si tu viens passer un peu de temps avec nous dans un coin derrière on peut te faire 50% ou plus si tu te débrouilles bien. Sidonie fait semblant d’hésiter et fini par accepter. Ils lui disent d’attendre dans le coin car ils terminent leur taf dans 10 mn. Sidonie va patienter et ils la hèlent quelques minutes plus tard. Elle les suit derrière l’entrepôt d’Igor et ils l’emmènent dans une fourgonnette stationnée là. Les trois pénètrent à l’arrière du véhicule. Et les garçons sautent sur Sidonie mais au lieu de la sauter ils la ligotent comme un saucisson heureux d’avoir trouvé une super pute à cave. Ils sortent pour passer à l’avant de la voiture et sont touchés en même temps par deux fléchettes en pleine poitrine. Ils se plaquent au sol et sortent deux calibres près à faire feu mais ils ne voient pas d’où sont venus les coups de feu. Depuis l’entrepôt d’Igor quelques mètres plus haut les femmes se sont reculées sur le toit où elles avaient une position idéale pour faire un tir parfait. Elles attendent quelques minutes et risquent u œil depuis le toit. Les deux dealers sont couchés aux pieds des portières de la fourgonnette. La suite est rapide. Madeleine et Monique chargent les deux dealers dans la voiture de Monique et Vanessa et Anna récupèrent Sidonie qui est encore sonnée. Igor referme les portes de son entrepôt et mets le feu à la fourgonnette. L’enfer commence pour les deux dealers. La première partie de leur transformation en jouets se passe avec Brigitte. Elle actionne son réseau et deux semaines plus tard elle livre les jouets à madeleine. Ceux-ci ont subis des transformations radicales. Ils ont été épilé de façon définitive tètes incluses. Ils ont subi une chirurgie esthétique bassin élargi, seins proéminents et visages adoucis. Ils sont affublés d’un maquillage permanent très évocateur et s’ils souriaient ils feraient des belles nanas. La chirurgie ne s’arrête pas là. Ils ont aussi eu une ablation des cordes vocales. Ils sont muets définitivement. Ils suivent aussi un régime adapté afin qu’ils restent particulièrement sveltes. Enfin leur prépuce a été ôté et ils arborent des glands percés et ornés d’anneaux qui sont identiques à ceux de leurs mamelons. Maintenant le travail psychologique va commencer. Pour sa part Sidonie est remontée d’un petit cran dans l’estime d’Anna. Malgré tout elle est toujours au service d’Anna. Elle dort toujours au pied du lit de sa maitresse. Lorsque le réveil d’Anna sonne Sidonie doit se lever, aller préparer le petit déjeuner d’Anna et revenir la réveiller complétement par des caresses buccales qui ne s’arrêtent que lorsqu’Anna le décide. Ensuite Sidonie met la robe de chambre et les pantoufles à Anna et la suit docilement jusqu’à la cuisine. Le petit déjeuner de Sidonie consiste à manger ce qu’Anna lui met directement dans la bouche. Pour le solide et le café passe directement de la bouche d’Anna à Sidonie. Une fois el petit déjeuner d’Anna terminé Sidonie l’accompagne jusqu’à la salle de bains et la frotte sous la douche. Invariablement ça se termine par un cunnilingus sou sa douche ou Sidonie à genou fait en sorte de faire jouir sa maitresse. Ensuite après avoir sécher Anna Sidonie doit l’habiller. Elle accompagne Anna jusqu’à la porte de la maison ou elle l’attendra le soir à genou la laisse dans les mains tendue en signe de soumission. Le dressage des deux dealers est difficile. Ils sont habitués à se droguer et la potion de madeleine doit être concentrée pour faire de l’effet. Néanmoins même si ça dure beaucoup plus longtemps que pour les autres jouets le dressage porte peu à peu ses fruits. Malgré tout il est nécessaire de les garder toujours fermement attachés. Lorsqu’Igor vient faite un point de situation avec les dresseuses et voit ses deux jouets. Il est conquis par leur beauté. Les deux jouets sont bien ligotés et portent un écarteur de mâchoire. Il est nécessaire de les fouetter durement pour qu’ils se mettent enfin à sucer le sexe de leur futur maitre. Mais ils se mettent à coopérer plus facilement lorsqu’Igor leur dit qu’il est prêt à les castrer s’il faut ça pour les rendre plus dociles. Après cette visite les deux jouets sont définitivement soumis. Ils réalisent tout ce qu’on leur demande et Kevin comme Jonathan sont mis à contribution pour fournir les organes masculins que doivent connaitre particulièrement bien les deux nouveaux jouets. La livraison des deux jouets à Igor se passe bien. Il décide de leur donner un nouveau prénom. L’un des deux s’appellera désormais Claudine et l’autre Charline. Comme ils sont quand même relativement dangereux Igor décide de les mettre cage sauf lorsqu’il a besoin d’eux. Les deux cages sont installées dans une pièce annexe du bureau d’Igor. Il les sort pour les attacher aux accoudoirs de son bureau lorsqu’il reçoit des hôtes de marque. Claudine et Charline sont toujours nus et font toujours un effet incroyable sur les visiteurs qui s’aperçoivent que les deux superbes femmes enchainées au bureau d’Igor arborent un sexe masculin en érection. Igor prenant bien soin de leur faire boire la potion de madeleine avant l’arrivée des visiteurs. Lorsque l’entretien entre Igor et les visiteurs de passe bien pour les affaires ces derniers ont le droit d’utiliser les jouets comme bon leur semble. Très peu refusent l’offre et Claudine et Charline se montrent toujours à la hauteur car désormais ils ont cessé de lutter et sont fait à l’idée de servir d’esclave bisexuel à vie. Pour finir, la punition de Sidonie durera une année pile avant qu’Anna ne lui rende sa liberté.
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Par : le 14/01/22
"Le doute est un hommage rendu à l’espoir. J'ai reçu la vie comme une blessure et j'ai défendu au suicide de guérir la cicatrice. L’homme s’est cru beau dans tous les siècles. Moi, je suppose plutôt que l’homme ne croit à sa beauté que par amour-propre. Mais qu’il n’est pas beau réellement et qu’il s’en doute. Car pourquoi regarde-t-il la figure de son semblable avec tant de mépris ?" Un auteur qui part trop tôt a de la chance et du malheur à force égale. De la chance parce que son génie précoce suffit généralement pour en faire l’objet d’engouement et curiosité, lui assurant ainsi une postérité certaine et prestigieuse. Mais du malheur aussi, car face à la nécessaire opacité d’une vie courte naitront les mythes et légendes les plus invraisemblables, non sans incidence sur son œuvre en dernière instance. Le cas d’Isidore Ducasse, plus connu sous le nom d’emprunt de Lautréamont (1846-1870), auteur des célèbres "Chants de Maldoror", n’a pas échappé à cette heureuse-triste loi. Mort le vingt-quatre novembre 1870, à l’âge de vingt-quatre ans, dans un Paris assiégé par les troupes de Bismarck, le poète a joui d’une rare vénération, et souffert de fables qui ont miné son œuvre et sa vie. Il y eut un mythe Lautréamont, comme il y eut un mythe Rimbaud. Il a fallu donc patienter plusieurs décennies avant de pouvoir compter sur l’infatigable érudition des Cahiers Lautréamont pour démystifier sa biographie et offrir les clés de lecture d’une œuvre, pleine d’embuches, où le mal le dispute au beau. La création d'Isidore Ducasse, alias comte de Lautréamont, se résume à deux titres: "Les Chants de Maldoror" et les "Poésies". Troublante et révoltée, elle comble, sans nul doute, l'imaginaire de celui qui consent à en accepter sans arrière-pensée les merveilles. Elle apparaît aussi de plus en plus, en raison même de sa propre stratégie, comme un test portant sur les différentes règles du jeu littéraire, test auquel chaque époque tend désormais à se soumettre avec les moyens de son propos critique et de ses concepts créatifs. Entre excès et parodie, il appartient ainsi au "dispositif Maldoror-Poésies", d'avoir avec quelques autres, Flaubert et Mallarmé notamment, fait entrer la littérature dans l'ère de la modernité, où l'expression n'est plus séparable d'un questionnement sur ses fins. Les lecteurs ont bien failli ne jamais connaître l'œuvre d'Isidore Ducasse, et toute une aura de mystère continue de l'envelopper. L'auteur, puisque en l'occurrence il convient d'affirmer pleinement ce mot, nous est parvenu masqué. Mais autant les formalismes des années 1960 se félicitaient que l'on ne sût rien de sa vie, autant la fin du XXème siècle aura été attentive à cette existence livrant peu à peu ses secrets. "Il est beau comme la rétractilité des serres des oiseaux rapaces, ou encore, comme l'incertitude des mouvements musculaires dans les plaies des parties molles de la région cervicales postérieure, ou plutôt comme ce piège à rats perpétuel, toujours retendu par l'animal pris, qui peut prendre seul des rongeur indéfiniment, et fonctionner même caché sous la paille. Et surtout, comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie". Né à Montevideo en Uruguay, le quatre avril 1846, d'émigrés français, son père, François Ducasse (1809-1887), d’origine tarbaise, est commis-chancelier au consulat général de France à Montevideo, mais aussi un homme d'une grande culture. Isidore Ducasse naît dans un lieu alors indéterminé de Montevideo, sur les rives américaines à l'embouchure de la Plata, là où deux peuples rivaux s'efforcent à l'époque de se surpasser dans le progrès matériel et moral. Buenos-Aires, la reine du Sud, et Montevideo, la coquette, se tendent une main amie, à travers les eaux argentines du grand estuaire. Sa mère, Jacquette Célestine Davezac, née près de Tarbes, meurt le neuf décembre 1847 dans des circonstances mystérieuses, elle se serait suicidée. Isidore Ducasse passe son enfance en Uruguay, pays agité par la guerre entre Manuel Oribe, soutenu par Juan Manuel de Rosas, et Fructuoso Rivera, guerre qui dure jusqu'en 1851. En octobre 1859, il entre comme interne au lycée impérial de Tarbes, en sixième alors qu'il a treize ans et demi, ce qui n'est pas exceptionnel, de nombreux élèves venus des colonies ayant des retards scolaires. Isidore Ducasse semble pourtant être un bon élève, qui apprend vite, car il obtient le deuxième accessit de version latine, de grammaire et de calcul, ainsi que le premier prix de dessin d'imitation. On perd sa trace entre août 1862 et octobre 1863, période durant laquelle il suit les cours de l’établissement qui deviendra le lycée Louis-Barthou à Pau, où il est un élève des plus ternes. À cette époque, son tuteur est un avoué tarbais, Jean Dazet. Ducasse est ami avec Georges Dazet (1852-1920), le fils de Jean, et qui fut alors le premier dédicataire de "Poésies". En août 1865, il obtient son baccalauréat en lettres avec la mention "passable". "Race stupide et idiote. Tu te repentiras de te conduire ainsi. C’est moi qui te le dis. Tu t’en repentiras, va, tu t’en repentiras. Ma poésie ne consistera qu’à attaquer, par tous les moyens, l’homme, cette bête fauve, et le créateur, qui n’aurait pas dû engendrer une pareille vermine". Après un voyage en Uruguay en 1867, il arrive à Paris et s’installe à l’hôtel "L’Union des Nations", vingt-trois rue Notre-Dame-des-Victoires. Il entame des études supérieures dont la nature reste inconnue, concours d’entrée à l’École polytechnique, a-t-on souvent écrit. Il publie à compte d’auteur et anonymement le premier des "Chants de Maldoror" prévu alors en août 1868 chez l'imprimeur "Gustave Balitout, Questroy et Cie", édition finalement repoussée puis publiée en dépôt en novembre 1868 en deux endroits différents: la librairie du "Petit-Journal", et chez "Weill et Bloch". Ce premier "Chant" sera repris dans un recueil de poésies publié par Évariste Carrance intitulé "Les Parfums de l'âme" à Bordeaux en 1869. Les six chants complets seront imprimés en Belgique fin août 1869, signés "Comte de Lautréamont" par Albert Lacroix mais sans référence d'éditeur. L'ouvrage ne fut alors pas diffusé mais Ducasse et Lacroix restèrent en contact. Le pseudonyme de Lautréamont peut avoir été inspiré par le roman d'Eugène Sue, Latréaumont, paru à Paris en 1862 chez Charlieu et Huillery. En 1870, il quitte le trente-deux rue Faubourg-Montmartre et habite rue Vivienne. Il reprend son nom d'état civil pour publier deux fascicules intitulés "Poésies" publiés à la Librairie "Gabrie" située au cinq passage Verdeau, toujours dans son quartier donc, et dont une publicité paraîtra dans la Revue populaire de Paris. Le vingt-quatre novembre 1870, alors que le Second Empire s’effondre, il meurt alors à son nouveau domicile situé au sept rue Faubourg-Montmartre. Selon ses biographes, il serait mort phtisique, et vraisemblablement inhumé au cimetière du Nord, cimetière de Montmartre. Mais la destinée de sa dépouille, comme le personnage, demeure mystérieuse, et en raison de la désaffectation des concessions temporaires, comme de travaux dans le quartier, elle disparut. "Les volumes s’entasserons sur les volumes, jusqu’à la fin de ma vie, et, cependant, l’on n’y verra que cette seule idée, toujours présente à ma conscience. La grande famille universelle des humains est une utopie digne de la logique la plus médiocre". Telle est la brève existence d'Isidore Ducasse. L'indigence de sa biographie a contribué à former la légende qui l'entoure. Il est tout à la fois "le passant sublime, le grand serrurier de la vie des temps moderne" (Breton), "le commis voyageur du fantastique" (J. Hytier), "un génie malade et même franchement un génie fou" (Remy de Gourmont). Le poète ne laisse qu'un livre unique, "Les Chants de Maldoror", deux fascicules intitulés "Poésies", qui sont bien davantage une "préface à un livre futur", et quelques lettres à son éditeur. "Les Chants de Maldoror" (1869) ne connurent pas l'accueil du public du vivant de l'auteur, car, selon les propres termes de Lautréamont, "une fois qu'il fut imprimé, l'éditeur a refusé de le faire paraître, parce que la vie y était peinte sous des couleurs trop amères et qu'il craignait le procureur général". Méconnu par ses contemporains, Lautréamont ne fut découvert qu'en 1890 par L. Genonceaux. Mais il ne trouvera une véritable audience qu'avec les surréalistes, dont il sera le maître à penser, le maître à vivre. "Les Chants de Maldoror" se présentent sous la forme de six chants, composés de strophes qui semblent à première vue n'avoir aucun lien les unes avec les autres. À l'intérieur de chacune de ces strophes, les digressions ne manquent pas pour dérouter le lecteur et lui faire accroire qu'il s'agit bien d'un "génie malade". La maladie de Lautréamont est d'avoir fait sauter l'ordre dit logique, la logique aristotélicienne habituelle, pour tenter d'établir, comme il le dit, une "rhétorique nouvelle". Cette rhétorique nouvelle suppose au préalable une remise en question radicale de toute vérité, qui pourrait bien être une vérité partiale, que la force de l'habitude, la faiblesse de l'homme et surtout son hypocrisie ont établie une fois pour toutes. Ce bouleversement radical de l'ordre existant se manifeste déjà au niveau de la création littéraire. Au terme d'un romantisme exubérant, au cours duquel l'écrivain s'est cru le détenteur souverain d'un secret qu'il se devait de révéler à un lecteur passif, Lautréamont prend à partie ce lecteur, dès le début de la première strophe, et le met dans l'obligation de participer à sa recherche et de s'interroger tout comme lui sur son œuvre en train de se faire. "Une maxime, pour être bien faite, ne demande pas à être corrigée. Elle demande à être développée. Vaste océan aux vagues de cristal, tu es un immense bleu appliqué au corps de la Terre". L'écrivain n'apporte plus de message. Il écrit pour connaître le "problème de la vie" et, ce faisant, il interrompt le cours de son récit pour faire part de ses doutes et de ses certitudes, pour dévoiler les rouages du fonctionnement de son écriture. Le récit ne subit plus de formes toutes faites, a priori, à l'intérieur desquelles chaque effet est le produit d'une cause, prévue d'avance, selon un plan déterminé. Il suit le mouvement de la pensée, qui passe souvent du coq à l'âne, obéit aux impulsions les plus imprévues, sans perdre pour autant le but qu'il se propose d'accomplir. Le but de Lautréamont est alors d'"attaquer l'homme et celui qui le créa": Dieu. Contrairement à l'opinion courante, l'homme "n'est composé que de mal et d'une quantité minime de bien que les législateurs ont de la peine à ne pas laisser évaporer". Malgré sa liberté, son égalité et sa fraternité, la justice humaine ne peut enrayer une lutte d'intérêts sordides commandés par la vanité et le désir de gloire. C'est pourquoi Maldoror se décide à fuir les "ruches humaines". Mais il ne peut cependant rester seul. Il part à la recherche de son "semblable". Et cette union parfaite à laquelle il aspire, il ne la trouve provisoirement qu'avec une femelle de requin. Pour ne plus être mêlé aux "marcassins de l'humanité", parmi lesquels il ne peut se reconnaître, il a recours à la métamorphose, ultime remède. Mais quand il se change en cygne pour rejoindre le "groupe de palmipèdes" se trouvant au milieu du lac, ceux-ci le tiennent à l'écart. S'il est parvenu à prendre leur forme, il est resté noir parmi les cygnes blancs, qui ne peuvent le reconnaître comme un des leurs. Par voie de conséquence, Dieu, "qui n'aurait jamais dû engendrer une pareille vermine", subit le plus grand procès de la littérature moderne. Dieu, responsable des hommes, puisqu'il les a alors créés, ne se préoccupe guère de leur situation. Il les laisse s'entre-tuer, se livrer à des actes stupides, pendant que lui-même s'abandonne à des actions peu édifiantes. Il admet qu'on l'insulte, sans souci de sa dignité divine et il se soûle. "Hélas ! Qu’est-ce donc que le bien et le mal ! Est-ce une même chose par laquelle nous témoignons avec rage notre impuissance, et la passion d’atteindre à l’infini par les moyens même les plus insensés ? Ou bien sont-ce deux choses différentes ?". La bassesse humaine peut trouver une justification: l'exemple vient de haut. Dieu, lui, est inexcusable. Non content de ne pas vouloir éclairer l'homme sur sa condition, il le met dans l'impossibilité de la connaître par ses propres moyens, "jaloux de le faire égal à lui-même". Lorsque Lautréamont tente d'écrire, il le foudroie et le paralyse pour lui interdire cette recherche qui lui permettrait d'apaiser cette "soif d'infini". Le mal du siècle, le connaissez vous? On aimerait dire oui, mais on ne sort qu’un juste “non”, que connaissons nous du mal? Il est révolu le temps où l’on se plaisait à regretter sa gaieté, fustiger son propre vice se frappant la poitrine, campé bien profond dans la fange des moiteurs de l’esprit et des chairs. Pourtant nos vices sont les mêmes, nos sottes joies identiques aux leurs et notre fange n’a stagné qu’un peu plus. Qu’avons nous perdu ? Qu’est ce qui arrachât à Musset ses "Confessions", à Ducasse ses poèmes ou à Huysmans ses constats affligés et sublimes? Autrefois on faisait pousser des fleurs sur le fumier du mal, des paradis artificiels où l’humain arasé pouvait panser ses plaies et trouver un réconfort mélancolique à son incurable condition. Qu’avons nous oublié ? C’est le mal que nous avons oublié, le lourd poids de la conscience, la perpétuelle crainte du jugement et la certitude de la culpabilité. Et c’est bien ce mal que nous chante Maldoror. Les six chants, dont l’écho horrible en l’être de chacun ravivera la conscience asphyxiée, ne sont pas les fleurs mais bien les fruits mûrs et hideux du mal. Chacun des six se composent de plusieurs histoires décousues où la plume virtuose d’Isidore Ducasse s’applique à ciseler l’horreur avec la précision du naturaliste, l’ironie du diable et la douleur infinie de l’homme. Maldoror, justement nommé, traverse ces psaumes perfides, nous prodiguant ses conclusions quant à sa propre nature d’homme qu’il hait, et des arguments trop nombreux pour ne pas en faire autant. Allégories animales. "Oui, que ce soit plutôt une même chose, car sinon que deviendrais-je au jour du jugement. Jeune adolescent, pardonne-moi. C’est celui qui est devant ta figure noble et sacrée, qui a brisé tes os et déchiré les chairs qui pendent à différents endroits de ton corps". Tous les vices y passent et tous sont condamnés. Mais cette culpabilité générale mène rapidement à pointer du doigt la cause de l’existence dégradée de cette engeance et à incriminer le créateur en un long blasphème. Voilà donc ce qui attend le lecteur de Lautréamont, les délices coupables de l’orgueil blasphématoire se dédouanant de son horreur en maudissant le Dieu qui le fit si atrocement coupable. Et c’est en effet un délice de s’asseoir à la table de ce banquet d’orgueil car celui-ci se justifierait presque tant il est beau et raffiné, tant le symbolisme vénéneux dont il remplit ses chants avoisine le sacré, tant la science qu’il se plait à exhiber est acéré, tant les chemins qu’il maîtrise sont précurseurs. Un vaste étalage de génie fougueux couronné d’un humour sec frisant l’absurde et la farce en demi-teinte. Cette amplitude inspirera les surréalistes et André Breton le citera plusieurs fois dans son manifeste considérant son œuvre comme surréaliste avant l’heure. Malheureusement, l’orgueil est le plus grand des vices, vice que Ducasse condamnera alors lui même dans ses "Poésies" bien que le possédant en quantité conséquente, n’hésitant pas a se proclamer poète de son siècle, personnage éminemment paradoxal. "Les Chants de Maldoror" sont tant une dénonciation criante de la condition humaine capable de souffrance mais aussi d’atrocités multiples et toujours renouvelées qu’une œuvre littéraire incontournable. Cependant, ils sont à l’œuvre de Ducasse ce qu’est l’Enfer à la "Divine comédie", un ouvrage sérieux mais qui ne prend son sens qu’à l’éclairage de la totalité, pourtant presque systématiquement lu seul et donc dépouillé de sa profondeur. En effet quiconque a lu l’"Enfer" de Dante et a réussi à grand peine à terminer le "Purgatoire", abandonne généralement le "Paradis". De la même façon on peut lire "Les chants de Maldoror" pour le plaisir esthétique, qui est toujours plus plaisant quand il est coupable, et s’épargner les sombres et buissonnantes réflexions qu’ils sous tendent quand ils sont mis en résonance avec ses "Poésies". Cela, au prix de la compréhension de tout un pan de notre vaste patrimoine littéraire, ce qu’il ne faut en aucun cas déconseiller. "Est-ce un délire de ma raison malade, est-ce un instinct secret qui ne dépend pas de mes raisonnements, pareil à celui de l’aigle déchirant sa proie, qui m’a poussé à commettre ce crime. Et pourtant, autant que ma victime, je souffrais. Adolescent, pardonne-moi". Une confusion continue de surprendre quiconque se penche sur "Les Chants de Maldoror". Il se sent tout de suite exposé à de vastes intempéries, et sa conscience observatrice sent qu’elle n’échappera pas alors à une multitude de doutes. Il m’a toujours semblé que "Les Chants de Maldoror" étaient environnés d’épaisses ténèbres, celles que produit non pas tant leur secret que l’ignorance qui échoit aux hommes de savoir littéraire quand ils s’y confrontent. Quoiqu’aucun des documents que nous possédons ne donne à voir sur les dispositions qui étaient les siennes avant la publication de sa première œuvre, on doit penser que des essais plus ou moins aboutis les précédèrent et, pourquoi pas ? quelques tentatives versifiées. Plus d’un, comme pour nous rassurer, nous a laissé de tels balbutiements. Il ne paraît pas en avoir été ainsi pour Ducasse, néanmoins, et ce qu’il faut bien nommer tout d’abord sa prose semble avoir immédiatement prévalu, comme si ce moyen convenait le mieux à son dessein. Une prose qui n’a guère à voir avec celle que l’on exerçait communément et qui, bien au contraire, à l’instar des "Martyrs" de Chateaubriand, par exemple, portait en elle toutes les marques d’un travail particulier, à la limite de la parodie, témoignant d’une diction interne, d’une recherche des rythmes, d’une conscience syllabique, d’une métrique aisément mesurable, de telle sorte que le mot de "poème" s’impose là, renvoyant à plusieurs expériences perceptibles aussi bien dans les traductions de poètes étrangers que dans plusieurs œuvres françaises d'envergure, comme le "Télémaque" de Fénelon ou l’"Ahasvérus" de Quinet. La dénomination "Les Chants de Maldoror" implique une référence trop ostensible peut-être, mais dont on aurait mauvaise grâce de sous-estimer l’effet. Autant dire qu’en dépit de la ruse constamment discernable dans la démarche de Ducasse, il faut croire qu’en cet endroit il n’eut aucun intérêt à nous tromper. Par le titre il est donc permis de juger de l’œuvre proclamée qui, sans faillir, se développe en six chants, dûment annoncés comme tels sur la couverture du livre. L’usage du chant concerne, comme on sait, le genre épique traditionnellement ainsi divisé de l’"Odyssée" d’Homère au "Don Juan" de Byron. L'ouvrage sera redécouvert par les surréalistes. "Une fois sorti de cette vie passagère, je veux que nous soyons entrelacés pendant l’éternité. Ne former qu’un seul être, ma bouche collée à ta bouche. Même, de cette manière, ma punition ne sera pas complète". Comme dans l’épopée classique se voient plusieurs intrigues terrestres où des êtres humains divins ou infernaux interviennent. Ducasse s’est donné comme point de départ une lutte contre le créateur, ce qui, bien entendu, transforme les règles de l’épopée classique qui, elle, en principe, ne s’attaque pas aux dieux, mais les montrent attentifs aux manœuvres humaines qu’il leur arrive de soutenir ou de défaire, du haut de leur empyrée. Le cadre choisi répond donc à un genre de la plus haute antiquité. Il suppose toutefois son adaptation dans l’ère moderne, et c’est à n’en pas douter dans cette transformation que Ducasse a trouvé des garanties pour construire son œuvre. En un mot, les références qui nous interpellent à première vue, "l’Iliade" ou l’"Énéide", sont dévoyées. Nous ne les retrouvons pas chez lui et nous devons nous aventurer plus délibérément dans les suites historiques de l’épopée telle qu’elle se continua et ne cessa de se continuer sous la plume de Dante (1303-1319), Camoens (1572), l’Arioste (1516), le Tasse (1581), Milton (1667-1674), Klopstock (1748), pour s’achever, en période romantique, sans avoir vraiment perdu de son énergie, avec Byron, Chateaubriand, Lamartine et le Hugo de "La Légende des siècles" (1859). On chercherait avec difficulté des références païennes dans le cours des "Chants", même si on devine qu’elles ne sont jamais loin. Les grandes figures de la Fable n’y sont présentes que par de rares allusions, tant son univers ne peut être que celui du christianisme, fort approprié pour qu’il y enfonce plus fougueusement et à meilleur escient le coin de ses blasphèmes. Il n’annonce donc nullement le courant mythologique, dont le Parnasse athée allait ouvrir grandes les écluses, et sa connaissance d’un Leconte de Lisle, effective ailleurs, n’opère pas à cet endroit, les Parnassiens ne souhaitant pas donner une suite à l’épopée formelle, bien que leurs poèmes, parfois vastes et graves, se soient articulés au milieu épique qu’ils connaissaient dans ses moindres détails. Leur univers, s’il conçoit une reconstitution archéologique, conserve et revendique la plupart du temps son artistique impassibilité. "Alors, tu me déchireras, sans jamais t’arrêter, avec les dents et les ongles à la fois. Je parerai mon corps de guirlandes embaumées, pour cet holocauste expiatoire. Et nous souffrirons tous les deux, moi, d’être déchiré, toi, de me déchirer, ma bouche collée à ta bouche". En ce qui concerne le travail formel, Ducasse apparaît surtout comme un poète à part, isolé, et non spécialement de son temps, ce qui va lui assurer alors une considérable avance. Pour l’heure, en 1867 ou 1868, il est un partisan de l’épopée, d’une narration sans vers ouvertement déclamatoire, où paradoxalement la présence du "je" va se manifester sans discontinuer, en introduisant par là de nombreux instants de confusion entre sujet de l’énoncé et sujet de l’énonciation et en activant à intervalles plus ou moins distants ces "déraillements" admirés de Julien Gracq. Si Ducasse se donne comme point de départ une sorte d"arma virumque cano", le "virum" de la formule n’en revient que plus à lui-même, dans un effet de miroir ou de boomerang assignant bientôt chacun de ses lecteurs à une hautaine perdition. Maldoror occupe la terre, mais on apprend sans tarder qu’il est un ange, voire un archange déchu. L’Éternel, quant à lui, trône au ciel et sa vision panoptique surveille tous les lieux de sa création. Un certain nombre de strophes sont organisées sous la tension primordiale. Le caractère ailé de différents protagonistes leur donne une altitude supposée, incompréhensible sinon, et qui, de toute évidence, ne saurait convenir à l’univers romanesque, avant tout pédestre. Envisagée alors sous cette lumière, la vision ducassienne édifie d’admirables tableaux d’ensemble, comme cette "pyramide de séraphins" dont on pense qu’ils correspondent aux "créatures idéales" formées par l’auteur auparavant. Elle prend de ce fait une allure sublime, même si elle entraîne dans la "cave d’enfer" l’écrivain lui-même. La verticalité, alors repérable dans "Les Chants" et qu’ordonne le milieu épique, trouve son efficacité particulière dans une suite d’affrontements hors du commun. Si l’horizontalité favorise la quête et inspire une certaine forme de déplacements et d’ubiquités, il n’empêche que la lutte primordiale se déroule entre le haut et le bas, selon toutes les valeurs qu’implique un tel espace. La tyrannie supérieure de Dieu est méprisée, vue des profondeurs, par le regard rebelle de Maldoror, et Maldoror incarne la fierté quasi triomphante de celui qui se raille du despote qui cruellement le surplombe. "O adolescent, aux cheveux blonds, aux yeux si doux, feras-tu ce que je te conseille ? Malgré toi, je veux que tu le fasses, tu rendras heureuse ma conscience". Le sublime tient à l’ampleur cosmique de ce "Grand Combat" qui ne cesse d’opposer des êtres plus qu’humains, individus intermédiaires, êtres de transformations infinies, animaux quasi totémiques. Car Ducasse nous place dans un climat de constantes métamorphoses. Il cherche à signifier la variabilité des figures qu’il nous présente. Celles-ci, incarnations momentanées du Mal ou du Bien, évoluent dans un univers instable, à la limite du cauchemar. Le jamais vu ou l’inouï apparaissent par le truchement d’entités souveraines ou dégradées. Au-delà des allégories, des symboles, Ducasse forge sa mythologie et sa tératologie en toute connaissance des prédécesseurs auxquels il emprunte, notamment le naturaliste Buffon, en bouleversant, en révulsant, en inversant, pour créer offensivement la stupéfaction du lecteur. Il réutilise à sa façon les grandes machines épiques, revisite les monstres, met en circulation des animaux aussi attirants ou répulsifs que la Chimère ou l’Hippogriffe de jadis. C’est l’occasion pour lui de ranimer un matériel caduc qu’il relativise avec fougue au nom d’un nouveau merveilleux, celui sur lequel Chateaubriand avait médité avec une admirable ardeur théorique dans son "Génie du christianisme". De là l’estimation qu’en firent les surréalistes, sans nécessairement percevoir ce que Ducasse devait à toute une tradition dont il était particulièrement informé, ni reconnaître le monde chrétien inversé qu’il activait, la puissante dose de "satanisme vrai" des Chants. Que Lautréamont ait été alors apprécié ou revendiqué par des écoles et courants aussi divers que le symbolisme, le surréalisme, le structuralisme, et des auteurs iconoclastes et inclassables tels que Léon Bloy, Maurice Blanchot, Jean Giono, et tant d’autres, n’a en réalité rien de surprenant. Il est difficile de dire avec certitude ce qu’est l’esprit "ducassien". Chaque lecteur, ou génération de lecteurs, a commis, consciemment ou non, ce qu’Harold Bloom appelle un "clinamen", une légère inflexion du sens, afin de trouver dans l’œuvre ce qu’on voulait y trouver. Ce mystère des intentions, couplé à l’absence, pendant longtemps, de tout portrait, de toute biographie, a laissé un vide que les lecteurs se sont empressés de remplir en inventant toute sorte de mythes. Cela a commencé dès les premières années, vers 1885, et s’est encore amplifié par l’action des surréalistes. Sans doute Isidore Ducasse en tant qu’individu était-il beaucoup moins flamboyant que son alter ego littéraire. Ducasse ne fut ni un fou, ni un révolutionnaire, ni même un poète maudit, plutôt un fils gâté vivant à Paris au mauvais moment de l’Histoire. Mais cette normalité n’explique en rien le génie de son œuvre, c’est ce qui continue de nous fasciner. Bibliographie et références: - Masami Akita, "Chants de Maldoror" - Kenneth Anger, "Isidore Ducasse" - Guy Debord, "Lautréamont" - Julio Florencio Cortázar, "Chants de Maldoror" - François Darnaudet, "Isidore Ducasse" - Monique Garcia, "Secrets de Lautréamont" - Léon Pierre-Quint, "Le Comte de Lautréamont" - Gaston Bachelard, "Lautréamont" - Maurice Blanchot, "Lautréamont et Sade" - Robert Faurisson, "A-t-on lu Lautréamont ?" - Maurice Saillet, "Les Inventeurs de Maldoror" - Jean-Luc Steinmetz, "Lautréamont" - Andrea S. Thomas, "Lautréamont" - Gérard Touzeau, "Lautréamont toujours" - Gil Joseph Wolman, "La science de Lautréamont" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/01/22
"Tu es une merveille. Chaque seconde que nous vivons est une parcelle nouvelle et unique de l'univers, un moment qui ne sera jamais plus. Et qu'enseignons-nous à nos enfants? Nous leur apprenons que deux et deux font quatre, et que Paris est la capitale de la France. Mais quand leur apprendrons-nous qui ils sont ? Nous devrions leur dire. Tu sais ce que tu es ? Tu es une merveille. Tu es unique. Tout au long des siècles qui nous ont précédés, il n'y a jamais eu un enfant comme toi. Tes jambes, tes bras, tes petits doigts, la façon rêvée dont tu bouges. Tu seras peut-être un nouveau Shakespeare, un nouveau Michel-Ange, un nouveau Beethoven. Tu peux tout faire. Tu es une merveille. Tu dois œuvrer, nous devons tous œuvrer, pour que ce monde soit digne de ses enfants". Si dans les années quatre-vingt du XXème siècle, le monde entier découvre ou redécouvre Mstislav Rostropovitch comme étant le violoncelliste de notre temps, durant toute sa vie et dès son plus jeune âge, c’est Pablo Casals qui règne alors en maître incontesté dans la sphère du violoncelle. Durant près d'un siècle, son empreinte reste dans l’esprit de tous les artistes, car il est le premier à prendre position et à s’engager au titre de son talent comme un défenseur de la liberté d’expression. D’autres suivront son chemin, comme Yehudi Menuhin et encore maintenant des personnages irremplaçables comme Daniel Barenboïm, en raison de leur engagement profond pour l’humanité, "par et pour" la musique. Pau Carles Salvador Casals i Defilló, plus communément connu sous les noms de Pau Casals ou Pablo Casals, nait le vingt-neuf décembre 1876 à El Vendrell dans la province de Tarragone en Catalogne. C’est en 1887, âgé de onze ans, que le petit Pablo, après avoir étudié la musique auprès de son père dès l’âge de cinq ans au piano et avoir joué du violon, de l’orgue et de la flûte, tombe littéralement amoureux du violoncelle. Si son père a une chaire d’organiste à El Vendrell ville du berceau familial, celui-ci a toujours été farouchement opposé à ce que son fils puisse avoir une vie de miséreux comme pouvait l’être à l’époque celle de la plupart des musiciens. Mais, dès l’âge de douze ans, le petit Casals touche ses premiers cachets en jouant régulièrement au Café Tost de Barcelone, l’endroit le plus à la mode du moment. Sa Mère, catalane, originaire de Porto Rico, fera tout pour que son fils suive cette grande carrière qu’elle ressent très vite pour cet enfant. Elle n’hésite pas à partir à Madrid avec le petit prodige et ses deux autres enfants pour assurer un suivi de la grande destinée qui Pau. Enfant réellement prodige, il reçoit une pension de la Reine Maria Cristina pour étudier au Conservatoire de Madrid. "La musique chasse la haine chez ceux qui sont sans amour. Elle donne la paix à ceux qui sont sans repos, elle console ceux qui pleurent. L'amour d'un pays est une chose magnifique, mais pourquoi l'amour devrait-il s'arrêter à la frontière ?". Ce qui va révolutionner l’histoire du violoncelle et la vie de Casals, est essentiellement dû à sa façon très personnelle de jouer de cet instrument. À la fin du XIXème siècle, la tenue de l’instrument est encore très stricte. Les élèves devaient, pour jouer de façon académique, garder les coudes près du corps. Lors d’un voyage à Bruxelles, organisé par la reine d’Espagne, le musicien qui doit l’auditionner, voyant alors simplement sa posture de jeu, se moque et méprise le jeune musicien. De rage, Casals joue devant lui, et médusé le professeur décide de le prendre sous son aile. Mais déjà la forte personnalité du petit musicien s’exprime. Il décline l’invitation et perdra ses ressources boursières qui le protégeaient pour un temps. Il se rend alors plusieurs fois à Paris, et bien que tout juste âgé de vingt ans, il est nommé professeur au Conservatoire de Barcelone, puis devient musicien du Grand Orchestre du Liceù. Mais Casals a d’autres ambitions. En 1897, il intègre le Quatuor Crickboom aux cotés des violonistes Mathieu Crickboom, Josep Rocabruna et de l’altiste Rafael Gálvez. Ils effectuent une tournée dans toute l’Espagne sous le haut patronage d’Enrique Granados, son ami depuis 1891. Dès 1899 il s’installe à Paris et habite chez la cantatrice Emma Nevada. Il joue en soliste avec l’Orchestre Lamoureux, l’un des plus prestigieux de l’époque. Il assure de nombreuses créations comme celles du Concerto pour violoncelle de Lalo à Londres et à Paris. Il épouse bientôt une jeune violoncelliste Guilhermina Suggia, fille d’un célèbre musicien portugais possédant un stradivarius qui garde encore son nom. Mais la vie internationale et trépidante ne permettra pas au couple de survivre bien longtemps, les artistes ne se voient plus entre les concerts. Le nouveau siècle sera pour la vie du musicien un tournant décisif. Il part pour la première fois en Amérique en 1901. Cela sera toute sa vie une destination importante. Invité par Theodore Roosevelt en 1904, il y retourna en 1914 et se marie en secondes noces avec la cantatrice soprano américaine Susan Metcalfe un quatre avril. Bien que les États-Unis n’aient pas pris de position ferme contre Franco, le génial catalan ne pourra pas alors résister à l’invitation de John Kennedy en 1961. "La technique la plus parfaite est celle que l'on ne remarque pas. La musique sauvera le monde. Nous devons tous travailler pour rendre le monde digne de ses enfants". Pendant la grande guerre, en 1915, il réalise ses premiers enregistrements pour la "Columbia Gramophone Company". Cette période grave et tumultueuse sera révélatrice d’un sentiment de profondes réflexions contre les aberrations du désir de pouvoir des hommes. Alors qu’il avait fait un premier voyage en 1912 à Saint-Pétersbourg, à l’annonce de la révolution bolchevique en octobre 1917, il décide de ne jamais remettre les pieds dans ce pays tant que les principes fondamentaux de la démocratie ne seront pas établis. Les années vingt sont une révolution culturelle forte dans le monde occidental, le "modernisme" est alors un courant primordial dans l’architecture, la peinture et dans toutes les sociétés artistiques ou économiques et sociales qui prennent enfin conscience du nouveau siècle. Musicalement pour Casals, c’est aussi l’occasion d’affirmer ses positions sur des sujets graves. Il crée en 1926 la "Société ouvrière des concerts" qui permettra de trouver des fonds financiers à l’aide des familles désœuvrées par la guerre. Parallèlement, il s’allie à Jacques Thibaud au violon et à Alfred Cortot au piano pour créer le trio le plus mythique de la première moitié du XXème siècle. Ils sont en concurrence avec l’autre trio mythique du "Million Dollars Trio" avec Heifetz au violon, Piatigorsky au violoncelle et Rubinstein au piano. Les plus grands de la musique s’expriment dans une concurrence amicale. À partir de 1933, il refuse d’aller en Allemagne, sentant que la démocratie, chère à son sentiment de liberté, y est bafouée, salie. 1936 ne sera un message d’espoir qu’en France avec le Front populaire. Pour l’Espagne, c’est malheureusement le début d’un long tunnel d’obscurantisme qui durera près de quarante ans. Aussi Pablo Casals donnera-t-il des concerts pour aider les idées démocratiques et surtout humaines qui manquent en cette période annonciatrice de terreur. Avec sa troisième épouse Francesca Capdevilla, il se réfugie dès 1939 en France, terre d’asile pour tous les opprimés de toutes les dictatures de cette époque. Il s’exile, car se sachant menacé de se faire "couper les bras" par Franco. Bonne fortune sans doute, car les Dalí, Picasso et tant d’autres anonymes ont aussi vu la France comme une terre de liberté. Richissime mais privé de ses richesses, tous ses avoirs sont bloqués dans les banques espagnoles, il revit alors une vie modeste et dure, telle celle qu’il a connue dans sa prime enfance. "La musique est la voie divine pour dire des choses belles et poétiques au cœur. La musique chasse la haine chez ceux qui sont sans amour. Elle donne la paix à ceux qui sont sans repos, elle console ceux qui pleurent". Le musicien est tellement affecté par ces situations qu’il rentre dans un mutisme complet en voulant se retirer du monde. Durant cinq années, il resta absent de toutes les scènes musicales. C’est l’anniversaire des deux-cent-cinquante ans de la naissance de Jean Sébastien Bach, en 1950, qui le sortit de sa torpeur. Prades, terre d’asile, va devenir un des centres musicaux internationaux et incontournables de la musique. Il y crée le fameux Festival en 1956. Le maître ne réagit plus, aussi les artistes et le monde viennent-ils à lui. Les engagements de liberté et d’humanité sont multiples dans la vie de ce musicien qui, d’un aspect physique malingre, a su par exemple, redécouvrir les "Suites pour violoncelle seul" de Jean Sébastien Bach, qui restèrent après ses interprétations une référence incontournable dans la vie de tous les musiciens et de tous les mélomanes de la planète. Alors au plus haut de sa reconnaissance internationale, Pau Casals se place en opposant de toutes les dictatures et devient intransigeant avec ceux qui pactisent avec le diable, incarné par Franco dès 1936. Il veut préserver sa famille et ses amis, il détruisit alors de nombreuses archives qui manquent aujourd’hui pour connaître l’ensemble de sa vie. Durant la guerre froide, il acceptera d’aller aux États-Unis, pays incontournable pour exister au niveau international, quand il a déjà pris position contre la nouvelle URSS depuis 1917. C’est dans les années quarante qu’on lui doit alors d’avoir choisi le thème d’une vieille chanson populaire catalane: "El cant dels ocells", comme hymne de reconnaissance à la liberté, à la toute jeune UNESCO. 1958 est une année forte, de sa reconnaissance à présent mondialement établie. Dans la période difficile des années d'avant et après la seconde guerre mondiale, il restera inflexible sur ses idéaux, quelles qu'en soient les conséquences pour sa carrière. Lors de la guerre civile, il va alors soutenir les républicains espagnols et va s'exiler en 1936. Apôtre de la paix, il était également un défenseur acharné de la Catalogne. Après guerre, il ne donne plus de concerts pour marquer sa désapprobation du laxisme de la communauté internationale envers le régime politique du caudillo Franco. Il participe néanmoins à plusieurs galas de soutien au mouvement pacifiste et antifasciste de son ami Louis Lecoin. Pablo Casals décède le vingt-deux octobre 1973 à l'hôpital Auxilio Mutuo de San Juan, à Porto Rico, à l'âge de quatre-vingt-seize ans. Il n'a pas connu la fin de l'État franquiste qui se produit deux ans plus tard. Depuis le vingt mars 1979, il repose dans sa ville natale d'El Vendrell, en Catalogne. "La relation entre la vie et la mort est la même que celle qui existe entre le silence et la musique, le silence précède la musique et lui succède. L'acte même d’interpréter est un geste éthique autant qu’esthétique". 1936: Pablo Casals est au faîte de sa gloire musicale. Avec plus de cent cinquante concerts par an, il est un des artistes les plus sollicités de sa génération et probablement le mieux rétribué. Mais son attachement à la cause anti fasciste et républicaine lui aliène les sympathies de la partie du public hostile à des prises de position politiques ostentatoires. À l’instar de tous les virtuoses qui ont atteint la soixantaine, sa carrière semble naturellement prendre fin. Cette interruption coïncide avec un exil volontaire à Prades dans les Pyrénées-Orientales. Pendant un quart de siècle, l’interprète a su concilier engagement social et impératifs de carrière. D’extraction populaire, ami de souverains et de personnages influents, il adhère à la cause du peuple catalan sans nuire à sa notoriété internationale. Après la guerre civile, l’option de l’exil aurait dû le rapprocher de ses compatriotes sans pour autant l’écarter des grandes salles de concert. C’est l’inverse qui se produit. Choisi ou contraint, l’exil le détache de son public, mais ne lui permet pas de conserver les relations acquises avec le monde du travail. Après le festival de Prades, en 1950, Casals renoue avec le succès. Entre-temps, les motivations de l’artiste ont changé. Une cause en a remplacé une autre et la relation établie entre art et engagement s’est inversée. Les positions de Casals sont plus affectives que politiques. Les persécutions subies par son ami Ziloti, après la révolution d’Octobre, l’amènent à refuser de se produire en Union Soviétique. Quelques années plus tard, le sort réservé par les nazis à Albert Einstein, qui compte parmi ses amis, Thomas Mann ou Bruno Walter provoque une réaction similaire, bientôt étendue à l’Italie mussolinienne, au mépris des risques encourus pour sa carrière. À chaque fois, les critères moraux prévalent sur l’analyse politique. Dans son esprit, l’art doit élever l’humanité et non l’avilir. En foi de quoi l’artiste ne saurait se réfugier dans la "neutralité" quand les droits de l’homme sont bafoués. Il est à la fois un "héritier", formé dès l’enfance par un père organiste et professeur de musique, et un "promu" d’origine modeste qui doit à la ténacité de sa mère et au mécénat de la famille royale espagnole d’avoir échappé à son destin initial de menuisier. Malgré sa gratitude envers les Bourbons, il ne cachera jamais ses opinions politiques: "Certes, je suis un artiste, mais dans ma pratique d’instrumentiste, je suis aussi un travailleur manuel. Je l’ai été tout au long de ma vie. Aussi quand j’ai dû opter entre république et monarchie, incontestablement, sans hésiter, mes sympathies sont allées naturellement vers la république". "La musique est infiniment plus grande et plus riche que ce que notre société veut qu’elle soit. Elle n’est pas seulement belle, émouvante, envoûtante, réconfortante ou passionnée, même si, à l’occasion, elle peut être tout cela. La musique est une partie essentielle de la dimension physique de l’esprit humain". Pourtant c’est parfois la mort dans l’âme que Casals affiche ses convictions. Ainsi, alors qu’Alphonse XIII, hostile à l’autonomisme catalan, assiste à un concert barcelonais, le public réserve son ovation au violoncelliste, érigé malgré lui en champion de l’opposition à la dictature de Primo de Rivera. Compagnon de jeu, jadis, du futur roi, le musicien regrette l’affront fait au souverain, mais n’en discute pas le bien-fondé: lui-même avait tenté, en vain, d’avertir la reine-mère, sa bienfaitrice, des risques d’un scandale. Le roi ne lui en tiendra pas rigueur. Quelques années plus tard, devant un parterre de monarques et de hauts dignitaires, bravant le protocole, il exprimera alors ostensiblement son affection au concertiste. Aider les victimes du franquisme ou du fascisme participe du devoir moral que l’artiste s’est imposé. Ses interventions bénéficient, en premier lieu, aux enfants et aux soldats blessés. C’est à leur profit que Casals donne alors des concerts dans le monde entier, répétant inlassablement "qu’il ne fait pas de la politique" mais "qu’il est un partisan de la démocratie et de la liberté". L’artiste récidive alors en 1940, après l’invasion de la France et dès la fin du conflit, pour soutenir les œuvres hospitalières. De tous ces concerts philanthropiques, le plus émouvant a lieu le neuf octobre 1938 dans la Barcelone exsangue, affamée et victime de bombardements quotidiens. Ce jour-là, la somptueuse salle du Liceu, drapée de rouge et d’or, et le programme éclectique, Gluck, Webern, Haydn, Dvorak, contrastent avec le public inhabituel de soldats en permission aux vareuses fripées et sales, têtes, bras et jambes bandés, qui remplissent les moindres recoins de la salle et acclament leur bienfaiteur. Ce sera la dernière apparition publique du concertiste en Catalogne. Doublement affecté par la défaite républicaine en Espagne et la victoire allemande en France, Casals opte pour l’exil et le repli. Les prises de position de Casals ne laissent guère de choix après la victoire franquiste. Le nouveau pouvoir frappe vite et fort. Les rues qui portaient le nom de l’artiste, à Barcelone et au Vendrell, sont immédiatement débaptisées. Le tribunal des responsabilités politiques le condamne alors, cherche à s’emparer de ses biens et propriétés, harcèle ses frères restés en Espagne. Ordre est donné que dorénavant, aucun plénipotentiaire en poste à l’étranger n’assiste à ses concerts. "Interpréter des chefs-d’œuvre est la tâche de toute une vie, et cela implique la responsabilité d’un dévouement complet à l’œuvre.” Du moins Casals aurait-il pu opter, à l’instar d’autres musiciens ou intellectuels, pour une émigration vers des cieux plus cléments. Le langage de la musique transcende les frontières. Cependant le musicien refuse d’abord d’envisager la réémigration et quand il y songera, à la fin du printemps 1940, les circonstances ne le permettront plus. Bouleversé par le sort de ses compatriotes enfermés dans les camps du Roussillon, il décide de les secourir et s’installe provisoirement à Prades, petite commune catalane au pied du mythique Canigou. Les conditions d’une aide humanitaire se compliquent. Les concerts de bienfaisance proposés à un public de mélomanes fortunés ne sont plus d’actualité. Le contexte politique éloigne Casals des grandes salles de concerts et gêne ses déplacements à l’étranger. C’est par la plume et financièrement, quand il le peut, que Casals poursuit sa mission. Chaque jour, il consacre 4 à 5 heures pour répondre aux lettres désespérées qu’il reçoit, remplir des cartons de vivres, plaider la cause des compatriotes auprès des responsables politiques. Il en va autrement après la victoire alliée. La déception de Casals est à la mesure des espoirs mis dans la volonté des puissances anglo-saxonnes de chasser le franquisme. Il interrompt une tournée triomphale au Royaume-Uni, décline une invitation à la Cour des Windsor, refuse tous les honneurs qui lui sont proposés, lorsqu’il réalise que ni les États-Unis ni le Royaume-Uni ne souhaitent le rétablissement de la République en Espagne. De là date véritablement le choix du silence que rompent, loin des salles publiques, les cours de violoncelle donnés à quelques privilégiés venus du monde entier. Replié à Prades, Casals continue de recevoir proches et disciples. Avec la complicité de mélomanes locaux, amis personnels de l’illustre exilé, le violoniste Alexandre Schneider parvient à le convaincre que l’organisation d’un festival, à Prades, ne l’amènerait pas à rompre son serment dès lors que le public viendrait à lui. La commémoration prochaine du bicentenaire de la naissance de Bach emporte les dernières réticences du musicien. Reste à trouver les financements, attirer et recevoir le public. Le répertoire retenu et les artistes pressentis garantissent la qualité de la rencontre. Les obstacles d’ordre matériel paraissent plus difficiles à surmonter. La fondation que dirige Alexandre Schneider n’est pas en mesure de financer seule le coût de l’opération, mais l’horizon s’éclaircit alors bientôt lorsque "Columbia", la grande maison d'édition de disques américaine décide de s’engager financièrement dans l’entreprise. "L'art de diriger consiste à savoir abandonner la baguette pour ne pas gêner l'orchestre. La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil". Les festivals de Prades ont redonné au musicien le goût des spectacles publics. Dans le même temps, sa vie personnelle est ébranlée par la mort de sa compagne et le mariage d’une nièce qui partageait leur foyer. Casals se trouve à la croisée des chemins. Soit il opte pour la solitude, s’enfermant dans un combat en faveur des exilés dont le festival de Prades est le dernier prolongement, soit il opère une reconversion complète qui le délie de son serment sans déroger à ses principes. Sa rencontre avec une jeune musicienne portoricaine, venue à Prades étudier le violoncelle, bouleverse sa vie. En 1957, leur mariage, l’installation définitive à Porto-Rico et l’échec de sa candidature au prix Nobel de la paix déterminent une nouvelle orientation dans la vie de Casals. Dès 1956, le nom de Casals circule, comme candidat potentiel au prix Nobel de la Paix, sans recueillir de suffrages, faute de préparation. L’idée est relancée par les associations catalanes d’Amérique qui font appel à Albert Schweitzer, ami du musicien et lauréat du prix en 1953. Celui-ci accepte volontiers la présidence du comité de parrainage, créant les conditions pour que la candidature Casals soit alors retenue par le jury de Stockholm. Au sein de ce comité, composé de personnalités du monde politique et artistique issues du large réseau d’amis de l’artiste, on note l’absence des grandes figures de l’intelligentsia exilée. Il est vrai que les artisans de la campagne ne cachent pas leur volonté d’écarter les espagnols et de souligner l’origine catalane du Maître, au risque d’émousser la dimension universaliste d’une candidature placée sous le signe de la défense de la paix. Instrumentalisée par les nationalistes catalans, la campagne échappe au principal intéressé au moment où se profile la redoutable candidature concurrente du Président en exercice des États-Unis. Le silence entretenu sur cet échec par tous les biographes de Casals, sans exception, semble à la mesure de la déception engendrée. Il est possible que Casals l’ait davantage interprété comme une impasse de la cause catalane que comme un affront personnel. Cela le conduit aussi à réévaluer l’inanité des sacrifices déployés depuis tant d’années. Aussi, lorsque l’année suivante l’O.N.U. lui donne l’occasion de changer de combat, il enfourche sans état d’âme ce nouveau cheval de bataille. Dès lors, Pablo Casals s'engagera à fond. "La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée. Si on veut connaître un peuple, il faut écouter sa musique. Il y a seulement deux moyens d'oublier les tracas de la vie: la musique et les chats". Lot de consolation et manifestation de la mauvaise conscience de la communauté internationale à l’égard de Casals, le secrétaire général des Nations Unies, Dag Hammarskjold, l’invite, le deux octobre 1958, à prendre la parole à l’occasion d’un concert commémorant le dixième anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Cette fois encore, le directeur conclut sa représentation par le "Cant dels Ocells" auquel il semble vouloir ôter la signification nationaliste qu’il lui prêtait auparavant. Profitant alors de l’achèvement de l’oratorio, il décide d’en faire le fer de lance de son combat pour la paix. À partir de 1962, il enchaîne les concerts dans les principales capitales internationales. Parmi les temps forts, il convient de signaler l’exécution du "Pessebre" en 1961 devant la famille Kennedy à la Maison Blanche et en 1963 devant les délégués des Nations Unies. Comme autrefois, le bénéfice des concerts est reversé à une Fondation pour la paix. Comme jadis, un public de mélomanes fortunés fréquente ses représentations. Mais, alors qu’avant la guerre, on venait acclamer le virtuose philanthrope, on vient désormais applaudir et soutenir le défenseur d’une cause qui dirige une œuvre unique, la sienne, "Le Pessebre". Casals, devenu le "musicien institutionnel de la paix", se verra confier, en 1971, deux ans avant sa mort, la composition de l’hymne des Nations Unies et recevra, à défaut de prix Nobel, la médaille de la Paix des Nations Unies. L’exil a transformé Casals en personnage de légende. Il a aussi brisé sa carrière et l’a définitivement coupé de son public populaire. Hors de sa patrie, il ne sera plus le passeur de culture qu’il avait été dans la Catalogne des années 1930. Le musicien s’est effacé devant l’autorité morale, l’interprète devant le compositeur et le chef d’orchestre. À sa manière, l’itinéraire de Casals témoigne de l’impossibilité d’une culture d’exil, surtout lorsque le déracinement se prolonge. Confronté à l’impasse de la cause catalane et républicaine, mais homme de fidélité, tiraillé entre son rôle de porte-parole et l’attrait de la scène, l’artiste finit par trouver un compromis qui l’éloigna de ses compatriotes, sans trahir ses engagements antérieurs. Utopiste, Pau Casals, très déçu par la communauté internationale, se lança dans un long combat pour la paix universelle, il décida alors de jouer pour la paix. Bibliographie et références: - Henri Gourdin, " La jeune fille et le rossignol" - J.-M. Corredor, "Conversations avec Pablo Casals" - Jean-Bernard Blandenier, "Pablo Casals" - J.-L. Tingaud, "Pablo Casals, musicien de la paix" - Arthur Conte, "La légende de Pablo Casals" - Jean-Jacques Bedu, "Pablo Casals, une conscience" - Phryné Pigenet, "Pablo Casals" - Joan Alavedra, "Pau Casals" - Josep Anselm Clavé, "Pablo Casals" - Bruno Lehmann, "Casals, musicien de la paix" - Marc Albet, "Conversations avec Pablo Casals" - Josep Maria Figueres, "Pau Casals, une vie au service de la paix" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/03/22
A celles pour qui le fait de rencontrer une nouvelle personne est un instant troublant et excitant. A celles pour qui le lieu singulier d une rencontre fait partie du Plaisir. A celles qui , sensibles, trouvent la force d aller vers l inconnu. Au grand chamboulement partagé de deux Cœurs qui battent en cadence.
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Par : le 09/04/22
Les autres jours, Gaby n’aurait pas réfléchi à deux fois à la rencontre. C’était une journée normale au printemps et tôt le matin. La ville faisait la promotion d’une journée sans voiture en faveur de l’environnement et Gaby avait décidé de participer et de prendre le train pour se rendre au travail. Une amie lui avait donné un billet de dix trajets, il lui suffisait de renseigner la date, son lieu de départ et sa destination. Ayant oublié d’apporter un stylo, Gaby dut en demander un à l’un des autres qui attendaient sur le quai. L’homme qui lui a donné le sien était un peu plus âgé qu’elle ; Gaby avait une trentaine d’années et il devait en avoir une quarantaine. Elle l’aurait normalement considéré comme trop vieux pour capter son intérêt même s’il était assez beau. Les autres jours, elle l’aurait immédiatement oublié. Gaby n’avait jamais pris le train pour se rendre au travail auparavant et n’avait pas prévu à quel point le trajet d’une demi-heure serait ennuyeux sans rien pour la divertir. Devant elle et dans l’autre allée, l’homme qui lui avait prêté son stylo tapait quelque chose sur un ordinateur portable. Elle essaya de lire en même temps, mais le texte était trop petit à cette distance. Curieuse comme elle l’était, elle envisagea un instant de s’asseoir à côté de lui, mais elle ne voulait pas qu’il pense qu’elle était intéressée par une conversation. De plus, elle le dérangerait probablement dans son travail. C’était à cause de cette curiosité insatisfaite, que Gaby était incapable d’oublier leur rencontre, aussi brève fût-elle. Les jours passèrent sans que Gaby ne revoie l’homme, mais elle ne l’avait pas oublié. Son esprit avait transformé ce qui aurait dû être un simple souvenir en un mystère intrigant. Finalement, quand elle ne put plus supporter ses pensées émerveillées, elle décida de le chercher ; ne serait-ce que pour se prouver qu’elle rêvait de lui était ridicule. Elle ne savait pas si c’était de la chance, ou si cet homme se rendait au travail en train tous les jours, mais elle l’a retrouvé dès le lendemain lorsqu’elle a pris le train pour se rendre au travail. Gaby se sentit un peu stupide quand elle le vit. Elle avait traversé tous ces ennuis juste pour voir un homme à qui elle avait à peine dit cinq mots. Pourtant, elle savait qu’elle devrait passer par là maintenant ou les choses ne feraient qu’empirer. Elle attendit que l’homme s’asseye puis se déplaça pour s’asseoir dans l’allée en face de lui. Lorsqu’il a sorti son ordinateur portable, Gaby s’est tourné vers lui et lui a demandé : « Je suis désolé, j’espère que je ne vous dérange pas, mais puis-je vous demander ce que vous écrivez ? Je t’ai déjà vu dans ce train et il semble que tu travailles souvent sur quelque chose. L’homme se tourna vers elle avec un sourire conquérant.  « Juste quelques histoires », dit-il. Gaby ne voulait pas trop le déranger ;  elle ne s’adressait généralement pas à un étranger sans raison apparente.  Mais sa curiosité n’était pas si facilement satisfaite.  “Quel genre d’histoires?”  Elle a demandé. L’homme hésita, une légère couleur – cela aurait pu être un rougissement – apparut sur son visage.  “Ce sont des histoires érotiques.”  Il a fini par admettre. En rougissant, Gaby chercha ses mots, mais ne trouva rien à dire.  “Oh.”  Elle a réussi.  Après avoir regardé devant elle pendant un moment, elle a remarqué que l’homme avait rangé son ordinateur portable et prenait des notes dans un petit carnet.  Il supposa probablement qu’il l’avait chassée avec sa réponse.  Qui dans son bon sens a écrit des histoires érotiques dans le train de toute façon ?  pensa Gaby.  Trop gênée pour relancer la conversation, elle l’ignora pendant le reste du trajet. Rencontrer l’homme n’avait fait qu’empirer les choses.  La curiosité de Gaby n’était pas satisfaite de savoir le genre d’histoires qu’il écrivait;  il voulait maintenant savoir exactement ce qui s’était passé dans ces histoires.  Elle rêvait toujours de l’homme, et maintenant plus souvent ces fantasmes s’accompagnaient d’une touche érotique, tout comme elle imaginait ses histoires.  Gaby n’avait pas lu beaucoup d’érotisme, bien qu’elle en ait essayé quelques-uns.  Elle avait une bonne idée de ce que pourraient être ses histoires.  Elle n’a pas trouvé qu’il y avait quoi que ce soit d’inapproprié ou de mal dans la fiction érotique et il était logique que quelqu’un l’écrive.  Si elle était normale pour le lire, la personne qui l’écrivait n’était pas moins normale qu’elle.  Alors la prochaine fois que Gaby a pris le train pour se rendre au travail, elle s’est dit que ce n’était pas parce qu’elle était curieuse, mais parce qu’elle souhaitait s’excuser pour sa réaction à sa découverte. Comme elle l’avait espéré, ce n’était pas la chance qui les avait réunis la dernière fois.  L’homme et son ordinateur portable étaient présents lors de son trajet vers le travail, comme il l’était probablement tous les jours.  Il leva les yeux et sourit quand Gaby s’assit à nouveau dans l’allée à côté de lui.  “Bonjour.”  dit Gaby.  “Nous nous sommes déjà rencontrés une fois.”  Parce qu’elle ne pensait pas qu’il se souviendrait de lui avoir prêté son stylo il y a quelques semaines. “Deux fois en fait.”  L’homme répondit.  “Tu avais besoin d’un stylo et je n’oublie jamais un joli visage.” Gaby rougit.  Elle n’avait pas prévu son ton coquin.  Cela n’aurait pas dû la surprendre, sinon, comment aurait-il dû réagir quand elle continuait à l’approcher comme ça ?  Surtout après le sujet de leur dernière conversation rabougrie.  “Je voulais juste m’excuser pour la façon abrupte dont notre dernière conversation s’est terminée.”  Dit-elle.  “J’étais un peu surpris.” L’homme sourit à nouveau, c’était le genre de sourire qui faisait oublier ces années qu’il avait sur toi.  “Je comprends.  Nous pouvons continuer là où nous nous sommes arrêtés si vous le souhaitez. Gabrielle rougit légèrement, elle n’avait pas vraiment pensé à s’excuser. “Oh, je ne voudrais plus te déranger pendant que tu travailles sur tes histoires.” “Pas du tout.” L’homme a dit. “Je n’écris ceux-là que lorsqu’il n’y a rien de plus intéressant à faire.” Gabrielle se mordit la lèvre, mais elle ne pouvait pas nier le sentiment heureux qu’elle ressentait d’être considérée comme plus intéressante que tout ce sur quoi il travaillait. Elle a décidé de vaincre sa timidité. Un trajet en train, une demi-heure de maladresse ou d’embarras possible, puis sa curiosité serait satisfaite et ils ne se reverraient jamais si elle ne le voulait pas. « Alors, de quoi parlent exactement vos histoires ? » Elle a demandé. L’homme sourit, mais il y avait aussi un peu de surprise dans ses yeux. Comme s’il ne s’était pas attendu à ce qu’elle approfondisse le sujet. “Plusieurs choses.” Il a dit. « Je m’appelle Max, au fait. Quel est ton?” Gaby rougit profondément, réalisant à quel point sa curiosité devait être évidente puisqu’elle ne s’était même pas présentée. “Je suis Gabrielle.” Dit-elle. “Mais mes amis m’appellent Gaby.” “Eh bien, Gabrielle.” L’homme a dit, comme s’il essayait le son de son nom complet. « La plupart de mes histoires parlent de BDSM. Sais-tu ce que c’est?” Gaby hocha la tête. “Maintenant, n’imaginez pas des dominatrices en cuir, des combinaisons intégrales en latex ou ces pauvres femmes fouettées en sang. Mes histoires sont érotiques, des rencontres entre des gens normaux comme nous, avec juste une touche de perversité en plus. Gabrielle devait admettre qu’elle avait imaginé de telles images à la mention du BDSM, mais elle comprenait qu’il y avait bien plus que cela. Certaines des histoires qu’elle avait lues dans le passé étaient en fait exactement le genre qu’il voulait dire, érotiques, sensuelles parfois même sur l’amour. “Quel genre de choses coquines se produisent dans vos histoires alors?” Elle lui a demandé. Heureusement, il n’y avait pas beaucoup d’autres voyageurs dans le train, car Gaby n’aurait pas pu avoir cette conversation si elle craignait que quelqu’un ne l’entende. Elle avait encore du mal à croire qu’elle avouait sa curiosité à cet étranger. C’était seulement à cause de son propre intérêt évident pour la question qu’elle sentait qu’elle le pouvait. “La plupart d’entre eux contiennent une forme de fessée.” Max lui a dit. “Généralement sous la forme d’une expérience sur le genou pour la femme qui se conduit mal avec rien de plus que la main de l’homme ou un seul outil. Cela procure à la coquine autant de plaisir que de douleur. J’inclus parfois du bondage, des simples menottes aux cordes et aux bandeaux. Et enfin, j’inclus souvent un thème d’exhibitionnisme, soit la nudité intentionnelle, soit la peur d’être vu ou attrapé. Gaby était assise sur le bord de son siège, craignant de paraître agitée. Elle ne savait pas pourquoi la simple description du contenu de ses histoires l’avait autant excitée. Elle n’avait jamais rien fait de vraiment pervers dans son passé et tout ce qu’elle savait venait de ces quelques histoires qu’elle avait lues. “Vous devez avoir beaucoup d’expérience avec de telles choses, pour pouvoir écrire à leur sujet.” Dit-elle. L’homme éclata de rire. “Pas vraiment.” Il a dit. “Je veux dire, j’ai eu quelques femmes prêtes à expérimenter, mais je me qualifierais à peine d’expérimentée. La plupart d’entre elles me viennent directement à l’esprit. Il fit une pause pour un moment. “Alors et toi? Des anecdotes qui ne vous dérangeraient pas de se retrouver dans l’une de mes histoires ? » Gaby rougit. “Non, pas du tout.” Dit-elle. La conversation s’interrompit un instant. L’homme semblait vouloir lui demander quelque chose. Peut-être si elle était intéressée à créer une telle anecdote. Gaby rougit à nouveau, mais l’homme se contenta de dire : « Eh bien, c’était un plaisir de te rencontrer Gabrielle. J’espère que nous pourrons nous reparler un jour. Le train ralentissait pour le prochain arrêt. “Ravi de te rencontrer également.” dit Gaby, puis sa curiosité lui donna ce dernier petit coup de pouce. “Peut-être que je pourrais lire une de vos histoires un jour.” En réponse, l’homme sortit le carnet de sa valise et nota rapidement quelque chose. “J’ai un site web.” Il a dit. “Vous pouvez les lire là-bas.” Il arracha la page sur laquelle il avait écrit l’adresse et la lui tendit juste au moment où le train s’arrêtait. Il lui dit au revoir et descendit. Gaby avait laissé la note dans sa poche toute la journée, mais à la maison après le travail, elle a déplié le morceau de papier et s’est demandé quoi faire. C’était un peu comme visiter un site porno, pensa-t-elle, sauf qu’au lieu de vidéos, il y aurait des histoires. Gaby n’était pas le genre de fille qui méprisait le porno, mais les quelques fois où elle avait essayé d’en regarder un, elle n’avait pas vraiment compris l’attrait. Les histoires érotiques seraient bien sûr très différentes. Lorsqu’elle a démarré son ordinateur et surfé sur le site Web, elle a été surprise de voir beaucoup d’images et de photographies érotiques. Elle rougit et regarda par-dessus son épaule, même si elle savait qu’elle était seule. Chaque histoire avait un titre et une image correspondante, probablement pour vous inciter à la lire et attirer plus de visiteurs. Les photos étaient très sensuelles, mais pas aussi explicites que sur un vrai site porno, plus érotiques et moins basiques. L’histoire la plus récente, affichée en haut, montrait une femme dans une gare, un train passait en arrière-plan et le vent soulevait sa jupe pour découvrir ses fesses. Il s’intitulait: “Le trajet en train”. Ayant rencontré l’auteur dans le train elle-même, Gabrielle a décidé qu’il convenait de lire celui-ci. L’histoire raconte l’histoire d’une jeune femme attendant son train. Il la décrivait en détail, de ses longs cheveux bruns, ses yeux sombres et sa peau pâle. Gaby se demanda si c’était le genre de fille que Max – l’auteur de l’histoire – aimait. Elle réalisa que la fille lui ressemblait un peu, même la robe qu’elle portait et les sous-vêtements décrits en détail ressemblaient à ce qu’elle-même aimait porter. Dans cette histoire, le train était presque vide d’autres voyageurs et la jeune femme avait un wagon à elle toute seule, le décor parfait pour une histoire érotique semi-publique. L’intrigue est rapidement apparue lorsque le conducteur du train est venu vérifier son billet. La femme en avait apporté un, mais elle avait omis de le remplir, ayant oublié un stylo. Ceci, combiné aux similitudes dans leur apparence, fit rougir profondément Gaby, car elle était sûre d’avoir elle-même été l’inspiration de cette histoire lorsqu’elle avait emprunté la plume de l’auteur. Son rythme cardiaque a augmenté et son excitation a augmenté au fur et à mesure qu’elle lisait. Elle a découvert comment l’homme qu’elle avait rencontré avait fantasmé qu’elle réagirait s’il ne lui avait pas donné ce stylo. La femme – qui était elle – a été confrontée à la réaction froide et stricte du chef de train et à une amende qu’elle ne pouvait pas payer car elle n’avait pas assez d’argent sur elle. La sécurité serait contactée et les attendrait dans la station suivante, à moins que… la jeune femme ne paye son amende d’une autre manière ? Le rougissement de Gaby a été remplacé par une excitation profonde et nostalgique alors qu’elle lisait comment elle – la fille – se déshabillait dans le wagon de train vide jusqu’à ce qu’il ne reste plus que ses sous-vêtements. L’histoire décrivait son corps en détail et comment l’auteur avait imaginé qu’elle aurait l’air nue. Même ses sous-vêtements étaient étrangement précis, même s’il n’y avait aucun moyen qu’il ait pu savoir de telles choses. Lorsque la fille de l’histoire a été penchée sur l’un des sièges du train et que ses fesses ont été écrasées par la main ferme et inflexible du conducteur, la propre robe de Gaby a été soulevée et sa main a frotté le tissu de sa culotte. Elle ne s’était jamais masturbée devant le porno auparavant, mais lorsque la fille de l’histoire a baissé sa culotte pour que sa fessée continue sur un fond nu, Gaby a baissé la sienne pour laisser ses doigts atteindre sa chatte humide et gonflée. L’histoire s’est terminée avant qu’elle ne puisse se terminer, avec une fin atrocement ouverte où la fille à fond rouge et cruellement punie a dû se demander comment elle devrait montrer sa gratitude pour avoir reçu cette punition alternative au lieu d’une amende. Forcée d’utiliser sa propre imagination à la fin, Gaby s’imagina elle-même – la fille – à genoux d’abord dans une position de soumission appropriée, puis recula, penchée sur les sièges pour prendre la bite dure du chef d’orchestre par derrière. Sauf que le chef d’orchestre était désormais Max, l’homme qu’elle avait rencontré et qui avait écrit cette histoire
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Par : le 17/04/22
Il ne faudrait pas croire que j'aime quand Summer me traite comme une gamine, mais... par moment, il me faut quelqu'un de ferme. Je suis bien ici avec elle, je suis rassurée. La seule chose qui me dérange un peu, c'est la chaleur, étant donné que Summer est contre l'air conditionné... Elle me dit : — Tu as encore faim ? — Non, pas pour le moment — OK, on va faire des courses... On va à Berverly Hills, là où les stars ont leur villa. Je voudrais bien les voir mais je n'ose pas le dire à Summer. Ensuite, on va à Rodeo Drive. C'est l'avenue des magasins de luxe. J'achète un short très court et très cher. C'est Sam qui paie. J'achète aussi deux robes et deux maillots... Summer achète un pantalon en cuir ou en vinyle, je ne sais pas. Elle achète tout avec "ma" carte ! Quand on a fini les courses, on va à Venice et on se balade en maillot... Le soir, on mange avec ses amis. Il n'y en a que deux, les autres travaillent pour l'inauguration du Slave Paradise. Je n'ai pas trop envie de faire la fête, d'autant que Summer me rationne : je n'ai droit qu'à deux bières. On rentre tôt... Avant de dormir, elle me laisse filer entre ses cuisses pour lui dire bonne nuit.   J'aime son odeur et son goût... sauvage. Quand elle a joui, je remonte dans le lit et je me colle à elle, mais j'ai droit à un : — Colle pas, fait trop chaud ! Ben, oui, il suffirait de mettre l'air-co ! *** C'est l'ouverture du "Slave Paradise" aujourd'hui. J'apprends mes cinq pages de textes en une heure au lieu de deux. J'ai de la mémoire, mais il faut que je sois motivée... Je viens à peine de réciter le texte à Summer quand son téléphone sonne. Elle regarde sur l'écran qui l'appelle et dit : — Bonjour Monsieur Sam. — ... — Oui, on est dans un motel, près du studio. — ... — D'accord, on arrive. Elle coupe et me dit : — On doit passer voir Monsieur Sam. — Mais l'inauguration.... Gros soupir de Summer, qui me dit : — Les rendez-vous avec Monsieur Sam sont rapides. Mets une robe. Moi qui voulais mettre mon mini short ! Je m'habille, on prend la voiture et on part. J'essaie bien de lui demander pourquoi il doit nous voir, mais elle n'en sait rien et je dois arrêter de l'énerver ! On roule vers le sud pendant 20 minutes au moins, avant de s'arrêter devant un immense golf. On entre et une jeune femme vient à notre rencontre en disant : — Mademoiselle Summer ? — Oui. — Veuillez me suivre. Elle nous conduit sur une grande terrasse qui surplombe le golf. Elle nous dit : — Monsieur Boizano a presque fini. Puis-je vous servir quelque chose ? Summer demande un daiquiri pour elle et un Fanta pour moi. Merde ! Je m'en fous de son Fanta. Mais bon, Monsieur Sam lui a dit de contrôler ma consommation d'alcool. Il arrive bientôt, un peu rouge d'avoir joué sous le soleil. On se lève toutes les deux. Il dit : — Asseyez-vous les filles. Je vais vous expliquer en quelques mots, parce que je suis pressé. Il y a un problème de droits avec le film et évidemment, ils le disent au dernier moment. Le film ne se fera pas. Je m'écrie : — Oh, noooon ! Je connais cinq pages par cœur. Ils me regardent tous les deux, agacés. Summer me dit : — Va voir si j'ai bien fermé la voiture ! — Mais... — Je dois répéter ? — Nooon... Je me lève et je quitte la terrasse. Je m'en fous de leur film d'ailleurs, je vais... aller jusqu'à la voiture. Elle est restée ouverte, mais je n'ai pas la clé pour fermer et puis je sais bien que c'est un prétexte. Je retourne sur la terrasse, Summer est seule et termine son verre. Je lui dis : — Alors, c'est quoi ces conneries de... — D'abord, quand je parle avec quelqu'un, tu n'interviens pas. ! — Oui Summer, pardon, mais je... — Ferme-la, Ashley ! Je ne le répéterai pas ! Le film ne se fait pas. Comme tout est prévu pour demain, ils ont un autre projet pour toi. Tu vas être Cléopâtre. — Mais... euh... quoi ?? — Je disais, tu seras Cléopâtre. Il y a des décors qui viennent de servir pour un film sur Aménophis IV et tu n'as que 2 pages à apprendre... Elle attend... J'ai retenu la leçon, je ne dis rien. Elle continue : — Ce sera sexy pour la version grand public et nettement plus pour la vidéo et le Net... Et puis, je te rappelle qu'à l'époque de Cléopâtre, il y avait déjà des esclaves... Il y aura des vraies esclaves dans le film. Elle fait une pause... Je me tais, bien que j'ai mille questions à lui poser. Elle poursuit : — Bien, tu apprends à te taire... Alors, ce qui va te plaire, c'est qu'on peut acheter deux esclaves cet après-midi, pour le film. J'ai envie de dire "yiiiipppiiiee" ! Mais il paraît que je ne peux plus parler. Je baisse les yeux et je ne dis rien. Elle rit et ajoute : — T'es vraiment une gamine. J'ai fini, vas-y, parle. — Et on pourra les garder, les esclaves ? — Non, elles iront au studio. D'ailleurs, je n'ai pas envie de m'encombrer de deux esclaves. Si j'ai envie que quelqu'un me lave une culotte ou me masse les pieds, il y a toi. Elle rit... Je ne sais pas comment je dois le prendre ! Je serai bientôt une star et alors je lui dis... euh... Qu'est-ce que tu lui dis,  Ashley ? — Je ne ressemble pas du tout à Cléopâtre, j'ai un petit nez — C'est vrai, mais tu es belle et tu as la peau mate. Il y a juste la couleur des cheveux, mais on mettait des perruques à cette époque. Tu devras sans doute retrouver ta couleur naturelle. Et sinon, tu es vicieuse, arriviste et manipulatrice. Tout le portrait de Cléopâtre... D'ailleurs, ce ne sera pas une biographie, mais surtout la période de sa vie où elle était la maîtresse d'Antoine et de Jules César en même temps. Je ne réponds rien car on arrive en vue du "Slave Paradise". Il va s'agir de la première vente officielle d'esclaves. Avant ça, il y avait des ventes organisées par les shérifs, c'est comme ça que j'ai vu une esclave à Notasulga. Le nouveau président, John D. Birch, a confié la vente des esclaves à Sam Boizano et à sa société. On arrive bien à temps, mais il y a déjà pas mal de monde qui attend devant l'entrée et une file de voitures attend l'ouverture des parkings. Nous, on ne fait pas la file. On prend un petit sentier jusqu'à une porte dissimulée par des bambous. Summer fait un numéro sur son téléphone et dit : — Summer Hunter. La porte s'ouvre. J'aime être avec elle. Un garde vient à notre rencontre. Ils s'embrassent. Puis, en me regardant, il dit : — Oh la jolie esclave ! Tu vas la vendre ? Ils rient tous les deux. Ouais, on me l'a déjà faite, celle-là ! Summer répond : — Elle commence demain le nouveau film de Monsieur Sam. Si elle joue mal, on la vendra. Le garde me prend contre lui en disant : — Bonjour future star ou future esclave. Il m'embrasse sur la bouche tout en mettant sa grande main sur mes fesses. Je lui dis : — Bas les pattes ! Attentat à la pudeur et voies de fait, ça va vous coûter cher, mon gaillard ! Ou alors je lui rends son baiser et je bouge mes fesses sous sa main. Summer lui dit : — Elle se conduit déjà comme une esclave ! — On te charrie, petite ! On m'a parlé de toi comme d'une future star et Monsieur Sam a dit à tout le monde que vous veniez choisir deux filles. Ça, c'est cool. Il donne des pass VIP à Summer en disant : — Tout est installé dans la clairière. C'est la folie, tu vas voir. Il y aura même une vedette de talk-show pour présenter la vente. On le remercie et on entre dans le Parc. Summer sait où c'est. On se mêle aux premiers visiteurs et on arrive dans une très grande clairière transformée... en salle de vente ! Il y a des rangées de fauteuils sur des gradins et une scène surmontée d'un très grand écran.. Il y a deux autres écrans géants sur les côtés. Une grande structure transparente sert de toit. Ah ! Ils n'ont pas regardé à la dépense, Sam et sa société ! Une fille mignonne nous conduit dans la partie VIP. Summer embrasse quelques personnes qu’elle connaît. Les gens arrivent et trois quarts des places sont occupés. À 14 h juste, on voit arriver un char, comme en avaient les Égyptiens ou les Romains, sauf que celui-ci n'est pas tiré par des chevaux mais par quatre filles, deux noires et deux blanches. La conductrice a un fouet en main et elle le fait claquer sur les fesses des filles qui galopent à toutes jambes. C'est beau, ces corps couverts de sueur, de poussière et de marques de fouet... Les filles sont attachées à trois pièces de bois et elles ont toutes un mors. Le char fait une fois le tour du stade, puis s'arrête au milieu. La conductrice est une femme dodue d'une quarantaine d'années. On voit son visage sur les écrans géants... Oh ! mais je la connais, c'est Vera Humphrey, la reine des talk-shows. Son émission cartonne. Les gens la reconnaissent et applaudissent, moi aussi. Summer me regarde, amusée. Vera prend un micro, oui, ça ne fait pas très "romain". Elle dit : — Mesdames, Messieurs, bienvenue au Slave Paradise. Vous allez voir quelques attractions. Ensuite nous procéderons à une vente d'esclaves, toutes munies d'un certificat sanitaire. Vous pourrez vous offrir la servante docile, la compagne de vos rêves ou la vendeuse idéale. Et maintenant, mes pouliches vont refaire un petit tour de piste et les attractions vont suivre. Bon amusement et bons achats. Elle refait le tour du stade, son fouet claque plusieurs fois sur les croupes des pouliches et elle repart. Après elle, c'est un homme qui se trouve juste au-dessus de nous qui prend la parole. Son visage apparaît sur les écrans. Il dit : — Mesdames, messieurs, vous allez assister à trois reconstitutions de l'esclavage à travers les âges. Pour commencer, nous voici en 50 avant Jésus Christ, des esclaves gauloises sont emmenées pour être vendues au marché aux esclaves de Rome... Un cavalier romain arrive sur la piste, il est suivi de deux rangées de filles blondes et nues, attachées les unes aux autres. De chaque côté, des légionnaires les fouettent. Eh ! Mais elles n'ont rien fait de mal ! C'est vrai, mais ce sont des esclaves... Ah, oui, d'accord. Elles font le tour de la piste. Sur les écrans géants, je guette le moment où les fouets touchent leurs fesses et leurs cuisses. Summer, qui connaît mon intérêt pour... les reconstitutions historiques, me glisse : — Tu vois, si je t'avais vendue, tu serais parmi ses esclaves. Même pas possible, je ne suis pas blonde.... enfin si, un peu, mais je vais récupérer ma couleur. Les esclaves romaines repartent. L'animateur annonce : — Nous allons faire un bond dans le temps, passer de -50 au 16e siècle, voici des esclaves enlevées par les pirates barbaresques et par des trafiquants arabes. Elles vont être vendues au marché aux esclaves d'Alger. Entre un dromadaire sur lequel se trouve un... Touareg. Derrière lui, il y a deux files d'esclaves de toutes les couleurs, depuis une rousse à la peau blanche comme du lait jusqu'à une Noire couleur ébène, en passant pas des métisses. J'avais déjà remarqué qu'ici, on aimait mélanger les couleurs, comme pour les filles qui devaient faire un numéro de pom-pom girls. Les filles se mettent à genoux sur une rangée, pour qu'on puisse les examiner sur les grands écrans.   Des touaregs fouettent les filles et ça plaît beaucoup au public qui crie et applaudit. Ils font un tour et s'en vont. L'animateur dit : — Plus près de nous, voici une reconstitution datant de la période heureuse de l'esclavage dans le Sud des États-Uunis. Summer me dit : — Chez toi. C'est vrai. Entre un beau cavalier sur un étalon noir. Sur l'écran, je le reconnais : c'est le beau Texan qui m'a tirée dans les chiottes... Euh... je me laisse aller, là... Je reprends : c'est le gentilhomme avec qui j'ai eu un échange intime dans un endroit discret. Faut que j'apprenne à mieux causer, bordel ! Le beau Texan est suivi de deux rangées de filles, toutes Noires. J'aime bien voir leurs belles fesses se crisper sous le fouet ! J'en choisis une que j'achèterai tout à l'heure. À suivre. Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin. Nos 7 livres illustrés sont ici :  https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Par : le 04/07/22
Ce soir, je ne sais pas pourquoi, j'ai eu l'idée saugrenue de consulter mon propre profil ! Et bien, je m'y suis encore reconnu. Les circonstances de la vie font que l'on rencontre d'autres personnes, avec qui les rapports humains sont plus ou moins poussés. Cela va de l'échange de banalités avec un voisin à mettre son sexe à l'intérieur d'une autre personne. Quoi qu'il en soit, ces rencontres vous changent un homme ! Il y a quelques années, ma vision du BDSM était celle de tout jeune homme post-pubère en manque de sexe : une soumise était le vide-couilles parfait ! (Et en plus, elle fait le ménage après). Les années ont passé et j'ai découvert que j'avais confondu "femme" et "poupée gonflable". Et oui, avec le temps je me suis rendu compte que mes partenaires avaient aussi des sentiments et des besoins. Que ce n'est pas leur nature d'accepter n'importe quoi de n'importe qui. Bien au contraire. Une soumise ou une esclave a un cœur énorme. Il est rempli d'amour, d'admiration, d'envie de faire plaisir... de son Maître. Car une soumise n'est rien sans un Maître pour la mettre à l'épreuve. Elle ne peut pas se donner, se dépasser, susciter la fierté de son Maître. La fierté de son Maître, ce miel dont elle nourrit son ego. Ce nectar dont elle abreuve sa libido. Et moi, je ne suis rien sans elle. J'ai réalisé que finalement, je ne méritais plus mon pseudo de "Master Mind" vu que je suis un Maître sans soumise, donc un fantasmeur comme les autres. Je me suis donc demandé si je n'allais pas en changer pour choisir quelque chose qui corresponde plus à la réalité qui est la mienne. Et puis, quelques messages sur le tchat m'ont finalement réconfortés. En fait, la plupart des gens avec qui je discute m'ont connu avant, du temps où j'avais une soumise et ne m'ont pas trouvé plus changé que ça. Du coup, moi qui ai cru un instant que j'allais balayer d'un revers de main, mon pseudo et tout mon profil, me suis retrouvé à y rajouter quelques phrases. Parce que oui, durant ces années, j'ai changé. J'ai beaucoup appris. Sur moi-même mais aussi sur les autres. Et je pense que ça valait le coup de faire une petite mise à jour après cette remise en question. Et par là-même, réécrire un petit article pour partager avec ceux qui prendront autant de plaisir à le lire que moi à l'écrire.
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Par : le 04/07/22
Samedi 25 juin, je déambulai seul, au hasard, dans les rues de Rambouillet. Mon ami m'avait planté, à la dernière minute, dans cette fête de la musique bruyante et colorée. Maudissant les pitoyables excuses de mon ancien camarade d'université, je fis contre mauvaise fortune bon coeur et décidai de flâner d'un groupe de musiciens à l'autre. La gaieté d'un jazz manouche côtoyait des nappes de synthé new wave d'adolescents depressifs sortis du lycée. Plus loin, une bière à la main, je me laissai porter par quelques notes de Blue lorsqu'une batucada assourdissante vint disperser ma mélancolie et le petit attroupement nous formions. Fuyant cette agression auditive, je me repliais sur une placette, une sorte de renfoncement qui donnait sur un joli palais au nom napoléonien. Là, de jeunes artistes réinterprètaient des standards de la scène française. Brel en reggae, Brassens revisité à la guitare électrique, Gainsbourg en accoustique attiraient un public de plus en plus important. L'ambiance nacquit devant moi. On dansait, on reprenait quelques refrains connus, les rires se propageaint, la bonne humeur se faisait contagieuse. Un peu esseulé dans cette foule complice, j'allai au bar le plus proche commander un verre. C'est là que je la vis, pour la première fois, juste derrière moi.Les escaliers gravis, je perçus des cris étouffés provenant de cet ancien corps de ferme bâti à la renaissance. Je montai les marches, intrigué, et franchit la porte entrouverte. Face à moi, la belle inconnue languissait dans un canapé tendu de velours rouge. Des bougies disposées sur les meubles et la table basse éclairaient faiblement le salon renforçant le côté irréel de la scène. Peut-être en était-ce un? Si tel était le cas, je devais en profiter car même les plus beaux rêves ont une fin. J'affichai un sourire séducteur et me dirigeai vers la belle qui, maintenant se caressait langoureusement de ses mains gantées de noir. Enfin j'arrivai face à l'égérie de mon rêve, celle-ci me toisait d'un regard dur, presque carnassier. Décontenancé, je rougis. je sentais que ma place n'aurait pas dû être ici. J'allais bredouiller une quelconque excuse ou me pincer très fort pour revenir à la réalité lorsqu'une main puissante m'agrippa pour me faire une clé de bras. La poigne était si forte et la douleur si vive que je tombai à genoux. "Attache-le solidement mais ne l'abîme pas trop, nous aurons encore besoin de lui" lâcha mon inconnue d'une voix cassante à l'homme de main derrière mon dos occupé maintenant à me menotter. "Tu es vraiment trop naïf toi. Comment crois tu qu'une femme de mon importance puisse s'enticher d'un type aussi quelconque" railla t elle avant de m'ordonner de lécher ses bottes. Comme je refusai, l'homme derrière moi plaque ma bouche contre le cuir récemment ciré. Je ne voyais plus ma tortionnaire mais devinais qu'elle se délectait de cette soumission forcée. "Ta mère ne t'a -t- elle jamais dit de ne jamais suivre les inconnues?" poursuivit celle qui serait bientôt ma maitresse. Servilement je tendis ma langue et vint lécher le haut de ses bottes. Curieusement, je sentais mon bas ventre réagir à cette situation humiliante. Mon sexe se dressait et tendait vigoureusement la toile de mon jean. J'étais perdu. "Tu m'appelleras Madame désormais; tu ne mérites pas de connaître mon prénom et encore moins mon nom. Tu seras désormais mon esclave, ma bonniche où ce dont je jugerai bon". Joignant le geste à la parole, elle me tendit les semelles à nettoyer. Comme je m'y refusais, l'homme derrière moi me plaqua au sol et "Madame" écrasa ma joue de ses bottes. Une jeune femme entra alors dans la pièce. La coupe à la garçonne, la jeune femme ne devait pas avoir plus de 20 ans. Elle était nue ou presque, De fines lanières de cuir soulignaient les formes parfaites de la nymphette, un collier et des piercings sur ses aréoles témoignaient de sa servitude. Elle disposa un plateau avec une coupe de champagne et divers instruments à portée de la maîtresse des lieux. Je voulus protester, prendre la jeune fille à témoin mais celle-ci prit un air résigné face à mes protestations tandis que l'homme de main derrière moi me tirait par les cheveux pour me faire lever la tête. Ma bouche fut forcée et Madame y plaça une balle de latex rouge. "A ta nouvelle condition!" lança-t-elle tandis que mes protestations se perdaient, grotesques, assourdies par le baillon. Pendant ce temps, je réalisai, stupéfait, que l'on découpait mes vêtements. Enquelques secondes je fus nu et commençais ma nouvelle existence. Celle que je devais maintenant vénérer se saisit d'un objet sur le plateau d'argent apporté par sa servante. Il s'agissait d'un martinet tressé de cuir noir et rouge. L'objet, qu'elle soupesait dans sa main, semblait particulièrement lourd. Je voulus me relever pour protester mais les mains fermes de type derrière moi me maintenirent au sol. Là, sans raison aucune, une pluie de coups me cingla le corps. Affalé par terre, la tête plaquée au sol par le pied de l'homme de main, je ne distinguai que les bottes de celle qui tournait autour de moi et me tannait la peau. Parfois, le martinet tournoyait et venait meurtrir mes fesses, d'autrefois, des frappes puissantes s'abattaient sur mes cuisses et mon dos. Le supplice sembla durer des heures, les larmes me montaient aux yeux sans que mes tortionnaires ne manifestent de la pitié. Brutalement, la punition prit fin. Je restai sans pouvoir bouger affalé sur le sol. J'imaginais les morsures des lanières de cuir qui boursoufflaient horriblement mes chairs. Je sentais la douleur et la chaleur sourdre des plaies. Anéanti, je me laissai passer un collier autour du cou, une cagoule de cuir ainsi que des bracelets de cuir aux chevilles et aux pieds. J'étais plongé dans le noir, à la mercie de ce trio étrange et pervers mais je savais que protester était vain. il fallait que j'attende la fin de ce mauvais rêve. Mes pensées furent interrompues par Madame qui tirait sur ma laisse. Je tatonnai dans les ténèbres de ma cagoule vers le canapé jusqu'à ce qu'elle me saisisse la tête pour la plaquer sur sa chatte épilée. "Lèche moi et fait ça bien sinon..." Elle ne termina pas sa phrase et joignit le geste à la parole. une badine déchira l'air et vin met s'abattre sur mon dos. Ma langue vint lapper les grandes lèvres de Madame qui poussa un soupir d'aise. Elle mouillait déjà abondamment. A croire que les supplices qu'elle m'imposait lui donnaient du plaisir... J'appliquai de longues caresses profondes et m'imprégnai de l'odeur enivrante de ma nouvelle propriétaire. Je pouvais sentir les mouvements larges du bassin sur le canapé, je percevais les cris contenus prémices de la jouissance. La moindre caresse sur son clitoris pouvait la faire jouir. Je pompai cette tige dressée lorsqu'un mouvement de la laisse me projeta en arrière. "Sonia, viens ici". Des talons claquèrent sur le parquet tandis que la jolie garçonne s'approchait. "Il ne mérite pas de me faire jouir, n'est ce pas?" "Non Madame" dit Sonia de la voix la plus neutre possible. "Et pourquoi donc ma petite" répliqua faussement ingénue celle qui m'avait privé de son nectar. "Parce que ce n'est qu'une petite salope, Madame. Un trou à bites qui ne rêve que d'être tringlé." poursuivit Sonia sur le même ton. "C'est vrai Sonia, tu as raison, ils sont tous les mêmes" se plaignit Madame. "Sébastien approche et t'assieds toi." Il s'exécuta et vint auprès de maitresse déjà assaillie par les coups de langue de Sonia. Elle plaque ma bouche sur le sexe mou de l'homme de main. Comme je refusai de le prendre en bouche, elle me cingla de nouveau le dos. Mes lèvres roulaient du sexe aux couilles. Il se servait de ma tête pour se branler. Lorsque sa queue fut de bonne taille, il me plaça un bâillon qui me maintenait la bouche ouverte puis vint engouffrer sa queue en moi. Il me forçait littéralement et se servait de ma bouche comme d'une chatte. Ses mains guidaient ma tête en impulsant des mouvements de vas et viens puissants. Sa bite grossissait sous ma langue, son odeur forte me dégoûtait. Lorsque je finis par m'étrangler sous les coups de butoir, Madame rit franchement. 'Cette petite traînée manque d'expérience mais elle semble t'exciter. Sonia, öte lui sa cagoule, il faut qu'il voit comment aimer une femme". La lumière tamisée des bougies éclairait Madame. A demie étendue sur un lit à baldaquin, non loin du canapé, elle prenait en main la queue de Sébastien. Le sexe énorme, au gland démesuré, tenait à peine dans les mains de celle qui le dirigeait vers sa chatte. Vicieusement, Sonia me conduisit devant le couple. J'étais à quelques centimètres du coît et pouvait voir le pieu de chair pénétrer profondément ma perverse tortionnaire. Elle poussa un long feulement de satisfaction avant de frapper d'une cravache les fesses musclés de l'Apollon. La cadence des coups imprimait le rythme voulu par ma domina. De là où j'étais, je pouvais voir son sexe se distendre, se dilater de plaisir et de mouille. Je pouvais voir les efforts crispés de Seb pour ne pas jouir dans cette chatte tant désirée. Je pouvais voir le plaisir des deux monter. Soudain, Madame se cambra et lacéra violemment le dos de son partenaire. Son emprise se figea, ses yeux se perdirent au loin. Ses ongles constituaient maintenant les seuls points d'amarrage à la réalité. Madame était loin, sur les rivages de la jouissance. En quelques assauts Seb partit dans un râle viril. Ils restèrent ainsi un moment, arrimés l'un à l'autre, partageant un sentiment que je ne connaîtrai sans doute jamais. Puis, lentement, ils se désunirent. Sonia accompagna le colosse culturiste à la salle de bain tandis que je restai agenouillé face à Madame et sa perversité. "Approche et embrasse-moi" dit-elle, sensuelle. Je lui donnai un baiser sur ses lèvres pulpeuses puis un autre dans le cou, sur les joues. Je retrouvai avec plaisir le parfum de notre rencontre. Un parfum suave et capiteux qui m'avait littéralement hypnotisé. Sa main traîna à proximité. J'embrassais sa paume avec dévotion, je baisais chaque doigt avec douceur. Je suivais de mes lèvres le trajet de sa main, je m'attardai sur ses seins aux tétons dressés par l'amour, mes lèvres descendirent dans le creux de son ventre pour y découvrir un piercing au nombril. Enfin, Madame me prit délicatement par les cheveux et m'indiqua son entrejambe.Un filet blanchâtre de sperme et de mouille s'écoulait paresseusement sur les draps souillés. "Maintenant, lèche salope" ordonna-t-elle sèchement.
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Par : le 25/07/22
On prend le sentier qui serpente entre des arbustes et des fleurs, pour arriver dans la clairière où Monsieur Sam mange avec deux Chinois. Je leur dis : — Bonjour Monsieur Sam, bonjour Messieurs. Les Chinois ouvrent des grands yeux en me voyant, ce qui est un exploit pour un Chinois. Ils ont l'air de beaucoup apprécier mon anatomie. Monsieur Sam me dit : — Tu n'embrasses plus... — Si si.. Je l'embrasse sur la bouche, puis j'embrasse les deux Chinois, très surpris. J'ai pris une enveloppe et j'en sors deux photos et deux dessins faits par Johnny à Atlanta, en disant : — Je voudrais le faire venir pour faire des photos et me dessiner. Il répond : — C'est pas mal du tout et puis tu as beaucoup de crédit pour le moment. D'accord, on lui trouvera quelque chose. — Merci Monsieur, c'est très gentil... Une dernière petite chose, si on a besoin de figurantes, j'ai rencontré deux jolies filles, une métisse et une hispanique. Il prend le papier avec les numéros de téléphone en disant : — D'accord, j'ai vu la scène où tu pisses sur une esclave, c'était très joli... Continue comme ça. Tu saais que tu peux compter sur moi. Bon, tes cinq minutes sont passées. — Merci Monsieur Sam. Un des Chinois dit quelque chose... en chinois. Monsieur Sam me dit : — Ah Ashley, avant de partir, danse pour mes amis chinois. — À poil, M'sieur ? — De préférence... J'enlève mes voiles et je danse... comme sur une table pour des clients... Mieux, je vais près d'eux, je prends leurs mains et je les colle sur mes seins et mes fesses...   Je crois que les Chinois n'ont pas compris que j'étais une future star de cinéma, car ils sortent des billets de leurs portefeuilles et ils me collent des billets de 100 $ entre les fesses. Ils sont bourrés de savoir-vivre, ces Chinetoques... Pour les remercier, je m'assois sur leurs genoux, au risque de mouiller leurs pantalons... Oui... ça m'excite quand on me met des billets entre les fesses. Sam me dit : — Merci ma belle, tu peux y aller maintenant. Je remets mes voiles. Les Chinois me disent au revoir en agitant leurs bras à toute allure. J'envoie des baisers. Ils sont mignons... et surtout généreux. Il y a beaucoup de Chinois autour de Monsieur Sam et aussi au "Slave Paradise". Je l'imagine bien exporter des esclaves en Chine. Je repars avec Kim à travers la forêt vierge. Elle me dit : — Vous êtes trop belle quand vous dansez, Mademoiselle. — Merci, tu es gentille. Je l'aime bien, mon assistante. On reprend l'ascenseur de la peur. Je me colle à elle. Le vide sous mes pieds, je ne m'y habituerai jamais. *** L'après-midi, tout se passe bien... Je connais mon texte, je joue bien... Quand on a fini, Monsieur Lee me dit : — Demain, on a ajouté une scène qui va te plaire : la reine s'ennuie et pour se distraire, elle fouette des esclaves. — Sérieux ? — Oui... Dis, demain matin... est-ce que... Je comprends ce qu'il veut. Vous voyez que je suis moins conne que j'ai en ai l'air. Je réponds : — Je vous apporterai à boire. Il me fait un grand sourire. Ce soir, Summer a du travail et j'ai rendez-vous avec le Texan à Venice. J'en mouille d'avance... Au moment où je m'apprête à appeler un taxi, j'ai un message de Summer : "Attends-moi, j'arrive". Pas de chance, je ne vois pas son message, enfin, c'est ce que je lui dirai. Je prends mon téléphone pour appeler un taxi et Summer arrive. Elle descend de voiture, accompagnée d'une jolie brune d'une trentaine d'années. Elle me dit : — Tu as eu mon message ? — ...Euh oui... mais j'ai rendez-vous, désolée. — Tu le remets. Sandra Mae va t'interviewer et faire quelques photos.  — Je suis désolée, mais ce soir, ce ne sera pas possible, je ne peux pas le remettre. J'ai vu Monsieur Sam ce midi et il sait que... Elle me prend par une oreille. Je crie : — Aïe ! Tu me fais mal.... Elle est grande et je suis petite, alors, elle me tire vers le haut jusqu'à ce que je sois sur la pointe des pieds. Mon visage est à 2 cm du sien. Elle me dit : — Tu mens et tu discutes... — Tu me fais maaaaal. S'il te plaaaaît... lâche mon oreille... Je ferai ce que tu veux... aïïïe ! Elle me lâche et je frotte mon oreille qui doit être toute rouge. La fille nous dit : — J'ai fait une photo, ça ne te dérange pas Summer ? — Non, pas du tout. Moi, ça me dérange... mais j'ai une oreille rouge, ça me suffit ! Je lui dis : — S'il te plaît Summer, je voudrais juste prévenir... — Qui ? — Mais... euh... Ted. — Je vais l'appeler. Toi, tu vas dans le studio avec Sandra. Je vous rejoins plus tard. Elle s'en va. Sandra me dit : — Viens, on va près de la fontaine. Je ne connais même pas la fontaine. En chemin, elle me dit : — Tu sais, Summer sait bien que tu n'as pas parlé de ce rendez-vous avec Monsieur Sam. Tu ne dois pas mentir, surtout pas à elle et encore moins à Monsieur Sam. Je deviens toute rouge et... je ne sais pas quoi lui répondre. Elle ajoute : — Ne te mets pas à bouder, je dis ça pour toi. — Non... je ne boude pas... mais je lui ai menti, car elle est vraiment très autoritaire et... Et... je ne continue pas, car derrière un hangar studio, on arrive dans un joli jardin. Il y a une fontaine vraiment hyper réaliste. Au-dessus d'un bassin, une plantureuse sirène presse ses seins et envoie des jets d'eau. On a vraiment l'impression que c'est une vraie femme. Sandra sort un appareil photo en disant : — On va profiter de cette belle lumière pour faire quelques photos. — Il y a une photo qui pourrait être marrante. J'enlève ma robe, mes sandales et je vais dans le bassin aussi nue que la sirène... mais, moi, je n'ai pas de queue ! Je me mets en dessous du jet qui sort de son sein et je bois. Sandra me dit : — Bravo, super idée. Ensuite, je fais le même geste que la sirène : je presse mes seins de façon à ce qu'un jet d'eau tombe sur le bout d'un de mes seins. Il fait chaud même en ce début de soirée, alors je joue un peu dans l'eau. Ravie, Sandra me dit : — Tu as vraiment beaucoup de charisme.   Je ne sais pas bien ce que ça veut dire, mais ça doit être gentil... Je continue à faire le singe dans la fontaine. Je me mets même à cheval sur la sirène. Sandra dit : — Je voudrais faire quelques photos au sommet de l'immeuble. On pourra parler en buvant une bière — Vous pouvez y aller ? — Bien sûr... Elle doit être une amie de Monsieur Sam ou une petite cousine. Je tiens ma robe en main pour me sécher... Elle me dit : — Tu peux rester nue si tu veux. — Volontiers... J'aime être nue... On arrive devant le building. Je connais le garde qui est dehors, mais il s'adresse d'abord à Sandra : — Bonsoir Mademoiselle Sandra. — Bonsoir Tom. On monte.... — Très bien, Mademoiselle.  Il ajoute : — Et, bonsoir Mademoiselle Ashley, le plus beau cul de Californie. Je l'embrasse. Sandra est un peu surprise. Je lui dis : — On a mangé ensemble à Venice. Avant de monter dans mon ennemi... Je lui dis : — J'ai peur quand je vois le vide sous mes pieds, je peux me mettre contre vous ? — Oui, bien sûr. Je me colle à elle et elle absorbe ma peur... Oui, je suis bizarre. On arrive dans la petite forêt du sommet de l'immeuble. Elle me dit : — On va encore faire quelques photos dans la lumière du soleil couchant...   Tu peux remettre ta robe, il fait un peu frais ici. Je me rhabille. On fait des photos, normale et puis style pin up... C'est vite fait. Ensuite, on va s'asseoir sur la petite terrasse. Sandra prend deux bières qu'on boit au goulot comme des "red necks" de Georgie. On commence l'interview, elle l'enregistre : — Tu as été choisie pour interpréter Cléopâtre, raconte-nous ton parcours pour arriver à ça... —... Euh... — Tu viens d'où ? Je lui raconte. Quand j'ai fini, elle me dit : — Parfait... sauf deux ou trois petites choses. On préfère que tu dises qu'à la mort de tes parents, dans un accident de voiture, tu as été recueillie par un oncle et une tante, pauvres mais honnêtes. À tes 18 ans, tu es partie à Atlanta. Un routier t'a prise en stop et tu as trouvé un travail de serveuse au restaurant "Jonathn's roof". C'est là que Johnny Heyssen t'a remarquée. Il est devenu ton agent et t'a fait passer un casting pour Cléopâtre. Tu es d'accord ? Je la regarde très étonnée. Summer me dirait "ferme la bouche". Je réponds : — ... Euh, oui... donc plus de "House of Pussies", ni de Monsieur Sam ? — Voilà... N'oublie pas... — Non, non... Dites, je peux avoir une autre bière ? — Le frigo est là. Prends-en une pour moi. Je vais chercher les bières et je les ouvre. On boit... au goulot... Et là, Summer arrive. Je me lève bêtement... Elle prend ma place et dit à Sandra : — Elle a tout compris ? — Oui, j'ai l'impression. Je veux me rasseoir, mais Summer me dit : — Reste debout, on va partir... mais avant, apporte-moi une bière. Je vais la chercher et je reste debout devant elle. Les filles parlent de moi, comme si je n'étais pas là. J'ai l'habitude...   À suivre Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin. Nos 7 livres illustrés sont ici :  https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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Par : le 08/08/22
Bonjour à vous. Je crée cet article afin de regrouper les conseils de bases que je donne à chaque fois, ils semblent logiques mais pas forcément évidents quand on commence dans ce milieu. 1 Nous sommes avant tout des êtes humains et donc des femmes et des hommes avant d’être des Maîtresses et des soumis. Respectez vous et vous serez respecté. Une femme Dominatrice est avant tout attirée par l'homme que vous êtes et ensuite par le soumis. En faisant la carpette vous n'attirerez pas grand monde car il n'y a pas d'intérêt d'avoir du pouvoir sur une personne qui dit oui à tout au bout de 5 minutes de conversation. 2 Ne JAMAIS appeler une femme Dominatrice Maîtresse sans son accord, vous n'êtes pas son soumis, cette place se mérite et c'est elle qui décidera si vous en digne ou pas. Donc TOUJOURS Madame ou Dame Y, si jamais elle souhaite que vous l'appeliez autrement elle ne se gênera pas pour vous le dire. 3 Quand vous souhaitez contacter une femme Dominatrice, faites attention à bien lire son annonce ou son profil (que ce soit ici ou ailleurs) ainsi qu'ajouter un mot expliquant votre démarche. Vous augmenterez radicalement vos réponses positives au dialogue de cette manière. Une demande d'amie sans mot est refusée à 95% quand on ne connait pas la personne. Veuillez aussi à correspondre un minimum à la recherche de la personne que vous voulez contactez. 4 Pour complétez le 3, quand vous faite une demande contacte et qu'elle est acceptée, ne fait pas une liste de pratique que vous voulez qu'une femme Dominatrice vous fasse "Je cherche une Maîtresse pour qu'elle me fouette, me sodomise tout en m'attachant, etc..." Quel intérêt pour la Maîtresse en question de le faire vu que vous avez tout prévue et qu'elle n'a au final qu'à se soumettre à votre plaisir. N'oubliez jamais qu'en tant que soumis vous êtes la pour son plaisir et non l'inverse. Il y a une ENORME différence entre "j'aime ceci et je suis curieux à propos de ça" et "je veux qu'on me fasse ceci comme cela". Vous avez le droit d'avoir vos préférences et vos kinks mais pas de les imposer à l'autre, soyez obéissant et dévoué et vous les vivrez, car les femmes Dominatrices ne sont pas des monstres, justes des femmes qui aiment diriger les choses et les faire à leur façon. 5 Dernier conseil basique, évitez tout ce qui est photos de parties intimes et ce genre de choses. Ce n'est pas très élégant et ce n'est pas ce que l'on souhaite savoir sur vous dans un premier temps. Si jamais l'autre est intéressée par cela alors vous lui enverrez les images en privé mais ne les mettez pas à la vue de toutes et de tous. Voilà si vous suivez ces conseils de bases, vous augmenterez grandement vos chances de dialogues et de rencontres car beaucoup trop de soumis font les erreurs listées plus haut et donc vous sortirez du lot. De ce fait messieurs calmez vos ardeurs, pensez avec votre esprit et votre cœur et non avec votre entre jambes, soyez courtois et vous même. En faisant cela vous verrez que votre situation va grandement s'améliorer.
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Par : le 16/08/22
Incroyable mais vrai : J'arrive tranquillement en voiture devant le portail ouvert : je me gare devant l'entrée du garage : je suis juste à l'heure demandée ! Comme convenu au préalable, je porte une salopette et juste un string cuir dessous. Avec moi, un sac de petit matériel et une tenue de rechange comme demandée! Je monte les escaliers du perron et me met dos à la porte d'entrée avec mon sac à coté. J'entends une musique à l'intérieur! La musique devient plus forte et je comprends que la porte d'entrée est alors ouverte : Mon nouveau MAÎTRE me pose un bandeau sur les yeux, un collier et me menottes les mains dans le dos ! Cela commence vraiment à m'exciter et je suis curieux de la suite des événements! Aveuglé, Mon MAÎTRE me prend par les hanches et me fait parcourir quelques pas, ensuite mes menottes sont remplacées par des bracelets et je sens que mes poignets sont tirés vers le haut ! La musique devient plus forte et j'ai du rester plusieurs minutes dans cette position. Un moment de silence et j'entends à nouveau des pas qui s'approche de moi en légère extension verticale. Je sens la pose de bracelets à mes chevilles qui sont forcées à s'écarter, à la limite d'être sur la pointe des pieds ! Une nouvelle musique et je comprends bien que désormais, je ne pourrais plus bouger ni me refuser aux envies de mon nouveau MAÎTRE ! Il me semble qu'il y a au moins deux personnes autour de moi ? En effet des mains parcourent mon modeste corps ainsi exposé et arrachent mes vêtements, désormais je suis entièrement nu et palpé généreusement un peu partout de manière très sensuelle ! Une insistance toute particulière sur mes seins bien sensibles accompagnés par une longue fessée à mains nues! Mon sexe est en pleine érection, ce qui ne semble guère inquiéter les dominants que j'entends discuter à voix basse ! Ce qui devait arriver arriva et j'ai senti mon corps asperger d'un liquide chaud et dégoulinant généreusement. J'ai vite compris que j'étais préparé pour un rasage intégral de la tête aux pieds. La mousse à raser était appliqué généreusement sur tout mon modeste corps ainsi exposé, pour sentir ensuite le passage du rasoir y compris dans mes parties les plus intimes de mon anatomie! Léger changement de position pour les bras qui n'étaient plus suspendus mais vigoureusement écartelés. Je sentais mon sexe en folie, surtout lorsque le rasoir parcourait mes bourses bien tendues par une ou des mains vigoureuses ! Toujours dans cette position, j'ai senti un jet d'eau froide dans le but de rincer mon corps : résultat immédiat je ne bandais plus ! Je m'inquiétais alors de la possible déception de Mon MAÎTRE ! Mon sexe bien mou, fut vite tripoter et je sentais la pose d'une cage de chasteté bien contraignante, vite suivi de pompes sur mes seins! Mon sexe s'est mis à remplir la cage et mes seins gonfler douloureusement sous la très forte aspiration ! Combien de temps suis-je ainsi resté, mes seins devenant de plus douloureux, tandis qu'une fois encore plusieurs mains me semble-t-il parcouraient vigoureusement mon corps exposé sans défense ! Enfin mes seins sont libérés de l'aspiration et essuyés sans trop d'attention à leurs nouvelle sensibilité ! Hélas, ce repos tant attendu fut vite remplacé par la pose de pinces sur mes deux seins, joyeusement accompagné par une fessée bien bruyante! Probablement de nouvelles pinces car je ne reconnaissais pas cette tension. Les pinces étaient manipulés par un expert qui devait maitriser cette pratique! J'avais demandé et prévenu mon futur MAÎTRE que je ne pratiquais ni la sodomie et encore moins le Fist ! Quelle fut ma surprise tandis qu'une main manipulait la cage de chasteté, un doigt titillait mon anus pour le pénétrer délicatement ! A nouveau une douche cette fois tiède qui coulait lentement de ma tête sur le reste de mon corps! Je ne saurais dire combien de temps je suis resté ainsi exposé en croix, offert aux regards et aux diverses manipulations bien excitantes ! Avec plaisirs, j'ai senti enfin mon sexe libéré de la cage et mes seins reprendre leur liberté! Je ne m'attendais guère à la suite qui fut extraordinaire probablement pour tout le monde de la rencontre ( avec le bandeau serré, je ne pouvais rien voir, mais j'entendais bien ) Une bouche goulue s'empara de mon sexe tandis que des mains tripotaient de plus en plus violemment mes seins ! La douche ou plutôt le filet d'eau s'était arrêté, pas complètement toutefois ! je sentais toujours un ruissellement sur mes jambes L'alternance de repos, de sensualité, de douceur et de vigueur sans équivoque ont fait que j'ai joui bien trop tôt à mon goût : j'aurais bien aimé que la séance dure encore et encore! Libéré de mes entraves, je me suis retrouvé seul dans une pièce et j'ai pu m'habiller pour pouvoir rentrer heureux et épanoui de la séance! La prochaine rencontre, j'essayerai d'être un peu moins excité !
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